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Burkina Faso : Tiécoura Fofana invite les Burkinabèà laisser l'âme de Thomas Sankara reposer en paix.

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Dans la tribune ci-dessous, le citoyen Tiécoura Fofana, invite les Burkinabèà laisser l'âme de Thomas Sankara reposer en paix. Les différentes indignations manifestées par ceux qui se réclament Sankaristes, à la faveur du retour de Blaise Compaoré au pays, ne sauraient selon lui tromper le peuple qui sait "combien cette minorité négative est à mille lieux de l'intégrité et du sens de l'honneur du chef de la révolution".

Il y a des sujets qui sont d'une si évidente banalité qu'il est pénible d'y consacrer son temps. Mais quand le bon sens est sauvagement piétiné de bonne ou de mauvaise foi, et que de nombreux ingénus consomment les incongruités qui en résultent, il est difficile de s'enfermer dans la contrition du silence.

Le court retour de Blaise Compaoré sur les terres de ses ancêtres a donné l'occasion à des activistes minoritaires de construire une bulle médiatique artificielle afin de démontrer le rejet par le peuple burkinabé de toute initiative de réconciliation.

A la vérité, le peuple burkinabè de par ses valeurs culturelles ancestrales de paix, de solidarité et de vivre ensemble sain, est plus que majoritairement acquis au principe fondamental et vital de la réconciliation. Nos leaders traditionnels, coutumiers et religieux, nos esprits aimants de nos profondeurs rurales, par la force de leurs âmes ne cessent de prier pour que les fils du pays vivent leur destin commun face au péril terroriste qui menace de nous effacer.

L'attelage traditionnel d'instrumentistes et dribleurs politiques, de sankaristes de studio, de micro et de conférence de presse, s'affole dans tous les sens dès qu'il entrevoit le moindre signe de tarissement de leur fond de commerce sankariste. Ils inondent alors la toile et promettent, tel Fukuyama, la fin de l'histoire. La réconciliation nationale est une hantise maladive pour cette imposture qui utilise le sankarisme comme socle de son modèle politico-financier. Cette agitation qui a fait son temps, ne trompe pas le peuple qui sait combien cette minorité négative est à mille lieux de l'intégrité et du sens de l'honneur du chef de la révolution. Sankara n'a pas braqué les caisses de l'État. Il n'a pas eu de comptes bourrés d'argent de la commande publique à l'extérieur. La consultation des souches de ses chéquiers calmerait plus d'un. Il n'a pas goûté au luxe et aux luxures de ceux qui salissent son honneur sur l'autel de leurs intérêts égoïstes. Il n'a pas sniffé les délices du champagne et des vins rares.

Il serait vraiment de bon ton de laisser l'âme de cet homme véritablement intègre reposer en paix.

Ceux qui jurent par la réhabilitation de Sankara doivent savoir qu'il n'en a pas besoin. Son seul nom sonne habilitation. En tant que justiciable, il méritait bien justice, mais pas dans une logique d'instrumentalisation politicienne. Il n'est pas difficile de comprendre que le procès qui lui a été consacré n'a pas étéélu pour lui rendre justice, mais pour mettre Blaise Compaoré sur l'éteignoir politique et le jeter dans la poubelle de l'histoire afin que les desseins politiques de ses ennemis prospèrent sur le long terme.

Si l'intention de ces justiciers était de rendre équitablement la justice il y aurait eu beaucoup de procès car Sankara et ses compagnons ne sont pas les seules victimes de la violence politique.

Les veuves, orphelins, parents et amis de la grande majorité des victimes de ces violences politiques ne sont pas logés à la même enseigne. Quand leur cas n'est pas digne d'intérêt pour les objectifs politiques des officiants du moment, ils sont rangés dans les oubliettes. Nézien Badembié, Somé Yorian, Djebré Fidèle, çà ne sonne pas Thomas Sankara quoi !

Les suppliciés de la pentecôte n'eurent pour procès qu'une cour martiale révolutionnaire expéditive. D'autres n'eurent pas cette chance. Ils furent massacrés à la grenade. Ceux qui ont incendié la représentation nationale et brûlé les maisons de leurs compatriotes assument ces actes tout torse bombé, urbi et orbi, très sûrs qu'ils sont, se moquant de cette justice oh combien trieuse et oublieuse.

La vérité est devant nous : la justice en politique, de la Haute Volta au Burkina Faso, est une question de rapport de force.

Essayons-nous dans la recherche de cette justice sur le parcours politique de notre pays depuis son indépendance jusqu'au temps présent.

Quand le 3 janvier 1966, le Président Maurice Yaméogo fut renversé, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y'eut bien entendu des explications bien senties !

Quand le 25 novembre 1980, le Général Sangoulé Lamizana fut renversé par le Comité Militaire de Redressement pour le Progrès National (CMRPN) du Colonel Saye Zerbo, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y'eut bien entendu des explications bien senties !

Quand le 7août 1982, le Colonel Saye Zerbo et son CMRPN furent renversés par le Conseil de Salut du Peuple du Médecin-Commandant Jean-Baptiste Ouédraogo, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y'eut bien entendu des explications !

Quand le CSP 2 évinça le Capitaine Thomas Sankara et ses amis, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y'eut bien entendu des explications bien senties !
Quand le 4 août 1983, le Capitaine Thomas Sankara prit sa revanche sur le CSP2 en prenant le pouvoir, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y'eut bien entendu des explications bien senties !

Quand le Front Populaire du Capitaine Blaise Compaoré balaya le CNR, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y eut bien entendu des explications bien senties !

Quand l'insurrection populaire d'octobre 2014 chassa Blaise Compaoré du pouvoir, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y eut bien entendu des explications bien senties !

Quand le Président « recruté», Michel Kafando, décida par le « fait du Prince » de l'ouverture du dossier Thomas Sankara, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y eut bien entendu des explications bien senties !

Quand sous la Transition Kafando-Zida, on vota une loi d'exclusion, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y eut bien entendu des explications bien senties !

Quand Dr Ablassé Ouédraogo contesta la candidature de Roch Marc Christian Kaboré en visant le fait qu'il a soutenu publiquement la modification de l'article 37 et que le Conseil constitutionnel passa outre, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y eut bien entendu des explications bien senties !

Quant le 24 janvier 2022 le MPSR du Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba renversa le régime du Président Roch Marc Christian Kaboré, c'était par le fait de quelle constitution-justice ? Il y eut bien entendu des explications bien senties !
La sémantique de justification a tout le temps pris pour objet-but le peuple. Les concepts de Renouveau, Redressement, Salut, Révolution, Insurrection, Refondation ne réfère à aucune constitution.

Nul besoin de science politique pour analyser et comprendre notre trajectoire politique. La justice ici est réductible à la justification. Le vrai électeur politique sous nos cieux, c'est la kalachnikov. C'est quand cette kalachnikov se repose que nous avons des épisodes dits démocratiques qui sont les lieux d'instrumentalisation de la justice qui n'est même plus sensible au viol. Tous les aménagements et réaménagements judiciaires sont possibles. Il suffit de perler des articles après un alignement de « Vu ».

Blaise Compaoré n'a pas inventé le rafistolage politico-judiciaire. Dans le bric et broc de cette ratatouille on peut noter : la suppression de la justice démocratique et son remplacement par la justice populaire et ses TPR, la suppression de la profession d'avocat, le recrutement d'un Président par un semblant d'appel à candidature, la suppression d'une loi d'amnistie par un juridisme à deux balles, l'établissement de listes tarifées de personnes à condamner.

Les réclamants entêtés de la justice ne peuvent plus se déshabiller. Ils sont déjà nus !

Nulle mascarade, nulle jérémiade, nulle masturbation, lamentation ou gymnastique intellectuelles ne saurait exister en sens, devant cette implacable réalité : la justice est réductible au rapport de force. Les incantateurs surexcités de la justice doivent visiter leur manque de crédibilité.

Toute cette population de justiciers doit regarder et comprendre le courage et la force de conviction du jeune Lieutenant-Colonel Damiba de 41 ans, qui démontre à souhait que jeunesse et sagesse peuvent apparier. Avec lui, nous devons avoir le courage de regarder notre histoire politique et mettre en berne nos égoïsmes et donner la chance à un nouveau départ démocratique dont les socles doivent être la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Si nous refusons cette voie, nous serons tous des condamnés consentants de la kalachnikov. Lourdement !

Tiécoura Fofana.
Journal Le Dossier


Dialogue social : Les salaires injustement coupés pour fait de grève seront remboursés

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Les ministres chargés de la Fonction publique, Bassolma Bazié, de la santé Dr Robert Lucien Kargougou et de l'Education nationale, Lionel Bilgo, ont annoncé au cours d'une séance de travail le 11 juillet 2022, le rétablissement des salaires coupés pour fait de grève.

L'on se rappelle qu'au cours des mois de mars et avril 2020 certains travailleurs avaient été frappés par des retenues de salaires pour fait grève. Le journal ‘'l'Economiste du Faso'' dans son numéro 383, avait estimé leur nombre à 739 dont 415 pour le seul ministère de l'Education nationale.

Deux ans après, le gouvernement concède la nature abusive de ces retenues et annonce la réparation de l'injustice. Cette réparation va coûter au ministère de l'Education nationale environ 400 millions de FCFA.

Lefaso.net

Source : DCRP/MENAPLN

Protection sociale en santé : Des acteurs de mise en œuvre du régime d'assurance maladie universelle outillés

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Ce mercredi 13 juillet 2022 s'est ouverte à Ouagadougou la formation des acteurs de mise en œuvre du régime d'assurance maladie universelle (RAMU) sur la protection sociale en santé. Une formation organisée par le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale avec le soutien de l'Organisation internationale du travail et de la Belgique.

Le Burkina Faso a adopté plusieurs politiques et référentiels nationaux en matière d'assurance sociale. A travers ces référentiels, il s'agit pour le pays d'améliorer la qualité des prestations des institutions de sécurité sociale et des programmes d'assistance sociale et de développer de nouvelles prestations adaptées aux besoins des usagers, d'augmenter le nombre de personnes couvertes et celles bénéficiant des prestations offertes par les programmes contributifs et non-contributifs de protection sociale. Les nombreux programmes en matière de santé, comme la gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, la gratuité de la prise en charge de certaines maladies, font partie de ces prestations. A termes, ces programmes devraient s'articuler aux mécanismes d'assurance maladie universelle pour former un système national cohérent et articulé de protection sociale en santé.

Une vue des participants à la formation

Or, malgré les efforts du gouvernement, les défis restent énormes dans la mise en œuvre des différentes politiques de protection sociale dont entre autres, l'opérationnalisation de l'assurance maladie universelle qui vise un taux de couverture de la population de 79% en 2027. A en croire le secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Hamidou Sawadogo, pour relever ces défis, il est nécessaire qu'il y ait une synergie d'action au regard de la transversalité de la question de la protection sociale et des questions sanitaires. Cette synergie d'action assure-t-il, requiert une harmonisation des connaissances et des compréhensions des principaux acteurs impliqués dans la gouvernance et la mise en œuvre du régime d'assurance maladie universelle.

Pour ce faire, la direction générale de la protection sociale en collaboration avec l'Organisation internationale du travail (OIT) met en œuvre le projet « Bâtir des systèmes de protection sociale robustes pour couvrir les travailleurs de l'économie informelle, faciliter leur accès aux soins de santé et leur permettre de faire face aux défis de demain ». C'est dans le cadre de ce projet qu'a été organisée la session de formation des acteurs de mise en œuvre du régime d'assurance maladie universelle.

Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

Dramane Batchabi, spécialiste en protection sociale de l'OIT pour l'Afrique de l'Ouest a rappelé que « la protection sociale est un droit de l'homme. Ce qui veut dire que tout individu devrait bénéficier de cette protection sociale. Pourtant dans la plupart des pays en développement, de nombreuses personnes ne sont pas couvertes par les mécanismes de protection sociale. C'est ainsi que ces pays, avec l'appui des partenaires internationaux comme l'OIT travaillent sur l'extension de la protection sociale en santé», a-t-il laissé entendre.

Au cours de cette formation qui va durer trois jours, les acteurs de mise en œuvre du régime d'assurance maladie universelle seront outillés sur les techniques d'analyse des performances des systèmes nationaux de protection sociale en santé. Ils apprendront les techniques d'identification des priorités en matière de protection sociale en santé y compris les mécanismes et voies de financement et seront outillés sur les processus d'élaboration des politiques au niveau national et les stratégies pour l'engagement des parties prenantes. Au cours de ces trois jours de formation, ce sont des experts des questions de protection sociale de l'OIT, ainsi que des personnes ressources au plan national qui assureront les communications.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Burkina Faso : Une soixantaine d'ingénieurs en génie civil ont prêté serment

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Conformément à l'article n°7 de la loi portant création de l'Ordre des ingénieurs en génie civil au Burkina Faso (OIGC-BF), une soixantaine d'ingénieurs en génie civil ont officiellement pris service en prêtant serment devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou. La cérémonie s'est déroulée ce mercredi 13 juillet 2022.

La grande famille de l'Ordre des ingénieurs en génie civil au Burkina Faso (OIGC-BF) vient de s'agrandir. En effet, ce mercredi 13 juillet 2022, Wendpouiré Achille Sawadogo a prêté serment devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou réuni en audience solennelle. Dans son adresse après sa prestation de serment, il a dit sa joie et sa fierté de pouvoir entrer dans la grande famille de l'ordre. Par ailleurs, M. Sawadogo a fait savoir que cette prestation de serment leur apporte plus de crédibilité dans leur profession. Parce que, dit-il, « nous devrons travailler en conformité avec ce qui a été demandé par les textes en vigueur et la loi portant création de l'ordre des ingénieurs. C'est une lourde responsabilité. Comme on le dit, c'est un couteau à double tranchant qu'il faudrait manier de façon appropriée ».

Aujourd'hui est un grand jour pour Achille Sawadogo qui vient de prêter serment

Comme lui, une soixantaine d'autres ingénieurs ont également prêté serment lors de cette cérémonie qui, faut-il le souligner, se veut le gage d'une marque de responsabilité et de probité des nouveaux membres de l'OIGC-BF. Ainsi, après la lecture des textes et les conseils d'usage du président du tribunal et du procureur, chacun a levé la main droite et a prononcé la formule consacrée : « je le jure ! » Parents, amis et collègues ont effectué le déplacement pour être les témoins oculaires de cette solennité. Expliquant le contexte dans lequel s'inscrit la présente activité, le président de l'OIGC-BF, l'ingénieur Maxime Somda, a déclaré que l'article 7 de la loi portant création de l'OIGC-BF stipule que tout ingénieur avant d'entrer en fonction doit prêter serment devant le tribunal de grande instance de son siège. C'est à cet exercice que les impétrants se sont prêtés aujourd'hui.

Le président de L'OIGC-BF n'a pas manqué de prodiguer des conseils aux assermentés

« Nous organisons à partir du mois de mars des prestations de serment pour inscrire et permettre aux ingénieurs qui viennent de s'inscrire d'exercer leur mission et leur métier dans la légalité», poursuit le président, tout en précisant que l'inscription dans le tableau de l'OIGC-BF se fait sur la base de critères bien définis. Entre autres critères, il faut être de nationalité burkinabè ; avoir un diplôme d'ingénieur en bonne et due forme ou son équivalent et exercer au moins pendant un an dans une administration publique ou dans une entreprise de travaux sous la supervision d'un ingénieur inscrit dans le tableau de l'ordre.

Les assermentés lors de la prestation de serment devant le tribunal de grande instance

« C'est sur la base de ces critères que nous sélectionnons les candidats qui déposent leurs dossiers à l'ordre », soutient M. Somda. En vue de mener à bien leur mission régalienne, il a demandé aux assermentés de s'approprier le contenu des textes qui régissent le comportement et la manière d'exercer la profession d'ingénieur au Burkina Faso.

Il y en a principalement trois que sont : la loi qui crée les ingénieurs, le code d'éthique et de déontologie et le règlement intérieur de l'ordre. Avec cette nouvelle arrivée, l'OIGC-BF comprend désormais environ 700 membres inscrits. Une bonne moisson qui doit permettre à l'État d'en profiter.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Réconciliation nationale au Burkina Faso : L'« Appel de Manéga » lance le concept « Je donne ma main »

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L'initiative citoyenne pour contribuer à la paix et la réconciliation nationale au Burkina Faso, « Appel de Manéga », a lancé le concept « Je donne ma main » pour la réconciliation et la paix. C'était au cours d'une conférence de presse tenue ce mercredi 13 juillet 2022, à Ouagadougou.

La réconciliation véritable, qui passe par la paix des cœurs, ne peut s'obtenir en un « quart de tour ». Mais par des efforts tout en ignorant les meurtrissures, les frustrations, les blessures et par endroit les egos et autres intérêts. C'est du moins la conviction des membres de cette initiative citoyenne pour la réconciliation et la paix au Burkina Faso, l'« Appel de Manéga ».

Dans sa dynamique de quête de paix et de réconciliation, elle a lancé le concept « Je donne ma main ». Cette résolution, comme d'autres entreprises par ce groupe, n'a qu'un seul objet : celui d'une réconciliation au Burkina Faso réussie. La présente, à en croire Tatiana Denise Koudougou, présidente de la cellule femme de l'Appel de Manéga, est un concept qui invite chaque Burkinabè, où qu'il soit, à donner sa main à l'autre pour briser le mur de la méfiance, de la haine pour la réconciliation. Il s'agit également d'encourager, d'aider moralement et provoquer le déclic chez ceux-là qui ont des difficultés, des blocages et certaines raisons pour ne pas pardonner.

Le journaliste Issiaka Lingani (à droite) était parmi les invités

Elle invite tous et chacun à ne pas jeter la pierre à Paul ou à Pierre car ce qui doit demeurer le leitmotiv, c'est de maintenir le cap pour sauvegarder la « Nation » burkinabè qui est au-dessus de tout. Si la durée de cette campagne n'a pas été précisée par les conférenciers, il n'y a pas de doute que c'est jusqu'à l'aboutissement du processus de la réconciliation nationale. Par conséquent, Mme Koudougou a terminé en invitant les responsables et les leaders coutumiers, les autorités, les FDS, les voisins de quartier, de marché et des différents lieux de rencontre, à se donner la main afin que cela se manifeste partout et soit la locomotive de la réconciliation nationale au « pays des hommes intègres ».

L'acte posé par le président Damiba est un « acte majeur » qui est « très » significatif, selon Lookmann Sawadogo

De la satisfaction pour la démarche du président Damiba

Au-delà du lancement du concept, les membres de l'« Appel de Manéga » ont donné leur avis sur la démarche du président Damiba qui a invité les anciens chefs de l'Etat à une rencontre. C'est pour eux une satisfaction et ils se réjouissent qu'à ce jour, le pouvoir de la transition s'emploie à préserver un climat de sécurité politique dans le pays. La matérialisation de cet acte, a indiqué le secrétaire général de l'Appel de Manéga, Lookmann Sawadogo, est la récente rencontre des anciens chefs d'Etat sur convocation du président Damiba. C'est la preuve, de son avis, que les autorités actuelles du pays ont compris que le retour des exilés politiques constitue un point saillant de la réconciliation. C'est pourquoi il a salué cet « acte majeur » qui est « très significatif » au sommet tendant à la décrispation politique et qui offre définitivement des bases positives à l'entreprise de réconciliation.

Il ne faut pas jeter la pierre à Paul ou à Pierre, lance la responsable de la cellule femme de l' « Appel de Manéga »

Par cette action, le train de la réconciliation est plus que jamais en marche et ne devrait plus s'arrêter, disent les membres de l'Appel de Manéga. « Il ne faudrait cependant pas oublier qu'aucun processus de paix et de réconciliation ne marche sur un chemin rectiligne et sans embûches. Celui-ci est par moment sinueux et ne va pas comme sur des roulettes », a rappelé M. Sawadogo en conseillant au président Damiba de s'armer d'audace, de patience, de tact et de sérénité pour la suite.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Dori : l'Association développement endogène et solidaire au chevet des veuves du drame de Seytenga

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Les veuves des victimes du drame de Seytenga ont reçu des vivres et des kits de dignité ce 12 juillet à Dori. Le geste est de l'Association développement endogène et solidaire(ADES), la distribution s'est effectuée en présence des autorités communales de la ville de Dori.

Le drame de Seytenga des 11 et 12 juin derniers a occasionné plusieurs déplacés vers la ville de Dori. Parmi ces déplacés on dénombre des hommes, des enfants, des femmes et des jeunes. Ces personnes ont fui leurs localités laissant derrière eux tous leurs biens. Au sein de ces personnes il y a celles dont les maris ont perdu la vie dans ce drame. Ces femmes sont ainsi devenues des veuves. Et, depuis l'avènement de ce drame, l'Etat et ses partenaires ont multiplié des gestes pour soulager ces personnes déplacées en termes d'abris et vivres. Ce 12 juillet, l'Association développement endogène et solidaire (ADES) a fait œuvre utile envers ces veuves des victimes de ce drame de Seytenga.

Les veuves du drame Seytenga ont reçu des vivres

Au nombre de 58 veuves, 35 autres identifiées parmi les déplacés par l'action sociale de Dori et 47 familles vulnérables issues de la population hôte, ont reçu des dons. Chacun a reçu un sac de 50 kg de riz, des bidons d'huile de cinq litres et un kit composé de seaux, d'une bouilloire, d'une natte, d'un pagne, de savon et d'autres matériels.

Laurent Sinaré, président de l'Association développement endogène et solidaire.

Laurent Sinaré, président de l'ADES, indique que ces veuves ont été frappées par le drame. « Elles ont tout perdu jusqu'à leurs maris. Un être humain qui a un cœur ne peut rester indifférent face à leur cas. Nous sommes donc mandatés par l'association Echanges Sahel qui s'occupe du jumelage entre la ville de Dori et celle d'Annecy-le-Vieux en France. Elle a jugé bon de se solidariser avec cette population éprouvée. Ce don est symbolique. Ce don ne peut pas effacer la douleur. Nous estimons que cela peut les soulager un tant soit peu en matière de nutrition », dit-il. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Culture : La première édition de la Nuit du rire à Koudougou prévue ce 16 juillet

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Le comité d'organisation de la "Nuit du rire", à travers une conférence de presse, a étalé, le lundi 11 juillet 2022, les grands points de ce festival 100% humour. Promouvoir l'humour à travers de jeunes talents est le but de cet événement qui va se tenir dans la salle polyvalente de Koudougou le 16 juillet 2022.

