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Décès de OUATTARA Odette Anastasie : Faire part

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La grande famille OUATTARA à Banfora, Niélé (République de Côte D'Ivoire)
NANAN AGOHI, Chef Central de DIDIEVI (République de Côte D'Ivoire)
L'Association des petits enfants Kabi et Koyé en Côte d'Ivoire
La grande famille HEMA à Banfora
La famille alliée TIONO à KOUDOUGOU
Les enfants HEMA Adama et HEMA Yasmine épouse TIONO
Les petits enfants Naël et Hizya

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel en Dieu, le 05 août 2022 à Ouagadougou de leur fille, sœur, mère, belle-mère, grand-mère

Mme OUATTARA Odette Anastasie.

L'inhumation a eu lieu le 08/08/2022 au cimetière de Gounghin.
Les Remerciements vont à l'endroit de tous ceux qui ont assisté la famille lors de cette dure épreuve.
La Grande Messe d'Action de Grâces sera dite le dimanche 28 aout 2022 à 09h00 à la cathédrale Saint Pierre de Banfora.
Jn 11 :25 « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; »


DECES DE MME BAKY NEE KANZIEMO MARIE CLAIRE : Faire Part

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Les grandes familles BAKY, BAZIEMO, N'DO, BAMA, BADO à Ouagadougou, Bamako, Bénin, USA.
Les familles alliées SANON,DABOUE ,TRAORE,ZAN,KOHIO,BAZIE,BADO,BAYALA ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu le 06Aout 2022 à Ouagadougou de leur mère ,sœur, belle – mère et grand- mère Mme BAKY née KANZIEMO Marie claire.
L'inhumation a eu lieu le 10 Aout 2022 au cimetière de goughin.

Les remerciements vont à l'endroit de tous ceux qui les ont assistés lors de cette épreuve ainsi qu'à l'église des AD château de Larlé.
2 Timothée 4 :7 « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi »

Avis de recrutement : CHARGE DE PROGRAMME NIMD BURKINA FASO

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L'Institut néerlandais pour la Démocratie multipartite (NIMD) vise à rendre la politique plus inclusive, redevable et responsable en renforçant le dialogue entre les acteurs politiques et la population à travers la société civile.

Créé en 2000 par l'ensemble des partis politiques représentés à l'assemblée néerlandaise, notre approche est non-partisane et caractérisée par le dialogue : nous facilitons, rassemblons et encourageons les acteurs politiques à collaborer sur des questions politiques importantes. Nous adhérons aux principes d'impartialité, d'inclusivité, de diversité, de l'action enracinée et de l'engagement à long terme. Actuellement, le NIMD a des programmes dans plus de 20 pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie du Sud-Est, d'Europe de l'Est et du Moyen-Orient.

NIMD dispose d'une représentation au Burkina Faso depuis 2020. Pour renforcer notre équipe au Burkina Faso, nous sommes à la recherche d'un ou d'une chargé-e de programme.

1. Responsabilités :

En tant que chargé-e de programme, vous serez responsable de la mise en œuvre des activités du programme au jour le jour. En particulier, vous assurerez l'élaboration, la mise en œuvre et le rapportage des activités dont vous avez la responsabilité selon le respect des exigences du NIMD et de ses partenaires financiers en matière de planification, de mise en œuvre, de surveillance et de production de rapports. Vous faites une bonne analyse politique et vous développez et entretenez un bon réseau diversifié des acteurs politiques et la communauté internationale au Niger. Dans votre rôle, vous travaillez sous la supervision du Représentant Pays et en collaboration avec les collègues de l'équipe Sahel au Burkina et Mali.

2. Qualifications et expérience :

• Diplôme d'études supérieures pertinent (au moins BAC+5).
• Qualification professionnelle :
o Au moins cinq années d'expérience dans le domaine de la gouvernance démocratique, l'analyse politique et de préférence une expérience spécifique avec des acteurs politiques ;

o Au moins cinq années d'expérience combinée en plaidoyer stratégique, en action politique et/ou gestion de programme en utilisant les compétences en matière de conception, mise en œuvre et suivi-évaluation, y compris production de rapports, et la communication.
• Une expérience dans la mobilisation des fonds est un atout
• Excellentes compétences organisationnelles avec une capacité avérée à travailler solidairement dans une petite équipe et efficacement pour respecter des délais stricts
• Capacitéà comprendre et à s'adapter facilement au contexte politique.
• La maîtrise du français écrit et parlé est requise. La maîtrise de l'anglais est un atout important.

3. Constitution et dépôt des dossiers :

Le dossier de candidature doit comporter les pièces ci-après :
• Une lettre de motivation (1 page maximum) ;
• Un CV détaillé ;
• Les photocopies des diplômes, attestations et autres certificats pouvant faire valoir le candidat.

Les personnes désireuses de soumettre leur dossier de candidature sont invitées à l'envoyer avant le 10 Septembre 2022 à l'adresse suivante :

NIMDBURKINA2022@gmail.com en indiquant en objet : Recrutement Chargé de Programme NIMD BF.

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus de sélection. Le candidat retenu débutera dès que possible. La durée du contrat est de 12 mois renouvelable. Une période d'essai de 3 mois est prévue. Le lieu de travail est à Niamey, avec des déplacements fréquents à l'intérieur du pays.
Pour plus d'informations, veuillez contacter le +226 25 36 35 40 ou NIMDBURKINA2022@gmail.com

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 août 2022

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 août 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le ministre d'Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale a présenté au Conseil un rapport sur le fonctionnement des organes de la réconciliation nationale.

Le Conseil a relevé la nécessité de la redynamisation et de la mise en cohérence des structures notamment à travers la relecture du décret n°2021-1163/PRES/PM du 19 novembre 2021 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Conseil National d'Orientation et de Suivi (CNOS) de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale afin de proposer une structure faîtière chargée d'orienter et suivre la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de réconciliation nationale et de cohésion sociale.

Le Conseil a donné des instructions pour une prise en compte des observations afin de doter notre pays d'une instance participative de suivi de la mise en œuvre du plan intégré des stratégies relatives à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale, conformément aux dispositions du décret n°2022-0278/PRES-TRANS/PM du 03 juin 2022 portant organisation du Cabinet du ministre d'Etat auprès du Président du Faso, chargé de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d'autorisation pour l'octroi d'un permis d'exploitation semi-mécanisée d'or dénommé« DIATARA » de la société STARGATE MINIERA.

Ce projet d'exploitation est situé dans la commune de Midebdo, province du Noumbiel, région du Sud-Ouest. Le permis d'exploitation couvre une superficie de 100 hectares.

Le gisement de DIATARA a une ressource exploitable prévisionnelle de 14 667 tonnes de minerai, avec une teneur moyenne de 2 g/t, pour un taux de récupération de 80%. Les prévisions annuelles de production s'élèvent à environ 23,36 kg d'or durant trois ans et deux mois de durée de vie de la mine.

Durant la première période d'exploitation du projet aurifère DIATARA, il est attendu un montant de 211 803 500 F CFA, au profit du budget de l'Etat, au titre des taxes et redevances.

Le Conseil a marqué son accord pour l'octroi du permis d'exploitation semi-mécanisée d'or DIATARA à la société STARGATE MINIERA.

Le second rapport est relatif à une demande d'autorisation pour l'octroi d'un permis d'exploitation semi-mécanisée d'or dénommé« GNIMPERE » de la SOCIETE WEND PANGA OR.

Le projet GNIMPERE est situé dans la commune de Dano, province du Ioba, région du Sud-Ouest. Il a pour objectif l'exploitation des dépôts de minerai aurifère provenant de l'excavation des zones minéralisées dans le périmètre du site. Le permis d'exploitation couvre une superficie de 100 hectares.

Le gisement a une ressource exploitable estimée à 35 tonnes en moyenne par jour correspondant à un tonnage prévisionnel annuel de 12 775 tonnes. La teneur moyenne du minerai est de 17,03g/t, pour un taux de récupération de 80%. Les prévisions annuelles de production s'élèvent à environ 174 047 kg pour une réserve d'or de 6244,44 onces. La durée de l'exploitation est estimée à environ treize mois et demi.

L'exploitation de la mine d'or GNIMPERE permettra de générer un montant annuel de 221 558 750 F CFA au profit du budget de l'Etat, au titre des taxes et redevances minières.

