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Burkina/Contre les pires formes du travail d'enfants : Vers une synergie des acteurs pour des actions concertées et efficaces sur le terrain

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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet JOFA-ACTE (Joining forces for Africa : Agir contre le travail des enfants) dans les régions du Centre-nord et du Centre, les ONG Educo et SOS villages d'enfants ont organisé un atelier de renforcement des capacités des acteurs techniques. La cérémonie de clôture de l'atelier s'est tenue dans l'après-midi de ce mercredi 12 juin 2024 à Ouagadougou. Une cérémonie présidée par le représentant des deux ONG (Educo et SOS villages d'enfants) Saïbèterfa Somé dit Maurice.

Durant deux jours (les 11 et 12 juin 2024), ces acteurs techniques issus notamment des structures publiques comme privées ont vu leurs capacités renforcées sur la question de la lutte contre les pires formes du travail des enfants au Burkina.
Il s'est agi en effet d'un ensemble varié d'intervenants du domaine (issus des ministères en charge de l'action humanitaire, de l'éducation nationale, de la fonction publique, des forces de défense et de sécurité, ainsi que des acteurs communautaires) qui ont été réunis pour être renforcés en la matière.

Le représentant des ONG Educo et SOS villages d'enfants, Saïbèterfa Somé dit Maurice

Cet atelier vise, selon le représentant des ONG Educo et SOS villages d'enfants, Saïbèterfa Somé dit Maurice, à renforcer ces acteurs pour qu'ils puissent mieux répondre à la question sur le terrain. C'est-à-dire qu'ils puissent mieux comprendre et s'approprier les concepts de pires formes du travail d'enfants. Car le plus important, selon les explications des organisateurs, c'est qu'ils puissent maîtriser les concepts, c'est-à-dire, les textes de lois existants au niveau du Burkina pour que les actions soient en conformité avec la loi sur le terrain.

Vue des acteurs techniques dans la lutte contre les pires formes du travail d'enfants réunis pour se renforcer

Mais au-delà de mieux s'approprier les concepts afférents au domaine, le représentant des deux ONG a souligné qu'il a été question de les réunir pour une synergie d'actions entre les acteurs et de les amener à travailler de façon concertée sur le terrain pour être plus efficaces et avoir plus d'impact.

Le représentant de la protection de l'enfant de la province du Kadiogo, Gérard Bruno Yonli

Revenant sur la question des pires formes du travail d'enfants, le représentant de la protection de l'enfant de la province du Kadiogo, Gérard Bruno Yonli, a fait savoir qu'en se basant sur la législation burkinabè, il y a ce qu'on appelle les travaux acceptables que l'enfant peut faire compte tenu de notre contexte. Mais ce dont il est question ici, précise-t-il, c'est ceux jugés dangereux comme les travaux dans le secteur des mines et carrières, mais aussi les travaux domestiques sous une certaine condition.

Le coordonnateur du projet JOFA-ACTE, Aboudou Moumouni Kéré

Ce projet JOFA-ACTE, il faut le rappeler, s'exécute avec l'accompagnement financier de l'Union européenne et est mis en œuvre pour une durée de trois ans (janvier 2023 à décembre 2025) dans les régions du Centre-nord et du Centre, selon son coordonnateur, Aboudou Moumouni Kéré. Et à terme, le projet vise, selon lui, à renforcer la capacité des enfants, des familles et des communautés pour qu'ils puissent faire face aux pires formes du travail d'enfants, mais aussi à leur donner des alternatives.

Une photo de famille

L'autre objectif également visé, à l'en croire, c'est de renforcer les mécanismes institutionnels de sorte à ce que les services compétents puissent avoir des éléments nécessaires pour prévenir et répondre efficacement aux enfants qui sont victimes et qui sont à risque. Le troisième et le dernier objectif de ce projet, c'est qu'il vise à renforcer la coordination, la synergie et le plaidoyer au niveau central entre les différents ministères et les acteurs clés qui travaillent sur la question, a-t-il ajouté.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Burkina : Sahadatou Maïga, une étudiante aux multiples casquettes

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Sahadatou Maïga est une jeune fille âgée d'environ une vingtaine d'années. Elle est étudiante en anglais, artiste connue sous le pseudonyme de Daasha et tricoteuse à ses heures libres.

Son souhait est de devenir une interprète en anglais. « En plus de la musique j'étudie l'anglais. J'aimerai être interprète en anglais », dit-elle.

La musique pour elle est une passion. Depuis l'enfance elle entonnait des chants à longueur de journée selon elle.

« Cela me fait du bien de chanter parce que la musique permet d'exprimer ce que je veux », confie-t-elle.

Sahadatou Maïga dit également faire du tricotage, ce qui lui permet de se faire un peu d'argent. « Je fais du tricotage. Je fais des vêtements en laine. C'est un métier qui n'est pas trop valorisé au Burkina mais c'est un métier qui me passionne également », fait-elle savoir.

À l'entendre ses débuts n'ont pas été très difficile car elle dit avoir reçu l'aide de son entourage. « Quand je me suis lancée dans le domaine de la musique plusieurs personnes m'ont soutenue. Je suis plus dans les chansons d'amour. Selon moi les chansons d'amour peuvent soigner des cœurs brisés. Je m'inspire des artistes comme Aya Nakamura et d'autres », explique Sahadatou Maïga.

En terme de difficultés dans son métier d'artiste Daasha dit n'avoir pas de producteurs. À l'entendre, elle est dans l'autoproduction. « Je n'ai pas encore de clip parce que je n'ai pas de financement mais je sais que j'y arriverai », dit-elle.
Afin de pouvoir concilier la vie d'artiste à celle d'étudiante, elle dit avoir un programme pour pouvoir s'en sortir.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

Burkina : Le chiffre d'affaires dans le commerce en hausse de 7,1% en rythme annuel (Rapport)

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La Direction générale de l'économie et de la planification (DGEP) a rendu public son Rapport de suivi de l'économie et du développement d'avril 2024. Il s'agit essentiellement des chiffres courant le mois de mars 2024. Plusieurs données ressortent dans le N°133 dudit rapport.

L'activitééconomique nationale progresserait de 5,5% en 2024 contre une estimation de 3,0% en 2023. Cette performance est imputable à l'ensemble des secteurs, avec une hausse de la valeur ajoutée de 5,9% pour le primaire, de 4,6% pour le secondaire et de 6,0% pour le tertiaire. C'est ce qui ressort du Rapport de suivi de l'économie et du développement d'avril 2024.

Le document indique que l'inflation, en moyenne annuelle, s'affiche à 0,2% (la norme communautaire de 3% au maximum) en mars 2024 comme au mois précédent, en lien avec la hausse des prix, notamment des fonctions « boissons alcoolisés, tabacs et stupéfiants » et «électricité, gaz et autres combustibles », atténuée par la baisse des prix de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées ».

Indice du chiffre d'affaires dans le commerce

Indice du chiffre d'affaires dans le commerce

Au cours du mois de mars 2024, le chiffre d'affaires dans le commerce est en hausse 7,1% en rythme annuel, après 6,3% le mois précédent. Cette accélération, selon le rapport, est en lien principalement avec la progression de l'activité des branches «équipement du logement » (+15,4) et « produits de l'alimentation » (+12,1).

Au premier trimestre 2024, le chiffre d'affaires moyen dans le commerce est en hausse de 6,8% par rapport au même trimestre, un an plus tôt. Cette hausse est liée à la progression du chiffre d'affaires, notamment dans les branches « automobiles, motocycles et pièces détachées » (+25,9) et «équipement du logement » (+11,3).

Production industrielle d'or en tonne

Production d'or en baisse

Le rapport précise qu'en mars 2024, la production industrielle d'or est estimée à 4,544 tonnes, en baisse de 5,7% par rapport au mois précédent.

Comparée à son niveau en mars 2023, la production d'or baisse de 6,9%.

A fin mars 2024, la production industrielle totale d'or est estimée à 13,666 tonnes contre 13,934 tonnes à fin mars 2023, soit une baisse de 1,9%.

La baisse mensuelle de la production d'or en mars 2024 tient principalement à la baisse de la production des mines de SOMISA (SANBRADO) (-12,4%), de HOUNDE GOLD (-12,5%) et de BISSA GOLD SA (-4,3%), ajoute le document.

Tourisme et hôtellerie

Tourisme et hôtellerie

Les indicateurs du tourisme et de l'hôtellerie sont en hausse au mois de mars 2024. Le rapport indique que le Burkina Faso a enregistré 46 530 touristes, en progression de 3,5% par rapport à février 2024. Concernant le nombre de nuitées, il ressort à 105 262, en augmentation de 0,5%. Quant aux recettes, elles sont estimées à 5,3 milliards de FCFA, en hausse de 2,7%. En glissement annuel, les arrivées, des nuitées et des recettes baissent respectivement de 5,3%, 0,5% et de 9,2%.

Au premier trimestre 2024, les arrivées, les nuitées et les recettes baissent respectivement de 6,1%, de 0,2% et de 4,5% comparativement au dernier trimestre 2023. Comparé au premier trimestre 2023, les arrivées baissent de 1,2% tandis les nuitées sont en hausse de 3,8%. Quant aux recettes, elles enregistrent une baisse de 3,9%.

