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In memoriam : TAMINI Nonza

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Une personne ne meurt pas tant qu'il y a au moins une personne pour penser à elle et continuer à perpétuer son souvenir.

31 juillet 2021 – 31 juillet 2022
Voilà un an qu'il a plu au Tout Puissant de rappeler auprès de lui
TAMINI Nonza, Inspecteur de l'enseignement secondaire à la retraite à Ouagadougou, Fondateur du complexe scolaire Beni So

Les grandes familles TAMINI, BONZI, BIHOUN à Ouarkoye, Ouagadougou, Québec (Canada), Diokuy et Ouakuy
Les familles alliées et amies
Les veuves, les enfants, les cousins et cousines, les neveux et nièces, les petits et arrières petits-enfants prient tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pensée pieuse en sa mémoire.

Ils réitèrent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui les soutiennent depuis lors.

Absent physiquement mais à jamais dans nos cœurs
PAIX A SON ÂME et UNION DE PRIERE


Décès de Sanon Bakary Gustave : Remerciements

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22 Août 2021 - 22 Août 2022
Béni soit Dieu le père de notre seigneur Jésus christ ,le père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort .(2Co 1,3)

Le dimanche 22 Août 2021 ,le Seigneur rappelait à lui notre cher Sanon Bakary Gustave ,Médecin Chirurgien, Ancien Directeur Général de l'hôpital Souro Sanou .

Les Familles Sanon,Sanou ,Ouattara et alliées, La veuve Sanon Odile ,ses enfants :Bénédicte ,Boris ,Innocent ,Berthe Flavienne et Albéric ,et ses petits enfants Rayhan Raphaël et Ilian Yanis vous remercient très sincèrement pour vos soutiens multiformes et inestimables à l'occasion de cette douloureuse épreuve .Dieu qui ne se laisse pas vaincre en générosité vous le revaudra

Une veillée de Prière est organisée le Vendredi 26 Août à Koumi suivi d'une messe le Samedi 27 Août à 9h à la Chapelle de Koumi à l'occasion du 1er anniversaire de son rappel à Dieu

Que Dieu accorde le repos éternel à notre bien aimé Sanon Bakary Gustave .
Que par la miséricorde de Dieu les fidèles défunts reposent en paix
Communion de Prière !

Bobo-Dioulasso : Des journalistes en immersion à la Sitarail

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La Société internationale de transport africain par rail (Sitarail) a organisé une visite de presse sur ses installations, le jeudi 18 août 2022 à Bobo-Dioulasso. Cette activité, selon les premiers responsables de la Sitarail, s'inscrit dans une dynamique d'ouverture et de transparence.

Filiale de Bolloré Transport & Logistics, la Sitarail opère dans les chemins de fer au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire. Et depuis quelques années déjà, cette société s'est lancée dans une dynamique de modernisation de ses outils de maintenance, pour un trafic ferroviaire plus performant et sécurisé. Afin de partager son quotidien et ce vaste programme de modernisation à la population, la Sitarail a décidé d'ouvrir ses portes à des journalistes de la ville de Bobo-Dioulasso.

Les journalistes suivant la présentation PowerPoint de la Sitarail avant la visite terrain.

Cette journée d'immersion au cœur du quotidien des cheminots a permis aux journalistes de découvrir l'activité de la Sitarail dans son ensemble. Ainsi, au-delà des deux files de rails et des trains que les citoyens lambda voient au quotidien, les visiteurs du jour ont pu apercevoir des femmes et des hommes engagés et dévoués à la tâche, un savoir-faire riche et varié avec divers profils et corps de métier, et un environnement socioprofessionnel dynamique et en parfaite symbiose avec notre écosystème.

Et au-dessus de tout, ils ont pu voir une entreprise engagée avec ses partenaires étatiques pour la préservation du réseau ferroviaire Abidjan-Ouagadougou, le bien-être des 1 500 employés directs et des plus de 25 000 bénéficiaires connexes, la pérennisation des métiers à travers la création d'écoles et de centres de formation. Autant d'efforts consentis au quotidien par les cheminots et la Sitarail, permettant à l'entreprise d'être aujourd'hui un acteur majeur dans l'approvisionnement et le désenclavement du Burkina Faso.

Les journalistes s'imprègnant du quotidien de la Sitarail à Bobo-Dioulasso.

« Nous avons voulu cette visite afin de permettre qu'à travers les informations qui seront relayées par les journalistes, les gens sachent qu'au chemin de fer, il y a de l'expertise, il y a des hommes et femmes dévoués qui se donnent à la tâche au quotidien. Nous voulons qu'ils sachent qu'en dehors des trains qu'on voit, il y a des investissements qui sont réalisés tous les jours afin de maintenir le matériel, les infrastructures en bon état et de les moderniser », a expliqué le coordonnateur des services à la Sitarail de Bobo-Dioulasso, Alexis Ouédraogo.

Le coordonnateur des services Sitarail de Bobo-Dioulasso, Alexis Ouédraogo.

Un outil au service du développement du Burkina Faso

Cette journée marathon a permis aux professionnels des médias de visiter les différents compartiments de la société de transport ferroviaire. De l'Ecole supérieure des métiers ferroviaires au musée Sitarail, en passant par l'atelier de maintenance et de matériels roulants, l'atelier « Autres travaux systématiques » ainsi que le terminal routier de conteneurs de Bobo-Dioulasso (au port sec), les journalistes ont pu toucher du doigt le quotidien de la Sitarail. Cette visite a touchéégalement le centre médico-social de la Sitarail ainsi que sa gare, afin de montrer aux journalistes les différentes emprises et opérations à ce niveau. Mais avant, les hommes de médias ont eu droit à une séance de présentation de la société.

De cette présentation, il ressort que la ligne ferroviaire Abidjan-Ouagadougou a été construite de 1904 à 1954. Pendant 80 ans, ce fleuron de l'Afrique de l'Ouest a été exploité par la Régie Abidjan-Niger (RAN) qui cessera ses activités en 1989, date à laquelle ce réseau sera géré séparément par la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Suite à l'appel d'offres international lancé en 1994, sous l'impulsion des bailleurs de fonds et remporté par le Groupement Sitarail, cette ligne ferroviaire devient le premier réseau privatisé en Afrique subsaharienne. Sitarail a démarré ses activités en août 1995.

Les professionnels des médias visitant l'atelier de maintenance et de matériels roulants.

Depuis son démarrage, la Sitarail est devenue un maillon essentiel du développement socio-économique du Burkina Faso par son rôle dans la chaîne d'approvisionnement et son impact sur la performance des plateformes logistiques multimodales, notamment les ports secs de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou. En moyenne, dix trains de marchandises opèrent quotidiennement et le fret annuel transporté est en moyenne d'un million de tonnes, soit près de 50% du volume transporté annuellement sur le corridor Ouagadougou-Abidjan.

Les besoins annuels en hydrocarbures du Burkina Faso s'élèvent à 1 100 000 tonnes, dont 30% sont convoyées par voie ferrée. La Sitarail assure près de 50% du trafic de conteneurs du pays et transporte du clinker destiné aux industries de cimenterie. Outre ces produits, la Sitarail assure le transport d'une part importante de céréales et autres denrées alimentaires, d'engrais, de matériaux de construction, de coton et d'animaux.

Les visiteurs ont eu droit à une démonstration d'entretien des rails au sein de la gare.

Le chemin de fer est sans conteste un outil au service du développement industriel du Burkina à travers des embranchements particuliers avec une quinzaine de sociétés industrielles. Aussi, le trafic voyageurs, très important pour le déplacement des populations, contribue à renforcer l'intégration communautaire ouest-africaine. Avant la fermeture des frontières terrestres au trafic voyageur, la Sitarail transportait en moyenne 200 000 voyageurs par an entre le Burkina et la Côte d'Ivoire.

Toutefois, ce trafic est suspendu depuis mars 2020 avec l'avènement du Covid-19.
« Cette fermeture des frontières a joué sur nos activités. Nous étions obligés d'arrêter le trafic voyageur qui est très important pour les populations. C'est un outil d'intégration entre les deux pays et nous avons foi que dans l'avenir, ce trafic va reprendre car il y a des réflexions en cours avec les Etats pour moderniser ce trafic », a laissé entendre Alexis Ouédraogo.

La visite du musée Sitarail, une bibliothèque qui retrace l'histoire de la Sitarail.

Le renforcement et la modernisation des outils de maintenance

La Sitarail fait de la modernisation de ses outils opérationnels son cheval de bataille. Depuis 2009, elle met en œuvre un vaste programme de renforcement et de modernisation de ses ateliers de maintenance de matériel à Bobo-Dioulasso. D'un coût global de près de trois milliards de FCFA, cet investissement a permis l'acquisition et l'installation d'équipements neufs et modernes dans les ateliers wagonnage et matériel roulant de Bobo et d'Abidjan, afin de renforcer leurs capacités de production. Le dépôt de Bobo-Dioulasso compte trois ateliers principaux, à savoir le wagonnage, le matériel roulant et l'ATS. Ces ateliers ont été visités par les journalistes.

A en croire le coordonnateur des services Sitarail de Bobo-Dioulasso, Alexis Ouédraogo, des investissements sont en cours, afin de mieux répondre aux attentes des clients et de maintenir la chaîne d'approvisionnement de nos pays par rail. « Les investissements que nous faisons répondent à nos attentes parce que notre objectif est d'assurer la sécurité de nos convois et de donner satisfaction à nos clients. De ce point de vue, nous arrivons à obtenir de bons résultats », s'est-il réjoui.

La Sitarail, c'est aussi une entreprise à fort impact social basé sur une démarche inclusive. Elle accorde ainsi une place importante à la production du bien-être social de son personnel et à la promotion de l'excellence. Elle emploie 1 500 travailleurs, et plus du tiers de cet effectif est au Burkina Faso. Cette société génère 3 000 emplois indirects via 200 entreprises sous-traitantes et plus de 25 000 personnes vivent de l'activité ferroviaire.

Une vue de l'entrée principale de la gare Sitarail à Bobo-Dioulasso.

Ce qui contribue à réduire le taux de chômage. La Sitarail met aussi un accent particulier sur la promotion du genre à travers la féminisation de l'ensemble de ses corps de métiers, permettant à une trentaine de femmes d'accéder à des fonctions managériales et dans des domaines traditionnellement réservés aux hommes.

La Sitarail dispose de centres médico-sociaux ouverts aux cheminots, à leurs familles et aux populations locales. Dans le souci de pérenniser les métiers ferroviaires, elle dispose de deux centres de formation professionnelle et d'une Ecole supérieure des métiers ferroviaires (ESMF). Cette école accueille des élèves et étudiants titulaires d'un baccalauréat, d'un brevet de technicien ou d'un bac professionnel, pour une formation de deux ans dans les filières voies et infrastructures ferroviaires, maintenance du matériel roulant et exploitation. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Nord du Burkina : Un nouveau projet pour apporter une assistance multisectorielle aux personnes déplacées internes

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L'ONG APADE (Tous pour la paix et la dignité), en partenariat avec le Groupe de réflexion et d'action pour le développement en Afrique (GRAD-A), a organisé un atelier régional de présentation du projet « Réponse d'urgence en abris, protection, eau et assainissement au profit des PDI ainsi que des ménages hôtes vulnérables dans la région du Nord ». C'était le jeudi 18 août 2022 à Ouahigouya, sous la présidence de Kouiliga Albert Zongo, secrétaire général de la région, représentant le gouverneur du Nord.

Ce projet proposé par APADE et le GRAD-A consistera à apporter une assistance multisectorielle (protection, abris, eau et assainissement) aux ménages vulnérables hôtes et aux ménages de personnes déplacées internes (PDI). Le projet « Réponse d'urgence en abris, protection, eau et assainissement au profit des PDI ainsi que des ménages hôtes vulnérables dans la région du Nord », soutenu par le Fonds humanitaire régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre (FHRAOC), s'inscrit dans le cadre de la réponse humanitaire au Burkina Faso au profit de cinq régions. Afin de présenter au niveau régional le projet aux différents acteurs et de créer un cadre d'échanges pour les contributions d'amélioration de la stratégie de mise en œuvre, un atelier a été organiséà Ouahigouya.

des participants au lancement du projet

Soutenir la réponse humanitaire

L'atelier a réuni des autorités provinciales, des représentants de collectivités, des personnes déplacées ; des représentants de services techniques, d'ONG et de projets, et autres acteurs intervenant dans l'humanitaire. Dans son intervention à la cérémonie d'ouverture de l'atelier, Mamadou Sangaré, au nom de l'ONG APADE, a salué et remercié le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et les partenaires du projet pour la concrétisation de cette œuvre humanitaire au profit des populations durement éprouvées par la crise sécuritaire au Nord. M. Sangaré a indiqué qu'avec le partenaire GRAD-A, tous les efforts seront mis en œuvre pour la réussite du projet dont l'objectif est de contribuer à améliorer les conditions de vie des populations déplacées et des communautés hôtes des communes de Ouahigouya, Séguénéga et Namissiguima. « Nous sollicitons votre soutien et accompagnement et celui de toutes les composantes administratives, sécuritaires, coutumières et religieuses de la région du Nord », a souhaité le responsable de l'ONG APADE.

Lamine Diallo de l'APADE a insisté sur la particularité du projet
dont la stratégie est inclusive

Kouiliga Albert Zongo, secrétaire général de la région, au nom du gouverneur du Nord, a traduit sa gratitude à tous les acteurs pour les contributions à la résolution de la crise multidimensionnelle que le Burkina traverse. « Au regard de l'envergure et de la stratégie d'implantation du projet, je suis convaincu que la synergie d'actions entre les différents acteurs de la région du Nord aboutira au succès de l'initiative », a indiqué l'émissaire du gouverneur, avant de déclarer le projet officiellement lancé dans la région du Nord.

