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Brigade de veille et de défense patriotique : Le colonel Boukaré Zoungrana nommé commandant

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Créée par décret le 22 juin 2022, la Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP) connaît son tout premier commandant. Il s'agit du colonel Boukaré Zoungrana. Nommé par décret le 12 août dernier, il sera le chef d'orchestre de cette structure qui regroupe l'ensemble des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des personnels des forces armées nationales.

Nommé Gouverneur de la région du Centre-Est, le 9 février 2022, le colonel Boukaré Zoungrana n'a pas eu le temps de prendre ses quartiers que le conseil des ministres du 17 août l'a sauté pour le remplacer par le colonel Aboudou Karim Lamizana. Quel péché d'Israël avait-il bien pu commettre, lui qui avait appelé, le 4 juillet dernier, ses administrés «à soutenir la Transition pour éviter le chaos ».

Eh bien ! L'on sait maintenant quel est le point de chute de l'officier militaire. Le président du Faso, Paul Henri Damiba lui a confié une nouvelle mission, celle de commander la Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP) dont les membres seront placés sous la coupe du Commandement des opérations du Théâtre national (COTN). D'ailleurs le Commandant du COTN, le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni a indiqué le 24 juin dernier que les missions de la BVDP s'articulent autour de la coordination opérationnelle de la défense civile du territoire, la contribution à la recherche des renseignements et la défense de certaines parties du territoire en cas de nécessité.

Le colonel Boukaré Zoungrana n'évoluera pas en terrain inconnu, lui qui est diplômé de l'école de guerre du G5 Sahel, en Mauritanie et qui était en poste à l'Agence nationale du renseignement avant de déposer ses valises à Tenkodogo comme gouverneur. Notons que l'homme est titulaire d'un master en droit et relations internationales et d'un master en management des ressources humaines. Il a également été directeur général de l'Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS).

Espérons donc qu'il aura l'étoffe d'un chef, « patriote, loyal, discipliné, neutre, intègre et qui a un sens élevé des responsabilités » comme l'exige la patrie pour tout membre de la Brigade de veille et de défense patriotique.

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Lutte contre la déforestation au Burkina : Le BUMIGEB met en terre des centaines d'arbres

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Dans le cadre de la lutte contre la déforestation au Burkina Faso et dans le but d'accompagner le gouvernement dans son initiative de reforestation, le Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) a initié, ce jeudi 25 août 2022, une journée de reboisement de son nouveau site qui accueillera son centre intégré de compétences (CIC-B), situé dans la commune rurale de Boudougou à Lamzoudo, province du Bazèga, région du Centre-sud.

C'est avec leur ministre de tutelle, Jean Alphonse Somé, que le directeur général du bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), Samuel Djiguemdé, et toute son équipe se sont mobilisés pour cette cérémonie de reboisement. Ce sont au total 1000 plants, composés d'eucalyptus, caïlcédrats et de flamboyants, qui ont été mis en terre ce 25 août 2022 sur le site devant abriter le Centre intégré de compétences (CIC-B). En effet, c'est un site d'un espace de dix hectares qui abritera le CIC.

Toute l'équipe du BUMIGEG engagée pour le reboisement de leur site (centre intégrée de compétences) a Doulougou

Le reboisement, il faut le rappeler, n'est pas une première pour le BUMIGEB. Et le ministre en charge des mines, Jean Alphonse Somé, qui a présidé la cérémonie, l'a fait savoir dans sa prise de parole. «Ça commence àêtre une habitude du BUMIGEB, parce que la plupart de ses sites sont boisés et c'est dans cet esprit que nous avons voulu commencer aussi à le faire sur ce nouveau site qui abritera le centre intégré de compétence. En plantant déjà des arbres pour délimiter l'espace, avant que les travaux ne commencent, nous contribuons à notre façon au reboisement et par làà la reforestation de notre pays », s'est-il exprimé. Tout en ajoutant que c'est aussi pour rappeler que c'est un acte que chacun doit faire pour contribuer à la reforestation.

Contribuer à leur manière à la reforestation, c'était aussi le message du directeur général du BUMIGEB, Samuel Djiguemdé. « Nous travaillons avec la terre et nous voyons ce qui se passe au niveau du Burkina et c'est notre manière de contribuer à reverdir le Burkina et à sauvegarder l'environnement », explique-t-il. Pour ce premier geste sur ce site, selon lui, ce sont les arbres comme les eucalyptus, caïlcédrats et les flamboyants qui ont été plantés pour délimiter leur terrain et à l'intérieur, ils planteront les arbres fruitiers.

Le directeur général du bureau des mines et de la géologie, Samuel Djiguemdé encourage le reboisement pour reverdir le Burkina

« Nous reboisons et nous entretenons »

Au BUMIGEB, on ne se limite pas seulement à planter les arbres, mais aussi à entretenir ceux qu'on plante. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yvette Zongo
Lefaso.net

Burkina Faso : Le Syndicat national des professeurs d'école exige le reclassement des instituteurs adjoints certifiés et instituteurs certifiés dans les catégories B1 et A3

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C'était au cours d'une conférence de presse animée ce jeudi 25 août 2022, par le secrétaire général du Syndicat national des professeurs d'école (SYNAPEC), Adama Dabilgou. Il avait à ses côtés ses proches collaborateurs. Ils ont voulu cette rencontre pour porter à la connaissance du peuple burkinabè la « traversée du désert » des acteurs clés de l'éducation nationale du Burkina Faso.

Selon le secrétaire général (SG) Adama Dabilgou, après la naissance du syndicat national des professeurs d'école (SYNAPEC), les travailleurs du monde éducatif sont restés dans le coma de l'injustice sans bénéficier d'aucun traitement en lien avec le mal qui ronge leurs organes vitaux. « Le statut des enseignants fut appliqué de manière arbitraire. C'est ainsi que nous avons réalisé avec peine quatre années sans que le moindre concours professionnel ne soit lancéà notre profit. Les issues de sorties sont désormais fermées. Certains collègues ont répondu à l'appel de leurs ancêtres sans pouvoir être bénéficiaires de ce qui leur revenait après service rendu à la nation. D'autres ont été frappés par la limite d'âge sans qu'aucune lueur d'espoir ne tourne en leur faveur », a relevé M. Dabilgou lors de cette conférence de presse qui avait l'allure d'une assemblée générale, tant la salle de conférence prévue pour abriter l'événement a refusé du monde en cette matinée du jeudi 25 août 2022.

