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Entrepreneuriat : Le programme For her Entreprenership and Empowerment (FEE) va accompagner 100 étudiantes porteuses de projets

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Le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Pr Frédéric Ouattara, a procédé, ce 14 juillet 2022, au lancement du programme For her Entreprenership and Empowerment (FEE). Financé par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), le programme FEE va permettre à 100 étudiantes diplômées porteuses de projets d'entreprises, d'être accompagnées dans le but de mûrir leurs idées de projets. C'est ainsi que six mois durant, elles bénéficieront de séances de coaching, de mentoring et d'activités pratiques, assurées par les incubateurs Siralabs et Incub@uo.

L'entreprenariat se présente comme une alternative aux difficultés d'insertion socio professionnelle des jeunes, une fois leurs diplômes en poche. Mais bien souvent, les jeunes femmes n'ont pas la même accessibilité aux opportunités d'entreprenariat que les jeunes hommes. C'est fort de ce constat, que le PNUD a initié le programme FEE, pour créer un cadre propice au développement de leur potentiel entrepreneurial. L'objectif visé est de faciliter leur accès à des emplois de qualité et favoriser leur autonomisation économique.

Isabelle Tschan, représentante adjointe du PNUD au Burkina Faso

C'est ainsi que six mois durant, 100 étudiantes diplômées des universités et grandes écoles du Burkina, dont l'âge est compris entre 18 et 35 ans, vont bénéficier d'un programme de formation et d'incubation, afin de créer des entreprises pourvoyeuses d'emplois. Le programme FEE va selon Isabelle Tschan, représentante adjointe du PNUD au Burkina Faso, avoir un impact positif sur le développement économique du pays. « Nous pensons que cet investissement pour 100 personnes sur une durée de six mois, va avoir un impact durable et surtout transformateur, car toutes ces initiatives s'inscrivent dans les efforts du Burkina Faso pour l'atteinte des objectifs de développement durable et plus spécifiquement pour l'objectif 5 qui concerne l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes », a-t-elle affirmé.

Le ministre de l'enseignement supérieur Pr Frédéric Ouattara, a procédé au lancement du programme FEE

Les incubateurs Siralabs et Incub@uo, vont accompagner les futures entrepreneures, dans la concrétisation de leurs projets. A en croire Awa Touré, business developper au sein de l'incubateur Siralabs, les incubateurs vont offrir aux étudiantes, les outils nécessaires pour matérialiser leurs diverses idées de projets. Il est prévu à cet effet, des cours en présentiel, en ligne, des ateliers, et des activités pratiques. « C'est tout ce qui est en terme de contribution de leur projet, d'avoir un business model, de se construire un réseau, de pouvoir connaître les différentes étapes qui vont permettre d'attirer une certaine clientèle qui leur sera appris », résume-t-elle.

La ministre de la famille et du genre, Salimata Nébié, marraine du programme FEE

Pour le ministre de l'enseignement supérieur Pr Frédéric Ouattara, qui a lancé officiellement le programme, FEE vient renforcer le dispositif de promotion de l'entreprenariat et de l'employabilité des étudiants, au sein des universités publiques et privées du Burkina. « Nous sommes tous unanimes que l'entreprenariat constitue un des leviers d'insertion professionnelle et de croissance de développement que notre pays doit actionner pour l'épanouissement des jeunes dans nos contrées », a-t-il confié. Il dit fonder l'espoir qu'à travers ce programme, les jeunes seront outillés convenablement pour matérialiser leurs idées novatrices. C'est pourquoi Frédéric Ouattara a souhaité que les étudiantes tirent le maximum de bénéfice de ce programme, en donnant le meilleur d'elles-mêmes pour que les résultats soient probants.

Les futures entrepreneures présentes à la cérémonie de lancement du programme

Le programme FEE a pour marraine la ministre de la famille et du genre, Salimata Nébié. Elle a salué l'initiative du PNUD qui offre ainsi l'opportunité aux jeunes filles de disposer d'un cadre pour se former et développer leur esprit d'entreprise. Elle a encouragé ses filleules à aller jusqu'au bout de leurs projets, malgré les difficultés qui pourraient survenir, surtout en cette période de crise que traverse le pays. Salimata Nébié n'a pas manqué de plaider auprès du PNUD, afin que ce type de programme soit aussi développé en faveur des jeunes du secteur informel et ceux du monde rural, qui selon elle sont très dynamiques et qui ont besoin d'outils pour améliorer leurs performances.

Il faut noter que le programme FEE, s'inscrit dans le cadre du projet COLIBRIS (collaborer et innover pour la résilience des entreprises et des solutions inclusives), porté par le PNUD.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Burkina/Santé : Des acteurs sensibilisés à l'utilisation de l'amalgame dentaire chez les personnes de moins de 15 ans, les femmes enceintes et allaitantes

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Ce jeudi 14 juillet 2022 se tient à Ouagadougou l'atelier national de sensibilisation sur l'utilisation de l'amalgame dentaire chez les personnes de moins de 15 ans et les femmes enceintes et allaitantes. L'atelier est organisé par le ministère de l'Environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement avec l'appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'amalgame dentaire est le matériau d'obturation le plus utilisé dans les centres de santé bucco-dentaire pour soigner les caries en raison de sa facilité d'utilisation. Pourtant sa forte teneur en mercure en fait un matériau dangereux et depuis plus de 150 ans son utilisation est controversée. Il est en effet admis que l'utilisation de produits contenant du mercure est dangereuse pour la santé et pour l'environnement.

Les participants seront sensibilisés sur l'utilisation de l'amalgame dentaire chez les enfants de moins de 15 ans et les femmes enceintes et allaitantes

« Cette situation soulève l'inquiétude générale quand on sait que le mercure présente une série d'effets graves sur la santé et est particulièrement nocif pour le système nerveux, la thyroïde, les reins, les poumons, le système immunitaire, les yeux, les gencives et la peau. Il peut entraîner des pertes de mémoire ou des troubles du langage, et les dommages qu'il cause au cerveau sont irréversibles. Il n'existe pas de niveau d'exposition au mercure élémentaire qui soit sans risque pour le corps humain, des effets pouvant être constatés même à de très faibles concentrations. Les fœtus, les nouveau-nés et les enfants sont parmi les plus vulnérables et les plus sensibles aux effets nocifs du mercure. Le mercure se transmet en effet de la mère à l'enfant, par transfert placentaire puis via le lait maternel », a indiqué Paul Guiguemdé, conseiller technique représentant la ministre en charge de l'environnement à la cérémonie.

Paul Guiguemdé, conseiller technique représentant la ministre en charge de l'environnement à l'atelier

C'est la dangerosité liée à l'utilisation du mercure qui a prévalu à la signature de la convention de Minamata sur le mercure le 10 octobre 2013 au Japon et ratifié par le Burkina Faso en 2017. Cette convention invite les pays signataires à prendre les mesures appropriées, pour que les produits contenant du mercure ajouté, ne soit plus fabriqués, importés ou exportés après la date d'abandon définitive fixée pour ces produits, sauf en cas d'exclusion spécifiée ou de dérogation. Parmi ces produits figure l'amalgame dentaire qui constitue l'une des plus grandes sources de contamination au mercure pour la population non exposée de façon industrielle.

A cela s'ajoute la décision MC-4/3 de la quatrième conférence des parties à la convention de Minamata sur le mercure, tenue du 21 au 25 mars 2022 à Bali en Indonésie, qui précise que chaque partie exclue ou n'autorise pas, en prenant les mesures appropriées, ou déconseille l'utilisation d'amalgames dentaires pour le traitement dentaire, des patients de moins de 15 ans et des femmes enceintes.