Kouiliga Albert Zongo, Secrétaire Général de la région du Nord a
confirmé que l'accompagnement de l'administration sera effectif

Accroître la résilience des populations

Au cours de la présentation du projet, il est ressorti que le budget d'action alloué aux activités est de750 000 dollars US, et sera exécuté sur douze mois. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Académie militaire Georges-Namoano : La 21e promotion des élèves officiers d'active prête pour la « refondation »

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L'Académie militaire Georges-Namoano a livré sa 21e cuvée d'élèves officiers d'active au nombre de 57 dont 37 nationaux et cinq personnels féminins. Ils ont reçu leurs épaulettes de sous-lieutenant des mains de la hiérarchie militaire, au cours d'une cérémonie tenue le samedi 20 août 2022 à Pô, dans la région du Centre-Sud. La 12e promotion d'élèves officiers spécialistes, composée de trois personnes, a également effectué sa sortie.

Ce 20 août 2022 a été un jour mémorable pour les Forces armées nationales du Burkina Faso. En effet, comme à l'accoutumée, l'Académie militaire Georges-Namoano a mis à la disposition du pays, deux promotions d'officiers. Il s'agit de la 21e promotion d'élèves officiers d'active, forte de 57 militaires, et de la 12e promotion d'élèves officiers spécialistes composée de trois stagiaires greffiers en chef qui achèvent dix mois de formation.

Des chefs militaires de pays frères ont assistéà la cérémonie.

Selon le commandant de l'Académie militaire Georges-Namoano, Isiaka Sawadogo, la 21e promotion d'élèves officiers d'active a été admise à l'académie le 28 novembre 2020 pour un cycle de formation de deux ans. Durant son séjour à l'école, la promotion a acquis des connaissances et des aptitudes conformément aux objectifs fixés par le commandement, qui consistent à former des officiers aptes, physiquement et moralement, aux métiers des armes. Il s'est aussi agi de les former au commandement d'une section d'infanterie dans un environnement de paix, de crise ou de guerre.

La promotion a acquis des connaissances et des aptitudes conformément aux objectifs fixés par le commandement, a indiqué le commandant de l'Académie militaire Georges-Namoano, Isiaka Sawadogo.

Il a indiqué que la formation s'est articulée sur deux volets distincts. La première concerne la formation à l'école de l'action, avec pour objectif de préparer les officiers à l'exercice du commandement et de leur donner une compétence professionnelle de base dans les domaines physiques, sportifs, techniques et tactiques. Ensuite, il y a la formation à l'école de la réflexion, à la jonction de l'enseignement général et à la formation militaire qui vise à dispenser aux élèves une culture militaire de base.

Le commandant de l'académie a mentionnéégalement qu'au cours de leur cycle, les élèves officiers d'active ont suivi avec assiduité et discipline leur programme de formation. Le commandant Sawadogo a exhorté les jeunes impétrants à conserver les valeurs qui leur ont été inculquées dans cette « noble école ».

Ces valeurs, a-t-il précisé, sont l'honneur, la dignité, l'amour de la patrie, le courage, le goût de l'effort et le sacrifice. « Faites en toute circonstance, preuve de responsabilité, d'exemplarité et d'initiative intelligente, et soyez les porte-flambeaux de l'école », a-t-il terminé.
Des officiers dignes de porter l'épaulette de sous-lieutenant

Le délégué de la promotion, Nomwendé Nazaire Ramdé, a déclaré que ses promotionnaires et lui comptent apporter leur touche à la lutte contre le terrorisme et à la sécurisation des frontières.

Les élèves officiers d'active, àécouter le chef d'état-major des armées, le colonel-major David Kabré, ont obtenu des résultats allant de 10,009 à 15,667 sur 20 comme moyenne. La moyenne générale de la promotion est de 13,44 sur 20. Les impétrants ont donc obtenu la moyenne requise pour le brevet de chef de section qui sanctionne le stage. « La richesse de la formation qui a été dispensée, ainsi que les résultats obtenus, me permettent d'affirmer que les objectifs de la formation ont été atteints. Tous les stagiaires sont dignes de l'épaulette de sous-lieutenant », s'est-il réjoui.

Le président du Faso a fait une mention spéciale aux formateurs de l'Académie militaire Georges-Namoano.

Le délégué de la promotion, le sous-lieutenant Nomwendé Nazaire Ramdé, a déclaré qu'ils ont suivi avec intérêt et dévouement, un régime d'instruction diversifié, dispensé par des cadres compétents et rigoureux dont l'expérience n'est plus à démontrer. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Burkina : « Un autre changement brutal à la tête de l'Etat va entraîner dans le chaos » (Yacouba Ouédraogo, cadre du MPP, ex-chargé de mission de Salifou Diallo)

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19 août 2017 - 19 août 2022. Voilà cinq ans que le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), à l'époque président de l'Assemblée nationale également, Dr Salifou Diallo, a tiré sa révérence. Créé en janvier 2014 et déjà au pouvoir en novembre 2015, le MPP a aussitôt perdu le pouvoir le 24 janvier 2022, après que Simon Compaoré, un du trio de tête et baroudeur, ait été, selon des sources mêmes du parti, pousséà céder la direction du parti en septembre 2021. Autopsie de la vie du MPP avec Yacouba Ouédraogo, cadre du parti et ancien chargé de mission de Salifou Diallo. Au-delà de la vie du parti, la situation nationale a été scrutée par celui-là qui est considéré comme « le maître attitré des cérémonies et meetings du MPP » et également connu pour ne pas tourner autour du pot. Interview !

Lefaso.net : Il y a cinq ans, jour pour jour, votre parti perdait son président, Salifou Diallo. Le triste anniversaire 2022 se tient dans un contexte particulier de perte récente du pouvoir, avec un MPP qui s'amenuise, loin d'être au mieux de sa forme … Je vous laisse donc camper le décor de l'interview !

Yacouba Ouédraogo : Je voudrais rendre grâce à Dieu, qui nous a permis d'être là en ce lieu et rendre un vibrant hommage à un grand monsieur, qui a donné toute sa vie pour le Burkina Faso, mais qui, malheureusement, n'a pas été compris. Mais il reste l'homme politique qui a, à son compteur, le parcours politique le plus complet possible et le parcours professionnel le plus exaltant de toute l'histoire du Burkina Faso. De directeur général à ministre, en passant Premier ministre, vice-président et président de l'Assemblée nationale, puis président du Faso.

Malheureusement, déchu par un coup d'Etat. Je pense que c'est une prouesse. C'est un homme de paix, un grand démocrate, un patriote auquel je ne peux entrer dans le vif du sujet sans rendre un hommage. Il s'agit de Roch Marc Christian Kaboré. Il est actuellement hors du pays pour des soins, j'implore le Seigneur pour qu'il puisse recouvrer rapidement la pleine forme afin de continuer également à accompagner la génération future dans la lancée de construction nationale.

Nous avons constaté, avec amertume et regret, la chute du pouvoir MPP, le 24 janvier 2022. Mais si vous vous rappelez, je vous avais dit à un moment donné que si le MPP doit tomber, il ne tombera pas par le fait de l'extérieur, mais de l'intérieur (lors d'une interview en août 2018 : ndlr), parce que j'avais dit qu'après le départ de Salifou Diallo, il allait avoir trop de problèmes de gestion, la chasse aux sorcières allait démarrer, les partenaires de Salifou Diallo allaient avoir des soucis majeurs. Cela a été comme une prophétie. Les gens ont pris toutes sortes de coups, mais ils sont restés fidèles à la vision de Salifou Diallo et fidèles à Roch Marc Christian Kaboré et à Simon Compaoré, qui ont su quand même, à leur niveau, les rassembler.

Malheureusement, après, le bateau a été confiéà des gens, une nouvelle direction qui n'a pas étéà la hauteur et dès l'entame de son exercice, elle a commencéà faire la division, le clanisme, des frustrations d'une profondeur inimaginable. Ce qui a conduit inexorablement à la chute du pouvoir, avec un président démocratiquement élu. Qui connaît Roch Marc Christian Kaboré sait que l'homme peut aujourd'hui aller au grand marché, parce que c'est un homme de paix.

Malheureusement, autour de lui, je le répète et ne passerai pas par le dos de la cuillère, il a fait confiance à des gens qui ne le méritaient pas. Au moment où il était concentré pour sortir le Burkina de la crise, au moment où il était en train de se battre pour solutionner la crise sécuritaire, autour de lui, il y avait des gens qu'il avait nommés ministres, responsables d'institutions, directeurs généraux… qui se faisaient la bagarre pour le contrôle des ressources de l'Etat.

On voyait des gens se comporter avec l'argent comme s‘ils avaient chez eux un arbre qui produisait du CFA ou des dollars. Cela a créé beaucoup de frustrations au sein des populations et au sein même du parti. Les piliers du parti ont, à un moment donné, étéécartés. Le pire, quand on partait au congrès (le congrès de septembre 2021 : ndlr), la grande partie des cadres du parti n'étaient pas d'accord pour le choix du président actuel. Il y a même eu des pétitions qui ont été faites à ce sujet. Mais, la politique restant ce qu'elle est, on leur a confié la direction du parti.

Malheureusement, on a mis de côté un autre baobab qui a construit le parti avec Roch Marc Christian Kaboré, il s'agit de Simon Compaoré. Ce changement n'a pas été du tout une chance pour le parti. La crise sécuritaire n'est pas quelque chose de nouveau, Roch Marc Christian Kaboré a commencé son premier mandat avec cette crise et il l'a exercé dans la crise, mais les Burkinabè lui ont fait confiance ; parce qu'il avait des hommes valables au tout début, qui faisaient des actions, notamment Salif Diallo et Simon Compaoré.

Il a démarré le deuxième mandat avec réellement des soucis de gouvernance à l'interne même du parti et au sein du gouvernement, des problèmes au sein de l'armée et des problèmes, naturellement, au sein des populations. Et qui connaît Roch Marc Christian Kaboré, son humanisme, son patriotisme, il met l'homme à chaque fois face à ses responsabilités. Si tu échoues, tu réponds. Il a dit à ses ministres : « Si tu prends un franc, tu répondras devant la justice ». Et on se rappelle qu'il a été le premier à lancer l'opération « mains propres ».

C'est dans ce contexte que le parti est tombé. On a dit qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Naturellement, une équipe qui a perdu, rend aussi le tablier. Les gens se sont battus comme des diables pour prendre le pouvoir en 2015. Ils ont tout mis en œuvre pour cela. Il y a des gens qui ont tout investi dans la conquête du pouvoir et pour accompagner le président Roch Marc Christian Kaboré pour le premier mandat. La campagne pour le deuxième mandat, des gens ont également tout mis dedans, malgré qu'on était déjà au pouvoir.

Des gens ont mis leurs propres matériels, leur énergie, etc. A la sortie des élections, le gouvernement qu'on a proposé au MPP et aux Burkinabè n'était pas ce qu'on espérait. Ce gouvernement a résisté pendant une année. Mais le hic, c'était le deuxième gouvernement, par lequel des gens ont œuvréà l'interne pour écarter les piliers du parti. Naturellement, quand ces piliers-là ont été débarqués, ils n'ont plus mouillé le maillot. Ils ne fournissaient plus d'effort.

Une posture aussi critiquable de la part de ces piliers, peut-on penser !

Tout à fait ! C'est là où moi, je les critique, parce que tout le monde n'est pas ministre, tout le monde n'est pas DG (directeur général) et on n'y arrive pas non plus par concours. Il y en a qui ont plus mouillé le maillot qu'eux, qui ont plus de compétences qu'eux, mais n'ont pas eu la chance d'être choisis par Roch Marc Christian Kaboré pour occuper les postes que, eux, ont occupés. L'administration est une rotation.

Si on t'a mis ministre aujourd'hui, demain si on t'enlève, tu dois avoir le même engagement militant, la reconnaissance humaine pour toujours accompagner la dynamique afin d'atteindre l'objectif. Malheureusement, les 22 et 23 janvier 2022, nous avons constaté une absence incroyable sur le terrain. Nous jeunes du parti (il y a des témoins, je ne citerai pas de noms, mais les plus honnêtes diront qu'ils nous ont vus sur le terrain jusqu'au 25 janvier), on était en train de chercher des solutions.

Nous sommes des démocrates, c'était donc notre devoir de chercher à barrer la route au putsch. Nous avons tout fait pour tenter de résister, mais un parti politique, ce n'est pas simplement comme une OSC qui peut sortir subitement ; c'est structuré. Le président du parti était injoignable. Certains vice-présidents étaient injoignables. Nous avons rencontré le premier vice-président, qui n'avait pas de solution. Il nous a tout simplement dit : « On va observer ».

Cette rencontre avec le vice-président, c'était avant ou après la proclamation du coup d'Etat ?

Avant la déclaration, parce que nous cherchions les voies et moyens pour faire sortir les jeunes, la masse, pour dire non. Pour dire qu'il y a certes crise, mais ce n'est pas la bonne manière de résoudre les problèmes, on ne veut pas de coup d'Etat. Mais c'est comme si les premiers responsables du MPP étaient d'accord avec le coup d'Etat. Et moi, je traiterai toujours leur comportement comme une trahison vis-à-vis de Roch Marc Christian Kaboré et vis-à-vis des militants du MPP. Quand on n'a pas la capacité pour gérer quelque chose, on ne fait pas la bagarre pour la prendre. Ils ont fait la bagarre pour récupérer le parti, mais n'avaient pas la capacité pour le gérer. Je te prends un simple exemple : un aîné d'une famille, qui voit que son papa a des difficultés.

Au lieu de réunir ses petits-frères ou même sortir aller appeler les voisins pour venir sauver le papa, il disparaît par des calculs, se disant que si le père n'est pas là, il peut prendre sa place. C'est une haute trahison. Nous devons tirer toutes les conséquences, pour que si le MPP veut continuer, il continue. Il faut que les gens aient le courage nécessaire de tirer toutes ces conséquences, en reconnaissant qu'ils ont fauté et laisser la place à une nouvelle équipe. En ce moment, on se mettra ensemble pour travailler.

Les démissions que vous voyez, ne sont pas toutes de la trahison. Les frustrations sont tellement profondes que ma bouche ne peut pas tout décrire. Les gens sont très frustrés. Les militants du MPP aiment Roch March Christian Kaboré, même demain. Ils sont prêts, même demain, pour Simon Compaoré. Ils ne finiront jamais de prier pour le repos de l'âme de Salif Diallo. Mais des parvenus qui ont surgi à la tête du MPP sont ceux-là qui ont créé les problèmes au parti. Et si la jeunesse du MPP ne prend pas garde, le parti ne survivra pas.

