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Cybercriminalité au Burkina : Les propos diffamatoires et incitatifs à la violence de B.I. sur Newton Ahmed Barry l'ont conduit devant le procureur du Faso

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Pour avoir tenu des propos diffamatoires et incitatifs à la violence sur les réseaux sociaux à l'encontre de Newton Ahmed Barry, mais aussi à la destruction de ses biens, B. I. (un commerçant âgé de 35 ans) doit répondre devant le procureur du Faso de ses actes.

C'est l'information donnée par la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) ce lundi 18 juillet 2022 sur sa page Facebook.

La BCLCC rappelle par cette occasion que toute publication sur les réseaux sociaux contenant des propos diffamatoires, outrageants et incitatifs à la violence ou à la destruction de biens publics et privés constitue une infraction prévue et punie par la loi.

Lefaso.net

Source : Page Facebook de la BCLCC


IS inviting applications for the following position : USAID Project Management Specialist (Malaria Data Management)

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(Position is open to all Burkina nationals and those eligible for permanent residence and authorization to work in Burkina Faso)

The U.S. Agency for International Development (USAID) is the leading U.S. Government agency responsible for the U.S. foreign development assistance with the twofold purpose of furthering America's interests while improving lives in the developing world. USAID carries out U.S. foreign policy by promoting broad-scale human progress at the same time it expands stable, free societies, creates markets and trade partners for the United States, and fosters good will abroad. Spending less than 1 percent of the total federal budget, USAID works in over 100 countries to :

Promote broadly shared economic prosperity ; Strengthen democracy and good governance ; Protect human rights ; Improve global health, advance food security and agriculture ; Improve environmental sustainability ; Further education ; Help societies prevent and recover from conflicts ; and Provide humanitarian assistance in the wake of natural and man-made disasters.

VACANCY ANNOUNCEMENT # : Ouaga-2022-012 FSN/11
USAID Project Management Specialist (Malaria Data Management) - FSN-11

BASIC FUNCTIONS OF THE POSITION :

The USAID Project Management Specialist (Malaria Data Management) (the “Specialist”) leads the effort to strengthen malaria-related data systems, and efforts to build institutional capacity within Ministries of Health and National Malaria Control Programs. The Specialist provides leadership and guidance to data-related malaria control programs/projects/activities in coordination with USAID, USG, implementing partners (IPs), appropriate host-country ministries and the private sector.

The Specialist provides technical advice on data collection, analysis, and use, reflecting best practices designed to improve data quality and use, and ultimately advance to malaria prevention, control, and elimination. The Specialist administers and monitors malaria data systems and is responsible for data collection and analysis and provides guidance and leadership in the strategic use of data for informed decision making. In addition, the Specialist serves as a Contracting/Agreement Officer's Representative (C/AOR) or Activity Manager (AM) for malaria data systems related programs.

The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained under Career section of US Embassy website at https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/

CLOSING DATE : August 9, 2022

Applicants must submit the following documents to be considered :

• A cover letter
• An AID 309-2 form (form can be found the Internet or https://www.usaid.gov/sites/default/files/documents/1868/FORM_AID_309-2_FINALwith_OMB_approval.doc)
• A detailed resume
• 5 References
• Copies of relevant degrees
• Copy of ID card

All the above mentioned documents are REQUIRED, must be prepared in ENGLISH, and should be addressed as follows : Attention of the Recruitment team, email at usaiddakar-hr@usaid.gov

NOTE : Please include the Reference of the Vacancy Announcement you are applying for.

ONLY SHORTLISTED APPLICANTS WILL BE CONTACTED.

Formations CISCO : CCNA v7, CYBERSECURITY ESSENTIALS, CYBERSECURITY OPERATIONS

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ISISEC organise des formations en CCNAv7, en CYBERSECURITY Essential et en CYBERSECURITY OPERATIONS aux dates ci-dessous indiquées. Profitez de ces offres de formation CISCO pour développer vos compétences dans le domaine de la cyber sécurité et de l'administration réseaux. Obtenez des bons de réduction pour vos tests de certifications CISCO.

Calendrier des formations

Approche pédagogique

• Cours présentiels avec des instructeurs CISCO certifiés
• E-Doing
• Des travaux pratiques sur des équipements CISCO
• Des études de cas

Une attestation CISCO est délivrée à la fin de la formation en cas de validation.
Formation CCNA v7

Le programme CCNAv7 donne accès au métier de technicien réseau et permet de débuter une carrière dans l'informatique. La formation comporte trois modules : Introduction aux réseaux ; Commutation, routage et réseaux sans fil ; Réseaux d'entreprises, Sécurité et l'automatisation. Cette formation prépare à la certification CCNA (code de l'examen : 200-301).

Déroulement de la formation CCNA v7

• Du 01 Août au 30 Novembre 2022
• Lundi, Mardi, Mercredi.
o Soir : 18h – 21
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

Formation Cyber Security Essentials

Le cours Cybersecurity Essentials est un cours de niveau intermédiaire. Il développe une compréhension de base de la cybersécurité et explique en quoi elle est liée à la sécurité de l'information et du réseau. Le cours présente aux participants les caractéristiques des délits informatiques, les principes de sécurité ainsi que les technologies et les procédures pour protéger les réseaux. Grâce à des contenus interactifs et multimédias, à des activités pratiques et à des études de cas du secteur, les étudiants créent des compétences techniques et commerciales pour poursuivre des carrières dans la cybersécurité.

• Découvrez les procédures pour mettre en œuvre la confidentialité, l'intégrité, la disponibilité et les contrôles de sécurité sur des réseaux, des serveurs et des applications.

• Apprenez les principes de sécurité et comment développer des politiques de sécurité conformes aux lois de la cybersécurité.

• Appliquez des compétences par la pratique, en utilisant les TP et les activités de Cisco Packet Tracer.

• Recevez des commentaires immédiats sur votre travail en répondant aux questionnaires et aux tests intégrés

Déroulement de la formation Cybersecurity Essentials

1ère session

• Du 18 Août au 17 Septembre 2022
• Jeudi et Samedi
• Jeudi de 18H à 21H et Samedi de 15H à 18H
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

2ème session

• Du 22 Septembre au 22 Octobre 2022
• Jeudi et Samedi
• Jeudi de 18H à 21H et Samedi de 15H à 18H
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

Formation CCNA CYBERSECURITY Operations

Se défendre aujourd'hui contre les cyber menaces demande une approche formalisée, structurée, et disciplinée exécutée par des professionnels des centres d'opération de sécurité. Les analystes en cybersécurité font partis de ces professionnels dans les centres d'opération et jouent un rôle de premier niveau dans la lutte contre la cybercriminalité. Le cours de Cybersecurity Operations est un cours de niveau avancé dans la cybersecurité. Il permet aux participants d'acquérir de solides compétences et d'occuper le poste d'analyste en cybersécurité dans les centres d'Opération de sécurité. Ce cours vous prépare à la certification en CCNA Cybersecurity Operations.

• Apprenez le rôle de l'analyste des opérations de cybersécurité dans l'entreprise
• Découvrez les caractéristiques des systèmes d'exploitation Windows et Linux nécessaires à la prise en charge des analyses de cybersécurité.

• Apprenez le fonctionnement de l'infrastructure réseau et des protocoles et services

• Découvrez les différents types d'attaques réseau

• Utilisez les outils de surveillance réseau pour identifier les attaques contre les protocoles et services réseau.

• Utilisez différentes méthodes pour empêcher l'accès malveillant aux réseaux informatiques, aux hôtes et aux données.

• Découvrez les impacts de la cryptographie sur la surveillance de la sécurité du réseau

• Apprenez à analyser les données d'intrusion réseau pour vérifier les exploits potentiels.

• Appliquez des modèles de réponse aux incidents pour gérer les incidents de sécurité réseau.

Déroulement de la formation Cybersecurity Operations
• Du 12 Aout au 04 Novembre 2022
• Vendredi et Samedi
• De 18H à 21
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

En participant au programme Networking Academy, vous devenez membre d'une communauté mondiale qui partage des objectifs et des technologies similaires. Des établissements scolaires, des établissements d'enseignement supérieur, des universités, ainsi que d'autres entités dans plus de 160 pays participent à ce programme. Profitez des avantages du programme Networking Academy de Cisco en vous inscrivant à ces formations.

Les inscriptions ont déjà commencé. Pour de plus amples informations, visitez notre site web : www.isisec.net ou contactez-nous à info@isisec.net ou aux numéros suivants : 25380845/60502222.

Hadj 2022 : Listes des 4 vols retour de Ouaga de l'agence TALBYA

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Cliquez ici 👆👆👆 pour voir la Listes des 4 vols retour de Ouaga de l'agence TALBYA

Hadj 2022 : Listes des 4 vols retour de Bobo de l'agence TALBYA

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Cliquez ici 👆👆👆 pour voir la Listes des 4 vols retour de Bobo de l'agence TALBYA

Le monde devrait atteindre les 08 milliards d'habitants le 15 novembre 2022

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New York, 19 juillet 2022 – Selon le rapport World Population Prospects 2022, publié le 11 Juillet par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, la population mondiale devrait dépasser les 8 milliards de personnes le 15 novembre 2022. Le passage de ce jalon est un événement à célébrer autant qu'un appel à l'humanité pour trouver des solutions aux défis auxquels nous sommes confrontés.

