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Avis d'appel d'offres pour la fourniture des engrais au titre de la campagne agricole 2023/2024

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Bobo-Dioulasso, le 22 août 2022

Avis d'appel d'offres N°22 08 001
Pour la fourniture d'engrais coton
Campagne agricole 2023/2024

Au titre de la campagne agricole 2023/2024, la Société Burkinabè des Fibres Textiles (SOFITEX) lance un appel d'offres pour la fourniture de :
1. Engrais composés NPK-S-B pour cent vingt mille (120 000) tonnes métriques, de mélange bulk ou complexe, et répondant à l'une des formules suivantes :
• 14-18-18+6S+1B ;
• 14-18-18+5S+1B+2,5CaO.
2. Engrais simples (KCl 60% K2O) granulés ou finement broyés, pour six mille (6 000) tonnes métriques ;
3. Engrais simples (Urée 46% N) granulés ou perlés, pour quarante-sept mille (47 000) tonnes métriques.
Chaque catégorie d'engrais est divisée en plusieurs lots ci-après définis par destination. Un soumissionnaire peut coter pour un ou plusieurs lots.
Engrais composés NPK-S-B (variantes cf. tableau Clause 1A, Titre 3 des PCST) comportant les lots EN-01 à EN-35, engrais simples KCl 60% K2O (lots EK-01 à EK-05) et engrais simples Urée 46% N (lots EU-01 à EU-23).

LOTS EN : 120 000 TONNES D'ENGRAIS COMPOSES NPK-S-B

TABLEAU 1 : ALLOTISSEMENTS DES ENGRAIS COMPOSES NPK-S-B DU LOT EN


LOTS EK : 6 000 TONNES D'ENGRAIS SIMPLES KCL 60% K2O

TABLEAU 2 : ALLOTISSEMENTS DES ENGRAIS SIMPLES KCL 60% K2O DU LOT EK


LOTS EU : 47 000 TONNES D'UREE 46% N

TABLEAU 3 : ALLOTISSEMENTS DES ENGRAIS SIMPLES UREE 46% N DU LOT EU


Chaque site de dépôt comporte un ou plusieurs lots. Le lot est indivisible.
Les soumissions, libellées en FCFA ou en Euro, doivent être accompagnées des pièces contractuelles exigées dans l'appel d'offres ainsi que du reçu de paiement viséà l'alinéa 3 ci-dessous.

Les offres des soumissionnaires, sous plis fermés, doivent parvenir au secrétariat de la Direction générale de la SOFITEX, au plus tard le 23/09/2022 à 08 heures 30 minutes, contre la délivrance d'un récépissé de dépôt. L'ouverture des plis aura lieu le même jour à partir de 09 heures 30 minutes précises, en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants qui le souhaitent.

La pièce de référence du présent avis d'appel d'offres est le dossier d'appel d'offres N° 22 08 001, à télécharger sur le site internet de la SOFITEX www.sofitex.bf.
Pour l'achat du Dossier d'Appel d'Offres, les soumissionnaires s'acquitteront de la somme de deux millions cinq cent mille (2 500 000) Francs CFA non remboursable, à payer à la caisse centrale de la SOFITEX, contre délivrance d'un reçu de paiement.

Le Directeur Général

Bobou Jonas BAYOULOU
Officier de l'Ordre de l'Etalon


Football : Le championnat de première division reprend le 16 septembre 2022

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Le championnat national de première division reprendra le 16 septembre 2022 dans tous les stades du pays. La décision a été prise au cours de l'assemblée générale ordinaire de la Fédération burkinabè de football tenue, le samedi 20 aout 2022 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest par l'ensemble des participants.

Les amoureux du ballon rond pourront reprendre les chemins des stades dans un mois. En effet, les responsables de ligues, districts et clubs, en conclave à Koudougou, ont arrêté le 16 septembre 2022 pour la reprise des classes pour les acteurs du football burkinabè notamment ceux de la première division. « La saison doit commencer dans la semaine du 16 septembre 2022 », a confirmé Lazare Banssé, à la sortie de l'assemblée générale.

En attendant que les membres de la Ligue de football professionnelle ficellent et publient le calendrier de la saison, au niveau des états-majors des différents clubs, c'est présentement la revue des troupes et des stratégies pour bien aborder la saison et atteindre les objectifs du club. L'annonce a été faite au moment où la Loterie nationale burkinabè (Lonab) a décidé de ne plus financer le championnat burkinabè. « Nous avons reçu une lettre du directeur général de la Lonab qui dit que les ressources de la Lonab, compte tenu des objectifs sécuritaires du gouvernement, vont être dorénavant orientées vers ce domaine. Donc la Lonab n'est plus en mesure de financer le football », a dit Lazare Banssé, président de la FBF.

Les acteurs du football ont passé en revue la saison 2021-2022

Un véritable manque à gagner pour les caisses de la FBF qui sont désespérément vides. Le président de la FBF pense pouvoir compter très prochainement sur d'autres sponsors pour financer la fédération. « Nous allons voir la situation en comité exécutif et aller vers d'autres sponsors officiels. C'est vrai que c'est un coup de massue parce qu'on ne s'y attendait pas, mais c'est la vie et nous allons devoir faire avec », a ajouté le patron de la faîtière du football burkinabè.

Une analyse de la retenue des 25% sur la subvention des clubs sera effectuée

Au cours des travaux, les participants à l'AG ont débattu de la retenue de 25% opérée sur les subventions des clubs pour financer les championnats de petites catégories. Cette mesure, prise sous le ministre des sports, Dr Tahirou Bangré, devait permettre l'organisation des championnats des petites catégories. Mais depuis quelques années, selon les responsables des clubs, la retenue est toujours opérée mais les championnats des petites catégories demeurent comme des serpents de mer. La question est revenue sur la table lors de l'assemblée générale.

Daouda Famoso Sanou, l'un des soutiens de cette mesure, a demandé qu'elle soit suspendue. « Je suis à la base de l'idée de la retenue sur la subvention des clubs pour financer les championnats de petites catégories. J'ai souhaité qu'il y ait un arrêt pour un bilan et une réorientation. On m'a promis de revoir parce que c'est quand même 140 millions de francs retenus sur les subventions et les compétitions de petites catégories végètent toujours », a-t-il expliqué.

Les membres du Comité exécutif étaient présents à l'AG

Lieu de discussion sur les grandes questions du football burkinabè, l'Assemblée générale a également débattu des stratégies de lutte contre la fraude des âges. « Je suis également de ceux qui ont proposé que pour avoir une licence, il faut présenter un acte de naissance qui date d'au moins 7 ans. Mais j'ai reconnu que ça n'a pas marché parce que ça n'a pas empêché la fraude. J'ai proposé qu'on passe à la sensibilisation. Il y a des choses qui dépassent le Burkina. La CAN cadette, ce n'est pas l'âge chronologique qui joue mais j'allais dire qu'il s'agit plutôt de l'âge morphologique », a ajouté le formateur de Charles Kaboré, ancien capitaine des Etalons.

A l'issue de l'Assemblée générale, tout semble réuni pour une bonne saison 2022-2023. « Les travaux se sont déroulés dans de très bonnes conditions, dans une ambiance conviviale empreinte de cordialité et de paix. Ceux qui voulaient la parole pour exprimer leur ressenti, formuler des propositions, ont pu la prendre. Ce sont des éléments que nous allons prendre en compte pour l'avancée de notre football, une meilleure organisation de notre fédération », s'est réjoui Lazare Banssé.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Lutte contre le terrorisme : Le Burkina Faso et le Niger renforcent leur coopération militaire

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Les ministres de la défense nationale du Burkina Faso et du Niger ont tenu une séance de travail, ce lundi 22 août 2022 à Ouagadougou. Il s'est agi essentiellement de la coopération militaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Le Burkina Faso et le Niger veulent continuer à travailler main dans la main pour lutter contre le terrorisme. Toute la journée, les deux délégations ont passé en revue leur coopération militaire.