Selon le secrétaire général Adama Dabilgou, le SYNAPEC a vu le jour dans un contexte de nécessité et vise à défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs

Avec l'arrivée du ministre de l'éducation nationale, Lionel Bilgo, la relecture du statut particulier du personnel de l'éducation et de la recherche a été accordée. Les enseignants pensaient être au bout de leur peine. Mais la réalité est tout autre. Lors de la séance de relecture, douze syndicats dont le SYNAPEC ont été exclus à la demande de la Coordination nationale des syndicats de l'éducation (CNSE) car n'étant pas affiliée à elle, foi du SG. « Sans une véritable surprise, le rapport de la relecture est tombé et des vertiges se sont emparés de nos visages. Les ex inspecteurs principaux et conseillers pédagogiques itinérants qui avaient bénéficié d'une période moratoire de trois ans pour composer le concours de l'inspectorat à 55 ans, ont encore bénéficié d'une période moratoire supplémentaire de trois ans avec la possibilité de composer à 57 ans. Quant à nous, les laissés pour compte, composer à 48 ans constitue une atteinte grave à la loi 081 », poursuit le conférencier d'un matin.

Le jeune syndicat tend la main à toutes les structures syndicales afin que la synergie les luttes puisse aboutir au meilleur résultat possible

Rejetant ce statut mal négocié, les membres du SYNAPEC ont clamé avec la dernière énergie qu'ils ne permettront à jamais la dégradation de la valeur de leurs certificats, eux qui ont subi avec succès un examen professionnel qui les a certifiés à vie. L'autre fait qui provoque des insomnies aux enseignants, selon M. Dabilgou, c'est le fait de vouloir mettre en extinction une catégorie sans qu'une mesure d'évacuation des agents de cette catégorie ne soit proposée.

« La catégorie C1, la catégorie des IAC est mise en extinction. Pourtant, ils sont des milliers, les enseignants qui sont dans cette catégorie. Et l'État se précipite dans le recrutement des enseignants niveau baccalauréat pour deux ans de formation. A leur sortie, ils seront classés à la catégorie B1 et commanderont des enseignants anciens et expérimentés », a relaté le SG, tout révolté. La pilule a du mal à passer.

Les participants à l'extérieur

C'est pourquoi, le SYNAPEC a exigé de l'État, le reclassement automatique et sans condition de tous les IAC à la catégorie B1 avant que les nouveaux ne descendent sur le terrain. S'appuyant sur le fait que l'administration n'est pas un désordre, il estime que la logique doit se poursuivre jusqu'au bout. Ainsi, les IC doivent également être reclassés à la catégorie A3. Demeurant stoïque sur sa ligne, le syndicat a demandé au directeur des ressources humaines du ministère de l'Education nationale d'arrêter d'infantiliser les enseignants, car « les 38 000 enseignants ne sont pas à 24 milliards près ».

Au cours de cette rencontre, M. Dabilgou a annoncé qu'une demande de suspension de l'examen du Certificat supérieur d'aptitude pédagogique (CSAPé) a été adressée au ministre de la fonction publique, avec ampliation au ministre de l'éducation nationale et à l'Assemblée législative de transition. Si le contraire venait à se réaliser, le syndicat menace de poursuivre la lutte avec un chronogramme bien établi.

Ce chronogramme prévoit une marche meeting dans les treize régions du pays au mois de septembre ; des rassemblements hebdomadaires dans les gouvernorats et au ministère de l'Education nationale. Pis, la rentrée administrative sera purement et simplement boycottée.

Vue des participants dans la salle

Le conférencier a saisi l'occasion de la présente rencontre pour sonner la mobilisation. « Nous profitons de vos micros pour inviter chaque professeur des écoles à rester en alerte constante et à répondre farouchement à toute action de lutte de survie », a-t-il lancé. Pour lui, ces précédentes actions constituent un premier signal pour que « tous sachent que si le reclassement automatique et sans condition de tous les IAC et IC n'est pas effectué, l'année scolaire 2022/2023 sera assez mouvementée et les cours sabotés ».

Pour rappel, le SYNAPEC vise, entre autres, à lutter pour la valorisation de la fonction professorale ; lutter pour la sauvegarde de l'école burkinabè et pour une éducation adaptée aux besoins et aux réalités socioculturelles, mener les luttes revendicatives aux côtés des masses populaires du Burkina Faso. Dans le cadre de cette lutte, le SG a invité le personnel de l'éducation de base, les partenaires et le peuple burkinabèépris de justice à les rejoindre. En retour, il a affirmé leur disponibilité aux structures faîtières du monde syndical burkinabè et international.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Suspension du trafic sur la R N 1 : la ville de Boromo subit des conséquences

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La suspension du trafic sur la Route nationale numéro 1(RN No1) reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso ou inversement, pèse déjà de tout son poids sur le quotidien des populations de la ville de Boromo. Les activités économiques au sein de la gare de Boromo, du petit commerce, en passant par la vente des poulets flambés et autres, permettant à la population de tirer des revenus, tout semble à l'arrêt depuis l'entrée en vigueur de la mesure d'interdire momentanément le trafic sur l'axe reliant les deux principales villes du Burkina Faso, que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Une interdiction qui n'est pas sans conséquences sur la vie des populations de la cité de l'Eléphant.

« En tout cas, ce n'est pas facile. Il n'y a pas de clients, rien ne marche. Tout est calme », s'est exprimé ce mercredi 24 août 2022 Soumata Alombo Doé, vendeuse réputée de poulets grillés à Boromo. Le calme dont elle parle n'est pas seulement l'absence de clients autour de son commerce. Il est aussi relatif au lourd silence qui règne sur le principal axe routier du Burkina Faso, surtout au niveau de Boromo qui, d'habitude grouille de monde et de toutes sortes de véhicules transitant par cette ville soit pour rallier Bobo-Dioulasso ou Ouagadougou.

Soumata Doé, en temps normal, elle peut vendre une trentaine de poulets, mais depuis la suspension, elle peine à vendre le tiers.

Soumata Doé n'est nullement opposée à la décision de suspendre le trafic sur la première route nationale. Toutefois, elle affirme avoir perdu sa clientèle depuis l'instauration de ladite décision. « Depuis hier à aujourd'hui (ndlr : les 23 et 24 août 2022), j'ai vendu seulement six poulets alors que avant je pouvais vendre au moins une trentaine par jour. Seuls quelques rares clients de la ville de Boromo passent acheter. Il n'y a pas le marché», a-t-elle expliqué le visage un peu serré.

Madame Doé n'est pas la seule à broyer du noir dans cette situation. Comme elle, les vendeuses d'eau, de fruits et autres amuse-gueules qui s'agglutinent autour des compagnies de transport, à leur arrivée à la gare de Boromo, pour arracher quelques pièces d'argent aux voyageurs sont au chômage. Elles ont disparu de la circulation contribuant de ce fait à tuer l'ambiance générale ainsi que la vie économique dans ce milieu du transport interurbain.

De longues files de véhicules de part et d'autre de la RN1 attendent la reprise du trafic routier.

