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Boucle du Mouhoun/Saison pluvieuse : Les usagers de l'axe routier invités à la prudence

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Le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun, a dans un communiqué, invité les usagers du réseau routier de la région, particulièrement ceux de la Route Nationale N °1, à la prudence.

En effet, en raison de la saison pluvieuse , certaines voies comportant des ouvrages hydrauliques sont submergées . C'est le cas du pont situé vers le pk 17 de la ville de Pâ sur la rivière "Grand Balé". Cette rivière est sortie de son lit et a immergé la chaussée sur une certaine distance.

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Aménagement de voiries du projet PReCA : Les rapports techniques d'avant-projet détaillé en cours de validation

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Les acteurs du Projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA) tiennent une rencontre de travail ce vendredi 19 août 2022 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre vise à examiner et valider les rapports techniques d'avant-projet détaillé pour la réalisation des travaux d'aménagement d'environ 130 Km de pistes rurales et de réhabilitation d'environ 215 Km de routes non-revêtues dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Nord et des Hauts-Bassins.

Le Projet de résilience et de compétitivité agricole est une initiative du gouvernement du Burkina. Il est mis en œuvre avec l'accompagnement de la Banque mondiale pour accroître la productivité du secteur agricole et faciliter l'accès au marché aux petits producteurs ainsi qu'aux petites et moyennes entreprises agro-alimentaires (PME) dans les chaînes de valeur ciblées que sont le riz, l'oignon, la tomate, l'arboriculture fruitière, le maïs et le karité, dans les zones d'intervention du projet. Ce projet a été penséégalement en réponse aux effets du changement climatique.

Officiellement lancé en mars 2021, ce projet a pour objectif de déclencher la transformation structurelle du secteur agricole au Burkina Faso. C'est ainsi que dans le cadre de la mise en œuvre de sa composante 2, consacrée à l'amélioration de la compétitivité et la facilitation de l'accès au marché, il est prévu la construction ou la réhabilitation des infrastructures routières rurales. Mais avant le démarrage effectif des travaux, des études d'avant-projet ont été réalisées. Ce, conformément à son plan de travail et de budget annuels (PTBA) 2022.

Les participants à l'atelier vont examiner et valider les rapports techniques d'avant-projet détaillé

Ces études ont débuté en décembre 2021 pour une durée de cinq mois. Ce qui a permis l'élaboration des rapports techniques d'avant-projet détaillé, qui sont soumis pour examen et validation à cet atelier. La validation de ces études permettra de démarrer le processus de sélection des entreprises de réalisation des travaux avec l'élaboration des dossiers d'appel d'offres. A en croire le coordinateur du projet PReCA, Edouard Sanou, la réhabilitation ou la construction des tronçons de route retenus permettra sans nul doute de faciliter l'accès aux importantes zones de production ciblées par le PReCA.

« L'objectif de ces constructions et ces réhabilitations est de permettre que les productions qui vont être réalisées au niveau des régions d'intervention du PReCA puissent être enlevées et vendues au niveau des zones de consommation. Aussi, les quatre régions concernées par le projet vont abriter des réalisations de plaines agricoles. Au sein de ces plaines, il y aura la production rizicole et la production horticole. Il est donc important que cette production puisse être enlevée et pour cela il faut qu'on puisse accéder facilement à ces zones », a fait savoir Edouard Sanou.

Edouard Sanou, le coordinateur du projet PReCA

La réalisation de ces travaux va coûter au projet environ 4,8 milliards de FCFA. Et compte tenu de la situation sécuritaire du pays, le projet rencontre des difficultés d'accès à certaines zones d'intervention. Il s'agit notamment de la région de la Boucle du Mouhoun. En effet, dans cette localité, particulièrement dans la zone de l'autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou, il était prévu la construction d'environ une centaine de linéaires de piste pour desservir les plaines de Bissan et de Dangoumana. « Ces plaines sont dans des communes qui sont inaccessibles aujourd'hui du fait de l'insécurité. Nous étions obligés de délocaliser ces pistes pour les amener dans les zones accessibles », a laissé entendre le coordinateur du PReCA.

Les participants à l'atelier du projet PReCA à Bobo-Dioulasso

L'autre difficulté majeure à laquelle fait face le projet est l'inflation au niveau des matériaux de construction. Toute chose qui aura un impact sur la réalisation des linéaires initialement définis. « Au cours de cet atelier, il s'agira pour les participants de voir avec le budget prévu, ce qui peut être fait parce que ces derniers temps on a assistéà une forte inflation au niveau des matériaux de construction. Donc cette session va nous permettre à terme de retenir la longueur qu'on pourrait réaliser avec le budget qui a été retenu », a indiqué le coordonnateur du projet. Les participants à cette rencontre sont essentiellement des acteurs du ministère de l'Agriculture, de celui des Infrastructures ainsi que de l'Environnement. Il y a également des autorités provinciales, des membres des délégations spéciales et des acteurs du projet.

La finalité de ce projet est de contribuer à avoir une agriculture durable et compétitive. Ce qui génèrera de la croissance économique et diversifiera les opportunités d'emploi au profit des Burkinabè.

Romuald Dofini
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Lancement du projet PAIMAF : Du cash transfert et des kits alimentaires pour 1 000 ménages du Nord

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Le Projet d'assistance alimentaire inclusive des ménages affectés par la famine dans le Nord du Burkina Faso (PAIMAF-Nord) a été officiellement lancé par l'ONG Solidarité développement inclusif (SOLIDEV), en collaboration avec la Fédération burkinabè des associations pour la promotion des personnes handicapées (FEBAH). C'était le mercredi 17 août 2022 à Ouahigouya, sous la présidence du gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo.

La crise sécuritaire que connaît le Burkina Faso entraîne des déplacements de populations vers les zones plus sécurisées. Le pays enregistre donc un nombre croissant de Personnes déplacées internes (PDI). Au regard de la situation spécifique de la région du Nord, l'ONG Solidarité développement inclusif (SOLIDEV), en collaboration avec la Fédération burkinabè des associations pour la promotion des personnes handicapées (FEBAH), a lancé le Projet d'assistance alimentaire inclusive des ménages affectés par la famine dans le Nord du Burkina Faso (PAIMAF-Nord). Ce projet d'assistance alimentaire aux populations les plus vulnérables, y compris les personnes handicapées (hôtes et PDI), dans les communes de Ouahigouya, Gourcy et Yako est paru nécessaire, d'où l'organisation de l'atelier afin d'échanger sur le rôle des différentes parties prenantes.

Unir les forces pour répondre à l'insécurité alimentaire

Cet atelier, à en croire les initiateurs du projet, a pour objectif général de favoriser son appropriation par les autorités administratives et techniques, et les communautés bénéficiaires pour une mise en œuvre efficace et efficiente. Le projet, d'une durée de six mois (1er août 2022 au 31 janvier 2023), est financé par l'ONG d'aide au développement Christoffel Blinde Mission (CBM) pour un montant de 124 719 075 FCFA. Le projet aura pour cibles 1 000 ménages de personnes non-handicapées et de personnes handicapées vulnérables issues des déplacés internes et des communautés hôtes.

