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ONEA : Perturbation de la desserte en eau dans les villes de Ouagadougou, Ziniaré et Loumbila

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L'ONEA informe ses abonnés des villes de Ouagadougou et environnants que suite à des activités de maintenance de ses installations de production, certains quartiers connaîtront des baisses de pression voire des arrêts momentanés de la fourniture en eau le jeudi 05 mai 2022.

Les perturbations seront particulièrement ressenties dans les quartiers situés dans la périphérie de la ville de ouagadougou, à Ziniare et à Loumbila.

L'ONEA invite ses abonnés à faire des réserves d'eau pour la période. La situation se rétablira progressivement au cours de la soirée du 05 mai 2022.

Chers clients, l'ONEA sait compter sur votre compréhension et votre accompagnement citoyen.

L'ONEA à votre service !

Le Département Communication

80 00 11 11 ( Centre d'appels ONEA VENEGRE)


Burkina : Lionel Bilgo lance officiellement les épreuves sportives des examens scolaires

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Les épreuves sportives des examens scolaires ont débuté ce mercredi 4 mai 2022 sur le territoire national. A Ouagadougou, le lancement officiel de ces épreuves a eu lieu au lycée Nelson Mandela. Le ton a été donné par Lionel Bilgo, ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENA/PLN).

Comme chaque année, l'épreuve sportive est la première à laquelle sont confrontés les élèves en classe d'examen. Le ministre Lionel Bilgo a donné le top départ par un lancer du poids. Après s'être prêtéà l'exercice, il a tenu à encourager les élèves et les professeurs venus évaluer les performances des premiers. « Nous sommes venus transmettre notre soutien et tous nos encouragements. C'est un long parcours pour les élèves qui passeront les examens. C'est un moment de stress, raison pour laquelle, symboliquement, nous sommes venus au lycée Nelson Mandela, pour leur dire que nous sommes de tout cœur avec eux. »

Lionel Bilgo se prêtant à l'épreuve du lancer du poids

Pour cette année au niveau de la région du Centre, ce sont environ 40 000 élèves en année de BEP, de BEPC et de CAP qui ouvrent le bal. Les disciplines concernées sont l'athlétisme, le lancer du poids, la course et la gymnastique.

Lionel Bilgo s'entretenant avec les jurés du centre du lycée Nelson Mandela

Selon Abdoulaye Ilboudo, directeur régional des enseignements post primaire et secondaire du Centre, « cette année encore et depuis l'avènement du covid-19, la natation qui faisait partie des disciplines n'a pas été retenue, car elle représente un grand risque de contamination pour les candidats ». En termes d'innovation, il ajoute que « plusieurs centres ont été ouverts pour permettre aux candidats d'être plus proches de leurs centres de composition. »

« Je vous souhaite bonne chance et beaucoup de courage », dit Lionel Bilgo aux candidats

Au regard du contexte sanitaire et sécuritaire qui jusque-là laissent à désirer, le ministre a tenu à rappeler que les dispositions idoines ont été prises « avec la collaboration du corps éducatif et des forces de défense et de sécurité, pour que ces épreuves se passent dans les conditions requises ».

Un élève exécutant la gymnastique au sol

Il invite par ailleurs les populations et les parents d'élèves à redoubler de vigilance, pour qu'il n'y ait aucun désagrément. Les épreuves sportives pour ces examens se dérouleront du 4 au 20 mai 2022.

Erwan Compaoré (Stagiaire)
Lefaso.net

Drame d'Inata : Le rapport révèle qu'il y avait des vivres sur le site

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Dans la tribune ci-dessous, le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss revient sur le drame d'Inata. Il révèle que contrairement aux informations qui circulaient, il y avait bel et bien des vivres sur le site d'Inata, qui ont même été retrouvés après l'attaque. Adama Ouédraogo invite le ministère de la Défense et des Anciens combattants à communiquer publiquement sur le contenu des rapports d'Inata, pour que la vérité soit connue des familles des victimes.

Georges Perros disait : « La vérité existe. On n'invente que le mensonge ». C'est ce qu'on pourrait retenir du rapport d'Inata qui continue d'être des préoccupations sérieuses. Que n'a-t-on pas entendu sur ce fameux rapport qui n'a jusque-là pas été rendu public ! Nombre de personnes soutiennent mordicus que si son contenu est publié, la Transition s'écroulerait comme un château de cartes parce qu'il mettrait gravement en cause des officiers acteurs du changement de régime le 24 janvier 2022. Il y a toutes sortes de spéculations et de fantasmes autour de ce document qui continue de défrayer la chronique.

Aux premières heures du drame d'Inata, au sortir du conseil des ministres du 17 novembre 2021, le porte-parole du gouvernement d'alors Ousséni Tamboura avait déclaré que les premiers éléments de l'enquête montrent que le détachement était confrontéà des problèmes de logistiques et de ravitaillement en vivres. Et pourtant, l'enquête soutient le contraire sur la base des constats faits sur place.

En effet, le rapport produit par l'inspecteur général des forces armées nationales, le colonel-major Kéré Wendwaogo et remis en son temps au chef de l'Etat Roch Marc Christian Kaboré indique qu'il y avait bel et bien des vivres sur le site d'Inata. Et ces vivres ont même été retrouvés sur la base après l'attaque violente qui a fait plus d'une cinquantaine de gendarmes et de civils tués et de nombreux blessés dont des cas graves. On pourrait donc dire que les informations faisant état de ce que les pandores tuaient des animaux sauvages et des chiens errants pour s'alimenter étaient simplement des fausses informations.

A l'époque l'émotion et l'indignation étaient si fortes que le politique a sans doute opté de ne pas communiquer sur la réalité des faits et a plutôt choisi de relever le commandant de la première région de gendarmerie de Kaya, le colonel Kondé Nawiè Bérenger et le commandant du groupement du secteur Nord le colonel Yves Patrick Ouédraogo.

Les deux officiers ont été des moutons de sacrifice pour calmer l'opinion publique. Les éléments en poste à Inata n'y sont pas pour des opérations de lutte contre le terrorisme mais pour des missions de sécurisation de la mine d'Inata qui existe bien avant l'avènement du terrorisme dans notre pays. Dès lors, il n'y avait pas de lien hiérarchique entre le détachement d'Inata et les deux colonels qui ont été limogés par le Président du Faso d'alors Roch Marc Christian Kaboré.

Les gendarmes qui ont perdu la vie à Inata attendaient une relève qui tardait à venir. Ils demandèrent alors qu'on leur fasse un complément de vivres. Deux rotations ont même été effectuées par hélico pour leur venir en soutien. Mais l'attente de la relève a été plus longue que prévue. Ils étaient excédés et exténués d'attendre leurs frères d'armes stationnés à Djibo qui n'ont pas accepté de poursuivre le voyage par la route compte tenu des dangers réels en présence, notamment des mines et d'éventuelles embuscades.

Il faut savoir qu'Inata est dans une position avancée, donc proche de la frontière malienne. Les soldats, épuisés, étaient devenus vulnérables face à toute attaque terroriste. Et ce qui devait arriver arriva.

Nous sommes tous responsables à des degrés divers, bien entendu, du drame d'Inata. Au lieu d'encourager nos soldats à tenir malgré les difficultés, nous avons contribuéà diffuser, par exemple, des informations erronées et à faire du tapage médiatique sur la situation. Ainsi, nous les avons exposés aux groupes armés qui ont pu récolter des informations précieuses sur leur état d'esprit et leur moral dans les chaussettes.

C' est pourquoi, nous devons tous, dans ce contexte de lutte contre le terrorisme, collaborer avec nos forces de défense et de sécurité (FDS), défendre leur cause, tout en évitant de les jeter en pâture à l'ennemi en rendant publiques certaines données. Certes, il y a des alertes qui ont permis aux FDS d'agir efficacement mais il y a des moments aussi où on donne, parfois de bonne foi, des informations stratégiques à l'ennemi.

Il y a eu bien entendu des dysfonctionnements et des problèmes de discipline mal gérés dans ce drame d'Inata mais ce qui a été déterminant c'est, d'une part, la longue attente de la relève qui a impacté sur le moral des hommes et les a rendus vulnérables et, d'autre part, la diffusion d'informations erronées qui ont permis aux terroristes de savoir que le détachement était une cible molle à portée de tir.