Roger Barro, point focal point focal de la convention de Minamata sur le mercure au Burkina Faso

« Lors de la dernière conférence des parties, il a été adopté la décision de règlementer l'utilisation de l'amalgame dentaire chez les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de moins de 15 ans qui sont considérés comme une population vulnérable. C'est le seuil minimum qu'on demande aux Etats. Elle est entrée en vigueur depuis le 25 juin 2022. Chaque Etat doit règlementer pour que ces personnes vulnérables ne soient pas soumises à l'utilisation de l'amalgame dentaire », a précisé Roger Barro, point focal de la convention de Minamata sur le mercure au Burkina Faso.

C'est dans ce cadre donc, que le ministère de l'Environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement a initié avec l'appui financier de l'Organisation mondiale de la santé cet atelier de sensibilisation sur l'utilisation de l'amalgame dentaire chez les enfants de moins de 15 ans et les femmes enceintes et allaitantes.

Photo de famille

Il s'agit au cours de cet atelier, de sensibiliser les parties prenantes sur les effets néfastes de l'utilisation de l'amalgame dentaire et de vulgariser les résultats et les conclusions de la quatrième conférence des parties de la convention de Minamata sur le mercure. A l'issue de l'atelier, les participants élaboreront une feuille de route pour règlementer l'utilisation de l'amalgame dentaire chez les personnes de moins de 15 ans, les femmes enceintes et allaitantes au Burkina Faso.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Orientation scolaire et universitaire au Burkina : « Le grand-frère », une boussole pour les nouveaux bacheliers

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Après 9 mois de dur labeur et de profonde concentration, ce sont des milliers d'élèves qui se sont réjouis de voir leurs efforts couronnés de succès au baccalauréat 2022. Comme pour tout élève désireux de poursuivre les études supérieures, l'étape suivante est l'orientation. Si pour certains les objectifs sont déjà fixés, nombreux sont les bacheliers pour qui l'orientation constitue un véritable casse-tête. Ainsi, pour faciliter l'accès à l'information, « Le Grand frère », une plateforme d'orientation, s'est rendu disponible pour l'orientation des jeunes.

Après l'obtention du premier diplôme universitaire, le stress des élèves se poursuit quant à la suite des études. Le choix de la filière et de l'universitéà fréquenter sont autant d'éléments qu'il faut rapidement prendre en compte avant le début de l'année universitaire, car une mauvaise orientation peut contribuer à hypothéquer les chances de réussite.

Grace à la plateforme d'orientation « Le Grand-frère », Josias Diendéré, expert en stratégie digitale et promoteur de ladite plateforme entend donner un coup de pouce aux élèves, aux étudiants et aux parents d'élèves, quant à leurs choix stratégiques, déterminantes pour la suite. « La plateforme permet de faciliter l'accès à l'information sans nécessairement avoir besoin de faire le tour d'une ville pour trouver une école. Toute personne peut désormais le faire en restant chez lui. Avec seulement le téléphone, on peut rechercher les formations et les établissements en ayant accès à toutes les informations sur l'école en question », a-t-il laissé entendre.

Le promoteur de la plateforme d'orientation, Josias Diendéré

Le Grand frère c'est aussi une plateforme de conseils où des professionnels partagent leurs expériences avec les jeunes pour leur montrer les embûches auxquelles ils ont fait face, les tenants et les aboutissants du métier dans lequel ils exercent.

En termes d'acquis engrangés, le promoteur estime qu'il est assez tôt pour faire un bilan car le site n'a que deux ans d'existence. Cependant, on enregistre quelques lauriers qui contentent à ce jour les efforts consentis. « Au départ nous avions un trafic d'une centaine de personnes qui consultaient la plateforme. Aujourd'hui, le ratio en termes d'audience est encore plus grand car récemment, 500 personnes l'ont consultée. Aussi, certaines écoles nous confient que les étudiants s'y sont inscrits grâce à la plateforme. Cela constitue des motifs de satisfaction », se réjouit-il.

Des jeunes bacheliers se renseignant au stand de "Le Grand frère" lors de la semaine nationale d'information et de l'orientation 2022

Pour accomplir sa mission, Le Grand frère appelle à la collaboration des institutions universitaires, pour que les informations transmises sur la plateforme soient autant que faire se peut précises pour les cibles. Pour l'instant, les universités en partenariat avec Le Grand frère sont l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) et l'Ecole supérieure de commerce (ESC).

Le directeur général de l'ISCOM, Cyriaque Paré, de passage au stand de "Le Grand frère" durant le SIO

Dans l'élan de ces activités, Le Grand frère est invitéà la septième édition de la Semaine nationale d'information et de l'orientation (SIO) pour guider les élèves et étudiants dans leurs orientations. Le SIO refermera ses portes le 16 juillet 2022.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Insécurité au Burkina : Un réseau de quatre braqueurs mis aux arrêts par la police de Bobo-Dioulasso

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Le commissaire principal, commissaire central de Bobo-Dioulasso Justin Ouédraogo a animé le jeudi 14 juillet 2022, un point de presse au sein du commissariat central de police.

Ce point de presse avait pour objectif d'annoncer le démantèlement d'un réseau de présumés délinquants spécialisés dans des vols à main armée particulièrement dans la ville de Bobo-Dioulasso.

L'enquête a permis l'interpellation de quatre présumés auteurs, tous de sexe masculin. Il s'agit de G.A.K, 22 ans (employé de commerce), S.S, 17 ans (élève), Y.F.O, 33 ans (employé de commerce) et de D.H, 26 ans (employé de commerce) tous domiciliés à Bobo-Dioulasso.

Pistolet automatique employé par les bandits

Leurs cibles privilégiées étaient les boutiques Orange money, les alimentations et les stations-services.

Il a été saisi sur eux un pistolet automatique avec sept minutions de 9 mm, deux engins à deux roues, un passeport ordinaire, trois clés USB, trois téléphones portables, un macaron.

C'est suite à une agression à main armée dans une boutique de vente de marchandises diverses au secteur 21 de la ville de Bobo-Dioulasso dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2022, qu'une enquête a été ouverte. Ce qui a permis l'interpellation des quatre présumés auteurs.

Le présidium

Le groupe opérait dans les secteurs 5, 12, 20, 21, 22, 30 et 29 de Bobo-Dioulasso. L'opération se déroule généralement de nuit et se présente sous forme d'agression à main armée sur la personne de la victime suivie d'une soustraction par force de tout ce qui est numéraire ou matériel utile trouvé en sa possession.
À l'issue de l'opération, le butin est rapporté au cerveau du groupe Y.F.O qui organise le partage entre les différents membres.

Ils pourraient être poursuivis pour des faits d'actes de grand banditisme conformément à l'article 612-1 du code pénal.

Ce sont au total sept victimes enregistrées grâce aux plaintes ou identifiées après les déclarations des mis en cause.

Vue de victimes

Selon Abiba Hema, pompiste dans une station-service d'essence de Belle-Ville à Bobo-Dioulasso et qui est une victime, c'est d'abord le 14 mai 2022 à 21 h, que deux individus sont venus à ladite station et ont ouvert le feu. Fort heureusement pour sa collègue qui était de service ce jour, la balle a juste touché le mur. Abiba Hema explique que le mercredi 29 juin aux environs de 19h 30, ils sont encore revenus à moto et ont demandéà prendre de l'essence. Alors qu'elle s'apprêtait à les servir, l'un d'entre eux est passé derrière elle pour tenter de l'immobiliser, la menaçant avec un pistolet tout en réclamant de l'argent. Elle répond qu'elle n'en a pas. Ils la fouillent et lui enlèvent 60 000 FCFA des poches.

Fort heureusement, dans la matinée du vendredi 1er juillet, la police les informe qu'ils ont arrêté ces bandits. « On ne peut que remercier les policiers. Je suis très contente », dit-elle.