Au cours de la cérémonie de lancement, le président de l'ONG SOLIDEV, W. Michel Vincent Ouédraogo, a, au nom des partenaires d'exécution, remercié le gouvernement à travers ses services déconcentrés, d'avoir contribué au ciblage des bénéficiaires du projet. « Le projet qui sera mis en œuvre à partir d'aujourd'hui, au-delà du renforcement de capacités qu'il induit au sein des partenaires de mise en œuvre, sera avant tout d'un apport non-négligeable dans l'atteinte des objectifs communs en contribuant à l'accroissement de son impact social et humanitaire », a laissé entendre M. Ouédraogo.

Faciliter l'appropriation du projet par les acteurs

Pour le gouverneur Raymond David Valentin Ouédraogo, président de la cérémonie de lancement du projet, la sécurité alimentaire est l'une des grandes préoccupations du gouvernement et interpelle collectivement et individuellement. Le lancement de ce projet est un symbole de partenariat solide entre le gouvernement et ses partenaires dans le cadre de la lutte globale contre l'insécurité alimentaire, a indiqué le premier responsable de la région du Nord. « J'invite l'ensemble des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses des communes de Ouahigouya, Gourcy et Yako à s'approprier les activités pour faciliter la mise en œuvre du projet, pour le bonheur des populations ciblées », a appelé le gouverneur, avant de lancer officiellement le PAIMAF-Nord. Il a aussi remercié l'ONG CBM pour son appui financier qui permettra la mise en œuvre efficace des activités du projet.

Au terme des échanges en plénière, les différentes parties prenantes du projet connaissent désormais leurs rôles, leurs responsabilités et les synergies d'actions nécessaires après avoir revu et validé la planification détaillée des activités du projet. L'atelier a pris fin par une remise symbolique de vivres à des bénéficiaires présents à l'atelier.

Yann NIKIEMA
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Programme sectoriel des transports : Les membres du comité renforcent leurs capacités en gestion des plaintes

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Le Secrétariat permanent du Programme sectoriel des transports (SP-PST) a organisé un atelier de vulgarisation et d'appropriation du mécanisme global de gestion des plaintes, le vendredi 19 août 2022 à Ouagadougou, au profit des membres du comité de ladite structure. La cérémonie d'ouverture a été présidée par la secrétaire permanente du SP-PST, Kiswendsida Alice Ouédraogo.

La présente formation initiée par le Secrétariat permanent du Programme sectoriel des transports (SP-PST) vise à renforcer les compétences des membres du comité chargé de la gestion des plaintes dans l'arrondissement 4 de Ouagadougou. Aussi, elle entend favoriser la coopération entre les organismes en charge de l'exécution du mécanisme de gestion des plaintes du Programme d'appui à la modernisation du secteur des transports et à la Facilitation du commerce (PAMOSET-FC).

Exploitation, abus sexuel et harcèlement sont entre autres les plaintes enregistrées. Concernant la gestion de ces plaintes, il y a deux options pour la réparation des préjudices : l'informel (règlement à l'amiable) et le formel (l'administration et la justice).

La secrétaire permanente de SP-PST, Kiswendsida Alice Ouédraogo

Pour la secrétaire permanente du SP-PST, Alice Ouédraogo, le PAMOSET-FC, appuyé par la Banque mondiale, a pour objectif d'améliorer l'efficience et la sécurité des services de transports sur la section burkinabè du corridor routier Abidjan-Ouaga, en vue de la facilitation du commerce et des échanges.

Ce projet approuvé le 3 mars 2017, précise-t-elle, est exécuté autour des grandes composantes suivantes : le développement institutionnel et le renforcement des capacités des acteurs publics et des opérateurs de l'industrie du transport de marchandises ; la modernisation des douanes et la facilitation du commerce sur l'axe Abidjan-Ouaga ; la mise en place d'un système pour le renouvellement du parc de camions lourds.

Les participants

« Même si l'importance accordée à la gestion environnementale et sociale suscite parfois des questionnements et des réprobations, il faut comprendre que, bien menée, elle contribue significativement à l'atteinte des objectifs des projets, garantissant une grande adhésion des populations aux actions, mesures et réformes entreprises à leur profit pour plus d'impact », a ajouté Alice Ouédraogo. Pour elle, il est tout à fait normal que la question de la gestion des plaintes soit au centre des discussions aujourd'hui.

Dofinitta Augustin Khan
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Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) : 24 stagiaires formés pour mieux protéger les populations

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L'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) a organisé une cérémonie de clôture de formation de 24 stagiaires, le vendredi 19 août 2022, à Ouagadougou. Pendant deux semaines, les apprenants ont renforcé leurs capacités en services de sécurité incendie et d'assistance à personnes.

La formation a débuté le 8 août 2022. Pendant deux semaines, les apprenants ont acquis des compétences nécessaires pour le poste d'agent en services de sécurité incendie et d'assistance à personnes. Au sortir de cette formation, les stagiaires peuvent désormais apporter leur contribution à l'amélioration de la protection civile dans leurs domaines d'intervention respectifs. Le taux de réussite est de 95,83 %.

Le directeur général de l'ISEPC, le lieutenant-colonel Boubakar Keita, a conseillé aux stagiaires de réviser les cours dispensés afin de s'améliorer.

Les agents ont reçu les connaissances théoriques et pratiques conformément au référentiel national en la manière. Le directeur général de l'ISEPC, le lieutenant-colonel Boubakar Keita, s'est réjoui de l'abnégation des stagiaires durant la formation. Pendant son allocution, il les a félicités pour le taux élevé de réussite après les évaluations. Le directeur général espère que les connaissances acquises vont bénéficier aux stagiaires eux-mêmes et aux populations. « C'est un domaine très important qui touche la vie des citoyens. Vous serez les premiers maillons d'une chaîne importante dans vos différents services comme les établissements recevant du public, dans les immeubles de grande hauteur et même dans ceux qui sont industriels. Essayez d'appliquer autant que possible ce que vos formateurs vous ont appris pendant ces deux semaines. C'est toute la nation qui en sortira victorieuse », a-t-il lancé aux stagiaires.

Le représentant des stagiaires, Thomas Kaboré, a affirmé que cette formation va booster sa carrière.

Des dires du représentant des stagiaires, Thomas Kaboré, la formation a été très enrichissante. « Nous pouvons désormais être des agents de sécurité incendie dans les établissements recevant du public, conformément à l'arrêté de 2019 que le Burkina Faso a instauré pour garantir la sécurité des citoyens, surtout pour ceux qui fréquentent les établissements recevant du public », a-t-il déclaré. Le porte-parole des stagiaires a précisé que son vœu le plus ardant est d'apporter de l'assistance à toute personne en détresse.

Les stagiaires ont remercié les formateurs pour la qualité des modules dispensés.

Pour le directeur de stage, le commandant Gérald Bambara, l'ISEPC est une référence dans la protection des personnes et des biens. C'est pourquoi, s'agissant de la vie des personnes, « nous avons le devoir de tout mettre en œuvre pour offrir une formation de qualitéà tous ceux qui passent par nous. Ces 24 stagiaires sont aptes à assumer les fonctions d'agents de sécurité incendie et d'assistance à personnes ».

Le directeur de stage, Gérald Bambara.

Il faut noter qu'il s'agit de la quatrième promotion d'agents en sécurité incendie et d'assistance à personnes de niveau 1 formée par l'institut.

SB
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Fédération burkinabè de football : Un conclave pour dresser le bilan de la saison 2021-2022

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La Fédération burkinabè de football a tenu, le samedi 20 août 2022, son assemblée générale ordinaire. Moments d'introspection pour les membres du comité exécutif qui ont traversé une profonde crise, et pour les clubs qui sont de plus en plus exigeants. Les participants vont passer en revue le bilan de la saison 2021-2022 et adopter le calendrier de la prochaine saison sportive.

