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Mise en œuvre du projet CLIM'O/BN : Un atelier à Ziniaré pour restituer les résultats des études préparatoires

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L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et ses partenaires tiennent les 11 et 12 janvier 2023 à Ziniaré, dans le Plateau central, un atelier pour entériner les résultats des études préparatoires dans le cadre de la mise en œuvre du projet "Nexus Climat-Eau : gestion intégrée des ressources en eau dans le bassin du Niger" (CLIM'O/BN).

Le projet "Nexus climat-eau : gestion intégrée des ressources en eau dans le bassin du Niger" (CLIM'O/BN) est un projet pensé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et ses partenaires pour développer, avec les acteurs locaux, des stratégies et des actions de conservation des ressources naturelles fondées sur des mécanismes communautaires de développement intégrés.

Deux études sommaires ont été réalisées lors de la phase préparatoire avant la mise en œuvre proprement dite du projet. La première a porté sur la cartographie des acteurs intervenant dans la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). La deuxième étude a concerné les chaînes de valeur agricole et les solutions innovantes pour l'amélioration de la résilience des communautés riveraines de la partie burkinabè du bassin de la Mékrou.

Au Burina Faso, la mise en œuvre de CLIM'O/BN concernera les communes de Diapaga, Bangou et Tansarga dans la région de l'Est, selon le consultant régional pour les études CLIM'O/BN, Issa Sawadogo

Le présent atelier, qui se tient les 11 et 12 janvier 2023 à Ziniaré, semble la dernière étape avant la mise en œuvre de CLIM'O/BN. Il permettra d'entériner les résultats de ces études avec toutes les parties prenantes. La rencontre sera aussi mise à profit pour discuter avec les participants sur l'approche d'implémentation du projet et apprécier les résultats des études préparatoires qui ont été menées.

Selon le consultant régional pour les études, Issa Sawadogo, CLIM'O/BN a permis de structurer et de construire ce projet en l'orientant sur la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). « Le projet étant en construction, il y a deux façon de procéder : soit on s'assoie au bureau, étant donné qu'on pense savoir ce qu'on veut et on y met du contenu. Ou alors on mène des études pour connaître les besoins du terrain et voir si le projet qu'on est en train de concevoir est pertinent et répond aux besoins des acteurs sur le terrain », a-t-il expliqué. Et c'est la seconde méthode qui a été choisie par l'UICN pour l'implémentation efficace de ce projet. Au Burina Faso, la mise en œuvre de CLIM'O/BN concernera les communes de Diapaga, Bangou et Tansarga dans la région de l'Est.

Tous les acteurs où interviendra le projet ont été approchés pour recueillir leur recommandation

Pour le coordinateur de suivi régional de l'UICN, représentant le chef de programme Burkina Faso/UICN, Fréderic Arsène Dayamba, la particularité de ce projet est que sa mise en œuvre a été précédée par des études préalables. « Dans le cadre de ce projet, nous avons pris le temps de faire d'abord des études, de rencontrer tous les acteurs que nous cibleront pour recueillir leurs recommandations afin de pouvoir mettre en œuvre ce projet tout en tenant compte des aspirations des besoins réels des acteurs sur le terrain », a-t-il précisé. Le préfet de Diapaga, Siméon Toé, ne s'est pas fait conter la restitution de ces études. Il a fait le déplacement de Diapaga. Il espère que ce projet contribuera au développement de sa commune, partant, de toute la région.

Le préfet de Diapaga, Siméon Toé a fait le déplacement pour participer à cet atelier

Obissa Juste MIEN
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Hôpitaux publics : Une cinquantaine d'utilisateurs d'équipements médico-techniques formés par la SOGEMAB

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La Société de gestion de l'équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB) organise deux sessions de formation des utilisateurs des appareils des structures publiques de santéà Ziniaré et à Bobo-Dioulasso, du 9 au 14 janvier 2023. Il s'agit d'effectuer des exercices pratiques d'entretien courant sur quelques équipements biomédicaux disponibles.

« Il ressort que dans le système de santé, les erreurs de manipulation sont responsables de plus de 50% des dysfonctionnement des équipements », a fait constater le Pr Éric Nao, directeur général de la Société de gestion de l'équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB). C'est ainsi que cette société, en collaboration avec le ministère en charge de la santé, a décidé de former les utilisateurs à une meilleure utilisation et à l'entretien des équipements du bloc opératoire et de la maternité.

« Cette formation entre dans le cadre de la campagne de la maintenance de la convention de 2002 qui a été obtenue avec le ministère de la Santé», a indiqué le directeur général de la SOGEMAB. Troisième du genre, la formation a été rendue possible grâce au ministère de la Santé et de l'hygiène publique.
En plus de la session de Ziniaré (chef-lieu de la région du Plateau central) où le premier responsable de la SOGEMAB est venu encourager les participants, cette session se tient simultanément à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Ils sont au total une cinquantaine d'utilisateurs d'équipements médico-techniques àêtre formés.

Le directeur général de la SOGEMAB, Pr Éric Nao, a décliné les grands projets pour une meilleure maintenance dans les hôpitaux

« Actuellement, nos équipes techniques sont dans les différents CMA [Centre médical avec antenne chirurgicale], à travers le pays, en train de faire une remise à niveau des équipements médico-techniques qui sont en panne. Le retour que nous avons de ces équipes est satisfaisant », a précisé le Pr Éric Nao, par ailleurs médecin lieutenant-colonel.

Faire la maintenance avant les spécialistes

Cette session est visiblement bien accueillie par les bénéficiaires. « Cette formation est la bienvenue parce que c'est une formation qui nous aide à entretenir nos matériels. Comment faire la maintenance avant les spécialistes. Actuellement, avec cette histoire d'insécurité, pour le déplacement des spécialistes, c'est un problème. Si nous-mêmes savons comment nous débrouiller avec nos appareils, ça va aider pour la prise en charge de nos patients », a confié Aminata Zerbo, attachée de santé en anesthésie-réanimation au CMA de Bogandé, dans la région de l'Est.

À l'instar d'Aminata Zerbo, les participants ont salué cette formation à sa juste valeur

Les rallonges, causes d'incendies dans les hôpitaux

Durant la formation, les participants ont vu les étapes pour éviter les incendies dans les hôpitaux. Philippe Ouandaogo, ingénieur des travaux biomédicaux, est le formateur. Il a pris l'exemple d'un concentrateur d'oxygène, l'appareil qui produit l'oxygène de façon autonome pour le patient. Le formateur a invité les utilisateurs à respecter le calibre du fusible afin d'éviter un court-circuit.

Deuxièmement (pour le même appareil), les rallonges électriques sont à proscrire pour l'utilisation du concentrateur d'oxygène. « Les rallonges constituent de gros problèmes et ce sont des causes d'incendies dans nos formations sanitaires. Généralement, les rallonges sont mal calibrées », a-t-il expliqué.

Le formateur Philippe Ouandaogo en train d'expliquer les bonnes pratiques pour l'utilisation d'un concentrateur d'oxygène

Les participants ont eu aussi droit à connaître les bonnes pratiques pour l'entretien d'un incubateur. Il s'agit d'un appareil médical qui permet au prématuré de se sentir comme s'il était dans le ventre de sa mère. L'incubateur est appelé aussi couveuse.
La Société de gestion de l'équipement et de la maintenance biomédicale est une société d'État née de la volonté du gouvernement d'externaliser ses prérogatives en matière d'équipement et de maintenance biomédicale en vue d'obtenir de meilleures performances. La SOGEMAB est la structure chargée de la mise en œuvre des activités opérationnelles de la politique nationale d'équipement et de maintenance biomédicale.

Cryspin Laoundiki
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G5 Sahel : La réunion des ministres recommande un soutien actif au Burkina Faso

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Les ministres en charge de la défense des pays membres du G5 Sahel, se sont retrouvés en séance extraordinaire le 10 janvier 2023 à N'Djamena au Tchad, pour parler du fonctionnement de l'organisation et proposer des recommandations pour lutter efficacement contre le terrorisme dans le Sahel. Dans un communiqué, les pays membres réaffirment leur volontéà combattre le terrorisme ensemble. L'organisation a également recommandé un soutien actif au Burkina Faso.

Les ministres de la défense et les chefs d'Etat-major des armées des quatre pays membres du G5 Sahel veulent mutualiser leurs efforts afin de lutter contre les attaques des groupes armés terroristes qui sévissent dans le Sahel. Il s'agit du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.

A l'issue de cette rencontre, les pays membres par la voix de leurs ministres de la défense, réitèrent leur volonté de continuer à combattre solidairement le terrorisme dans l'espace du G5 Sahel. Après la fin de l'opération Barkhane et le retrait du Mali de toutes les instances de l'organisation, les pays membres du G5 Sahel veulent redimensionner le commandement et renforcer les capacités de combat de la force conjointe du G5 Sahel afin de la rendre plus opérationnelle, dynamique et efficace.

Pour ce faire, il a été décidé d'intensifier les plaidoyers auprès des partenaires et des organisations internationales pour accompagner la force conjointe du G5 Sahel ainsi que le renouvellement de son mandat. Les ministres ont appelé les pays membres de l'organisation à s'acquitter de leurs contributions afin de permettre le fonctionnement normal et régulier des structures de la force conjointe du G5 Sahel.

Les pays membres du G5 Sahel ont également renouvelé leur souhait de voir le Mali réintégrer l'organisation. La réunion des ministres recommande aussi un soutien actif au Burkina Faso et l'ouverture d'un canal de coopération avec les autres pays et structures de sécurité voisines à l'espace du G5 Sahel.

Les ministres en charge de la défense des pays membres du G5 Sahel ont adopté plusieurs résolutions à l'issue de cette rencontre extraordinaire. On retient la mise en place d'un Etat-major de coordination (EMC) chargé d'assurer la coordination et le suivi des opérations bilatérales et multilatérales des pays membres de l'institution. Cette structure de coordination a pour mission de participer à la planification et à la conduite des opérations, servir d'interface entre le secrétariat exécutif et la force conjointe, etc.

Avec un effectif de 15 personnes et localiséà Niamey au Niger, le commandement de l'état-major de coordination de la force conjointe du G5 Sahel est assuré de manière tournante entre les Etats membres par ordre alphabétique des pays.
Face à l'aggravation de la situation sécuritaire dans l'espace et suite au retrait du Mali et des forces françaises, les ministres ont décidé de l'augmentation du nombre de bataillons de la force conjointe à 14. Ainsi le Burkina Faso comptera 5 bataillons, 2 pour la Mauritanie, 5 bataillons pour le Niger et 2 bataillons pour le Tchad.

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Bilan des 100 jours du président Ibrahim Traoré : « Malgré sa jeunesse, il pose des actes que ses prédécesseurs n'ont pas pu faire », se réjouit Baladji Barro, agent commercial

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Le capitaine Ibrahim Traoré assume les responsabilités de président de la transition au Burkina Faso. Dès sa prise de fonction, il a manifesté sa ferme volonté de lutter contre l'hydre terroriste, la corruption et la mal gouvernance durant son mandat. Ce mercredi 11 janvier 2023, nous avons tendu notre micro à des Ouagalais afin de recueillir leurs avis sur la gestion du pouvoir par le président du MPSR II au cours de ces 100 derniers jours. Nous vous proposons leurs réactions.

Dr Daouda Diallo, secrétaire général du Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC)

« Les résultats de l'enquête sur l'affaire 400 millions dénoncée par l'Evènement tardent »

« 100 jours après l'arrivée du MPSR2, je pense qu'on peut citer quelques aspects positifs : la reprise de Solenzo comme symbole fort. Un début de réorganisation de l'armée, même si cette réorganisation tarde à produire ses premiers résultats. Cependant, sur le plan sécuritaire la situation est plus que jamais préoccupante. Des villages entiers sont en train d'être déguerpis notamment dans le Sourou, le Nayala, le Yatenga et le Zondoma (cette province était très peu touchée par le phénomène avant l'avènement du MPSR 2). Sur la gouvernance par l'exemple, en dehors du renoncement à son salaire et le retour au décret 2008 pour la rémunération des membres du gouvernement, rien de concret. Pire, l'affaire 400 millions dénoncés par l'Evènement et dont les résultats de l'enquête annoncée tardent est comme un boulet au pied de la transition... Sur le volet, droits humains, plusieurs exactions et violations sont enregistrées sur le terrain. Les appels à la haine et même à l'élimination physique de citoyens burkinabè par d'autres restent impunis et creusent davantage la fracture sociale.