Et ils sont de taille : les problèmes tels que le changement climatique, les conflits et la COVID-19, qui marquent des générations, touchent de manière disproportionnée les plus marginalisés et les plus vulnérables d'entre nous. À ce jour, des millions de personnes vivent encore dans la pauvreté, souffrent de la faim et de la malnutrition, n'ont pas accès aux soins de santé et à la protection sociale et ne sont pas en mesure de suivre une éducation primaire et secondaire de qualité. Dans de nombreuses régions du monde, les femmes se voient toujours refuser le droit fondamental de prendre des décisions concernant leur corps et leur avenir, et nous observons avec inquiétude de plus en plus de pays revenir sur les progrès accomplis en matière de droits des femmes.

Malgré ces difficultés, l'histoire de ces 8 milliards d'êtres humains est l'histoire d'un triomphe. Nous avons réduit la pauvreté et réalisé des progrès remarquables en matière de soins de santé. Les humains sont plus nombreux que jamais, en partie grâce à l'augmentation de l'espérance de vie et à la baisse de la mortalité infantile et maternelle.

« C'est une histoire de réussite, pas un scénario apocalyptique. Malgré les difficultés, la proportion de personnes éduquées et en bonne santé n'a jamais été aussi élevée », a déclaré la Directrice Exécutive de l'UNFPA, le Dr Natalia Kanem. « La prise en compte des seuls chiffres et du taux de croissance de la population passe à côté de l'essentiel et conduit souvent à des mesures coercitives et contre-productives susceptibles d'empiéter sur les droits fondamentaux. La population est la solution, pas le problème. L'expérience montre qu'investir dans les citoyens, dans leurs droits et leurs choix mène à des sociétés pacifiques, prospères et durables. »

À l'approche du mois de novembre 2022, l'UNFPA travaillera avec ses partenaires et ses communautés pour tirer parti du potentiel de ces 8 milliards d'êtres humains dans le cadre de sa mission consistant à atteindre les objectifs définis dans le Programme d'action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) en 1994. En protégeant les droits et les choix de tous en faveur d'une vie saine et autonome, l'humanité détient la clé pour libérer le potentiel illimité des personnes du monde entier à relever les défis qui menacent leur société et à résoudre les problèmes qui nous mettent tous en péril.
Nous ne sommes pas seuls sur cette voie. Les exemples de solidarité et d'héroïsme abondent, et nous devons œuvrer de concert pour lutter contre la pauvreté, la discrimination, la violence, l'exclusion et tous les obstacles qui empêchent des millions de personnes dans le monde d'exercer leurs droits et de faire leurs propres choix.

L'heure est à l'action, mais nous devons également avoir une vision. Les gouvernements peuvent poursuivre des politiques démographiques centrées sur les personnes ainsi que sur la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation. Le secteur privé peut concevoir des solutions créatives en exploitant le pouvoir de l'innovation et de la technologie au bénéfice du bien commun. Les artistes et créatifs du monde entier peuvent user de leurs talents pour nous aider à imaginer la promesse d'une planète peuplée de 8 milliards d'êtres humains.

Collectivement, nous formons une infinité de possibilités d'action, de croissance et de changement. La création d'un monde plus juste et plus durable nécessite d'œuvrer pour l'égalité des droits et des chances pour tous.

PRINCIPALES CONCLUSIONS DU RAPPORT WORLD POPULATION PROSPECTS 2022 :

1. La population mondiale devrait atteindre un pic d'environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080 et rester à ce niveau jusqu'en 2100.
La population est passée de 7 à 8 milliards en 12 ans environ, à peu près le même nombre d'années qu'il a fallu pour qu'elle passe de 6 à 7 milliards. Le prochain milliard devrait prendre quelque 14,5 années et être atteint en 2037.

2. La croissance démographique de l'Asie représente la moitié de ce huitième milliard. L'Afrique y a apporté la deuxième contribution la plus importante, avec près de 400 millions de personnes. Dix pays représentent à eux seuls plus de la moitié de la progression du septième au huitième milliard. L'Inde en est de loin le principal contributeur. Elle est suivie par la Chine et le Nigéria.
L'Afrique et l'Asie seront les moteurs de la croissance démographique mondiale jusqu'à l'atteinte du neuvième milliard en 2037.

3. Aujourd'hui, deux êtres humains sur trois vivent dans un pays ou une région où la fécondité est inférieure au seuil de renouvellement des générations de 2,1 enfants par femme.

L'espérance de vie mondiale à la naissance a atteint 72,8 ans en 2019, soit une amélioration de près de 9 ans depuis 1990. En 2021, l'espérance de vie des populations des pays les moins avancés accusait néanmoins un retard de 7 ans par rapport à la moyenne mondiale.

Dans de nombreux pays en développement, la part de la population en âge de travailler (entre 25 et 64 ans) a augmenté.

Contacts médias

Eddie Wright, Spécialiste Communication : ewright@unfpa.org, +1 917 831 2074 (New York)
Zina Alam, Spécialiste Communication et Media : zialam@unfpa.org, +1 929 378 9431 (New York)
Pélagie Nabolé, Chargée de programme Communication, Plaidoyer et Partenariat, nabole@unfpa.org, +226 70 69 72 30 (Burkina Faso)

Burkina/Politique : « Oui j'ai rendu ma démission du MPP », annonce Smaïla Ouédraogo

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« Oui j'ai rendu ma démission du MPP ce lundi 18 juillet 2022 ». C'est l'annonce faite par Smaïla Ouédraogo dans cette note parvenue à Lefaso.net.

Témoignant sa reconnaissance à l'ensemble des militants du Mouvement du peuple pour le progrès, notamment Roch Kaboré, M. Ouédraogo lance un appel solennel à l'endroit de ses compatriotes pour amplifier davantage leurs actions dans le cadre d'un parti politique de gauche en vue de « construire avec et pour le peuple un Burkina Faso meilleur ».

L'intégralité de la déclaration ci-dessous.

Lefaso.net

La lutte continue !
L'année 2014 a marqué un passage décisif dans ma vie militante d'étudiant et de syndicaliste. La création du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) fut une consécration d'un engagement antérieur dans le cadre d'autres organisations, au profit des causes justes et de groupe. Par la grâce Divine, j'ai eu l'occasion de servir mon pays à divers niveaux de responsabilités élevées. Cela a été possible aussi grâce à des personnalités dont je m'en voudrais de ne pas citer quelques-uns.

Ma pensée va particulièrement à Son Excellence feu Docteur Salifou DIALLO.
Ma reconnaissance à Son Excellence Roch Marc Christian KABORE est grande.
Au Président Simon COMPAORE, je formule mes grands remerciements.
A tous ceux dont je n'ai pu citer le nom ici, sachez que j'ai aussi appris de vous individuellement et collectivement.

Dans l'exécution de mes missions, j'ai bénéficié de la grande sympathie, des conseils, de l'accompagnement de personnes avisées tant sur le terrain que dans de la conduite de certains dossiers de grande importance. J'ai fait des choix, posé des actes dont j'avais la conviction à l'instant T dans le cadre de l'exécution de mes missions, que c'étaient les meilleurs possibles pour les populations du Burkina Faso.

Ce fut par moment difficile et même très difficile mais, exaltant et même très exaltant. J'ai été et le suis toujours guidé par la conviction que nous devons et avons l'obligation de faire davantage pour le Burkina Faso et ses populations qui nous ont donné tant et que nous aimons par-dessus tout !!!

Oui, je suis un des privilégiés qui ont eu la chance d'échapper aux épidémies de méningite, de rougeole etc. lesquelles épidémies ont décimé plusieurs enfants de mon âge !!!

Je suis un des privilégiés qui a eu la chance d'aller à l'école et même y bénéficier des soutiens multiformes de l'Etat Burkinabè !!!
Je suis encore un des privilégiés au Burkina Faso d'avoir un travail salarié de l'Etat !!!

L'appel du devoir de service devient pour moi une obligation tant que le souffle vital sera le mien. Oui, je ne me déroberais point devant notre mission de rétrocéder au Burkina Faso ce qu'il m'a donné !!!
J'accomplirai toujours ma part par la Grâce Divine !!!

Au moment où vous lisez ces lignes, mon parcours politique avec le MPP s'est arrêté. Oui j'ai rendu ma démission du MPP ce lundi 18 juillet 2022. Je m'y suis battu dans la perpétuelle quête d'un mieux-être pour les burkinabè.

Je voudrais rendre hommage à toutes ces personnes connues ou inconnues, à ces paysans, ces ouvriers, ces travailleurs du public comme du privé, ces femmes et hommes, ces enfants, adultes et anciens à travers le Burkina Faso toujours en quête d'un mieux-être. Oui vous le méritez.

Le Burkina Faso mérite d'être un pays paisible où ses laborieuses populations se battent dignement pour s'assurer une existence intègre !!!

Une grande partie de notre pays est en ce moment sous l'emprise des groupes armées terroristes avec son cortège de tueries militaire et civil, la précarité des conditions de vie des populations déplacées internes, la fragilité de la cohésion sociale toutes choses qui sont venues aggraver les difficiles conditions de vie de nos populations.
Ma conviction est que nous avons les ressources nécessaires pour construire ensemble un Burkina Faso de nos rêves.

Je lance de toutes mes forces un appel solennel envers mes compatriotes pour que nous amplifions davantage nos actions dans le cadre d'un parti politique de gauche pour construire avec et pour le peuple un Burkina Faso meilleur.

Vive le Burkina Faso !
Je vous remercie !

Pr Ag. Smaïla OUEDRAOGO
Officier de l'Ordre National

Axe Bobo-Dioulasso/Dédougou : Un car de transport en commun termine sa course dans des arbres et fait des blessés légers

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Selon le site d'information en ligne, Timbanews.net, un car de transport en commun a terminé sa course dans des arbres ce mardi 19 juillet 2022 sur l'axe Bobo-Dioulasso-Dédougou.

