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Maladies tropicales négligées : Les journalistes sensibilisés sur la question

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Ce mardi 10 janvier 2023 s'est tenue à Ouagadougou, une rencontre d'information et de sensibilisation des hommes et femmes de média sur les maladies tropicales négligées. Une rencontre organisée par le ministère de la Santé et de l'hygiène publique en collaboration avec ses partenaires l'USAID et Helen Keller International et qui se tient en prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre les maladies tropicales négligées le 30 janvier.

Quand on vous dit lèpre, trachome, onchocercose, filariose lymphatique, bilharziose ou schistosomiase, ver de Guinée, ulcère de Buruli, trypanosomiase… ils vous évoquent peut-être de lointains souvenirs, tant ces maladies semblent avoir disparues de notre pays. Pourtant, elles existent encore et certaines continuent de faire des victimes. Elles, ce sont des maladies tropicales négligées.

Les journalistes ont été outillés sur la question de la lutte contre les MTN

Selon l'OMS, il existe dans le monde, une vingtaine de maladies tropicales négligées (MTN). Ce sont des maladies qui sévissent dans les zones tropicales et subtropicales dans les pays à faible revenu. Ce sont des maladies qui sont étroitement liées à la pauvreté, au manque d'hygiène et d'assainissement, à la promiscuité, voire à des conditions de vie difficiles. Plus d'un milliard de personnes sont touchées par les MTN au monde. Au Burkina Faso, sur la vingtaine de maladies tropicales négligées, 19 sont présentes et 13 constituent des endémies. Elles font l'objet de lutte intégrée et coordonnée à travers un programme national. Outre les maladies ci-dessus citées, on peut ajouter la dengue, la gale, la rage, etc.

A en croire Siaka Banon de la direction générale de la Santé et de l'hygiène publique représentant le directeur général, pour venir à bout de ces maladies et arriver à l'élimination à l'horizon 2030 de certaines d'entre elles, le Burkina Faso met en œuvre les deux stratégies majeures recommandées par l'Organisation mondiale de la santé. Il s'agit de la chimiothérapie préventive et la prise en charge intensive des cas. Grâce aux efforts des différents acteurs, le pays a engrangé des résultats encourageants. " Les campagnes de traitement de masse régulièrement organisées au profit des populations des zones touchées montrent une baisse constante de l'ampleur de ces maladies.

Toutefois, celle-ci reste toujours en deçà des attentes pour plusieurs raisons notamment des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des campagnes dans certaines régions où la prévalence est élevée. De même, dans le cadre de la prise en charge des cas, des perceptions irrationnelles face à ces endémies persistent également", a indiqué M. Banon.

Au regard, donc des difficultés rencontrées dans la lutte contre les maladies tropicales négligées, le ministère de la Santé et ses partenaires estiment nécessaire d'impliquer les journalistes afin de permettre au programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées de toucher un plus grand nombre de personnes par la sensibilisation.

D'où la rencontre d'information et de sensibilisation tenue ce 10 janvier 2023 à leur profit. Elle a été l'occasion d'outiller les journalistes sur la question des MTN et de solliciter leur soutien.
Au cours de la rencontre, les journalistes ont ainsi pris connaissance de l'état des lieux des maladies tropicales négligées au Burkina Faso, ainsi que des stratégies mises en œuvre pour lutter contre les MTN, les acquis, les difficultés, les défis et les perspectives.

« Les MTN sont des maladies qui sévissent au sein des populations très pauvres dont la voix ne porte pas. Nous avons besoin des hommes de média pour porter la voix de ces populations qui souffrent, qui sont dans un cercle vicieux avec des séquelles irréversibles pour la plupart des cas. C'est vrai qu'avec les efforts qui ont été faits, on a engrangé des succès, mais ces maladies sont encore là. On est à une période où les finances s'amenuisent et on a besoin d'une communication, de la sensibilisation pour informer les communautés mais aussi les leaders politiques pour qu'ensemble nous puissions agir contre ces maladies tropicales négligées », a laissé entendre Dr Ouédraogo Micheline, coordinatrice adjointe du projet de lutte contre les maladies tropicales négligées à Helen Keller International.

Un avis partagé par Christine Sawadogo, responsable de l'unité communication du programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées. Elle rappelle que les MTN sont cause de handicap, de cécité, de déformations et même de décès et de ce fait mérite que l'on s'y penche davantage afin de parvenir àéradiquer certaines d'entre elles à l'horizon 2030.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net


CHU-Yalgado Ouédraogo : Qui est le nouveau directeur général Ousmane Néré ?

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Administrateur des hôpitaux et des services de santé, Ousmane Néré est le nouveau directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Il a été nommé en conseil des ministres, mercredi 16 décembre 2022. Il occupait précédemment la fonction de directeur général du Centre hospitalier régional de Tenkodogo. Portrait.

Né le 1er avril 1973 à Ouagadougou, à l'hôpital Yalgado Ouédraogo, Ousmane Néré fait son cursus scolaire dans la ville de Bobo-Dioulasso. En 1985, il décroche le Certificat d'études primaire à l'école Ouezzinville. A 16 ans, il empoche le Brevet d'études du premier cycle au lycée municipal puis le baccalauréat série D en 1992, toujours dans le même établissement.

En 1995, Ousmane Néré décroche le diplôme de gestionnaire des hôpitaux à l'Ecole nationale de santé publique. Sa soif de connaissance le mène à l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) où il décroche en 2002 le parchemin des administrateurs des services de santé.

De 2006 à 2011, il occupe le poste de chargé d'études au secrétariat général du ministère de la Santé. Il occupe également pendant cinq ans (2011-2016), la fonction de directeur de cabinet du ministre de la santé. Il sert successivement les ministres Adama Traoré, Léné Sebgo, Prosper Djiguemdé et Smaila Ouédraogo.

Trois ans auparavant, soit en 2013, Ousmane Néré décroche un master en économie de santé, option analyse des politiques et systèmes de santé, obtenu à l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP).

Le 5 octobre 2016, il est nommé conseiller technique du ministre Smaila Ouédraogo en remplacement de Siaka Banon. Et le 20 avril 2017, il prend les rênes du Centre hospitalier régional de Tenkodogo. C'est de là que le conseil des ministres, décide, en sa séance du 16 décembre 2022, de lui confier le poste de directeur général du plus grand hôpital du pays, le CHU-Yalgado Ouédraogo.

Ousmane Néré est titulaire d'un certificat Lead Risk Manager ISO 31000, PECB (Professionnal Evaluation and Certification Board) obtenu en 2020 et d'un certificat Système de management anti-corruption ISO 37001, PECB (Professionnal Evaluation and Certification Board) obtenu en 2022. Sur le plan social, il milite au sein de l'Association vivre avec les autres (AVA) qui est une association de promotion de la santé. Ousmane Néré est chevalier de l'ordre du Mérite de la santé et de l'action sociale, et chevalier de l'ordre de l'Etalon depuis le 11 décembre 2019.