Placé sous le thème : « Humour, facteur de rassemblement et de la cohésion sociale », la première édition de la "Nuit du rire" se veut un cadre de promotion de l'humour et du théâtre à travers ses acteurs locaux. A travers ce thème, les promoteurs entendent créer un cadre de partage et de cohésion sociale qui permettra un tant soit peu à la population d'avoir le sourire au regard de la situation sécuritaire du pays.

Selon le promoteur de ce festival 100% humour, Seenam Koliko, cet événement a pour objectif de mettre en lumière le potentiel local en offrant une scène aux jeunes humoristes mais aussi créer un cadre d'échanges et de partage d'expérience entre les acteurs de ce secteur. « Malgré la multitude d'activités dans la ville de Koudougou, il n'y a pas de festival 100% humour sous forme de spectacle », a-t-il indiqué.

Seenam Koliko, promoteur de la "Nuit du rire"

Au programme de ce festival, exclusivement dédié aux humoristes et acteurs de théâtre, seront sous le feu des projecteurs une quinzaine d'artistes dont deux conteurs et un slameur qui feront valoir leurs performances sur un timing bien défini. Ces jeunes acteurs, aux dires des promoteurs, seront à travers cette activité révélés au grand public, ce qui pourrait leur ouvrir une voie au niveau national, et international. « Nous avons mis à la disposition des humoristes un metteur en scène qui va les accompagner à préparer leurs prestations » notifie le promoteur. A l'en croire, les préparatifs du festival se déroulent bien et il promet un évènement inédit aux festivaliers. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
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Burkina : La coordination diocésaine Justice et Paix de Kaya lance un plaidoyer pour le renforcement de la protection des droits humains

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La dégradation de la situation socio-humanitaire, consécutive à la recrudescence des conflits et tensions intercommunautaires et à la montée de l'extrémisme violent dans plusieurs localités du Burkina, s'est accompagnée de nombreuses violations des droits humains. Dans la région du Centre-nord, qui abrite plus de 652 000 personnes déplacées internes (à la date du 31 mars 2022), le mal se vit sous diverses formes.

C'est pour prendre à bras-le-corps la préoccupation, que la coordination diocésaine Justice et Paix de Kaya (chef-lieu de la région du Centre-nord) a, le mardi, 12 juillet 2022, organisé le cadre de concertation des personnes-ressources de la localité. Au cours de cette rencontre, les participants ont pris connaissance et échangé autour d'une étude de documentation des cas de violation des droits humains dans cinq communes de la région. Les données de cette étude serviront désormais d'instrument de plaidoyer auprès des personnes-ressources en faveur de la protection et défense des droits humains.

La défense et la promotion des droits humains incombent à chaque individu de la société (encouragent ces personnes-ressources)

Cette activité s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « documentation et plaidoyer en droits humains », lancé en janvier 2022, et qui couvre les communes de Sabcé, Boussouma, Korsimoro, Pissila et Boulsa (région du Centre-nord) pour une durée de huit mois (allant de novembre 2021 à juillet 2022).

Un travail de collecte de données sur les cas de violation des droits humains a été fait sur le terrain, à travers les cinq communes sus-indiquées. Ce travail de documentation, qui a démarré en janvier 2022, a donc duré environ six mois et a engagé une vingtaine de spécialistes (moniteurs de droits humains).

Il ressort du rapport de synthèse, quatre grands types de violation des droits humains. Il s'agit de l'atteinte au droit à la vie, qui s'incarne par les exactions/tueries perpétrées par des hommes armés non identifiés ; les exécutions arbitraires commises par des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

La seconde catégorie porte sur les atteintes au droit à l'intégrité physique. Ce sont les cas de viol (par des hommes armés non identifiés, des FDS, des VDP, des initiatives locales de sécurité ou autres catégories de personnes) ; les coups et blessures volontaires (par des hommes armés non identifiés, des FDS, des VDP, des initiatives locales de sécurité ou autres catégories de personnes) ; la torture (par les FDS, les VDP) ; les traitements cruels inhumains ou dégradants (par les hommes armés non identifiés, ou par les initiatives locales de sécurité) ; les enlèvements et séquestration (par les hommes armés non identifiés, les initiatives locales de sécurité ou autres catégories de personnes).

Il y a ensuite les atteintes liées au droit à la propriété et droits connexes, comme la destruction, dégradation ou détérioration volontaire de biens immobiliers ou mobiliers (domiciles saccagés ou brûlés, récoltes brûlées, etc.) ; la destruction, dégradation ou détérioration involontaire de biens immobiliers ou mobiliers (dégâts collatéraux de l'action des hommes armés non identifiés, des FDS, des VDP ou initiatives locales de sécurité).

La quatrième catégorie d'atteintes aux droits humains sont celles bafouant le droit à la paix et à la liberté de conscience (stigmatisation ethnico-religieuse conduisant à la remise en cause de la cohésion sociale, au repli identitaire et à la violence) ; le problème de cohésion sociale liée au déplacement des populations.

Les participants (vue partielle), attentifs à la présentation de l'étude.

Les participants ont pris des engagements…, place au plaidoyer

La présentation des résultats, qui a été suivie d'échanges avec les participants, issus de l'administration publique, du monde politique, des organisations coutumières et religieuses, a permis de relever des insuffisances dans la protection des droits humains. Ce sont entre autres, l'ignorance ou la faible connaissance par les populations, du dispositif juridique et institutionnel de protection des droits humains ; les pesanteurs socio-culturelles empêchant les victimes, notamment les femmes, de dénoncer les cas d'abus et de violation qu'elles subissent ; l'insuffisance des moyens alloués à l'administration publique et la forte dégradation de la situation sécuritaire, qui ne permettent pas aux pouvoirs publics de toujours réprimer tous les cas de violation et d'abus ; la complexité du contexte sécuritaire et socio-humanitaire limitant la portée des actions de prévention et de sensibilisation des organisations de la société civile.

Fort de cette réalité, les participants (personnes-ressources dans la région du Centre-nord) ont pris l'engagement de considérer la promotion des droits humains comme un des meilleurs moyens de promotion de la cohésion sociale ; renforcer les capacités des acteurs stratégiques en matière de promotion des droits humains. Ils se sont également engagés à sensibiliser davantage les populations sur la montée de l'extrémisme violent et sur l'existence des cadres juridiques et institutionnels ainsi que les moyens d'y accéder. De même comptent-ils encourager les acteurs (publics et privés) à s'attaquer aux causes profondes des cas de violation et les victimes à porter plainte en cas d'abus et de violation des droits humains.

M. Zongo, présentant les résultats de l'étude.

Les participants ont, en outre, décidé d'interpeller les autorités à réprimer davantage les cas de violation et d'abus ; accorder une attention particulière à la situation des personnes déplacées internes, dont le statut constitue en soi une violation de plusieurs droits humains ; prendre, au niveau régional, toutes autres mesures allant dans le sens d'une meilleure protection et de la promotion des droits humains et de la cohésion.

Le gouverneur de la région du Centre-nord, colonel-major, Zoewendmanego Blaise Ouédraogo, qui a présidé l'ouverture des travaux, estime qu'il faut accepter de se dire la vérité. Il faut arrêter l'hypocrisie qui a conduit dans ce bourbier et savoir que la paix à construire doit l'être par les Burkinabè pour eux-mêmes, exhorte-t-il.

« Toute souffrance humaine doit interpeller tout le monde »

Abbé Bruno Ouédraogo, diocèse de Kaya, superviseur de l'étude de documentation, est revenu sur la méthode de collecte et les difficultés rencontrées. « L'objectif est de pouvoir se documenter, avoir des données, pour mener le plaidoyer pour ramener la cohésion sociale, le respect des droits humains », souligne-t-il avant de décliner la perspective.

Le directeur régional en charge des droits humains du Centre-nord, Isaïe Bamogo, a, lui, rappelé que la sécuritéétant un droit humain, l'insécurité est une atteinte. « A côté de la lutte armée, il y a ce que chaque personne peut faire pour contribuer efficacement à la protection des droits humains. Toute souffrance humaine doit interpeller tout le monde. Tout le monde est interpelléà jouer sa partition », recommande M. Bamogo, pour qui, cette étude vient à point nommé dans le sens d'amener tout le monde à agir pour la protection des droits humains.

Ici, la cérémonie d'ouverture avec au praësidium, le gouverneur du Centre-nord, avec à sa droite, Abbé Bruno Ouédraogo et à sa gauche, le directeur régional en charge des droits humains, M. Bamogo.

« L'étude permet de voir la réalité, par rapport au contexte sécuritaire. Dans le contexte burkinabè, beaucoup de choses doivent se faire. Il ne faut pas baisser les bras, il faut redoubler d'effort, quelle que soit l'adversité ; parce que le travail est difficile quand on veut promouvoir les droits humains. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

O.L
Lefaso.net


Lutte contre le terrorisme : « Tout est fin prêt pour accueillir les personnes désirant quitter les zones d'intérêt militaire »

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Le traditionnel conseil des ministres s'est tenu ce mercredi sous la direction du président de la transition, lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Plusieurs décrets ont été adoptés.

Désormais, il est possible pour un Burkinabè de renoncer à sa nationalité au profit d'une autre. En effet, un décret portant autorisation de répudiation de nationalité burkinabè conformément à l'article 186 du Code de personne et de la famille a été adopté. « L'adoption de ce décret va permettre à 27 Burkinabè de renoncer à la nationalité burkinabè au profit d'autres nationalités », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.

Un autre décret porte rectification du décret du 12 juillet 2021 portant naturalisation. L'adoption de ce décret permet de corriger les erreurs contenues dans ledit décret concernant trois personnes afin que ces bénéficiaires qui ont la nationalité burkinabè et leurs ayants droit puissent jouir de statut burkinabè.

Au cours de ce rendez-vous hebdomadaire, on retient que l'axe Ouahigouya-Djibo, dans la région du Nord sera bitumé. C'est l'annonce faite par le porte-parole du gouvernement. Le conseil a marqué son accord pour les travaux de construction et bitumage de la route nationale n°23 Ouahigouya-Djibo, y compris les travaux connexes (voiries et pistes rurales), a précisé Lionel Bilgo.

Le marché a été attribuéà l'entreprise africaine des travaux publics pour un montant total de 48 144 548 144 F CFA TTC avec un délai d'exécution de 30 mois y compris la saison des pluies. Le financement est assuré par le Fonds Koweïtien pour le développement économique arabe, le Fonds saoudien de développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et le budget de l'Etat.

Au cours de cette rencontre de l'exécutif, le ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire a fait le point sur les étapes et les actions engagées pour palier à l'arrivée massive par moment des personnes qui quittent les zones d'intérêt militaire. « Un dispositif efficace a été mis en place (…) Tout est fin prêt pour accueillir les personnes qui désirent quitter les zones d'intérêt militaire pour rejoindre les zones sécurisées », a rapporté le porte-parole du gouvernement.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Enseignement supérieur : L'institut supérieur de la communication et du multimédia au cœur de la 7e édition de la Semaine nationale de l'information et de l'orientation

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Le site du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou abrite du mardi 12 au samedi 16 juillet 2022, la 7e édition de la Semaine nationale de l'information et de l'orientation (SIO). Plusieurs universités publiques et privées sont présentes pour proposer leurs offres de formation aux nouveaux bacheliers. L'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) quant à lui, propose des filières dans le domaine du numérique.