"Nous avons analysé nos forces et nos faiblesses. Nos forces, il s'agit de la coopération dans la lutte contre le terrorisme. Notre faiblesse, c'est que nous avons mis du temps à nous organiser, à nous préparer pour répondre. Ce temps qui a été perdu a permis à nos ennemis de se renforcer et de s'organiser", a affirmé le ministre de la défense nationale du Niger, Alkassoum Indattou, à la fin de cette rencontre.

Le ministre nigérien de la défense Alkassoum Indattou est accompagné par la hiérarchie militaire de son pays.

Face à ce retard, les deux pays confrontés à l'hydre terroriste comptent sur un atout : la coopération militaire. "La coopération militaire avec le Niger est un modèle. Depuis plusieurs années, nous entretenons une excellente relation d'amitié et de coopération, qui s'est renforcée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Depuis plusieurs années, nous menons des opérations conjointes avec le Niger que nous baptisons "Opération Taanli". Nous avons déjà eu plusieurs éditions et d'autres qui sont en planification", a indiqué le ministre de la défense nationale du Burkina Faso, général Aimé Barthélémy Simporé.

Améliorer la coopération militaire

Le Niger, à travers son ministre, a témoigné sa disponibilitéà partager l'expérience de son pays dans la lutte contre le terrorisme avec son voisin le Burkina Faso.

"Au Niger, nous avons une situation difficile comme d'autres pays. La plus difficile, c'est celle du Mali. Au Niger, nous avons réussi à nous relever de cette situation (...) Nous sommes disposés à tout faire pour renforcer la coopération entre nos différents pays pour que l'effort qui a été fait par l'armée nigérienne pour relever notre pays, que cet effort puisse être bénéfique pour l'ensemble des pays de la sous-région", a déclaré le ministre Alkassoum Indattou.

Le général de brigade, Aimé Barthélémy Simporé se réjouit d'une fructueuse journée de travail.

Quant au ministre burkinabè, général Aimé Barthélémy Simporé, il a qualifié cette journée de "fructueuse". "La rencontre d'aujourd'hui a permis de passer en revue la situation sécuritaire et d'envisager d'améliorer cette coopération à travers une stratégie commune qui prendra en compte les évolutions, les impératifs stratégiques du contexte sous régional", a-t-il indiqué.

Au cours de cette séance de travail entre les deux pays, il a aussi été question de renforcer la coopération avec d'autres pays comme le Mali.

Avant la cérémonie de clôture, le président de la Transition du Burkina Faso, Lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, a reçu en audience la délégation venue du Niger.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Appel d'offre pour acquisition et livraison de rations sèches à empoter au profit de 840 filles dans les écoles à Oudalan et au SENO dans le cadre de la mise en œuvre du projet FASST dans la région du Sahel

Décès de BAKYONO BESSOLBYE INNOCENT : Faire part

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Les grandes familles BATIONO, BAKYONO à KYON, REO, TENADO, OUAGADOUGOU, BOBO DIOULOUSSO, ABIDJAN, PARIS, ETAS-UNIS ;

LES FAMILLES BADO, BAMOUNI, KABORE, LINGANI ET ALLIEES ;
LE VIEUX BATIONO BAGNOMO KWAMINA JEAN PIERRE A BOBO, BATIONO OZORO JOSEPH A KYON, BATIONO BABOU JOSEPH, BATIONO OZONA JEAN, BATIONO B. BERNARD, BATIONO BALIA A PARIS, BAKIONO MAXIME, BATIONO CONSTANT, BATIONO NAZAIRE, TOUS LES ENFANTS DE LA GRANDE FAMILLE BATIONO A OUAGADOUGOU.

LA VEUVE BAKYONO/KANTIONO HELENE ET ENFANTS JOSIANE, ROCH ARMEL, JUDITH, AÏDA.

Ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à DIEU, le dimanche 21 Août 2022 à Ouagadougou, de leur FILS, FRERE, PÈRE, EPOUX, ONCLE, GRAND PÈRE et NEVEUX, BAKYONO INNOCENT, précédemment Ingénieur agro-alimentaire à la retraite.

Le PROGRAMME DES OBSEQUES EST LE SUIVANT :

 JEUDI 25 AOUT 2022 :
 VEILLEE DE PRIERE À 19H30 AU DOMICILE A LA ZONE DU BOIS.

 VENDREDI 26 AOUT 2022 :
 11H00 LEVEE DU CORPS A LA MORGUE DE BOGODOGO (CMA DU sect. 30) pour le domicile sis à la zone du bois ;
 14h00 TRANSFERT DE LA DEPOUILLE POUR SON VILLAGE KYON ;
 20h veillée de prière à KYON.

 SAMEDI 27 AOUT 2022 :
 10h00 : Absoute à l'Église Ste Thérèse de l'Enfant JESUS de KYON suivi de l'INHUMATION à DOMICILE (KYON).

Célébration de l'excellence scolaire : CIMFASO offre 10 tonnes de ciment et du fer à béton aux meilleurs enseignants de l'année

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CIMFASO a offert dix tonnes de ciment et du fer à béton à chacun des 24 enseignants primés à la journée de l'excellence scolaire, au cours d'une cérémonie qui a eu lieu le vendredi 19 août 2022, à Ouagadougou. D'une valeur de plus de 30 millions de francs CFA, ce don vise à permettre à ces enseignants d'accomplir leurs projets de construction.

CIMFASO a offert 10 tonnes de ciment et du fer à béton aux 24 enseignants primés lors de la journée de l'excellence scolaire à eux dédiée le 28 juillet dernier. Par ce geste, la filiale CIMMETAL Group vient tenir un engagement pris à ladite journée consacrant les lauréats. Ce don, d'une valeur de plus de 30 millions de francs CFA, vise à permettre aux lauréats de réaliser leurs projets de construction.

Selon, Malicki Ouédraogo, responsable commercial et marketing de CIMFASO, représentant du directeur général de CIMFASO et CIMASSO, M. Poco Tapsoba, la contribution de ce jour est loin d'être une action isolée. En effet, elle s'inscrit dans sa stratégie de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) et du déploiement de sa politique environnementale et sociale qui reposent sur la prise en compte des attentes des parties prenantes et la promotion du développement durable. Ceci vise à« impacter de façon significative le développement socio-économique de nos populations par nos produits et services », a-t-il relevé.

Malicki Ouédraogo, responsable commercial et marketing de CIMFASO a exhorté les bénéficiaires à persévérer dans l'excellence

La journée d'excellence, a-t-il rappelé, a été l'occasion pour eux, d'accompagner les plus hautes autorités du pays dans cette belle initiative qui intervient dans un contexte national et international très dur qui impose aux Etats une résilience à tous les niveaux. Pour ce faire, il reconnaît que le « pays des hommes intègres » doit s'appuyer sur une éducation nationale de qualité pour bâtir l'Etat nation.

Les hommes et femmes qui portent CIMFASO et CIM Metal Group, a-t-il poursuivi, sont le fruit des enseignements de qualité dispensés par des hommes d'excellence. Une raison assez capitale pour cette entreprise de cimenterie de s'engager aux côtés de l'Etat pour célébrer les « bâtisseurs » de la nation burkinabè. A l'endroit des lauréats, M. Ouédraogo a réitéré ses vives félicitations et les a exhortés à persévérer dans l'excellence pour une éducation nationale de qualité, socle d'une nation résiliente et prospère.

