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Décès de SANOU Thérèse épouse SANGARE : Remerciements et faire-part

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« Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Jean 11, 25-26.

Les grandes familles SANGARE, MILLOGO à Ouagadougou, Dorossiamasso, Bobo Dioulasso, Gaoua, Michigan

La grande famille SANOU à Koua, Dogona, Bobo Dioulasso, Banfora
Les familles alliées BICABA, SOU, PALM, SANOU, SANON, OUATTARA, SOME, SAWADOGO, OUEDRAOGO, ELIOU, YARO, GUEL, OUALI, DARGA, HIEN, à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Sakabi, Dogona, Gaoua, Koubri, Diapaga, Zagtouli, Saponé, Manga, Koudougou, Réo, Pousma, Banfora, Dolo (Diébougou), Namarè, Kaba.

M. SANGARE Maré Dominique Ingénieur Météorologue à la retraite, domiciliéà Cissin (Paaglayiri)

Les enfants :

Romuald à Ouagadougou ;
Dié Yves 1er jumeau Ingénieur en Maintenance engins lourds à Essakane ;
Gnama Félix 2ème jumeau, enseignant à Oronkua ;

Dona Kié Laetitia Raïssa épouse OUEDRAOGO, en service à Coris Bank International à Ouagadougou ;

Docteur Sien Sonia Natacha épouse ELIOU, en spécialisation en Psychiatrie au CHU Yalgado OUEDRAOGO.
Les petits enfants : Maré Yohann Maximus, Uriel Ambrosius Eliakim, Maré Christian Nathanaël Mathis, Marie Fleur Raphaëlla

Les sœurs et frères Madame veuve BICABA née SANOU Rosalie à Ouagadougou et Monsieur SANOU Anselme à Bobo Dioulasso.
Les tantes, oncles, cousines, cousins, belles sœurs, beaux-frères, nièces, neveux à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Gaoua, Banfora
Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de solidarité qui leur ont été témoignées lors du rappel à Dieu de leur épouse, fille, sœur, mère, tante, belle fille, belle-sœur, belle-mère et grand-mère :
SANOU Thérèse épouse SANGARE
Chevalier de l'Ordre National, précédemment Administrateur Civil à la retraite à Cissin (Paaglayiri)

Arrachée à leur affection le samedi 23 juillet 2022 à Cissin (Paaglayiri) de suite de courte maladie dans sa 67 ème année et inhumée le mercredi 27 juillet 2022 à Dorossiamasso (commune rurale de Satiri).

Elles adressent leurs sincères remerciements et gratitudes :
aux Prêtres, Religieux et Religieuses ;
aux nombreux parents et amis ;
aux voisins et jeunes du quartier Cissin (Paaglayiri) ;
à la CCB sainte Anne de Cissin ;

au Conseil Paroissial de Saint Jean XXIII et aux groupes biblique, du bréviaire, du rosaire de la Paroisse Saint Jean XXIII ;
à la délégation du personnel de l'ASECNA ;
aux Editions SIDWAYA ;

à la Police Municipale de Ouagadougou ;
à l'Association des anciennes du Collège Sainte Thérèse de Banfora ;
au groupe de prière les Valets de Marie ;
à l'Association de l'Amical des Anciens Administrateurs Civils ;
à la délégation du personnel de Coris Bank International ;
au service de Psychiatrie du CHU Yalgado Ouédraogo ;
à la Famille Cœur Immaculée de Marie ;

au groupe du Renouveau Charismatique Catholique Buisson Ardent ;
à la délégation du personnel de la mine d'Essakane ;
à la CEB de Oronkua et à la délégation de l'école de Oronkua ;
au Juvénat Saint Camille Garçon ;

au personnel de Aube Nouvelle SARL et ses partenaires ;
à PENIEL GRAPHISM ;
au responsable des établissements NABIE et Frères, du réseau des maquis et cave l'or blanc ;

à l'association des ressortissants de Dorossiamasso à Ouagadougou et Bobo Dioulasso ;

à l'association des ressortissants de Koua à Ouagadougou ;
à toutes les personnes présentes aux obsèques.

Qui dans cette douloureuse circonstance leur ont apporté de près comme de loin réconfort, soutien moral, spirituel, matériel et financier.

Elles s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités et prient que Dieu Tout Puissant vous bénisse et rende à chacun le centuple de ses bienfaits
Des messes pour le repos de l'âme de la défunte sont programmées comme suit :

Que son âme repose en paix !


Décès de Sidbéwindé Esther Sylvie Valentina KABORE : Remerciements et Faire-part

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La grande famille KABORE à Bagraogo, Tanghin-Dassouri, Kokologo, Ouagadougou et à Gravelines (France) ;

La famille de Feu KABORE S. Etienne et de Feue KABORE/OUEDRAOGO Mathilde Victorine à Gounghin (Lalgpooré secteur 06) ;

KABORE Lazare, Agent de la SONABEL à la retraite ;

OUEDRAOGO Dominique, cheminot à la retraite ;

KABORE Clovis Kader au Ministère de l'Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques ;

KABORE Aimé Désiré, Directeur du Centre Municipal de Santé Bucco-dentaire à Ouagadougou ;

Les petits frères et sœurs, belles sœurs, beaux-frères, neveux et nièces ;
Les familles OUEDRAOGO, ILBOUDO, JOSSERAND et les familles alliées KABORE, SANNE, OUEDRAOGO, HABOU, à Niou, Ouagadougou, Kongoussi, France, Sabou, Sankouissin, Tikaré, et Dédougou,

Remercient du fond du cœur : les Autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières, les parents alliés, les amis et connaissances, les collègues de service, les voisins et les jeunes du quartier Gounghin et de Bagraogo, la CCB S8aint Mathieu de Lalgpooré, la société TACIME et tous ceux qui, de près ou de loin les ont soutenus spirituellement, moralement, matériellement et financièrement lors de la maladie, du décès le 02/08/2022 et de l'inhumation le 03/08/2022 de leur très chère et bien aimée fille, sœur, belle-sœur nièce et tante,
Sidbéwindé Esther Sylvie Valentina KABORE,
Précédemment Secrétaire Comptable à TACIME.

