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L'administration coloniale à l'épreuve du hamallisme à Ouahigouya : L'influence de Cheikh Boubacar Sawadogo

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Avant la colonisation, le royaume Mossi était relativement à l'abri des mouvements islamistes malgré une ancienne présence de l'islam dans les périphéries. Le royaume du Yatenga, l'un des États les plus centralisés du Moogho fondé au XVI e siècle, avait jusque-là contenu l'expansion de l'islam en son sein. La conquête triomphale du Moogho au XXe siècle a ébranlé l'édifice socio-politique du royaume du Yatenga et permit l'émergence de l'islam.

En 1930, le cercle de Ouahigouya était devenu l'un des cercles les plus islamisés de la colonie de la Haute Volta. Le hamallisme, mouvement islamique dirigé par Cheikh Boubacar Sawadogo, va se heurter à la volonté dominatrice et expansionniste du colon dans les années 1930 jusqu'en 1950 en passant par les années de la seconde guerre mondiale. Dans notre chronique, nous allons retracer la biographie de ce personnage historique et décrire la relation tumultueuse qui a existé entre son mouvement et l'administration coloniale.

Du traditionalisme au hamallisme

La date de naissance de Boubacar Sawadogo n'est pas précise. Il semble être né en 1880, 1883 ou 1884 dans un village appelé Namissiguima, situéà une vingtaine de kilomètres au nord-est de Ouahigouya. Il est issu d'une famille conservatrice pratiquant la seule religion traditionnelle de ses ancêtres. Son père Rogmyida Sawadogo était responsable du culte traditionnel et dès la naissance de son fils, il lui donna le nom de Raguimia qu'il abandonna après sa conversion à l'islam au profit du nom Boubacar.

La conversion de Raguimia à l'islam fut, semble-t-il, comme un effet du hasard. En effet, celui-ci fut fasciné par la prière d'un commerçant haoussa qui séjourna à Namissiguima vers 1904 et décida de suivre ses prières. Le commerçant lui donna le nom de Boubacar et lui apprit quelques versets du Coran. En 1905, Boubacar Sawadogo se rendit à Baramadougou, au Mali actuel, pour acquérir le savoir islamique. Il effectua un pèlerinage à la Mecque en 1914 avant de rejoindre Al Fasher où il étudia un an auprès de Ahmed Salmoy, un cheikh tidjane orthodoxe. Ce dernier le nomme délégué de la confrérie. En 1915, c'est à Bakwu, au Ghana actuel, qu'il étudia l'exégèse coranique.

Après tout ce parcours, Boubacar Sawadogo rentre dans son pays en 1917 qui deviendra plus tard la Haute Volta en 1919. Dénoncé pour avoir effectué un pèlerinage à la Mecque sans autorisation, il fut emprisonné pendant 8 jours à Ouahigouya et ses livres acquis en Arabie Saoudite furent brûlés. De 1919 à 1920, il rejoint son village natal Namissiguima où il fonda le foyer Ramatullaye. En 1922, il se rendit à Nioro, auprès de Cheikh Amadouhoullah, le fondateur du mouvement hamalliste, où il reçoit le wird, l'onction du mouvement qui agit en dissidence avec les tidjanes. Il fut consacré Cheikh et est devenu le plus illustre représentant du mouvement hamalliste dans le cercle de Ouahigouya.

Sa relation tumultueuse avec l'administration coloniale

Dès l'implantation de l'administration coloniale en Haut Volta et particulièrement dans le Yatenga, le hamallisme s'est révélé l'ennemi qui entrave la politique indigène du colon. En effet, l'influence de Boubacar Sawadogo sur les populations de Ouahigouya était décisive à tel point que l'autorité mooga perdait son prestige. Pourtant c'est sur cette autorité que l'administration coloniale s'appuyait comme courroie pour faire passer sa politique de l'indigénat. Ainsi vont naître les hostilités entre le mouvement hamalliste et les administrateurs coloniaux.

La persécution de Boubacar Sawadogo par l'administration coloniale a commencé dès le retour de son pèlerinage. Les livres de celui-ci acquis en Arabie Saoudite furent brûlés et lui-même fut emprisonné durant huit jours à Ouahigouya. Devenu chef du mouvement hamalliste dans son village natal, Cheikh Boubacar Sawadogo sera surveillé vivement par les colons car le mouvement dont il est le guide est considéré comme un mouvement anti-colonial extrémiste et très dangereux pour la présence française. Malgré cette surveillance accrue, le prestige du guide gagne la population et il devient une menace même pour l'autorité coutumière de Ouahigouya.

Faisant des prières et soignant des malades, sa réputation a atteint tout le Moogho et il est devenu très influent auprès des populations qui ne font que s'islamiser de jour en jour. Tout cela a convaincu le colon d'opter pour son internement afin de stopper cette réputation qui menace leur présence dans le cercle. Ainsi, cheik Boubacar Sawadogo fut interné pour dix ans ferme dans des conditions extrêmement difficiles. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, il fut libéré en 1945. Mais les conditions exécrables de son internement avaient eu raison de sa santé et il décéda en 1946.

L'administration coloniale se réjouit de cette disparition et espéra en finir avec le mouvement hamalliste. Malheureusement pour elle, malgré la perte de son leader, le mouvement hamalliste s'est renforcé et a suscité un regain d'enthousiasme au sein de la population jusqu'en 1950. Ce mouvement, malgré son caractère profondément religieux, a collaboré avec le RDA (Rassemblement démocratique africain) pour mettre fin au joug de l'establishment colonial.

Réf :
- Traoré Ajoune, 1983, Islam et colonisation en Afrique de l'Ouest, Paris Maisonneuve 278,

- DUPPERAY, Annie,1992, la Haute Volta (Burkina Faso) l'Afrique occidentale au temps des Français, Paris la Découverte.

- Cent ans d'histoires : 1895-1995, hamallisme et administration coloniale dans le cercle de Ouahigouya (1920-1950), Hamidou Diallo, p 933

Wendkouni Bertrand Ouédraogo
Lefaso.net

Photo : Archive Ouverte HAl.


Burkina : La SONABHY et les distributeurs resserrent davantage les rangs pour répondre efficacement aux besoins en produits pétroliers

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Les responsables de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) ont initié, ce vendredi 14 juin 2024 à Ouagadougou, un cadre de concertation avec les distributeurs de produits pétroliers. Il s'agit, par ce cadre d'échanges qui se veut permanent, de renforcer la synergie pour répondre efficacement aux besoins en produits pétroliers.

Selon la direction générale de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY), il est fondamental de renforcer la collaboration avec les distributeurs (grossistes) de produits pétroliers, qu'elle qualifie d'ailleurs de partenaires stratégiques. « Ensemble, nous formons une chaîne essentielle dans l'approvisionnement du pays en produits pétroliers. Chaque maillon de cette chaîne est vital pour assurer la satisfaction des besoins de notre marché. Le cadre de concertation que nous inaugurons aujourd'hui à travers notre direction commerciale et marketing a pour objectif de créer un espace de dialogue ouvert et constructif. Il s'agit pour nous de partager nos visions, d'identifier les défis que nous rencontrons et de trouver ensemble des solutions innovantes et efficaces. Nous voulons écouter vos préoccupations, comprendre vos contraintes et travailler main dans la main pour améliorer continuellement notre collaboration », a présenté le représentant du directeur général à l'ouverture des travaux, le conseiller fiscal, Jean Yaméogo, relevant au passage que les défis sont nombreux et complexes.