Une « excellente » cimenterie qui accompagne les excellents, a déclaré le directeur de cabinet du ministre en charge de l'éducation

Des bénéficiaires reconnaissants

Le directeur de cabinet du ministre en charge de l'éducation nationale, Charles Sourwema, représentant le ministre, a saluéà sa juste valeur cette initiative. « Nous l'apprécions positivement parce que c'est une promesse qui se concrétise. CIMFASO a accepté de nous accompagner pour récompenser les meilleurs enseignants et les meilleurs élèves sur l'année 2022 », s'est-il réjoui.

Il a soutenu que c'est une « excellente » cimenterie qui accompagne les excellents. « Cela est assez logique pour nous d'être heureux ce soir et dire merci à cette cimenterie qui a accepté dépenser autant pour accompagner le monde de l'éducation », a-t-il terminé non sans appeler les bénéficiaires à en faire bon usage et à continuer à exceller dans ce qu'ils font.
Même son de cloche pour Elie Domba, instituteur certifié en poste dans la région des Cascades.

Elie Domba a indiqué qu'avec ce don, ils pourront entamer leurs projets de construction

Prenant la parole au nom de ses collègues, il n'a pas caché sa joie et n'a pas tari d'éloges à l'endroit du donateur qui est CIMFASO. « Vraiment, les mots nous manquerons pour le geste qu'ils ont fait à l'endroit des enseignants et des élèves. Avec ce don, nous allons entamer nos projets de construction en souffrance », a-t-il déclaré avec émotion. Au cours de l'année écoulée, M. Domba a fait un taux de réussite de 100% au Certificat d'études primaires avec un effectif de 70 élèves. C'est tout naturellement qu'il fut parmi les lauréats.

Du ciment répondant à la norme NBF-02-13-2009

CIMMETAL Group est un groupe industriel burkinabè dont le PDG est M Inoussa Kanazoé. Ce groupe a, à son actif, deux cimenteries au Burkina Faso (CIMFASO, CIMASSO), une cimenterie à Abidjan, en Côte d'Ivoire (CIM Ivoire), une autre au Togo (CIMCO), une métallurgie à Ouagadougou (CIMMETAL SA).

S'agissant de CIMFASO et CIMASSO, ces deux usines ont une capacité totale de 3,5millions de tonnes. La satisfaction du client et la recherche de l'excellence ont été placées comme axes majeurs dans la mise en œuvre de sa politique qualité par l'entreprise si bien qu'elle a mis en place des systèmes de management intégrés qui lui ont valu la double certification ISO 14001:2015 et 9001:2015. Sa production du ciment «éléphant » répond à la norme NBF-02-13 2009 et ses installations et technologies utilisées leurs garantissent un ciment de qualitéà la sortie de ses usines. Le PDG de CIM METAL GROUP a reçu le Prix africain de développement (PADEV), en 2017.

Des élèves ont aussi reçu des présents

L'entreprise a étéégalement distinguée par le prix du « Meilleur producteur africain de matériaux de construction », lauréat du prix d'excellence dans la productivité, prix de la productivité de l'ABMAQ, édition 2018. Autres prix à son palmarès, non des moindres, est le prix diamant ou prix d'excellence dans la qualité et le prix burkinabè de la qualité, édition 2020.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Insécuritéà Ouaga : La voiture de l'activiste Serge Bayala incendiée

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Le véhicule de Serge Bayala, acteur de la société civile et Secrétaire général du Cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita », a été incendié dans la nuit du 22 au 23 aout 2022 devant son domicile, rapportent nos confrères de Faso7.

Selon le journal, les auteurs présumés ont utilisé des marteaux, des couteaux poignards, de l'essence et une brique pour forcer la porte arrière avant de mettre le feu à la voiture. Serge Bayala soutient la thèse de l'incendie criminel. « Sur les lieux, selon mon voisin qui a vu les toutes premières scènes, il y a quelqu'un qui a quitté derrière le véhicule et qui courait et qui avait la chemise en flammes, qui essayait de se débarrasser de sa chemise. Je pense que le feu l'ayant pris lui-même, il n'a pas pu ramasser le matériel avec lequel il était venu opérer, notamment un marteau, un poignard, les bidons d'essence, la brique (qu'il) a utilisée pour briser la vitre arrière », a confié le Secrétaire général du Cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita »à nos confrères.

La police scientifique a effectué les constations d'usage et l'enquête pourra permettre d'identifier et d'interpeller les auteurs présumés de cet incendie. L'annonce de la nouvelle a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Certaines réclament la justice pour Serge Bayala qui, faut-il le rappeler, s'était dit victime de menaces de la part de personnes soutenant le Général Gilbert Diendéré, condamné dans le procès du Coup d'Etat du 15 octobre 1987 ayant provoqué la mort du père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara et 12 de ses compagnons.

Lefaso.net
Source : Faso7

Lutte contre l'insalubritéà Ouagadougou : La Police municipale interpelle deux conducteurs de tricycle

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La Police municipale de l'arrondissement n°7 de Ouagadougou a appréhendé, dans la soirée du lundi 22 août 2022, deux conducteurs de tricycle alors qu'ils s'apprêtaient à déverser des excréta d'animaux à proximité du Ministère de la défense et des anciens combattants situéà Ouaga 2000, rapporte la Police municipale sur sa page facebook.

L'action, selon les policiers municipaux, a été possible grâce à la collaboration d'éléments de la Gendarmerie nationale qui ont sonné l'alerte. « Grâce à la promptitude des éléments de l'arrondissement n°7 et de la Direction de la Police de la Salubrité et de la Tranquillité Publique, ces individus n'ont pas pu commettre leur forfait et leurs engins ont été conduits à la fourrière », ajoute la Police municipale qui salue, au passage, cet exemple de collaboration entre les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre l'incivisme à Ouagadougou.

Lefaso.net
Source : Page facebook de la Police municipale
Numéro vert : 80 00 11 03
Numéro WhatsApp : 70 00 83 41


Transport aérien au Burkina : Le Syndicat des contrôleurs aériens observera une grève de 48h

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Le Syndicat national des contrôleurs aériens et assimilés du Burkina (SYNCAB) a tenu une conférence de presse ce lundi 22 Août 2022, à Ouagadougou. Cette rencontre avec les hommes de média avait pour objectif d'annoncer un préavis de grève de 48 h à compter du jeudi 25 août 2022 au samedi 27 août 2022.

Un préavis de grève avait été déposé depuis le 25 juillet 2022 par l'Union des syndicats des contrôleurs aériens de l'ASECNA (USYCAA), une union légalement constituée et enregistrée. Sur la table, dix-neuf points de revendications essentiellement relatives au renforcement des capacités opérationnelles, à l'épanouissement professionnel et au plan de carrière du contrôleur aérien de l'ASECNA.

Selon les organisateurs de la conférence du jour, cela fait pratiquement un mois qu'un bras de fer a lieu entre les contrôleurs aériens et le directeur général de l'ASECNA, le nigérien Mohammed Moussa.

« Depuis que l'actuel directeur général, M. Mohamed Moussa, est à la tête de l'ASECNA, la quasi-totalité des acquis des contrôleurs aériens ont été remis en cause, leur métier qui est l'épine dorsale de l'ASECNA n'est pas considéréà sa juste valeur et leur plan de carrière a été figé. Toutes choses qui contribuent à démotiver les contrôleurs aériens et à mettre en danger les milliers de vols qu'ils gèrent chaque jour dans un espace aérien de plus de 16 millions de km2, impliquant des millions de vies humaines en jeu », a expliqué SIB Yacouba, un contrôleur aérien.

