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Retenues et/ou suspensions irrégulières de salaires d'agents publics : Le Premier ministre ordonne leur remboursement

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Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a signé ce mardi 19 juillet 2022 une circulaire adressée aux membres du gouvernement et aux présidents d'institutions. A travers ce document, Albert Ouédraogo ordonne le remboursement des salaires indûment suspendus, ainsi que des retenues irrégulièrement opérées sur les salaires et traitements d'agents publics, du fait d'une participation aux activités syndicales.

Pour le chef du gouvernement, il paraît juste que l'agent public puisse obtenir le remboursement intégral du montant indûment prélevé. Il est seulement demandé aux victimes, d'apporter les justifications nécessaires, pour se faire rembourser.

Cette mesure de remboursement des retenues et/ou salaires indûment suspendus, selon la circulaire, concerne la période de 2016 à 2021.

Albert Ouédraogo invite chaque président d'institution ou membre du gouvernement, à s'impliquer personnellement, pour la réussite de cette opération.

Il faut rappeler que les ministres en charge de la Fonction publique, de la Santé et de l'Education nationale, avaient pris l'engagement le 11 juillet dernier, de plaider pour la réparation de cette injustice.

DCRP/Primature


Foire de l'innovation paysanne : La deuxième édition lancée

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La cérémonie d'ouverture de la deuxième édition de la foire de l'innovation paysanne a eu lieu ce mardi 19 juillet 2022, dans la capitale burkinabè. La foire se tient jusqu'au 21 juillet au sein de la mairie de Ouagadougou.

Cette foire de l'innovation paysanne entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet Promotion de l'innovation locale en gestion de l'eau dans l'agriculture familiale au Sahel (Proli-GEAFaSa) exécuté au Burkina Faso et au Sénégal.
Selon les organisateurs, le projet met un accent particulier sur la recherche de moyens locaux efficaces, faciles, accessibles et durables de maîtrise de l'eau pour améliorer l'agriculture familiale et les moyens d'existence.
Son objectif est de permettre la promotion des pratiques paysannes en réponses aux contraintes hydriques imposées par la variabilité et le changement climatique au Sahel.

Visite des stands d'expositions par les officiels

« Au cours des deux dernières années, le projet a identifié plus de 50 innovations paysannes, en matière de gestion de l'eau en agriculture familiale. Ces innovations ont été caractérisées et documentées pour le besoin d'une diffusion à grande échelle », a confié le président du réseau MARP, Issiaka Savadogo.

Depuis des décennies, le volume des précipitations dans la bande sahélienne a globalement diminué et la répartition des pluies dans l'espace a connu de fortes irrégularités. Les causes de cette péjoration climatique confit-il, sont liées entre autres aux changements globaux survenus dans le climat.

Issiaka Savadogo, le président du réseau MARP

« Cette évolution négative s'est manifestée par des cycles de sécheresse qui ont engendré de graves crises alimentaires à partir des années 1970 combinée aux facteurs socio-démographiques dont la conséquence est la dégradation progressive des ressources naturelles. Face à ce constat, l'Etat, les communautés et les partenaires techniques et financiers développent des initiatives (multiples et multiformes) sur le terrain. Fait partie de ces initiatives, le Proli-GEAFaSa mis en œuvre au Burkina Faso et au Sénégal », a déclaré le représentant du ministre en charge de l'agriculture, Karim Konseibo.

Il a indiqué que le projet a permis de reconnaître la capacité d'innovation des paysannes et des paysans pour faire face à la dégradation des ressources naturelles et à la contre-performance des systèmes de production. L'approche utilisée par le projet, est appelée "Développement participatif de l'innovation". Elle permet de reconnaître l'innovation paysanne comme levier pouvant permettre de dresser les problématiques de développement agricole et rural. Plusieurs innovations locales ont ainsi été identifiées, caractérisées et documentées et l'organisation de cette foire de l'innovation paysanne servira de cadre de présentation de ces innovations et aussi de réflexion sur la valorisation de ces expériences.

Karim Konseibo, représentant du ministre en charge de l'agriculture

Au Burkina Faso et au Sénégal, certaines de ces innovations font l'objet de processus DPI (expérimenter améliorer et valider les résultats, action conjointe menée par le paysan) pour toutes ces initiatives permettant d'alimenter le plaidoyer, le dialogue et l'influence politique dans l'optique de rendre les interventions publiques ainsi que les financements plus sensibles à l'innovation paysanne en agro écologie.

« Cette foire nous donne l'occasion de mener des réflexions sur la contribution de l'innovation locale dans la chaîne de résilience des communautés agricoles pour un renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans nos deux pays », conclu le représentant du ministre en charge de l'agriculture. M. Konseibo, a réitéré au nom du ministre, leurs sincères remerciements, leurs reconnaissances renouvelées et leurs encouragements aux partenaires de mise en œuvre du projet, aux partenaires techniques et financiers, et à toutes les organisations de la société civile qui œuvrent pour l'atteinte d'une sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays.

« Je salue au nom du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques l'engagement de tous les acteurs du Sénégal et du Burkina et leurs partenaires dans l'accompagnement des efforts des communautés rurales visant à la construction d'une résilience durable face aux changements climatiques et je vous invite, après cette cérémonie, à visiter les stands de présentation des innovations et à participer aux deux panels qui auront lieux dans cette même salle », a-t-il conclu.

Patricia Coulibaly
Lefaso.net

Assurance agricole au Burkina : Les résultats de l'étude sur le diagnostic et le placement de solutions présentés aux acteurs

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Dans le souci de proposer aux petits exploitants agricoles, une assurance climatique adaptée à leurs besoins et réalités, le projet promotion d'une assurance climatique indicielle au profit des petits exploitants agricoles (PPACI-BF) a commandité une étude diagnostique et un placement sur le marché des solutions d'assurance agricole. L'étude a été réalisée par le cabinet Pula Advisor AG et les résultats ont été présentés par le cabinet ce 19 juillet 2022 à travers un atelier.

Mis en œuvre par le Conseil national pour le développement durable (CNDD), le projet promotion d'une assurance climatique indicielle au profit des petits exploitants agricoles (PPACI-BF) a pour objectif de renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face aux effets des changements climatiques. Cela, en leur donnant la possibilité de bénéficier d'une assurance climatique pour leurs cultures.

Cette assurance climatique selon le secrétaire permanent du CNDD, So-manegre Nana, devrait leur permettre en cas de récolte compromise du fait des aléas climatiques, de se remettre en selle avec la prime d'indemnisation qui leur sera payée par l'assureur.

So-manegre Nana, secrétaire permanent du CNDD

Afin d'assurer la durabilité et l'efficacité de cette assurance qui sera proposée aux bénéficiaires, une étude diagnostic de l'état actuel de l'assurance agricole au Burkina Faso ainsi qu'un placement sur le marché des solutions d'assurance agricole a été conduite par le cabinet Pula Advisor AG. L'objectif étant de disposer de base pour sélectionner et concevoir la solution d'assurance agricole indicielle la mieux adaptée au marché. Ce sont les conclusions auxquelles sont parvenues cette étude, qui sont présentées ce jour par le cabinet.

Selon Luc Kafando, coordonnateur du PPACI-BF, trois types de produits d'assurance agricole peuvent être proposés aux producteurs. Le premier produit peut être basé sur les données relevées par la météo en ce qui concerne la pluviométrie. A ce niveau, l'assureur analyse la quantité de pluie tombée pour voir si elle a été suffisante ou non pour que le producteur puisse récolter convenablement. Si ce n'est pas le cas, celui-ci est indemniséà la hauteur de ses pertes. Le deuxième produit peut être basé sur les données satellitaires.

Luc Kafando, coordonnateur du PPACI-BF

A cet effet, le niveau de la pluie est estimé par un algorithme. Le troisième produit d'assurance lui est tout risque. A ce niveau, ce sont les rendements qui sont analysés pour voir si le producteur a atteint le rendement escompté. Si c'est le cas, il ne reçoit aucun paiement. Dans le cas contraire, l'assureur paye la différence ou toute la somme investie par le producteur si celui-ci n'a eu aucun rendement.

Chaque produit d'assurance ayant ses avantages et ses limites, il a été jugé nécessaire par les partenaires de mise en œuvre du projet, de faire des recommandations à l'unité de gestion du PPACI-BF sur le produit le mieux adapté aux producteurs agricoles. C'est donc ce produit qui sera validé par les participants à l'issue de la présentation des résultats de l'étude réalisée par le cabinet et des recommandations faites par celui-ci, a fait savoir le coordonnateur du PPACI-BF Luc Kafando. Il a précisé qu'après la validation du produit d'assurance agricole le mieux adapté aux petits exploitants agricoles, un essai de sa mise en œuvre sera fait dans les trois communes d'intervention du projet que sont Tcheriba, Safané et Dori. Le produit sera par la suite disponibiliséà l'échelle nationale.

photo de famille des participants

En rappel, le PPACI-BF est financé par le Fonds environnement mondial (FEM) et sa mise en œuvre est supervisée par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Président Paul-Henri Damiba : « Quand tu l'écoutes, tu sens qu'il veut bien faire, mais …» (Député ALT, Mohamed Koumsongo)

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Révélé au public lors des manifestations contre la gestion du président Roch Kaboré, en tant qu'un des leaders du mouvement « Sauvons le Burkina Faso », Auguste Mohamed Koumsongo est aujourd'hui député de l'Assemblée législative de transition (ALT), membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité (CAEDS). Dans ces propos, il revient sur quelques notes de la première session de l'ALT et la transition en cours.