Elles s'excusent de ne pas citer de noms de peur d'en oublier. Par ailleurs, elles vous informent que des messes seront dites à son intention selon le programme ci-dessous :

In memoria : FANTA SONIA NEYAGA/FOFANA

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07 Août 2021 - 07 Août 2022

Il y'a 1 an que Le Tout Puissant a rappeléà lui sa servante notre bien aimée FANTA SONIA NEYAGA/FOFANA
Précédemment technologiste biomédicale à l'hôpital saint
Camille de Ouagadougou.

A l'occasion de ce douloureux anniversaire.

Les Grandes familles NEYAGA à Kolo, Pô, Ouagadougou, Bobo Dioulasso.

Les Grandes Familles FOFANA à Siou, Safané, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et France,
La Grande Famille OUEDRAOGO à Kossodo, Ouagadougou, France et Belgique,
Les familles alliées et amies

Son époux NEYAGA SERGE ARISTIDE Responsable technique à Biofaso.
Monsieur FOFANA Seydou contrôleur de Gestion à la retraite à Ouagadougou.
Madame OUEDRAODO Joséphine contrôleur du travail à la retraite à Ouagadougou.
Ses sœurs et frères.

Les enfants : OSCAR et MELISSA

Invitent les parents, alliés, amis et tous ceux qui l'ont connue à avoir en ce jour anniversaire, une pensée pour le repos de son âme.

IN MEMORIAM Paul Edouard Moussa KARGOUGOU

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Qui croit en moi, même s'il meurt vivra « Jean : 1-25 »
17 août 1997-17 août 2022

Voilà 25 ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à Lui son serviteur Paul Edouard Moussa KARGOUGOU

La grande famille KARGOUGOU à Kaya, Tikato, Zabga, Ouagadougou, Abidjan France, Allemagne, Belgique, Canada, Etats-Unis ;

Le Naba Koom, Chef du canton de Sanmatenga ;
Le Tikato Naba ;
Le Irtaorin Naba ;
Le Kassirin Naba ;
Le Tib-soaba de Gaoua ;
La Famille de Feu Paul Edouard Moussa KARGOUGOU ;

Les familles alliées NABYOURE, KAFANDO, SANDWIDI, TINTO, OUEDRAOGO, SAWADOGO, TAPSOBA GUINGANY, SIMPORE, DAKOURE, GRENDENE SONKOLIA, BOUDA, ZINSOU, DARANKOUM, ZONGO, TAMBOURA, NONGUIERMA, TRAORE, TIENDREBEOGO, LOUGUE, ILBOUDO, MOSCATELLI,COMPAORE, LAGUEMVARE, HERLET, DROUET.

Son Eminence le Cardinal Philippe OUEDRAOGO ;
La famille de El Hadj Souleymane BELEMVIRE ;
La famille de Feu El Hadj Mamadou SANFO ;
La famille Théophile SAWADOGO ;
Les familles DATONKI Philippe et Michel Dagnoudou OUEDRAOGO ;
La famille TARPAGA.
Vous renouvellent leurs sincères remerciements pour le soutien moral, spirituel, matériel et financier que vous leur avez apporté lors du rappel à Dieu de leur regretté ;

Paul Edouard Moussa KARGOUGOU, le Petit boucher de Kaya
Instituteur, diplômé de l'Ecole Normale William-Ponty de Sébikhotane ;
Inspecteur de l'Enseignement primaire ;
Ancien Vice-Président du Conseil de Gouvernement ;
Ancien Ministre ;
Premier maire élu de la ville de Kaya ;
Ancien député.

Et vous convient et ou à vous unir d'intentions aux messes qui seront célébrées en sa mémoire selon programme suivant :

Paroisse notre Dame de Kologh-Naba :
Mercredi 17 août 2022 à 5h45 ;
Jeudi 18 août 2022 à 5h45 ;
Vendredi 19 août 2022 à 5h45 ;
Samedi 20 août 2022 à 18h30 ;
Dimanche 21 août 2022 à 9h ;

Lundi 22 août 2022-Vendredi 26 août 2022 à 5h45
Samedi 27 août 2022 à 18h30
Dimanche 28 août 2022 à 9h
Lundi 29 août 2022- Mercredi 31 août 2022 à 5h45
Paroisse Jean XXIII

Mercredi 17 août 20222 à 18h30 ;
Paroisse Cathédrale notre Dame de Kaya
Mercredi 17 août 2022 à 6h ;
Jeudi 18 août 2022 à 6h ;
Vendredi 19 août 2022 à 6h ;

Samedi 20 août 2022 à 18h ;
Dimanche 21 août 2022 à 8h ;
Lundi 22 août 2022-Vendredi 26 août 2022 à 6h ;
Samedi 27 août 2022 à 18h ;
Dimanche 28 août 2022 à 8h
Lundi 29 août 2022- Mercredi 31 août 2022 à 6h.

- Union de prières -

Décès de OUATTARA Odette Anastasie : Faire part

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La grande famille OUATTARA à Banfora, Niélé (République de Côte D'Ivoire)
NANAN AGOHI, Chef Central de DIDIEVI (République de Côte D'Ivoire)
L'Association des petits enfants Kabi et Koyé en Côte d'Ivoire
La grande famille HEMA à Banfora
La famille alliée TIONO à KOUDOUGOU
Les enfants HEMA Adama et HEMA Yasmine épouse TIONO
Les petits enfants Naël et Hizya

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel en Dieu, le 05 août 2022 à Ouagadougou de leur fille, sœur, mère, belle-mère, grand-mère

Mme OUATTARA Odette Anastasie.