L'exercice est ordinaire et adjoint aux représentants des ligues, districts et clubs de faire le bilan de la saison écoulée et jeter les bases de la prochaine échéance sportive. Pour cette grand-messe du football burkinabè, les responsables des différentes structures se sont donné rendez-vous à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest.

Selon Lazare Banssé, président de la Fédération burkinabè de football (FBF), le bilan de l'exercice passé est satisfaisant. Il en a voulu pour preuves l'organisation de toutes les compétitions nationales, la qualification des Etalons seniors masculins à la phase finale de la CAN au Cameroun 2021 sanctionnée par une quatrième place, la participation des Etalons séniors féminins à la phase finale de la CAN au Maroc 2022, la qualification des cadets à la phase finale de la CAN Algérie 2023 et bien d'autres acquis.

Les acteurs du football vont faire le bilan de la saison 2021-2022

L'Assemblée générale se tient après la crise qui a secoué le comité exécutif. Après avoir reconnu sa part de responsabilité dans la survenue de la mésentente, le président de la FBF a appelé les membres du comité exécutif à la surpasser pour le bien du football burkinabè. « Pour autant que le bilan des deux ans soit honorable, on est fondéà penser qu'il aurait été encore plus brillant si le comité exécutif ne s'était pas perdu dans des mésententes, sinon des querelles qui nous ont éloignés des promesses de notre engagement. Il ne s'agit pas ici pour moi de nourrir de vains regrets ou de prendre des résolutions futures au motif qu'il faut rattraper le temps perdu », a indiqué Lazare Banssé, avant d'ajouter qu'« il s'agit pour moi de dire que nous devons, individuellement et collectivement, assumer nos fautes. Me concernant, et en toute humilité, je ne renie pas ma part de responsabilité. Je n'ai pas toujours su traduire en actes mon message de clôture de l'Assemblée générale élective de 2020, en étant porteur des valeurs que j'y avais défendues et qui me restent si chères ».

Les membres du Comité exécutif appelés à la cohésion pour le bien du football burkinabè

Ayant pris la mesure de la situation, Lazare Banssé a exhorté les acteurs du football àœuvrer à la cohésion et au rassemblement dans la confiance et la franchise, au travail dans l'exigence du résultat, au don de soi dans le respect des autres et de leur différence.

Il les a, pour cela, appelés à dépasser les égos et le narcissisme afin de trouver ensemble la force et la grandeur de la réconciliation, de la mise en commun des idées et des visions pour bâtir un football qui gagne et qui assure le rayonnement international du Burkina Faso ; à faire preuve de modestie dans les postures et prises de position, « gages de quiétude et d'harmonie au sein de notre sport qui, faut-il le dire, emporte la passion sans cesse croissante de millions de Burkinabè» ; et à cimenter le socle de la responsabilité face aux défis futurs et dans le seul intérêt du football burkinabè.

L'avenir du football en débats à Koudougou

Au cours des travaux, les participants à l'Assemblée générale vont amender et adopter le rapport d'activités et financier de la saison écoulée et le calendrier de la prochaine échéance. Ils devront aussi se prononcer sur l'opportunité de la mise en place d'un comité de relecture des textes de la fédération.

Jacques Théodore Balima
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Ouagadougou : Le Mémorial Thomas Sankara accueille en moyenne 250 visiteurs par jour

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Dévoilé le 17 mai 2020, l'édifice emblématique du capitaine Thomas Sankara et 12 de ses compagnons, est devenu un parc d'attraction pour des citoyens burkinabè et non burkinabè. Nous y avons fait un tour, en début de soirée de ce jeudi 18 août 2022.

La statue du père de la Révolution burkinabè a été conçue par un groupe de sculpteurs dont Jean Luc Bambara. Ce chef-d'œuvre est situé sur le site où Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 1987 par un groupe de soldats, alors qu'il n'avait que 37 ans. Elle est le symbole de la révolution inachevée au Burkina Faso. Avec ses huit mètres de hauteur, c'est la carte postale que tous veulent avoir. Dès 8 heures, l'architecture a déjà accueilli des visiteurs. Parmi les visiteurs de cet après-midi du 18 août 2022, figure Tayer Sawadogo, un ouvrier de profession.

Pour l'ouvrier Sawadogo, c'est une fierté d'être burkinabè comme feu Thomas Sankara

« Je n'ai pas connu l'homme de son vivant, mais je suis très content d'avoir pris un clichéà côté de sa statue. Thomas Sankara, c'était un visionnaire », a déclaré M. Sawadogo le regard admiratif. En ces périodes de vacances, le Conseil de l'entente enregistre environ 250 visiteurs par jour, a indiqué le guide du Mémorial Thomas Sankara, Karim Zabda. Ces visiteurs sont composés de jeunes, adultes, fonctionnaires, défenseurs des droits de l'homme, OSC, et des hommes politiques. Il convient de rappeler que l'accès au site est libre et gratuit.

Mahamadi Sinka a vanté les qualités du capitaine Thomas Sankara

A la question de savoir en quoi consiste son travail, M. Zabda dira « nous sommes là pour aider les gens. Nous conduisons les visiteurs sur le lieu où Thomas Sankara a été tué avec ses douze compagnons. On ne manque pas de leur retracer l'histoire selon le témoignage du seul survivant Halouna Traoré». Et d'ajouter : « les artistes qui désirent réaliser un clip sur le site doivent au préalable adresser une demande au Comité international du mémorial Thomas Sankara ». Pour certains visiteurs, Thomas Sankara reste un « Che Guevara » héroïque. Propos soutenus par Mahamadi Sinka pour qui Thomas Sankara est un vaillant combattant qui a beaucoup aimé son pays le Burkina Faso et l'Afrique en général. A l'écouter, une chose a motivé son déplacement : rendre hommage au père de la révolution. « Thomas Sankara était un homme intègre et courageux qui travaillait pour le développement de son pays. Aux dires des gens, quand il mourrait, il n'avait rien comme richesses. Présentement, nos dirigeants et même les petits directeurs généraux des services sont des milliardaires », a renchéri l'enseignant Saydou Belém, que nous avons rencontréà l'issue de sa visite.

Le guide du Mémorial Thomas Sankara, Karim Zabda, s'est réjoui de l'affluence des visiteurs

Tout le monde n'a pas la même image du défunt. « Il y a certaines personnes qui travaillent à ternir l'image de notre héros national. Nous refusons cela et nous disons que nul n'est parfait sur cette terre », a dénoncé M. Sinka, tout révolté. La statue est un volet de la construction du futur projet du mémorial Thomas Sankara de 87 mètres de hauteurs. Cette réalisation induit des coûts financiers. C'est pourquoi le Comité international a déposé une caisse à l'entrée du conseil de l'entente afin que les bonnes volontés puissent laisser parler leurs cœurs. La cause étant noble, certaines personnes se sont déjà manifestées, au grand bonheur du comité. Espérons que cette dynamique se poursuive. La devanture du site du Mémorial Thomas Sankara voit se développer des activités commerciales. Il y règne une ambiance unique en cet après-midi. Sur des tables, les commerçants ont placé leurs articles composés, entre autres, de t-shirts à l'effigie du capitaine Thomas Sankara, des tableaux, des objets d'art, des bracelets, des portefeuilles, et des porte-clés.