Autres endroits, même constat. Les restaurants et les débits de boissons tournent au ralenti. Généralement fréquentés par des voyageurs, ces lieux sont devenus quasi déserts depuis l'arrêt du trafic sur la R N 1.
Les conséquences négatives de la situation ne sont pas ressenties uniquement par les populations de la ville de Boromo. Il en est de même pour certains passagers bloqués dans la cité de l'Eléphant. C'est par exemple le cas des chauffeurs des camions remorques et citernes qui ne peuvent ni avancer ni rebrousser chemin.

En effet, le témoignage de Nassirou Hamza, conducteur de camion-citerne en provenance du Niger pour Bamako, est éloquent à ce propos. « Pour manger, c'est un problème. Tout a augmenté d'un coup. Le plat de nourriture que nous achetons d'habitude à 500 francs est vendu actuellement à 1000 francs CFA. En plus de cela, nous sommes sous la pression des patrons qui appellent tous les jours pour savoir quel jour le trafic va pouvoir reprendre », fait comprendre ce chauffeur qui n'a pas voulu se faire prendre en image.

En attendant impatiemment la réouverture de la voie, Nassirou Hamzaa a installé son lit dans un coin de la ville de Boromo.

Ce genre de situation, reconnaît Nassirou Hamza, n'est pas spécifique au Burkina Faso. « Ce n'est pas ici seulement qu'on rencontre ce genre de problème en temps de pluies. C'est un peu partout en Afrique. Là où on circule, si c'est temps de pluies, nous faisons face à de pareilles situations », a-t-il déclaré.
En plus du ralentissement de l'activitééconomique dans la ville de Boromo, il faut noter l'encombrement dont la cité fait l'objet. Presque tous les espaces de la ville sont transformés en lieu de stationnement des différents véhicules contraints d'observer un arrêt de circulation.

L'espace du centre culturel de Boromo transformé en lieu de stationnement pour les véhicules.

En rappel, le gouverneur de la région de la région de la Boucle du Mouhoun a décidé le dimanche 21 août 2022 de la fermeture de la Route Nationale N°1. Cela fait suite à la montée des eaux de la rivière le « Grand Balé» qui est sortie de son lit pour submerger la chaussée à la hauteur du village de Hèrèdougou situé entre Boromo et Pâ, sur près de trois kilomètres. Il faut donc espérer rapidement la baisse des eaux, dans les tout prochains jours, afin que le trafic routier reprenne, sinon les approvisionnements dans les autres contrées pourraient prendre un coup.

Yacouba SAMA
Lefaso.net

Burkina Faso : Des unités militaires delocalisées dans quatre provinces

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Par décret présidentiel du 12 août 2022, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Damiba ordonne la réaffectation de corps de troupes dans quatre provinces sur le territoire national.

La délocalisation se présente comme suit : Le 10e régiment commando d'appui et de soutien sera redéployé dans la province du Bam, dans le Centre nord ; le bataillon du train dans le Ganzourgou, au compte du plateau central ; le bataillon des transmissions stratégiques des armées dans la province du Bazega, Centre sud et celui du génie militaire dans le Boulkiemdé, dans le Centre Ouest, Koudougou.

Les formations militaires concernées sont appelées à rejoindre leurs postes au plus tard le 15 octobre 2022.

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Décès de Rouamba Paligwenda Joceline : Remerciements et Faire-part

Incendie du véhicule de l'activiste Serge Bayala : Serge Bayala n'est pas exempt de manipulation, selon Lébouré Crépin Zanzé

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L' incendie du véhicule de l'activiste Serge Bayala a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Dans des sorties médiatiques, il a ouvertement accusé les autorités actuelles.

Dans cette tribune, l'expert en communication et sécurité, Lébouré Crépin Zanzéémet la possibilité d'une mise en scène, d' une manipulation à des "dessins funestes" de la part de la victime. L'intégralité du document ci-dessous.

SERGE BAYALA ALIAS BAYALA LIANHOUE IMHOTEP LE PATRIOTE INCOMPRIS OU LE VOLODYMYR ZELENSKY D'ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE.

Du drame survenu sur le véhicule du jeune Gourounsi, Alias Lianhoue Imhotep BAYALA.

Aussi haineux, revanchard, voir inhumain que l'on peut être, nul ne devrait se réjouir de ce qui arrive de douloureux à l'autre. C'est pénible et c'est regrettable, ce qui est arrivéà Monsieur Serge BAYALA. Ça l'est encore plus dans un Etat qui se veut de droit et donc protecteur des libertés d'expression des opinions. Mais puisque l'Etat dans un communiqué annonce l'ouverture d'une enquête pour que les causes et les responsabilités soient situées, et que les auteurs répondent de leurs actes, il n'y a pas lieu de se livrer à des supputations.

Cependant, des propos d'hommes de droit et pas des moindres, qualifiant à tort ou à raison les faits, établissant un rapprochement, une similitude ou une comparaison à des « actions sombres d'un temps passé» ; en passant par des mobilisations et des formes de soutiens à la victime ; jusqu'aux propos de Monsieur Serge BAYALA lui-même, il y a de quoi s'interroger sur la possibilité de notre vivre-ensemble de façon général et singulièrement sur nos rapports interpersonnels avec les autres. On peut le lire à la une du journal Le Pays dans sa parution du 24 août 2022, « C'est un projet d'attentat à ma vie, planifié par l'Etat » a déclaré Serge BAYALA.

Serge BAYALA est dans son droit le plus absolu de dire ce qu'il veut et comme il le veut. Il doit cependant s'assurer d'être en phase avec des valeurs cardinales qui définissent et guident l'homme dans sa nature et dans sa culture. Lesquelles valeurs cardinales sont entre autres, la retenue, la mesure, la pondération, le respect des ainés et partant de l'autorité pour ne pas tomber dans les travers de la vie.

Mais surtout pour ne pas se laisser UTILISER par qui que ce soit afin atteindre celui ou celle qu'il ne pourrait pas frontalement aborder, accoster, encore moins affronter. Chez les Bissa, on dit couramment que « c'est un enfant qu'on envoie brûler la case du ou de la sorcière », Cher Serge BAYALA, merci de faire une très profonde introspection.
Des images relayées et commentaires qui y vont avec.

On peut voir un couteau baïonnette sur plusieurs des clichés qui auraient été prisent sur le lieu du drame. Pour plusieurs internautes, ce serait un outil usité par des militaires. Pour ce fait il n'y aurait aucun doute de ce que ce soit des militaires qui soit passéà l'acte. S'il arrivait à ce que ce soit vrai, (ce j'en doute), ce serait l'œuvre d'individus isolés et pas l'action de professionnels encore moins savamment réfléchi. Dans tous les cas, les investigations judiciaires nous en diront plus certainement. Mais que l'on veuille imputer systématiquement la responsabilité de cette triste situation au pouvoir en place, je reste sceptique et je suis même très intrigué.