Heureusement, l'accident n'a fait aucune victime grave. Seuls des blessés légers ont été enregistres et évacués au centre hospitalier régional de Dédougou pour une prise en charge.

Selon les témoignages recueillis sur place, le chauffeur aurait perdu le contrôle du volant ; ce qui aurait précipité le car hors de la voie, a précisé le média.

Lefaso.net


Construction et de réhabilitation de la voie ferrée : le nouvel engin commandé par SITARAIL attendu en mi-août à Abidjan

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La nouvelle bourreuse – niveleuse – dresseuse, récemment commandée par SITARAIL, en route pour Abidjan, a informé l'entreprise sur sa page Facebook.

En effet, toujours selon SITARAIL, l'engin a quitté, le weekend dernier, les usines du constructeur autrichien Plasser & Theurer pour être acheminé par voie maritime jusqu'aux côtes abidjanaises, où il est attendu en mi-août prochain.

Pour rappel, cet engin est essentiel dans les travaux de construction et de réhabilitation de la voie ferrée, notamment au bon positionnement et au compactage du ballast sous les traverses afin de rétablir les meilleurs paramètres de la voie ferrée.

L'entreprise a indiqué que cette nouvelle bourreuse est dotée d'une technologie de dernière génération qui permet une cadence de travail plus élevée ainsi qu'une meilleure précision lors des opérations de maintenance de la voie ferrée.

SITARAIL

Insécuritéà l'Est du Burkina : Des individus armés exigent le désarment d'un présumé VDP contre la libération de son père

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L'agence d'information du Burkina (AIB) rapporte ce 19 juillet 2022 que des individus armés exigent le désarmement d'un présumé volontaire pour la défense de la patrie (VDP) avant la libération de son père tenu en otage.

En effet, le nommé otage faisait partie des six hommes qui avaient été enlévés le 13 juillet dernier au marché de Baléré, localité située entre Fada N'Gourma et Diablo dans la région de l'Est.

L' agence indique que les cinq autres otages ont déjàété libérés. Mais pour le sixième, les ravisseurs veulent que son fils quitte les rangs des VDP et qu'il leur remette son matériel de défense.

Lefaso.net

Source : AIB

Université Joseph Ki-Zerbo : Le Pr Norbert Nikièma et le Dr Dafrassi Sanou célébrés par leurs pairs

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Les enseignants du département de linguistique de l'université Joseph Ki-Zerbo ont rendu hommage au Pr Norbert Nikièma et au Dr Dafrassi Jean-François Sanou, le samedi 16 juillet 2022. Ces deux pionniers et « grands maîtres » de la linguistique, sont appelés à faire valoir leurs droits à la retraite. Ils ont reçu des présents symboliques en guise de souvenir et des attestations pour les services rendus au département.

Le Pr Norbert Nikièma et le Dr Dafrassi Jean-François Sanou sont des pionniers de la linguistique au Burkina Faso. Après plusieurs années passées au département de linguistique de l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou (1976 pour l'un et 1978 pour l'autre), ils sont appelés à faire valoir leurs droits à la retraite. Le département de linguistique a fait une halte le samedi 16 juillet 2022 pour témoigner sa reconnaissance et sa gratitude pour les services rendus à lui en particulier et à celui de la recherche en général. Cette cérémonie d'hommage a été placée sous le thème : « Le Pr Norbert Nikièma et le Dr Dafrassi Jean-François Sanou, les pionniers de la recherche linguistique au Burkina Faso ».

Ces maîtres ont planté plusieurs arbres, selon le directeur de l'UFR-LAC, Bernard Kaboré

Pour le directeur de l'Unité de formation et de recherche en lettres, art et communication (UFR-LAC), Bernard Kaboré, ces maîtres n'ont pas planté qu'un arbre. « Vous avez planté des arbres. Les fruits de ces arbres, c'est nous tous réunis ici ce matin. En effet, nous avons tous reçu de vous ce qu'il y a de plus précieux : la connaissance », a-t-il lancé. Paraphrasant le célèbre écrivain et homme politique anglais, Philippe Dormer, il a soutenu que la connaissance assure une retraite confortable et nécessaire lorsque nous prenons de l'âge. Si on ne la plante pas quand on est jeune, son ombre nous fera défaut quand on sera vieux.

Le président de l'université de Dédougou, Pr Alou Koïta a révélé qu'une œuvre collective a étééditée en leur honneur

Il a révélé que ceux qu'ils célèbrent ont plantés leurs connaissances dans l'édifice qu'ils ont contribuéà bâtir : le département de linguistique. En effet, depuis 1976 pour le Pr Norbert Nikièma, 1978 pour le Dr Dafrassi Sanou, ils ont fait grandir le département. « La preuve, vous êtes toujours sollicités pour des enseignements. C'est l'expression de votre engagement pour la science et pour la formation », se réjouit le directeur de l'UFR-LAC, tout en ajoutant que l'enseignement pour eux, était un sacerdoce.

Un ouvrage collectif dédié aux deux pionniers

Un document collectif a étéédité au nom des deux « maîtres ». Ce document, a expliqué le président de l'université de Dédougou, Pr Alou Koïta, est une expression des volontés des enseignants de linguistique auxquelles se sont associés des enseignants de lettres modernes des universités de quatre pays pour rendre hommage aux deux enseignants. « Ces pays sont le Burkina Faso, le Ghana, le Niger et le Togo. Ce mélange compte 18 contributeurs. Cela montre la renommée internationale de nos professeurs », a-t-il fait remarquer.

Le Pr Malgoubri (premier) à partir de la droite a contribuéà l'édition du document

Les contributions se caractérisent par leur diversité thématique. Toute chose qui les a amenés à les regrouper selon trois axes. L'axe un porte sur les langues et dynamiques des langues qui comprennent neuf textes, le deuxième axe porte sur l'alphabétisation, l'éducation et le développement qui comprend cinq contributions et le dernier axe, le moins fourni, comprend trois contributions. Pr Koïta a terminé en faisant un clin d'œil spécial au Pr Malgoubri et au Pr Napon non seulement pour le sceau scientifique qu'ils ont su donner à l'ouvrage mais aussi pour la prise en charge de son édition.

Amis, parents et collègues ont salué le mérite de ces deux enseignants

Pr Nikiéma et Dr Sanou ont reçu des attestations et des présents symboliques. C'est tous émus que les deux « maîtres » ont exprimé leur joie et leur satisfaction de bénéficier d'une reconnaissance de la part du département. Ils souhaitent que la jeune génération puisse continuer à relever le défi du département. « C'est un honneur et un plaisir d'avoir servi ce département et cette noble université», a lancé le Dr Sanou.

Obissa Juste MIEN
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Pétanque : « Soutong-Nooma » renverse « Neb-nooma 14 » en finale de la coupe de l'ambassadeur de France au Burkina Faso

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« Soutong-nooma » a remporté, dans la soirée du samedi 16 juillet 2022, la deuxième édition de la Coupe de l'ambassadeur de France au Burkina Faso en battant son rival du jour « Neb-nooma 14 » par onze points contre dix. Plus de 600 boulistes ont pris part à la compétition.

L'ambassadeur de France au Burkina Faso contribue à la promotion de la pétanque au pays des hommes intègres. Dans la soirée du samedi 16 juillet 2022, il a organisé, avec l'appui de la Fédération burkinabè de pétanque, la finale de la deuxième édition de sa coupe.

Après une journée entière de compétition, deux formations se sont affrontées en finale. Il s'agissait de « Soutong-Nooma » qui devait rivaliser avec « Neb-Nooma 14 » qui a réalisé un début époustouflant. La triplette du secteur n°14 de Ouagadougou avait vite fait de prendre un grand avantage sur l'adversaire du jour qui était tout aussi redoutable.

« Soutong-nooma » a renversé« Neb-nooma 14 » en finale de la coupe de l'ambassadeur de France au Burkina

« Neeb-nooma 14 » menait même la partie au score de 9 à 4 puis 10 à 4. Mais un coup de tonnerre s'est produit dans les deux derniers matchs de la partie. « Soutong-Nooma » réussit le coup de quatre points en un match alors qu'il était menéà quatre points contre dix. Il réduit l'écart et se repositionne pour le titre.

Sonnés par cette remontée, les boulistes de « Neb-nooma 14 » perdent leur sang-froid et multiplient les ratés. Profitant de cela, « Soutong-nooma » s'offre la partie en inscrivant trois points. Score final : 11-10 en faveur de « Soutong-Nooma ». Les boulistes de « Neb-nooma » sont assommés par ce score. « Nous avons bien joué mais nous avons malheureusement perdu par manque de chance. Bien sûr que ça fait effectivement très mal de perdre ainsi », s'indigne Djibril Maïga, capitaine de « Neb-nooma 14 ».

Des invités ont assistéà la finale

Portés en triomphe par leurs supporters, les joueurs de « Soutong-nooma » célèbrent leur victoire en chambrant les adversaires. « Nous avons été constants durant tout le match. Nous n'avons pas douté un seul instant de gagner ce match. Je l'avais même informé avant le match que nous allions gagner. C'est ce qui s'est passé», a indiqué Moustapha Bagagnan, capitaine de « Soutong-Nooma ».