Des policiers du commissariat central de police de Bobo-Dioulasso

Noufou Tinto, une autre victime, boutiquier au secteur 23 de Bobo-Dioulasso, se souvient de sa mésaventure. Il conte que c'est aux environs de 22h-23h, qu'un des bandits est venu prétextant vouloir acheter de la cigarette. Lui Noufou était à la porte et un adolescent était à l'intérieur de la boutique et assurait la vente.

L'adolescent s'apprêtait d'ailleurs à fermer lorsque lui, il lui intime l'ordre de ne pas le faire et de vendre d'abord la cigarette au client. Une fois dans la boutique le soi-disant client demande à l'adolescent de lui remettre l'argent, mais ce dernier répond qu'il n'en a pas. Sur le champ, il fait sortir un pistolet. Ayant entendu le bruit Noufou Tinto de dehors demande ce qui se passe ? Le "client" se tourne alors et braque l'arme sur lui. Mais, il s'enfuit rejoindre les clients d'un kiosque pour demander de l'aide. Mais ces derniers disent ne pouvoir intervenir étant donné que le bandit est armé. Entre temps, le bandit sort, tire en l'air et s'enfuit. Le boutiquier confie qu'il a pris en gros 150 000 FCFA dans la boutique. Il a remercié les policiers d'avoir mis aux arrêts ces braqueurs.

Les victimes Abiba Hema et Noufou Tinto

Le commissaire central Justin Ouédraogo a salué la franche collaboration de la population qui a permis de démanteler ce réseau. Il a invité les gérants de boutique, station-service d'essence, à plus de vigilance et à dénoncer tout comportement suspects. Il a également invité les personnes autorisées au port d'armes à plus de vigilance sur la tenue de ces armes.

Justin Ouédraogo, commissaire central de police de Bobo-Dioulasso

Quant aux parents, il les a exhortés à plus de suivi de leurs enfants car de plus en plus d'étudiants et d'élèves sont interpellés par leurs services pour des actes de banditisme, toute chose qui ne les honore pas.

A cette occasion, le commissaire central de Bobo Dioulasso a invité la population à appeler les numéros 16, 17, ou 1010, pour tout cas suspect.

Haoua Touré
Lefaso.net

Burkina Faso : Le 80 00 11 50, un numéro vert pour dénoncer la corruption

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Il y a désormais un numéro vert pour dénoncer les cas de corruption. C'est le 80 00 11 50. Il a été mis en place par l'Inspection technique des services du ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux avec le soutien du Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

La corruption gangrène la démocratie et l'Etat de droit au Burkina Faso. Il affecte tous les secteurs de la vie nationale, tant au niveau du public que du privé. En 2020, selon l'Index de perception de la corruption de l'ONG Transparency international, le Burkina Faso est classé 85e sur 180 pays au niveau international et 10e dans l'espace CEDEAO.

A l'instar de la plupart des structures administratives, le secteur de la justice semble trop cité dans le phénomène de la fraude et de la corruption.
Pour faire face à ce fléau qui est complexe, des instruments juridiques ont été adoptés. A ceux-ci, s'ajoute la mise en place de mécanismes de lutte contre le phénomène. L'arbre ne doit pas cacher la forêt, car même si elle a plus ou moins reculé, la corruption dans le milieu judiciaire a la peau dure et sévit toujours.

Le traitement de tous les cas de corruption avérés est une priorité pour le pays, a indiqué le ministre de la justice

C'est dans la perspective du renforcement de la lutte dans le secteur de la justice et des droits humains qu'un numéro vert de l'inspection technique des services qui est le 80 00 11 50 a été lancé ce jeudi 14 juillet 2022, par le ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux, Barthelemy Kéré. Ce numéro vert intervient à un moment où toutes les machines de l'Etat sont en éveil maximum afin de rendre inopérantes toutes les actions de corruption et de sanctionner tous les auteurs avérés de corruption ou d'infractions assimilées, foi du ministre.

Le gouvernement vent debout contre la corruption

A ce sujet, dira-t-il, un communiqué de la direction de la communication de la Présidence du Faso, en date du 2 mars disait ceci : « Au regard des attentes légitimes des populations dans le domaine de la gouvernance et conformément aux objectifs prioritaires poursuivis, le président du Faso, chef de l'Etat a donné instruction au contrôleur général d'Etat de l'ASCE-LC de procéder dans les meilleurs délais, en relation avec l'Ordre national des experts comptables et la Cellule nationale de traitement des informations financières à un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique ». C'est dire donc, a poursuivi Me Kéré, que le traitement de tous les cas de corruption avérés est une priorité pour le pays en vue d'instaurer une gouvernance vertueuse au sein des structures publiques.

La cérémonie de lancement du numéro vert a connu la présence de l'inspecteur général des services

Avant de clore ses propos, il a fait un clin d'œil au PNUD pour son soutien qui a permis la réalisation de ce projet. Ce numéro vert, pour la représentante ajointe du PNUD au Burkina, Isabelle Tschan, permettra non seulement de dénoncer des disfonctionnements mais de donner suite aux faits de corruptions avérés. Elle a formulé le vœu qu'à l'issue du lancement, le numéro vert soit opérationnel et qu'il contribue à l'amélioration de la qualité des services de justice, à partir des services et à partir des dénonciations que feront les usagers.

La représentante résidente adjointe du PNUD, a réaffirmé le soutien du PNUD au Burkina Faso

Mme Tschan a terminé non sans rappeler la période difficile que traverse le Burkina Faso. Avec cet outil, la représentante résidente adjointe du PNUD est convaincue qu'il contribuera au renforcement de la confiance des populations envers les autorités et par ricochet le rétablissement de la cohésion sociale.

Obissa Juste MIEN
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Insécurité au Burkina : Des Policiers mettent aux arrêts les braqueurs de la caisse populaire de Koubri

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La Police Nationale a portéà la connaissance de l'opinion publique via sa page Facebook que ce jeudi 14 juillet 2022, deux individus armés ont perpétré une attaque contre la caisse populaire de Koubri. Une fois le forfait accompli, les braqueurs auraient pris la fuite en direction du village de Kounda. Grâce à l'alerte des populations, les éléments du Poste de Police de Koubri (PP-Koubri) les ont pris en chasse et ont pu les mettre aux arrêts.

Vol à main armée à la caisse populaire de Koubri : Les Policiers rattrapent les présumés auteurs.

Dans la matinée de ce jeudi 14 juillet 2022, deux (02) individus armés de pistolet automatique ont perpétré une attaque contre la caisse populaire de Koubri, commune rurale située au sud de la ville de Ouagadougou. Après avoir commis leur forfait, ils ont pris la fuite en direction du village de Kounda.

Alertés par la population, les éléments du Poste de Police de Koubri (PP-Koubri) les ont pris en chasse. Malgré les tirs des délinquants, la détermination des hommes du Commissaire de Police Paterne BOUSSIM, chef du PP-Koubri, a permis de mettre la main sur ces derniers et de les conduire au Poste de Police pour la suite des enquêtes.

La Police Nationale remercie la population pour son alerte rapide qui a permis aux Policiers de réagir promptement face à ce braquage. Elle l'invite à toujours poursuivre dans cette dynamique avec les Forces de Défense et de Sécurité pour une cité pleine de quiétude.

En rappel, les numéros verts que sont : les 17, 16 et 1010 restent toujours disponibles pour toute dénonciation des cas suspects.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Situation nationale : le Président du Faso échange avec les leaders coutumiers et traditionnels

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(Ouagadougou, 14 juillet 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a rencontré ce jeudi en fin de matinée les leaders de la chefferie coutumière et traditionnelle de notre pays. Au menu des échanges du Chef de l'Etat avec les dépositaires des valeurs traditionnelles et culturelles du Burkina Faso, la recherche de solutions à la situation nationale.