Pour qui a vu comment le pouvoir a été pris le 24 janvier, il doit savoir que ce ne sont pas des néophytes des questions politiques ou des apprentis des actions militaires qui sont à la manœuvre. Il faut être une personne destinée àêtre perméable à n'importe quelles idées venues de n'importe qui pour arriver à de telles conclusions trop hâtives et sans fondement aucun.

Comme toujours, chacun est libre et peut aller de son commentaire. Mais là encore faut-il prendre le soin de s'assurer que ce que l'on dit est assis sur un minimum de raisonnement cartésien et intelligible. Je ne parlerais pas des possibilités de complot. Mais que nul autre être humain normal n'exclut cette possibilité. Je ne dirai pas qu'il peut y avoir une mise en scène.

Mais rien n'est àécarter. En clair, il ne faut pas à priori penser ou même croire que Monsieur Serge BAYALA est une victime, et que ceux ou celles qui le soutiennent à cri et à corps sont ses bons frères et meilleures sœurs. Autrement dit, aucune hypothèse n'est à mettre à l'écart, jusqu'à ce que le temps nous dise de lui-même les choses telles qu'elles se sont passées.

De la possibilité d'une mise en scène, tant avec la complicité ou à l'insu de Monsieur Serge BAYALA.

Convaincu de ce que le jeune gourounsi est droit dans ses bottes, des bottes qui peuvent eux-mêmes être très maladroites, Serge BAYALA n'est pas exempt de manipulation, d'utilisation à des desseins funestes. C'est pourquoi, j'établi ici, le parallèle avec Volodomyr Zelensky, président Ukrainien, qui depuis plus de deux (02) mois porte sur ses épaules le lourd Vladimir Poutine, président de la Russie, qui ne cesse de lui donner des « kokota » (des coups de l'annulaire porté sur sa tête de quelqu'un). La sérénité du Chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, rassure plus d'un et inquiète un grand nombre.

S'il n'est pas applaudi à travers le pays et par tous les Burkinabè, il n'est véritablement vilipendé, décrié et hué que chez ceux qui ont perdu le pouvoir d'Etat avec la formalisation des fronts à n'en jamais finir. Je ne crois pas un seul instant que le pouvoir du Président DAMIBA se soit opposéà une quelconque liberté d'expression de quelque manière que soit (subtilement ou ouvertement). D'autres acteurs de la société civile sont plus critiques et extrêmement très poignants que Monsieur Serge BAYALA.

Certains ont même traité publiquement et directement la personne du Chef de l'Etat et de son équipe resserrée de femmes, de peureux, de porteurs de tenues, sans être inquiétés.
Le fait que le pouvoir du lieutenant-colonel DAMIBA, observe de plus en plus les agitements des uns et les agissements des autres sans piper mot, si ce n'est que de les rappeler que s'ils estiment que l'avènement tant scandé des militaires au pouvoir le 24 janvier 2022 ne les convenait plus, ils n'ont qu'à« faire leur coup d'Etat pour gérer le pays comme ils l'entendent », constitue une pilule très difficile à avaler.

Que faut-il faire pour avoir le peuple avec soi ? Quelle stratégie utiliser pour acquérir la légitimité populaire ? A ces interrogations, et convaincu que le peuple Burkinabè a horreur de la violence et de l'interdiction de la pluralité des opinions, il n'est pas exclu que des gens se livrent à des mises en scène pour donner l'impression que le pouvoir du lieutenant-colonel DAMIBA est le retour des escadrons de la mort.

Chose à laquelle je ne crois pas jusqu'alors. Qui des Burkinabè a depuis l'avènement des militaires au pouvoir a été inquiété, interpellé ou jeté en prison ? Personne. Depuis quand la connexion internet a été coupée ? Jamais. Je puis cependant dire que les injures et autre formes de manque de respect à l'endroit du président DAMIBA et son équipe sont très ouvertes et très récurrentes, mais les auteurs ne sont pas inquiétés.

Ceci donne à la population de réfléchir profondément et de commencer à comprendre le jeu des Organisations de la Société Civile (OSC), de leurs acteurs qui les animent, en se rassemblant, sans se mettre ensemble mais dans le seul but de reconquérir le pouvoir d'Etat. J'ose espérer que Monsieur Serge BAYALA n'est pas en passe d'être consciemment ou inconsciemment le Volodomir Zelensky de ces OSC.
Au-delà de toutes les hypothèses : On ne se dresse pas frontalement contre « un plus fort que ce soit »

Ça peut paraitre comme de la peur, un manque de courage ou une absence de patriotisme, d'intégrité, le fait d'être humble, modéré et ou tempéré dans l'expression de nos convictions, mais ça ne l'est pas. A contrario, l'expression hargneuse, parfois belliqueuse et même belliciste, de notre patriotisme, de nos fermes croyances et convictions quant à ce que ceci ou cela soit bien pour le pays ou pas, peut-être la pire des égarements dommageables pour nous-mêmes, mais aussi et surtout pour les autres (notre famille, nos concitoyens).

Une ou deux semaines avant que ce drame ne survienne, j'échangeais avec Monsieur serge BAYALA. Qu'avez-vous fait (le Balai-citoyen) du pouvoir de Blaise COMPAORE à sa chute ? RIEN. Et si vous récupérez celle-là encore par la rue (des mains du lieutenant-colonel DAMIBA) qu'allez-vous faire avec ?

On va le gérer, m'a-t-il répondu. Qui « on ? » m'étais-je posé la question en me disant intérieurement que nous, les jeunes, constituons à un niveau donné, un vrai problème, une gangrène sérieuse pour le vivre-ensemble, la cohésion sociale, gage d'un développement durable équilibré et harmonieux à travers le pays, la seule bonne condition pour aller vers l'Etat-nation. Hélas ! C'est bien de rappeler des faits historiques, ça s'appelle avoir la mémoire. C'est meilleur de mettre ces faits historiques au service de l'éclosion sociale, ça s'appelle avoir de l'intelligence.

Le quidam n'est pas inexistant.

Nous sommes jeunes et nous ne devons pas nous laisser « entuber » par la vieille classe politique, qui n'est au-devant des choses que pour occuper des postes de responsabilité. Mais lorsqu'il s'agit de mener un combat risqué et périlleux ils ne font que faire appel à la jeunesse. Ils utilisent les jeunes tels des outils pour construire, réparer ou entretenir leurs biens et les rangent dès que finit. Ils ne leur font recours que pour le même exercice.

Quand vous serez pris en tenailles, vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Les encouragements et autres formes de soutiens moraux, les éventuelles assistances matérielle et financière ne viendront pas à bout du choc émotionnel que vous vivrez ou que votre famille vivra en de telles circonstances.

