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Votre bimensuel Infos Sciences Culture (ISC) dans son édition N°05 du 30 novembre 2015

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Votre bimensuel Infos Sciences Culture (ISC) dans son édition N°05 du 30 novembre 2015 vous offre un voyage inédit avec des sujets croustillants sur l'actualité scientifique et culturelle. Au menu :
- Toussy : Une beauté, une voix mélodieuse !
- Le broyeur polyvalent : Une technologie de pointe pour assurer la sécurité alimentaire !
- Les secrets de femmes : Des prescriptions à consommer avec modération…
- Burkina Faso : D'ici à 2050, Dori risque de ne plus avoir de période humide !
- Semaine du film scientifique : Dérèglement climatique !
- Bobo-Dioulasso et la campagne électorale : Les monuments publics ou les no-man 's-lands !

Retrouvez Infos Sciences Culture dans les supermarchés, les kiosques à journaux, les revendeurs, les stations d'essence et au siège du journal à Ouagadougou sur la route de Kongoussi (Maison Lavigerie). Ceux qui sont intéressés par la version PDF peuvent nous joindre à l'adresse suivante : infosciencesculture9@gmail.com ; infoline : (226) 25 45 14 02 ; Mobile : (226) 78 84 07 98. Bonne lecture !


Décès de Madame Solange THIOMBIANO née ONADJA : Remerciements et faire-part

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Sa Majesté KUPIENDIELI, Roi du Gulmu ;

La Grande famille THIOMBIANO à Fada N'Gourma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, et Niamey ;

La Grande famille ONADJA à Pama, Fada N'Gourma et Ouagadougou ;

Les enfants : Désiré au Ministère des Transports et du Désenclavement, Damien dit Saint Dam Artiste Musicien, Adèle Banyaala, Juriste au Michigan ;

Les Familles alliées : OUEDRAOGO à Tikaré et Ouagadougou, KONE à Banfora et Michigan, MAIGA à Ouagadougou et au Niger, M'BA au Bénin ;

Les petits enfants : Joël, Malika, David, Marie Camille, Delilah, Kevin, Vanessa, Farida, Stéphanie, Moses et Josua ;

L'arrière petite fille Janelle,

Vous renouvellent leur profonde gratitude et leurs sincères remerciements pour toutes les marques de compassion et de soutiens multiformes que vous leur avez témoignés lors du décès le mardi 03 novembre 2015 à Ouagadougou et de l'inhumation le samedi 7 novembre 2015 à Fada N'Gourma de leur épouse, mère, tante, belle-mère, grand-mère et arrière grand-mère, Madame Solange THIOMBIANO née ONADJA, Administrateur des Services Financiers à la retraite.

Ils se gardent de citer de nom de peur d'en oublier. Cependant, des mentions particulières sont faites à l'endroit des voisins des quartiers Zogona, Loundogo (ex secteur 28), Dapoya à Ouagadougou, de la CCB Saint Gabriel de la Paroisse Notre Dame de Fatima de Dassasgho, de la communauté de la Maison Saint Gérard, de la FLAR d'une part, et d'autre part de la jeunesse et de la chorale Sainte Cécile de la Paroisse Saint Joseph de Fada N'Gourma.

Le programme des messes est le suivant :

- Maison Saint Gérard : tous les jours du mois de novembre du lundi au samedi à 6h00 et tous les dimanches des mois de novembre et décembre à 7h30mns ;

- Paroisse Notre Dame de Fatima de Dassasgho : tous les samedis du 28 novembre au 06 février 2016 à 18 heures et tous les dimanches du 29 novembre au 07 février 2016 à 7h30mns et 9 heures.

- Paroisse Saint Joseph de Fada N'Gourma : tous les dimanches du 29 novembre au 13 décembre 2015.

Union de prières.

10ème édition des Journées Nationales du Refus de la Corruption

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Thème : « Engageons-nous pour l'application effective de la loi anti-corruption »

Déclaration de la Haute représentante et Vice-présidente de la Commission, Federica Mogherini, et du Commissaire pour la coopération internationale et le développement, Neven Mimica, sur les élections au Burkina Faso

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Les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso qui se sont déroulées le 29 novembre dernier constituent un pas décisif pour l'achèvement de la transition dans le pays.
Le taux de participation élevé et le déroulement du vote dans le calme démontrent la volonté du peuple burkinabé d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire du pays. Les différentes parties prenantes du processus électoral ont également fait preuve d'un esprit de responsabilité permettant un tel résultat.

Le rôle des autorités de la Transition, menées par le Président Kafando, a été décisif à la fois pour gouverner le pays au cours des derniers mois et pour organiser les élections malgré les incertitudes. Il s'agit d'un signe d'espoir pour toute la région et le continent.

L'Union européenne a apporté un soutien rapide, multiforme et significatif au processus de transition qui a contribuéà la stabilité et au développement socio-économique du pays, au maintien des services publics et au processus électoral. Elle réitère sa volonté de continuer à appuyer le Burkina Faso en 2016 et à travailler avec M. Roch Marc Kabore ainsi que les nouvelles autorités issues des urnes.

L'Union européenne a déployé dès le 5 septembre une Mission d'Observation électorale (MOE). Les conclusions préliminaires de la mission indiquent que les élections se sont déroulées dans le calme et la sérénité et que les électeurs ont pu exercer librement leur choix. La Mission restera sur place pour observer les dernières étapes du processus électoral et présentera un rapport final à la fin du processus électoral.

En savoir plus :http://eeas.europa.eu/statements-eeas/2015/151201_02_fr.htm
Catherine Ray : +32 498 96 99 21 - +32 2 296 99 21 - Catherine.Ray@ec.europa.eu - @CatherineEUspox
Maja Kocijancic : +32 498 984 425 - +32 2 298 65 70 - Maja.Kocijancic@ec.europa.eu - @MajaEUspox
Alexandre Polack : +32 460767000 - +32 2 299 06 77 - alexandre.polack@ec.europa.eu - @APolackEU
Daniel Puglisi : +32460 767374 - Daniel.PUGLISI@ec.europa.eu

Scrutin couplé au Burkina Faso : L'Organisation internationale de la francophonie satisfaite

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La Francophonie s'est très rapidement engagée à accompagner les autorités et organes électoraux burkinabè en vue du parachèvement, dans les délais convenus, de la transition ouverte après les événements des 30 et 31 octobre 2014. Dans ce cadre, elle a apporté un appui multiforme notamment aux organes électoraux, conformément aux dispositions pertinentes de la Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000.

Il convient de rappeler que le Secrétaire général de la Francophonie d'alors a dépêché, dès le début du mois de novembre 2014, une mission d'information et de contacts aux fins de recueillir et transmettre des informations sur la transition. La Francophonie est également membre du Groupe international de soutien et d'accompagnement de la transition au Burkina Faso. Elle a pris part à toutes les réunions de cette instance internationale qui réunit les partenaires extérieurs du Burkina Faso.

En mars 2015, afin d'affiner son assistance aux organes de gestion des élections, la nouvelle Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Michaëlle Jean, a décidé de l'envoi d'une mission d'évaluation électorale, chargée d'identifier les attentes et besoins des acteurs et organes concernés. En application des recommandations de cette mission, en lien avec les autres partenaires extérieurs, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a contribuéà la mise en place d'un système de transmission des résultats, à l'organisation de séminaires de renforcement des capacités des membres du Conseil constitutionnel et de ses délégués. Elle a également audité le fichier électoral et financé la formation et le déploiement des observateurs nationaux. Ces activités sont coordonnées sur place par une experte à long terme.

Les activités de l'OIF en faveur de la consolidation de la démocratie et de la paix au Burkina Faso se poursuivront au-delà des présentes élections. Dans ce cadre, une attention particulière sera accordée aux activités concourant à la réconciliation nationale et à la consolidation de l'Etat de droit.

La présente mission électorale a été dépêchée par la Secrétaire générale de la Francophonie en vue d'évaluer les conditions de préparation et de déroulement du double scrutin du 29 novembre 2015.

Conduite par M. Boukar MAI MANGA, ancien ministre du Niger et composée d'une dizaine de personnalités et d'experts de haut niveau, venus de pays de l'espace francophone, la mission s'est déployée notamment à Ouagadougou et ses environs, à Bobo Dioulasso, à Koudougou et à Fada N'Gourma.

La mission de la Francophonie a noté, dans les bureaux qu'elle a visités, la tenue des élections dans des conditions satisfaisantes, marquées par :

- la bonne organisation des bureaux de vote ;
- la disponibilité en qualité et en quantité du matériel électoral ;
- la non-ingérence de l'administration dans le processus électoral ;
- la présence des délégués de certains candidats et partis politiques ;
- la présence des forces de défense et de sécurité ;
- la transparence des opérations de dépouillement ;
- la garantie du secret du vote.

La mission a toutefois noté quelques insuffisances notamment :

- la méconnaissance de certaines dispositions des textes électoraux ;
- le non affichage des listes électorales devant la plupart des bureaux de vote observés ;
- la présence de listes des doublons dont l'utilisation ne semble pas être maitrisée par les membres des bureaux de vote ;
- les difficultés d'identification de bureaux de vote par certains électeurs.