Le drame d'Inata pose en réalité le problème des services payés au sein des forces militaires et paramilitaires. Autrement dit, il s'agit de la question de la gestion des conventions signées entre les sociétés et les entités de sécurité au niveau étatique.

Nous invitons le ministère de la Défense et des Anciens combattants à communiquer publiquement sur le contenu des rapports d'Inata pour que l'opinion sache, d'une part, qu'il y a des moments où on mène des polémiques inutiles et négatives sur des sujets dont on n'a pas toujours tous les éléments d'appréciation et, d'autre part, que toute la vérité soit connue des familles des victimes pour qui nous avons une pensée profonde. Que Dieu apaise leurs cœurs et guérisse les blessés qui ont subi des traumatismes physiques et psychologiques.

Adama Ouédraogo dit Damiss
Journaliste et écrivain
Journal Le Dossier

AstuceTic : Trois solutions pour réaliser un live de qualité sur Facebook et YouTube

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Il existe plusieurs joujoux pour faire du live sur Facebook et sur YouTube à partir de la caméra de votre smartphone ou d'un appareil photo. Pas besoin d'être un grand professionnel pour utiliser ces appareils qui vous permettront de produire des images de qualité. Pour peu que vous soyez prêt à casser votre tirelire.

Réaliser un direct sur Facebook demande de la préparation, mais aussi des équipements. La plupart des médias et des internautes accros aux directs se contentent juste d'aller directement sur la plateforme Meta (Facebook) à partir de leur smartphone pour lancer la diffusion en direct. Les professionnels de l'événementiel, eux, préfèrent utiliser des appareils photos numériques capables d'enregistrer de la vidéo. Pour cette dernière catégorie de personnes, l'utilisation d'une application tierce comme OBS, Belive, Ecamm, Wirecast et vMix est indispensable. Et la maîtrise de ces applications nécessite une pratique régulière et une formation.

Pas la peine de désespérer si vous n'avez pas le temps de vous prendre la tête avec ces applications. Il existe des outils capables de faire du direct à partir de plusieurs sources. Dans cet article, nous vous parlerons de trois de ces outils.

YoloBox

Doté d'un écran tactile, cet appareil sert à la foi d'encodeur, de mélangeur, de moniteur et d'enregistreur. Il permet de diffuser en direct jusqu'en Full HD une production multi-caméras (Appareils photos, Smartphones, tablettes, Gopro, drones, caméscopes, PC, etc.). Il est possible de diffuser sur trois plateformes simultanément (Facebook, YouTube, Twitch). La durée du streaming est illimitée. Pour la connexion, vous avez le choix entre le Wifi, l'Ethernet et le LTE (carte SIM).

La YoloBox est la version la plus avancée de la gamme des produits Yololiv

La YoloBox peut capturer 3 sources caméra et mélanger jusqu'à 5 sources. Avec la YoloBox, il est possible d'ajouter des filigranes sur l'image ou d'intégrer par exemple un logo où vous le souhaitez.

La batterie interne peut alimenter votre YoloBox pendant environ 3 heures. La YoloBox se charge via la connexion USB, qui est utilisée uniquement pour l'alimentation. C'est un outil parfait pour les conférences publiques, le sport, les séminaires, les formations, les mariages, les spectacles de musique et les petits concerts.

La YoloBox coûte 1100 dollars (685 000 francs CFA). La version professionnelle (YoloBox Pro), elle, coute 1300 dollars (810 000 F CFA) et la YoloBox mini, plus récente, vaut 700 dollars (436 000 F CFA).

Mevo Start

La caméra Live Mevo Start est conçue pour la diffusion en direct. Elle est capable d'assurer une diffusion streaming en full HD. En streaming, la résolution est limitée à 720p sur Periscope et Twitter.

A la fois compacte, légère et discrète, le Mevo Start vous permettra de faire du live n'importe où via la Wi-Fi, Ethernet ou même le réseau LTE de votre smartphone

Il a une autonomie de plus de 4 heures, dispose d'un port microSD et est contrôlable depuis l'application Mevo téléchargeable depuis le Play Store ou l'App Store. Vous pourrez connecter jusqu'à trois caméras Mevo Start pour des streams de qualité avec des angles multiples. Les trois microphones intégrés ont un rapport signal / bruit élevé, ce qui garantit une excellente qualité audio.

Le Mevo Start nécessite une application téléchargeable sur Android et iOS

Grâce à l'application, vous pourrez aussi gérer les réglages de la caméra en ayant le contrôle de la balance des blancs, de la correction d'exposition, du contraste, de la luminosité, des filtres ou encore de l'anti-scintillement. Le Mevo Start coûte 685 dollars soit environ 426 000 francs CFA.

Sony Xperia Pro

A la différence des deux premiers appareils, le Sony Xperia Pro est un smartphone. Et pas n'importe lequel. C'est le premier smartphone à disposer d'un port HDMI. Il fonctionne comme un moniteur pour une caméra traditionnelle et peut diffuser un signal vidéo en direct via la 5G.

Pour les spécialistes, le Sony Xperia Pro est un appareil photo déguisé en smartphone. Il est équipé d'un bloc de 4 capteurs photo à l'arrière, signés Zeiss, dont trois de 12 mégapixels : un grand angle (un capteur Exmor RS de 1 pouce) à double ouverture et stabilisation optique, un téléobjectif avec zoom optique x2 et un ultra grand-angle ouvrant à 124 degrés, ainsi qu'un capteur 3D iToF pour amener davantage d'informations au traitement logiciel. Il dispose d'une mémoire RAM de 12 Go et de 512 Go de stockage.

Le Sony Xperia Pro est le premier smartphone équipé d'un port HDMI

Pour réaliser la diffusion en direct, il faut relier le Xperia Pro à une caméra externe via un câble HDMI. Après il faut se connecter directement aux réseaux sociaux comme YouTube. Pas besoin d'un PC ou d'une application tierce. C'est un bel engin sauf que la facture sera très salée. 1800 dollars (1 122 000 F CFA), c'est la somme qu'il faudra débourser pour des vidéos de qualité.

Les outils pour réaliser des directs Facebook ou YouTube ne sont pas exhaustifs. Si vous en connaissez, n'hésitez pas à les partager en commentaire. On apprend dans le partage. Ne l'oubliez pas.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Douteux : Le lien entre la consommation de piment et la réduction des maladies cardiovasculaires n'est pas clairement établi

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Dans une vidéo d'une durée de 02 mn 39s, extraite d'un numéro de l'émission Télé matin de la chaîne de télévision France 2 et fortement relayée dans plusieurs groupes WhatsApp, une des animatrices a affirmé que la consommation régulière de piment entraînait une diminution de la mortalité par maladie cardiaque et par accidents vasculaires cérébraux. Le piment consommé fréquemment peut-il vraiment nous donner des chances d'échapper aux AVC ? Nous avons vérifié l'information.

Que dit la vidéo ?

Dans la vidéo, une des animatrices se référant à une étude scientifique, a laissé entendre que le piment est un trésor pour notre santé. Cette étude publiée dans une revue de cardiologie internationale, fait le lien entre la consommation de piment et le risque cardiovasculaire. En effet, les chercheurs ont pu montrer que la consommation régulière de piment était associée à une diminution de la mortalité par maladie cardiaque et par accidents vasculaires cérébraux, surtout chez les patients hyper-tendus. La consommation du piment serait aussi bénéfique pour le colon, l'estomac et la prostate.

Que dit l'étude citée dans l'émission ?

Elle a été menée par des chercheurs de l'université de Cleveland aux Etats-Unis. Ceux-ci ont passé en revue 4 729 études portant sur les effets du piment sur la mortalité et les maladies cardiovasculaires et analysé les dossiers de santé et d'alimentation de 570 762 personnes aux Etats-Unis, en Chine, en Italie et en Iran. Ils sont arrivés à la conclusion que chez les patients qui consomment du piment, le risque de mortalité cardiovasculaire était réduit de 26% par rapport à ceux qui n'en mangeaient pas. De même, la mortalité due à un cancer chute de 23% Et le risque de mortalité, toutes causes confondues réduit de 25% chez les mangeurs de piments par rapport aux autres qui n'en consomment pas.

Pourquoi douter ?