Yacouba SIB, Secrétaire chargé de la formation syndicale du SYNCAB

Face au refus d'ouverture d'un dialogue franc, considérant les assignations en justice, les pressions et menaces d'emprisonnement et de licenciement qui pèsent sur les leaders syndicaux, les contrôleurs aériens ont ensemble décidé de maintenir le préavis de grève qui prendra effet à compter du jeudi 25 aout 2022 à partir de 8 h TU jusqu'au samedi 27 aout 2022 à 7 h 59 TU, et puis d'une durée indéterminée jusqu'à la satisfaction totale de toutes leurs revendications.

En vue de résoudre le problème, le syndicat dit avoir, à maintes reprises, adressé des correspondances à la Direction générale pour qu'elle se penche sur les préoccupations des contrôleurs aériens. Leurs correspondances selon eux, « sont malheureusement restées lettres mortes ». Pire, confient-ils, le directeur a « rompu unilatéralement tout dialogue avec les contrôleurs et se livre, depuis lors, à des menaces, intimidations, harcèlements et autres pressions psychologiques contre les contrôleurs aériens ».

Fulbert Bembamba, secrétaire général du SYNCAB

Pour, Fulbert Bembamba, secrétaire général du SYNCAB, cette grève se présente, comme « la seule issue », pour exiger l'amélioration de leurs conditions de travail.

Cependant, il a confié que pendant la période de grève, le service minimum et essentiel sera assuré (vols militaires et humanitaires). Ils ont aussi réitéré leur entière disponibilitéà entamer des discussions avec le directeur général en vue de trouver des solutions à leurs revendications.

Patricia Coulibaly
Lefaso.net

De la communication à la Coiffure/Esthétique : Maria Tagnan a transformé l'essai

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Entrepreneure par nécessité, Maria Tagnan est une communicatrice de formation qui a renoué avec ses premières amours d'enfance, à savoir la coiffure et ses dérivés. Ce coup d'essai dans ce métier considéré par d'aucuns comme un « sot métier » semble être devenu son coup de maître. Comme quoi, il est imprudent de présager de l'avenir. Portrait d'une résiliente dans l'âme !

A la voir, c'est une jeune fille qui semble avoir été servie sur un plateau d'or. Pourtant, derrière cette apparence, c'est une personne qui s'est faite elle-même. Une battante et résilience dans l'âme qui a refusé de s'apitoyer sur son sort, en se donnant une seconde chance dans l'entrepreneuriat.

Comme pour répondre à l'injonction de cet adage : « Si on vous ferme la porte, passez par la fenêtre », Maria Tagnan, puisque, c'est d'elle qu'il s'agit, a su se frayer ce chemin devant les portes fermées de l'employabilité.
Sortie avec un « Master en communication d'entreprise » en poche, tout était comme tracé pour la jeune diplômée. Pour celle qui rêvait de travailler dans une grande institution ou société avec son master en communication ne verra pas la réalisation de ce rêve. Du moins, pas pour le moment.

Mais chez les « Tagnan », l'échec n'a pas sa place. Ne se résignant pas à sa situation, la jeune diplômée conjugue alors sa vie dans la foi et déplace les montagnes qui se présentent à elle.
Issue d'une famille modeste (un père professeur d'anglais, et une mère ménagère), ses problèmes ont commencé dans l'année de son obtention du BAC, dit-elle. Avec son géniteur qui était désormais à la retraite et qui se sacrifiait pour payer ses études dans une université privée, il lui fallait trouver un moyen pour subvenir à ses besoins de jeune fille.

C'est ainsi que l'amazone dit s'être lancée dans ce qu'elle savait déjà faire : la confection des perruques et le maquillage. « Je le faisais déjà de façon occasionnelle ou quand une amie me commandait. Je me rappelle qu'on me négociait même pour le faire et comme ça me permettait d'avoir un peu d'argent, je le faisais », se souvient-elle. Avant d'affirmer que c'est un métier qu'elle a appris dès sa tendre enfance, quand elle jouait à la poupée comme toutes les petites filles de son âge. « J'aimais bien faire ça. Quand je tressais ou maquillais ma poupée, on m'appréciait et on me disait que j'étais douée, mais je ne savais pas que c'est un métier dans lequel j'allais consacrer ma vie », raconte la désormais professionnelle, avec un sourire qui en dit beaucoup.

De jeu d'enfant à la consécration. Même si elle ne s'y voyait pas, la belle Maria ne s'est empêchée de se donner cette chance dans un métier ou on l'attendait le moins et surtout pour une diplômée en Master. Comme quoi, on n'échappe jamais à son destin.

L'entrepreneuriat, ce pourquoi elle est faite

Ce choix par défaut de Maria Tagnan s'est révéléêtre ce pour quoi elle semble être destinée. Elle allie coiffure et maquillage avec grâce. De ses mains habiles et de ses yeux de lynx, dame Tagnan sait rendre les femmes dans leurs meilleurs jours et les témoignages coulent à flots. Grace à la qualité de ses services, elle s'est construit une communauté en ligne.

Partie d'un pied à terre chez elle et des services proposés en ligne, la coiffeuse et maquilleuse 2.0 a fini par mettre un institut de beauté« style de femmes » sur place en 2017, dont la renommée dépasse aujourd'hui les frontières. C'est d'ailleurs l'un des instituts de beauté les plus en vogue dans la capitale burkinabè, qui attire beaucoup de jeunes filles et dames, notamment les mariées. L'institut ne désemplit pas, surtout les weekends et il faut d'ailleurs prendre rendez-vous pour pouvoir être sur la liste. « J'utilise beaucoup les réseaux sociaux pour faire la promotion de mes services et de mes produits (perruques et autres). Et grâce à ma page ‘'style de femmes'', les gens m'appellent de partout pour commander mes perruques, se faire coiffer ou se maquiller pour leurs différents évènements », explique la jeune business woman.

C'est aussi ça la magie des réseaux sociaux et elle connaît les besoins de sa cible. Grâce à sa formation en communication d'entreprise, témoigne-t-elle, elle gère son entreprise et présente mieux ses services, tout en profitant des opportunités que lui offrent les réseaux sociaux. Comme quoi, la formation qu'on acquiert à l'école sert toujours.

La jeune entrepreneuse voit déjà grand dans ce qu'elle fait et a même commencéà diversifier ses sources de revenus, en développant d'autres projets connexes comme la formation. Son objectif, dit-elle, c'est de pouvoir proposer des services dans toute la lignée de son domaine.

C'est pourquoi, en plus des perruques, de la coiffure et du maquillage, elle dit avoir aussi en projet de mettre en place une école de formation pour former les jeunes professionnels (elles) du domaine. Une activité connexe qu'elle a déjà commencée en formant des jeunes filles qui en font la demande. Pour celle qui s'était lancée au départ par manque d'emploi, c'est sans regret et elle compte d'ailleurs s'y consacrer exclusivement.

Ses parents qui avouent avoir été dès le départ découragés du fait qu'elle ne puisse pas s'insérer sur le marché d'emploi, la voient désormais comme un modèle, surtout pour les jeunes diplômés sans emploi.

Yvette Zongo
Photos et Vidéo : Ange Auguste Pare
Lefaso.net

Contact : 70864867/66260706
Page Facebook : « Style de Femmes »

Coopération Burkina-Niger : Partage d'expériences entre les deux structures en charge de la communication

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Le chef du gouvernement burkinabè, Albert Ouédraogo a reçu en audience une délégation nigérienne avec à sa tête le ministre de la communication, Mahamadou Lawaly Dan Dano, ce lundi 22 août à Ouagadougou. Echanges et partage d'expériences sont entre autres l'objet de leur présence en terre burkinabè.