Notre apport dans la vie d'une nation repose d'abord sur la solidité et l'exemplarité de nos vies respectives en famille, au quartier, au village, dans la commune avant de s'étendre à la province, la région, l'ethnie, la religion et que sais-je. Si nous perdons de vue cela, nous allons être empaler au quotidien par des personnes qui sont sans scrupules et toujours prêtes à user de tous les moyens pour arriver à assouvir leurs basses besognes.

Votre bonté de cœur et votre seule intégrité ne suffisent pas à faire de vous un citoyen vrai et authentique. Il faut vous rappeler que vous n'êtes pas seul et que votre spectre de vue suffisamment large pourrait être très étroit pour quelqu'un d'autre. Dans ce cas lorsque on vous parle et que vous insistez, vous tombez dans le schéma de l'entêtement et vous en prendrez pour sûr à votre grade.

Chaque jeune aimerait à coup sûr faire la une des journaux, mais certainement à la Fabrice ZANGO ou la Marthe KOALA, mais jamais à la Serge BAYALA. Puisque c'est le matériel qui est endommagé, et que l'intégrité physique de Monsieur Serge BAYALA n'est pas atteint prions que chacune des parties concernées reviennent chacune à de meilleures sentiments, que la lumière soit faite et que justice soit rendue afin que nous mettons nos énergies au service de la construction de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

Lébouré Crépin ZANZE
Expert en Communication et sécurité
E-mail : zanzecrpin@gmail.com
Cel : +226 70463464

Contrôles inopinés des pesticides : Des produits périmés ou non homologués saisis sur le marchéà Bobo-Dioulasso

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Le ministère de l'Agriculture, à travers sa direction de la protection des végétaux et du conditionnement (DPVC), a effectué ce mercredi 24 août 2022 à Bobo-Dioulasso, des contrôles inopinés dans certains magasins et lieux de vente de pesticides. L'objectif de cette mission de contrôle est de contribuer à lutter contre l'entrée et la vente frauduleuse des pesticides au Burkina Faso. Elle a permis ainsi la saisie de produits non homologués ou périmés sur le marché par l'équipe de contrôle.

Cette activité de contrôle s'inscrit dans le cadre de la coordination des activités de contrôle phytosanitaire, de contrôle de la qualité et du conditionnement des produits agricoles de la direction de la protection des végétaux et du conditionnement (DPVC). Cette visite inopinée des magasins de vente de pesticides à Bobo-Dioulasso visait à sensibiliser ces commerçants sur la règlementation en vigueur au Burkina Faso, mais aussi de s'assurer que les pesticides qui parviennent jusqu'aux utilisateurs sont les mêmes que ceux homologués par le Comité sahélien des pesticides (CSP). Par ailleurs, la visite a permis de saisir des stocks de pesticides contrefaits et non-conformes.

L'équipe de contrôle en train de vérifier si les produits sont homologués dans un magasin

« Nous sommes confrontés à un problème dans l'utilisation des produits phytosanitaires et nous sommes sortis ce matin pour voir si la règlementation en vigueur est appliquée auprès des vendeurs de ces produits. Normalement, tous les vendeurs de ces produits doivent avoir un agrément qui leur permet de vendre ces produits phytosanitaires. Après l'acquisition de l'agrément, il faudra vendre que des produits homologués autorisés au Burkina Faso. Et nous sommes sortis pour vérifier l'application de cette réglementation. Au cas où elle n'est pas appliquée, la loi doit être appliquée par la saisie de ces produits », a expliqué Ousséni Zébré de la direction de la protection des végétaux et du conditionnement.

En effet, les pesticides, à usage agricole ou domestique, sont des produits dangereux dont la gestion est encadrée par une loi au Burkina Faso. A ce titre, seuls les pesticides homologués sont autorisés àêtre vendus sur le territoire burkinabè. La règlementation indique aussi que tout distributeur ou vendeur doit détenir un agrément lui autorisant la vente. Cet agrément est obtenu suite à une formation sur la gestion des pesticides.

Ousséni Zébré de la direction de la protection des végétaux et du conditionnement.

Malgré le dispositif de contrôle de ces produits à l'importation et au transit, force est de constater qu'il y a des entrées massives de pesticides qui échappent au contrôle et entrent de façon frauduleuse au Burkina Faso. C'est pourquoi la DPVC a prévu une série de contrôles inopinés avec l'appui des forces de défense et sécurité (FDS), afin de limiter l'importation frauduleuse de ces pesticides qui ont des effets néfastes sur la santé humaine, animale, l'environnement et un manque à gagner pour l'économie du pays.

Une boutique citée comme modèle car ayant son agrément à jour

La visite à Bobo-Dioulasso a concerné les magasins de vente de pesticides situés derrière le stade Wobi. Il s'est agi pour l'équipe de contrôle, de vérifier le respect de la réglementation par les distributeurs, en plus de l'homologation des produits. Dans la plupart des boutiques, les distributeurs ne possèdent pas d'agréments de vente. Pour ceux qui en ont également, ils détiennent des produits non homologués. C'est le cas de Boukary Savadogo et de Hamed Sawadogo, chez qui les contrôleurs ont saisi des produits non homologués.

Une vue des produits périmés saisis dans le magasin de Moussa Ouédraogo

Les commerçants qui ne détiennent pas d'agrément, ils ont été sensibilisés sur la nécessité de se mettre à jour au risque de voir leurs magasins fermés. Moussa Ouédraogo, lui n'a pas pu présenter un agrément et pire, la majorité de ses produits étaient périmés depuis 2017. L'équipe a donc procédéà la saisie de tous ces produits périmés. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Affaire Perkoa : Le DG reconnaît que la mine a dépassé la profondeur prévue dans l'étude des faisabilités

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L'audience du procès concernant l'inondation de la mine de Zinc de Perkoa, qui a causé la mort de huit mineurs dont six Burkinabè, a repris ce jeudi 25 août 2022 à Koudougou, avec le directeur général de Nantou Mining Burkina Faso à la barre.

Pour ce deuxième jour, c'est Hein Frey, directeur général de Nantou Mining Burkina Faso, qui a répondu aux questions. Dans un premier temps, il a été question de lui faire lecture de la prévention retenue contre lui (en tant que personne physique) et sa société (personne morale) dont il est le responsable. Il est poursuivi pour : exercice d'activité d'exploitation minière sans autorisation légale ; violation des prescriptions du règlement relatif à la sécurité et à la santé au travail dans les mines et carrières ; mise en danger de la vie d'autrui ; non-assistance à personne en danger ; et homicide involontaire.

Il faut rappeler que son collaborateur Christensen Darly, directeur général de Byrnecut Burkina Faso, est aussi poursuivi pour complicité par rapport aux mêmes charges. En effet, Byrnecut est de la société qui s'occupe de la mine souterraine. A Perkoa, Nantou Mining sous-traite avec d'autres sociétés minières.

