

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de l'ouverture d'une session de formation certifiante en Management & Gouvernance des Marchés publics (MGMP).
Objectif
Ce certificat vise à offrir une couverture complète du processus de management des marchés publics, allant de la planification à l'exécution en passant par la phase cruciale de contrôle. Il offre aux participants de solides repères sur les principes et les techniques fondamentaux, modernes et opérationnels de management des marchés publics.
Après les trois mois de cours intenses, nos auditeurs sont largement prêts et outillés à affronter efficacement et avec dextérité toutes les diligences et défis liés à la bonne gouvernance de la commande publiques dans leurs structures respectives.
Contenu
Le volume horaire total du certificat est de 160h de cours. Le certificat comprend 8 modules suivants :
Cadre juridique et institutionnel des Marchés publics
Typologie et procédures de passation des marchés publics
Définition des besoins et planification des marchés publics
Élaboration des dossiers d'appel à concurrence/Montage des dossiers de soumission
Évaluation des dossiers de soumission
Élaboration des documents contractuels et suivi administratif et technique de l'exécution des contrats
Procédures de passation de marchés des bailleurs internationaux (BM, BAD, Usaid, etc. )
Les infractions relatives à la commande publique
Public cible
Tous les acteurs de la chaine des commandes publiques.
Toute personne amenée à pratiquer dans le domaine et souhaitant acquérir de solides connaissances techniques.
Conditions d'accès
L'accès aux certificats est ouvert aux candidats titulaires d'au moins le BAC ou justifiant d'une solide expérience professionnelle dans le domaine.
Équipe de formateurs
Les modules sont animés par des Experts-formateurs de l'ARCOP et d'autres spécialistes praticiens du domaine.
Conditions de validation du certificat
La validation du certificat est soumise à des conditions très strictes. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.
Composition du dossier de candidature
Les candidats doivent déposer au secrétariat du centre ou par E-mail (cagei.int@gmail.com) un dossier de candidature comprenant :
un curriculum vitae ;
une copie légalisée des diplômes ;
une copie légalisée d'un document officiel d'identité (passeport, carte nationale d'identité…).
Calendrier de la formation
Le calendrier suivant :
Date limite de dépôt des dossiers : 30 mars 2022
Période de la formation : cours du soir du lundi au Vendredi de 18h et 21h 30 ;
Durée de la formation : Avril-Mai-juin
Coût de la formation
Le coût de la formation est fixéà 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles
Nous contacter
Info ligne : + 226 25 45 37 57 /// WhatsApp : +226 78398855/// Email : cagei.int@gmail.com
Pour plus d'informations sur le contenu des offre, merci de visiter notre page Facebook :
https://www.facebook.com/CAGEI-int-109315944638034/
Situation géographique : A la ZAD en face du magasin du Donsen Alu entre la station Oryx et Mégamonde ZAD.
DOSSIER D'APPEL D'OFFRES N° BFVK-001-DAO-SNV/22/ECDD, POUR DES TRAVAUX D'INSTALLATION D'UN SYSTEME D'IRRIGATION AVEC LE POMPAGE SOLAIRE ET LA CLOTURE DU PETIT PERIMETRE MARAICHER (PPM) DEVANT RECEVOIR CES INSTALLATIONS.
MAITRES D'OUVRAGE : SNV
MAITRE D'OUVRAGE DELEGUE : Communes de Banfora, Di et Tougan
FINANCEMENT : Ambassade du Royaume des Pays-Bas (EKN) au Burkina Faso
Fondée en 1965 aux Pays-Bas, SNV travaille dans 25 pays en Afrique, Asie et Amérique Latine. Présente au Burkina Faso depuis 50 ans, SNV mène des activités à travers tout le pays à partir de ses bureaux à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Fada N'Gourma, Ouahigouya, Koudougou et Dédougou. Les trois principaux secteurs sont l'Agriculture, les Energies Renouvelables et l'Eau – l'Hygiène et l'Assainissement. SNV accorde une attention particulière à la prise en compte des thèmes transversaux suivants : le genre et l'inclusion sociale, les changements climatiques et la création d'opportunités d'emploi pour les jeunes.
I. GÉNÉRALITÉS
La présente partie du Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) est relative à la réalisation des travaux d'installation d'un système d'irrigation avec le pompage solaire et la clôture du petit périmètre maraîcher (PPM) devant recevoir ces installations. Il précise le type d'ouvrage qui sera exécuté et les moyens à mettre en œuvre, mais laisse à l'entrepreneur, sous sa responsabilité, le choix de la méthode d'exécution, et la conception du matériel.
Les ouvrages doivent être exécutés, selon les règles de l'art.
Le présent devis descriptif ne saurait être limitatif. Il décrit les ouvrages finis, les énumère et non les ouvrages préparatoires ou les diverses sujétions indispensables pour mener leur exécution à bonne fin. L'Entrepreneur ne pourra prétexter aucune omission pour réclamer une plus-value pour des travaux conformes aux règles de l'art et dont l'utilité se sera révélée au cours de leur exécution.
Il appartient à l'entreprise de demander toutes les informations qui lui font défaut auprès du Maître d'œuvre au moment de son étude de prix.
I.1. LOCALISATION
Les soumissionnaires éligibles, intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires en téléchargeant le dossier d'appel d'offres sur le lien suivant https://urlz.fr/hIFR ou le consulter gratuitement aux heures de service dans les bureaux de la SNV, sise à Ouaga 2000, Sect.54 Av. SARE Elie, Porte 437| 01 BP 625 Ouagadougou 01- Burkina Faso, Tel : 25409263 ou par E-mail : syonli@snv.org et en copie csoumahila@snv.org et hbadiel@snv.org
1. Les offres doivent être rédigées en français et présentées en un (01) original et une (01) copie, conformément aux instructions aux soumissionnaires, et devront parvenir ou être remises au secrétariat de la SNV, au plus tard le lundi 08 avril 2022.
En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, la SNV ne peut être responsable de la non-réception de l'offre du soumissionnaire.
2. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours, à compter de la date de remise des offres.
3. La SNV se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d'offres.
Canal+ Burkina a organisé une conférence de presse ce mardi 15 mars 2022 à son siège à Ouagadougou. Cette rencontre a eu pour objectif d'annoncer le prochain spectacle de l'humoriste Aladji Cliashi.
Les 17 et 18 mars 2022, Aladji Cliashi va se produire en spectacle à Ouagadougou. Son troisième One Man Show est intitulé‘' Discours Présidentiel''. « Le président va s'adresser à la nation » a plaisanté Aladji Cliashi. Il a promis au public de grandes surprises, cela, dans une ambiance conviviale. Le premier show se tiendra le 17 mars à Canal Olympia Ouaga 2000. Les tickets sont disponibles à 2000, 5000 et 10000 Francs CFA.