Sur la base de ces constats, la mission de la Francophonie recommande, dans la perspective des prochaines échéances électorales :

- d'encourager la poursuite de la modernisation de l'état-civil ;
- d'intensifier l'éducation civique et électorale ;
- d'améliorer la qualité des listes d'émargement en procédant à la reliure des feuillets ;
- de prévoir l'affichage systématique des listes d'électeurs devant les bureaux de vote ;
- de faciliter l'orientation des électeurs ;
- de poursuivre et renforcer la formation des membres des bureaux de vote.

La délégation de la Francophonie se félicite de l'engagement de tous les acteurs burkinabèà mener jusqu'à son terme la dynamique de transition en mettant un accent particulier sur l'organisation des élections locales, la consolidation de la paix, de l'unité nationale ainsi que l'achèvement des chantiers ouverts et afférents à la réforme de la justice et au processus de réconciliation nationale.

La délégation remercie chaleureusement les autorités et le peuple burkinabè de l'accueil qui lui a été réservé et de la confiance qui lui a toujours été manifestée. Elle remercie également tous les acteurs nationaux et internationaux qui ont contribué au bon déroulement de ce double scrutin.

Ouagadougou, le 30 novembre 2015

12ème édition de la SENAC : Halte sur la contribution du citoyen au renforcement de la démocratie

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Le Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique organise du 7 au 10 décembre 2015, la 12ème édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC). Placée sous le parrainage de Son Excellence Monsieur Jean-Baptiste Ouédraogo, ancien Président du Faso, cette édition de la SENAC porte sur le thème « la contribution du citoyen au renforcement de la culture démocratique au Burkina Faso ».

La SENAC offre l'opportunité de mener des activités de sensibilisation à l'endroit des citoyens en général et des scolaires en particulier sur leurs droits et devoirs, la promotion du civisme et de la citoyennetéétant un défi quotidien que chaque Burkinabè devrait s'attacher à relever.
En effet, la situation au plan national est marquée par des actes d'incivisme caractériséspardes manifestations de tous ordres sur la voie publique entrainant des destructions de biens publics et privés, le non-respect des règles de la circulation routière, des institutions et de l'autorité de l'Etat, la pratique d'une justice privée, et la pollution de l'environnement, etc. Toute chose qui constitue des menaces à la stabilité sociale et annihile les efforts de développement ; d'où la nécessité d'appliquer les sanctions prévues par les textes en cas de violation des règles régissant la vie en communauté.
Mais avant de passer à cette étape, il importe de mener des actions de sensibilisation à l'endroit des populations, notamment les élèves et étudiants, les travailleurs des secteurs public et privé, les organisations de la société civile, et les autorités coutumières et religieuses, sur l'importance de la culture des valeurs de civisme et de citoyenneté responsable. C'est, du reste, ce qui justifie la tenue chaque année de la SENAC.
De nombreuses activités sont prévues pour être menées lors de cette 12ème édition. Il s'agit notamment d'un cross populaire inaugural le 7 décembre à 16 heures, de conférences publiques le 8 décembre, dont la plus grande regroupera les organisations de la société civile, les syndicats et les travailleurs des secteurs public et privé, et trois conférences en milieu scolaire. La traditionnelle cérémonie commémorative de la Journée internationale des droits humains est prévue pour le 10 décembre. Elle servira de cadre pour la proclamation des résultats des jeux concours sur les droits humains et le civisme organisé dans les écoles lors de la 11ème édition en 2014, et la remise des lots aux lauréats de ladite édition.
Mais les innovations majeures de la SENAC 2015 demeurent l'organisation d'une journée de salubrité le 9 décembre à partir de 8 heures 30 minutes au cimetière de Gounghin, et l'organisation d'une journée de contrôle inopiné du respect des règles de la circulation routière dans les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya et Fada N'Gourma. Cette dernière activité sera menée avec la collaboration des services compétents, notamment la police et la gendarmerie.
La SENAC se tient chaque année depuis 2004, avec pour objectif principal le renforcement de la culture du civisme et de la citoyenneté par la promotion du respect, del'attachement et du dévouement des citoyens burkinabè pour leur patrie, la promotion du respect des biens publics et privés et de l'intérêt général, l'inculcation des règles de civisme et de civilité aux populations, et la promotion d'une participation citoyenne au développement de notre pays.

Ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique

Journées nationales du refus de la corruption : La loi anti-corruption au cœur de la 10e édition

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« Engageons nous pour l'application effective de la loi anti-corruption ». C'est sous ce thème que le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) tient du 1er au 9 décembre 2015, la 10e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC). Le lancement de l'évènement est intervenu ce mardi 1er décembre à Ouagadougou au cours d'une conférence de presse animée par les premiers responsables du réseau.

A l'instar de plusieurs pays du monde, le Burkina Faso célébrera la journée internationale de la lutte contre la corruption le 9 décembre prochain. Et comme il est de coutume au REN-LAC, les journées nationales du refus de la corruption seront célébrées dans le souci de conscientiser les populations et d'interpeller les pouvoirs publics. Pour cette année 2015, le réseau a décidé de porter la réflexion sur la loi anti-corruption ; loi qui comporte 117 articles et qui été adoptée le 3 mars 2015 par le Conseil national de la transition.

Au programme
Plusieurs activités sont prévues au programme. La plus importante, selon Claude Wetta, secrétaire exécutif du REN-LAC, c'est le panel qui se tiendra le 9 décembre au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) sous le thème « Loi anti-corruption : Contenu et rôle des acteurs pour sa mise en œuvre ». L'activité sera animée par des spécialistes de l'Autorité supérieure du contrôle d'Etat (ASCE), du REN-LAC, du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et du Parquet général de la Cour d'Appel de Ouagadougou.
Bien avant ce panel, il est prévu également des émissions radio et télé sur le thème général et sur un des sous thèmes « Le rôle des banquiers, experts comptables et avocats dans la lutte contre l'enrichissement illicite ». Toutes les activités se tiendront à Ouagadougou et dans les localités abritant les comités régionaux anti-corruption (CRAC).
Si la loi anti-corruption est au cœur de ces journées, c'est bien parce que le REN-LAC entend en faire « un outil de veille et d'action citoyenne ». Son adoption par le CNT avait été accueillie avec « soulagement et satisfaction » se souvient Claude Wetta. Mais, il pense que la loi « nécessite en certaines dispositions, des textes d'application » ; d'où la nécessité de « fédérer toutes les énergies pour sa mise en œuvre ».

Etat de la corruption
En 2014, le REN-LAC a mené une étude sur l'état de la corruption au Burkina Faso. Selon, Nakanabo Sagado, secrétaire exécutif adjoint du réseau, plus de 94% des Burkinabè estimaient que la corruption était assez répandue dans de nombreux secteurs d'activité. Les marchés publics avaient remporté la palme d'or du secteur le plus corrompu, reléguant ainsi la douane au second rang. Et même si le Burkina Faso n'est pas en tête d'affiche parmi les pays ouest-africains où sévit le plus la corruption, le REN-LAC estime que le fléau est grandissant et espère pouvoir le terrasser un jour.

Appel aux futurs dirigeants
« Nous connaissons Roch depuis l'université. On a été des étudiants en France. On a milité dans la même organisation. Maintenant notre problème, ce n'est pas la connaissance ultérieure. C'est son programme et ce qu'il va faire demain. Et nous, nous sommes sur le terrain de la lutte anti-corruption et nous l'y attendons », a dit Dr Claude Wetta. C'est donc un appel que le Secrétaire exécutif du REN-LAC a lancéà l'endroit de Roch Marc Christian Kaboré, président « provisoire »à l'issue des élections du 29 novembre, afin que celui-ci s'engage résolument à lutter contre la corruption, « obstacle majeur et pieuvre tentaculaire qui freine l'épanouissement de la Nation ».

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

Election de Rock Christian Kaboré : Des citoyens de Ouahigouya s'en félicitent et formulent leurs attentes

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Après l'annonce des résultats de l'élection présidentielle proclamant Roch Marc Christian Kaboréélu provisoirement Président du Faso, la ville de Ouahigouya est restée en ébullition toute la nuit. Nous avons rencontré quelques citoyens dans la matinée du mardi 1er Décembre 2015 qui ont bien voulu s'exprimer.

Zallé Ousmane, fonctionnaire
Je suis heureux qu'on ait un président élu de façon démocratique. Il faut a priori qu'il rassemble le burkinabè dans la réconciliation. Il faut que le président s'attelle à relever l'économie du pays car nous savons qu'il faut davantage un souffle économique. Il y a aussi les problèmes sociaux comme le prix des denrées alimentaires afin de permettre aux populations de manger à leur fin. Je termine par la question de justice qui doit être au dessus de la mêlée.