Le Conseil a marqué son accord pour l'octroi du permis d'exploitation semi-mécanisée d'or GNIMPERE à la SOCIETE WEND PANGA OR.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l'approbation de marchés par appel d'offres international pour la construction d'une école normale supérieure de formation des enseignants en sciences et d'un lycée scientifique d'application au profit du MENAPLN dans le cadre de la convention avec la Fondation Kosyam Jesuit University (KoJUS) sur financement PAAQE-FA/MENAPLN.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 :Groupement EKS/SOGEDIM, pour les travaux de terrassements généraux-VRD-Annexes, pour un montant de quatre cent quarante un millions huit cent quarante mille cinq cent soixante-treize (441 840 573) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois ;

Lot 2 :Groupement MRJF/CETA TOGO, pour les travaux de construction de salles de l'école normale supérieure (bâtiment en R+3), pour un montant d'un milliard cent soixante-deux millions sept cent quarante-trois mille neuf cent trente un (1 162 743 931) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois ;

Lot 3 :Groupement ELOMA/PMS, pour les travaux de construction de salles de classe du lycée scientifique d'application (bâtiment en R+3), pour un montant d'un milliard deux cent trente-six millions huit cent vingt-quatre mille trois cent soixante-dix (1 236 824 370) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois ;

Lot 4 :ECW, pour les travaux de construction de dortoirs (bâtiment en R+3), pour un montant de sept cent quatre-vingt-six millions quatre cent quatre-vingt-onze mille quatre-vingt-quinze (786 491 095) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois ;

Lot 5 :Groupement GECAUMINE SA/SBTC HOLDING GROUPE, pour les travaux de construction de Bibliothèque (bâtiment en R+1), d'un restaurant (bâtiment en R+1), d'une infirmerie RDC et de quatre (04) blocs toilettes, pour un montant de six cent quatre-vingt-treize millions trois cent vingt-trois mille neuf cent trente-cinq (693 323 935) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois ;

Lot 6 :SOGETEL, pour les travaux d'électricité courant fort, électricité courant faible, de climatisation, de ventilation et d'ascenseur monte-charge, pour un montant d'un milliard cent quatre-vingt-treize millions deux cent quatre-vingt-dix-neuf mille cinq cent sept (1 193 299 507) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois ;

Lot 7 :Groupement BEGEP/ACMG, pour les travaux de plomberie sanitaire, d'adduction d'eau potable (AEP), d'assainissement et moyens de lutte contre l'incendie, pour un montant de quatre cent quarante-huit millions six cent quatre mille deux cent cinquante-trois (448 604 253) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois.

Le montant total des attributions s'élève à cinq milliards neuf cent soixante-trois millions cent vingt-sept mille six cent soixante-quatre (5 963 127 664) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le don IDA n°D684-BF du 28/09/2020.

II. COMMUNICATION ORALE

Le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil unecommunication relative à la tenue de rencontres d'échanges entre Son Excellence monsieur le Premier ministre et les acteurs sociopolitiques, économiques, coutumiers et religieux.

Prévues le 26 août 2022, ces rencontres porteront sur l'actualisation du planning de l'agenda de la Transition assortie d'un chronogramme pour l'organisation des élections.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseillère spéciale du Premier ministre chargée des questions économiques et financières, en remplacement de Monsieur Mahamadou DIARRA ;

- Monsieur Charles BAYALA, Mle 53 609 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Contrôleur interne ;
- Monsieur Frédéric KABORE, Mle 77 995 D, Economiste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chef du Département de la gouvernance sociale et culturelle ;

- Monsieur Abdelaziz OUEDRAOGO, Mle 271 354 V, Enseignant- chercheur en économie, catégorie P1, 4ème échelon, est nommé Chef du Département de la gouvernance du développement rural ;
- Monsieur Fabrice KOUSSOUBE, Mle 212 400 X, Administrateur civil,1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef du Département de la gouvernance des infrastructures, du transport, du commerce électronique et de l'habitat ;

- Madame Rosalie COMPAORE/NARE, Mle 111 327 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chef du Département de la gouvernance de l'économie, des finances, de l'industrie et du commerce ;
- Madame Aguiratou TOU/NANA, Mle 216 748 K, Juriste, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef du Département de la gouvernance administrative, institutionnelle et locale.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

- Monsieur Toën-sida Ismaël SAWADOGO, Officier, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) ;

- Monsieur Hamadé SAMA, Officier, est nommé Directeur des ressources humaines de l'Institut supérieur d'études de protection civile ;
Monsieur Wenceslas Eloi SAWADOGO, Sous-officier, est nommé Personne responsable des marchés de l'Institut supérieur d'études de protection civile.

C.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

- Madame Léonie BANCE, Mle 97 441 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Brasilia (République fédérative du Brésil) ;

- Monsieur Esaï WILY, Mle 212 318 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller économique à l'Ambassade du Burkina Faso à Nairobi (Kenya) ;
- Monsieur Aboudou Razak GOROU, Mle 247 265 G, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

- Monsieur Zoubila Yves KABORE, Mle 25 451 M, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Aboubakar Sidiki BORO, Mle 78 900 L, Sociologue, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Abdoul Karim TIENDREBEOGO, Mle 47 774 V, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Abdoul Mamadou BASSAOULET, Mle 47 756 T, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Drissa SAWADOGO, Mle 34 060 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du Développement institutionnel et de l'innovation ;

- Monsieur Adama SONDE, Mle 47 774 M, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chef de département communication et sauvegarde au Secrétariat technique du Registre social unique ;
- Madame Elise TAPSOBA/SAWADOGO, Mle 51 988 M, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargée d'études ;
- Monsieur F. Denis OUEDRAOGO, Mle 26 962 X, Administrateur des affaires sociales, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d'études ;

- Monsieur Abdou BALBONE, Mle 41 064 E, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
- Monsieur Salifou YOUNGA, Mle 55 812 C, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire du Centre.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ENERGIE, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

- Monsieur Bourahima OUEDRAOGO, Mle 76 305 L, Juriste, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Madame Warvar Pierye Isabelle DABIRE/DABIRE, Mle 356 349 Z, Chargée de recherche, catégorie P3, classe initiale, 2ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

Monsieur Baba Ahmed COULIBALY, Mle 80 65 T, catégorie C09, échelon Ex4, Ingénieur électromécanicien, est nommé Chargé de missions.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur Souleymane RAMDE, Mle 271 411 B, Enseignant-chercheur, catégorie P3, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques à l'Université de Ouahigouya ;

- Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 241 758 U, Enseignant-chercheur, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général adjoint chargé de la formation et des innovations pédagogiques de l'Ecole normale supérieure ;
- Monsieur Mathias KYELEM, Mle 49 409 L, Enseignant-chercheur, Maître de conférences, catégorie P2, est nommé Directeur général adjoint chargé de la recherche et de la coopération de l'Ecole normale supérieure.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

- Madame Yéri Florence Stéphanie GUIRA/PODA, Mle 36 324 T, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Thierry CABORE ;
- Monsieur Douniwangda Henri OUEDRAOGO, Mle 18 306 K, Administrateur général, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Boukaré Jean-Hubert KINDA ;

- Madame Solange COMPAORE/TRAORE, Mle 54 530 K, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
- Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Ingénieur en informatique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice des systèmes d'informations ;
- Monsieur Edouard BAMOGO, Mle 40 092 L, Inspecteur général,1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé d'études ;

- Madame Amélie Ponibè SISSAO/SOME, Mle 43 800 R, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chargée d'études ;
- Monsieur Hamadé TINTO, Mle 101 694 Z, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Bam ;

- Monsieur Abdoulaye NITIEMA, Mle 50 244 R, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème grade, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Bazèga ;
- Monsieur Zoumana KASSAMBA, Mle 40 925 Z, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Boulkiemdé ;

- Monsieur Raphaël SOMA, Mle 47 614 W, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire de la Comoé ;
- Monsieur Salifou SERE, Mle 43 962 D, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Ganzourgou ;

- Monsieur Raoul SANON, Mle 56 133 A, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 15ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Houet ;
- Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 56 128 K, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Ioba ;

- Madame Mamounata Catherine SANON/SAWADOGO, Mle 112 711 A, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PC, 1ère classe, est nommée Directrice provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Kadiogo ;
- Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 54 485 F, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Kourweogo ;

- Monsieur Abdoulaye Sibiri Yabyouré YARBANGA, Mle 101 673 N, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe,13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Namentenga ;
- Monsieur N'Kouhala KAMBIRE, Mle 85 025 D, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Noumbiel ;

- Monsieur Laciné TRAORE, Mle 84 901 M, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Poni ;

- Monsieur Hyacinthe YAMEOGO, Mle 105 119 X, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Sanguié ;
- Monsieur Somnoma OUEDRAOGO, Mle 112 690 W, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Yagha ;

- Monsieur Drissa BELEM, Mle 76 109 T, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Yatenga ;
- Monsieur Dramane ILBOUDO, Mle 55 943 G, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Ziro.