Les spectateurs sont attendus à partir de 20 Heures. Puis, le 18 mars, c'est à Cocody + qu'il sera sur scène. Le prix du ticket est de 25 000 Francs CFA. Pendant cette soirée, un appel aux dons sera lancé. Les bénéfices récoltés seront reversés à des déplacés internes et à des familles de Forces de Défense et de Sécurité tombées au champ de bataille. Aladji Cliashi a expliqué cette action par le fait qu'il veut utiliser son art pour se montrer solidaire du peuple Burkinabè. « Je ne peux pas enlever l'argent de mes poches. Mais ce que je peux faire, c'est d'organiser un spectacle. C'est à travers mon art que je peux les soutenir » a-t-il souligné.
Dans son projet, l'humoriste sera accompagné par le chanteur et influenceur Guinéen, Grand P. Ce dernier est à son deuxième passage au Burkina Faso. Grand P s'est dit ravi de participer à un tel projet. Il a affirmé qu'Aladji Cliashi est une personne reconnaissante. Il n'a donc pas hésitéà venir le soutenir pour son One Man Show.
Canal+ Burkina, un partenaire clé
Canal+ Burkina fait partie des structures qui accompagnent cet évènement. « C'est totalement naturel pour Canal+ de s'associer à ce grand évènement. Cela répond à notre vision d'être un partenaire de la culture au Burkina. Nous savons à quel point il est difficile pour un promoteur d'avoir des partenaires. Nous savons qu'il y a la menace terroriste, l'Armée fait ce qu'elle peut. Mais la riposte ne doit pas être que militaire. Elle doit aussi être dans l'expression de la vie. Elle doit être dans ce que nous avons de plus riche, c'est-à-dire notre culture. Il faut accompagner ceux qui ont des initiatives et du talent » a confié le chargé de communication de Canal+ Burkina, Souaïbou Ba. Il a rappelé que les artistes doivent vivre de leur art. L'accompagnement de Canal+ Burkina se situe au niveau matériel et financier. Aladji Cliashi compte se produire dans les jours à venir, dans 15 spectacles.
SB
Lefaso.net
« On ne peut rester longtemps dans la boutique d'un parfumeur sans en emporter l'odeur », dit le dicton. En quittant la boutique SS Parfumerie, eh bien, vous emporterez plus que de bonnes senteurs et vous y reviendrez avec le sourire, prêts àêtre servis par Mathilde Koulaté et Abdoul Rasmané Ouédraogo, les deux employés de Sylvie Sanon, la promotrice. SS Parfumerie mérite bien un détour.
Située en face de l'agence ONEA ZAD, à proximité du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou, SS Parfumerie est une boutique de référence dans la capitale burkinabè. Dans ce paradis de bonnes senteurs, tout le monde trouve son compte : hommes, femmes et enfants. Vous aurez l'embarras du choix entre les multiples parfums de qualité des grandes marques internationales.
En plus des parfums, vous trouverez des gels de douche, des déodorants, des diffuseurs manuels avec une large gamme d'essences de parfum (citron, framboise, vanille, verveine, cerise, jasmin, etc.), des parfums pour le linge, les cheveux et la maison. Autant dire que le client, en y entrant, trouvera de quoi aguicher son partenaire ou s'aimer davantage.
Une volonté
Derrière SS Parfumerie, se cache une Burkinabè déterminée à casser les codes et à rendre le parfum accessible au plus grand nombre. Son nom : Sylvie Sanon. Résidente en Tunisie avec son conjoint, elle s'y est formée en esthétique. Son faible pour la parfumerie l'a conduit à se spécialiser dans ce domaine et à investir dans son Faso natal en 2019 à travers l'ouverture de la boutique.
Des produits certifiés
Les débuts n'ont pas été faciles et la jeune dame se rappelle les multiples questions des clients sceptiques sur la qualité des génériques de parfum. « Pourtant les génériques de parfum sont authentiques. Ce sont les mêmes molécules qu'on a utilisées pour les originaux. Il faut les tester pour comprendre que ce sont des produits qui ont été testés en laboratoire et qui ne donnent pas des allergies », brandit Sylvie Sanon. A l'en croire, les produits de SS Parfumerie sont conformes aux normes européennes, certifiées ISO 9001 et IFRA.
Pour mieux faire connaître sa boutique, Sylvie Sanon mise beaucoup sur la communication digitale sur les réseaux sociaux. Elle n'hésite pas également à associer l'image de la parfumerie à des événements et à participer à des expositions. Une stratégie qui marche et qui attire une clientèle constituée majoritairement d'hommes.
S'armer de courage
Même si Sylvie Sanon arrive à tirer son épingle du jeu, elle espère que les affaires vont “prendre”, comme on le dit en Afrique. À ces jeunes sœurs qui désirent entreprendre comme elle, la promotrice de SS Parfumerie conseille « de s'armer de courage, d'être patientes, humbles et disciplinées ». Pour la jeune entrepreneure, le doute doit être aussi banni de l'esprit des jeunes. Et comme dirait le romancier et homme d'État allemand Johann Wolfgang von Goethe « Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie ».
De l'audace et de l'ambition, Sylvie Sanon en a à revendre. Elle rêve grand. Et d'ici une décennie, elle espère ouvrir des représentations à Bobo-Dioulasso et pourquoi pas dans d'autres villes du Burkina.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Par un communiqué en date du mardi 15 mars 2022, le gouvernement malien a réagi aux « fausses allégations » contre les forces armées maliennes rapportées par RFI et France24.
« En considérant la synchronisation de ce matraquage médiatique, le gouvernement en déduit une stratégie savamment préméditée visant à déstabiliser la transition, démoraliser le peuple malien et discréditer les vaillantes Forces armées maliennes (FAMa). Pire, certaines allégations, en particulier celles avancées par RFI, n'ont d'autres objectifs que de semer la haine en ethnicisant l'insécurité au Mali et dévoilent l'intention criminelle de journalistes dont certains n'ont pas séjourné au Mali, il y a plus d'un an », a souligné le communiqué signé par le porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maiga.
Partant de ce constat, la junte militaire a ordonné dans la nuit de mercredi à jeudi 17 mars 2022, la suspension de la diffusion de RFI et France24 ainsi que toutes leurs plateformes digitales sur toute l'étendue du territoire national jusqu'à nouvel ordre, après avoir « rejetté catégoriquement les fausses informations » commises par l'armée malienne contre des civils, de violation des droits de l'homme et du droit international humanitaire.
Dans cette même dynamique, le gouvernement interdit à toutes les radios, et télévisions nationales ainsi qu'aux sites d'informations et journaux maliens la diffusion et/ou la publication des émissions et articles de presse de RFI et France24 dès l'entrée en vigueur de la mesure de suspension, a indiqué le communiqué.
Lefaso.net
Les responsables d'entreprises de presse privée, audio-visuelles, écrite et en ligne pourront déposer leurs dossiers de candidature, pour bénéficier de la subvention de l'État à la presse privée au titre de l'année 2022.