Le coordonnateur de l'étude, Bo Xu, cardiologue au Heart, Vascular & Thoracic Institute de la Cleveland Clinic, a lui-même émis des réserves quant aux conclusions auxquels l'équipe de chercheurs est parvenue et a relevé la nécessité d'approfondir les recherches. Selon ses propos, les raisons et les mécanismes exacts qui pourraient expliquer les conclusions sont cependant inconnus à l'heure actuelle. Il est donc impossible d'affirmer de manière concluante que manger plus de piment peut prolonger la vie et réduire les décès, notamment ceux dus à des facteurs cardiovasculaires ou au cancer. De plus, les études analysées par les chercheurs n'appliquent pas toutes le même protocole, notamment en ce qui concerne la quantité exacte de piment consommée par chaque participant, et d'autres facteurs qui n'ont pas été pris en compte ont pu aussi influencer les résultats des études analysées.

Un cardiologue que nous avons approché, affirme ne pas avoir connaissance de quelconques bienfaits de la consommation du piment pour le système cardiovasculaire. "La littérature médicale moderne actuelle dans les différents congrès internationaux n'a mentionné aucun effet bénéfique du piment sur le système cardiovasculaire", a-t-il laissé entendre.

Quant à Monica Rinaldi, une nutritionniste que nous avons contacté, elle soutient que le piment contient des substances comme la capsaïcine qui sont bénéfiques pour le système cardiovasculaire, mais ce n'est pas pour autant que la consommation du piment prévient les maladies cardiovasculaires. "Il ne suffit pas de consommer le piment pour éviter les maladies cardio-vasculaires, si le reste du style de vie et du régime est non salutaire. La seule méthode est de manger léger et sain, réduire le sel et la viande rouge et faire du sport régulièrement. Aucun aliment n'est comme un comprimé que l'on avale et qui permet d'éviter tout risque", prévient-elle.

Pour prévenir les maladies cardiovasculaires, le cardiologue recommande de combattre les facteurs de risques que sont l'obésité, l'hypercholestérolémie, le diabète, l'hypertension artérielle et respecter les mesures hygiéno diététiques.

Conclusion :

Le piment contient certes des substances bénéfiques pour le système cardiovasculaire, mais sa seule consommation ne saurait prévenir les risques de maladies cardiovasculaires. Plusieurs autres paramètres sont à prendre en compte. Il est plutôt recommandé de soigner son alimentation et de faire du sport, afin de se donner plus de chance d'éviter les maladies cardiovasculaires.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Sports scolaire et universitaire au Burkina : La région des Hauts-Bassins fait la razzia chez les U15

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La région des Hauts-Bassins a remporté, dans la soirée du samedi 30 avril 2022 à Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau-central, les finales de l'Union des sports scolaire et universitaire du Burkina Faso (USSU-BF) chez les U15 en handball et en football. Les compétitions se sont déroulées en présence du secrétaire général du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi, Soumaïla Bitibale, représentant le ministre Wabou Abdoul Drabo.

Débutées en décembre 2021, les compétitions de l'Union nationale des sports scolaire et universitaires ont connu leur apothéose chez les U15, dans la soirée du samedi 30 avril 2022. Pour l'occasion, c'est Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau central qui a accueilli les équipes et les responsables du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi.

La région des Hauts-Bassins jouait les finales de deux disciplines. En handball, les filles de Bobo-Dioulasso étaient opposées à celles du Plateau-central. Bien qu'évoluant devant leur public, les filles de Ziniaré n'ont pas fait le poids face à leurs homologues de Bobo-Dioulasso qui, dès l'entame de la rencontre, ont fait la différence. A la mi-temps, les Bobolaises menaient déjà par 13 buts contre 7. Dans la seconde moitié du match, l'équipe de Bobo s'est lourdement imposée. A l'issue du temps règlementaire, les Hauts-Bassins ont remporté la partie par 22 buts contre 9 pour les filles du Plateau central.

Le football a mis aux prises les garçons de la région des Hauts-Bassins à ceux de l'Est. Une finale qui oppose les deux meilleures équipes du tournoi. Au coup d'envoi, les Bobolais ont voulu rapidement plier le match. « Nous avons cru pouvoir inscrire rapidement deux buts et contrôler par la suite le match », a laissé entendre Dioussoussouma Soura, entraîneur de l'équipe régionale des Hauts-Bassins.

Mais les prévisions seront faussées par la ténacité de la formation de l'Est. Engagés, techniques, les joueurs de l'Est se sont malheureusement montrés maladroits devant les buts adverses. Qu'à cela ne tienne, ils ont contraint leurs adversaires à aller aux tirs au but avant de s'incliner par trois tirs réussis contre deux pour l'Est.

Deux finales remportées en une soirée pour la région des Hauts-Bassins. « Bobo-Dioulasso est une ville de sport et les enfants sont donc plus aguerris. Pour cela, ils s'en sortent quel que soit le niveau du match. Les joueurs appartiennent tous à des clubs », a expliqué Dioussoussouma Soura, entraîneur de football des Hauts-Bassins.

Pari relevé pour le ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi

L'USSU-BF s'est tenue en dépit des difficultés que traverse le Burkina Faso. Cela au bonheur du directeur des Sports scolaires, universitaire et de la relève, Ba-Banien Sirima. « Je suis très satisfait de la tenue de cette compétition. Nous avons eu des matchs assez plaisants à regarder. C'est la première fois que nous regroupons les jeunes et à voir le niveau des prestations nous ne pouvons que nous réjouir. Ce qui nous convainc qu'un avenir est possible avec le sport scolaire et cela nous conforte dans l'objectif qu'on s'est fixé en organisant la compétition », s'est-il réjoui.

Sept disciplines étaient en compétition. Il s'agit du football, du volleyball, du handball, du basketball, du judo, de l'athlétisme et de la lutte. Pour le directeur général des sports, Rasmané Sawadogo, c'est un pari difficile qui vient d'être relevé. « C'était un pari pour nous de tenir ces finales et nous l'avons fait », a-t-il soutenu.

Pour le secrétaire général de la région du Plateau-central, c'est un honneur pour la ville de Ziniaré d'abriter ces finales. « Le sport est une activité qui mobilise facilement. J'ai été heureux d'être témoin des finales nationales de l'USSU-BF 2022 qui se sont jouées à Ziniaré. Nous avons eu droit à de très belles finales », a-t-il expliqué.

Les vainqueurs ont reçu des médailles, un trophée et une enveloppe financière de 150 mille francs CFA. Les finalistes malheureux sont quant à eux repartis avec des médailles d'argent et la somme de 125 mille francs CFA. Selon le directeur général des sports, les finales universitaires auront lieu dans les prochaines semaines.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Entrepreneuriat digital au Burkina Faso : Quatre start-up sous le leadership de Orange Burkina Faso, à travers Orange digital center

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Dans le cadre de son premier programme d'accélération « Orange Fab saison #1, Orange digital center a retenu quatre start-up parmi dix autres, qui vont désormais intégrer un programme d'accélération sur six mois. La sélection a eu lieu le jeudi 14 avril 2022 à Ouagadougou, à l'issue d'un pitch.

Accompagner des start-up à développer leur business et construire des produits et services pertinents, c'est l'objectif visé par Orange Digital Center à travers cette première saison de Orange Fab. En effet, ils étaient 70 candidats qui ont répondu à l'appel à candidature lancée par Orange digital center en février 2022. Lors de la phase éliminatoire, 25 candidats parmi les 70 ont été retenus, puis 15 autres éliminés après, pour ne rester que 10 pour disputer la finale où les trois meilleures start-up seront sélectionnées.

Le jeudi 14 avril 2022, au lieu de trois start-up comme prévu, c'est finalement quatre que le jury de 14 membres a retenu. Il s'agit des start-up : Okalm, Faso légal ; E-pari équipement et AASS Africa que le directeur général de Orange Burkina Faso qualifie de coup de cœur. Pour avoir convaincu le jury de la pertinence de leur projet lors des pitchs de cinq minutes, les heureux gagnants sont repartis chacun avec un chèque de 5 millions de francs CFA et un ordinateur portable d'une valeur de 600 000 francs CFA. Ainsi, commence avec cet acte un début de collaboration avec Orange Burkina Faso. L'initiative selon les responsables de Orange vise à accélérer la croissance de ces entreprises.