Notons ça encore : si on ne tire pas toutes les conséquences, si Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré ne décident pas pour l'avenir de ce parti, le MPP va voler plus en éclats que ce que vous voyez. Ceux qui ont démissionné sont ceux-là qui ont presque tout eu avec Roch Marc Christian Kaboré. Ils étaient des enfants chouchous de Roch Marc Christian Kaboré. C'est ceux-làà qui il avait entièrement fait confiance ! On se connaît dans ce parti, on a démarré en 2014. Roch Marc Christian Kaboré a nourri des gens au biberon.

Nous lui devons cette reconnaissance. Il y en a qui n'ont pas attendu qu'il soit libéré avant de démissionner. C'est un coup dur à supporter. D'autres ont attendu qu'il soit libéré et mentir sur sa personne pour pouvoir créer des partis politiques. C'est très malsain ; parce que, quel que soit le problème, quelle que soit notre conviction, un jeune leader doit avoir un certain nombre de comportements (valeurs), notamment la loyauté, la fidélité, l'engagement et la détermination. Il faut à chaque épreuve avoir cela en tête.

… Est-ce ce qui vous maintient dans le parti, quand on imagine que ce ne sont pas des offres qui peuvent manquer ?

C'est pour cette raison que je n'ai pas encore démissionné du MPP. Je me suis engagé au MPP par conviction. Même si je dois partir du MPP, ce sera avec un consensus clair et net, jaugé, préparé et accepté par Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré. On ne s'engage pas dans un parti politique pour être riche. On ne s'engage pas dans un parti politique pour, au premier choc, sauter aller dans un autre.

Tant que nous n'allons pas nous démarquer de cette vie de frivolité politique, de prostitution politique, la jeunesse politique de ce pays n'aura pas d'avenir. Je suis à mon deuxième parti politique ; j'étais CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, parti qui a perdu le pouvoir en octobre 2014 : ndlr), avec tout l'engagement que j'y avais.

Et quand j'étais prêt à partir, tel que je suis en train de critiquer au MPP, je critiquais le CDP jusqu'au haut niveau. J'ai fait des critiques face-à-face avec François Compaoré (il y a des témoins) et j'ai démissionné après (François Compaoré, petit-frère du président Blaise Compaoré, était considéréà l'époque comme le petit président : ndlr). Je me suis ensuite engagé au MPP, corps et âme. Ce n'est pas parce qu'il y a eu coup d'Etat, que je vais jeter tout ce que j'ai fait hier comme actions.

Mais je suis avant tout Burkinabè, et à ce titre, l'avenir du Burkina Faso me préoccupe et m'incombe. Je me battrai donc pour que le Burkina Faso sorte de cette crise. Voilà pourquoi je dis : nous allons soutenir la transition pour qu'elle réussisse ; puisque seuls, ils ne pourront pas réussir. Mais cela ne nous empêchera pas de leur dire aussi que telle ou telle autre chose n'est pas bien ; parce que la politique politicienne, juste pour les intérêts individuels et égoïstes, n'arrange pas ce pays.

Nous sommes à ce stade parce que, hier, à des époques assez récentes, il y a des gens qui ont transformé ce pays-là en leur propre chose, ils ont transformé ses richesses, ses biens en leurs biens personnels. Et ces gens-là, quand ils voient un jeune qui ne marche pas sous leurs ordres, un jeune qui veut tracer son propre chemin, qui ne baisse pas la tête devant eux ou qui ne lèche pas leurs bottes, ils vont le traiter de tous les noms.

C'est cela la politique au Burkina Faso ; elle est comme une entreprise. Les gens créent leur entreprise, ils veulent que vous veniez travailler, mais ne mettent pas les moyens pour que vous le fassiez. Vous venez, vous travaillez finalement avec vos fonds, votre énergie et dès qu'il y a succès, on vous écarte parce qu'on vous est redevable ; si on vous repositionne, on ne peut pas vous réclamer une quelconque action, donc on envoie d'autres personnes qu'on peut manipuler. C'est cela la réalité. Les cadres du MPP ont été très ingrats envers les militants et avec Roch Marc Christian Kaboré.

Il y a des cadres, des ministres et autres personnalités qui ont travailléà saboter ce que Roch Marc Christian Kaboré a voulu faire pour ce pays. Et ça, c'est très déplorable et on ne cessera de le répéter : il faut que les gens changent leur façon de faire la politique. Quand ils cherchent le pouvoir, ils ont besoin de jeunes dynamiques. Mais dès qu'ils gagnent le pouvoir, ils vont vous parler des hommes de l'ombre. Ah bon ! Pourquoi vous n'êtes pas allés chercher ces derniers pendant le combat ?

Ceux qui mènent les combats sont aussi des enfants de gens ! Voilà pourquoi il y a crises, trop de frustrations. De frustrations en frustrations, le pays ne s'en sortira pas. Et voilà pourquoi, je demande à son excellence monsieur Paul-Henri Sandaogo Damiba - il est jeune, nous l'attendons au soir du bilan - qu'il fasse en sorte d'être plébiscité. Ce serait de l'honneur pour le Burkina Faso, notamment sa jeunesse. Ce n'est pas parce que je suis MPP, qu'on nous a fait un coup d'Etat, que je ne vais voir que l'intérêt de mon parti ou mon intérêt personnel. Non, je regarde l'intérêt du Burkina Faso.

Aujourd'hui, l'analyse que je fais, un autre changement brutal à la tête de l'Etat, quelle qu'en soit la manière, va entraîner dans le chaos. Nous voyons comment la vie est difficile. Rien qu'hier, il y a eu augmentation du prix de l'essence. La population à la base souffre énormément. Les populations déplacées internes souffrent énormément. Il n'y a pas un Burkinabè honnête, sincère, qui ne souffre pas dans sa chair aujourd'hui. Donc, pour éviter le chaos, il faut qu'on ait le pays en tête. Et pour cela aussi, il faut qu'il (Damiba) accepte de faire son autocritique de sa gestion de huit mois et aller à un renouvellement de son équipe gouvernementale.

Dans l'équipe gouvernementale, il n'y a que trois ou quatre ministres qu'on voit sur le terrain ; les autres veulent exercer, mais ne veulent pas qu'on les voie parce que c'est un pouvoir d'exception, qui est arrivé par un coup d'Etat. Ils ne veulent pas s'assumer. Qu'il leur dise que s'ils ne veulent pas s'assumer, ils n'ont qu'à circuler ! Si tu dis que tu es avec quelqu'un, tu le soutiens avec les avantages et les conséquences ! On a l'impression qu'il y a des ministres qui sont dans le gouvernement pour le meilleur uniquement. A commencer par le Premier ministre. On ne le sent pas. C'est vrai qu'il m'a formé (enseignant), mais s'il sait que la charge est difficile à porter, le Burkina Faso ne se limite pas à une personne, il rend sa démission, le président fait un nouveau gouvernement et on avance.

Au niveau de l'ALT (Assemblée législative de transition) aussi, il y a de sérieux problèmes ; si c'est passible aussi de voir le cas, la chuter (dissoudre : ndlr) comme au Mali et faire en sorte que toutes les sensibilités du Burkina Faso se retrouvent dedans, ce serait bien pour la transition. Et le gouvernement qu'il va mettre en place, qu'il tienne compte de ceux qui le critiquent ; les critiques, ce n'est pas de la méchanceté, c'est pour que les choses s'améliorent. Personne ne souhaite la chute du Burkina Faso.

Je vais donc lancer un appel, surtout à la jeunesse du Burkina Faso : la politique, on ne la fait pas à fleur de peau. La politique se construit sur des principes. Plus pressé que la musique, on fait de faux pas. Nous avons vu ailleurs, des gens qui ont fait plus de trente, quarante ans dans un parti politique. Les retombées dans un parti politique ne sont pas immédiates. Si on devait attendre des retombées à la première heure, on aurait démissionné du MPP depuis longtemps ; parce que je fais partie des marginalisés, au sens réel du terme. Mais on y est et cela ne m'empêchera pas non plus de donner ma contribution à la construction de l'édifice national, en accompagnant la transition.

Le MPP peut rebeloter ; avec un candidat sérieux, responsable, il reprend le pouvoir. A défaut, il peut faire des coalitions avec d'autres partis politiques pour prendre le pouvoir. Pour répondre à votre question, j'ai été approché par plusieurs partis politiques, plusieurs tendances politiques, même des démissionnaires du parti. Il est vrai aussi que j'ai accepté de partager ma petite expérience avec un homme, que je respecte beaucoup, et dont je préfère taire le nom. Mais je reste MPP. Au-delà de l'engagement politique, j'ai un engagement personnel vis-à-vis de Salif Diallo, de Roch Marc Christian Kaboré.

Salif Diallo m'a dit un jour (et son ancien directeur de cabinet est témoin, c'était notre dernier échange avant son dernier voyage) : « Yacouba, faites attention, la vie politique est parsemée d'embuches. Mais pour réussir, il faut être fidèle. Je vous exhorte àêtre fidèle à Roch Marc Christian Kaboré. Je demande de donner tout l'engagement que vous pouvez donner au MPP, parce que ce parti-là est un parti centenaire, on a construit ce parti avec de grandes ambitions pour le Burkina Faso ». Il a poursuivi en nous faisant comprendre que ce dont nous bénéficions, ce dont notre génération profite aujourd'hui à travers les postes de responsabilité, ce n'est pas le fruit de notre travail politique ; on profite des fruits de leur travail, et qu'on devrait travailler aussi pour que d'autres profitent de nos efforts.

Il a insisté sur la nécessité qu'on crée une génération politique, qu'on ne se trahisse pas : un pour tous et tous pour un. Probité, fidélité, loyauté, respect du bien public, respect des principes et valeurs du parti. C'est ce qui fait que même cinq ans après son décès, et malgré le coup d'Etat, nous parvenons à toujours sortir la tête de l'eau. Il ne suffit pas seulement d'avoir l'argent, de gros diplômes, être intelligent ou occuper des postes de prestige, c'est le système qui rend fort, pas chacun individuellement pris.

Quand vous observez les résultats des élections passées, individuellement pris, je ne pense pas que quelqu'un puisse taper sa poitrine pour dire que c'est lui seul qui a fait la victoire de Roch March Christian Kaboré. Malgré la présence de l'APMP, on n'a pas atteint deux millions de voies pour Roch March Christian Kaboré. C'est une leçon qu'il faut humblement tirer. Il y a des ministres qui n'ont pas pu avoir plus d'une voie dans leur province. Dans une telle réalité, au lieu qu'on soit humble et qu'on se dise la vérité clairement pour se mettre ensemble et avancer, ils éclatent le parti.

Ok, éclatez, les gens vont constituer une force et vous allez leur donner à boire demain matin. Si le MPP ne panse pas ses plaies, si les premiers responsables ne se démarquent pas de l'orgueil politique, s'ils ne se rendent pas compte qu'ils ne sont pas aimés au sein du parti (et même les populations ne les aime pas, c'est parce qu'ils ont un peu dans leurs poches que les gens les suivent), ça va être difficile.

C'est grâce à Roch Marc Christian Kaboré que tous ces gens-là font le gros dos, comme si le pays-là leur appartenait. Non ! Le coup d'Etat-là, il a suffi d'un coup de feu pour que chacun disparaisse. Ils ont disparu des radars, laissant Roch Marc Christian Kaboré seul. Un pouvoir démocratique, chèrement acquis, est tombé comme une mangue mure. Ça fait mal, et même demain, ça me fera mal. J'ai vu Salif Diallo sortir avec perfusion, rentrer dans le véhicule avec pour aller d'une ville à une autre pour faire des meetings.

Il a donné sa vie pour le parti. J'ai vu Simon Compaoré parcourir des centaines de kilomètres, la nuit. La campagne passée, il a quitté Bobo à 17h pour rejoindre directement Fada. Imaginez la distance et l'insécurité. J'ai vu Roch March Christian Kaboré faire la quasi-totalité des 360 communes du Burkina Faso, dans des conditions difficiles. Et tranquillement, on laisse tomber ce pouvoir parce qu'on espère que comme c'est une transition, si on doit tenir compte des textes, c'est le premier responsable de l'Assemblée nationale qu'on va appeler pour aller gérer (c'est mon analyse personnelle, je ne dis pas que c'est cela, mais quand on regarde de la manière dont les gens ont été inactifs, on ne peut que faire cette analyse).

Vraiment, aujourd'hui, ces gens-là doivent se mettre en retrait. C'est tombé, c'est cassé, assumons en tirant les conséquences. Ceux qui ont quitté aujourd'hui le MPP, je leur souhaite vraiment bonne chance. Je ne suis pas contre les démissions, nous-mêmes avons quitté le CDP. Il faut démissionner avec des raisons valables, pas parce qu'on a perdu un pouvoir, un gâteau.

Je ne dis pas que je suis un militant à vie du MPP, je peux démissionner aujourd'hui, tout comme je peux le faire dans cinq, dix ans. Tout dépendra de ce que demain va nous proposer. Mais si je décide de partir, je vais faire deux ‘‘rakats'', demander pardon à Salif Diallo ; j'irai m'asseoir devant Simon Compaoré et je vais demander l'autorisation à Roch March Christian Kaboré. Je le ferai, pas parce que je suis enfant, mais par respect de certaines valeurs auxquelles je tiens. J'ai connu dans ma vie politique quatre hommes politiques d'envergure nationale et internationale.

La première personnalité, c'est Soumaïla Cissé, à qui je suis resté fidèle jusqu'à son décès. J'ai eu toutes sortes de propositions en face ; j'avais des amis qui étaient dans le gouvernement de IBK, qui m'ont fait des propositions pour que je le quitte au Burkina Faso afin qu'on puisse l'humilier. J'ai dit : «Ça passera par quelqu'un d'autre pas par moi ». Il y a ensuite Salif Diallo, Roch March Christian Kaboré, le Larlé Naaba. Simon Compaoré, je suis proche de lui parce qu'il est président du parti (président d'honneur : ndlr).