A l'en croire, même si cette rencontre n'est pas la première du genre, celles qui ont jusque-là eu lieu étaient des cadres informels. « Il y avait des cadres, mais par sous-secteurs. Maintenant, on a essayé de mettre en place un cadre qui va regrouper tous les sous-secteurs pour faire un seul cadre de concertations », précise M. Yaméogo, exhortant donc les acteurs à désormais plus d'esprit ouverture et à ne donc pas hésiter à poser les difficultés.

La direction générale de la SONABHY affiche ainsi sa conviction que, grâce à cette volonté commune et à la pertinence des échanges, des solutions adaptées pourront être trouvées et des actions concrètes mises en œuvre au bénéfice de l'ensemble du secteur pétrolier et, par extension, du pays tout entier.

Ici, à l'ouverture du cadre d'échanges avec Jean Yaméogo, encadré par le directeur commercial et marketing, Jacques Conseibo (à gauche) et le chef de service relations clientèle et marketing, Dieudonné Ouédraogo (à droite).

Une initiative qui vient à point, selon l'expression du vice-président du groupement professionnel des pétroliers indépendant du Burkina, Inoussa Kaboré. « Nous avons demandé, nous avons souhaité ce cadre », a-t-il dit, pour signifier l'accueil que les distributeurs réservent au cadre.

Jean Yaméogo....

« Nous allons, essentiellement, exposer nos difficultés, préoccupations et nous espérons qu'une oreille attentive leur soit accordée. En tant que distributeurs, on a beaucoup de problèmes sur le terrain. Ce n'est pas nouveau, on le sait, ce sont des problèmes qu'on traîne depuis des années et ce cadre-là va nous permettre de débattre de ces problèmes et voir d'éventuelles solutions ou propositions de solutions. En tout cas, nous sommes très enthousiasmés », a confié ce responsable, Inoussa Kaboré, ajoutant qu'en tant que partenaires, les distributeurs ont également des suggestions à faire à la SONABHY dans cet esprit d'efficacité dans les actions.

...et Inoussa Kaboré, commentant les enjeux de ce cadre permanent de concertations.

En rappel, la SONABHY a pour missions principales, l'importation, le stockage, le transport, le conditionnement et la distribution des hydrocarbures liquides et gazeux ; la construction d'infrastructures de stockage en vue de garantir au Burkina, une sécuritéénergétique suffisante ; l'appui à la recherche d'énergie de substitution ainsi qu'à la vulgarisation des techniques d'utilisation ou de consommation d'énergie.

O.L
Lefaso.net

Burkina/IESR : Le wifi "coule" désormais pour tous les étudiants inscrits, sauf ceux de l'université de Ouahigouya

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Le wifi coule désormais à flot dans toutes les institutions publiques d'enseignement supérieur de recherche (IESR) du Burkina, sauf à l'université de Ouahigouya. Et c'est l'université Joseph Ki-Zerbo, l'ancêtre des universités publiques du Burkina, qui a accueilli le lancement officiel de cette connexion internet des IESRs dans la matinée de ce vendredi 14 juin 2024. Cette dite cérémonie a connu la présence du Premier ministre burkinabè, le Dr Apollinaire Kyelem et plusieurs membres de son gouvernement.

C'est un beau jour, un jour mémorable, ce vendredi 14 juin 2024, qui s'élève dans les institutions d'enseignement supérieur de recherche (IESR). Pour cause, le wifi est désormais disponible gratuitement pour tous, enfin pour les étudiants inscrits dans ces IESRs. Le lancement officiel de la connexion internet de ces différentes IESRs s'est tenu au sein de l'université Joseph Ki-Zerbo, au cours de cette matinée du vendredi en présence de plusieurs autorités politiques et universitaires.

Jean François Kobiané, président de l'université Joseph Ki-Zerbo

La cérémonie était patronnée par le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem, lui-même, il avait à ses côtés les ministres en charge de l'enseignement supérieur, le Pr Adjima Thiombiano, celle en charge de la transition digitale, Dr Aminata Zerbo/ Sabane, mais également d'autres membres de son gouvernement et anciens ministres.

En effet, cette connexion internet qui vient d'être officialisée dans les IESRs du Burkina est un projet qui a mobilisé, selon le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Jean François Kobiané, plus de quatre milliards de FCFA, dont 3, 8 assurés par la Banque mondiale et le reste par l'État burkinabè, avec comme prestataire la compagnie de téléphonie Orange Burkina.

Le Pr Adjima Thiombiano, le ministre en charge de l'enseignement supérieur

Ce lancement officiel de cette connexion internet pour cette première vague, il faut le dire, a concerné les neuf IESRs sur dix que compte le Burkina Faso, a précisé le ministre en charge de l'enseignement supérieur, le Pr Adjima Thiombiano, dans son discours de lancement officiel, tout en soulignant que la seule université qui n'a pas encore bénéficié de cette connexion internet est celle de Ouahigouya pour une question de foncier entre l'institution et les populations. Mais à ce sujet, le Pr a rassuré que les démarches sont en cours pour que le problème soit résolu dans les meilleurs délais.

Par ailleurs, le lancement officiel de la connexion internet des IESR, a rappelé le Pr Adjima Thiombiano, est un projet de longue date, dont beaucoup d'acteurs ont travaillé nuit et jour pour qu'il soit aujourd'hui finalisé. C'est pourquoi, il a tenu à les remercier, tout en profitant pour inviter les étudiants à une utilisation optimale et responsable de cette connexion qui a coûté beaucoup d'argent à l'Etat et ses partenaires.

Carole Tony, étudiante en master en économie agricole et sécurité alimentaire à l'université Thomas Sankara

Justement ce projet de la connexion internet des IESRs du Burkina est un projet mis en œuvre par l'Etat burkinabè et ses partenaires (Banque mondiale, Orange Burkina et autres).

Faciliter l'accès aux ressources en ligne et au téléchargement des documents
En effet, cette cérémonie de lancement officiel de la connexion internet a connu une grande mobilisation des étudiants venus des différentes IESRs. C'était la joie qui se lisait sur leurs visages pour qui les galères de connexion sont désormais relayées au second plan.

Vue des autorités politiques et universitaires mobilisées à cet effet

Abdoul Rachid Mogbmèga, Carole Tony et Tandama Ozias Tandama, tous des étudiants en master recherche en économie agricole et sécurité alimentaire à l'université Thomas Sankara, ne cachent pas leur joie de savoir qu'ils auront désormais un wifi gratuit à leur portée. « En tant qu'étudiant, ce n'est pas toujours qu'on a l'argent pour se payer des mégas. Donc avec ce wifi, on va pouvoir bien travailler, accéder à beaucoup de documents numériques et à la bibliothèque numérique et enfin de compte, vous aurez des chercheurs 2.0 au Burkina pour être en phase avec les réalités du moment », a justifié Rachid Mogbmèga. Même analyse de la part de Carole Tony pour qui, la disponibilité du wifi permettra de faciliter leurs recherches en ligne pour mieux comprendre les cours qu'ils auront à prendre en présentiel et faciliter le téléchargement de certains cours en ligne.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Avis de recrutement d'un(e) assistant-e administration finance

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N° 07-24/OXFAM/BF

CONDITIONS GENERALES DU POSTE
Nouveau poste / remplacement : Remplacement
Niveau : E1
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : juillet 2024
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Kaya
Date de clôture de l'offre : 20 juin 2024

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.
Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications.

LA FONCTION
L'Assistant(e) Administration Finance assiste l'Officer Administration Finance dans la gestion administrative, financière du bureau et des programmes d'Oxfam au Burkina Faso notamment au niveau de la base de kaya en fournissant un service professionnel de qualité.