Une synthèse de Cryspin Laoundiki
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Kémi Séba à Ouagadougou : « Je suis venu aussi dire que le Burkina et l'Afrique seront le tombeau de l'impérialisme »

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Le militant panafricain franco-béninois, Kémi Seba, est arrivéà Ouagadougou dans la soirée de ce mercredi 12 juin 2024. Accueilli à l'aéroport par des partisans dans une ambiance aux slogans révolutionnaires, le leader panafricain a fait une déclaration au cours de laquelle, il a informé que son séjour sera marqué par une rencontre avec le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, des échanges avec des organisations de la société civile et un meeting à la Maison du peuple.

Le président du mouvement Urgences panafricanistes, Kemi Séba, retrouve ainsi le Burkina, trois ans après en avoir été expulsé, alors qu'il se rendait à Bobo-Dioulasso pour une manifestation contre la présence française au Sahel.

« C'est un honneur d'être sur la terre de Sankara, sur la terre d'Ibrahim Traoré, sur la terre des hommes et des femmes intègres. Cela fait un certain nombre d'années que nous menons tous, collectivement, le combat pour la souveraineté. Nous sommes à une période historique pour toute la jeunesse africaine, continentale et diasporique qui se bat pour avancer le processus d'auto -determination », a, au milieu de ses partisans, adressé Kémi Seba à la sortie de l'aéroport international de Ouagadougou.

« Je viens en tant que voix panafricaniste, voir mon peuple du Burkina et voir mon très cher frère, le président, capitaine Ibrahim Traoré. Et je viens aussi en tant que Béninois, dire qu'il existe aujourd'hui des Béninois qui sont opposés à la France-Afrique....Je suis venu aussi dire que le Burkina et l'Afrique seront le tombeau de l'impérialisme ; ils ont tué nos pères, ils ont tué nos mères, mais ils ne tueront pas nos enfants. Nous ne serons les marionnettes de personne, si ce n'est de nos ancêtres et nous sommes les marionnettes de Dieu Tout-Puissant qui veut que les derniers deviennent les premiers. Le 21è siècle sera celui de notre libération, de notre élévation et la fin de ceux qui veulent asphyxier nos populations », a poursuivi le militant panafricain, évoquant au passage son expulsion ci-haut rappelée.

« Mais comme je dis toujours, il n'y a que Dieu qui est éternel, les hommes ne le sont pas, les oppresseurs ne le sont pas. (...). J'ai une émotion particulière pour toutes ces forces-vives de la nation qui sont en train de donner une leçon au reste de l'humanité, qui sont en train de montrer que nous n'avons pas besoin d'avoir les richesses que l'Occident prétend avoir, car la plus grande richesse, c'est la richesse humaine, la dévotion pour sa patrie, l'amour de sa terre, l'amour pour son peuple et ce pays a donné la direction le siècle précédent sous le président Isidore Thomas Sankara et est en train de donner une deuxième fois l'impulsion sous le leadership du président Ibrahim Traoré», a exprimé l'hôte avant de préciser que son combat politique a toujours été le même, depuis 25 ans : galvaniser, encourager, mobiliser et accompagner toutes les forces qui vont dans le sens de l'auto-détermination des populations.

O.L.O.
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Décès de Marie-Louise KYELEM/NIKIEMA : Remerciements et faire-part

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« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt, et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais ». Jean 11:25-26

- Le chef de Tambèla ;
- La grande famille KYELEM à Tambela, Donsin, Kanrin et Ouagadougou

- La grande famille NIKIEMA à Saponé, Koagma et Ouagadougou -Les soeurs de la défunte Bernadette et Marguerite à Ouagadougou ;

- Les enfants de feu Fidèle KYELEM
Désiré, Blaise Lambert, Claude Magloire, Guy, Toussaint, Euphrasie, Amelie, Ida, Pacôme, Pascal, Roland, Donald, Basga Dimitri et Alice ; -Les petits-enfants et arrières petits enfants ;

- Les familles alliées ; NIKIEMA, ZAMPALIGRE, OUEDRAOGO, NYAMWEOGHO, TOUGMA, KOMBASRE, KABORE, SAWADOGO, SINARE, SENI, YAMBOGO, KOLABOU, ZONGO ;

- Les neveux et les nièces ;

Vous réitérent du fond du cœur leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude pour les soutiens tant moral, spirituel et financier que vous leur avez témoigné lors du rappel à Dieu le 15 Avril 2023 à Tenkodogo et de l'enterrement le 18 Avril 2023 à Koupela de leur épouse, mère, fille, soeur, tante, grand-mère et amière grand-mère, veuve, Marie-Louise KYELEM/NIKIEMA

Ils vous invitent, par ailleurs à bien vouloir assister ou vous unir d'intention par la pensée ou la prière à la grande messe tenant lieu de funérailles chrétiennes selon le programme ci-après :

Dimanche 16 Juin 2024

8H00 : Grande messe à la Cathédrale Notre Dame de Grâces de Koupéla

11H00 : Bénédiction de la tombe dans la cour familiale à Koupéla.

"Par la miséricorde de Dieu, l'âme de la fidèle défunte repose en paix".


Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 12 juin 2024

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 12 juin 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 22 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou, au titre de l'année judiciaire 2023-2024.
Les membres du Tribunal militaire sont composés de juges professionnels civils et militaires ainsi que de juges assesseurs, tous militaires.

L'adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou afin d'assurer son fonctionnement, conformément à la loi n°24/94 ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire et ses modificatifs n°007/98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017.
La liste de ces membres sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant acceptation de l'Accord sur les subventions à la pêche, adopté par l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), le 17 juin 2022.

La pêche constitue une source importante de revenu et de nutrition pour plusieurs pays. De nombreux gouvernements subventionnent des flottes de pêches industrielles pour couvrir la hausse des coûts de la pêche ainsi que la demande croissante des consommateurs.

L'OMC estime que les subventions mondiales à la pêche varient de 14 à 54 milliards de dollars US par an. Ce phénomène constitue un facteur majeur de pillage des stocks mondiaux de poissons.

La diminution des stocks de poissons menace ainsi d'aggraver la pauvreté et de mettre en danger les communautés qui dépendent de la pêche de capture pour leur subsistance et leur sécurité alimentaire.

Face à cette situation, les membres de l'OMC sont parvenus à adopter le 17 juin 2022 l'Accord sur les subventions de pêche après 21 ans de négociation.

Cet Accord fixe de nouvelles règles visant à réduire les subventions préjudiciables et à protéger les stocks mondiaux de poissons de façon à tenir compte des besoins des pêcheurs des pays en développement et des pays les moins avancés.

En acceptant cet accord, le Burkina Faso pourra bénéficier de l'assistance technique et financière de l'OMC et de la Banque mondiale en vue de redynamiser le secteur de la pêche et réduire sa dépendance vis-à-vis des importations.

L'adoption de ce décret permet à notre pays d'accepter l'Accord sur les subventions à la pêche, adopté par l'Organisation mondiale du Commerce, le 17 juin 2022.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Canada auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Tina GUTHRIE, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Canada auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le troisième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Selma MANSOURI, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi.

Ce décret est une relecture du décret n°2021-0201/PRES/PM/MINEFID/MJPEE du 1er avril 2021 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations des directions techniques et des directions régionales du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi.

Cette relecture vise à prendre en compte de nouvelles natures de recettes issues des prestations des structures dudit ministère. Il s'agit entre autres :

- des visites de sites d'implantation et de terrains hors lotissement des centres privés de formation professionnelle ;

- des autorisations de création de fédération sportive et/ou de loisirs ;

- des délivrances de cartes d'animateurs d'activités physiques d'entretien ;

- des autorisations d'organiser des évènements sportifs par un promoteur de sport et/ou de loisirs ;

- des agréments de création, d'ouverture d'écoles, de centres et d'académies de formation de jeunes sportifs et/ou de jeunes pratiquants de loisirs spécialisés et des centres ou complexes privés de formation aux métiers de sport et/ou de loisirs.
L'adoption de ce décret permet la perception de nouvelles recettes issues des prestations du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi, en vue de l'élargissement de sa part contributive au budget de l'Etat.

Le deuxième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant abrogation du décret n°2012-720/PRES/PM/MEF du 11 septembre 2012 portant règlementation des rétributions des prestations spécifiques des agents des administrations publiques du Burkina Faso et du décret n°2016-154/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 07 avril 2016 portant règlementation des rétributions des prestations spécifiques des magistrats au Burkina Faso.

Depuis l'entrée en vigueur de ces décrets, il a été constaté une utilisation abusive par les différentes administrations qui y font recours systématiquement pour des activités relevant des missions normales de l'administration. Ainsi, des groupes de travail sont mis en place à chaque fois qu'un travail technique est demandéà ces structures occasionnant des rétributions au profit des agents publics de l'Etat qui perçoivent déjà un salaire.

L'adoption de ces décrets abroge les décrets susmentionnés et l'ensemble des arrêtés pris sur leur fondement pour permettre une utilisation rationnelle des ressources de l'Etat face aux besoins croissants et multiples de notre pays.
Le Conseil a instruit les ministres concernés d'élaborer dans les meilleurs délais un nouveau texte permettant de prendre en charge les cas spécifiques.

Le troisième rapport est relatif à des projets spécifiques de ministères et institutions.