L'objectif du SIO est d'accompagner, entre autres, les nouveaux bacheliers, à faire un choix de formation éclairé, en leur permettant de prendre connaissance des différentes filières de formation qui existent et des opportunités de bourses. Pour cela, des instituts et des universités sont présents à cette messe pour annoncer et proposer leurs services aux nouveaux étudiants. Aux nombres des universités présentes sur le site, l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) et le média en ligne Lefaso.net.

Présentations des filières de l'ISCOM aux parents de bacheliers

L'ISCOM a vu le jour en 2018 à Ouagadougou porté sur les fonts baptismaux par Dr Cyriaque Paré, fondateur du journal en ligne Lefaso.net. Selon Esther Zongo, représentante de l'institut et des éditions Lefaso.net sur le site du SIAO, l'ISCOM a pour ambition « de former et/ou recycler des professionnels de l'information et de la communication pour en faire des acteurs aptes et ouverts sur les nouveaux défis, les nouvelles exigences professionnelles et les évolutions de leurs métiers en pleine mutation. Aussi, notre plateforme en ligne Lefaso.net est un média, sinon le premier au Burkina Faso, qui sert au quotidien les nationaux et les internationaux en informations et de façon instantanée, l'information en temps réel ».

Ester Zongo

Le numérique, un couteau à double tranchant d'où la nécessité de se former

Pour elle, l'avènement du numérique a permis un gain de temps dans l'organisation et les processus. Elle explique aussi que la transformation numérique a favorisé une communication plus simple et plus rapide entre les différents services et entreprises … Toutefois, elle laisse entendre que cet outil d'information est comme un couteau à double tranchant car, dit-elle, « il permet, entre autres, de manipuler les informations en les falsifiant tout en mettant la vie de personnes ou des nations en danger ».

La preuve, avance Esther Zongo, les diffusions de « fake news » qui ont parfois conduit à l'interpellation d'individus par les force de l'ordre parce qu'ils ont diffusé de fausses informations. C'est pourquoi, elle porte à la connaissance du public et des étudiants en phase d'orientation que l'ISCOM dispose de filières information-communication (journalisme numérique ; communication numérique des organisations ; création publicitaire numérique, web développeur etc.)

Elle affirme aussi que ces filières de l'ISCOM permettront aux étudiants et professionnels d'acquérir des fondamentaux du journalisme afin de maîtriser les outils et techniques du journalisme numérique (caméra, appareil photo, téléphone portable, …), et être à mesure de décliner les contenus éditoriaux sur les supports radio, télé, presse en écrite, web …. pour collecter et traiter l'information en respectant l'éthique et la démonologie du métier.

Anaïse Mazzarine Kiendrebéogo, nouvelle bachelière

De l'indécision dans les choix

Bien qu'ayant réussi à leur examen de baccalauréat, certains bacheliers et bachelières sont toujours tiraillés dans le choix des filières. C'est le cas d'Anaïse Mazzarine Kiendrebéogo qui semble être indécise dans son choix. Accompagnés de ses parents, elle a confié qu'elle souhaiterait poursuivre ses études universitaires en médecine. Par ailleurs, elle a exprimé au même moment le désir d'intégrer l'ISCOM afin d'embrasser une carrière de journalisme à l'issue de sa formation. En attendant un choix définitif, elle fait comprendre qu'elle pourrait se laisser séduire par l'offre de formation de l'ISCOM à la rentrée prochaine.

Pour en savoir plus :
• 00226 56917474 / 00226 72 83 05 05
• contacts@iscom-bf.net
https://www.iscom-bf.net/

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Parité euro-dollar : « Nos États doivent développer et diversifier l'offre locale des produits manufacturés », analyse Dr Irifaar Somé

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Les États africains doivent développer et diversifier l'offre locale des produits manufacturés pour réduire leur dépendance vis-à-vis de l'extérieur et faire face aux chocs mondiaux. C'est l'analyse du macroéconomiste Dr Irifaar Hubert Somé sur la parité euro-dollar. Pour la première fois en près de 20 ans, l'euro a touché la parité avec le dollar américain le mardi 12 juillet 2022. En vue de comprendre ce phénomène et de savoir quel pourrait être l'impact sur le continent africain, en l'occurrence la zone franc CFA, Lefaso.net est alléà la rencontre de Dr Irifaar Hubert Somé du Laboratoire d'économie appliquée de l'université Norbert Zongo.

Lefaso.net : Comment expliquez-vous que l'euro ait atteint aujourd'hui la parité avec le dollar ?

Dr Irifaar Hubert Somé : Cette appréciation du dollar est due à la décision des autorités américaines (la Banque fédérale) d'augmenter les taux d'intérêts pour faire face à cette inflation galopante. Il y a une relation positive entre le taux de change et les taux d'intérêt. Puisque l'augmentation des taux d'intérêt des États-Unis entraîne une forte demande du dollar par rapport à l'euro. Et cette situation naturellement favorise une hausse de la valeur du dollar : ce que l'on appelle une appréciation. Ce qui implique par conséquent, une dépréciation de l'euro qui s'explique par la baisse de sa valeur jusqu'à ce qu'elle soit à parité avec le dollar.

Quel peut être l'impact de cette appréciation du dollar sur l'économie de l'Afrique, notamment la zone CFA ?

Les impacts vont dépendre de plusieurs paramètres. Il y a d'abord la monnaie utilisée par le pays, il y a ensuite la nature du taux de change et enfin les caractéristiques d'exportations des États. Les conséquences concernant les pays de la zone CFA seront selon qu'un pays soit grand importateur ou grand exportateur. Pour le cas de la Côte d'Ivoire par exemple, qui est un grand exportateur de produits agricoles (café, cacao…), cette appréciation du dollar sera vue comme une revalorisation de la valeur de ses exportations. C'est-à-dire qu'avec le même volume d'exportation qu'avant, le pays encaissera beaucoup plus de francs CFA que de par le passé lorsque l'exportation est bien sûr libellée en dollar.

Dr Irifar Hubert Somé, macroéconomiste du Laboratoire d'économie appliquée de l'université Norbert Zongo

S'agissant des pays grands exportateurs d'hydrocarbure tels que le Cameroun, le Congo, eux aussi pourront bénéficier de cette parité euro-dollar. Car on assistera à une entrée de ressources supplémentaires issue des exportations. C'est pareil pour le Bénin et le Burkina Faso qui sont grands exportateurs du coton.
L'autre élément positif est que l'appréciation du dollar américain va attirer davantage d'investisseurs dans la zone CFA car cette devise vaut désormais environ 652 francs CFA.

Quels peuvent donc être les effets néfastes de cette parité de l'euro-dollar ?
La consommation des pays africains étant la plus part du temps dépendante de l'extérieur, engendre un fort taux d'importation en direction du continent. Et puisqu'il faut dorénavant beaucoup de francs CFA pour un dollar, il faudra débourser plus d'argent qu'avant pour acquérir le volume de produits importés. En d'autres termes, cela renchérit le coût des biens importés.

La hausse des prix au niveau mondial du blé combinée à l'appréciation du dollar, tout ceci devrait contribuer à accroître l'inflation. Cette cherté de l'importation va également se ressentir sur le coût production à travers les moyens de production importés qui seront plus élevés. Ce qui va également avoir des répercutions sur les prix de vente des produits agricoles.

Sur le plan sécuritaire, la parité euro-dollar va conduire à renoncer à certains investissements pour l'importation des armes

En outre, certains pays vont avoir du mal à assurer le service de la dette du fait de cette situation. Parce que lorsque la dette est libellée en dollar par exemple, cela signifie qu'il faut encore plus de francs CFA aux pays endettés pour s'en acquitter. Les répercutions vont aussi se manifester aussi bien sur le plan touristique que des affaires en direction des États-Unis.

D'autant plus qu'il va falloir mobiliser davantage de francs CFA pour acheter le billet d'avion et tout le reste. Au regard de ce qui précède, tout ceci va contribuer à réduire le pouvoir d'achat des ménages.

Au regard de cette analyse que vous faites de l'appréciation du dollar, quelle doit être l'attitude des autorités africaines ?

Ce phénomène est pour moi interpellateur. Parce qu'il y a assez d'évènements au niveau national qui viennent rappeler à nos États, la nécessité de développer et diversifier l'offre locale des produits manufacturés. Ce qui permettrait d'être encore plus résilient vis-à-vis de certains chocs sur le plan mondial et de réduire la dépendance à l'égard des produits importés.

Aussi, les États africains doivent faire de la diversification des exportations, un objectif ultime avec des perspectives de développement du commerce sud-sud (commerce intra zone). Ce qui pourrait libérer un potentiel de croissance. Les États devraient également investir dans la technologie afin d'améliorer la balance des paiements technologiques. Puisqu'on a démontré que le coût d'importation des moyens de production telle que la technologie, est revu à la hausse du fait de l'appréciation du dollar.

Alors, lorsqu'on investit dans la technologie, cela nous permet d'optimiser un tant soit peu la balance de paiements technologiques avec bien sûr des perspectives de création d'emplois. Ce qui va favoriser une réallocation des ressources du secteur des biens non échangeables vers celui des biens échangeables. Puisque nous savons qu'au Burkina Faso, une grande partie de la population exerce dans le secteur des biens non échangeables. Lorsqu'il y a ce transfert de compétences, cela permet de booster un tant soit peu les conditions de vie des ménages et de faire face à certaines crises mondiales.

Propos recueillis par Hamed NANEMA
Lefaso.net

Décès de Dr OUEDRAOGO Paul : Programmes des obsèques

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Sa Majesté Naaba Kiiba, Dima du Rissiam,
Les chefs de villages de : Badnogo, Bango, Bissa-paalga, Bouiga, Bouri, Imiougou, Kongoussi, Kougsabla, Loundogo, Ronguin, Rounou, Sabcé, Sanhoui, Siguinvoussé, Soulou, Souryala, Tankigla, Yalg-wéogo, Yangré, Yibao, Wazellé, Zomkalga ;
La grande famille OUEDRAOGO au Rissiam, à Ouagadougou, Kongoussi, Koudougou, Bobo, Abidjan, Bamako ;

Les familles alliées : KONDIO, DAO, KOMBOUDRI, IDO à Ouagadougou, Aoucory à Tiébélé, Ouya à Bologo, Séonéà Garango, Kinda à Ziniaré ;
La veuve OUEDRAOGO/AOUCORY Marianne ;
Les enfants : Diane Rose Christelle, Sylviana Marina, Ursula Mariette, Roxane, Maeva, Doriane ;

Les petits-enfants : Ashley, Koralie, Imelda, Devone, Emiliana, Paulin, Divine, Ange-Fadel ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès survenu le mardi 5 juillet 2022 en Suisse, de leur fils, frère, époux, père, grand-père, beau-père,

Dr OUEDRAOGO Paul,
Secrétaire exécutif adjoint du CILSS à l'âge de 58 ans,

Programmes des obsèques

Mercredi 13 juillet 2022 à 19 h 30 : Arrivée du corps à l'aéroport international de Ouagadougou ;
Jeudi 14 juillet 2022 à 20h00 : Veillée de prières au domicile du défunt à Gounghin (Lalgpooré) ;

Vendredi 15 juillet 2022 à 9h00 : Absoute en l'église Saint-Pierre de Gounghin, suivie de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin.
Union de prière

Un particulier vend un terrain de 31 156 m2

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(soit 3 hectares 11 ares 56 ca) situé dans la Commune de Laye (Kourwéogo).
Bel emplacement : Face au Collège d'Enseignement général et à l'école primaire.
Documents du terrain disponibles.