Le directeur général de Orange Burkina, Mamadou Coulibaly a salué la pertinence des projets des différents candidats

La présidente du jury, Maïmouna Sawadogo, a félicité tous les dix candidats pour la pertinence des différents projets. De son point de vue, c'est ce qui a complexifié le choix des quatre lauréats. « Ce n'était pas facile mais il fallait faire un choix », a-t-elle laissé entendre au moment de la délibération. Pour elle, la sélection a été opérée en tenant compte de plusieurs critères. Il s'agit, entre autres, du caractère innovant de la solution ; de la maturité du business ; de la simplicité d'usage et de la personnalité de l'entrepreneur. « Je suis vraiment émerveillée par la qualité de vos projets. Et la pertinence des idées nous a posé l'embarras du choix », a confié la présidente du jury aux candidats. Toutefois, elle a tenu à encourager les six candidats malheureux en les invitant à toujours postuler pour la prochaine saison, notamment en 2023.

Pour le directeur général de Orange Burkina, Mamadou Coulibaly, aucun des dix candidats n'a démérité ; mais le principe du jeu était de retenir quatre. Il les a tous félicités pour avoir fait preuve d'ingéniosité dans leurs projets. En tant que premier responsable de l'entreprise de télécommunication Orange Burkina Faso, Mamadou Coulibaly a réitéré l'engagement de son institution a toujours accompagner les projets innovants dans le cadre de Orange digital center. « N'abandonnez pas, préparez-vous pour la prochaine saison. Les pitchs étaient excellents », a-t-il conclu tout en saluant la détermination de ces start-up.

Les lauréats saluent l'initiative de Orange digital center

Dieudonné Lankouandé est le promoteur de Faso légal. C'est une solution de services juridiques, collaborative exclusivement en ligne entre les utilisateurs et l'ordre juridique. Autrement dit, c'est une entreprise qui permet aux justiciables d'entrer en contact avec les acteurs de la chaîne judiciaire via internet. Créée officiellement en octobre 2021, cette entreprise, selon son promoteur, vise à démocratiser l'accès au droit, à la justice, à la loi. « C'est un moyen qui permet de prendre attache avec les acteurs du monde judiciaire en cas de besoin sans faire le déplacement » a expliqué son promoteur. De par cette collaboration avec Orange Burkina Faso, il espère donner un coup de pouce à son entreprise.

La promotrice de E. Pari équipement, Aïssata Derra reçoit son chèque

E-pari équipement est une entreprise qui offre la facilité d'acquérir des biens et de l'argent cash pour des meilleures conditions de vie et réaliser des projets à travers le mécanisme de la tontine en ligne. Sa promotrice Aïssata Derra a salué Orange Burkina Faso pour l'opportunité qu'elle lui offre pour booster son activité. En termes de garantie, la responsable de E-Pari équipement a indiqué que toutes les dispositions sont prises au sein de sa structure pour éviter d'éventuels couacs avec les souscripteurs. Après un an d'existence, l'entreprise envisage d'élargir son réseau grâce à la collaboration avec Orange.

Peuvent participer à cette initiative, les étudiants, jeunes diplômés ou non ; les jeunes entrepreneurs, ceux sans emploi, les jeunes en reconversion professionnelle dans le domaine du digital.

Au demeurant, cette initiative est portée par l'une des trois composantes de Orange digital center, notamment, Orange Fab. Le but de cette composante est d'améliorer à travers une saison d'accélération de six mois de formation, de coaching ; la prestation de ces start-up, d'affiner leur business modèle, leur productivité afin de construire des partenariats commerciaux au niveau national et international avec le groupe Orange et le réseau mondial des Orange Fab. Les deux autres composantes de Orange digital center sont : l'école du code et le Fablab solidaire.

Orange digital center est une initiative du groupe Orange, dont bénéficie le Burkina Faso, qui ambitionne de former et d'accompagner les jeunes pour accroître leur employabilité dans les métiers du digital et renforcer l'entrepreneuriat digital.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Éducation au Burkina : « Certains enseignants sont si friands de revendications qu'ils ne font plus correctement leur travail », rappelle Alain Désiré Zoungrana, directeur provincial de l'éducation du Sanguié

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Alain Zoungrana est inspecteur de l'enseignement du premier degré. Enseignant de profession, il est l'actuel directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire de la province du Sanguié. Président d'honneur de l'association Jeunesse en mouvement dans le Kouritenga, il aborde dans cette interview l'importance de la pratique sportive et culturelle en milieu éducatif. Il nous livre également son point de vue sur la vie éducative au Burkina Faso.

Lefaso.net : Monsieur Zoungrana, vous êtes directeur provincial de l'éducation, que pensez-vous de l'éducation burkinabè ?

Alain Désiré Zoungrana : L'éducation burkinabè a encore du chemin. Il faut beaucoup de formation initiale et continue pour les acteurs de l'éducation. J'estime qu'au-delà des formations, il faut des acteurs passionnés de l'enseignement. Sinon, je pense que certains enseignants sont si friands de revendications qu'ils ne font plus correctement leur travail.

De nombreux observateurs pensent que l'éducation des enfants ne serait plus une préoccupation pour les gouvernants. Vous pensez de même ?

Les premiers responsables de la situation aujourd'hui sont d'abord les parents. Nombreux ont démissionné de l'éducation de leurs enfants. Les élèves sont laissés à eux-mêmes parce que certains enseignants sont tournés vers les gains.
Par exemple, les enseignants du public perçoivent un salaire plus élevé que ceux du privé. Mais notre expérience a montré que ceux du privé se battent et engrangent de bons résultats. En prenant le cas des formations, ceux du public ne sont plus prêts à travailler sans per diem. Pour moi, je pense qu'au privé il y a plus de rigueur.

Ceux qui vous connaissent parlent de votre amour pour le sport et la culture en milieu scolaire. Qu'est ce qui explique cet engagement ?

Pour moi, le sport et la culture sont deux domaines qui se complètent en ce sens que l'élève qui pratique les deux disciplines s'affirme. Depuis notre engagement dans ces domaines, nous avons vu que de nombreux élèves arrivent à avoir l'estime de soi, de la détermination et de la confiance en soi par la pratique vertueuse des deux disciplines. Il est important que les acteurs sachent qu'en plus des cours de math, de philosophie, où d'histoire-géographie, les enfants ont aussi besoin de s'épanouir et cela passe par le sport et la culture. Nous pensons que le sport et la culture demeurent les deux domaines qui intéressent les tous petits.

Vous êtes promoteur de compétitions sportives dans la province du Kouritenga, dites-nous ce que ces compétitions ont pu apporter dans l'éducation des enfants

Il faut dire que l'Association jeunesse en mouvement (AJEM) est une association pédagogique qui encourage les élèves dans ce sens. Sa vision c'est de former une jeunesse responsable, citoyenne et solidaire. A ce titre, en tant que promoteur de l'AJEM et de ses tournois Maracaña (MAJEM garçons et filles) je peux dire que ces compétitions sportives contribuent énormément à l'épanouissement des jeunes. Elles créent un brassage entre les jeunes et les socialisent. Un des encadreurs des joueuses m'a confié que ses élèves les plus éveillées sont des joueuses. C'est dire que nos activités sportives ont un impact positif sur le rendement scolaire des jeunes.

Que doivent faire les acteurs de l'éducation pour que nos écoles soient des temples du savoir mais aussi du savoir-faire ?

Je pense que tout le monde est unanime aujourd'hui sur la contribution du sport dans le milieu éducatif. Nous voyons que les apprentissages théoriques ne sont pas suffisants. Il faut travailler àéduquer l'élève en associant la pratique. Et cela, par la culture qui transforme la manière de penser de l'enfant. Il faut ajouter à cela, des métiers d'apprentissage qui vont consolider leur élan théorique.

Votre message à la communautééducative du Burkina ?

C'est que les acteurs de l'éducation restent fermes. Je pense que nous enseignant, nous devons prendre plus conscience sur l'éducation des enfants. On ne vient pas dans le métier parce qu'on est désœuvré. On y vient plutôt parce qu'il y a de la matière à donner. Un don de soi pour l'avenir des enfants.

Gérard BEOGO


Octroi des titres miniers au Burkina : Le DG du cadastre minier et son ministre de tutelle pas sur la même longueur d'onde

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Dans un communiqué en date du 03 mai 2022, le Directeur général du cadastre minier, Napougarim Zabré, informait les acteurs du secteur minier de la levée de la mesure de suspension de la réception des dossiers de demande d'octroi de titres miniers et autorisations.