La police nationale a annoncé ce jeudi 17 mars 2022, l'arrestation de 8 personnes avec à leur tête, une quadragénaire. Les présumés délinquants étaient spécialisés dans la fabrication d'huile alimentaire impropre à la consommation. Le butin saisi entre leurs mains est composé d'un (01) camion, 912 bidons d'huile de 20L, 168 barriques vides de 200L, 43 barriques contenant de l'huile et divers autres produits.
Ils avaient un mode opératoire bien ficelé. Il ressort de leurs auditions que le réseau, évoluant en association, dispose de plusieurs barriques dans lesquelles des mélanges sont faits à base de produits achetés sur le marché. Et de ces mélanges, grâce à un processus de dissolution et de filtrage, un liquide est obtenu et, portéàébullition, donne de l'huile. Cette huile est ensuite conditionnée dans des bidons de 20L sans marque ni étiquette.
Lesdits bidons sont vendus au prix de 13.500 FCFA l'unitéà des commerçants à travers le territoire national, notamment dans le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun et à la frontière d'un pays voisin. Aussi, pour pouvoir convoyer les bidons d'huiles dans les provinces, ils commandent les huiles des sociétés reconnues légalement ainsi que diverses autres marchandises.
Ils remplissent les formalités pour obtenir les documents légaux y afférents. Ils profitent ainsi de ces commandes et chargent les bidons d'huile alimentaire impropre à la consommation et arrivent ainsi à se soustraire, voire contourner les différents contrôles. Fidèle à son sacerdoce de protection des personnes et de leurs biens, la police nationale invite la population à signaler les cas suspects aux numéros verts que sont les 17 ; 16 et 1010.
Lefaso.net
Source : Police nationale
Le sélectionneur national par intérim, Oscar Barro, a rendu publique, ce jeudi 17 mars 2022, la liste des joueurs convoqués pour les matchs amicaux contre le Kosovo et la Belgique. Il affirme avoir eu pour critères la compétitivité et la performance pour le choix des joueurs.
Pour ces deux rencontres, Oscar Barro a fait appel à 29 joueurs. Dans l'ensemble, on note la présence de l'ossature de l'équipe qui a joué la CAN. Hervé Koffi, Edmond Tapsoba, Steeve Yago, Issa Kaboré, Adama Guiré, Bertrand Traoré, au total 18 joueurs qui ont pris part à la CAN, ont été convoqués par Oscar Barro.
Certains anciens sont absents. Il s'agit notamment de Patrick Malo, Babayoure Sawadogo, Mohamed Konaté et Zakaria Sanogo. « Tous les choix sont purement sportifs. Ceux qui n'ont pas été appelés cette fois-ci pourront revenir s'ils continuent à travailler dur dans leurs clubs », a indiqué Oscar Barro.
D'autres joueurs font par contre leur entrée au sein de l'effectif. Cédric Badolo, Nino Bazié, Mamady Bangré, Noufou Zagré et R. Abdoul Guiébré découvrent l'équipe nationale A.
Des anciens retrouvent la sélection. Bryan Dabo, Nourdine Balora, Abou Ouattara, Trova Boni, Nasser Djiga, Aziz Stéphane Ki signent leur retour au sein de l'équipe nationale.
Au total 29 joueurs ont été appelés par le sélectionneur national. « J'ai mis l'accent sur la stabilité de l'équipe. C'est pourquoi j'ai gardé l'ossature de l'équipe qui était à la CAN. J'ai aussi mis l'accent sur la compétitivité et la performance des joueurs », a expliqué Oscar Barro.
En rappel, les Etalons jouent le Kossovo, le 24 mars 2022 et les Diables rouges de Belgique, le 29 mars 2022.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
La liste des Etalons sélectionnés
Gardiens
1-Koffi Hervé (RSC Charleroi-Belgique)
2-Ouedraogo Farid (Majestic SC-Burkina)
3-Balora Nourdine (Kagera Sugar-Tanzanie)
Défenseurs
4-Tapsoba Edmond (Bayern Leverkusen-Allemagne)
5-Dayo Issoufou (RS Berkane-Maroc)
6-Yago Steeve (Aris Limassol-Chypre)
7-Kabore Issa (Troyes-France)
8-Djiga Nasser Yacouba (FC Bale-Suisse)
9-Traore Oulas Abass (Horoya AC-Guinée)
10-Ouattara Soumaila (FUS Rabat-Maroc)
11-Guiébré R. Abdoul (Monopoli-Italie)
Milieux
12-Guira Adama (Racing Rioja-Espagne)
13-Toure Ibrahim Blati (Pyramids FC-Espagne)
14-Sangare Gustavo (Quevilly Rouen Métropole-France)
15-Ouedraogo Ismahila (PAOK Salonique (Grèce)
16-Dabo Bryan (Rizespor-Turquie)
17-Badolo Cédric (FC Sheriff Tiraspol -Moldavie)
18-Boni Trova (Belenenses-Portugal)
19-Ky Stéphane (ASEC Mimosas-RCI)
Attaquants
20-Traore Isidore Bertrand (Aston Villa -Angleterre)
21-Ouattara Dango Aboubacar (FC Lorient-France)
22-Bandé Boureima Hassan (NK Istra-Croatie)
23-Bayala Barros Cyrille (AC Ajaccio-France)
24-Bangré Mady Alex (Toulouse -France)
25-Ouattara Cheick Djibril (OC Safi-Maroc)
26-Tapsoba Fessal (Standard Liège-Belgique)
27-Bazié Joffrey (LOSC Lille-France)
28-Zagré Noufou (RCK-Burkina)
29-Ouattara Abou (Valenciennes-France)
Liste d'attente
1-Beleme Daouda (HSV Hamburg-Allemagne)
2-Ouedraogo Cheick Omar (ASFA Yennega-Burkina)
3-Nikiema Kylian (ADO la Haye-Pays-Bas)
4-Yameogo Bachirou (Salitas FC-Burkina Faso)
Le ministère de l'Economie, des finances et de la prospective tient, ce jeudi 17 mars 2022, sa première revue des projets et programmes de l'an 2021. Une revue au cours de laquelle les participants devront analyser les performances de leur secteur au compte de l'année 2021 et dégager les perspectives pour 2022.
Les Projets et programmes de développement (PPD) constituent des instruments opérationnels de mise en œuvre des politiques publiques. Leur bonne mise en œuvre permet de fournir des biens et services adéquats au profit de la population. Pour ce faire, un meilleur suivi-évaluation s'avère nécessaire. C'est dans ce cadre que le ministère de l'Economie, des finances et de la prospective a tenu la première revue sectorielle 2022 de ses projets et programmes de développement.
Placée sous le thème « La nouvelle réglementation des projets et programmes de développement : quelles innovations pour une meilleure gestion des projets et programmes de développement », cette revue des projets et programmes de développement vise à favoriser un partage d'expériences et à formuler des recommandations pour améliorer leur exécution.
L'adoption de cette nouvelle réglementation fait suite aux insuffisances relevées par les différents acteurs du ministère dans l'application de certaines dispositions de l'ancienne réglementation.