Danzarima Zoungrana, conseiller de jeunesse et d'éducation permanente

« Il y a d'autres moyens efficaces pour lutter contre le terrorisme »

Pour ma part, le bilan des 100 jours du capitaine Ibrahim Traoré est satisfaisant au regard des résultats enregistrés sur le terrain. Cela présage de lendemains meilleurs. Mais pour l'instant, nos attentes sont, entre autres, le retour des personnes déplacées internes dans leurs localités respectives. On attend aussi des autorités religieuses et coutumières qu'elles s'impliquent davantage dans la lutte contre le terrorisme. Parce que cette lutte ne passe pas seulement par les armes. Les autorités religieuses et coutumières pourraient davantage sensibiliser la population pour un changement de mentalité. Toute chose qui contribuera à bouter le terrorisme hors du territoire burkinabè».

Pascaline Ramdé, de la mairie de Ouagadougou

« J'invite le chef de l'État à se pencher sur le cas des ouvriers de la commune de Ouagadougou »

« Je suis très satisfaite des actions entreprises par le président Ibrahim Traoré. Ces actions prouvent qu'il est un digne fils du Burkina Faso qui se soucie de l'avenir de son pays et de son peuple. Je le félicite pour cela. Aussi, je profite de l'occasion qui m'est offerte pour lancer un cri de cœur. A la mairie de Ouagadougou, tout n'est pas rose. En effet, cela fait plus de deux ans que nous (travailleurs saisonniers ou ouvriers) travaillons sans percevoir de salaire à la fin du mois. Notre souhait serait que le président prenne en compte notre préoccupation ».

Baladji Barro, agent commercial

« Le président a besoin des bénédictions de tout un chacun pour engranger encore plus de résultats »

« En ce qui concerne les 100 jours du président actuel, pour être sincère, il essaie de faire de son mieux avec notamment le ravitaillement pour nos frères et sœurs de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, dans la région du Sahel. Il se bat également pour l'amélioration des conditions de nos forces de défense et de sécurité (FDS) dans le cadre de la lutte contre les attaques terroristes qui endeuillent de nombreuses familles. Je lui tire mon chapeau parce que malgré sa jeunesse, il arrive à poser des actes forts que même ses prédécesseurs n'ont pas pu faire. Pour cela, je demande à toute la population burkinabè de prier pour lui. Il a besoin des bénédictions de tout un chacun pour engranger encore plus de résultats tangibles. Je saisis également cette tribune pour formuler des doléances. Entre autres doléances, la lutte contre le chômage des jeunes qui se pose avec acuité dans notre pays ».

Lamoussa Ouédraogo, conseiller de jeunesse et d'éducation permanente

« Il faut accélérer la formation des VDP »

« Au cours des 100 jours du président Ibrahim Traoré, beaucoup de choses ont été réalisées positivement sur le terrain. Nous l'encourageons à continuer sur cette lancée. Nous nous unissons à lui pour relever les défis du moment. Des populations continuent de fuir leurs villages et communes à cause de l'insécurité. Le gouvernement de la transition gagnerait à accélérer la formation des VDP afin qu'ils puissent retourner défendre leurs localités contre les forces du mal et, pourquoi pas, sauvegarder celles qui ne sont pas touchées ».

Propos recueillis par Aïssata Laure G. Sidibé
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Budget de l'Etat, exercice 2023 : « Il faut que nous comptons sur notre propre force », encourage le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya

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« Ensemble, boostons le civisme fiscal ». C'est sous ce thème que s'est tenue, ce mercredi 11 janvier 2023 à Ouagadougou, la VIIIe rentrée fiscale au cours de laquelle le directeur général des impôts et ses collaborateurs ont présenté les nouvelles mesures fiscales de la loi de finances, exercice 2023. Forte également de sa performance en 2022, malgré un contexte national difficile et des défis à relever, la direction générale des impôts encourage le peuple burkinabèà compter sur lui-même dans la mobilisation des ressources pour le développement social et économique.

2023 se présente pour la direction générale des impôts, selon son premier responsable, comme une année « d'un plus grand » défi. « En effet, elle devra s'atteler à mobiliser plus de 1 300 milliards de FCFA, dont 1 280 milliards au profit du budget de l'Etat, soit environ 55% des prévisions de ressources propres de l'Etat, exercice 2023 », présente le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, précisant que ce défi est d'autant grand qu'il consiste à compter sur soi pour financer les priorités du moment décrites dans le plan d'action de la transition. « Il faut que nous comptions sur notre propre force », encourage le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya.

Ce qui justifie de mesures fiscales nouvelles et la promotion du civisme fiscal (compris comme l'obligation de s'immatriculer au registre des contribuables, l'obligation de déposer ses déclarations fiscales dans les délais, l'obligation de payer ses impôts dans les délais, l'obligation de communiquer des informations exactes et complètes dans les déclarations).

Les nouvelles mesures fiscales mettent l'accent sur « la justice fiscale », qui devrait permettre d'améliorer l'égalité de tous devant l'impôt et participer à la justice sociale ; l'élargissement de l'assiette fiscale qui devrait améliorer la répartition de la charge fiscale entre les contribuables ; les ajustements techniques et des taux qui devraient améliorer l'administration et le rendement.

L'autre réforme apportée en cette année 2023 consiste en l'imposition de la taxe sur les véhicules à moteur aux deux et trois roues, notamment les motos et tricycles nouvellement achetés. Les usagers devront s'acquitter de cette taxe pendant l'immatriculation de leurs engins (ce paiement est unique et la mesure n'est pas rétroactive).

Vue de quelques cadres de la direction générale à la conférence de presse de rentrée fiscale 2023.

Les innovations comprennent également les boissons alcoolisées et énergisantes. On note ici que le niveau de taxation dépend du taux d'alcool ; ainsi, la bière de moins 8° d'alcool est à 30%, les bières de plus de 8° d'alcool est de 40% et les vins (y compris le champagne) est à 70% (voir les détails sur les nouvelles mesures au bas de l'article : ndlr).

Pour se donner les moyens de son ambition, la direction générale des impôts compte s'appuyer sur plusieurs leviers, dont le « mois de l'exemplarité fiscale », qui s'étend du 11 janvier au 10 février 2023. Cette innovation consiste à donner l'exemple par le haut et par les acteurs de premiers plans (les gouvernants, les autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses ainsi que d'autres acteurs-ressources).
Elle va également s'appuyer sur l'amélioration de la qualité du service rendu aux usagers (qualité d'accueil, facilités de paiement…) et la promotion de la justice fiscale (qui implique que toutes les administrations prennent les mesures appropriées et que les citoyens collaborent pour que chacun paie le juste impôt).

Ici, le directeur général et son adjointe, procédant au lancement du « mois de l'exemplarité fiscale ».

Et comme pour joindre l'acte à la parole, le directeur général et ses collaborateurs ont, chacun, et dans le cadre du « mois de l'exemplarité fiscale », procédé au paiement effectif de leurs impôts personnels (dont les plus connus sont la taxe de résidence, la taxe sur les véhicules à moteur, la contribution foncière).

Le directeur général a expliqué que le ministre en charge des finances a donné des instructions pour que l'exemple se déploie également par les agents du département. « Je puis vous assurer également que la présidence du Faso va, pour la première fois de l'histoire du Burkina Faso, recevoir une équipe de contrôle fiscal et l'ensemble de l'exécutif, à commencer par son excellence monsieur le chef de l'Etat, s'est acquitté de son devoir de paiement des impôts personnels », a-t-il loué.

Au cours de cette rentrée fiscale 2023, Daouda Kirakoya est revenu sur le bilan global des recouvrements de l'année précédente, 2022. « C'est un contexte où la patrie a besoin de la résilience de ses filles et fils à travers l'implication de tous les citoyens dans les efforts de mobilisation des ressources pour faire face à la demande sociale et soutenir l'effort de stabilisation de notre pays. De ce point de vue, le civisme fiscal, en tant que socle du consentement volontaire à l'impôt est un comportement indispensable, un levier pour fournir des recettes fiscales conséquentes », a-t-il rappelé avant d'ajouter que les efforts des Burkinabè ont permis d'enregistrer, malgré le contexte difficile, une performance au-delà de la prévision.
« Sur une prévision initiale de 1 148, 30 milliards de FCFA assignée à la Direction générale des impôts, la contribution des individus et des entreprises a pu être canalisée et mobilisée à hauteur de 1 244, 45 milliards FCFA, soit une performance globale de 108, 37%% », livre M. Kirakoya.

Le directeur général des impôts avec à sa droite, la directrice générale adjointe, Talato Djiguemdé, et à sa gauche, le directeur de la législation et du contentieux, Idrissa Ouédraogo.

Dans cette ossature, le budget de l'Etat représentait 1 215, 44 milliards sur 1 105, 04 milliards, soit un taux de réalisation de 109, 99 et un dépassement de 110 milliards. Comparativement à 2021, il ressort une progression du niveau des recettes de l'ordre de 162 milliards en valeur absolue et 15% en valeur relative. Les budgets des collectivités territoriales étaient, eux, à 39, 01 milliards pour une prévision de 43, 26 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 90, 17%.

Un résultat atteint grâce à des actions majeures, notamment la poursuite de la modernisation et de la digitalisation de l'ensemble des métiers et procédures fiscales, la poursuite du renforcement de la sérénité sociale, l'adaptation du dispositif organisationnel et managérial et la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de promotion du civisme fiscal, dit le directeur général.

Tout en relevant que l'adaptation des méthodes de travail a permis de mobiliser davantage le personnel et les structures sur les actions porteuses de résultats et d'efficience, Daouda Kirakoya a souligné que pour 2022, en ce qui concerne le civisme fiscal, l'accent a été mis sur les contrôles pédagogiques auprès des structures publiques et para-publiques ainsi que la communication institutionnelle par les inter-actions, les émissions radiodiffusées et télévisuelles sur les questions fiscales.

La direction générale a également, en réaction à une préoccupation à cet effet, évoqué les mesures d'allègement en faveur des entreprises, du fait notamment du contexte national difficile.

Une performance exceptionnelle en 2022, que le directeur général met à l'actif de l'engagement de l'ensemble des acteurs, dont d'une part le dévouement des agents des impôts dans le combat pour le développement économique et social du pays, et d'autre part le sens élevé du civisme fiscal et le patriotisme des contribuables, auxquels il adjoint l'accompagnement d'acteurs comme les administrations, les partenaires techniques et financiers.

Au cours de cette rentrée, il est ressorti également que des poursuites judiciaires ont été engagées, en 2022, contre des entreprises et des individus, reconnus pour avoir commis des fraudes.

Voir ci-dessous les innovations fiscales introduites par la loi de finances 2023

O.L
Lefaso.net

Les innovations fiscales introduites par la loi de finances 2023

 Imposition des véhicules à deux (2) et trois (3) roues à la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) (articles 295-3, 295-4 et 295-5 du CGI)

A l'introduction de la loi portant institution de la TVM en 2019, il a été prévu une imposition de manière progressive en commençant par les véhicules à quatre (4) roues. Ainsi, pour compter du 1er janvier 2023, les motos et les tricycles sont soumis à la TVM, ce qui permettra de mieux financer les communes et les régions.

Notons que contrairement aux véhicules à quatre roues imposées annuellement, les propriétaires des nouveaux motos et tricycles paieront une seule fois la taxe lors de l'immatriculation (pas de rétroactivité).

Les tarifs sont fixés comme suit :

- Moins de 3 CV : 10 000 FCFA

- De 3 CV à 5 CV : 20 000 FCFA

- Plus de 5 CV : 30 000 FCFA

 Imposition des indemnités de fonction des membres des conseils d'administration des Etablissements publics, des associations, des fondations et autres structures à l'impôt sur les revenus des capitaux mobiliers (articles 132-4, 155 et 156 du CGI)

Les indemnités de fonction, les indemnités de session et les rémunérations diverses servies aux administrateurs des sociétés sont imposées à l'impôt sur les revenus des capitaux mobiliers (IRCM).

Dans le cadre de la justice fiscale, ce même type de revenus versés aux membres des conseils d'administration des Etablissements publics (EP), des associations, des fondations et autres structures sont soumis à l'IRCM pour compter du 1er janvier 2023.