Mais contre toute attente, le ministre des Mines et des carrières, Jean Alphonse Somé, a dans une note d'information, apporté un démenti formel au communiqué portant le sceau du directeur général du cadastre minier.

Il affirme que des mesures sont entrain d'être prises pour une réouverture du Cadastre minier, afin que les dépôts des dossiers de titres miniers et autorisations puissent se faire dans la sérénité.

Lefaso.net



In memoria Dr KI JEAN

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MESSE DE REQUIEM
Dr. KI JEAN
19/01/1955 - 17/02/2021

Les grandes familles KI, SIENE à Yaba, Yon, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bordeaux, Châteauroux, Montréal et New York,

Les familles alliées : Pinaud, Calluaud, Minoungou, Toé, Paré, Sia, Kiendrébéogo, Ky, Pitroipa, Kaboré, Ouedraogo et Drabo,

La famille SALEMBERE à Ouagadougou, Paris et New York,

Monsieur KY Georges Emmanuel à Ouagadougou, ses frères et sœurs, cousins et cousines,

Veuve Madame Martine KI née PINAUD,

Les enfants : Sipan Christian, Kévin Laopè et FLora Laotan,

Les petits enfants : Maël et Milo,

Vous informent des funérailles chrétiennes du
Dr KI JEAN
le samedi 07 mai 2022 à Yaba.

Sa famille vous invite à vous unir à elle dans la prière, pour le repos de son âme, selon le programme ci-après :

PROGRAMME DES MESSES

YABA
- Dimanche 08 mai 2022 à 8h : Eglise Charles Louanga
OUAGADOUGOU
- Dimanche 08 mai 2022 à 9h : Cathédrale Saint Léon
- Dimanche 08 mai 2022 à 18h : Eglise Jean XXIII
- Dimanche 08 mai 2022 à 5h45 : Eglise Notre Dame des Apôtres de la Patte d'oie
- Dimanche 08 mai 2022 à 7h30 : Juvénat Garçon de Saint Camille
- Dimanche 08 mai 2022 à 9h : Eglise Saint Camille

BOBO-DIOULASSO
- Dimanche 08 mai 2022 à 8h : Cathédrale Notre de Lourdes

ABIDJAN
- Dimanche 08 mai 2022 à 9h : Eglise Saint Jacques des II-plâteaux

BORDEAUX
- Dimanche 08 mai 2022 à 9h30 : Eglise Saint Martin de Blanquefort

CHÂTEAUROUX
- Dimanche 08 mai 2022 à 9h30 : Eglise notre Dame

MONTRÉAL
- Dimanche 08 mai 2022 à 10h30 : Eglise Saint Martyrs Canadiens, Canada

Diplomatie : L'Egypte engagéà intensifier la coopération avec le Burkina

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(Ouagadougou, 4 mai 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a reçu en audience, ce mercredi en fin de matinée, l'Ambassadeur de la République Arabe d'Egypte, Ibrahim EL-KHOULI. Les échanges entre le Chef de l'Etat et le diplomate égyptien ont porté sur l'avenir de la coopération entre les deux pays.

« On a discuté des relations historiques et privilégiées entre le Burkina Faso et l'Egypte, ainsi que de l'état de la coopération technique très intense et diversifiée qui existe entre l'Egypte et le Burkina Faso qu'on compte intensifier dans les périodes à venir », a déclaré l'Ambassadeur de la République Arabe d'Egypte à sa sortie d'audience.

Ibrahim EL-KHOULI, a aussi rappelé que son pays s'est engagéà appuyer et à soutenir le peuple burkinabè, et qu'il tiendra ses engagements. Dans cette perspective, il a précisé que les offres de stages et de formations diversifiées que l'Egypte met à la disposition des cadres burkinabè dans différents domaines de développement seront maintenues et se renforceront.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Diplomatie : Vers un renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la Turquie

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(Ouagadougou, 4 mai 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a accordé, ce mercredi en fin de matinée, une audience à l'Ambassadeur de Turquie dans notre pays, Madame Nilgün Erdem Ari.
Les échanges entre le Chef de l'Etat et la Cheffe de la mission diplomatique turque au Burkina Faso ont porté sur l'état de la coopération bilatérale turco-burkinabè.

« Nous nous sommes entretenus avec le Président du Faso sur tous les domaines de coopération entre nos deux pays », a déclaré l'Ambassadeur Nilgün Erdem Ari, à l'issue de son entretien avec le Président du Faso. Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA et son hôte ont ainsi revisité les relations de coopération économique et commercial. Il se sont également intéressés au secteur des mines et au domaine de la lutte contre le terrorisme.

« Nous nous sommes mis d'accord sur le renforcement de cette coopération », a soutenu Mme Nilgün Erdem Ari qui a, par ailleurs, annoncé avoir, « exprimé au chef de l'Etat la disponibilité de la Turquie à accompagner le Burkina Faso, pays frère et ami ».

Direction de la communication de la présidence du Faso

Processus de Transition : L'Allemagne prête à accompagner le Burkina Faso

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(Ouagadougou, 04 mai 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a reçu en audience, ce mercredi après-midi, l'Ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne, Andreas Pfaffernoschke. Les deux personnalités ont échangé sur la coopération germano-burkinabè.

« J'ai rassuré le Président du Faso de l'accompagnement du processus de la Transition par la République Fédérale d'Allemagne », a déclaré le diplomate allemand à l'issue de l'audience. Il a ainsi abordé avec le Chef de l'Etat les possibilités d'améliorer et d'approfondir la coopération entre les deux Etats.
M. Pfaffernoschke a formulé le vœu qu'un accord soit bientôt trouvé avec la CEDEAO pour que « le Burkina Faso retrouve sa famille régionale », un accord avec la Transition et sur l'agenda de la Transition.

Le diplomate allemand dit avoir insisté sur le fait que la Transition doit être menée à bien, pour, à la fin, aboutir à un retour à l'ordre constitutionnel normal.
Au cours de l'entretien entre l'Ambassadeur allemand et le Président du Faso, la situation sécuritaire et les mesures prises pour le retour de la sécurité dans le pays ont étéégalement évoquées. « On a aussi parlé du soutien de l'Allemagne pour le secteur de la sécurité», a souligné l'Ambassadeur Andreas Pfaffernoschke.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Fédération burkinabè de football : Lazare Banssé et les dissidents du Comité exécutif se réconcilient

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Le président de la Fédération burkinabè de football et les dissidents du Comité exécutif de la FBF ont signé, ce mercredi 4 mai 2022, un protocole d'entente pour un retour à la paix. Par ce document, Lazare Banssé et les dissidents enterrent la hache de guerre et s'engagent à travailler ensemble pour le bien du football burkinabè jusqu'à la fin du mandat en 2024.

La crise qui secoue la FBF est en passe de se résoudre. En présence du président du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB), Jean Yaméogo, les protagonistes se sont engagés, à travers un protocole d'entente, de travailler ensemble jusqu'à la fin du mandat en 2024.

Selon Jean Yaméogo, qui a supervisé les pourparlers, c'est le bureau issu des élections d'Aout 2020 qui sera reconstitué pour le reste du mandat. Ainsi, le trésorier général, Idrissa Kafando, qui avait été limogé le 6 janvier 2021 et remplacé par Moustapha Degtoumda, réintègre le Comité exécutif. C'est aussi le cas des quatre autres membres qui avaient été limogés et à qui la justice avait donné raison. Chacun retrouve son poste initial.

Jean Yaméogo, président du CNOSB, brandissant le protocole d'accord paraphé par tous les 21 membres du Comité exécutif de la FBF

Il a également été décidé que le Comité national olympique et des sports burkinabè surveille désormais les travaux, en cas de besoin, du Comité exécutif de la FBF. « Le consensus qu'on a trouvé est que le Comité olympique va surveiller les travaux, à chaque fois que nécessaire avec le Comité exécutif, pour permettre une bonne entente, l'harmonie et une bonne gouvernance au sein du bureau. Le problème qu'on a vécu, c'est certainement une gouvernance qui n'a pas plu à tout le monde », a indiqué Jean Yaméogo.

