"On ne coiffe pas quelqu'un en son absence." - proverbe burkinabé
Bassolé pour tous, victoire !!!

Don de Dieu est son prénom ;
Je m'engage à vous parler de cet homme,
Il s'appelle D.Y.B, Djibril Yiépènè Bassolé
Burkinabè, voici le leader qu'il nous faut ;
Réel atout pour notre nation,
Il est celui qu'il nous faut, la solution
L'homme de la situation,
Burkinabè digne de ce nom
Avec affection il sert sa nation,
Ses actions, l'intérêt de la nation,
Son ambition le bonheur de son peuple,
Osons le changement avec lui dans l'intérêt du peuple,
L'homme de dignité, d'honnêteté, de bonté, de paix,
Elisons Djibril Bassolé pour le prestige de notre pays.
Tous pour Bassolé, Bassolé pour tous, victoire !!!
Lassina Ko ; 66 08 28 28, lassinakowelfare@gmail.com
Etudiant
Vandalisme sur des équipements de la ZAD : La SONABEL présente ses excuses

La SONABEL présente ses excuses aux clients de la Zone d'activités diverses (ZAD) sis à Ouaga 2000 dont une partie importante des abonnés est privée d'électricité depuis le jeudi 18 juin 2015 suite à des actes de vandalisme perpétrés sur des équipements de distribution.
Ce vandalisme s'est traduit par un vol de plusieurs câbles opéré sur le poste numéro 282 situé dans ladite zone et par la mise hors circuit du réseau haute tension.
Les techniciens de la SONABEL n'ayant découvert ces dégâts que dans la matinée du samedi, sont à pied d'oeuvre pour réparer le poste afin de rétablir l'électricité aussi rapidement que possible.
Direction de la communication et de la documentation de la SONABEL
AFRICA STARS N°38 du mois de juin 2015 est dans vos kiosques !

A la UNE de ce journal :
Fleur de la série Affaires Publiques : « Je me fais draguer »
Ça chauffe entre Akissi Delta et Amoin
Greg attaque les Etats-Unis
Un chanteur dans le Commissariat de Tampy
Exclusif : Nash va se marier ?
Nastou fait ton pied mon pied avec un blanc
A quand un service RTB music ?
Chantal Taïba s'est mariée en cachette
Première journée culturelle de l'Association Tin Taani de Coalla : Le premier coup d'essai fut un coup de maitre et biens d'autres sujets.
AFRICA STARS est disponible dans toutes les alimentations de la capitale comme Bon samaritain Ouaga 2000 et Ouidi, Total Kwamé N'Krumah, Alimentation COGENOF, Alimentation Rayon d'Or, alimentation la surface ; Les alimentations Total et Shell route de Bobo Dioulasso,…et chez tous les revendeurs.
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Invitation à participer au débat public sur la place de l'eau dans l'agenda politique du Burkina Faso

Mercredi 24 juin 2015 à 18h30 à l'Institut Français du Burkina à Ouagadougou.
Ce communiqué d'adresse à tous les acteurs politiques engagés dans les compétitions électorales (présidentielles, législatives ou municipales) et à tout citoyen désireux de s'informer sur les enjeux de développement pour mieux choisir son Maire, son Député ou son Président de la république.
Vous êtes invités à participer massivement au débat public sur le thème : « la place de l'eau dans l'agenda politique du Burkina Faso ».
• Quels sont les freins et les blocages pour l'accès à l'eau et à l'assainissement au Burkina Faso ?
• Quelles sont les enjeux liés à l'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement à l'horizon 2030, comme s'y est engagé l'Etat burkinabè ?
• Quelle doit être la place l'eau potable et de l'assainissement dans les programmes des partis politiques et des candidats aux responsabilités publiques ?
• Qu'est-ce que le citoyen doit attendre ou exiger d'un candidat qui veut être élu Maire, Député ou Président de la république ?
Pour en débattre, 5 éminents experts sont invités : M. Aly Traoré, Secrétaire Général du Ministère chargé de l'eau et de l'assainissement,
Mme. Désirée Nana, Conseillère Principale du Programme Eau et Assainissement de la GIZ,
M. Lamine Kouaté, Expert Eau et Assainissement à la retraite,
M. Jean-Bosco Bazié, Directeur Général d'Eau-Vive Internationale,
M. Juste Hermann Nansi, Directeur IRC Burkina.
Les débats seront animés par M. Karim Namoano, Journaliste à la TNB.
La thématique de l'eau nous interpelle tous, acteurs politiques et citoyens. L'accès à l'eau potable et à l'assainissement est un enjeu majeur pour notre développement. Elaborer nos programmes politiques ou choisir nos autorités publiques en connaissance de cause est une obligation pour tout citoyen responsable. Venez donc très nombreux !
Entrée libre et gratuite.
Ceci est un communiqué conjoint de l'ONG IRC, Centre d'expertise pour le développement et la gestion des services d'eau et d'assainissement, et de l'IRD, Institut de Recherche pour le Développement dans le cadre de l'initiative Maquis des Sciences.
Pour plus d'informati
Décès de KOUDOUGOU Lamoussa Michel : remerciements

« Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort »
Jean, chapitre 11 versets 25
Les grandes familles KOUDOUGOU à Tenkodogo (Sambin-Gogaré), Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;
La famille DABONE à Tooghin ;
Les familles alliées KERE, YANKINE, NOMBRE, KABORE, BELEMSAGHA, SEDOGO, DIASSO à Tenkodogo, Garango, Zorgho, Koupèla et Ouagadougou,
Les enfants :
Jeanne, commerçante à Dagnoen ;
Justine, accoucheuse auxiliaire au CMA secteur 15, Ouagadougou ;
Madeleine, attachée de santé au CHR de Diébougou ;
Jean-Paul à la Direction Générale du Musée National à Ouagadougou ;
Abbé Benjamin à la Direction diocésaine de l'enseignement catholique à Tenkodogo ;
Benjamine à Ouagadougou.
Remercient très sincèrement tous les parents, amis, voisins et connaissances qui ont apporté leurs soutiens moraux, matériels et financiers lors du décès des suites de maladie le 04 juin et de l'inhumation le 06 juin 2015 de leur frère, père, oncle, grand-père et arrière-grand-père :
KOUDOUGOU Lamoussa Michel
Leurs remerciements vont en particulier à : Monsieur Jean Claude DIOMA, Ministre de la Culture et du Tourisme ;
Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Secrétaire Général du Ministère de la Culture et du Tourisme et tous les agents dudit Ministère ;
Monseigneur Prosper KONTIEBO, Evêque de Tenkodogo et son presbyterium ;
Monseigneur Séraphin ROUAMBA, Archevêque de Koupèla et son presbyterium ;
Monsieur le Curé de la Paroisse Saint François Xavier de Tenkodogo et toute la communauté paroissiale
Monsieur l'abbé Hubert KIEMDE, Secrétaire National de l'Enseignement Catholique et sa délégation
Les autorités politiques, administratives, religieuses et coutumières, les amis qui se sont tous mobilisés pour rendre hommage et accompagner le défunt à sa dernière demeure.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le tout puissant rende à chacun au centuple ses bienfaits.
Que l'âme de notre cher père repose en paix et que brille sur lui la Lumière de la face de Dieu !
2AS : « Osez être soi-même dans ses relations professionnelles et sociales »