Les arrivistes politiques doivent comprendre que ce pays-là appartient à tous les Burkinabè, pas à un individu ou groupe d'individus. Ils doivent aussi comprendre que le MPP a été conçu sur la base de cotisations et de sacrifices des militants, le MPP n'est pas la mandarine de quelqu'un. Non, il faut qu'on se mette ensemble pour d'abord sauver le pays et ensuite le MPP.

Il y a ceux-là aussi qui croient que le changement à la tête du MPP en septembre 2021 est imputable à Roch Kaboré, qui aurait imposé le président actuel !

On peut accuser Roch, c'est vrai, mais il est excusable. Roch Marc Christian Kaboré est un homme de parole, un homme de consensus. Je ne suis pas dans les secrets des dieux, mais je me dis qu'il a bien échangé avec le président Simon Compaoré avant de faire son choix. C'est mon avis. Je ne dis pas que le choix n'a pas été bon. Dans la vie, on peut se tromper. Ton propre fils que tu as mis au monde, tu ne peux pas le connaître à cent pour cent. Il peut arriver aussi qu'on surévalue un homme ; on n'est pas forcement ce qu'on présente en apparence.

C'est ce qui est arrivé au MPP… ; parce que si vous donnez l'argent à quelqu'un, vous lui donnez le pouvoir, il faut lui faire aussi la bénédiction pour que Dieu lui donne l'humilité, la patience, l'amour des autres, la clairvoyance, la vision, de savoir qu'il est humain et qu'il repartira dans les mains des humains. Si cela échappe à un leader, il va dans les dérives. Donc, pour dire que le changement forcéà la tête du MPP au congrès de septembre 2021 a été fatal. J'ai un ami à Bobo qui, à la sortie du congrès, m'a dit : mon général (son pseudo : ndlr), je vais te dire qu'on ne finira pas une année d'exercice.

Quatre ou cinq mois après, le parti est tombé. Et les gens refusent de tirer les conséquences ! C'est cela aussi l'Afrique, c'est cela le Burkina. Nous devons humblement reconnaître que Salif Diallo, Roch Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré ont vendu leur vie pour le parti. Pour le moment, nous allons mener le combat à l'interne pour changer la tête du parti. Nous n'avons pas accepté un parti où les divisions sont permises, un parti où le clanisme prend le dessus à tout moment.

Ne peut-on pas dire objectivement aujourd'hui que le trio (Roch-Salif-Simon) est parti avec le MPP (Roch qui se déconnecte du parti avec son élection à la présidence, Salif qui décède deux ans après en 2017 et Simon qui est forcé de quitter la présidence du parti en septembre 2021) ? Peut-on retrouver le MPP si les deux, Roch Kaboré et Simon Compaoré, ne donnent pas le ton ?

Pour te dire vrai, le MPP a perdu son âme. Le MPP d'aujourd'hui est totalement différent du MPP d'hier. Ce qui nous maintient aujourd'hui dans le parti, c'est la sécurité du pays. Sinon, la vie d'hier-là a disparu ; parce que les gens sont juste calqués sur les élections, en ce sens qu'avec tous les attributs qu'ils ont, président d'institution, président du parti, les jeux étaient faits à la fin du mandat de Roch, la transmission était déjà faite : tu veux, tu nous suis, si tu ne veux pas, tu peux partir. Non, le MPP n'a pas été conçu dans cet esprit. La vision du MPP, c'était de faire en sorte que tous soient pour le parti et le parti pour tous. La vision de départ, c'était la libération du Burkina, reconquérir certaines valeurs perdues. Revisitez le programme de Roch, vous verrez des projets très audacieux (infrastructures routières, gratuité de santé et ambulances pour les communes, etc.).

Malheureusement, le terrorisme est venu saper tous ses efforts. En plus de ce phénomène terroriste, autour de lui, des gens, par leur poste, leur position, n'ont pas eu pitié du pays ; ils ont pillé, et personne n'en parle ! Nous, nous allons en parler, au prix de notre vie, parce que chaque individu passe et passera, mais la nation demeure.

Nous devons nous battre pour le juste, pas pour nous, pas pour nos enfants, mais pour nos petits et arrière-petits-enfants. On se plaint de la France et des autres puissances. Mais on oublie qu'elles, quand elles s'engagent pour quelque chose, ce n'est pas pour un mandat, ce n'est pas pour cinq ans, ce n'est pas pour avoir une voiture, une villa. Ici, quand on fait la politique, quand on est aux affaires, c'est pour l'opulence : c'est pour manger, faire les fêtes avec les femmes, faire les m'as-tu-vu, sortir ‘‘bouffer les honneurs''. C'est triste.

Regardez les hommes politiques, les ministres, présidents d'institutions, directeurs généraux, dès qu'ils ne sont plus à leur poste, c'est comme si on les a pressés (ils deviennent comme un citron qu'on a pressé). Je le dis clairement, et si ces propos choquent des gens, qu'ils m'en excusent, mais c'est cela la réalité, la vérité. Ils deviennent malheureux, tout simplement parce qu'on leur a enlevé des privilèges. Certains sont même milliardaires en quittant leur poste, mais pourquoi dépérissent-ils ?

C'est parce qu'ils ont posé des actes qui peuvent les rattraper à tout moment. Ils étaient dans des voitures modestes, des villas, mais dès qu'on les nomme, en quelques mois seulement, ils sont dans des véhicules de luxe, des R+, ils narguent les populations, leur vie change brusquement. Mais, même si les gens ne parlent pas, ils regardent, le cerveau enregistre et le cœur retient cela. Donc, nous devons avoir des comportements de sincérité. Nous devons savoir que la chose publique-là, on la dépose où on l'a prise.

Le changement est une règle préétablie, nul ne peut changer cela. Si on te nomme aujourd'hui à un poste de responsabilité, ce n'est pas parce que tu le mérites plus que d'autres Burkinabè. Alors, pourquoi on te nomme et quand on t'enlève, tu ne veux pas partir, tu travailles à tout saboter, même au sein de ton propre parti. On te met à des postes de responsabilité, on te remplace par quelqu'un d'autre, tu te plains, comme si tu étais le seul du parti.

Des gens veulent nous voir lécher leurs bottes, mais nous n'allons pas accepter, parce que seul Dieu décide de ce que l'homme va être demain. Si tu dois dormir avec la faim la nuit-là, même si tu es chez EBOMAF (richissime homme d'affaire burkinabè : ndlr), quelque chose va se passer et tu ne vas pas manger. Mais si tu vas avoir l'opulence, tu peux être jeté dans le désert, mais à cause de toi, il va y pleuvoir et la terre deviendra une terre promise, parce que ça y est dans ton destin. Nous devons croire à notre destin, à notre pays, pas aux hommes. Roch Marc Christian Kaboré nous a dit, le 1er janvier 2019, chez lui : « Faites la politique d'un homme et le jour qu'il est affaibli, c'est zéro. Il faut faire la politique de la vision, la politique des valeurs, mais pas d'un homme ».

Quand vous faites la politique de la vision, la politique des valeurs, on peut vous marginaliser à un moment, mais le combat, les règles de la vie vont vous ressusciter. Malheureusement, au Burkina Faso, que ce soient les partis, les OSC (Organisations de la société civile), les gens courent derrière l'argent, derrière la facilité et non derrière ce qui fait l'essentiel pour la survie de la nation.

Regardez certaines OSC, quand vous écoutez, c'est comme si c'était elles qui avaient fait le coup d'Etat. Elles défendent Damiba plus que Damiba lui-même. Je sais intérieurement que le chef de l'Etat Damiba, lui-même, quand il regarde ces jeunes à la télé, quand il les entend sur les ondes faire certaines déclarations, il a honte à leur place ; parce qu'ils ne lui disent pas la vérité. On peut soutenir, mais en lui disant la vérité ! Quand ce n'est pas bon, trouve les mots pour lui dire que ce n'est pas bon. Si tu ne peux pas le dire dehors, dis-lui en face de lui.

Même si tu n'as la possibilité de le lui dire en privé, dehors, tu peux le dire sans insulter, sans le blesser. Il faut que les gens sachent que le Burkina appartient à tout le monde. Quand Damiba dit que celui qui se bat pour quelque chose, c'est pour lui, ce n'est pas faux : ceux qui se battent honnêtement pour une chose, c'est pour eux. Ceux qui se battent avec les moyens de l'Etat ou qui ont profité de l'ombre des autres pour se retrouver dans une position qui n'est pas la leur-là, c'est fini, ils chutent, parce que ce n'est pas leur place.

C'est notre honnêteté dans le travail, à poursuivre un objectif, c'est notre compétence qui va nous faire jouir d'une situation, en toute aisance. Voilà pourquoi nous appelons les jeunes à se démarquer de toute initiative de facilité, de raccourci et des projets contre leur propre Etat. Qu'ils refusent les manipulations politiques qui visent les intérêts égoïstes. Que les jeunes se mettent ensemble pour obliger la transition à réussir la mission, en lui exigeant des comportements, une façon de diriger sainement.

On n'a rien contre Damiba, je suis démocrate, mais au Burkina Faso, combien de démocrates vont au monument de Sankara pour se prosterner ? Mais, il n'a pas étéélu, il a fait un coup d'Etat. Au Mali, les Maliens sont fiers de Goïta, il est venu par coup d'Etat. Pourquoi nous avons des problèmes avec Damiba ? Parce qu'il ne sent pas le soutien de la population. Il faut se mobiliser au nom du pays pour soutenir la transition, pour qu'elle réussisse et pour qu'on puisse aller rapidement aux élections et avoir un pouvoir légal.

Que la transition soit aussi courageuse pour mettre en place de vraies réformes pour qu'après, on ne puisse plus vivre un coup d'Etat, qu'on n'ait plus un candidat qui va s'amuser avec la Constitution, pour qu'on n'ait plus une nouvelle insurrection au Burkina et qu'elle prenne des mesures pour reformer l'armée, faire d'elle une armée républicaine, qui lutte pour les valeurs de la République (parce que nous avons des hommes valeureux qui acceptent d'aller mourir pour la nation, nous saluons leur mémoire).

Que l'administration soit dépolitisée, qu'on ne nomme pas un ministre et tout de suite, tous les techniciens qui n'ont rien à avoir avec la politique, on les met dehors. Il faut travailler àéviter cela parce que cela aussi est une crise. Qu'au niveau des affaires, que le cadre soit assaini pour ne pas permettre aux grands riches de broyer les petits ; quelqu'un qui a des marchés de milliards, on ne doit pas lui permettre de descendre pour prendre des marchés de dix millions, vingt millions, il faut que ce soit réglementé pour permettre à la jeunesse de s'en sortir.

Tant que le gâteau n'est pas équitablement partagé et que chacun a son niveau sente qu'il compte dans l'Etat, on ne finira avec les crises, on ne finira pas de recruter en notre sein, des terroristes. Le fondement du terrorisme est dans la mal-gouvernance, le pillage des biens de l'Etat. Et là, la transition aussi doit être courageuse en publiant les rapports des audits (ils ont utilisé l'argent de l'Etat pour faire les audits, elle doit rendre compte au peuple, à la population).

Ensuite, je ne dis pas de faire de la chasse aux sorcières, c'est une affaire de justice, mais qu'ils (membres de la transition : ndlr) n'oublient pas qu'à la fin, ils doivent aussi nous faire un bilan et nous souhaitons que leur gestion soit irréprochable. C'est en cela que la jeunesse du Burkina Faso sera ragaillardie. Que Damiba accepte de rentrer dans l'histoire, en évitant la manipulation politique et en opérant les réformes nécessaires. Il a certes prêté serment, mais son pouvoir n'est pas un pouvoir légal, il faut qu'il pose donc des actes courageux.

En propos de fin ?

J'implore le ciel pour la paix au Burkina Faso. J'appelle les filles et fils à s'unir comme un seul homme pour la paix, la réconciliation nationale. C'est difficile d'oublier, je ne demande pas aux gens d'oublier les crimes, mais je demande simplement de pardonner. La gestion d'un Etat est très difficile, à tout moment on peut faire des erreurs.

Ceux qui ont eu à fauter, qu'ils aient le courage de demander pardon ouvertement. Blaise Compaoré l'a fait par écrit, nous attendons qu'il vienne le faire ouvertement. Et ceux qui ne l'ont pas encore fait, qu'ils se préparent pour aussi le faire ouvertement. Que chaque Burkinabè puisse accepter l'autre, pour aller de l'avant, regarder l'avenir, regarder ce que nous allons léguer aux jeunes générations.

Je sais que chacun d'entre nous, militants ou anciens camarades, que chacun se dise que la seule chose qui nous unit aujourd'hui, ce n'est ni le MPP, le CDP, l'UPC, ni Roch, Damiba, etc., c'est le Burkina Faso. Nous devons mettre le Burkina Faso au-dessus de tout. Nous ne devons pas profiter des faiblesses du moment et jeter le bébé avec l'eau du bain. On ne doit pas critiquer et être encore artisan de destruction. Si nous critiquons, c'est pour apporter notre pierre.

Donc, je demande humblement de nous mettre dans la démarche enclenchée depuis Roch Marc Christian Kaboré, entérinée par la transition, qui est la réconciliation. Le pardon, le patriotisme, le civisme, le respect des biens publics, le respect de l'autre. Il faut aussi prier ensemble pour tous ceux qui sont tombés du fait du terrorisme et pour tout Burkinabè tombé, ici ou ailleurs. Que Dieu console leurs familles !

En ce triste anniversaire également de la disparition de Salif Diallo, je dirai que tout est Dieu et tout repart à Lui. Je n'entends pas ce triste anniversaire pour le célébrer. J'ai deux photos dans mon salon, où je suis arrêté avec Salif Diallo et avec Roch Marc Christian Kaboré. Chaque matin, quand je regarde ces grands hommes, ils m'inspirent. Il y a aussi la photo avec Soumaïla Cissé.