L'inhumation a eu lieu le 08/08/2022 au cimetière de Gounghin.
Les Remerciements vont à l'endroit de tous ceux qui ont assisté la famille lors de cette dure épreuve.
La Grande Messe d'Action de Grâces sera dite le dimanche 28 aout 2022 à 09h00 à la cathédrale Saint Pierre de Banfora.
Jn 11 :25 « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; »

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants de la 7e promotion du master professionnel en management des organisations et des associations

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants de la 7e promotion du master professionnel en développement local et gestion des collectivités territoriales

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants de la 4e promotion du master professionnel en économie et gestion des entreprises d'économie sociale et solidaire


Appel à candidature pour le recrutement de la 5e promotion du master professionnel en planification et gestion des structures éducatives

Lettre ouverte d'un prêtre aux intellectuels engagés, coutumiers responsables et religieux dignes du Burkina Faso

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Dans cette tribune, l'abbé Cyprien Ouédraogo appelle les « intellectuels engagés, les coutumiers responsables et religieux dignes du Burkina Faso »à un dernier sursaut pour sauver le pays du chaos.

Après mes écrits du 15 novembre 2021 (invitant à une Transition choisie afin d'éviter une Transition obligée et subie comme c'est le cas actuellement), puis du 7 avril 2022 (faisant proposition de voies et moyens pour amputer les deux cancers dont souffre notre pays à savoir les partis politiques et le terrorisme), ce troisième écrit ne vient-il pas comme l'expression de mon outrecuidance ? Oui. Je le reconnais.

En effet, suite à mes écrits beaucoup m'ont posé la question : pour qui te prends-tu pour oser faire de tels écrits ? Et d'autres se la posent encore : pour qui se prend-il ? Je leur réponds : je suis un citoyen burkinabè ni téméraire ni lâche mais qui veut simplement faire preuve d'un peu de courage face à une situation particulière que traverse son pays.

Dans cette présente adresse donc, je me tourne particulièrement vers vous intellectuels engagés, coutumiers responsables et religieux dignes du Burkina Faso, pour vous poser des questions essentielles dont vous avez les réponses existentielles.

Jusque-là n'avez-vous pas compris que « toutes les crises au Burkina n'ont jamais eu de solutions par les institutions de la République » (parole d'un illustre constitutionnaliste burkinabè) et que ce ne sera pas cette crise qui sera la première à trouver une solution politique ?

Refusez-vous d'admettre que depuis l'évènement du putsch du 24 janvier 2022, il se pose des actions incompréhensibles et il se passe des mises en scène ambiguës qui déroutent plus d'un Burkinabè ?
Ignorez-vous vraiment que l'armée burkinabè est triplement divisée du fait d'abord de l'émulation ou la concurrence naturelle entre corps habillés, ensuite du fait des politiques, et enfin du fait d'une faction de l'armée au pouvoir actuellement ?

Ne savez-vous pas que même si la guerre contre le terrorisme n'est pas seulement une affaire de guerre militaire, la guerre militaire est capitale ne serait-ce que pour dissuader l'adversaire en face afin de pouvoir négocier avec lui sereinement et sans compromission ?

N'avez-vous pas encore compris que le MPSR parvenu au pouvoir ne peut pas faire l'unité des Burkinabè tout comme le régime qu'il a renversé n'a pu le faire, parce que la majorité des Burkinabè ne croient plus aux politiciens ni aux autorités étatiques de ce pays qui sont vus et considérés comme n'étant pas exempts de tout esprit partisan, de mensonge et de traîtrise ou de trahison ?

Ne voyez-vous pas que les autorités actuelles ont de la peine à se faire entendre, même dans leur appel à« s'attraper les mains pour sauver notre nez » ?

N'imaginez-vous pas qu'ils ont les moyens de quitter le pays à tout moment et il se pourrait même qu'ils aient déjà d'autres nationalités et une fois que le pays sera suffisamment à feu et à sang ils s'en iront ailleurs et vous y laisseront là-bas dans les ruines ?

Ne comprenez-vous pas que dans la crise sans précédent dans laquelle nous sommes, il convient de nous référer au sens d'une crise avec François Garignon et d'agir en conséquence ? Crise, dit-il, vient du grec « krisi » qui signifie : décision, jugement et qui renvoie à l'idée d'un moment clé, charnière, où quelque chose va se décider. Si les crises sont rarement souhaitées, elles font souvent partie des transitions ou des mutations nécessaires. Quand bien même nous voudrions garder aux choses leur statu quo, la mobilité du réel nous en empêche et nous pousse toujours – fut-ce malgré nous –à nous adapter. La fonction salutaire des crises, c'est qu'elles nous secouent de la torpeur que des habitudes trop bien réglées pourraient générer à notre insu. Les crises sollicitent une tension de notre part, un engagement renouvelé, une reprise en main de notre destin. Elles sont des résolutions intérieures nécessaires. Et Baudelaire a eu un jour ce mot : « Remettre tout en question, c'est plonger au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau ».

Allez-vous continuer à faire des débats intellectuels et des analyses masturbatoires, faire des déclaration et appels que personne n'écoute puisque les gens ont fini par comprendre que le courage de la vérité ne consiste pas à dire ce qu'on pense mais à s'engager pour que soient réalisés non seulement ce qu'on pense être juste mais aussi le bien commun ?

Intellectuels engagés, l'heure n'est plus à la réflexion ni aux débats (car tout a été pensé et dit). Coutumiers responsables et religieux dignes, l'heure n'est plus aux simples appels et déclarations. L'heure est à la prise de décisions courageuses et à des actions concrètes de votre part.

Pour ce faire, ne pensez-vous pas qu'il faut un leader « hors politique » et « hors armée » pour espérer faire la paix au sein de l'armée, recadrer les politiciens et demander l'unité du peuple burkinabè afin que cessent politique politicienne, injustices et inégalités et que le peuple dans l'unité puisse mener urgemment cette guerre contre le terrorisme et essayer d'asseoir dans la mesure du possible une démocratie participative sans partis politiques qui divisent, corrompent, tuent et détruisent ?

Oui ! Ayez la responsabilité, la dignité et surtout le courage en vos qualités, d'intellectuels engagés, de coutumiers et de religieux, de dire aux autorités actuelles qu'elles ont été débordées à tort ou à raison par la situation et amenez-les d'une manière ou d'une autre à accepter que notre pays puisse passer à une Transition de cohésion sociale et nationale, avec à sa tête un leader « hors politique » et « hors armée » qui fera la paix au sein de l'armée, calmera les ardeurs des partis politiques et appellera à l'unité le peuple burkinabè tout entier afin qu'ensemble nous fassions face à l'imbroglio dans lequel notre pays le Burkina Faso se trouve.