 Imposition des revenus de prestations versés par des débiteurs non-résidents au Burkina Faso à des personnes salariées des secteurs public et privé résidents (articles 222 et 768 du CGI)

Les sommes perçues par les salariés du public et du privéà l'occasion de l'exercice à titre accessoire d'une activité non commerciale font l'objet d'une retenue libératoire de 10% par celui qui paye. Il a été cependant constaté que lorsque celui qui paye ne réside pas au Burkina Faso, la part de l'Etat n'est pas retenue et reversée. Ainsi, le législateur a décidé que pour compter du 1 janvier 2023, lorsque celui qui paie ne réside pas au Burkina Faso, le salarié qui perçoit le montant doit lui-même calculer et reverser les 10% à l'Etat.

 Institution d'une obligation de visa et de certification des états financiers (articles 18, 21, 40 et 97 du CGI)

L'UEMOA a institué depuis mars 2009, une procédure de visa des états financiers avant leur transmission à l'Administration fiscale.

En vue de se conformer à la norme communautaire, le législateur burkinabè a prescrit que pour compter du 1er janvier 2023, les états financiers doivent être visés ou certifiés avant leur dépôt au service des impôts.

Les conditions et les modalités de délivrance de la certification et du visa ainsi que le coût du visa seront précisées par arrêté du ministre chargé des finances après concertation.

 Institution d'une obligation de retenue à la source de la TVA (articles

334, 777-3° et 778 du CGI)

Les entreprises qui exportent bénéficient du remboursement de la TVA supportée sur leurs achats de biens et services aussi bien à l'importation que sur le marché local.

Cependant, l'Etat leur rembourse de la TVA qui de fois, n'a pas encore été déclarée et payée par les fournisseurs des entreprises exportatrices.

Pour pallier cette situation, il est fait obligation aux entreprises exportatrices de retenir et de reverser 20% de la TVA qu'elles ont supportée au service des impôts.

 Rehaussement du taux de la taxe sur les boissons (article 359 du CGI)

Afin de lutter contre la prolifération de certaines boissons très alcoolisées et/ou énergisantes, nuisibles à la santé des populations, une taxation conséquente de ces boissons pourrait décourager la consommation excessive et constituer un levier pour la mobilisation des recettes fiscales. La modification opérée consiste à rehausser les taux de la taxe pour compter du 1er janvier 2023 comme suit :

1- Bières titrant moins de 8° d'alcool : 30%

2- Bières titrant plus de 8° d'alcool : 40%

3- Vins : 70%

4- Autres boissons alcoolisées titrant moins de 35° d'alcool : 50%

5- Autres boissons alcoolisées titrant 35° d'alcool et plus : 70%

6-Boissons non alcoolisées énergisantes : 50%

7-Sucréries et autres boissons non alcoolisées : 15%

 Augmentation du taux de la retenue à la source libératoire sur les gains des paris et des autres jeux de hasard (article 223 du CGI)

Une retenue à la source libératoire, opérée sur les gains réalisés par les parieurs et ceux provenant des autres jeux de hasard.

Afin d'accroître le rendement de cet impôt, le législateur a adopté pour compter du 1er janvier 2023, une légère augmentation du taux de la retenue à la source libératoire sur les gains réalisés par les parieurs et ceux provenant des autres jeux de hasard.

Ainsi, le taux passe de 10 à 15%.

 Déclaration des titres nominatifs des sociétés et de leurs bénéficiaires effectifs (articles 96-1, 96-2, 96-3, 96-4, 96-5, 561-3 et 753 du CGI)

Le CGI fait obligation aux sociétés anonymes (SA) et aux sociétés par actions simplifiées (SAS) de tenir un registre des titres nominatifs qu'elles émettent et aussi de tenir et déclarer auprès de l'administration fiscale leurs bénéficiaires effectifs.

Toutefois, il n'était pas fait obligation :

–à toutes les sociétés ou personnes morales (associations, fondations, GIE, etc.) de déclarer lesdits titres à l'administration fiscale ;

– aux personnes morales bénéficiaires effectives de fournir les renseignements les concernant.

Afin de permettre à l'Administration de disposer d'une base de données relative aux propriétaires légaux des sociétés, il est institué, pour compter de 2023, une obligation de déclaration des titres nominatifs.

Il est également fait obligation aux autres personnes morales ainsi qu'aux bénéficiaires effectifs de se faire connaître.

 Institution d'une obligation de déclaration en cas de changement d'adresse (article 557 du CGI)

Les entreprises ont l'obligation de déclarer à l'administration fiscale leur existence dans les trente (30) jours du commencement de leurs activités. Il en est de même en cas de cession, cessation ou modification d'activités.

Cependant, aucune obligation déclarative n'est exigée en cas de changement d'adresse.

Dans le but d'améliorer le suivi des contribuables, il est institué l'obligation, pour les entreprises qui changent d'adresse, d'aviser le service des impôts de rattachement de ce changement dans le même délai.

 Institution d'une obligation d'accréditation fiscale des sociétés et autres entités non-résidentes au Burkina Faso (article 557 du CGI)

Le CGI fait obligation aux sociétés et autres entités non résidentes de désigner des représentants résidents pour accomplir leurs obligations déclaratives et de paiement de la TVA.

Afin de permettre d'imposer et de recouvrer les autres impôts dus par les entreprises

Non-résidentes au Burkina Faso, le législateur a généralisé l'obligation de désigner des représentants résidents au Burkina Faso.

 Elargissement du champ d'application des personnes tenues de réclamer l'attestation de situation fiscale (article 634 du CGI)

L'attestation de situation fiscale délivrée par la Direction générale des impôts, certifie que l'entreprise qui en est titulaire, est en règle vis-à-vis de ses obligations fiscales.

En vue de donner des moyens d'action en recouvrement à l'Administration fiscale, le législateur a étendu le champ de l'ASF pour compter du 1er janvier 2023 aux demandes ci-après :

– de terrains à usage autre que d'habitation ;

– de documents d'exonération et de domiciliation fiscale ;

– d'occupation du domaine public et de location de boutiques et d'équipements marchands.

L'attestation de situation fiscale peut être exigée à toute autre structure désignée par arrêté du ministre en charge des finances.

 Institution d'un quitus fiscal (article 634-1 du CGI)

Dans le cadre de la promotion du civisme fiscal et de la culture de l'exemplarité, le législateur a intégré dans le dispositif fiscal un document dénommé quitus fiscal délivré par l'administration fiscale pour attester que les personnes physiques qui en sont détentrices sont à jour de leurs obligations fiscales.

Le quitus fiscal n'est valable qu'en son original revêtu d'un timbre fiscal de 500 FCFA et portant le visa du directeur ou du chef du service des impôts du lieu de résidence du requérant.

Le quitus doit être exigé pour les :

– demandes de terrains à usage autre que d'habitation ;

– demandes de documents d'exonération et de domiciliation fiscale ;

– mandats électifs publics et consulaires ;

– nominations des membres du gouvernement, des présidents d'institutions et toute nomination en conseil des ministres ;

– décorations à l'exception de celles à titre posthume ou liées aux distinctions honorifiques à caractère militaire ;

– inscriptions dans les ordres professionnels.

Il est prévu que le quitus fiscal puisse être exigé par arrêté pour toute autre situation sur décision du ministre chargé des finances.

La durée de validité du quitus fiscal est de six (6) mois

Les manquements à la règlementation du quitus sont passibles d'amendes fiscales de deux cent mille (200 000) francs CFA ou de cinq cent mille (500 000) francs CFA en cas de récidive. Ces sanctions sont applicables sans préjudice de poursuites pénales.

 Renforcement de la sanction sur la non utilisation des moyens scripturaux de règlement (article 568 du CGI)

Les dispositions du CGI prévoient des sanctions uniquement à l'encontre des contribuables acheteurs qui auraient réglé en espèces leurs achats de biens et services dont le montant dépasse cent mille (100 000) francs CFA TTC.

Toutefois, aucune sanction n'était prévue à l'encontre des vendeurs. Pour compter du 1er janvier 2023, une sanction de vingt-cinq pour cent (25%) du montant encaissé est prévue pour les vendeurs qui accepteraient l'encaissement en espèces de leurs ventes dont le montant dépasse cent mille (100 000) francs CFA par facture.

 Obligation pour les entreprises d'utiliser leur IFU pour la souscription à une police d'abonnement à l'eau l'électricité et télécommunication (art. 635 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, le numéro IFU est exigé pour la souscription à une police d'abonnement à l'eau, l'électricité et aux télécommunications par des entreprises.

Les manquements à ces obligations sont passibles d'une amende de cent mille (100 000) francs CFA par manquement constaté.

 Promotion des téléprocédures (Art. 561-1 et ss. du CGI)

L'administration fiscale s'est engagée dans un processus de digitalisation intégrale des procédures de collecte de l'impôt à travers l'institution de la déclaration et du paiement en ligne.

Pour compter du 1er janvier 2023, les formalités de l'enregistrement des marchés et autres contrats se feront également en ligne.

 Réaménagement des délais de déclaration et de paiement de la contribution foncière des propriétés bâties et non bâties (278 et ss. du CGI)

Le réaménagement a consistéà la correction d'une incohérence entre deux dispositions du CGI relatives à la déclaration et au paiement de la contribution foncière.

Pour compter du 1er janvier 2023, le délai unique retenu pour la déclaration et le paiement de la contribution foncière est fixé au 30 mars de l'année d'imposition.

 Rétablissement de la date d'exigibilité de la taxe de résidence (art.268 et 773 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, la date limite de paiement de la taxe de résidence est fixée au 31 mars de l'année d'imposition.

 Clarification de la situation de certains produits au regard de la TVA (article 308 du CGI)

Pour compter du 1 janvier 2023, les produits ci-après : le sésame, le gaz et les levures vivantes (utilisées dans la panification) sont exonérés de la TVA.

 Modifications des dispositions de l'article 525 du CGI régissant les droits de timbre sur certains actes.

Pour compter du 1 janvier 2023, le quitus fiscal délivré par le service des impôts est timbréà 500 FCFA.

 Mise en conformité des sanctions prévues par le CGI avec celles du Code pénal en matière de violation du secret professionnel

Pour compter du 1er janvier 2023, les sanctions encourues en matière de violation du secret professionnel sont les mêmes aussi bien dans le CGI que dans le Code pénal.

 Renforcement du dispositif régissant les conditions de déductibilité des charges par la prise en compte des pertes sur créances douteuses ou litigieuses (article 82 et 82-1 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, le législateur fait obligation aux entreprises de joindre l'état détaillé des pertes sur créances à la déclaration annuelle de résultat.

 Exonération de la contribution des patentes de certaines structures à but non lucratif (article 235 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, les sociétés de secours mutuels et les centres de gestion agréés sont exonérés du paiement de la contribution des patentes.

 Rehaussement du taux de la Taxe sur les tabacs, cigares, cigarettes et cigarillos (article 365 du CGI)

Pour compter du 1 janvier 2023, le taux de la taxe sur les tabacs, cigare, cigarette et cigarillos passe de 50% à 55% conformément à la directive de l'UEMOA.

 Institution d'un régime dénommé« régime non déterminé» (article 553-1 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, le législateur a institué un régime dénommé« régime non déterminé» qui est soumis à une retenue libératoire sur les sommes perçues par elles en contrepartie de la vente de biens et/ou de prestations de services réalisées occasionnellement.

 Institution du recours hiérarchique (article 654 du CGI)

Pour compter du 1 janvier 2023, le législateur a institué le principe du recours hiérarchique. Ce recours permet au contribuable de formuler sa première réclamation auprès du responsable compétent placé sous l'autorité du Directeur général des impôts selon les seuils de compétence. En cas d'insatisfaction, le contribuable peut saisir le Directeur général.

 Renforcement du dispositif de contrôle des prix de transfert (articles 65, 66, 98, 99, 588 et 757 du CGI)

Pour compter du 1 janvier 2023, le législateur a introduit des innovations relatives au prix de transfert pour se conformer aux recommandations de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, ndlr)

 Création du compte d'affectation spéciale du Trésor dénommé« fonds d'assurance en matière de publicité foncière »

Pour compter du 1er janvier 2023, le législateur a créé un fonds dénommé« fonds d'assurance en matière de publicité foncière » logé dans un compte d'affectation spéciale du Trésor (CAST) destinéà couvrir la réparation d'éventuels dommages causés aux tiers dans le cadre de l'accomplissement des formalités de publicité foncière et le renforcement des capacités des services domaniaux.