Avant de prendre officiellement ses quartiers dans la capitale burkinabè, en remplacement de Constant Dahourou, le nouveau promu a passé le témoin, lundi 9 janvier 2023, à son successeur au CHR de Tenkodogo. Il s'agit de Ounanlini Thiombiano, également administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Rassemblés par Fredo Bassolé
Lefaso.net

Coopération : La France réaffirme son engagement à soutenir les autorités burkinabè

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La France, par la voix de sa secrétaire d'Etat chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, a réaffirmé sa disponibilitéà accompagner le Burkina Faso. Un soutien axé notamment sur la lutte contre le terrorisme et qui se fera dans le respect de la souveraineté du Burkina Faso, selon l'envoyée spéciale de Paris. C'était au cours d'une brève conférence de presse tenue dans l'après-midi de ce mardi 10 janvier 2023 et ce, à l'issue d'une entrevue avec le président Ibrahim Traoré.

En visite au Burkina Faso, la secrétaire d'État auprès de la ministre française de l'Europe et des affaires étrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, a rappelé que la France restera engagée aux côtés du Burkina Faso dans le plein respect de sa souveraineté.

« Je suis venue témoigner de notre soutien et de notre solidarité au peuple du Burkina Faso. Je suis venue pour échanger sur notre partenariat, sur la direction que nous souhaitons lui donner en écoutant les attentes des autorités du Burkina Faso dans le plein respect de sa souveraineté. La France est un partenaire constant, engagé aux côtés du Burkina Faso dans les épreuves qu'il traverse », a-t-elle déclaré.
« Aucun choix, aucune décision, personne ne peut dicter ses choix au Burkina Faso. Les Burkinabè l'ont rappeléà plusieurs reprises dans leur histoire, y compris à leurs propres dirigeants », insiste-t-elle.

Dépêchée par Paris suite aux récents remous diplomatiques avec le Burkina Faso, Chrysoula Zacharopoulou, reste confiante. En effet, les autorités burkinabè réclament depuis quelques semaines le départ de l'ambassadeur français à Ouagadougou Luc Hallade arguant une « perte de confiance ». Une requête confirmée par la secrétaire d'Etat au cours de ce point de presse. Elle soutient que le dialogue se poursuit. « Nous nous sommes convenus de traiter ce sujet dans une bonne entente et dans les formes diplomatiques », souligne-t-elle.

Les journalistes présents à cette rencontre d'échanges

Chrysoula Zacharopoulou a également réaffirmé l'engagement de son pays à soutenir les autorités burkinabè dans la lutte contre les groupes armés terroristes. Mais elle rappelle que ce soutien se fera sur la demande des autorités locales. « Je puis assurer de notre soutien dans les combats engagés contre les groupes terroristes qui veulent transformer ce pays traditionnellement paisible en terrain de guerre. Il n'est pas question de lutter contre le terrorisme à la place de nos partenaires mais de le faire avec nos partenaires, à leur demande, en appui à leurs stratégies, en réponse à leurs besoins », explique-t-elle.

« Ni la France, ni l'Union européenne n'abandonnent le Burkina Faso et la population burkinabè. La France reste engagée sur tous les plans. Sur le plan humanitaire, sécuritaire, le développement aux degrés et dans les formes que souhaiteront les autorités burkinabè. La France est en mesure de faire moins ou de faire plus. Elle est aussi et surtout capable de faire différemment, dans l'écoute, le respect et l'humilité», ajoute-t-elle.

Tout en refusant de s'exprimer sur une supposée présence du groupe paramilitaire russe Wagner au Burkina Faso, elle affirme que les forces spéciales françaises (force Sabre) sont toujours au Burkina Faso jusqu'à ce que les autorités en décident autrement. « Concernant la force ‘'Sabre'', nous restons aussi longtemps que notre présence est souhaitée. Les militaires de Sabre sont bien présents (à Ouagadougou) en accord avec les autorités du Burkina Faso. Nous sommes dans un pays souverain. C'est au pays de déterminer le choix de ses partenaires », a-t-elle soutenu.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Burkina : Leger remaniement ministériel, deux entrants

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Le gouvernement burkinabè a été légèrement remanié mardi 10 janvier 2023 selon un décret lu sur les antennes de la télévision nationale du Burkina par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara.

Ce remaniement consacre l'entrée de Boubacar Savadogo comme ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi en remplacement de Issouf Sirima. Amadou Dicko, lui est nommé au poste de ministre délégué aux ressources animales.

Voici la composition du gouvernement :

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Décès de OUÉDRAOGO née BADINI Marie Kisito : Remerciements et faire fart

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« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi, désormais, la couronne de justice m'est réservée. » 2 Timothée 4,7
Naaba Kaongo, Chef coutumier de Zagtouli,
Les grandes familles OUÉDRAOGO, DONDASSÉ, ROUAMBA à Zagtouli, Ouagadougou, Pô, Côte d'Ivoire et aux États-Unis d'Amérique,
La grande famille BADINI à Bourzanga, Kongoussi, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso,
Monsieur Mouni Jean Paul OUÉDRAOGO,
Les enfants : André, Wend Panga Roger, Somkièta Henriette, Pengdwendé Yolande, Wendpouiré Ida,

Leurs épouses/époux et les familles alliées : ILBOUDO, THIOMBIANO, SAGNON,
BÉRÉ, OUÉDRAOGO, SAWADOGO,
Les petits-enfants,

très touchés de vos nombreuses marques de compassion et des manifestations de vos soutiens multiformes lors du décès le 28 novembre 2021 et des obsèques le 1er décembre 2021 de leur regrettée, épouse, mère, sœur, tante et grand-mère,
Madame OUÉDRAOGO née BADINI Marie Kisito,

vous expriment leur profonde gratitude, leur reconnaissance et leurs sincères remerciements. Ils vous convient par ailleurs à vous unir à eux à l'occasion des funérailles chrétiennes qui se dérouleront selon le programme suivant :
Vendredi 13 janvier 2023 à partir de 21h :
Veillée de prière à la paroisse Sainte Trinité de Zagtouli ;
Samedi 14 janvier 2023 à 08h :

Messe de requiem à la Paroisse Sainte Trinité de Zagtouli suivie de la bénédiction de la tombe au domicile de la défunte à Zagtouli sis côté Nord-Est du palais royal.
Dieu d'amour, source de tout amour, nous te prions avec confiance : tu veux pardonner et tu fais vivre ceux que tu sanctifies. Accorde à notre chère Marie Kisito le bonheur que tu réserves à ceux qui t'ont aimé. Donne-lui de se tenir devant ta face au jour de la Résurrection.

UNION DE PRIÈRE !

Décès de YAMEOGO Kidé Marie Madelaine : Faire part

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La grande famille YAMEOGO de Zinkdegin à Koudougou ; Ouagadougou ,
La grande famille YAMEOGO de Burkina, Naabyiri ;
Feu YAMEOGO Alphonse Nooaga et enfants,

- Dr Henri W. YAMEOGO,
- Madame ZOUNGRANA/YAMEOGO Marcheline,
- Madame KONKOBO/YAMEOGO Jeanne,
- M. YAMEOGO Gildas.
Les familles alliées, BELEM, COMPAORE, ZOUNGRANA, KONKOBO, SOW, NEBIE
Ont la profonde douleur d'annoncer le rappel à dieu de leur épouse, Mère, Grande mère, arrière grande mère,

YAMEOGO Kidé Marie Madelaine.
Décès survenu le 09 Janvier 2023

Programme des obsèques :

Mercredi 11 janvier 2023 à 20H : veillée de prière au domicile familial
Jeudi 12 janvier 2023 à 09H : Transfert du corps à l'église Saint Joseph Moukassa pour l'absoute, suivi de l'inhumation au domicile familial

UNION DE PRIERE !