Il s'agit de projets spécifiques au titre de l'année 2024 :

- de la Présidence du Faso, pour la réalisation d'investissements et d'équipements au profit du Bureau national des Grands projets du Burkina Faso (BN-GPB) ;

- du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective, pour la réalisation d'infrastructures, l'acquisition de biens et services et la fourniture de prestations intellectuelles ;

- du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, pour la réalisation d'infrastructures et l'acquisition de biens et services ;

- du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, pour la réalisation d'infrastructures, de forages, d'aménagement hydroagricole, la fourniture de prestations intellectuelles ainsi que pour l'acquisition de semences et de plants, l'acquisition de matériels d'outillage et d'équipements industriels ;

- du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, pour la disponibilité des biens et services de qualité afin d'optimiser l'action dudit ministère ;

- du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, pour la construction et l'équipement de salles de classes, l'acquisition de vivres pour la cantine scolaire et de fournitures scolaires et la réalisation de prestations intellectuelles ;

- du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, pour la réalisation d'infrastructures et l'acquisition d'équipements et fournitures ;

- du ministère de l'Energie, des mines et des carrières, pour la réalisation de centrales et l'amélioration de l'accès à l'électricité ;

- du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques, pour l'acquisition de logiciels, de matériels informatiques et la réalisation de plateformes ;

- du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi, pour la réalisation d'infrastructures et l'acquisition de biens et services au profit dudit ministère.

Le coût global de ces projets spécifiques s'élève à trois cent soixante-treize milliards cent trente-neuf millions cinq cent cinquante mille huit cent soixante-six (373 139 550 866) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l'Etat et les partenaires techniques et financiers.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant application de la loi organique n°007-2024/ALT du 26 avril 2024 portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.

Ce décret est une relecture du décret n°2016-377/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 20 mai 2016 portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.

Les innovations majeures sont :

- la précision du mode de désignation des membres ;

- les modalités d'organisation de l'élection des représentants des différents grades du corps de la magistrature ;

- l'intervention du Secrétaire général du ministère en charge de la Justice dans la conduite du processus électoral concernant les membres élus du Conseil supérieur de la magistrature en cas d'impossibilité ou d'empêchement pour le Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature.

L'adoption de ce décret permet au Conseil supérieur de la magistrature d'accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi organique n°007-2024/ALT du 26 avril 2024 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte adoption du contrat plan entre l'Etat et la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY).

Le contrat plan est un document par lequel l'Etat s'engage à accompagner les sociétés d'Etat pour la réalisation d'un programme établi devant concourir à l'atteinte des objectifs de service public. En contrepartie, lesdites sociétés s'engagent à assurer la réalisation dudit programme.

Le présent contrat plan vise à définir les modalités d'accompagnement de l'Etat burkinabèà la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures dans sa mission d'approvisionnement du pays en hydrocarbures sur une période de cinq (05) ans.

L'adoption de ce décret permet la mise en œuvre de ce contrat plan Etat/SONABHY en vue de l'approvisionnement régulier du Burkina Faso en hydrocarbures de qualité et en quantité, conformément au décret n°2020-0635/PRES/PM/MINEFID/MCIA du 16 juillet 2020 portant référentiel d'élaboration, d'adoption, d'exécution et de suivi de l'exécution des contrats plans conclus entre l'Etat et les sociétés d'Etat.

Le deuxième décret porte modalités de fixation des rémunérations des Directeurs généraux des sociétés d'Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

Ce décret vise l'application d'une recommandation de la 31ème session de l'Assemblée générale des sociétés d'Etat et des conclusions de l'Assemblée générale consacrée aux Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS) relatives à l'encadrement des rémunérations des Directeurs généraux desdits établissements et sociétés.

L'Assemblée générale des sociétés d'Etat ayant constaté des disparités dans le traitement des rémunérations des Directeurs généraux des sociétés d'Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale ainsi que l'absence d'un référentiel général encadrant la fixation desdites rémunérations a instruit le ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises de réaliser une étude visant à harmoniser les mécanismes de fixation des rémunérations au sein des sociétés d'Etat et des EPPS.

L'adoption de ce décret permet de disposer d'un référentiel harmonisé de fixation des rémunérations des Directeurs généraux des sociétés d'Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

Le troisième décret porte modalités de fixation des rémunérations des personnels des Sociétés d'Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

Ce décret vise l'application de la recommandation de la 31ème session de l'Assemblée générale des sociétés d'Etat et des conclusions de l'Assemblée générale consacrée à l'approbation des comptes 2022 des Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS) relatives à l'encadrement des rémunérations des personnels desdits établissements et sociétés.

Ce décret fait suite aux disparités constatées dans le traitement des rémunérations des personnels des sociétés d'Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale ainsi que l'absence d'un référentiel général encadrant la fixation desdites rémunérations.

L'Assemblée générale des sociétés d'Etat ayant relevéégalement une variation soutenue des charges des personnels des Sociétés d'Etat et des EPPS a instruit le ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises de réaliser une étude sur les modalités de détermination du montant de départ à la retraite dans lesdites sociétés d'Etat durant les cinq (05) dernières années.

L'adoption de ce décret permet de disposer d'un référentiel harmonisé de fixation des rémunérations des personnels et des modalités de détermination de l'indemnité de départ à la retraite au sein des sociétés d'Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant conditions de l'autoproduction d'énergies renouvelables, modalités d'accès des autoproducteurs d'énergie renouvelables au réseau électrique et conditions de rachat de leur excédent d'énergie par l'exploitant du réseau.

Ce décret est une relecture du décre n°2019-0902/PRES/PM/ME/MINEFID/MCIA du 19 septembre 2019 portant modalités d'accès des autoproducteurs d'énergies renouvelables au réseau électrique et conditions de rachat de leur excédent d'énergie et du décret n°2020-1053/PRES/PM/ME/MINEFID/MCIA du 31 décembre 2020 portant conditions de l'autoproduction d'énergie électrique au Burkina Faso.

Ce décret vise le renforcement de l'offre de production d'énergie électrique dans un contexte marqué par une insuffisance de l'offre énergétique.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

- les installations d'autoproduction d'énergies renouvelables d'une puissance d'au moins 15 kW sont éligibles au lieu de 100 kW ;

- les droits fixes et taxes ont été supprimés pour encourager le secteur privé ;

- le délai imposéà l'autoproducteur pour entamer les travaux de réalisation d'une unité de production a été supprimé car ce dernier doit avoir des installations conformes avant tout raccordement.

L'adoption de ce décret permet de dynamiser l'autoproduction d'énergies renouvelables en permettant aux ménages, aux petites et moyennes entreprises et aux industriels de contribuer à la production de l'énergie électrique et la cession de leur excédent sous forme de rachat ou de compensation à l'exploitant du réseau.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité assurant l'intérim du ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la commémoration de la Journée mondiale contre le travail des enfants (JMTE) de l'année 2024.

Le 12 juin de chaque année, l'Organisation internationale du travail (OIT) s'associe à ses mandants et à ses partenaires dans le monde entier pour commémorer la Journée mondiale contre le travail des enfants.

L'édition 2024 de la JMTE intervient dans notre pays dans un contexte de crise sécuritaire ayant entraîné des déplacements massifs de populations.

Le thème retenu pour cette année 2024 est : « Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants ! ».

La cérémonie officielle de commémoration aura lieu en différé le 21 juin 2024.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au Forum national malien sur la protection sociale du 25 au 27 juin 2024 à Bamako au Mali.
Le Forum national sur la protection sociale au Mali vise entre autres à promouvoir la prise de conscience, à faciliter le dialogue et la collaboration et à influencer les politiques et les programmes.

Ce forum est un espace de dialogue et de partage d'expériences afin de renforcer les politiques et les programmes de protection sociale dans nos pays respectifs.

II.2. Le ministre d'Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 27ème édition du concours « Prix GALIAN », le 14 juin 2024.

Le concours « Prix GALIAN » récompense l'excellence dans la profession de journaliste et technicien de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radiodiffusion sonore et télévisuelle. Il vise également à promouvoir les productions dans les différents corps de métier et à créer une saine émulation entre les professionnels des médias et de la communication.

La nuit des « GALIAN », consacrée à la proclamation du palmarès va se dérouler dans la salle du Centre national des arts, du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA).

II.3. Le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à l'organisation à mi-parcours du Hadj, édition 2024.

Cette année, les autorités saoudiennes ont octroyéà notre pays un quota de 8 143 pèlerins.

Pour faciliter l'accomplissement du pèlerinage pour ses citoyens, l'Etat burkinabè a mis en place le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM).

Les activités majeures réalisées par le Comité pour cette édition sont entre autres :

- l'ouverture de la plateforme nationale pour l'inscription en ligne des pèlerins ;

- les rencontres préparatoires avec les acteurs aéroportuaires des aéroports internationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ;

- l'émission totale des visas des pèlerins ;

- le suivi de la visite médicale des pèlerins ;

- la mise en place, en accord avec les agences de voyage et de tourisme, d'une stratégie de gestion des étapes difficiles de Mina et d'Arafat ;

- le départ le 16 mai de l'équipe précurseur pour assurer un meilleur accueil des pèlerins à leur arrivée en terre saoudienne ;

- la prise de mesures innovantes de concert avec les structures aéroportuaires, en vue de prévenir les congestions autour des aéroports.