PRINCIPALES RESPONSABILITES

 Assurer le suivi des soldes des comptes bancaires du bureau / base ;
 Vérifier que toutes les procédures de décaissement, ainsi que les documents (formulaires) relatifs aux transactions financières soient bien complétées ;
 Préparer les états de paiement des taxes dans les délais requis ;
 S'assurer de la conformité des justificatifs comptables et de la gestion de leur archivage physiques et électroniques (respect des normes de qualités, identification, exhaustivité) ;

 Assurer le suivi régulier des comptes d'avances aux tiers et de reporter toutes avances non soldées de plus d'un (01) mois à l'Officer Administration Finance ;
 Participer à la préparation et l'organisation des audits (Développement et Action Humanitaire) sous la supervision de l'Officer Administration Finance ;
 Appuyer la préparation des rapports financiers périodiques ;

 Préparer (en collaboration avec l'Administration Finance Officer) la clôture comptable mensuelle du bureau /base selon procédures en vigueur ;
 Tenir la caisse et mettre à jour régulièrement le brouillard de caisse ;
 Contribuer à l'élaboration et le suivi budgétaire (en coordination avec l'Officer Administration Finance et le responsable base) ;
 Appuyer à l'élaboration des demandes de trésorerie mensuelles et les transmettre à l'Officer Administration Finance ;

 Avec l'accompagnement du/de l'Administration Finance Officer, servir de référent technique aux partenaires de mise en œuvre pour toutes les questions comptables, y compris les questions de conformité aux normes et procédures financières, le respect du cadre légal, la formation et le soutien relatifs au système comptable ;

 Assurer le respect de toutes les politiques et procédures comptables et financières d'OXFAM.
 Outre des activités financières et comptables, l'Assistant-e Administration et Finance terrain pourrait assurer quelques tâches administratives :
 Faire le suivi des obligations contractuelles de la base avec les prestataires de service (téléphone, bail maison / bureau, eau et électricité, assurances)

EXIGENCES MINIMALES
 Diplôme universitaire de niveau minimum BAC + 2 ou équivalent en expérience dans le domaine des Finances, Comptabilité etc.
 Expérience professionnelle de deux (2) ans minimums à un poste similaire dans le secteur des ONG et/ou de la Coopération Internationale ;
 Expérience de travail dans l'humanitaire ;

 Connaissance du logiciel de gestion SAP ;
 Connaissance et maniement des programmes informatiques Office (Word, Excel, Power Point, etc.) et d'un logiciel comptable appropriéà la comptabilité des ONGs.
 Bonne connaissance de la fiscalité burkinabé ;
 Connaissance et/ou expérience en gestion et suivi budgétaire de projets à cofinancements ;

 Sens élevé de la discrétion et de la confidentialité.
Vous pouvez consulter l'offre complète et postuler à travers ce lien suivant :
Burkina Faso | Assistant-e Administration Finance Centre Nord (oxfamintermon.org)

Nous rappelons que nous n'exigeons le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement (offre d'emploi, réception des dossiers de candidature, présélection, sélection, etc.)

Côte d'Ivoire : Des pluies diluviennes font 05 morts dans le district d'Abidjan

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Des pluies diluviennes se sont abattues sur le district d'Abidjan dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 juin 2024. Elles ont occasionné des montées d'eaux et des éboulements dans certaines communes faisant 227 victimes dont 05 décès. L'information a été donnée le vendredi 14 juin 2024 par le Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM) dans un bilan provisoire.

« Le GSPM a déployé son dispositif conformément à son plan inondation et a procédé au sauvetage ainsi qu'à la mise en sécurité de plusieurs victimes dans les communes d'Adjamé, Bingerville, Cocody, Yopougon et Abobo » ont fait savoir les pompiers indiquant que les opérations de secours se poursuivent.

L'an dernier, selon le gouvernement ivoirien, les pluies diluviennes enregistrées sur la période du 1er avril au 10 juillet 2023, ont causé la mort de 30 personnes en Côte d'Ivoire.

Lefaso.net
Source : Abidjan.net

Bobo-Dioulasso : La SRPJ Hauts-Bassins détruit un important lot de stupéfiants et de produits prohibés

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Ce vendredi 14 juin 2024, des produits prohibés et des stupéfiants saisies ont été incinérés par le service régional de police judiciaire des Hauts-Bassins (SRPJ). L'incinération de ces produits a eu lieu au centre d'enfouissement technique de Bobo-Dioulasso en présence des représentants des autorités communales et des autres frères d'armes.

Ce sont 439 cartons de cigarettes, 1,132 tonnes de de cannabis et de Tramadol et 20,345 tonnes de produits prohibés qui ont été saisis et incinérés par les services régionaux de la police judiciaire des Hauts-Bassins. Le commissaire de police Yacouba Farta souligne que le gouvernement du Burkina Faso procède tous les 24 mois au changement d'étiquette et de description sur les logos des cigarettes. Il fait remarquer que plusieurs changements ont donc été opérés et que ces individus n'ont pas respecté les règles en la matière. Ce qui poursuit-il laisse une porte ouverte aux spéculations et à une sorte de fraude.

C'est ainsi que le SRPJ, après dénonciation a dépêché une équipe pour aller saisir lesdits produits. Il précise que les produits prohibés sont composés essentiellement de produits de beauté et de médicaments contre les hémorroïdes. Il regrette que ces produits soient néfastes pour l'homme. « Des analyses faites par les experts ont prouvé que ces produits sont très dangereux pour la santé humaine et l'hygiène publique. Certains d'entre eux créent la dépendance de l'homme vis-à-vis d'eux » a laissé entendre le commissaire de police Yacouba Farta. Il dit saluer la collaboration entre frères d'armes lorsqu'il s'agit d'opérer ces genres de missions.

Par ailleurs, il lance un appel à la vigilance permanente et dénonce toutes les pratiques qui nuisent à la santé humaine, voire à l'hygiène publique. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Djaryigo DIARRA
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Burkina/santé : Le Centre national de transfusion sanguine dit “merci”à tous les donneurs de sang

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Ce vendredi 14 juin 2024 est célébrée la Journée mondiale du donneur de sang sous le thème : “ 20 ans de célébration du don de sang : merci à tous les donneurs de sang”. La cérémonie a été présidée par le ministre de la santé et de l'hygiène publique en présence d'autres membres du gouvernement.

Patrick Saint Eloi Hien, réside à Dissihn dans le Sud-ouest. Il est donneur de sang depuis 22 ans. Il en est à son 91e don. À cette journée mondiale du don de sang 2024, son effort a été reconnu et il a étéélevé au grade de chevalier de l'ordre du mérite de la santé et de l'action sociale avec agrafe santé. Une distinction reçue également par d'autres donneurs de sang.

Pour M. Hien, c'est une grande satisfaction de voir que les efforts des donneurs de sang sont reconnus. Selon ses propos, c'est un plaisir pour le donneur qu'il est, de venir en aide à son prochain. Une qualité qu'il cultive en tant que scout. « Je suis très heureux de recevoir cette distinction. Je remercie les plus hautes autorités qui ont reconnu le don qu'on fait. C'est un plaisir pour moi d'aider mon prochain. Je suis d'abord scout et dans le scoutisme, l'entraide fait partie de nos valeurs », a-t-il laissé entendre, invitant par ailleurs, tous les Burkinabèà ne pas hésiter à franchir le pas du don de sang.

Des donneurs de sang ont reçu des distinctions honorifiques

Cette journée mondiale du donneur de sang fut donc l'occasion de rendre hommage à tous les donneurs de sang, qui régulièrement donnent de ce liquide précieux pour sauver des vies. Outre certains fidèles donneurs de sang qui ont été décorés, d'autres ont reçu des prix et des attestations de reconnaissance pour leurs actions de promotion du don de sang. Ainsi, des artistes, des associations, des entreprises, etc. ont reçu des trophées et des attestations.
Le centre régional de transfusion sanguine de Tenkodogo reçoit, lui, le prix du meilleur centre régional de transfusion sanguine.