Ouédraogo Richard, Agent ONEA
C'est un grand jour pour le peuple burkinabè qui s'est réveillé avec un nouveau président en la personne de Roch Kaboré. Je suis très heureux ce matin et je voudrais que le nouveau locataire du palais de Kosyam soit un homme de consensus, de paix et de dialogue. Je souhaite vivement que tout le peuple le soutienne et accompagne le président démocratiquement élu pour la mise en œuvre de son programme.

Anétiambou Sandra, collégienne
C'est une joie pour moi d'avoir pu à 18 ans participer à cette élection qui a permis à la majorité du peuple burkinabè d'élire M. Roch Christian Kaboré parmi plusieurs candidats. J'ai espoir qu'il va bien diriger le pays, à part cela je voudrais qu'il s'attaque aux difficultés réelles de l'école burkinabè, qu'il fasse construire des universités pour permettre à la génération montante d'acquérir des connaissances utiles pour participer à la construction du Faso.

Abbé Augustin Ouédraogo, Responsable de média
Nous allons souhaiter un bon succès au président fraichement élu. Nous espérons qu'il prendra à bras le corps les différentes observations et préoccupations des populations. Au regard de ce que nous avons vécu sur le terrain au cours de la campagne en tant que homme de média, nous pouvons comme beaucoup l'ont déjà annoncé, dire qu'il y avait une adhésion populaire pour ce scrutin. Nous osons espérer que le président très rapidement va mettre en œuvre son programme de société tout en travaillant pour une véritable cohésion sociale. Notre souhait est que chaque burkinabè contribue à sa manière pour ériger un Burkina réellement favorable à la paix sociale et au développement, et surtout pour que notre pays soit un exemple pour l'Afrique et le monde du point de vue démocratique.

Yonli/Dakissaga Rosine, enseignante à Ouahigouya
J'éprouve des sentiments de satisfaction vu que c'est le choix démocratique du peule qui est fait. Je souhaite bon vent à Roch et je prie pour qu'il ne replonge pas le pays dans les anciennes habitudes ? J'ai une requête qui va dans le sens de la question de santé ou il faut que les agents de santé revoient certaines pratiques déplorables. J'ai été membre d'un bureau de vote, et lorsque je rencontre les femmes de mon âge, mes larmes commencent à couler. Je vois le vrai visage de la pauvreté et il faut que le nouveau président mette la femme au cœur de son programme pour une gestion plus équitable du pouvoir.

Keita SEYDOU, gestionnaire
Depuis hier soir je voyais le président Roch venir, et c'est de façon démocratique qu'il est élu. Je suis très satisfait de son élection et je lui souhaite bonne chance. Je suis sympathisant de ce parti et comme attente, il faut qu'il forme un gouvernement d'ouverture ou toutes les forces vont se réunir pour travailler pour le développement du pays. Je souhaite que l'administration soit réellement dépolitisée. En un mot il faut que le prochain gouvernement s'attaque aux grands axes de son programme de développement avec sincérité car c'est ce programme qui nous a convaincu.

Traoré Alpha dit « Arrêter », Manager d'équipe de football
Moi je rends grâce à Dieu qui nous a donné un nouveau président. Je suis tellement content que les mots me manquent en ce moment pour m'exprimer. Cette victoire me fait dire que le développement du Burkina Faso sera enfin une réalité. J'attends de lui qu'il mette tout en œuvre pour opérer le changement au regard de sa grande expérience et du soutien populaire qui lui a été prouvé le 29 novembre 2015 au Yatenga et où il a étéélu à 70,39% selon les décomptes de la CENI.

Sarambé Maurice, élève

C'est la première fois que je vote. Je suis fier d'avoir pu accomplir un devoir civique dans un contexte post insurrectionnel. Félicitation à Roch Kaboré qui j'espère n'oubliera pas les jeunes au cours de son mandat. Que son gouvernement s'attelle à résoudre les problèmes de santé des populations, à lutter contre l'insécurité et le chômage des jeunes.

Koussé Kalifa, Secrétaire à la DPENA/Yatenga
Nous avons aujourd'hui un président qui est démocratiquement élu, donc c'est un président à tous les burkinabè. Comme attentes, je pense qu'il faut une bonne gestion de la chose publique d'une manière générale. De façon spécifique, il faut que le président Roch s'attaque aux grands problèmes sanitaires. Je prends pour exemple le CHR de Ouahigouya qui ne répond toujours pas de son nom. Il faut aussi contrôler les prix des produits de premières nécessités, pourquoi pas les faire baisser. Dans le secteur de l'éducation, il faut solutionner rapidement certains problèmes comme le manque d'enseignants au post primaire, mais aussi les infrastructures.

Propos recueillis par Yann NIKIEMA


Scrutins du 29 novembre 2015 : La mission d'observation du RESOCEL a couvert 4500 bureaux de vote sur l'ensemble du territoire national

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Le réseau des organisations de la société civile pour une organisation citoyenne des élections (RESOCEL) , a animé une conférence de presse ce mardi 1er décembre 2015. Objectif, faire le bilan de la mission d'observation des scrutins présidentiel et législatifs du 29 novembre 2015.

« Il y avait quelques inquiétudes en l'air, surtout quand on a vécu la période qui a précédé ces élections et jusqu' à la proclamation des résultats. Nous étions tous inquiets et on attendait de voir ce qui allait en sortir » a dit Bruno Zidouemba, chef de la mission d'observation du RESOCEL.

Ce qui est ressorti de ces élections, c'est un président démocratiquement élu, reconnu par ses adversaires. En effet, pour le RESOCEL, les élections se sont bien déroulées dans l'ensemble. La commission ayant déployé 300 observateurs pour le monitoring des scrutins, elle s'est donné pour objectif de mener des activités importantes telles que l'observation de la phase électorale, la remontée des alertes, l'opérationnalisation d'une cellule de veille et de coordination technique et l'observation le jour du scrutin.
Aussi, le RESOCEL s'étant intéresséà l'observation depuis le début du processus électoral, se dit satisfait de l'atmosphère qui a prévalu pendant les phases de pré-campagne et campagne électorale. Il s'agit entre autres, selon le chef de la mission d'observation, de l'esprit positif manifesté par toute la classe politique et des bonnes dispositions mises en place par la CENI pour la tenue des élections dans des conditions acceptables.

Toutefois, des insuffisances ont été constatées par la commission d'observation du RESOCEL. A ce titre, Bruno Zidouemba précise que 45 alertes relatives à plusieurs types de dysfonctionnements ont été relevées par les observateurs sur le terrain. Ce sont :
-des isoloirs mal disposés, ne garantissant pas le secret de vote
- le manque de fiches de dépouillement, de bulletins de vote, d'encre
- la détention par un électeur de deux cartes d'électeurs
- le démarrage du vote sans l'accesseur
- des électeurs non informés de la délocalisation du bureau de vote.
En outre, le chef de la mission d'observation du RESOCEL a précisé que les insuffisances relevées sont minimes. Ce qui signifie qu'il ne s'agit pas de dysfonctionnement de nature à remettre en cause la légitimité de l'élection et des résultats qui ont été proclamés provisoirement par la CENI. Par ailleurs, le RESOCEL a formulé des recommandations à l'endroit de l'ensemble des acteurs du processus électoral pour une meilleure organisation des prochaines élections au Burkina Faso.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Présidentielle-Législatives : La mission d'observation de l'Union européenne satisfaite du déroulement

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La Mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE/UE) a fait, ce mardi 1er décembre 2015, le point de ses activités lors des élections présidentielle-Législatives qui ont eu lieu le 29 novembre dernier. « Les votes se sont déroulés dans le calme et la sérénité et les Burkinabè ont pu choisir librement leur président », a conclu la mission dans son rapport. Elle a aussi déploré certains manquements, notamment l'arrivée tardive des financements politiques aux partis politiques, qui ont défavorisé certains partis surtout ceux de l'ex-Majorité.

Les observateurs de l'Union européenne sont satisfaits du déroulement du scrutin du dimanche 29 novembre dernier. Appelés aux urnes pour élire le président du Faso et les députés, les Burkinabè ont eu un comportement digne. En effet ils ont jeté leur dévolu sur Roch Marc Christian Kaboré du Mouvement du peuple pour le progrès, au détriment des treize autres candidats, pour diriger le pays. Les résultats des législatives sont toujours attendus.
Mais pour la mission d'observation électorale de l'Union européenne, tout s'est bien passé dans l'ensemble. « Les scrutins se sont déroulés dans une atmosphère sereine, permettant aux électeurs de faire librement leur choix », a indiqué Cécile Kashetu Kyenge, Chef Observateur de la MOE/UE.
L'équipe a salué le professionnalisme des agents de sécurité déployés dans 94,8% des bureaux de vote et les membres de ces bureaux. En dépit du retard à l'ouverture des bureaux de vote ainsi que le manque de certains matériels électoraux dans la matinée, les observateurs ont dit avoir remarqué que ces problèmes ont été résolus au cours de la journée.