 Renforcement du dispositif de la Transaction (article 640 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, la transaction porte aussi bien sur les droits simples que sur les pénalités.

 Rétablissement du délai de relance avant la taxation prévue au paragraphe 2 de l'article 598 du CGI

Pour compter du 1er janvier 2023, le législateur a rétabli le délai de relance dans la mise en œuvre de la procédure de taxations d'office et la flagrance fiscale.

 Institution d'un mécanisme de compensation entre les dettes fiscales et les créances du contribuable sur l'Etat (article 694 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, le législateur a institué le mécanisme de compensation entre la créance d'un contribuable envers l'Etat et sa dette fiscale.

 Délégation de pouvoir en matière de dégrèvement fiscal (articles 662 et 663 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, le Directeur général des impôts peut déléguer son pouvoir de dégrèvement pour les impositions non fondées.

 Précisions sur la caducité des régimes RSI et CME (articles 529 ; 533-1 et 533-2 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, un délai de trente (30) jours est accordé au contribuable pour informer l'administration fiscale du dépassement du seuil de son régime d'imposition.

 Consécration de l'imposition du ciment à la TVA sur la marge (Article 314-1 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, les ventes effectuées par les producteurs et les importateurs de ciment, sont soumises à la TVA sur la marge.

 Exonération des minima forfaitaires de perception des contribuables relevant du BNC au titre de leur premier exercice (article 39 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, les contribuables relevant du BNC bénéficient de l'exonération du paiement du minimum forfaitaire de perception pour leur premier exercice d'exploitation au même titre que les autres.

 Extension des mesures de faveur en matière de minimum forfaitaire de perception (MFP) aux personnes morales gérant de stations-services et aux distributeurs agréés de cartes de recharge téléphonique (article 89 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, les gérants de station-service et les distributeurs agréés de recharges téléphoniques prépayées acquitteront uniquement les minima de 300 000 francs CFA ou 1 000 000 de francs CFA en fonction de leur régime d'imposition sans référence au chiffre d'affaires réalisé.

 Exonération des intérêts des créances et dépôts des établissements publics de prévoyance sociale de l'impôt sur le revenu des capitaux mobiliers (article 130 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, les établissements publics de prévoyance sociale (CNSS et CARFO) sont exonérés de l'Impôt sur le revenu des créances.

 Réduction du taux des prélèvements facturés en matière de vente de boissons de fabrication locale (article 202 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, le législateur a décidé de réduire le taux du prélèvement subi par les acteurs évoluant dans le secteur des boissons qui passe de 5% à 2%.

 Extension de la retenue à la source à titre d'acompte de 5% à toutes les commandes publiques quel que soit l'objet (articles 226-1 et 226-2 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, toutes les commandes publiques sont soumises à une retenue à la source au taux de 5%. Ce taux est réduit à :

- 1% pour les fournitures de biens et services ;

- 0,2% pour les hydrocarbures et les cartes de recharge téléphonique.

Pour les entités relevant du régime non déterminé, c'est la retenue libératoire au taux de 10% qui s'applique.

 Institution d'un taux réduit applicable aux rémunérations versées aux prestataires non-résidents dans l'espace de la CEDEAO (article 210 et 212 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, les prestataires non-résidents au Burkina Faso, mais résidant dans l'espace CEDEAO sont soumis à la retenue à la source sur les sommes perçues au taux réduit de 10%.

 Réduction du taux applicable aux mutations à titre onéreux d'immeubles (art. 410 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, le taux des droits de mutation à titre onéreux d'immeubles est passé de 8% à 5% quelle que soit la destination du terrain. La mesure du forfait a été supprimée

 Extension de la retenue à la source libératoire aux prestations effectuées à titre occasionnel, à temps, à la tâche ou à la pièce (article 221 du CGI)

Pour compter du 1er janvier 2023, les personnes non immatriculées à l'IFU et qui ne peuvent pas non plus être considérées comme des salariées sont soumises à la retenue libératoire au taux réduit de 10%.

Il s'agit notamment :

– des élèves ou étudiants, des internes ou autres membres du corps médical en attente d'affectation dans une fonction salariée, ou de toute autre personne accomplissant occasionnellement ou accessoirement des prestations intellectuelles rémunérées ;

– des ouvriers, des manœuvres ou toute autre personne accomplissant une prestation manuelle, rémunérée à temps, à la tâche ou à la pièce.

Le taux est de 2% s'applique pour les sommes versées à raison de vacation d'enseignement dans les établissements d'enseignement et à toute personne physique non salariée accomplissant une prestation manuelle, rémunérée à temps, à la tâche ou à la pièce.

 Reconduction de la mesure d'autorisation de mutations hors délai de mise en valeur (article 87 de la LF 2023)

Le législateur a accordé une mesure de faveur en autorisant les mutations sur les terrains nus à usage d'habitation hors délai de mise en valeur de cinq (05) ans.

Sauf reconduction expresse, cette mesure instituée dans le cadre de la loi de finances, exercice 2023 prend fin le 31 décembre 2023.complissant une prestation manuelle, rémunérée à temps, à la tâche ou à la pièce.

Lefaso.net

Burkina Faso : De nouvelles taxes sur les boissons, les motos et véhicules

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La direction générale des impôts a dévoilé ce mercredi 11 janvier 2023, les nouvelles taxes sur plusieurs produits. Il s'agit entre autres, des boissons, des motos, des tricycles, des véhicules, des paris et autres jeux du hasard, etc.

La 8e rentrée fiscale de la direction générale des impôts s'est tenue ce mercredi 11 janvier 2023 à Ouagadougou. Selon la direction générale des impôts (DGI), la loi n°029-2022/ALT du 24 décembre 2022 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2023 a apporté des modifications à des dispositions du code général des impôts (CGI). Les innovations fiscales introduites par ladite loi se présentent comme suit :

Imposition des véhicules à deux (2) et trois (3) roues à la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM). A cet effet, pour compter du 1er janvier 2023, les motos et les tricycles sont soumis à la TVM, ce qui permettra de mieux financer les communes et les régions, selon la DGI. Elle précise que contrairement aux véhicules à quatre roues imposées annuellement, les propriétaires des nouveaux motos et tricycles paieront une seule fois la taxe lors de l'immatriculation. Ainsi, les tarifs sont fixés comme suit :

Moins de 3 CV : 10 000 FCFA
De 3 CV à 5 CV : 20 000 FCFA
Plus de 5 CV : 30 000 FCFA

« Dans cette nouvelle réglementation, on note le rehaussement du taux de la taxe sur les boissons. Afin de lutter contre la prolifération de certaines boissons très alcoolisées et/ou énergisantes, nuisibles à la santé des populations, une taxation conséquente de ces boissons pourrait décourager la consommation excessive et constituer un levier pour la mobilisation des recettes fiscales », se justifie la DGI.
La modification opérée consiste donc à rehausser les taux de la taxe pour compter du 1er janvier 2023 comme suit :

- Bières titrant moins de 8° d'alcool : 30%
- Bières titrant plus de 8° d'alcool : 40%
- Vins : 70%
- Autres boissons alcoolisées titrant moins de 35° d'alcool : 50%
- Autres boissons alcoolisées titrant 35° d'alcool et plus : 70%
- Boissons non alcoolisées énergisantes : 50%
- Sucreries et autres boissons non alcoolisées : 15%

Il y a également l'augmentation du taux de la retenue à la source libératoire sur les gains des paris et des autres jeux de hasard. Une retenue à la source libératoire, opérée sur les gains réalisés par les parieurs et ceux provenant des autres jeux de hasard. Afin d'accroître le rendement de cet impôt, le législateur a adopté pour compter du 1er janvier 2023, une légère augmentation du taux de la retenue à la source libératoire sur les gains réalisés par les parieurs et ceux provenant des autres jeux de hasard, selon le rapport de la direction générale des impôts. Ainsi, le taux passe de 10 à 15%.

Toujours selon le rapport de la DGI, Les entreprises qui exportent bénéficient du remboursement de la TVA supportée sur leurs achats de biens et services aussi bien à l'importation que sur le marché local. Cependant, l'Etat leur rembourse de la TVA qui des fois, n'a pas encore été déclarée et payée par les fournisseurs des entreprises exportatrices. Pour pallier cette situation, il est fait obligation aux entreprises exportatrices de retenir et de reverser 20% de la TVA qu'elles ont supportée au service des impôts.

Lefaso.net

Mise en œuvre de la Transition : Le Président en exercice de la CEDEAO à Ouagadougou pour s'enquérir du processus

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(Ouagadougou, 11 janvier 2023). Le Président de la République de Guinée Bissau, Umaro Sissoco EMBALO, Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), est arrivé, ce mercredi en fin de matinée à Ouagadougou, pour s'enquérir du processus de mise en œuvre de la Transition en cours au Burkina Faso.

Accueilli à l'aéroport international de Ouagadougou par le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Président bisseau-guinéen a ensuite eu une séance de travail avec le Chef de l'Etat, élargie à leurs délégations avant de s'entretenir en tête-à-tête.

A l'issue des échanges avec le Chef de l'Etat, le Président en exercice de la CEDEAO, qui a été rassuré de la bonne conduite de la Transition, a réaffirmé la disponibilité de l'organisation ouest africaine à soutenir et à accompagner le Burkina Faso dans la lutte engagée contre le terrorisme.

A cet effet, « lors du sommet de la CEDEAO, le 4 décembre dernier, tous les Chefs d'Etat étaient unanimes pour soutenir les doléances et les requêtes que le Président de la Transition avait formulées à la CEDEAO », a soutenu le Président Umaro Sissoco EMBALO.

Aussi, le Président bissau-guinéen qui dit avoir « compris beaucoup choses qui se passent dans notre pays », a indiqué qu'il fera le point de sa mission au prochain sommet de la CEDEAO afin que des décisions urgentes puissent être prises pour accompagner notre pays.

Dans cette perspective, le Président EMBALO a souligné la nécessité de poursuivre les échanges avec les chefs d'Etat de la CEDEAO et aussi avec les différents partenaires pour apporter du soutien dans les meilleurs délais à notre pays qui fait face à des défis sécuritaire et humanitaire.

Les échanges entre le Chef de l'Etat et le Président bissau-guinéen ont concernéégalement l'implication des autres Etats de la sous-région dans la résolution de la crise sécuritaire. Car pour le Président EMBALO, il est important et pertinent que tous les pays vivent en harmonie et en paix.

Selon le Président en exercice de l'organisation, l'esprit de la CEDEAO n'est pas de sanctionner ni d'imposer. « Nous sommes là pour accompagner tous les pays qui sont en transition ».

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le Chef de l'Etat aux VDP en formation : « Vous êtes l'espoir »

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Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE, s'est déplacé le vendredi 6 janvier dernier sur un site de formation de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour les encourager et les préparer pour la reconquête des parties du territoire national sous occupation terroriste.

Face aux VDP, le Chef de l'Etat a, de nouveau, sonné la révolte, cette révolte d'un peuple acculé depuis longtemps par des groupes armés terroristes qui endeuillent le pays, et qui n'a plus d'autre choix que de se battre. « Nous allons nous battre, nous allons nous défendre et nous n'allons plus faire cette défense passive parce que nous allons attaquer », a soutenu le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

«Ça suffit maintenant », a déclaré le Chef de l'Etat qui a invité les VDP à s'armer de courage et d'abnégation pour engager le combat contre les terroristes, pour libérer le pays et redonner espoir à l'ensemble du peuple burkinabè.
« Vous ne serez pas seuls, vous allez combattre avec nous dans les rangs de l'armée et nous allons libérer nos terres, nous allons donner espoir de vie à ces populations meurtries », a indiqué le Capitaine Ibrahim TRAORE qui a, par ailleurs, rassuré que les moyens seront mis en œuvre pour soutenir et accompagner les VDP dans leur déploiement sur le terrain.

Face aux VDP, le Chef suprême des Forces armées nationales a fustigé l'attitude et le comportement de certains Burkinabè qui rament à contre-courant de la volonté du peuple de se battre pour libérer le pays.

« Vous êtes l'espoir et ne vous laissez pas démoraliser par des apatrides qui sont là pour décourager cet élan patriotique », a soutenu le Chef de l'Etat tout en soulignant que la stratégie de l'ennemi est de susciter un conflit entre les communautés.
« Actuellement, ils sont entrain de tirer sur la fibre ethnique pour espérer une guerre ethnique. Ça n'existe pas et ça n'existera pas au Burkina Faso », a clarifié le Président de la Transition qui a, à cette occasion, invité les VDP à s'armer de courage et à toujours avancer.