H.AU TITRE DU MINISTERE DU GENRE ET DE LA FAMILLE

- Monsieur Sahid KOBEANE, Mle 108 577 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la protection de la famille, de l'éducation à la vie familiale et sociale ;
- Monsieur Amidou OUEDRAOGO, Mle 108 592 F, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du développement et de la coordination des services de proximité ;

- Madame Tinwensida Béatrice NACOULMA/KABORE, Mle 257 380 B, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de la lutte contre les violences faites aux enfants et de la protection de l'enfance en situation d'urgence ;
- Madame Emma KIEMA/KANKYONO, Mle 46 391 Z, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice du développement de l'enfant ;

- Madame Kiedala Ursule Viviane SANON, Mle 83 860 M, Juriste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice des affaires juridiques et du contentieux ;
- Madame Salimata ROMBA/CONOMBO, Mle 108 582 V, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

- Monsieur Albert SAWADOGO, Mle 46 407 L, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;
- Madame Noangma Léonie OUANGRAWA/KOUDOUGOU,Mle 220 413 B, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe,6ème échelon, est nommée Directrice de l'inclusion de la femme aux actions de paix et de sécurité ;

- Madame Sidpawalemdé Sabine BOUDA, Mle 105 345 Y, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice de la promotion de l'Initiative féminine à la paix et la sécurité ;
- Monsieur Ibrahim BELEMKOABGA, Mle 237 916 K, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la planification et du suivi des engagements ;

- Monsieur Jacques KOALA, Mle 220 407 X, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la formation et de l'encadrement ;
- Monsieur Blaise Pébi TIENIN, Mle 286 338 N, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l'institutionnalisation du genre et du partenariat ;
- Madame Marcelline YIGO, Mle 279 850 N, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice de la prévention et de la lutte contre les violences basées sur le genre ;

- Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 237 921 T, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l'autonomisation de la femme ;
- Monsieur Gombila René Hugues SANKARA, Mle 222 818 E, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l'évaluation ;

- Madame Zenabou KYELEM/KONATE, Mle 258 166 D, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale du Genre et de la famille des Cascades ;
- Monsieur Rahitaba Désiré Romain COMPAORE, Mle 53 480 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional du Genre et de la famille du Centre ;

- Madame Kibspoko Germaine KUILA, Mle 258 155 A, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale du Genre et de la famille du Centre-Est ;
- Monsieur Yacouba OUEDRAOGO, Mle 81 941 J, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional du Genre et de la famille du Centre-Nord ;

- Madame Kpébyas Odette BATIONO/MEDA, Mle 237 924 B, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale du Genre et de la famille du Centre-Ouest ;
- Madame Dagnang-Newendé Marie Thérèse SOMBOUGMA,Mle 220 415 Z, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale du Genre et de la famille du Centre-Sud ;

- Monsieur Augustin OUEDRAOGO, Mle 92 529 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional du Genre et de la famille de l'Est ;
- Monsieur Ali Bémé KONE, Mle 47 766 D, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional du Genre et de la famille des Hauts-Bassins ;

- Monsieur Boureima NACANABO, Mle 57 237 P, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional du Genre et de la famille de la Boucle du Mouhoun ;
- Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 85 582 V, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional du Genre et de la famille du Nord ;

- Madame Adjiguiwénou Aïcha KANGOUEBOU, Mle 279 848 A, Conseiller d'éducation féminine, 1er grade, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale du Genre et de la famille du Plateau-Central ;
- Madame Wend-Kuuni Bernadette Marie Reine YAMEOGO/BELEM, Mle 92 517 F, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe,5ème échelon, est nommée Directrice régionale du Genre et de la famille du Sud-Ouest ;
- Monsieur Issouf BAKOUAN, Mle 258 172 P, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional du Genre et de la famille du Sahel.

I.AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

- Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 52 178 U, Inspecteur du trésor,1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Boureima NABA ;

- Madame Wendetoin Edwige SANOU/OUEDRAOGO, Mle 96 042 E, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargée d'études ;
- Monsieur Arouna SAWADOGO, Mle 116 988 J, Administrateur civil,1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d'études.

J.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

- Monsieur Yiribono Jérémie SOMDO, Mle 204 597 W, Professeur certifié d'éducation physique et sportive, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Mahamoudou DIALLO ;

- Monsieur Zoudaga SIA, Mle 83 245 N, Professeur certifié d'éducation physique et sportive, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Kassoum SAWADOGO, Mle 46 489 N, Professeur d'éducation physique et sportive, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d'études ;

- Monsieur Bientama Arsène ZERBO, Mle 104 862 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds d'appui à la formation et à l'apprentissage (FAFPA) ;
- Monsieur Mohamadi KAGAMBEGA, Mle 235 878 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances du Groupe d'intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) ;

- Monsieur Sayamba Aboudouley HEMA, Mle 272 947 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Agence nationale pour la formation professionnelle (ANFP) ;
- Madame Abibiata BANAZARO/YELEMOU, Mle 200 274 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de l'administration et des finances de l'Observatoire national de l'emploi et de la formation (ONEF).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédéà la nomination d'Administrateurs au Conseil d'administration :
- du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective ;

- de l'Agence d'exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) au titre du ministère de l'Environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement ;
- de l'Agence burkinabè des investissements (ABI) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises.

A.MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS NATIONAL DE LA FINANCE INCLUSIVE (FONAFI)

- Madame Estelle Marie Sandrine TANKOANO/WEDRAOGO,Mle 210 026 Z, Chargée des relations publiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES DU BURKINA FASO

- Monsieur Ousséni KIRAKOYA, Gestionnaire, en remplacement de Madame Azaratou SONDO/NIGNAN.

B.MINISTERE DE L''ENVIRONNEMENT, DE L'ENERGIE, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Sidiki KONE, Mle 119 819 T, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d'administration de l'Agence d'exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C.MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Jean Baptiste KABORE, Mle 510 284 S, Analyste financier, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d'administration de l'Agence Burkinabè des investissements (ABI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Souleymane SOULAMA.

Le Porte-parole du Gouvernement
Wendkouni Joël Lionel BILGO

Lutte antiterroriste au Burkina : « Nous avons décidé de resserrer les rangs pour sécuriser le Liptako-Gourma », Barthélémy Simporé, ministre de la Défense,

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Face « au G5 Sahel en souffrance » qui engendre des difficultés dans la solidarité des pays membres contre le terrorisme, le ministre de la Défense, Barthélémy Simporé a révélé quelques résolutions prises à l'issue des récents travaux engagés avec le Niger.

Ainsi, pour un meilleur contrôle de la zone du Liptako-Gourma, les forces armées burkinabè avec celles du Niger ont décidé de renforcer davantage leur collaboration.

« Nous avons convenu de resserrer les rangs autour de notre espace commun qui est celui du Liptako-Gourma. Parce qu'il est le plus problématique dans cette menace », a signalé le général de brigade, Barthélémy Simporé, à l'occasion du compte-rendu du conseil des ministres, ce mercredi 24 août 2022.

Cela, afin d'aller vers une « opération TAANLI permanente qui a été jusque là temporaire » selon le ministre de la Défense.

Vers une nouvelle stratégie sécuritaire

À en croire ses propos, le gouvernement s'est lancé dans une nouvelle approche pour redéfinir les axes d'une stratégie nouvelle.

« Ce qui signifie que dans les jours à venir, nous allons poursuivre la dynamique de renforcement de cette coopération avec notre voisin du Mali, avec le Bénin et bien d'autres pays avec lesquels nous partageons ces défis sécuritaires », confie le ministre de la Défense.

Barthélémy Simporé menrionne également qu'il est à retenir que le gouvernement s'est atteléà déployer une diplomatie militaire beaucoup plus vaste en direction de tous ses partenaires.