Intellectuels engagés, coutumiers responsables et religieux dignes, réunissez-vous et unissez-vous pour trouver ce leader « hors politique » et « hors armée », car vous devez le trouver hic et nunc ce Burkinabè leader qui pourra incarner les aspirations de tout le peuple et non celles d'une partie du peuple ou même d'un simple clan. Une chose est sûre : s'il faut l'unité nationale pour vaincre le terrorisme, elle ne peut être réalisée que par cette voix d'inclusion sociale et nationale, et cette « unité nationale en temps de guerre » servira de tremplin pour enclencher une vraie réconciliation nationale.

En tout cas, après tant d'années de tâtonnements, d'hésitations avec les conséquences que nous connaissons, nous savons ce qu'il faut faire pour que notre pays ne devienne dans un futur proche, le pays de « si on n'avait su », si effectivement rien n'est fait ! S'il nous manque le courage de nous décider et de décider, le Burkina Faso subira le sort de l'âne de Buridan : il mourra !

Intellectuels engagés, coutumiers responsables et religieux dignes, vous le savez mieux que moi : « le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche » Abraham Lincoln ; les réflexions ainsi que les appels et déclarations sans actions sont nuls et vides ; « si vous êtes neutres devant une situation d'injustice, c'est que vous avez choisi d'être du côté de l'oppresseur. » Desmond Tutu. Si tel est le cas, Intellectuels engagés, coutumiers responsables et religieux dignes, réunissez-vous et unissez-vous pour lancer un appel au peuple Burkinabè, avec un leader désigné en tête, afin qu'ensemble nous puissions prendre notre destin en main en agissant avec responsabilité pour le bien commun : celui de tous et de chacun. Si vous faites ainsi vous agirez bien car vous pouvez encore être le dernier recours. De fait, sentez-vous comptables et responsables du sort futur du Burkina Faso.

Tout en vous priant de bien agréer, intellectuels engagés, coutumiers responsables et religieux dignes, mes sentiments de considération, je sais compter sur vous pour que l'histoire ne retienne contre quiconque quelque chose qui aurait permis que notre pays soit plongé dans un quelconque chaos.

La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

Montpellier, le 15 Août 2022

Abbé Cyprien OUEDRAOGO

Burkina/Éducation : La coopération française prend en charge la scolarité d'Erwin Poussi

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Après avoir entendu sa cause par l'intermédiaire de notre organe le mercredi 15 juin 2022, l'ambassade de France au Burkina Faso en union avec les conseillers du commerce extérieur de France ont décidé d'apporter un soutien financier à Erwin Poussi pour lui permettre de poursuivre ses études.

Selon Luc Hallade, Ambassadeur de France au Burkina, "ce n'est pas un devoir pour l'ambassade de France ou même pour les conseillers de s'occuper de ce genre de cas, mais celui de Erwin est plus que particulier. D'autant plus qu'avoir des jeunes qui accèdent à l'école polytechnique de Paris, on n'en voit pas tous les jours."

Pour le bénéficiaire de la bourse, la joie est trop grande pour être exprimée par les mots. Tout en remerciant le bon Dieu pour les grâces sur sa vie, la coopération française, ses parents , ses amis, etc, Erwin Poussi promet de se battre pour que l'effort consenti pour lui octroyer cette bourse soit comblé par des résultats satisfaisants.

Lire aussi : Portrait d'un lauréat du concours de polytechnique : Erwin Poussi, ancien du PMK, fait briller l'étoile du Burkina

Lefaso.net

Burkina : L'ex-député Léonce Koné porte plainte contre Alassane Sakandé et Emile Paré pour incendie de l'Assemblée nationale en 2014

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Ancien ministre du commerce et députéélu sous la bannière du Congrès pour démocratie et le progrès (CDP) au moment de l'insurrection populaire, Léonce Koné porte plainte contre Bala Alassane Sakandé et Emile Paré, pour incendie de l'Assemblée nationale. Le requérant prend prétexte des déclarations et images de ces deux personnes sus-visées.

Bala Alassane Sakandé fait partie des 75 démissionnaires du CDP de janvier 2014 et des membres-fondateurs du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, ex-parti au pouvoir : 2015-2022) tandis que Dr Emile Paré a dissout son parti, le Mouvement du peuple pour le socialisme/Parti fédéral (MPS/ Parti fédéral), pour rejoindre le MPP en mars 2014.

Joint au téléphone, le député de la Comoéà l'époque des faits, Léonce Koné, qui a démissionné du CDP en juin 2020, confirme cette action en justice, dont le contenu circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures (voir contenu au bas de l'article).

En attendant de connaître la suite de ce nouvel épisode…, on se souviendra que ce dossier vient s'ajouter à celui en attente des personnes inculpées à travers d'autres aspects du même sujet de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Lefaso.net

Décès du Révérend Thomas TRAORE : Programme des obsèques

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Le Président du Comité Exécutif de l'Eglise nationale de l'Alliance Chrétienne du Burkina Faso,

Le Président de l'Eglise de l'Alliance Chrétienne du District de Ouagadougou,

Le pasteur principal de l'Eglise centrale de l'Alliance Chrétienne de Ouagadougou
Les familles Traoré, les familles YENFONI, la veuve Mme Traoré et les enfants,

Les familles alliées,

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu du Révérend Thomas TRAORE, pasteur et ancien Président du Comité Exécutif National,

Ce jour 15 août 2022 dans sa soixante deuxième année à Ouagadougou des suites de maladie.

Le programme des obsèques se présente comme suit :

Mercredi 17 août :

- A 16 heures : levée du corps à la Morgue du CHU de Bogodogo suivi du transfert en son domicile à Karpala

- 20h00-22h00 : Veillée de Consolation à domicile

Jeudi 16 août à 9,heures : culte de consolation à l'Eglise centrale de l'Alliance Chrétienne de Ouagadougou, suivi de l'inhumation au cimetière de Dagnoin

2 Timothée 4.7 : J'ai combattu le bon combat, j'ai terminé ma course, j'ai gardé la foi.

Mali : Le pouvoir accuse la France de fournir renseignements et armes aux terroristes

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La junte malienne passe à une étape dans le bras-de-fer qu'elle a engagé avec la France.