Les protagonistes ont aussi décidé que les textes actuels qui régissent le fonctionnement de la FBF serviront de bases pour les actions futures de la FBF. « On a décidé de suivre les textes qui régissent la Fédération pour que le bureau puisse fonctionner à la satisfaction des membres du bureau et de pouvoir former une équipe solide. Nous allons suivre ce processus tout en réglant petit à petit tout ce qu'on a relevé ici comme manquements », a ajouté le président du CNOSB. Cependant, un Comité sera convoqué pour la relecture de ces textes. Les textes consensuels qui sortiront de la relecture seront soumis à la Confédération africaine de football.

Issa Sidibé, deuxième vice-président de la FBF, paraphant le protocole d'accord sous le regard du président de la FBF, Lazare Banssé

Le choix du sélectionneur a également fait l'objet d'un point du protocole. Une commission a été mise en place pour statuer sur la question. Rien n'a encore filtré des travaux de la commission car, selon Jean Yaméogo, les résultats seront soumis à l'appréciation du Comité exécutif et à la décision définitive du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi.

Pour Lazare Banssé, il y a espoir qu'une entente soit trouvée sur le sélectionneur qui sera retenu. « C'est sûr que nous allons trouver une entente à partir du moment où nous avons trouvé un accord pour le bon fonctionnement du comité. Dans l'union et l'entente, nous allons trouver le mode opératoire qui va nous permettre de désigner le sélectionneur qui va nous permettre d'aller à ces éliminatoires. Je pense que ça va bien se passer parce que ç'a déjà bien commencé», a-t-il dit.

Ramdé Sibiri Jean Claude Wenceslas, membre des dissidents, signant le protocole d'accord

Les protagonistes n'ont pas passé sous silence l'Assemblée générale initialement convoquée pour le 28 mai 2022 à Koudougou par le président de la Fédération burkinabè de football. La décision des différentes parties est de reporter cette assemblée générale à une date qui sera choisie par le Comité olympique. « L'AG sera convoquée par le CNOSB. Nous allons rassembler le maximum d'acteurs et demander leur indulgence, leur collaboration pour que nous puissions faire en sorte que le football aille de l'avant », a promis le patron du CNOSB.

Dagba Raymond échangeant avec Abdoulaye Zongo, un soutien du président Lazare Banssé

Pour le patron de la Fédération burkinabè de football, le protocole d'accord est une réponse à l'appel du peuple burkinabè qui veut que son équipe participe à la prochaine CAN. « Les membres du Comité exécutif ont décidé de fumer le calumet de la paix, de rassemblement. Nous nous sommes déjà retrouvés comme une équipe unie pour le bien de notre football. Nous avons des échéances, le peuple burkinabè nous attend. Nous avons donc répondu à l'appel du peuple en réussissant cette réconciliation », a-t-il conclu.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Produits forestiers non ligneux : Des groupements féminins renforcent leurs capacités sur la valorisation à Réo

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Le réseau MARP Burkina, en collaboration avec ses partenaires, organise un atelier de renforcement de capacités des groupements féminins sur les démarches, outils et technologies innovants valorisation des Produits forestiers non ligneux (PFNL) du 4 au 7 mai 2022 à Réo, dans la région du Centre-ouest.

« Quelles stratégies innovantes de promotion des PFNL pour une sécurité alimentaire durable et une amélioration des conditions socio-économiques des femmes ? » C'est sous ce thème qu'une quarantaine de participants, essentiellement des groupements féminins et techniciens, sont réunis du 4 au 7 mai 2022 à Réo, dans la province du Sanguié.

Selon le président du réseau MARP Burkina, Issaka Sawadogo, les femmes jouent un rôle très important dans la chaîne de résilience d'une communauté.

Selon le président du réseau MARP Burkina, Issaka Sawadogo, il s'agit de renforcer les capacités des groupements et coopératives pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable et une amélioration des moyens de subsistances. « Le défi c'est qu'au sortir de cet atelier, on puisse constater dans les mois à venir que la vente de ces produits [PFNL] monte en flèche », a-t-il souhaité.

Madame le préfet de la province du Sanguié, Micheline Sawadogo, a invité les femmes à s'engager individuellement et collectivement à la promotion des PFNL.

Dans son intervention, madame le préfet de la province du Sanguié, Micheline Sawadogo, a insisté sur le rôle des PFNL dans la communauté et dans un pays tout entier. Elle a cité qu'au Burkina Faso, ces produits contribuent entre 22 et 43% à l'amélioration de l'alimentation des ménages. Pour elle, cet atelier est une occasion qui va permettre aux groupements féminins d'améliorer leur connaissance sur le fonctionnement des marchés et les stratégies de promotion des différentes chaînes de valeurs.

Anna Bon, chercheure à l'Université Libre d'Amsterdam, est une partenaire de longue date du réseau MARP Burkina.

L'Université libre d'Amsterdam (VU Amsterdam) est l'un des partenaires du réseau MARP Burkina présent à cet atelier. Depuis quinze ans, Anna Bon, chercheure, met l'accent sur l'amélioration de la communication et surtout la promotion des solutions innovantes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net


Vente de pneus d'occasion à Ouagadougou : Un business qui tourne bien

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Les points de vente de pneus d'occasion se sont beaucoup multipliés au Burkina Faso et particulièrement dans sa capitale ces dernières années. Si la plupart des Burkinabè préfèrent ces pneus en lieu et place des neufs, c'est à cause de leurs prix abordables. Mais ces pneus "France au-revoir" ne sont pas sans risques pour la vie des usagers et celle d'autrui. Bien chausser son véhicule en vue de réduire au maximum les risques d'accidents liés aux pneumatiques, exige la prise en compte de l'usage visé par son propriétaire mais aussi des conditions climatiques qui imposent l'emploi d'un type de pneu selon le climat.

À tort ou à raison, les pneus d'occasion s'achètent comme “de petits pains”à Ouagadougou sans tenir forcément compte des dangers qu'ils peuvent engendrer pendant leurs usages. Ces pneus en effet, sont parfois la cause d'accidents du fait de leur mauvaise qualité mais aussi du mauvais emploi qu'en font les automobilistes selon les cas d'accidents enregistrés au Burkina Faso.

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Lire aussiAccident de la circulation : Deux morts, une vingtaine de blessés sur la RN 16

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Dans pratiquement tous les quartiers de la ville, vous trouverez certainement un, sinon plusieurs vendeurs de pneus “France au revoir”, comme les appellent communément les populations. De Tampouy à Larlé, en passant par la Cité An 3 jusqu'au centre-ville, ces pneus se trouvent facilement en bordure des voies bitumées.
À la Cité An 3 (quartier résidentiel de l'arrondissement n°2 de Ouagadougou), à quelques encablures du ciné Nerwaya, Abdoulaye Sankara est l'un de ceux qui se sont lancés dans ce business depuis maintenant quelques années.

« Cela fait plus de deux mois que personne n'a acheté un de mes pneus. Alors qu'avant la crise sécuritaire, je pouvais vendre deux à trois pneus par jour », Abdoulaye Sankara, vendeur de pneu d'occasion à la Cité An 3

Dix mille francs CFA, le pneu d'occasion

« Je commercialise des pneus pour véhicule Mercedes au prix de 10 000 francs CFA l'unité. Mes clients sont des personnes qui ont les moyens de s'acheter de nouveaux pneus mais qui préfèrent ceux que nous avons. Il y a aussi des personnes dont les moyens font défaut qui les achètent pour se dépanner quelques temps », a-t-il affirmé.

M. Sankara laisse entendre qu'il faisait face à une mévente de ses pneus en raison des crises que traverse le pays. « Cela fait plus de deux mois que personne n'a acheté un de mes pneus. Alors qu'avant la crise sécuritaire, je pouvais vendre deux à trois pneus par jour », assure-t-il. À la question de savoir d'où provenaient ces pneus qu'il met sur le marché, M. Sankara reste vague dans sa réponse. « Nous nous approvisionnons auprès de quelqu'un qui envoie des pneus d'occasion dans un camion. Une fois sur les lieux, nous trions les meilleurs pneus que nous venons revendre », a-t-il indiqué, un peu méfiant.

Pour Gérard Hien, un fonctionnaire de la capitale, (rencontré près du ministère en charge de l'éducation nationale situé au centre-ville), les raisons qui poussent les gens à l'achat de pneus d'occasion sont principalement le fait qu'ils soient “bon marché”. « On aurait souhaité avoir des pneus sortis directement d'usine au lieu de pneus d'occasion. Mais je pense que c'est d'abord un problème de moyens qui fait qu'à un moment donné, vous préférez ces pneus parce qu'ils sont moins chers. Ce qui permet de palier aux défaillances pneumatiques pour un bout de temps », a-t-il expliqué.