Convaincu que la chefferie traditionnelle et coutumière qui a toujours été« le garant de l'unité nationale et de la cohésion » au Burkina Faso, le Président du Faso a initié cette rencontre d'échanges pour demander leur implication et leur concours pour un retour de la paix dans notre pays.

« La situation actuelle du Burkina Faso nous interpelle tous et surtout les chefs coutumiers et traditionnels en premier lieu car ils sont les dépositaires des valeurs ancestrales et culturelles de notre pays », a déclaré le Chef de l'Etat. A cet effet, le Président du Faso les a invités «à orienter leurs efforts vers la recherche de la cohésion et de l'unité nationale ».

Par ailleurs, le Président du Faso, à travers les chefs traditionnels « a invité les populations de leurs contrées à faire bloc avec les Forces de défense et de sécurité et les engagés civils dans la lutte contre les forces du mal ».

Convaincu que « c'est ensemble que nous allons réussir, c'est ensemble que nous devons réussir », le Président DAMIBA a appelé la chefferie traditionnelle à propager des messages de cohésion, d'entente et de solidarité et àœuvrer à la réconciliation des fils et des filles du Burkina Faso.

Le Chef de l'Etat a saisi l'opportunité de cette rencontre pour évoquer avec les chefs traditionnels la démarche qu'il a entreprise d'échanger avec les anciens Chefs d'Etat sur la situation nationale. Selon le Président du Faso, cette initiative ne vise ni la restauration d'un quelconque ordre ancien ni la consécration de l'impunité dans notre pays.

C'est « une concertation qui vise à fédérer les intelligences et les énergies pour lutter contre un ennemi qui met à profit nos profondes divergences pour déstabiliser le Burkina Faso », a expliqué le Président du Faso.

Il a rassuré les leaders traditionnels et coutumiers que les concertations vont se poursuivre en bilatéral avec les anciens Chefs d'Etat qui étaient absents à la rencontre pour un engagement de tous les Burkinabè pour l'intérêt supérieur de la Nation. « Nous sommes convaincus que c'est dans la mobilisation de tous que les forces engagées sur le combat contre le terrorisme engrangeront davantage de résultats sur le terrain », a soutenu le Président DAMIBA.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Insécurité au Burkina : Un quatrième braquage en 2022 sur la RN1

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Le jeudi 14 juillet 2022, un braquage a eu lieu sur la RN1 sur l'axe Bobo-Ouaga. Il s'agit plus précisément de Yabasso, localité situéà 40 km de Bobo-Dioulasso et 10 km de Makognèdougou.

Des usagers de l'axe Ouagadougou-Bobo ont été victimes d'un braquage le jeudi 14 juillet 2022. L'attaque s'est déroulée aux environs de 7h45. En termes de bilan, il y'aurait un blessé mais qui serait hors de danger.
Certaines sources avancent que les braqueurs au nombre de quatre, étaient cagoulés et armés de kalachnikovs.

Ils ont emportés avec eux une somme d'argent d'environ cent mille francs.
Après leur forfait, les bandits se seraient évaporés dans la nature. Cependant, un ratissage a été effectué par les forces de l'ordre et de sécurité.
Il est à noter que cette route connaît de plus en plus d'attaques.

Un témoin direct des faits relate que c'est de retour de Boromo pour Bobo-Dioulasso après une visite rendue à sa famille qu'il est tombé sur l'attaque avec un compagnon de voyage. Les braqueurs, qui étaient à peu près à 50 m d'eux ont tiré dans leur direction, dit-il. Ils ont allongé tous les passagers sur le goudron et ont effectué des fouilles.

Sain et sauf, le témoin a recommandé la plus grande prudence sur la RN1 qui commence à devenir dangereuse vue la répétition des attaques.
Cette attaque est la quatrième du genre. En rappel, des braquages ont eu lieu les 22 avril, 7 juin et 24 juin 2022 sur la même route nationale N° (RN1).

Haoua Touré
Lefaso.net


Valorisation des résultats de recherche au Burkina : L'ANVAR met en vitrine les lauréats de la 13e édition du FRSIT

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L'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) organise du 13 au 16 juillet 2022 à Ouagadougou des journées d'animation des vitrines de technologies. Cet événement organisé en partenariat avec l'Institut supérieur de technologies (IST) vise à mettre en valeur les résultats de recherche des lauréats de la 13e édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) tenue du 26 au 30 octobre 2021.

A l'occasion de la 13e édition du FRSIT, trois catégories de prix ont été octroyées à une cinquantaine de lauréats. Il s'agit des catégories innovation et invention, jeunesse et résultats scientifiques et technique. Cependant, déplore le représentant du ministre de l'enseignant supérieur, Richard Sawadogo, la promotion de ces lauréats et leurs résultats souffrent d'un problème de vulgarisation. D'où l'organisation de cette activité au profit des lauréats du FRSIT pour vulgariser les œuvres primées.

Le représentant du ministre a félicité les initiateurs du projet indiquant que c'est une opportunité de valorisation des résultats de recherche. « La valorisation efficace des innovations technologiques contribuera à faire de la recherche scientifique et de l'innovation un des leviers du développement socioéconomique du Burkina Faso » a confié le représentant du ministre après la visite des stands d'exposition.

Le représentant du ministre de l'enseignement supérieur, Richard Sawadogo a réitéré l'engagement de son gouvernement à accompagner ces initiatives

Cet évènement, selon la directrice du Forum national de la recherche scientifique et de l'innovation technologique, Dr Nafissatou Ouédraogo, est une initiative du ministre de l'enseignement supérieur à travers l'ANVAR. Il vise à promouvoir les résultats de la recherche auprès d'un groupe spécifique et stratégique.

Cette activité coïncide avec la "Quinzaine" de l'innovation de l'IST qui vise à favoriser la création et l'auto-emploi des étudiants en fin de formation. C'est pourquoi, après avoir salué la « bonne collaboration » entre son institut et l'ANVAR, le fondateur de l'IST, Dr Issa Compaoré, a laissé entendre qu'il s'agit d'une occasion primordiale pour valoriser le talent des jeunes créateurs. A l'occasion, L'IST et l'ANVAR ont scellé un pacte de partenariat à travers la signature d'une convention.

Le fondateur de l'IST, Dr Issa Compaoré s'est réjoui de la signature du partenariat

Il s'agira au cours de ces 72 heures d'activités, d'exposer les résultats de recherche, d'inventions et d'innovations (RRII) des lauréats de la 13e édition du FRSIT ; de créer un cadre de transfert et d'échanges sur le RRII avec les lauréats ; de renforcer les capacités des lauréats sur la valorisation des RRII et le montage de plan d'affaire.
Le FRSIT est une manifestation scientifique biennale organisée par l'ANVAR qui permet aux institutions et acteurs de la recherche et de l'innovation d'exposer des résultats de recherches et d'innovations.

La visite des stands

L'ANVAR est une agence créée par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Elle a pour mission de promouvoir les résultats de la recherche et de l'innovation au service de la transformation structurelle de l'économie burkinabè.
Les activités se déroulent au sein de l'IST à Gounghin à Ouagadougou.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

Lutte contre le terrorisme au Burkina : Des orphelins apportent leur contribution à travers un album intitulé« Repenti du cœur »

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Pour contribuer à bouter le terrorisme hors des frontières du Burkina, l'Association malgr-nonma pour la protection des orphelins (AMPO) a organisé, en partenariat avec Green Africa et le cabinet Excellence Afrique, un panel sur la repentance à l'intention des orphelins. A l'issue de cette communication, il est prévu la création d'un album par les enfants intitulé« Repenti du cœur ». La cérémonie d'ouverture du panel a eu lieu ce jeudi 14 juillet 2022, dans les locaux du juvénat saint Camille garçons.