Coupe Béogo de Poa : Ralo succède à Yirsoab Yiri

La 13e édition de la Coupe Béogo de Poa a désigné, le samedi 20 juin dernier, son vainqueur. Sur le terrain communal de Poa, dans la province du Boulkiemdé, l'école de Ralo s'est octroyé le titre en battant celle de Yaogin par deux buts à zéro. Elle succède ainsi à l'école de Yirsoab Yiri, quadruple vainqueur consécutif du tournoi.
Même l'absence du promoteur, Seydou Bouda, n'a rien enlevéà la beauté de la fête. En effet, resté aux Etats-Unis pour des raisons professionnelles, il n'a pas pu assister à la finale du tournoi qu'il a initié depuis maintenant 13 ans au profit des élèves de la commune de Poa.
Pour la finale en garçons, l'Ecole de Ralo (en jaune et vert) était aux prises avec celle de Yaogin (en bleu et blanc). Dès le coup d'envoi de la rencontre, les Jaune et Vert, après avoir réussi leur entrée dans le match, maitrisent leur sujet dans les toutes premières secondes. Ainsi, dès la 43e seconde, ils décrochent un tir à l'entrée de la surface de réparation, mais fort heureusement pour les joueurs de Yaogin, la balle meurt dans le décor. L'arbitre indique les 6,5m. Yaogin peine à s'imposer dans les duels mais parvient tout de même à développer un beau jeu. A la 18e minute, profitant d'une contre-attaque, Ralo surprend son adversaire et lance son attaquant face au portier de Yaogin. Ce dernier ne peut rien et est contraint d'encaisser. C'est l'ouverture du score. Le public jubile, les officiels, au nombre desquels Sita Sangaré, président de la Fédération burkinabè de football et parrain de l'activité, saluent la technicité ayant conduit au but.
A la 24e minute, les élèves de Ralo vont récidiver grâce au même attaquant qui parvient à se défaire des défenseurs de Yaogin et à prendre les chemins du but. Dans la surface de réparation, il décompose avec un coéquipier avant d'envoyer le ballon au fond des filets. Il venait ainsi de confirmer ses talents de buteur.
De la bonne graine pour la relève
La pause intervient sur cette marque de deux buts à zéro au profit de Ralo. Du retour des vestiaires, les 22 acteurs se neutralisent aussi bien dans les duels aériens que sur les actions de buts. L'essentiel du jeu se déroule au milieu et les balles sont dégagées à l'emporte-pièce. Et c'est dans ce jeu que l'arbitre a mis fin à la rencontre confirmant ainsi le sacre de l'école de Ralo.
Pour le parrain, Sita Sangaré, qui a « pris du plaisir à suivre le match », il existe des joueurs à même de contribuer à assurer la relève du football burkinabè. « J'ai vu des jeunes qui peuvent avoir de l'avenir dans le football. Je pense notamment au n°8 de Ralo qui a marqué les deux buts, à son portier et même au n°5 qui pilotait la défense et apportait même du souffle à l'attaque. Je pense également au n°10 de Yaogin. Ce sont des jeunes qui jouent très bien », a indiqué Sita Sangaré.
Des innovations pour la prochaine édition ?
La 13e édition a enregistré la participation d'une trentaine d'écoles primaires de la commune. Celles-ci ont disputé des matchs de poule aussi bien en garçons qu'en filles. Pour la finale des filles, c'est l'école de Loaga qui est venue à bout de celle de Songpelcé.
Les champions ont reçu chacun un jeu de maillots, un ballon, le trophée et la somme de 100 mille francs CFA. Les 2e ont reçu la somme de 75 000 FCFA, les 3e sont repartis avec 65 000 FCFA et les 4e ont empoché 50 000 francs CFA chacun.
L'édition 2015 de la Coupe Béogo s'est déroulée en l'absence de son promoteur Seydou Bouda. « Cela a même été une difficulté pour nous parce que nous avons du mal à accéder à certains services. Comme vous l'avez constaté, le match a dû commencer sans la sonorisation avant que tout cela ne soit réglé par la suite », a reconnu Mathias Zoubga, représentant du donateur. Il a par ailleurs promis des améliorations à la prochaine édition qui aura lieu l'année prochaine. Avec cette fois… la présence du promoteur.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Violences à l'égard des femmes et des filles dans la Boucle du Mouhoun : Les violences physique et morale, plus récurrentes

On note une diversité de violences à l'égard des femmes et des filles quel que soit le niveau social, le lieu de résidence ou encore l'origine socioculturelle dans la Boucle du Mouhoun. Ces violences sont à la fois physiques, morales ou psychologiques dans les six provinces de la région. Il s'agit des Balé, du Banwa, de la Kossi, du Mouhoun, du Nayala et du Sourou. Pour ce faire, plusieurs Associations et groupements féminins sont mis en place pour lutter contre le fléau.
De la communication de la directrice régionale de la Promotion de la femme et du genre (DRPFG), Marie Elisabeth Kadeba/Guigma il est ressorti que les témoignages, les enquêtes de terrain et les plaintes même si elles sont rares révèlent des situations préoccupantes dans les six provinces de la région. Et comme le disait la secrétaire générale d'Amnesty international, Irène Khan en 2008, « derrière les portes closes, les femmes subissent les violences qui leur sont infligées par leurs compagnons et leurs parents les plus proches. La honte et la peur les empêchent de parler et lorsqu'elles osent le faire, on ne les prend pas au sérieux ». C'est pourquoi, la DRPFG de la Boucle du Mouhoun, a lancé un cri de cœur à l'ensemble des acteurs pour que main dans la main ils puissent arriver à briser cette peur pour aller vers la dissuasion, et la répression. « Il faut être réaliste, nous avons peur parce que cela risque de briser la famille, peur de ce que l'on peut subir sur le plan mystique, la peur d'être rejetées. Mais, je reste convaincue qu'à l'issue de cette caravane, nous arriverons à briser ces barrières » a-t-elle affirmé. Lire la suite
Assises nationales de la jeunesse : Les hommes d'affaires ont promis 2000 emplois aux jeunes