Au cours de cette revue, les acteurs du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective seront amenés à examiner la performance des projets et programmes à la fin décembre 2021, ainsi que le Projet annuel de performance (PAP) 2022, à analyser les contraintes à la bonne exécution des projets et à suggérer les solutions idoines pour l'atteinte des résultats escomptés.
D'emblée, le secrétaire général par intérim du ministère, Abel Kalmogho, a félicité les efforts accomplis par l'ensemble des acteurs permettant d'atteindre un taux d'exécution physique de 73,3% et un taux d'exécution financière de 59%.
Pour le directeur de la coordination des projets et programmes du ministère de l'Economie, Toussaint Dipama, « ce niveau d'exécution nous semble satisfaisant surtout quand on le compare aux réalisations de 2020, où les taux étaient inférieurs à ceux de 2021. De ce fait nous pouvons dire que les objectifs ont été atteints même si on aurait aimé de meilleurs taux d'exécution, que ceux affichés ».
Même si les résultats de 2021 sont meilleurs à ceux de 2020, des défis restent à relever avec le changement institutionnel. Abel Kalmogho a invité les acteurs «à redoubler d'efforts pour atteindre un meilleur niveau d'exécution dans le contexte actuel qui est le nôtre, marqué par un changement institutionnel dans l'appareil de l'État et où la gouvernance vertueuse est appelée de tous les vœux par les Burkinabè»
Nado Ariane Paré
Lefaso.net
La Direction de la sécurité publique de la police municipale (DSPPM) de Ouagadougou a procédé, ce jeudi 17 mars 2022, à la saisie d'une grande quantité de bouteilles de 6 kg de gaz butane, à Karpala, pour vente illégale et non-respect des conditions de site de stockage des produits pétroliers gazeux.
Ces bouteilles de gaz, selon la DSPPM, étaient stockées dans une cour à usage d'habitation et présentaient un risque énorme pour les habitants de la cour et le voisinage. Afin de préserver la sécurité publique, la police municipale renouvelle son invite à la population à dénoncer ces genres de pratique en appelant le 80 00 11 03. Un numéro whatsapp est également disponible : 70 00 83 41 (numéro uniquement sur messagerie).
S'adressant aux commerçants, la DSPPM rappelle que la vente des produits spécifiques comme le gaz butane est régie par des textes règlementaires. Toute personne morale ou physique désirant exercer dans ce domaine, a été invitée à prendre attache avec les services du ministère de l'énergie.
Lefaso.net
Source : Police municipale de Ouagadougou
Dans le cadre de la célébration du 8 mars, journée internationale des droits de la femme, le bureau des élèves de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a organisé une conférence publique sur « Le leadership au féminin et l'engagement social ». Cette conférence s'est tenue au sein de l'institution, dans la salle Gal Tiemoko Marc Garango.
« Marquer une halte pour revisiter le passé, constater le présent et prévoir l'avenir », telle est la raison de la célébration de la journée internationale de la femme, dixit Astride Ki, représentante des femmes de l'ENAREF. Le bureau des élèves de l'ENAREF a célébré en différé cette journée en organisant ce 17 mars 2022 une conférence publique placée sous le thème « Le leadership au féminin et l'engagement social ».
Dans un contexte sécuritaire délétère marqué par l'effritement du tissu social ainsi que la détérioration des valeurs culturelles, la conférencière Ragnimwendé Elda Koama a invité l'assistance à inspirer le bon exemple autour d'eux et à poser des actes concrets pour faire bouger les lignes. « Vous devez être des leaders qui impactent positivement votre entourage et la société ne sera construite qu'à partir des actions continuelles qui sont faites pour la bâtir », a-t-elle précisé.
Par ailleurs, elle incite tout un chacun à ne jamais perdre espoir et à faire montre d'abnégation car, dit-elle, « quand on veut et qu'on pense que l'on peut, alors on peut ».
Yeli Monique Kam, marraine de la cérémonie n'a pas manqué de prodiguer des conseils aux élèves de l'ENAREF, eux qui sont amenés à gérer les finances de l'Etat. « Je vous invite àêtre disponibles pour les autres, à travailler en toute intégrité, sans motivation de cupidité. La société vous regarde pour agir et vous devez être une source d'inspiration pour elle. N'oubliez surtout pas les valeurs culturelles de notre société, car c'est cela la vraie marque du leader » ; leur a-t-elle recommandé.
Erwan COMPAORE (Stagiaire)
Lefaso.net
Le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a procédé au lancement officiel du projet WAGreenMed (West African Green Medicine Initiative). C'était ce jeudi 17 mars 2022 à l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS).
C'est suite à l'appel de la « Ligne directrice relative au financement de réseaux de recherche germano-africains pour l'innovation en santé en Afrique subsaharienne (RHISSA) du 16 décembre 2021 » du Federal Ministry of Education and Research de l'Allemagne, qu'a été initié le projet WAGreenMed (West African Green Medicine). Il s'agit d'un projet sur la médecine verte que le département Médecine et pharmacopée traditionnelle-pharmacie de l'IRSS en consortium avec le Ghana, le Bénin et le Togo a soumis en partenariat avec l'Université Leipzig en Allemagne.
Ce projet vise à contribuer à la valorisation des concepts médicaux traditionnels par la validation scientifique et la formulation pharmaceutique. Il a été présenté ce 17 mars 2022 aux différents acteurs au sein de l'IRSS.
Selon Pr Sylvin Ouédraogo, directeur de l'IRSS et coordonnateur du projet au Burkina Faso, le projet WAGreenMed sera mis en œuvre sur cinq ans au cours desquels plusieurs activités seront menées.
Le projet intègre des activités de recherche sur le terrain auprès de patients guéris par des médicaments à base de plantes. Des enquêtes seront également menées auprès des tradi-thérapeutes pour recueillir leurs connaissances, leur savoir-faire sur les plantes. « On ira ensuite vers les laboratoires et avec des moyens modernes, nous évaluerons l'efficacité et l'innocuité de ces recettes. Puis les techniciens vont proposer de meilleures formulations qui vont améliorer la qualité des produits.
Améliorer dans le sens de la longévité du produit, parce que chez le médecin traditionnel, souvent ce sont des préparations instantanées. On vous donne, vous buvez, après vous ne pouvez pas conserver. Mais ce que les galiciens vont proposer, vont permettre de conserver le produit pendant un long moment que ce que le médecin traditionnel fait », a expliqué Pr Ouédraogo.
Une autre étape et non des moindres du projet, consiste en la production et à la commercialisation des produits qui auront retenu l'attention des chercheurs, après évidemment une étape d'essai.
Pr Sylvin Ouédraogo trouve aussi un intérêt économique au projet. Il va permettre de contrebalancer un tant soit peu, l'importation de médicaments, puisque certains seront produits sur place. A cela s'ajoute le fait que ce projet pourrait booster également la production de plantes médicinales.