Université de Technologies et de Management (UTM) : Début des cours en Master 1 le 24 janvier 2023

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Début des cours en Master 1

Le Président de l'Université de Technologies et de Management (UTM) informe les étudiants et les travailleurs du début des cours en Masters 1 le 24 janvier 2023.

Les filières concernées dans deux (02) départements :

DEPARTEMENT TECHNOLOGIE :
- Maintenance Industrielle (MI) ;
- Génie Mécanique et Productique (GMP) ;
- Bâtiment et Travaux Publics (BTP).
DEPARTEMENT MANAGEMENT :
- Comptabilité–Contrôle – Audit (CCA) ;
- Transport Logistique (TL) ;
- Gestion des Projets (GP).

Appel a candidature : Deuxième promotion du certification aux normes comptables internationales IFRS/IPSAS

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Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI), en partenariat avec GLOBAL EXPERT à Abidjan organise la deuxième édition de formation certifiante aux normes comptables internationales IFRS/IPSAS

 Objectif

Cette double certification a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser les normes IFRS destinées au secteur privé et IPSAS pour le public.

 Public cible

Experts comptables, consolidateurs, DAF, Cadres comptables, financiers et fiscaux, contrôleur de gestion, Enseignant, étudiants, etc

 Formateur

La formation est assurée par Joël MABUDU, Expert-comptable diplômé, certifié aux normes internationales, co-rédacteur du SYSCOHADA révisé et du plan comptable de l'UEMOA, co rédacteur du système comptable des entités à but non lucratif (SYSCEBUNOL)

 Conditions d'accès et de validation

L'accès aux certificats est ouvert aux candidats titulaires d'au moins le BAC ou justifiant d'une solide expérience professionnelle. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.

 Inscription

Le formulaire d'inscription est disponible à travers le lien ci-dessous :
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9

 Calendrier de la formation

Le calendrier suivant :
• Inscription en ligne : jusqu'au 30 janvier 2023
• Durée de la formation : 03 -13 février 2023
• Période de formation : cours du soir / Du vendredi au vendredi de 17h30 à 21h 30
Samedi et dimanche de 8h30 à 17h30
• Lieu de la formation : Résidence Alice (en face de SONABEL ZAD)

 Coût de la formation

Le coût de la formation est fixéà :
• 500 000 F CFA pour les candidatures individuelles
• 600 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles
Pour les candidats individuels, les frais peuvent être échelonnés par les candidats en fonction de leur moyen avant le démarrage effectif des cours.
NB. Dans tous les cas, les frais de formation devront être versés avant le 25 février 2023.

 Nous contacter

Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : cagei.int@gmail.com


Décès de YOUGBARE Zinnèdo Cédric Roland : Remerciements et faire part

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Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que son Saint Nom soit béni !
La grande Famille YOUGBARE à Koupéla, Ouagadougou, Bobo-
Dioulasso, Bouaflé, Abidjan et France ;
Le Samand-Naaba à Koupéla,

Monsieur Léon YOUGBARE et Epouse Blanche Aimée TAPSOBA à Ouagadougou ;
Les Frères et Sœurs, Madame Pingdwendé Carine Constance OUOBA,
Monsieur Sidnoma Patrick Eric YOUGBARE, Madame Larissa GUIGMA et Monsieur Wendyam Franck Elvis YOUGBARE ;
La veuve YOUGBARE/ZOUNGRANA Fatimata à Zagtouli ;
Les enfants, Wendnongdo Constance Seatiel Nerhya et Guèswendé Lumen Yliès Nathy ;

Les familles alliées, Zoungrana, Tapsoba et Compaoré, Nébié, Zombré, Ilboudo, Ouoba, Guigma, Compaoré, Zida et Sawadogo, remercient sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin, les ont assistés lors du rappel à Dieu de leur petit-fils, fils, neveu, frère, père, oncle et époux,
YOUGBARE Zinnèdo Cédric Roland

précédemment Ingénieur Informaticien à la SONABEL à l'âge de 39 ans, le mardi 07 décembre 2021 à son domicile à Zagtouli (Ouagadougou).
Par ailleurs, ils vous informent qu'une grande messe tenant lieu de funérailles chrétiennes sera célébrée à son intention à la Paroisse Sainte Trinité de Zagtouli selon le programme ci-après :

 Vendredi 13 janvier 2023 :
Veillée de prière à la Paroisse Sainte Trinité de Zagtouli à partir de 20h ;
 Samedi 14 janvier 2023 :
Messe à La paroisse Sainte Trinité de Zagtouli à partir de 08h.
Que par la misericorde de Dieu, l'âme de leur très cher regretté Zinnèdo Cédric Roland repose en paix.
Union de prières.

Décès de NIKIEMA Blaise Marie Magloire : Remerciements

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Les grandes familles NIKIEMA, KAFANDO, DIBGOLONGO, COMPAORE à St Léon et Bilbalogho, NIKIEMA Adèle professeur de français à la retraite, Mme TAPSOBA née NIKIEMA Dorothée à la BCB bobo retraité, Mme KABORE née NIKIEMA Thérèse à Ouagadougou, NIKIEMA Éric technicien de laboratoire à Ouagadougou.

La grande famille KONFE à St Léon et Dapoya, les familles alliées, TOGUYENI , OUEDRAOGO , REMEN, TAPSOBA, KABORE, SANKARA, DAHANI, KOIDIMA, LOMPO, DOUSSA à Ouagadougou ;
La veuve NIKIEMA, née TOGUYENI Mina Yvette agent de santéà la retraite ses enfants Bruno et Innocente ;

Très touchés par les nombreuses marques d'affection et de soutiens lors du décès le 29 mars 2021 à Ouagadougou de leur fils, frère, petit fils, époux, père et grand-père,
COLONEL à la retraite NIKIEMA Blaise Marie Magloire
Vous réitères leur profonde gratitude et vous invites à vous unir à eux dans la prière à l'occasion de la célébration des funérailles chrétiennes les 13 et 14 janvier 2023 à la Paroisse Notre Dame de Fatima de Dassasgho à Ouagadougou.

Programme de la cérémonie :
Vendredi 13 janvier :
Veillée de prières à 20h00 à la Paroisse Notre Dame de Fatima de Dassasgho
Samedi 14 novembre :
Grande Messe de requiem à 08h00 à la Notre Dame de Fatima de Dassasgho
Union de Prières

AVIS DE RECRUTEMENT D'UN/E SPECIALISTE TECHNIQUE (CONSULTANT/E) POUR APPUYER LE NEXUS DÉVELOPPEMENT - HUMANITAIRE - PAIX (DHP)

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PROJET DE SERVICES D'APPUI SUR LE TERRAIN (PSAT)

Le Projet de Services et d'Appui Terrain Burkina-Bénin (PSAT) est une structure de prestation de service qui apporte un appui technique, administratif et logistique à la Coopération canadienne au Burkina Faso et au Bénin dans la délivrance de ses projets et programmes avec ces deux pays.

Producteur majeur d'or et de coton, bénéficiant du soutien de la communauté financière internationale, le Burkina Faso était promis à un essor économique et social appréciable s'il ne faisait pas face à de sérieux défis structurels et conjoncturels au nombre desquels on peut citer : sa vulnérabilité due à l'évolution des cours du coton et de l'or ; les aléas climatiques auxquels est exposée son économie ; sa forte dépendance à l'aide extérieure ; sa faiblesse de ses infrastructures ; la pression démographique ; le taux de pauvreté très élevé ; l'indice de développement humain très faible ; l'insécurité alimentaire critique et l'insécurité qui est devenue un des défis majeurs du pays.