Le commerçant Prosper Simporé fait de bonnes affaires sur le site.

On y trouve également de quoi mettre sous les dents. Prosper Simporé a investi les lieux après l'inauguration de la statue du capitaine Thomas Sankara. Il ne se plaint pas de son business. « Tout bouge bien chez moi. Ici, on reçoit toutes sortes de nationalités. Après la visite, ils repartent avec un souvenir comme un t-shirt dont le coût est compris entre 3000 et 15 000 francs CFA », a témoigné M. Simporé avec satisfaction.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Importation de véhicules d'occasion : Dr Vincent Zoma analyse les enjeux économiques pour le Burkina

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Dans cet article, l'enseignant-chercheur à l'université Joseph-Ki-Zerbo, Dr Vincent Zoma, analyse l'importance de l'importation et de la vente de véhicules d'occasion à Ouagadougou, l'organisation des acteurs du secteur et les enjeux économiques de ce commerce pour le Burkina Faso. Lisez plutôt.

Selon les Nations unies, 70% des véhicules légers exportés sont destinés aux pays en développement. En effet, l'Afrique a importé le plus grand nombre (40 %) ces dernières années, suivie par l'Europe de l'Est (24 %), l'Asie-Pacifique (15 %), le Moyen-Orient (12 %) et l'Amérique latine (9 %) (ONU, 2020).

Au Burkina Faso, la voiture particulière était un bien de luxe parce que de coût très élevé. Aujourd'hui, elle fait partie des biens les plus utilisés dans ce pays. En effet, après la dévaluation du FCFA, le marché des véhicules d'occasion a connu un boom extraordinaire (A. Dabilougou, 2005). Durant la dernière décennie le pays a importé au total 272 887 véhicules usagers. Le prix du véhicule neuf étant passé du simple au double après la dévaluation du FCFA en 1994, devenant du coup inaccessible à la bourse du Burkinabè moyen, les usagers de voitures se sont orientés sur ceux de moindre coût, communément appelés "France au revoir ". Ces véhicules sont convoyés depuis l'Asie, l'Europe, les USA et parviennent au Burkina Faso via les ports de Lomé, de Téma, d'Accra, d'Abidjan et de Cotonou (V. Zoma, 2019). Il s'agit là d'une catégorie très particulière d'importation au niveau des trafics. Ainsi, le présent article vise àétudier l'importance de ce trafic, de cerner l'organisation locale des acteurs du secteur et de présenter les enjeux économiques de l'importation de ces véhicules pour le pays.

En guise de méthodologie, il a été procédéà plusieurs entretiens avec des vendeurs, des transitaires, des acheteurs et la douane du Burkina Faso. Il a étéégalement procédéà la géolocalisation des principaux parcs de vente de véhicules d'occasion à Ouagadougou.

Une croissance rapide de l'importation des véhicules d'occasion

La sollicitation de véhicules d'occasion n'a fait que croitre durant cette dernière décennie comme l'indique le graphique1.

Graphique1 : Importations des véhicules par corridor de 2010 à 2021

Source : Données recueillies auprès de la Direction Générale de la Douane à Ouagadougou (2022)

Les importations de véhicules usagers par le Burkina Faso sont passées de 12 383 à 29 305 véhicules entre 2010 et 2021, soit une croissance de 137 % en 11 ans (une progression de 12 % en moyenne par an). Cette situation tient en plus de l'émergence d'une classe moyenne importante, à l'urbanisation rapide et à l'incapacité actuelle du pays à produire des véhicules neufs à des prix adaptés. D'après M. Wolkowitsch (1992), la mobilité progresse avec le niveau de vie, l'évolution des mœurs et la croissance spatiale des villes. La tendance se maintiendra aussi longtemps que la situation décrite n'aura pas changé. Dans un contexte Burkinabè où les transports urbains en commun sont défaillants au profit des modes individuels de déplacement, l'importation de véhicule de seconde main risque de s'accentuer dans les décennies suivantes.

De l'organisation locale des acteurs de la filière

Une fois arrivés au pays, les véhicules sont lavés et/ou réparés pour ensuite être stockés dans des points de vente éparpillés dans la ville (carte 1).

Carte 1 : Les sites de vente de véhicules usagers à Ouagadougou

La plupart des sites de vente de véhicules usagers à Ouagadougou se situent au centre de la ville. Le choix de ces sites relève de l'initiative des acteurs qui travaillent à les rendre formel. En effet, il existe trois associations de revendeurs dont deux ont rejoint la Fédération Nationale des Associations des Vendeurs de Véhicules du Burkina (FNAVVB). Il s'agit de l'Association des Vendeurs et Revendeurs de Véhicules du Burkina (AVRVB) et de l'Association des Vendeurs de Véhicules du Kadiogo (AVVK).

Cette fédération crée en 2017 compte plus de 1500 membres. Elle œuvre à emmener tous les vendeurs à y adhérer afin de pouvoir mieux encadrer les acteurs de la filière. Il n'existe pas de site formel mais il existe des parcs connus de vente dans la ville de Ouagadougou (Photos 1 et 2).

Clichés : V. Zoma (Avril 2022)

Ces photos montrent des parcs de stockage et de vente des véhicules d'occasion à Ouagadougou. Ces points de vente sont disséminés surtout au centre-ville et dans la zone péricentrale de la ville à proximité des principales voies. Ils se distinguent par leurs tailles et par la qualité des véhicules proposés. Il y a des parcs de moins de 5 véhicules à plus de 200 véhicules (cf. carte 1). L'importance du secteur de l'importation des véhicules d'occasion a sans doute des enjeux économiques pour le pays.

Les enjeux économiques de l'importation de véhicules d'occasion pour l'État
L'importation des véhicules d'occasion par le Burkina Faso présente un enjeu économique non négligeable pour l'État comme l'indique le graphique 2.

Graphique 2 : Valeurs des véhicules importés en douane par an par le Burkina Faso (en milliard de F CFA)

Source : Données recueillies auprès de la Direction Générale de la Douane à Ouagadougou (2022)

De 2010 à 2021, les burkinabè ont dépensé entre 26 milliards FCFA et 63 Milliards FCFA pour l'importation des véhicules d'occasion. La tendance générale de la courbe est à la hausse même si elle a quelque peu baissé entre 2019 et 2021 en passant de 61 milliards à 53 milliards FCFA. Cette situation traduit l'engouement des burkinabè pour ce produit et la tendance se maintiendra aussi longtemps qu'augmentera la classe moyenne et que l'État ne puisse pas produire des véhicules neufs à coût abordable.

Cette filière génère également des recettes pour l'État (graphique 3).