« Il est prévu qu'il y ait un partage des gains entre le tradi-thérapeute informateur, le centre de recherche et tous ceux qui sont impliqués dans cette activité. Il est prévu au bout des cinq ans, que lorsque le médicament sera mis sur le marché, qu'on permette que le médecin traditionnel qui a donné l'information puisse être à même de bénéficier des retombées économiques. L'issue est favorable aussi pour ceux qui cultivent les plantes médicinales. Quand vous devez produire à grande échelle, il faut planter. Il est prévu dans ce projet, pour les plantes d'intérêt, de faire de la culture de plantes médicinales sur les différents sites dans les différents pays », a indiqué le directeur de l'IRSS et coordonnateur du projet.
A en croire le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Pr Mahamadou Sawadogo, le lancement de ce projet est un grand pas pour le pays. « Suite à l'avènement du Covid-19, vous avez observé que tous les secours venaient de l'extérieur alors que nous sommes convaincus que nous avons les potentialités pour développer certains produits sur place afin de soulager nos populations en matière de santé. Le projet lancé ce matin va permettre à nos structures en charge de la recherche de pouvoir mettre en place des médicaments à moindre coût qui seront disponibles pour nos populations. Il n'y a pas quelque chose qui soit plus salutaire que cela », a laissé entendre le secrétaire général.
Au cours de l'atelier de lancement, les participants, en plus de prendre connaissance du projet et de ses sous-projets, ont échangé autour de ses axes de recherche/développement.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Journaliste français d'origine ukrainienne, Pierre Mareczko a vécu, entre 2013 et 2015, au Burkina Faso où il a travaillé pour Lefaso.net. Reparti s'installer dans le pays de ses ancêtres il y a quatre ans, il a été obligé, avec sa femme presque à terme, de fuir Kiev sous le feu des bombes, pour se réfugier en Pologne. Il nous livre ici un témoignage poignant sur le drame qu'ont vécu de nombreuses victimes comme lui, obligées de quitter en quelques heures leurs résidences après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Pouvez-vous vous présenter ?
Bien sûr. Je m'appelle Pierre Mareczko, j'ai 35 ans. Je suis Français d'origine Ukrainienne. Il y a 4 ans, j'ai décidé de venir m'installer à Kiev, dans le pays de mes ancêtres. Je travaille dans les domaines des nouvelles technologies et de la finance et je suis mariéà une Ukrainienne qui s'apprête à donner naissance à notre fille. Il y a quelques années déjà, j'ai été journaliste spécialisé sur l'Afrique francophone et j'ai vécu à Ouagadougou pendant 2 ans, entre 2013 et 2015.
Avez-vous été surpris par le déclenchement de la guerre en Ukraine ?
Tout d'abord, je souhaiterais rappeler que la guerre en Ukraine n'a pas commencé le 24 février dernier, mais il y a 8 ans avec l'annexion illégale de la Crimée ainsi que l'occupation d'une partie du Donbass, région minière de l'Est du pays par la Fédération de Russie et ses proxys locaux qu'on appelle « séparatistes ». Suite à ces événements, ma femme, elle-même originaire du Donbass, avait dû quitter sa région natale comme beaucoup d'autres Ukrainiens de l'Est pour s'installer à Kiev avec sa famille.
Pour en revenir à ce qui nous occupe aujourd'hui, je dois dire que j'ai en effet été assez surpris par le lancement de cette invasion russe. Pourtant, il est vrai que nous avions passé les semaines qui l'ont précédée à lire et àécouter les médias – surtout occidentaux – ainsi que le Président des Etats-Unis pour ne citer que lui, nous alerter sur ce projet d'attaque à grande échelle. Cela dit, beaucoup d'Ukrainiens restaient assez indifférents à cette rhétorique, y compris les représentants politiques du pays qui disaient ne pas voir de signes annonçant réellement un projet d'une telle ampleur.
De leur côté, les autorités russes cachaient bien leur jeu en assurant qu'il n'était pas question d'envahir l'Ukraine. Il faut aussi se rappeler les nombreuses déclarations, y compris celles très récentes de Vladimir Poutine à propos des Ukrainiens qu'il qualifie de « peuple frère », juste avant de les bombarder : une façon peu habituelle d'exprimer ses sentiments fraternels, vous en conviendrez.
Dans quelle situation la guerre vous a-t-elle trouvés ?
Je vivais dans le quartier Obolon situé au Nord-Ouest de la capitale. J'ai donc été réveillé le 24 février vers 6h du matin par des bruits d'explosions sourds. Il s'agissait de frappes de missiles à quelques kilomètres de mon domicile. A ce moment-là, j'ai parfaitement compris ce qu'il se passait. J'ai réveillé ma femme et sa mère qui logeait chez nous et je leur ai dit en russe : «ça y est, la guerre a commencé».
Je suis ensuite rapidement descendu dehors et j'ai vu des dizaines de personnes commencer à partir Dieu sait où avec leurs valises, leurs enfants, leurs animaux de compagnie... Ces moments sont très étranges et assez difficiles à décrire, pour être honnête.
Comment avez-vous pu gagner la Pologne ?
Au premier jour de l'invasion, nous sommes restés à Kiev. Ma femme étant presque arrivée au terme de sa grossesse, je n'avais qu'une seule idée en tête : la mettre à l'abri. Le premier soir, nous avons dû dormir dans la station de métro la plus proche de notre domicile, transformée en abri anti-bombes. Nous avons donc trouvé refuge là-bas avec d'autres centaines d'Ukrainiens.
Le lendemain matin, nous avons été informés que les chars russes n'étaient qu'à quelques kilomètres de notre lieu de résidence. J'ai donc décidé de rassembler quelques affaires, de prendre notre voiture et de partir vers l'Ouest pour essayer de gagner la frontière polonaise. Quelques minutes après notre départ, les chars entraient dans notre quartier. Nous avons ensuite roulé quinze heures pour rejoindre la frontière où nous avons attendu des dizaines d'heures dans notre voiture, bloqués dans la file de réfugiés composée avant tout de femmes et d'enfants (les hommes ukrainiens étant mobilisés pour défendre leur pays).
Arrivés en Pologne, nous avons roulé encore trois heures pour rejoindre le domicile de lointains cousins qui vivent ici.
Comment se passe votre vie aujourd'hui ?
On ne peut pas se plaindre, surtout lorsqu'on voit les conditions dans lesquelles vivent certains de nos proches restés en Ukraine. J'ai des amis, des collègues qui ont quitté leur travail pour défendre leur pays les armes à la main, d'autres qui ont vu leur maison ou leur appartement détruits par des frappes russes. Des familles entières ont dûêtre séparées… Nous, nous avons beaucoup de chance d'être en sécurité, d'avoir un toit et de pouvoir continuer à travailler en ce qui me concerne.