La coupe s'est jouée au lendemain de la fête nationale française célébrée chaque 14 juillet. Pour Luc Hallade, c'est aussi une compétition offerte aux boulistes burkinabè. « La Coupe a permis de rassembler des joueurs de pétanque burkinabè. Ils sont très forts. Nous avons assistéà une finale impressionnante et pleine de suspens. Je n'aurais pas parié un ticket sur ceux qui ont gagné finalement », a relevé l'ambassadeur de France au Burkina Faso.

Le public est sorti massivement pour assister à la compétition

Pour sa part, Macaire Nana, président de la Fédération burkinabè de pétanque, a salué l'engagement des deux formations et l'initiative de l'ambassadeur Luc Hallade. « Je voudrais remercier l'ambassadeur de France au Burkina qui nous a offert cette compétition. Elle permet à nos boulistes de se perfectionner pour les compétitions internationales », a-t-il dit.

Les vainqueurs ont reçu le trophée et la somme de 300 mille francs CFA. Les finalistes malheureux sont repartis avec une enveloppe de 200 mille francs CFA. Les équipes victorieuses dans la catégorie consolante et des dames boulistes ont aussi reçu des enveloppes d'encouragement.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Première édition de Women's days 2022 : Aminata Komi remporte le grand prix de l'entrepreneuriat féminin

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Aminata Komi a remporté la première édition du grand prix de l'entrepreneuriat féminin du Women's days avec son projet "Transformation et commercialisation de la pâte d'arachide". Elle a reçu son prix d'une valeur de deux millions de francs CFA, le vendredi 15 juillet 2022 à Ouagadougou au cours d'une cérémonie officielle.

Valoriser la femme et promouvoir l'entrepreneuriat féminin pour leur autonomisation financière afin de contribuer à l'équilibre familial. C'est l'objectif visé par Havas Burkina à travers cette initiative, première du genre. Au nombre de cinq sur la ligne de départ avec leurs différents projets, c'est Aminata Komi, une déplacée interne, qui est arrivée première. Avec son projet "Transformation et commercialisation de la pâte d'arachide", Aminata Komi a convaincu le jury par "l'originalité" de son projet.

« Pour l'édition 2023, le thème sera autour de l'entrepreneuriat et famille » a indiqué la directrice générale de Havas Burkina, Léone Bambara

Après avoir félicité et salué l'originalité du projet de la lauréate, la directrice générale de Havas Burkina, Léone Bambara, a laissé entendre que l'initiative vise à accompagner les femmes dans la réalisation de leurs projets en cours et à venir. « Havas Burkina a décidé de célébrer cette année de façon spéciale la journée de 8 mars loin du folklore habituel. Nous avons souhaité réunir les femmes au tour d'un objectif, d'une vision dénommé Women's days afin de les former et les accompagner dans l'entrepreneuriat pour leur autonomie financière », a-t-elle expliqué, indiquant que l'activité a permis de former une cinquantaine de femmes à l'entrepreneuriat. La rue marchande, les expositions et masterclass ont été les principales activités menées dans le cadre de cet évènement au mois de mars.

La cinquantaine de femmes formées ont reçu des attestations de formation

A en croire la directrice générale de Havas Burkina, le concours était ouvert à toutes les femmes. La date limite des dépôts était prévue pour le 30 mars 2022. Et c'est au total cinq projets qui ont été enregistrés pour cette première édition.

Le bras financier de l'évènement, en l'occurrence Bolloré transport et logistics (BTL), par la voix de sa responsable à la communication et au développement durable, Thérèse Ouédraogo a félicité les différents acteurs pour la mise en œuvre de l'initiative. « Nous avons soutenu l'initiative au regard de son contenu, à savoir amener les femmes à s'approprier la mise en place et la gestion de leurs projets personnels », a indiqué Thérèse Ouédraogo.

La lauréate Aminata Komi a remercié les initiateurs du projet

Pour la lauréate Aminata Komi, c'est un sentiment de satisfaction. « Je remercie les initiateurs du projet pour l'opportunité et aussi le choix porté sur mon projet », a-t-elle confié, ajoutant que le projet lui permettra d'embaucher quatre femmes déplacées internes.

Le Women's days de l'année prochaine est prévue se tenir du 3 au 5 mars 2023 avec des formations pratiques sur la transformation et la commercialisation des produits agroalimentaires. Canal plus Burkina, l'agence Djiguiya, Nouvdim, Digiprint, Zephyr, Bolloré ont été les partenaires associés à l'évènement.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

Burkina : Entre électoralisme et coups d'Etat ou l'alternance de la stagnation

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Il faut renvoyer les militaires aux fonctions et aux missions pour lesquelles leur corps devrait se vouer, à savoir : défendre le territoire national, protéger la vie des citoyens et écarter de toute gestion de la chose publique la classe oligarchique, toutes tendances confondues. C'est la conviction de Didier Ouédraogo et Ardiouma Sirima qui s'en expliquent dans la tribune ci-dessous.

Les rendez-vous de l'histoire nationale du Burkina Faso entre le peuple et ses dirigeants offrent l'image d'un éternel recommencement. Un départ qui pourrait s'assimiler au vrai-faux départ du Mogho-Naaba. Loin d'un tel symbole, l'éternel départ pour la démocratie au Burkina Faso est devenu véritablement un drame politique et humain depuis plusieurs décennies. Ainsi les cycles électoraux vont et viennent, ouvrant ou clôturant la saison des coups d'Etat, à la manière d'une course de relais, dont le but se serait dévoyé dès le point de départ.

Le coup d'Etat du 24 janvier 2022 par une portion de l'armée burkinabè, l'avènement du MPSR et la Transition qui ont suivi, ouvrent une énième période d'exception, qui doit être propice à une analyse critique du processus démocratique dans notre pays. Si le Burkina Faso a mal en sa démocratie, de quoi s'agit-il exactement ? Quelles sont les causes et quels sont les facteurs qui alimentent ce mal-être démocratique, qui tend à s'ériger comme loi de notre histoire nationale ? Quelles perspectives envisager pour entamer enfin l'édification d'un régime authentiquement démocratique ?

Une démocratie sous influence extérieure, aux antipodes du bien-être du peuple

Le Burkina Faso, comme la plupart des pays du pré-carré français, a embouché le clairon du multipartisme, à l'issue du discours du président François Mitterrand, lors du sommet France-Afrique de la Baule (20 juin 1990, dans le cadre de la 16e conférence des chefs d'État d'Afrique et de France). Ce moment historique a donné lieu à la naissance du « multipartisme » dans cet espace. La course au pouvoir pour la gestion des institutions fut ouverte. Les jeux électoraux ont ainsi inauguré la nouvelle ère de la « démocratie à l'africaine ».

Toutefois, dans notre histoire nationale, le jeu électoral, très ouvert sous l'ère de la Troisième République (qui rendit possible la mise en ballotage du président-candidat), est une séquence politique exceptionnelle à souligner. Sous l'emprise de cette injonction de la Baule, notre pays referma cette parenthèse démocratique et se plia à ses obligations envers la France et sa sphère d'influence : le pouvoir politique devait se parer de ses atours démocratiques pour être à même de sauvegarder et perpétuer l'Etat néocolonial et son ordre : passage obligé pour mériter le bénéfice de l'aide au développement, puisque les conditions de stabilité seraient ainsi remplies.

Cette « camisole démocratique bauloise » permit aux dignitaires du pouvoir néocolonial de conjurer provisoirement les turbulences dues à la répétition des coups d'Etat successifs du 25 novembre 1980, du 07 novembre 1982, du 04 août 1983 et du 15 octobre 1987. Ainsi, en lieu et place de cette succession des pouvoirs militaires, des élections « libres et transparentes » dont les conditions de réalisation sont désormais gravées dans une Constitution (celle de 1991), et dans différentes lois organiques et décrets, furent organisées.

L'inauguration de cette période par Blaise Compaoré portait déjà ses propres limites démocratiques. Pour preuve, les premières élections se heurtèrent au refus des partis dits de l'opposition de l'époque, de participer au scrutin, arguant de l'absence d'une conférence nationale, érigée comme préalable à la course électoraliste. Premier scrutin, un seul candidat. Notre pays, en même temps qu'il semblait répondre aux injonctions du maître Français, mettait en place une forme hégémonique du pouvoir, qui ne disait pas son nom. L'avènement du CDP en 1995, par absorption d'une dizaine de partis politiques se réclamant de la social- démocratie, dessinait le nouveau paysage politique qui devait consacrer la « fabrique de partis politiques » ; véritables instruments dont se dotaient tous azimuts les protagonistes à la gestion de la chose publique. Au bout de quelques années, les échéances électorales offraient le spectacle d'une pléthore de partis politiques, sur la scène politique.

Dotées de promesses de campagnes propres à faire diversion sur les nombreuses et légitimes attentes du peuple, les conquêtes successives n'ont eu de cesse de construire patiemment et sûrement une classe de professionnels du politique qui, très rapidement, feront leur mue en professionnels de la manipulation électorale. Une classe politique qui, au fur et à mesure de son expérience, construisit ses consensus et ses connivences avec toutes les parties prenantes d'une conception oligarchique de la gestion d'un sous-développement de la démocratie. Cette partie politicienne de l'élite burkinabè s'est préoccupée de réunir tous les moyens financiers et humains nécessaires à son accession et son maintien au pouvoir. Ainsi fut scellée l'alliance entre une classe politique et le monde des affaires, se constituant en une classe politico-économique toute puissante.