Pour cette édition du Hadj 2024 qui aura lieu du 14 au 19 juin 2024, 17 vols charters sont programmés dont 13 à Ouagadougou et 04 à Bobo-Dioulasso. Le premier vol est parti de Ouagadougou le 23 mai 2024.

Le Gouvernement souhaite à tous les pèlerins un bon déroulement du Hadj 2024.

II.4. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'Alliance des Etats du sahel (AES), tenue le 17 mai 2024 à Niamey au Niger.

L'objectif général de cette réunion est de finaliser l'avant-projet de traité portant création de la Confédération AES et le projet de communiqué final du sommet inaugural du Collège des Chefs d'Etat de la Confédération AES et d'examiner le projet du Règlement intérieur.

A l'issue des plénières, la réunion des ministres est parvenue à un consensus sur la forme et le fond de la plupart des articles de l'Avant-projet de traité portant création de la Confédération.

II.5. Le ministre de l'Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil des communications orales :

- une communication relative aux conclusions de la session annuelle ordinaire 2024 du Comité national de pilotage de la Politique nationale de développement (CNP/PND).

Il ressort de ces conclusions qu'en dépit du contexte difficile de mise en œuvre de l'action publique, le niveau global d'exécution physique de la tranche annuelle 2023 du Plan d'actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) a atteint 73,4% contre 63,3% en 2022 pour des exécutions financières respectives de 59,21% et 52,9%.

Des acquis ont été engrangés en 2023. Ce sont entre autres :

- la réorganisation de l'armée, le renforcement des effectifs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), l'accroissement en équipements des FDS, la réalisation des opérations de reconquête et la réinstallation des services de l'Etat et des populations dans plusieurs localités ;

- l'assistance alimentaire à plus de 2 000 000 de personnes et la réalisation d'infrastructures sociales ;

- l'adoption des lois sur le renforcement de la neutralité politique et de méritocratie dans l'administration publique ainsi que sur la promotion immobilière ;

- la réalisation de contrôle et d'audits dans les ministères, les projets et programmes, la réalisation des infrastructures socio-économiques à travers les projets et programmes de stabilisation et de développement des économies locales.

Le bilan 2023 a également identifié des insuffisances dans la mise en œuvre du PA-SD. Il s'agit entre autres de la lenteur du rythme de mise en œuvre de certaines réformes dans le processus de refondation et de gouvernance, dans l'exécution de certaines infrastructures socioéconomiques et dans la sécurisation des investissements ;

- une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 49ème Assemblée annuelle du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), tenue du 27 au 30 avril 2024 à Riyadh au Royaume d'Arabie Saoudite.

Cette Assemblée annuelle, consacrée à la célébration du jubilé de la BID avec pour thème « célébrer le passé, préparer l'avenir : originalité-solidarité-prospérité», était placée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Salman Ibn Abdelaziz Al-Saoud, d'Arabie Saoudite.

A cette rencontre, la Banque islamique de développement s'est inscrite dans l'innovation dans le but de rendre la Banque plus solidaire et plus proche de ses pays membres en leur permettant de disposer de plus de ressources aux meilleures conditions possibles.

En marge de cette 49ème Assemblée annuelle, la délégation burkinabè a eu plusieurs séances de travail avec de hauts responsables de la BID.

Avec le Directeur des opérations du Fonds koweitien pour le développement économique arabe, les échanges ont porté sur le financement du projet d'aménagement de 2 000 ha à Sono-kouri, dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Le fonds a marqué sa disponibilitéà accompagner la mise en œuvre dudit projet.
La délégation a également eu une audience avec le Directeur général de la Société financière internationale pour le développement du commerce (ITFC). Les deux parties ont convenu de renforcer leur coopération à travers un appui financier à la Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG), à la société de production et de commercialisation d'engrais et à la Société sucrière de la Comoé (SOSUCO) ;

- une communication sur le compte rendu des 11ème assises de l'Assemblée générale des Projets et programmes de développement (PPD), tenues le 10 mai 2024.

L'Assemblée générale des projets et programmes de développement est une instance statutaire avec pour objectifs de statuer sur les performances des projets et programmes, d'évaluer de façon globale leur contribution au développement économique et social du pays et de formuler des recommandations au regard des difficultés rencontrées.

En prélude à ces assises, des évaluations ont été conduites et ont concerné les années 2021 et 2022 et porté sur un portefeuille de deux cent trente-six (236) projets et programmes actifs dans les 14 secteurs de planification.

Il ressort de ce rapport que la note moyenne de l'ensemble des projets et programmes s'établit à 34,76 points sur 50, synonyme d'une performance moyennement satisfaisante. Cette note est en baisse de 1,79 point de pourcentage par rapport à celle de la période précédente (2019-2020) qui était de 36,55 points sur 50 pour 232 projets et programmes évalués.

Par ailleurs, le récapitulatif fait sur les dix (10) dernières années (2011-2022) laisse voir une baisse tendancielle de la performance globale des projets et programmes.
Les contre-performances sont justifiées principalement par les difficultés et contraintes liées entre autres à :

- l'immaturité de la plupart des projets et programmes et les insuffisances constatées en matière de coordination, de gestion, de suivi, de capitalisation des résultats et d'évaluation des impacts ;

- l'insuffisance des ressources dédiées aux études de faisabilité et à la préparation des projets et programmes ;

- la non-maîtrise de certains partenaires techniques et financiers.

Au regard de toutes ces difficultés, les participants ont formulé des recommandations et des résolutions pour l'amélioration des performances des projets et programmes de développement.

II.6. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil des communications orales parmi lesquelles, une communication relative au Livre blanc de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

Le Livre blanc de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation est un référentiel prospectif et d'orientation stratégique qui trace les sillons pour une souveraineté nationale de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Il rappelle les visions des documents de politique que sont le Plan sectoriel éducation et formation (PSEF 2017-2030) et la Politique sectorielle recherche et innovation (PSRI 2018-2027).

A cet égard, le Livre blanc est désormais la boussole pour asseoir une formation et une recherche en phase avec les ambitions du Burkina Faso.

II.7. Le ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement a fait au Conseil des communications orales :

- une communication relative à la participation du Burkina Faso à la formation pratique sur les accélérateurs de faisceaux d'ions, tenue du 22 avril au 03 mai 2024 à Cape Town, en Afrique du Sud.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a créé un Projet de recherches coordonnées (PRC) dénommé PRC-G42008 qui vise à permettre aux scientifiques des pays en développement d'acquérir des connaissances et de développer des compétences dans le domaine de l'irradiation et de l'analyse des matériaux au moyen de techniques basées sur les accélérateurs.

Cet atelier de formation a porté essentiellement sur la technique Proton Induced X-ray Emission (PIXE). Il a permis entre autres aux participants d'acquérir des connaissances théoriques et pratiques sur le fonctionnement des installations d'accélérateurs de faisceaux d'ions ;

- une communication sur le compte rendu de la participation du Burkina Faso à l'Académie africaine du climat, tenue du 15 au 20 avril 2024 à Casablanca au Maroc.

Le Centre de compétences en changement climatique (4C Maroc), en collaboration avec le projet « Appui Opérationnel du 4C Maroc » du Programme des Nations unies pour le développement (AO4C-PNUD) à travers l'Académie africaine du climat a lancé un appel à candidatures pour une formation au profit de jeunes experts africains.

L'objectif de la formation est de mettre en place une pépinière d'experts capables d'appuyer les politiques de lutte contre le changement climatique et les processus de prise de décisions au niveau national et continental.

Au cours de cette formation, les participants ont acquis de nouvelles expériences sur :

- l'incitation des entreprises publiques et privées à la compensation de leurs empreintes carbones à travers des actions de préservation et de restauration des puits de carbone ;

- le traitement des eaux usées et leurs utilisations pour arroser et irriguer les espaces verts et certaines plantations ;

- le développement d'une économie circulaire et rentable à travers la valorisation des déchets ménagers et assimilés.

L'application de ces expériences dans notre pays permettra de lutter efficacement contre les changements climatiques ;

- une communication relative à une rencontre des ministres chargés de l'eau et de l'assainissement des Etats membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le 12 juillet 2024 à Ouagadougou.

Cette rencontre vise à informer sur la situation de mise en œuvre de l'Objectif n°6 de développement durable (ODD6) dans les Etats membres de l'UEMOA et la contribution de la Politique commune d'amélioration de l'environnement (PCAE).