Des difficultés à retrouver les lieux de vote

Les élections ont connu une plus grande mobilisation comparativement à celles de 2010. Le taux de participation est de 60%. Si les observateurs de l'Union européenne ont salué cette mobilisation, ils ont tout de même regretté que certains n'aient pas reconnu leurs lieux de vote. Ils ont aussi noté l'absence des représentants des partis politiques dans les bureaux de vote. « Trois des 99 partis présentant une liste provinciale ont déployé significativement des représentants dans les bureaux », a ajouté Mme Kyenge.
Pour le respect des résultats, les missi dominici de l'Union européenne ont appelé« le Conseil constitutionnel à travailler avec la CENI, dans le respect de leurs prérogatives respectives, pour préserver l'intégrité des résultats provisoires ».

Des dispositions légales n'ont pas été respectées

Certaines dispositions du Code électoral n'auraient pas été respectées par les responsables de la CENI. Il s'agit de l'article portant sur le quota genre. En effet, toute liste ne comportant pas d'homme ou de femme devait être rejetée par la Commission. Mais les observateurs se sont dits surpris de constater que 101 listes ont été validées alors qu'elles ne respectaient pas cette disposition.
En ce qui concerne la couverture médiatique de la campagne, la MOE/UE a salué la liberté d'expression accordée aux candidats. Elle a cependant déploré que certains, comme Roch Marc Christian Kaboré du MPP et Zéphirin Diabré de l'UPC ont bénéficié de plus de visibilité dans les médias. Cela s'est fait, selon Mme Kyenge, en fonction des moyens déployés. « En revanche, le gel des avoirs des partis et responsables de l'ex-majorité a accentué leur difficultéà mener une campagne d'envergure, ces derniers n'ayant bénéficié, en outre, que très tardivement du financement public », a conclu le rapport.
Pour les missions sur le terrain, ce sont 124 observateurs qui ont été déployés. Ils ont visité 571 bureaux de vote dans 44 des 45 provinces que compte le pays.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Elections du 29 novembre 2015 : La mission d'observation de l'Union africaine salue la maturité du peuple burkinabè

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Au cours d'une conférence de presse animée le 1er décembre 2015, la Mission d'observation électorale de l'Union africaine (MOEUA) a présenté ses constats sur le déroulement des opérations de vote et de dépouillement des bulletins. Des constats, il se dégage un bilan largement positif. Mieux, les observateurs de l'UA estiment que le processus électoral burkinabè est une réussite qui doit inspirer l'ensemble du continent.

Dans le cadre des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015 au Burkina, la Commission de l'Union africaine (UA) a déployé une Mission d'observation électorale (MOEUA) de 55 observateurs. Conduite par Jean-Omer Beriziky, ancien Premier ministre de Madagascar, l'équipe est composée de représentants permanents d'Etats membres auprès de l'UA à Addis Abeba, de parlementaires, panafricains, de responsables d'organes de gestion des élections et des membres d'organisations de la société civile africaine. Les observateurs viennent de 26 pays du continent.
Répartie en 30 équipes, la MOEUA s'est déployée le 27 Novembre 2015 dans 38 des 45 provinces du pays. Les sept provinces restantes ayant été déconseillées pour des raisons de sécurité. Ces équipes ont pu visiter 451 bureaux le jour de vote où elles ont pu observer l'ouverture, le déroulement du vote et le dépouillement des voix. Et, « Les élections se sont déroulées dans un contexte de paix marqué par la maturité des acteurs politiques et de la population burkinabè», soutient le chef de la mission.

Quelques insuffisances

Malgré l'enjeu important de ces élections, la MOEUA a néanmoins observé un faible engouement d'électeurs dans les lieux qu'elle a couverts. Même si le matériel électoral était en quantité suffisante dans 95.6% des cas, les observateurs de la MOEUA ont noté du matériel manquant, notamment : des procès-verbaux, l'encre indélébile, les isoloirs, les scellés, le cachet de vote, la lampe et l'encre pour les électeurs analphabètes dans certains bureaux de vote. Aussi, dans 95.4% des cas le secret de vote était garanti. Mais, dans quelques cas, l'isoloir mal positionné pouvait compromettre le secret du vote.

1.
Aussi, la MOEUA a noté une disparité importante entre candidats et partis dans leur
capacitéà assurer une présence dans les bureaux de vote par l'intermédiaire de
délégués. En effet, parmi les candidats à la présidentielle, Roch Marc Christian
Kaboré a assuré une représentation dans 95.4% des bureaux de vote, Zéphirin
Diabré dans 84.8% et enfin Bénéwendé Sankara dans 22.1 %. Les représentants
des autres candidats ont été rencontrés par la MOEUA dans moins de 6% des
bureaux de vote visités.
Tout en témoignant du professionnalisme et du rôle important joué par les agents de sécurité dans ce processus, la MOEUA regrette que dans près de 11 % des cas des bureaux de vote visités, on note la présence d'agents de sécurité armés à l'intérieur du bureau de vote pendant les opérations de vote.
Faible éclairage au moment du dépouillement, des résultats non affichés publiquement dans le bureau de vote de manière systématique après le dépouillement… sont les autres insuffisances constatées.

Le Burkina, désormais un exemple en Afrique

Qu'à cela ne tienne, « les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso du 29 novembre se sont déroulées dans des conditions de transparence et de régularité conformes aux normes africaines et internationales, en dépit de petites difficultés notées ça et là et dont la résolution progressive contribuera à l'approfondissement du processus démocratique », souligne Jean-Omer Beriziky, le chef de la MOEUA.
Mieux, « les Burkinabè ont montréà la terre entière, à l'Afrique particulièrement que la maturité est de leur côté. On ne peut féliciter le peuple burkinabè pour sa sagesse, sa maturité, et les candidats aussi pour leurs comportements fraternels pendant ces élections aussi bien pendant les campagnes électorales que le jour des élections. Et nous espérons après la publication des résultats », lance Jean-Omer Beriziky.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Election présidentielle : La CODEL approuve les résultats de la CENI

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La Convention des organisations de la société civile pour l'observation domestique des élections (CODEL) a eu des estimations très proches des résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L'annonce a été faite le mardi 1er décembre 2015 lors d'une conférence de presse.

« Se basant sur les rapports de 99% des observateurs déployés dans toutes les 13 régions et les 45 provinces, la CODEL confirme les résultats de la CENI », a déclaré le président de la CODEL, Me Halidou Ouédraogo. Selon la CODEL, les tendances qu'elle a dégagées pour chaque candidat sont conformes avec les chiffres annoncés par la CENI. A titre d'exemple, selon la CENI, le candidat Roch Marc Christian Kaboré a reçu 53, 49% des suffrages exprimés et l'estimation de la CODEL était de 53, 6% avec une marge de confiance de 51,0% et 56, 2%.

La CENI a annoncé que le candidat Zéphirin Diabré a reçu 29, 65% des suffrages exprimés et l'estimation de la CODEL est de 29,3 avec une marge de confiance compris entre 26,5% et 32,1%. Toutes les estimations faites par la Convention des organisations de la société civile pour l'observation domestique des élections sont conformes aux résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante.

C'est pourquoi, le président de la CODEL a invité les candidats à respecter la voie des urnes et à recourir aux voies légales en cas de contestation. « La CODEL appelle l'ensemble des candidats et candidates et des partis politiques à respecter le verdict des urnes et à user, le cas échéant, des voies légales en cas de contestation des résultats provisoires proclamés par la CENI », a déclaré Halidou Ouédraogo.
La CODEL lance par ailleurs un appel à toutes les parties prenantes à garder la même attitude et un comportement démocratique en direction des résultats des élections législatives.

La CODEL s'est installée depuis le 23 novembre 2015 pour suivre l'ensemble du processus électoral. Elle a déployé le 29 novembre 2015, des observateurs dont 251 piquets selon un «échantillon statistique, aléatoire et représentatif » couvrant chacun des régions et des provinces du territoire national.
Elle a bénéficié de l'assistance de plusieurs organisations comme Diakonia, Oneworld, National Democratic Institut (NDI) ou encore l'Open society for West Africa (OSIWA).

Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net

Présidentielle : Tahirou Barry et Adama Kanazoé félicitent Roch et Zeph

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Tahirou Barry, président du PAREN, arrivé 3ème :
La CENI vient de livrer son verdict. Félicitations à monsieur Roch KABORE pour sa victoire. Merci à tous ceux qui m'ont fait confiance. Nous nous engagerons à ne pas laisser mourir la flamme de la résistance que nous avons tous allumée. Que Dieu bénisse le Faso !

Adama Kanazoé, président de AJIR, classé 10ème :
Chers compatriotes,
Nous voilà au bout d'un peu plus d'une année de transition politique dans notre cher pays. A travers des élections libres et transparentes, le peuple burkinabè a porté son choix sur un de ses fils aux fins de présider aux destinées de notre mère patrie. Nous félicitons le président Roch Marc Christian KABORE, puisque c'est de lui qu'il s'agit, et lui souhaitons plein succès dans sa mission.
Pour notre part, nous félicitons tous les acteurs de ce processus pour leur patriotisme et leur sens de la responsabilité.
Nous remercions ces dizaines de milliers de burkinabè qui ont bien voulu placer en notre modeste personne leur confiance.
Nous félicitons enfin tous les militants et sympathisants de l'AJIR‬ pour le formidable travail abattu nonobstant la jeunesse de notre parti.
Je finirai en faisant mienne cette pensée de Nelson MANDELA : "Je ne perds jamais. Je gagne ou j'apprends."
Dieu bénisse le Burkina Faso !