Au moment où les fils et filles du pays subissent les frappes des individus armés non identifiés, tous les discours qui condamnent ces actes de barbarie n'omettent pas de mettre en avant la nécessité de l'union sans délai des burkinabè malgré leurs différences, pour prendre le dessus sur l'hydre terroriste.

Les enfants orphelins qui prennent part au panel avant la composition de l'album

Convaincu que l'union fait la force, l'AMPO a, en collaboration avec Green Africa et le cabinet Excellence Afrique, réuni les enfants des forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d'honneur, les orphelins d'AMPO et de Peace voice à travers un panel sur la repentance. Cette communication a pour finalité la sortie d'un album dénommé« Repenti du cœur », toute chose qui constitue leur contribution à la lutte contre le terrorisme.

Selon le directeur de la fondation Green Africa, Magloire Sedogo, « ce panel se tiendra sur deux journées. Il réunira les acteurs coutumiers et religieux qui transmettront leur vision de la repentance aux enfants. A l'issue de cela, ils seront repartis en groupe pour la composition du chant, afin de toucher la sensibilité de tous ceux qui sont en conflit avec la nation ».

Pour Magloire Sedogo, « Repenti du cœur » est la deuxième étape d'un projet appelé renaissance. La troisième étape consistera en une prise en charge sociale et professionnelle des personnes en conflit avec la nation

En plaçant les enfants au cœur de ce projet, l'objectif est, dit-il, de « transmettre un message de vérité. On a coutume de dire que la vérité sort toujours de la bouche des enfants et que l'enfant ne ment jamais. C'est en mon sens, l'être le plus innocent et je ne pense pas que l'on puisse mettre au monde un enfant sans écouter ce qu'il a à dire comme préoccupation, à moins d'être vide de toute humanité».

« Ce qui nous séduit le plus, c'est la manière dont les chants seront composés », Christine Adamou

Pour Christine Adamou, directrice de l'orphelinat des filles à AMPO, l'action est salutaire car elle porte ses fruits. En effet, cette initiative n'est pas un coup d'essai. La première du genre dit-elle, « portait sur un chant de texte intitulé : Dépose ton arme ». Pour un coup d'essai c'était un coup de maître car à l'entendre, l'album avait eu un franc succès. Par ailleurs, « nous avons eu des retours positifs quant à l'effet produit par le message qui a été véhiculé», a-t-elle conclu.

Le ministère apportera son soutien avec la participation des acteurs coutumiers au panel qui sera organisé.

Tout en saluant les efforts consentis pour le retour de la paix au Burkina Faso, le ministre des affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema, représentéà cette cérémonie par André Nikièma, a réitéré son soutien total et son indéfectible volontéà accompagner cette entreprise.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Région du Centre : Un réseau de clubs de fraternité pour la résilience de femmes vulnérables

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L'Association neer-baoda par l'autopromotion des personnes en difficulté (ANB/APD) a officiellement lancé ce jeudi 14 juillet 2022 à Ouagadougou, le projet "Appui à la résilience des femmes vulnérables de l'arrondissement n°9 de la commune de Ouagadougou par la mise en place d'un réseau de clubs de fraternité”. Financée par Affaire mondiale Canada à hauteur de plus de 13 millions de francs CFA à travers le projet Voix et leadership des femmes, cette initiative est accompagnée par l'ONG OXFAM.

Ce sont 500 femmes vulnérables, dont 250 déplacées internes, qui vont bénéficier du projet "Appui à la résilience des femmes vulnérables de l'arrondissement n°9 de la commune de Ouagadougou par la mise en place d'un réseau de clubs de fraternité" dans les zones périphériques de Yagma et Pazani des secteurs n°37 et 38 de l'arrondissement n°9 de Ouagadougou. Une initiative qui vise, entre autres, à renforcer les capacités organisationnelles et opérationnelles des membres de l'association en plus des bénéficiaires du projet.

Le Ditanyè (hymne national) chanté en mooré par les bénéficiaires du projet

Les activités prévues

Pour ce faire, il est prévu 110 causeries éducatives sur les droits des femmes, une organisation de deux sessions de formation sur la saponification et la fabrication du soumbala au profit de 60 femmes vulnérables dont 30 déplacées internes. À cela s'ajoute le soutien à 300 femmes et jeunes filles vulnérables pour l'acquisition d'actes de naissances et de CNIB, la réalisation d'un atelier de formation des responsables de fraternité sur l'approche vie coopérative et l'élaboration d'une charte de la fraternité. Mais aussi, des rencontres d'échanges et de partages d'expériences des responsables de fraternité avec des leaders femmes d'affaires ou politiques.

Koulpiga Martin Nacoulma, président de l'ANB/APD

À en croire le président de l'ANB/APD, Koulpiga Martin Nacoulma, le projet d'appui à la résilience des femmes vulnérables dans le Centre va favoriser notamment l'alphabétisation de ces dernières, en plus de la création du réseau des clubs de fraternité. « L'innovation de ce projet en termes de fraternité a été inspirée de l'église catholique et protestante. Parce que vivre en fraternité, c'est tout partager ensemble. De sorte à communier comme des amis et des frères », a-t-il soutenu.

Pour lui, certaines association font long feu parce qu'elles sont la plupart du temps constituées de personnes d'horizons divers. C'est pourquoi, il estime que lorsque l'association est formée d'un groupe d'individus qui sont fraternellement liés, cela lui permet un meilleur fonctionnement et une longue durée de vie.

La représentante de OXFAM Burkina a quant à elle exhorté les bénéficiaires à s'engager totalement dans la mise en œuvre de ce projet en vue d'une meilleure promotion de la jouissance des droits humains des femmes. « OXFAM au Burkina Faso, souhaite contribuer à des changements au niveau des normes et pratiques sociales, des inégalités de genre ainsi qu'en matière de politiques publiques afin que celles-ci répondent mieux aux besoins, droits et priorités des femmes », a rappelé Rasmata Koudougou/Kéré de l'ONG OXFAM.

Rasmata Koudougou/Kéré représentante de l'ONG OXFAM

Un fonds d'innovation de 137 millions de francs CFA au profit d'associations

À l'entendre, OXFAM s'est engagée dans la promotion des droits des femmes depuis 2019 à travers la mise en œuvre du projet Voix et leadership des femmes grâce à trois fonds de financement. Il s'agit du fonds pluriannuel, du fonds d'innovation et du fonds réactif. « Le fonds d'innovation est financé par Affaire mondiale Canada à hauteur de 137 millions de francs CFA et permettra à chaque association de favoriser des pratiques innovatrices portant sur des approches d'intervention visant l'autonomisation et la défense des droits des femmes et des filles de dix organisations dont fait partie l'Association neer-baoda », a-t-elle souligné.

La cérémonie de lancement de ce projet qui dure 18 mois (mai 2022 à octobre 2023), s'est tenue sous la présidence du représentant du ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire, Boureima de Salam Ouédraogo. « Dans le contexte actuel d'insécurité et de crise humanitaire, toute initiative de ce genre participe bel et bien au renforcement de la prise en charge des victimes. C'est donc ce qui nous motive à soutenir cette initiative qui est extrêmement pertinente et capitale pour notre pays », a-t-il indiqué.

Boureima de Salam Ouédraogo, représentant du ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire

Car cela vient contribuer à sauver les communautés en difficulté, déclare M. Ouédraogo. Son ministère va contribuer à l'encadrement des bénéficiaires à travers l'ANB/APD via ses structures techniques, a-t-il précisé.