Toute chose qui va permettre à l'armée nationale de renforcer ses capacités opérationnelles, dit-il. Une dynamique qui va amener de « l'embellie face à cette lutte qu'elle mène très farouchement », a-t-il indiqué.

Pour conclure, le ministre de la Défense a affirmé que cette dynamique va connaître une dimension holistique développée par les autres axes de la présente stratégie comme celle de la tenue très prochaine de la Journée nationale du refus du terrorisme.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Le Premier ministre au sujet du président du Faso : « C'est quelqu'un qui est très serein et qui a une grande confiance en l'avenir »

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Le Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo, s'est soumis à un devoir de redevabilité aux peuple et populations burkinabè, après un semestre à la tête du gouvernement de la transition. Avec les journalistes, dans la soirée de mardi, 23 août 2022, le chef du gouvernement a, après avoir présenté les actions jusque-là menées, affiché sa foi en l'avenir, s'adossant également à la personnalité du président du Faso.

Le Premier ministre se dit « pleinement conscient » des enjeux liés à sa mission et rassure qu'il est déterminéà mener le combat avec le peuple jusqu'à la victoire finale.

« Aujourd'hui, plus que jamais, nous avons pris un bon élan. Bien-sûr, tout n'est certainement pas parfait, mais nous corrigeons certaines imperfections, au fur et à mesure que nous avançons. Mais d'une façon générale, nous sommes confiants quant à l'issue de cette transition. Quant aux défis que nous avons à relever, notamment le défi sécuritaire et le défi humanitaire, je voudrais exprimer toute ma gratitude à son excellence monsieur le président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour m'avoir fait confiance et pour m'avoir appeléà cette haute fonction dans un moment difficile pour le pays. Pour moi, c'est un challenge, c'est un défi que nous allons relever ensemble », a-t-il réagi à cette question des journalistes tendant à jauger son degré de confiance vis-à-vis de la marche de la transition.

Puis a poursuivi l'ancien président de l'AESO (Association des élèves du secondaire de Ouagadougou) et ancien vice-président de l'ANEB (Association nationale des étudiants burkinabè) au sujet du président Paul-Henri Damiba : « Moi, j'ai découvert un homme, un patriote, quelqu'un qui a des valeurs et qui croit en ce pays, qui croit effectivement que ce pays peut sortir de cette situation. Ce qui me fascine chez lui, c'est que c'est quelqu'un qui est très serein et qui a une grande confiance en l'avenir. Et comme ce que j'ai l'habitude de lui dire, en plaisantant parfois : votre sérénité est contagieuse ».

Le Premier ministre renouvelé l'appel à l'union sacrée, la solidarité lancée par le président du Faso afin de réussir la transition.

O.H.L
Lefaso.net

Appel d'offres international : Construction de 95 espaces communautaires d'apprentissage dans les régions du Sahel, Centre-nord, Nord et l'Est du Burkina

Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) : Les chantiers du dépôt de Bingo visités par les autorités

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Le ministre du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, Abdoulaye Tall et la ministre en charge de l'environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, Maminata Traoré/Coulibaly ont visité les chantiers du dépôt de Bingo de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY). C'était le mardi 23 août 2022.

Il s'agit de trois chantiers à savoir : le projet d'extension des produits liquides (hydrocarbures). En second lieu, celui de la construction d'une sphère de stockage de gaz. Le troisième est en rapport avec les travaux de réfection des voies à l'intérieur du site.

Selon la direction du dépôt de Bingo, les travaux ont été exécutés entre 90 et 95 %. La SONABHY a entièrement financé les travaux à plus de 32 milliards de FCFA. Ces projets visent àéviter que le Burkina Faso ne soit directement impacté par les fluctuations au niveau du marché mondial en ce qui concerne les hydrocarbures et le gaz. Cela va donc permettre de mieux maîtriser les coûts de ces produits.

L'équipe de la SONABHY en train de présenter aux deux ministres les projets du chantier de Bingo

Le ministre du commerce, Abdoulaye Tall a rappelé que la SONABHY occupe la première place parmi les sociétés d'Etat en matière de chiffre d'affaires. Pour 2022, il est attendu un chiffre d'affaires avoisinant les 1000 milliards de FCFA. Il a affirmé qu'elle est l'une des sociétés les plus stratégiques du pays.

« Sans la SONABHY, le pays sera en arrêt, surtout dans ce contexte de vie chère, de hausse continue du cours du carburant à l'international et de celui du dollar. C'est tout à fait normal qu'en tant que ministre de tutelle avec ma collègue, nous puissions venir regarder les installations existantes, les projets en cours et échanger avec les parties prenantes pour voir comment, ensemble, nous pouvons optimiser tout cela pour parvenir à une réduction des coûts. C'est ce que le peuple burkinabè attend. C'est vrai qu'actuellement il y a la subvention de l'Etat qui pèse sur les finances de la SONABHY. Mais le consommateur n'est pas content parce qu'il y a eu une hausse, en pratiquement trois mois, du coût des hydrocarbures » a-t-il expliqué.

Abdoulaye Tall a déclaré que d'autres projets sont à prévoir sur le site de Bingo afin d'accroître les réserves énergétiques, car la population augmente

Des constructions de dépôts en vue dans toutes les régions

Abdoulaye Tall a dégagé les avantages qui vont découler à la fin des travaux qui sont prévus pour le dernier trimestre de 2022. Il a certifié que cela va augmenter la sécuritéénergétique du pays grâce à la multiplication des capacités de stockage des hydrocarbures et du gaz. Ce qui va accroître la capacité de service du client. Des dires de la ministre en charge de l'environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, Maminata Traoré/Coulibaly, le gouvernement fera toujours des efforts pour réduire le coût des hydrocarbures.

Maminata Traoré/Coulibaly a félicité les équipes en charge du projet

« Si vous avez regardé les contraintes à travers le monde, ce n'était pas facile. Si on a pu traverser cette période en fournissant le carburant, je pense que cela représente un grand pas. Si le coût diminue au plan international, on le fera au niveau du Burkina Faso » s'est-elle exprimée. Selon le directeur du dépôt de Bingo, Hippolyte Bassolé, la SONABHY a pour ambition de construire des dépôts dans toutes les régions du pays. Il s'agit de mettre en place un système de réseaux de rapprochement du gaz et des hydrocarbures liquides afin de réduire les frais pour les populations des zones rurales au même titre que pour ceux de Ouagadougou.

Hippolyte Bassolé a confié que le poids de la subvention pèse sur l'Etat et la SONABHY

En attendant, « nous voulons sécuriser Ouagadougou », a-t-il conclu. Avant la visite sur le terrain, les délégations des ministères ont été briefées sur les mesures de sécuritéà prendre pour éviter tout incident. Il a été rappelé que le site est très sensible, d'où l'intérêt de respecter strictement les règles.

SB
Lefaso.net


Affaire Perkoa : Un interprète trouvé, l'audience reprend ce jeudi 25 août 2022

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L'audience du procès concernant l'inondation de la mine de Zinc de Perkoa, qui a causé la mort de huit mineurs dont six Burkinabè, reprend ce jeudi 25 août 2022.

La veille, premier jour d'audience, une difficulté de traduction s'est posée. En effet, les deux principaux accusés ne parlent que l'anglais. Durant la traduction, les avocats des accusés n'ont pas été satisfaits du travail de l'interprète requis par le parquet.

L'audience a été suspendue pour trouver un autre interprète.

Les deux accusés sont les directeurs généraux de Nantou Mining Burkina Faso S.A, Hein Frey et Darly Christensen, de Byrnecut Burkina Faso.

Ils sont poursuivis pour : exercice d'activité d'exploitation minière sans autorisation légale ; violation des prescriptions du règlement relatif à la sécurité et à la santé au travail dans les mines et carrières ; mise en danger de la personne d'autrui ; non assistance à personne en danger ; et homicide involontaire.

Ce jeudi 25 août 2022, en plus de l'interprète choisi hier, trois autres ont été présentés à la barre. Ils vont intervenir, au besoin.

