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Colloque "ENDO-LAB" : Une rencontre pour le dialogue et la valorisation des savoirs endogènes

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Le Groupe d'expertise et de normalisation endogène des symboles, initiatives et savoirs (GENESIS) a organisé ce jeudi 13 juin 2024 à Ouagadougou, un colloque dénommé“ENDO-LAB”. L'évènement qui se tient autour de la principale thématique « Le Culturel, le Spirituel, le Cultuel » aborde plusieurs thématiques transversales axées sur le dialogue inter-religieux, le dialogue interculturel et le dialogue intergénérationnel.

Le 15 mai dernier, le Burkina Faso a célébré la première édition de la Journée des coutumes et des traditions (JCT). Cette journée, instituée par l'État, revêt une importance capitale pour les promoteurs de la culture endogène, dont les membres de GENESIS. Cependant, certains aspects de cette célébration suscitent encore des interrogations. Le colloque "ENDO-LAB" a ainsi été initié pour réfléchir sur la JCT, promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle et valoriser les savoirs endogènes tout en rassemblant les filles et les fils autour des valeurs traditionnelles du pays des hommes intègres.

Ainsi, des thématiques transversales sur le dialogue inter-religieux, le dialogue interculturel et le dialogue intergénérationnel ont été animées par des personnalités du monde de la culture et des savoirs endogènes à l'instar de Dr Dramane Konaté, Konomba Traoré, Abbé Jean Baptiste Sanou, Dr Boukaré Gansonré, Dr Awa Tiendrébéogo 2e jumelle, et Juliette Kongo.

« GENESIS est une institution savante de type endogène créé en mai 2021 », Martin Zongo, administrateur du Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO)

« Nous avons convoqué ce colloque pour essayer de clarifier les concepts tels que le culturel, le spirituel et le cultuel, mais aussi pour édifier l'opinion publique nationale sur les enjeux et les défis à relever en matière de valorisation de nos traditions et coutumes », a affirmé Dr Dramane Konaté, secrétaire exécutif de GENESIS. C'était à l'issue de sa communication intitulée « Faso Palabre ».

Un colloque riche en enseignements

Les échanges durant le colloque ont mis en lumière les richesses et diversités culturelles du Burkina Faso, tout en soulignant l'importance cruciale de leur préservation et de leur transmission aux générations futures. Les discussions ont permis de rappeler que la valorisation des savoirs endogènes est essentielle pour renforcer le dialogue entre les différentes composantes de la société burkinabé.

« Le but de la tradition est de stabiliser les normes et les comportements », secrétaire exécutif de GENESIS, coordonnateur du Laboratoire de l'Endogène (ENDO-LAB)

L'événement a également offert une plateforme pour aborder des questions clés relatives à la préservation des traditions et coutumes, à la promotion du dialogue inter-religieux et interculturel, et à l'importance de la transmission des savoirs aux jeunes générations. Ces discussions sont d'autant plus pertinentes dans un contexte mondial où les identités culturelles et spirituelles sont souvent mises à l'épreuve.

Les panélistes du colloque ont abordé une diversité de sous-thèmes essentiels à la compréhension et à la valorisation des savoirs endogènes. Parmi ceux-ci, le culte ancestral, le christianisme et l'islam ont été discutés pour explorer les dynamiques et les interactions entre ces différentes croyances au sein de la société burkinabé. Les intervenants ont souligné l'importance de promouvoir un dialogue inter-religieux qui favorise la coexistence pacifique et le respect mutuel. Ils ont également examiné comment ces différentes pratiques spirituelles peuvent coexister harmonieusement, tout en contribuant au renforcement des valeurs culturelles et spirituelles propres au Burkina Faso.

« Dans certains rituels, une femme est choisie pour représenter la communauté», Juliette Kongo, promotrice du Musée de la femme

En outre, la promotion des langues nationales a été un sujet central des débats. Les panélistes ont mis en avant l'importance de préserver et de valoriser les langues locales comme vecteurs de transmission des savoirs et des traditions. Ils ont souligné que les langues nationales jouent un rôle crucial dans l'éducation et la préservation du patrimoine culturel. De plus, les représentations et symbolismes de la femme dans la société traditionnelle ont été explorés pour comprendre leur évolution et leur impact sur la place des femmes aujourd'hui. Les discussions ont révélé que les femmes occupent des rôles symboliques et significatifs dans les traditions.

Les thèmes sur les traditions et diplomatie sociale, traditions, jeunesse et développement, traditions et médias ont également été abordés. Il a été expliqué notamment la manière dont les traditions peuvent être intégrées dans la diplomatie sociale pour renforcer les liens communautaires et résoudre les conflits.

La rencontre s'est achevée avec des recommandations pertinentes que le colloque ENDO-LAB compte intégrer pour promouvoir davantage les coutumes et traditions dans le pays

Le rôle crucial de la jeunesse dans la préservation et le développement des traditions a aussi été mis en lumière, en soulignant l'importance de leur engagement et de leur éducation à ces savoirs. Enfin, les échanges ont permis de réfléchir à la manière dont les médias peuvent être utilisés pour promouvoir et préserver les traditions culturelles, tout en s'adaptant aux évolutions technologiques et aux nouveaux modes de communication.

Le colloque "ENDO-LAB" organisé par le GENESIS a été un moment fort de réflexion et de partage autour des enjeux liés à la valorisation des savoirs endogènes au Burkina Faso. En réunissant des experts et des acteurs culturels de renom, l'événement a contribuéà renforcer le dialogue et la compréhension mutuelle, tout en soulignant l'importance de préserver et de transmettre les traditions et coutumes du pays des hommes intègres. Par cette initiative, GENESIS espère continuer à promouvoir une culture de dialogue et de respect, essentielle au développement harmonieux de la société burkinabé.

Hamed Nanéma
Lefaso.net


Burkina/Transports terrestres et maritimes : Sibidi Vincent Tougri nommé directeur général (Conseil des ministres)

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Administrateur général des services universitaires et gestionnaire de projets, Sibidi Vincent Tougri a été nommé directeur général des transports terrestres et maritimes (DGTTM), au conseil des ministres, le mercredi 12 juin 2024. Il remplace le colonel de gendarmerie Kanou Coulibaly qui a passé un peu plus de deux ans à ce poste.

Directeur de l'administration et des finances du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) depuis 2021, Sibidi Vincent Tougri va bientôt prendre les rênes de la direction générale des transports terrestres et maritimes, placée sous la tutelle du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Conseiller d'intendance universitaire en 2000

Né le 30 novembre 1967 à Yargatenga, commune rurale de la province du Koulpélogo, région du Centre-est, Sibidi Vincent Tougri fait ses études secondaires au lycée Riâlé de Tenkodogo d'où il sort en 1988 avec un baccalauréat série D. Après une formation (1989-1990) à l'Ecole nationale des enseignants du primaire de Loumbila, il enseigne pendant cinq ans avant de décrocher son Certificat d'aptitude pédagogique en 1995. Ce sésame en poche, il rejoint la direction de l'administration et des finances du ministère de l'Education de base.

En 1997, Sibidi Vincent Tougri retourne sur les bancs de l'ENAM. Trois ans plus tard, il est auréolé d'un diplôme de Conseiller d'intendance universitaire. Le thème de son mémoire a porté sur les différentes sources de financement de l'Enseignement de base.

Un Master 2 en Administration des affaires en poche en 2005

Affecté au ministère délégué chargé de l'Alphabétisation et de l'éducation non formelle, il occupe entre 2000 et 2001, le poste de chef de service administratif, financier et comptable, et chargé de la passation des marchés.

Il rejoint plus tard la présidence de l'Université de Ouagadougou en tant que chef de service administratif financier et comptable, chargé de l'élaboration budgétaire et de la passation des marchés. Durant cette période (2001-2006), il décroche en 2005 un Master 2 en Administration des affaires à l'Université de Lyon 3 en France.