Lefaso.net : Comment vivez-vous cette première expérience de l'Assemblée et quels sont les moments qui vous ont marqué ?

Auguste Mohamed Koumsongo : L'Assemblée nationale reste telle, c'est une belle expérience, on a appris et la première session s'est bien passée et on attend la suivante. Personnellement, le moment qui m'a le plus marqué, c'est l'adoption de la loi sur les héros de la nation. Lorsqu'il s'est agi de définir l'époque (il y a eu des débats houleux sur la date de référence ; certains ayant proposé de retenir 1919 comme date-repère tandis que d'autres pensent plutôt 1960 : ndlr).

Au départ, la période retenue ne prenait pas en compte certains devanciers, la catégorie des Guimbi Ouattara par exemple. Ce qui m'avait personnellement dérangé. Je trouvais cela frustrant. Heureusement, nous avons a su trouver la formule pour prendre en compte tout cela.

Aussi, quand on parle des héros de l'insurrection de 2014, j'ai estimé qu'il fallait bien circonscrire ; il y en a, nombreux, qui ont trouvé la mort en allant détruire et ramasser les biens d'autrui. Ce n'était pas la cause pour laquelle nous étions sortis. Moi, je ne suis pas d'accord qu'on considère tout le monde comme des héros. Il faut donc tamiser. Je ne suis pas d'accord, ni aujourd'hui ni demain, qu'on mette ces gens-là (qui sont sortis pour leurs intérêts personnels, pour piller et ramasser les biens) comme héros de la nation.

Comment avez-vous apprécié l'ambiance entre vous, députés de l'ALT ?

Côté qualité du travail, je ne doute vraiment pas, les gens sont de qualité et ils ont bossé. Chacun sait ce qu'il est venu faire. Chacun est venu apporter sa pierre à la construction de l'édifice commun qu'est le Burkina, surtout dans ces moments difficiles.

Cependant, ce que je déplore un peu, c'est qu'il y en a qui se mettent en retrait. Certains sont à l'Assemblée pour préparer un terrain politique. C'est cette impression que j'ai vraiment. Il y a beaucoup de calculs politiques, certains sont venus à l'Assemblée législative de transition pour préparer 2025 (prochaines échéances électorales : ndlr). Pourtant, nous pensons qu'aujourd'hui, la priorité de chacun, c'est comment aider à résoudre, un tant soit peu, la crise et redonner au plus petit des Burkinabè, sa dignité.

Pourquoi dites-vous que certains préparent 2025 ?

On ne peut pas être d'accord sur tout et sur toute la ligne, mais il y a des questions sur lesquelles on ne devait pas discuter, avoir des points de vue divergents. La nation et l'intérêt du peuple priment sur tout. Vous verrez des gens qui se démarquent sur des questions claires, qui veulent que tout le monde y voir du noir, ils veulent forcer les gens à aller dans leur sens. Ils défendent des ordres qu'ils ont reçus de dehors.

Or, on est tous majeurs, on sait ce qui nous a amené ici. On ne peut pas se laisser guider de la sorte pour défendre des intérêts de politiciens tapis dans l'ombre. Je me dis que si l'on arrive à l'ALT, c'est qu'on doit pouvoir agir et assumer ses actes et non, recevoir des ordres de dehors.

En clair, pensez-vous qu'il y a des membres de l'ALT qui travaillent pour des officines plutôt que l'intérêt général ?

Ça, c'est clair ! Et je trouve cela dommage. C'est parce que tu es responsable qu'on t'a envoyéà l'ALT. S'il y a des choses à discuter, tu peux te retourner vers ton entité qui t'a envoyéà l'ALT, tu poses le problème, toujours dans l'intérêt général. Mais au-delà de cela, tu ne dois pas recevoir des ordres de tierces personnes tapies dans l'ombre, en train de préparer 2025. Surtout aux jeunes, j'invite à ne pas faire le jeu des vieux politiciens qui veulent nous ramener trente ans en arrière.

On vous a connus dans le combat pour le départ de Roch Kaboré. Ceux que vous indexez peuvent dire aussi que vous travaillez pour le MPSR !

Je ne suis vraiment avec le camp de personne, je mène le combat pour le peuple. Et pour le bien du peuple, je trouve judicieux d'accompagner les hommes en place actuellement. Aujourd'hui, j'entends des gens dire à Damiba de partir. Moi, je n'ai pas de souci en cela, de toute façon, lui-même sait qu'il va partir, il ne va pas s'éterniser là-bas. Mais, s'il part aujourd'hui, c'est un perpétuel recommencement. Moi, j'ai crié dans la rue, parce que je me suis toujours dit : Roch (Kaboré) est incapable. Et effectivement, je vais emprunter l'expression de mon ami Lota (Abdoul Karim Baguian, ndlr) : ça a été une punition divine d'avoir Roch Kaboré comme président. Un homme qui ne s'est jamais assumé.

Dernièrement, vous avez vu, même en tant qu'ancien président, il refuse de s'assumer. Donc, je ne vais pas vraiment m'attarder sur son cas. Je n'accompagne personne, je suis avec le peuple. S'il (Damiba) peut nous aider, je suis prêt à l'accompagner. Et je vais l'accompagner jusqu'au bout. Aujourd'hui, ceux qui sont sur le terrain, ce sont eux, forces de défense et de sécurité. Nos forces de défense et de sécurité abattent un gros travail. C'est le mal qui est profond. Voilà pourquoi on doit être soudé derrières eux. Nous (Burkinabè) devons accompagner ces jeunes-là. Moi, je ne suis avec personne, encore moins avec une junte.

Mais j'estime qu'aujourd'hui, on doit tous faire une mobilisation derrière eux pour sauver d'abord la patrie. Après, on reviendra à nos querelles personnelles. Ce n'est pas le moment des calculs personnels. Je vois mon ami Arouna Louré en train de parler de transition civile. Mais lui, ce n'est pas étonnant, tout le monde ici connaît son intention, il veut être candidat en 2025. Donc, lui, on le voit venir. Mais, ce n‘est pas la bonne manière. Si tu n'es pas d'accord avec une entité, tu quittes simplement. L'ALT, ce n'est pas une propriété de quelqu'un.

N'est-ce pas cela aussi la diversité d'opinion au sein de l'Assemblée ?

Je trouve que certains propos sont très mal placés. Vous savez, on se connaît, ce n'est pas bien de poser certains actes. Il faut toujours être un homme raisonnable, ce n'est pas parce qu'on a accès aux médias qu'on doit s'exprimer sans raison gardée.

Ce souhait de transition civile ne s'explique-t-il pas par le fait qu'il estime, avec certains Burkinabè, que la transition a échoué sur la principale mission de ramener la paix ?

Qu'il commence, lui-même, par démissionner de l'ALT. C'est aussi simple que cela. Il ne peut pas être à l'ALT et demander cela, ce n'est pas logique. A l'assemblée, on discute, il est d'accord avec tout le monde sur beaucoup de points, mais quand il sort, il trouve toujours quelque chose pour pouvoir montrer qu'il est l'homme du peuple, le plus propre, etc.

Mais, ce n'est pas la bonne manière, puisqu'on se connaît tous et son intention de se présenter en 2025. Je pense qu'il ne faut pas travailler à nuire à l'intérêt général rien que pour soi. Nous sommes-là pour apporter notre contribution au combat contre les attaques, pour vaincre le mal. C'est cela qui doit être notre préoccupation et non pour tirer la couverture sur nous. Je pense que le pays n'a pas besoin de cela actuellement.

Quel est, selon vous donc, le discours à tenir aujourd'hui ?

C'est le discours de l'unité, la solidarité, le pardon. Ne faisons pas de la politique politicienne. Notre seule politique aujourd'hui, c'est le pays. Aujourd'hui, moi, Koumsongo, je veux aller à Diapaga, Pama, Djibo, Nouna, etc. C'est cela ma priorité. Donc, il faut vraiment qu'on pense à cela. Quand vous regardez aujourd'hui, tous les secteurs de la vie sont touchés. Je trouve qu'on doit avoir un discours d'union sacrée pour retrouver l'entièreté de notre territoire et non pour des intérêts individuels.