Par conséquent, à partir de l'ère Compaoré, la mainmise de cette élite oligarchique sur toutes les sphères de la vie publique en général, l'administration, l'économie en particulier, fut sans quartier. L'homme d'affaire et l'homme politique se trouvèrent être le même (fusion-confusion). Ils firent alliance pour accéder au pouvoir et confisquer la démocratie balbutiante pour servir leurs intérêts. Dès lors, toutes les méthodes et les moyens (privés et publics) pour y accéder et le conserver étaient permis et devenaient la norme de comportement des candidats.

La fabrique d'une démocratie en trompe l'œil

La fabrique de la démocratie dans notre pays venait de franchir toutes les étapes de sa propre créativité avec les caractéristiques essentielles suivantes :

- Manufacturée à partir de l'injonction de la Conférence de la Baule, peu importait qu'on s'intéressât aux vertus et effets démocratiques du processus (transparence, avancées /progrès économiques, politiques, sociales, protection et renforcement des libertés démocratiques, etc. ;). Un simple simulacre devait suffire aux attentes des commanditaires comme des exécutants. Alors fut inaugurée cette démocratie électoraliste, présentée comme l'entrée dans la modernité de notre pays et le levier de son développement.

- La compétition des partis politiques fut encadrée par des lois du même genre, taillées sur mesure et au profit des gestionnaires de la nouvelle donne. Objets d'âpres discussions et d'arbitrages entre de vrais-faux protagonistes à la veille de chaque scrutin, les règles électorales (la loi électorale) se sont souvent soldées par un consensus. En réalité elles dévoyaient les principes démocratiques mêmes qu'elles étaient censées garantir (transparence du scrutin, un citoyen = une voix, découpage électoral cohérent, révision et actualisation de la liste électorale, effectivité du droit civique et politique de la diaspora, etc.). Fort tardivement, dans une dose et une gestion scabreuse bien maîtrisées, les électoralistes finirent par intégrer dans leur jeu le droit civique et politique de la Diaspora, un droit légitime longtemps réclaméà juste raison par ses bénéficiaires.

Ce tableau de mercantilisme politique laisse apparaître l'ensemble du processus électoral comme une vulgaire marchandise, livréà la loi de l'offre et de la demande électoraliste, dans une logique totalement décomplexée d'un libéralisme électoral. En effet, les « offres » d'une pléthore de partis et de groupuscules politiques, adossés à des OSC de circonstance, des divers groupuscules opportunistes, rivalisent d'adresse, de supercherie et de surenchère dans la marchandisation des voix. A chaque scrutin, le marché de l'offre politique prend des points sur l'indice de l'inflation de la corruption électorale.

Outre cette corruption qui exploite la pauvreté des larges couches sociales, le système néolibéral dans lequel s'est installé d'emblée le processus électoral a pris en otage le débat d'idées, de projets de société et la délibération citoyenne. La rentabilité financière et immédiate du vote, comme un banal placement en bourse, l'achat des voix par des espèces sonnantes et trébuchantes, en nature ou bien matériels (rétribution de luxe ou denrées de première nécessité faisant diversion sur la pauvreté et la faim entretenues par toutes sortes de mécanismes) ont dévoyé toutes les vertus du processus. Pour parfaire ce tableau de l'arrière scène du « libre-échange électoraliste », des chefs coutumiers, des responsables d'OSC, véritables rabatteurs et trafiquants de voix, se transforment en avant-garde et en garde-chiourmes de l'oligarchie politique-économique.

Au vu de ce qui précède, à chaque échéance électorale, la chaine de commande de la fabrique de la démocratie fait grimper le thermomètre de la corruption. Notre génie à inventer la machine à tricher a acquis en quelques décennies ses lettres de noblesse, au point de recevoir la reconnaissance nationale et internationale : face à un processus démocratique mort-né, les observateurs sont unanimes pour dire que la démocratie a triomphé lors de ces scrutins battant les records de la fraude. La transformation de l'électoralisme en système de prédation politique et économique, faisant voler toutes les promesses électorales, et renforçant la domination néocoloniale avec une complicité des « apprentis de la démocratie » devra être considérée comme un vénéneux parasite dont on devra se débarrasser. Mais la classe politique burkinabè alla plus vite et plus loin que ses « maîtres en démocratie ».

La financiarisation et la corruption qui accompagnent les élections n'ont jamais inquiété la communauté dite internationale sur la sincérité des scrutins. Bien au contraire, parce que cette même communauté finance aussi cette manipulation électorale, il est alors logique qu'elle attende le retour sur investissement. En créant ainsi les conditions de sa « victoire de la démocratie » la classe politico-économique dans notre pays garantit la continuité de l'exploitation, de sa soumission aux diktats de cette communauté. Cette complicité dans le mensonge, l'hypocrisie et le vol à l'intérieur et à l'extérieur du Burkina Faso retardent l'avènement d'une démocratique véritable qui, en son essence, est populaire.

L'avalanche de félicitations de chefs d'Etat et d'institutions internationales au vainqueur de cette compétition contre le peuple sonne dans l'oreille des démocrates comme la répétition de la trahison de toute une classe, depuis près de six décennies. Les profits gigantesques tirés de ces manipulations des processus électoraux, aidées en cela par les puissances intérieures et les réseaux d'influences extérieurs, garantissent la main mise au plan politique, économique et culturel du pays, en favorisant l'émergence et l'implantation d'une véritable caste de parvenus politico-oligarchiques, chargées de la gestion de la pseudo-démocratie (démocratie de pacotille) et du sous-développement endémique (véritable modèle pour les pays du pré carré français sous domination).

L'espace politique est par conséquent sous séquestre. L'Etat et les institutions, instrumentalisés à cet effet, ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, ne remplissant plus les missions qui leur sont dévolues. Ce faisant l'histoire politique de ces presque quarante dernières années se conjugue avec une incapacitéà affronter les défis essentiels de la société, une falsification du processus démocratique, un approfondissement du sous-développement et la domination continue du pays.

Se convaincre et convaincre de la nécessité d'une rupture avec l'ordre néocolonial, nourri et entretenu par l'électoralisme et le putschisme

Face à ces échecs récurrents, certains esprits habiles, en parfaits manœuvriers politiques, ne tariront pas de critiques condescendantes selon lesquelles l'Afrique ne serait pas faite pour la démocratie. Une telle opinion valide en creux ces alternances du recul, entre coups d'Etat et démocratie électoraliste, en leur attribuant souvent des vertus taillées à la mesure des intérêts de la classe politique au pouvoir. Et pourtant, toutes les preuves sont faites de leur caractère délétère, obstruant le chemin pour une démocratie véritable et pour le développement.

Pour pallier ces échecs récurrents, l'invocation de « valeurs africaines à la démocratie originelle » constituerait notre spécificité et nous permettrait d'échapper à la contagion d'une démocratie étrangère, exogène, n'ayant pas de prise sur nos réalités. En réalité, une démocratie à l'aune des valeurs africaines ne saurait s'élaborer sans un certain toilettage de celles-ci, puisqu'elles ont aussi subi certains effets des alluvions de la modernité, comme le délitement des liens sociaux, des idées de solidarité, ou encore des valeurs d'honneur et de dignité.

Les coups d'Etat, par leur récurrence, surviennent comme des forces légitimistes de correction des dérives démocratiques. La prise du pouvoir par les armes semble inscrire dans la conscience collective l'idée selon laquelle la force militaire, à un moment donné, serait la solution salvatrice au regard des maux qui obstruent notre avenir. L'imaginaire collectif au sujet de l'ordre, préférable au désordre, lui accorde, chaque fois qu'il se produit, un certain crédit au départ. Il nourrit régulièrement à l'endroit des rectificateurs du démocratisme en échec un certain espoir.

Cependant, le regard critique nous impose d'emblée une première réserve : comment peut-on comparer et faire un choix entre deux situations qui sont elles-mêmes des échecs avérés (méthodes, processus et résultats). La construction presque jamais commencée de la démocratie constitue l'antichambre de la corruption, du clientélisme et de la mauvaise-gouvernance, avec pour résultante logique la stagnation, voire le recul de la construction d'un Etat de droit et celui de la promesse d'un réel développement.

Mimétismes électoraux, ils ont conduit à la faillite de l'Etat. Inspirés faussement par les coups d'Etat, la construction d'une nation démocratique butte sur ses bases et reste toujours sujette aux dérives autocratiques, à la génération d'une caste militaro-oligarchique, à la gestion du pouvoir par une caste de prédateurs en cravates ou en treillis. Ce tableau tragique de notre histoire nous éclaire suffisamment sur une certaine lucidité, définitive et active. Elle passe d'abord par le rejet de tous ceux qui, presque quarante décennies durant, ont su tourner leurs vestes, vendu des illusions au peuple et conduit le pays à la faillite et leur propre entreprise politique au succès. Le spectacle auquel le peuple a toujours droit, consiste à lui faire des promesses qu'elle est en droit d'attendre, et à rebattre les cartes avec la même classe et en passant par perte et profit tous les engagements pris.

Sortir des fausses alternatives
Accélérer le processus de rupture avec l'ordre néocolonial

Le point de départ de cette accélération concerne en premier lieu notre regard sur nous-mêmes. Le spectacle que nous ont livré les acteurs de l'alternance (la classe politique aux affaires depuis presque quarante ans, et les forces armées qui leur sont liées et les relaient à chaque coup d'Etat, en troquant parfois le treillis contre le veston et la cravate), n'a jamais été autre chose qu'une vraie tartufferie. Les promesses se sont toujours vite muées en oubli, désinvolture, et trahison. Le temps d'un sursis scandant des « attendons de voir », « voyez dans quel état ils ont trouvé le pays »« donnons-leur un peu de temps », « un peu de patience » passe très vite en méfiance, défiance, déception. Comme un rituel dont il faut se souvenir, on plaide le changement. Se présentant les uns les autres comme la dernière bouée de sauvetage, l'abus de confiance du peuple demeure leur trophée de départ, un trophée sans chasse. Et pourtant, l'amélioration des conditions de vies, de notre système de santé, de l'éducation, de celle des conditions de vie de la jeunesse, entre autres urgences, reste irrémédiablement chevillée aux mêmes pesanteurs. Rien, ou presque à l'horizon des promesses, d'où qu'elles viennent.