Chef de projet pendant six ans

En 2006, il est nommé chef de projet au « Projet enseignement post primaire 2 » dont le financement a été assuré par la Banque mondiale, les Pays-Bas et le gouvernement burkinabè. Dans le cadre de ce projet d'une durée de six ans, Vincent Tougri supervise la construction de 120 établissements d'enseignement secondaire, les travaux de construction et l'équipement des centres universitaires à Ouagadougou et à Bobo- Dioulasso, l'équipement des universités publiques du Burkina et la formation des enseignants- chercheurs des universités pour la mise en œuvre du système Licence-Master-Doctorat.

De 2009 à 2011, Sibidi Vincent Tougri est administrateur provisoire du centre d'enseignement à distance de Ouagadougou cumulativement avec les fonctions d'administrateur délégué du Projet enseignement post primaire 2.

Entre 2012 et 2013, il rejoint le service financier et du suivi budgétaire à la direction des études et de la planification du ministère des Enseignements secondaire et supérieur. Après plus d'une année passée comme directeur des affaires administratives et financières de l'ENAM, il est affecté en juillet 2015 au service de passation des marchés publics à la DAF du ministère des enseignements secondaire et supérieur et de la recherche scientifique. Il y passe neuf mois.

Six ans passés comme administrateur à l'IDS

Vincent Tougri a également occupé pendant plus de cinq ans, le poste de directeur des marchés publics du ministère de la Culture, des arts et du tourisme. C'est delà, qu'il rejoint en 2021 le FESPACO comme DAF.

Il a aussi passé six ans (2008-2014) comme administrateur, représentant le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique au conseil d'administration de l'Institut des sciences (IDS).

Durant son parcours, Sibidi Vincent Tougri a participéà plusieurs stages et séminaires de perfectionnement à Ouagadougou, Paris, Casablanca, Montréal, Washington, Turin... Ces stages et séminaires ont porté entre autres sur le management des services universitaires, la gestion financière, la procédure de passation des marchés, la planification, l'analyse, l'audit et le suivi des projets, les mesures de lutte contre la corruption dans le milieu éducatif, etc.

Triple chevalier

Le nouveau directeur général des transports terrestres et maritimes est chevalier de l'ordre de l'Étalon, chevalier de l'ordre du Mérite burkinabè, chevalier de l'ordre des Palmes académiques. Il a obtenu en juillet 2018, le 1er prix de la meilleure autorité contractante décerné par l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP). Sibidi Vincent Tougri est enfin membre de bureau du Comité international du Mémorial Thomas Sankara.

HFB
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Saisie de 1040 tonnes de riz avarié au bureau des douanes de Dakola : Le Directeur générale des douanes sur le terrain pour saluer les efforts

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Les services des douanes du bureau de Dakola près de la frontière avec le Ghana, au Centre-Sud du pays, ont présenté au Directeur général en visite dans leur office, une opération de saisie réussie le 11 mai 2024 par l'interception de vingt (20) véhicules de riz impropre à la consommation. Cette importante saisie a été opérée grâce à un contrôle documentaire et un examen physique effectué sur les différents chargements de remorques de riz.

L'objet de fraude est constitué de 1040 tonnes de riz, d'une valeur estimée à trois cent vingt-deux millions deux cent trente-trois mille huit cent quarante (322 233 840) F CFA.

Après une analyse de laboratoire par l'Agence nationale de la sécurité sanitaire de l'environnement, de l'alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT), il s'est avéré que ces produits saisis par le service des douanes sont totalement impropres à la consommation.

En visite de travail au Bureau des douanes de Dakola ce jeudi 13 juin 2024, le Directeur Général des Douanes Adama ILBOUDO, l'Inspecteur divisionnaire des douanes, accompagné par le Haut Commissaire de la province du NAHOURI, Monsieur Auguste KINDA, des représentants de la ligue des consommateurs ainsi que de certains collaborateurs, ont effectué une visite sur le terrain pour constater les différents chargements de riz avarié.

Il a félicité Madame la Directrice Régionale des douanes de la région du Centre-Sud, et particulièrement le personnel du bureau des douanes de Dakola pour leur vigilance et professionnalisme qui ont permis une fois de plus de préserver la santé des populations burkinabè. Il a également félicité les partenaires de la plateforme de dédouanement pour leur assistance sans cesse renouvelée durant les missions régaliennes du service des douanes. Il a par ailleurs invité la population à plus de vigilance et à dénoncer tout cas suspect aux différents services des douanes dans leur mission de protection de la société et de lutte contre les produits prohibés.

Quant aux tonnes de riz impropre à la consommation, objet de la saisie, des dispositions ont été prises par les différentes autorités pour leur enlèvement et destruction.

C'est assurément une grande opération de salubrité publique qui vient d'être menée car si ce riz avarié avait pénétré le marché national, ce sont des dizaines de milliers de familles burkinabè qui auraient été exposées à ses effets nocifs pour la santé humaine.

La Douane : Honneur-Dévouement-Vigilance

SCRP-DGD

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Gardener

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Gardener in the Facility Maintenance Section.

Opening Date : June 07, 2024
Closing Date : June 21, 2024
Open to : All Interested Applicants/All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 5,125,044 p.a. (Starting Salary/Full-Time)
(Position Grade : FSN-02)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

The gardener is responsible for performing gardening care and grounds maintenance at Mission office facilities including associated agencies, as well as other U.S. Government (USG) owned and leased properties as directed and at the official residences of the Principal Officials at post. Performs other duties as assigned.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of primary School is required.

2. EXPERIENCE : A minimum of two (2) years of gardening experience is required.

3. LANGUAGE : Rudimentary verbal skills spoken/reading/written of English is required. Limited knowledge speaking, reading & writing spoken/reading/written of French is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES :
• Ability to physically perform arduous tasks as well as work independently.
• Ability to use hand tools and operate motorized equipment and vehicles, such as mowers, sprinklers, etc.
• Ability to use all gardening tools and swimming pool, cleaning equipment.
• Must be able to lift and move objects weighing up to 50 pounds. Must be able to wear personal protective equipment such as eyewear, and safety shoes.

5. JOB KNOWLEDGE : Good working knowledge of how to plant/transplant shrubs, flowers etc. typical for the area required. Maintenance of gardens and lawns using knowledge of gardening techniques are required.

6. HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2024-008 Gardener and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. Copies of Attestations/Certificates of Work, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system. click on the "Apply to This Vacancy" to submit your application.

For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/jobs/

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
• Completion of primary School is required.
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.
• Others

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.

Note :

• applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation.

The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs.

The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation.

Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Human Resources Assistant

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U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2024-009

HUMAN RESOURCES ASSISTANT

Opening Date : June 14, 2024
Closing Date : June 27, 2024
Open to : All Interested Applicants/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 14,923,926. a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-08)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

Responsible for specific personnel functions performed at post. Major responsibility is either position classification advisory role of all locally recruited positions by providing guidance to supervisors in developing new/revising existing positions and submitting the complete package to Regional Classification Center (RCC) 's OR recruitment and onboarding of employees including third country nationals OR management of the Merit Based Compensation System. Other duties can include preparation of all types of personnel actions ; placement and promotion of local employees ; resignations and disciplinary actions ; preparing staffing patterns ; and managing or assisting with Official Residence Expenses (ORE) staff employment, Awards program, LE Staff salary and benefits, i.e. medical insurance, pension plan, local social security participation. Maintains personnel records and files and prepares periodic and non-recurring reports.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of two years of general college studies is required.
2. EXPERIENCE : Minimum three years of progressively responsible experience in human resources or administrative field is required.
3. LANGUAGE : English level III (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required. French level III (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Good working knowledge of Microsoft Office (Word, Excel, Power Point, Outlook, and Internet). Must have understanding of mathematical formulas for preparing statistical reports on various elements of data analysis. Strong writing skills to produce and update complex reports, spreadsheets, and correspondence. Must have excellent customer service and communication skills to manage in-person and telephone contacts. Must be organized, diligent and able to work under pressure. Good interpersonal relationships are required. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Knowledge of general office management practices and procedures. Knowledge of job evaluation, concepts and principles. Must have knowledge of Human Resources practices, performance management, etc. Good working knowledge of local labor and social security laws as well as recruitment prevailing practices and customs is required.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2024-008 Human Resources Assistant and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. Copies of Attestations/Certificates of Work, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system. click on the "Apply to This Vacancy" to submit your application.
• For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/jobs/

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of two years of general college Diploma
• Work Attestations/Certificates
• Other relevant documents
Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.