C'est ce que je dis toujours aux gens : si tu entends qu'il y a la politique à Ouagadougou, c'est parce que les terroristes ne sont pas encore entrés à Ouagadougou. Je suis pour la justice, oui, mais c'est parce qu'il y a la paix. Aujourd'hui, peut-on parler de justice à Seytenga, Thiou, etc. ? On a qu'à reconquérir d'abord notre territoire avant de parler des détails et des considérations personnelles.

Député de l'ALT, que faites-vous entre les deux sessions ?

On sort beaucoup, parce que le travail du député, ce n'est pas seulement venir à l'hémicycle et voter les lois. Repartir à la base, écouter les gens pour faire remonter les difficultés, c'est important (parce que chacun est venu ici par une base). J'étais récemment à Bobo pour des activités, à Niangoloko et j'accompagne la jeunesse comme je peux. Je ne suis pas posé financièrement, mais le peu que je gagne, si je dois le remettre à la jeunesse, je le ferai. Toute ma prière aujourd'hui, c'est qu'on puisse se déplacer librement dans le pays.

Vous parliez de nécessité de l'unité contre le mal. Pensez-vous que le président Damiba a le bon ton de cette mobilisation ?

Il a tentéà maintes reprises, mais certains Burkinabè sont figés. On ne peut pas conclure que quelqu'un a échoué sans l'avoir vu à l'œuvre. Le monsieur, reconnaissons quand-même, a un discours rassembleur. Chaque fois qu'il parle, il prône toujours l'union, il demande que les Burkinabè s'asseyent et discutent.

C'est cela qu'il a essayé dernièrement en réunissant les anciens chefs d'Etat, et qui a été boycotté par une partie. Je ne dis pas qu'il est bien ; parce qu'on fait avec les hommes du moment. Mais du peu que je connais de lui dans ce laps de temps-là, c'est un rassembleur. Je trouve qu'on doit faire bloc pour l'aider à nous aider à sortir de ce gouffre. Quand tu l'écoutes, tu sens qu'il veut bien faire. Mais, il y a des gens qui sont en bas, ça leur plaît de détruire tout ce qu'on construit.

Propos recueillis par Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Engagement citoyen du projet PAFA-4R : Un « manuel de formation » conçu pour une meilleure implication des acteurs

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Le « manuel de formation » sur l'engagement citoyen et la veille citoyenne a été validé ce mardi 19 juillet 2022, à Bobo-Dioulasso. Ledit document a étéélaboré dans le cadre du Projet d'appui aux filières agricoles dans les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et du Sud-ouest (PAFA-4R). Ce manuel va servir aux points focaux et formateurs endogènes dans l'animation des différentes formations et activités de sensibilisation, dans le cadre de la mise en œuvre des activités dudit projet.

Le document ainsi présenté aux acteurs du projet tient compte des modules pour les sessions de formations sur l'engagement citoyen et la veille citoyenne. Il définit et identifie également les thématiques à développer en lien avec l'engagement citoyen et de la veille citoyenne.

Une fois validé, il permettra de former les bénéficiaires du projet, dont les sociétés coopératives, sur la veille citoyenne. Selon le chargé d'appui technique au sein de l'unité de coordination des projets PAPFA/PAFA-4R, Ambroise Zoma, il s'agira de leur donner des connaissances pour qu'ils puissent apprécier les initiatives de développement du projet PAFA-4R. « Cela va leur permettre d'apporter des critiques, afin de nous permettre d'améliorer les actions du projet », a-t-il expliqué.

Le chargé d'appui technique au sein de l'unité de coordination des projets PAPFA/PAFA-4R, Ambroise Zoma

Le document a étéélaboré par le Groupe de recherche et d'appui aux collectivités territoriales (GRACT). Ce cabinet a pour mission de développer et de proposer de nouveaux instruments de renforcement de la bonne gouvernance démocratique, locale, économique, financière. Ledit document a été conçu grâce à l'appui financier du PAFA-4R, lui-même financé par le Fonds international pour le développement de l'agriculture (FIDA) et la Banque africaine de développement (BAD).

Promouvoir les filières agricoles au Burkina

C'est conscient que le développement d'un pays passe nécessairement par le développement de l'agriculture que les autorités du Burkina Faso, appuyées par des partenaires financiers, ont mis en œuvre le projet PAFA-4R. Il vise « l'accroissement significatif de la chaîne de valeur ajoutée des productions agricoles qui emploie 86% de la population active du Burkina ».

Ce projet ambitionne de répondre de façon adéquate aux enjeux de la transformation structurelle, économique et sociale ; aux défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la problématique cruciale de la création d'emplois décents pour les jeunes et les femmes. Il vise le développement de six filières agricoles que sont le riz, le maraîchage, le sésame et le niébé, les produits forestiers non ligneux et la pisciculture.

La photo de famille

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, l'Association les mains unies du Sahel (AMUS) a été recrutée pour assurer la mise en œuvre des actions du volet engagement citoyen. Ce, à travers le Projet de mise en œuvre des activités d'engagement citoyen dans les projets du FIDA et de la BAD au Burkina Faso. C'est dans cette optique qu'il a été prévu la conception d'un manuel de formation sur l'engagement citoyen et la veille citoyenne. Ce manuel servira aux points focaux et formateurs endogènes dans l'animation des différentes formations et activités de sensibilisation.

Josias Yaméogo, le coordonnateur du projet de mise en œuvre de l'engagement citoyen dans les projets du FIDA et de la BAD au Burkina Faso, à l'Association les mains unies du Sahel

« L'objectif du manuel c'est de former les sociétés coopératives sur l'engagement citoyen, sur la veille citoyenne. Il s'agit de leur donner des connaissances pour qu'ils puissent apprécier les initiatives de développement du projet PAFA-4R, ce que nous avons fait, qu'est-ce qu'ils peuvent apporter comme critiques pour nous permettre d'améliorer les actions du projet », a indiqué Ambroise Zoma. Après l'élaboration du document, les acteurs du projet se sont réunis ce mardi 19 juillet 2022 à Bobo-Dioulasso, pour sa validation. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Appel à projets pour la sélection de 536 porteurs de sous-projets du Guichet 2 du Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA), dans les 13 régions du Burkina Faso

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La Maison de l'Entreprise du Burkina Faso, en tant que Maître d'Ouvrage Délégué (MOD) du Guichet 2 du PReCA, lance sur toute l'étendue du territoire national, un appel à projets pour la sélection des sous-projets du Guichet 2 du PReCA.
Cet appel à projets permettra de sélectionner au final 536 sous-projets. Ces sous-projets bénéficieront de subventions de contrepartie allant de 5 840 000 FCFA à 87 600 000 FCFA, dans les filières riz, oignon, tomate, karité, maïs (maillon transformation), anacarde et mangue.

Producteurs et productrices agricoles, transformateurs et transformatrices de produits agricoles, jeunes, femmes, hommes et personnes morales intervenant dans le secteur privé agricole, cette belle opportunité est la vôtre. Saisissez là pour développer vos affaires et contribuer au développement socio-économique de vos régions !

Les critères généraux d'éligibilité sont les suivants :
 Catégories d'acteurs éligibles :
- producteurs, transformateurs, commerçants et acheteurs, coopératives (production, transformation, commercialisation)
- petites et moyennes entreprises et industries (PME)
- grandes entreprises et agro-industries
- prestataires de services (fabricant/réparateur de matériel, etc.) impliqués dans la chaîne de valeur concernée.

 Conditions d'éligibilité des acteurs :
- Personnes physiques : i) être âgé d'au moins 18 ans ; ii) avoir au moins 2 années d'activité dans les filières agricoles ; iii) avoir une reconnaissance juridique ou s'engager à entreprendre les démarches pour être reconnu légalement dans les 3 mois qui suivent.

- Personnes morales : i) avoir au moins 3 années d'activité effective.
 Types de sous-projets éligibles :
- production dans les filières agricoles : riz, tomate, oignon
- transformation ou commercialisation des produits des filières : maïs, riz, tomate, oignon, mangue, anacarde ou karité

- nouveaux vergers irrigués (anacarde et mangue) dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins et les sous projets de renforcement des anciens vergers existants dans toutes les 13 régions ;
- services en amont ou en aval de la production agricole (transporteurs, fabricants de matériel, prestataires de services)
- voyages d'études/d'échanges au niveau national et sous régional
- participation aux rencontres commerciales (journées promotionnelles, foires, salons).

 Conditions de financement des sous-projets retenus :
-être disposéà travailler avec une institution de financement
- ouvrir un compte uniquement dédié aux opérations du sous-projet
- accepter de prendre un crédit pour compléter son apport personnel
- obligation de reconnaissance légale de l'entreprise (RCCM, agrément)
- disposer d'un document de reconnaissance légale du site.

Le dossier de candidature est composé des documents suivants :
- une fiche d'inscription dûment remplie à télécharger sur le site Internet de la MEBF : www.me.bf ou à retirer directement au siège de la MEBF ou dans les bureaux déconcentrés ;

- une copie de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè (CNIB) ou du passeport du candidat pour les personnes physiques et le document de reconnaissance légal pour les personnes morales ;
- une copie légalisée du document de propriété du site ;
- joindre la liste des membres (si personne morale).