Cet objectif, intitulé« Garantir l'accès de tous à l'eau et à l'assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau », est l'un des 17 ODD établis en 2015 pour la période 2015-2030. Il traite de la thématique de l'eau et de l'assainissement.
Cette rencontre des ministres chargés de l'Environnement et de l'assainissement des Etats membres de l'UEMOA sera précédée d'une réunion des experts qui se tiendra du 09 au 11 juillet 2024 à Ouagadougou.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

- Monsieur Mathieu GUEL, Mle 50 122 H, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la gestion prévisionnelle des emplois et des effectifs à l'Agence générale de recrutement de l'Etat.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Monsieur Daouda KIRAKOYA, Mle 46 272 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur général des finances ;

- Monsieur Wendkouni Éric KABORE, Mle 59 831 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi ;

- Monsieur Anselme Jean François SOME, Mle 42 66, Agent d'encadrement de la BCEAO, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ;

- Monsieur Anselme Jean François SOME, Mle 42 66, Agent d'encadrement de la BCEAO, est nommé Secrétaire général de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Yaya TRAORE, Officier, spécialiste en génie civil, est nommé Directeur général de l'Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) ;

- Monsieur Weidain Aboubacar Mahamane NACRO, Officier, Vétérinaire, est nommé Directeur général des Services vétérinaires ;

- Monsieur Lalidia Bruno OUOBA, Mle 334 317 W, Vétérinaire, catégorie PC, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national d'élevage à la Direction générale des Services vétérinaires.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L'ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

- Monsieur Issaka PAMTAM, Mle 53 487 R, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

- Monsieur Albert TRAORE, Mle 108 570 V, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l'action humanitaire et de la résilience ;

- Monsieur Hamado KOANDA, Mle 41 082 Z, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Souleymane TOURE, Mle 46 410 N, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique ;

- Monsieur Hamidou KONE, Mle 35 797 X, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chef du département de la réconciliation, de la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble au Secrétariat technique de la réconciliation et du vivre-ensemble.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE

- Monsieur Hermann TOGO, Mle 324 798 X, Administrateur des services de santé, catégorie N, classe A, 4ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances du Centre hospitalier régional (CHR) de Manga.

F. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

- Monsieur Boureima NABA, Mle 110 106 T, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Éric BASSOLE, Mle 119 816 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d'études.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

- Monsieur Seydou TRAORE, Mle 92 736 X, Ingénieur en génie-civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Elie ZOURE, Mle 56 715 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Alexis ZOUNGRANA, Mle 108 904 V, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Tarwindé Habib BALIMA, Mle 101 780 F, Ingénieur en génie-civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d'études ;

- Madame Lebkoré Anasthasie Sidonie DIALLO/GUIEBRE, Mle 85 485 X, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines de l'Institut géographique du Burkina (IGB).

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

- Monsieur Jean Baptiste KABORE, Mle 510 284 S (SONABEL), Analyste financier, catégorie 8, 18ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Moïse OUEDRAOGO ;

- Monsieur Rakiswendkouni Aimé Césaire ZANGRE, Mle 58 453 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

- Monsieur Abdoulaye SAMBARE, Mle 207 636 N, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines ;

- Monsieur Athanase BOUDA, Mle 104 686 E, Ingénieur des mines, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur de l'énergie et des mines.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

- Monsieur Moumini OUEDRAOGO, Mle 26 468 M, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chef du département alternatives éducatives et approches pédagogiques du Secrétariat technique de l'Education en situation d'urgence (ESU) ;

- Monsieur Moussa SAWADOGO, Mle 85 057 M, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef du département études et prospective du Secrétariat technique de l'Education en situation d'urgence.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur David SANON, Mle 54 616 H, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Aristide DABIRE ;

- Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 201 128 C, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d'études, en remplacement de Monsieur Abou ZOURE.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

- Monsieur Sibidi Vincent TOUGRI, Mle 029 902 D, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur général des transports terrestres et maritimes (DGTTM).

L. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

- Monsieur Salifou KABORE, Mle 117 350 W, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Madame Virginie Léa Patricia HIEN/BANHORO, Mle 84 810 G, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargée de mission.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédéà la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :

- du Musée national du Burkina Faso (MNBF) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

- de l'Office national d'identification (ONI) au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

- de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective ;

- de la Société d'exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) et de la Société nationale de l'aménagement des terres et de l'équipement rural (SONATER) au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

- du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG) au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique ;

- de l'Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;

- de l'Agence de l'eau du Nakanbé, du Centre national de semences forestières (CNSF) et de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;

- du Groupement d'intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi.

Le Conseil a également procédéà la nomination de Présidents aux Conseils d'administration de l'Agence de l'eau du Nakanbé et du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
- Madame Sita Hélène YAMEOGO/OUATTARA, Mle 334 254 H, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU MUSEE NATIONAL DU BURKINA FASO

- Monsieur Oumar OUATTARA, Mle 246 760 B, Adjoint en gestion du patrimoine culturel.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU BUREAU BURKINABE DU DROIT D'AUTEUR (BBDA)

- Madame Chantal KABORE/FORGO, Mle 29 101 269, Juriste.

B. MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Fanta SOMBIE, Mle 22 00 166 D, Ingénieur informaticien, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d'administration de l'Office national d'identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L'INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE (INSD)

- Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 37 37 172 R, Démographe.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST (BCEAO)

- Monsieur Sibiri TRAORE, Spécialiste principal à la BCEAO.

D. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte nomination de Madame Asseta SIGUE/SEONI, Mle 97 960 H, Administrateur civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières au Conseil d'administration de la Société d'exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Saïdou KIENTEGA.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Issoufou KONGO, Mle 59 761 M, Administrateur civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d'administration de la Société d'exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de la Société nationale de l'aménagement des terres et de l'équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :

- Monsieur Nebila Jérémie NAGALO, Mle 46 070 U, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :

- Monsieur Eric Wilfrid Yirin ZOURE, Mle 111 344 H, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises :

- Monsieur Gaoussou KOBE, Mle 247 183 D, Conseiller des affaires économiques.

E. MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique :

- Madame Anata DORO/SORE, Mle 224 278 E, Médecin spécialiste en santé publique ;

- Monsieur Saïd Ben Ahmed ZONGO, Mle 55 906 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

- Monsieur Roger Rakiswendé OUEDRAOGO, Mle 212 435 E, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :

- Monsieur Guesrim Basile Désiré SAVADOGO, Mle 212 211 Y, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :

- Madame Kibspoko Germaine KUILA, Mle 258 155 A, Conseiller d'éducation féminine.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL REGIONAL DU CENTRE-SUD

- Monsieur Hamadou OUEDRAOGO, Mle 200 339 H, Administrateur civil.

Le second décret nomme Madame Anata DORO/SORE, Mle 224 278 E, Médecin spécialiste en santé publique, Présidente du Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

F. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs au Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

- Monsieur Abdoulaye DJANDE, Mle 47 647 W, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur André Jules ILBOUDO ;

- Monsieur Blaise KONE, Mle 59 933 S, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Alain BOUGOUMA ;

- Monsieur Lassina SIMPORE, Mle 54 546 G, Maître de conférences, en remplacement de Monsieur Alfred KIEMA.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Nessiné Nina KORSAGA/SOME, Mle 104 441 R, Professeur titulaire, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique au Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

G. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Nakanbé pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE COLLEGE DE L'ETAT

- Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural ;

- Monsieur Amadé SAVADOGO, Mle 245 191 K, Administrateur des services financiers ;

- Monsieur Bakary LINGANI, Mle 225 602 P, Chargé d'appui technique ;

- Madame Loumbana Béatrice TINGUERI, Mle 270 959 H, Ingénieur d'élevage.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

- Monsieur Harouna ILBOUDO, Secrétaire général de la Fédération nationale des coopératives des producteurs de tomate ;

- Monsieur Souleymane OUATTARA, Directeur de l'usine de la BRAKINA/SODIBO ;

- Monsieur Wendkouni Judicaël OUEDRAOGO, Directeur adjoint environnement et réhabilitation minière de la SOMISA SA ;

- Monsieur Bernard Marie KABORE, Directeur général de la Société de construction et entretien bâtiments ;

- Monsieur Kolsouro Ernest SANOU, Chef de division hydraulique de Bagrépôle.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

- Monsieur Maurice DABILGOU, Président de la délégation spéciale de la commune de Manga ;

- Monsieur Bosso Toé Kaba TERE, Président de la délégation spéciale de la commune de Gourcy ;

- Monsieur Tingani Florent DABONE, Président de la délégation spéciale de la commune de Ziniaré ;

- Monsieur Rodrigue Patiendsango Junior KANGUEMBEGA, Président de la délégation spéciale de la commune de Pouytenga ;

- Monsieur Wenpanga Gérard MARE, Président de la délégation spéciale de la commune de Bagré.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA DIRECTION GENERALE DE L'AGENCE DE L'EAU DU NAKANBE

- Monsieur Patrice COMPAORE, Mle 231 644 D, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement.

Le deuxième décret nomme Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural, Présidente du Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Nakanbé pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Mambagari COMBARI, Mle 229 853 V, Administrateur civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières au Conseil d'administration du Centre national de semences forestières (CNSF) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Oumarou MANDE.

Le quatrième décret nomme Monsieur San TRAORE, Mle 212 184 Z, Administrateur civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Gueswendé Marc OUEDRAOGO, Mle 207 366 V, Architecte-urbaniste, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour une dernière période de trois (03) ans.

H. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Groupement d'intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
- Madame Wendkouni Edith ILLY/KOAMA, Mle 119 318 Y, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

- Monsieur Moussa Fah TRAORE, Mle 22 51 347 G (Mle AMBF), Communicateur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE

Au titre des Associations de promotion de volontariat :
- Madame Domebeiwin Léonie ILBOUDO/HIEN, présidente de l'Association pour le renforcement des compétences des Organisations paysannes (ARCOP).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

- Monsieur Yahaya OUEDRAOGO, Mle 329 716 T, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Groupement d'intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE

Au titre des organisations féminines :

- Madame Bacouo DAO/SIBIRI, Vice-présidente de l'Association « Munyu des femmes ».

Au titre des Mouvements et associations de jeunesse :

- Madame Martine COMPAORE/SAWADOGO, Présidente du Conseil d'administration de l'Association pour la promotion et l'intégration de la jeunesse du Centre-Nord (APIJ-CN).