Les assises nationales de la jeunesse ont pris fin le 19 juin dernier dans la cité de Bafuji. Le moment ultime de cette rencontre qui a regroupé plus de 1000 jeunes des 13 régions du pays, a été les échanges directs entre les jeunes et le chef de l'Etat accompagné de son gouvernement. Tenues sur le thème de l'autonomisation et la responsabilité des jeunes, la rencontre de Gaoua, « fructueuse et productive » a vu les hommes d'affaires offrir 2000 emplois. A ceux qui vont se mettre en course pour le Palais présidentiel, Michel Kafando leur a lancé un message : « Attention ! ».
La rencontre avec le chef de l'Etat était le dernier acte des assises nationales de la jeunesse à Gaoua. Les jeunes des 13 régions, à travers leurs représentants, sont passés à tour de rôle pour traduire au chef de l'Etat, leurs préoccupations. Les problèmes que rencontrent les jeunes burkinabè se recoupent. Ils ont trait essentiellement au chômage, au sous-emploi, à la formation professionnelle, à l'inaccessibilité des fonds pour le financement des activités, au manque d'infrastructures scolaires et de divertissement.
Les jeunes ont ainsi espéré des réponses pérennes à ces questions qui entravent leur épanouissement. Par la voix de leurs représentants, les jeunes qui représentent 80% de la population Burkinabè ont dit à Michel Kafando que le Burkina a 80% de chance de réussir la transition et autant de chance de réussir les élections ; ils ont ainsi réaffirmé leur engagement à accompagner le président du Faso et le gouvernement dans ces missions prioritaires.Pendant plus de 5 heures d'horloge, Michel Kafando a écouté les besoins et désirs de « l'avenir du Burkina » et apporté des réponses. Le chef du gouvernement et les ministres ont également été« appelés à la barre » pour dire les actions entreprises ou en cours du gouvernement de la transition pour solutionner les préoccupations « réelles » soulevées par les jeunes.
Pour le président du Faso, ces assises qui se tiennent après l'insurrection populaire, au cours de laquelle les jeunes ont exprimé leurs fortes aspirations, étaient nécessaires. Ceci pour entendre de vive voix les problèmes, les besoins de ces jeunes et femmes qui ont amené le changement, et par la même occasion, voir « en quoi le gouvernement de la transition pourrait leur être utile ». De l'avis de Michel Kafando, la rencontre a été fructueuse et productive à tout point de vue et « la transition va continuer ce qu'elle a commencéà savoir des paquets de projets pour les jeunes a renforcer ».
2000 emplois offerts par le monde des affaires
Outre les conférences sur le « rôle de la jeunesse dans le processus électoral pour une élection apaisée », et la « contribution des jeunes à la réussite de la transition politique au Burkina Faso », la rencontre de Gaoua a permis de créer des emplois. C'était la particularité des assises, l'implication des hommes d'affaires, des entrepreneurs.
Après l'ouverture des assises à l'Ecole nationale des enseignants du primaire de Gaoua, le premier ministre s'était retiré au conseil régional pour une rencontre avec le monde des affaires. Le thème des assises étant « autonomisation et responsabilisation des jeunes : état des lieux et perspectives », Yacouba Isaac Zida a échangé avec le monde des affaires sur l'employabilité des jeunes dans leurs entreprises et sociétés. Occasion pour les hommes d'affaires de porter leurs difficultés à l'attention du chef de gouvernement. L'acte fort de ces échanges a été l'engagement écrit du monde des affaires à créer les emplois et à offrir des stages à des jeunes. Près de 2000 postes ont sur place été dégagés.
« C'est un document d'engagement donné librement aux chefs d'entreprises qui étaient présents. Ils ont mentionné le nombre d'emplois qu'ils créent, le nombre de stages qu'ils comptent pourvoir. Il y aura un suivi, j'ai les engagements écrits, les entreprises ne vont pas se défausser, il nous revient de les accompagner, de suivre la mise en œuvre de ces engagements ».
Michel Kafando met en garde le futur président du Faso
Au cours des échanges directs avec la « conscience vivante de ce que nous avons connu comme changement positif dans ce pays », la jeunesse, le président Michel Kafando a insisté sur la nécessité de sa prise en compte dans les politiques. S'adressant aux hommes politiques qui se disputent la présidence du Faso en 2016, le chef de l'Etat leur a conseillé d'avoir une feuille de route précise pour l'emploi des jeunes. C'est un rêve légitime de vouloir être président, dira-t-il, mais si le prochain président fait fi des préoccupations de la jeunesse, il risque de sortir de Kosyam, chassé par les jeunes.
Le message est clair et le voici, « avec les jeunes, oui tout est possible, sans les jeunes, attention ! ». Hilarité et acclamations nourries dans la salle et fin des assises nationales de la jeunesse.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Crimes économiques : Ousmane Guiro condamnéà deux ans de prison avec sursis