Présent au Burkina Faso dans le cadre d'une mission d'échange et de partage d'expériences entre les deux structures en charge de la communication (Burkina- Niger), le ministre de la communication nigérienne et sa délégation ont rendu une visite de courtoisie au Premier ministre Albert Ouédraogo. Selon l'hôte du jour, Mahamadou Lawaly Dan Dano, cette visite s'inscrit dans le cadre d'échange et de partage d'expériences dans le domaine de la communication numérique entre les deux pays frères.

Mahamadou Lawaly Dan Dano, ministre de la communication chargé des relations avec les institutions de la République du Niger

« Nous voulons mutualiser nos connaissances dans le domaine du numérique à travers des échanges et des partages d'expériences entre les acteurs de la chaîne de la communication. Aussi, il faut savoir qu'au-delà des frontières, nous partageons les mêmes difficultés du point de vue sécuritaire. C'est pourquoi, dit-il, nous devons travailler ensemble, communiquer ensemble pour lutter contre l'hydre terroriste qui endeuille nos populations à longueur de journée » a-t-il souhaité.
A l'entendre, cet acte a été salué et encouragé par le chef du gouvernement burkinabè, « Il nous a félicité et prodigué des conseils pour la réalisation de ce projet. »

Photo de famille

Lefaso.net

CRISE AU CSC : L'organisation les Nouveaux droits de l'homme interpelle les autorités et les conseillers

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Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, ce mardi 23 août 2022, l'organisation les Nouveaux droits de l'homme interpelle les autorités et les conseillers sur la crise au Conseil supérieur de la Communication. Faut-il le rappeler, la crise est consécutive à l'élection du président et du vice-président du CSC.

Depuis plus d'un trimestre, nous assistons à une crise au sein du Conseil supérieur de la communication (CSC). Pour qui connait le rôle et l'importance de cette institution dans l'arsenal institutionnel du pays, il faut vraiment s'inquiéter.

La crise au sein de cette institution capitale dans le contexte actuel n'arrange personne pas même ceux qui semblent avoir intérêt à ce que la situation reste en l'état.

En effet, pendant plusieurs mois, le collège a été confrontéà l'absence définitive de trois de ses membres à savoir Zoumana Wonogo décédé le 28 mars 2021, Mathias Tankoano et Victor Sanou, démissionnaires respectivement en septembre 2021 et janvier 2022. Il faut dire qu'à l'issue de la démission de Mathias Tankoano, alors président du CSC, cela a entrainé la vacance de la présidence de l'institution. Et c'est le vice-président Abdoulazize Bamogo qui s'est chargé de l'intérim du Conseil.

Malgré cela, l'absence de ces quelques membres a eu un impact sérieux sur le fonctionnement de l'institution. C'est pour remédier à cette situation que de nouveaux conseillers ont été nommés pour permettre à l'autorité de régulation des médias de retrouver un collège au complet afin d'assurer ses missions régaliennes.

On s'attendait donc à l'élection du nouveau président qui devait permettre à l'institution de retrouver sa place d'antan et de jouer sa partition dans un contexte d'insécurité qui plonge le pays dans l'incertitude.

C'est pourquoi NDH-Burkina a accueilli favorablement le 31 mai 2022, l'élection de Abdoulazize Bamogo et Eugénie Séraphine Yaméogo/Ouattara respectivement président et vice-présidente du CSC. L'organisation les Nouveaux droits de l'homme (NDH-Burkina) s'est félicitée de cette élection.

Elle s'apprêtait à féliciter les nouveaux responsables du CSC et l'ensemble du collège au regard des défis à relever, quand elle apprend une éventuelle remise en cause de l'élection.

Toute chose qui s'est confirmée avec la plainte de la conseillère Marie Danielle Bougaïré, qui contestait la régularité de la candidature de Abdoulazize Bamogo contre qui elle était en compétition pour le poste de président. Cette situation a été portée devant le tribunal administratif.

Et à son audience du 24 juin 2022, le Tribunal administratif a rendu son verdict en jugeant le procès-verbal régulier, confirmant ainsi l'élection du président et de la vice-présidente.

Peut-on se réjouir de cette situation qui prévaut actuellement malgré la décision du tribunal administratif ? Non, répondrons-nous car notre combat est pour l'indépendance de l'instance de régulation des médias et de la communication qui se retrouve aujourd'hui dans les juridictions en train de chercher qui est légitime pour la diriger ou qui ne l'est pas. Toute chose qui n'honore pas la maison commune et le monde de la communication.

C'est pourquoi, NDH-Burkina qui défend les droits humains, la démocratie et la liberté de la presse souhaite le consensus pour une institution où règne la cohésion et la quiétude.

Nous estimons que le vote demeure le moyen démocratique pour départager de manière juste et transparente, les candidats prétendant à un poste. C'est pourquoi après le jugement rendu, gageons espérer que les protagonistes de la crise tairont leurs divergences pour regarder l'intérêt supérieur du CSC, une institution devenue incontournable.

Au regard du contexte dans lequel vit le Burkina, surtout avec les défis nouveaux du secteur de la communication, il est primordial de disposer d'une autorité de régulation qui soit au-dessus des crises afin qu'elle joue sa partition sans souci majeur. NDH-Burkina interpelle les autorités sur leur responsabilité historique dans cette crise du CSC où la politisation et la manipulation ne devraient pas avoir de place au risque de créer des précédents très graves. Pour terminer nous appelons tous les conseillers à privilégier le consensus, la cohésion, la concorde pour garantir la crédibilité et l'efficacité du CSC.

Pour le Bureau de NDH-Burkina
Le Chargé de projets et de plaidoyer
Bogré Boukary

Burkina : Le Premier ministre visite « PROPHARM », une usine de production de médicaments

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Le Premier ministre burkinabè Albert Ouédraogo a visité, ce mardi 23 août 2022 dans la commune de Komsilga, une nouvelle usine de production pharmaceutique dénommée « PROPHARM ».

Avec un capital estiméà 200 000 000 FCFA, PROPHARM est une unité industrielle burkinabè spécialisée dans la production de médicaments génériques.
Selon le directeur général de PROPHARM Dr Palingwindé Armel Koéfé, cette usine fonctionnera de façon continue. En effet, il a indiqué que la finalisation de cette usine permettra de réduire la dépendance de l'industrie pharmaceutique burkinabè vis-à-vis des produits importés.

Dr. Palingwindé Armel Koéfé, directeur général de PROPHARM

M. Koéfé a rassuré que son entreprise de production de médicaments répond aux standards internationaux.
« Pour le moment, notre usine produit trois molécules à savoir ; le paracétamol, un kit de traitement de la diarrhée, dix comprimés de zinc. Nous comptons produire des médicaments pour la prise en charge du paludisme également plus tard », a-t-il expliqué.
Il a profité de l'occasion pour solliciter l'accompagnement du gouvernement pour mener à bien ce projet. « Si PROPHARM meurt, personne ne voudra encore investir dans l'industrie », a-t-il martelé.

Arrivée du chef du gouvernement, Albert Ouédraogo

Le Premier ministre a confié que cette usine de production va contribuer à mettre à la disposition des populations burkinabè des médicaments à« moindre coût ». En effet, selon lui, elle va assurer la disponibilité permanente de ces médicaments dans la mesure où ceux-ci sont les plus demandés dans les formations sanitaires.
« Ce projet, au-delà de l'aspect sanitaire, est un projet qui va contribuer à la création d'emplois et la création des richesses. Je me réjouis de constater que c'est un projet qui est entièrement porté par des Burkinabè. Ce qui veut dire qu'au Burkina Faso, nous avons des personnes, des promoteurs qui ont des capacités financières et techniques pour mettre en place ce genre de projet », a indiqué le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo.