Le premier chef d'accusation (exercice d'activité d'exploitation minière sans autorisation légale) a été le seul élément débattu avec le directeur général de Nantou Mining Burkina Faso. Après avoir rejeté les faits à lui reprochés , Hein Frey a fait face aux questions des différentes parties au procès.

La société exécute un plan annuel

Le ministère public accuse la société minière d'avoir modifié la structure de la fosse souterraine de la mine à partir du niveau 520 mètres pour atteindre 710 mètres de profondeur alors qu'elle était initialement conçue pour être exploitée jusqu'à 550 mètres. C'est un développement supplémentaire d'environ 170 mètres pris verticalement. Et ce, sans autorisation administrative préalable.

A la question du parquet de savoir le niveau de la profondeur de la mine lorsque M. Frey a pris les rênes de la société (le 8 novembre 2020), le prévenu a déclaré avoir du mal à confirmer le niveau. Toutefois, il a laissé entendre que sous son leadership, la société a dépassé la profondeur prévue dès le départ. Il dit avoir tout simplement suivi le plan initial prévu par la société.

La présidente du tribunal est plus précise dans sa question : qui a pris la décision d'atteindre les 710 mètres de profondeur. Le directeur général de Nantou Mining Burkina Faso à fait noter que le plan de la durée de vie de la mine était déjà adoptéà son arrivée.

A la suite d'une série de questions, Hein Frey a fini par démontrer que selon leur organisation, la société soumet un plan de travail annuel au conseil d'administration qui le valide. Donc il ne peut pas exécuter un plan sur initiative personnelle.
Il faut signaler quel'audience du jour s'est tenue parce qu'un interprète est trouvé. La veille, premier jour de l'audience, une difficulté de traduction s'est posée. En effet, les deux principaux accusés ne parlent que l'anglais. Durant la traduction, les avocats des accusés n'ont pas été satisfaits du travail de l'interprète requis par le parquet. L'audience a été suspendue pour trouver un autre interprète.

Ce jeudi 25 août 2022, en plus de l'interprète choisi hier, trois autres ont été présentés à la barre. Ils vont intervenir, au besoin. Au cours des débats, trois interprètes ont été sollicités.

Cryspin Laoundiki
Prince Omar Ouédraogo
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Burkina/Environnement : Environ 247 145 hectares de forêt perdus chaque année

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Le secrétariat technique national REDD+ Burkina Faso a soumis à validation, ce jeudi 25 août 2022 à Ouagadougou, le projet de stratégie nationale de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts du Burkina Faso.

Le processus de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) est un mécanisme de mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques, destinéà accompagner, par des mesures incitatives, les pays en développement faisant des efforts dans la conservation et la gestion durable de leurs forêts. L'instrument comporte plusieurs exigences, dont l'adoption d'une stratégie nationale REDD+.

En effet, selon le ministre de l'Environnement, de l'Energie, de l'eau et de l'assainissement, Dr Maminata Traoré, le Burkina perd, chaque année, environ 247 145 hectares de forêt. « Le pays a perdu, entre 1992 et 2014, 47, 5% de ses forêts, soit près de la moitié de celles-ci, en seulement 22 ans. Il a perdu entre 2002 et 2013, en moyenne, et par an, 460 950 hectares de terres, selon le rapport sur la neutralité en matière de dégradation des terres au Burkina Faso », a-t-elle présentéà la cérémonie d'ouverture de l'atelier.

Le ministre en charge de l'Environnement, Dr Maminata Traoré (2ème à partir de la droite) a présidé l'ouverture de l'atelier, remerciant par la même occasion, les partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.

C'est au regard donc de la situation peu reluisante du secteur forestier, que le ministère en charge de l'Environnement a proposé, à travers le Secrétariat technique national REDD+, le projet de stratégie nationale REDD+. Il a étéélaboré« après consultations à toutes les échelles, des concertations dynamiques », dans une démarche participative et en synergie d'actions avec plusieurs acteurs de divers secteurs, tels que requis par les exigences internationales en la matière.

C'est en vue d'examiner, amender et valider le projet de stratégie nationale REDD+, outil d'orientation et de planification pour la mise en œuvre du processus REDD+, qu'a été organisé cet atelier national qui a réuni des participants venus des institutions nationales, des organisations inter-africaines et internationales.

« C'est un mécanisme qui montre la volonté du Burkina à s'engager à la sauvegarde de l'environnement et de laisser à la postérité, un environnement sain. Il comprend des actions, que le ministère met en œuvre. La validation va permettre d'aller de l'avant », commente le ministre en charge de l'Environnement, Dr Maminata Traoré.

Le Burkina Faso est le seul pays africain du Sahel admis dans la REDD+ en 2013. Une fierté que le ministre attribue à l'abnégation et à l'engagement de tous les acteurs, rappelant par-là, sous fond d'exhortation, ces propos de Daniel Ouezzin Coulibaly : « Les colossales pyramides d'Egypte, la grande muraille de Chine, les Cathédrales gothiques de l'Europe occidentale ne doivent rien aux techniques industrielles modernes. Ces monuments élevés par le travail et la foi des hommes sont l'œuvre des sociétés dont le dénuement matériel était égal au nôtre. Méditons leur leçon, sachons que rien n'est impossible à l'homme de volonté animé d'un grand courage ».

L'atelier a été articulé autour des communications sur le contenu et les contours de la stratégie, suivies d'échanges entre les participants.

Selon le point focal national REDD+, Mamadou Batiéné, les changements climatiques sont aujourd'hui réels. « Pour lutter contre les changements climatiques, il y a deux aspects : la séquestration du gaz carbonique qui est déjà présent dans l'atmosphère et la réduction des émissions (comment éviter d'émettre encore des gaz à effet de serre dans l'atmosphère). Les forêts contribuent à ces deux volets. Ce qui place aujourd'hui ce mécanisme comme un mécanisme-leader en terme de lutte contre les effets des changements climatiques au niveau mondial », explique M. Batiéné.

Le Burkina a adopté la démarche REDD+ pour lutter contre les émissions en relation avec le secteur forestier.

Dans la stratégie, poursuit-il, des orientations sont données, notamment des options stratégiques qui concernent plusieurs secteurs de développement du pays (l'agro-sylvo-pastoral, les mines, les infrastructures, la gouvernance, le cadre juridique…).
La SN-REDD+ a donc pour vocation d'imprimer à toute l'économie nationale, une nouvelle dynamique axée sur des modes de production et de consommation durables.
La stratégie du Burkina court de 2022 à 2031.

Lire aussiMise en œuvre du projet REDD+ : Les acteurs se penchent sur les risques environnementaux

O.L.
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Procès de Yeli Monique Kam et Hermann Zoungrana du M30 Naaba Wobgo : Le dossier renvoyé au 16 septembre 2022

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Accusés de participation à une manifestation publique interdite, Yeli Monique Kam et Hermann Zoungrana du mouvement Naaba Wobgo, ont comparu ce 26 août 2022 devant le tribunal de grande instance Ouaga I.