Adama Kanazoé :
Bravo ZEPH. Ton leadership au CFOP m'a séduit. Ta hauteur d'esprit de ce jour te place au firmament de mon estime.
DIGNE FILS DU FASO, MERCI !

Recueillis sur leurs pages Facebook officielles par Oumar L. OUEDRAOGO

Roch Marc Christian Kaboréélu Président : Des acteurs politiques de Bobo-Dioulasso apprécient

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Kosyam a depuis ce lundi 30 novembre 2015 un nouveau locataire. Il s'agit de Roch Marc Christian Kaboré. Au lendemain de la proclamation des résultats, des acteurs politiques de la ville de Bobo-Dioulasso que nous avons approchés, ce mardi 1er décembre lui adressent des félicitations mais surtout des conseils pour un meilleur devenir du pays.

Adama Sanou, candidat tête de liste du Faso Autrement
« Je pense que l'inclusion qu'il fera de son pouvoir déterminera la suite à venir pour la gestion de ce pouvoir »

Le nouveau Président du Faso est un homme d'Etat pour avoir été dans les instances de ce pays pendant pratiquement trois décennies. Je pense que c'est un homme d'expérience tant au niveau du Gouvernement qu'il a eu la chance de diriger qu'au niveau du parlement qu'il a dirigé pendant trois législatures. Il a dans un premier temps, été vice-président du Président Mélégué Maurice Traoréà qui il a succédé et fait deux mandats en tant que Président de l'Assemblée nationale. Je pense que c'est une chance pour le Burkina parce que l'homme est d'un tempérament assez modéré. Il est aussi rassembleur par ces qualités. Il n'a pas un esprit revanchard. Il a toujours travailléà unir les hommes autour d'un idéal.
En outre, je pense que le Tout Puissant ne fait rien au hasard. Si, en cette période critique de la vie de la Nation burkinabè, c'est à lui qu'il a plu à Dieu de faire échoir la responsabilité de conduire les destinées du Burkina, il est a prier qu'il lui donne les moyens physiques, intellectuels et l'intelligence nécessaires de fédérer l'ensemble des énergies du peuple burkinabè autour de ses ambitions politiques, mais surtout pour un mieux-être.
Nous souhaitons plus de justice, d'équité, et moins de misère. Qu'il sache qu'il est le Président de tous les burkinabè et qu'il a le devoir de rassembler tout le monde. Nous ne voulons plus de politiques d'exclusions dans ce pays, encore moins de clientélisme politique…Le Burkina a beaucoup d'enfants, et il faut travailler à tirer profit de tous.
Le Burkina est un pays pauvre ou tout est urgent : la santé, l'éducation, tout cela dans un contexte de rareté budgétaire, et je pense que c'est là, que le Président se rendra compte de toute la difficultéà administrer un pays avec une telle configuration. Je pense aussi que la Transition a mis en place un certain nombre de structures qui ont dégagé des pistes. Il faut que le Président du Faso dès sa prise de fonction s'emploie à régler les questions qui ne nécessitent pas forcément des investissements financiers, mais qu'il ait une volonté manifeste de régler un certain nombre de préoccupations soulevées dans le rapport de la Commission de réconciliation. Il faut qu'il travaille à ce que le peuple burkinabè se réconcilie avec soi-même. Je pense que l'inclusion qu'il fera de son pouvoir déterminera la suite à venir pour la gestion de ce pouvoir.

Docteur Salifou Ouédraogo, candidat du CDP aux législatives
« On s'attendait à mieux par rapport à ce qui s'est passé les 30 et 31 octobre »

Je pense que les élections se sont bien passées malgré quelques difficultés. Au CDP comme dans bien d'autres partis, nous acceptons les résultats des urnes. Nous acceptons le verdict des urnes et nous félicitions le tout nouveau président du Faso. Nous lui adressons nos bénédictions car les défis qui l'attendent sont énormes. Nous sommes tous conscients de la situation du pays. Que tous, quel que soit son bord politique prient pour le pays. Je puis cependant dire qu'au CDP, on s'attendait à mieux, par rapport à ce qui s'est passé les 30 et 31 octobre 2014. Parce que, nous pensons que la leçon à tirer était un besoin réel de changement, qui peut se percevoir à tous les niveaux, tant générationnel, comportement, bref, la rupture avec tout ce qu'on a connu dans le passé.
Ce n'est qu'un début. Nous souhaitons donc à ce Président beaucoup de courage. Que les prières qui seront faites à son égard soient exhaussées. Qu'il ait beaucoup de tolérance dans la gestion du pouvoir avec l'acceptation de tous les acteurs. Il est le Président de tous les burkinabè et nous souhaiterons que ses actes qu'ils poseront profitent à tous les burkinabè.

Léonce Sanou, candidat tête de liste du MPP dans le Houet
« Merci au peuple pour la confiance qu'ils ont placée en nous »

Dans une interview précédente, je disais que le 1e coup KO était déjà confirmé. C'était sincère parce que je fondais ma conviction sur les rapports qui nous liaient avec les populations qui nous avaient témoigné leur totale adhésion au programme de notre candidat. C'est pourquoi je disais que le coup KO était confirmé. In fine, nous avons tout simplement mérité la confiance du peuple.
J'avoue que depuis l'annonce des résultats, ma joie et ma fierté sont immenses. Sentiment également de reconnaissance pour tous ceux qui nous ont accompagnés dans le travail. J'adresse des félicitations et des encouragements à tout le peuple burkinabè qui a fait confiance au parti, et partant confiance au candidat du parti.
Je dirai aussi que c'est un véritable travail bien fait qui est reconnu. De ce point de vue, nous nous sentons à l'aise pour conduire le reste du processus, notamment bâtir ensemble un Burkina démocratique, de progrès économique et social, de justice, de liberté…
Nous sommes conscients des défis qui sont très énormes, au regard des préoccupations et des attentes des populations. Il est plus urgent de se mette au travail pour commencer à résoudre les différents problèmes. Le programme de Kaboré est un programme inclusif. Il s'agit de bâtir tous ensemble un Burkina de paix. C'est pourquoi on attend la contribution de tout un chacun.

Moussa Zerbo, premier responsable de l'UPC dans le Houet
« On ne s'attendait pas à ce résultat ! »

Très sincèrement, au niveau de l'UPC, nous ne nous attendions pas à ces résultats. Nous avons donc compris, qu'au Burkina on n'est pas encore arrivé au stade où les gens votent les programmes de société. A cela s'ajoute la machine électorale du CDP qui a été mise en place par le MPP, puisque ce sont les mêmes acteurs. C'est pourquoi je pense que les gens n'ont pas voté les programmes sinon, si c'était voter le vrai changement, le choix était clair et ne souffrait pas de débat.
Nous restons, toutefois, dans un esprit républicain. Le constat que nous avons fait est qu'il n'y a pas eu de fraude. Pour nous, c'est ce qui est important. Le meilleur a donc gagné et il a été le choix du peuple burkinabè. Nous ne pouvons que nous en tenir au choix exprimé par ce peuple burkinabè et souhaiter que ce nouvel élu soit le président de tous les Burkinabè. Nous espérons qu'il prendra tout le monde en compte dans la construction de cette Nation.
En octobre 2014, nous avons été au cœur de l'insurrection populaire et c'est essentiellement les défis qui ont amené cette insurrection qui l'attendent. La soif de la justice. Il faut qu'il puisse être à la hauteur des réformes de la justice. Les défis sociaux aussi avec le problème de chômage, de l'éducation, de l'autosuffisance alimentaire, de santé sont aussi énormes. En tout cas il en a pour son compte. Nonobstant, nous lui souhaitons plein succès. Beaucoup de courage à lui dans cette nouvelle fonction qui sera sans doute exaltante, mais sans doute pas facile.

Nestor Bassière, candidat tête de liste de Unir/Ps
« Je pense que Roch a des atouts pour réussir s'il a vraiment pour ambition de travailler pour le peuple qui l'a élu »

Roch Kaboré a étéélu démocratiquement nouveau chef de l'Etat. J'en suis heureux. Et animé d'un sentiment de joie, mais surtout de reconnaissance au peuple qui l'a choisi. Nous sommes, certes, tous des acteurs politiques, et nous avons suivi avec intérêt le déroulement de l'élection et nous ne pouvons que féliciter ce nouveau locataire de Kosyam.
Je puis, cependant, dire que le peuple attend beaucoup de lui étant donné que les causes de l'insurrection sont toujours là. Le peuple veillera au grain. En effet, quand on tient compte des raisons qui ont entrainé l'insurrection qui se résume à trois questions fondamentales, notamment l'impunité, la vie chère, et le problème d'emploi de la jeunesse, le nouveau Président doit tenir compte de tous les Burkinabè. Désormais, il n'y a aucun doute que le peuple veillera à la gestion de la chose publique. Il y a une prise de conscience de la jeunesse qui ne se laissera plus marcher sur les orteils. Elle ne sera plus attentiste, ni passive, mais actrice directe en tant que structure d'éveil. L'on ne doute néanmoins pas de l'expérience du nouveau Président.
Roch est un homme d'expérience, il a connu plusieurs échelons dans la vie politique et administrative. Il connait bien les sphères de l'Etat. Il a des relations au niveau international et je pense qu'il a des atouts pour réussir s'il a vraiment pour ambition de travailler pour le peuple qui l'a élu.