La Chambre criminelle de la Cour d'appel de Ouagadougou a finalement rendu sa décision sur l'affaire Guiro. Il en est ainsi, du moins avec le verdict rendu au cours de la nuit du 20 au 21 juin 2015 dans la salle qui sert de cadre aux assises criminelles ouvertes le 15 juin dernier. Un verdict qui prononce la condamnation de M. Guiro dont la culpabilité a étéétablie relativement à certains des chefs d'accusation qui pesaient sur lui.
Il était 23h30, lorsque le jury criminel présidé par Jean Emile Somda, 1er président de la Cour d'appel, regagnait la salle d'audience pour la énième fois depuis l'ouverture – deux jours plus tôt - de ce procès. Ce jury venait ainsi de passer plus de cinq heures de recueillement au cours duquel recueillement chacun de ses membres devrait faire parler ‘'son intime conviction''. Et ce, après avoir écouté avec la plus grande attention, tous les intervenants dans ce procès. Mais surtout après une claire compréhension des questions de droit formulées et rendues publiques par le président Somda, et dont les réponses précises devraient au mieux la décision à prononcer.
La première de ces questions a été formulée en ces termes : « Guiro Ousmane est-il coupable d'avoir à Ouagadougou, courant année 2011, en tout cas depuis moins de trois ans, étant fonctionnaire de l'ordre administratif ou judiciaire, militaire ou assimilé, agent ou préposé de l'administration ou personne investie d'un mandat électif, en l'espèce directeur général des douanes du Burkina Faso, agréé des offres, reçu des dons ou présents, en l'espèce des sommes d'argent ? ». A cette question, le jury constitué de trois magistrats professionnels et de quatre jurés, a majoritairement répondu ‘'Oui''. Une question subsidiaire en a découlé : « Les choses ou valeurs reçues sont-elles d'une valeur de 1 906 190 604 FCFA ? ». A cette dernière, la réponse a été«‘'non'' à la majorité». Cette somme étant celle trouvée dans les cantines saisies en fin décembre 2011. Des cantines (vides) apportées sous escorte de gendarmerie, à l'audience de ce 20 juin 2015.A la deuxième de ces questions, celle selon laquelle « Guiro Ousmane est-il coupable de s'être à Ouagadougou courant 2011, en tout cas depuis moins de dix ans, enrichi illicitement en se servant de la fonction de directeur général des douanes du Burkina Faso, pour acquérir personnellement la somme de 1 906 190 604 FCFA par acceptation d'offres, réception de dons ou présents pour accomplir ou s'abstenir d'accomplir des actes de sa fonction, ou de son emploi non-sujets à salaire ? », le « jury a répondu ‘'non'' à la majorité».
Et à la troisième, « Guiro Ousmane est-il coupable d'avoir à Ouagadougou, courant année 2011, en tout cas depuis moins de trois ans, contrevenu à la législation relative au contrôle des changes, en n'observant point les procédures prescrites ou les formalités exigées, en l'espèce, en n'accomplissant pas le devoir de céder à un intermédiaire habilité dans un délai de huit jours à compter de la date d'entrée sur le territoire national de billets étrangers et autres moyens de paiement libellés en devises, leur contre-valeur excédant 500 000 FCFA ? », la réponse est « oui à la majorité». « Existe-il des circonstances atténuantes ? ». La réponse est «‘'oui'' à la majorité».
La corruption porte sur la somme de 900 000 000 FCFA
Tirant, à la lumière des termes des articles 156 du Code pénal et 37 du Code des douanes, les conséquences de ces réponses, la Chambre criminelle de la Cour d'appel de Ouagadougou a déclaré« Guiro Ousmane coupable des faits de corruption, mais dit que la corruption porte sur la somme de 900 000 000 FCFA ». D'où sa condamnation non seulement à« une peine d'emprisonnement de deux ans assortis du sursis », mais aussi au paiement de « la somme de 10 000 000 FCFA à titre d'amende ».
Et ce n'est pas tout. La Chambre criminelle « ordonne la confiscation des objets saisis, à hauteur de 900 000 000 FCFA, outre les devises étrangères », et « condamne Guiro Ousmane aux dépens ».
La Cour déboute l'AJT dans sa réclamation de 500 000 000 FCFA
Répondant spécifiquement à la réclamation de dommages-intérêts, une réclamation émise par l'Agence judiciaire du trésor (AJT), Jean Emile Somda dira que « Sur les intérêts civils, la Chambre, après en avoir délibéré hors la présence des jurés, reçoit la constitution de partie civile de l'Agence judiciaire du trésor en la forme. Au fond, l'en déboute comme étant mal fondée ». Autrement dit, la Chambre criminelle a reconnu que l'AJT était fondée à se constituer partie civile dans ce procès, mais que, ce qu'elle réclame de l'accusé au titre de dommages qu'aurait subis l'Etat, ne se justifie pas.
Au terme de sa plaidoirie en effet, l'AJT a demandé au jury de condamner l'accusé au versement de 500 000 000 FCFA et de prononcer au profit de l'Etat burkinabé, la confiscation des sommes et valeurs scellées. Pour elle (l'AJT), M. Guiro a commis l'infraction de corruption passive en acceptant dans le cadre de l'exercice de ses fonctions, des fonds de la part de divers acteurs (directeurs régionaux des douanes, de commerçants, de transitaires). Il a également, selon l'AJT, commis l'infraction d'enrichissement illicite pour avoir accumulé, par usage des moyens de l'Etat, de la richesse injustifiable.
A en croire l'AJT, le cumul des salaires et avantages légaux de M. Guiro durant toute sa carrière professionnelle, se chiffrent à un peu plus de 483 millions de FCFA. Or, les seuls fonds scellés et dont il est propriétaire se chiffrent à près de deux milliards. Ousmane Guiro doit donc être condamné. En sus, il aurait violé la règlementation des changes, en arguant du fait qu'il n'en avait pas connaissance. Etant donné que « nul n'est censé ignorer la loi », M. Guiro doit, de l'avis de l'AJT, condamné.
Le parquet, très peu suivi
Pour les mêmes chefs d'accusation et inspiré par les mêmes raisonnements, le parquet a demandéà la Cour de condamner fermement M. Guiro. Pour le parquet en effet, sur la base des seuls fonds saisis dans des cantines, et au regard de ce que Guiro devrait légitimement avoir comme rémunération en tant qu'agent public de l'Etat, flotte la somme de plus d'un milliard qu'il ne peut justifier. Et à en croire le procureur général Laurent Poda, cette somme injustifiable acquise sur la base de « contrats occultes » peut, à elle seule, financer la construction de 19 CSPS (Centres de santé et de promotion sociale), ou de 33 écoles, ou encore de 361 forages.
Du reste, le parquet a invité la Cour «à déclarer Guiro coupable de ces trois chefs d'accusation ». Et de le condamner en conséquence, à dix ans d'emprisonnement ferme, au paiement de dix millions à titre d'amende, à l'interdiction de ses droits civiques durant cinq ans. La Cour a également été invitée par le parquet, à décerner - séance tenante - un mandat de dépôt à M. Guiro, à ordonner la restitution à l'Etat, des armes trouvées chez lui mais ne lui appartenant pas, à ordonner la confiscation non seulement des cantines d'argent, mais aussi de ses biens immobiliers exceptée sa maison d'habitation, ainsi que des motos qu'il a achetées entre 2007 et 2011 (du temps où il était DG des douanes).
Mais il n'aura été suivi par la Cour qu'en ce qui concerne la condamnation au paiement d'amende de dix millions. Et le procureur général, précisant que «ça arrive qu'on ne soit pas suivi », confie n'être pas tout de même déçu. Néanmoins, il n'exclut pas l'option de pourvoi en cassation. Pour ce faire, dit-il, « Je vais prendre le temps d'analyser la décision, pour voir si j'ai la chance de réussir devant la Chambre criminelle de la Cour de cassation ».
En tout cas, le parquet dispose de quinze jours pour attaquer la décision ainsi rendue, devant la Chambre criminelle de la Cour de cassation. Et cette dernière aurait à vérifier si au regard des problèmes de droit que soulève le dossier Guiro, le ‘'juste droit'' a été dit ou non, sans rentrer dans l'examen des faits de cette affaire.
La corruption met en relation un corrupteur et un corrompu
Mais devant la Cour d'appel déjà, la défense de l'accusé a reproché au parquet d'avoir manquéà apporter « la moindre preuve » de la culpabilité de M. Guiro. Pour le collectif d'avocat commis par l'accusé, s'il y a des problèmes à solutionner dans le présent dossier, ils ne sont pas d'ordre juridique. Car, précise Me Pierre Yanogo, « on n'a pas besoin d'aller à l'école de droit pour savoir que la corruption met en relation un corrupteur et un corrompu ». Or, le procureur n'a pu identifier et amener aucun de ceux qui seraient les corrupteurs de l'ex-DG des douanes qui a laissé entendre à la barre ce 20 juin 2015, « j'ai eu son argent honnêtement ». Et un autre de ses avocats, Me Paulin Salambéré de lui demander : « M. Guiro, savez-vous pourquoi vous êtes devant la Cour ? ». Et d'ajouter, « Je vais vous le dire. M. Guiro, vous êtes à la barre parce que vous êtes honnête, parce que vous avez travaillé». A en croire Me Salambéré, l'ex-DG des douanes a travaillé au point que les caisses de l'Etat ont été renflouées à hauteur de 1 000 milliards de FCFA durant les quatre ans qu'il a passés à la tête de la direction générale des douanes.
Une décision à la satisfaction de la défense
Cela, M. Guiro le confirmera dans sa dernière intervention à la barre avec la précision, « Durant toute ma carrière, j'ai travaillé honnêtement et cela m'a valu des reconnaissances ». Et d'ajouter, « Depuis ma nomination, j'ai toujours œuvré pour le recouvrement des recettes. J'ai lutté sans relâche contre la corruption et la fraude douanière. J'ai même sanctionné certains de mes collaborateurs. Les faits de corruption qu'on me reproche, sont tout le contraire de ma politique ». Aux membres du jury, M. Guiro a fini par dire, « Je m'en tiens à votre décision ». Une décision qui sera prononcée quelques heures plus tard, mettant fin à sa vie en milieu carcéral, à la satisfaction de ses avocats.
En tout cas, dira Me Salambéré, « En grande partie, nous sommes satisfaits du verdict. Déjà, le fait que M. Guiro ne retourne pas en prison, c'est un soulagement notamment pour sa famille et ses amis ». Mais pour la défense, même en partie, l'infraction de corruption ne devrait pas être retenue contre M. Guiro. Et les échanges avec ce dernier lui (la défense) permettront, confie Me Salambéré, de dégager la suite à donner à cette décision. Une décision contre laquelle M. Guiro et sa défense ont a cinq jours (conformément à l'article 116 du Code de procédure pénale) pour saisir la Chambre criminelle de la Cour de cassation.
« Cette juridiction a statué en toute liberté»
En attendant, Me Salambéré s'associant ses confrères, dira « nous estimons que cette juridiction a statué en toute liberté». Et d'ajouter, « Nous sommes tous émus, parce que depuis le 1er janvier 2012, M. Guiro était coupable de tous les crimes de la terre. Aujourd'hui, il a eu l'occasion de s'exprimer. La justice l'a écouté, la justice a rendu la décision qu'elle a trouvée bonne pour lui. »
Poursuivant, Me Salambéré dira à l'endroit des journalistes lui recueillant des propos, « Vous-mêmes présents, vous vous attendiez certainement à ce que M. Guiro retourne en prison. On ne peut pas priver un homme de sa liberté. La liberté, c'est un droit fondamental pour l'homme. Je pense que la juridiction l'a reconnue ».
Et son confrère Me Pierre Yanogo d'opiner, « Je pense que les gens devraient apprendre à apprécier ce que la justice dit ». Et avec ce que vient de dire la Chambre criminelle de la Cour d'appel de Ouagadougou ce 20 juin 2015, l'affaire Guiro est en principe close. Mais celle de co-accusé, Zongo Eric (absent), sera examinée le mercredi 24 juin 2015 devant la même Cour.
Fulbert Paré
Lefaso.net
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Procès Ousmane Guiro : Les cantines seront au procès ce 20 juin
Migrants burkinabè au Gabon : Plus de 150 d'entre eux sur le chemin du retour