« J'ai fait le choix des nouveaux pneus parce que les gens sont capables de vous présenter des pneus usés comme étant de bonne qualité», a estimé Modeste Ouédraogo, citoyen burkinabè

Si certains estiment que ces pneus sont plus résistants que ceux vendus par les entreprises de pneumatique de la place, la principale raison du choix des pneus d'occasion reste “un problème de moyen financiers”, confirme M. Hien. Il a confié s'être lui-même procuré récemment ce genre de pneus pour son véhicule personnel mais a souligné que leur durée de vie n'excédait souvent pas trois mois pour quelqu'un qui parcoure de longues distances.

Pour se prémunir d'éventuels incidents comme l'éclatement de pneus en pleine circulation, Modeste Ouédraogo (croiséà la même station sus citée), lui, a opté de chausser son véhicule de nouveaux pneus. « Sur certaines voies, si l'un de vos pneus explose en circulation, c'est la catastrophe ! J'ai fait le choix de nouveaux pneus parce que les gens sont capables de vous présenter des pneus usés comme étant de bonne qualité. Alors qu'ils ont simplement pris le soin de bien les nettoyer pour tromper la vigilance des clients », explique-il.

À l'entendre, lorsque les moyens font défaut, l'automobiliste peut être obligé de s'acheter des pneus d'occasion. Par contre, quand ses capacités financières le lui permettent, il vaut mieux, recommande-t-il, se prendre des pneus tout neufs.

Les nouveaux pneus vendus par Boubakari Savadogo

Les critères pour un bon choix de ses pneumatiques

Au fil du temps, la catégorie de personnes conscientes des conséquences néfastes qui pourraient résulter de l'usage des pneus “bon marché” s'est élargie. Ce qui a poussé Boubakari Savadogo, (commerçant de nouveaux pneus à Larlé) à passer de la vente des pneus d'occasion à ceux flambant neufs. « Les pneus d'occasion sont des pneus usés. Même s'ils sont bons, ceux sortis directement d'usine sont encore meilleurs », soutient-il.

À en croire les propos de M. Savadogo, de nombreux clients achètent leurs pneus sans tenir compte d'importants éléments qui y sont inscrits, comme la date d'expiration. Pour lui, les crampons des pneus peuvent visiblement paraître en bon état alors que leur date d'expiration est arrivée à terme. Ce qui les rend par conséquent hors d'usage, même si ces derniers s'entêtent à les exploiter.

« Lorsque les gens achètent leurs pneus sans faire attention aux caractéristiques telles que celle de la vitesse, ceux-ci peuvent éclater quand la limite de vitesse n'est pas respectée », a signalé Boubakari Savadogo, vendeur de pneus au quartier Larlé

« Lorsque les gens achètent leurs pneus sans faire attention aux caractéristiques telles que celle de la vitesse, ceux-ci peuvent éclater quand la limite de vitesse n'est pas respectée. Cette situation est fréquente chez les usagers des pneus d'occasion », a signalé M. Savadogo.
En raison de son climat tropical (chaud), le type de pneu le plus recommandé au Burkina Faso est “le pneu d'été” exclusivement utilisé pour la période chaude dans les pays occidentaux, a-t-il mentionné.

Amado Sankara, directeur général du Groupe Eza, (une entreprise évoluant dans la vente de pneus neufs à la Cité An 3), a dit ne pas comprendre l'attitude des Burkinabè dans leurs choix de pneus et les invite à cet effet, à plus de prudence. « Mon conseil à l'endroit des automobilistes est de faire un choix judicieux lorsqu'ils veulent s'acheter des pneus. Si une personne a pu s'offrir une voiture d'au moins sept millions de francs CFA, j'estime qu'elle peut davantage fournir un effort pour acquérir des pneus de bonne qualité pour sa propre sécurité, celle de sa famille et d'autrui », a-t-il interpelé.

« Mon conseil à l'endroit des automobilistes est de faire un choix judicieux lorsqu'ils veulent s'acheter des pneus », Amado Sankara, directeur général du Groupe Eza à la Cité An 3

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Lire aussiAccident de la circulation : Deux morts et des blessés graves

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Depuis son lieu de service, dans le quartier de Koulouba (situé dans l'arrondissement n°1 de Ouagadougou), le garagiste Lucien Kaboré a relevé qu'il existait des pneus “France au revoir” bien plus résistants que ceux vendus par les entreprises de pneumatique dans la capitale. « Il y a un de mes clients qui a rechaussé son véhicule et juste à l'issue d'un voyage, ces pneus ont été voilés », a-t-il confié.

Il a ajouté que ce dernier est allé expliquer sa mésaventure au commerçant. Cependant, celui-ci a fait comprendre qu'il n'était pas la personne qui fabriquait ces pneus. Le garagiste a également signifié que son client avait acquis ses pneus sans garantie, une imprudence qui lui a coûté cher.

Le garagiste Lucien Kaboré exhorte ainsi les Burkinabèà la vigilance pour bien choisir leurs pneus afin de ne pas se faire duper par des pièces reconditionnées

M. Kaboré exhorte ainsi les Burkinabèà la vigilance pour bien choisir leurs pneus afin de ne pas se faire duper par des pièces reconditionnées. Il faut donc selon lui, s'assurer de la bonne qualité du pneu avant tout achat.
Tout achat de pneu pour un véhicule doit être fonction de l'usage visé par son propriétaire. Selon que le véhicule est destinéà des fins d'usage commercial ou personnel, le type de pneu varie. « Pour deux véhicules ayant les mêmes dimensions pneumatiques, 165/70R14 par exemple, l'un sera chaussé de pneu de type “C” qui convient le mieux à une voiture transportant plus de charges qu'un véhicule de passagers », a éclairé le directeur général de Good Year, Pierre El Turk.

L'entreprise Good Year au quartier Koulouba

Les catégories de pneus « C » ou « LT » (Light Truck) sont en effet, les pneumatiques dédiés aux véhicules utilitaires et ayant un indice de charge inférieur ou égal à 128, c'est à dire une charge maximale acceptable inférieure ou égale à 1800 kg. Ces pneus sont caractérisés par une capacité de charge supérieure à celle qu'admet un pneu pour un véhicule passager à dimension égale.

Le code de la route impose de changer les pneumatiques dès lors que le témoin d'usure d'une hauteur de 1,6 mm est atteint mais l'on constate que cette norme n'est malheureusement pas respectée par bon nombre d'automobilistes en Afrique et au Burkina Faso en particulier. Ce qui occasionne assez fréquemment des accidents liés au mauvais état des pneumatiques qui sont parfois mortels.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Décès de BAADHIO Ousseini : Faire-part

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La grande famille BAADHIO à Natougou, Fada N'Gourma, Dogondouchi (Niger), Ouagadougou, Suisse, France, Angleterre, USA ;

BAADHIO Haoua/Diallo à Fada N'Gourma ;

Les enfants : Ousmane, Issouf, Fatoumata, Aminata, Hassane, Abdoulaye, Rakiatou, Kadidiatou ;

Les neveux et nièces : Caroline, Stéphane, Jérémie, Cheick, Aymerick, Kimiya, Ulysse ;
Les petits enfants : Kayleb, Samara, Sophie, Kayvane, Ibrahim, Louis ;

Les familles alliées : Monsieur ZONGO Eric (ENSP-Ouagadougou), Pr SAVADOGO Mahamadé (UFR-SH/Université Joseph KI-ZERBO/Ouagadougou) ;

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, beau-frère, oncle, grand-père, BAADHIO Ousseini, Consultant domiciliéà Ouagadougou, décès survenu le 3 mai 2022 à Ouagadougou.

L'enterrement a eu lieu le même jour au cimetière de Kamboinsé.

Décès de Namassa Elisabeth Zebango/Nanga : Remerciements

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Sa majesté le Naaba Baongo de Youga, la grande famille Nanga à Youga, Ouagadougou, Tenkodogo, Bobo Dioulasso, Abidjan, Accra, France.

La grande famille Zebango Hamidou à Songo.