A la Une du jeudi 13 juin 2024

Lancement de la connexion internet des institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) ce vendredi 14 juin 2024


Burkina : Deux réseaux de huit cyber-délinquants avec un préjudice de plus de 243 millions FCFA démantelés par la BCLCC

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La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a procédéà la présentation de deux réseaux de cyber-délinquants, ce jeudi 13 juin 2024 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse.

Selon le commandant de la BCLCC, commissaire principal de police, Bantida Salaire Yoni, ces présumés sont spécialisés dans le faux et usage de faux, usurpation d'identité suivie d'escroquerie et de blanchiment de capitaux au moyen des Technologies de l'information et de la communication (TIC).

Le premier réseau est composé de deux individus de nationalitéétrangère résidant à Ouagadougou. Ils usurpaient l'identité de structures basées au Burkina Faso ou au Togo (Moov Africa, EBOMAF, TDS Burkina, DIACFA, I AM GOLD ESSAKANE SA, etc.) en créant des comptes Gmail avec leurs noms et logos.

Selon le chef de division des enquêtes à la BCLCC, Bayi Akim Nignan, ces individus ciblaient principalement leurs compatriotes en leur proposant de faux recrutements correspondant à leur centre d'intérêt. Ils proposent un salaire de base variant entre 450 000 et 600 000 FCFA, ainsi que d'autres avantages.

Le second réseau est composé de six membres dont deux nationaux spécialisés dans l'escroquerie portant sur la sève de moringa ou du liquide du pommier de soudan.

L'enquête de la BCLCC a permis de saisir trois véhicules, trois motocyclettes, treize smartphones, une boutique de vente de lubrifiants moteurs et une somme de 3 203 000 FCFA.

Le préjudice financier actuel est de 243 471 780 FCFA. A l'étape actuelle, tout le préjudice ne peut pas encore être établi, a précisé Bayi Akim Nignan.

C'est à la suite de plusieurs plaintes portées par des victimes que la BCLCC a ouvert ses enquêtes.

Lefaso.net

Le lion et la panthère sont inoffensifs ; en revanche, les poules et les canards sont des animaux très dangereux, disait un ver de terre à ses enfants

Décès de Foro Robert : Faire-part

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Les grandes familles FORO, DARGA,TALL à Toma, Garango, Bamako, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Dédougou, Nanoro, au Canada et en France
Les familles alliées, TOE, PARE, GO, KI, GOLANE, BAMBARA, SORE, OUATTARA à Toma, Tô, Nouna, Ouagadougou, Garango, Mansa, Manessa et Sindou

LES FRERES ET SŒURS :
FORO David à Toma ;
FORO Thérèse à Bobo-Dioulasso ;
FORO François en France ;
Mme TOE née FORO Antoinette à Ouagadougou ;
Mme PARE née FORO Anne au Canada ;
FORO Marie Jeanne et ses sœurs à Toma et à Ouagadougou ;
FORO Ernest Michel et ses frères et sœurs à Ouagadougou, et à Dédougou ; FORO Jean-Marie et ses frères et sœurs à Bondokuy, à Ouagadougou et à Toma LA VEUVE :
Mme FORO née DARGA Laetitia
LES ENFANTS :

FORO Lionel Lawakilia en France
FORO Isabelle en Côte d'Ivoire ;
Mme SORE née FORO Corine Leïla Nadimi, FORO Kévin Moussa, FORO Ivan Bourou et FORO Bibiane Taïbatou à Ouagadougou ;
FORO Pascal Honoré, FORO Donald Lucien et FORO Dipina Prosper à
Ouagadougou et à Nanoro,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur père, époux et frère.

FORO Robert
Précédemment professeur d'universitéà la retraite à Ouagadougou, ancien conseiller technique du ministère de l'Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l'innovation.

Décès survenu le mardi 11 juin 2024 au Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo
Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant
Jeudi 13 juin 2024
15 heures : Levée du corps à la morgue du CHU de Tengandogo suivie du transfert pour le domicile familial à Somgandé
20 heures : Veillée de prière au domicile familial à somgandé
Vendredi 14 Juin 2024
08 heures : Prière au domicile familial à Somgandé
09 heures : Levée du corps à domicile suivie de l'inhumation au cimetière de Kamboinsin
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. » Jean 11 : 25
UNION DE PRIERE

Tirage au sort de la 35e édition de la CAN : La CAF annonce le 4 juillet 2024

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La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé la date du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), Maroc 2025. Il aura lieu le 4 juillet 2024 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Les éliminatoires, quant à eux, débuteront en septembre 2024.

Alors que le report de la 35e édition de la CAN n'est toujours pas écarté, l'instance dirigeante du football africain a dévoilé, ce jeudi 13 juin 2024, la date du tirage au sort pour le 4 juillet 2024, à Johannesburg, en Afrique du Sud. En effet, la course vers la CAN de la Confédération africaine de football (CAF), Maroc 2025 sera officiellement lancée et effectuée dans les studios de SuperSport à 14h30 heure locale (15h30 heure du Caire, 12h30 GMT).

Passée l'étape du tirage au sort, le coup d'envoi des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations TotalEnergies, Maroc 2025 est prévu pour septembre 2024. Seules 23 équipes seront qualifiées pour la CAN 2025. Ces nations rejoindront le Maroc, qui est d'ores et déjà qualifié en tant que pays hôte.

48 nations, dont les quatre vainqueurs du tour préliminaire (Tchad, Eswatini, Liberia et Soudan du Sud), seront réparties en 12 groupes de quatre équipes. La Côte d'Ivoire, championne d'Afrique en titre, figure en tête de liste des nations confirmées pour ce tirage au sort, tout comme l'Algérie, l'Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, le Congo, la République démocratique du Congo, l'Égypte, la Guinée équatoriale, l'Eswatini et l'Éthiopie.

Le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Kenya, le Lesotho, le Libéria, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Mozambique et la Namibie feront aussi partie de ce tirage au sort. Les autres pays engagés sont le Niger, le Nigeria, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, l'Afrique du Sud, le Soudan du Sud, le Soudan, la Tanzanie, le Togo, la Tunisie, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

Après la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2023) en Côte d'Ivoire, au cours de laquelle les Éléphants ont déjoué tous les pronostics pour remporter leur troisième titre, la 35e édition de la grande fête du football africain promet également d'offrir une série de rencontres passionnantes pour tous les observateurs du beau jeu. À noter que des légendes de la CAF, des représentants des équipes participantes, des membres du Comité local d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations CAN Maroc 2025, entre autres, seront présents.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Source : CAF

Burkina : Libéré, l'ambassadeur Mousbila Sankara explique ce qui avait valu son interpellation

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Arrêté le mardi, 11 juin 2024 à son domicile, l'ambassadeur Mousbila Sankara a regagné son domicile dans la nuit du mercredi 12 juin 2024. Joint au téléphone aux premières heures de ce jeudi (13 juin), l'intéressé précise ce qui a valu cette arrestation et parle également des conditions de “séjour”

C'est un Mousbila Sankara avec le même tonus dans la communication et son humeur, que nous avons eu au bout du fil en cette matinée du jeudi 13 juin 2024. « Vraiment, je suis en bonne santé. Hier soir, on m'a ramené chez moi», a-t-il dit au bout du fil avant de relever ce qu'il qualifie de « changement positif » dans le traitement réservéà ceux qui sont détenus dans l'environnement des forces de défense. « Je mangeais ce qu'ils mangeaient, en tout cas, je n'ai pas eu de problème ; personne ne m'a menacé. Ils sont venus me déposer tel qu'ils sont venus me prendre chez moi. Donc, vraiment, ça va », a-t-il apprécié, certainement en comparaison à ce qu'il a vécu avec la fin de la révolution, en 1987 (il avait été incarcéréà la gendarmerie puis au conseil de l'Entente du 23 décembre 1989 au 7 avril 1991, dans des conditions de tortures).

« Cette fois-ci, je peux te le dire, j'ai été très bien traité. Ils ont considéré mon âge et tout. De sorte que j'ai été heureux de trouver qu'au sein de nos forces de défense, on peut entrer et sortir normalement », confie le diplomate, se réjouissant donc d'avoir constaté ce changement positif de comportement, qui laisse voir de l'amélioration, « en tout cas, en ce qui me concerne ».

A tous ceux qui se sont inquiétés ou qui s'intéressent au dossier, Mousbila Sankara rassure que « le problème est résolu ; on a résolu ça entre révolutionnaires, dans une forme de langage courtois et direct ».

Sur les motifs même de l'interpellation, l'ancien CDR (Comité de défense de la révolution) révèle : « C'est parce que quelqu'un, à travers une vidéo, dit avoir un projet de déstabilisation et il m'a associéà son projet. Et comme la personne était là, on a sorti les vidéos et il s'est trouvé que la personne ne me connaissait même pas. Mais le drame, c'est que de par mes publications, des gens viennent beaucoup sur la page, et ceux qui veulent du crédit pour leurs débats me citent ou m'associent, alors que je ne les connais même pas ».