Selon le Chef de l'Etat, les VDP doivent rester concentrés sur l'objectif de leur engagement.
« Vous VDP nationaux ici présents, vous avez fait le vœu de vous battre partout au Burkina Faso, et nous irons partout au Burkina Faso pour nous battre », a lancé le Chef de l'Etat. Et « nous allons nous engager avec toute l'énergie nécessaire et nous allons vous accompagner là où vous devez partir parce que pour cette patrie nous verserons la sueur qu'il faut, le sang qu'il faut pour la sauver, pour la préserver » a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE.

La période est historique et le Chef de l'Etat a invitéà inscrire leur combat dans les annales de la marche de notre pays. « Vous irez et vous reviendrez très souvent à l'arrière pour raconter vos batailles, pour raconter vos exploits et à un moment donné de l'histoire, vous pourrez dire à vos enfants à telle période, il y a eu ci et nous nous sommes levés et nous avons défendu les terres sur lesquelles vous vivez aujourd'hui » a expliqué le Président de la Transition.

Avant de prendre congé des VDP toujours en formation, le Chef de l'Etat a tenu à leur traduire tous ses encouragements et ses félicitations pour le temps passé et les souffrances endurées.

Direction de la communication de la Présidence du Faso
Sources : RTB


Conseil des ministres du 11 janvier 2023 : Le gouvernement crée un fonds de soutien aux Volontaires pour la Défense de la Patrie

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(Ouagadougou, 11 janvier 2023). Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé, ce mercredi, l'hebdomadaire Conseil des ministres qui a examiné et adopté, selon le Porte-parole du Gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs dossiers importants. Parmi ces dossiers figurent deux rapports au titre du ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective.

Le premier rapport porte création du Fonds de soutien patriotique, avec un besoin de près de 100 milliards de francs CFA pour son alimentation. Selon le Ministre chargé des Finances, Aboubakar NACANABO, il s'agit de la contribution des Burkinabèà la lutte contre le terrorisme, notamment par le soutien des Volontaires pour la Défense de la Patrie qui a plusieurs composantes.

La première composante est relative à la contribution des fonctionnaires et des travailleurs du privé. « Pour cette composante, nous avons voulu qu'elle soit volontaire, dans la mesure où on n'a pas pu dégager un consensus avec les partenaires sociaux », a expliqué le Ministre NACANABO.

Selon le Ministre Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, « la Transition a affirmé de façon claire la volonté de pouvoir mener cette guerre de façon souveraine. Il faut que les Burkinabè eux même soient les acteurs de la reconquête de notre territoire et de la refondation de notre pays ».

Aussi, les membres du gouvernement ont-ils décidé de façon unanime de céder chacun 5% de son salaire mensuel comme contribution à ce fonds.

La deuxième composante concerne les taxes sur la consommation des boissons, du tabac et une contribution sur la consommation en matière de télécommunication et sur les jeux de hasard.

Le second décret porte sur l'évaluation de l'étude nationale prospective Burkina 2025 qui décrit la vision du Burkina jusqu'en 2025. Pour le ministre Aboubakar NACANABO, cette évaluation est à son terme et l'on devrait passer à une autre.

Le Conseil s'est également penché sur les violences perpétrées par des éléments des Forces de Défense dans le quartier Nangrin de Ouagadougou. « Le Conseil condamne fermement cette dérive et exprime toute sa solidarité avec les populations civiles qui en ont été victimes », a déclaré le Ministre Jean-Emmanuel OUEDRAOGO qui a ajouté que le gouvernement a instruit le Ministre d'Etat, Ministre de la Défense de prendre toutes les dispositions afin de s'assurer, « d'une part, que les auteurs de cette dérive puissent être sanctionnés sévèrement, et, d'autre part, de travailler pour que de telles dérives ne puissent pas se produire à l'avenir » dans notre pays.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Décès de Dr IBRIGA Luc Marius : Remerciements

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Sa Majesté Naaba GUIGUEMPOLE Dima de ZOUNGRAN-TENGA, roi de TENKODOGO ;
Le FODG Naaba de TENKODOGO ;
La grande famille IBRIGA à TENKODOGO, OUAGADOUGOU, BOBO-DIOULASSO, GUERENKOUKA, LOME, NEW YORK, et ITALIE ;
La grande famille TOUGOURI, SOURGOU à LATODIN et OUAGADOUGOU ;
La grande famille DAMIBA à OUAGADOUGOU, KOUPELA et NAKALBO ;
La grande famille NANA à BAGAMNINI, OUAGADOUGOU, au BENIN et au Canada ;
La grande famille NIKIEMA à PAMNOOGO et OUAGADOUGOU ;

Madame IBRIGA née NANA Justine Sophie Rosalie et ses enfants : Hilda, Matilda, et Miranda ;

Les familles alliées : OUEDRAOGO (à TEMA BOKIN, TUILI, KOUBRI et LALLE), KOMPAORE à ZINIARE, NIKYEMA à TOECIN, SALAMBERE à KOMI-YANGA, CONGO à ZITENGA, THIOMBIANO à FADA N'GOURMA, PASSERE à ZITENGA, SANFO à ARBOLE ;

très touchés par les multiples marques de solidarité, d'affection, de compassion, de réconfort, et d'apports financier, matériel, et spirituel lors du rappel à Dieu le 25 décembre 2022 à Ouagadougou et de l'inhumation le 3 janvier 2023 à Tenkodogo de leur petit fils, fils, beau-fils, frère, époux, et père Dr IBRIGA Luc Marius, ancien Contrôleur Général d'État ;
expriment leurs sincères remerciements et leur gratitude :

A Son Excellence Monsieur le Président de la Transition ;
A Son Excellence Monsieur le Premier Ministre et les membres de gouvernement ;
Au Président de l'Assemblée Législative de la Transition ;
Aux autorités administratives ;
A l'autorité judiciaire ; Au Contrôleur Général d'État et le personnel de l'ASCE-LC ;
Au corps enseignant de l'Université THOMAS SANKARA ET JOSEPH KY ZERBO
Aux autorités coutumières et religieuses ;

A la Police ; Nationale et Municipale ; Aux organisations de la société civile ;
Aux étudiants en SJP
Aux parents, amis, voisins et connaissances.
A la Promotion 1968 du séminaire de Pabré
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Que par la miséricorde de Dieu l'âme de IBRIGA Luc Marius repose en paix.

UNION DE PRIÈRE

Faire-part Messe de Requiem de papa Norbert NACOULMA

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Béni soit Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort. (2 Co 1,3).
Le Samedi 21 Août 2021, le Seigneur rappelait à lui notre cher Nongma Ernest Norbert NACOULMA, Ingénieur FJA à la retraite à Gounghin.
Le naba Sebdo de Tanghin, (Tanghin-Dassouri)

Les grandes familles Nacoulma, Ilboudo, Simporé, Kabore à Goghin (Tanghin-Dassouri), Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Cote d'Ivoire.
Les frères et sœurs : Hamado, Siméon, Mathieu, Rasmane, à Goghin.
Naaba Michel, El hadj Hamado, Emile et Dr Innocents Nacoulma, Michel, Martin, Albert Ilboudo à Ouagadougou, Germaine Zongo, Pascaline Ouédraogo, Evelyne Oubida, Chantal Nacoulma.

Père Joseph Ilboudo, Frère Missionnaire des Campagnes à Ouagadougou.
Les familles alliées : Yaolpougdou, Sawadogo, Zongo, à Weglèga Tanghin Dassouri et Ouagadougou, Nikiema, Zongo, Kafando, Oubida, Ilboudo, Nacoulma Ouédraogo, Compaoré, Zongo, Gandema, Halatcheli, Sanou, Diabri, Koala, Tougouri, Kaboré, Congo à Komki Ipala, Laye, Gueswendé, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Tanghin Dassouri, Tenkodogo, Koupela, Toudou, Kara, Dédougou, Boutoko, Koudougou.
Les Neveux et nièces, les belles filles, les petits enfants ;

La veuve Cécile NACOULMA née YAOLPOUGDOU, Contrôleur des Postes et Télécommunication à la retraite et ses enfants à Gounghin : Edgard, Emma, Amédée, Amélie Judith, vous remercient très sincèrement pour vos soutiens multiformes et inestimables à l'occasion de cette douloureuse épreuve. Dieu qui ne se laisse pas vaincre en générosité vous le revaudra.

Les familles vous prient de vous unir à elles à l'occasion de la messe de requiem qui sera dite à son intention à la paroisse Saint Pierre de Gounghin selon le programme suivant :

Vendredi 13 janvier à 19H00 : Veillée de prière
Samedi 14 Janvier à 8H00 : Messe
Que Dieu accorde le repos éternel à notre bien aimé Nongma Ernest Norbert NACOULMA.
Que par la Miséricorde de Dieu les fidèles défunts reposent en paix !

Faire part des funérailles de Mme Marie Denise BOUGOUMA née OUEDRAOGO

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Née vers 1930
Décédée le 22 octobre 2021

Le Baloum Naba Tanga II à Bilbalogho ;

Les familles BOUGOUMA, BOUGMA, NIKIEMA, SAM, ILBOUDO, COMPAORE au Burkina Faso (Ouagadougou et Ouidtinga), en Côte d'Ivoire, en République Démocratique du Congo, aux Etats Unis et au Canada ;

Les familles alliées COMPAORE, YANOGO, SANOGO, OUARÉ, TRIANDÉ, ZAGRÉ, ZONGO, OUSMANE, MAC-GREGOR, NIAMPA, BROMMEL à
Kamboinsin, Pabré, Toussiamasso, Zouaga, Ouarmini, Koudougou, Villy, Titao, Accra, Virginie, Maryland, New York ;

Les enfants : Marie Agnès, Léa, Isidore, Edith, Adolphe, Eugène, Clarisse et leurs enfants, petits-enfants au Burkina Faso, aux États-Unis et au Canada ;

vous réitèrent leurs sincères remerciements et leurs profondes gratitudes pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion, de soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu le 22 octobre 2021 et de l'enterrement le 26 octobre 2021
de leur épouse, mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère,
Marie Denise BOUGOUMA née OUÉDRAOGO.

Ils vous convient par ailleurs aux cérémonies tenant lieu de funérailles chrétiennes selon le programme suivant :
• Le vendredi 13 janvier 2023 : veillée de prière à 20H00 à la chapelle de Ouidtinga (secteur 49 de Ouagadougou)
• Le samedi 14 janvier 2023 : messe à 09H 00 à la chapelle de Ouidtinga suivie de la bénédiction de la tombe après la messe dans la cour familiale à Ouidtinga

« Que ta bonté soit ma consolation, comme tu l'as promis à ton serviteur » ! Psaumes :119.76

UNION DES PRIERES

IN MEMORIUM : DIPAMA Kamancé Jean-Baptiste

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01 janvier 1933 - 23 mars 2022

《Donne lui Seigneur le repos éternel, et que brille sur lui la lumière de ta face》

La grande famille DIPAMA à Saaba,

Les familles GOURMA, SAWADOGO, OUEDRAOGO, ZOUNDI, NIKIEMA, KABORE, KABRE, SOURWEMA, ZONGO, KIENTEGA, KOUMSAGA à Saaba et à Ouagadougou,

Les familles alliées OUEDRAOGO, KONOMBO, NANA, KABORE, NIKIEMA, KOMPAORE, DONDASSE, BOUGOUMA,

La veuve DIPAMA née OUEDRAOGO Marie Odile

Les enfants Pauline, Sabine, Victor, Victorine, Pascal, Pascaline et Lydie,

Les petits-enfants et les arrières petits-enfants,

Très touchés par les innombrables marques de compassion, d'amitié et de réconfort lors du rappel à DIEU le 23 Mars 2022 de leur frère, beau-père, époux, père, grand-père et arrière grand-père,

DIPAMA Kamancé Jean-Baptiste,

vous renouvellent leurs sincères remerciements pour le soutien spirituel, moral et financier.

Par ailleurs, la famille vous convie aux célébrations des funérailles chrétiennes à la mémoire de son bien-aimé selon le programme ci-après :

- Vendredi 13 janvier 2023 à 20H veillée de prières à l'église Saint André de Saaba
- Samedi 14 janvier 2023 8H messe de requiem à l'église Saint André de Saaba

Que par la miséricorde de DIEU, l'âme du défunt repose en paix

In Memoriam Poukamogo Philippe ZOUNGRANA

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"Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent" Ap 14:13

Les grandes familles ZOUNGRANA, SEMDE, ZONGO, YAMEOGO, SAWADOGO, TANGA à Koudougou, Ouagadougou, Nigeria, Canada.