Note :
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted by phone call or email.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Rendez-vous du 16 au 22 juin pour célébrer les 25 ans de l'Ecole Supérieure de Commerce et d'Informatique de Gestion (ESCO-IGES)

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L'Ecole Supérieure de Commerce et d'Informatique de Gestion (ESCO-IGES) est présente dans l'univers de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle burkinabé et africaine depuis 25 ANS DÉJÀ !!

Plusieurs générations d'étudiants et de professionnels ont franchi nos portes, animés par une passion commune pour le savoir et la performance.

En 25 ANS d'existence nous disposons de 2 campus à Ouagadougou, des conventions avec des universités du Burkina Faso et à l'international, des reconnaissances sur la qualité de l'enseignement par le ministère de tutelle et de l'homologation de l'ensemble de nos diplômes par le CAMES

25 ANS ça se fête !!!
Rendez-vous du 16 au 22 juin pour célébrer ce 25 eme anniversaire

Burkina : L'Etat major général des armées dénonce une réplique de sa page Facebook dans le but de manipuler l'opinion publique

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Dans le communiqué ci-après, l'Etat major général des armées dénonce une réplique "grotesque" de sa page Facebook. Pour lui, l'objectif de cette manœuvre est de manipuler l'opinion publique à travers la publication de fausses informations. "Nous invitons à utiliser l'option de signalement de Facebook pour contribuer à la désactivation de ces pages malveillantes", a exhorté l'institution.

Burkina/Santé : Un cross et une séance d'aérobic pour lancer les activités commémoratives de la journée mondiale du donneur de sang 2024

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Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a donné le coup d'envoi des activités commémoratives de la journée mondiale du donneur de sang 2024, le jeudi 13 juin 2024, à Ouagadougou. Le ton a été donnéà travers un cross suivi d'une séance d'aérobic, pour terminer par des étirements. La journée mondiale du donneur de sang 2024 se tient sous le thème : « 20 ans de célébration du don de sang : merci à tous les donneurs de sang ».

Le slogan aussi reste le même : « Donner son sang, c'est sauver des vies ». Cette commémoration est une occasion pour le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) d'interpeller et de continuer de sensibiliser les uns et les autres à poser ce geste salvateur. Cela passe nécessairement par la commémoration de cette journée meublée par des activités au cours desquelles on sonne la mobilisation. Le coup d'envoi de ces activités a été donnéà travers un cross, suivi d'une séance d'aérobic. Une plage a été aussi donnée à l'Office national de la sécurité routière (ONASER) pour une séance de sensibilisation sur le port du casque pour les usagers des engins à deux et à trois roues.

Parmi les sportifs du jour, le ministre de la Santé, le gouverneur de la région du Centre et le PDS

Le besoin de sang est toujours d'actualité, surtout en saison hivernale avec son lot de maladies, notamment le paludisme et la dengue. A cela s'ajoute le besoin de sang pour les Forces de défense et de sécurité (FDS) sur le terrain de la reconquête du territoire national. Ce n'est pas le président du conseil d'administration du CNTS, Pr Fla Koueta, qui dira le contraire. « Chaque année, nous avons véritablement un déficit entre le don de sang et le besoin de nos patients. Ces dernières années, avec la situation sécuritaire que notre pays traverse, les besoins ont augmenté. C'est pourquoi ces occasions sont importantes car elles nous permettent de nous exprimer, d'interpeller la population pour donner son sang. C'est vrai qu'il y a des donneurs permanents mais on invite tout le monde en bonne santé et dans la tranche d'âge, à donner du sang », a-t-invité.

Ces dernières années, avec la situation sécuritaire que notre pays traverse, les besoins ont augmenté, d'après le PCA du CNTS, Pr Fla Koueta

Le gouverneur de la région du Centre Abdoulaye Bassinga a indiqué que sa région est honorée d'abriter la célébration de cette journée. Il a de ce fait félicité les fils et filles de la région pour la mobilisation. A l'en croire, c'est le signe de l'engagement de ces derniers pour le don de sang. « Puisque le sang ne se trouve pas dans un laboratoire, il faudrait donc une volonté affichée pour pouvoir sauver les FDS qui se battent pour préserver l'intégrité du pays. Il y a aussi la saison hivernale qui s'annonce avec son lot de palu et de dengue », a-t-il déclaré.

Le gouverneur de la région du Centre appelle à la mobilisation des fils et des filles de sa région

Le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a pour sa part lancé un « vibrant » appel à tous ceux qui hésitent encore à donner leur sang, à franchir le pas, à faire cet acte noble qui permet véritablement de sauver des vies. Il est revenu lui aussi sur le contexte marqué par la situation sécuritaire et humanitaire qui devrait stimuler les uns et les autres à donner leur sang. « Il y a aussi le problème de la dengue et du paludisme, les services de santé ont régulièrement besoin de sang. C'est tout le sens de ces activités en faveur de la journée mondiale du donneur de sang », a-t-il terminé.

Le contexte sécuritaire devrait être un stimulateur à aller donner son sang, selon le ministre en charge de la Santé

Obissa Juste Mien
Lefaso.net


Burkina Faso : Le gouvernement rappelle que le tournage et la prise de vues sur le territoire national sont soumis à une autorisation

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Le ministère en charge de la Communication, dans le présent communiqué, rappelle que les tournages et des prises de vues sur le territoire national sont soumis à une autorisation préalable. Une autorisation qui vient en application du décret numéro 2023-384/PRES/PM/MCT du 22 mai 2013. Communiqué ci-dessous !

École polytechnique de Ouagadougou : La deuxième année de Physique-Chimie remporte le tournoi interclasses 2024 en football

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La finale de football du tournoi interclasses de l'Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) s'est jouée dans l'après-midi du jeudi 13 juin 2024. La deuxième année de Physique-Chimie s'offre le trophée de cette quatrième édition grâce à sa victoire 2-0 sur la première année Physique-Chimie.

La finale de cette édition 2024 du tournoi interclasses de l'Ecole polytechnique de Ouagadougou a opposé la deuxième année de Physique-Chimie (PC) à celle de la première année de Physique-Chimie Science de l'ingénieur (PCSI). Au terme des deux fois quinze minutes de temps règlementaire, c'est la deuxième année de PC, plus technique et plus réaliste, qui s'impose nettement par 2-0 et remporte la finale de cette quatrième édition.

L'équipe de la 2e année de PC, vainqueur de ce tournoi

Elle repart donc avec le trophée et une enveloppe financière de 100 000 FCFA. Finaliste malheureuse, la deuxième année de PCSI se contente d'un trophée et de la somme de 75 000 FCFA. Les équipes classées 3e et 4e ont également été primées. Ainsi, classée 3e, l'IGIT 2 repart avec la somme de 40 000 FCFA. 4e au classement, MPSI B a reçu la somme de 35 000 FCFA.

Avec deux buts au compteur, Jean Bosco Kaboré est le meilleur buteur du tournoi. Le prix de meilleur gardien du tournoi revient à Armand Ki. Issus de la deuxième année de PC, ils repartent chacun avec la somme de 10 000 FCFA.

L'équipe de la 1ère année de PCSI, finaliste malheureuse

En match de lever de rideau, les enseignants et le personnel administratif se sont quittés en "bons collègues" 0-0.