Lefaso.net

Filière moringa : Le Centre pour la promotion des importations forme 31 acteurs pour le développement des chaines de valeur du secteur

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Le Centre pour la promotion des importations (CBI) a mis sur pied depuis avril 2022, un projet dans le secteur des ingrédients naturels avec un accent particulier sur le moringa. Avec la collaboration de Triple-trade, Agrodev et Pro found, des bases ont été jetées notamment avec l'organisation d'un atelier sur l'analyse des stratégies de développement des chaines des valeurs du moringa au Burkina. L'atelier s'est tenu les 23 et 24 août 2022 à Ouagadougou.

La filière moringa est en pleine expansion au Burkina. Des travaux sur la plante ont été menés depuis 2019 et les acteurs en la matière sont tous unanimes qu'elle pourrait être un secteur porteur et à même de contribuer au développement du pays. Toutefois, son essor reste quelque peu freiné, nonobstant l'engouement que suscite cette plante de nos jours. Pour construire et présenter des modèles d'affaires durables dans le secteur du moringa, le Centre pour la promotion des importations (CBI) a organisé un atelier à l'endroit de 31 membres des ministères de l'environnement, des entreprises, des organisations non gouvernementales, des institutions financières etc. Il s'agit donc « de renforcer les acteurs des petites et moyennes entreprises et œuvrer au rassemblement de ces derniers pour une institutionnalisation de ce produit. ».

Pour Kees-Jaan van Til, fondateur de Triple-trade, « une fois développé, ce produit pourrait être commercialisé sur toute l'étendue du territoire et exporté

L'objectif général de cet atelier est d'analyser les stratégies de développement des chaines de moringa au Burkina Faso. En un peu plus clair, « il est question de déterminer de façon participative les causes profondes du dysfonctionnement des CV/Moringa, élaborer les chemins de changement, définir les changements par axe de stratégie et formuler une vision partagée de la filière conformément aux axes stratégiques définis. » Au terme de l'atelier, il est attendu que les objectifs sus visés soient atteints afin de contribuer activement à un nouvel envol de la filière.

« Si l'on s'y met activement, dans trois ans, la filière moringa peut être développée à l'échelle nationale et dans la sous-région » Jacques Ouédraogo

Pour Jacob Ouédraogo, transformateur des produits locaux, par ailleurs participant, l'initiative de cet atelier est louable car di-il : « nous aurons à connaitre beaucoup d'informations sur le secteur et principalement, comment le développer dans tous ses maillons. Je veux ainsi parler de la production, la transformation et la distribution. » Pour lui, le Moringa a assez parlé de lui-même et point n'est besoin de douter de ses vertus car « c'est une plante miraculeuse et très thérapeutique, qui peut nous mettre à l'abri de plus de 300 maladies. »

« Le moringa a des vertus nutritionnelles et thérapeutiques » Jean Bosco Dibouloni

Même si la filière prend du temps à connaitre son expansion, Jean Bosco, directeur général de AGRODEV dit croire en cette filière au regard des connaissances traditionnelles que nous avons de cette plante et pour l'engouement qu'elle suscite depuis ses débuts.

Une équipe travaillant pendant l'atelier à trouver les causes profondes du dysfonctionnement des CV/Moringa

« Aujourd'hui nous avons des entreprises très dynamiques. Seulement ils ne sont pas encore en masse critique pour créer le changement. C'est cela que nous recherchons. Il nous faut des centaines d'entreprises dans les régions et des milliers de producteurs avec de grandes superficies bien entretenues pour que la filière puisse connaitre de nouveaux jours. C'est ce pourquoi nous travaillons et nous espérons que cela pourra se produire » a-t-il laissé entendre.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Terrorisme et stigmatisation communautaire au Burkina : La ligue islamique appelle le gouvernement à durcir le ton contre les "malfaiteurs"

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Le péril sécuritaire qui tourmente les Burkinabè depuis sept longues années met à mal le vivre ensemble et la cohésion sociale. Dans cette note en date du 23 août 2022, la ligue islamique pour la paix au Burkina Faso appelle les premières autorités à durcir le ton à l'encontre des " malfaiteurs tapis dans l'ombre pour saper le vivre ensemble entre les populations burkinabè", en postant des discours haineux sur les réseaux sociaux. L'intégralité du communiqué ci-dessous.


In memoriam BENON AIMEE CHRISTINE

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Qui croit en moi, même s'il meurt vivra <>
29 Août 2021 – 29 Août 2022

Voilà 1 an qu'il a plu au seigneur de rappeler à lui sa servante BENON Aimée Christine

La grande famille BENON et alliées à Silly, Ouagadougou et Abidjan,
La grande famille DIASSO à Cassou, Nignan et Ziba à Kiéré
La veuve Benon/Ziba Kalai Bernadette
Les frères et sœurs de la défunte.

Benon Rose, Benao Koara, Benon Temai Pascal, Benon Thérèse, Benao Batien, Benon Babou Éric, Benao Soumbi Albert, Benon Delphine, Benon Colette, Benon Juliette, Benon Emile, Benon Cyrille, Benon Françoise, Benon Dénise, Benon clémentine, Benon Pierre, Benon Clarisse, Benon Virginie, Benon Joël, Benon Patrice, Benon Judith

Le fils de la défunte
Bahin Jordan Franck Alain
Les familles alliées

Zoumbara, Parcouda, Yaméogo, Yatassaye, Diallo, Nikiéma, Balima, Guiguemdé, Sanou, Konaté, Sidibé, Ouédraogo, Bahin, Kouraogo, Yugo, Gue, Traoré, Bazié, Bach, Déra, Pacodé, Kokombo

Vous renouvellent leur reconnaissance et leurs remerciements à tous ceux qui se sont joins à leur douleur lors du décès et de l'inhumation de leur fille, sœur, mère, belle-sœur

BENON AIMEE CHRISTINE Cadre à la Direction Financière et Comptable de la CIE côte d'Ivoire le 29/08/2021 à Abidjan et le 30/09/2021 à Ouagadougou.
Et vous convient à vous unir d'intentions aux messes qui seront célébrées en sa mémoire selon le programme suivant :

Eglise Sacrée Cœur de Dapoya

• Dimanche 28 Août 2022
Messe de 9h

• Lundi 29 Août 2022
Messe de 5h 45

• Dimanche 04 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 11 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 18 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 25 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 02 Octobre 2022
Messe de 9h

Eglise Cathédrale de Ouagadougou
• Lundi 29 Août 2022
Messe de 5h 45

• Dimanche 04 Septembre
Messe de 11h

Paroisse St Jean XXIII

• Lundi 29 Août 2022
Messe de 18h30

• Vendredi 02 Septembre
Messe de 18h30

• Samedi 03 Septembre
Messe de 18h 30

• Dimanche 04 Septembre
Messe de 8h30

-Union de Prières-

Burkina Faso : Les leaders religieux et coutumiers se concertent pour l'édification d'une paix véritable

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Le ministre d'État chargé de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale, Yéro Boly a présidé la cérémonie d'ouverture de la conférence nationale des leaders religieux, coutumiers et traditionnels. C'était ce jeudi 25 août 2022 à Ouagadougou.

Le but viséà travers cette rencontre est d'engager la concertation avec les différents leaders communautaires, sur leur participation active à l'édification d'un Burkina où règnent paix et cohésion sociale.

Ainsi, le ministre en charge de la Cohésion sociale a exhorté son homologue des Affaires religieuses et coutumières, à veiller à l'encadrement des prêches, des enseignements, des émissions et messages véhiculés par les leaders religieux et médias confessionnels.

Ce, en collaboration avec les faîtières religieuses, afin d'éviter la diffusion de discours haineux tendant à la radicalisation et à l'extrémisme violent.

Prévenir la radicalisation et l'extrémisme violent

C'est pourquoi, il est prévu à ces travaux, le renforcement de capacités des participants, de sorte à produire et diffuser des contenus alternatifs aux fléaux indiqués.

Dans son interview à la presse, Issaka Sourwema ministre des Affaires religieuses et coutumières a signifié que cette réunion s'inscrit précisément dans une dynamique de prévention et de sensibilisation de la radicalisation et de l'extrêmisme violent.

C'est donc dans cette optique qu'a été retenu le thème central du jour intitulé« Consolidation de la paix au Burkina Faso : rôles préventifs et bonnes pratiques des légitimités religieuses.

Vue partielle des participants à la cérémonie d'ouverture

Les valeurs à promouvoir

Les acteurs entendent par là, promouvoir les valeurs de la transition notamment l'altruisme, la fraternité, la solidarité et la tolérance. Mais aussi d'identifier dans les traditions intrinsèques et les livres saints, les dénominateurs communs qui promeuvent le bon vivre ensemble.