Le partriache Boringo Nanga, Doyen de la famille Nanga à Youga.

La veuve Nanga/Souga Dabogo à Ouagadougou Nanga Pambila George, fonctionnaire à la retraite et ses petits frères et sœurs.

Les petits enfants et arrières petits-enfants.

Les familles alliées, les familles Ilboudo, Thiombiano, Ouoba et Leima. les familles Zebango à ( Pousga) Ghana, Bingo et Ouagadougou vous traduisent leur sincère merci pour votre soutien moral, spirituel, financier ou matériel que vous leur avez apporté lors des funérailles chrétiennes du 29 au 30 Avril 2022 de leur mère, sœur, grand-mère belle-mère et arrière-grand-mère : Namassa Elisabeth Zebango/Nanga.

La famille se réserve de citer les noms de peur d'en oublier. Que le seigneur vous le rende au centuple vos bienfaits et qu'il accorde le repos éternel à tous les fidèles défunts.

Union de prière !

Offre d'emploi : L'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA) recrute plusieurs profils

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L'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA) lance un appel à candidature pour le recrutement des profils suivants :

Intitulé du poste : Archiviste

Qualifications :
-Être titulaire d'un BAC + 2 en gestion des archives ;
- Savoir travailler de façon méthodique ;
- Savoir se servir de l'outil informatique : bureautique, internet, …

Tâches :

L'archiviste devra, entre autres, :
- Veiller à la conservation des documents ;
- Concevoir une architecture des archives ;
- Veiller au fichage, au catalogage et à l'ordonnément des documents ;
- Procéder à la numérisation progressive des documents ;
- S'assurer de l'accessibilité des documents ;
- Surveiller l'état de conservation des documents ;
- S'assurer que chaque documents sortis des archives sur demande est restitué aux archives après utilisation

Qualités personnelles :être de bonne moralité, être discret, avoir le sens de la confidentialité, savoir travailler sous pression.

Expérience professionnelle : au moins 2 ans dans le domaine des archives
Être immédiatement disponible.

Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 35 ans.
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral.
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

Intitulé du poste : Magasinier-fichiste

Qualifications :

-Être titulaire du BEPC ;
- Avoir une bonne expérience en gestion des stocks ;
- Savoir se servir de l'outil informatique : bureautique, internet, …

Tâches :

Le magasinier-fichiste devra, entre autres, :

- S'occuper de la réception du matériel entrant dans le magasin ;

- S'occuper et s'assurer de la bonne intégrité et du bon fonctionnement du matériel entreposé dans le magasin ;

- S'assurer que tout le matériel sorti retourne au magasin ;
- Mettre en place des fiches pour le suivi des entrées et sorties du matériel ;
- Rendre compte de toute difficulté ou de toute panne à la DAFC

Qualités personnelles :être de bonne moralité, être honnête, avoir le sens de l'organisation, savoir travailler sous pression.

Expérience professionnelle : au moins 2 ans
Être immédiatement disponible.

Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 35 ans.
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral.
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

Intitulé du poste : Agent de liaison

Qualifications :
-Être titulaire d'un BEPC ;
- Avoir au moins un permis moto ;
- Avoir une bonne connaissance de la ville de Ouagadougou

Tâches :
L'agent de liaison devra entre autres :
- Préparer et effectuer la distribution de tout le courrier des directions déterminées ;
- S'assurer de la traçabilité du courrier à l'aide d'un cahier de transmission ;
- Distribuer auprès des enseignants les copies préalablement conditionnées ;
- S'occuper de l'envoi et du retrait des colis dans les agences habilitées ;
- S'assurer du bon fonctionnement de son engin ;

Qualités personnelles :être de bonne moralité, avoir le sens de la confidentialité, savoir travailler sous pression.

Expérience professionnelle : au moins 2 ans d'expérience
Être immédiatement disponible.

Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 35 ans.
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral.
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

Intitulé du poste : Jardinier

Qualifications :

-Être titulaire d'un BEPC ou de niveau 3ième ;
- Avoir de bonnes connaissances des techniques de jardinage acquises auprès des jardiniers confirmés

Tâches :

Sous l'autorité du professeur en charge des cours de botanique, le jardinier devra, entre autres, :
- Participer à la gestion du site du jardin botanique ;
- S'occuper du suivi des plantes ;
- Réaliser des opérations de mise en culture et la multiplication des végétaux ;
- Confectionner des herbiers de plantes médicinales ;
- S'occuper de l'inventaire et de l'étiquetage des plantes

Qualités personnelles :être de bonne moralité, avoir l'amour des plantes, avoir le sens du travail bien fait.
Expérience professionnelle : au moins 2 ans dans le jardinage
Être immédiatement disponible.
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral.
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

Intitulé du poste : Manutentionnaire

Qualifications :
- Savoir s'exprimer en français ;
-Être physiquement apte pour transporter des charges lourdes ;
- Avoir une bonne motivation pour le travail

Tâches :
Le manutentionnaire devra entre autres :
- S'occuper du chargement et du déchargement du matériel ;
- Transporter tout matériel livréà l'USTA jusqu'au lieu d'entreposage
- S'occuper du déplacement du matériel (chaises, tables, …) dans l'enceinte de l'USTA et dans les annexes de l'USTA

Qualités personnelles : être de bonne moralité, savoir travailler sous pression
Expérience professionnelle : au moins 1 an
Être immédiatement disponible.
Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 20 et 35 ans.
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral.
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

Dossier de Candidature :

- Un CV
- Une lettre de motivation
- Une copie du diplôme demandé
- Des copies des attestations de travail
- Une copie de la CNIB

Les dossiers de candidature seront reçus au Secrétariat du Rectorat au sein de l'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA), sis à Sâaba, ou par courriel à l'adresse rectorat@usta.bf, du mercredi 04 au mercredi 11 mai 2022.
Heures de dépôt : De 8h00 – 12h00 et de 14h00 – 16h00

Info line : 25407788

NB :

- Seuls les candidats retenus après la présélection sur dossier seront contactés.

- Les candidats sélectionnés seront invités à compléter leur dossier (casier judiciaire, copies légalisées des attestations de travail).

- L'USTA se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent avis de recrutement.

Saisine de l'ARCEP pour le traitement des réclamations des consommateurs des services postaux

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Les clients des services postaux sont informés qu'ils peuvent saisir l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) des réclamations qui n'ont pu être satisfaites dans le cadre des procédures de traitement des réclamations mises en place par les opérateurs postaux autorisés. Cette possibilité est ouverte à toute personne physique ou morale bénéficiaire d'une prestation de service postal réalisée par un opérateur postal autorisé, en tant qu'expéditeur ou destinataire.

La saisine est effectuée par voie écrite sur la base du formulaire de saisine téléchargeable : sur le site web de l'ARCEP www.arcep.bfà travers ce lien : www.arcep.bf/download/formulaires/procEdures_pour_acteurs_postaux/Fiche-de-_saisine_ARCEP-1.docx
ou par courrier adressé au Président de l'ARCEP avec demande d'avis de réception ou encore par courriel à l'adresse secrétariat@arcep.bf.

La plainte devra être accompagnée de toutes les pièces justificatives.
La saisine de l'ARCEP peut porter sur une réclamation qui n'a pas été traitée ou qui l'a été de façon incorrecte ou insatisfaisante par l'opérateur postal concerné.

Préalablement à la saisine de l'ARCEP, les utilisateurs doivent avoir épuisé la totalité des voies de recours mises en place par les opérateurs postaux.

Après sa saisine, L'ARCEP rend un avis après instruction du dossier par un collège. Cet avis est notifié au demandeur et au prestataire postal par lettre recommandée avec avis de réception. Le délai de traitement de la réclamation est de dix (10) jours ouvrables, sauf pour les cas particulièrement complexes ou demandant des investigations spécifiques.

Pour être recevable, la demande doit être présentée à l'Autorité de Régulation dans un délai de deux mois après la notification au demandeur de la réponse de l'opérateur postal, ou, à défaut de réponse, après l'expiration d'un délai de deux mois courant à compter du dépôt de la réclamation auprès de l'opérateur postal.
La liste des opérateurs postaux autorisés peut être consultée à travers le lien ci-dessous.

http://www.arcep.bf/liste-operateurs-postaux-autorises-27752/
Ouagadougou, le

Le Président,
Tontama Charles MILLOGO
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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