L'ambassadeur Sankara a aussi indiqué qu'au cours de ce "séjour", lui et ses "tuteurs" ont incidemment discuté des contenus de ses écrits. « Je leur ai expliqué, je me suis fait comprendre et suite àça qu'ils ont dit que si c'est cela il n'y a pas de problème, comme on est entre révolutionnaires on n'a qu'à régler ça de façon directe ; c'est-à-dire dans un langage courtois, mais vrai. C'est ce qui s'est passé», a détaillé l'ancien syndicaliste, ancien ambassadeur du Burkina en Libye.

Rappelons que son interpellation est intervenue quelques semaines seulement après la diffusion début mai 2024, d'une lettre adressée au président Ibrahim Traoré, dans laquelle il l'invite à ne pas commettre les mêmes erreurs que ses prédécesseurs. Environnement qui a donc nourri les spéculations, quand on sait également que l'homme n'est pas de nature à masquer ses sentiments lorsqu'il s'agit de questions qui engagent la vie de la nation (confère ses nombreuses interviews et autres sorties de presse).

O.L.O
Lefaso.net

BEPC session 2024 au Nayala : 412 admis au premier tour

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Les résultats du premier tour du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) ont été annoncés le mardi 11 juin 2024 au Burkina. Dans la province du Nayala, 412 candidats ont été proclamés admis à l'issue de cette première phase. Quant aux épreuves de l'écrit de contrôle, 773 candidats sont autorisés à les passer.

Dans la province du Nayala, 412 candidats ont été admis après les épreuves du BEPC de la session 2024, représentant un taux de réussite de 23,94%. Parmi eux, 226 sont des garçons et 186 sont des filles. Pour ce qui est des candidats admissibles, il y a 308 garçons et 465 filles, soit un total de 773 candidats. Ils passeront les épreuves de l'écrit de contrôle (second tour) le vendredi 14 juin 2024.

Initialement, 1 759 candidats étaient inscrits, mais seuls 1 721 ont participéà l'examen, 38 étant absents, parmi lesquels 19 filles et 19 garçons. Le taux de réussite au premier tour de la session 2024 est considérablement plus élevé que celui de la session précédente, qui était de 15,57%. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Y I K-Z

Balé : Les populations invitées à ne pas consommer les poissons du barrage de Sipohin

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Dans un communiqué en date du 09 juin 2024 les autorités de la délégation spéciale de Bagassi dans la province des Balé ont invité les populations de Bagassi et environnants, à ne pas consommer les poissons du barrage de Sipohin.

Selon les termes du communiqué»il a été donné de constater une forte mortalité de poissons au barrage de Sipohin dans la matinée du samedi 08 juin 2024. »

Le communiqué précise que des investigations sont en cours pour déterminer les causes de cette mortalité.
En attendant les résultats, les autorités invitent les populations àéviter la consommation du poisson provenant du barrage de Sipohin.

Selon le témoignage d'un habitant du site, les premières pluies ont drainé de grands déchets dans le lit du barrage.Aussi les poissons morts sont de petites tailles, a indiqué la même source.
Une source administrative a précisé qu'une cellule de crise a été convoquée le lundi 10 juin 2024.
Le barrage de Sipohin est l'un des points d'eau importants de la commune de Bagassi.

Lefaso.net
Source : A.I.B


Burkina /Ministère de l'économie : Un taux de réalisation de 89, 5. % en 2023 selon le ministre

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Le ministre de l'économie des finances et de la prospective fait savoir ce jeudi 13 juin 2024 que le taux de réalisation des activités de son département en 2023 est de 89,5%.

En terme de réalisations en 2023, le ministre fait savoir qu'il y a l'adoption du nouveau décret portant règlementation générale de l'utilisation des véhicules de l'État.

A cela il ajoute la mise en place des plateformes e-cadastre, e-bulletin, e-titre, e-CME, e-enchères, l' opérationnalisation du Fonds de soutien patriotique avec la mobilisation de 99 milliards de F CFA en 2023.

Selon lui, il y a également les allegements fiscaux en faveur des PME-PMI, la mobilisation de plus de 2 552,87 milliards de F CFA de recettes propres par les régies.

Lefaso.net
Source : Page Facebook du Ministère de l'économie, des finances et de la prospective.

Séminaire gouvernemental : La cybersécurité et la protection des données à caractère personnel au menu des échanges

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(Ouagadougou, 13 juin 2024). Le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a présidé, ce jeudi dans la matinée, un séminaire gouvernemental sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel à l'ère du numérique.

Au cours de ce séminaire, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) va décrypter la notion de cybersécurité au profit des membres du Gouvernement. La Commission de l'informatique et des libertés (CIL) quant à elle, abordera les enjeux de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication à l'ère du numérique.

L'ANSSI est l'autorité nationale en matière de protection des systèmes d'Information. Elle a pour mission principale d'assurer la protection du cyberespace national. Il s'agit entre autres de la réduction de la vulnérabilité du cyberespace national, de la gestion des incidents de sécurité informatique, du renforcement de la culture de cyber sécurité.

La CIL est une autorité administrative indépendante. Ses missions sont entre autres, l'information des personnes de leurs droits et obligations en matière de traitement des données à caractère personnel, le contrôle de l'application des textes conformément aux dispositions de la loi portant création de la CIL, la protection des droits des personnes.

DCRP/Primature

Projet Sustain Africa Burkina : La foire aux engrais officiellement lancée à Bobo-Dioulasso

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Dans la matinée de ce jeudi 13 juin 2024, le chargé d'études du ministère en charge de l'agriculture Sylvain Kaboré, représentant le ministre, a procédé au lancement officiel de la foire aux engrais à Bobo-Dioulasso. La cérémonie de lancement de ladite foire, prévue du 13 au 15 juin 2024, a eu lieu à la maison de la culture Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso en présence des acteurs de l'agriculture.

Placée sous le thème « Accessibilité physique économique des engrais de qualitéà des coûts abordables à de petits producteurs agricoles », cette foire aux engrais vise à contribuer au maintien de la chaîne de valeurs des engrais à travers une réponse d'urgence, à stimuler le commerce d'engrais locaux rentables et à faciliter l'accès des petits producteurs aux engrais pour soutenir la sécurité alimentaire.

A en croire le représentant pays du Centre international pour le développement des engrais (IFDC) Kouka Kaboré, cette foire entre dans le cadre du projet Sustain Africa Burkina, initié par IFDC en collaboration avec la direction générale des productions végétales du ministère de l'Agriculture et des ressources animales et halieutiques (DGPV/MARAH) ; la Société d'exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) ; l'Association des grossistes et détaillants d'intrants agricoles (AGRODIA) et la coopérative agricole Société coopérative avec conseil d'administration des commerçants d'intrants et de matériels agricoles du Burkina Faso (SCOOP¬CA CIMA¬BF). « Nous voulons créer ce réseau d'acteurs pour faciliter l'accès aux petits producteurs à travers l'initiative Sustain Africa Burkina ; pour rapprocher les engrais avec un mécanisme de subvention afin de pouvoir réduire légèrement les coûts en termes de transport et d'emballage pour les petits producteurs et faciliter leur accessibilité» a-t-il justifié.

Pour lui, l'avantage est que ce sont les distributeurs agrées du réseau AGRODIA, de SCOOP-CA CIMABF, ce qui signifie qu'il y a une certaine assurance qualité qui est garantie aux producteurs. L'autre aspect ajoute-t-il, ce sont des acteurs locaux de la zone de Bobo, qui a un grand potentiel agro-sylvo-pastoral avec un grand nombre de petits producteurs. Au nom du directeur-pays de l'IFDC, Kouka Kaboré invite les producteurs à acheter l'engrais et aussi à nouer des contacts. Il rassure les producteurs que ces acteurs ont un agrément pour la distribution de l'engrais. Cela permet selon lui, de réduire la vente occasionnelle d'engrais qui pose le problème de qualité.

Représentant le ministre en charge de l'agriculture, Sylvain Kaboré salue cette initiative de l'IFDC. Il reconnait qu'en ce début de campagne agricole, il y a beaucoup d'initiatives en matière d'engrais au bénéfice des producteurs, mais c'est toujours limité, la subvention des engrais pour céréales surtout. Il indique que malgré les efforts consentis par le gouvernement du Burkina Faso dans le cadre de l'offensive agro-sylvo-pastorale 2023-2025, la disponibilité des engrais de qualité reste en deçà des besoins des agriculteurs. Face à cette situation, il dit saluer, au nom du ministre en charge de l'agriculture, le projet Sustain Africa Burkina qui vise à soutenir les petits producteurs en favorisant leur accessibilitéà des engrais de qualité. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

Burkina/Tabaski 2024 : Le ressenti de certains Ouagalais à quelques jours de la fête

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La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a annoncé la célébration de l'Aid El Kébir 2024 pour le 16 juin. A trois jours de la fête, les préparatifs semblent être moroses chez certains Ouagalais. Les activités tournent au ralenti pour la plupart des personnes que nous avons rencontré. Selon eux, la situation économique du pays fait qu'il faut fêter dans la résilience et la modestie. Beaucoup espèrent que la situation s'améliore les années à venir.

Harouna Tiraogo, blanchisseur

« C'est en fonction des moyens que j'ai que je compte faire la fête. Je me prépare à sacrifier un mouton cette année parce que l'année dernière, je n'ai rien pu faire. Donc, je rends grâce à Dieu et j'espère voir ce jour ».