Contact : 67 02 00 01

Séminaire des serviteurs et servantes de Dieu

Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 13 juillet 2022

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 13 juillet 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 16 H 17 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations, et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation, attributions et fonctionnement des services du Premier ministre.
L'adoption de ce décret permet aux services du Premier ministre d'assurer efficacement leurs missions de coordination de l'action gouvernementale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte autorisation de répudiation de la nationalité burkinabè.
L'article 186 du Code des personnes et de la famille offre la possibilitéà tout
Burkinabè de répudier sa propre nationalité au profit d'une nationalitéétrangère.
L'adoption de ce décret permet à vingt-sept (27) personnes qui en ont fait la demande de renoncer à la nationalité burkinabè au profit d'autres nationalités.
Le deuxième décret porte rectification du décret n°2021-
0716/PRES/PM/MJDHPC du 12 juillet 2021 portant naturalisation.
L'adoption de ce décret permet de corriger les erreurs contenues dans ledit décret concernant trois (03) personnes afin que ces bénéficiaires de la nationalité burkinabè et leurs ayants droits puissent jouir du statut de Burkinabè.

Le troisième décret porte naturalisation.
Ce décret vise à accorder la nationalité burkinabèà des personnes de nationalitéétrangères vivant au Burkina Faso qui en ont fait la demande selon les dispositions des articles 151, 155, 158 et 162 du Code des personnes et de la famille.
L'adoption de ce décret permet à cent quarante-six (146) personnes ainsi qu'à leurs enfants mineurs d'être naturalisés et de jouir du statut de Burkinabè.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un avant-projet de loi de règlement du budget de l'Etat et ses annexes, exercice 2021.

Cet avant-projet de loi rend compte de l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021. Il retrace les autorisations en matière de recettes et de dépenses du budget général et des comptes d'affectation spéciale ainsi que leur état d'exécution, l'état d'exécution des opérations de trésorerie et la présentation du résultat d'exécution des Lois de finances.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant mutation du Fonds national de solidarité en Fonds national de solidarité et de résilience sociale.
L'adoption de ce décret permet de disposer d'un instrument adaptéà l'évolution du processus d'aide pérenne aux personnes vulnérables et au nouveau contexte d'urgences sociales et humanitaires notamment la prise en charge des victimes de guerre et/ou d'attaques terroristes de même que la capacitation et la résilience des couches sociales vulnérables en détresse.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d'approbation des résultats de l'appel d'offres international ouvert n°2021-
0204/MID/SG/DMP/SMT-PI du 19/03/2021 relatif aux travaux de construction et de bitumage de la route nationale n°23 Ouahigouya-Djibo y compris les travaux connexes (voiries et pistes rurales).

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marchéà l'Entreprise Africaine des Travaux Publics (ATP) pour un montant de quarante-huit milliards cent quarante-quatre millions cinq cent quarante-huit mille cent quarante-quatre (48 144 548 144) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trente (30) mois y compris la saison des pluies.
Le financement est assuré par le Fonds koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA), le Fonds saoudien de développement (FSD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et le Budget de l'Etat.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la problématique du paiement de la quote part des frais de scolarité des élèves affectés par l'Etat dans les établissements privés d'enseignement post-primaire et secondaire.

Pour remédier au déficit des capacités d'accueil dans les établissements publics d'enseignement, le ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales a signé des conventions d'affectation d'élèves avec les établissements privés, désignés sous le terme d'établissements privés conventionnés.

Cependant, la prise en charge de ces frais de scolarité se pose avec acuité, entrainant des arriérés d'année en année.
Le Conseil a instruit les ministres chargés de l'Education nationale et celui des Finances de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de l'apurement de ces arriérés. Il a également instruit qu'une réflexion soit menée en vue d'améliorer le mécanisme des subventions dus aux établissements conventionnés et aux structures faîtières.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.
L'adoption de ce décret permet au ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme d'assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars
2022 portant attribution des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat.
L'adoption de ce décret permet au ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat d'assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars

2022 portant attribution des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Conseil a instruit le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions de prendre toutes dispositions utiles pour l'activation de la Haute Cour de justice.
L'opérationnalisation de cette haute juridiction permettra de connaître des dossiers pendants jusque-là restés sans suite.

II.2. Le ministre de l'Administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 17ème rencontre des Chefs des services de renseignement et de la sécurité des pays membres de l'initiative d'Accra, les 26 et 27 juillet à Ouagadougou au Burkina Faso.
L'initiative d'Accra qui regroupe sept (07) pays dont le Burkina Faso, le Bénin la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger et le Togo a pour objectif de lutter contre la criminalité transfrontalière, le grand banditisme, la fraude en tout genre et surtout le terrorisme.

II.3. Le ministre de la Solidarité nationale et de l'action humanitaire a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative au dispositif de réponse humanitaire concernant le déplacement des personnes en provenance des zones d'intérêt militaire.

Cette réponse humanitaire repose sur le dispositif institutionnel classique de prévention et de gestion des catastrophes et des crises humanitaires qu'est le Conseil national de secours d'urgences et de réhabilitation (CONASUR).
La seconde communication est relative à l'organisation d'un panel sur la promotion de la solidarité au Burkina Faso prévu le 22 juillet 2022 à Ouagadougou.

Placé sous le thème central « la solidarité nationale, facteur de paix et de cohésion sociale : quelles perceptions, prescriptions et recommandations pour la promotion de la solidarité au Burkina Faso ? », le panel a pour objectif général de susciter la réflexion et les échanges entre les différents acteurs sur la promotion de la culture de la solidarité au sein de la société burkinabè pour le renforcement de la cohésion et de la paix au pays.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

- Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil,
1ère classe, 11ème échelon, est nommé Secrétaire général adjoint ;
- Monsieur Georges Marie COMPAORE, Colonel-Major, est nommé
Conseiller Conseiller technique ;

- Monsieur Barké IMA, Mle 28 151 H, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
- Monsieur Mwinbagfu Hugues Landry HIEN, Mle 118 963 D,
Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de la Décentralisation (SP/CONAD) ;

- Madame Salimata DABAL, Mle 91 139 J, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Secrétaire permanent de la Commission nationale des frontières ;
- Monsieur Bienvenu Claude Valery BADO, Mle 130 317 X, Magistrat de grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Coordonnateur national de contrôle des Forces de police ;

- Monsieur Bantida Samiré YONI, Mle 262 515 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité ;
- Monsieur Jean-Pierre VOGNA, Mle 98 021 K, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de l'Administration du territoire ;
- Monsieur Porzanga Saïbou TRAORE, Mle 238 007 H, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de l'Administration du territoire ;

- Monsieur Justin Omer BALIMA, Mle 59 709 N, Administrateur civil,
1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général de la
Modernisation de l'état civil ;
- Monsieur Issoufou KONGO, Mle 59 761 M, Administrateur civil,
1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des Collectivités territoriales ;

- Monsieur Adama BATORO, Mle 97 424 K, Administrateur civil,
1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général adjoint des Collectivités territoriales ;
- Monsieur Lazare YAGO, Officier, Colonel-Major, est nommé Directeur général de la protection civile ;

- Monsieur Gommêtekba Toussaint DIPAMA, Mle 216 137 I,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
- Monsieur Mahamadou BA, Mle 37 106 X, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;

- Monsieur Batia BAZIE, Mle 70 052 K, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
- Monsieur Namoussa Yenoapo François BANGOU, Mle 260 184 D,
Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l'innovation ;

- Monsieur Hamidou SAMANDOULGOU, Mle 247 242 Z, Conseiller en archivitisque, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Chargés de missions :
- Monsieur Bouraogo Casimir SEGUEDA, Mle 23 617 P, Administrateur civil ;
- Monsieur Halhassane SINARE, Mle 41 154, Juriste ;
- Monsieur Khalil BARA, Mle 28 169 K, Administrateur civil ;

- Monsieur Sibiri de Issa OUEDRAOGO, Mle 23 593 L, Administrateur civil ;
- Monsieur Antoine N. OUEDRAOGO, Mle 28 137 M, Administrateur civil ;
- Madame Irène COULIBALY, Mle 28 164 C, Administrateur civil ;
- Madame Josiane Y. KABRE/ZOUNGRANA, Mle 28 398 J, Administrateur civil ;
- Monsieur François de Sales Charlemagne NAMA, Mle 28 142 D,
Administrateur civil ;
- Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138 B, Administrateur civil ;
- Madame Alizèta DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, Administrateur civil ;
- Madame Nana Fatoumata BENON/YATASSAYE, Mle 88 836 K, Administrateur civil ;

- Madame Joséphine KOUARA APIOU/KABORE, Mle 25 760 S,
Administrateur civil.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Secrétaire général de régions :
Région du Centre
- Monsieur Joseph R. KAFANDO, Mle 91 943, Administrateur civil ;
Région du Plateau-Central
- Monsieur Hamidou SORE, Mle 23 665 K, Administrateur civil ;

Région du Sahel
- Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 28 203 G, Administrateur civil ;
Région des Hauts-Bassins
- Madame Mariama KONATE/GNANOU, Mle 59 720, Administrateur civil ;
Région du Centre-Ouest
- Monsieur Sévérin Zoumèsègh SOME, Mle 28 156 L, Administrateur civil ;
Région du Sud-Ouest
- Monsieur Robert ZOUNGRANA, Mle 28 175 X, Administrateur civil ;
Région de la Boucle du Mouhoun
- Madame Adjara OUEDRAOGO, Mle 59 700 D, Administrateur civil ;

Région du Nord
- Monsieur Albert Kouliga ZONGO, Mle 59 766 R, Administrateur civil ; Région du Centre-Sud
- Madame Abibata Ouo BAMOUNI/TRAORE, Mle 75 654 J, Administrateur civil ;
Région du Centre-Nord
- Monsieur Inoussa KABORE, Mle 28 018 U, Administrateur civil ;
Région de l'Est
- Monsieur Siaka de Issa OUATTARA, Mle 23 621 Z, Administrateur civil ;
Région du Centre-Est
- Monsieur Sayouba SAWADOGO, Mle 28 530 N, Administrateur civil ;
Région des Cascades
- Madame Anastasie SAWADOGO/SAWADOGO, Mle 28 128 R, Administrateur civil.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de conseiller technique chargé des questions relatives aux libertés publiques, à la prévention et à la gestion des conflits dans les régions suivantes :

Région de la Boucle du Mouhoun
- Monsieur Hamadé BOÏNA, Mle 32 454, Administrateur civil ;
Région des Cascades
- Monsieur Boureima SOW, Mle 28 114 Y, Administrateur civil ;

Région du Centre
- Monsieur Cyprien OUEDRAOGO, Mle 73 712 Z, Administrateur civil ;
Région du Centre-Est
- Madame Madéleine B. TRAORE/BICABA, Mle 85 089, Administrateur civil ;
Région du Centre-Nord
- Monsieur Rasmané NIKIEMA, Mle 91 925 U, Administrateur civil ;
Région du Centre-Ouest
- Monsieur Mahamadi ZABA, Mle 28 528 A, Administrateur civil ;
Région du Centre-Sud
- Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 28 396 X, Administrateur civil ;

Région de l'Est
- Monsieur Sékou SO, Mle 98 039 T, Administrateur civil ;
Région des Hauts-Bassins
- Madame Charlotte E. BADO, Mle 304 112, Administrateur civil ;
Région du Plateau-Central
- Monsieur Thomas BAMBARA, Mle 212 059 K, Administrateur civil ;
Région du Nord
- Monsieur Yala DAHOUROU, Mle 25 669 G, Administrateur civil ; Région du Sahel
- Monsieur Abdoul Aziz BANDAOGO, Mle 206 185 G, Administrateur civil ;
Région du Sud-Ouest
Monsieur Bertrand Djinta DABIRE, Mle 25 755 F, Administrateur civil.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Haut-Commissaire de provinces :

Région de la Boucle du Mouhoun
Province des Balé
- Monsieur Ibrahim BOLY, Mle 98 002 A, Administrateur civil ;
Province des Banwa
- Monsieur Oumarou SANDWIDI, Mle 91 920 V, Administrateur civil ;

Province de la Kossi
- Monsieur Dô Jacques Abel SANOU, Mle 283 351 Y, Commissaire de Police ;
Province du Mouhoun
- Monsieur Souleymane NAKANABO, Mle 105 193, Administrateur civil ;
Province du Nayala
- Monsieur Honoré Frédéric PARE, Mle 98 013 B, Administrateur civil ;
Province du Sourou
- Monsieur Salif TRAORE, Mle 105 208 U, Administrateur civil.