Selon l'ANB/APD, l'objectif est de mettre en place 40 clubs de fraternité constitués de dix à quinze femmes chacun, de procéder à la création de dix associations dont cinq exclusivement composées de femmes déplacées internes. Ce qui va conduire à la création d'un réseau formé par ces dix associations.

Association nationale de droit humanitaire, apolitique et à but non lucratif, l'ANB/APD a été créée le 31 mars 2009 et est majoritairement composée de femmes. Elle s'est fixée pour mission de promouvoir les droits de l'homme et de soutenir les personnes vulnérables à travers quatre axes stratégiques. Ce sont le développement des actions de promotion du féminisme, le développement des actions de promotion et protection des enfants et des jeunes. Auxquels s'associent la contribution à la promotion de l'entrepreneuriat des femmes et des jeunes et la création d'un environnent sain, favorable au bien-être et à l'épanouissement des cibles.

Lefaso.net

Burkina : « La paix dans un pays n'a pas de prix » (Pascal Zaïda de la CNTR)

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« Cohésion sociale et réconciliation nationale dans un contexte sécuritaire difficile ». C'est sous ce thème que la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) a tenu son assemblée générale ce jeudi 14 juillet 2022 à Ouagadougou. Au cours de cette instance, les responsables de l'organisation ont exhorté l'ensemble des Burkinabèà privilégier l'intérêt supérieur du pays par une synergie d'action autour de la transition.

Le maître-mot de l'assemblée générale a été la paix, la réconciliation nationale, la cohésion sociale et la nécessité de faire bloc autour de la transition.

"La paix dans un pays n'a pas de prix ; on n'a qu'à se mettre ensemble, laisser nos divergences et construire le pays", a lancé le premier responsable de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR), Pascal Zaïda.

Il encourage chacun des participants à la rencontre àêtre un relais et faiseur de paix autour de lui. "On n'est pas contre quelqu'un..., faisons en sorte que la culture de la paix soit le moteur (de nos actions)", a insisté M. Zaïda avant de réaffirmer le "soutien incontestable" de son organisation au MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration).

De l'avis de la CNTR, il faut un nouveau contrat social au Burkina, "qui sera marqué par le dépassement du passé douloureux du pays".

C'est pourquoi propose-t-elle au gouvernement et à l'Assemblée législative de Transition, d'user du droit de grâce dévolu au président du Faso pour consacrer le pardon aux condamnés pour crimes politiques ; poursuivre l'examen de l'indemnisation des parents des victimes des crimes politiques et éponger les intérêts civils reconnus dans les décisions judiciaires ; organiser une journée nationale de pardon et de renouveau au cours de laquelle, des pardons sincères seront demandés au peuple et aux victimes pour un nouveau départ.

L'organisation suggère en outre d'entendre les Forces de défense et de sécuritéà tous les niveaux et donner une suite favorable à leurs requêtes ; poursuivre l'ouverture du « corridor de repentir » pour les Burkinabè en rupture avec la patrie et poursuivre le renforcement des moyens logistiques des Forces de défense et de sécurité par l'acquisition des appareils de guerre pour gagner la guerre par les airs.

Au cours de cette assemblée générale qui s'est tenue dans une ambiance de grande mobilisation, Pascal Zaïda a "révélé" que le président Paul-Henri Damiba a, de mai à juin, échappéà deux coups d'État.

O.L
Lefaso.net

CEDEAO : Après la levée des sanctions, une réponse régionale au terrorisme s'impose

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L'Afrique de l'Ouest vient de finir avec une crise, celle des sanctions contre les colonels putschistes maliens. Mais la sous-région ouest africaine est-elle sortie de l'auberge ? Va-t-elle reprendre les chemins du développement et de la prospérité ? Est-elle vraiment armée pour répondre aux défis actuels de l'insécurité, des groupes armés terroristes, bandes criminelles et mafieuses de toutes sortes, de l'absence de l'Etat et sa faillite dans plusieurs pays, de la crise humanitaire et écologique etc. ?

Cette crise politique qui s'est manifestée par la volonté de la CEDEAO de faire respecter un protocole additionnel de l'organisme régional sur les changements anticonstitutionnels a pour origine aussi la présence des groupes terroristes au Sahel et l'incapacité des pouvoirs démocratiques comme militaires de mettre fin à cette guerre.

Du Sahel, les groupes terroristes avancent vers la côte Atlantique et des pays comme le Benin, la Côte d'Ivoire et le Togo ne sont plus au stade de la présence de cellules dormantes des groupes terroristes mais des attaques itératives comme au Burkina et au Mali. La CEDEAO a-t-elle réfléchi à cette menace qui concerne de plus en plus l'ensemble de la sous-région ? Si la CEDEAO ne veut pas jouer éternellement au sapeur-pompier, elle devrait prendre à bras le corps cette menace régionale qu'est la prolifération des groupes terroristes, et son pendant : l'augmentation des Etats en déliquescence.

Le 3 juillet 2022, lors de son 61e sommet tenu à Accra, la CEDEAO a mis fin aux sanctions économiques et financières qui frappaient le Mali depuis six mois et à la fermeture des frontières. Ce dégel des relations entre l'organisation et la junte nationaliste au pouvoir au Mali devrait renforcer l'unité ouest africaine qui a connu des accrocs durant ses six mois de tension que les ennemis de l'Afrique ont mis à profit pour accentuer les divisions.

Retrouver l'unité de l'organisation

Après cette bataille sur les principes où aucun des camps n'a gagné, on peut se demander pourquoi il n'y a pas eu d'entente plus tôt. Les démocrates et défenseurs de l'ordre constitutionnel normal ont fait mine de ne pas considérer que le Mali et le Burkina ne contrôlent pas la totalité de leur territoire et qu'une élection dans ce contexte ne peut être qu'une élection au rabais.

Ce qui ne signifie pas pour autant que les putschistes de tous bords ont un blanc-seing pour régner ad vitam aeternam. La CEDEAO s'est vue reprocher le fait qu'elle n'agit pas quand il y'a des révisions constitutionnelles pour les troisièmes mandats qui s'apparentent à des putschs alors que le principe est la tolérance zéro pour les putschs. Et des risques de révisions de constitution pendent au nez de la CEDEAO au Sénégal et au Bénin après ceux de la Côte d'Ivoire et de la Guinée.

Les juntes au pouvoir au Mali et au Burkina sont revenues à de meilleurs sentiments en révisant leur calendrier de transition de départ du fait d'abord de leur incapacitéà vaincre le terrorisme dans ces pays et deuxièmement parce que les sanctions économiques et financières sont très éprouvantes pour les peuples et les Etats y compris ceux des pays des chefs d'Etat qui ont pris ses sanctions Sénégal, Côte d'Ivoire, Togo, Ghana etc.

La preuve est faite que concernant la lutte contre les groupes terroristes, il ne s'agit pas d'une question de tenue que l'on porte. La faillite des Etats sahéliens contre les groupes terroristes est une responsabilité collective : régimes militaires et civils. L'incapacité des Etats sahéliens à vaincre les groupes terroristes a des causes plus profondes que le fait que le régime soit civil ou militaire. Le défi qui est le nôtre est de chercher à comprendre vraiment le problème afin d'y trouver des solutions.

Des pays comme le Burkina ont mal posé le problème du terrorisme et ont ainsi éloigné la solution et les chances de victoire. Les erreurs d'analyse dans ce pays sont nombreuses : comme de voir le problème comme liéà un homme, un seul homme, qui a eu des accointances certes avec des dirigeants des groupes terroristes et serait ainsi à la base du problème du fait de sa perte du pouvoir et un élément de la solution en le ramenant dans le circuit par la réconciliation. Au Burkina Faso, on se trompe totalement en faisant de Blaise Compaoré, le bouc émissaire ou le sauveur. Il n'est ni l'un ni l'autre et nous devrions lui imputer ses vrais fautes et responsabilités à commencer par celles reconnues par la justice burkinabè.