Les Polonais ont accueilli aujourd'hui plus de deux millions de réfugiés ukrainiens et la proximité de nos cultures, de nos langues et de nos modes de vie, ainsi que leur incroyable bienveillance et générosité nous font nous sentir presque comme en Ukraine. Je dis « presque », car évidemment l'Ukraine nous manque énormément et nous comptons bien y retourner dès que possible.
Avez-vous espoir que la guerre cesse rapidement ?
Je suis de nature optimiste et je pense que cette guerre, au-delà de la tragédie qu'elle représente pour l'Ukraine, aura, malgré tout, uni son peuple comme jamais auparavant.
Vos lecteurs connaissent peut-être les disparités qui existent en Ukraine entre l'Ouest et l'Est du pays et je ne vais pas m'attarder là-dessus car cela nous prendrait beaucoup trop de temps, mais il suffit aujourd'hui d'observer les faits : on voit des Ukrainiens russophones dans des villes que les Russes pensaient sans doute plus ou moins acquises à leur cause, sortir dans la rue et s'opposer, sans armes, aux soldats et tanks ennemis. Je ne pense pas que Poutine et les «élites » du Kremlin enfermés dans leur tour d'ivoire avaient anticipé cela.
Cette guerre est déjà en train de donner au peuple ukrainien dans son ensemble la cohésion et la fraternité qui ont pu parfois lui faire défaut par le passé. J'ai bon espoir qu'elle s'arrête prochainement et je pense que la Fédération de Russie y perdra beaucoup plus que l'Ukraine. L'armée russe qu'on pensait l'une des meilleures du monde est d'ailleurs déjà en difficulté sur le terrain militaire.
Pour vous qui connaissez un peu le Burkina, comprenez-vous que beaucoup de Burkinabè soient réceptifs à la propagande russe dans cette crise ?
D'un côté, je le comprends parfaitement. Les Occidentaux ont fait preuve de beaucoup de paternalisme et ont commis beaucoup d'erreurs en Afrique. Face à cela, la Russie d'aujourd'hui constitue une alternative, voire un contre-modèle séduisant qui affiche moins de prétentions « néo-colonialistes », du moins en apparence. Au-delà de l'aspect militaire très médiatisé avec Wagner, le « soft-power » Russe s'exerce sur le continent comme nulle part ailleurs ; en Centrafrique, au Mali, mais aussi à l'Est par le renforcement de l'Eglise Orthodoxe Russe.
Il faut savoir que la Russie a aujourd'hui toute une stratégie pour gagner le cœur des Africains via le renouveau du panafricanisme et en jouant sur l'opposition au néo-colonialisme occidental et à ses valeurs. L'un des responsables et généreux sponsors de cette opération du Kremlin est l'oligarque Evgueni Prigojine.
En ce qui concerne les Burkinabè, c'est aussi un peuple très cultivé et féru d'histoire, qui se rappelle peut-être avec une certaine nostalgie les velléités « tiers-mondistes » de la Russie brejnévienne, du voyage du Président Sankara en URSS en 1986 etc. Certains se disent sans doute que le « monde multipolaire » défendu par Poutine les débarrassera enfin du néo-colonialisme occidental. Je ne peux que les comprendre et les rassurer : l'Occident et particulièrement les anciens pays colonisateurs comme la France perdent chaque jour de plus en plus d'influence chez vous au profit des Russes et des Chinois. Ces derniers seront-ils plus respectueux de votre souveraineté, de vos traditions et de vos valeurs ? Le temps nous le dira.
Quel message avez-vous à leur lancer ?
Ce n'est certainement pas à moi ni à personne d'autre que les Burkinabè de décider ce qui est bon pour eux et avec qui il est préférable de s'allier. D'ailleurs, ce qui est bon/mauvais pour l'Ukraine ne l'est pas forcément pour le Burkina et vice-versa.
J'aimerais simplement les inciter à s'intéresser à l'Ukraine, à son histoire, et aux résonnances qu'elle peut avoir avec la leur. Car l'Ukraine, elle aussi, s'est souvent retrouvée bafouée, envahie, affamée, colonisée. Bien sûr, je serais le dernier à nier que la Russie est la seule à utiliser ce pays, mais je leur conseille de bien écouter les discours récents de Vladimir Poutine dans lesquels le droit à la souveraineté et l'identité propre du peuple ukrainien sont littéralement niés. Peut-être que cela fera écho à leurs propres souvenirs douloureux.
Je leur dirais aussi de toujours garder cette liberté de ton et de penser, de rester les hommes intègres qu'ils sont et de ne pas se laisser influencer par celui qui parle le mieux ou le plus fort. Je pense qu'au-delà des considérations géopolitiques des uns et des autres, les Burkinabè ne peuvent qu'être sensibles au combat que le peuple Ukrainien mène aujourd'hui pour sa terre et contre plus grand que lui. Comme le disait feu Thomas Sankara, « Celui qui aime son peuple aime les autres peuples ».
Interview réalisée en ligne par Cyriaque Paré
Lefaso.net
La journée du dimanche 13 mars 2022 reste marquée dans les esprits des déplacés internes et populations vulnérables de Pouytenga. L'association Agissons pour nos villages a offert un forage d'eau potable au village Djoghin de Pouytenga et des vivres aux déplacés internes. La cérémonie de remise s'est déroulée dans l'enceinte du service de l'action sociale et a connu la présence des responsables de l'association et des bénéficiaires.
Ils sont plus de 80 personnes vulnérables à recevoir des vivres de la part de l'association Agissons pour nos villages. Ce sont des vivres composés de sac de riz pour soulager la souffrance des déplacés internes. Les bénéficiaires repartent satisfaits. Madame Salamata Kaboré a bénéficié de sacs de riz. Elle égrène son chapelet de bénédiction en ces termes : « Nous sommes reconnaissants envers ceux qui ont compris notre souffrance. Ils viennent de poser un acte de charité envers nous et nous sommes très reconnaissants. Je bénis le seigneur pour leur vie ».
En plus des vivres, l'association a fait don d'un forage au village de Djoghin. La population leur a réitéré son remerciement. Pour le chef de Karabghin, représentant le village, ce don vient « sauver les vies » de plusieurs enfants et femmes. Il a remercié les donateurs.
Pour l'association Agissons pour nos villages, ce don est un acte de compassion face à la crise sécuritaire que vit notre pays. Pour ses membres c'est leur contribution humanitaire à l'endroit de leurs frères et sœurs en difficulté. Le directeur exécutif de l'association affirme que d'autres projets sont en cours, notamment la construction de deux salles de classe et des toilettes.
En rappel, l'association Agissons pour nos villages est une structure qui lutte pour le développement du village de Pouytenga et de ses environs. Elle prône une société plus juste et fraternelle.
Gérard BEOGO
Bolloré Transport & Logistics a organisé, le lundi 7 mars 2022 à Ouagadougou, sa cérémonie de présentation de vœux du nouvel an. Le moment a été saisi pour dresser le bilan de l'année écoulée, mais aussi féliciter l'ensemble des collaborateurs pour les résultats engrangés.