Les dossiers complets sont recevables en ligne, sur la plateforme : https://guichet2-preca.com du 18 juillet au 19 août 2022. Une liste de personnes pouvant vous appuyer pour renseigner la plateforme est mise à votre disposition au niveau des Directions Régionales et Provinciales en charge de l'agriculture, des antennes régionales du PReCA et de la Maison de l'Entreprise.

Pour le dépôt des dossiers physiques, vous pouvez le faire au siège de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso ou dans ses bureaux déconcentrés.
Aucun projet n'est recevable après le 19 août 2022.

Pour tout besoin d'informations ou d'appui, rendez-vous dans les Directions Régionales et Provinciales en charge de l'agriculture, les Chambres Régionales d'Agriculture, les antennes régionales du PReCA et de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso, ainsi que sur le site web de la MEBF accessible à l'adresse www.me.bf.

Contacts : +226 70 17 92 77
72 36 26 15


Karim OUATTARA
Directeur Général

Réseaux sociaux au Burkina : La page Facebook de la Police nationale dupliquée

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La Police nationale informe l'opinion publique qu'elle n'est nullement liée à une certaine page facebook utilisant son logo pour faire des publications monsongères et malveillantes.

Par conséquent, elle appelle les citoyens à la vigilance et les invite à se départir des publications qui y sont faites et à signaler ladite page qui n'est autre que l'œuvre de personnes mal intentionnées.

C'est l'information qu'elle a partagée sur sa page Facebook ce mardi 19 juillet 2022.

Elle tient donc à rassurer les populations que les services compétents sont saisis pour appréhender les éventuels auteurs afin qu'ils répondent de leurs actes.

Pour ce faire, la Police nationale invite l'ensemble des citoyens à la prudence, à la vigilance et à se rassurer qu'ils soient sur la page officielle qui est certifiée par le badge bleu.

Lefaso.net

Source : Page Facebook de la Police nationale


Décès de Mafambi Oumar Judicaël SOMBIE : Faire part et Remerciements

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Le chef de village de Bérégadougou
Les grandes familles SOMBIE, SOURABIE, DIARRA, SIRIBIE, KONDET, à

Bérégadougou, Fabédougou, Malon, Tarfila, Sidéradougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et en France,

Les familles alliées : BALIMA, TRAORE, SOURA, HEBIE, OUATTARA à Ouagadougou, Tenkodogo, Douna, Fabédougou, Diébougou, Bobo-Dioulasso
Docteur SOMBIE Brahima Michel, médecin à la retraite,
La veuve SOMBIE née BALIMA Élisée

Les enfants Midjifa Enock, Dolbanne, Ariane
Les frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et nièces
Ont la profonde douleur d'annoncer le décès survenu le 05 juillet 2022 à Ouagadougou des suites de maladie de leur fils, frère, neveu, époux, père, oncle, cousin
Mafambi Oumar Judicaël SOMBIE
Précédemment Ingénieur Télécom à Orange Burkina

L'inhumation a eu lieu le 08 juillet 2022 à Bérégadougou, province de la Comoé.
Les familles expriment leur profonde gratitude à tous pour la compassion et les soutiens multiformes dont elles ont bénéficié lors cette douloureuse épreuve.

Elles remercient particulièrement :

• Le Directeur Général de Orange Burkina et son personnel ;
• Le Directeur Général de Lydia Ludic Burkina et son personnel ;
• L'équipe médicale du CHU de Tingandogo ;
• Les voisins et la communauté chrétienne du quartier Bonheur- Ville ;
• Les différentes délégations, les amis et connaissances
• La population et la communauté chrétienne de Bérégadougou ;
• La communauté des ressortissants de Bérégadougou à Ouagadougou ;
.
Les familles s'excusent de ne pouvoir citer de noms, de peur d'en oublier.
Puisse Dieu miséricordieux récompenser chacun au centuple de ses bienfaits.


Décès de l'Abbé SOU Sié Pierre : Remerciements et faire part

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Les grandes familles SOU, OUATTARA, KAM, PALM, GNIMINOU-SANOGO à Diébougou, Dolo, Wan, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Paris, les familles alliées OUATTARA, DOANNIO, TRAORE, KONATE, GNIMINOU-SANOGO, BAZIE, LANOU, BOURJAIlI, MIDIOUR, ZOUNGRANA,

Monsieur SOU Honoré, Veuve Angèle mère du défunt, les frères et sœurs : Pascal, Marguerite, Célestine, Béatrice, Bienvenu, Jeannette, Sylvestre, Arnaud, Dieudonné, Félix

adressent leurs remerciements à toutes et à tous pour la mobilisation, et les soutiens multiples à l'occasion du décès de l'abbé SOU Sié Pierre, précédemment en mission dans le diocèse de Bobo-Dioulasso. Décès survenu le 08 juillet 2022, des suites de maladie. L'inhumation a eu lieu le mercredi 13 juillet 2022 à Diébougou, province de la Bougouriba.

Elles remercient particulièrement : Son Excellence Monseigneur KUSIELE Dabiré Dèr Raphaël, Evêque de Diébougou, Son Excellence Monseigneur Paul OUEDRAOGO, archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, SonExcellence Monseigneur Modeste KAMBOU, Evêque de Gaoua, le presbyterium diocésain de Diébougou, la famille diocésaine de Diébougou, les paroisses de Tounouma et Sakabi, Monsieur SOU Sié Edgard, Abbé KAM Mathias, Abbé Arsène Palm OCADES Bobo-Dioulasso , Abbé Toussaint SANOU curé de la Paroisse de Sakabi, Monsieur Palm Sémon à Dolo

Que le Christ Vainqueur de la mort accueille auprès de lui son serviteur Abbé Pierre SOU dans la Paix et la Joie éternelles de son royaume !

Avis de recrutement d'un gestionnaire des risques de sécurité (GRS) au Burkina Faso

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INFORMATIONS CLÉS

Titre du poste : Gestionnaire des risques de sécurité (GRS) au Burkina Faso
Type de poste : Gestionnaire, temps plein
Nom du Projet : ESEPV
Lieu du poste : Ouagadougou, Burkina Faso
Date limite pour les applications : 1 août 2022.

SOMMAIRE DU PROJET

Le projet «Épanouissement socioéconomique des populations vulnérables au Sahel » (ESEPV) vise à réduire les barrières sexospécifiques entravant la participation socioéconomique des femmes et des groupes marginalisés dans le but d'accroître leur accès aux services sociaux de base et aux opportunités économiques tout en favorisant une gouvernance inclusive et participative au niveau des communes ciblées de Dori, Falagountou et Gorom-Gorom dans la région du Sahel au Burkina Faso.

SOMMAIRE DU POSTE

• Le gestionnaire des risques de sécurité (GRS) de Cowater travaillera en étroite collaboration avec le chef d'équipe de projet sur le terrain baséà Ouagadougou, et sous la supervision technique du vice-président de la gestion des risques (VPGR) de Cowater, pour permettre des opérations professionnelles, efficaces, efficientes et axées sur les résultats, tout en assurant la sécurité du personnel, des partenaires, des bénéficiaires et des projets en Burkina Faso.

• Le GRS doit effectuer des visites régulières dans les zones d'intervention selon les besoins du projet.

• Le GRS doit effectuer une veille continue de la situation sécuritaire au niveau du pays et plus spécifiquement de la zone d'intervention du projet ; cette veille doit s'effectuer au travers de sources diversifiées d'information par les contacts et réseaux multiples

• Le GRS doit travailler avec les équipes de projet et conseiller les responsables sur le terrain et les points de contact en matière de sécurité sur les risques individuels et collectifs des projets ; entreprendre des évaluations des risques ; élaborer et mettre en œuvre des stratégies d'atténuation ; et examiner les risques résiduels ou non atténués.

• Le GRS aidera les responsables sur le terrain et le personnel du projet à assurer la liaison avec les services de sécurité compétents et les autres parties prenantes impliquées dans la gestion des risques.

• Le GRS sera également chargé de soutenir les visiteurs et le développement des affaires de Cowater, du point de vue des risques de sécurité, au Burkina Faso.

• Le GRS sera le point de contact au Burkina Faso, et il aura une maîtrise de l'utilisation de Crisis24 (la plateforme de gestion des risques de voyage de Cowater), de la plateforme Max Security Covid, du suivi par satellite Sicuro, des communications par satellite et de toute autre ressource de gestion des risques de Cowater.

• Le GRS, avec le soutien du VPGR, sera le responsable de l'évaluation des risques de sécurité (SRA) et du plan de gestion (SRMP) de Cowater pour le Burkina Faso.

• La GRS, avec le soutien du SRM doit développer et s'assurer que les politiques et procédures de sécurité de Cowater au Burkina Faso, sont adéquates, cohérentes, adaptées au contexte et connues du personnel, des visiteurs et des partenaires.