Par conséquent, devant nous, deux impératifs, inconditionnels :

- renvoyer les militaires aux fonctions et aux missions pour lesquelles leur corps devrait se vouer, à savoir : défendre le territoire national, protéger la vie des citoyens (ainsi que de tous les résidents) et de leurs biens, tant individuels que collectifs ;

-écarter de toute gestion de la chose publique la classe oligarchique, toutes tendances confondues, peu ou prou impliquée dans cette gestion, par souci même de salut public et de salubrité politique. La responsabilité que porte cette classe politique dans la faillite de l'Etat, sur le recul démocratique et le sous-développement endémique du pays ne saurait faire l'objet d'une quelconque mansuétude. Aucune diversion politique saupoudrée à la sauce indigeste d'une prétendue réconciliation nationale ne saurait relégitimer cette caste de prédateurs. Les classes populaires ont perdu toutes raisons de croire en cette partie de l'élite. Bas les masques pour tous ces acteurs, premiers responsables de l'état désastreux du Burkina Faso !

Alors, il est définitivement temps que notre regard, celui du peuple, se détourne résolument de tous ces charlatans de la démocratie et de ses innombrables rectificateurs, survenant au cours de chaque changement de pouvoir, civil ou militaire. En effet, le changement de regard s'impose à nous. Comme une loi de l'histoire, il commence dans notre attitude critique qui se mue en méfiance, s'aiguise en défiance et s'organise en résistance.

Oui, toute naissance est une résistance ! Si l'enfant qui vient au monde doit se détacher du cordon ombilical, raison de plus pour un peuple, ployant sous le joug de vrais-faux messies, de s'en défaire enfin, et une bonne fois pour toutes ! S'en défaire pour accepter de se regarder en face, pour affronter nos véritables adversaires et nos vieux démons. Ni fuir notre réalité, ni en dédier sa transformation à des tiers, mais la regarder en face par nous-mêmes, citoyens, démocrates et révolutionnaires de ce pays, qui en compte tant !

Emprunter cette direction encore inexplorée, c'est tourner définitivement le dos aux injonctions issues de la Conférence de la Baule et toutes celles qui sont imposées à notre pays pas les règles de la finance internationale, alimentées par la fumisterie d'un modèle de développement, le néolibéralisme et son avatar au Burkina Faso, la démocratie électoraliste.

Sortir de l'enlisement des alternances, de la démocratie électoraliste et des coups d'Etat, emprunter le chemin d'une vraie alternative, consiste à renforcer le camp des patriotes et des démocrates. C'est élargir et renforcer toutes les organisations démocratiques, sur le sol national et dans toute la diaspora burkinabèà travers des luttes de conquête d'une véritable souveraineté du Burkina Faso.

Emprunter ce chemin de l'alternative, consiste par ailleurs, à faire face à nos propres faiblesses, dont celle de l'immaturité de notre identité nationale. Il s'agit ici de nous débarrasser de nos hypocrisies, de tout truisme, de nos fuites en avant qui pointent avec facilité des boucs émissaires et d'œuvrer résolument pour un esprit patriotique, affranchi des allégeances et des exclusions ethnicistes. Le déficit patriotique est la conséquence du dévoiement de la gouvernance, en transformant la gestion du pouvoir en prébendes électorale, clanique, familiale.

Emprunter cette alternative, c'est accepter que l'égalité de droits et de devoirs de tous et de toutes, le droit à la vie, et toutes les libertés démocratiques, non négociables, sont garanties par notre Loi Fondamentale. En revanche, la pleine jouissance de ces droits et devoirs n'aura lieu que par notre propre combativité pour faire corps avec tous et chacun, pour nous retrouver et nous porter tous garants d'un Burkina Faso Un et indivisible.

Le véritable Etat de droit se construit sans aucune illusion démocratique. Dans la situation actuelle de notre pays, il exige de renforcer les rangs de tous ceux et celles, notamment notre jeunesse combative et organisée, sur le sol national et au sein de nos nombreuses diasporas, de créer toujours des dynamiques citoyenne et politique plus inclusives, indispensables à notre libération, nationale et sociale.

Conclusion provisoire

La stagnation démocratique et son corollaire qu'est le sous-développement économique et social du Burkina, évoqués à travers ce bref aperçu de son parcours, dit que le présent dans lequel nous sommes plongés depuis le 24 janviers 2022 pourrait se prolonger, se poursuivre, et même s'aggraver. Cependant, affirmons-le sans ambages : c'est une possibilité mais pas une fatalité !

Loin de vouloir conjurer le sort comme s'il s'agissait d'un oracle, la tâche qui incombe à chacun d'entre nous désormais, consiste à faire mentir l'histoire et la fatalité des alternances et des défaites, telles qu'elles tentent de s'inscrire dans notre conscience collective. Faire mentir l'histoire, c'est nous éviter la répétition du même. Faire mentir l'histoire, c'est affronter notre propre vérité.

Elle est dans la mobilisation générale de tous les citoyens pour engager les véritables batailles, devenues ultimes parce qu'elles concernent notre propre survie en tant qu'Espace commun de vie collective, peut-être demain, un Etat digne de ce nom, c'est-à-dire un Etat Démocratique et Moderne ! Il nous faut éviter simplement de disparaitre. Urgence sans délai. Impératif absolu. Et sans doute, ce sera le chemin de la construction d'une véritable démocratie, engagée et assumée par un peuple déterminéà tracer sa trajectoire par lui-même, fort de sa diversité et de sa richesse culturelle, dans le respect des valeurs d'une démocratie populaire. Car, en dernière instance, il n'y a de démocratie véritable que populaire !

Cosignataires :
Didier OUEDRAOGO et Ardiouma SIRIMA

Formation en arbitrage : Plus de 80 acteurs économiques réunis pour une gestion efficace des procédures

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Le Centre d'arbitrage, de médiation et conciliation de Ouagadougou (CAM-CO) organise une formation en arbitrage, du 19 au 22 juillet 2022 dans la capitale. Il s'agit d'harmoniser les pratiques en matière de bonne gestion des procédures d'arbitrage et de recours contre les sentences.

Créé en 2005, le Centre d'arbitrage, de médiation et conciliation de Ouagadougou (CAM-CO) contribue à l'amélioration, à l'assainissement et à la sécurisation de l'environnement juridique et judiciaire au Burkina Faso. Il offre aux opérateurs économiques nationaux et aux investisseurs, un cadre adéquat de règlement de leurs litiges, en préservant l'intégrité de leurs relations d'affaires.

Dans cette dynamique, du 19 au 22 juillet 2022, plus de 80 acteurs économiques prennent part à cette session de formation en arbitrage. « Harmonisation des pratiques pour une gestion efficace des procédures d'arbitrage et des recours contre les sentences ». C'est sous ce thème qu'ils vont suivre la formation dont trois modules sont au menu.

Selon le PCA du CAM-CO, Daouda Savadogo, d'importantes réformes sont en cours

Le Président du conseil d'administration (PCA) du CAM-CO, Daouda Savadogo, s'est félicité de la tenue de cette session, qu'il a qualifiée de haut niveau.

Selon Issaka Kargougou, directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), le thème vise à harmoniser les bonnes pratiques en matière d'arbitrage, pour davantage d'échanges et de richesses des contributions à forte valeur ajoutée. « La voie des modes alternatifs de règlement des litiges en général, et celle de l'arbitrage pour régler les différends entre agents d'arbitrage dans l'espace OHADA s'est produit avec l'adoption de l'Acte uniforme sur le droit de l'arbitrage, le 11 mars 1999 », a-t-il rappelé.

Le directeur général de la CCI-BF, Issaka Kargougou, a représenté son président, Mahamadi Sawadogo, à l'ouverture de cette session

Le CAM-CO s'est investi pour avoir des prestations qui sont reconnues au plan national, dans l'espace communautaire OHADA (Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires) et à l'international, s'est félicité le PCA Daouda Savadogo. De 2007-2022, le CAM-CO a enregistré 596 dossiers dont 255 en arbitrage et 341 en médiation pour un montant en litige cumulés de près de 2 356 milliards de FCFA. « Ces résultats, aux dires des experts, font du CAM-CO, l'un des centres les plus performants de l'espace OHADA », a déclaré le PCA.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net


Santé : L'association Drepaction offre 60 kits de premiers soins aux drépanocytaires du CHU Yalgado Ouédraogo

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L'association Drepaction a offert ce mardi 19 juillet 2022, 60 kits de premiers soins aux drépanocytaires du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. La cérémonie de remise s'est tenue au sein de l'établissement.

D'une valeur d'un million de FCFA, chaque kit est composé d'un perfuseur ; de deux intranules ; de trois seringues ; de 20 gants d'examen ; d'un mètre de sparadrap ; de trois flacons de ringer lactate ; de deux flacons de SS ; de deux flacons de cefriaxone ; de trois flacons de paracétamol injectable ; d'une boîte d'Acupan et d'une boîte de Tramadis.

Pour la présidente de l'association, Binta Seck, elle-même drépanocytaire, ce don vient en appui aux drépanocytaires pour leur prise en charge aux urgences pédiatriques et médicales.