Bakary Sanogo, premier responsable du PAREN dans le Houet
«… qu'il se montre véritablement le président de tous les Burkinabè»

Nous prenons acte de l'élection du nouveau Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Et nous lui adressons nos félicitations. Les élections se sont, en effet, tenues dans une atmosphère de paix car aucun évènement majeur n'a été relevé de travers. Nous espérons cependant que le nouveau locataire de Kosyam prenne en compte les aspirations profondes du peuple qui l'ont amenéà payer le lourd tribut de l'insurrection populaire d'octobre 2014 et du putsch de septembre 2015. Une fois installé, le Président, à mon avis, doit d'abord relever le défi judiciaire, parce que quoi qu'on dise, notre peuple attend beaucoup. Nous espérons aussi qu'il puisse se montrer comme le Président de tous les Burkinabè sans distinction. Ce qui va sans doute, permettre au peuple de se réconcilier avec son histoire. Beaucoup d'autres défis existent et sont énormes, mais nous pensons qu'il faudra rapidement faire avancer les dossiers qui trainent en justice et pour lesquels les burkinabè sont divisés.

Propos recueillis par Bassératou KINDO
Lefaso.net

Inculpation de Djibrill Bassolé : Sa défense dénonce l'éviction de ses avocats étrangers

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Le collectif des Avocats de Djibrill BASSOLE proteste énergiquement face à la décision inédite, sans précédent, ahurissante du Juge d'instruction près le Tribunal Militaire de Ouagadougou ayant déclaré irrecevable la constitution des Avocats étrangers depuis plusieurs semaines, soit Maître Rustico LAWSON, Avocat au Barreau de Lomé, Maître Marc LE BIHAN, Avocat au Barreau de Niamey, Maître William BOURDON, Avocat au Barreau de Paris et Maître Yerim THIAM, Avocat au barreau de Dakar.

Cette décision est en effet sans précédent car depuis qu'ont été nouées entre les pays d'Afrique francophone et la France des conventions bilatérales permettant, dans la réciprocité et la symétrie, aux Avocats de chacun des pays concernés de plaider en France ou dans leur pays d'origine, à la connaissance des Avocats soussignés, jamais une décision n'avait été prise par un magistrat instructeur en violation de ces conventions et, en l'espèce, de la convention liant le Burkina Faso à la France.

En effet, si l'article 31 du Code de justice militaire du Burkina Faso dispose que « les Avocats de nationalitéétrangère ne sont pas admis devant les tribunaux militaires », c'est « sous réserves des dispositions particulières prévues par les conventions internationales » (réserves expressément prévues à l'article 31 dudit Code).

Et l'article 34 de l'Accord de coopération en matière de justice entre la République Française et la République de Haute-Volta en date du 24 avril 1961 prévoit une possibilité réciproque, pour les Avocats français et burkinabè, d'assister et représenter toute partie devant toutes juridictions de chacun des deux pays :
« Les avocats inscrits au barreau de Haute-Volta pourront assister ou représenter les parties devant toutes les juridictions françaises tant au cours des mesures d'instruction qu'à l'audience, dans les mêmes conditions que les avocats inscrits aux barreaux français. A titre de réciprocité, les avocats inscrits aux barreaux français pourront assister ou représenter les parties devant toutes les juridictions voltaïques, tant au cours des mesures d'instruction qu'à l'audience, dans les mêmes conditions que les avocats inscrits au barreau de Haute-Volta. »

Et il y a lieu de préciser qu'en ce qui concerne la France, il ya bien longtemps qu'il n'existe plus de tribunaux militaires, de sorte qu'aucune réciprocité ne puisse prévaloir en cette matière ni devant les juridictions militaires burkinabè qui subsistent.

S'agissant des Avocats des Barreaux des autres pays africains, la décision prise l'a étéégalement en grave violation des dispositions du Règlement N°10/2006/CM/UEMOA relatif à la libre circulation et à l'établissement des avocats ressortissants de l'union au sein de l'espace UEMOA et du Règlement N° 05/CM/UEMOA relatif à l'harmonisation des règles régissant la profession d'avocat dans l'espace UEMOA et qui a pour but de créer un marché commun de la profession d'avocat, et spécialement les articles 2 et 3 du Règlement N°10/2006/CM/UEMOA qui prévoient, comme il suit, de manière explicite, une liberté d'exercice totale au sein de l'espace UEMOA, sans limitation territoriale, pour tout Avocat issue de l'un des Etats membre de l'UEMOA, dont le Niger, le Togo, le Sénégal et le Burkina Faso font naturellement partie :
Article 2 :
1. « Le présent Règlement a pour but de faciliter la libre circulation et l'établissement de tout Avocat ressortissant de l'Union dans un État membre autre que celui auquel appartient son Barreau.
2. Le présent Règlement s'applique aux Avocats inscrits aux Barreaux des États membres de l'UEMOA.
Les dispositions nationales, législatives, réglementaires ou conventionnelles demeurent applicables à condition qu'elles ne soient pas contraires aux dispositions du présent Règlement. »
Article 3 :
1. « L'Avocat inscrit au Barreau d'un état membre de l'UEMOA peut circuler librement dans les États de l'Union.
2. La libre circulation s'entend pour l'Avocat :
a) du droit de procéder ponctuellement à tous les actes auxquels procèdent les avocats du Barreau d'accueil ;
b) du droit de se faire représenter par des collaborateurs ou avocats stagiaires. Dans ce dernier cas, ceux-ci doivent être munis d'un mandat spécial. »
Ces dispositions, bien entendu, ont valeur de convention internationale et, comme la convention bilatérale en vigueur entre le France et le Burkina Faso, prévalent sur le droit national et s'inscrivent dans le champ des réserves de l'article 31 du Code de justice militaire du Burkina Faso pour permettre, sans distinction ni limite, à l'ensemble des Avocats soussignés d'assister et représenter Monsieur Djibril BASSOLE devant la juridiction d'instruction burkinabè.

Alors que la Cour de Justice de la CEDEAO a vainement ordonné au Burkina Faso « de lever tous les obstacles à une participation aux élections consécutifs à [la] modification [la loi électorale] » et qu'à sa suite , la Conférence des Chefs d'États et de Gouvernement de la CEDEAO s'est inquiétée des conditions dans lesquelles, des candidats aux élections, dont Monsieur Djibrill Bassolé ont étéévincés de la possibilité de se présenter comme candidat à l'élection présidentielle, les Avocats soussignés ont récemment dénoncé les graves irrégularités qui ont entouré les conditions dans lesquelles une (des) écoute(s) téléphonique serait (seraient) intervenue(s), aurait (auraient)été transcrite(s) et judiciarisée(s) récemment.

En tout état de cause, nous tenons à souligner qu'à cette étape de la procédure, on ne saurait nous opposer une ordonnance d'irrecevabilité de constitution d'Avocat.

En effet, nous rappelons que dès le début des poursuites pénales, les Avocats évincés, après le dépôt de leur lettres de constitution, chacun, autant que le juge l'en a autorisé, a pu consulter les éléments du dossier et s'entretenir avec leur client, tant à la Gendarmerie, dans un premier temps, qu'à la Maison d'Arrêt et de Correction des Armées (MACA), par la suite.
Nul ne peut contester le fait que cette décision d'éviction des Avocats étrangers témoigne d'un raidissement de l'autorité judiciaire et au-delà, malheureusement, d'une volonté politique d'essayer d'éviter un regard international en évinçant les Avocats étrangers espérant ainsi, vainement, pouvoir persévérer dans une procédure à tous égards arbitraire, gravement irrégulière tant elle est attentatoire à la Constitution du Burkina, au code de procédure pénale du Burkina et à la loi internationale.
Yérim THIAM
Avocat au Barreau de Dakar

M. Marc LE BIHAN
Avocat au Barreau de Niamey

Dieudonné BONKOUNGOU
Avocat au Barreau de Ouagadougou

William BOURDON
Avocat au Barreau de Paris

Antoinette OUEDRAOGO
Avocat au Barreau de Ouagadougou

M. Rustico LAWSON
Bâtonnier du Barreau de Togo


Remerciements et Faire Part : Maman OUEDRAOGO née Nana Marie (Veuve du Pasteur Bangba Philippe Ouédraogo)