Il a été démontré que les personnes en situation de crise n'expérimentent pas des réalités compartimentées mais ont à la fois des besoins conjoncturels d'assistance humanitaire et des besoins structurels de développement. Ainsi, dans un contexte complexe comme celui auquel fait face le Burkina Faso, l'approche structurante consiste, pour les divers intervenants, à transcender le fossé entre humanitaire et développement et à intégrer les acteurs de la paix (triple Nexus).

Dans ce contexte, le PSAT recherche, pour mise à disposition de la Coopération canadienne, une/un Spécialiste Technique (ST) pour appuyer le triple Nexus Développement – Humanitaire – Paix, en renfort à la Coopération Canadienne et à ses partenaires et suivre les projets ou partenaires pertinents qui utilisent l'approche triple Nexus .

L'objectif du mandat est de contribuer au renforcement de la cohérence entre les efforts humanitaires, de développement et - le cas échéant - de paix. Dans ce cadre, le/la ST fournira des conseils et un soutien technique à la coopération canadienne en matière de Nexus Développement - Humanitaire - Paix (DHP). Il est en outre attendu le suivi des projets ou partenaires qui touchent aux efforts de paix, mais pas nécessairement financés par le Canada. (cf. détails dans les TDR disponibles sur demande).

Le mandat du/de la consultant-e débutera en Février 2023 pour s'achever le 30 Juin 2023 avec un niveau d'effort de 10 jours en moyenne par mois, pour un total de 50 jours maximum.

Les candidatures recevables sont celles des Spécialistes techniques titulaires d'un diplôme universitaire (BAC + 4) d'une université reconnue dans un domaine tel le Développement, l'Économie, les Sciences sociales ou domaines connexes. Ils/Elles devraient justifier d'une expérience minimale de 3 ans dans des contextes de développement et humanitaires et idéalement 1 an dans le domaine de la paix.

Ils/Elles devraient également justifier d'une expérience dans la mise en œuvre des projets et programmes d'assistance internationale en particulier dans les situations de crise ou de conflit, ainsi que dans la gestion axée sur les résultats, la théorie du changement et le cadre de mesure du rendement (cf. détails dans les TDR disponibles sur demande).

Les expert-e-s répondant aux exigences et intéressé-e-s par cette mission sont invité-e-s à demander les TDR et le canevas de CV et aussi à transmettre leur dossier de candidature uniquement par courriel aux deux adresses suivantes : gnadembega@psatbfbenin.org et rlankoande@psatbfbenin.org , au plus tard le 21 Janvier 2023 à 17h00 (délai de rigueur).

Les dossiers de candidature devront comporter les éléments ci-dessous :
1. Un CV démontrant que le/la candidat-e réunit au moins les exigences essentielles requises et présenté selon le canevas fourni sur demande ;
2. Une lettre de motivation d'une page et demie maximum ;
3. L'indication du taux d'honoraires journaliers en TTC demandés pour la mission, dans un fichier pdf ;
4. Au moins 3 références professionnelles récentes.

Le recrutement se déroulera selon les étapes suivantes :

1. Evaluation des candidatures reçues
2. Classement des candidatures par ordre de mérite
3. Négociation avec le-la candidate arrivé-e en tête, et
4. Si accord, contact des références professionnelles et contractualisation
5. En cas de désaccord, négociation avec le-la candidate suivant-e ; et ainsi de suite.

Avis de Demande de devis pour réalisation d'une étude CAP dans la province du Mouhoun sur MGF et la pratique de l'excision.

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No : RFQ 157 /CO-FY 23

I. OBJET
Plan International Burkina Faso est une Organisation Non Gouvernementale de développement dont les actions sont centrées sur l'enfant avec un focus sur les filles. Depuis 1976, Plan International Burkina Faso œuvre pour la promotion, l'épanouissement et le bien-être des enfants spécialement les filles au Burkina Faso dans les domaines de l'éducation, la santé, l'accès à l'eau potable, hygiène et assainissement, la protection des enfants, le renforcement des capacités des partenaires, la micro finance et l'assistance en situation d'urgence.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de « Lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et promotion de la Santé Sexuelle et reproductive (SSR) dans la province du Mouhoun au Burkina Faso, Phase 2 », Plan International Burkina, grâce à l'appui financier de Agence Autrichienne de Développement (ADA), lance le présent appel d'offre national pour la réalisation d'une étude CAP dans la province du Mouhoun sur MGF et la pratique de l'excision.

II. ALLOTISSEMENT
La prestation, objet de la présente demande de devis est constitué d'un lot unique intitulé : « Réalisation d'une étude CAP dans la province du Mouhoun sur MGF et la pratique de l'excision ».

III. FINANCEMENT
Les prestations faisant l'objet de la présente demande de devis seront financées par Plan international Burkina Faso. Elles seront exécutées conformément aux termes de référence.

IV. INFORMATION – CONSULTATION
Les soumissionnaires intéressés(es) par la présente demande de devis peuvent obtenir des informations supplémentaires, consulter ou retirer gratuitement les termes de références (TDR) à partir de la date de publication de l'avis auprès du secrétariat de Plan International Burkina Faso 01 BP 1184 OUAGADOUGOU 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33/35/37 ; FAX (226) 25 37 87 39, sis à la Zone d'Activités Diverses (ZAD), du lundi au jeudi de 08h 00 à 15h 30 (TU) et le vendredi de 08h 00 à 13h 00 (TU).

V. DELAI
La mission a une durée de quarante (40) jours prévus pour l'approbation du comitééthique. Les 40 jours incluent les phases préparatoires et la rédaction des rapports par le consultant (Provisoire et final) ainsi que le temps pour les amendements des différents outils et rapports par le staff de Plan International. Le consultant mettra tout en œuvre pour respecter le délai de dépôt des rapports de l'étude. Dans tous les cas, la mission devrait être bouclée au plus tard le 28 février 2023.

V - DÉPOTS DES OFFRES
Les offres devront parvenir ou être déposées au siège de Plan International Burkina Faso 01 B.P. 1184 Ouagadougou 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33 ; FAX 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) du 25 Janvier 2023 au plus tard à 12h 00 mn précises (TU).

VI - RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
- Les renseignements sur la présente demande de devis peuvent être obtenus à :
Daniel.Ouedraogo@plan-international.org avec en copie Harouna.Zore@plan-international.org par mail,
- La représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33/70418571 Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD).

VII – AUTRES
Les entreprises appartenant à des femmes, dirigées par des femmes et/ou celles promouvant activement l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des jeunes filles/femmes sur le lieu de travail sont particulièrement encouragées à soumissionner.