Malika la Slameuse reçoit une attestation pour ses actions de promotion du don de sang

Pour le parrain de la cérémonie, le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, représentéà la cérémonie par la ministre déléguée au budget, Fatoumata Bako/Traoré, « Si l'argent est le nerf de la guerre, la poche de sang est le gilet de sauvetage ». C'est pourquoi, dit-il, les donneurs de sang « participent au combat pour la vie avec une arme redoutable, capable de vaincre la mort lorsqu'elle s'aventure au pied du lit du malade ».

« Si l'argent est le nerf de la guerre, la poche de sang est le gilet de sauvetage », Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée au budget représentant le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, parrain de la cérémonie.

En tant que parrain, il dit donc s'incliner devant l'immensité du geste des donneurs de sang et salue cette chaîne de solidarité qu'ils perpétuent au quotidien. « Merci pour chaque femme, chaque enfant, chaque homme dont la souffrance a été estompée grâce à votre don, à vos dix dons, à vos 50 dons, à vos 100 dons et plus et de façon anonyme », a-t-il déclaré.

Un message de gratitude partagé par le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Robert Kargougou. « Cette édition marquant le 20e anniversaire de la célébration de la Journée mondiale du don de sang, est l'occasion d'exprimer la gratitude de l'ensemble des receveurs de sang, des praticiens de santé et de toute la population aux donneurs de sang du monde entier en général et de notre pays en particulier, pour leur contribution combien inestimable à l'amélioration de l'état de santé de la population », a déclaré le ministre de la santé.

Jean-Bosco Zoundi, président de la Fédérations des associations de donneurs de sang plaide pour un accompagnement financier afin de mener à bien leurs activités de promotion du don de sang.

Plus d'efforts dans la durée…

Jean-Bosco Zoundi, président de la Fédération des associations de donneurs de sang bénévoles a souligné que le thème de la Journée mondiale du donneur de sang, édition 2024, s'il pousse à reconnaître les efforts faits par les donneurs bénévoles de sang, est aussi une interpellation sur les efforts à fournir dans la durée. Pour lui, cette journée est aussi l'occasion de faire prendre conscience du besoin réel en produits sanguins de qualité dans le monde et particulièrement au Burkina Faso et d'inviter tous les Burkinabèà rejoindre la grande famille des donneurs bénévoles de sang. M. Zoundi a également saisi l'occasion pour formuler des doléances.

Il plaide ainsi pour que le ministère de la Santé accorde un soutien financier aux associations de donneurs bénévoles de sang, afin qu'elles puissent menées à bien leur mission. Il plaide également pour un accompagnement plus accru au Centre national de transfusion sanguine. « Selon les statistiques de l'OMS, 1% de la population doit donner son sang pour l'autosuffisance en produits sanguins. Dans le cas du Burkina Faso, il faut 229 000 poches de sang chaque année pour couvrir les besoins en produits sanguins, or le CNTS n'arrive pas à atteindre cet objectif par an », a souligné M. Zoundi.

Dr Laurent Moyenga, émissaire du représentant de l'OMS au Burkina Faso, insiste sur la nécessité de relever les défis persistants de la disponibilité du sang et des produits sanguins sécurisés

Dr Laurent Moyenga, prenant la parole au nom du représentant par intérim de l'OMS au Burkina Faso, a lui aussi insisté sur la nécessité de relever les défis persistants de la disponibilité du sang et des produits sanguins sécurisés. « Grâce à des efforts collectifs, nous devons mobiliser un financement suffisant et durable, continuer de mettre en place des systèmes et renforcer les capacités en vue d'augmenter les taux de dons de sang et séparer le sang donné en éléments qui peuvent être conservés pour une utilisation à long terme », a laissé entendre Dr Moyenga.

Le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, a quant à lui, invité ses administrés et les forces vives de la région à s'engager davantage dans la promotion du don de sang, afin de venir à bout des pesanteurs socio-culturelles qui empêchent bon nombre de personnes à donner leur sang.

Alors que l'édition 2024, de la Journée mondiale du donneur de sang s'achève à Ouagadougou, le gouverneur de la région de la région du Centre a transmis le flambeau au gouverneur de la région du Centre-est où se sera célébrée la prochaine Journée mondiale du donneur de sang.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

𝐀𝐮𝐱𝐃é𝐥𝐢𝐜𝐞𝐬𝐝𝐮𝐅𝐚𝐬𝐨𝐯𝐨𝐮𝐬𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞à𝐁𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧𝐤𝐨𝗽𝐨𝐮𝐫𝐯𝐨𝐬𝐚𝐜𝐡𝐚𝐭𝐬𝐝𝐞𝐩𝐨𝐢𝐬𝐬𝐨𝐧𝐬𝐝'𝐞𝐚𝐮𝐝𝐨𝐮𝐜𝐞𝐞𝐭𝐝𝐞𝐦𝐞𝐫, 𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞𝐭𝐬𝐞𝐭𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬𝐜𝐡𝐚𝐫𝐜𝐮𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬

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𝐓𝐀𝐁𝐀𝐒𝐊𝐈𝟐𝟎𝟐𝟒

𝐏𝐎𝐈𝐒𝐒𝐎𝐍𝐍𝐄𝐑𝐈𝐄 (𝐏𝐫𝐢𝐱𝐚𝐮𝐊𝐢𝐥𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞)

CAPITAINE ------------------------------------------- 4 500 F
CARPES D'EAU DOUCE ------------------------- 3 000 F
POISSON CHEVAL --------------------------------- 4 000 F
MACHOIRON ----------------------------------------- 3 750 F
SILURES FUMÉS ------------------------------------ 4 500 F
CONCORDES ----------------------------------------- 2 750 F
ROCOCO ----------------------------------------------- 2 500 F
DORADE ------------------------------------------------ 6 000 F
CARPES DE MER ------------------------------------ 1 900 F
CHINCHARD ------------------------------------------- 1 200 F
MAQUEREAU ------------------------------------------ 1 200 F
THON ----------------------------------------------------- 2 500 F
SARDINES ---------------------------------------------- 3 700 F

𝐅𝐑𝐔𝐈𝐓𝐒𝐃𝐄𝐌𝐄𝐑 (𝐏𝐫𝐢𝐱𝐚𝐮𝐊𝐢𝐥𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞)

CREVETTES ------------------------------------------ 10 000 F
GAMBAS ----------------------------------------------- 14 000 F
CRABES ------------------------------------------------ 6 000 F
CREVETTES DÉCORTIQUÉES ------------------ 11 000 F

𝐂𝐇𝐀𝐑𝐂𝐔𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄

VIANDE HACHÉE DE BŒUF -------------------------- 3 500 F/KG
SAUCISSON DE BŒUF -------------------------------- 4 000 F/KG
MERGUEZ DE BŒUF ------------------------------------ 4 000 F/KG
SAUCISSE DE BŒUF ------------------------------------ 4 000 F/KG