Le terrorisme ne peut être réduit à des problèmes politiques nationaux alors que l'agenda des mouvements est plus vaste. Du Mali, ils ont gagné le Sahel et visent les autres pays de la CEDEAO. Si la CEDEAO veut retrouver son aura, elle doit se saisir de cette question qui a montré nos vulnérabilités multiples : les déserts administratifs, le développement inégal, nos armées défaillantes pour diverses raisons, etc. L'organisation régionale doit chercher à résoudre ces problèmes.

On peut par exemple essayer de mettre les forêts classées qui sont sur plusieurs pays sur des administrations communes des forces de défense et de sécurité de ces différents pays pour les nettoyer totalement de tous les bandits : terroristes, mafias et autres braqueurs et braconniers…

Nos faiblesses isolément sont connues, pourquoi ne pas s'unir pour être plus forts pour mieux comprendre le problème et le résoudre. Les pouvoirs nationaux veulent se perpétuer même s'ils perdent le pays, les organisations régionales peuvent-elles prendre le relais sur certains aspects pour sauver l'essentiel ?

Sana Guy
Lefaso.net

Décès de Dr TIONO Kouka François Xavier : Remerciement et faire Part

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La grande famille TIONO à Imasgho (Pinou), Ouagadougou, Koudougou, Nancy, Abidjan, Vavoua, Paris

La grande famille KABORE à Raniegma, Imasgho, Koudougou, Ouagadougou ;
La grande famille BATIONO à Réo, Koudougou, Ouagadougou, en Italie ;
Les familles alliées TANKOANO, ZAGRE, SAYORE, KOUANDA, OUEDRAOGO.

Pierre TIONO à Imasgho
Lazare TIONO et épouse à Imasgho ;
Dominique TIONO et épouse à Vavoua
Saidou TIONO et épouse à Imasgho
Gabriel TIONO à Ouagadougou

Jacqueline TIONO épouse TANKOANO à Ouagadougou
Adiouma TIONO et épouse à Abidjan
Bankéba TIONO à Ouagadougou

Pauline TIONO épouse ZAGRE à Nancy
Jean Paul TIONON et épouse à Koudougou
André TIONO, frères et sœurs à Ouagadougou et Imasgho
Grégoire ZONGO et épouse à Ouagadougou
Les neveux et nièces

Les enfants Fabrice Fernand et épouse, Pulchérie Diane et les petits enfants ;

La veuve Marie Josèphe TIONO née KANTIONO

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, neveu, frère, cousin, père, oncle, beau-père TIONO KOUKA FRANÇOIS XAVIER, DOCTEUR VETERINAIRE A LA RETRAITE, décès survenu le mardi 05 Juillet 2022 au CHU de Bogodogo suivi de l'inhumation le jeudi 07 Juillet 2022 au cimetière de Kamboinsin

Très touchées par les nombreuses marques de sympathie, de grande compassion, de solidarité et dans l'impossibilité de l'exprimer individuellement, vous remercient très chaleureusement, pour l'assistance morale, spirituelle, matérielle et financière que vous leur avez manifestée lors du décès.

Particulièrement :

L'Ordre Nationale des Vétérinaires
Le Personnel du Ministère de l'élevage

Les anciens collègues de service, les parents, amis et connaissances
Le Directeur et le personnel de SODIBO
Docteur NANEMA Michel à Ouagadougou

Docteur ZOMBRE Constant à Koudougou
L'association de famille TIONO à Ouagadougou et Koudougou ;
L'Abbé Fernand Zongo à Koudougou

L'Abbé Pascal Ramdéà Ouagadougou
Le Père Emmanuel TIONO et son collègue prêtre Kaboré Pascal à Ouagadougou
La CCB Saint Paul de Somgandé

Les voisins du quartier de Somgandéà Ouagadougou ;
Les ressortissants d'Imasgho à Ouagadougou.
Les délégations des belles familles

Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités
Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Paix à l'âme du défunt !

Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites à son intention suivant le calendrier ci-dessous :

Décès de NASSA Nabyouré Madeleine épouse KAFANDO : Faire part

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Le Dagnongo Naaba Boulga

La grande famille KAFANDO à Dagnongo, Koulouba et à la Patte d'Oie,

La grande famille Nassa, Dakouré, Ouédraogo à Nioko 1.

• Monsieur KAFANDO Pierre, Directeur du Parc Nationnal de la Salonga, WWF en RDC ;
• Monsieur KAFANDO N. Benoit, Peintre à Dagnongo ;
• Madame COMPAORE/KAFANDO Pougzinga Rachelle, Ménagère ;
• Madame CONGO/KAFANDO Delphine, Ménagère ;

• Madame OUEDRAOGO/KAFANDO T. Clarisse, Sécrétaire à la retraite ;
• Madame CONOMBO/KAFANDO S. Ghislaine, OMS Madagascar ;
• Monsieur KAFANDO P. Arthur, Ancien Ministre du Commerce ;
• Monsieur KAFANDO Moussa Franck, Gendarme à la retraite ;
• Madame ABO/KAFANDO T. Sonia, Directrice de Cabinet du Directeur Régional ECOBANK

• Madame DIALLO/KAFANDO Mimtiri, Employé de bureau à l'hopital Bogodogo ;
• KAFANDO Lamoussa Judith, Ménagère ;
• KAFANDO Solange, Responsable du Marché des Institutionnels à la Société Générale ;
• KAFANDO Patrice, Particulier ;

Les petits enfants et arrières petits-enfants,

Les familles alliées Compaoré, Ouedraogo, Congo, Conombo, Abo, Salogo et Diallo

ont la profonde douleur d'annoncer le décès de leur Sœur, Mère, Tante, Grande Mère et arrière Grande mère NASSA Nabyouré Madeleine épouse KAFANDO survenu dans la matinée du 13 juillet 2022 à Ouagadougou.

PROGRAMME DES OBSEQUES DE YAABA KAFANDO/ NASSA Madeleine

- DIMANCHE 17 JUILLET : 16h levée du corps à la morgue de l'hôpital bogodogo

20h à 21h veillée de prière au domicile à la Patte d'Oie

- LUNDI 18 JUILLET : 7h levée du corps au domicile suivie de l'absoute à 8h à la paroisse

« notre dame des Apôtres » (Patte d'Oie)

11h inhumation dans le caveau familial à Dayongo secteur 47 arrondissement 11.

« A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons »


ONEA : Perturbation de la desserte en eau potable dans les villes de Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila, et Pabré

Insécurité au Burkina : L'Armée repousse deux attaques sur l'axe Kaya/ Dori

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Les Forces de Défense et de Sécurité ont repoussé deux attaques d'hommes armés sur l'axe Kaya-Dori, ce jeudi 14 juillet 2022 .

L'Armée qui assurait la sécurité d'un convoi de civils a empêché a deux reprises son attaque.

Heureusement, tous les voyageurs sont arrivés sains et saufs à destination à Dori.

Lefaso.net

Source : AIB

Recherche scientifique : Le Burkinabè Dr Sodiomon Sirima désigné scientifique de l'année 2022 par l'International Achievements Research Center

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Le Burkinabè Dr Sodiomon Sirima a été désigné scientifique de l'année 2022 par l'International Achievements Research Center (IARC), selon ce communiqué.

Après avoir étéélu membre de la prestigieuse Académie Africaine des Sciences (AAS), le 17 décembre dernier par son Conseil d'Administration, le Dr Sodiomon Bienvenu SIRIMA, Directeur général du Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) vient d'être à nouveau distingué par l'IARC.