Sans oublier le partage de principes d'équité et d'amour pour le prochain, élaborer des stratégies communes pour relever les défis sécuritaires tout en renforçant les cadres de dialogue déjà existants entre les confessions religieuses.

La présente rencontre a été ponctuée par deux principales communications. Elles ont été animées respectivement par l'expert en gestion de risques sécuritaires et en géopolitique, Mahamoudou Savadogo ainsi que par le diplomate et spécialiste des relations internationales, Oumarou Paul Koalaga.

L'un a présenté aux parties prenantes, le thème : « Le dialogue intra et inter religieux comme une des solutions efficaces, pour faire face à la radicalisation et l'extrémisme violent ». Tandis que l'autre a abordé : « Les religions comme des éléments connecteurs dans la construction de la paix ».

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Forces armées nationales du Burkina : Le Groupement central des armées ( GCA) dissout

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Le Groupement central des armées (GCA) a été dissout le 12 août 2022 par le Président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Les corps de cette troupe seront redéployés dans l'armée de terre et l'état-major général des armées. Nous vous proposons l'intégralité du décret ci-dessous.



Forces armées nationales du Burkina : Création du 26e régiment d'infanterie commando baséà Boromo

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Après la dissolution du Groupement central des armées (GCA) le 12 août 2022, le Président du Faso, le lieutenant-colonel Paul -Henri Damiba a procédé le 18 août dernier, par décret n° 2022 0611 PRESS-TRANS/PM/MDAC, à la création du 26e régiment d'infanterie commando (RIC). Ce corps sera basé dans la garnison de Boromo, province des Balé dans la Boucle du Mouhoun. Il sera placé sous l'autorité du Chef d'Etat-major de l'armée de terre. La suite du communiqué ci-dessous.




Finance islamique : « Cette nouvelle solution ne vient pas en concurrence avec la finance existante », précise le chargé du développement des activités de la finance islamique, Yaya Sidibé

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Avec une base clientèle d'environ 30 000 personnes, la finance islamique propose une gamme de services en fonction du besoin exprimé par le client et à un taux d'intérêt zéro. Une banque peut-elle fonctionner sans intérêts ? S'agit-il d'une stratégie commerciale ?

La branche islamique dénommée « Coris Bank Baraka », dans le cadre de son fonctionnement, mène des activités financières et commerciales en conformité avec les règles et principes de la loi et la jurisprudence musulmane communément appelée la « charia ». Elle fonctionne suivant cinq principes, trois interdictions et deux obligations. Il s'agit de l'interdiction de l'intérêt ou de l'usure (Riba), l'interdiction de financer des secteurs jugés illicites tels que l'industrie de l'alcool, la porcine, les mœurs légères, l'armement sauf pour les États, l'interdiction de tout ce qui est incertitude à outrance et l'aléa majeur tels que les jeux de hasard.

Quant aux obligations, c'est l'adossement de tout financement à un actif tangible et le partage des pertes et des profits. « A l'instar, de la finance conventionnelle ; la finance islamique est un système financier qui regroupe plusieurs secteurs d'activités, notamment la banque, l'assurance, la microfinance, les sociétés de gestion et d'intermédiation …et toutes les structurations conformes qui permettent de répondre aux attentes des populations », a indiqué le chargé du développement des activités de la finance islamique au niveau de Coris holding, Yaya Sidibé.

C'est dire qu'elle ne vient pas en concurrence ou en compétition avec la finance existante mais s'offre comme une alternative, a clarifié M. Sidibé. De ce point de vue, cette finance se veut participative, éthique et responsable et s'adresse à tous sans distinction aucune. Avec cette nouvelle solution de financement disponible dans toutes ses agences, CBI veut contribuer au développement de l'économie burkinabè et africaine en général.

Selon le chargé du développement des activités, Yaya Sidibé, la finance islamique se veut une solution éthique et responsable pour tous (musulmans et non musulmans)

En effet, le Groupe Coris possède sept Branches sur les neuf entités que compte le Groupe au Burkina, au Bénin, au Mali, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Togo et au Niger, et très bientôt en Guinée Bissau et à Conakry. S'adressant particulièrement à tous ceux qui souhaitent investir, épargner, prêter ou emprunter de manière éthique et conforme au code moral de la finance islamique, elle mène des activités de mobilisation de ressources à travers les comptes d'investissement, Moudaraba Investissement et Wakala qui sont des instruments par lesquels, le client apporte des fonds pour que la banque les investisse dans des actifs conformes.

Les revenus générés seront repartis conformément à une clé de répartition convenue d'avance entre la Banque et son client. Pour ce qui est des financements, il y a des produits tel que la Mourabaha financement conformément à l'article 2 de l'instruction 005-004-2018 BCEAO. La Mourabaha financement est « tout contrat de vente d'un bien meuble ou immeuble, conclu entre un établissement de crédit propriétaire et un client, sur la base d'un coût d'acquisition et d'une marge connus d'avance par les deux parties ».

Au titre de la location, il y a l'IJARA Financement qui est assimilable au crédit-bail classique, et des services bancaires courant les transferts et les cautions (…). Il existe des solutions adaptées aux besoins de toutes les catégories socioprofessionnelles où Coris Bank Baraka se propose de les accompagner dans le développement de leurs activités.

Sans taux d'intérêt

Paradoxalement, la finance islamique reste méconnue des acteurs du secteur informel. Le Conseil national de l'économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) dit ne pas avoir connaissance de la finance islamique. « Nous n'en avons jamais bénéficié et nous ignorons ses modalités. Pour demander des fonds pour les activités de nos membres, il faut d'abord connaître le fonds. Or nous n'en avons pas connaissance », a confirmé le secrétaire général du CNEI-BF, Saidou Zangré.

Toutefois, il a marqué la disponibilité du conseil à recevoir ce type de financement pour les besoins des membres surtout que la problématique de l'accès au financement est une préoccupation première des travailleurs de l'économie informelle. Le chargé du développement des activités de la finance islamique a assuré que Coris Bank Baraka respecte la réglementation de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).

Et c'est bien en cela que l'institution financière a émis quatre instructions qui encadrent l'activité de la finance islamique dont pour les SFD et deux pour les banques dont l'instruction 002-03-/2018 relative au mode de fonctionnement de l'activité de la finance islamique et l'instruction 004-05-2018 relative aux différents produits de la finance islamique. C'est donc pour le demandeur du financement un prêt «à taux zéro », remboursable sans intérêt. « Il n'y a pas de taux d'intérêt en finance islamique mais par contre une marge bénéficiaire. L'intérêt étant le surplus sur un capital donné en prêt, la marge quant à elle se génère à l'issue d'un travail effectué avec le capital », a fait remarquer M. Sidibé.

Pour le secrétaire général du Conseil national de l'économie informelle, Saidou Zangré, les acteurs ignorent l'existence de la finance islamique

Les failles de la finance islamique

Est-ce qu'une banque peut fonctionner sans taux d'intérêt ? Nous avons approché un ancien économiste à la Banque mondiale pour lever toute équivoque. De l'appréciation de Dr Daouda Zouré, le concept est bon, mais la faisabilité n'est pas possible dans la mesure où cela est en contradiction avec les règles bancaires en général. « Même des taux qui sont concessionnels en dehors, par exemple, de la réglementation bancaire si vous prenez les taux de dépôt dans les banques qui sont de 5 à 6%, il est impossible que vous fassiez des taux en dehors de cela. C'est là, la situation un peu difficile de la mise en œuvre de cette institution. La question aussi de l'intérêt dans la finance islamique qui est perçue dans le principe de l'islam rend la situation encore plus complexe », a-t-il souligné.

Des pays comme le Sénégal et le Mali ont tenté l'expérience, mais ils ont vite fait de jeter l'éponge. Aux dires de Dr Zouré, la finance islamique pourrait marcher si seulement, elle se situe dans une autre logique économique comme les taux d'intérêts concessionnels de 1,5% qui permettent de couvrir les dépenses de la banque. Même avec cela, il se demande si cela ne va pas porter atteinte à la rentabilité de la banque et poser par la même occasion des problèmes internes. En tout état de cause, tout dépendra de la politique en amont de la banque centrale et de la politique financière du pays.