Ainsi que nous vous l'annoncions hier, les burkinabè précédemment détenus au Gabon pour y être entrés illégalement ont été mis dans un bateau pour le chemin retour. Après 14 jours de privation de liberté. Mais ils ne sont pas seuls. Comme certains l'avaient redouté, d'autres compatriotes ont été raflés pour compléter l'effectif des burkinabèà rapaptrier. Clément Somé, délégué pour le Gabon du Coseil supérieur des burkinabè de l'étranger nous en dit plus dans l'entretien que nous avons eu avec lui ce dimanche 21 juin.
Lefaso.net : Vous confirmez que les migrants burkinabè qui étaient détenus au Gabon ont quitté le pays d'Ali Bongo hier nuit ?
Clément Somé (C.S.) : Oui je confirme que les migrants qui étaient détenus dans les locaux de l'immgration et de la documention ont quitté le pays D'Ali Bongo Onbimba.
Lefaso.net : C'était vers quelle heure ?
C.S. : Le bateau à bord duquel les migrants ont pris place à levé l'encre vers 19h pour Calabar au Nigeia.
Lefaso.net : Dans quelles conditions s'est déroulée cette opération de rapatriement ?
C.S. : C'est vers 17h qu'ils sont arrivés au port-môle sous une escorte digne de ce mon par les éléments de la police de l'air et des frontières.
Lefaso.net : L'opération concernait- elle seulement des burkinabè ? Combien étaient – ils, nos compatriotes dans cette opération ?
C.S. : Ils sont un peu moins de 500 migrants de toutes nationalités notamment des ouest africains dont un peu plus de 150 de nationalité Burkinabé. Une rafle de trois jours à permis de faire le plein du bateau avec des personnes qui vivaient déjà sur le territoire Gabonais en situation irrégulière. Donc il n'y a pas que des Burkinabé.
Lefaso.net : Qui a organisé leur départ du Gabon, selon vous ?
C.S. : Toutes les chanceleries ont été invitées à délivrer des Laissez-passer à leurs ressortissants. Une délégation du consulat général du Burkina Faso au Gabon et moi même au nom du Conseil Supérieur des Burkinabé de l'Etranger avons passé une demi journée pour les enrégistrer afin de leur délivrer les Laissez-passer.
C'est le Gabon qui a loué le bateau pour Libreville-Calabar au Nigeria.
Lefaso.net : Avez vous reçu des nouvelles d'eux après leur départ des côtes gabonaises ?
C.S. : Je n'ai plus des nouvelles d'eux depuis hier nuit, mais j'ai pu traiter avec un membre de l'equipage du bateau pour que les nôtres soient bien traités à l'intérieur du bateau pendant le voyage.
Lefaso.net : Avez- vous un message particulier à passer ?
C.S. : Sur l'ensemble des rapatriés, les Burkinabé sont en tête largement devant les maliens qui arrivent en deuxième position. L'heure est grave et mêm les Gabonais ne comprennent plus rien en ce qui concerne les Burkinabé qui jadis avaient une bonne réputation. On pouvait éviter cela depuis janvier car un film documentaire a été réalisé pour faire de la sensibilisation et si beaucoup avaient suivi ce film ils n'allaient pas se faire arnaquer par les passeurs Nigerians et Burkinabé et des Burkinabé n'allaient pas mourrir cadeau parce que le film retrace exactement ce qu'ils ont véçu.
Les Burkinabé du Gabon tendent leurs oreilles du côté de Ouagadougou avec des questions : est ce que le gouvernement Burkinabé va les abandonner là-bas ou bien il va prendre le relai du trajet Calabar-Ouagadougou.
Propos recueillis et transcrits par Samuel Somda
Lefaso.net
Communiqué de l'UPC A l'attention des candidat(e)s du parti aux élections du 11 octobre 2015