Région des Cascades
Province de la Comoé
- Monsieur Hamidou MASSA, Mle 200 324 P, Administrateur civil ;
Province de la Léraba
- Monsieur Mahamadi CONGO, Mle 91 891 U, Administrateur civil.

Région du Centre
Province du Kadiogo
- Monsieur Maurice KONATE, Mle 105 189 Y, Administrateur civil.
Région du Centre-Est
Province du Boulgou
- Monsieur Constantin Domèbèguièrè DABIRE, Mle 105 182 N,
Administrateur civil.

Province du Koulpélogo
- Monsieur Ousmane OUATTARA, Mle 111 301 F, Administrateur civil ;
Province du Kouritenga
- Madame Aissata Angélina TRAORE, Mle 104 429 K, Administrateur civil.

Région du Centre-Nord
Province du Bam
- Monsieur Adama Jean Yves BERE, Mle 92 922 H, Administrateur civil ; Province du Namentenga
- Monsieur Adama CONSEIGA, Mle 111 296 Y, Administrateur civil ;
Province du Sanmatenga
- Monsieur Abraham Yiyé SONDO, Mle 105 205 W, Administrateur civil.

Région du Centre-Ouest
Province du Boulkiemdé
- Monsieur Théophile Koultiga OUEDRAOGO, Mle 59 772 E, Administrateur civil ;
Province du Sanguié
- Madame Germaine Talari OUOBA, Mle 229 989 F, Administrateur civil ;
Province de la Sissili
- Monsieur Téwindé Isaac SIA, Mle 98 018 V, Administrateur civil ;

Province du Ziro
- Monsieur Saïba ZOROME, Mle 91 933 G, Administrateur civil.
Région du Centre-Sud
Province du Bazèga
- Madame Justine KIENTEGA/ILBOUDO, Mle 220 656 W, Administrateur civil ;
Province du Nahouri
- Monsieur Auguste KINDA, Mle 91 868, Administrateur civil ;
Province du Zoundwéogo
- Monsieur Julien OUEDRAOGO, Mle 52 205, Administrateur civil.

Région de l'Est
Province de la Gnagna
- Monsieur Jean Baptiste BEOGO, Mle 91 935 E, Administrateur civil ;
Province du Gourma
- Monsieur Toussaint MEDA, Mle 75 413 T, Administrateur civil ;
Province de la Komondjari
- Monsieur Valentin GNAGNOU, Mle 220 654 B, Administrateur civil ;
Province de la Kompienga
- Monsieur Ismael OUATTARA, Mle 245 871, Administrateur civil ;
Province de la Tapoa
- Monsieur Réné KARAMBIRI, Mle 220 660 W, Administrateur civil.
Région des Hauts-Bassins
Province du Houet
- Monsieur Adama BIDIGA, Mle 238 001 J, Administrateur civil ;
Province du Kénédougou
- Monsieur Saidou SAKIRA, Mle 105 203 Y, Administrateur civil ; Province du Tuy
- Monsieur Issaka SEGDA, Mle 32 446 X, Administrateur civil.

Région du Nord
Province du Lorum
- Monsieur Djibril BASSOLE, Officier, Lieutenant de Gendarmerie ;
Province du Passoré
- Madame Francine R. Irma ZOUNGRANA, Mle 75 237, Administrateur civil ;
Province du Yatenga
- Monsieur Tasséré NACOULMA, Mle 59 770 R, Administrateur civil ; Province du Zandoma
- Monsieur Aboubacar Sidiki NABE, Mle 308 625 G, Commissaire de police.

Région du Plateau-Central
Province du Ganzourgou
- Madame Aminata SORGHO/GOUBA, Mle 212 187 R, Administrateur civil ;
Province du Kourwéogo
- Monsieur Siaka BARRO, Mle 212 398 J, Administrateur civil ;
Province de l'Oubritenga
- Monsieur Sahabani ZEBA, Mle 28 517 A, Administrateur civil.

Région du Sahel
Province de l'Oudalan
- Monsieur Valentin MARE, Mle 229 881 H, Administrateur civil ;
Province du Séno
- Monsieur Jean R. OUEDRAOGO, Mle 200 345 V, Administrateur civil ; Province du Soum

- Monsieur Emile Firmin W. BAMAS, Mle 25 756 S, Administrateur civil ;
Province du Yagha
- Monsieur Issouf OUATTARA, Mle 107 222, Commissaire principal de police .
Région du Sud-Ouest
Province de la Bougouriba
- Monsieur Hamidou KONATE, Mle 212 085 B, Administrateur civil ;
Province du Ioba

- Madame Bernadette ADENYO/SERME, Mle 220 655 W, Administrateur civil ;
Province du Noumbiel
- Monsieur Jean Marie KIENTEGA, Mle 105 186 K, Administrateur civil ;
Province du Poni
Monsieur Lucien GUENGUERE, Mle 91 945 R, Administrateur civil.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

- Monsieur Wendengoudi TAPSOBA, Mle 58 621 L, Inspecteur du Trésor,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier près l'Ambassade du Burkina Faso à Ottawa (CANADA).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Madame Ouindlassida Delphine OUEDRAOGO/ZOUNDI,
Mle 216 162 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe,
6ème échelon, est nommée Comptable principale des matières du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur.

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET COUTUMIERES

- Monsieur Ambroise SOME, Mle 28 127 B, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur général des services.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

- Madame Kiswendsida Alice OUEDRAOGO, Mle 88 666 A, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Programme sectoriel des transports.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

- Madame Fatimata ZONGO/OUEDRAOGO, Mle 250 231 D, Conseiller d'éducation, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Rasmané ZEBRET, Mle 29 938 G, Inspecteur de l'enseignement du 1er degré, 1er grade, 10ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la promotion des langues nationales ;

- Madame Habibata TONE/OUEDRAOGO, Mle 36 637 X, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 12ème échelon, est nommée Directrice de l'enseignement pédagogique, de la formation initiale et continue ;
- Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 46 461 A, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des activités sportives, culturelles et des loisirs de l'éducation ;

- Monsieur Tiambè DIOMA, Mle 20 808 N, Inspecteur général de
l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe,
14ème échelon, est nommé Directeur de la recherche en éducation non formelle ;
- Monsieur Sidbewindin Innocent SAWADOGO, Mle 45 057 G,

Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la production des manuels et matériels didactiques ;
- Madame Aïssata ILBOUDO/BOUDA, Mle 49 934 S, Conseiller d'orientation scolaire et professionnelle, 1ère classe, 15ème échelon, est nommée Directrice de l'information, de l'orientation scolaire, professionnelle et des bourses ;

- Monsieur Bertin TOE, Mle 26 666 T, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 3ème classe, 11ème échelon, est nommé Directeur des technologies de l'information et de la communication pour l'éducation ;
- Monsieur Y. B. Bonaventure MEDA, Mle 34 622 U, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des curricula, programmes et référentiels ;

- Monsieur Karim KABORE, Mle 33 681 D, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur de l'enseignement privé ;
- Monsieur Ambroise PARE, Mle 30 551 R, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l'enseignement primaire et de l'éducation non-formelle de la Boucle du Mouhoun ;

- Monsieur Soilliou KARANTAO, Mle 36 871 G, Inspecteur de
l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle des Cascades ;

- Monsieur Bourbila Pierre SILGA, Mle 43 575 R, Inspecteur de
l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe,
10ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle du Centre-Est ;
- Monsieur Hamidou GUIRO, Mle 19 998 H, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire primaire et non-formelle du Centre-Nord ;

- Madame Adiarata SAWADOGO, Mle 43 557 C, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice régionale de l'éducation préscolaire primaire et non-formelle du Centre-Ouest ;
- Madame Emilienne KONSEM/SAWADOGO, Mle 52 917 J, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle du Centre-Sud ;

- Monsieur Zakarie ZOURE, Mle 26 512 H, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle des Hauts-Bassins ;
- Monsieur Elhadj BOUBACAR, Mle 34 494 E, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle du Sahel ;

- Monsieur Raogo Aristide BALIMA, Mle 26 073 T, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Institut national de formation des personnels de l'éducation du Nord ;
- Monsieur Noufou TAO, Mle 50 958 F, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Institut national de formation des personnels de l'éducation du Sahel ;

- Monsieur Ousseini Moukaylou MAIGA, Mle 42 285 B, Inspecteur de
l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle de l'Oudalan ;

- Monsieur Hamidou CISSE, Mle 52 734 W, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle du Soum ;

- Monsieur Hamadou Boureima DICKO, Mle 52 613 B, Inspecteur de l'enseignement primaire, 1er grade, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle du Séno ;
- Monsieur Issiaka Hamidou BOKOUM, Mle 48 263 A, Inspecteur de
l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle du Yagha.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

- Monsieur Ditierisse HIE, Mle 117 002 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, est nommé Chargé d'études ;
- Monsieur Mohamed Awallo ZAMPALIGRE, Mle 228 374 N, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Est ;

- Monsieur Boukari SAVADOGO, Mle 238 564 J, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière des Hauts-Bassins ;
- Monsieur Nouffou COMPAORE, Mle 247 494 Y, Conservateur d'archives, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Nord.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT

- Madame Sétou COMPAORE, Mle 130 357 R, Magistrat, catégorie P5,
1er grade, 4ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
- Monsieur Sylvain Appolinaire COMPAORE, Mle 372 813 W,
Technicien supérieur en aménagement foncier, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Emmanuel TAPSOBA.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

- Monsieur Drissa KONATE, Mle 59 651 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Idrissa TRAORE, Mle 117 343 M, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Boubakar DRABO, Mle 57 153 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d'appui au secteur informel (FASI).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédéà la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
- du Centre hospitalier régional de Kaya et du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique ;
- de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY), de la Société nationale des cartons et d'emballages du Burkina (SONACEB) et de l'Agence burkinabè des investissements (ABI) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises.
Le Conseil a également procédéà la nomination d'un Président au Conseil d'administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique.

A. MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Kaya pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE
- Monsieur Barnabé SANON, Mle 238 821 H, Pharmacien, en remplacement de Dr Aimé BILGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L'ETABLISSEMENT

- Monsieur Ousséni SAWADOGO, Mle 85 329 X, Attaché de santé.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES
- Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Membre de la coordination régionale des organisations de la société civile du Centre-Nord.

Le deuxième décret nomme Monsieur Alexandre SANFO, Mle 51 324 B, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la santé et de l'hygiène publique au
Conseil d'administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Eric TOUGOUMA.

Le troisième décret nomme Monsieur Alexandre SANFO, Mle 51 324 B, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, Président du Conseil d'administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises :
- Madame Lydie ZONGO/SANON, Mle 111 324 L, Conseiller des affaires économiques.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)
- Monsieur Ibrahim TRAORE, Elu consulaire, Directeur général de la société nouvelle huilerie et savonnerie (SN-CITEC).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'AGENCE BURKINABE DE NORMALISATION, DE LA METROLOGIE ET DE LA QUALITE

- Monsieur Bahilama Moussa SOURABIE, Mle 14 054, Technicien supérieur en contrôle qualité.
Le deuxième décret nomme Monsieur Bolo SANOU, Cadre supérieur de banque, Administrateur représentant l'Etat, au titre de la Présidence du Faso au
Conseil d'administration de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Patrice KOURAOGO.

Le troisième décret nomme Monsieur Nazaire THIOMBIANO, Mle 52 156 K, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d'administration de la Société nationale des cartons et d'emballages du Burkina (SONACEB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Parfait Désiré OUEDRAOGO, Mle 100 372, Cadre supérieur de banque, Administrateur représentant l'Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè des investissements (ABI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Wendkouni Joël Lionel BILGO


Région du Sahel : Des femmes leaders renforcent leurs capacités sur l'identification des signes de radicalisation chez les jeunes afin de prévenir l'extrémisme violent

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L'Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori), à travers le projet Revalorisation des valeurs du vivre ensemble dans la région du Sahel « Projet ReVIVRE » a organisé ce 13 juillet 2022 un atelier à Dori au profit des femmes leaders de la région du Sahel. Cette formation qui porte sur l'identification des signes de radicalisation chez les jeunes pour prévenir l'extrémisme violent a réuni des femmes leaders de la région, issues d'associations féminines, de la coordination des femmes régionales, provinciales et départementales.

La radicalisation amène un individu à un changement de comportement. Elle modifie le comportement de cet individu qui peut aboutir à l'extrémisme violent. Cet extrémisme violent engendre alors l'insécurité et met à mal la coexistence pacifique. Le Burkina Faso et particulièrement la région du Sahel, est en proie à cette radicalisation des jeunes depuis 2015. Des sensibilisations de ces jeunes ont été faites à cet effet par l'Etat burkinabè et ses partenaires pour les amener à se départir de ce comportement. Au-delà des sensibilisations, des renforcements des capacités, de prévention de radicalisation chez les jeunes, la société dispose d'une forme de sensibilisation à la base. Celle que peut donner une mère à son enfant.

Tenant compte que cette mère est la première éducatrice de la société, d'une nation, l'UFC-Dori met au centre des activités de sensibilisation ces mères éducatrices capables d'influer, de guider, d'inspirer et d'amener les jeunes à se départir de la radicalisation. Ce 13 juillet à Dori, à la faveur d'un atelier sur comment identifier des signes de radicalisation chez les jeunes pour prévenir l'extrémisme violent, des femmes leaders issues d'associations féminines, des coordinations des femmes de la région du Sahel renforcent leurs capacités sur le sujet.

Cette activité est portée par l'UFC-Dori grâce au financement de l'ambassade de royale du Danemark. Pour Pegwendé Frédéric Sandwidi assistant du projet ReVIVRE et par ailleurs représentant du coordonnateur de l'UFC-Dori, « l'objet du projet ReVIVRE est de contribuer à prévenir l'extrémisme violent. C'est la raison pour laquelle nous avons organisé cette formation. Le choix est porté cette fois-ci sur les femmes leaders de la région du Sahel. Ces leaders et éducatrices vont renforcer leurs capacités sur comment reconnaître des signes de radicalisations chez les jeunes ».

Pegwendé Frédéric Sandwidi, assistant du projet et par ailleurs le représentant du coordonnateur de l'UFC-Dori

En effet, précise-t-il, dans la région du Sahel, « ce sont nos frères, nos enfants qui sont enclins àêtre recrutés par les groupes armés terroristes. Nous avons foi que ces femmes leaders de la région du Sahel à l'issue de cette formation pourront divulguer l'information où besoin sera afin de parvenir à l'objectif recherché qui est de prévenir l'extrémisme violent par l'identification des signes de la radicalisation chez les jeunes. Pour permettre à ces leaders femmes de s'approprier le contenu de la formation, selon M. Sandwidi, elles auront droit à une communication sur l'identification des signes de radicalisation chez les jeunes et la prévention de l'extrémisme violent. Des échanges d'expérience et des travaux de groupes sur des actions concrètes à mener par les leaders femmes pour prévenir l'extrémisme violent chez les jeunes vont également ponctuer la rencontre.

Alimatou Sandwidi /Lompo, représentante de la coordonnatrice féminine de la région du Sahel, affirme qu'en tant que mère, il y a des comportements chez les jeunes qui nous amènent à réagir, à les sensibiliser et à les remettre sur le droit chemin. « Cette formation qui réunit les femmes est la bienvenue. Nous allons échanger nos expériences, nos vécus sur ce que nous connaissons dans nos différentes localités. D'ores et déjà la rencontre aussi va nous permettre d'apprendre plus sur les signes de radicalisation chez nos enfants. Et, de retour dans nos foyers, dans nos localités nous allons aussi distiller ce que nous avons acquis à la formation. L'un dans l'autre nous pourrons un tant soit peu contribuer à lutter contre la radicalisation des jeunes dans notre région afin d'offrir un bon vivre ensemble à la population », dit-elle.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Visite de Blaise Compaoréà Kosyam : Déclaration d'un groupe de citoyens burkinabè résidant au Canada

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Dans cette déclaration, des citoyens burkinabè résidant au Canada estiment, en se référant à la visite de Blaise Compaoréà Kosyam, que pour parvenir à une réconciliation nationale véritable, il faut d'abord passer par les étapes vérité, justice, et repentance.

Le Burkina Faso traverse présentement la situation la plus critique de son histoire récente : des attaques armées attribuées à des groupes djihadistes endeuillent nos familles et menacent de disloquer notre pays.

Nous, groupe de citoyens burkinabè vivant au Canada, ne pouvons rester indifférent.e.s face à cette situation. Nous exprimons notre dégoût total face aux massacres récurrents de populations civiles par des groupes terroristes aux motivations floues et inavouées. Ni nos mœurs ou cultures en tant qu'Africain.e.s, ni les croyances religieuses diverses, d'où qu'elles viennent, ni une situation politique quelconque, ne peuvent fournir la moindre esquisse de justification pour les horreurs imposées par les auteurs de ces attaques au peuple burkinabè.

C'est dans ce contexte pénible que nous avons toutes et tous été surpris d'apprendre, d'abord par le biais de médias étrangers, ensuite par le porte-parole du gouvernement, la visite avec honneurs de l'ancien Chef d'État Blaise Compaoré au Burkina Faso, dans le cadre d'une réunion d'anciens chefs d'État pour une prétendue réconciliation nationale.

Il y a huit ans environ, le peuple burkinabè s'était mobilisé pour écrire une page glorieuse de notre histoire politique en mettant fin à la tentative de prolongation ad infinitum du pouvoir de Blaise Compaoré et en faisant échec un an plus tard à la tentative de restauration de ce même pouvoir par le Général Gilbert Diendéré.

Même si le terme « aspirations du peuple » est tellement répété qu'on en perd parfois le sens, il faut réaliser que c'est l'histoire qui fait un peuple et l'histoire a une direction. Bien entendu, c'est aussi le peuple qui doit faire son histoire. A travers sa très forte mobilisation pour faire échec par deux fois à la tentative d'instaurer la préséance de la force armée vis à vis de la force politique, le peuple burkinabè a clairement inscrit sur du marbre, au moyen de sa sueur et de son sang, son aspiration à une direction faite de libertés politiques et d'attentes fortes en termes de qualité dans la gouvernance et de vision vers l'avenir. Il a affirmé l'idée que son destin ne peut être confisqué, ni par un individu, ni par un groupe quelconque.

Malheureusement, ces aspirations ont été mal interprétées voire même trahies par le pouvoir issu de l'insurrection. L'insurrection n'a pas appeléà un simple changement d'homme à la tête de l'État. Elle a plutôt signifié une aspiration à un autre rêve, fait de libertés publiques, d'équité dans la gestion, de vision dans l'orientation. En lieu et place, nous avons été servis un pouvoir qui se croyait juste au pouvoir. Le maître mot était le pillage de nos ressources et l'enrichissement illicite dans l'impunité totale. Du développement, nous n'avons eu droit qu'à la mendicité internationale, traduite en infrastructures avec les « je retiens » partagés entre amis, familles et accointances politiques.

On s'est acharnéà une gouvernance de temps de paix comme un élève médiocre qui ressort toujours la seule réponse même quand on lui pose une question différente de celle qu'il a répétée en classe. La préoccupation majeure du peuple fut la sécurité. En lieu et place, on lui a délivré infrastructures, colloques et autres défilés gouvernementaux. On avait besoin d'un Chef de guerre. En lieu et place, on opta pour l'hésitation et l'abdication.

C'est pour ces raisons que le peuple qui s'est mobilisé deux fois pour faire échec à un pouvoir autoritaire puis un coup d'État est resté impassible devant la prise du pouvoir par le Mouvement Pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) le 24 janvier 2022.

Au moins un espoir de changement de cap lui était permis.

Malheureusement, plus le temps passe, plus les acteurs du nouveau pouvoir s'éloignent des aspirations du peuple et s'affirment davantage comme acteurs de la restauration de l'ordre ancien.

La question élémentaire à se poser dans une telle situation est comment une personne condamnée à la prison peut être reçue avec honneurs et considérations au palais présidentiel de Kosyam, institution garante de la justice au Faso, et repartir sans être arrêtée. Ailleurs, des dirigeants ont perdu leurs postes pour des violations moindres de la loi.

On veut nous imposer sans nous convaincre que la solution miracle à tous nos morts se trouve dans une supposée réconciliation organisée dans les coulisses du pouvoir, loin des yeux du peuple burkinabè et dont nous avons du mal à percevoir les fondements. Qu'on nous explique en quoi notre salut en tant que pays passe par là. Quel est le lien entre Blaise Compaoré et son entourage d'une part, et les multiples morts qui endeuillent les familles burkinabè d'autre part ? Si jamais ils en sont responsables, on s'attendrait à des mesures vigoureuses pour les tenir responsables plutôt qu'un déroulement de tapis rouge à Kosyam.

Le terrorisme qui nous endeuille est-il différent de celui du Mali, Niger, Nigeria, Cameroun, Tchad, etc. ? À ce que nous sachions, les auteurs des attaques ne le font pas au nom d'un quelconque désir de réconciliation.