Ouagadougou, le 06 décembre 2022

La direction

Vœux de nouvel an de Dre Lydia ROUAMBA, Directrice Générale du Centre national de l'Information, de l'Orientation Scolaire et Professionnelle, et des Bourses (CIOSPB)

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Mesdames, Messieurs,
Cher·e·s acteurs, actrices et partenaires du monde de l'enseignement supérieur et de la recherche,
Cher·e·s étudiant·e·s , chers parents,

L'année 2022 s'est terminée avec ses joies et ses peines, une année durant laquelle notre pays a été fortement éprouvé au plan sécuritaire et social, compromettant parfois son vivre-ensemble. Mais notre peuple, au prix d'innombrables sacrifices a su, une fois de plus, faire preuve de résistance et de résilience face à l'adversité. A cet instant précis, j'ai une pensée pieuse pour toutes les personnes qui ont été affectées physiquement ou moralement par cette situation. Je pense notamment aux personnes déplacées internes, aux élèves, étudiant·e·s, acteurs/actrices du monde de l'éducation, aux Forces de Défense et de sécurité et volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Paix éternelle aux âmes de toutes les personnes tombé·e·s s au front ou qui nous ont quittés au cours de l'année 2022,

Mesdames et messieurs,
Le CIOSPB, en 2022 a encore bénéficié de l'accompagnement conséquent des autorités en charge de l'enseignement supérieur, ce qui nous a permis d'assurer de façon satisfaisante, les deux grands volets de notre mission : le conseil d'aide à l'orientation et une gestion efficace et efficiente des bourses.

Pour le premier volet, les activités d'information, de sensibilisation et de conseil d'aide à l'orientation se sont poursuivies dans des universités publiques et privées. Nos conseillers d'orientation accompagnent quotidiennement les personnes en quête d'informations éclairées. pour le choix de filières d'études et d'établissements d'enseignement supérieur. L'édition 2022 de la Semaine nationale de l'information et l'Orientation (SIO) a enregistré plus de 90 exposant·e·s et franchi le cap de 10.000 personnes visiteuses. Nous saisissons l'occasion pour remercier l'ensemble des partenaires qui ont accepté accompagner et participer à cette septième édition.

Pour la gestion des bourses, nous avons poursuivi les efforts de modernisation de nos activités avec comme valeurs cardinales, la transparence et l'équité. Ainsi, toutes les offres de bourses et les résultats peuvent être consultés en ligne sur notre site web. Le processus de digitalisation est enclenché avec le dépôt des dossiers de demandes de bourses qui se fait, à présent, en ligne sur la plateforme Campus Faso.

Cette dynamique se poursuivra en 2023 pour un large accès des étudiantes et étudiants à nos prestations quel que soit leur lieu de résidence. Notons que les allocations ont été versées à tous les étudiant·e·s boursier·e·s -qu'ils/qu'elles soient au Burkina ou à l'étranger- ayant validé l'année académique et ayant déposé leurs demandes de renouvellement de la bourse.

Je voudrais saluer ici tout le personnel du CIOSPB pour son engagement quotidien dans la réalisation des activités. Grâce à son abnégation au travail et à son sacrifice, nous avons relevé de nombreux défis.
A nos partenaires de tout temps, aux étudiant·e·s, aux parents d'étudiant·e·s, aux différents acteurs et actrices de la communauté universitaire, je réitère mes remerciements et ma reconnaissance pour la conjugaison des efforts pour une amélioration des conditions de vie et d'études des étudiant·e·s.

Toute ma reconnaissance aux plus hautes autorités du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) pour leur accompagnement institutionnel.
Bonne et heureuse année 2023 et plein succès à toutes à tous !

Dre Lydia ROUAMBA
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Burkina Faso : Le chef de l'État nomme un ministre délégué, chargé des ressources animales

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Vétérinaire de profession, Dr Amadou Dicko a été nommé ce 10 janvier 2023, ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, chargé des ressources animales, du gouvernement de la transition. Ce poste n'existait pas dans la précédente équipe gouvernementale.

C'est un homme averti des questions de santé animale qui s'installe dans le fauteuil de ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, chargé des ressources animales. Ce natif de Dori, dans la région du Sahel, est en effet titulaire d'un master en informatique et système d'information médicale. Il a décroché un doctorat en médecine vétérinaire à l'école inter-Etats des sciences et médecine vétérinaire au Sénégal.

Il dispose d'une solide expérience professionnelle. Avant sa nomination, Dr Diallo aura occupé la fonction de chef de service gestion des données et de la valorisation au laboratoire central de référence de l'Institut national de santé publique ; celle de directeur général des services vétérinaires ; de chercheur au Laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques virales du Centre Muraz de Bobo Dioulasso, etc.

Depuis 2020, il est facilitateur pour Introduction to Bioinformatics Training à l'université Nazi Boni et enseignant vacataire en bio-informatique à l'université virtuelle du Burkina. Il est également enseignant en maladies zoonotiques, depuis 2018. Ce vétérinaire n'a pas d'accointances politiques connues. Co-auteur de plusieurs publications scientifiques, Dr Diallo est engagé dans la vie associative. Il est le responsable bio-informatique de la Société burkinabè d'information médicale et par ailleurs vice-président de l'association One Health Burkina. Le nouveau ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, chargé des ressources animales parle couramment le français et l'anglais.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Burkina Faso : Un réseau d'étudiants exige mordicus la démission du ministre de l'urbanisme et son secrétaire général

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Après une conférence de presse organisée le 3 janvier 2023, le Réseau des étudiants pour la vérité et la justice sur le foncier revient à la charge et exige de nouveau la démission du ministre de l'urbanisme et de son secrétaire général. En effet, dans un communiqué daté de ce mercredi 11 janvier 2023, le réseau annonce avoir déposé une demande auprès du cabinet du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla pour exiger la démission du chef du département de l'urbanisme et de son secrétaire général.

Lire aussiBurkina : Un réseau d'étudiants demande la démission du ministre des Affaires foncières et de son secrétaire général

Pour eux, le ministre et son secrétaire général ne sont plus crédibles pour mener des reformes afin d'assainir le secteur du foncier et du logement au Burkina Faso en raison des contre-vérités avancées par le ministre de l'urbanisme lors du conseil des ministres du 16 décembre 2022.

Lire l'intégralité du communiqué dans le document ci-dessous :

Faisant suite à notre déclaration le 03 Janvier 2023 à l'université Joseph Ky ZERBO, le réseau des étudiants pour la vérité et la justice sur le Foncier a déposé formellement au près du cabinet du Premier Ministre la demande de démission du Ministre de l'Urbanisme des affaires Foncières et de l'habitat Monsieur Mikaïlou SIDIBE et de son Secrétaire Général Monsieur Marc OUEDRAOGO pour mensonge en conseil des Ministres.

En rappel en conseil des Ministres du 16 Décembre 2022, faisant une communication orale le Ministre SIDIBE mentionnait avoir invité les sociétés de promotion immobilière dont les dossiers avaient été jugés recevables à fournir la preuve de leur capacité financière, et aucune d'elle n'a pu le faire. Pourtant à cette date aucune notification n'avait été faite à aucune société dans ce sens. Il n'y a pas eu de démenti ni d'excuses publiques.

Au vu de ces contre-vérités proférées en conseil des ministres nous estimons que le ministre et son secrétaire général ne sont plus crédibles pour mener des reformes véritables afin d'assainir le secteur du foncier et du logement au Burkina Faso.
A ceux qui estiment que les étudiants sortent du cadre académique nous répondons que, c'est méconnaitre le monde estudiantin.

Quand des étudiants demandaient justice pour Thomas Sankara c'était à saluer ;
Quand des étudiants ont dit non à la modification de l'article 37 de la constitution c'était à saluer ;
Quand des étudiants dénonçaient la mal gouvernance des gouvernements passés c'était à saluer ;

Maintenant que des étudiants demandent la démission d'un Ministre et de son Secrétaire général pour mensonge en conseil de Ministre il se trouve des personnes qui estiment que ce n'est pas de notre ressort ?