Ils m'inspirent l'avenir politique. Les valeurs et la vision qu'ils avaient et ont, pas seulement pour leur pays, mais également pour toute l'Afrique, étaient et sont énormes. Le destin décide autrement, mais ce qu'ils avaient est immense. Pour parler de Salif Diallo, c'est le 5e anniversaire. Chaque seconde, chaque jour qui a suivi son décès, le MPP a pris des coups et continue de prendre un coup sérieux. Nous sentons son absence à tous les niveaux. Dans une équipe, ce n'est pas le capitaine qui joue tous les rôles, derrière lui, il y a des défenseurs.

C'est ce rôle que jouait Salif Diallo. Quand il était là, Roch était libre de gérer le pouvoir, parce que Salif gérait des questions du parti et Roch avait la marge pour conduire le navire national à bon port. Il avait su mobiliser le parti pour laisser Roch gérer les affaires du pays ; parce qu'il a toujours dit qu'un pouvoir fort s'est adossé sur un parti fort. Malheureusement, le destin a décidé autrement, Salif est tombé.

Quand il est tombé, tout le Burkina a ressenti et ressent toujours le vide qu'il a laissé. Et ceux qui ont prédit que son départ allait jouer sur le parti ont eu raison. Roch a tenté de combler le vide, mais à un moment donné, face à l'ambition démesurée de certains jeunes du parti, ces deux (Roch et Simon) ont cédéà leurs caprices et voilà ce que ça a donné. Hier, avec d'autres camarades, j'étais chez Salif Diallo, chez la maman Chantal (Chantal Diallo, épouse de feu Salifou Diallo) pour lui renouveler ma compassion. Ce matin également, j'étais au ‘‘doua''. Qu'il repose en paix !

Je prie Dieu qu'au sixième anniversaire du décès de Salif Diallo, le Burkina Faso ait recouvré la paix et que ce soient les élections de sortie de transition qui soient en préparation.

Interview réalisée par Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Insécurité au Burkina : Le pont de Naré mis en ruine par les terroristes

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Les terroristes s'en sont pris une fois de plus au pont de Naré sur l'axe Kaya-Dori, dans la commune de Tougouri, nous rapporte Sahel security alerts. L'événement s'est produit dans la nuit du 21 au 22 août 2022. Rappelons que cela fait la troisième fois que ce pont se voit saccagé par des groupes armés.

Par ailleurs, selon la même source d'information, des militaires qui tentaient de regagner le pont pour constater les dégâts sont tombés dans une embuscade entre Dori et Bani. Pour l'heure, aucun bilan n'a été communiqué.

"Les terroristes veulent montrer qu'ils sont plus forts que nous. Chaque jour ils sont sur la voie et contrôlent tout. Le pont est complètement détruit. On ne peut aller nulle part" nous confie un habitant de la zone, joint au téléphone.

Lefaso.net

Décès de GOUNABOU Christian Ahmed : Faire-part

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Les grandes familles GOUNABOU, LIRASSE/ADANA , Les familles alliées à Ouagadougou, à Po, à Bobo-Dioulasso,
Monsieur GOUNABOU Euloge Lassina, inspecteur des impots à la retraite, son épouse GOUNABOU/LIRASSE Odile Danielle, leurs enfants Germaine, Yolande, Ingrid, Diane, leurs petits-enfants Fatim, Zeynab et Nina

Ont la profonde douleur vous annoncer le décès de leur fils, petit-fils, neveu, frère, cousin, oncle, père, GOUNABOU Christian Ahmed, le dimanche 21 août 2022, au CMA de Pissy des suites d'une courte maladie, à l'âge de 35 ans.

Programme des obsèques se présente comme suit :

Lundi 22 août 2022
20h : veillée de prière au domicile familial
Mardi 23 Aout 2022
08h : levée du corps à la morgue de la clinique El Fateh SUKA et départ pour le domicile familial sis à Paglayiri ;
09h : prière suivi de l'Inhumation au cimetière Municipal de Gounghin

UNION DE PRIERE !


Augmentation du prix des fournitures scolaires : « Les fournitures sont comme une ordonnance, les parents sont obligés de payer », affirme M. Koanda

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Les prix des fournitures scolaires ont connu une augmentation en cette année 2022 au Burkina Faso. Cela est sans doute la conséquence de l'augmentation des prix des hydrocarbures au pays et de la guerre russo-ukrainienne. Alors quelles peuvent être les conséquences de cette augmentation sur les parents d'élèves, ainsi que les commerçants ?

Au Burkina Faso, les prix de tous les produits ont connu des augmentations, des céréales à l'huile, en passant par le sucre et les hydrocarbures. L'augmentation des prix des fournitures scolaires, quant-à elle, peut être un facteur de déscolarisation de plusieurs enfants du pays. Après un constat dans plusieurs librairies de Ouagadougou, nous remarquons que les prix des cahiers et des stylos ont connu une augmentation abusive par rapport aux autres articles.

Les cahiers de 200 pages en grands formats passent de 1100f à 1500f et ceux de 100 pages passent de 500f à 700f. Pour les cahiers en petits formats, ceux de 200 pages passent de 250f à 350f et ceux de 100 pages passent de 150f à 250f. Concernant les stylos, ils passent de 100f l'unitéà 150f. Pour les crayons, les prix dépendront des marques, mais il n'y a plus des crayons à 50f l'unité.

Selon M. Kaboré de la « Librairie Soré», l'augmentation des prix des fournitures s'explique par le fait que le pays est en crise. Le prix du carburant qui connaît actuellement une augmentation est l'une des causes qui impactent négativement les prix de fournitures scolaires. « En tant que commerçant, citoyen lambda, nous avons des enfants qui doivent être scolarisés et on ne peut pas parler de scolarisation sans fournitures. Ce n'est vraiment pas simple face à une telle situation difficile. De nos jours, scolariser un enfant c'est avoir les moyens et si on décide d'augmenter les prix c'est un sérieux problème », a-t-il dit.

Il a ajouté que le marché n'est plus comme avant mais que les parents n'ont pas le choix que d'acheter, c'est comme une obligation pour eux. Beaucoup de parents d'élèves, a-t-il poursuivi, se sacrifient pour que leurs enfants ne manquent de rien comme matériel à l'école. « Nous prions que la crise se stabilise vraiment dans notre très chère patrie pour que les choses aillent à merveille », a-t-il terminé.

De l'avis de monsieur Koanda, l'augmentation du prix des fournitures scolaires n'est pas favorable à la population burkinabè. Il a soutenu qu'eux, en tant que commerçants, ils sont obligés d'augmenter les prix pour pouvoir s'en sortir. « Les gens sont obligés de payer car les fournitures sont comme une ordonnance qu'on prescrit. Les gens en parlent, mais sont obligés de payer parce que les enfants ont besoin de kits scolaires pour aller à l'école », a-t-il fait savoir. Cette augmentation tous azimuts a des conséquences directes sur le marché. C'est du moins ce qu'a laissé entendre M. Kouanda. Le pire, a-t-il déclaré, est le risque de déscolarisation de certains enfants.

Pour Mahamadi Compaoré, le chef de l'Etat doit intervenir et obliger les commerçants à diminuer les prix des fournitures scolaires. De son avis, il doit prendre un décret et ceux qui ne la respecteront pas seront punis sévèrement. La fermeture des boutiques de certains contrevenants semble une solution tout trouvée par sieur Compaoré. « Le marché chez nous est abordable. Toute personne qui vient dans ma librairie achète mes cahiers ainsi que mes livres car ce n'est pas un choix, mais une obligation », s'est-il vanté.

Rachidatou Démé
Urielle Lezogo
Latifatou Zougmoré
(Stagiaires)
Lefaso.net

Plantation d'arbres à Ouagadougou : « Planter un arbre appelle à une responsabilité individuelle et collective... », Dr Seglaro Abel Somé, ministre de l'économie et des finances

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Le ministère en charge de l'économie et des finances a effectué une visite suivie de plantation d'arbres sur son site situéà Kossoghin, quartier de la commune de Ouagadougou, ce samedi 20 août 2022. Au cours de cette opération de reboisement présidée par le ministre Seglaro Abel Somé, plus de 200 plants ont été mis en terre.

La déforestation cause entre autres, la perte de la diversité biologique, la dégradation des sols, la disparition des habitats naturels, et un déséquilibre écologique dans les milieux affectés, contribuant ainsi en partie au dérèglement climatique. Ce qui traduit, selon Dr Seglaro Abel Somé, ministre de l'économie et des finances, une régression potentielle des forêts. C'est donc conscient de cette nécessité vitale de préserver cet environnement en danger, compromettant ainsi la vie des générations à venir, que les agents de ce ministère ont initié en 2019, une opération de reboisement sur le site de la ceinture verte de Ouagadougou, en mettant en terre environ 200 plants, contribuant davantage à lutter contre la déforestation.

Dr Seglaro Abel Somé, ministre de l'économie et des finances

Après trois années d'existence du site d'une superficie d'un hectare et équipé d'un forage pour l'arrosage des plantes, le taux de réussite est jugé satisfaisant, à en croire la coordinatrice de la cellule environnement, Aïssata Sané/ Congo. Ce résultat obtenu grâce à l'accompagnement des associations des femmes riveraines, des pépiniéristes qui, à côté de l'entretien des arbres, mènent leurs activités de jardinage, de pépiniéristes pour subvenir à leurs besoins, a motivé davantage le ministère à accroître la plantation en mettant en terre plus de 200 plants composés de manguiers, de goyaviers, de flamboyants et autres dans la matinée du 20 août 2022.

Aissata Sané/ Congo, coordinatrice de la cellule environnement

« La visite de ce matin suivie de la plantation d'arbres s'inscrit dans la continuité des actions entreprises dans le cadre de la journée nationale 2022 placée sous le thème : "Arbre, facteur de sécurité et de résilience" lancée le 6 août dernier à Kaya par le chef du gouvernement de la Transition, Albert Ouédraogo » a rappelé le patron du ministère. Toutefois, il demeure convaincu que « planter un arbre appelle à une responsabilité individuelle et collective en même temps que l'attachement de l'individu à la préservation de ressources naturelles. »

Des agents de le douane en pleine activité de reboisement

En rappel, le couvert forestier du Burkina Faso qui couvre 48,75 % du territoire national actuellement, soit 13.300.000 ha, subit une diminution moyenne annuelle de 105 000 ha de couvert forestier en moins, soit 4, 04 % en moyenne par an. Alors qu'il était de 15.420.000 hectares en 1980 puis a régresséà 11.287.000 hectares en 2000 selon les statistiques de la FAO.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Dialogue national au Tchad : Quand Djibril Bassolé et Moustapha Chafi tentent de convaincre Succès Masra

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Longtemps annoncé et reportéà plusieurs reprises, le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) au Tchad s'est ouvert finalement le samedi 20 août 2022 dans la salle mythique du Palais du 15 janvier (désormais Palais de la culture) de N'Djamena. Un rendez-vous historique auquel le mouvement politique « Les Transformateurs » a refusé de siéger suite à la non prise en compte de ses conditions.

Le mauritanien Moustapha Ould Limam Chafi et le burkinabè Djibril Bassolé, tous deux membres de l'équipe de facilitation du Qatar, ont rencontré, le dimanche 21 août 2022, en présence du conseiller à la sécurité de l'émir du Qatar, le leader des Transformateurs Succès Masra à N'Djamena. L'information a été donnée par notre confrère Tchadinfos.com.

Il a été question pour les deux diplomates d'amener le leader des Transformateurs, Dr Succès Masra, à prendre part au Dialogue national inclusif et souverain (DNIS). D'après nos sources, le président des Transformateurs est resté droit dans ses bottes. « Ils ont dit qu'ils reviendront », nous confie un de ses proches collaborateurs, qui précise aussi qu'il n'y a pas de conclusion pour le moment.

Cette visite intervient seulement au lendemain de l'ouverture du DNIS au Tchad. Une rencontre historique pour diagnostiquer le mal des enfants du Toumaï plongés dans une crise socio-politique depuis 1975, assassinat du père de l'indépendance, Ngarta Tombalbaye. Le DNIS est le plus grand chantier du Président du conseil militaire de transition (PCMT) Mahamat Idriss Déby Itno, qui a pris les rênes du pays suite à la mort de son père en avril 2021.

Lire aussiTchad : Le président Idriss Déby Itno est mort

Souveraineté et éligibilité

Le mouvement politique « Les Transformateurs », lancé en 2018, a décidé de ne pas prendre part aux assises. Dr Succès Masra a appelé le PCMT, le 11 Août 2022 (commémoration de l'indépendance tchadienne), à« consacrer dans un acte, à la fois la « souveraineté du dialogue » et « l'éligibilité encadrée » pour les élections post-transition. Il s'agit, de son point de vue, de « garantir l'objectivité au nom du principe qu'on ne peut être juge et partie prenante ».

Pour le président des Transformateurs, sur les quotas publiés, 90% des participants viennent d'un camp. « Il faut en face un même nombre de participants du camp absent jusque-là. S'ils sont 1400 dans la salle, il nous faut aussi 1400 délégués », a-t-il exigé.

Selon certaines indiscrétions depuis N'Djamena, les Etats-Unis et la France font pression sur le Conseil militaire de transition (CMT) pour écrire sur papier la question de leur non éligibilité. Le refus de cette condition laisserait-il comprendre que le fils de Déby veuille diriger le Tchad après la transition de 18 mois ? La question reste posée…

A l'instar de l'ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré en 2021, le PCMT, Mahamat Idriss Déby Itno a demandé pardon au nom du peuple tchadien, au nom de son père Idriss Déby Itno et de tous les anciens chefs de l'Etat.
Il faut signaler que les assises, qui ont été prévues se tenir du 20 au 30 août 2022 sont suspendues pour clarifier ce détail jugé important. En 1993, la Conférence nationale souveraine s'est tenue dans cette même salle du Palais du 15 janvier. 29 ans plus tard, l'histoire va-t-elle se reproduire ? Wait and see…

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Crédit photo : Tchadinfos.com

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Djibril Bassolé ou le patient facilitateur…

Parti du Burkina Faso pour des raisons de soin, Djibril Bassolé, ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré, a pris part activement comme facilitateur au pré-dialogue qui a réuni les politico-militaires tchadiens à Doha (au Qatar) de mars à août 2022.

Le diplomate burkinabè qui avait étéévacué en janvier 2020 en France, a été condamnéà dix ans de prison pour son rôle dans le coup d'Etat de septembre 2015. Depuis son départ, il n'a pas encore remis les pieds au pays des hommes intègres.