Premier ministre burkinabè, Albert Ouédraogo

Il a affirmé que le gouvernement se tiendra toujours auprès de ces promoteurs et mettra en place les moyens nécessaires pour faciliter la mise en place de ces genres de projets.
Pour rappel, les travaux de construction de l'usine ont débuté au mois d'août 2019, sur 1,5 hectare.

Patricia Coulibaly
Lefaso.net

Finance islamique : Le prêt «à taux zéro », c'est du marketing, selon Dr Daouda Zouré, ancien économiste à la Banque mondiale

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Avec une base clientèle d'environ 30 000 personnes, la finance islamique propose une gamme de services en fonction du besoin exprimé par le client et à un taux d'intérêt zéro. Une banque peut-elle fonctionner sans intérêts ? S'agit-il d'une stratégie commerciale ?

La branche islamique dénommée « Coris Bank Baraka », dans le cadre de son fonctionnement, mène des activités financières et commerciales en conformité avec les règles et principes de la jurisprudence musulmane notamment la « chari'a ». Elle fonctionne suivant cinq critères classifiés. Il s'agit de l'interdiction de l'intérêt ou de l'usure (Riba), l'interdiction des secteurs jugés illicites tels que l'alcool, la cigarette, l'armement à outrance, l'interdiction de tout ce qui est incertitude, la spéculation à outrance. La finance islamique s'adosse également sur des actifs tangibles.

Et en dernier ressort, c'est le principe de partager des profits ou des pertes liées à toute transaction financière. « La finance islamique ne vient pas en concurrence ou en compétition avec la finance existante. Elle vient juste ouvrir une autre manière d'offrir la finance aux populations qui y trouvent leur compte », a clarifié le chargé du développement des activités de la finance islamique au niveau de Coris holding, Yaya Sidibé. De ce point de vue, cette finance se veut participative, éthique et responsable. Avec cette nouvelle solution de financement disponible dans toutes ses agences, CBI veut contribuer au développement de l'économie burkinabè.

S'adressant particulièrement à tous ceux qui souhaitent investir, épargner, prêter ou emprunter de manière éthique et conforme au code moral de la finance islamique, elle mène des activités de mobilisation de ressources à travers le compte d'investissement, et le compte Mourabaha qui est un produit dans lequel, le client apporte son fonds et la banque, avec son expertise, le fortifie. Les deux répartissent les profits qui seront générés à l'issue de l'activité réalisée. Ensuite, il y a des produits de financement tels que la Mourabaha financement qui est un produit achat-vente. A ce niveau, l'agence procède à l'acquisition au comptant d'un bien quelconque sur recommandation du client et sa revente au client avec une marge bénéficiaire revenant à la banque.

A côté de cela, il existe d'autres formes de financements dont l'IJARA qui est le crédit-bail, le transfert et les cautions (...). Cette nouvelle solution n'oublie pas les acteurs du secteur informel, rassure M. Sidibé. Elle dispose également de produits adaptés à leur endroit. Ces derniers déposent leurs fonds à la banque à travers le compte wadi'a Précaution adaptée à leur situation. Outre cela, Coris Bank Baraka se propose de les accompagner dans le développement de leur affaire : acquisition de matériel de production, de matériel de transport, de stock de marchandise etc. Pour y souscrire, il faut être bancarisable et avoir les garanties nécessaires.

Selon le chargé du développement des activités, Yaya Sidibé, la finance islamique se veut une solution éthique et responsable pour tous (musulmans et non musulmans)

Sans taux d'intérêt

Paradoxalement, la finance islamique reste méconnue des acteurs du secteur informel. Le Conseil national de l'économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) dit ne pas avoir connaissance de la finance islamique. « Nous n'en avons jamais bénéficié et nous ignorons ses modalités. Pour demander des fonds pour les activités de nos membres, il faut d'abord connaître le fonds. Or nous n'en n'avons pas connaissance », a confirmé le secrétaire général du CNEI-BF, Saidou Zangré. Toutefois, il a marqué la disponibilité du conseil à recevoir ce type de financement pour les besoins des membres surtout que la problématique de l'accès au financement est une préoccupation première des travailleurs de l'économie informelle.

Le chargé du développement des activités de la finance islamique a assuré que l'agence respecte la réglementation de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Et c'est bien en cela que l'institution financière a émis deux instructions qui encadrent l'activité de la finance islamique. Il s'agit de l'instruction 00203/2018 relative au mode de fonctionnement de l'activité de la finance islamique et l'instruction 00405/2018 relative aux différents produits de la finance islamique. Avec cette innovation, la banque prend en charge les intérêts.

C'est donc pour l'emprunteur un prêt «à taux zéro », remboursable sans intérêt. « Il n'y a pas de taux d'intérêt en finance islamique. Nous générons plutôt des marges de profit qui nous permettent aisément de rentabiliser nos activités. Le taux de cette marge n'est pas connu. Il se négocie. Aussi, nous tenons compte de l'environnement concurrentiel dans sa fixation », a confié M. Sidibé. Il a, séance tenante, clarifié les deux concepts. Selon lui, la marge est la somme d'un facteur capital plus un facteur travail alors que l'intérêt, c'est un surplus sur un capital.

Les failles de la finance islamique

Est-ce qu'une banque peut fonctionner sans intérêt ? Nous avons approché un ancien économiste à la Banque mondiale pour lever toute équivoque. De l'appréciation de Dr Daouda Zouré, le concept est bon, mais la faisabilité n'est pas possible dans la mesure où cela est en contradiction avec les règles bancaires en général. « Même des taux qui sont concessionnels en dehors, par exemple, de la réglementation bancaire si vous prenez les taux de dépôt dans les banques qui sont de 5 à 6%, il est impossible que vous fassiez des taux en dehors de cela. C'est là, la situation un peu difficile de la mise en œuvre de cette institution. La question aussi de l'intérêt dans la finance islamique qui est perçue dans le principe de l'islam rend la situation encore plus complexe », a-t-il souligné.

Des pays comme le Sénégal et le Mali ont tenté l'expérience, mais ils ont vite fait de jeter l'éponge. Aux dires de Dr Zouré, la finance islamique pourrait marcher si seulement, elle se situe dans une autre logique économique comme les taux d'intérêts concessionnels de 1,5% qui permettent de couvrir les dépenses de la banque. Même avec cela, il se demande si cela ne va pas porter atteinte à la rentabilité de la banque et poser par la même occasion des problèmes internes. En tout état de cause, tout dépendra de la politique en amont de la banque centrale et de la politique financière du pays.

Pour le secrétaire général du Conseil national de l'économie informelle, Saidou Zangré, les acteurs ignorent l'existence de la finance islamique

L'ancien économiste à la Banque mondiale a saisi l'occasion pour formuler des recommandations à l'État burkinabè. Il lui a demandé de jouer son rôle d'acteur dans l'économie et de revoir la politique monétaire. « Dans la sous-région depuis les indépendances, il y a des banques de l'État qui accordent des prêts de financement aux citoyens. Chez nous au Burkina Faso, on a tué toutes les banques de l'État (BIB, etc.) par la mauvaise gestion. Ces banques ont été reprises par le privé», a-t-il déploré.