𝐁𝐎𝐔𝐂𝐇𝐄𝐑𝐈𝐄𝐄𝐓𝐕𝐎𝐋𝐀𝐈𝐋𝐋𝐄

VIANDE DE BŒUF ---------------------------------------- 3 500 F/KG
FILET ---------------------------------------------------------- 4 000 F/KG
MOUTON ----------------------------------------------------- 4 000 F /KG
PEAU DE BŒUF -------------------------------------------- 500 F LE SACHET
POULET LOCAL -------------------------------------------- 4 000 F CFA L'UNITÉ
POULET DE CHAIR ---------------------------------------- 2 500 L'UNITÉ
CUISSES DE POULET ------------------------------------ 3 500 F
AILES DE POULET ----------------------------------------- 3 500 F/KG
BLANC DE POULET --------------------------------------- 7 000 F/KG
AILES DE DINDE ------------------------------------------- 5 000 F/KG
CUL DE DINDE ---------------------------------------------- 5 000 F/KG
DINDON ------------------------------------------------------- 35 000 F ET 40 000 F
GÉSIER -------------------------------------------------------- 3 000 F/KG

𝐀𝐔𝐓𝐑𝐄𝐒𝐏𝐑𝐎𝐃𝐔𝐈𝐓𝐒

ATTIÉKÉ ---------------------------------------------------- 1 000 F
PURÉE DE TOMATE ----------------------------------- 500 ET 1 000 F
PÂTE D'ARACHIDE ------------------------------------- 1 500 F
SOUMBALA ------------------------------------------------ 1 250 F le sachet
AIL ------------------------------------------------------------ 500 F
MIEL --------------------------------------------------- 1000 F ; 1 500 F ; 1 800 F ET 4000 F

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𝗡𝗼𝘁𝗿𝗲𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲𝗱𝗲𝗹𝗶𝘃𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻à𝗱𝗼𝗺𝗶𝗰𝗶𝗹𝗲𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗼𝗽é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗱𝗮𝗻𝘀𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝗹𝗮𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲𝗱𝗲𝗢𝘂𝗮𝗴𝗮𝗱𝗼𝘂𝗴𝗼𝘂.

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗻𝗼𝘂𝘀𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿𝘀𝗮𝗻𝘀𝗽𝗲𝗶𝗻𝗲, 𝗰𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲𝘇𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀𝘂𝗿𝗰𝗲𝗹𝗶𝗲𝗻 : https://maps.app.goo.gl/xkxxy8Dcqn6fQoMi6?g_st=ic

𝐀𝐔𝐗𝐃𝐄𝐋𝐈𝐂𝐄𝐒𝐃𝐔𝐅𝐀𝐒𝐎, 𝐐𝐔𝐀𝐍𝐃𝐌𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐒𝐀𝐈𝐍𝐃𝐄𝐕𝐈𝐄𝐍𝐓𝐔𝐍𝐑𝐄𝐅𝐋𝐄𝐗𝐄


Rumeurs sur la disparition de Kassoum Coulibaly : « Le général est là, en chair et en os » Pr Adjima Thiombiano

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Depuis quelques jours, des rumeurs sur la toile font état de la "disparition" du ministre de la défense et des anciens combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly. Ce vendredi 14 juin 2024, à l'occasion de la cérémonie de lancement de la connexion internet des Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR), à l'Université Joseph Ki-Zerbo, le ministre Kassoum Coulibaly était bel et bien là et a entièrement pris part à la cérémonie.

Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla était le haut patron de la cérémonie de lancement de la connexion internet des IESR, ce vendredi 14 juin 2024, à l'Université Joseph Ki-Zerbo. Il était accompagné par une délégation ministérielle dans laquelle on pouvait apercevoir la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, Dr Aminata Zerbo, le ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, Jean-Marie Karamoko, le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, et le ministre d'Etat, de la défense et des anciens combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly. Pourtant, selon certaines rumeurs qui courent sur la toile, le dernier cité avait disparu.

Pr Adjima Thiombiano

En remerciant les différents ministres présents dans la salle pour leur présence, Pr Adjima Thiombiano, ministre de l'enseignement supérieur, a saisi l'occasion pour inviter tout un chacun à plus de prudence sur ce qui se dit sur les réseaux sociaux. « C'est bien qu'il (parlant du Gal Kassoum Coulibaly) soit dans cette salle, et que ce soit une preuve qu'il n'a pas disparu. Le général est là, en chair et en os. C'est la preuve qu'il y a certaines informations distillées sur les réseaux sociaux, qui requièrent que l'on sache faire la part des choses. Merci mon général d'être venu, et d'avoir prouvé par votre présence que vous êtes bel et bien encore avec nous », s'est-il exprimé.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Echanges entre les Ambassadeurs des pays membres de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), accrédites à Addis Abéba et Représentants Permanents auprès de l'Union africaine

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(Addis Ababa 14 juin 2024)

Son Excellence Monsieur Sylvain Yamtiguimda YAMEOGO, a accueilli ce jour, 14 juin 2024 dans les locaux de l'Ambassade du Burkina Faso à Addis Abéba, une rencontre d'échanges entre les Ambassadeurs des pays membres de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) à Addis Abéba à savoir le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger.

En rappel les trois pays qui sont confrontés au terrorisme depuis plus d'une décennie, restent suspendus des activités de l'Union Africaine nonobstant les efforts qu'ils ont consentis dans leur processus de transition.

La présente rencontre d'échanges et de réflexion a été l'occasion de revisiter la difficile collaboration entre nos pays et la Commission de l'Union africaine dans le but d'inviter l'organisation continentale à prendre en compte la nouvelle dynamique de notre sous région dans ses délibérations.

Au terme de la rencontre, les Ambassadeurs ont convenu d'une feuille de route dans le cadre de la défense de leurs intérêts communs auprès de la Commission de l'Union Africaine et se sont engagés à continuer àœuvrer ensemble pour une meilleure représentation de leur pays respectif à travers la promotion des positions des pays de l'AES.

Ambassade/ Mission Permanente du Burkina Faso à Addis Abeba ( Éthiopie).

Décès de GHILAT/PEDAMBOU Romaine : Remerciements

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J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ...” 2 Timothée 4 : 7-8

Les grandes familles PARE, GHILAT, à Kawara, Ouagadougou, Harnès en France.
Les familles PEDAMBOU à Kampala, Ouagadougou, Pô et France
Monsieur GHILAT PARE Regis ;
Les enfants Cheick et Fabienne ;

Les frères et les sœurs ;
Les familles alliées : NION, AYEROUE, YAGUIBOU, BOUGAÏRE, KIBORA, DIARRA, TAPSOBA, DERRA, à Kampala, Pô, Léo et Ouagadougou
Très touchés par les prières, les marques de réconfort et les soutiens multiformes que vous leur avez témoignés lors des obsèques de leur fille, sœur, belle-fille, épouse, mère et grand-mère :

GHILAT/PEDAMBOU Romaine
Chevalier de l'ordre du mérite Burkinabé
Agent de presse écrite à la retraite anciennement en fonction à l'agence d'information du Burkina (AIB)

Rappelée à Dieu le 18 Mai 2024 et inhumée le 20 Mai 2024 à Ouagadougou
Expriment leurs sincères remerciements et profonde gratitude :

- Au pasteur KAGONE et toute la communauté de l'église CIPSA ;
- Aux pasteurs Mamadou Philippe et Hortense KARAMBIRI du centre international d'évangélisation (CIE) Eden-TBI sis à Dassasgho ;
- Aux diacres, conseillers, responsables et tous les membres des cellules douceur et miséricorde de l'église Eden-TBI de Dassasgho ;
- Aux délégations religieuses et coutumières ;

- Au chef de Paspanga ;
- Aux jeunes et voisins de Paspanga ;
- Aux amis, connaissances, collègues et tous ceux qui de près ou de loin nous ont assisté et dont les noms n'ont pu être cités de peur d'en oublier.
Que Dieu vous bénisse abondamment et rendent à chacun le centuple de ses bienfaits.

Union de prières.