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Remerciements et Faire Part

Les grandes familles Ouédraogo, Nana, Ilboudo, Kiemdé, Guigma, Congo à Goumcé, Gana, Doulougou, Ouagadougou etNobéré ; Sa majesté le GoumcéNaaba ; Monsieur Ouédraogo Piga à Goumcé ; les familles alliées Konvolbo, Guigma, Ouédraogo, Zongo, Tapsoba, Nikièma, Pakmogda, Sana, Kabré, Kiemtoréà Ouagadougou, Etats-Unis, Guirgo, Laongo, Koubri, Balolé, Poa ;

Monsieur Philippe Nikièma et épouse à Ouagadougou ; le Pasteur Joseph Zapré Président de la région de Manga et épouse ; le Pasteur Pierre Zida et épouse à Nobéré ; le Pasteur PhilémonSédgo et épouse à Kombissiri ; le Pasteur Michel Tiendrebeogo et épouse à GuibaTanghin ; le Pasteur Kiemdé Jean et épouse à Ouagadougou ;

Les enfants Elisée Ouédraogo au Bureau de la Banque mondiale à Ouagadougou ; Théophile Ouédraogo à Bangba Construction ; Joseph Ouédraogo au Bureau de l'UNICEF à Ouagadougou ; Zongo/Ouédraogo Pauline à l'Ecole Nationale de la Santé Publique de Ouagadougou ; Ouédraogo/Ouédraogo Esther à ADI-AID ; Guigma/Ouédraogo Wendeso à BACG ; Bernard Ouédraogo à Ouagadougou ;les petits fils et filles ;

Ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur épouse, sœur, mère, belle-mère, grand-mère,

Maman OUEDRAOGO née Nana Marie
(Veuve du Pasteur Bangba Philippe Ouédraogo)
Décès survenu le vendredi 20 novembre 2015 à 23h30mn au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo par suite d'une courte maladie, suivi de l'inhumation le lundi 23 novembre 2015 à Guiba-Tanghin (Manga).

Ils remercient de tout cœur, le Pasteur Michel Ouédraogo, Président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso ; le Pasteur Philippe Ouédraogo, Vice-Président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso ; le Papa Pasteur Jean Baptiste Sawadogo et Madame à l'église des Assemblées de Dieu de Cissin 1 ; le Pasteur Baowendsom Ouédraogo à l'église des Assemblées de Dieu de Gounghin, Ouagadougou ; le Pasteur Têbvia Sakana et les fidèles de l'église des Assemblées de Dieu de Cissin 2, Ouagadougou ; le Pasteur Douglas Ouédraogo et les fidèles de l'église des Assemblées de Dieu de Cissin 1 ; les délégations de la Banque mondiale, de l'UNICEF, de MicroAID, de ADI-AID, de Fadoul-Technibois, de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers, des Navigateurs du Burkina Faso, des projets PUABB et PAPSA,de la société Chaabane et Cie, les délégations des églises de Cissin 2, de Cissin 1, de la Patte d'Oie, de Dagnoen, de Gana, de Doulougou, les responsables et les fidèles des églises des régions de Manga, de Kombissiri et de Ouagadougou ; tous les frères et sœurs en Christ, les amis, voisins, connaissances, et collègues de service pour le soutien moral, spirituel, financier ou matériel dont elles ont été l'objet.Que le Tout Puissant vous rende au centuple vos bienfaits.

« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui dit l'esprit afin qu'il se repose de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent ». Apocalypse 14 :13

Législatives : Des résultats partiels au mercredi 2 décembre

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Selon la CENI au matin de ce mercredi 2 décembre, les résultats provisoires des législatives dans 43 provinces sur 45 et sans la liste nationale, donnent la répartition suivante : MPP (45 sièges), UPC (27 sièges), CDP (15 sièges), UNIR/PS (3 sièges), ADF-RDA (2 sièges), PDS/METBA (1 siège), MDA (1 siège), Le Faso Autrement (1 siège), UBN (1 siège), RDS (1 siège), NTD (1siège), NAFA (1 siège).

Les résultats en attente sont ceux des provinces du Kadiogo (9 sièges) et de la Gnagna (3 sièges) et ceux de la liste nationale (16 sièges).

Lefaso.net

AVIS DE RECHERCHE

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Monsieur Timothé PARE, résidant au secteur 42 de Ouagadougou, quartier Dassasgo, déclare être sans nouvelle de sa belle-sœur du nom de BIWANDO Bertine, depuis le 17 octobre 2015.
BIWANDO Bertine qui jusque-là jouissait de toutes ses facultés mentales, est âgée de 16 ans, de teint noir, de taille environ un mètre et demi, parlant couramment le bwamu, le mooré et le français.
A sa sortie du domicile familial le 17 octobre 2015 à 16 heures, elle avait informé ses camarades de la cour, être en partance chez sa sœur à la zone 1, et tenait en main un sac en matière plastique contenant des effets d'habillement.
Prière à toute personne qui l'aurait aperçue ou hébergée, de bien vouloir contacter le service de Police ou de Gendarmerie le plus proche, ou signaler l'autorité administrative la plus proche. Par ailleurs les numéros téléphoniques suivants peuvent être contactés pour toute fin utile :

(00226) : 70 84 72 16/ 76 57 01 96/ 78 56 76 83.
D'avance merci !

« Kaborévolution » ou « changement dans la continuité» ? Voilà« Le Rocco »élu président du Faso ! (2)

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Libéré de ses obligations militantes au sein de l'Union de lutte communiste reconstruite (ULC-R), Roch Marc Christian Kaboré va, le 21 septembre 1989, intégrer le gouvernement. Il débutera au portefeuille des Transports et des Télécommunications avant d'être nommé ministre d'Etat, très rapidement, dès le 16 juin 1991. Il avait 34 ans (il est né le 25 avril 1957). Il était d'ailleurs l'unique ministre d'Etat du gouvernement.

Chargé de la Coordination de l'action gouvernementale à compter du16 juin 1991, il apparait comme un premier ministre de fait. Pour quelques semaines. Le 26 juillet 1991, il n'y a plus de ministre d'Etat et Kaboré, qui demeure le numéro deux du gouvernement, est nommé ministre chargé de mission auprès de la présidence du Faso. Ce n'est que le 16 février 1992 qu'il récupérera le titre de ministre d'Etat (en compagnie de Hermann Yaméogo et de quelques autres). Le 19 juin 1992, dans le premier gouvernement formé par Youssouf Ouédraogo, il prendra en charge les Finances et le Plan ; le 3 septembre 1993, il sera chargé des Relations avec les institutions.

Au printemps 1994, le 20 mars, Kaboré va accéder à la primature dans un contexte délicat. Il est confronté aux menaces des syndicats qui doivent subir les effets collatéraux d'une dévaluation du franc CFA faite sur mesure pour la Côte d'Ivoire mais par pour le Burkina Faso, et à une austérité qu'imposent la politique de privatisation et le Programme d'ajustement structurel. Il devra, déjà, faire face à la délicate recomposition du paysage politique burkinabè où tout va trop vite trop loin dans la mise en œuvre d'une politique libérale qui provoque des grincements de dents.

Dans ce gouvernement, Zéphirin Diabré* se voit confier le portefeuille de l'Economie, des Finances et du Plan (mais sans le titre de ministre d'Etat) et Ablassé Ouédraogo** celui des Affaires étrangères. Quelques semaines après sa nomination, en mai 1994, Roch Kaboré va gérer les Deuxièmes assises nationales sur l'économie. Thème : « Stratégie de développement de l'économie nationale dans le contexte de la dévaluation du franc CFA ». C'est Diabré, peu enclin à la langue de bois, qui va donner le ton gouvernemental : « Les hommes et les femmes de ce pays ont le droit de savoir et d'accepter qu'avec 122 milliards de recettes, on ne peut faire qu'une politique de 122 milliards ». Conclusion : « Il y a trop de revendications irréalistes arc-boutées sur un malencontreux dialogue de sourds entre ceux qui pensent que la caisse est trop pleine et ceux qui savent que la caisse est trop vide ».

Roch Kaboré va rester moins de deux ans à la primature. Au-delà de la conjoncture économique et sociale particulièrement pesante pour la population, on évoquera des « relations tendues » avec le président du Faso. Le 6 février 1996, il sera remercié. Et se retrouvera conseiller spécial à la présidence. Ce qui lui laissera du temps, beaucoup de temps, pour préparer sa réélection comme député CDP de la province du Kadiogo en mai 1997. Il avait déjàétéélu à ce siège en mai 1992 (c'était alors sur la liste de l'ODP-MT dont le CDP a pris la suite après fusion avec plusieurs autres groupuscules politiques) mais n'avait pas exercé son mandat du fait de ses activités gouvernementales. C'est désormais au sein de l'Assemblée nationale qu'il va faire carrière : premier vice-président dès juillet 1997 ; président à compter du 5 juin 2002 au lendemain de sa réélection comme député (il a été réélu pour un mandat de cinq ans le 6 mai 2007 ; il ne se représentera pas en 2012).