L'agence (CB Baraka) affiche des indicateurs satisfaisants au regard de sa base clientèle estimée a environ 30 000 personnes. Comment cette finance a pu les aider à développer leurs activités ? Notre tentative de rentrer en contact avec un des clients de l'agence est restée sans suite. Cela signifierait-il qu'il y a des non-dits. Qu'est-ce que l'agence essaie de cacher à la population ? Au moment où nous bouclions notre article, ces préoccupations sont restées sans réponses. Mais qu'à cela ne tienne, « les meilleurs clients sont des non musulmans ». Pour ainsi dire que la finance islamique s'adresse à toutes et à tous sans distinction de religions.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Burkina Faso : Les femmes journalistes mènent la réflexion sur leur contribution dans la prévention et la gestion des conflits

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Le vivier d'expertise féminin en paix et sécurité a convié les femmes journalistes des médias publics et privés, à une causerie-débat ce 19 août 2022. Le thème retenu pour l'occasion, est "contribution de la femme journaliste dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits et la consolidation de la paix". L'activité avait pour objectif non seulement de mettre en lumière le rôle que peuvent jouer les femmes journalistes en cas de conflit, mais aussi de cultiver l'esprit d'impartialité, le sens de l'éthique et de la déontologie dans le traitement de l'information.

Ce sont environ une vingtaine de femmes journalistes issues de la radio, de la télévision, de la presse écrite et en ligne, qui ont pris part à cette causerie organisée par le vivier d'expertise féminin. Avant de rentrer dans le vif du sujet, les participantes ont eu droit à une présentation du vivier d'expertise féminin, qui compte à ce jour dix femmes sur l'ensemble du territoire national.

Par la suite, les femmes journalistes ont été réparties en trois groupes, pour mener la réflexion sur leur contribution dans la prévention, la gestion, la résolution des conflits et la consolidation de la paix. Organisation d'émissions interactives, sensibilisation sur les conséquences des conflits, impartialité dans le traitement de l'information, donner des espaces d'expression aux différents belligérants, etc. voici autant de propositions faites par les femmes journalistes pour contribuer à prévenir et résoudre les conflits. Elles ont aussi recommandé un renforcement de leurs capacités, notamment dans le traitement de l'information en période de conflits.

Bénédicte Téné Ouédraogo, journaliste, membre du vivier d'expertise féminin

Pour Téné Bénédicte Ouédraogo, journaliste-reporter et membre du vivier d'expertise féminin, cette causerie-débat a permis aux femmes journalistes de poser la réflexion sur leur apport dans la prévention et la gestion des conflits, dans notre pays en proie au terrorisme. " A travers nos productions, nos écrits, nous devons tenir compte de l'éthique et de la déontologie, pour ne pas faire l'apologie du terrorisme. Cela parce que souvent, à travers nos écrits, nous faisons l'apologie du terrorisme sans le savoir. Avec le contexte qui prévaut, nous devons faire très attention à ne pas diffuser une information sans la vérifier. Car l'on peut diffuser une fausse information qui peut même envenimer une situation qui peut aboutir à un conflit", a-t-elle laissé entendre.

Elle ajoute que la femme journaliste doit aussi être impartiale dans ses écrits.
En rappel, le vivier d'expertise féminin est un projet du programme de leadership féminin mis en place par le groupe danois de déminage (DDG) et le réseau ouest africain pour l'édification de la paix (WANEP) et financé par l'Union européenne.

photo de famille

Le vivier d'expertise féminin, qui en est à sa première cohorte, compte 10 femmes de la société civile. Sa mise en place vient combler le manque d'expertes en paix et sécurité. Les femmes du vivier ont bénéficié du renforcement de leurs capacités en réforme du secteur de la sécurité (RSS), leadership et genre. Elles procèdent progressivement à la restitution de ces compétences acquises. C'est dans ce sens qu'elles prévoient dans les jours à venir, une conférence sur la réforme du secteur de la sécurité.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net


Insécuritéà Ouagadougou : Le Front patriotique exige la lumière sur l'incendie du véhicule de Serge Bayala

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Dans cette déclaration, le Front patriotique appelle le gouvernement à faire là lumière sur l'incendie du véhicule de Serge Bayala, acteur de la société civile et Secrétaire général du cadre « Deux heures pour Nous, Deux Heures Pour Kamita ».

Dans la nuit du 22 au 23 août 2022, le véhicule de notre camarade Bayala Linhoué Imhotep a été dévasté et incendié devant son domicile par des individus en fuite. C'est assurément un incendie criminel.

Cet accès de violence s'inscrit dans la continuité d'un ensemble de menaces et d'intimidations dont sont la cible depuis un certain temps, les militants du Front Patriotique et en particulier le Secretaire General du cadre Deux Heures Pour Nous, Deux Heures Pour Kamita et ce depuis l'avènement au pouvoir du MPSR.

A de maintes reprises, notre camarade Bayala Linhoué Imhotep a en effet été pris à partie par des individus dont le leitmotiv semble être la traque des figures majeures de l'insurrection populaire de 2014 et dont ils redoutent la réédition de l'action contre le MPSR.

L'incendie du véhicule de notre camarade Bayala s'inscrit également dans un contexte marqué par la multiplication d'actes de terreur dont le Front Patriotique en a déjà fait les frais lors de la manifestation publique consacrant la signature de sa charte.

C'est la caractéristique d'un Etat voyou dans lequel des milices privées peuvent user de la violence à l'encontre de personnes critiques vis-à-vis de la conduite des affaires de la Nation.

Convaincu que ces persécutions à l'endroit du camarade sont la réplique à ses prises de positions publiques, le Front Patriotique saisit l'occasion pour lui apporter son soutien indéfectible en ces moments difficiles mais déterminants pour la suite de notre lutte commune.

Le Front Patriotique interpelle le MPSR et son gouvernement sur leur responsabilité dans la dégradation du champ des libertés garanties par notre constitution.

Cette vile opération nous envoie un message clair, celui de l'impérieuse nécessité de poursuivre les efforts dans le cadre de notre plateforme de lutte pour une transition politique légitime et souveraine gage de paix, de liberté et de justice pour notre peuple. Nous exhortons le peuple burkinabèà se mobiliser afin que toute la lumière soit faite sur cette entreprise criminelle et que justice soit rendue à notre camarade.

Ouagadougou le 23 août 2022

Le Coordonateur du Front Patriotique
Nama Bitiou Germain

Décès de CONGO Idrissa : Faire part

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24 août 2021 – 24 août 2022
 Sa majesté le Moogho Naaba Baongho chef suprême des Mossés ;
 Le chef du Canton de BERE à Manga ;
 Le chef Coutumier de BASGANA à Manga ;
 La grande famille CONGO à BERE, Basgana, Sinna, Kiougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, au Canada et aux Etats-Unis ;
 L'ensemble des familles alliées, oncles, tantes, cousins/cousines, neveux et nièces ;

 Les enfants Esther Bénédicte, Jean Aimé, Wendinmi Judicaël, Martial, Bernadin, Mahamadi, Zenabo dite Mamie, Franck Adoul Karim et Farida Roxane ;

 Les belles-filles, beau-fils, petits-enfants ;
Vous prient d'avoir une pensée pieuse en ce jour souvenir 24/08/2022 du rappel à Dieu de leur frère, époux, ami, père, beau-père
et grand-père

M. CONGO Idrissa,
PDG de l'Entreprise Burkinabè de Construction Peinture et Carrelage (EBCPC) à Ouagadougou

Qu'Allah, le miséricordieux, accueille papa dans sa demeure éternelle.

Union de prières

Test de recrutement de 50 étudiants pour les 9e promotion de Licence en Ingénierie Mathématique Economie et de Licence en Ingénierie Statistique Economie (LIME-LISE).

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COMMUNIQUE

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe les bacheliers de l'ouverture sur la Plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf pour la rentrée universitaire 2022-2023 d'un test de recrutement de 50 étudiants pour les 9e promotion de Licence en Ingénierie Mathématique Economie et de Licence en Ingénierie Statistique Economie (LIME-LISE).