L'ancien économiste à la Banque mondiale a saisi l'occasion pour formuler des recommandations à l'État burkinabè. Il lui a demandé de jouer son rôle d'acteur dans l'économie et de revoir la politique monétaire. « Dans la sous-région depuis les indépendances, il y a des banques de l'État qui accordent des prêts de financement aux citoyens. Chez nous au Burkina Faso, on a tué toutes les banques de l'État (BIB, etc.) par la mauvaise gestion. Ces banques ont été reprises par le privé», a- t- il déploré.

L'agence (CB Baraka) affiche des indicateurs satisfaisants au regard de sa base clientèle estimée à environ 30 000 personnes. Comment cette finance a pu les aider à développer leurs activités ? Notre tentative de rentrer en contact avec un des clients de l'agence est restée sans suite. Mais qu'à cela ne tienne, « au titre des clients, il y a des non musulmans et surtout de grandes sociétés et institutions qui sont très intéressées par son offre ». Pour ainsi dire que la finance islamique s'adresse à toutes et à tous sans distinction.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Burkina /Éducation dans le Kadiogo : Un forum pour améliorer le taux de succès au CEP, édition 2023

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Ouagadougou a abrité, au cours de la journée de ce mercredi 24 août 2022, un forum sur l'éducation de la province du Kadiogo. Placé sous le thème « amélioration du taux de succès au CEP dans la province du Kadiogo en 2023 », ce forum est le fruit de la coopération bilatérale entre le Burkina et le Japon. La cérémonie d'ouverture de la rencontre a été présidée par le haut-commissaire du Kadiogo, Maurice Konaté, en compagnie de l'ambassadeur du Japon au Burkina, Masaaki Kato.

L'objectif de ce forum qui a réuni les autorités locales, les responsables des structures déconcentrées de l'éducation et des leaders d'opinion tels que les chefs traditionnels et religieux, c'est de mener des réflexions en vue de l'amélioration du taux de succès au certificat d'étude primaire (CEP) de 64% réalisé en 2022 à 70% en 2023 dans le Kadiogo.

Une vue des acteurs de l'éducation réunis pour réfléchir sur l'amélioration du taux de succès au CEP

Ce seuil de performance visé par les acteurs de l'éducation du Kadiogo s'inscrit dans les objectifs du projet « amélioration de la qualité de l'éducation par le renforcement de la collaboration école-communauté (PAQUER-CEC) ». Un projet exécuté par le ministère en charge de l'éducation nationale, en collaboration avec l'agence japonaise de coopération internationale (JICA) dans le cadre de leur coopération bilatérale.

Maurice Konaté, haut-commissaire de la province du Kadiogo

L'ouverture des travaux de ce forum a été une occasion pour le président de la cérémonie, le haut-commissaire du Kadiogo, Maurice Konaté, de témoigner sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers, notamment la JICA. Selon lui, la JICA est un partenaire privilégié du fait qu'elle ne cesse d'accompagner le pays par des soutiens multiples dans la quête de la qualité du système de l'éducation.
Pour l'ambassadeur du Japon, Masaaki Kato, qui a pris la parole lors de cette cérémonie, il a fait savoir que les élèves sont les trésors nationaux pour la construction du nouveau Burkina Faso d'avenir.

Masaaki Kato, ambassadeur du Japon au Burkina

C'est pourquoi, il est très important d'offrir aux élèves, une éducation de qualité ; et pour assurer cette qualité de l'éducation, il faut soutenir les différents acteurs impliqués dans ce processus éducatif, explique le diplomate. Tout en indiquant qu'étant donné que le Japon a une expérience en la matière, il veut la partager à travers des activités conjointes des écoles et des communautés. Ce, dans le but de relever les défis entrant dans la recherche de la qualité de l'éducation et l'amélioration du taux de succès.

Les acteurs de l'éducation de la province du Kadiogo posent ensemble avec leur partenaire

Des résolutions pour atteindre 70% de succès en 2023

Par ailleurs, l'organisation de ce forum sur l'éducation se justifie par le fait que la province du Kadiogo, qui faisait partie des premières, a régressé en matière de taux de succès, regrette le directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle, Namwinku Lucas Dabiré. C'est d'ailleurs pourquoi, dit-il, ce forum a été initié afin de jeter un regard sur ce qui a marché et ce qui n'a pas été afin de trouver des solutions. « C'est donc une occasion de rassembler l'ensemble des acteurs de l'éducation et cela est déjà un grand pas, parce qu'il permettra de parler des questions de l'éducation afin de faire avancer les choses », a-t-il précisé.

Namwinku Lucas Dabiré, directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle

Au sortir de ce forum, les acteurs de l'éducation se sont donc engagés et ont pris des résolutions pour faire passer le taux de succès de la province de 64 % à 70 % pour le CEP, édition 2023. Au titre des résolutions qui ont été prises, il y a, entre autres, l'engagement de renforcer l'encadrement des enseignants, la création des espaces de partage d'expériences et l'organisation des examens blancs. A ces résolutions s'ajoutent aussi l'engagement de sensibiliser la communauté pour son rôle d'accompagnement en vue d'une éducation de qualité, ainsi que celui d'œuvrer pour le respect du volume horaire de travail régulier des enseignants.

Yvette Zongo
Lefaso.net

« Nihon Tai Jitsu » : Les pratiquants annoncent un stage international pour inculquer cette discipline sportive aux Burkinabè

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La ville de Bobo-Dioulasso accueille, du 25 au 27 août 2022, un stage international sur la discipline sportive le « Nihon Tai Jitsu ». Cette activité qui se tiendra sous l'apatam du gouvernorat de la région des Hauts-Bassins, va réunir sept pays étrangers, en plus du Burkina Faso. Elle est portée par le club la Verdure, en collaboration avec l'association sportive de « Nihon Tai Jitsu » du Burkina Faso et la direction régionale en charge des sports des Hauts-Bassins. L'information a été donnée au cours d'une conférence de presse tenue le mardi 23 août 2022.

Le Burkina Faso, depuis quelques années, est confrontéà la menace terroriste. Face à ce fléau, la contribution de tous les fils et filles est nécessaire pour lutter efficacement contre l'ennemi. Les acteurs de Nihon Tai Jitsu ont bien entendu cet appel à contribution du gouvernement burkinabè. C'est pourquoi, ils veulent jouer leur partition à travers l'organisation d'un stage international sur cet art martial. Ce stage s'articulera autour du but principal qui est l'intégrité de la jeunesse du Burkina Faso face au terrorisme.

« Face à la menace terroriste, nous voyons que beaucoup sont tentés de rejoindre les forces du mal. Nous ne souhaitons pas que les acteurs des arts martiaux puissent se retrouver dans cette situation. C'est pourquoi nous avons initié ce stage qui nous permettra de sensibiliser le plus grand nombre de nos acteurs. Les arts martiaux étant des pratiques de disciplines, il va de soi que nous soyons disciplinés, que nous soyons maîtres de nous-mêmes. C'est notre contribution à la lutte contre ce fléau », a expliqué maître Arzouma Henry Napon.

A l'en croire, c'est aussi une manière de faire savoir aux étrangers que le Burkina est toujours un pays accessible. D'où cette nécessité de réunir ces sept pays à Bobo-Dioulasso autour de la discipline. Il s'agit de la Guinée, de l'Angola, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, de la Mauritanie, du Mali et du Togo. Une première au Burkina Faso et dans la sous-région, selon les acteurs, de réunir autant de pays autour de cette discipline sportive. « Pour cette édition, nous avons invité sept pays. Des grands maîtres de karaté, de taekwondo, de judo, etc. seront réunis à Bobo pour la circonstance. Par cet acte, nous voulons rassurer les gens qu'on peut faire des visites au pays des hommes intègres », a lancé Arzouma Henry Napon.

Les conférenciers annoncent un stage international sur le Nihon Tai Jitsu

Au cours de ces trois jours de rencontre, il s'agira pour les acteurs, de présenter les participants étrangers aux nationaux, aux autorités de Bobo-Dioulasso. Ensuite, le stage va se poursuivre avec la formation des enfants dans la discipline, puis viendra celle des adultes débutants. Ils vont ainsi apprendre les différentes phases et techniques pour se défendre. Pour les pratiquants, ce stage sera pour eux un cadre de renforcement de capacités et de partage d'expériences entre les pays invités. La clôture de l'activité est prévue pour le samedi avec la remise d'attestations aux participants.