Le Pr Mohamed Seynou, directeur général de l'EPO s'est réjoui de la prestation des deux équipes. Il est également revenu sur les objectifs recherchés à travers l'organisation de ce tournoi. « On a vécu une très belle rencontre, un match de très bon niveau, de très belle facture. On était tous émerveillés par la qualité du jeu proposé par les deux équipes. Donc, on était vraiment très contents. Il y a plusieurs objectifs visés à travers l'organisation de ce tournoi. Premièrement, c'est le côté santé. Ce sont des enfants qui travaillent beaucoup en classe, il faut pratiquer le sport pour libérer quelques toxines et garder une bonne santé, comme on le dit : un esprit saint dans un corps saint. Deuxième objectif, c'est le brassage. On ne reconnait pas qui vient de là, ça créé des liens de famille, de fraternité et ça brise les barrières, même entre collègues. Troisième objectif, c'est l'occasion de déceler des talents, de les suivre et de voir comment on peut les aider pour qu'ils soient des stars demain », a-t-il confié.

A gauche, le Pr Mohamed Seynou, directeur général de l'EPO remettant le trophée aux vainqueurs

Tout en remerciant tous ceux qui se sont battus pour l'organisation de cette édition 2024 du tournoi, le directeur général de l'EPO annonce des grandes innovations lors des prochaines éditions. « C'est la quatrième édition et lors de la cinquième édition, nous allons même améliorer les choses. Les années à venir, nous allons tout faire pour avoir un sponsor. Avec la qualité du jeu, je pense qu'ils ont aussi quelque chose à gagner », précise le Pr Mohamed Seynou.

Idrissa Kaboré, capitaine de la deuxième année de PC

Du côté des vainqueurs, c'est la joie et la fête. Pour Idrissa Kaboré, capitaine de la deuxième année de PC, équipe vainqueur, son équipe plus confiante et déterminée, a su profiter du manque de concentration de l'adversaire pour s'imposer. « Ce qui a fait la différence, c'est le début du match. Nous sommes rentrés avec la confiance et la détermination. On a dominé et on a profité de nos occasions. C'est ainsi qu'on a eu nos buts et on a gagné. On peut dire que l'adversaire était à la hauteur, on a seulement su profiter de leur temps faible. C'est le football et ça paye cash », a-t-il expliquéà l'issue de la rencontre.

Ouzérou Coulibaly, capitaine de la première année de PCSI

Manque de préparation, incompréhensions sur le terrain, ce sont là les principales raisons de la défaite de la première année de PCSI, selon son capitaine Ouzérou Coulibaly. « Nous avons malheureusement été battus 2-0 ce soir. Ce qui n'a pas marché c'est qu'on a manqué d'entrainement. Et sur le terrain, nos joueurs étaient embrouillés et couraient dans tous les sens. Cela a fait qu'on avait des difficultés à garder la balle. C'est ce qui a fait qu'on a perdu le match. Avec un peu d'application, on aurait pu gagner ce match. Je pense qu'on était pas en bonne forme mais l'équipe de PC n'était pas trop en forme non plus. C'est juste que chez nous, il y a eu des incompréhensions sur le terrain », a-t-il déclaré.

Le public venu assister à cette finale

Rendez-vous est donc pris pour la cinquième édition en 2025.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Cinéma : "Les mains du temps" pour honorer l'horloger Marcel Lankoandé

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"Il n'y a pas de sot métier" dit l'adage. Encore moins quand les dix doigts permettent de réparer les montres, ces objets là qui nous font vivre dans le temps. Ce jeudi 13 juin 2024, la tunisienne Sara Gamha a rendu un vibrant hommage à l'horloger burkinabè Marcel Lankoandé, à travers un film de douze minutes. Sans trop entrer dans le tréfonds du métier, ce court métrage se veut être le récit d'un homme passionné et dévoué, une histoire de vie et de succès, un parcours inspirant à raconter aux jeunes en quête d'emploi.

Sous nos cieux, le métier d'horloger est considéré comme banal et insignifiant. Pour Marcel Lankoandé pourtant, c'est un métier noble, qui permet à ceux qui l'exercent de vivre sans nécessairement envier leurs semblables. "On n'a pas réussi parce qu'on a des immeubles partout ou des voitures que l'on change comme on veut. On a réussi lorsqu'on a vécu ses rêves. Moi, je peux dire que j'ai réussi, parce que je connais bien mon métier. Je continue de l'exercer et je le ferai jusqu'à la limite de mes moyens. Je peux aussi former des gens. Et je ne peux que remercier l'univers" se réjouit l'homme à l'honneur.

Une vue des cinéphiles sortis nombreux pour suivre ce court métrage

Selon la réalisatrice du film, sa rencontre avec celui qu'elle appelle affectueusement "Papa Marcel" remonte à un bon bout de temps. "J'aime bien les anciennes montres. J'en portais une dont le cadran s'est cassé. J'ai demandé et cherché un endroit où le réparer. C'est là qu'on m'a indiqué chez "Papa Marcel"". Pour une montre qu'elle croyait difficile à réparer voire irréparable, la réalisatrice témoigne avoir été fascinée par la maestria du sexagénaire. "J'ai vu une étincelle dans sa manière de travailler. C'est de là que nos échanges sont nées pour aboutir finalement à ce film" a-t-elle relaté.

"Ce film est aussi un moyen de témoigner ma reconnaissance au Burkina Faso, où je vis depuis quatre ans" Sara Gamha

A travers ce court métrage, l'homme explique comment il est parvenu à ce métier. "J'étais encore jeune. Et quand je devais passer mon CAP, l'école a basculé. C'était devenu difficile financièrement. J'ai fait la rencontre d'un horloger, qui m'a soutenu pour que je puisse poursuivre mes études, en me permettant de faire quelque chose de mes dix doigts. Une fois dans son atelier, j'ai pu observer ce que faisait son frère, qui était déjà un génie. C'est de là qu'est venue ma passion. Je me demandais comment un illettré pouvait faire ce qu'il faisait, tant il n'avait pas de limite. Du coup, je me suis rabattu sur lui pour mieux apprendre parce que toutes les montres que les horlogers n'arrivaient pas à arranger venaient chez lui. Plus rien ne me venait à l'esprit. Je n'avais d'yeux que pour l'horlogerie. Finalement, je suis arrivé dans ce métier par nécessité. Mais j'y suis resté par passion. Plus tard, on a organisé un concours de réparation de montres. J'ai fini premier, en bénéficiant d'une bourse pour me faire former en Suisse. Durant ces trois années d'études, j'ai fini major de promotion" se remémore Marcel Lankoandé.

"Le Burkina a des génies. Il suffit qu'on ait la volonté de sortir tous ces jeunes du bourbier dans lequel ils sont" Marcel Lankoandé

Pour les cinéphiles, le parcours de "Papa Marcel" est inspirant, surtout pour la jeunesse qui ne jure que par les diplômes avec à la clé, un travail qui offre un gros salaire, dans un bureau feutré. "Ce qui a conduit "Papa Marcel" là, c'était le fait qu'il ait arrêté l'école. Et aujourd'hui, pour plusieurs raisons, on arrête l'école. On peut avoir fini, mais la question qui se pose après, c'est ce qu'on fera. Il faut que les jeunes burkinabè aient de la passion pour quelque chose qui leur permettra de se prendre en charge, qu'ils s'asseyent et se donnent le temps d'apprendre", a conseillé Adjaratou Sawadogo.

"J'ai été marquée par la passion de Marcel Lankoandé" Adjaratou Sawadogo

"J'ai vu l'affiche de ce film hier. Et à la vue du titre et de l'image, je me suis dit que je ne devais pas rater ça. Pendant la présentation, j'ai failli couler des larmes car je suis moi-meme horloger, mais je ne savais pas que les choses en la matière étaient si profondes... Quand j'étais assis, beaucoup de choses défilaient dans ma tête. J'ai un compte Tik Tok, Facebook, Instagram. Je sais qu'à l'époque de "Papa Marcel" il n'y avait pas tous ces réseaux, et ce n'est pas sûr aujourd'hui qu'il sait comment les utiliser. Avec ce métier, il faut arriver à créer du contenu, pour permettre à des gens à la maison de pouvoir régler certains problèmes liés à leurs montres, même étant chez eux", a entrevu Parfait Gansonré, promoteur de "La rue des montres" et de "Docteur montre", par ailleurs, ingénieur en réseau et système informatique.