Même si l'année 2021 a été des plus éprouvantes pour la société, ses dirigeants saluent l'ensemble des efforts consentis et la résilience dont ont fait montre les agents pour maintenir le cap. Ainsi, des prix d'encouragement ont été décernés aux collaborateurs les plus méritants de la société en vue de créer davantage une saine émulation au sein de la maison.
Le personnel a reconnu à travers son porte-parole la qualité du management de la direction générale dans la gestion des ressources humaines. Il l'a également félicité pour sa promptitude à trouver les solutions idoines pour parer aux difficultés que traverse le groupe face au contexte sécuritaire et sanitaire.
« Nous avons retenu entre autres le redéploiement des collaborateurs et des équipements informatiques sur les différents sites ainsi que les visites permanentes des responsables pour galvaniser les équipes », a souligné Serge Sandwidi, le délégué du personnel.
Toutefois, la capacité d'adaptation de chaque collaborateur a permis d'assurer la continuité de la chaîne logistique dans plusieurs domaines en dépit de la crise que connaît le Burkina Faso. Ces domaines sont la santé, l'approvisionnement en produits alimentaires et autres.
Dans son intervention, le directeur général pays, Seydou Diakité, a rappelé les enjeux du moment en interpellant tout son staff à avoir une et une seule vision, celle de réunir tous les moyens indispensables à l'atteinte des objectifs fixés pour la satisfaction de la clientèle. « Je vous témoigne toute ma gratitude pour le travail abattu au quotidien et vous rassure que notre objectif est de faire en sorte que le capital humain soit rémunéréà sa juste valeur », a-t-il affirmé.
Avant de clore ce chapitre des allocutions, le président du conseil d'administration, Lassiné Diawara a présenté ses vœux de bonne année à l'ensemble des membres de Bolloré Transport & Logistics Bukina Faso. « Que l'année 2022 vous apporte bonheur et beaucoup de réussite », a-t-il souhaité.
Ce sont au total dix-neuf collaborateurs dont treize admis à la retraite qui ont été distingués pour leur dévouement au travail et six lauréats. Et c'est au cours de la cérémonie que les noms de ces derniers ont été dévoilés. Il s'agit notamment d'Albert Nanéma qui a remporté le prix du meilleur conducteur. Tandis que Vincent Bako, lui, a été le meilleur agent port sec de l'année. Le prix du meilleur agent support est revenu à Ghislaine Kissou pendant que celui du meilleur employé, le prix de l'excellence, a été décernéà Alphonse Djiguemdé. Le prix du meilleur agent d'exploitation et celui du meilleur manager, ont été respectivement attribués à Salomon Hien et Rachid Zongo.
Les sept collaborateurs admis à la retraite à Ouagadougou (dont l'ancienneté varie entre 16 et 40 ans) ont reçu des attestations de reconnaissance ainsi que des bons d'achat de matériel électro-ménager.
Des médailles d'honneur ont été aussi attribuées à ceux ayant plus de quinze ans de service à Bolloré transport & logistics.
C'est aujourd'hui plus de 400 collaborateurs burkinabè qui sont employés par le groupe Bolloré au Burkina Faso. Les emplois indirects enregistrés sont eux, à plus de 350 à travers notamment ses agences à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Le groupe a développé des partenariats avec des établissements d'enseignement supérieur comme l'Institut africain de management (IAM), l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM), le Centre de promotion de l'apprentissage des métiers (CPAM)…
À l'instar de l'aide à la scolarisation et à la réinsertion sociale des jeunes et la sensibilisation à la préservation de l'environnement, Bolloré Transport & Logistics Burkina mène également des actions de solidarité au profit des populations en partenariat avec des ONG.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Dans un contexte marqué par une forte consommation des réseaux sociaux, les fausses informations (ou fake news) côtoient les vraies au quotidien. Intentionnellement ou par ignorance, des acteurs politiques, de la société civile ou des médias relaient des informations erronées.
« L'écosystème des fausses informations au Burkina Faso : une vue d'ensemble ». C'est le titre du rapport d'études sur les fake news au Burkina Faso menée par le Centre pour la démocratie et le développement (CDD).
Dans ce document de 16 pages, l'auteure, Dr Sampala Balima, rappelle d'abord la différence entre « mésinformation » et « désinformation ». La mésinformation implique la diffusion de mensonges sans tentative délibérée d'induire en erreur, tandis que la désinformation est un récit ou des faits manipulés.
« Ces deux notions sont plus communément regroupées sous le terme de “fake news”, utilisé dans ce rapport comme un terme générique », indique-t-elle. Ces types d'informations constituent une menace importante pour la démocratie libérale car si on les laisse se répandre et prospérer, ils désinforment les gens sur une gamme de questions civiques du vote à la responsabilité politique et à la corruption.
Des acteurs gouvernementaux et médias…
L'enseignante et chercheure à l'université Thomas Sankara souligne que l'analyse du contexte de la production et de la circulation de l'information au Burkina Faso montre une évolution du rôle des médias, qui place « les acteurs gouvernementaux comme des acteurs importants de la production et de la diffusion des fausses informations ».
A titre d'exemple, la politiste a pris le cas de l'ancien ministre des infrastructures, Éric Bougouma, qui, en avril 2021, affirmait lors d'une tournée dans la région de l'Est que sur les cinq dernières années, « je suis témoin de ce que le gouvernement fait pour la région et je peux dire qu'aucune autre région n'a bénéficié comme l'Est, de plus de 160 milliards d'investissements dans le domaine routier uniquement ».
Mais selon Boureima Salouka, un acteur d'une structure évoluant dans le « fact-checking », il s'agit d'une fausse information car une route de contournement, investissement dans la région du Centre, aurait un coût de plus de 200 milliards. « Or, les principaux organes en ligne ont publié cette information comme telle sans procéder à une vérification », note Dr Sampala Balima.
En plus de cet exemple, le rapport s'attarde aussi sur les cas des lanceurs d'alertes. Le mercredi 25 mars 2020, une photo présentant un homme avec des traces de sévices sur le corps a été publiée par Aminata Rachow, une web activiste burkinabè qui a 62 221 abonnés sur Facebook. Le message accompagnant la photo est : « une victime des bastonnades des FDS (Forces de défense et de sécurité) pendant le couvre-feu !! Ça, c'est un crime pas plus ». Une recherche d'images inversées sur Google faite par Faso Check a permis de retrouver l'origine de la photo. Elle a été publié sur la page « Guinée-Conakry, cela a bien eu lieu » le 2 mars avec comme message « Torture en Guinée ».
Recommandations
Dans le rapport d'étude, quelques recommandations sont faites à l'égard de tous les acteurs, en commençant par le gouvernement, ensuite la presse et enfin le public.
Au gouvernement, Dr Balima recommande d'élaborer et de diffuser sur les espaces en ligne et hors ligne un programme de sensibilisation des populations sur les diligences à observer pour éviter la propagation des fake news. Elle propose aussi aux ministres de se faire assister de leurs conseillers lors des conférences de presse pour répondre aux questions d'ordre techniques.