Le jugement de leur dossier a été renvoyé au 16 septembre, parce que leur avocat Me Prosper Farama est indisponible.

Interrogée à la sortie de l'audience, Yeli Monique Kam soutient que c'est la France que elle et ses camarades combattent, qui aurait dûêtre appelée à la barre ce matin et non eux.

Elle affirme que la France est le "parrain du terrorisme" dans la zone sahélienne et que le mouvement Naaba Wobgo fera tout pour faire partir cette France là du Burkina Faso.

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Il y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, qu'on enseigne, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.

ENAM : Avis de recrutement des auditeurs libres en complément d'effectif dans ses différentes filières de formation

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Le Directeur général de l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM), porte à la connaissance du public que l'ENAM recrute des auditeurs libres en complément d'effectif dans ses différentes filières de formation à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Fada N'Gourma.

A cet effet, il est prévu deux (02) sessions de recrutement.

1. Date et lieu de dépôt des dossiers

Les dossiers de candidatures pour le premier test sont recevables tous les jours ouvrés du jeudi 1er septembre au vendredi 23 septembre 2022 inclus de 08 heures à 15h30 minutes au Secrétariat général de l'ENAM et dans les secrétariats des Instituts Régionaux d'Administration (IRA) des Hauts-Bassins et de l'Est. La date de composition du premier test est prévue pour le jeudi 06 octobre 2022 à partir de 09heures à l'ENAM.

Quant au second test, les dossiers sont recevables du 10 au 24 octobre 2022 tous les jours ouvrés de 08 heures à 15 heures 30 minutes au Secrétariat général de l'ENAM et dans les secrétariats des Instituts Régionaux d'Administration (IRA) des Hauts-Bassins et de l'Est. La composition se déroulera le jeudi 03 novembre 2022 à partir de 09heures à l'ENAM.

2. Composition des dossiers

Les dossiers de candidature se composent des pièces suivantes :

- Une demande timbrée à 200 F CFA, adressée à Monsieur le Directeur général de l'ENAM ;

- Une copie légalisée d'extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;

- Une copie légalisée du diplôme ;

- Pour les diplômes obtenus à l'extérieur, joindre un acte d'authentification ;

- Joindre une quittance de 5000 F CFA comme frais de participation, non remboursable, payable à l'Agence comptable de l'ENAM et dans les IRA.

3. Processus de recrutement

A l'issue de la phase de dépôt des dossiers, suivra celle de la présélection. Les candidats présélectionnés subiront un test écrit qui portera sur la culture générale. Les candidats non burkinabè subiront un entretien oral.

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour les tests écrits.

NB : ci-joint les lieux de formation, la liste des filières de formation et conditions d'accès.

Dr Jacob Y. YARABATIOULA

Décès de NEYA Boubié Ambroise : Remerciements et Faire-part

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La Grande Famille NEYA à Pouni et à Tambouassa, Les grandes familles TIENIN à Pousma et à Pouni, La grande famille YARO à Tiodié,

Les grandes famille GUE, NEBIE, NEZIEN, TIAO, IDO, NAGALO à Pouni,

Les familles alliées NEYA, NAGALO, BASSOLE, SAVADOGO, BAYILI, SAWADOGO, OUEDRAOGO,

La veuve YARO Agnès,

Les enfants Marc, Francis, Auguste, Amelie, Gabin, Yolande, Yves ;

Les petits enfants Romaric, Donald, Ornella, Eddie-Evrad, Daryne, Laurraine, Cheryne, Aurore, Grâce-Maryline ;

Très touchés par vos nombreuses marques de sympathie, vous remercient très sincèrement pour vos soutiens multiformes et inestimables lors du rappel

à Dieu le vendredi 19 août 2022 de leur Frère, Oncle, Époux, Père, Beau Père, Grand Père, NEYA Boubié Ambroise, Inspecteur de l'enseignement du premier degréà la retraite.

La famille remercie tous ceux qui ont effectué le déplacement à Pouni lors de l'inhumation,

Merci à la population et aux notables de Pouni ; aux ressortissants du département de Pouni Zawara, Zamo ; aux fonctionnaires de Pouni ; aux amis et collègues de Papa venus de divers horizons ; aux amis et collègues des enfants ; aux voisins du quartier à Ouaga ; aux fidèles chrétiens de la CCB Saint Gabriel de la coordination Saint Pierre de Sig-noghin ; aux communautés du chemin néocatéchuménal, au groupe de prière de Pouni, à toutes les belles familles de la famille NEYA.

La famille s'abstient de citer des noms de peur d'en oublier.

Par ailleurs la famille vous informe qu'une messe sera dite pour le repos de son âme le dimanche 28 Août 2022 à 07h00 mn, à la paroisse Saint Jean Marie Vianney de tampouy et à la coordination Saint Pierre de Sig Nonghin.

Que Dieu rende à chacun, au centuple ses bienfaits et que par la miséricorde divine, l'âme de Papa Ambroise repose en paix.

Union de prière !!!

Avis de reconnaissance d'un Burkinabè décédéà Bissau

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Un Burkinabè du nom de « SAWADOGO Ben YAYA » a été retrouvé sans vie chez lui en Guinée Bissau dans la capitale Bissau en fin de soirée du lundi 22 août 2022.

Nous voudrions demander à toute personne qui le reconnaîtrait de bien vouloir aviser sa famille et de contacter les Burkinabè sur place à Bissau sur le numéro Whatsapp 00245 96 672 49 71.

Merci, que le seigneur vous récompense pour votre effort.


Affaire Perkoa : Les témoins sommés de prêter serment

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L'audience du procès suite au drame de la mine de zinc de Perkoa reprend ce vendredi 26 août 2022 au Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou.

Ce troisième jour d'audience s'ouvre avec le passage des témoins. C'est Fayçal Tapsoba, un employé de la mine, qui ouvre le bal.

Fayçal Tapsoba a été désigné par les avocats des accusés. Son rôle est de donner d'amples informations sur un schéma présenté par les deux ingénieurs de l'inspection des mines dans la soirée du jeudi 25 août 2022.

Avant son passage, le problème de prestation de serment des témoins a été soulevé. Pour la partie civile, le témoin Fayçal Tapsoba gagnerait à ne pas prêter serment. S'il le fait et qu'il arrivait qu'il dise des contrevérités, il sera poursuivi, a affirmé Me Christophe Birba.

Quant aux avocats de la défense, le témoin doit prêter serment parce qu'il est un employé de la mine.

Le parquet dit ne pas trouver d'inconvénient pour la prestation de serment. Mais la présidente du tribunal a rappelé que si Fayçal Tapsoba ne prête pas serment, il sera de même pour les autres témoins qui vont passer à la barre.