Dame Alima vendeuse de “Zoom Koom” au quartier Kalgondé

« Je suggère à chaque musulman de fêter selon ses moyens car c'est dur à tous les niveaux. Je ne prépare plus les fêtes à l'avance parce que la réalité est dure. Chaque jour, il y a de nouveaux défis pas simples à relever. J'espère surtout avoir la santé et avoir à manger pour mes enfants ce jour-là», a-t-elle souhaité.

Awa Kouanda, prothésiste ongulaire

« Cette année, nous souhaitons juste avoir la paix et la santé. Actuellement, il n'y a pas de marché, donc je n'ai pas d'argent pour faire ce que je voudrais. Que j'ai de l'argent ou pas je vais fêter mais ça ne sera pas comme d'habitude. J'attend les prochains jours pour voir si la clientèle viendra. La veille de la Tabaski, tout peut changer, donc j'espère que ça ira mieux. Aussi comme la fête tombe sur un weekend, les gens ne sont pas pressés ».

"J'attends les prochains jours pour voir si la clientèle viendra" Awa Koanda

Ibrahim Sankandé, boucher à Karpala

« Comme pendant la Tabaski, plusieurs personnes tuent un mouton, nous ne vendons pas beaucoup de viande. Néanmoins, il y a des personnes qui viennent acheter de la viande de boeuf, du poisson ou du poulet pour cuisiner. A mon niveau, j'ai prévu aussi d'acheter un mouton pour la famille et pour partager avec mon entourage. Je souhaite que la paix revienne au Burkina Faso aussi pour que les affaires marchent mieux ».

Dans la boucherie de Ibrahim Sankandé, il n'y a pas pour le moment de grosse commande

Fatimata Compaoré, commerçante

« La fête est déjà là, mais nous ne la sentons pas. Il n'y a pas de marché et les clients sur lesquels je comptais aussi se plaignent. Depuis ce matin, c'est seulement une personne que j'ai reçu dans ma boutique. Les temps ont changé mais néanmoins nous devons faire le maximum à cause des enfants. C'est surtout pour nos enfants que nous allons fêter, sinon nous les adultes on n'en a pas besoin ».

Fatimata Compaoré veut fêter surtout pour ses enfants

Mahamadi Ilboudo, vendeur de pommes de terre

« Actuellement, la pomme de terre n'est pas très disponible et est un peu chère. C'est chaud partout apparemment ! Les clients se renseignent mais ne disent rien d'autre. J'espère que d'ici le début du weekend, il y aura une amélioration et que les clients viendront ».

Mahamadi Ilboudo espère qu'il y'aura une amélioration du marché d'ici le début week-end

Neimata Compaoré, commerçante

« Les gens se plaignent de la cherté des prix et il est difficile de faire un bon bénéfice actuellement. On ne sait pas à quel saint se vouer dans ces conditions. Ma prière est de célébrer ce jour dans la santé parce que ce n'est pas obligé de fêter. Le plus important pour moi est de prier Dieu et de communier avec mes proches ».

Pour Neimata Compaoré, ce n'est pas obligé de fêter

Propos recueillis par Farida Thiombiano
Lefaso.net

Gestion hygiénique des menstruations : Un panel pour briser les tabous et fournir des informations précises

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L'ONG Pathfinder International a organisé, ce jeudi 13 juin 2024, à Ouagadougou, un panel autour du thème « Déconstruire les tabous, promouvoir l'éducation et l'accès aux produits d'hygiène menstruelle et aux installations ». Cette activité s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la gestion hygiénique des menstrues.

Les menstruations sont un phénomène normal et physiologique qui fait partie intégrante de la vie des femmes et des jeunes filles qui n'ont pas à en avoir honte ni àêtre stigmatisées. Pourtant, la gestion hygiénique des menstrues (GHM) au Burkina Faso est confrontée à divers défis socioculturels, économiques et sanitaires. Bien que des progrès aient été réalisés dans la sensibilisation et la fourniture de produits d'hygiène menstruelle, des lacunes persistent et affectent la santé et le bien-être des femmes et des jeunes filles dans notre pays. Ces défis sont liés, entre autres, aux mauvaises ou déficit d'informations et aux défis de gestion pratique.

Des leaders féminins y ont pris part

Selon le rapport 2021 du ministère de l'Éducation nationale sur l'état des lieux des actions de promotion de la gestion hygiénique des menstrues, 80% des filles scolarisées rencontrent des difficultés dans ce domaine. Également, 10% d'entre-elles s'abstiennent des cours en raison d'un manque de connaissances sur la santé et la GHM, d'une insuffisance de mesures d'accompagnement (serviettes hygiéniques, dispositifs Wash, gestion de la douleur).

« La gestion hygiénique des menstrues est un droit fondamental », soutient la directrice pays de l'ONG Pathfinder International au Burkina Faso, Ginette Hounkanrin

Selon la directrice pays de l'ONG Pathfinder International au Burkina Faso, Ginette Hounkanrin, les défis sont liés aux tabous qui entourent cette période de la femme. Il est impératif de briser ces tabous, de promouvoir une compréhension positive des menstrues et de trouver des solutions pratiques pour l'amélioration de l'accès aux services adéquats, y compris les services de santé et d'hygiène, selon Mme Hounkanrin. « C'est ainsi qu'on a décidé d'organiser ce panel pour déconstruire un certain nombre de ces tabous et appeler à l'action toutes les parties prenantes, pour nous permettre de discuter de cette question importante pour les filles, les femmes et les hommes. Parce que tous, d'une manière ou d'une autre, nous sommes concernés par les menstrues », a déclaré la directrice-pays de l'ONG Pathfinder International au Burkina Faso. Le thème retenu pour la circonstance est : « Déconstruire les tabous, promouvoir l'éducation et l'accès aux produits d'hygiène menstruelle et aux installations ».

Le représentant de la directrice de la santé et de l'hygiène publique, Dr Albert Hien

De l'appréciation du représentant de la directrice de la santé et de l'hygiène publique, Dr Albert Hien, la GHM est un sujet d'actualité et d'une importance capitale pour la santé et le bien-être des femmes et des jeunes filles du Burkina Faso. « Nous devons combattre la honte et la stigmatisation associées aux menstrues. Cela commence par des campagnes de sensibilisation et des discussions ouvertes. Encourager les hommes et les garçons àêtre des alliés dans cette lutte et ensemble, nous pouvons créer un environnement favorable à la santé menstruelle. C'est dans ce sens que le ministère de la Santé est engagé avec les autres départements ministériels et ses partenaires techniques et financiers », a-t-il indiqué. Il a par ailleurs témoigné la gratitude du gouvernement au peuple américain pour les différents appuis au Burkina Faso et particulièrement pour l'organisation de la rencontre de ce jour qui entre dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la gestion hygiénique des menstrues placée sous le thème « Ensemble pour un monde adapté aux règles ».

Le panel a été un moment de discussions et d'échanges sur les bonnes pratiques entre les participants. Il a été animé par des personnes averties de la question dont la directrice générale de l'accès à l'éducation formelle, Awa Nadine Wassonguema/Dipama. Pour relever les défis majeurs qui touchent les femmes et les jeunes, elle a insisté sur la sensibilisation, l'information et les causeries éducatives autour des menstrues. « Les enfants n'ont pas souvent l'information à la maison. À l'école, les curricula abordent la question un peu tardivement. Finalement, l'enfant est laissée à elle-même, avec cette souffrance silencieuse qui ne dit pas son nom. Elle se débat pour gérer la survenue des menstrues. Allier tout cela avec une réussite scolaire, c'est compliqué. Il faut également mettre à disposition des kits d'urgences dans les écoles, initier les élèves (filles comme garçons) à la confection de serviettes réutilisables. Et enfin construire en nombre suffisant, des latrines », préconise Mme Wassonguema.

La directrice générale de l'accès à l'éducation formelle, Awa Wassonguema/Dipama, a prodigué de salves conseils aux adolescentes

Dr Adjamy Euphrasie Barry, gynécologue-obstétricienne, a axé son intervention sur les syndromes prémenstruels. Spécifiquement, il s'agit des signes physiques et émotionnels que certaines femmes éprouvent avant les menstrues. Des signes qui disparaissent avec la venue des règles. Au nombre de ces signes, elle a notamment cité Ies douleurs pelviennes, les gonflements de seins, les ballonnements abdominaux, les céphalées, les douleurs musculaires et articulaires. « Ce n'est pas une maladie. Ces syndromes sont liés à la hausse de certaines hormones. Pour y faire face, il faut savoir se reposer ; trouver des temps de sommeil ; avoir une alimentation équilibrée et toujours avoir la bonne information. Quand on a l'information de ce qui nous attend, on n'est pas stressé. C'est la surprise qui dérange. Toute personne qui se sent malade et j'insiste, il faut aller en consultation », conseille Dr Barry.

Les participants ont été capacités

Ce panel a été organisé avec l'appui de l'USAID à travers le projet PREPARE-Burkina mis en œuvre par Pathfinder dans trois régions sanitaires du pays à savoir : le Centre-nord, l'Est et le Sahel. Dans le cadre de ce projet, Pathfinder appuie le système de santé du Burkina Faso au niveau central et déconcentré. Mais aussi au niveau des communautés pour favoriser le changement social, comportemental et l'accès aux services de santé et de nutrition des populations. D'un budget total de 35 millions de dollars, ce projet s'étale sur cinq années (2020-2025).

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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