En effet, selon Jeune Afrique, le pouvoir de Bamako a saisi le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations-unies pour dénoncer un soutien de Paris aux groupes terroristes maliens.

A en croire la publication, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a écrit le 16 août 2022 au Conseil de sécurité des Nations-unies pour réclamer une réunion d'urgence sur la situation dans son pays.

« Le gouvernement du président de la transition Assimi Goïta avait déjà signalé des incursions similaires en janvier et en avril derniers, tandis que Paris avait nié ces allégations. Abdoulaye Diop affirme, dans son courrier, disposer de preuves et être prêt à les présenter au Conseil de sécurité», rapporte Jeune Afrique.

Les relations entre ces pays se sont détériorées depuis l'arrivée de la junte au pouvoir, une dégradation qui s'est soldée, entre autres, par le départ définitif du sol malien, le 15 août 2022, de la force Barkhane.

Lefaso.net

Avis d'appel d'offres national : Renouvellement Assurance Santé

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I - OBJET

Plan International Burkina Faso est une Organisation Non Gouvernementale dont les actions sont centrées sur l'enfant avec un focus sur les filles. Depuis 1976, Plan International Burkina Faso œuvre pour la promotion, l'épanouissement et le bien-être des enfants spécialement les filles au Burkina Faso dans les domaines de l'éducation, la santé, l'accès à l'eau potable, hygiène et assainissement, la protection des enfants, le renforcement des capacités des partenaires, la micro finance et l'assistance en situation d'urgence.

Pour le bien être de son Staff, Plan International Burkina lance le présent appel d'offre dans le but de recruter une compagnie d'assurance santé qualifiée.

II - PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

Le présent appel d'offres est ouvert àégalité de conditions à toutes les sociétés d'assurance spécialisées, régulièrement installées au Burkina Faso, ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises et en règle vis-à-vis de l'administration.

III - CONSULTATION ET ACQUISITION DU DOSSIER

Le dossier d'appel d'offres peut être consulté ou retiré gratuitement à la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33/51 29 90 52 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD)

IV - DÉPÔTS DES OFFRES

Les offres devront parvenir ou être déposées à la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33, 51 29 90 52 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) au plus tard le 30 Août 2022 à 14 heures 00 minutes.

V - RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

Les renseignements sur le présent avis d'appel d'offres peuvent être obtenus à :
- Hermann.Bationo@plan-international.org ; Isabelle.DJIBO@plan-international.org par mail,

- La représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33/51 29 90 52 Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD).

Ouagadougou, le 12 Aout 2022

La Direction


Sécurité urbaine au Burkina : Vers la mise en place d'une « Police de nuit » dans la ville de Ouagadougou

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Dans le but de prévenir et réprimer les actes infractionnels commis pendant la nuit dans les centres urbains comme Ouagadougou, le directeur régional de la Police nationale du Centre, dans un acte signé du 11 août 2022, et adressé au directeur général de la Police nationale, évoque la perspective de la mise en place d'une « Police de nuit » de la ville de Ouagadougou et des communes rurales de la région du Centre.

Il ressort dudit document que la « Police de nuit » vise, entre autres, à prévenir et réprimer les actes infractionnels commis pendant la nuit dans les centres urbains, à réduire les délais d'intervention des services de Police, à renforcer la proximité entre la Police et la population.

La « Police de nuit » sera constituée de policiers issus des commissariats de la Police de la ville et des communes rurales.

Ses missions seront d'effectuer des patrouilles dans les zones criminogènes, occuper les axes stratégiques de la ville afin de dissuader les éventuels délinquants et rassurer les populations par la présence visible.

Elle effectuera également des contrôles d'identité, des fouilles de véhicules suspects. La « Police de nuit » va, en outre, rechercher du flagrant délit, intervenir en cas de sollicitation et porter assistance et secours aux populations en détresse.

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Zagtouli : Les agents de la Sonabel mettent en terre 800 plants

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Les agents de la Société nationale burkinabè d'électricité (SONABEL) ont planté, le samedi 13 aout 2022, 800 arbres sur le site de la centrale photovoltaïque de Zagtouli. Pour Chantal Ilboudo, présidente de l'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN), cela répond à la volonté de la nationale d'électricité de contribuer à la restauration de la nature.

Des manguiers, des tamariniers, des baobabs, des néré et bien d'autres espèces, ce sont les plantes mises en terre par les agents de la SONABEL. Réunis au sein de l'Association pour la préservation et la restauration de la nature, responsables et agents de la nationale d'électricitéétaient sur le site de la centrale photovoltaïque pour leur reboisement annuel.

Chantal Ilboudo, présidente de l'APRN

Après l'opération de 2021 au cours de laquelle plus de 500 arbres ont été plantés, ils ont rebeloté année 2022 avec 800 plants. « Dans le cadre des activités de la Sonabel, elle est obligée de déboiser de grands espaces pour les lignes électriques. La Sonabel a donc estimé qu'il était nécessaire, pour optimiser ses ressources et avoir de la performance sur le plan environnemental, de mettre en place cette association dont l'objectif principal est de réaliser des reboisements maîtrisés et entretenus sur de longs termes », a expliqué Chantal Ilboudo, présidente de l'APRN.

Le Secrétaire général de la Sonabel expliquant la procédure de reboisement au public

Les plantes reboisées en 2021 ont connu plus de 72 % de taux de succès. Un motif de satisfaction pour Chantal Ilboudo et ses collègues qui entendent avoir plus de succès pour 2022. « Cette activité est la deuxième du genre. Nous avons organisé un reboisement l'année dernière avec un taux de survie de 72,33%. Cette année, nous avons fait une extension d'un hectare pour mener la présente activité», a-t-elle ajouté. Pour se donner la chance d'avoir un taux de survie, l'APRN va bénéficier d'un château d'eau et de personnel pour veiller sur les plants. « Nous avons bon espoir que le taux de survie sera meilleur à celui que nous avons connu cette année », a espéré Chantal Ilboudo.