• Le GRS doit s'assurer que les mesures de sécurité sont régulièrement mises à jour et appropriées pour permettre l'obtention des résultats escomptés.

• Le GRS doit définir des seuils de risque pour favoriser une prise de décision objective et adaptée aux différents scénarios de sécurité.

• Le GRS sera le responsable de la sûreté et de la sécurité pour les projets et activités de Cowater en Burkina Faso.

• Le GRS doit être maitriser parfaitement le français ; la maitrise de l'anglais sera un atout)

RESPONSABILITÉS CLÉS

Informations sur la sûreté et la sécurité

• Suivre toutes les informations pertinentes relatives au contexte de sûreté et de sécurité au Burkina Faso y compris les développements politiques, économiques, environnementaux et de la société civile.

•Établir et maintenir un réseau de liaison de sécurité entre les ONG internationales et locales, la diplomatie, la communauté, le gouvernement et la société civile.

• Collecter, rassembler, évaluer et diffuser régulièrement des informations, des analyses et des alertes de sécurité au personnel, aux partenaires et aux projets de Cowater, y compris au siège de Cowater.

• Maintenir un registre et une base de données des incidents de sécurité au Burkina Faso, y compris les informations géographiques, pour la cartographie et l'analyse des tendances.

•Élaborer et mettre en œuvre le briefing de sécurité avant l'arrivée pour le personnel et les visiteurs au Burkina Faso, comme indiqué dans le plan de gestion des risques de sécurité (PGRS) de Cowater.

Évaluation et gestion des risques

• Soutenir le VPGR dans la réalisation de l'évaluation des risques de sécurité (SRA) ISO31000 : 2019 pour Cowater au Burkina Faso.

• Soutenir le VPGR dans l'élaboration du plan de gestion des risques de sécurité (PGRS) pour Cowater au Burkina Faso, et mettre en œuvre la politique, les directives et les procédures associées.

• Effectuer des évaluations des menaces et des risques pour les projets ou les activités de Cowater au Burkina Faso afin de recommander des mesures d'atténuation qui permettent aux projets d'aller de l'avant tout en assurant la sécurité du personnel.

• Intégrer la perspective de genre du projet dans l'analyse et la mise en œuvre de la politique, des directives ou des procédures de sécurité.

• Gérer et signaler tout incident, ou « quasi-incident », affectant le projet ou Cowater au Burkina Faso pour traiter les facteurs contributifs.

•Établir l'équipe de gestion des incidents (EGI) de Cowater au Burkina Faso et le plan, tel que détaillé dans le PGRS.

Formation et renforcement des capacités

• Organiser, et faciliter la formation et le renforcement des capacités en matière de sûreté et de sécurité pour les conducteurs, le personnel et les partenaires

• Organiser des briefings réguliers sur la sécurité, au moins une fois par mois, pour les responsables sur le terrain, le personnel du projet, les partenaires, le VPGR et le siège de Cowater.

• Organiser des exercices de gestion des incidents, d'incendie, d'évacuation et autres exercices d'urgence similaires.

Planification et gestion des urgences

• Préparer des plans et gestion des urgences en cas d'incidents

• Développer, maintenir et mettre en œuvre le plan de communication de Cowater au Burkina Faso.

Suivi des mouvements (tous les déplacements) des équipes de projet

• Gérer les projets de Cowater et le système d'autorisation et de suivi, y compris les mouvements de véhicules, le personnel national et international ainsi que les consultants et partenaires nationaux et internationaux.

Sécurité physique des bureaux de projet

• Effectuer des évaluations de la sécurité physique pour les sites, les bureaux et les logements du projet et mettre en œuvre des recommandations.

Liaison avec les services de sécurité

•Établir et maintenir la liaison avec les services de sécurité compétents et les exigences administratives similaires pour le personnel, les consultants, les activités et le projet.

EXIGENCES DU POSTE
Formation :

• Qualifications en sécurité, en gestion des risques ou dans un autre domaine pertinent

Expérience minimale :

• Au moins 5 ans d'expérience dans la prestation de services de soutien en matière de risques et de sécurité pour des projets de développement financés par des bailleurs de fonds.

Compétences Essentielles :

• Connaissance avérée de l'environnement opérationnel du Burkina Faso ;
• Maîtrise du Français ;

• Capacité avérée àélaborer et à gérer des politiques, protocoles et procédures en matière de sécurité et de devoir de diligence.

• Capacitéà travailler en équipe, tout en prenant des initiatives.
Compétences Linguistiques : Français

Conditions d'exercice : Le poste sera baséà temps plein à Ouagadougou pour une durée de 6 ans.

PROCESSUS DE CANDIDATURE

Les candidats sont encouragés à postuler avant le 1 août, /dès que possible en utilisant le lien suivant : https://www.cowater.com/fr/carrieres/opportunites-de-carriere/?ja-job=303989

Pour que votre candidature soit considérée, veuillez télécharger vos documents comme suit : Nom du candidat, Prénom, date, Titre du poste.

Cowater International est un employeur dévouéà l'égalité d'accès à l'emploi. Nos critères d'embauche sont basés sur le mérite et les qualifications en fonction de l'expérience professionnelle et des attentes du poste. Cowater a une politique de non-discrimination à l'égard de ses employés et de ses candidats, peu importe la race, la religion, le sexe, l'identité sexuelle, les handicaps, l'âge ou autre forme protégée par la loi.

Nous remercions tous les candidats, mais seules les personnes présélectionnées seront contactées.

À PROPOS DE NOUS

Forte de plus de 35 ans d'expérience, Cowater International est le chef de file canadien des services de consultation en gestion spécialisés dans le développement international. Elle a géré la mise en œuvre de plus de 800 projets dans plus de 80 pays du monde. Nous travaillons avec les gouvernements, les organisations partenaires, les communautés et la société civile pour concevoir et mettre en œuvre des solutions durables qui génèrent des impacts sociaux, financiers et environnementaux durables.

Notre approche adaptative de la gestion a conduit à notre travail primé et à notre reconnaissance comme l'une des sociétés les mieux gérées du Canada depuis 2017. Ayant son siège social à Ottawa, au Canada, Cowater International possède également des bureaux d'entreprise à Montréal, au Québec, à Londres, au Royaume-Uni, à Nairobi, au Kenya, et à Bruxelles, en Belgique, en plus de bureaux de projet l'Afrique du nord et subsaharienne, le Moyen-Orient, l'Amérique latine et l'Asie.

Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à la construction d'un avenir meilleur avec Cowater International.

Appel à manifestation d'intérêt : Acquisition et l'installation de câble électrique, de batteries de condensateurs et des accessoires

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APPEL A MANIFESTATION D'INTERET POUR L'ACQUISITION ET L'INSTALLATION DE CABLE ELECTRIQUE, DE BATTERIES DE CONDENSATEURS ET DES ACCESSOIRES POUR UN POSTE DE TRANSFORMATEUR DE 400 KVA POUR UNE USINE DE DECORTICAGE DE RIZ

AU PROFIT DE LA DrIVE SARL

Le Co-gérant de la Dreyer Industries Vertes et Environnement (DRIVE SARL) lance un appel à manifestation d'intérêt en vue de sélectionner des personnes physiques ou morales pour l'accompagner dans l'acquisition et l'installation de câble électrique, de batteries de condensateurs et des accessoires pour un poste de transformateur de 400 kva pour une usine de décorticage de riz au PROFIT DE LA DrIVE SARL à DANO.

La participation est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes agréés pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension de la loi.

La DRIVE SARL rappelle aux prestataires et fournisseurs qui travaillent déjà avec elle, qu'ils ne sont pas exemptés de cette formalité et qu'ils devront produire les mêmes dossiers.

Les offres seront exclusivement envoyées en version PDF, par voie électronique, à l'adresse suivant : secretariat@dr-i-v-e.com au plus tard le mercredi 03 Aout 2022 à 17 heures TU délai de rigueur avec mention “acquisition et installation de câble électrique et batteries de condensateurs pour un poste de transformateur de 400 kva “.

Les candidats désirant soumissionner au présent AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET sont priés d'adresser une demande aux adresses suivantes :
• secretariat@dr-i-v-e.com ;
• a.gansore@ dr-i-v-e.com ;

Aucun pli expédié par voie postale (Chronopost, Physique, etc) ou par les transporteurs ne sera recevable.
Dano, le 19/07/2022

Le Secrétaire général

Abdourahim GANSORE

Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) : Recrutement de quarante (40) élèves-ingénieurs pour complément d'effectifs

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Le Directeur général de l'École Polytechnique de Ouagadougou (EPO) porte à la connaissance du public, qu'il est ouvert sur la plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf/formations/candidature, au titre de l'année académique 2022-2023, un concours de recrutement de quarante (40) élèves-ingénieurs boursiers pour complément d'effectif, au profit de deux (02) instituts de formation et de recherche de l'EPO.