Graphique 3 : Droits de douane perçus sur les véhicules importés par an par le Burkina Faso (en milliard de FCFA)

Source : Données recueillies auprès de la Direction Générale de la Douane à Ouagadougou (2022)

La tendance de la courbe est évolutive durant la période de 2010 à 2021. Les droits de douane se sont chiffrés entre 3,7 milliards de FCFA et 9, 29 milliards de FCFA avec un pic en 2019. À partir de 2018, ces droits de douane ont constamment dépassé 8 milliards de FCFA. Ce chiffre parait relativement important et présente un enjeu économique pour le pays. Dans un tel contexte, le secteur de la vente des véhicules d'occasion mérite d'être davantage organiséà travers une règlementation. Une meilleure organisation du secteur permettrait non seulement aux principaux acteurs de mieux se structurer afin de se professionnaliser pour davantage être des interlocuteurs crédibles, compétitifs dans la mondialisation classique, mais aussi, permettrait à l'État en général de mieux suivre le secteur. L'État pourrait même pouvoir imposer des normes en matière d'importation de ce type de véhicules au profit de la classe moyenne tout en participant de moins en moins aux pollutions atmosphériques des centres urbains, et en réduisant le nombre d'accident ou de pannes provenant de ces véhicules.
En définitive, la filière d'importation des véhicules d'occasion date de la période des indépendances et connait aujourd'hui un développement fulgurant en raison de l'incapacité du pays à proposer des véhicules neufs d'une part et de l'accroissement de la classe moyenne d'autre part, dans un contexte où le transport en commun demeure insuffisant. Par ailleurs, cette filière tend à se développer en raison de la mondialisation, favorisant l'ouverture des marchés mondiaux par la mise en place de circuits plus ou moins formels et accessibles aux plus modestes. Cette activité fonctionne de façon artisanale. Un meilleur encadrement des acteurs par l'État permettra de professionnaliser le secteur en plein essor. Cependant, aucune restriction liée à l'âge des véhicules n'existe au Burkina Faso comme c'est le cas dans certains pays de la sous-région (Sénégal, Côte d'Ivoire). Cette situation engendrera un parc automobile vétuste avec plus d'émission de gaz polluants.

Dr Vincent ZOMA,
Université Joseph Ki-Zerbo,
Département de Géographie
E-Mail : vincentzoma3@gmail.com

Références

Dabilougou Alain, 2005, Importation de véhicules d'occasion : un deal très juteux, [En ligne], https://img2.lefaso.net/spip.php?page=web-tv-video&id_article=9290&rubrique3, Consulté le 03/03/2022.
Organisation des Nations Unies (ONU), 2020, Véhicules d'occasion et environnement. Aperçu global des véhicules utilitaires légers d'occasion - Flux, échelle et réglementation, programme pour l'environnement. unep.org, 4pages, [En ligne],https://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/34298/KFUVEF.pdf?sequence=2&isAllowed=y, Consulté le 03/03/2022.
Wolkowitsch Maurice, 1992, Géographie des transports. A. Colin, Collection Cursus, série Géographie, Paris, 191 pages.
Zoma Vincent, 2019, Transport et intégration régionale dans l'espace UEMOA : le transit routier de marchandises du Mali et du Niger via le Burkina Faso. Thèse de doctorat en géographie. Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO, 343 pages.


Energies : Le Burkina Faso veut expérimenter l'hydrogène vert

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Le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Issa Somé, a présidé, dans la journée du jeudi 18 août 2022, le lancement du projet d'Optimisation du solaire photovoltaïque pour la production d'hydrogène vert en Afrique de l'Ouest (PV2H) et des études sur l'évaluation du potentiel de production de l'hydrogène vert à partir de la biomasse énergie et sur la faisabilité d'une centrale à déchets de 1 Mégawatt à Ouagadougou. Il s'agira, selon lui, d'un moyen pour le Burkina Faso de disposer de plus d'énergie pour son développement.

La bataille pour la maîtrise de l'efficacitéénergétique est désormais lancée dans les pays africains. Il est aussi clair que l'énergie participe en grande partie à l'essor des Etats. Seulement, en Afrique, plus particulièrement en Afrique de l'Ouest, la question énergétique se pose avec acuité.

L'exploration a permis à certains pays de passer de l'énergie fossile ou nucléaire à d'autres modes de productions. Le Burkina, qui expérimente les biodigesteurs, a aussi mis en œuvre un programme d'énergie photovoltaïque dont la centrale est basée à Zagtouli, soit à environ 25 kilomètres à la sortie ouest de Ouagadougou.

La question du déficit électrique n'est toujours pas résolue. Comme solution, les autorités ont penséà l'hydrogène vert pour contribuer à combler le déficit énergétique. Le lancement du projet d'Optimisation du solaire photovoltaïque pour la production d'hydrogène vert en Afrique de l'Ouest (PV2H) donne officiellement le départ des expérimentations et des études y afférentes.

Le public a découvert le contenu du projet PV2H

« Le projet PV2H vise àévaluer la faisabilité technique de production de l'hydrogène vert à partir du solaire photovoltaïque c'est-à-dire les plaques solaires. Le contexte climatique actuel oblige l'humanité tout entière à une transition énergétique indispensable qui fait qu'aujourd'hui les sources d'énergie telles que l'hydrogène sont apparues et font de plus en plus l'intérêt de plusieurs pays du monde. Il est donc important que nous puissions nous inscrire dans la dynamique actuelle dans le sens de la décarbonisation de tous les secteurs de notre économie », a expliqué Dr Bruno Korgo, coordonnateur régional des énergies renouvelables et de l'hydrogène vert à Wascal.

La mise en œuvre du projet est assurée par Wascal (West african science service centre on climate change and adapted land use)-Burkina. D'un montant global de 1 milliard 800 millions, il est financé par le ministère allemand de l'Education et de la recherche. D'autres structures étatiques et non gouvernementales, des projets et des universités participeront à la mise en œuvre du projet. « La centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli servira de site d'implémentation à partir duquel les leçons apprises et pratiques innovantes seront diffusées au bénéfice de la région entière », a indiqué Dr Moumini Savadogo, directeur exécutif de Wascal-Burkina.

Dr Moumini Savadogo, Directeur exécutif de Wascal-Burkina

Des études pour appuyer le projet

En plus du projet PV2H, deux autres études ont été lancées. La première porte sur l'évaluation du potentiel de production de l'hydrogène vert à partir de la biomasse énergie commanditée par le ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques. Selon le secrétaire général du ministère, la biomasse est une grande source d'énergie au Burkina Faso. Le Programme national du biodigesteur a, selon le SG, installé près de 17 000 biodigesteurs dans les différentes régions. « Cette technologie apporte une solution unique aux problèmes d'accès à l'énergie, de sécurité alimentaire et d'extrême pauvreté et constitue un puissant moyen de lutte contre le changement climatique et ses effets », a justifié le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

La seconde étude porte sur la faisabilité d'une centrale à déchets de 1 Mégawatt à Ouagadougou. Conduite par le Wascal, elle doit permettre l'amélioration de l'efficacitéénergétique du Burkina Faso. Selon le conseiller technique du ministère de l'Environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, cette offre viendra s'ajouter à celle déjà faite aux Burkinabè. Il s'agit notamment de 170 Mégawatts actuellement en réalisation par trois sociétés privées et de 100 autres Mégawatts financés par la Banque mondiale, l'Agence française de développement et KFW.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Burkina : « Un opérateur économique ne doit pas faire de la politique », préconise l'UNOPE-BF

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L'Union nationale des opérateurs économiques émergents du Burkina Faso (UNOPE-BF) dénonce l'engagement politique de certains hommes d'affaires burkinabè. Selon cette organisation, les hommes d'affaires devraient se tenir loin des joutes politiques. Elle l'a fait savoir ce vendredi 19 août 2022, au cours d'une conférence de presse à Ouagadougou.