Parallèlement, il va gravir les échelons du parti. Il en était le secrétaire exécutif national en juillet 1999 ; il sera promu président du Bureau politique national (BPN) en août 2003 – autrement dit la présidence du CDP qu'il va conserver jusqu'au 4 mars 2012.

En 1999, alors que le « Pays des hommes intègres »était passablement désintégré par « l'affaire Norbert Zongo », Kaboré prendra la suite, à la tête du parti, de Bongnessan Arsène Yé, figure historique de la « Révolution » et, plus encore, de la « Rectification » (Si Yé perd la présidence du parti, Simon Compaoré, maire de Ouagadougou – et futur compagnon de Roch Kaboré au sein du MPP – va perdre le secrétariat général). C'est le 30 juillet 1999 que sera mis en place un secrétariat exécutif national de vingt-cinq membres dont la direction sera confiée à Roch Kaboré alors vice-président de l'Assemblée nationale (où le CDP détenait 103 des 111 sièges), fonction qu'il occupera du 1er juillet 1997 au 5 juin 2002. Kaboré promettra alors d'instaurer le dialogue avec les autres partis « sans exclusive » et de « discuter de parti à parti ».

Depuis 1999, bien des événements majeurs vont se dérouler au Burkina Faso (et ailleurs, notamment avec les « printemps arabes » qui vont filer un sacré coup de vieux à tous les régimes autoritaires qui refusent de se remettre en question). Le « méga-parti » qu'est le CDP (j'emprunte cette expression à Moussa Diallo dans lefaso.net) va être secoué non seulement par des crises internes mais également par la crise politico-sociale de 2011 qui mettra à terre quelques bâtiments du parti présidentiel mais également le gouvernement de Tertius Zongo ainsi que bon nombre d'illusions sur la relation sans nuages entre la classe politique et la population mais aussi l'armée et la présidence du Faso.

Roch Kaboré, alors président du parti au pouvoir et président de l'Assemblée nationale (depuis le 5 juin 2002 ; il sera réélu le 4 juin 2007), va sentir le vent du boulet non pas sur ses fonctions mais sur les acquis dont s'enorgueillissait le « Pays des hommes intègres » : un pays convaincu qu'il serait au-dessus de ce type de préoccupations politico-sociales dès lors que toutes les institutions « démocratiques »étaient verrouillées.

Dans la perspective des élections couplées prévues en décembre 2012, le congrès du CDP sera avancé de quelques mois (il était prévu initialement en juillet 2012 et s'est tenu, finalement, en mars 2012), histoire de mettre en place la nouvelle équipe qui aura la lourde charge de conduire non seulement le parti mais aussi l'Assemblée nationale dans la prochaine bataille pour la présidentielle avec la question jamais tranchée, mais déjàà l'ordre du jour, de l'article 37 limitant à deux le nombre de mandats présidentiels. Roch Kaboré le dira : « L'année 2012 qui commence est une année charnière ». Il annoncera aussi qu'il prendrait le large cette année-là. On s'attendra de sa part, après douze années passées à la tête du parti (de « l'affaire Norbert Zongo »à« l'affaire Justin Zongo » qui a contribuéà mettre le feu aux poudres en 2011), à un testament politique qui aurait été une analyse en vraie grandeur des maux qui minaient la société burkinabè. Il n'en sera rien ; et l'on devra se contenter de déclarations de bonnes intentions et d'un reformatage des instances dirigeantes. Sans Roch Kaboré et quelques autres.

Dans un pays où ce sont les groupuscules politiques qui ont fait l'histoire, il n'est pas facile de faire bouger un mastodonte comme le CDP (4.000 délégués ont participé au congrès de 2012). C'est pourquoi Roch Kaboré, dans son discours d'adieu, prônera (sans employer le mot) une « déstalinisation ». Il entendait alors « libérer l'esprit » de revendication des Burkinabè !

* Zéphirin Diabré a été candidat à la présidentielle 2015. Après avoir été ministre dans différents gouvernements burkinabè, il va mener une carrière internationale (PNUD puis AREVA), avant de se lancer en politique à la tête de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), créé en 2010, qui lui permettra de devenir « officiellement » le leader de l'opposition politique (CFOP-BF dans le jargon burkinabè). Il était considéré comme un très possible président du Faso et beaucoup d'observateurs pensaient qu'il serait présent au second tour. Mais il n'a recueilli que 29,65 % des suffrages laissant Roch Kaboré loin devant, au-delà des 50 %.

** Ablassé Ouédraogo a été candidat à la présidentielle 2015. Après avoir été ministre de Blaise Compaoré (en charge des Affaires étrangères), il va créer une agence conseil en relations et stratégies internationales (ZOODO International) et sera directeur général adjoint de l'OMC. C'est en 2011 qu'il a créé son parti : Le Faso autrement, sans pour autant jamais convaincre qu'il puisse être parmi les finalistes dans la course pour la présidentielle 2015.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

Crise aux 2iE : Du blocus au contre-blocus, plus rien ne va

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L'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE) s'enlise dans la crise. Et c'est peu de le dire. Depuis trois semaines, une partie du personnel de 2iE est en grève. Les grévistes ont bloqué l'accès à l'institution pour exiger la réintégration de leurs camarades licenciés, « abusivement » selon eux. Empêchant du même coup l'autre partie du personnel qui n'est pas en grève de travailler. Ce mercredi 2 décembre 2015, ces derniers ont aussi décidé de rompre le blocus établi par leurs collègues pour travailler.

« C'est une partie du personnel qui est rentrée en grève suite au licenciement d'un enseignant pour des faits professionnels graves. Ils ont demandéà ce que ce dernier soit réintégré. La direction générale n'a pas accepté cette proposition. C'est ce qui a conduit ce blocage depuis pratiquement le 11 novembre », nous a expliqué le responsable des ressources humaines de 2iE, Noufou Sanogo.
Selon lui, la grande majorité du personnel n'est pas en grève.« Ce matin elle a décidé de venir travailler. La loi dit que vous pouvez manifester comme vous voulez, mais vous ne pouvez pas empêcher les autres de travailler. Donc ils ont décidé de venir travailler, ils sont venus trouver que tout est bloqué», a-t-il ajouté.
Plusieurs agents de l'institution attendent devant la porte principale pour renter travailler. Et à l'intérieur, le personnel en grève s'est barricadé. Le personnel non gréviste, dit ne pas comprendre pourquoi les autres les empêchent de travailler. « Depuis un moment, nous ne pouvons plus avoir accès à nos bureaux. Nous sommes des travailleurs de 2iE et on nous empêche d'avoir accès à nos bureaux parce que simplement certains collègues se sont barricadés à l'intérieur. On a fait une assemblée générale et on a décidé que ce matin, nous venons pour travailler pacifiquement. On ne comprend pas comment des individus peuvent se barricader derrière une enclave diplomatique avec accord de siège au Burkina », a déclaré un des travailleurs non-grévistes.

Le blocus se poursuit
Selon les grévistes, face à la gravité de la situation à 2iE, les deux parties avaient demandé au gouvernement de trouver des solutions à la crise. « Le ministre de l'agriculture et celui de la fonction publique ont travaillé ensemble pour faire des propositions. Nous avons marqué notre accord pour les propositions du gouvernement », a déclaré le Secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l'éducation et de la recherche (F-SYNTER) section 2iE, Maliki Zorom. Les propositions du gouvernement prévoient la « levée des décisions de licenciement et de mise à pied des 15 agents concernés par les derniers licenciements et de M. Lawali Mounirou », la « levée du blocus et de toute entrave à l'accès aux sites, aux infrastructures, installations et autres équipements de 2iE ». Le gouvernement propose aussi la tenue d'un conseil d'administration extraordinaire dans un délai maximum de deux mois pour statuer sur les crises et apporter des solutions, un moratoire général pour l'arrêt de toute action pouvant troubler le climat social jusqu'à la tenue du conseil d'administration.

Des mesures qui ne semblent pas passer pour tous
Les grévistes disent avoir marqué leur accord pour ces mesures. Mais selon eux, le directeur général a refusé ces propositions. « A notre grande surprise, il semble que le DG a refusé les mesures du gouvernement. Nous, nous avons dit que s'il lève le licenciement systématiquement nous levons le blocus », a déclaré Maliki Zorom. Pour eux la condition préalable à la levée du blocus, c'est la levée des décisions de licenciement de leurs camarades. « Nous sommes là depuis trois semaines. Nous dormons sur place, nous veillons pour assurer la sécurité, nous mangeons ici. Nous avons laissé nos familles. Ils sont venus avec les CRS (Compagnie républicaine de sécurité, ndlr), ils ont essayé de forcer la porte. Ils ont scié la grande porte. Ils n'ont pas pu continuer ».
Les éléments de la CRS sont présents sur les lieux. Alors que nous quittions l'enclave diplomatique, ils attendaient les instructions de leur hiérarchie pour la conduite à tenir. Ce énième épisode aux 2iE montre une fois de plus qu'il faut trouver une solution pacifique pour sauver l'institution.

Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net

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