A. Instituts et filières de formation

Institut du Génie des Systèmes Industriels et Textiles (IGSIT) :

- Génie industriel : Huit (08) places ;

- Génie des textiles : Sept (07) places ;

- Génie mécanique : Sept (07) places.

Institut du Génie Informatique et Télécommunications (IGIT) :

- Génie informatique : Huit (08) places ;

- Génie des télécommunications : Dix (10) places.

B. Conditions de candidature

Peut faire acte de candidature toute personne âgée de vingt-six (26) ans au plus à la date du 31 décembre 2022 et remplissant les conditions suivantes :

B.1. Pour l'Institut du Génie des Systèmes Industriels et Textiles (IGSIT)

- Avoir terminé la deuxième année d'une filière scientifique des Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Écoles (CPGE) ;

- Ou être titulaire d'un BTS, d'un DTS ou d'un DUT dans l'une des filières suivantes :

Électricité industrielle ;

 Maintenance industrielle ;

 Génie mécanique et/ou productique ;

 Technologies textiles.

- Ou être titulaire d'une licence dans l'une des filières suivantes :

 Sciences exactes (Chimie, Mathématiques, Physique) ;

 Génie électrique ;

 Génie industriel, option maintenance industrielle ;

 Génie mécanique et/ou productique ;

 Technologies textiles.

B.2. Pour l'Institut du Génie Informatique et Télécommunications (IGIT)

- Avoir terminé la deuxième année d'une filière scientifique des Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Écoles (CPGE) ;

- Ou être titulaire d'un BTS, d'un DTS ou d'un DUT dans l'une des filières suivantes :

Électronique et/ou Informatique industrielle ;

 Réseaux informatiques et/ou Télécommunications ;

 Système d'information et/ou réseaux ;

 Génie électrique.

- Ou être titulaire d'une licence dans l'une des filières suivantes :

 Sciences exactes et appliquées (Mathématiques, Physique, Informatique) ;

 Génie électrique ;

 Réseaux informatiques et/ou Télécommunications ;

Électronique et/ou informatique industrielle ;

 Système d'information et/ou réseaux.

C. Composition du dossier de candidature

La composition du dossier à renseigner sur la plateforme est la suivante :

1. une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif tenant lieu ;

2. une copie légalisée du diplôme ou de l'attestation requis ;

3. les copies légalisées de l'intégralité des relevés de notes du cursus.

NB :
1. l'ensemble des documents mentionnés ci-dessus doivent être compilés en un seul fichier PDF et téléchargé sur la plateforme Campusfaso au lieu indiqué.

2. Chaque candidat peut choisir plusieurs filières (à classer par ordre de préférence) dans un institut donné.

3. Il n'est pas possible de choisir des filières d'instituts différents.

D. Frais d'examen du dossier et de participation au concours d'entrée

Les frais de gestion du dossier et de participation au concours s'élèvent à 15 500 FCFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money, Orange Money.

Ces frais ne sont pas remboursables.

E. Lieu et date de dépôt des dossiers

La réception des dossiers se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso sur le lien https://www.campusfaso.bf/formations/candidature du 01 au 19 août 2022.

Aucun dossier incomplet ne sera accepté.

F. Déroulement du concours

 Phase de présélection sur dossiers : du 22 au 25 août 2022 avec proclamation des résultats le jeudi 25 août 2022.

 Phase écrite du concours : du 05 au 07 septembre 2022 sur le site des CPGE de l'École Polytechnique de Ouagadougou, sis à Ouaga 2000.

 Matières communes :

o Anglais : durée 02 heures

o Mathématiques : durée 04 heures

o Physique : durée 04h

 Matières spécifiques à l'IGSIT

o Chimie (uniquement pour le génie des textiles) : durée 03 heures

 Matières spécifiques à l'IGIT

o Informatique : durée 03 heures

 Proclamation des résultats définitifs : vendredi 16 septembre 2022

La rentrée académique 2022-2023 est fixée au lundi 26 septembre 2022 à 07h00.

Pour toutes informations complémentaires, contacter le +226 64 79 09 11 ou le +226 71 83 67 18 ou le +226 70 24 38 96 ou le +226 70 56 51 70.

Le Directeur général


Dr Issa TAPSOBA
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) : Recrutement de soixante (60) élèves en Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Ecoles (CPGE)

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Le Directeur général de l'Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) porte à la connaissance des bacheliers de la session de 2022, qu'il est ouvert sur la plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf/formations/candidature, au titre de l'année académique 2022-2023, un concours de recrutement de soixante (60) élèves pour les Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Ecoles (CPGE).

I. Filières de formation :

- Mathématiques, Physique, Sciences de l'Ingénieur (MPSI), filière à dominante Mathématiques : trente (30) places ;

- Physique, Chimie, Sciences de l'Ingénieur (PCSI), filière à dominante physique et chimie : trente (30) places.

II. Conditions de candidature

Peuvent faire acte de candidature, les bacheliers des séries C, D, E et S de la session 2022 du Burkina Faso et d'autres pays, remplissant les conditions suivantes :
-être âgé de vingt-deux (22) ans au plus, au 31 décembre 2022 ;
- pour les bacheliers des séries C, E et S, avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10/20 ;
- pour les bacheliers de la série D, avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 12/20.

III. Composition du dossier de candidature :

La composition du dossier à renseigner sur la plateforme est la suivante :

- un acte de naissance ;
- un certificat de nationalité ;
- une copie légalisée de l'attestation de succès au baccalauréat ;
- une copie légalisée du relevé de notes du baccalauréat ;
- des copies légalisées de tous les bulletins de notes des classes de Seconde, Première et Terminale.

NB : Les documents ci-dessus indiqués doivent être constitués en un seul fichier PDF et télécharger sur la plateforme Campusfaso au lieu indiqué.
Aucun dossier incomplet ne sera accepté.

IV. Frais d'examen du dossier et de participation au concours d'entrée

Les frais de gestion du dossier et de participation au concours s'élèvent à 15 500 F CFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money, Orange Money.

NB : Les frais de dossier ne sont pas remboursables.

V. Lieu et date de dépôt des dossiers

La réception des dossiers se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso sur le lien https://www.campusfaso.bf/formations/candidature du lundi 08 au jeudi 18 août 2022.

VI. Déroulement du concours et rentrée académique :

Phase de présélection sur dossiers : du vendredi 19 au jeudi 25 août 2022 avec proclamation des résultats de la présélection le jeudi 25 août 2022.

Phase écrite du concours : du jeudi 1er au vendredi 02 septembre 2022 sur le site des CPGE de l'Ecole Polytechnique de Ouagadougou, sis à Ouaga 2000.

Les matières concernées :
- Mathématiques : durée 4h / coefficient 07
- Physique – chimie : durée 4h / coefficient 06
- Français : durée 4h / coefficient 03

Proclamation des résultats définitifs : vendredi 09 septembre 2022.

Rentrée académique 2022-2023 : mardi 20 septembre 2022 à 07h00.

Pour tous renseignements complémentaires, contacter les numéros suivants
+226 76 56 23 80 ; +226 52 52 56 77 ; +226 70 24 38 96 ; +226 70 56 51 70

Le Directeur général

Dr Issa TAPSOBA
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Fonction publique du Burkina : Ouverture des concours professionnels par métier, session 2022

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La radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) a publié sur son site web, ce mardi 19 juillet 2022, un communiqué précisant l'ouverture des concours professionnels par métier, session 2022. La liste des domaines concernés dans la suite du communiqué ci-dessous.

Dédougou : Un accident de la circulation fait trois blessés

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Trois blessés, dont le chauffeur victime de fracture, c'est le bilan sur le champ d'un accident de la circulation qui s'est produit dans la matinée de ce mardi 19 juillet 2022 à Dédougou. L'accident a impliqué un car d'une compagnie de transport de la place qui venait de Bobo-Dioulasso et se rendait à Dédougou.

Selon les témoignages recueillis sur place, le chauffeur a voulu éviter une femme. Dans cette manœuvre, il a fait une sortie de route, fauchant au passage quelques arbres bordant la voie.

Le car endommagé sous le choc contre les arbres

L'accident a eu lieu devant le groupement de gendarmerie de Dédougou, à proximité de l'hôtel administratif.
« Je dormais et brusquement je suis réveillée par le bruit de la chute du car. Je viens de la Côte d'Ivoire pour aller soigner mes maux de ventre à Nouna. Et voilà que mon voyage se passe mal », lâche une passagère sortie indemne mais visiblement sous le choc.

Les arbres en bordure de la voie en ont fait les frais

Y BELEM


Burkina/Santé : Le dialogue entre le ministère de la Santé et les partenaires sociaux débouche sur une série de compromis

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Le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, a tenu un point de presse à Ouagadougou ce mardi 19 juillet 2022 au cours duquel il a été livré une déclaration liminaire sur les résultats en lien avec le dialogue social au niveau des départements de la santé et des ressources animales.