Pour maître Mamadou Sanou, deuxième vice-président de l'association sportive de Nihon Tai Jitsu du Burkina, l'organisation de ce stage est aussi une manière de faire la promotion de cet art martial. Il a expliqué que le Nihon Tai Jitsu est d'abord une technique de corps et de combat. « C'est un art de défense et non un art d'attaque qui consiste à utiliser la force de l'ennemi contre lui-même. C'est un art d'origine japonaise qui est arrivé au Burkina en 2018 grâce à maître Améwu Adadé qui est actuellement le grand maître au Burkina. C'est un art que tout le monde peut pratiquer, que tu sois issu du kung-fu, du taekwondo, du karaté, etc. », a souligné Mamadou Sanou. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Stabilisation du Liptako-Gourma : Des acteurs se concertent sur la mise en œuvre des activités

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Le PNUD organise du 24 au 26 aout 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier sur le diagnostic de faisabilité des activités agro-sylvo-pastorales et de planification participative en vue de la mise en œuvre des actions du projet de stabilisation.

Débutée le mercredi 24 août 2022, cette rencontre vise entre autres comme objectif à disposer d'informations techniques et opérationnelles pour la mise en œuvre des activités qui seront définies de façon consensuelle et participative entre la C10 Sourou, les États, l'ALG (Autorité de développement intégré des États du Liptako- Gourma) et le PNUD.

Représentant de l'ALG

En effet, dans le cadre du projet de stabilisation de la région du Liptako-Gourma (RLG) et au titre du plan de travail 2022 avec l'ALG, des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques (ASPH) ont été prévues dans la zone du C10 Sourou, y compris le renforcement des capacités des acteurs concernés.
Pour amorcer l'exécution des activités, il a été convenu d'élaborer une feuille de route.

La mise en œuvre des activités s'effectuera d'octobre 2022 à février 2023.
Selon Hawa Aw, Chargée du projet Stabilisation du PNUD baséà l'Autorité du Liptako-Gourma, le projet de stabilisation du PNUD est une continuation. Ainsi, le PNUD mène des activités de stabilisation dans les zones déstabilisées et les zones de crise à travers des appuis pour le relèvement, la résilience des communautés et aussi le retour des autorités dans les zones abandonnées. Elle souligne cependant que ce processus de stabilisation diffère d'une région à l'autre comme en Irak, Afghanistan, Syrie, Lybie où le PNUD a mis en œuvre des projets de stabilisation.

Hawa Aw, Chargée du projet Stabilisation du PNUD baséà l'Autorité du Liptako-Gourma

En Afrique, il s'agit du Bassin du lac Tchad et la région du Liptako-Gourma qui est le dernier projet.
Confiante, Hawa Aw souligne que malgré l'insécurité, ils essaient de communiquer avec les autorités locales pour savoir quelles sont les zones accessibles pour la mise en œuvre du projet ou si possible les délocaliser.

Salvador Somda, Chef de service de l'agriculture et de l'élévage de l'Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma

Comme le rappelle Salvador Somda, Chef de service de l'agriculture et de l'élévage de l'Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma, le C10 Sourou est un groupement local de coopération transfrontalière et la plupart des activités qui ont été identifiées relèvent du domaine agro-sylvo-pastoral et halieutique. Nous voulons dit-il, « d'abord décrire de façon très détaillée, les activités à mener, ou voir quel va être le planning qui va être fait dans le temps et pouvoir exécuter ces activités pour venir en aide aux populations de la localité qui est dans la zone de compétence du C10 Sourou. Les participants sont les premiers concernés du projet ou les représentants d'activités des premiers concernés. Nous avons déjà pu identifier 14 grandes actions et ces 14 grandes actions sont représentées par des porteurs d'activités. Donc ce sont eux qui vont venir parler au nom de leur groupe d'action pour que nous puissions capitaliser tout ça et mener des actions concrètes au profit de ces groupes d'acteurs mais aussi au profit des ménages et des populations qui vivent dans ces zones. Ils sont appuyés par les services techniques de l'Etat, les ministères sectoriels… sous la coordination du niveau central ».

Issa Sagara, vice-président du GLCT C10 Sourou

Issa Sagara, vice-président du GLCT C10 Sourou a formulé comme attentes, l'exécution des activités programmées, la stabilisation de leur espace frappé par l'insécurité et d'autres aléas climatiques. Il estime par ailleurs que le projet devrait pouvoir renforcer cette stabilisation réduisant l'insécurité dans leur espace. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Lefaso.net

Employabilité des jeunes au Burkina : 65 jeunes porteurs de projets dans les secteurs agro-sylvo-pastoraux incubés

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La cérémonie de lancement du processus d'incubation de 65 jeunes diplômés du supérieur s'est faite ce mercredi 25 août 2022, à Ouagadougou.

Sur 528 dossiers reçus, 65 jeunes porteurs de projets ont été retenus pour l'incubation. Cette incubation s'inscrit dans le cadre du Projet d'appui à l'emploi des jeunes et développement des compétences en milieu rural (PADEJ-MR). Il a été financé par la Banque africaine de développement d'un coût global de 8 milliards de FCFA.

A entendre l'administrateur général d'Open up lab, Dahpougdy Ouoba, les jeunes qui viennent d'être sélectionnés pour cette incubation vont passer de nombreux mois à travers les différentes étapes d'incubation.

« Ils auront de nombreuses sessions de formations théoriques et une grande partie de formations pratiques à travers l'immersion et des voyages d'études. Ils vont aussi, à travers cette période, avoir l'accompagnement permanent de coachs et cet accompagnement se fera à travers des sessions individuelles et aussi un suivi personnalisé. Et pendant cette étape, l'équipe technique d'open up lab va encadrer les jeunes à préparer leur dossier de financement qui est principalement constitué d'un plan d'affaires, plan qui va servir d'évaluation de leurs besoins afin qu'ils puissent s'installer et créer des entreprises fiables et prospères », a-t-il expliqué.

Lancé le 19 juin 2019, le projet s'étale sur une durée de 5 ans (2019-2023). Il a pour objectif d'améliorer l'employabilité et l'entrepreneuriat des jeunes dans les secteurs agro-sylvo-pastoraux et les filières porteuses en milieu rural. Le projet couvre quatre régions à savoir le Nord, le Centre-nord, la Boucle du Mouhoun et le Centre-ouest.

Le projet a pour objectif d'améliorer l'employabilité et l'entrepreneuriat des jeunes dans les secteurs agro-sylvo-pastoraux et les filières porteuses en milieu rural

« Le projet s'inscrit dans un changement de paradigme. Nous avons voulu concrétiser ce que nous appelons un changement de paradigme en sensibilisant de plus en plus les jeunes diplômés du supérieur pour qu'ils puissent s'investir dans l'entreprenariat rural et surtout en ce qui concerne le secteur agro-sylvo- pastoral », a indiqué le coordonnateur du projet d'Appui à l'emploi des jeunes et développement des compétences en milieu rural, Moumouni Ouédraogo.

Les futurs incubés à travers leur représentante, Yasmine Amanda Mounkoro, ont remercié d'une part le gouvernement du Burkina, et d'autre part, la Banque africaine de développement, pour l'opportunité qu'ils leur offrent de porter à maturité leurs idées de projets à travers un processus d'incubation suivi du financement des plans d'affaires de leurs projets d'entreprises.

Ils ont également pris l'engagement de suivre l'entièreté du programme d'incubation et leur ont donné rendez-vous bientôt dans leurs futures entreprises pour constater les fruits de leurs labeurs.

« Le ministère attend beaucoup de ces jeunes. Nous attendons qu'ils puissent s'approprier les connaissances qui leur seront enseignées durant le processus de l'incubation et par la suite qu'ils puissent s'installer à leur propre compte, créer des entreprises et également embaucher d'autres jeunes pour que nous puissions, dans ce processus, espérer réduire significativement le taux de chômage qui est un fléau qui mine notre jeunesse », a confié le conseiller technique, représentant le ministre en charge de l'emploi, Idrissa Traoré.

En terme d'acquis, le projet a renforcé les capacités de quelques centres de formation professionnelle dans les zones d'intervention du projet. Ils ont également procédéà la sensibilisation de 5.000 jeunes dans les universités du Burkina. Ils envisagent incuber 500 jeunes dont 350 diplômés du supérieur.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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