Il est de notre devoir de demander la démission du ministre et de son secrétaire général. Le mensonge d'une autorité a toujours des effets pervers dans toutes les couches sociales. Ce que notre cher pays vit aujourd'hui sur le plan sécuritaire économique politique et social s'explique en partie par ce mal.

Nous encourageons et apportons notre soutien au Président du Faso le capitaine Ibrahim TRAORE pour sa volonté de libérer véritablement notre pays et de gouverner par l'exemple. Nous le soutiendrons de manière indéfectible tant qu'il garde ce patriotisme cette sincérité et cet amour véritable pour notre peuple.

Le Président


Burkina : A Koubri, la pêche aide à lutter contre le chômage et à autonomiser la femme

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Koubri, une commune rurale de la province du Kadiogo, région du Centre, abrite un barrage dans lequel plusieurs personnes pratiquent la pêche. La pêche et la vente de poisson dans cette zone du Burkina Faso, participent à lutter un tant soit peu contre le chômage.

Koubri se réveille dans le brouillard avec un vent frais. Sur le goudron principal de la ville, des klaxons se font attendre de partout. Au bord du barrage, impossible de voir loin à cause du brouillard. Mais on sent la présence des pêcheurs dans l'eau.

Autour de 7h-8h, des pêcheurs commencent à sortir de l'eau. Apparemment, la pêche du jour n'a pas été bonne. La plupart des pêcheurs n'ont pas eu grand-chose.

Casquette vissée sur la tête, tout de noir vêtu, Yacouba Ouédraogo, sort de l'eau avec quatre poissons silures. Selon le pêcheur, il va vendre ces silures à 2000. « Aujourd'hui je n'ai pas eu beaucoup de poissons. Mais il y a des jours où la pêche est bonne. Je peux avoir plusieurs kilogrammes. Je n'ai qu'un seul filet avec lequel je me débrouille. Il y a des moments où je rentre à la maison les mains vides. Néanmoins cette activité me permet de m'occuper de ma famille », explique notre interlocuteur.

Yacouba Ouédraogo

Il y a huit ans, monsieur Ouédraogo n'avait pas d'activités fixes. Grâce à la pêche, il a une activité qui lui permet de subvenir à ses besoins. Cependant, « par manque de moyens je travaille seul. Dans le domaine de la pêche, il faut avoir du matériel pour espérer être un grand pêcheur et avoir des gens avec qui travailler », estime le jeune homme.

Le pêcheur poursuit : « si les autorités forment et structurent bien le domaine de la pêche, beaucoup de jeunes vont s'y intéresser. Ici, nous faisons de la pêche artisanale et elle n'est pas rentable comme la pêche moderne. Donc beaucoup ne considèrent pas notre activité.

La vente de poisson, une activité d'autonomisation des femmes

Le poisson des pêcheurs est vendu au comptoir de la poissonnerie de Koubri. Certaines vendeuses du comptoir vont au barrage pour en acheter tandis que d'autres sont livrées par les pêcheurs. Devant « l'usine » de poissons de la ville, des vendeuses sont arrêtées, à l'affût de clients. Pour ces dernières, tout passant est un potentiel client.

Babita Kafando, une vendeuse de poisson depuis plus de trente ans maintenant, dispose d'une place au comptoir. Elle vend du poisson frais, fumé et frit. La mère de famille a des clientes presque partout dans les grandes villes du pays. Madame Kafando fait savoir que « pour mieux conserver le poisson fumé ou frit pendant longtemps, avant de fumer ou frire le poisson, il faut le mettre au soleil pendant quelque temps ».

Bibata Kafando, vendeuse de poisson au comptoir de Koubri

Pour notre interlocutrice, le commerce de poisson lui permet d'être autonome et de prendre en charge ses enfants. Pour pérenniser son activité, la mère de famille vend avec l'une de ses filles. Elle lui apprend le « secret » de la vente du poisson.

Mme Kafando demande aux autorités d'initier des formations à l'endroit des vendeuses pour leur apprendre comment mieux conserver le poisson. « Nous avons reçu des formations concernant le commerce du poisson. Mais cela ne suffit pas, nous voulons encore faire des formations pour toujours mieux apprendre tout ce qui entoure le commerce du poisson », souhaite la commerçante.

Aminata Kiemdé est une commençante détaillante vivant à Ouagadougou. Elle s'approvisionne au comptoir de Koubri. Madame Kiemdé ne vend que du poisson fumé. Selon elle, le comptoir de poisson de Koubri joue un rôle important dans la chaîne d'approvisionnement de la ville de Ouagadougou. « Une bonne partie du poisson que les gens consomment à Ouagadougou vient de Koubri », a laissé entendre la détaillante.

La jeune dame assure que le commerce de poisson contribue à l'autonomisation de plusieurs femmes. « Je n'ai pas eu la chance d'aller à l'école ni d'apprendre un métier. Je me suis levée un jour et j'ai commencéà vendre du poisson. Au début, c'était difficile mais aujourd'hui je ne peux pas gâter le nom de Dieu. Je paye la scolarité de mon enfant grâce à ce commerce », explique Aminata Kiemdé.

Elle invite l'Etat burkinabèà créer des écoles de pêche pour former les jeunes au métier. « Cela pourra contribuer à la lutte contre le chômage et le banditisme. Beaucoup volent parce qu'ils n'ont pas de travail », estime la commerçante.

Ramata Diallo
Lefaso.net

Volleyball : « Notre principal défi, c'est travailler à assurer la relève », Casimir Sawadogo, président de la fédération burkinabè de volleyball

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Malgré le manque de moyens financiers et l'insuffisance des infrastructures sportives, la fédération burkinabè de volley ball se montre plus ambitieuse pour cette saison sportive 2023. Dans un entretien accordé au journal Lefaso.net, Casimir Sawadogo, premier responsable de la fédération assure se préoccuper de la relève et travaille pour le rayonnement du volleyball burkinabèà l'international. Dans les échanges, il a passé en revue le bilan de l'année 2022 et décliné les différents défis qui présentent à sa structure pour l'année 2023.

Le président de la Fédération burkinabè de volleyball a tout d'abord et logiquement présenté ses vœux aux Burkinabè et particulièrement au monde sportif. « En ce début d'année 2023, je voudrais présenter à tout le peuple burkinabè, mes vœux de paix, de santé et de bonheur partagé. Nous sommes dans une guerre injuste depuis un certain temps et je souhaite que cette guerre connaisse une fin pour que toutes les filles et tous les fils de notre pays puissent travailler ensemble pour le développement de notre cher pays. Au monde sportif, je voudrais souhaiter beaucoup de victoires pour nos équipes nationales, pour nos clubs dans toutes les disciplines sportives. A la famille du volleyball, je voudrais souhaiter qu'il y ait plus d'entente, plus de cohésion pour que nous puissions travailler au développement du volleyball que nous aimons, que nos clubs, nos équipes nationales puissent nous ramener plus de médailles », a-t-il souhaité d'entrée.

Revenant sur le bilan de l'année 2022, Casimir Sawadogo confie que le taux de réalisation des activités de l'année précédente se situe entre 80 et 90%. Ce sont notamment l'organisation du championnat D1, celui des cadets à laquelle beaucoup de clubs ont pris part selon le premier responsable du volleyball burkinabè. Il y a aussi la participation des clubs burkinabèà des compétitions internationales en Côte d'Ivoire. Les clubs burkinabè se sont également illustrés lors de la compétition des clubs champions, disputéà Ouagadougou. L'AS Douanes y a été sacrée championne en hommes et vice-championne chez les dames.