Mercato : Bertrand Traoré débarque en Turquie

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Bertrand Traoré, le capitaine des Etalons, est le nouveau sociétaire d'Istanbul Basaksehir. Il est prêté pour une saison au club turc de première division par Aston Villa.

Après avoir passé avec succès la visite médicale le vendredi 19 Aout, le capitaine des Etalons a paraphé, ce lundi 22 aout 2022, un contrat d'une saison avec le club turc. Les clauses du contrat ne sont pas encore connues.

Le capitaine a connu une saison 2021-2022 difficile à cause des blessures avec son club anglais. Arrivé de l'Olympique Lyonnais en 2020, Bertrand Traoré a, en deux saisons, disputé 48 matchs pour 8 buts et 7 passes décisives toutes compétitions confondues avec les Villans.

Produit de l'AJ Auxerre puis de Chelsea, le capitaine des Etalons (66 sélections/13 buts) a été prêté deux fois aux Pays-Bas (Vitesse Arnhem et l'Ajax Amsterdam) avant d'être vendu par les Blues à l'OL pour 10 millions d'euros en 2017. Avec l'OL, l'ailier burkinabè avait disputé 126 matchs pour 33 buts et 16 passes décisives en trois saisons.

La saison à Istanbul Basaksehir devra être une occasion pour Bertrand Traoré de se relancer après la saison qu'il a connue à Aston Villa.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Ecole supérieure polytechnique de Kaya : La promotion « Saint Jean Baptiste » forte de 59 récipiendaires, prête à l'emploi

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Les étudiants de l'Ecole supérieure polytechnique de Kaya (ESPK) ont reçu leurs diplômes de fin de formations en licence professionnelle, le samedi 30 juillet 2022, au Centre d'accueil missionnaire de Kaya au cours d'une cérémonie tenue à cet effet. Ils sont 59 dont 19 ingénieurs en génie civil, 10 ingénieurs en génie électrique et informatique industrielle, 25 ingénieurs en génie hydraulique rural et 5 professionnels de finances comptabilité. Avant la remise des diplômes, une messe d'action de grâce a été célébrée à leur endroit.

L'Ecole supérieure polytechnique de Kaya (ESPK) vient de mettre à la disposition du monde de l'emploi, 59 ingénieurs de travaux et des analystes financiers et comptables. En effet, ils sont 19 ingénieurs en génie civil, 11e promotion ; 10 ingénieurs en génie électrique et informatique industrielle, 8e promotion ; 25 ingénieurs en génie hydraulique rural, 7e promotion et 5 professionnels de finances comptabilité, 6e promotion. Ils ont reçu leurs diplômes de licence professionnelle après trois années de dur labeur. Les majors et les vice-majors ont reçu des mains des partenaires, des ordinateurs et autres gadgets.

Les récipiendaires ont rendu grâce à Dieu par des chants et des danses

A ces diplômés, s'ajoutent 96 diplômés de techniciens supérieurs de différentes filières que compte l'établissement.
Sandrine Ouédraogo vient d'obtenir son diplôme. Elle est désormais ingénieure en génie civil. Prenant la parole au nom de la promotion en tant que déléguée, elle a soutenu que pendant trois années, ils ont jour pour jour, semestre après semestre, session après session, dans une ambiance conviviale empreinte de discipline, appris àêtre des techniciens et des ingénieurs compétents et responsables.

C'est pourquoi, au nom de la promotion, elle a déclaré qu'ils sont fiers de ce diplôme qu'ils comptent mettre au service du développement du Burkina Faso et de l'Afrique. La déléguée de la promotion a manifesté la reconnaissance de la promotion au gouverneur de la région du Centre-nord pour sa « disponibilité», à leur parrain pour sa « générosité» et à l'abbé Grégoire H. Banaba, directeur général de l'ESPK, qui est pour eux, le grand « capitaine » du navire.

Pour la déléguée de la promotion, Sandrine OUEDRAOGO, la formation a été empreinte de discipline

De l'humilité pour réussir sa carrière professionnelle

Jean-Marie Toé, directeur général de ACIT géo-technologie, parrain des récipiendaires a exhorté ses filleuls à mettre à profit toute la formation qu'ils ont reçue dans cette école pour se faire distinguer dans leurs services. « Soyez des travailleurs, disponibles et responsables. Ne poursuivez pas l'argent au détriment de la qualité du travail. Mais cultivez le sens du travail bien fait. Fuyez la corruption et aspirez aux valeurs essentielles », a-t-il dardéà leur endroit tout en ajoutant qu'ils doivent rester humbles pour réussir dans leurs carrières professionnelles. Les filleuls de M. Toé ne doivent pas perdre de vue certaines valeurs, notamment la discipline, la ponctualité, la rigueur, l'esprit d'initiative et surtout la persévérance. Il le leur a d'ailleurs rappelé.

Abbé Grégoire H. Banaba est le directeur général de l'ESPK

La tenue de cette cérémonie de sortie de promotion, en son sens, est une initiative qui mérite soutien et encouragement. Car elle témoigne de l'importance que les premiers responsables accordent à l'œuvre qui s'accomplit dans cette école. « Nous félicitons le DG et tout le comité d'organisation pour les efforts consentis afin que cette cérémonie puisse se tenir. Nous félicitons également tous les enseignants, permanents et vacataires pour leurs disponibilités à communiquer aux étudiants les connaissances nécessaires théoriques et pratiques durant leur parcours. Nous disons aussi merci aux entreprises qui accueillent chaque année les étudiants durant leurs stages de fin de cycle », a-t-il laissé entendre.

ESPK devient UCSJ (Université privée catholique Saint Joseph) à la rentrée prochaine

Il y a de quoi se réjouir et de rendre grâce à Dieu et dire merci aux hommes et aux femmes de bonnes volontés qui ont contribué de diverses manières, à la formation de ces jeunes. Ce n'est pas le vicaire général, Abbé Jean-Marie SAWADOGO, représentant Monseigneur Théophile NARE, évêque de Kaya, qui dira le contraire. Présent à la solennité, il a témoigné sa gratitude au gouverneur de la région du Centre-nord, le colonel-major Z. Blaise Ouédraogo, qui a présidé cette sortie de promotion. En acceptant de présider la présente, cela est pour le vicaire général, une marque de confiance et d'encouragement.

Une messe a été célébrée pour rendre grâce

Toutes choses qui l'incite à poursuivre cette belle œuvre éducative malgré les multiples difficultés et les diverses contraintes liées à la faiblesse et à l'insuffisance des structures d'accueil de l'ESPK. Il a également fait un clin d'œil au parrain Jean-Marie Toé pour sa disponibilité et sa générosité. « En effet, le DG nous a informé de votre substantielle contribution à l'organisation de la présente cérémonie. Puisse Dieu vous récompenser et vous bénir abondamment », a-t-il prié. Abbé Jean-Marie Sawadogo a informé au cours de cette réjouissance qu'à partir de septembre 2022, l'ESPK deviendra une université. Elle portera le nom de : « Université privée catholique Saint Joseph (UCSJ).

Les mérites du premier responsable de l'établissement reconnus

Le gouverneur de la région du Centre-nord, le colonel-major Z. Blaise Ouédraogo a laissé entendre qu'il a suivi avec « beaucoup » d'attention, l'intervention du parrain. En effet, celui-ci a insisté sur un point qui lui semble assez important à rappeler aux jeunes diplômés, au moment où ils s'apprêtent à intégrer le monde du travail. Il s'agit du sens de la responsabilité dans l'exercice du travail. C'est une dimension, a-t-il conseillé, délicate dans la vie professionnelle mais qui n'est pas toujours enseignée aux futurs employés. Au moment où elle s'apprête à revêtir son statut d'université, il a souhaité que l'ESPK offre à la jeunesse estudiantine de la région, des formations assez diversifiées.

Le gouverneur de la région du Centre-nord a félicité Monseigneur Théophile NARE pour les sacrifices consentis afin que l'ESPK puisse répondre à sa mission

Il a félicité le diocèse de Kaya, en l'occurrence son premier responsable, Monseigneur Théophile Naré pour les sacrifices consentis afin que cet établissement d'enseignement supérieur puisse répondre à sa mission qui est de former des ingénieurs compétents surtout responsables pour le pays. « Fasse Dieu que l'ESPK, qui devient une université privée catholique Saint Joseph, soit ce temple de savoir ou la jeunesse burkinabè trouvera plusieurs opportunités de formation », a-t-il imploré.

Il a terminé ses propos en rappelant que l'ESPK, depuis sa création, a longtemps mis l'accent sur la formation intégrale des impétrants de sorte à offrir aux entreprises et aux services, des hommes et des femmes techniquement compétents et humainement responsables. En cela, il a demandé aux récipiendaires du jour, de mettre à profit l'éducation reçue pour être des modèles dans l'exercice de leurs missions au sein des entreprises qui les accueilleront.

La promotion « Saint Jean Baptiste »

Avant la remise des diplômes aux étudiants en fin de cycle, comme il fallait s'y attendre, une messe d'action de grâce a été célébrée pour eux. C'est le représentant de l'évêque de Kaya, Abbé Jean-Marie Sawadogo, vicaire général qui a présidé cette célébration eucharistique. Dans son homélie, il a précisé qu'elle vise à rendre grâce au Seigneur pour ses bienfaits dans la vie de chacun de nous. Surtout pour sa présence et son action tout au long de cette année académique 2021-2022.

L'ESPK deviendra une universitéà la prochaine rentrée académique, a informé le représentant de l'évêque de Kaya

Il n'y a aucun doute pour le père, que c'est le Seigneur qui a béni les efforts intellectuels des récipiendaires. C'est encore lui qui a collaboré avec eux, et a été un protagoniste indispensable dans leur vie académique. « C'est pourquoi avant la remise des diplômes, il est important de vous tourner vers Lui pour lui dire merci pour l'esprit d'intelligence qu'Il nous a donné. Pour la santé physique et morale qui nous a permis d'étudier. Nous Lui demandons de continuer en nous, son œuvre de formation pluridimensionnelle », a-t-il lancé aux récipiendaires.

Pour être utile dans la société, a analysé le père célébrant, la formation intellectuelle doit être complétée par la formation humaine, morale et celle spirituelle. Autrement, nous serons des personnes déséquilibrées. « Oui, l'acquisition de connaissances doit aller de pair avec la connaissance de Dieu. La science doit nous rapprocher de Dieu car toutes les sciences ont en Dieu leurs sources et leurs achèvements », a-t-il statué.

Le parrain des récipiendaires, Jean-Marie TOE, a exhorté ses filleuls à fuir la corruption

Ne dit-on pas que la science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? En tout cas Abbé Sawadogo est de cet avis. Puisque pour lui, elle doit être au service de l'Homme. Cette célébration a aussi consacré le baptême de la promotion. Elle porte le nom de Saint Jean Baptiste, personnage majeur du christianisme. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Football : Le championnat de première division reprend le 16 septembre 2022

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Le championnat national de première division reprendra le 16 septembre 2022 dans tous les stades du pays. La décision a été prise au cours de l'assemblée générale ordinaire de la Fédération burkinabè de football tenue, le samedi 20 aout 2022 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest par l'ensemble des participants.

Les amoureux du ballon rond pourront reprendre les chemins des stades dans un mois. En effet, les responsables de ligues, districts et clubs, en conclave à Koudougou, ont arrêté le 16 septembre 2022 pour la reprise des classes pour les acteurs du football burkinabè notamment ceux de la première division. « La saison doit commencer dans la semaine du 16 septembre 2022 », a confirmé Lazare Banssé, à la sortie de l'assemblée générale.

En attendant que les membres de la Ligue de football professionnelle ficellent et publient le calendrier de la saison, au niveau des états-majors des différents clubs, c'est présentement la revue des troupes et des stratégies pour bien aborder la saison et atteindre les objectifs du club. L'annonce a été faite au moment où la Loterie nationale burkinabè (Lonab) a décidé de ne plus financer le championnat burkinabè. « Nous avons reçu une lettre du directeur général de la Lonab qui dit que les ressources de la Lonab, compte tenu des objectifs sécuritaires du gouvernement, vont être dorénavant orientées vers ce domaine. Donc la Lonab n'est plus en mesure de financer le football », a dit Lazare Banssé, président de la FBF.

Un véritable manque à gagner pour les caisses de la FBF qui sont désespérément vides. Le président de la FBF pense pouvoir compter très prochainement sur d'autres sponsors pour financer la fédération. « Nous allons voir la situation en comité exécutif et aller vers d'autres sponsors officiels. C'est vrai que c'est un coup de massue parce qu'on ne s'y attendait pas, mais c'est la vie et nous allons devoir faire avec », a ajouté le patron de la faîtière du football burkinabè.

Une analyse de la retenue des 25% sur la subvention des clubs sera effectuée

Au cours des travaux, les participants à l'AG ont débattu de la retenue de 25% opérée sur les subventions des clubs pour financer les championnats de petites catégories. Cette mesure, prise sous le ministre des sports, Dr Tahirou Bangré, devait permettre l'organisation des championnats des petites catégories. Mais depuis quelques années, selon les responsables des clubs, la retenue est toujours opérée mais les championnats des petites catégories demeurent comme des serpents de mer. La question est revenue sur la table lors de l'assemblée générale.

Daouda Famoso Sanou, l'un des soutiens de cette mesure, a demandé qu'elle soit suspendue. « Je suis à la base de l'idée de la retenue sur la subvention des clubs pour financer les championnats de petites catégories. J'ai souhaité qu'il y ait un arrêt pour un bilan et une réorientation. On m'a promis de revoir parce que c'est quand même 140 millions de francs retenus sur les subventions et les compétitions de petites catégories végètent toujours », a-t-il expliqué.

Lieu de discussion sur les grandes questions du football burkinabè, l'Assemblée générale a également débattu des stratégies de lutte contre la fraude des âges. « Je suis également de ceux qui ont proposé que pour avoir une licence, il faut présenter un acte de naissance qui date d'au moins 7 ans. Mais j'ai reconnu que ça n'a pas marché parce que ça n'a pas empêché la fraude. J'ai proposé qu'on passe à la sensibilisation. Il y a des choses qui dépassent le Burkina. La CAN cadette, ce n'est pas l'âge chronologique qui joue mais j'allais dire qu'il s'agit plutôt de l'âge morphologique », a ajouté le formateur de Charles Kaboré, ancien capitaine des Etalons.