Le Président de la Commission chargée des Consultation Electorales (CCE) de l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) porte à la connaissance des membres des structures du parti, des militantes et militants que les documents individuels de candidature aux élections présidentielle et législatives du 11 octobre 2015 délivrés par le Parti sont disponibles à son siège, sis à Gounghin (Ouagadougou) près du lycée mixte.
Les militantes et militants désireux de se porter candidat à ces élections peuvent passer les retirer auprès de monsieur Issoufou Ouedraogo, téléphone:70.03.20.43, assurant la permanence à partir du lundi 15 juin 2015 de 8 heures à 12 heures et de 15 heures à 17 heures.
Ils sont, par ailleurs, informés que ces documents dûment renseignés et signés doivent être déposés au même lieu, au plus tard, le mardi 30 juin 2015 à 12 heures en vue de leur traitement.
Ouagadougou, le 10 juin 2015
Nathanaël OUEDRAOGO
Lancement officiel de l'Agence de Promotion des Investissements du Burkina Faso

M. Monsieur Edouard K. TAPSOBA, Président du Conseil d'Administration de l'API-BF, a le plaisir de porter à votre connaissance qu'une cérémonie solennelle consacrant le lancement officiel de l'Agence de Promotion des Investissements du Burkina Faso (API-BF) est organisée ce jeudi 25 juin 2015 à partir de 8 heures 30 minutes à la Salle Polyvalente de la Présidence du Faso. Elle se tiendra sous le très haut patronage de Son Excellence, Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des Ministres.
Créée en Conseil des Ministres par le décret n°2013-107/PRES/PM/MICA/MEF,
l'API-BF a pour missions principales de : Petit carré blanc Promouvoir les investissements privés étrangers et nationaux de gros volume, et, maximiser leurs impacts sur l'économie nationale ;
Petit carré blanc Promouvoir l'image économique du Burkina Faso ;
Petit carré blanc Identifier les opportunités d'investissement et les mettre à la disposition des investisseurs potentiels ;
Petit carré blanc Accueillir et assister les investisseurs dans les différentes phases de création et d'établissement des sociétés au Burkina ; Petit carré blanc Faciliter les démarches administratives ;
Petit carré blanc Mobiliser des partenaires financiers ou techniques pour les porteurs de projet de grande envergure ;
Petit carré blanc Développer les partenariats de co-entreprise et PPP ;
Petit carré blanc Suivre les projets réalisés et aider à lever les blocages s'il y a lieu ;
Petit carré blanc Assurer une veille sur le bon climat des affaires au Burkina Faso.
Couverture médiatique des activités politiques en période de précampagne : Le CSC apporte des précisions

Au terme de la loi n°014-2001/AN portant Code électoral et dans la perspective des élections présidentielle et législatives couplées du 11 octobre 2015, le Conseil Supérieur de la Communication a rappelé l'interdiction de « la couverture médiatique de toute campagne électorale déguisée au cours de la période de 90 jours, allant du 21 juin 2015 à 00 heure au 18 septembre 2015 à 24 heures ». Dans le document ci-joint, l'instance de régulation apporte des précisions sur ce qui est permis et sur ce qui est interdit.
Formation des enseignants : L'Ecole Privée de formation des Enseignants du Primaire (EPFEP) BIENTAMA ouvre ses portes en octobre 2015