Le Directeur général de la Sonabel, Daniel Sermé, mettant en terre un plan

L'activité a enregistré la présence du directeur général de la Sonabel. Pour Daniel Sermé, le reboisement est un moyen pour sa structure de participer à la restauration de la nature. « On se retrouve aujourd'hui dans le cadre des activités de l'APRN. Il faut noter que même avant la création de l'APRN, la Sonabel a toujours organisé des activités de reboisement depuis la création de ce site. Nous organisons ce reboisement parce que la Sonabel, dans la construction de son réseau, détruit la nature. Il y a obligatoirement des mesures compensatoires et la Sonabel matérialise cela en organisant des plantations d'arbres annuellement », a-t-il indiqué.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Burkina/Drame de Perkoa : Deux responsables de la société déposés à la maison d'arrêt de Koudougou

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Deux responsables de la mine de Zinc de Perkoa, dont le directeur général et le directeur d'une société de sous-traitance, ont été auditionnés par le Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou dans le cadre du processus judiciaire engagé suite au drame survenu à la mine le 16 avril 2022, informe le quotidien d'Etat, Sidwaya, dans sa parution de mercredi, 17 août 2022.

Le quotidien d'Etat, qui tient ses informations de sources proches de ce dossier relatif à l'inondation de la mine (exploitée par la société Nantou Mining S.A), indique que l'incarcération de ces deux responsables fait suite aux auditions dans le cadre de cette affaire.

Pour mémoire, tout est parti d'une grosse pluie, le 16 avril 2022, qui a provoqué une inondation au niveau de cette mine située dans la province du Sanguié, dans la région du Centre-ouest (dont Koudougou est la capitale régionale).

Les semaines d'effort n'ont pas pu éviter la mort des huit travailleurs (six Burkinabè et deux de nationalités étrangères) pris dans les tunnels par les eaux.

Le procès de cette affaire est annoncé pour le 24 août 2022.

Lefaso.net

Professeure Fatoumata Badini/Kinda : La sociologue qui voulait être institutrice ou infirmière

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L'histoire du Professeure Fatoumata Badini/ Kinda est celle d'une jeune fille qui rêvait d'être infirmière ou médecin. Finalement, elle deviendra Professeure titulaire en sociologie, la première femme à atteindre ce niveau au « pays des hommes intègres » ; Professeure associées des universités en 2016 ; chevalier de l'ordre des palmes académiques, chevalier de l'ordre du mérite de la santé et de l'action sociale avec agrafe Promotion de la femme. Tout cela grâce à son courage et à sa persévérance mais aussi à son père, ancien combattant, qui n'a vu aucun inconvénient à scolariser tous ses enfants pour leur garantir un meilleur avenir.

Fatoumata Badini/Kinda, est entrée dans le cercle fermé des Professeurs titulaires du Burkina Faso en 2018 en obtenant son grade en sciences humaines, option sociologie urbaine, à l'issue des travaux de la 40e session des comités consultatifs interafricains du Conseil africain et malgache des enseignements supérieurs (CAMES), à Niamey les 09 et 18 Juillet. Fille d'un ancien combattant, Professeure Fatoumata Badini/Kinda est membre d'une famille musulmane, modeste et pratiquante. Le père avait deux épouses et chacune d'elles a eu dix enfants. Elle est donc d'une fratrie de 20 enfants dont neuf sont aujourd'hui en vie.

« Ce n'était pas l'aisance ni la très grande pauvreté non plus », dira-t-elle. Tous ses frères et sœurs ont bénéficié d'une scolarité, filles comme garçons. C'est ainsi qu'elle a eu la chance d'aller à l'école et de faire ses premiers pas à l'école primaire Tang-Zuugu fille à Koulouba, une école catholique tenue par les sœurs blanches à l'époque. En 1969, elle a obtenu son premier diplôme. Le Certificat d'études primaires (CEP) et son entrée en 6e. Ses études secondaires, elle les poursuivra au Lycée municipal de Ouagadougou où elle décrocha son baccalauréat série D, à la session de 1978. Très petite, la pionnière des femmes sociologues rêvait d'être institutrice ou infirmière car admiratrice de ces dernières.

Un parcours qui ne fut pas un long fleuve tranquille

La sociologie pour Pre Badini est le fait, à la fois du hasard et dans une moindre mesure par choix, de son propre aveu. « Après l'obtention de mon baccalauréat, série D, il était question de s'orienter. Etant donné que j'étais un peu forte en mathématique mais moins forte en physique chimie, je me suis renseignée sur une filière où j'allais avoir à faire uniquement qu'aux mathématiques », a-t-elle confié avec humour.

Elle bénéficiera d'une bourse nationale voltaïque et le service des bourses s'est occupé de sa préinscription à l'université de Nantes pour la sociologie. Le départ pour la France a eu lieu le 11 septembre 1978. Ces débuts à Nantes, une commune à l'ouest de la France, située au sud du massif armoricain, n'ont pas été faciles. Il lui a fallu tout découvrir, s'adapter au climat et la nourriture qui sortait du tôt et du riz de Ouagadougou. A cela s'ajoutent l'organisation des cours dans les grands amphithéâtres, la vie universitaire en cité universitaire et les bousculades au restaurant universitaire, l'environnement social plus ou moins renfermé quand on ne vous connaît pas. La régularité de la bourse voltaïque était à saluer seulement, elle figurait parmi les plus faibles taux et il fallait s'organiser en conséquence.

« J'ai dû faire de petits boulots en marge des cours (vendange, garde des enfants, ménage dans les bureaux) pour se procurer des compléments de revenus et faire des économies pour envoyer au pays », raconte-elle. La dernière année de thèse a été la plus difficile. Sa bourse a été coupée car ayant optéà mi-parcours pour la thèse de doctorat unique (04 ans) au lieu de la thèse de 3e cycle qui est de trois ans. il a fallu supporter cette 4e année de thèse sans bourse. « Des familles amies à Nantes ont voléà notre secours », se rappelle-t-elle. Une des difficultés, non des moindres, fait-elle savoir, était relative à la communication avec les parents restés au pays.