Suite à l'avènement du gouvernement de transition en janvier 2014, il a été entamé avec les partenaires sociaux, plusieurs rencontres afin de parvenir à un compromis quant à l'amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs. Ces concertations ont permis d'obtenir des résultats positifs permettant à chacune des parties d'y trouver son compte.

Au titre des acquis engrangés, l'on dénombre « l'ouverture prochaine des examens professionnels au profit des attachés de santé, des infirmiers diplômés d'Etat, des sages-femmes d'Etat, des conseillers d'élevage et de la santé animale ». Selon les explications du ministre de la santé, les concours qui devraient se tenir en 2021 n'ont pu être organisés et pour ce faire, les travailleurs qui seront admis aux concours cités ci-dessus seront reclassés en catégorie A.

Aussi, il a été prévu « le rétablissement des décorations retirées pour fait de grève aux travailleurs en 2019 ainsi que la restitution des sommes retenues aux travailleurs pour fait de grève en 2019 ». Pour ce qui est du dernier point, le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, a tenu à préciser que ces suspensions de salaire étaient inexpliquées car les textes prévoient qu'en cas de grève, c'est le 30e indivisible du salaire qui doit être retenu. « Cette suspension était injustifiée, il était donc de notre devoir de rétablir ces travailleurs dans leurs droits, pour réparer le tort social qui leur a été fait », a commenté M. Bazié.

Pour ce qui est des travailleurs exerçant dans les zones à forts défis sécuritaires dont les salaires avaient été suspendus pour abandon de poste, il sera procédéà un remboursement et les précomptes exercés sur leur rémunération seront arrêtés.

Une autre des décisions prises de concert avec les partenaires sociaux concerne aussi « l'apurement du passif des primes de motivation au niveau du Centre national de transfusion sanguine ».

Tout en saluant les efforts consentis par les travailleurs qui, sans relâche, œuvrent souvent dans des conditions peu enviables pour le rayonnement du pays, le gouvernement, par la voix du ministre de la santé et de l'hygiène publique, s'engage à maintenir le dialogue avec les partenaires sociaux pour que des décisions consensuelles puissent être trouvées pour l'amélioration des conditions de vie et de travail.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

IMSA : Report de la 4e session de formation certifiante

14-juillet 2022 à Ouagadougou : L'intégralité du discours de S.E.M. Luc Hallade, Ambassadeur de France au Burkina Faso

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Le 14 juillet 2022, à l'occasion de la fête nationale de la République française, l'ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade a fait un discours sur l'état de la coopération entre le Burkina Faso et son pays. Nous vous proposons l'intégralité de son discours qui fait tant jaser sur les réseaux sociaux.

MM. Les présidents d'institutions,
MM. Les ministres d'Etat,
Mmes et MM. les ministres,
M. le CEMGA,
MM les directeurs généraux, officiers généraux, supérieurs et hauts magistrats
Mmes et MM. les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, chers collègues,
MM. les chefs coutumiers et religieux,
Mme la conseillère des Français de l'Etranger,
Chers compatriotes,
Chers invités,

Après deux années de pandémie de Covid, nous avons enfin, de nouveau, la joie de vous accueillir en grand nombre à l'occasion de notre fête nationale.
Mon épouse et moi-même vous remercions de nous faire l'honneur et l'amitié de votre présence ce soir.

Ces derniers mois ont été marqués par de nombreux bouleversements tant sur le plan national, qu'international. Des changements majeurs qui m'incitent à partager avec vous trois messages.

1. Le premier de ces messages, est celui de l'espoir. Il est difficile de garder l'espoir lorsque les événements semblent au quotidien vouloir l'annihiler. Paul Valéry a dit avec une grande justesse : « l'espoir voit un défaut dans la cuirasse des choses. »

Lorsque nous regardons le présent en face, nous ne pouvons nous empêcher de reconnaître qu'il est préoccupant. Crise sécuritaire, crise humanitaire, crise alimentaire ; le Burkina Faso traverse une période sombre de son histoire, comme cela arrive dans l'histoire de toutes les nations. Pourtant notre espoir commun, burkinabè et étrangers vivant dans ce pays, c'est que ce grand peuple, cette grande nation surmontent les difficultés du moment.

Personnellement, je n'ai pas de doute. Ce pays qui a affronté avec succès bien des défis, sera cette fois-ci encore à même, j'en suis persuadé, de résister aux forces obscures qui luttent, parfois dans l'ombre, parfois à visage découvert, pour le faire sombrer. Gardons une confiance ferme dans la résilience de la nation et du peuple burkinabè et dans sa capacitéà redéfinir, àéclairer son avenir en dépit de l'adversité. C'est là que se situe l'espoir dans la cuirasse des choses dont parle Paul Valéry.

La guerre qui a été déclarée aux fils et filles de ce pays est, comme la plupart des guerres, une guerre injuste. Ceux qui prétendent se battre au nom d'une idéologie religieuse en massacrant leurs frères, leurs sœurs, leurs parents, soit ont été conditionnés par d'habiles manipulateurs, soit ont choisi de prendre les armes pour résoudre des conflits ou exercer des vengeances qui, quels que soient leur origine, ne justifient pas qu'on tue pour cela.

Cette guerre injuste, ce combat asymétrique et obscurantiste, il faut qu'ils le sachent : ils les perdront.

La France, comme d'autres partenaires, se tient aux côtés des autorités et des FDS Burkinabè dans cette lutte contre le terrorisme, car nous sommes attachés à la souveraineté et à la stabilité du Burkina Faso.

Je regrette que les réseaux sociaux soient devenus à bien des égards les « idiots utiles », la caisse de résonnance de ceux et celles qui, aveuglé.e.s par une haine absurde, nous accusent, sans preuve aucune, de jouer un double jeu, de vouloir exploiter les richesses du Burkina Faso, ou pire encore d'armer les terroristes. Je veux le dire clairement ce soir : ce sont ces personnes abritées derrière un écran d'ordinateur qui contribuent par leurs outrances, leur virulence, leurs vitupérations, à la déstabilisation de ce pays.

Je sais que le peuple Burkinabé et sa jeunesse ne sont plus dupes de ce qu'il est désormais convenu d'appeler le prurit numérique. Un prurit financé par quelques officines ayant grand intérêt à voir la région du Sahel demeurer dans l'instabilité.

La France est ainsi résolument engagée aux côtés des autorités, des FDS et des FSI burkinabè pour leur apporter toute l'assistance requise, en toute transparence et dans le respect de la souveraineté du Faso.

La France est également résolument engagée aux côtés du peuple burkinabè pour soutenir l'aide humanitaire aux populations, le développement des villes et des campagnes.

***
2. Le deuxième message, c'est celui du respect et de la tolérance. Ce sont des vertus qui font partie du patrimoine culturel de la nation burkinabè et qu'il convient de préserver voire de restaurer.

Je salue à cet égard les efforts menés par le Gouvernement de transition pour la cohésion sociale et la réconciliation nationale, à la base comme au sommet. Ces efforts sont encourageants et nous sommes prêts, sans interférer dans les décisions et orientations prises, à les accompagner dans la mesure de nos moyens et en répondant aux demandes que pourraient formuler en ce sens les autorités nationales.

Il faut, et nous pouvons y aider et nous le faisons déjàà travers différents projets, améliorer l'insertion des jeunes sur le marché du travail, favoriser l'autonomisation des femmes et renforcer la qualité des services rendus à la population, notamment dans le secteur social : santé et éducation, filets sociaux, activités génératrices de revenus entre autres.

Nous n'avons, ni la vocation, ni la capacitéà retisser les fils de la cohésion sociale, mais nous pouvons, avec et aux côtés d'autres partenaires, accompagner les efforts menés en ce sens.

***

Nous avons une forte communauté française, pour une bonne part d'ailleurs franco-burkinabè, installée au Burkina Faso, qui y vit, qui y travaille et qui est attachée à cette terre, sur laquelle beaucoup ont décidé de vivre depuis et pour longtemps. Je voudrais la saluer ce soir et lui adresser un message d'espoir voire de réconfort. Les temps sont difficiles pour tous. Burkinabè ou étrangers accueillis sur le sol burkinabè.

Nous tenons à cette richesse humaine que vous représentez, à ces liens qui vous et nous unissent au peuple burkinabè et qui constituent un élément fondamental de la relation particulière qui unit nos deux peuples.

Au côté des autorités burkinabè, que je remercie des efforts qu'elles mènent en ce sens, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver ces liens, assurer votre sécurité et vous permettre de vivre en paix dans un pays à la stabilité retrouvée.

Cultivez cette relation avec nos frères et sœurs burkinabè. C'est le meilleur terreau pour une compréhension et une acceptation mutuelles et pour lutter contre la désinformation et les manipulations qui polluent les réseaux sociaux. C'est sur vous, autant voire plus que sur l'ambassade et ses personnels, que repose l'avenir de nos relations bilatérales. Sentez-vous investis d'une mission : celle de représenter dignement la France et de donner d'elle une image positive et de générosité, quelles que soient vos activités, vos opinions politiques, vos orientations religieuses ou autres.