Aux institutions publiques (universités et écoles professionnelles) de formations aux métiers de la communication, elle suggère d'intégrer le fact-checking dans la formation des journalistes et d'initier des curricula autonomes en fact-checking.
Quant aux organes de presse (audiovisuelle, écrite ou en ligne), elle souhaite de valoriser le fact-checking en créant une rubrique dédiée à la vérification de faits au public.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
L'initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF) a organisé une table ronde ce jeudi 17 mars 2022 à Ouagadougou. Les participants ont mené la réflexion sur tout ce qui a été fait au Burkina Faso en faveur des droits des femmes.
*Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des activités en marge de la célébration de la journée internationale de la femme (8 mars). Les échanges se sont articulés autour du thème : « L'égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable : rôle des luttes féministes ». Les intervenants sont issus du monde universitaire, de la société civile et des structures étatiques. Cette initiative est née d'un constat. Il s'agit de la complexité de faire le point sur les initiatives en rapport avec les droits des filles et des femmes au Burkina. Pour résoudre cette équation, les participants ont fait une revue critique des productions universitaires dans l'espace ouest africain francophone, notamment au Burkina Faso, de la dynamique féministe. Ils ont présenté l'historique des luttes féminines aux plans législatif, économique, politique et social et les figures marquantes. Ils ont fait le bilan des avancées en matière d'égalité de droits au Burkina Faso ainsi que les défis et les enjeux actuels.
Une mauvaise compréhension du féminisme
La présidente de L'Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme, Ezoma Juliette Nathalie Bakyono, a signifié que les fruits de ces différentes réflexions vont permettre de construire un mouvement féministe solide au Burkina Faso. Pour la présidente, le féminisme ne devrait pas effrayer la population. Il ne s'agit pas d'une lutte contre les hommes, mais d'un combat pour l'épanouissement des femmes, précise-t-elle. Elle a souligné que cet espace de réflexion est le lieu de donner la définition exacte sur l'idéologie féministe.
« Les gens ont une mauvaise compréhension du féminisme. L'un de nos objectifs est d'avoir des informations claires sur le féminisme, au lieu d'avoir des informations erronées », a-t-elle justifié. Elle a précisé que cette activité va leur permettre de continuer le travail de l'IPBF. Cela, à partir d'informations fiables qui sont basées sur des données en rapport avec le mouvement féministe au Burkina.
Ce sont 25 organisations venues des différentes régions du pays qui ont effectué le déplacement. L'association Action pour un monde meilleur a fait partie de cette table ronde. C'est un groupement qui œuvre pour la promotion des droits des femmes handicapées et l'égalité des chances. Sa présidente, Désirée Belem a expliqué qu'elle a participéà ces échanges pour comprendre la corrélation entre les droits des femmes et le développement du Burkina Faso.
« J'ai voulu connaître la place qu'occupe la femme dans la société, surtout celles qui sont en situation de handicap », s'est-elle exprimée. L'Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme est une organisation féministe qui lutte pour apporter sa pierre en matière d'épanouissement de la fille et de la femme. Elle focalise ses interventions sur le développement du leadership féminin et l'empowerment (autonomisation).
Samirah Bationo
Lefaso.net
De retour de Ouagadougou pour Niamey, précisément à quelques kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Téra, un bus d'une compagnie nigérienne de transport (STM) a été attaqué par des hommes armés le mercredi 16 mars 2022. L'information a été confirmée par la direction générale de la société dans un communiqué publié ce jeudi 17 mars 2022.
Au moins 19 passagers dont le chauffeur ont malheureusement perdu la vie dans cette attaque et le bus incendié, selon Afrique Média. Certains passagers qui ont réussi à s'échapper sont portés disparus. Quant aux blessés retrouvés par l'armée, ils ont été admis à l'hôpital de la ville de Tera, souligne la même source.
La direction générale de la STM a présenté ses condoléances à la famille des victimes et à son personnel. Elle a en outre souhaité prompt rétablissement aux blessés. Les départs vers le Burkina Faso sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. Ci-joint le communiqué.
Lefaso.net
Le Conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) était face à la presse ce jeudi 17 mars 2022 à Ouagadougou afin de livrer les résultats de ses analyses de l'actualité. Elles ont porté sur plusieurs points, notamment l'avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) et la formation du gouvernement de transition.
La première critique porte sur le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Contrairement à d'autres organisations, le CISAG dit être contre ce coup de force qui a renversé le gouvernement de Roch Kaboré. Car étant légaliste, le CISAG dit ne pas applaudir une action contre la démocratie.
Au cours de son analyse, le Conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement a fait savoir que si le Burkina Faso a échoué dans sa lutte contre le terrorisme, cela est imputable à tous, MPSR y compris. Car selon ses dires, il n'y a pas eu une réelle implication de l'armée contre le terrorisme. « A quel moment elle a eu le temps de préparer un coup d'Etat si elle était réellement impliquée sur le terrain ? », s'interroge le président du CISAG, Issiaka Ouédraogo, avant d'affirmer que tout ce qui s'est passé sur le terrain montre que la lutte contre le terrorisme était déjà biaisée dès le départ. Tout en ajoutant qu'en plus de cela, c'est le manque de coordination des forces de l'ordre et de sécurité sur le terrain qui a aussi conduit à l'échec dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.
Quant à la formation du gouvernement de transition et l'organisation des assises nationales, il dit qu'elles n'ont pas été inclusives du fait que certaines parties ont été exclues. Et selon lui, il fallait associer toutes les couches de la société.
Egalement abordé au cours de cette conférence, c'est la détention de l'ex président du Faso, Roch Kaboré. Le CISAG exige des autorités une clarification du statut juridique de Roch Kabore en rapport avec sa détention. Ce qui permettrait à l'opinion nationale et internationale d'être situées sur les raisons de sa détention. En plus des comptes sur la détention de l'ex président du Faso, le Conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement exige aussi des autorités que la vérité soit dite sur leur mouvement. Parce que, explique-t-il, le peuple attend d'être éclairé sur tous ceux qui sont cachés derrière ce mouvement afin de se faire une idée.
L'autre point de préoccupation que le CISAG a évoqué est relatif à l'avenir des exécutifs locaux, en particulier les mairies dont l'importance dans le contexte de la décentralisation n'est plus à démontrer. « Le désordre et le blocage qui sont observés en ce moment sur le terrain indiquent qu'il y a péril en la demeure », analyse Issiaka Ouédraogo.
Le dernier point qui a étéévoqué par le CISAG a l'occasion de cette conférence de presse a été le cas de l'activiste Ibrahim Maïga. Il demande que sa situation leur soit précisée et que des explications soient données sur le rôle trouble qu'il a joué dans les récents évènements politiques et « la manière dont il se serait volontairement soustrait à la justice en quittant le pays, alors qu'une procédure judiciaire le concernait ».
Yvette Zongo
Lefaso.net