« J'ai vécue pendant longtemps au Burkina avant de m'installer en France où la prise en charge est bien différente d'ici. C'est de là qu'est donc né Drepaction pour apporter notre modeste contribution à la prise en charge aux urgences pédiatriques et médicales de Yalgado », a confié la présidente de l'association, Binta Seck.

L'association Drepaction a pour objectif principale la prise en charge des drepanocytaires

« Le geste qui a été posé ce matin est un geste d'humanisme d'une personne qui a été prise en charge dans le passé et qui a compris que dans le cas de la prise en charge, il faut que des gens s'engagent pour aider les patients. La drépanocytose est une maladie chronique qui peut être sur une longue période et ce n'est pas toujours sûr que le patient puisse prendre en charge ses soins en l'absence d'assurance. L'association est venue nous montrer que nous devons être tous solidaires des malades », a expliqué le directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo, Constant Dahourou.

Cette remise de don entre dans le cadre du lancement de l'association. D'autres actions à l'instar d'un dîner-gala seront organisées par l'association en vue de mobiliser des fonds afin de continuer à accompagner les drépanocytaires dans leur prise en charge.

La valeur de ces 60 kits de premiers soins est estimée à environ un million de FCFA

Selon le responsable des drépanocytaires du CHU Yalgado Ouédraogo, Ibrahima Ouédraogo, ce geste est à saluer parce qu'il va beaucoup soulager certaines familles car la plupart des malades qui sont suivis au CHU sont démunis.

Rappelons que la drépanocytose, maladie génétique très répandue, affecte l'hémoglobine des globules rouges. Elle se manifeste notamment par une anémie, des crises douloureuses et un risque accru d'infections.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Burkina Faso : L'analyse des systèmes de résilience au Burkina au cœur d'un atelier national

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A l'initiative de l'ONG World Vision Burkina, il s'est ouvert ce mardi 19 juillet 2022, à Ouagadougou, un atelier national multi-acteurs sur l'analyse des systèmes de résilience au Burkina Faso. Cette rencontre vise à réévaluer le paysage des risques et leurs impacts sur les systèmes de fonctionnement dans le contexte que traverse le Burkina Faso.

Selon les résultats du cadre analytique de la sécurité alimentaire du cadre harmonisé de mars 2022, 3,45 millions de personnes devraient être en situation d'insécurité alimentaire sévère pendant cette période, dont 630 000 au bord de la famine. L'analyse IPC de la malnutrition aigüe publiée en janvier 2022, indique que 966 000 enfants âgés de 6 à 59 mois souffriront de malnutrition aigüe. Ces chiffres qui donnent froid dans le dos, reflètent l'ampleur et la gravité d'une crise aux multiples facettes affectant l'ensemble des composantes de la société si rien n'est fait.

Selon le représentant pays de World Vision Burkina Faso, Antoine Sanon la rencontre permettra d'élaborer conjointement une feuille de route pour renforcer la résilience des communautés

A travers cet atelier national multi-acteurs, l'ONG World Vision Burkina réaffirme sa disponibilitéà s'investir aux côtés des parties prenantes à cette réflexion-action prospective conduisant non seulement à une feuille de route pour renforcer la résilience du système face aux catastrophes coûteuses, mais également à une coordination, une programmation et des financements améliorés. La présente rencontre, a soutenu le directeur pays de l'ONG World Vision Burkina Faso, Antoine Sanon, vise à trouver une réponse à une question majeure : comment cette crise multidimensionnelle est-elle vécue par l'individu, les ménages, les communautés, les collectivités au niveau local et régional ? Pour y parvenir, il faudra jeter un regard sur le passé, le présent et l'avenir en vue principalement d'élaborer conjointement la directive dans la perspective de renforcer la résilience des communautés vulnérables face aux chocs et aux stress. De façon spécifique, M. Sanon a expliqué qu'il s'agira d'entériner « la capacité des ménages, des familles, des communautés et des systèmes vulnérables à faire face à l'insécurité et au risque de chocs, à résister et à réagir efficacement aux chocs, ainsi qu'à se rétablir et à s'adapter de manière durable ».

Les ministères en charge de l'action humanitaire et du genre et de la famille ont été représentés à l'ouverture de cet atelier

Cet atelier national est placé sous la tutelle et le leadership du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques. Et selon le représentant du ministre, Victor Bologo, le renforcement de la résilience des populations face aux chocs et aux facteurs de stress permet de protéger leur mode vie. Car en plus de réduire les pertes humaines et économiques, la résilience offre aux communautés la possibilité de prendre de meilleures décisions face aux risques auxquels elles sont confrontées.

Le représentant du ministre en charge de l'agriculture, Victor Bologo, a souhaité des échanges fructueux

Si le gouvernement de son côté tente d'apporter une réponse appropriée à cette situation, à en croire le représentant du ministre, la tenue de ce présent atelier se veut un creuset d'échanges entre différents organismes et acteurs pionniers dans la mise en œuvre des systèmes de résilience dans le pays. Il a salué l'approche collaborative et le processus participatif multi-acteurs que l'ONG World Vision a mis en place. « Au regard de la qualité des participants et l'engagement de tous, je reste persuadé que des propositions pertinentes sortiront de vos échanges », c'est par ces mots que M. Bologo a ouvert l'atelier.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Burkina/santé : L'Institut national de santé publique fait le point de ses progrès à ses partenaires

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Ce mardi 19 juillet 2022 se tient à Ouagadougou, la rencontre de redevabilité et de plaidoyer de l'Institut national de santé publique (INSP) avec ses partenaires techniques et financiers et l'impact de la collaboration sur ses missions. La cérémonie d'ouverture de la rencontre a été présidée par la secrétaire générale du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, Dr Estelle Dabiré/Dembélé.

L'institut national de santé publique (INSP) veut faire preuve de redevabilité envers ses partenaires au développement auprès de qui elle a bénéficié d'un appui technique et financier pour l'élaboration de plusieurs outils dont son plan stratégique qui couvre la période 2020-2024 et la mise en œuvre de ses activités.

Après trois ans de fonctionnement, l'INSP a en effet développé plusieurs initiatives et a engrangé des résultats concrets. Avec l'appui de ses partenaires au développement, l'institut a développé des projets de recherche et a activé le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) qui est l'entité chargée d'assurer la veille sanitaire pour la gestion de certaines urgences sanitaires.

Une vue des partenaires de l'INSP prenant part à la rencontre

La rencontre qui se tient ce 19 juillet 2022 se veut donc un cadre d'échanges et l'occasion de communiquer sur les progrès enregistrés par l'INSP et la mise en œuvre des activités de son plan stratégique. Il s'agit concrètement au cours de cette rencontre, de communiquer sur les résultats engrangés par l'INSP après trois ans de fonctionnement, de présenter les mesures de résilience de l'INSP face au triple choc (défis sécuritaires, sanitaires et humanitaires), de promouvoir le financement gagnant-gagnant entre l'INSP et les partenaires et de recueillir les intentions des partenaires pour l'appui au développement de l'INSP. Ce sera aussi l'occasion d'échanger sur les défis et les perspectives alignées sur les priorités du ministère de la Santé et de l'hygiène publique.

Dr Estelle Dabiré/Dembélé, secrétaire générale du ministère de la Santé souligne qu'il y a de gros besoins de financement en matière de recherche et pour l'amélioration de la santé publique au Burkina

« Cet atelier a une importance particulière parce qu'il constitue un cadre pour faire le bilan des actions de l'Institut national de santé publique, pour montrer aux partenaires qui nous accompagne ce qu'on fait de leurs contributions et montrer les résultats importants qui ont été obtenus en matière de recherche à travers les activités de l'INSP. C'est aussi une tribune pour faire le plaidoyer pour l'accroissement des financements. Beaucoup de partenaires sont là, ils accompagnent, d'autres ne connaissent pas bien l'institut. C'est l'occasion de mieux faire connaître l'institut à travers ses résultats pour mobiliser des financements supplémentaires parce qu'il y a de gros besoins de financement en matière de recherche pour l'amélioration de la santé publique au Burkina Faso », a laissé entendre Dr Estelle Dabiré/Dembélé secrétaire générale du ministère de la Santé et de l'hygiène publique.

Dr Hervé Hien, directeur général de l'INSP se dit satisfait des résultats obtenus au cours de ces trois ans de fonctionnement de l'Institut

Le directeur général de l'INSP, Dr Hervé Hien, a lui indiqué que le bilan à mi-parcours de mise en œuvre des activités du plan stratégique de l'INSP est assez satisfaisant. « On peut dire que nous sommes sur la bonne trajectoire. Nous avons établi le CORUS qui fait un excellent travail, les résultats de recherche sont probants et ont permis au cours de ces trois ans de donner des arguments au ministère de la Santé pour prendre des décisions pour la santé des populations. En termes de diagnostic de laboratoire, nous avons établi des plateformes efficaces qui permettent de faire le diagnostic des épidémies et de surveiller l'état de santé des populations à partir des plateformes de ces laboratoires nationaux de référence qui sont à l'intérieur du pays », a indiqué Dr Hien.