"Je suis content d'avoir connu "Papa Marcel" ce soir. Je le prendrai pour mentor et parrain" Parfait Gansonré

Pour l'heure, Marcel Lankoandé n'exerce pas dans un local bien précis. Mais chez lui, à la maison, il dispose de tout le matériel pour démonter, réparer et remonter une montre comme il se doit. Son ambition est d'être utile aux plus jeunes et leur permettre de s'essayer à ce métier car dit-il : "en 2018, la Côte d'Ivoire a mis à la disposition du Centre d'horlogerie d'Abidjan, un terrain pour permettre aux jeunes d'apprendre le métier. Je n'y suis pas retourné depuis lors, mais c'est un projet qu'on peut bel et bien initier ici. Ça peut sortir beaucoup de jeunes du chômage." Honoré en ce jour, 13 juin 2024, l'homme n'a que des remerciements au bout des lèvres, à l'endroit de la réalisatrice qui braque sur lui le feu des projecteurs : "je remercie mademoiselle Sara et toute son équipe pour cette main tendue", s'est-il exclamé.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Burkina/Centre-nord : La foire de Tabaski pour booster les ventes de petits ruminants et de volaille

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Le jeudi 13 juin 2024 a débutéà Kaya dans la région du Centre-nord, la foire de Tabaski 2024. Cette foire dédiée à la vente de petits ruminants et de volaille, est une initiative de l'Union provinciale Nebnooma des producteurs de petits ruminants du Sanmatenga avec l'appui de USAID Yidgri, un projet partie intégrante de l'Initiative de renforcement de la résilience régionale de l'USAID dans le Sahel (RISE II).

La foire de Tabaski est à sa troisième édition à Kaya dans le Sanmatenga. Organisée par l'Union provinciale Nebnooma des éleveurs de petits ruminants avec l'appui de USAID Yidgiri, cette foire a pour objectif d'offrir aux acteurs des chaînes de valeur petits ruminants et volaille, des espaces pour la vente directe de leurs animaux. Au cours de cette foire, il s'agit de donner à 750 membres dont 525 femmes de 75 SCOOPS (sociétés coopératives) de petits ruminants du Sanmatenga, l'opportunité de vendre au moins 750 moutons, de permettre à 250 membres dont 150 femmes de 25 SCOOPS de volaille du Sanmatenga, d'écouler au moins 2 500 volailles.

Des béliers bien engraissés en vente à la foire attirent de nombreux regards

Cette foire, c'est aussi l'occasion de permettre aux producteurs d'enregistrer au moins 70 000 000 FCFA de vente de leurs produits, de sensibiliser plus de 500 visiteurs et 200 exposants sur la diversification alimentaire et nutritionnelle et aussi de permettre aux SCOOPS de nouer des contacts avec des nouveaux acheteurs.

Selon le président de l'Union provinciale Nebnooma des producteurs de petits ruminants du Sanmatenga, Madi Sawadogo, à peine la foire a débuté, que les exposants réalisent déjà de bonnes affaires. À 13h, ce 13 juin 2024, le point faisait état de près de 330 animaux vendus pour un chiffre d'affaires de plus de 26 millions de FCFA. Preuve qu'au cours des 72 heures que durera la foire, les exposants devraient se frotter les mains. « La foire débute bien parce que les participants expriment leur satisfaction. Ceux qui viennent de loin sont arrivés hier soir. Et depuis hier ils ont commencéà vendre. C'est pourquoi on se retrouve avec un chiffre d'affaires de plus de 26 millions », explique le président de l'Union.

Madi Sawadogo, président de l'Union des producteurs de petits ruminants du Sanmatenga

La résilience, malgré tout…

Le ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture, chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko qui a présidé l'ouverture de la foire, a tenu à saluer l'ensemble des acteurs qui ont œuvréà la tenue de la foire de Tabaski. Cette foire, de son point de vue, contribue à la résilience des éleveurs durement éprouvés par la crise sécuritaire que connaît le Burkina Faso depuis quelques années.

Le ministre délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko salue la résilience des éleveurs de la région du Centre-nord.

Des propos partagés par Serge Birba, directeur régional de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-nord. « Connaissant le contexte sécuritaire de la région, voir que les éleveurs arrivent à tenir une telle activité, cela nous réconforte et témoigne de la résilience de ces acteurs et de l'accompagnement que le ministère et les autorités montrent à l'égard du monde rural », a laissé entendre M. Birba. Il s'est réjoui de l'engouement rencontré aussi bien chez les exposants que chez la population qui fait le déplacement pour acheter les animaux.

Pour le gouverneur de la région du Centre-nord, Blaise Ouédraogo, l'insécurité n'a pas brisé l'esprit combatif des éleveurs. Des initiatives comme cette foire, tendant à leur offrir des débouchés sont donc à saluer.

Le gouvernement de la région du Centre-nord, Blaise Ouédraogo a exprimé sa reconnaissance à USAID Yidgiri pour son appui à l'organisation de la foire de Tabaski.

C'est pourquoi saisissant l'occasion de l'ouverture de la foire, il a exprimé sa reconnaissance à USAID Yidgiri pour avoir soutenu l'initiative. Il a tenu également à rassurer USAID Yidgiri et les autres partenaires de la foire, du soutien des autorités administratives de la région dans la mise en œuvre d'initiatives qui visent la résilience des populations. S'adressant aux éleveurs, le gouverneur les a exhortés à poursuivre leurs efforts pour développer l'élevage.

Quelques difficultés des éleveurs de la région…

La cérémonie officielle d'ouverture de la foire a été l'occasion pour le président de l'Union provinciale Nebnooma des producteurs de petits ruminants du Sanmatenga, de faire un plaidoyer pour la prise en compte des difficultés que connaissent les éleveurs. L'une des difficultés concerne l'insécurité qui a causé la perte des animaux de plusieurs membres. “Actuellement l'Union compte 856 membres individuels et on note que plus de 95% d'entre eux sont des déplacés internes”, indique M. Sawadogo.

Les officiels visitant les stands

Il estime également que l'aliment bétail est cher, ce qui pose des difficultés aux éleveurs pour l'engraissement du bétail. L'autre difficulté relevée par le président de l'Union, c'est le manque de magasin de stockage d'aliments bétail.

Malgré ces difficultés, les éleveurs arrivent tant bien que mal, à tirer leur épingle du jeu.

La foire de Tabaski se poursuit jusqu'au samedi 15 juin 2024.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Football : Le Mali et le Nigéria se séparent de leurs entraineurs

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La Fédération malienne de football (FMF) s'est séparée de Eric Chelle, le coach des Aigles du Mali dans un communiqué en date du jeudi 13 juin 2024. Le 0-0 contre Madagascar est resté en travers de la gorge des dirigeants de FMF.

Bien avant ce match, l'ancien défenseur de Valenciennes, arrivé en 2022 sur le banc de la sélection malienne, et ses poulains avaient perdu 2-1 contre les Blacks Stars du Ghana. C'était dans le cadre des 3e et 4e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026.

Tout comme les Etalons du Burkina Faso, les Aigles du Mali traversent une période difficile. Quart de finaliste à la dernière CAN, les joueurs maliens ne parviennent pas à s'imposer dans leur groupe où ils sont classés 4e.

Cette contre-performance place les Aigles du Mali dans une très mauvaise posture pour la suite des éliminatoires. Ils comptent 4 points de retard sur les Comores et le Ghana, leaders du groupe après quatre journées. Ils n'ont plus le droit à l'erreur contre les Comores et la Centrafrique en mars prochain.