« A l'époque, même le téléphone fixe n'était pas vulgarisé dans les familles. Nous avions des nouvelles par lettres écrites. Il fallait attendre quatre à cinq mois pour recevoir une nouvelle correspondance. Par moment on avait le mal du pays et le moral assez bas. La voix des parents me manquait énormément. Le réconfort venait des familles amies de Nantes, des camarades voltaïques à Nantes et des amies à l'université ou à la cité universitaire », relate-t-elle. Qu'à cela ne tienne, tour à tour elle décroche le DEUG en 1980 puis la Licence en 1981. Ensuite, la Maîtrise et le DEA, respectivement en 1982 et en 1983. En 1987, elle obtient son Doctorat unique en sociologie. Son thème est : « Messages populaires à Ouagadougou ». Elle aura passé neuf ans à Nantes, ponctués de quelques vacances au pays. En 1987, de retour dans son pays, elle donne son premier cours durant son Service national populaire.

Des regrets et des réussites

Pre Badini n'oubliera jamais le jour de son inscription sur la liste d'aptitude de professeur titulaire en sociologie. C'est d'ailleurs pour elle, sa plus grande satisfaction et sa plus grande réussite. Elle est également fière d'avoir pu encadrer bon nombre d'étudiants. En effet, plusieurs étudiants et étudiantes passeront à son école. Elle a dirigé 122 mémoires de maîtrise soutenus, plus de 60 mémoires de Master 2, encadrés et soutenus et 07 thèses dirigées ou co-dirigées et soutenues.

Celle qui fait valoir ses droits à la retraite, a encore quelques thèses et mémoires de Master en cours d'achèvement en main. Ce n'est pas anodin de rappeler que Pre Badini a eu, lors de son premier stage terrain en 1989, le Prof. Alkassoum Maiga (Ancien ministre des enseignements secondaires) comme étudiant. Celle qui a été faite, depuis 2016, professeure associée des universités sera élevé en 2013, au grade de chevalier de l'ordre des palmes académiques et ensuite chevalier de l'ordre du mérite de la santé et de l'action sociale avec agrafe Promotion de la femme.

Elle a été la première responsable du Labo genre de l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ). Elle a beaucoup lutté pour la promotion du genre au Burkina Faso. C'est tout naturellement qu'elle regrette la faible institutionnalisation des études de genre dans les universités africaines francophones comparativement aux universités africaines anglophones qui ont développé des départements de Gender Studies. Il y a aussi la prise en compte réelle de la problématique genre à l'UJKZ en termes de ressources humaines, financières et matérielles. Pre Badini regrette aussi n'avoir pas pu approfondir ses connaissances en anglais et en informatique. « Ce qui me limite énormément dans mes prestations scientifiques », confie-t-elle.

Des postes stratégiques occupés

Dame Badini a occupé des postes stratégiques au sein de l'université de Ouagadougou actuelle université Joseph Ki-Zerbo. En 1990, elle est nommée responsable de la filière socio (philosophie et sciences humaines). Poste qu'elle occupera jusqu'en 1995 où elle sera promue à la tête du département de sociologie. Elle est la principale actrice des grandes victoires de ce département. Entre 2013 et 2020, cumulativement, tout en étant membre du Conseil d'administration de l'UJKZ, elle était la responsable du laboratoire genre et développement et la directrice de la promotion des enseignements DPE-CAMES.

Professeure Valérie Rouamba, actuelle responsable du Labo genre de l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ), la présente comme étant « une femme leader qui a su tracer les sillons pour celles et ceux qu'elle a devancés. Généreuse enseignante, elle a donné le meilleur d'elle-même sans réserve pour accompagner et stimuler ses étudiants dont beaucoup font la fierté de leurs employeurs aujourd'hui. C'est une mère protectrice pour ses étudiants et étudiantes, combattante pour la cause de la femme, pionnière des études sur le genre au Burkina Faso, personne-référence aux niveaux national et international. Elle est une fierté nationale ». Elle a consacré sa jeunesse, ses ambitions à l'enseignement et à la recherche au Burkina Faso en général et en particulier, àla sociologie et aux études de genre.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Avis de recrutement : Assistant en technologie de l'information

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JSI RESEARCH & TRAINING INSTITUTE
DESCRIPTION DU POSTE

POSTE : Assistant en technologie de l'information

TYPE DE POSTE : Local

LIEU : Ouagadougou, Burkina Faso

DATE LIMITE DE SOUMMISSION : 10 Septembre 2022

DATE DE DEBUT : 15 Novembre 2022

DUREE : Un an renouvelable

SUPERVISEUR : Conseiller résident, CHISU/Burkina Faso

JSI Research & Training Institute, Inc. (JSI) est une organisation de conseil et de recherche en gestion de la santé publique dédiée à l'amélioration de la santé des individus et des communautés à travers le monde au cours des quarante dernières années. JSI est actuellement à la recherche d'un conseiller en technologie de l'information au Burkina Faso pour l'accord de coopération mondial sur le système d'information sanitaire et l'utilisation des données (CHISU) financé par l'USAID. Il s'agit d'un poste à temps plein situéà Ouagadougou, Burkina Faso.

CHISU est un projet conçu pour renforcer la capacité du pays hôte à produire des informations de santé de haute qualité, à gérer de manière optimale ces informations et à institutionnaliser la prise de décision fondée sur des données probantes. Le projet travaille avec les responsables de la santé des pays hôtes, les agents de santé et d'autres parties prenantes soutenus par l'USAID pour renforcer l'environnement propice à la gestion de l'information sanitaire et à la planification stratégique afin d'améliorer l'harmonisation des systèmes d'information fragmentés, réduire la duplication de la collecte de données et améliorer le suivi et le suivi des tendances et priorités sanitaires d'un pays.

L'agent travaillera en étroite collaboration avec le conseiller technique senior en apportant un soutien à l'équipe locale du Burkina Faso, à l'équipe du siège et au ministère de la Santé du pays pour aider à garantir que CHISU fonctionne efficacement dans les domaines de soutien du projet. L'agent de programme travaillera sous la supervision du conseiller résident du CHISU au Burkina Faso.