A l'issue de l'Assemblée générale, tout semble réuni pour une bonne saison 2022-2023. « Les travaux se sont déroulés dans de très bonnes conditions, dans une ambiance conviviale empreinte de cordialité et de paix. Ceux qui voulaient la parole pour exprimer leur ressenti, formuler des propositions, ont pu la prendre. Ce sont des éléments que nous allons prendre en compte pour l'avancée de notre football, une meilleure organisation de notre fédération », s'est réjoui Lazare Banssé.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Education au Burkina : Les élèves des lycées scientifiques se préparent pour l'examen du Baccalauréat 2022-2023

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La deuxième édition du camp scientifique au profit des élèves des lycées scientifiques du Burkina Faso se tient du 21 au 31 août 2022 à Bobo-Dioulasso. L'objectif de ce camp est d'amener ces élèves évoluant dans les séries scientifiques, à s'intéresser davantage à la science. Mieux, cette session de formation vise à les outiller pour mieux préparer l'année scolaire, afin d'engranger des résultats probants en fin d'année 2022-2023. La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce lundi 22 août 2022.

C'est sous le thème : « Les lycées scientifiques : maillons incontournables du développement de l'excellence au Burkina Faso », que se tient cette édition du camp scientifique. Ce camp constitue, pour ces élèves, une opportunité pour la capitalisation de leurs connaissances. Il contribuera sans doute à l'enrichissement de leur cheminement aussi bien dans leurs études que dans leur vie active. Ainsi, il se veut être un cadre de rencontre entre les élèves et leurs encadreurs. Durant ces dix jours de formation, les participants à ce camp seront outillés pour mieux préparer leur année scolaire. Ce qui va leur permettre d'engranger des résultats probants en fin d'année 2022-2023.

Des élèves des lycées scientifiques prennent part à la deuxième édition du camp scientifique à Bobo-Dioulasso

Il s'agira de renforcer les capacités de ces élèves dans des matières scientifiques telles que les Mathématiques, les Sciences de la vie et de la terre (SVT) et la Physique-chimie (PC). En plus de ces cours théoriques, ces apprenants bénéficieront des cours pratiques à travers des visites d'usines pour leur permettre de voir le travail d'un ingénieur sur le terrain. Egalement, ils auront des séances d'échanges avec des personnes ressources qui viendront partager avec eux, des « stratégies pour être excellents ». Ils sont au total 90 élèves issus des différents lycées scientifiques du pays à prendre part à ce camp à Bobo-Dioulasso.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Ce camp est né de la volonté de la direction générale de l'encadrement pédagogique et de la formation continue avec l'appui de la Banque mondiale. Ce, à travers le projet d'amélioration de l'accès et de la qualité de l'éducation. Il s'inscrit aussi dans la vision du gouvernement de promouvoir les séries scientifiques et de susciter l'engouement des élèves pour la science.

A en croire le secrétaire technique du développement des établissements publics d'excellence du ministère en charge de l'éducation nationale, Dr Dié Léon Kassabo, en dépit des défis sécuritaires, le Burkina Faso a fait du développement du capital humain une priorité pour ne pas rester en marge de l'évolution du monde. Et la construction de ces lycées scientifiques s'inscrit dans cette vision.

Le secrétaire technique du développement des établissements publics d'excellence du ministère en charge de l'éducation nationale, Dr Dié Léon Kassabo

« Ces établissements publics d'excellence ont été mis en place afin de magnifier l'excellence et d'avoir un capital humain de qualité. Aujourd'hui, il s'agit pour nous de renforcer les capacités et les compétences des élèves de ces lycées scientifiques afin de les préparer pour le bac de l'année prochaine. Il faut qu'ils soient les meilleurs parmi les meilleurs parce qu'il ne s'agit d'avoir des réussites au bac, mais d'avoir des mentions », a-t-il laissé entendre.

Claudia Ouédraogo, la cheffe de département du développement des lycées scientifiques

Pour lui, l'objectif de ce camp est d'amener ces élèves à s'intéresser davantage à la science. C'est pourquoi, il espère que cette deuxième édition du camp constitue le point de départ d'un cadre fécond de renforcement de capacités de ces jeunes, « pour porter haut le développement du Burkina Faso ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net


Sortie 21e promotion Elèves officiers d'active : Retour sur les grands moments en images

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Les élèves officiers d'active de la 21e promotion de l'Académie militaire Georges Namoano ont reçu leurs épaulettes de sous-lieutenant. Ils sont au nombre de 57 dont 37 nationaux et cinq personnels féminins. Retour sur quelques temps forts de la cérémonie.

La 21e promotion des Elèves officiers d'active (EOA) arborant le sabre, symbole de noblesse
Des officiers supérieurs de pays frères et amis présents à la cérémonie
Selon le commandant de l'Académie militaire Georges Namoano, Didier Bamouni, la formation s'est articulée autour de deux volets distincts
Le délégué de la promotion, le sous-lieutenant Nomwendé Nazaire Ramdé a déclaré qu'ils ont suivi avec intérêt et dévouement la formation qui a duré deux années
Le président de la transition saluant les efforts des instructeurs à l'Académie militaire Georges Namoano
Le président de la transition invitant les EOA àêtre des officiers valeureux
Les ainés de la promotion sortie faisant plonger les jeunes dans la piscine. Une tradition de l'école qui se prepetue
Le général de brigade Aimé Bartelemy Simporé, ministre de la défense remettant l'attestation d'un EOA
Le médecin-général de division Tinga Robert Guiguemdé, parrain de la promotion a été aux bons soins de ses filleuls
Le major de la promotion recevant du président de la transition, chef suprême des armées, ses épaulettes de sous-lieutenant
Les EOA nouvellement sortis, exécutant le pas bloqué
Le président de l'Assemblée législative de transition remettant les épaulettes d'un impétrant
Un officier supérieur a été attribuéà chacun des 57 EOA de la 21e promotion comme parrain
L'ex chef d'état-major général des armées, le général Moise Minougou
Le président de la transition lors de l'exécution de l'hymne national
Le délégué de la 21e promotion remettant le flambeau à la 22e promotion en formation
La traditionnelle photo de famille

Burkina Faso : 42 nouveaux avocats prêtent serment

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Le nombre des avocats vient de s'agrandir avec la prestation de serment de 42 élèves avocats (dont deux filles). La cérémonie solennelle a eu lieu ce lundi 22 août 2022, au Tribunal de grande instance Ouaga II.

Cette cérémonie solennelle, placée sous le parrainage du ministre de la justice, a connu la présence d'illustres personnalités représentant le ministère de la Justice, d'institutions comme le Conseil national de l'ordre des avocats, d'organisation de magistrats et d'avocats. Comme à l'accoutumée, le bâtonnier a lu la formule consacrée suivante : « Je jure en tant qu'avocat d'exercer la profession avec honneur, indépendance, probité, délicatesse, et dignité dans le respect des règles de nos normes ».

C'est après cette formalité légale que les 42 avocats ont prêté serment. Jusqu'à ce matin, ces derniers répondaient du Centre de formation professionnelle des avocats. A partir de la prestation de serment, ils sont sous la juridiction du Bâtonnier et du conseil de l'Ordre national des avocats du Burkina Faso (ONA-BF). Cette cérémonie intervient au moment où beaucoup de Burkinabè réclament la justice.

Pour le délégué des anciens élèves avocats, Me Oumarou Cissé, la cérémonie du jour est l'aboutissement d'un combat de deux ans. « C'est une fierté pour nous tous », s'est-il exprimé avec le sourire aux lèvres. Il a, au nom de ses camarades, remercié les bâtonniers Mamadou Sawadogo, Siaka Niamba, Paulin Salambéré pour avoir facilité leur apprentissage mais aussi pour avoir contribuéà leur réussite à l'examen.

Les impétrants ont été appelés àêtre des modèles dans la profession d'avocat. Cet appel n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd puisqu'ils se sont engagés à faire de leur mieux pour être des avocats intègres, dignes mais aussi des avocats qui méritent de porter ce titre pour la défense de la veuve et de l'orphelin. « Nos objectifs, c'est vraiment plaider et défendre la cause de tout le monde et surtout ceux dont les causes sont perdues », a renchéri Rosalie Dikoudogo. Selon le bâtonnier de l'ONA-BF, Siaka Niamba, les élèves avocats étaient, au départ, au nombre de 46.

C'est à l'issue d'une enquête de moralité menée par la gendarmerie que ces 42 impétrants ont été retenus à l'issue de leur formation. « Après la formation, nous avons envoyé les dossiers des 46 élèves avocats à la gendarmerie pour une enquête de moralité. Nous avons mis de côté quatre dossiers pour enquête complémentaire parce que nous n'acceptons pas de prendre des gens qui n'ont pas une bonne moralité dans ce corps. C'est pour cela d'ailleurs que nous resterons rigoureux quant au respect des règles », a-t-il confié. Ainsi, prévient le bâtonnier Siaka Niamba, tous ceux qui s'écarteront des règles de la profession seront purement et simplement écartés. Il n'a pas manqué de souhaiter une belle carrière aux impétrants, tout en insistant sur le respect des règles qui régissent la profession.

« Comme vous le savez, il n'y a pas un ordre ou l'ordre règne comme chez les avocats. Donc, c'est simplement leur demander de se tenir en ordre pour que nous puissions aller ensemble ». Les impétrants du jour vont bénéficier d'un stage de trois mois après la prestation de serment. Le parrain, le ministre de la justice, Me Barthélémy Kéré, a assuré que des dispositions seront prises pour que l'encadrement de ces filleuls se fasse dans les meilleures conditions.

« Vous savez qu'aujourd'hui, l'espace se compte en espace CEDEAO, UEMOA. Il faut faire de sorte que les avocats puissent vraiment être compétitifs par rapport à l'exécution de leur tâche. Moi en tant que parrain, les services publics de la justice veilleront à cela ; le bâtonnier et les membres du conseil de l'ordre veilleront également à cela. Ensemble, on fera en sorte que l'encadrement soit le mieux possible pour avoir effectivement des avocats compétents », a-t-il promis.

Le ministre de la justice a, par ailleurs, dit sa satisfaction de parrainer cette promotion qui, selon ses dires, est la plus grande cuvée d'avocats dans l'histoire de ce corps. Une séance de plantation d'arbres a mis fin à la cérémonie de la présente cérémonie de prestation de serment.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Tranche Commune Entente (TCE) au Burkina FasoLancement d'un appel à projets dans le cadre d'un concours à deux volets, dont un intitulé« Jeunes et Entreprenariat » et l'autre « Femmes et Activités Génératrices de Revenus (AGRs) »

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Le public burkinabè est informé qu'à l'occasion de la 28ème édition de la Tranche Commune Entente (TCE) qui aura lieu en Octobre 2022 au Burkina Faso, le Conseil de l'Entente en collaboration avec la Loterie Nationale Burkinabè (LONAB), lance un appel à projets dans le cadre d'un concours à deux volets, dont un intitulé« Jeunes et Entreprenariat » et l'autre « Femmes et Activités Génératrices de Revenus (AGRs) ».

Ce concours qui concerne les jeunes et les femmes de nationalité burkinabè, vise à primer les meilleurs projets innovants de jeunes et projets d'Activités Génératrices de Revenus (AGRs) de femmes du Burkina Faso.

Il a pour objectif de stimuler, de récompenser et de mettre en valeur le dynamisme et la créativité des jeunes et des femmes dans le domaine de l'entreprenariat et des AGRs.

Pour plus d'informations, les termes de référence (TDR) de ce concours peuvent être consultés dans toutes les représentations de la LONAB et les dépôts des dossiers dans les directions régionales (KOUPELA, OUAGADOUGOU, BOBO Dioulasso) au plus tard le vendredi 16 septembre 2022.

La LONAB souhaite bonne chance à tous les candidats.

Vive l'intégration sous régionale !
« Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso » !

Job Booster Social Enterprise Burkina Faso (JBSE BF) recrute

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Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités Job Booster Social Enterprise Burkina Faso (JBSE BF) recherche un Responsable des finances et de l'administration (H/F) ; un Stagiaire en marketing et communication (H/F) et un Stagiaire en secrétariat (H/F).

Contexte

Fruit d'un partenariat entre Woord en Daad et Job Booster Pays-Bas, Job Booster Social Enterprise Burkina Faso est une entreprise sociale dont la mission est d'aider les jeunes à accéder à un emploi rémunéré décent ou à créer et gérer leur propre entreprise qu'elle accompagne par la suite en termes de mobilisation de ressources et de renforcement de capacités. Elle propose aux entreprises son expertise en conseil en ressources humaines pour la gestion et le renforcement des capacités de leurs personnels. JBSE-BF intervient également en tant qu'agence d'exécution pour la mise en œuvre de composantes de projets de développement axés sur l'emploi des jeunes et relevant de son domaine d'expertise. Enfin, JBSE-BF met à la disposition de ses partenaires (entreprises, travailleurs, jeunes) un espace de coworking et des salles dédiées aux formations, aux réunions et aux rencontres de haut niveau.

RESPONSABLE DES FINANCES ET DE L'ADMINISTRATION (H/F)

Responsabilités

Le Responsable des finances et de l'administration (H/F) sera chargé de :

• Assurer la gestion administrative, financière et comptable de l'entreprise ;

• Appliquer les textes nationaux en matière de fiscalité et de gestion administrative, financière et comptable ;

• S'assurer en permanence que JBSE-BF est en règle vis-à-vis de l'administration fiscale et sociale ;

• Gérer les immobilisations, le parc automobile et les travaux de maintenance ;

• Assurer la formation des jeunes dans les domaines des finances et en gestion ;

• Participer à la communication de l'entreprise ;

• Coordonner et diriger le processus d'audit annuel ;

• Mettre en œuvre toute autre activité en lien avec le poste.