C'est une sortie médiatique qui intervient après une autre. En effet, le richissime homme d'affaires burkinabè, Mahamoudou Bonkoungou, avait déjà jeté le pavé dans la mare en indiquant qu'il s'opposerait à tout opérateur économique qui voudrait conquérir le pouvoir d'Etat au Burkina Faso. Tout en saluant cette position du patron du groupe Ebomaf, l'UNOPE-BF a indiqué que sa sortie s'inscrit dans la même logique. Pour les conférenciers, un opérateur économique ne doit pas faire de la politique ; sa mission, disent-ils, c'est de défendre les intérêts des acteurs du monde économique. « Même si la législation ne l'interdit pas, pour l'intérêt de notre secteur, les opérateurs économiques ne doivent pas faire de la politique », a insisté le président de l'UNOPE-BF, Honoré Yonli, ajoutant qu'il s'agirait d'une trahison si les « argentiers » faisaient de la politique. Selon lui, leur rôle est de travailler pour les intérêts du monde économique et non pour leurs propres intérêts. C'est pourquoi, l'UNOPE-BF exige la dépolitisation des opérateurs économiques.

L'UNOPE invite les opérateurs économiques à s'abstenir des activités politiques.

« Il est inconcevable que des élus consulaires déroutent leur mission de défense et de protection des acteurs économiques à des fins purement politiques », a-t-il martelé. Pour le président de l'union des opérateurs économiques, si ses pairs entrent dans l'arène politique, ils vont transformer le milieu en jungle, et les « petits » n'auront plus voix au chapitre. C'est pourquoi, l'UNOPE-BF exhibe le patron du groupe EBOMAF comme un exemple d'homme affaires apolitique qui doit inspirer plus d'un dans le domaine. D'ailleurs, les conférenciers souhaitent que le « Crésus burkinabè» continue de soutenir l'économie nationale à travers ses actions.

Les solutions de l'UNOPE pour lutter contre l'insécurité

En plus de leur souci corporatif, les conférenciers se disent aussi très préoccupés par la situation sécuritaire de plus en plus inquiétante. « Nous devrons tous nous engager main dans la main pour soutenir les efforts déjà consentis par les forces de défense et de sécurité pour la sauvegarde de notre territoire », a lancé le premier responsable de l'UNOPE, Honoré Yonli. Pour sa part, la structure propose des solutions pour lutter contre le terrorisme. Il s'agit de la mise en place de fonds de résilience économique gérés par la Chambre de commerce et les différents regroupements économiques afin de soutenir le gouvernement dans la prise en charge adéquate des personnes déplacées internes ; le renforcement de l'équipement et de la prise en charge des volontaires pour la défense de la patrie ; l'implication des différentes faitières dans la sensibilisation, la lutte et la répression des cas de fraude et de contrebande qui peuvent alimenter les groupes armés terroristes.

« Les opérateurs économiques doivent créer de l'emploi pour les jeunes et non faire la politique », a déclaré le président de l'UNOPE, Honoré Yonli.

Concernant la hausse des prix du carburant, l'UNOPE promet de revenir avec des propositions afin de soulager les populations burkinabè.

En rappel, l'UNOPE-BF est une faîtière qui regroupe des jeunes entrepreneurs issus des petites et moyennes entreprises. Cette structure, vieille de sept ans, œuvre à améliorer les conditions de vie des jeunes opérateurs économiques au Burkina Faso.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Retrait de la Lonab du football : « C'est un coup de massue…», dixit Lazare Banssé, président de la fédération

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La Loterie nationale burkinabè n'est plus le sponsor officiel du championnat national de football. C'est l'une des principales informations communiquées au cours de l'assemblée générale de la fédération burkinabè de football, tenue ce samedi 20 août 2022 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest.

La nouvelle est tombée tel un couperet à la surprise des premiers responsables de la FBF et des acteurs du football burkinabè. Selon Lazare Banssé, la décision de la Nationale des jeux de hasard est motivée par la situation sécuritaire.

« Nous avons reçu une lettre du Directeur général de la Lonab qui dit que les ressources de la Lonab, compte tenu des objectifs sécuritaires du gouvernement, vont être dorénavant orientées vers ce domaine. Donc la Lonab n'est plus en mesure de financer le football », a-t-il relaté.

Pour combler le vide financier provoqué par ce départ, Lazare Banssé entend, avec l'accord des autres membres du Comité exécutif, faire appel à d'autres sponsors pour financer le championnat national de football.

« Nous allons voir la situation en Comité exécutif et aller vers d'autres sponsors officiels. C'est vrai que c'est un coup de massue parce qu'on ne s'y attendait pas, mais c'est la vie et nous allons devoir faire avec », a ajouté le patron de la faîtière du football burkinabè.

Le temps joue désormais contre Lazare Banssé et son Comité exécutif. Surtout que l'Assemblée générale a donné son accord pour que la saison 2022-2023 débute le 16 septembre 2022, soit dans moins d'un mois.

Lefaso.net

Ouagadougou : Un réseau de voleurs de portables démantelé

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Un réseau de cinq malfaiteurs, spécialisé dans le vol de téléphones portables, a été démantelé par la brigade de gendarmerie de Ouagadougou. C'est suite à des plaintes déposées par plusieurs victimes dans le mois de juin 2022, que les enquêtes on permis de mettre la main sur les malfaiteurs.

Ceux-ci sillonnaient nuitamment la ville de Ouagadougou à la recherche de jeunes filles . Ils les mettaient en confiance avec un pseudo gendarme en service au camp de Gendarmerie de Paspanga . Après quelques échanges de contacts , un rendez - vous est fixé au cours de la même nuit ou le lendemain dans des endroits discrets et obscurs pour déposséder les filles de leurs biens .

Une fois le téléphone ou le sac de la fille entre leurs mains , ils démarrent leur motocyclette de marque YAMAHA 150 en trombe et s'évanouissent dans la nature sous le regard impuissant de leur victime . Dés que le butin est en sécurité , les techniciens du réseau se chargent du décodage, du flashage et du changement des IMEI. Enfin , le receleur se charge du reconditionnement des portables volés avec une nouvelle identité pour la vente.

La perquisition des domiciles des mis en cause a permis la saisie de la somme de 300.000 FCFA, 48 téléphones portables, 02 tablettes, 02 clés USB et 02 ordinateurs portables. La gendarmerie nationale a invité les populations à la vigilance et à dénoncer tout cas suspect aupres de la police judiciaire.

Lefaso.net

Burkina : « Génération de Veille citoyenne », un nouveau mouvement « pour la sauvegarde de la nation », un soutien à la transition

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« Avançons ensemble pour la patrie ! ». C'est le slogan de cette nouvelle organisation citoyenne lancée dans la soirée du samedi, 20 août 2022 dans une ambiance de grande mobilisation, au Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané, à Ouagadougou. Conduite par plusieurs jeunes de partis politiques et d'organisations de la société civile, Génération de Veille citoyenne (GVC) milite pour une transition au Burkina et appelle à la mobilisation des jeunes à cet effet.

« Il ne s'agit plus de se battre pour sa chapelle politique, ce qui importe aujourd'hui, c'est comment se mettre ensemble pour accompagner la transition, relever les défis de sécuriser le territoire national, réinstaller les populations déplacées et aller à des élections dans la quiétude pour remettre le pays sur la voie constitutionnelle », justifient ces jeunes leaders venus de divers horizons politiques et civils, qui se lancent ainsi à mobiliser les populations burkinabè pour soutenir la transition et les Forces de défense et de sécurité dans la lourde tâche en faveur de la nation.