RESPONSIBILITIES GENERALES : l'assistant en technologie de l'information basé au bureau CHISU sera responsable de la maintenance et de la mise à jour de l'application DHIS2 ainsi que du développement d'applications basées sur DHIS2 et autres logiciel relatifs. Il/Elle assurera le développement et le déploiement national du système de surveillance intégré« One Health » et du système de gestion des données COVID-19 basé sur DHIS2.

Il/Elle devra avoir à renforcer les capacités du personnel du Ministère de la Santé plus précisément de la Direction des systèmes d'information en santé (DSIS), la Direction des statistiques sectorielles (DSS), des départements de la surveillance épidémiologie, Direction de la protection de la santé de la population (DPSP), et de la Direction de la protection de la population par la vaccination ( DPV), ainsi que les Directions des systèmes sinformatiques des autres ministères ( Ressources animales, Agriculture, environnement ).
Ses responsabilités spécifiques incluront mais ne devraient pas être limitées à :

- Gérer le District Health Information Software (DHIS2) et tout autre outil utilisé dans le cadre de la plateforme « One Health » et leur déploiement aux niveaux communautaire, district, région et central (gestion de projet de système d'information, documentation, communication, organisation et suivi du déploiement) ;

- Développer des modules (applications) complémentaires DHIS2 en fonction des besoins identifiés lors de l'utilisation de l'application DHIS2 (Gestion des anomalies, correction, développement) ;
- Fournir une assistance technique aux gestionnaires de données dans le cadre de l'utilisation du logiciel ;
- Contribuer à l'assurance qualité du logiciel à travers des tests et des processus de validations ;
- Participer en tant que formateur aux formations pour les utilisateurs potentiel de l'application ;

- Mettre à jour les modules de formation ;
- Implémenter le plan de renforcement des capacités des gestionnaires de données DHIS2 ;
- Fournir un support technique sur les questions liées aux technologies de l'information ;
- Participer à l'élaboration de rapports requis par le projet ;
- Aider à la mise en œuvre d'autres projets de technologies de l'information de CHISU

3. Qualifications requises pour une performance effective

A. Education :

Diplôme de Master ou équivalent dans l'une des disciplines suivantes est requis : Informatique, Science de l'Information, Gestion de l'Information Sanitaire ; Ingénierie logicielle, ou Système d'Information Sanitaire.
B. Expérience professionnelle antérieure :
• Au moins cinq années d'expérience de conception, développement, implémentation, testing, documentation et maintenance de système d'information sanitaire est requis.

• Deux années additionnelles d'expérience en tant que gestionnaire de projet de technologie de l'information est requis.
• Une expérience pratique dans le développement et l'utilisation de système de base de données et d'autres outils et mécanismes de gestion de l'information
• Connaissance théorique et pratique du développement de bases de données ainsi qu'une expérience de développement et de maintenance de bases de données et de système d'information.

• Au moins deux années d'expérience d'adaptation et de déploiement de DHIS2 au niveau national
• Au moins deux années d'expérience d'adaptation et de déploiement d'un outil de surveillance épidémiologique

• Expérience dans la gestion des données
• Une expérience dans le système d'information hospitalier et la gestion des dossiers électroniques des patients est un plus
• Une expérience dans la formation des adultes dans l'utilisation et la maintenance des systèmes d'information incluant l'analyse et le développement d'application est fortement souhaitée

• Expérience dans l'évaluation des besoins, l'analyse des besoins des utilisateurs et le développement de spécifications logicielles.
• Expérience dans la gestion de projet et la coordination
• Une forte connaissance des outils et mécanismes de gestion de l'information et des mécanismes est souhaitable.

• Connaissance en SIG est souhaitable
• Expérience dans le développement d'application cartographique basée sur le web est souhaitable
• Expérience en suivi et évaluation et évolution est souhaitable
• Expérience en santé publique est un plus.

E. Connaissances du poste :

Le soumissionnaire devra posséder une connaissance approfondie du développement d'application, de la méthodologie du cycle de vie des applications logicielle, de la gestion de projet et des technologies de l'information. Bonne aptitude professionnelle pour le travail en équipe, la planification, l'organisation et la direction d'équipes et d'activités de projet multidisciplinaires.

Bonne connaissance du système d'information des services de santé, des technologies des systèmes d'information et application, réponse à la COVID-19 et la vaccination contre la COVID-19, activités de prise en charge et du système de santé du pays hôte est un plus.

F. Compétences et capacités :

• Expérience pratique dans le développement de logiciels et la programmation utilisant les systèmes de base de données relationnelles (MySQL, SQL Server, Oracle, Postgres, MS Access ou n'importe quelle plate-forme de SGBDR), langage de programmation (Java, JavaScript, Visual Basic, PHP, HTML, etc.) et des systèmes d'exploitation (Windows, Linux, MacOS).

• Capacité de comprendre les technologies de l'information et de la communication actuelle, les technologies mobile et sans-fil, les concepts d'applications “stand-alone” et basé sur le web, le concept standard et normes logiciel libre, les méthodologies de développement logiciel et d'environnement de santé publique. Capacitéà gérer un projet de développement de logiciels, l'analyse des besoins et la collecte des besoins à la phase d'entretien. Capacité d'avoir une vision à long terme, d'élaborer des stratégies, d'anticiper les problèmes, et d'élaborer des plans alternatifs.

• De solides compétences en communication orale sont nécessaires pour développer et maintenir une relation de travail efficace et durable avec le Ministère, les partenaires de travail nationaux et internationaux. De bonnes capacités rédactionnelles sont nécessaires pour établir des rapports d'étape réguliers sur les diverses activités du SIS. Bonnes aptitudes de leadership sont nécessaires pour fonctionner de façon autonome avec supervision directe limitée dans la gestion au jour le jour des activités et diriger les équipes et groupes de travail.

- Excellente compétences relationnelles et aptitudes à travailler en équipe ;
- Parler couramment français et connaissance pratique de l'anglais sera un atout clé.

Salaire : A déterminer, basé sur l'expérience.

Date de début : 1 er Octobre 2022

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