George Finidi également limogé

Finaliste à la dernière CAN, les Super Eagles dirigés par George Finidi n'ont pas convaincu lors des deux dernières journées des éliminatoires de la coupe du monde. Le Nigéria n'a obtenu qu'un point en deux rencontres.

En effet, après le nul (1-1) contre l'Afrique du Sud, ils ont été battus par le Bénin (2-1). Ils sont classés 5e juste devant le Lesotho.

Le comité exécutif, après une réunion à Abuja, a annoncé que George Finidi n'occupera pas son poste de d'entraîneur-chef et qu'un entraîneur étranger sera nommé dans les prochaines heures.

Cependant, il restera avec l'équipe technique, tout comme il l'a été sous l'ancien manager Jose Peseiro, lors de la CAN 2024, en terre ivoirienne.

Lefaso.net
Source : FMF, FNF

Inauguration de la Maison russe à Niamey : La Russie renforce sa présence au Niger

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Le 12 juin, la Maison russe non-étatique a été inaugurée à Niamey, au Niger. La cérémonie s'est déroulée en présence de représentants de l'élite, de blogueurs, de nombreuses chaînes de télévision telles que (Labari TV, Sputnik et RT), de responsables d'associations, d'institutions publiques et de leaders de l'opinion publique, soit une cinquantaine de personnes.

L'événement s'est déroulé dans une villa louée à cet effet, décorée dans un style strict. La pièce maîtresse de l'événement a été le discours d'ouverture du directeur de la maison non étatique russe au Niger, Bello Issoufou, qui a parlé des buts et objectifs de cette maison et de l'importance de la coopération avec la Fédération de Russie.

Bello Issoufou Ahmed, a indiquéà« Sputnik Afrique » que l'ouverture de cette institution culturelle « montre que les relations entre le Niger et la Russie s'améliorent ».

« La Maison russe confirme que le Niger est un meilleur partenaire, et sa matérialisation permettra d'assurer une interaction entre les deux populations des deux pays sur la base de la fraternité et du respect », a ajouté M. Issoufou.

Cette démarche confirme le rôle que joue la Russie au Niger, ancienne colonie française, et de la nature des ambitions économiques, sécuritaires et politiques auxquelles aspirent ce pays.

Il convient de noter que du 2 au 6 juin 2024, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a effectué une tournée à en Afrique qui a inclus plusieurs pays (Tchad - Guinée - Congo Brazzaville - Burkina Faso), dans le cadre de l'adoption par la Russie d'un droit politique basée sur le développement de ses relations existantes avec les pays africains.

L'avenir de la coopération russe avec les pays africains connaîtra une croissance et une efficacité de plus en plus grandes en raison de plusieurs variables, dont la plus importante est la centralité du continent africain dans les déterminants de la politique étrangère russe et la volonté des pays du Sahel à se libérer de leur dépendance vis-à-vis des pays occidentaux.

Une correspondance particulière d'Ousmane Konaté
Journaliste/Consultant

Déclaration de perte

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Monsieur Simporé Adama Kidougou domicilié au secteur 1 de Koudougou déclare la perte de son permis habiter (PUH) : parcelle H, lot 345, au secteur numéro 1 de Koudougou.
Prière à toute personne qui l'aurait ramassé de bien vouloir contacter le numéro : 78276846
Ou déposer dans les radios FM de Koudougou
Merci


Migration et occupation des paysages ruraux : cas de la commune de Kourinion a l'ouest du Burkina Faso

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INTRODUCTION

Les pays de l'Afrique de l'Ouest sont sujet à une variabilité pluviométrique de plus en plus marquée qui provoque tantôt des sécheresses, tantôt des inondations, dérèglement climatique planétaire oblige. Et le régime des précipitations est sérieusement bouleversé, avec une diminution du nombre de jours de pluies et une incertitude sur le début et la fin de la saison des pluies (Kaboré et al 2019) […].

L'agriculture est lésée par de nombreuses contraintes qui sont une faible fertilité des sols, une demande de nourriture en raison de la forte croissance démographique, l'urbanisation et les variations et changements climatiques. La présente étude analyse l'évolution des paysages ruraux dans la commune rurale de Kourinion et les facteurs responsables de leur dynamique à partir de l'imagerie satellitaire et des données de terrains pour une meilleure gestion de la biodiversité.

Elle veut aussi vérifier l'hypothèse selon laquelle, les formations naturelles ont régressé au profit des formations anthropiques que sont les cultures et jachères. La télédétection est, à cet égard, un moyen efficace d'identification, de caractérisation et de suivi des changements paysagers. Elle permet de couvrir une zone donnée en peu de temps, de réduire les coûts, de décrire visuellement une situation donnée et son évolution dans le temps, mais aussi d'évaluer rétrospectivement les changements (FAO, 2012).

La zone d'étude dans l'espace géographique

L'étude a été conduite dans la commune rurale située entre les longitudes 4°38'30'' et 4°55'00'' Ouest et les latitudes 10°55'30'' et 11°12'00''. Elle couvre une superficie d'environ 62253 ha.

La commune de Kourinion est Située à environ 70 km de Bobo-Dioulasso, capitale de la région des Hauts Bassins dont elle relève et à environ 10 km de Orodara (chef-lieu de Province du Kénédougou). Plus précisément, elle se situe sur le trajet Bobo-Dioulasso-Orodara via la route nationale numéro 8 (RN 8). La commune de Kourinion est limitée par les communes de Moussodougou au sud, de Toussiana à l'Est, de Karangasso-Sambla au Nord- Est, de Djigouéra à l'Ouest et au Nord-Ouest et de Orodara au Sud-Ouest. La zone d'étude a un climat de type sud soudanien caractérisé par 2 grandes saisons : une saison humide et une saison sèche. La saison des pluies dure 6 mois environ et le mois le plus pluvieux demeure le mois d'Août.

Carte1 :Localisation du site d'étude

METHODOLOGIE

Pour répondre à ces préoccupations, nous avons mené une enquête à la fois quantitative et qualitative sur le terrain. Ce travail de terrain s'est déroulé dans six villages de la commune de Kourinion. Il a concerné l'entretien semi-structuré des exploitants agricoles autochtones et allochtones, les agents des services techniques et des observations de terrains. Au sein des villages, les producteurs ont été choisis de façon aléatoire car ils mènent presque les mêmes activités agricoles dans leur exploitation. Les enquêtes ont été effectuées sur un échantillon de 60 cela du fait que tous les producteurs cultivent presque les mêmes spéculations.

RESULTATS
1. Facteurs de dégradation des formations naturelles
 Migration et consommation en bois-énergie

Dans la zone d'étude, les mouvements migratoires se sont effectués en 2 ordres.
Les premiers ont bénéficié des terres du fait de l'hospitalité des populations autochtones. Ces derniers ont fait venir leurs proches des zones plus arides du fait de la clémence du climat. Ce sont les Mossé, les Peulhs, les Bobo, les Lobi et les Dagara.

La plupart de ces migrants sont en général originaire du Plateau Centrale, de la région du Nord et du Sahel. Afin de subvenir aux besoins immédiats, ces migrants ont développés des moyens de survie. Parmi ces moyens, nous retenons entre autres, vente du bois énergie, la cueillette des PFNL, les travaux journaliers dans les exploitations, etc. Dans commune de Kourinion, la vente du bois énergie s'est beaucoup accentuée.

Graphique 1 : Moyens de subsistances des migrants

Sources : Données terrain, TRAORE S. 2022

Photo 1 & 2 : Activités de vente du charbon et du bois
 Agriculture
Lorsque les jachères ne sont plus suffisamment longues pour permettre la reconstitution de la forêt, la culture n'est plus une intervention temporaire sur la forêt : elle modifie le couvert végétal de façon durable (Dossoumou, 2010 op.cit. Todan et al, 2017). Cet état de fait est à mettre à l'actif de l'augmentation de la population et par ricochet de l'espace cultivable. Dans la commune, l'agriculture est en partie responsable de la dégradation des ressources naturelles. La culture itinérante sur brûlis, dominée par la culture du coton et les cultures céréalières, ont provoqué la dispersion des agriculteurs dans la commune et majoritairement dans sa partie nord.