La veuve ZOUNGRANA née Zongo Marie Lucienne,

renouvellent leurs profonds remerciements et reconnaissance à vous tous qui avez manifesté votre soutien et votre compassion lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, époux, oncle :

ZOUNGRANA Poukamogo Philippe , Agent du Trésor

décès survenu le Jeudi 27 octobre 2022 suivi de l'inhumation le 29 octobre 2022 à Koudougou.

Vous êtes conviés à la veillée de prière le vendredi 3 février 2022 à 20h30 en la paroisse St Joseph Moukassa et à la grande messe de requiem( tenant lieu de funérailles chrétiennes) le samedi 4 Février 2023 à 9h00 en la paroisse St Joseph Moukassa de Koudougou.

Phillipe, à jamais dans nos coeurs, tu demeureras toujours vivant. Que brille sur toi la lumière de la face du Christ Sauveur.

In mémoram Irène née ABOU

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La grande famille KAGONE à Titao, Ouahigouya, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, États-Unis,
El Hadj KAGONE Saïdou Fooré, doyen de la famille à Titao ;
El Hadj KAGONE Sékou à Ouahigouya ;
Les Chefs de villages de : Titao, Ouindigui, Songtaaba, Baabo, Bouna et Hitté ;
La grande famille ABOU au Togo, Gabon, Bénin, Burkina Faso , en Côte d'Ivoire et aux États-Unis ;

KAGONE Tampouraogo Sékou et enfants : Flore Aïcha, Alima, Ibrahim, Awa, Ismaël, Chantal, Adjara et Fayçal au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et aux États-Unis ;
Les familles alliées : Bougma, Ouédraogo, Compaoré, Bélem, Niampa,
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie qui leur ont été témoignées lors du décès le 19 Octobre 2021 à Lomé au Togo et de l'inhumation le 6 Novembre 2021 à Défalé au Togo de leur fille, sœur, épouse, mère, belle-mère, Wéyélanon Irène née ABOU commerçante-couturière au Burkina Faso,

Remercient du font du cœur toutes celles et tous ceux qui les ont assistés dans cette douloureuse épreuve.
Ils vous invitent à bien vouloir prendre part aux célébrations des funérailles chrétiennes qui se dérouleront selon le programme ci-dessous à l'église de la Paroisse Saint Camille :

- Vendredi 13 janvier 2023 à 20h : veillée de prière ;
- Samedi 14 janvier 2023 à 8h : messe de requiem.

Union de prière.


Avis de recrutement d'Un (e) (1) Responsable Administratif et Financier, Un (e) Chargé(e) d'études et de projets et Un(e) (1) Expert(e) Finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédit intrants agricoles

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Le Cabinet d'Ingénierie et de Conseil en Développement d'Entreprises - ICDE (site web : www.icde.bf) est un bureau d'étude de droit burkinabè créé en 2003, ayant son siège à Ouagadougou. Il est spécialisé dans : (i) la gestion de projets/programmes ; (ii) le renforcement des capacités et le développement de compétences ; (iii) la stratégie d'entreprise (diagnostic, restructuration et mise à niveau d'entreprises en difficultés, accès des entreprises aux marchés et à l'exportation) ; (iv) la facilitation financière (accès aux financements des entreprises) ; et (v) les études socio-économiques y compris l'élaboration de politiques et stratégies de développement pour les Etats. Il intervient au Burkina Faso et en Afrique de l'Ouest plus globalement où il assure des mandats de mise en œuvre de projets et programmes financés par divers partenaires/bailleurs bi ou multilatéraux mais aussi des missions ponctuelles plus courtes de consultance.

Dans le but de renforcer son personnel et ses équipes projets/programmes, ICDE, recherche des candidats qualifiés et motivés pour le recrutement d'un(e) (1) Responsable administratif et financier, d'un(e) (1) chargé(e) d'études et de projets et d'un(e) (1) Expert finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédits intrants agricoles.

Description détaillée des caractéristiques des (3) catégories de postes à pourvoir :
A. Responsable administratif et financier ; Poste baséà Ouagadougou
A.1. Principales missions/responsabilités
• Elaborer et assurer le pilotage de la politique financière et comptable de l'entreprise ;

• Assurer la coordination des opérations comptables et financières, y compris la préparation des états de fin d'exercices et les audits ;
• Assurer la préparation, veiller à une bonne utilisation des budgets et superviser l'élaboration des rapports de gestion comptable et financière des différents projets/programmes ;

• Veiller au respect et à l'actualisation du manuel de procédures administratives, comptables et financières ;
• Représenter et défendre les intérêts du cabinet auprès des tiers (clients, fournisseurs, Etat et partenaires financiers) ;
• Participer activement à la conception des nouveaux projets/programmes notamment sur l'élaboration des budgets et les analyses financières ; et participer à des missions ponctuelles ;

• Apporter, votre expertise et un appui conseil à la direction générale pour la gestion des ressources humaines et le bon fonctionnement des différents services ;
• Participer activement à la préparation des offres de services notamment sur les questions en lien avec la préparation des offres financières et la mobilisation des pièces administratives ;
• Contribuer au développement de l'entreprise ; en participant activement à la prospection des opportunités et au développement du portefeuille d'affaires.

A.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en finance-comptabilité ; comptabilité, contrôle et audit comptable ;
• Au moins sept (7) ans d'expérience professionnelle pertinente en gestion de la comptabilité d'entreprise ; y compris une expérience pratique dans l'élaboration des états de fin d'exercice ;

• Une forte expérience dans la tenue de comptabilité projets et de gestion budgétaire. Avec une maitrise des procédures propres aux bailleurs de fonds et partenaires aux développement (USAID, Union Européenne, Banque Mondiale, etc.) ainsi que des fonds publics burkinabé, serait un atout apprécié ;

• Une pratique en matière de conduite d'analyses financières et d'étude de rentabilité dans le cadre de projets d'entreprises et d'investissement est aussi fortement souhaitée ;
• Parfaite maitrise du logiciel de comptabilité SAGE. Une bonne maîtrise de logiciels de gestion additionnels (TOMPRO, QUICKEN, etc.) sera un atout bien appréciéégalement.

B. Chargé(e) d'études et de projets ; Poste baséà Ouagadougou
B.1. Principales missions/responsabilités
• Apporter l'assistance technique nécessaire aux bénéficiaires (entreprises et coopératives en générale) pour réussir leurs projets : planification et mise en œuvre des activités, dévelop-pement d'affaires, mobilisation de financements complémentaires, visites terrains, reportage et suivi -évaluation, etc.
• Veiller à mettre en place, et pour chaque projet, un système de suivi-évaluation qui permet de collecter et documenter les indicateurs de performances ; produire les rapports ;

• Participer/conduire des missions d'assistance-conseil aux entreprises et coopératives et or-ganisations professionnelles, ainsi qu'aux études et formations dans le cadre de missions mandats ponctuels de consultance ;
• Contribuer au développement des affaires du cabinet ICDE en participant activement à la prospection des opportunités et à la préparation des offres de services.

B.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en économie, finances, comptabilité, audit, mana-gement, business administration, ou tout autre domaine pertinent en lien avec le dévelop-pement des entreprises, des coopératives et organisations professionnelles du secteur privé, secteur agricole et secteur financier ;

• Au moins cinq (5) années d'expérience professionnelle pertinente dans (i) le développe-ment, la conception, l'exécution, le suivi et l'évaluation des projets d'entreprises ; (ii) le suivi-évaluation des projets et programmes à but économique, y compris la mesure de perfor-mances et (iii) le développement des chaines de valeurs économiques ; (ii) l'accompagnement des entreprises et des coopératives pour l'accès au financement ;

• Bonne maitrise du milieu des entreprises et des coopératives, avec de fortes capacités à (i) assurer un diagnostic des capacités organisationnelles ainsi que des besoins de développe-ment pour les coopératives et PME, (ii) préparer et animer des sessions de formation au profit de personnes adultes, (iii) conduire des analyses financières ; (iv) préparer des bud-gets et (v) développer un système de suivi des performances.

C. Un(e) (1) Expert(e) Finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédit intrants agricoles ; Poste baséà Ouagadougou

C.1. Principales missions/responsabilités
• Apporter une assistance technique au processus de recrutement des Facilitateurs Financiers (FFs), consultant individuel ou bureaux d'études spécialisés, qui sont des intermédiaires entre les demandeurs de crédit et les Institutions Financières (IFs) ; aider au coaching et à l'assistance technique et veiller au suivi et au respect des engagements dans leur grant/contrat respectif ;

• Conduire l'analyse des projets (deals ou transactions) soumis par les FFs et se prononcer sur l'éligibilité de ces projets conformément aux critères définis dans le cadre du projet ;
• Apporter un appui direct aux FFs partenaires pour les aider à accroître le nombre de clients, développer des partenariats avec les IFs et accroître le volume de financement offert aux groupes cibles, chaînes de valeur et zones d'intervention du projet ;

• Assurer le suivi régulier des projets (deals ou transactions) des FFs, de leur système de rémunération et recommander les paiements ; y compris recommander les améliorations à apporter au mécanisme d'intéressement financier des FFs ;
• Superviser plus spécifiquement la mise en œuvre des actions de formations et d'assistance technique du ou des IMF partenaires impliquées dans des mécanismes financiers en faveur des groupes d'épargne et de crédit ;

• Calculer le montant de l'incitatif financier correspondant à leurs transactions et recommander les paiements ;
• Assurer les visites régulières des FFs pour apprécier l'état d'avancement de leurs activités ; évaluer leurs progrès et difficultés et aider à trouver des solutions aux problèmes. Plus globalement il s'agit d'apporter un appui conseil pour renforcer les capacités des FFs ;

• Participer activement à l'élaboration des plans et supports de formation des FFs et organiser les activités de formation des FFs ;
• Informer rapidement et à temps de toute difficulté ou problème particulier qui surviendrait au niveau des FFs, particulièrement ceux pouvant affecter les ententes convenues ; proposer des solutions et soumettre un plan de remédiation qui sera suivi correctement jusqu'à la résolution du problème ;
• Contribuer au processus de planification et de suivi du projet ; y compris le système de suivi évaluation et de rapportage.

C.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en économie, gestion, finances, agronomie, génie rural, agroéconomie, ou tout autre domaine pertinent en lien avec le développement des organisations agricoles et des entreprises ;

• Compétences confirmées (5 années d'expérience minimum) dans le soutien à la recherche de capitaux privés pour les Petites et Moyennes Entreprises, les entreprises et producteurs du secteur agricole et une expérience de travail dans des projets de type facilitation à l'accès au financement, ou dans un métier de chargé de portefeuille d'investissement, de chargé de crédit dans une banque, une institution de micro finance et autres ; une expérience de travail ou une bonne implication dans la conception, la mise en œuvre technique/suivi de mécanismes de types Groupes d'Epargne et de Crédit (Saving Groups) peut être un atout ;

• Fortes capacités de coaching, formation et renforcement de capacités particulièrement dans le domaine de la facilitation à l'accès au financement et aux capitaux privés ;
• Bonne connexion et bon rapport de collaboration avec les institutions financières (banques, institutions de microfinance, fonds d'investissement, de capital risque etc…).

D. Informations communes aux différents postes

D.1. Nature du contrat
Contrat à durée déterminée (CDD) d'un (1) an renouvelable en fonction des performances, avec périodes d'essai.

D.2. Composition du dossier
(1) Une lettre de motivation adressée à Mme la Directrice du Cabinet ICDE précisant clairement le poste visé et mentionnant la prétention salariale nette mensuelle attendue du candidat ; (2) Un curriculum vitae détaillé, sincère et actualisé ; (3) Les photocopies des diplômes, attestations ou certificats de travail ; (4) Une copie de la CNIB ou du Passeport ; (5) Les noms et adresses de trois (3) personnes de références sans liens de parenté avec le candidat. Les dossiers soumis, reste la propriété de ICDE et ne seront pas remis aux candidats.

D.3. Date limite de dépôt de dossier
Les dossiers sont recevables uniquement par email à l'adresse suivante : icde.recrutement@icde.bf au plus tard le 23 janvier 2023 à 17H00.