« Nous avons lancé ce mouvement qui a pour mission de promouvoir l'unité d'action pour faire face aux défis que nous connaissons actuellement. (…). Nous avons un programme bien détaillé avec des jeunes qui acceptent de se rendre à Dori, Djibo, Kaya…, pour recueillir les sentiments des populations, leurs vécus et les solutions qu'elles ont à proposer pour juguler la crise sécuritaire. Nous recenserons toutes les idées. Nous aurons des jeunes qui iront également dans les zones non touchées par le terrorisme, pour recueillir les pensées des ménages afin d'élaborer un document », a dévoilé le coordonnateur de la GVC, Mathias Ouédraogo, précisant que ce mouvement est différent des autres par son programme.

Pour cette activité de lancement, les responsables de la GVC ont fait le plein de la salle et de la cour du Palais.

S'appuyant sur ces propos, qu'il attribue au président du Faso Paul-Henri Damiba, « la sauvegarde de la nation n'a pas de prix, nous y laisserons sueur et sang, même nos vies s'il le faut, mais nous n'abandonnerons pas notre pays », la GVC exhorte tous les jeunes de toutes les contrées du pays à se départir des idées qui exacerbent la violence et qui font obstacle au développement du pays.

« Personne ne viendra sortir le Burkina de l'ornière. Soit, ensemble, nous acceptons de défendre notre transition politique et nous sauvons notre pays, soit nous cédons aux détracteurs de cette transition et nous coulerons ensemble, incontestablement », a brandi le secrétaire général de la GVC, Yvonick Somé.

Ici, Mathias Ouédraogo, coordonnateur, ancien responsable des jeunes du CDP (à gauche) et Yacouba Ouédraogo, cadre du MPP.

C'est dans un cadre de grande mobilisation que les responsables de la GCV ont invité les jeunes à la vigilance « pour ne pas se laisser distraire par cette frange de politiques rétrogrades » et à plutôt se mobiliser pour accompagner les autorités de la transition à gagner cette guerre, réussir la transition et remettre le Burkina sur les rails.
« La transition doit réussir, pour que le Burkina Faso, notre patrimoine commun, recouvre ses lettres de noblesse dans le concert des nations et pour le bonheur de tous les Burkinabè, sans distinction aucune », encouragent-ils.

Pour atteindre les résultats escomptés, la GVC se donne pour mission donc de susciter l'implication du peuple burkinabèà la veille et à l'unité d'action face aux enjeux actuels. Il s'agit, de façon spécifique, de promouvoir le patriotisme, le don de soi, l'engagement citoyen et le civisme.

De g. à d. : Yvonick Somé, Mathias Ouédraogo, Yacouba Ouédraogo...

D'ores et déjà, les responsables de la GVC annoncent de nombreuses actions entrant dans le cadre de sa mission, dont une mobilisation de réflexion en octobre 2022 au Palais des sports de Ouaga 2000.

O.H.L
Lefaso.net

Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

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Depuis la nuit des temps, de génération en génération, leurs biens les plus précieux ne sont pas du tout les vaches comme on serait tenté de le croire, ni les commerces, ni les bâtisses, les terres, les espaces, les belles voitures, les affaires, le lait, etc., mais plutôt le fait de ne jamais, au plus grand « jamais, se défaire de leur noblesse et de leur dignité». Voilà toute leur richesse et tout le principe sacré de vie des Fulɓe bien résumés.

Rien que pour cela, malgré les impératifs et les lourdeurs qu'on leur impose, sans agitation, sans trouble, ils sont capables de s'armer de patience en toute circonstance, de persévérance, de courage, d'opiniâtreté...

Quoi qu'il en soit, tous ceux qui se réclament de cette culture sont supposés incarner ces valeurs du Pulaaku. Un code d'honneur qui se reflète dans leur attitude si bien remplie de retenue, de grandeur, de pudeur, de réserve, de fierté, de dignité, etc.

Partant de ce fait, quelqu'un a dit : « le Pulaaku n'est pas une donnée biologique ou génétique, mais une valeur sociale vécue et pleinement assumée. Le Pulaaku n'est pas liéà l'aspect physique, ni à la couleur de la peau, mais à une valeur morale. »

De bonne heure, il s'agit de se gouverner soi-même selon des principes éthiques : faire toujours preuve d'attitude chevaleresque, de grandeur d'âme, de grandeur morale, de dignité, de distinction et d'élégance. Certes, c'est un héritage lourd à porter selon le respect de la tradition reçue.

Sous ce rapport, tout pénétré donc « d'éthique peule »à 100%, cela leur donne « l'aptitude à supporter les désagréments », l'affliction, les épreuves, notamment les haines politiques sans bornes, jadis dissimulées mais aujourd'hui ouvertement exposées au grand public, grâce à la magie de l'Internet.

D'une manière générale, cela resserre de plus en plus le cercle familial Fulɓe sans frontière et fait d'eux de meilleures personnes. Sans s'en rendre compte, les haineux, les vipérins rendent ainsi les Fulɓe plus forts, plus solides, plus créatifs et beaucoup plus solidaires avec un attachement non-stop aux valeurs cardinales, à la Patrie tout comme à la Nation.

Si tel est le cas, cela doit certainement être un lourd fardeau pour un être humain direz-vous d'être né Pullo dans ce territoire ébouriffant qu'on appelle "Afrique de l'Ouest", sinon comment expliquer cette faible représentation des Fulɓe dans les Gouvernements bien que très représentatifs dans les différents pays. Amusez-vous à jouer le jeu que le poète-Président Senghor aimait bien jouer lorsqu'on lui donnait la liste des joueurs de l'équipe nationale au stade ? Faut-il dorénavant imposer des exigences réglementaires par rapport à la diversité culturelle et linguistique dans l'appareil étatique ? Amusez-vous aussi à remplacer dans ce texte partout où vous trouvez le mot Fulɓe par le nom de votre propre culture pour vous remercier de votre attention d'être allé jusqu'au bout de votre lecture. Il n'y a aucun mal à cela n'est-ce pas ? Merci d'agir pour que notre société soit plus juste envers toutes les cultures de la Nation !

Reste que tout ceci est bien élogieux pour les Fulɓe. Cela ne saurait être l'apanage bien entendu d'une seule communauté. « Mais la grandeur c'est bien sûr les grands principes et les codes d'honneur. Mais qu'en faisons-nous ? Comment l'implémentons-nous au quotidien ? Comment vivre le « Pulaaku » pour qu'il donne envie d'être vécu ? ». Question que m'a un jour posée Newton Ahmed Barry et qui attend toujours sa réponse.

Dian Diallo
Digital Creator.
Spécialiste des outils d'Intelligence Artificielle

Burkina Faso :Le dépôt pharmaceutique du centre hospitalier régional de Fada Ngourma ravagé par les flammes

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Le dépôt pharmaceutique du CHR de Fada est parti en fumée cet après midi du 21 août 2022. Selon Gulmu infos qui rapporte l'information, les dégâts causés par le feu sont importants.

La ville ne disposant pas d'une base de sapeurs pompiers, le feu a eu le temps de ravager tout le bâtiment abritant le dépôt pharmaceutique. Aucun bilan sur l'étendue des dégâts n'est encore disponible.

Lefaso.net


Burkina Faso : Le gouverneur de la Boucle du Mouhoun ordonne la fermeture de la route Boromo-Pâ sur la Nationale 1

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Face au niveau toujours élevé des eaux aux environs de Pâ, après la sortie vendredi, de son lit, de la rivière "Le Grand Balé", le gouverneur Babo Pierre Bassinga a ordonné ce dimanche nuit, la fermeture de la route Boromo-Pâ sur la nationale 1 reliant Ouagadougou à Bobo Dioulasso. L'information est rapportée par l'agence d'information du Burkina.