Avis de recrutement d'un(e) assistant(e) logistique

Décès de BAKYONO née SOURGOU Agnès : Remerciements

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« JE SUIS LA RESURECTION ET LA VIE CELUI QUI CROIT EN MOI VIVRA QUAND MEME IL SERAIT MORT » JEAN 11 : 25

Les grandes familles BAKYONO à Dayily, Banankyo, à Réo et Ouagadougou

BAKYONO Dénis, président de la Croix Rouge Burkinabèà Ouagadougou

BAKYONO Nicolas conseiller FJA à la retraite et son épouse à Réo secteur1

La Grande Famille : SOURGOU à Latoden, Dédougou, Banfora, Koudougou, Ouagadougou, Bobo, Wona, Côte d'Ivoire.

LES FAMILLES ALLIEES : Badolo, Bado, Rouamba, Bamouni, Bapina, Bazié, Lalsaga, Badiel, Bayala, Bako, Bationo, Ido, Dima, Ouédraogo, Worokuy, Zongo,

Les enfants et petits-enfants très touchés par les nombreuses marques de soutiens multiformes, lors de l'hommage et de la messe tenant lieu de funérailles les 03 et 04 Mai 2024 à Réo de leur épouse, sœur, tante mère, belle –mère fille, grand-mère, Madame BAKYONO née SOURGOU Agnès affectueusement appelée « Maman Agnès », expriment leurs sincères remerciements et profonde gratitude :

Aux autorités administratives , civiles et paramilitaires de la province du Sanguié, à Monsieur le curé de la paroisse saint Alphonse de Réo et à son équipe pastorale, à Monsieur le curé de la paroisse notre Dame de Fatima de Dassasgho (Ouagadougou ) et à son équipe pastorale, à la croix Rouge Burkinabè, au groupe du renouveau charismatique catholique Wend Faagre de la paroisse notre Dame de Fatima de Dassasgho, aux voisins des domiciles de Réo secteurs 01, 03 et 08,aux voisins du domicile familial à Ouagadougou, aux collègues, amis et connaissances, et à tous ceux qui ont effectué le déplacement de Rèo, ils ne peuvent citer de noms de peur d'en oublier.

Que Dieu vous bénisse abondamment et rendent à chacun le centuple de ses bien faits.

34e journée de l'enfant africain : Message de la ministre Nandy SOME / DIALLO

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MESSAGE DE MADAME LA MINISTRE DE LA SOLIDARITE, DE L'ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE A L'OCCASSION DE LA COMMEMORATION DE LA 34ème JOURNEE DE L'ENFANT AFRICAIN.

Instituée en 1991 par l'Assemblée des Chefs d'État et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine, la Journée de l'enfant africain est commémorée le 16 juin de chaque année en mémoire des élèves massacrés le 16 juin 1976 à Soweto en Afrique du sud alors qu'ils manifestaient pour réclamer leurs droits, notamment le droit à une éducation de qualité.

A l'instar de la communauté africaine, le Burkina Faso commémore la 34ème Journée de l'enfant africain sous le thème : « L'éducation pour tous les enfants en Afrique : l'heure est venue ». Cette commémoration offre aux acteurs de protection de l'enfant, l'occasion de mener la réflexion sur la protection et la promotion des droits de l'enfant notamment l'accès à une éducation de qualité, de faire le bilan des actions réalisées et surtout de réaffirmer leur ferme engagement à relever les défis du plein épanouissement des enfants dans notre pays.

Dans un contexte de défis sécuritaire et humanitaire qui affectent le système de protection de l'enfant aussi bien au niveau communautaire, qu'institutionnel, nous assistons à l'apparition de nouvelles problématiques sociales telles que les enfants séparés, les enfants non accompagnés, les enfants rencontrés lors des opérations de sécurisation du territoire pouvant compromettre l'accès de tous les enfants à leur droit à l'éducation.

Dans la logique de sa mission d'assurer à chaque enfant, les conditions nécessaires au plein exercice de ses droits, le Gouvernement du Burkina Faso réalise de grands progrès dans la reconquête du territoire ayant permis la réouverture de nombreuses écoles occasionnant le retour en classe d'un nombre significatif d'élèves dans les zones à forts défis sécuritaires.

Aussi, dans le cadre de l'appui à la résilience et la promotion des couches sociales vulnérables, diverses actions de renforcement de la protection des ménages déplacés internes et ceux vulnérables, des communautés hôtes ont été réalisées dont la scolarisation et le maintien scolaire de leurs enfants.

Je saisis donc l'opportunité de la commémoration de cette Journée pour saluer les efforts et les sacrifices consentis au quotidien par les Forces de défense et de sécurité, les Volontaires pour la défense de la patrie et l'ensemble des acteurs de la protection des enfants. J'interpelle par ailleurs les parents, les familles et les communautés sur leur devoir et leur responsabilité dans l'éducation des enfants.

Aux enfants du Burkina Faso, aux parents, aux familles, aux communautés et aux acteurs de protection de l'enfant, je souhaite une fructueuse et paisible célébration de la 34ème Journée de l'enfant africain.

Puisse le Seigneur bénir davantage notre chère Nation, le Burkina Faso !

La Ministre de la solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille

Nandy SOME / DIALLO
Administrateur Civil

Kémi Seba : “Ce qui se passe au Faso est un enjeu pour l'homme noir dans son intégralité”

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En séjour à Ouagadougou depuis la soirée de mercredi, 12 juin 2024, le militant panafricain franco-béninois, Kémi Seba, a animé une conférence de presse en début d'après-midi de ce vendredi 14 juin 2024 sur des sujets “d'intérêt commun pour les populations de la sous-région et globalement du monde”.

Kémi Seba a d'abord dit sa fierté vis-à-vis des acteurs de la société civile du Faso “qui font un travail extraordinaire, historique, à un moment historique où le Faso et le sahel, suite aux attaques lâches et mortellières, les gouvernements français et américain ont assassiné le guide de la révolution Kadhafi, déstabilisant ainsi la sécurité au sahel, fragilisant les États pour exploiter les ressources”. D'ailleurs s'étonne-t-il qu'au moment où on qualifie les États du sahel de “pauvres”, on y découvre et exploite des ressources minières.

« Notre présence ici au Faso s'inscrit dans une dynamique bien précise : soutenir le combat de la résistance panafricaniste au Faso, incarnée par le président Ibrahim Traoré, qui est dans la continuité du président Thomas Sankara, qui mène un combat de survie pour les populations », situe-t-il avant de rappeler le sens de son combat politique, engagé il y a plus de deux décennies, pour l'auto-détermination des populations africaines.

Kémi Seba (au micro), se réjouit également, à l'issue d'échanges avec le président Ibrahim Traoré, de la convergence de vues.

C'est pourquoi n'a-t-il de cesse renouveler son admiration pour les organisations de la société civile burkinabè, qui mène la veille citoyenne et œuvre pour l'auto-détermination. « Je suis accompagné de frères que vous connaissez, qui sont des chevaliers contemporains de ce combat pour la souveraineté, qui utilisent leurs propres moyens, leurs ressources humaines et financières (la tradition étant que ce sont les dirigeants qui financent, mais le Faso est en train de montrer ce qu'est le patriotisme), on a une société civile qui finance avec le peu qu'elle a, un régime ; parce que ce régime est un régime patriotique. On a une société civile aujourd'hui qui est très différente d'ailleurs de celles qu'on a connu il y a quelques années auparavant. Je me souviens, il n'y a pas si longtemps, les ONG occidentales faisaient la pluie et le beau temps. Mais il y a une révolution intérieure qui s'est déroulée, on aujourd'hui un processus d'auto-détermination qui a commencé par le bas et qui est en train de refluer vers le haut. Une société civile qui a dit qu'elle n'entre pas dans ce combat pour gagner de l'argent, elle entre dans ce combat pour libérer sa population. Et ce qui se passe au Faso, doit inspirer la population et la jeunesse panafricaniste du monde entier. (...). Ce qui se passe au Faso n'est pas un enjeu uniquement pour le Faso, c'est un enjeu pour le sahel, pour l'Afrique de l'ouest, pour l'Afrique et pour l'homme noir, la femme noire dans son intégralité», a-t-il mesuré.