Casimir Sawadogo, président de la fédération burkinabè de volleyball

Malgré un bilan satisfaisant, d'énormes défis restent à relever. Pour Casimir Sawadogo, président de la Fédération burkinabè de volleyball, le principal défi de sa fédération en 2023, c'est travailler à assurer la relève. Un problème qui selon lui, est dû au manque de ressources financières et de sponsors. « Comme tous les sports de main, le manque de financement et de sponsors fait qu'on n'arrive pas à organiser toutes les activités », regrette-t-il.

Il espère que la situation va changer en 2023 avec plus de moyens matériels, techniques et financiers afin de faire rayonner le volleyball burkinabè sur la scène internationale. « Nous avons la coupe d'Afrique de volleyball qui va se disputer en 2023. Nous allons nous battre pour que nos équipes nationales hommes et dames puissent participer. La dernière fois, seuls les hommes avaient pu participer et nous espérons que cette année, les deux vont y participer. Tout est question de moyens. On aura la coupe des clubs champions de la zone 3 qui se jouera du 10 au 17 février 2023 à Abidjan et on espère que nos équipes (AS Douanes hommes et dames et l'USFA en hommes) vont y faire bonne figure », explique-t-il.

Selon Casimir Sawadogo, le Burkina Faso ne dispose pas pour l'instant de volleyeurs internationaux mais des efforts sont faits pour trouver des points de chute à l'international pour les meilleurs athlètes. « Nous sommes en négociation avec le Maroc et l'Europe pour voir si on ne peut pas placer certains de nos meilleurs joueurs à l'extérieur. Nous avons remarqué, pour que notre volleyball puisse compétir avec les autres, il faut que nous ayons des internationaux qui vont acquérir de l'expérience pour renforcer notre équipe nationale », soutient-il.

La question des infrastructures sportives a également été abordée lors de ces échanges. Disposant d'un terrain grâce à l'appui de l'ambassade du Japon au Burkina Faso, Casimir Sawadogo souhaite avec le concours des partenaires y ajouter des gradins et en faire une salle fermée car rappelle-t-il : « aujourd'hui, il est reconnu que le volleyball doit se jouer en salle. C'est vrai que le CNOSB nous a donné une salle, y a le palais des sports de Ouaga 2000 mais si on arrivait à couvrir cette salle, elle serait plus utile lors des compétitions internationales qui se dérouleront à Ouagadougou ». Il ajoute qu'il faut aussi des infrastructures dans les différentes régions du pays afin de faciliter la pratique du volleyball, etc.

Sur la fusion du ministère des Sports et celui de la jeunesse et de l'emploi, Casimir Sawadogo n'y voit aucun inconvénient mais recommande qu'il y ait moins de lourdeurs administratives en accordant plus d'indépendance à certaines directions pour faciliter les tâches. Tout en remerciant tous les acteurs et les amoureux du volleyball pour le travail qui se fait déjà sur le terrain, le président de la Fédération burkinabè de volleyball les invite àœuvrer davantage et à redoubler d'ardeur pour le développement du volleyball au Burkina Faso.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Maintien probable des forces françaises au Burkina Faso : Quand la transition veut se tirer une balle dans le pied

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Daouda Emile Ouédraogo décortique, dans cette tribune, les dessous de la venue à Ouagadougou de la secrétaire d'État française, chargée du Développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou.

Paris ne veut pas lâcher du lest dans son pré carré. La visite de la Secrétaire d'État française, chargée du Développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou le 10 janvier 2023, sonne comme une piqûre de rappel aux autorités de la transition pour signifier qu' « elle est toujours là». Et, pourtant. Décryptage d'une visite où« le loup danse avec l'agneau ».

« J'ai rappelé au Président Traoré nos attentes au sujet de la protection de nos ressortissants » a déclaré la Secrétaire d'Etat aux journalistes, lors de la conférence de presse du 10 janvier 2023. Dans ce bout de phrase, se trouvent les tenants et les aboutissants de cette visite où, l'émissaire du Président Macron a été reçu par le Président capitaine Ibrahim Traoré himself. Passons sous silence qu'en visite en Centrafrique, elle a été reçue par le Premier Ministre et non le Président lui-même.
Plantons le décor de cette visite sur les plans sécuritaires, diplomatiques et politiques afin de démontrer par A+B que Ouagadougou risque de se tirer une balle dans le pied si les autorités de la transition n'assument pas leurs responsabilités devant l'histoire.

Chronologie des faits saillants :
Acte1 : Le 3 décembre 2022, le gouvernement du Burkina Faso ordonne la suspension de la diffusion des programmes de RFI sur tout le territoire national.
Acte 2 : Le 21 décembre, l'Agence d'information du Burkina (AIB) informe : « Deux citoyens français interpellés pour activités d'espionnage, ont été expulsés du territoire burkinabè, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2022 ».

Acte 3 : Fin décembre 2022, Ouagadougou demande à Paris de changer son ambassadeur en poste au Burkina Faso. SEM Luc Hallade « parle trop et souvent sans porter de gants diplomatiques », selon une source proche du dossier. En réalité, de sources dignes de foi, les nouvelles autorités de la transition, reprochent au diplomate d' « avoir une lecture dramatique et fausse de la situation sécuritaire du pays. » Deux faits semblent corroborer cette assertion. Premier fait : le diplomate a affirmé« que le pays est au bord de la guerre civile » ; le second est d'avoir « demandé aux ressortissants français de se relocaliser en quittant Koudougou ».
Acte 4 : Le 23 décembre 2022, Barbara Manzi, représentante résidente de l'ONU est déclarée « persona non grata ». Elle est sommée de « quitter le pays ». Ce fut fait.

Acte 5 : la veille de la venue de Chrysoula Zacharopoulou à Ouagadougou, Mme le Ministre des affaires étrangères du Burkina, Olivia Rouamba serrait les mains des diplomates Russes en poste à Ouagadougou, sous un large sourire. Les médias faisaient de cette information leur chou gras, en faisant la part belle à une ouverture prochaine d'une ambassade au Burkina. A ce décor, on peut effleurer la visite « en catimini » du Premier Ministre Apollinaire de Tambèla en Russie et l'aide apportée par le Mali au Faso dans la lutte contre le terrorisme. Sans oublier, sur le plan sous-régional, le projet de création de la force ouest africaine « anti-coup d'Etat » (selon le Président Macron), « anti-terroriste » (selon les chefs d'Etats de la sous-région). De ce décor, quelles analyses ?

Il ne peut y avoir de “refondation” sous espionnage

« Concernant les forces françaises Sabre, nous restons présent aussi longtemps que notre présence est souhaitée. Les militaires de Sabre sont bien présents en accord avec les autorités du pays », a déclaré l'émissaire de Paris. En un mot, comme en mille, si les soldats français sont toujours à Ouagadougou, elles y sont, à la demande des autorités de la transition. Alors, si la force sous-régionale « anti coup d'Etat » en création veut faire de Ouagadougou, l'épicentre de son renseignement, comme souhaité par l'initiative d'Accra, pilotée et financée par l'Union européenne, dirigée par la France ; si Paris dispose de 400 éléments postés à Ouagadougou, avec une base militaire de plus d'un millier de soldat à Abidjan et des drones armés basés au Niger, l'Afrique de l'Ouest se trouve prise en tenaille par un pays accusé par le Mali d' « armer et de financer les terroristes ».