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3. Le troisième message que je souhaite partager avec vous ce soir, c'est celui de préserver l'avenir.
Au-delà du Burkina Faso, au-delà du Sahel, en proie à de graves crises existentielles, c'est notre planète qui est en danger.

Danger lié aux guerres, et je pense bien sûr à celle qui ravage l'Ukraine actuellement, encore une guerre injuste et destructrice, mais aussi à celles menées au Sahel ou ailleurs en Afrique, qui pénalisent son développement. Je pense aussi au changement climatique, à la raréfaction des ressources, à l'appauvrissement des sols, au manque d'eau etc.

Nous devons, quelles que soient les circonstances du moment, penser à préparer l'avenir. Préparer l'avenir, c'est assurer la préservation des ressources en eau, c'est lutter contre la déforestation et la dégradation des sols, c'est développer l'agro-écologie, c'est assurer un développement urbain maîtrisé et le maintien des équilibres ville-campagne.

C'est un combat de long terme, mais qui doit commencer dès aujourd'hui. C'est pourquoi la coopération française, à travers son opérateur-pivot l'AFD, a décidé de faire siennes les priorités fixées par le gouvernement, notamment :
- Assurer une meilleure gestion de l'eau et de l'assainissement (réf. à Bobo)
- Développer les énergies renouvelables (centrales solaires, Zagtouli, Yeleen))
- Renforcer la capacité des villes, principales mais aussi secondaires, à délivrer des services aux populations, à gérer leur développement (trames urbaines, aménagement des voiries et de marchés, gares routières…)
- Lutter contre la désertification : grande muraille verte, mais aussi agro-écologie, sujets sur lesquels travaillent nos instituts de recherche présents de longue date au Burkina Faso : IRD et CIRAD
- Appuyer les organisations paysannes et le développement de filières intégrées, notamment autour du coton.

Vaste chantier me direz-vous, mais heureusement nous ne sommes pas seuls et de nombreux bailleurs partagent les mêmes priorités et coordonnent leurs actions, particulièrement dans le cadre de l'Alliance Sahel.

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Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, vous l'aurez compris et vous le savez d'ailleurs déjà : nous sommes à vos côtés pour répondre aux défis du moment, mais aussi à ceux de l'avenir, car nous sommes convaincus que le Burkina Faso, demain comme aujourd'hui, restera debout et sera un partenaire essentiel pour la France en Afrique de l'Ouest.
Nous croyons en l'avenir de votre nation.

A vous de fixer les priorités. Nous adapterons nos outils et nos interventions en conséquence.

***

Pour terminer, je souhaite tous vous remercier de nouveau d'avoir accepté notre invitation à venir célébrer notre fête nationale dans cette belle résidence de France.

Mes remerciements vont également à Mme Chloé Meistermann, l'intendante et à toute l'équipe de la résidence pour avoir préparé avec ardeur et professionnalisme ce 14 juillet.

Remerciements particuliers aussi au personnel de l'ambassade, toutes catégories confondues, qui s'est mobilisé pour aider à la préparation et au bon déroulement de cette réception, avec une mention particulière pour nos deux secrétaires à la Chancellerie diplomatique, Martine Aricci et Delcy Soares, ainsi qu'à Xavier Corgnet notre intendant technique.

Merci à tous les prestataires et fournisseurs grâce auxquels vous aurez un buffet de grande qualité, agrémenté de boissons pas toutes hygiéniques.

Merci enfin à tous les sponsors, et ils sont nombreux, qui ont accepté de soutenir financièrement ou matériellement ce 14 juillet. Nous ne les avions pas sollicités ces deux dernières années pour cause de Covid ayant restreint le volume d'invités. Ils ont répondu présents cette année et je les en remercie très sincèrement ; car sans eux, il n'y aurait tout simplement pas de réception aujourd'hui. Je voudrais les citer devant vous. Pour certains leur présence se manifeste dans les jardins de la résidence. N'hésitez pas à visiter leurs stands et expositions.

Une mention spéciale à tous les artistes, femmes et hommes de culture ou sportifs présents ce soir (mention de la pétanque et du rugby).

Je vous remercie de votre attention.

Vive le Burkina Faso, vive la France et vive l'amitié et la coopération entre la France et le Burkina Faso.

Nayala/Toma : Les nouveaux bacheliers s'informent pour mieux s'orienter

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La direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Nayala a organisé le samedi 16 juillet 2022 dans la salle polyvalente de Toma, la première édition de la journée de l'information, de l'orientation scolaire et professionnelle (JIOSP) au profit des nouveaux bacheliers

Quelle filière choisir ? Quelles sont les filières disponibles ? Quelles seront les chances d'insertion professionnelle à l'issue des formations ? Ce sont ces questions, parmi tant d'autres que les nouveaux bacheliers se posent. La direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Nayala a initié cette journée afin de donner des réponses à ces questions que se posent aussi les parents. « Ce n'est pas la première fois. Avant la création de la DPEPPES/Nayala cette activité se tenait grâce aux anciens élèves du lycée », a précisé Amadou Barry représentant le patron de la cérémonie Joseph Karambiri.

Le présidium la JIOSP

Plusieurs communications ont été faites. Le conseiller d'orientation scolaire et professionnelle de la DPEPPES/Nayala, Aboubacar Neya, a exposé sur les offres de formation disponibles dans les universités publiques du Burkina, le financement des études supérieures, les Orphelins étudiants vulnérables / les Etudiants vivants avec un handicap (OEV/ESH) la bourse spécifique et sur les œuvres universitaires. « Il est important de donner toutes les informations nécessaires aux nouveaux bacheliers pour qu'ils puissent réussir leur choix d'orientation », a dit M. Neya.

Cette journée a été marquée par des échanges entre les nouveaux bacheliers et des anciens élèves du Nayala et des échanges entre nouveaux bacheliers avec des grandes écoles et instituts comme l'ISCOM (Institut supérieur de la communication et du multimédia).

M Neya prodiguant des conseils aux nouveaux bacheliers

Selon Gaston Toé, représentant le parrain B. Saidou Diallo, l'organisation d'une telle activité est une nécessité. « L'orientation est capitale pour un nouveau bachelier. S'il est mal orienté, cela peut jouer sur son cursus universitaire », nous confie-t-il.

À l'issue des échanges Elisabeth Foro, nouvelle bachelière, s'est réjouie d'une telle initiative. « Je suis satisfaite de la tenue de cette journée. Les échanges m'ont permis de comprendre qu'on ne fait pas l'orientation par mimétisme ni par échec de choix. J'ai aussi compris qu'il faut tenir compte de l'environnement économique dans l'orientation », a-t-elle laissé entendre.

Yidalala Isaac Ki-Zerbo

Ethiopie : La ministre Olivia Rouamba dit au revoir au personnel de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba

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Madame Olivia Rouamba fait ses adieux au personnel de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba le lundi 18 juillet 2021. Le pot d'au revoir a été organisé dans les locaux de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba.

Nommée en conseil des ministres le 15 septembre 2021 en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République fédérale démocratique d'Éthiopie, représentant permanent auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), Madame Rouamba a occupé ce poste jusqu'à sa dernière nomination le 5 mars 2022 au poste de ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur.

Etant donné les charges de ses fonctions, elle n'avait pas pu sacrifier aux usages diplomatiques, notamment faire ses adieux aux autorités éthiopiennes et aux institutions auprès desquelles elle était accréditée mais également dire au-revoir à ses anciens collaborateurs de l'ambassade. En séjour à Addis-Abeba dans le cadre du plaidoyer pour un soutien du Burkina Faso, le personnel de l'ambassade et la communauté burkinabè vivant à Addis-Abeba a saisi l'occasion pour organiser une cérémonie d'au-revoir en l'honneur de Son Excellence Rouamba.

La cérémonie a été marquée par deux interventions et une remise de souvenirs à Son Excellence Rouamba. Le porte- parole du personnel, Son Excellence, Monsieur Sylvain Y. Yaméogo, ambassadeur, représentant permanent adjoint, a salué le leadership, magnifié l'esprit d'équipe, le professionnalisme et les qualités humaines de madame Rouamba. Selon l'ambassadeur Yaméogo, ses qualités managériales ont permis au personnel de travailler de manière efficace et en toute sérénité.

En réaction aux mots de reconnaissance du personnel à son endroit, madame Rouamba a manifesté sa gratitude et salué le professionnalisme et le sens d'écoute du personnel. Elle a en guise de conclusion exhorté le personnel de l'ambassade à demeurer "uni" pour porter haut le drapeau du Burkina Faso dans la juridiction d'Addis-Abeba et dans les institutions internationales. Une attestation de reconnaissance et des souvenirs ont été remis à Son Excellence Madame Olivia Rouamba.

Amadou Ardho Dicko
Attaché de presse à l'ambassade/Mission permanente du Burkina Faso à Addis-Abeba

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