Vue de quelques leaders d'organisations de la société civile et de la veille citoyenne.

Il met ensuite en garde : « Il y a, à l'intérieur du Faso, des gens qui sont prêts (ils sont minoritaires), qui rêvent que le Faso, les pays de l'Afrique de l'ouest, les pays de l'Afrique, reviennent dans la cuvette de la néo-colonisation. Nous disons à ce dernier : ne croyez pas que nous vous avons oublié, l'ennemi est à l'extérieur, mais nous n'oublions pas, l'ennemi est aussi à l'intérieur. (...). Attaquer les ennemis extérieurs, mais attaquer aussi les ennemis intérieurs. Si le colon est aujourd'hui encore autant puissant sur nos terres, c'est parce qu'il y a à l'intérieur de nos rangs, de nos populations, des gens qui sont prêts à mourir pour défendre des intérêts du colon plutôt que des intérêts de leur patrie. Parfois, ce sont des gens à l'intérieur de la société civile et souvent, des dirigeants à la tête de nos États ».

Selon Kémi Seba, il n'y aura donc pas de demi-mesure envers ceux-là qui font des pieds et des mains pour braver l'élan d'auto-détermination des populations, qui ont tant souffert.

Au cours de cette conférence, Kémi Seba a également posé la réflexion sur l'Alliance des États du Sahel (AES), dont il s'est montré confiant quant à son avenir et avec l'adhésion “bientôt” de pays du Bénin et de la Côte d'Ivoire. « Nous sommes venus aussi dire à tous les ennemis de l'AES, qu'en étant adversaires de l'AES, vous n'êtes pas seulement adversaires du Mali, du Burkina Faso, du Niger, vous êtes des ennemis de toute la jeunesse panafricaniste mondiale ; parce que le projet de l'AES est la matrix du futur système de confédération qui aura lieu tôt ou tard dans la sous-région », a-t-il signé.

"La démocratie libérale a accouché d'un système où le président ne devient crédible que s'il est validé par la France ou les États-Unis" (Kémi Seba).

Sur la percée russe en Afrique, Kémi Seba dit ne pas croire en une « recolonisation de l'Afrique » par la Russie. Mieux, se convainc-t-il, « la Russie ne sera jamais le messie de l'Afrique ». C'est pourquoi invite-t-il d'ailleurs àéviter de brandir les drapeaux russes comme cela se passe au Burkina, Mali et au Niger, pendant les manifestations. « Cela nous ridiculise. J'ai toujours combattu cela », interpelle le conférencier, pour qui, si la Russie commet les mêmes erreurs que la France, elle sera aussi combattue. « Si la Russie s'hasarde à coloniser l'Afrique, nous la combattrons jusqu'au bout. L'Afrique sera son tombeau », a-t-il avertit, relevant que son discours est resté le même dans toutes les contrées du monde où il est passé.

O.L
Lefaso.net


La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) vous souhaite bonne fête de Tabaski 2024

Les Galian Kids : Une Innovation marquante de la 27e Nuit des Galian

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La 27e Nuit des Galian a été marquée par une innovation significative avec l'introduction des Galian Kids. Cette nouvelle catégorie vise à encourager les jeunes talents et à promouvoir l'intérêt pour le journalisme dès le plus jeune âge.

Les Galian Kids ont pour objectif de repérer et de récompenser les jeunes journalistes en herbe, en leur offrant une plateforme pour exprimer leur créativité et leurs compétences. Cette initiative, saluée par des professionnels du secteur, marque un tournant dans la manière dont le journalisme est perçu et pratiqué au Burkina Faso.

Lors de cette édition, plusieurs jeunes lauréats ont été distingués pour leurs travaux exceptionnels. Chacun des lauréats a reçu un prix composé d'une somme de 300 000 francs CFA, d'un ordinateur et d'une attestation. Ces récompenses visent non seulement à reconnaître le talent des jeunes journalistes, mais aussi à les encourager à poursuivre leur passion et à développer leurs compétences dans ce domaine.

L'introduction des Galian Kids a été perçue comme une initiative inspirante et motivante pour les jeunes. Elle offre une opportunité unique aux enfants et adolescents de se familiariser avec le monde du journalisme, de comprendre son importance et de s'impliquer activement dans la narration des histoires qui façonnent leur communauté et leur pays.

Les organisateurs de la Nuit des Galian en collaboration avec L'UNICEF, ont exprimé leur enthousiasme face à cette nouvelle catégorie. Ils espèrent que les Galian Kids deviendront une tradition durable et qu'ils contribueront à l'émergence d'une nouvelle génération de journalistes talentueux et engagés.

La création des Galian Kids a été largement applaudie par les participants et les observateurs de la Nuit des Galian. Elle symbolise un investissement dans l'avenir du journalisme burkinabè et témoigne de l'engagement des organisateurs à soutenir et à inspirer les jeunes talents.

Hamed Nanéma
Lefaso.net
Crédit photos : Herman Bassolé

27e Nuit des Galian : Herman Bassolé de Lefaso.net lauréat du prix spécial du HCR

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Lors de la 27e Nuit des Galian, Herman Bassolé, journaliste de Lefaso.net, a été honoré par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en recevant le prix spécial pour son œuvre remarquable intitulée «Réponse humanitaire au Burkina : Roukiatou Maïga, l'amazone qui redonne espoir aux personnes déplacées internes à Dori». Cette oeuvre publié le lundi 21 août 2023, a touché et inspiré de nombreux lecteurs, soulignant la résilience et l'engagement humanitaire au Burkina Faso.

Ce portrait de Herman Bassolé met en lumière l'histoire de Roukiatou Maïga, une femme dévouée et courageuse qui consacre sa vie à aider les personnes déplacées internes à Dori, une région durement touchée par les conflits et les crises humanitaires. À travers des descriptions vivantes et des témoignages émouvants, Bassolé dépeint le quotidien de cette "amazone" moderne qui, par ses actions, redonne espoir et dignitéà ceux qui en ont le plus besoin.

Lire aussiRéponse humanitaire au Burkina : Roukiatou Maïga, l'amazone qui redonne espoir aux personnes déplacées internes à Dori

Roukiatou Maïga est présentée comme une figure héroïque dans un contexte de grandes difficultés. Son engagement indéfectible et son altruisme face à l'adversité offrent un modèle d'inspiration et de courage. Herman Bassolé, à travers son écriture sensible et son regard attentif, parvient à capturer l'essence même de cette lutte pour la survie et la solidarité humaine.

Lefaso.net

27e Nuit des Galian : Samirah Bationo lauréate du prix meilleur reportage presse en ligne

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À l'occasion de la 27e Nuit des Galian, prestigieuse cérémonie célébrant l'excellence journalistique au Burkina Faso, Samirah Bationo, journaliste du média en ligne Lefaso.net, s'est distinguée en recevant le prix du meilleur reportage presse en ligne pour ses œuvres marquantes. La cérémonie, qui a lieu ce vendredi 14 juin 2024, à Ouagadougou, dans la salle du CENASA, a mis en lumière le talent et l'engagement de mademoiselle Bationo.