D.4. Procédures de recrutement
La sélection se fera sur étude de dossier suivi d'un entretien. Seuls les candidat(e)s retenu(e)s à l'issus de l'étude des dossiers seront contacté(e)s pour la suite de la procédure. ICDE se réserve, toutefois, le droit de soumettre les candidats à un test écrit. ICDE se réserve le droit de ne pas donner suite à tout ou partie du présent avis de recrutement.

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Bodyguard in the Regional Security Office.

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U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2023-002

BODYGUARD

Opening Date : January 05, 2023
Closing Date : January 19, 2023
Open to : All Interested Applicants/All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 7,271,427 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-05)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is located in the Regional Security Office. Incumbent serves as a Bodyguard in the execution of protective security operations for the U.S. Ambassador/Chief of Mission (COM), and other designated or visiting U.S. government officials as directed. Position is under the direct supervision of the Bodyguard Supervisor and managed by the Regional Security Officer (RSO) of US Embassy Ouagadougou, in order to protect designated officials from harm and embarrassment.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : High/Secondary school diploma is required. Host government Driver's License to operate up to Sport Utility Vehicle is required.
2. EXPERIENCE : A minimum of three years' experience as a commercial bodyguard, civilian or host government police or military is required.
3. LANGUAGE : limited knowledge reading, speaking and writing English is required. Fluency reading, speaking and writing French is required. These may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Must have initiative and resourcefulness in accomplishing tasks. Must be able to deal effectively with people of other cultures to obtain cooperation and reach common goals. Possesses good leadership and interpersonal skills. Must have valid driver license. Must be able to demonstrate judgment and basic safe driving skills in both oral and practical examination. Must be able to operate an armored vehicle (if available) and pass the defensive driving training. Good working computer skills are required. Must be able to work variable shifts, 24 hour on-call schedule, and able to travel outside capital city on an as needed basis. Proficient in first aid and use of an AED. Must be alert, have fast reflexes, active thinking, excellent observational skills, adaptation, take decisive actions, stay calm in dangerous situations, teamwork, communication skills, etc. and have the ability to communicate effectively orally and in writing. Possess skills in the use of a firearm. Must be physically fit and be able to endure frequent travel, long working hours, and a stressful working environment while maintaining the above standards. Should be trained on emergency first-aid, and be AED/CPR qualified. These may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : A thorough knowledge of defense measures to be used in the event of a personal or terrorist attack, such as that learned in the military or law enforcement training. Knowledge in medical, fire, hostile attack, defensive and emergency driving procedures. Must be familiar with Burkinabé police, gendarmerie, military, security and other government offices to ensure effective liaison and to facilitate effective protective operations including advance and motorcade operations.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number : Ouaga-2023-002, Bodyguard and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. c degrees, work attestations/certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

For more information on how to apply visit the Mission internet site https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/

Required Documents :
Please provide the required documentation listed below with your application :

All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• High/Secondary school diploma
• Host government Driver's License to operate up to Sport Utility Vehicle
• Work Attestations/Certificates
• Other documents
Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00

Note :
• All Application must be made in English.
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Coopération Burkina Faso-France : Les autorités burkinabè appliquent le principe de réciprocité dans les procédures de demande de visas

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Dans une lettre datée du 27 décembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré instruit la ministre burkinabè des affaires étrangères d'appliquer strictement le principe de réciprocité suite à la décision du consulat général de France à Ouagadougou d'introduire des changements dans le traitement des demandes de visas pour les passeports diplomatiques et de service.

Selon cette lettre du chef de l'Etat, par note verbale en date du 24 octobre 2022, le consulat général de France à Ouagadougou a fait part au gouvernement burkinabè et aux missions diplomatiques et consulaires ainsi qu'aux organisations internationales et interafricaines accréditées au Burkina Faso, de changements qu'il allait introduire à compter du 2 novembre 2022, dans la procédure de traitement des demandes de visas pour les passeports diplomatiques et de service.

En conséquence, le président Ibrahim Traoré a instruit sa ministre en charge des affaires étrangères Olivia Rouamba d'appliquer strictement le principe de réciprocité aux détenteurs de passeports diplomatiques et de service français dans le traitement de leurs demandes de visas d'entrée au Burkina Faso.

Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi du 11 janvier 2023

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 janvier 2023, en séance ordinaire, de 12 H 30 mn à 17 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif au rapport général d'évaluation de l'étude nationale prospective « Burkina 2025 ».
En 2005, le Burkina Faso avait validé une vision consensuelle de développement qui s'énonce comme suit : « Le Burkina Faso, une Nation solidaire, de progrès et de justice qui consolide son respect sur la scène internationale ».

Ce rapport d'évaluation fait la synthèse du niveau d'atteinte de la vision et l'analyse de la cohérence des orientations stratégiques définies ainsi que l'évolution de la société actuelle. Cette évaluation repose sur deux (02) grandes phases complémentaires : l'évaluation technique et l'enquête évaluative et de perceptions des populations sur l'atteinte de la vision de l'Etude nationale prospective Burkina 2025.

De l'analyse du schéma de financement, on note que les performances sont encourageantes en matière de mobilisation de ressources pour le financement (80%) des trois référentiels nationaux (CSLP, SCADD, PNDES). Ces performances cachent quelques difficultés parmi lesquelles figurent le faible taux de pression fiscale, l'inefficacité de la dépense avec des lourdeurs administratives, la mauvaise qualité des infrastructures réalisées et la persistance de la fraude fiscale.

Des recommandations ont été faites en vue d'assurer une mise en œuvre réussie de la prochaine vision prospective. Il s'agit entre autres, de la mise en place et l'opérationnalisation du dispositif de suivi et évaluation, de l'élaboration et l'opérationnalisation de tous les instruments de la nouvelle Etude nationale prospective (ENP), du renforcement de la lutte contre la corruption, le faux et le blanchiment d'argent.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre toutes les mesures nécessaires pour la mise en œuvre réussie des recommandations.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant création d'un Fonds de soutien patriotique.
La création du Fonds de soutien patriotique a pour objectif principal de disposer d'un instrument adéquat de collecte et de centralisation des contributions financières en vue de soutenir et d'accompagner l'action des Volontaires pour la défense de la Patrie.

Les contributions seront collectées à travers le réseau du Trésor public, les comptes de téléphonies mobiles et tout autre canal autorisé.
La mise en place de ce Fonds devrait contribuer à la réalisation des deux premières missions assignées à la Transition par la Charte signée le 14 octobre 2022, à savoir : rétablir et renforcer la sécurité sur l'ensemble du territoire national et apporter une réponse urgente, efficace et efficiente à la crise humanitaire.
Le troisième rapport est relatif à trois (03) projets de décrets.

Il s'agit :
- du décret portant modification du décret n°2016-746/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 09 août 2016 portant classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
- du décret portant régime indemnitaire applicable au personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
- du décret portant fixation d'une indemnité de risque au profit du personnel du cadre paramilitaire des eaux et forêts.

L'adoption de ces décrets vise à redresser l'échelonnement indiciaire des contrôleurs de sécurité pénitentiaire et à accorder un supplément de rétribution au personnel du cadre paramilitaire de la Garde de sécurité pénitentiaire et des eaux et forêts au titre des risques encourus dans l'exercice de leurs fonctions.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de la microfinance (CNM).
Ce Comité a pour mission de renforcer la stabilité et la viabilité du secteur de la microfinance. A ce titre, il est chargé notamment :
- d'adopter un plan d'actions prioritaires visant l'assainissement du secteur de la microfinance ;

- de procéder à l'audition des dirigeants des Systèmes financiers décentralisés ayant manqué aux règles de bonne conduite de la profession ;
- de faire procéder à la fermeture des structures exerçant sans autorisation l'activité de microfinance.
L'adoption de ce décret permet de renforcer le dispositif règlementaire de suivi des structures de microfinance en vue de leur essor.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la réponse du Gouvernement au rapport issu de la visite du Sous-comité pour la prévention de la torture au Burkina Faso.
Le Burkina Faso a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants le 4 janvier 1999 ainsi que son protocole facultatif le 11 février 2010. Ce protocole institue en son article 2, un organe dénommé« Sous-comité pour la prévention de la torture », chargé de prévenir la torture à travers des visites régulières des lieux de privation de liberté. Conformément à son mandat, le Sous-comité pour la prévention de la torture (SPT) a effectué une visite au Burkina Faso du 03 au 09 décembre 2017.

Tout en reconnaissant des avancées notables, le SPT a adressé un rapport contenant ses observations et recommandations sur les conditions de détention et l'établissement d'un Mécanisme national de prévention de la torture.

La réponse du Gouvernement au rapport du SPT concerne l'évolution du cadre législatif et institutionnel de promotion et de protection des Droits des personnes privées de liberté, les observations et commentaires sur les faits et constatations consignés dans le rapport du Sous-comité pour la prévention de la torture et l'état de la mise en œuvre des recommandations issues de la visite.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de la réponse du Gouvernement au Sous-comité pour la prévention de la torture.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant prorogation de la durée du mandat des élus consulaires des Chambres régionales d'agriculture et du bureau national de coordination des Chambres régionales d'agriculture du Burkina Faso.
Cette prorogation fait suite à l'impossibilité d'organiser des élections en raison de l'insécurité constatée dans de nombreux villages et communes et de difficultés de mobilisation de ressources financières.
L'adoption de ce décret permet la prorogation du mandat des élus consulaires en fin de mission après cinq (05) années d'exercice, pour une durée de vingt-quatre (24) mois pour compter du 1er décembre 2022.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte rendu de l'atelier national d'information et de sensibilisation sur le nouvel accord post-Cotonou entre l'Union Européenne (UE) et l'Organisation des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), tenu du 15 au 17 novembre 2022 à Koudougou.

Cet atelier avait pour objectif d'informer, de sensibiliser et d'outiller les acteurs sur les contours du nouvel accord post-Cotonou.
Au terme des travaux, l'atelier a recommandé au Gouvernement, la mise en place d'un Comité national de suivi et d'évaluation de la mise en œuvre du nouvel accord et la poursuite des actions de formation sur l'instrument de voisinage, de Coopération au développement et de coopération internationale qui est désormais le nouvel instrument de financement de l'Union Européenne utilisé avec tous les partenaires.

II.2. Le ministre de l'Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative aux conclusions des travaux de la session 2022 du Cadre national de concertation des acteurs de l'inclusion financière du Burkina Faso.

Cette session qui s'est déroulée les 24 et 25 novembre 2022 était placée sous le thème « l'inclusion financière comme instrument de renforcement de la résilience des Personnes déplacées internes (PDI) au Burkina Faso ».
Au terme de leurs travaux, les acteurs ont formulé des recommandations et pris des résolutions pour accélérer et renforcer la résilience des PDI dans notre pays. Au titre des recommandations, il est préconisé :
- la mise en place d'un mécanisme de garantie pour pallier les difficultés de financement des PDI ;

- la mise en place d'un système d'identification unique de tous les Burkinabè ;
- l'accélération de la mise en œuvre du Programme national intégré pour le renforcement de l'inclusion financière au Burkina Faso ;

- le développement de solutions d'assurance spécifique qui permettront de pérenniser les interventions des Systèmes financiers décentralisés.
Comme résolutions, les acteurs du domaine de l'inclusion financière se sont engagés à mettre en place un cadre de concertation entre les acteurs qui font du cash-transfert et à augmenter le volume de crédit pour le développement des activités génératrices de revenus.

La seconde communication est relative à la mise en place de l'Initiative Masse Critique de Professionnels (IMCP) des projets et programmes.
L'Initiative Masse Critique de Professionnels des projets et programmes vise à former des professionnels pour les fonctions transversales des projets et programmes financés par les partenaires techniques et financiers dans les domaines de la gestion financière et l'audit/contrôle interne, du suivi-évaluation, de la passation des marchés ainsi que les sauvegardes environnementales et sociales.

Cette initiative mise en place par le Gouvernement burkinabè avec l'appui de la Banque mondiale vise à disposer d'une masse critique de professionnels à court terme, qui seront opérationnels pour les fonctions transversales clés de gestion des projets et programmes de développement. Les compétences de l'administration publique dans certaines fonctions transversales clés seront ainsi renforcées. L'initiative permettra également d'augmenter l'employabilité des auditeurs libres constitués d'étudiants titulaires d'un Master.