Toma, chef-lieu de la province du Nayala va accueillir à la rentrée prochaine une nouvelle école de formation des enseignants du primaire, avec à l'affiche 250 places offertes aux candidats à la noble profession d'enseignant. Nous avons rencontré le promoteur, M. Zéphirin Paré, promoteur de plusieurs sociétés, qui nous en donne les détails.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ainsi que vos activités ?
Je suis PARE Zéphirin titulaire d'un DESS en Réseaux Informatique et Multimédia ; Directeur Général des sociétés ARC EN CIEL SERVICES et IMS.sarl et promoteur du groupe BIENTAMA baséà TOMA dans la province du NAYALA qui est un consortium d'activités (Boulangerie, distribution de boisson de la BRAKINA, fabrication de barre de glace alimentaire, pressing et très bientôt un complexe hôtelier aux normes internationales) et l'Ecole Privée de formation des Enseignants du Primaire (EPFEP) BIENTAMA
A la rentrée prochaine, vous allez procéder à l'ouverture d'une école de formation des enseignants du primaire (EPFEP), est-ce que vous pouvez nous présenter la dite école ?
L'EPFEP BIENTAMA est une école privée de formation des enseignants du primaire, membre du groupe Bientama, qui va ouvrir les portes en octobre 2015 à TOMA pour former les futurs enseignants du primaire.
Avez-vous reçu une autorisation de l'Etat burkinabé pour la création de l'établissement ?
Vous faites bien de poser la question et c'est ici l'occasion pour nous de rassurer toute la population que nous avons pris toutes les dispositions pour être en règle vis-à-vis de l'administration. Nous avons notre agrément N°00533/MENA/SG/DEB P, délivré par le MENA pour former les enseignants du primaire en toute légalité et mieux nos infrastructures viennent d'être visitées par les autorités du MENA qui ont bien apprécié le respect des normes en la matière.
Quelle est la situation géographique de l'établissement ?
L'établissement est bâti sur une superficie de 3 hectares avec une clôture et muni d'un forage et nous sommes situés au Nord de Toma, à environ 200 m de la route TOMA-YABA
Comment se feront les recrutements des élèves et qui peut être inscrit à l'EPFEP ?
Il faut signaler que les inscriptions ont commencé depuis le 1er juin et ce jusqu'au 31 juillet, par le dépôt des dossiers de candidature. Peut être candidat toute personne titulaire de BEPC ou de l'attestation de succès au BEPC en cours de validité. A la fin du dépôt des dossiers, un test de recrutement sera organisé pour sélectionner les candidats qui vont suivre la formation.
Quels sont les objectifs de cette école ?
Cette école a pour objectif principale de donner une formation de proximité et de qualitéà la population de la province et voir au-delà.
Combien d'années la formation durera ?
La durée de la formation est fixée par l'état burkinabè et selon les textes en vigueur elle est de deux ans.
Sous quel signe vous placez l'école ?
Le nom de notre école en est évocateur, BIENTAMA, qui signifie tout mettre en œuvre pour que demain soit meilleur à aujourd'hui.
Comment l'école sera administrée et comment préparez-vous la rentrée prochaine ?
L'école sera administrée par une organisation administrative et pédagogique. Nous sommes déjà dans notre rentrée car les inscriptions ont commencé depuis le 1er juin et certains se sont déjà inscrits et nous invitons tous les potentiels candidats à se hâter car les places sont limitées et comme nous avons opté pour une formation de qualité donc pas de nombre pléthorique dans les salles de classe.
Quel sera le régime, internat ou externat ?
Pour cette première année, le régime sera l'externat mais nous avons prévu un internat pour les années à venir
A combien vont coûter les frais de scolarité ?
Les frais de scolarité s'élèvent à 400 000 FCFA pour les 2 années de formations.
Combien d'élèves comptez-vous accueillir à la rentrée prochaine ?
A la rentrée 2015 – 2016 nous comptons accueillir environs 250 élèves.
Quel type d'enseignant sera recruté pour assurer la formation ?
Les types d'enseignants sont ceux prévus par les cahiers de charge du MENA car nous ne recrutons aucun enseignant qui ne réponde pas aux cahiers de charge.
Quelles stratégies voulez-vous mettre en œuvre pour permettre aux élèves que vous allez former de pourvoir s'intégrer dans la vie socio-professionnelle ? Est-ce qu'un accompagnement est prévu après la formation ?
Notre stratégie s'appuie prioritairement sur la qualité de notre enseignement et la rigueur de notre encadrement. Nous avons convenu avec le corps enseignant un meilleur taux horaire afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes et permettre à nos élèves d'être les meilleurs et intégrer rapidement la vie socio-professionnelle.
Aussi, étant donné que je suis informaticien de formation, nous comptons associer une formation en informatique à tous les élèves et aussi pouvoir les doter de matériels informatiques à des tarifs promotionnels pour booster leur carrière professionnelle.
Vous avez décidé de créer une école de formation des enseignants du primaire à Toma, qu'est-ce qui justifie le choix de cette localité ?
Je suis originaire de la province et cette école va résoudre les difficultés que les habitants de la province rencontrent pour inscrire leurs enfants dans les écoles de formation professionnelle. Parmi ces difficultés figure en bonne place le problème de logement et les charges annexes des élèves qui sont de loin plus chères que la scolarité quand ils sont loin des parents. Aussi la création de cette école va certainement générer des emplois.
Quel message vous avez l'endroit de la jeunesse de la province du Nayala et de Toma en particulier ?
Juste leur dire que cette école, nous l'avons voulue pour eux donc tous ceux qui remplissent les conditions et qui désirent une formation de qualité peuvent nous faire confiance et venir nous rejoindre ; ils ne le regretteront pas. Seul le travail paie.
Quelles sont les valeurs que vous comptez promouvoir au sein de votre école ?
On a l'habitude de dire que le bon médicament fait lui-même sa publicité. Qualité, Rigueur, Discipline et le savoir-faire seront les valeurs prioritaires de cette école techniquement conforme aux cahiers de charge et aux textes en vigueur au Burkina Faso.
Un dernier mot ?
Nos sincères remerciements au promoteur du lefaso.net ainsi que l'ensemble de ses collaborateurs. Les inscriptions ont commencé et nous sommes joignabls au 77 46 55 55 ou au 73 46 55 55 ou encore au 68 46 55 55.
Que Dieu bénisse notre Pays !!!
Entretien réalisé par Rosine KABORE
Lefaso.net
Conseil Supérieur de la Communication : Les journaux Mutations et l'Observateur Paalga ont été auditionnés