Nous ne sommes pas contre les réconciliations politiques de façon générale même si dans le cas présent nous avons du mal à voir comment les rivalités et haines réciproques entre une infime poignée d'hommes politiques ont à voir avec la guerre qui nous est livrée sur le terrain. Si réconciliation il faut, les étapes sont connues de tous : vérité, justice, repentance et ensuite pardon. À ce que l'on sache, Blaise Compaoré n'a jamais reconnu un tort quelconque. Peut-on pardonner quelqu'un qui n'a rien à se reprocher ?

Les dirigeants actuels du pays doivent renoncer à la tentative de trahir la direction que le peuple a indiquée pour le déroulement de son histoire politique. La reculade n'est pas permise.

Il ne faut pas prendre la patience et la sagesse du peuple burkinabè pour de la résignation. Les dirigeants actuels doivent comprendre que les mêmes causes produisent les mêmes effets et que la façon dont ils ont justifié leur prise du pouvoir conditionne aussi leur maintien au pouvoir.

Depuis bientôt sept ans, les dirigeants politiques et militaires de notre pays semblent avoir cherchéà changer la nature du défi qui leur est posé plutôt que de développer les moyens et la méthode pour y faire face. La situation du pays nous paraît en outre incompréhensible. Comment quelques centaines et peut-être maintenant quelques milliers de personnes qui n'ont ni deux têtes ni deux paires de bras chacun peuvent mettre en échec 20 millions de Burkinabè ?

Tout s'apparente à une culture volontaire du pourrissement sur le front sécuritaire pour justifier une accession au pouvoir ou l'impunité qu'on compte accorder à une catégorie de Burkinabè. Malgré les multiples appels à la mobilisation véritable du peuple pour mener la lutte, on assiste à une culture inqualifiable de l'impuissance collective.

Nous refusons l'idée qu'il n'y a pas de moyens pour un peuple de plus de vingt millions de personnes de s'organiser pour gagner cette guerre. Soit c'est le leadership qui manque, soit c'est la méthode qui fait défaut.

Dans tous les cas, le temps est compté pour le bilan sécuritaire du pouvoir issu des événements du 24 janvier dernier. Les acteurs de ce pouvoir sont condamnés à réussir ou à céder la place à d'autres Burkinabè dans les plus brefs délais pour essayer quelque chose d'autre.

Face au défi du terrorisme, nous appelons à cimenter l'union entre les filles et fils de notre pays pour rejeter toute tentative de division communautaire dans cette lutte pour la survie collective.

En solidarité avec notre peuple, nous appelons à l'union sacrée des insurgés de 2014-2015 pour faire barrage à toute tentative de restauration du système Compaoré et pour instaurer un ordre nouveau qui luttera efficacement contre l'impunité, qui alimente le terrorisme.

Non à l'impunité.
Oui à la Justice.

Naan Laara, An Saara.

Toutes et tous unis pour un Burkina Faso de Justice et de Paix.

La patrie ou la mort, nous vaincrons.

Ont signé :

Téguewindé Sawadogo
Christine Paré
Angèle Bassolé
Zoumana Coulibaly
Brice Nikièma
Alexis Sanou
Edmond S. Ziba
Hamado Zoungrana

Promotion de la démocratie au Burkina : Le projet ‘'Fasoveil'' pour une veille de la société civile

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L'Union européenne et la coopération suisse apportent leur contribution pour la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance au Burkina Faso. Pour y arriver, les deux délégations ont mis en place le projet "Faciliter la redevabilité et veille citoyenne avec la société civile" (Fasoveil). La signature du projet a eu lieu le mercredi 13 juillet 2022 à Ouagadougou avec les structures partenaires, la Fondation Hirondelle et Laboratoire citoyennetés.

Beaucoup d'Organisation de la société civile (OSC) ne sont pas suffisamment bien outillées pour gérer professionnellement des ressources de membres afin de jouer un rôle d'acteur indépendant et efficace pour le développement. C'est le constat fait par Wolfram Vetter, chef de la délégation de l'Union européenne au Burkina pour justifier le contexte d'intervention du projet. Le projet Fasoveil, a-t-il expliqué, est orienté vers la société civile et les médias en vue de les accompagner à jouer pleinement leur partition dans la promotion de la démocratie au Burkina. Il s'agit explicitement de renforcer la culture de la démocratie à travers l'exercice de la redevabilité citoyenne par les femmes et les jeunes.

L'ambassadeur de l'Union européenne, Wolfram Vetter, a invité les OSC à s'inscrire

Pour son opérationnalisation, un pôle d'OSC sera retenu via les appels à projets qui seront lancés par le Laboratoire citoyennetés et la Fondation Hirondelle, structures ouvrières de l'initiative. Cette sélection, selon Wolfram Vetter, se fera avec rigueur car, dit-il, il s'agit de soutenir les OSC qui souhaitent réellement apporter des solutions pour un changement durable, à travers une approche ‘'concertée et coordonnée''.

« Ce projet leur permettra de jouer pleinement leur rôle dans la prestation de services sociaux mais aussi dans la défense de la transparence, la veille de l'action du gouvernement, le respect des droits humains ainsi que dans la contribution à l'élaboration et au suivi des politiques publiques », a laissé entendre l'ambassadeur de l'Union européenne, Wolfram Vetter. Ce projet, dit-il, est une réponse structurée, portée par la société civile et les médias face aux défis sécuritaire, économique, politique et social que traverse le Burkina Faso.

Le président du Laboratoire citoyennetés, Raogo Antoine Sawadogo, s'est réjoui de la signature du projet

D'une durée de quatre ans (2022-2026), avec un coût total de 8 476 646 euros soit plus de 5,5 milliards de francs CFA, le projet s'inscrit dans une dynamique d'amélioration de la qualité des politiques publiques grâce à la contribution et à l'influence des OSC et des médias. A cet effet, les compétences des journalistes de 40 radios partenaires seront renforcées en vue de produire des contenus permettant de mieux informer les citoyens sur les politiques publiques.

Le chef du Bureau de la coopération suisse, Yvan Pasteur, a salué l'engagement des structures partenaires

Il n'y a aucune prétention à canaliser ou à caporaliser la société civile
Après avoir exprimé sa satisfaction pour l'effectivité du projet, le président du Laboratoire citoyennetés, Raogo Antoine Sawadogo, a laissé entendre que Fasoveil contribuera à renforcer la collaboration de la société civile et l'Etat. Cela va permettre, pense-t-il, de changer les mentalités considérant parfois «à tort ou à raison que la société civile est peu professionnelle, politisée, instrumentalisée et peu crédible ». Il n'y aura pas de favoritisme dans la sélection encore moins une volonté de musèlement des OSC, a-t-il affirmé. « Il n'y a aucune prétention à canaliser ou à caporaliser cette société civile », a-t-il rassuré.

Le représentant de la Fondation Hirondelle au Burkina, Dénis Vincenti (en blanc) reçoit les encouragements du chef du Bureau de la coopération suisse au Burkina

Après cette intervention, le chef du Bureau de la coopération suisse, Yvan Pasteur, a lui aussi souligné l'opportunité du projet en invitant les cibles à s'inscrire afin d'atteindre les différents objectifs.

Avant l'ouverture de l'appel à candidature du projet au mois d'août, un aperçu des critères de sélection a été défini. Il s'agit, entre autres, de l'expérience de plaidoyer et redevabilité ; de la pertinence de la démarche proposée pour fédérer les contributions ; du renforcement de l'expertise endogène pour améliorer les dynamiques systémiques.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

Financement du plan d'action de la transition : Le gouvernement burkinabè tente de charmer les PTF

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Le gouvernement burkinabè tient ce jeudi 14 juillet 2022, une rencontre avec les partenaires techniques et financiers pour leur présenter le plan d'action de la transition, adopté en conseil des ministres le 6 mai dernier. Le Burkina Faso espère un appui de ces partenaires au développement afin de combler le gap de 2 999 milliards 201 millions de francs CFA sur un budget total de 11 840 milliards de francs CFA.

Selon le Premier ministre Albert Ouédraogo, qui a présidé la rencontre, ce plan d'action se fonde sur deux éléments essentiels notamment les actions structurantes qui ont été définies dans la deuxième phase du plan national de développement économique et social, mais également sur l'agenda de la transition.

« Il sert de guide à l'action quotidienne du gouvernement dans la sécurisation du pays, l'assistance aux personnes déplacées internes et le relèvement des personnes affectées par le terrorisme », a indiqué le chef du gouvernement.

La réunion s'est tenue dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères

A l'attention des partenaires techniques et financiers avec à leur tête, la coordonnatrice résidente du système des nations unies, Barbara Manzi, il a demandé« un soutien adéquat » de ce plan d'action dont le manque à gagner représente 25,33% du budget total. Son souhait est que la rencontre parvienne «à des engagements encore plus fermes et à des réponses concrètes, réalistes et durables, pour la résolution des questions de paix et de sécurité».

Les partenaires avaient à leur tête, Barbara Manzi, Coordonnatrice résidente du Système des Nations unies

Albert Ouédraogo a enfin informé les partenaires au développement que le gouvernement est en train d'élaborer un plan d'urgence de la transition qui leur sera soumis dans les semaines à venir.

« Ce plan d'urgence sera consacré aux projets prioritaires, innovants et à fort impact sur les conditions de vie des populations. Les ministres ont été instruits de travailler diligemment sur ce plan d'urgence de la transition qui, nous l'espérons, bénéficiera de votre soutien dans sa mise en œuvre », a conclu le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo.

Fredo Bassolé
LeFaso.net

Numérique au Burkina : Un mécanicien interpellé pour des propos diffamatoires à l'endroit d'un chef coutumier

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La Brigade Centrale de lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a annoncé sur sa page Facebook avoir interpellé un individu pour des faits d'injure et de diffamation sur les réseaux sociaux.

L'homme, un mécanicien de profession est l'auteur d'un audio qui a circulé sur les réseaux sociaux.

Il a tenu des propos diffamatoires à l'endroit d'une autorité coutumière.

T.I, comme la brigade l'a surnommé a accusé l'autorité coutumière d'être la principale cause de la dégradation de la situation sécuritaire du Burkina Faso.

Il a affirmé que si le Burkina Faso souhaite retrouver la paix, il faudrait un coup d'Etat porté par un fils du pays appartenant à une autre ethnie que celle de l'autorité coutumière afin d'éviter les malédictions de celle-ci .

En outre T.I, a accusé l'autorité coutumière de percevoir plusieurs milliards dans le cadre de plusieurs projets, ou en provenance d'un pays étranger ou même de structures minières de la place moyennant son silence.

Enfin, il ajouté que celle-ci use de son statut pour faire imposer des projets portés par ses enfants à l'Etat Burkinabè.

Son audio a été diffusé dans un groupe WhatsApp et a été partagé dans plusieurs autres groupes .

Une fois interpellé puis auditionné, T.I a reconnu et déclaré avoir réalisé l'audio pour partager juste une analyse émanant d'un sentiment de résignation face à la situation sécuritaire du pays.

Il lui a été demandé s'il disposait de preuves en rapport avec les accusations, il a répondu que non.

T.I a été conduit devant le procureur du Faso pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

La BCLCC a demandéà la population d'utiliser sainement les réseaux sociaux et a souligné que ce type de diffamation participe à fracturer le tissu social.

Lefaso.net

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