Au regard de ces résultats, il estime nécessaire, tout comme la secrétaire générale, que les partenaires au développement continuent de soutenir l'INSP. Et c'est ce à quoi répond cette rencontre à l'issue de laquelle il espère trouver des appuis afin de mettre en œuvre le reste des activités du plan stratégique de l'institut qui arrive àéchéance en 2024.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Dossiers de crimes au Burkina : Le CNP-NZ appelle le peuple burkinabèà se mobiliser contre l'impunité

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Dans cette déclaration du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) parvenue à la rédaction de Lefaso.net, le comité de pilotage interpelle les autorités sur les risques qui pèsent sur les dossiers de crimes au Burkina. Pour cela, il appelle le peuple burkinabèà se mobiliser contre l'impunité et à exiger l'égalité de droits et de devoirs pour tous. L'intégralité dans la déclaration ci-dessous.

Déclaration du CNP-NZ sur les risques qui pèsent sur les dossiers de crimes

L'opinion nationale et internationale a assistéà une séquence inédite de l'histoire du Burkina Faso les 7, 8 et 9 juillet 2022. En effet sur invitation du Président de la Transition, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, l'ancien Chef d'Etat Blaise Compaoré a séjourné au Burkina Faso du 7 au 9 juillet 2022. Ce retour de Blaise Compaoré au Burkina Faso, après huit ans d'exil en Côte d'Ivoire, s'inscrit, selon la présidence du Faso, dans le cadre d'une « rencontre de haut niveau » entre le Président Damiba et les anciens chefs d'Etat burkinabè.

Cette rencontre qui devrait donc réunir les anciens présidents, Jean Baptiste Ouédraogo, Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida et Roch Marc Christian Kaboré, autour du président Damiba a eu lieu effectivement le 8 juillet dans l'enceinte même de la Présidence du Faso. Selon le président Damiba, cette rencontre s'inscrirait dans le cadre d'une démarche de réconciliation nationale.

Le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) rappelle que les Burkinabè sont nombreux à souhaiter le retour de l'ensemble des exilés politiques, particulièrement celui de l'ancien président Blaise Compaoré, mais pas dans les conditions d'une défiance de la justice dont l'indépendance reste à consolider.

En effet, déchu du pouvoir lors de l'Insurrection populaire d'octobre 2014, Blaise Compaoré avait aussitôt quitté le Burkina Faso le 31 octobre pour se réfugier en Côte d'Ivoire, laissant derrière lui de nombreux dossiers de crimes de sang en souffrance devant la justice burkinabè. L'un de ces dossiers est sans conteste le dossier du coup d'Etat du 15 octobre 1987 au cours duquel le Capitaine Blaise Compaoré avait pris le pouvoir suite à l'assassinat du Président Thomas Sankara ainsi que douze de ses compagnons. Le procès de ce dossier qui a connu plusieurs péripéties judiciaires s'est ouvert finalement le 11 octobre 2021 en l'absence de Blaise Compaoré, principal inculpé avec 13 autres inculpés.

Malgré le mandat d'arrêt international lancéà son encontre par la justice burkinabè, Blaise Compaoré qui entre temps s'est attribué la nationalité ivoirienne, faisant prévaloir cette dernière sur sa nationalité burkinabè, n'a jamais répondu aux requêtes de la justice pour la manifestation de la vérité dans ce dossier qui cristallise en bonne partie les tensions sociales dans notre pays. Jugé par contumace, Blaise Compaoré a été condamnéà la prison à perpétuité, le 6 avril 2022, date du verdict du tribunal militaire. Certains accusés ont été relaxés et les condamnés purgent leurs peines à la Maison d'arrêt et de correction des armées, à l'exception de deux personnes. Il s'agit de Hyacinthe Kafando et de Blaise Compaoré qui n'ont jamais déféréà la justice burkinabè et n'ont pas respecté la décision de justice.

Nonobstant cette décision de justice et le mandat d'arrêt international contre lui, le CNP-NZ note que Blaise Compaoré a foulé impunément le sol burkinabè, avec la complicité de celui qui est censéêtre le premier garant de la justice et de son indépendance, le Président Paul Henri Sandaogo Damiba.

En faisant venir ainsi Blaise Compaoré au Burkina Faso, et en lui déroulant le tapis rouge à Kosyam, le Président Damiba viole son serment de Président du Faso et consacre l'impunité. Au nom de quoi le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) du Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba se donne-t-il le droit de vouloir soustraire Blaise Compaoré, fut-il ancien président, de la justice ? Quelle réconciliation peut-on espérer par de tels actes ? La vérité et la justice sont les piliers qui soutiennent la réconciliation. Et l'expérience de la journée nationale du pardon du 30 mars 2001, qui a été un échec, devrait nous l'enseigner.

Cette forfaiture du régime du MPSR inquiète le CNP-NZ et toute personne soucieuse de la construction d'un véritable Etat de droit démocratique. En effet, l'arrivée de Blaise Compaoré qui a toujours refusé de répondre à la justice burkinabè vient bafouer l'indépendance de la justice chèrement acquise par le peuple. En orchestrant cette manœuvre, Paul-Henri Sandaogo Damiba viole le serment qu'il a prêté en tant que Président du Faso.

Le mercredi 16 février 2022, Paul-Henri Sandaogo Damiba après son coup d'Etat le 24 janvier 2022, avait quand même prêté serment devant le Conseil constitutionnel en jurant par ces termes sacrés de notre loi fondamentale : « Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter la Constitution, de garantir la justice à tous les Burkinabè». En l'installant dans ses fonctions, le doyen d'âge du Conseil constitutionnel lui avait pourtant rappelé que par ce serment, il prend « l'engagement devant le peuple du Burkina Faso de faire prévaloir le droit et la justice sous toute autre forme de gouvernance et pour cela aucun sacrifice n'est de trop... ». Ce reniement de son serment fait peser un lourd danger sur l'Etat de droit au Burkina. Qu'en sera-t-il des autres dossiers de crime qui attendent aussi de connaître leur épilogue ?

Comment ne pas être inquiet quand on pense au dossier relatif à l'assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses trois compagnons, Blaise Ilboudo, Ernest Zongo et Abdoulaye Nikiéma, pour lequel nous réclamons vérité et justice depuis plus de 23 ans ! Poursuivi pour l'assassinat de notre confrère le 13 décembre 1998, François Compaoré, petit frère de Blaise Compaoré, qui est sous le coup d'un mandat d'arrêt international multiplie les obstacles à son extradition de la France vers le Burkina Faso. Il faut craindre que l'impunité que le régime du MPSR veut accorder à Blaise Compaoré ne soit une maladie contagieuse. Dans la même veine, l'opinion a appris la sortie de prison du Général Gilbert Diendéré pour une permission de cinq jours. Selon son avocat qui s'est exprimé sur les médias, cette permission est conforme à la loi qui prévoit 30 jours de permission par an pour toute personne condamnée.

Mais en réalité c'est une compréhension intentionnellement erronée que l'on tente de faire passer dans l'opinion dans le but de tromper les Burkinabè. Le Général Diendéré, ou toute autre personne, a le droit de bénéficier d'une permission mais encore faut-il que cela s'inscrive dans le cadre strict de la loi pour une question d'égalité des Burkinabè devant la justice et évite de heurter ainsi la sensibilité des victimes et de leurs parents. Pour le moins que l'on puisse dire, le régime du MPSR marche sur la Justice.

Tout en dénonçant cette forfaiture qui constitue un recul démocratique, le CNP-NZ invite le Président Damiba à :

- se ressaisir en vue de respecter le serment prêté le 16 février 2022 ;

- cesser de divertir le peuple et à se consacrer à la réalisation de son engagement phare qui est de recouvrer l'intégrité du territoire national ;
- arrêter de telles manœuvres politiciennes qui ravivent les douleurs des familles des victimes et nous éloignent du chemin véritable de la réconciliation ;

- tout mettre en œuvre pour l'aboutissement diligent du dossier judiciaire de l'affaire Norbert Zongo, notamment l'extradition de François Compaoré pour laquelle sa responsabilité politique et celle de son gouvernement sont entièrement engagées.

Le CNP-NZ appelle les défenseurs de la liberté d'expression et de la presse, les défenseurs des droits de l'Homme et l'ensemble du peuple burkinabèà la vigilance et à toujours se mobiliser contre l'impunité et pour exiger l'égalité des droits et devoirs pour tous les Burkinabè, la vérité et la justice pour tous les crimes impunis.

Ouagadougou, le 18 juillet 2022

Pour le CNP-NZ,
Le Président du Comité de pilotage
Guézouma SANOGO

Burkina/Lutte contre le terrorisme au Sahel : Onze terroristes neutralisés dans une opération de ratissage

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Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, les forces armées nationales informent le public que onze terroristes ont été abattus dans une opération de ratissage le 17 juillet 2022 dans la région du Sahel. En plus de ces terroristes neutralisés, une vingtaine de motos, de l'armément et une importante quantité de munitions ont été recupérés. L'integralité dans ce communiqué ci-dessous.

En riposte à des actions de harcèlement perpétrées par des terroristes contre les populations de GUISSINGORI (Province du Yagha, région du Sahel), les unités militaires de Sebba, en coordination avec les VDP de la localité, ont tendu une embuscade aux terroristes lors de leur mouvement retour le 17 juillet 2022.

Le bilan établi après les opérations de ratissage fait état de 11 terroristes abattus. Une vingtaine de motos, de l'armement et une importante quantité de munitions ont été récupérés. Des moyens de communication, du carburant et des vivres ont également été saisis ou détruits.

Le Chef d'Etat-Major Général des Armées félicite les unités militaires et les VDP pour cette action décisive qui intervient après les succès tactiques enregistrés récemment lors de l'opération conjointe Koural (Burkina-Niger). Il les exhorte à maintenir le même engagement dans la protection des populations et leurs biens.

La Direction de la Communication
et des Relations Publiques des Armées

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