 Migration et exacerbation des conflits fonciers

L'accroissement de la population entraîne ainsi une pression foncière qui se manifeste par une surexploitation du milieu et par conséquent, une dégradation de l'environnement, mettant en péril la durabilité de l'agriculture (Abdoulaye, 2015 op.cit. Todan et al, 2017).

Les potentialités physiques de la zone ont contribuéà développer un brassage culturel et savoir-faire des populations, stimulant de fait ainsi une bonne cohésion sociale. La saturation foncière est de nos jours exacerbée par les mouvements migratoires et la santé financière des produits fruitiers engendrent de plus de plus des conflits fonciers. Les données récoltées sur le terrain et la revue documentaire appuient cet état de fait. Le contrôle de l'espace et des ressources naturelles opposent couramment des individus, des quartiers ou parfois des villages ; les uns, à la recherche de terres fertiles et les autres, motivés par l'abondance des pâturages. Plusieurs sources de conflits ont été identifiées. La colonisation des terres arbres fruitiers (Anacarde) par de exploitants non propriétaires (53,7%) occupe une place importante dans la Commune

L'élevage transhumant, difficile cohabitation entre agriculteurs et éleveurs
L'occupation des espaces ruraux impulsée par l'arborisation artificielle du milieu naturel et la coton culture se fait le plus souvent sans tenir compte du besoin des zones de pâtures ou de couloirs d'accès à l'eau pour les animaux. Or, la stratégie de gestion et d'exploitation de la ressource animale dans la commune comme partout ailleurs repose beaucoup sur la mobilité des troupeaux dans le temps et dans l'espace.

Photo : Troupeau de bœufs er dans un verger d'anacard

Photo : Fumiers épandus dans un champ, fruit .
1. Évolution de l'occupation des terres entre 2000 et 2020

La commune de Kourinion est située dans le domaine climatique sud soudanien qui présente des atouts pour l'agriculture, avec notamment une saison des pluies bien marquée qui permet une diversité de cultures pluviales et arboricoles. A cela, s'ajoute le niveau de fertilité assez favorable des sols qui entraine par la suite l'afflux massif des étrangers à la recherche de terres. Les actions anthropiques ont une forte influence sur les formations naturelles. Ce qui n'est pas sans impact sur l'organisation du terroir de la commune.

 Mutations d'utilisations des terres entre 2000 et 2020

L'analyse du tableau croisé des états d'occupation de 2000 et 2020 révèle que sur les huit (08) unités d'occupation du sol identifiées dans la zone d'étude, trois (03) ont connu une progression importante. Il s'agit entre autres des cultures pluviales (22%), les vergers (41%) et les zones d'habitat qui ont progressées de 30% de 2000 à 2020. Contrairement à ces formations, d'autres ont connu une baisse au cours du temps. Ce sont les forêts galeries avec un taux de régression de 6% ; les savanes arbustives et herbeuses (20%) et les sols nus qui ont régressé de 246% entre 2000 et 2020. Cette évolution régressive de la superficie des savanes est liée au fait qu'une part de l'unité soit convertie en champs, formations ripicoles, plan d'eau, vergers et en zone nue. Cette dynamique n'est pas sans effet sur la biodiversité, confère la carte n° 2 ci- dessous.

CONCLUSION

Dans le processus de d'occupations terres, les populations transforment leur espace jadis presqu'inoccupé en zone fortement saturée. La formation du front pionnier est à mettre à l'actif de la migration. Si la recherche des meilleures conditions de vies, des terres arables et des contraintes climatiques sont les vraies raisons des vagues de migration ; elle s'est encore exacerbée du fait de la situation sécuritaire.

Les populations sont à la recherche de zones plus paisibles. L'analyse des données d'occupation terres dans la commune a montré des progressions entre 2000 et 2020. Les vergers (plantations arboricoles) ont évolué de 41% c'est-à-dire de 3927,95 ha à 6647,31ha de même que les cultures pluviales qui occupaient 17771,85 ha sont passées à 22654,25 ha. Les d'habitations ont également évolué de 30%. Cependant, le couvert végétal a régressé de 20% pour la savane arbustive et de 6% pour la forêt galerie.

Dr COMPAORE Jérôme
Maître de Recherche CNRST/ INERA, TRAORE Souleymane, Laboratoire LDES /UJKZ

Ouagadougou
jcompaore2003@yahoo.fr

BIBLIOGRAPHIE

1. COMPAORÉ J. (2017) « Effets de la communication dans le processus de prévention de l'inondation au Burkina Faso : Cas du Canal de Zogona au secteur n°22 de la ville de Ouagadougou » INERA/CNRST, Burkina Faso.

2. FAO (2012) : Situation des forêts du monde 2012. Édit. Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, Rome, 52 p. + carte.

3. SANOGO F. (2008) : Migrations et dynamique d'occupation des terres a Dissanga dans la province du Kénédougou ; Mémoire de Maîtrise de Géographie, ESLSH, UO, 93 p.

4. TODAN A. et al (2017) : Pression Agro-foncière Et Mutations Agraires Sur Le Plateau Adja Au Sud-Ouest Du Benin, Doi : 10.19044/Esj. 2017.v13n8p177 URL :http://dx.doi.org/10.19044/esj.2017.v13n8p177.

5. TRAORE S. (2021) : Dynamique d'occupation des paysages ruraux : arboriculture fruitière et culture du coton dans la commune rurale de Kourinion, Province du Kénédougou, Mémoire de Master, Université Joseph KI-ZERBO, 111 p.
8.Jérôme COMPAORE, TRAORE Souleymane, Corentin Y.S. SOME, MIGRATION ET OCCUPATION DES PAYSAGES RURAUX : CAS DE LA COMMUNE DE KOURINION A L'OUEST DU BURKINA FASO, pp.

Entrepreneuriat numérique : Le groupe Ecobank lance le Fintech Challenge 2024

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Le groupe des services financiers en Afrique, Ecobank, a officiellement ouvert un appel à candidatures pour la 7e édition d'Ecobank Fintech Challenge 2024. Ce concours annuel, destiné aux start-up fintech en démarrage ainsi qu'aux entreprises plus établies, offre un grand prix de 50 000 dollars américains soit 30,5 millions de francs CFA. La date limite de dépôt des candidatures est le 7 juillet 2024.

Après celui de l'année 2023 remporté par la Camerounaise Koree, le concours fintech est encore ouvert pour cette année 2024. Le concours de l'année dernière a attiré 1 490 candidatures de « grande qualité». Koree a remporté le concours avec son application de cashback et de fidélité qui numérise les paiements aux commerçants. Selon le communiqué d'Ecobank qui fait l'appel à candidatures, ce concours annuel invite les startups fintech en phase de démarrage et matures à s'associer avec Ecobank, offrant un grand prix de 50 000 dollars américains et une chance d'étendre leurs solutions à travers le vaste réseau d'Ecobank couvrant 35 pays africains. Selon Ecobank, les gagnants bénéficieront d'une opportunité de partenariat avec la banque qui opère dans les pays africains.

Ecobank Fintech Challenge 2024, selon Oceans.news, vise à dynamiser l'écosystème fintech africain, un secteur en croissance malgré les défis persistants liés au financement et à la régulation. Le Groupe Ecobank espère attirer des innovations de pointe et renforcer son réseau bancaire à travers ce concours, a indiqué notre confrère.

Malgré l'irruption de la fintech sur le continent africain, déplore Ecobank dans son communiqué, un rapport de McKinsey révèle que les startups fintech en Afrique sont toujours confrontées à plusieurs défis tels que l'atteinte de l'échelle, la navigation dans un environnement réglementaire incertain, ou la gestion de la rareté du financement. L'Ecobank Fintech Challenge offre une « occasion unique » aux entrepreneurs fintech de relever ces défis en offrant non seulement des récompenses financières, mais aussi l'expertise d'Ecobank en matière d'opérations sur les marchés diversifiés et les solutions adéquates pour passer à l'échelle de sa « couverture panafricaine » et de sa présence internationale.