La commission spécialisée Ethique et déontologie du Collège des conseillers a entendu, le mardi 16 juin 2015, le journal Mutations et l'Observateur paalga. Un citoyen reprochait au premier cité un article paru le 1er mai dernier qu'il juge diffamant à son égard. Le deuxième organe a été entendu pour avoir repris des propos de nature délictueux dans sa parution du 11 juin 2015.
Sur plainte du sieur Mamadou Kabré, journaliste, président du PRIT Lanaya et député au Conseil National de la Transition, le journal Mutation a été entendu par les membres de la commission spécialisée Ethique et déontologie. Dans un écrit paru le 1er mai 2015 et titré« Mamadou Kabré roule-t-il pour quoi ? » le journal impute des allégations de nature diffamante à l'endroit de monsieur Kabré.
Au cours de l'audition, le journal a reconnu « le ton inélégant » de l'article et « la démarche non adéquate » usitée pour le produire. Le Directeur de publication et le rédacteur en chef du journal ont présenté les excuses du titre au plaignant. Celui-ci a déclaré les recevoir et décide de ne pas faire usage d'un droit de réponse que lui propose le journal. La commission a apprécié la démarche du plaignant qui a préféré la voix du dialogue pour la résolution de ce différend et a invité l'organe à l'observance des règles déontologiques de la profession.
Le journal l'Observateur Paalga représenté par un de ses rédacteurs en chef, était devant la commission pour l'article titré« Préparez vos fusils, munitions, couteaux… pour accompagner Roch à Kossyam ». Outre la déformation des propos réellement tenus, il est reprochéà l'Observateur Paalga d'enfreindre aux règles déontologiques à l'image de l'article 103 du Code de l'information ; lequel interdit l'apologie d'actes qualifiés de crime ou délit.
Pour le journal, les propos incriminés ont été compris comme une métaphore et non dans le sens premier des termes. Il a regretté que le titre ait pu entrainer une autre interprétation que celle qu'avait la rédaction. Il a réitéré la volonté du journal à toujours s'inscrire dans le professionnalisme.
La commission a regretté un tel traitement de l'information de la part du quotidien dans ce contexte actuel. Elle a fortement exhorté le journal à plus d'attention et de discernement à l'avenir.
La commission a saisi l'occasion de ces entretiens pour lancer un appel aux professionnels des médias ainsi qu'aux acteurs politiques pour plus de responsabilité afin de préserver la paix et la cohésion sociale.
La Direction de la Communication et des Relations publiques
Contact : 25 30 11 24, poste 152
Signature de l'Accord de paix au Mali : le Gouvernement de la transition salue « une action pour la paix »
La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) du nord du Mali a signé, le 20 juin 2015 à Bamako, l'Accord de paix entériné le 15 mai 2015 par le gouvernement du Mali et la médiation internationale.
Le gouvernement du Burkina Faso salue le consensus trouvéà travers cet Accord qui vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali et partant, dans la bande sahélo-saharienne. Il félicite et encourage tous les acteurs qui œuvrent non seulement pour la paix au Mali mais aussi pour le renforcement de la paix et de la stabilité dans la sous-région.
Le gouvernement de la Transition exhorte le Comité de suivi de l'Accord, composé notamment des membres de la médiation, des différentes forces armées maliennes, de la MINUSMA, des pays et institutions parties à l'Accord, à ne ménager aucun effort pour sa mise en œuvre effective.
Le Service d'information du Gouvernement
Attaques terroristes au Niger : Le Burkina Faso solidaire du Peuple nigérien
Dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 juin 2015, des éléments de la secte islamiste, BOKO HARAM, ont lancé des attaques contre des habitants des villages de Lamana et Ngoumao au Niger.
Les attaques terroristes ont causé la mort de 38 villageois innocents.
Le Gouvernement de la Transition au Burkina Faso condamne ces agressions terroristes odieuses dirigées contre des populations qui n'aspirent qu'à vivre en paix.
Le Gouvernement burkinabè, à la suite de ces événements, adresse ses condoléances les plus attristées au Gouvernement et au Peuple Nigériens ainsi qu'aux familles durement éplorées. Il exprime ses vœux de prompt rétablissement à tous les blessés, traduit sa totale solidarité et sa fraternelle compassion à toute la nation nigérienne.
Le Burkina Faso réaffirme sa disponibilité et sa détermination aux côtés du peuple et du gouvernement nigériens, de la communauté internationale, dans cette lutte implacable contre le terrorisme.
Le service d'information du gouvernement
Doctoriales 2015 : les 2iE offrent l'occasion aux doctorants d'améliorer leurs recherches
L'Ecole doctorale de l'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE) organise les 22 et 23 juin 2015 les Doctoriales sous le thème : « Science, innovation et entreprenariat pour le développement ». Une rencontre pour permettre aux doctorants de présenter leurs recherches et de se prêter aux critiques du personnel enseignant et des personnalités du monde scientifique. Conférences et communications vont rythmer ces deux jours de travaux.
Pour donner à un établissement une renommée internationale, il faut réunir les conditions qui vont permettre aux étudiants d'être performants. Pour cela, l'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement est conscient du rôle qu'il doit jouer. Il s'est donc doté en 2008, d'une Ecole doctorale qui organise depuis lors, chaque année, une rencontre dénommée Doctoriales.
La forme change mais les objectifs demeurent les mêmes. Les Doctoriales 2015 sont à leur 3e édition sous cette nouvelle version. « Pour ces Doctoriales, il s'agit de créer un cadre d'échanges entre les doctorants, le personnel enseignant et les personnalités du monde scientifique », a expliqué le Pr Harouna Karambiri, directeur de l'Ecole doctorale des 2iE.
L'édition 2015 des Doctoriales se tient au même moment que le Conseil scientifique de l'année en cours. Ce qui réunit d'éminents chercheurs et enseignants. Et pour les doctorants, la présence de ces personnalités est une chance pour eux. « Avec la présence d'éminents professeurs, les doctorants pourront présenter leurs travaux et avoir le feedback. Cela va nous permettre d'améliorer nos travaux », s'est réjoui Moumouni Diafarou Ali, représentant les doctorants.
De meilleurs résultats pour 2iE
Les Doctoriales ont été initiées en 2008 avec pour ambition d'améliorer la qualité des travaux de recherche effectués par les étudiants et aussi d'augmenter leur quantité. En sept ans, les 2iE ont enregistré 21 soutenances de thèse. Les étudiants ont également publié 34 articles scientifiques et deux brevets ont été déposés.
Pour la rentrée 2014-2015, ce sont 42 doctorants qui sont accueillis au sein de l'institut avec une prévision de 17 soutenances. « Deux soutenances ont déjà eu lieu la semaine dernière et nous attendons trois la semaine prochaine », a précisé le directeur de l'Ecole doctorale.
Recadrer les travaux de recherche
Pendant ces deux jours, les participants, dont le nombre est estiméà 150, auront droit à trois conférences et à une trentaine de communications. « Les étudiants vont présenter leurs recherches devant le personnel enseignant et des professeurs qui vont apprécier et au besoin les recadrer. Comme vous le savez, la méthodologie n'est pas très souvent maitrisée au tout début de la recherche par les étudiants donc ils ont besoin d'assistance », a ajouté le Pr Harouna Karambiri.
Quid de l'école doctorale ?
Créée en 2008, l'Ecole doctorale des 2iE a pour mission de « permettre aux doctorants d'acquérir une solide culture scientifique à la pointe de la recherche scientifique et technologique ». Ses domaines de formation sont l'eau, l'énergie et l'environnement et les matériaux. L'Ecole complète le dispositif Licence-Master-Doctorat adopté par 2iE en 2008.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net