Cet après-midi du 21 août 2022, le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, accompagné d'une forte délégation d'autorités régionales et des autorités provinciales des Balé, est allé constater l'ampleur de l'eau ayant submergé la nationale n1 à quelques kilomètres de la ville de Pâ.

A la sortie d'une réunion d'urgence ce dimanche soir , le gouverneur a décidé de la fermeture du trafic routier aux usagers de la route entre les villes de Boromo et de Pâ sur la nationale numéro 1.

Cette décision fait suite au constat du niveau de l'eau qui n'a pas enregistré de baisse depuis la nuit d'hier samedi. La file d'usagers en attente de traverser la zone submergée a été contrainte par les forces de sécuritéà faire demi-tour sur les villes de Pâ et de Boromo pour y passer la nuit.

Le gouverneur invite les usagers voulant rallier les villes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou à emprunter le tronçon Ouagadougou-Koudougou-Dédougou- Bobo dioulasso ou Bobo Dioulasso- Dédougou-Koudougou-Ouagadougou, selon leur provenance.

Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina

Décès de OUATTARA Odette Anastasie : Faire part

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La grande famille OUATTARA à Banfora, Niélé (République de Côte D'Ivoire)
NANAN AGOHI, Chef Central de DIDIEVI (République de Côte D'Ivoire)
L'Association des petits enfants Kabi et Koyé en Côte d'Ivoire
La grande famille HEMA à Banfora
La famille alliée TIONO à KOUDOUGOU
Les enfants HEMA Adama et HEMA Yasmine épouse TIONO
Les petits enfants Naël et Hizya

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel en Dieu, le 05 août 2022 à Ouagadougou de leur fille, sœur, mère, belle-mère, grand-mère

Mme OUATTARA Odette Anastasie.

L'inhumation a eu lieu le 08/08/2022 au cimetière de Gounghin.
Les Remerciements vont à l'endroit de tous ceux qui ont assisté la famille lors de cette dure épreuve.
La Grande Messe d'Action de Grâces sera dite le dimanche 28 aout 2022 à 09h00 à la cathédrale Saint Pierre de Banfora.
Jn 11 :25 « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; »

Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants en première année du Master en Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD)

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Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO porte à la connaissance du public, en général, et des acteurs du développement en particulier, qu'il est ouvert, au titre de l'année académique 2022-2023, un test d'admission de la septième promotion en Master Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD).
Le nombre de places est limitéà trente (30).

La durée de la formation est de deux (2) ans. Elle est organisée sur le modèle d'alternance : un (1) mois de formation intensive (bloc de cours) en présentiel et en journée à l'Université Joseph KI-ZERBO, suivi d'environ trois (3) mois sur le terrain professionnel de l'étudiant.

Le nombre total de blocs de cours pour les deux (2) années est de six (6), répartis en quatre (4) semestres.
A. Conditions de candidature
Pour faire acte de candidature au Master, le candidat doit :
-être titulaire d'une licence d'université ou de tout autre diplôme jugééquivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;

- justifier d'au moins trois (3) ans d'expériences professionnelles.

La sélection se déroule en deux phases :
- présélection à partir d'un examen de chaque dossier de candidature ;
- un entretien avec un jury d'admission.

B. Composition du dossier de candidature
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campusfaso, doit comprendre les pièces suivantes :
1. une fiche de candidature dûment remplie (fiche à télécharger sur htts ://www.campusfaso.bf) ;

2. une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
3. une copie légalisée du diplôme de la licence ou de tout autre diplôme jugééquivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;

4. une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 ans d'expériences professionnelles ;
5. un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel−Les expériences menées et les compétences acquises ;

6. une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'entête outre les coordonnées, l'emploi et la fonction actuels ;
7. une attestation de présence (service) ou le contrat de prestation/consultation le plus récent pour les non-salariés.

C. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.

D. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.

E. Calendrier de déroulement du recrutement
Du 25 juillet au 31 août 2022 à 23 h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidature sur campusfaso.

Le 16 septembre 2022 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 22 et 23 septembre 2022 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 29 septembre 2022 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Début des cours : 07 novembre 2022.

F. Droits d'inscription et de formation en FCFA

Désignation

Master 1

Master 2

Semestre 1

Semestre 2

Total

Semestre 1

Semestre 2

Total

Frais d'inscription administrative

- Nationaux et pays UEMOA

50 000

-

50 000

50 000

-

50 000

- Autres pays

250 000

-

250 000

250 000

-

250 000

Frais de Formation/recherche

325 000

325 000

650 000

350 000

400 000

750 000

TOTAL 1 (Nationaux et pays UEMOA)

375 000

325 000

700 000

400 000

400 000

800 000

TOTAL 2 (Autres pays)

575 000

325 000

900 000

600 000

400 000

1 000 000


NB : les informations détaillées de la formation (objectifs, programme, blocs, diplôme…) sont contenues dans un dépliant téléchargeable sur le Site WEB de l'Université Joseph KI-ZERBO www.ujkz.bf ou prendre attache avec le Secrétariat de la Filière DEDA.

Pour tous renseignements complémentaires, veuillez contacter :

Secrétariat de la Filière DEDA : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com

Pr Jean François Silas KOBIANE
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

- Diffusion générale.
- L'Observateur Paalga, le Faso.net

Ampliations :
- UFR/SH
- DAOI
- VP/EIP
- AC

FONRID : Appel à projets spécial - jeunes 2022

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Le Fonds National de la Recherche et de l'Innovation pour le développement (FONRID), dans le cadre de ses missions de soutien et de financement des activités de recherche et d'Innovation pour le développement, lance un appel à soumission de propositions complètes détaillées pour jeunes.

Pour cette année de mise en œuvre de son plan stratégique, un regard appuyé est porté sur les projets de recherche fondamentale, recherche appliquée et d'innovation qui doivent contribuer à l'atteinte d'un des objectifs d'un référentiel de développement (PNDES II, PAST et PSRI).

Les postulants à l'appel à projets spécial jeunes doivent proposer une thématique dans les principaux domaines de la Politique Sectorielle de la RI. Les thématiques proposées doivent être en lien avec les problématiques contenues dans les référentiels nationaux (PNDES II, PAST et PSRI).

Le présent appel à projets s'adresse principalement à des porteurs de projets qui proposent de promouvoir la recherche et l'innovation en vue d'améliorer les conditions de vie de la population.

Ces propositions doivent permettre d'accompagner le plan national de développement économique et social II (PNDES II), le plan d'action de la transition (PAST) et la politique sectorielle de la recherche et de l'innovation (PSRI).
Est éligible au présent appel à projets spécial jeunes 2022 du FONRID toute personne de nationalité burkinabè dont l'âge à la date de soumission de 35 ans maximum pour les hommes et de 40 ans maximum pour les femmes. En plus le postulant doit être un doctorant, un post-doctorant (dont la date de soutenance de la thèse n'excède pas 3 ans) ou un innovateur.
Pour plus d'informations, consulter notre site web : www.fonrid.bf.

Le Directeur Général

Dr Inoussa ZONGO
Officier des palmes académiques

Avis de recrutement : 1 administrateur systèmes et 1 administrateur des applications et des bases de données

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