Les deux reportages de Samirah Bationo qui lui ont valu cette reconnaissance sont intitulés "Circulation routière à Ouagadougou : Un danger nommé tricycle" et "Burkina/Situation humanitaire : Les personnes handicapées physiques, ces invisibles des camps de déplacés internes". Ces œuvres ont été publiées respectivement le lundi 9 octobre et le mercredi 27 décembre de l'année 2023 sur Lefaso.net.

Dans son premier reportage, "Circulation routière à Ouagadougou : Un danger nommé tricycle" , Samirah Bationo aborde les risques croissants associés à l'utilisation des tricycles dans la capitale burkinabè. Par une enquête rigoureuse et des témoignages poignants, elle met en lumière les accidents et les défis sécuritaires posés par ces véhicules, souvent mal adaptés aux infrastructures routières de Ouagadougou.

Lire l'article ici :Circulation routière à Ouagadougou : Un danger nommé tricycle

Son second reportage, "Burkina/Situation humanitaire : Les personnes handicapées physiques, ces invisibles des camps de déplacés internes", quant à lui, traite de la situation précaire des personnes handicapées dans les camps de déplacés internes. À travers des récits émouvants et des analyses approfondies, Samirah Bationo dénonce l'invisibilité et la marginalisation de ces individus, souvent négligés dans les efforts humanitaires. Son travail met en lumière les besoins spécifiques et les difficultés quotidiennes de ces personnes, appelant à une action plus inclusive et à une meilleure prise en charge par les autorités et les organisations humanitaires.

Lire l'article ici :Burkina / Situation humanitaire : Les personnes handicapées physiques, ces invisibles des camps de déplacés internes

En reconnaissance de la qualité et de l'impact de ses reportages, Samirah Bationo a reçu un trophée et un chèque d'une valeur d'un million de francs CFA. Cette distinction vient récompenser son dévouement à traiter des sujets sensibles et à donner une voix aux populations souvent oubliées.

Samirah Bationo, par son engagement et son professionnalisme, constitue ainsi une inspiration pour renforcer la mission du journalisme. Cette mission qui a pour but de dévoiler la vérité et de promouvoir la justice sociale. Sa reconnaissance à la Nuit des Galian est un témoignage éloquent de l'importance de son travail et de son rôle essentiel dans la société burkinabè.

Hamed Nanéma
Lefaso.net
Crédit photo : Herman Bassolé

Secrétariat permanent des ONG : 50 ans au service du développement

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1974-2024. Voilà 50 ans que le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) a vu le jour. 50 années au cours desquelles, les organisations membres ont contribuéà travers diverses actions, à un mieux-être des populations. Et pour célébrer ce jubilé d'or, un forum international s'est tenu à Ouagadougou les 13 et 14 juin 2024. Des communications, une exposition des organisations membres ainsi que la remise de certificat de reconnaissance et de décorations ont marqué l'évènement.

C'est dans un contexte marqué par des défis socio-économiques et une sécheresse que le SPONG a été créé en 1974 par 17 organisations nationales et internationales, qui ont décidé de coordonner leurs actions au profit des populations. Cinquante ans années plus tard, le SPONG compte aujourd'hui 277 organisations et se veut un cadre de concertation qui facilite la mise en contact des organisations de la société civile, pour des actions plus coordonnées sur le terrain.

Le jubilé d'or célébréà travers le présent forum, constitue une occasion pour la plateforme, non seulement de faire la rétrospective des actions qui ont pu être menées et des acquis engrangés au cours des cinq décennies écoulées, mais aussi pour se projeter sur les 50 prochaines années. Le SPONG se réjouit d'avoir travaillé pendant toutes ces années auprès des communautés, pour promouvoir la résilience, le développement durable et la justice sociale.

Un bilan jugé satisfaisant

« En cinquante années d'actions déterminées, le SPONG a contribué de manière significative au développement socio-économique de notre pays. Nous avons formé des milliers de Burkinabè, mis en place des infrastructures éducatives et sanitaires, construit des infrastructures vitales telles que des forages, des installations d'assainissement. Nous avons travaillé avec les communautés à restaurer des milliers d'hectares de terre aride. Ensemble nous avons créé des emplois décents pour les jeunes et les femmes et nous avons travailléàéveiller les consciences et renforcer les capacités à travers le pays », a laissé entendre Christelle Kalhoulé, présidente du conseil d'administration du SPONG.

Christelle Kalhoulé, présidente du conseil d'administration du SPONG

Les organisations et associations de développement confrontées à plusieurs défis

Malgré cette volonté affichée d'accompagner les actions de développement, les organisations de développement font face à plusieurs défis comme ceux liés à l'accès au financement, à la réduction de l'espace civique et à un environnement de travail de plus en plus restrictif. Il va alors falloir se réinventer et trouver des alternatives pour continuer à mener leurs missions. « Pour les 50 années à venir, les modèles de financements des ONG et associations de développement basés sur des subventions des pays du Nord risquent de ne plus être viables, en raison des changements géopolitiques et de la montée du nationalisme tant au Nord qu'au Sud », fait savoir Christelle Kalhoulé. Elle a plaidé pour que les gouvernements des pays du Sud instaurent des mécanismes de financement publics pour les ONG et associations de développement et facilitent leurs interventions à travers un cadre institutionnel et juridique adapté.

Le thème retenu pour la célébration du cinquantenaire est : « 50 ans d'engagement : réflexion du Secrétariat permanent des ONG sur la solidarité pour construire un Burkina Faso inclusif, prospère et solidaire ». Il a été dérouléà travers plusieurs panels portant sur la place de la société civile dans la gouvernance politique, économique et sociale ; le financement des actions de développement dans le contexte actuel ainsi que le défi de la localisation.

Des personnes et organisations ont été décorées pour leur investissement dans le rayonnement du SPONG

Des organisations et personnes physiques distinguées pour leur contribution au rayonnement du SPONG

Au cours du forum du cinquantenaire, plusieurs acteurs du monde des associations de développement ont vu leurs efforts célébrés à travers des décorations et des attestations de reconnaissance. Ce sont au total six associations et quatre personnes physiques, qui ont été décorées. Le comité d'organisation du cinquantenaire, les 15 anciens présidents du conseil d'administration, les anciens staffs et le conseil d'administration actuel du SPONG, ont quant à eux reçu des attestations de reconnaissance pour leur contribution à la bonne marche de l'organisation et à son rayonnement sur le plan national.

A la fin du forum du cinquantenaire, un satisfecit général

Selon la présidente du conseil d'administration, la tenue du forum du cinquantenaire a permis aux organisations et associations qui y ont pris part, de partager des idées autour de leurs aspirations pour les décennies à venir. « Nous avons discuté des défis actuels et futurs, des solutions innovantes et des stratégies pour renforcer notre impact. Ces échanges sont la preuve que nous sommes plus que jamais déterminés à continuer notre mission avec audace et détermination », a-t-elle ajouté.

Photo de famille

Le SPONG engagéà poursuivre ses actions pour la résilience et le développement socioéconomique des populations pour les prochaines années à venir
Pour les années à venir, le SPONG réaffirme son engagement à poursuivre ses actions de développement, surtout dans le contexte actuel marqué par la crise sécuritaire. « Nous sommes convaincus que le développement inclusif et solidaire, est essentiel pour la paix et la sécurité durable », a soutenu Christelle Kalhoulé. Elle a invité les organisations, à continuer à travailler ensemble, à renforcer leurs liens, à innover pour construire un avenir meilleur et faire passer le Burkina d'un pays en voie de développement à un pays émergent.

Le forum du cinquantenaire était placé sous le patronage du Dr Ousmane Bougma, président de l'Assemblée législative de transition. L'évènement a été co-parrainé par le ministre de l'économie Abdoulaye Nacanabo et le président du Conseil national du patronat burkinabè Idrissa Nassa.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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