« Les réalisations impressionnantes dont vous avez fait preuve au fil des ans, ainsi que votre engagement pour l'excellence, nous ont inspirés à vous reconnaître comme le Lauréat de l'année 2022 dans la catégorie « Médecine et sciences de la santé / Médecine clinique / Épidémiologie clinique. Félicitations pour votre distinction ! ». Telle est la substance de la lettre officielle à lui adresséà la date du 30 juin 2022, accompagnant le certificat de distinction.

Selon le Dr Michael FINNEN, directeur compétition de l'IARC, cette désignation est issue du travail minutieux d'experts internationaux et d'un jury qui ont «évalué en profondeur le potentiel et le parcours de chaque candidat, ainsi que la valeur scientifique et l'impact de leurs activités sur le monde moderne et les êtres humains. ».

« Cette distinction est assurément un immense honneur fait à ma modeste personne par mes honorables pairs. Je mesure à sa pleine mesure le symbole et la responsabilité qui s'y attachent. C'est, au-delà de tout, une pressante invite à persévérer sur le chemin de l'excellence dans la recherche en santé. Ensemble, avec mon équipe au sein du GRAS, nous nous y engageons résolument », a laissé entendre Dr Sirima.

Dr Sirima est un scientifique burkinabè reconnu par ses pairs comme une des plus grandes références mondiales dans le domaine de la recherche en santé dans les maladies tropicales en général et le paludisme en particulier. Ses travaux ont contribuéà une meilleure connaissance et une amélioration de la prévention et du traitement du paludisme ; et ont fait l'objet de plus de 200 publications scientifiques validées par des pairs. Les articles scientifiques publiés par le Dr Sirima sont accessibles ici :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/myncbi/1FAAAjbUm7S/bibliography/public/

A propos du Groupe de recherche action en santé (GRAS)

Le Groupe de recherche action en santé (GRAS), est un institut de recherche de droit privé burkinabè créé en 2008, dont le siège est à Ouagadougou. Il œuvre dans le domaine de la recherche en santé humaine et entend jouer un rôle important dans la conduite des études clés et innovantes, en vue de générer de nouvelles connaissances à même de guider les décideurs politiques dans la prise de décision basée sur des évidences scientifiques.

A propos de International Achievements Research Center (IARC)

Le Centre de recherche sur les réalisations internationales (CIRC), situéà Montréal (Québec, Canada), est une organisation internationale qui donne aux professionnels talentueux des secteurs de la science, de l'éducation, de l'industrie, des affaires et de la technologie les moyens de réaliser de nouvelles possibilités. Pour de plus amples détails sur l'IARC et la distinction de Dr SIRIMA, veuillez visiter : https://achievementscenter.com/Sodiomon-Bienvenu-Sirima

Il est moins dangereux pour un berger de garder des moutons maigres que pour un roi d'avoir des sujets faméliques.

Boucle du Mouhoun : Bilan satisfaisant dans la mise en œuvre du PADEL-B

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La mise en œuvre du Projet d'appui au développement du secteur de l'élevage au Burkina Faso (PADEL-B) a permis d'engranger de nombreux acquis dont la vaccination de plus de 2 400 000 têtes. On y compte des petits ruminants, la volaille et des bovins et la réalisation de parcs de vaccination au niveau de la région de la Boucle du Mouhoun. L'information a été donnée ce jeudi 14 juillet 2022 au cours d'un atelier organiséà Dédougou par la Direction régionale en charge des ressources animales. Présidée par le gouverneur de la région, Babo Pierre Bassinga, l'activité a été l'occasion de présenter le bilan du programme qui touche à sa fin.

« Nous apprécions positivement le bilan car les objectifs de départ sont largement atteints », a indiqué Salomon Bouda, assistant suivi-évaluation du Projet d'appui au développement du secteur de l'élevage au Burkina Faso (PADEL-B) au niveau de la région de la Boucle du Mouhoun.

Selon lui, le projet a réalisé d'importants investissements, dans le domaine de la santé animale, qui ont boosté le secteur de l'élevage dans la région. « Le PADEL-B a permis de vacciner plus de 1 000 000 de chèvres et de moutons contre la peste des petits ruminants, plus de 900 000 têtes contre la peste bovine et environ 500 000 têtes de volaille contre la variole en l'espace de 2 ans », a-t-il fait savoir. Toujours dans ce volet, le projet, dit-il, a érigé une douzaine de parcs de vaccination ainsi que deux postes vétérinaires dans la Boucle du Mouhoun.

Salomon Bouda, assistant suivi-évaluation du PADEL-B au niveau de la région de la Boucle du Mouhoun.

Concernant l'alimentation des animaux, le PADEL-B, à en croire M. Bouda, a mis les bouchées doubles pour accompagner les producteurs. Ainsi, « 61 030 kg de semences fourragères ont été distribués aux producteurs au niveau régional », a-t-il expliqué avant d'ajouter que des kits ont étéégalement remis à des pisciculteurs dans le but d'accroître leur production.

Dans sa mise en œuvre au niveau de la région de la Boucle du Mouhoun, le PADEL-B s'est intéressé au secteur privéà travers le financement de micro-projets. En effet, « 190 micro-projets ont été financés et la somme injectée est d'environ 360 000 000 francs CFA », a détaillé le suivi-évaluateur.

Cécile Minougou, présidente de l'Alliance productive de la filière bétail-viande de la Boucle du Mouhoun.

Présidente de l'Alliance productive de la filière bétail-viande de la Boucle du Mouhoun, Cécile Minougou et sa structure ont bénéficié de l'accompagnement du PADEL-B à travers le financement de leurs micro-projets. Pour sa part, ledit financement a permis d'augmenter considérablement leur production. « Auparavant, l'Alliance produisait par an près de 250 têtes de bœufs. Mais avec l'accompagnement du PADEL-B, notre production annuelle dépasse 500 têtes », a relaté la présidente de l'Alliance productive. Et Cécile Minougou d'affirmer que l'intervention du PADEL-B a contribué au relèvement de la production en viande de son entreprise. En effet, elle soutient que leur production annuelle en viande est passée de 15 à plus de 30 tonnes.

Comme elle, Pascaline Sia Ky a bénéficié de l'appui du PADEL-B par le biais du financement de son micro-projet relatif à l'élevage de la volaille. Sa rencontre avec le projet a permis d'augmenter ses capacités productives. « Je produisais entre 50 et 75 têtes de volaille par an avant de faire la connaissance du projet. Avec son appui financier, ma production atteint aujourd'hui 250 têtes », a laissé entendre madame Ky.

Pascaline Sia Ky, productrice de volaille.

Au-delà du financement de son micro-projet, Pascaline Ky dit avoir bénéficié de renforcement de ses capacités en matière d'élevage de volaille à travers diverses formations initiées à leur endroit par le programme.

Présidant l'ouverture de l'atelier, le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a confirmé que les résultats produits par le programme ont participé véritablement à l'amélioration des conditions de vie des ménages cibles. Pour lui, « le PADEL-B a influé positivement sur la dynamique structurelle de l'économie à travers des secteurs qui regorgent de fortes potentialités durables pour le développement économique et social dans le sous-secteur de l'élevage ».

Babo Pierre Bassinga, gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun.

Au regard du rôle que joue l'élevage dans l'économie nationale, le gouverneur a estimé que le PADEL-B s'inscrit en droite ligne de la politique et de la stratégie du Burkina Faso en matière de développement agricole.

Débutée en 2017, la mise en œuvre effective du projet a commencé en 2018 et sera à son terme en fin juillet 2022. Le déroulement des activités du PADEL-B dans la région de la Boucle du Mouhoun a mobilisé plus de 2 251 000 000 francs CFA.

Yacouba SAMA

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