Comment viendra-t-on à bout de cette hydre ? « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent », disait Albert Einstein. Pourtant, en mi-novembre 2022, les autorités françaises envisageaient le départ de cette force. Ce départ devait intervenir en février 2023. Si le capitaine Président Ibrahim Traoré prend le risque de maintenir cette force française, il aura trahi ceux qui l'ont emmené au pouvoir. Car, s'il n'y avait pas eu les « pro-russes » pour descendre dans les rues de Ouagadougou le 24 janvier 2022, il n'est pas sûr que ses hommes allaient prendre le dessus sur ceux de Damiba, s'il y'avait eu affrontement. Alors, évitons de payer le peuple en monnaie de singe.

Acte 6 : la suspension des travaux de construction de l'aéroport de Donsin suite à l'effondrement d'une bâtisse le 30 décembre 2022. Le capitaine Traoré a promis devant les forces vives de Bobo, la révision des conventions. Il n'est pas exclu que ce dossier ait été effleuré par la “visiteuse”. Pour mémoire, en 2021, le Burkina Faso a signé une concession de 30 ans avec le groupe français Meridiam pour la conception, la construction, le financement, l'exploitation et la maintenance de l'aéroport de Donsin. Nous y reviendrons en détail dans un prochain écrit.

Par Daouda Emile OUEDRAOGO
Ouedraogodavid597@gmail.com

Prévention et traitement de l'anémie : L'alimentation, un allié

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L'anémie se définit comme un appauvrissement du sang, caractérisé par une baisse de la qualité ou de la quantité des globules rouges. Les globules rouges étant les cellules qui servent à transporter l'oxygène dans le sang, une réduction de leur nombre ou de leur qualité, entraîne chez le patient un état de faiblesse. L'on dénombre plusieurs types d'anémies, mais la plus courante est celle liée à la carence en fer. L'alimentation à travers l'apport d'aliments riches en fer, se présente donc comme un allié dans la prévention et le traitement de l'anémie.

On distingue quatre types d'anémies. Les anémies microcytaires, provoquées par une carence en fer. Des apports alimentaires trop faibles ou des pertes trop importantes dues à une menstruation abondante, une hémorragie digestive, peuvent entraîner une carence en fer. Il y a également les anémies macrocytaires, caractérisées par une carence en vitamine B12 et en vitamine B9. On note aussi les anémies hémolytiques, marquée par une destruction trop importante des globules rouges, suite à une maladie comme la drépanocytose, les infections, etc.). Le quatrième type d'anémies est l'anémie normocytaire. Elle est la plus rare et peut être consécutive à une pathologie de la moelle osseuse.

L'anémie provoque des symptômes tels la fatigue intense, les maux de tête, les vertiges, une pâleur générale, etc. En fonction des carences nutritionnelles, d'autres symptômes peuvent être enregistrés. La carence en fer par exemple, peut faire observer des cheveux cassants, des ongles striés, et la carence en vitamine B12, des troubles neurologiques graves comme le manque de coordination. Chez la femme enceinte, une carence en vitamine B9 augmente les risques de malformation fœtale.
Parce que la plupart des anémies découlent de carences alimentaires, il est nécessaire dans le cadre de la prévention, de soigner son alimentation en apportant quotidiennement à l'organisme des protéines, du fer, de l'acide folique et de la vitamine B12.

Monica Rinaldi, nutritionniste

Selon Monica Rinaldi, nutritionniste, l'anémie causée par les carences en vitamines B12 et B9, survient chez des sujets qui suivent des régimes autres que les régimes omnivores comme les végétariens ou ceux qui ont de faibles moyens qui ne leur permettent pas de manger équilibré. « La vitamine B12 étant principalement contenue dans les aliments d'origine animale, notamment dans les entrailles, les crustacés et les produits laitiers fermentés, ceux qui consomment peu ou pas de ces aliments sont plus exposés au risque de carences. Par conséquent, la meilleure façon de lutter contre le trouble chez ceux qui ne mangent pas de viande et de produits d'origine animale est de consommer des aliments enrichis en vitamine B12 ou de prendre des intégrateurs alimentaires. Pour cela, il faut se référer toujours au médecin, au nutritionniste ou au pharmacien, en évitant les produits de la rue ou vendus sur internet. », Explique-t-elle. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Burkina Faso : Qui est Boubakar Savadogo, nouveau ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi ?

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Le président Ibrahim Traoré et son Premier ministre Apollinaire Kyelèm de Tambèla ont procédéà un léger remaniement du gouvernement le mardi 10 janvier 2023, trois mois après la prise du pouvoir. En plus du nouveau ministre délégué aux ressources animales, on note l'arrivée d'un nouveau ministre en la personne de Boubakar Savadogo, portéà la tête du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi. C'est un acteur des questions de la formation, de l'autonomisation et l'emploi des jeunes, etc.

Nommé ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi le 10 janvier 2023, Boubakar Savadogo est un cadre du monde de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi. Il remplace à ce poste Issouf Sirima qui aura passéà peine trois mois à la tête du ministère.

Docteur en sciences de l'ingénieur (SPI), le nouveau patron des sports, de la jeunesse de l'emploi du Burkina Faso est un spécialiste en développement des compétences. Il s'agit notamment des domaines de l'éducation, de l'enseignement technique, de la mise en place de dispositifs innovants de production agricole tropicale dans les pays africains, de la formation professionnelle, de l'insertion et l'emploi des jeunes.

Il est titulaire entre autres, d'une licence de physique obtenue à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, d'un DEA de physique de l'université Paul Sabatier de Toulouse en France, d'un doctorat en sciences de l'ingénieur du Centre national de la recherche scientifique de l'université de Perpignan en France, d'un certificat et membre du conseil d'administration de l'Association canadienne de la formation professionnelle (ACFP) en développement des compétences.

Boubakar Savadogo dispose d'un DESS en gestion des entreprises du Centre international d'études supérieures appliquées d'Edmundston, au Canada, d'un certificat du Centre national d'études agronomiques pour les régions chaudes de Montpellier, en France, et d'un certificat du Bureau international du travail (BIT) en renforcement des économies rurales, etc.

Né le 20 août 1968 à Bobo Dioulasso, Boubakar Savadogo est aussi enseignant à l'Institut de génie de l'environnement et du développement durable (IGEDD) de l'université Joseph Ki-Zerbo. Il est également promoteur d'une ferme agro-écologique de 35ha dans la commune rurale de Loumbila, dans la province de l'Oubritenga. Des recherches et actions y sont menées sur l'adaptation des systèmes d'irrigation pour l'amélioration de la productivité et la rentabilité de la production des agrumes et des cultures maraîchères (oignon, tomates, etc.).

Des jeunes producteurs agricoles du Bénin, Burkina, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Togo y sont également formés.
Il parle le mooré, le dioula, le français, l'anglais et l'espagnol et a réalisé plusieurs missions d'appui aux gouvernements dans de nombreux pays d'Afrique. Boubakar Savadogo est aussi auteur de plusieurs publications scientifiques sur la physique et sur les questions des jeunes, de l'éducation et de l'emploi, etc.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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