Cette formation est ouverte aux personnes titulaires du diplôme du baccalauréat session 2022. Elle se déroulera sur 03 ans dont les 1ères années en tronc commun et sanctionnées par une licence professionnelle en Ingénierie Mathématique-Economie et une licence en Ingénierie Statistique-Economie. Cette formation ouvre la voie à un master en Mathématique-Economie, en actuariat ou en Statistique-Economie.

COMPOSITION DU DOSSIER

Pour les titulaires du baccalauréat obtenu au Burkina Faso
prendre soin de renseigner correctement les informations complémentaires demandées sur la plateforme lors de la création de votre compte ;

des photocopies légalisées des bulletins de notes des classes de 2nde, 1ère et Tle (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;

un curriculum vitae (au format PDF) ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).

I.2 Pour les titulaires du baccalauréat obtenu à l'étranger

une copie légalisée de l'attestation du baccalauréat (scannée au format PDF) ;
une copie légalisée du relevé de notes du baccalauréat (scannée au format PDF) ;
un extrait d'acte de naissance (scanné au format PDF) ;

un certificat de nationalité (scanné au format PDF) ;

des photocopies légalisées des bulletins de notes des classes de 2nde, 1ère et Tle (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
un curriculum vitae (au format PDF) ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).

Les candidats présélectionnés subiront un test écrit et un entretien.
Le test comporte une épreuve de mathématiques générales et une épreuve de statistiques-probabilité.

FRAIS D'EXAMEN DE DOSSIER ET PARTICIPATION AU TEST D'ENTREE

Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 FCFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money ou Moov Money ou Orange Money.

LIEU ET DATES DE DEPOT

Dépôt des dossiers de candidatures : La réception des dossiers se fera en ligne du 08 août au 05 septembre 2022 sur la plateforme Campusfaso à travers le menu « Candidature » disponible après connexion au lien https://www.campusfaso.bf/candidat/acceder-compte.

Publication des résultats de la présélection : 07 septembre 2022
Test écrit : 09 septembre 2022
Entretien : 15 septembre 2022
Résultats : 19 septembre 2022
Début des cours : 03 octobre 2022

Frais d'inscription après admission au test :
Statut étudiant : 16 500 FCFA ;
Statut particulier : 51 500 FCFA ;
Etudiant hors UEMOA : 251 500 FCFA.

NB : Pour de plus amples informations, contacter le Secrétariat du Directeur de l'UFR/ST au (00226) 78 95 66 67 / 70 09 75 16 ou le 62 75 05 59
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Pr Pam ZAHONOGO

Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Officier de l'Ordre de mérite congolais

Appel à manifestation d'intérêt pour la sélection de partenaires proposant des ordinateurs de qualitéà des prix avantageux aux étudiants éligibles eu programme "Un étudiant, Un ordinateur"

Terms of Reference for Consultant for GHSA activity

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Introduction

In this era of globalization, infectious disease transmission has become a matter of concern for public health safety. Human mobility, especially by air travel, has exacerbated the hazards associated with the spread of infectious diseases [1]. Important cases in global history include the SARS-CoV which originated from China and affected 8000 people in 25 countries in 2004, MERS-CoV first identified in Saudi Arabia and spreading to 27 countries and Zika with geographic origins in Asia and Africa spreading to the Americas [2]–[5]. The COVID-19 pandemic was similarly identified in Wuhan China and has subsequently affected almost every country worldwide.

In 2014, a multisectoral approach led by countries, regions, non-governmental organisations and international organisations was set up to address the challenges of infectious diseases [6]. The Global Health Security Agenda (GHSA) was thus setup in February 2014 to improve country capacity to prevent, detect and respond to infectious disease threats. The GHSA commitment is to strengthen the capacity of individual national surveillance systems which will result in global capacity to manage public health threats [6].

Resilient public health surveillance ensures that information from multiple sources can be integrated to address public health emergencies and provide evidence for targeting resources and evaluating programmes [8]. For GHSA systems to be effective, there is the need for integration within health systems and coordination and collaboration with various government agencies [7]. Data from multiple sources including the human and animal health, agriculture, security, defence, law enforcement, development assistance, foreign affairs, research, and finance sectors must be synergized to ensure effective public health surveillance.

Countries will have to enforce measures that will require integration of multiple sources of data from various sectors into routine health surveillance to promote the chances of preventing, detecting and responding appropriately to public health threats. Evidence of inter-agency collaboration in public health surveillance in Ghana has shown that when a modified community-based surveillance system adopts a multi-sectoral approach in obtaining data for disease surveillance, it is able to signal health events of various origins [9].

The World Health Organisation's (WHO) Integrated Health Services Department and USAID Office of Health Systems (OHS) collaborated on an activity to identify opportunities for applying an integrated approach to health system strengthening to better improve coordination for building sustainable, resilient health systems at policy, planning and operational levels within countries. A few of the main findings from this activity were 1) gaps at the country level in the use of data collected through disease surveillance systems and 2) a lack of integration of this data with routine health data and other non-health data for decision-making.

To address these areas in need of improvement, the USAID Country Health Information System and Data Use (CHISU), OHS and WHO are collaborating to assess the gaps in data use of disease surveillance data for public health emergencies and identify opportunities for strengthening integration of surveillance data with the national routine health data and non-health data.

Documenting the data sources, identifying the gaps in data collected for disease surveillance and reviewing data integration for routine health data with non-health data will provide a basis for reforms in these processes and encourage the allocation of resources to agencies to improve public health surveillance activities. This activity is to be carried out in Ghana, Kenya, Burkina Faso, Zambia and Madagascar.

Objectives
1. To document data sources, systems and processes used in selected countries to respond to public health threats.
2. Assess gaps in data use and integration of disease surveillance and HMIS data for public health emergencies

Terms Of Reference or Work Assignment :

The specific tasks will include :
1. Working with GEMNeT to identify a core set of GHSA indicators for each country ;
2. Identifying and interviewing respondents in-country with experience in routine health information systems and disease surveillance systems and or one health systems ;

3. Identifying key documents on routine health information systems and disease surveillance systems and or one health systems ;
4. Conducting analysis and synthesis of the data, and interpreting the results ;
5. Writing a report with key findings from interviews
Deliverables
1. Interview transcripts obtained from interviewing respondents
2. Analysis of data obtained from interviews
3. Key documents on routine health information systems and disease surveillance systems and or one health systems

Required Qualifications

Education : Post Graduate qualifications or training in Health informatics, Digital Health or Public Health.
Experience : At least 3 years practical experience in assessing public health surveillance systems and experience in qualitative data analysis.
Skills : Qualitative research and data analysis
Language : Ability to speak and write English fluently.
Ability to speak and write French and English fluently is a requirement in the case of francophone countries.

Timelines :
The activities are anticipated to be implemented over a 6-month period.
To apply
Please email a CV and proposed daily rate (and/or any questions) to fbvroom@ug.edu.gh and to gemnet-health@ug.edu.gh copy to rahim_kebe@bf.jsi.com

About GEMNet-Health

With a wealth of technical expertise and experience, Global Evaluation and Monitoring Network for Health (GEMNet-Health), established in 2012, fosters organisational growth, collaboration, and peer-to-peer support for Monitoring and Evaluation of health programs globally through ongoing institutional linkages among members. As a network with a diverse set of skills and experiences and with members located across continents, GEMNet-Health is a global resource for technical assistance, consultancy services and capacity building in the field of Monitoring and Evaluation, including work with health information systems, data dissemination and use, health informatics, and specialized M&E topics.

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