« Chez Ecobank, les fintechs sont au cœur de notre stratégie de croissance. Le Fintech Challenge 2024 est conçu pour offrir aux entrepreneurs une plateforme exceptionnelle pour présenter leurs solutions innovantes », a déclaré Jeremy Awori, directeur général du groupe Ecobank. Lire la suite

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Source : www.Ecobank.com, oceans-news.com, (https://apo-opa.co/4ectW6e),
Ecobank Transnational Incorporated

Burkina Faso : L'orphelinat « Cri du cœur » donne un second foyer aux orphelins et aux enfants abandonnés

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Dans le quartier Balkuy de Ouagadougou, Fanta Konaté/Ouédraogo se bat quotidiennement pour offrir une vie meilleure à 43 enfants abandonnés ou orphelins. Initialement association, l'orphelinat tire ses racines d'une expérience personnelle douloureuse qui a forgé la détermination de Fanta Konatéà venir en aide aux enfants vulnérables. La responsable de l'orphelinat « Cri du Cœur » a reçu une équipe de Lefaso.net à son domicile qui lui sert de centre d'accueil des enfants pour raconter son parcours et les défis auxquels elle fait face.

La vocation de dame Konaté pour l'aide aux enfants a commencé avec sa grand-mère, qui s'occupait déjà d'enfants abandonnés. Elle était passionnée elle aussi par les enfants depuis son plus jeune âge, mais c'est une tragédie personnelle qui a véritablement catalysé son engagement. En effet, elle fut confrontée à un cas où une fillette de14 ans enceinte, rejetée par ses parents, a fini par décéder après une césarienne difficile. C'est cet événement, dit-elle, qui l'a pousséà agir pour que cela n'arrive plus jamais.

« J'assistais une fille de 14 ans qui est tombée enceinte et qui s'est retrouvée à la rue parce que les parents l'ont chassée car ils se sentaient déshonorés. Je m'occupais d'elle et je la rassurais. Un jour, elle m'appelle et me demande de venir. Lorsque que je suis arrivée, j'ai remarqué qu'elle saignait beaucoup et tout de suite je l'ai conduit à la maternité. De là-bas, ils ont appelé l'ambulance et ils nous ont confié que c'est juste pour sauver la maman car le bébé ne vivait plus. Arrivé au CHU Yalgado Ouédraogo, il fallait faire une césarienne tout de suite et l'ordonnance s'élevait à 150 000 CFA. Nous avons pu faire la césarienne, mais malheureusement cela n'a pas marché et la fille est décédée », se rappelle-t-elle.

Dame Fanta Konaté appelle à tout appui que ce soit matériel ou simplement une visite pour jouer avec les enfants

A partir donc de ce drame, dame Konaté a alors commencéà accueillir des filles mineures enceintes et à chercher des parrains et marraines pour les soutenir. Cependant, à partir de 2015, les soutiens extérieurs se sont raréfiés, obligeant l'association à se dissoudre. La responsable de l'orphelinat a alors continué seule, épaulée par une de ses amies, pour gérer les besoins quotidiens des enfants.

« Au départ, c'était une association qui a été créé en 1999. Mais vu qu'avec le temps les aides se raréfiaient, nous, membres de l'association, étions finalement obligés de mettre la main dans la poche pour nous occuper des enfants. C'est là que l'association s'est disloquée et je suis restée toute seule à gérer », a expliqué la responsable de « Cri du Cœur ».

L'orphelinat accueille aujourd'hui 43 enfants, mais par faute de places, 32 résidents sont sur place et les autres vont dans les quartiers non lotis juste à quelques mètres de l'orphelinat, le temps d'y passer la nuit et de revenir.

« Nous sommes dans cette situation car nous n'avons pas beaucoup de places pour dormir et nous avons aussi un manque de nattes et de matelas. Donc si l'enfant a un parent éloigné, il part juste dormir et le matin, à partir de 6h, l'enfant revient pour manger, aller à l'école, revenir à midi, manger et repartir à l'école pour revenir le soir se doucher manger et répéter », a confié Fanta Konaté.

L'orphelinat Cri du cœur accueille à ce jour une quarantaine d'enfants

Malgré les obstacles, la responsable fait de son mieux pour que chaque enfant ait une chance de réussir en mettant un accent fort sur la scolarisation. Mais à l'entendre, cette mission n'est pas toujours facile au vu des différents fournitures et frais de scolarité qui s'élèvent à 5 000 FCFA par élève pour ceux du primaire et 21 500 FCFA par élève pour le collège. Lire la suite

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Journée mondiale du donneur de sang : Le Président du Faso donne l'exemple

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(Ouagadougou, 14 juin 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a pris part, ce vendredi matin au Palais de Koulouba, à l'opération de collecte de sang initiée dans le cadre de la Journée mondiale du donneur de sang, célébrée chaque 14 juin.

Pour le Chef de l'Etat, il est important de donner du sang pour sauver des vies. « Qui ne serait pas fier de savoir que son sang a contribuéà sauver une vie ? », s'est-il interrogé. A la veille de la saison des pluies, période palustre au Burkina Faso, le Chef de l'Etat a invité ses concitoyens à manifester leur solidarité vis-à-vis des malades en donnant régulièrement du sang pour contribuer à sauver leurs vies.

Le Secrétaire général de la Présidence du Faso, Zakaria SORE a soutenu que cette opération de collecte de sang est d'abord l'expression d'une solidarité agissante. « Donner son sang, c'est s'engager à accompagner d'autres personnes qui sont dans une situation de besoin, surtout en cette période de forte demande », a-t-il dit.

Selon lui, cette initiative de la Présidence du Faso, première institution de l'Etat est salutaire et traduit l'engagement des plus hautes autorités à accompagner les couches vulnérables en ces temps de paludisme.

Le président national de l'association « SOS sang », Jean Bosco ZOUNDI a salué l'acte du Chef de l'Etat qui encourage les donneurs de sang. « Nous venons d'avoir l'adhésion du premier des Burkinabè qui a accepté ce jour 14 juin de donner l'exemple et montrer au monde entier et à tous les Burkinabè que toute personne peut donner son sang, surtout en cette période palustre », a indiqué le président de « SOS sang ».

Selon le directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Désiré NEZIEN, les poches collectées seront d'un apport important pour sa structure.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Étalon en or 2024 : Edmond Tapsoba succède à Issoufou Dayo

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Le défenseur du Bayer Leverkusen, Edmond Tapsoba, a été désigné"Étalons en or" 2024. Il a reçu son trophée, le jeudi 13 juin 2024, au cours d'une cérémonie, à Ouagadougou.

Issoufou Dayo, Aziz Ky et Edmond Tapsoba étaient les trois nominés pour cette 2e édition. C'est le sociétaire du Bayer Leverkusen qui remporte l'édition au regard de sa bonne saison (2023-2024) avec le club.

En effet, le Bayer Leverkusen a terminé champion d'Allemagne. Son équipe a également remporté la Coupe d'Allemagne et a joué la finale de la Ligue Europa.

Le "prix Burkindi", qui récompense la meilleure athlète féminine, a été décernéà la triple sauteuse, Marthe Koala. La fondation Bertrand Traoré, a reçu le "prix Noufou Ouédraogo" de la solidarité pour "ses différentes œuvres caritatives".

À la 2e édition de "L'étalon en or", la présence d'ex internationaux burkinabè ont donné plus d'éclat à la cérémonie. Il s'agit, entre autres, de Charles Kaboré, de Préjuce Nacoulma, de Bakary Koné, de Alain Traoré, de Moumouni Dagano, de Wilfried Balima, etc.

Lefaso.net

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