II.3. Le ministre de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative au Plan stratégique national d'investissement agro-sylvo-pastoral (PNIASP) adopté le 22 décembre 2022.
Le PNIASP qui couvre la période 2021-2025, constitue un cadre fédérateur de planification et de pilotage des investissements dans le secteur agro-sylvo-pastoral. Il est l'instrument d'opérationnalisation de la politique sectorielle « production agro-sylvo-pastorale » du volet agricole du Référentiel national de développement et du Plan d'actions de la Transition (PAT).

II.4. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à la situation de la commande publique adressée aux Petites et moyennes entreprises (PME) régulièrement installées au Burkina Faso, au titre de l'année 2021.

Cette situation est le résultat consolidé de 19 ministères et institutions de l'exercice budgétaire 2021. Le montant prévisionnel total des lignes inscrites dans les Plans de passation des marchés (PPM) en 2021 s'élève à 118 500 320 280 F CFA contre 154 363 709 706 F CFA en 2020.

A l'exécution des différents plans de passation, la part des marchés effectivement attribués aux PME, sur la base des inscriptions prévisionnelles, il ressort des montants de 3 409 558 268 F CFA pour les micros entreprises, 8 021 444 607 F CFA pour les petites entreprises et de 41 663 892 327 F CFA pour les moyennes entreprises.

La seconde communication est relative à la soutenabilité du schéma d'approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures.
Le circuit d'approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures est subdivisé en quatre (04) segments principaux que sont l'importation, le transport, le stockage et la distribution. Depuis sa création en 1985, la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) assure exclusivement l'importation et le stockage, les deux autres segments (transport et distribution) étant entièrement libéralisés.
Tributaire de la constante variation du prix du baril à l'international, le Gouvernement a adopté une politique des prix pour la vente des hydrocarbures axée sur le recours aux techniques de subventions des prix à la pompe, du gaz butane et des produits destinés à la production de l'électricité.

Cette politique a affecté au fil des années l'équilibre financier de la SONABHY à qui l'Etat reste redevable. A la date du 30 novembre 2022, l'Etat doit à ladite société 489,69 milliards F CFA obligeant celle-ci à s'endetter auprès des institutions financières locales et internationales.
A la date du 27 décembre 2022, le montant des factures fournisseurs de la SONABHY échues en souffrance de payement s'élève à 149,81 milliards F CFA.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de proposer un schéma qui permettra de rompre avec la tendance à la dégradation continue de la situation de la SONABHY pour mieux sécuriser les approvisionnements du Burkina Faso en hydrocarbures.

II.5. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la concertation sur le projet de loi portant règlementation bancaire de l'Union monétaire Ouest africaine (UMOA) le 18 janvier 2023 à Dakar en République du Sénégal.
Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la démarche participative instituée par l'institut d'émission communautaire dans la conduite de ses chantiers structurants, portera sur l'examen des propositions de modification à imprimer à la loi portant règlementation bancaire ainsi qu'à la Convention régissant la Commission bancaire de l'UMOA et son annexe.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Siaka COULIBALY, Consultant juriste, est nommé Conseiller spécial chargé des questions juridiques.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

- Monsieur Régis Kévin BAKYONO, Mle 104 418 Y, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso, près le Saint-Siège au Vatican ;

- Madame Maimounata OUATTARA, Mle 49 032 L, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso près la République Fédérale d'Autriche et des Organisations internationales à Vienne ;
- Monsieur Mamadou COULIBALY, Mle 59 729 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso près du Royaume du Maroc ;

- Madame Aminata OUATTARA/CISSE, Mle 118 860 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Ambassadeur, Représentante permanente adjointe près de la Mission permanente du Burkina Faso à l'Organisation des Nations unies (ONU), en remplacement de Monsieur Ouiniboni KONATE ;
- Monsieur Samson Arzouma III OUEDRAOGO, Mle 118 846 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ambassadeur, Coordonnateur du Bureau d'analyses stratégiques ;

- Monsieur Filatiéni COULIBALY, Mle 118 863 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso près la République de Guinée Equatoriale ;
- Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 118 853 R, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Djeddah, au Royaume d'Arabie Saoudite ;

- Monsieur Dié MILLOGO, Mle 118 843 E, Conseiller des affaires étrangères, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Abidjan ;
- Monsieur Alain Edouard TRAORE, Mle 51 014 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Bakary KONE.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Monsieur Sayouba SAWADOGO, Mle 111 065 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
- Monsieur Yves KAFANDO, Mle 201 107 J, Inspecteur des douanes, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Coordonnateur national de lutte contre la fraude.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

- Monsieur Eloi GUIGMA, Mle 113 371 E, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, est nommé Directeur général de l'Administration pénitentiaire ;
- Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 113 377 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de l'Administration pénitentiaire ;

- Monsieur Ahmed TRAORE, Mle 113 376 H, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la détention, de la sécurité et des opérations ;
- Monsieur Pabewindé Omar SAWADOGO, Mle 92 526 U, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la santé et de l'action sociale ;
- Madame Wendmi Rachel TIENDREBEOGO, Mle 203 374 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommée Directrice des Sports, des loisirs, des arts et de la culture ;

- Monsieur Sidbéwendin Claude SAWADOGO, Mle 240 056 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 5ème échelon, est nommé Directeur du matériel et du budget ;
- Monsieur Micaïlou TRAORE, Mle 240 050 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur de la planification et de la coopération pénitentiaire ;
- Monsieur Kusiele Bob-Zié Jean Wilfrid MEDA, Mle 240 046 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur du personnel de l'administration pénitentiaire ;

- Monsieur Xavier BATIOBO, Mle 113 369 K, Inspecteur principal de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Directeur de la production pénitentiaire et de la formation professionnelle ;
- Monsieur Amidou ZERBO, Mle 113 366 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre de réinsertion sociale pour mineurs en conflit avec la loi ;

- Monsieur Windinmi Bertin ILBOUDO, Mle 203 386 W, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre pénitentiaire agricole de Baporo ;
- Monsieur Pinga ZONGO, Mle 88 511 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur de la prison de haute sécurité de Ouagadougou ;
- Monsieur Issa THANOU, Mle 203 375 Z, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Banfora ;

- Monsieur Vincent KONOMBO, Mle 240 049 B, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso ;
- Monsieur Alexis PARE, Mle 213 760 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Bogandé ;
- Monsieur Adama SANON, Mle 98 067 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Boromo ;

- Monsieur Boubacar SAWADOGO, Mle 240 034 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Dédougou ;
- Monsieur Sààyirnibè Jean Eudes SOME, Mle 203 376 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Diapaga ;
- Monsieur Ousséni ZABRE, Mle 88 503 T, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, grade 62, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Diébougou ;

- Monsieur Tingandé KABORE, Mle 110 149 Z, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Djibo ;
- Monsieur Oumarou DEMI, Mle 240 037 C, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, grade 62, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Dori ;
- Monsieur Séini ZABRE, Mle 88 552 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Fada N'Gourma ;

- Monsieur Ardiouma MILLOGO, Mle 98 072 B, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie A, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Gaoua ;
- Monsieur Hamidou KABORE, Mle 113 356 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Kaya ;
- Monsieur Kielgabé Casimir NIKIEMA, Mle 53 645 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Koudougou ;

- Monsieur Tanga Jean-Baptiste YAMEOGO, Mle 113 365 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, grade G, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Kongoussi ;
- Monsieur Boureima NIKIEMA, Mle 57 413 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Koupéla ;

- Monsieur Mouri SABO, Mle 53 643 H, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Léo ;
- Monsieur Sifouyane SEYNOU, Mle 57 416 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Manga ;

- Monsieur Frédéric OUEDRAOGO, Mle 222 270 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou ;
- Monsieur Jean-Marie KABRE, Mle 240 053 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Ouahigouya ;
- Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 92 665 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Orodara ;

- Monsieur Ousséïni ZOURE, Mle 203 372 N, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 2, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Tenkodogo ;
- Monsieur Issouf KOUSSOUBE, Mle 222 275 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Tougan ;
- Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Yako ;

- Monsieur Souleymane ZERBO, Mle 113 367 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Ziniaré ;
- Monsieur Boukary ZANGO, Mle 113 378 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Garde de sécurité pénitentiaire du ressort de la Cour d'appel de Ouagadougou.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Alain SAWADOGO, Mle 130 454 G, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Pascal ZONGO, Mle 24 164 G, Ingénieur agronome,1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Mahamoudou DIARRA, Mle 59 879 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

F. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

- Monsieur Olivier KIEMA, Mle 118 698 M, Economiste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Coordonnateur général de la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT

- Monsieur Amed SORY, Mle 104 281 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

- Monsieur Mahiret Emeric Rodrigue SOME, Mle 246 026, Ingénieur système transport ferroviaire et urbain, 2ème classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina ;
- Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Administrateur des affaires, est nommé Superviseur général de la Régie administrative chargée de la Gestion de l'assistance en escale (RACGAE).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédéà la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
- de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises ;
- du Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID) au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;

- de l'Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) au titre du ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat.
Le Conseil a également procédéà la nomination de Présidents aux Conseils d'administration de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité et de l'Office national du contrôle des aménagements et des constructions.

A. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Madame Gisèle Basseffyam Isabelle Marie SAGNON/SAWADOGO, Mle 130 311 W, Magistrat, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Gisèle Basseffyam Isabelle Marie SAGNON/SAWADOGO, Mle 130 311 W, Magistrat, Présidente du Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre de la Primature :
- Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Mle 53 615 Y, Administrateur des services financiers.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS
- Monsieur Clément BROUSSE, Attaché de coopération scientifique et universitaire à l'Ambassade de France, en remplacement de Monsieur Antoine Paul Arnaud BRICOUT.

C. MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat :
- Monsieur Gninkou Arsène DABIRE, Mle 130 481 F, Magistrat.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
- Madame Nendouanou Annie Flavie BASSOLE/KANKO, Mle 119 277 R, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

- Monsieur Idrissa BARRY, Mle 212 177 V, Administrateur civil ;
- Monsieur Bonswindé SANKARA, Mle 111 493 G, Commissaire divisionnaire de police.
Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
- Monsieur Mohamed YERBANGA, Mle 23 10 604 T, Ingénieur d'Etat en génie civil.
Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises :
- Madame Clarisse Eléonore KYELEM, Mle ME 00 052 004 F (Mle MEBF), Economiste gestionnaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Au titre de l'Association des municipalités du Burkina Faso :
- Monsieur Arsène OUEDRAOGO, Mle 22 51 918 F, Juriste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'OFFICE NATIONAL DU CONTROLE DES AMENAGEMENTS ET DES CONSTRUCTIONS

- Monsieur Saidou BOLY, Mle 372 630 Y, Technicien supérieur géomètre.
Le second décret nomme Monsieur Gninkou Arsène DABIRE, Mle 130 481 F, Magistrat, Président du Conseil d'administration de l'Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Burkina Faso : Le chef de l'État nomme un ministre délégué, chargé des ressources animales

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Vétérinaire de profession, Dr Amadou Dicko a été nommé ce 10 janvier 2023, ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, chargé des ressources animales, du gouvernement de la transition. Ce poste n'existait pas dans la précédente équipe gouvernementale.

C'est un homme averti des questions de santé animale qui s'installe dans le fauteuil de ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, chargé des ressources animales. Ce natif de Dori, dans la région du Sahel, est en effet titulaire d'un master en informatique et système d'information médicale.

Il a décroché un doctorat en médecine vétérinaire à l'école inter-Etats des sciences et médecine vétérinaire au Sénégal. Il dispose d'une solide expérience professionnelle. Avant sa nomination, Dr Dicko aura occupé la fonction de chef de service gestion des données et de la valorisation au laboratoire central de référence de l'Institut national de santé publique ; celle de chercheur au Laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques virales du Centre Muraz de Bobo Dioulasso, etc.

Depuis 2020, il est facilitateur pour Introduction to Bioinformatics Training à l'université Nazi Boni et enseignant vacataire en bio-informatique à l'université virtuelle du Burkina. Il est également enseignant en maladies zoonotiques, depuis 2018. Ce vétérinaire n'a pas d'accointances politiques connues.

Co-auteur de plusieurs publications scientifiques, Dr Dicko est engagé dans la vie associative. Il est le responsable bio-informatique de la Société burkinabè d'information médicale et par ailleurs vice-président de l'association One Health Burkina. Le nouveau ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, chargé des ressources animales parle couramment le français et l'anglais.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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