Comme décision finale, les témoins vont prêter serment. Fayçal Tapsoba a obéi à la règle avant de procéder à la démonstration.

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Prix des hydrocarbures au Burkina : L'Unité d'action syndicale exige l'annulation de la récente augmentation

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L'Unité d'action syndicale (UAS), dans cette déclaration en date du 26 août 2022, dénonce l'augmentation « injustifiée » du prix des hydrocarbures au Burkina Faso. Elle exige du gouvernement l'annulation de la dernière en date, celle du 18 août 2022, en attendant de procéder à une révision de la structure des prix des hydrocarbures. L'intégralité de la déclaration !

DÉCLARATION SUR LES AUGMENTATIONS DES PRIX DES HYDROCARBURES

Par arrêté conjoint N°2022-019/MDICAPME/MEFP en date du 18 août 2022, le gouvernement a procédéà une augmentation des prix des hydrocarbures se traduisant par plus 35 F pour le super 91 et plus 30F pour le gas-oil.

Cette dernière augmentation fait suite à celle opérée trois mois seulement avant soit le 12 mai et qui était de 100F ce qui, en terme d'augmentation est un record jamais égalé. Cette augmentation intervient au moment où on observe au niveau international sur les deux derniers mois une baisse du cours du baril de pétrole de près de 20%, au moment aussi où l'inflation dans notre pays est de loin la plus forte des pays de l'UEMOA (plus de 17% en juin).

L'UAS dénonce ces augmentations injustifiées qui viendront inéluctablement aggraver une situation déjà très difficile pour les populations en général et les travailleurs en particulier. Déjà, les prix fixés par le gouvernement de la transition en juin ne sont pas respectés et le gouvernement est incapable d'y trouver une solution.

L'UAS exige du gouvernement l'annulation de la dernière augmentation et donc le retour immédiat aux prix d'avant le 19 août, en attendant de procéder à une révision de la structure des prix des hydrocarbures en vue d'une baisse significative des prix des hydrocarbures.

Elle fait une fois de plus le constat que les nouvelles autorités ont délibérément choisi de l'ignorer, elle qui se bat depuis 2006 pour une baisse significative des prix des hydrocarbures avec une proposition concrète sur la structure des prix des hydrocarbures qui dort dans les tiroirs des différents gouvernements qui se sont succédé depuis 2006. Aussi bien lors des rencontres du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures qui ont validé les deux dernières augmentations, que pour les rencontres du cadre de concertation tripartite de mai 2022, le gouvernement a choisi de tenir à l'écart l'UAS qui est pourtant membre de ces deux cadres.

Le gouvernement devrait comprendre que l'inaction de l'UAS se justifie uniquement par la situation difficile que vit le pays, notamment l'insécurité qui connait une aggravation continue. Mais cette situation n'autorise pas le gouvernement à se complaire dans les excès, notamment dans les mesures antipopulaires et dans la gestion des ressources publiques.

En cas de non prise en compte de l'exigence suscitée, l'UAS, seule ou de concert avec d'autres organisations, engagera des actions en vue de sa satisfaction ainsi que d'autres préoccupations des travailleurs.

Ouagadougou, le 25 août 2022

Pour les Secrétaires Généraux :

Ont signé :

Le Président de mois des centrales syndicales

Olivier Guy OUEDRAOGO
Secrétaire Général/CSB

Le Président de mois des syndicats autonomes

Alain SOME

Secrétaire Général/SYNTRAPOST

Le Président de mois des centrales syndicales

Olivier Guy OUEDRAOGO

Décès de FOFANA Seydou : Faire-part

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Les familles FOFANA, SANOGO, DORO, SAKO, KONATE à Siou, Safané, Djinakongo, Souramana, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et France

Les famille RAZIFINDRAZAKA à Madagascar
La famille OUEDRAOGO à Kossodo

Les familles alliées OUEDRAOGO, NEGAYA à Po et Kombissiri
Les enfants Kader et Aminata

Mesdames Lalao FOFANA et Josephine FOFANA à Ouagadougou
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de FOFANA Seydou, Contrôleur de gestion à la retraite, le mercredi 24 août 2022 à Ouagadougou

Le programme des obsèques est le suivant :

Jeudi 25 août 2022

17 heures : Levée du corps à la morgue de l'Hôpital de Bogodogo pour le domicile à Saaba

19 heures : Veillée de prière à son domicile

Vendredi 26 août 2022

Absoute à 9 heures à l'Eglise des Nations/Tabernacle Béthel Israël à Ouagadougou, suivie de l'inhumation à 12 heures au cimetière de Tabtenga.

Union de prière pour le repos de son âme

Tuy/Houndé : La brigade territoriale de la gendarmerie attaquée

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La ville de Houndé, dans la région des Hauts Bassins, a reçu la visite d'individus armés non identifiés dans la nuit du 25 au 26 août 2022.

Aucun bilan officiel pour l'instant, mais des détenus auraient été libérés. On signale également d'importants dégâts matériels.

Il faut rappeler que dans la même région, le 13 juillet 2022, la brigade de la gendarmerie de Sara dans la commune de Bekuy avait également été attaquée.

Le 29 juin 2022, c'était au tour du Commissariat de police de Béréba et du poste forestier de Koumbia dans la province du Tuy, d'essuyer des attaques.

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Source : AIB

Burkina : Le gouvernement et la classe politique se concertent pour arrêter le chronogramme de la transition

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Sur convocation du ministre en charge des libertés publiques, les composantes de la classe politique nationale se sont retrouvées autour du Premier ministre, ce vendredi 26 août 2022 à Ouagadougou. À l'ordre du jour, le chronogramme de la transition, qui prend fin en juillet 2024 avec les élections.

Toutes les "tendances" politiques étaient présentes à cette rencontre. Il s'agit de l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) avec Eddie Komboïgo, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avec Bala Alassane Sakandé, l'ex-Opposition non-affiliée (ONA) représentée par Pr Abdoulaye Soma, les autres partis avec l'ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao et les partis politiques nés après le 24 janvier 2022, conduits par Abdoulaye Mossé.

Selon les porte-paroles des délégations, il s'est agi pour le gouvernement de présenter à la classe politique, les termes de référence de l'élaboration du chronogramme. Chaque entité va ensuite désigner un représentant pour se joindre au comité technique du gouvernement, aux fins de travailler sur le chronogramme définitif et ce, après concertations avec les forces-vives.

Au sortir de leur tête-à-tête, les représentants de ces entités ont salué la démarche inclusive du gouvernement et souhaité que la dynamique se poursuive pour une bonne issue de la transition.

L'on apprend en outre que la classe politique a été informée de ce qu'elle sera incessamment conviée pour des réformes politiques.

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