Compétences interpersonnelles

Le candidat recherché doit être :

• Organisé, proactif et capable de travailler sous pression ;

• Orienté résultats et avoir un esprit entrepreneurial ;

• Inspirant et motivant avec la capacité de résoudre les problèmes de manière constructive ;

• Créatif et capable de relever de nouveaux défis ;

• Capable de travailler de façon autonome et avoir un esprit d'équipe ;

• Capable de communiquer et de réseauter facilement avec diverses personnes, institutions et

organisations du secteur public, privé et de la société civile.

Qualifications requises

• Avoir au minimum un diplôme de Master en finances comptabilité, ou tout autre domaine jugééquivalent ;

• Avoir au moins 3 ans d'expérience professionnelle pertinente en tant que spécialiste en gestion administrative financière et comptable dans une organisation pertinente ;

• Avoir une excellente connaissance des textes règlementaires en matière de gestion administrative financière et comptable ;

• Avoir des connaissances pratiques de MS Office ; la connaissance de logiciels de gestion est un atout ;

• Avoir une connaissance des questions d'emploi des jeunes, du secteur privé, du développement communautaire dans des contextes urbains et ruraux ;

• Avoir d'excellentes compétences en communication verbale et écrite, aussi bien en français qu'en anglais.

Conditions de travail

• Poste baséà Ouagadougou avec des déplacements dans les régions d'intervention ;

• Contrat à durée déterminée d'un (01) an renouvelable ;

• Environnement de travail stimulant.

STAGIAIRE EN MARKETING ET COMMUNICATION (H/F)

Responsabilités

Le stagiaire en marketing et communication (H/F) sera chargé de :

• Développer et gérer efficacement des stratégies de marketing et de communication ;

• Concevoir et animer le site web et les pages de réseaux sociaux de l'entreprise ;

• Collecter, traiter et diffuser des informations sur le projet (capture de photos, montage de films, élaboration de rapports pour les médias, le gouvernement, les bailleurs, etc.) ;

• Maquetter les outils / matériel d'information et de communication ;

• Rédiger les communications, rapports et propositions internes et externes relatives à la mise en œuvre de JBSE-BF et conformément aux exigences de qualité et de délai ;

• Commercialiser le concept Job Booster Social Enterprise ;

• Elaborer des propositions pour des parties externes, des donateurs potentiels, des gouvernements, etc. ;

• Mettre en œuvre tout autre activité en lien avec le poste.

Compétences interpersonnelles

Le candidat recherché doit être :

• Organisé, proactif et capable de travailler sous pression ;

• Orienté résultats et avoir un esprit entrepreneurial ;

• Inspirant et motivant avec la capacité de résoudre les problèmes de manière constructive ;

• Créatif et capable de relever de nouveaux défis ;

• Capable de travailler de façon autonome et avoir un esprit d'équipe ;

• Capable de communiquer et de réseauter facilement avec diverses personnes, institutions et organisations du secteur public, privé et de la société civile.

Qualifications requises

• Avoir au minimum un diplôme de licence en communication, marketing, ou tout autre domaine jugééquivalent ;

• Avoir au moins 3 ans d'expérience professionnelle pertinente en tant que spécialiste de la communication et / ou du marketing dans une organisation pertinente ;

• Avoir une expérience en conception Web et en production de contenus ;

• Avoir des connaissances pratiques de MS Office ; la connaissance de logiciels de montage photo et vidéo est un atout ;

• Avoir une connaissance des questions d'emploi des jeunes, du secteur privé, du développement communautaire dans des contextes urbains et ruraux ;

• Avoir d'excellentes compétences en communication verbale et écrite, aussi bien en français qu'en anglais.

STAGIAIRE EN SECRETARIAT (H/F)

Responsabilités

Le (la) stagiaire en secrétariat (H/F) sera chargé (e) de :

• Accueillir, installer et/ou orienter les visiteurs vers le service ou les personnes appropriées ;

• Répondre aux demandes de renseignements par téléphone ou par courriel ;

• Réceptionner et traiter le courrier ;

• Rédiger des courriels, des correspondances, des comptes rendus/PV de réunions et autres documents de l'entreprise ;

• Effectuer la reprographie et toutes autres tâches administratives ;

• Gérer l'espace Coworking et les salles annexes ;

• Assister les partenaires et clients pour leur enregistrement dans la base de données ;

• Effectuer le classement et l'archivage des documents et autres dossiers ;

• Gérer les questions logistiques de déplacements de la hiérarchie ;

• Mettre en œuvre tout autre activité en lien avec le poste.

Compétences interpersonnelles Le candidat recherché doit être :
• Accueillant,

• Doté du sens du contact et du service ;

• Organisé et capable de travailler sous pression ;

• Orienté résultats et avoir un esprit entrepreneurial ;

• Inspirant et motivant avec la capacité de résoudre les problèmes de manière constructive ;

• Créatif et capable de relever de nouveaux défis ;

• Capable de travailler de façon autonome et avoir un esprit d'équipe ;

• Capable de communiquer et de réseauter facilement avec diverses personnes, institutions et

organisations du secteur public, privé et de la société civile.

Qualifications requises

• Avoir au minimum un diplôme de BAC+2 (DTS ou BTS) en secrétariat/assistanat de Direction, en administration, ou tout autre domaine jugééquivalent ;

• Avoir au moins 3 ans d'expérience professionnelle pertinente dans une entreprise ou une administration dynamique en secrétariat de direction, gestion administrative et commerciale ou équivalent ;
• Avoir des connaissances pratiques de MS Office et une bonne connaissance des outils du travail digitalisé et de l'usage des réseaux sociaux ;

• Avoir une connaissance des questions d'emploi des jeunes, du secteur privé, du développement communautaire dans des contextes urbains et ruraux ;

• Avoir d'excellentes compétences en communication verbale et écrite, aussi bien en français qu'en

anglais.

CONDITIONS DE TRAVAIL/STAGIAIRES

• Postes basés à Ouagadougou ;

• Stages avec possibilité de déboucher sur un Contrat à durée déterminée ;

• Environnement de travail stimulant.

COMPOSITION ET DEPOT DES DOSSIERS

Le dossier de candidature composé d'un curriculum vitae indiquant au moins trois (03) références professionnelles, des justificatifs de la qualification (diplômes et formations) et de l'expérience professionnelle, doit être envoyéà l'adresse email « gerant@jobbooster-network.com » avec copie à« akoutiebou.bf@jobbooster-network.com » au plus tard le 30 août 2022 à 17h00. La date de prise de services est fixée au 15r septembre 2022. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour les entretiens.

ICI PARTENAIRE ENTREPRISES recherche pour le compte de l'Ambassade de Suède à Ouagadougou : UN (1) CONTRÔLEUR BILINGUE (H/F) et UN(E) ASSISTANT(E) ADMINISTRATIF(VE) BILINGUE (H/F)

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Référence de l'offre : ICI PE RECRUT 2022/037
Localisation : Ouagadougou – Burkina Faso
Type de contrat : CDD six (06) mois
Supérieur hiérarchique : Chef de coopération
Date de prise de fonction : octobre 2022

PRINCIPALES RESPONSABILITES

L'Ambassade de Suède à Ouagadougou cherche un(e) Contrôleur bilingue pour un contrat à durée déterminée de six (06) mois, à partir d'octobre 2022 au sein de la section de Coopération Internationale au Développement.

Le/la candidat(e) devra avoir une expérience dans la gestion financière, le contrôle interne, l'analyse des risques, l'approvisionnement, l'analyse budgétaire, l'audit, la gestion de projet. Nous cherchons une personne dynamique qui peut travailler indépendamment et en équipe, et fournir des résultats de haute qualité au bon temps.

Tous les employés à l'Ambassade sont sujets d'un contrôle de sécurité avant l'embauche.

DESCRIPTION DES TACHES

Le/la titulaire du poste sera un membre de l'équipe d'assurance qualité de l'ambassade avec la tâche générale de contribuer à un environnement de contrôle interne efficace, d'assister les gestionnaires et les chargées de programme avec des conseils et un soutien, et d'exécuter les tâches dédiées à cette fonction au sein de l'Ambassade.

A ce titre il/elle sera chargé (e) de :

 Contribuer à la planification globale, au reporting et au suivi du portefeuille de contributions au développement en fonction du risque et matérialité ;
 Fournir un soutien, des conseils et une assurance qualité de la gestion des contributions dans des domaines de compétence tels que :
- Analyse des risques et gestion des risques ;
-Évaluation des capacités des partenaires et des processus / systèmes de contrôle interne ;

- Planification et suivi financiers ;
-Évaluation des budgets et des rapports financiers et d'audit ;
- L'assurance qualité des accords et des questions contractuelles ;
- Les règles et réglementations applicables ;

 Effectuer des contrôles conformément aux règles de l'Asdi, à la législation suédoise et aux ordonnances pertinentes ;
 Aider au travail de prévention de la corruption dans la gestion des contributions et aux enquêtes sur les cas de corruption ;
 Effectuer toutes tâches demandées par la direction.

QUALIFICATIONS REQUISES

Être titulaire d'un diplôme master en finance-comptabilité, gestion, audit, économie ou tout autre diplôme équivalent et justifier d'une expérience professionnelle pertinente d'au moins 3 ans, documentée dans la gestion financière, le contrôle interne, l'analyse des risques, l'approvisionnement, l'analyse budgétaire, l'audit, la gestion de projet ;

 Avoir des compétences avérées en audit comptable et financier, contrôle de gestion, gestion et suivi-contrôle budgétaire et des engagements contractuels ;
 Avoir une excellente maîtrise orale et écrite de l'Anglais et du Français, ainsi que des compétences en communication verbale ;
 Pouvoir construire la confiance et être un exemple de motivation ;
 Contribuer à la résolution de problèmes et à l'apprentissage ;
 Etre analytique et orienté résultats ;

 Promouvoir la transparence et la responsabilité ;
 Favoriser une culture de travail d'équipe et de collaboration ;
 Faire preuve de dynamisme et d'aisance relationnelle ;
Être rigoureux, autonome, proactif ;
 Avoir une expérience similaire dans une agence de coopération au développement serait un atout.
 Avoir une bonne maîtrise de l'utilisation de l'outil informatique.

1. UN(E) ASSISTANT(E) ADMINISTRATIF(VE) BILINGUE (H/F)

Référence de l'offre : ICI PE Recrut 2022/038
Localisation : Ouagadougou – Burkina Faso
Type de contrat : CDI
Supérieur Hiérarchique : Chef de l'Administration
Prise de fonction : octobre 2022

PRINCIPALES RESPONSABILITES

L'Ambassade de Suède à Ouagadougou cherche un(e) Assistant(e) administratif(ve) bilingue pour une contrat durée indéterminé au sein de la section d'administration.

L'Ambassade de Suède à Ouagadougou cherche un(e) assistant bilingue documentée dans la gestion administratif, l'administration financière, la rédaction des correspondances, la gestion des équipements de Bureau et le suivi des travaux des résidences. Nous cherchons une personne dynamique qui peut travailler indépendamment et en équipe, et fournir des résultats de haute qualité au bon temps.

Tous les employés à l'Ambassade sont sujets d'un contrôle de sécurité avant l'embauche.

DESCRIPTION DES TACHES

Le/la titulaire du poste sera un membre de l'équipe d'administration de l'ambassade avec la tâche générale de la gestion administrative, financière, la rédaction des correspondances, la gestion des équipements de Bureau et le suivi des travaux des résidences, et d'exécuter les tâches dédiées à cette fonction au sein de l'Ambassade.

A ce titre il/elle sera chargé (e) de :

 Soutenir le service financier et soutenir le service administratif dans la gestion du personnel expatrié et dans le domaine des affaires générales du bureau ;
 Suivre les demandes d'achats, les bons de commandes, les appels d'offres et les demandes de paiement en conformité avec les procédures internes ;
 Gérer la petite caisse ;
 Coordonner et assurer la liaison entre le bureau et le gouvernement local concernant l'application et l'administration des privilèges diplomatiques et répondre aux demandes de service de la clientèle ;

 Assister à la rédaction de correspondance anglais/français ;
 Assumer la responsabilité secondaire d'autres tâches (e.g. Caissier) après formation ;
 Traiter et gérer toutes tâches demandées par le Chef de l'Administration.

QUALIFICATIONS REQUISES

Être titulaire d'un diplôme BAC+3 / Diplôme Universitaire (D.U.T) en administration des affaires ou dans un domaine connexe (comptabilité, gestion, économie) ;
 Avoir au moins 3 ans d'expérience professionnelle à un poste similaire ;
 Avoir une excellente maîtrise orale et écrite de l'Anglais et du Français, ainsi que des compétences en communication verbale ;

 Maîtriser les outils informatiques courants (Word, Excel, Outlook…) ;
 Pouvoir construire la confiance, montrer l'exemple et motiver les collègues ;
 Contribuer à la résolution de problèmes et à l'apprentissage ;
Être analytique et orienté résultats ;
 Avoir une grande flexibilité et une bonne disponibilité ;
Être intègre, confiant, proactif avec un grand sens de l'écoute ;
 Démontrer une grande capacité d'adaptation ;

Être apte à travailler en équipe et dans un environnement multiculturel ;
 Promouvoir la transparence et la responsabilité ;
 Favoriser une culture de travail d'équipe et de collaboration ;
 Avoir un bon sens de la communication ;
Avoir une bonne expérience dans une organisation internationale ou une ambassade serait un grand atout.

COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE :

- Curriculum vitae daté et signé comprenant une liste d'au moins 3 références,
- Lettre de motivation adressée à Monsieur le Directeur Général de ICI Partenaire Entreprises,
- Photocopie de la pièce d'identité (ou passeport) valide,
- Photocopie légalisée des diplômes et attestations.

Merci de faire parvenir votre dossier au plus tard le mardi 30 août 2022 à 18h00 à :
- ICI Partenaire Entreprises, 01 BP 6490 Ouagadougou 01 - 40 avenue Kwamé N'Krumah, Pôle Ressources Humaines/ Tél. : 00226 25 31 05 53 / 80 - Ouagadougou – Burkina Faso
- ou par mail à : contact@ici-pe.com

NB : Seuls les candidats retenus seront contactés.

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