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Musique au Burkina : "A l'assaut", un nouveau single en hommage aux forces de défense et de sécurité

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Après ‘'Burkindi'' en 2004, l'artiste musicien Ollo Basile Gah alias Messager, est revenu sur la scène avec un nouveau single tendance reggae intitulé"A l'assaut". Cette chanson rend hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et sonne la mobilisation pour une victoire contre le terrorisme au Burkina Faso. La dédicace du single a eu lieu le mardi 15 mars 2022 à Ouagadougou.

Personnalités militaires, paramilitaires, Organisation de la société civile (OSC) amis et parents, ce sont entre autres les invités qui ont marqué leur présence à cette cérémonie de dédicace du nouveau single du ‘'Messager''. Après un remake du single, l'artiste a laissé entendre que sa nouvelle aventure a pour objectif de galvaniser les Forces de défenses et de sécurité ( FDS) dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

La présentation du single avec les managers

A travers cette musique, il appelle aussi à une mobilisation générale des civils afin de libérer le Burkina Faso du terrorisme. « C'est pour porter la voix des peuples, éveiller les consciences et galvaniser les Africains, les Burkinabè et leurs FDS afin de triompher du terrorisme », a-t-il expliqué.

Dans cette œuvre de deux titres, l'artiste rend particulièrement hommage à deux ‘'intrépides combattants'', tombés dans cette mission de protection du territoire. Il s'agit de Soumaïla Ganamé dit Ladji Yoro tué le 23 décembre 2021 et du capitaine Gambo, tombé en 2018 dans la région de l'Est.

Ollo Basile Gah alias ‘'Messager'' entend envoyer le message galvaniseur à l'ensemble des populations

Avec cette nouvelle œuvre musicale, ‘'Messager'' entend lancer un appel aux mélomanes et à la population à s'unir pour faire échec au terrorisme. Aux médias, il a souhaité leur accompagnement pour faire entendre son appel ‘'d'urgence'' auprès de ses compatriotes. « Je lance un appel à toutes les radios et les télévisions de ne pas voir le single comme la production d'un artiste pour chercher du gain mais plutôt un message pour permettre à la majorité d'accéder à l'alerte maximum pour qu'en tandem (civils et militaires), nous puissions venir à bout du phénomène de terrorisme », a-t-il indiqué, en les invitant à jouer le single dans leurs différents médias.

En rappel, Ollo Basile Gah, alias ‘'Messager'', est un aussi un acteur de la société civile. Il est militant de la Coalition pour la renaissance artistique au Burkina Faso (CORA/BF).

S.I.K (stagiaire)
Lefaso.net


Commune de Gaoua : Une fille de 14 ans retrouvée morte dans un canal

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Le corps d'une jeune fille âgée d'environ 14 ans a été découvert dans la matinée de ce mercredi 16 mars 2022, à Gaoua dans un canal non loin d'une station, ont rapporté nos confrères de Bafujiinfos.

Originaire de Ossoro un village situéà environ 6 km de la ville de Gaoua, la défunte épileptique, selon ses proches, était portée disparue depuis le dimanche 13 mars. Selon le média, la police et les agents de santé ont procédé au constat et les parents se préparaient pour l'enlèvement et à l'inhumation de la défunte. Pour l'heure, la cause et les circonstances du décès restent inconnues.

Lefaso.net
Source : Bafujiinfos.com

Burkina Faso : Producteur des champions grâce au ...Soumballa ?

Caisse Nationale d'Assurance Maladie Universelle : La Direction Générale a saisi la justice pour diffamation

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En date du 14/03/2022, la Direction Générale de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie Universelle (CNAMU) a été outrée de constater sur les réseaux sociaux une publication d'allégations à caractère diffamatoires et calomnieuses portant sur sa gestion de la commande publique. Cette publication mensongère intervient au moment où la CNAMU attend l'adoption des décrets d'application de la loi portant régime d'assurance maladie universelle, afin d'opérationnaliser l'assurance maladie au profit des Burkinabè.

En effet, de nombreuses concertations réalisées ont permis d'harmoniser la vision des services techniques, des partenaires sociaux ainsi que des partenaires techniques et financiers sur le système d'opérationnalisation de l'assurance maladie universelle dans notre pays.

Vu l'importance de la mise en œuvre de cette politique publique de santé, tant attendue par les ménages burkinabè, la CNAMU ne saurait tolérer que, les efforts entrepris, soient sapés par de la critique calomnieuse et infondée. C'est pourquoi la Direction Générale de la CNAMU a saisi ses conseils aux fins d'une saisine des juridictions compétentes afin, que justice soit rendue et que l'opinion nationale et internationale soit rassurée.

Au regard des défis liés à la mise en œuvre de l'assurance maladie universelle, notre pays a besoin de la mobilisation des intelligences plutôt que du dénigrement et des accusations infondées. Nous appelons donc à la responsabilité de certains citoyens afin de ne pas entraver la réalisation d'une solution sanitaire dont la mise en œuvre commande un consensus national.

Ouagadougou, le 15/03/2022

La Direction de la Communication

Préservation de la paix au Burkina : Une conférence publique pour créer un cadre de dialogue au profit des acteurs religieux

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Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Destination paix », l'association IQRA a animé une conférence publique sur la paix et la cohésion sociale. La cérémonie d'ouverture de cette conférence a été présidée par la coordinatrice de l'association, Awa Bissiri, aux côtés de son secrétaire général, Mamadou Ouédraogo, et du directeur de la section diplomatie publique de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Todd Bullock.

« Contribution des acteurs religieux dans la préservation de la paix et de la lutte contre l'extrémisme violent », c'est autour de ce thème que s'est tenue la conférence publique sur la paix et la cohésion sociale de l'association IQRA. Une conférence organisée dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Destination paix » au Burkina Faso.

Vue des participants

Dans son allocution d'ouverture, la coordinatrice d'IQRA, Awa Bissiri a rappelé que l'objectif global de cette conférence est de créer un cadre de dialogue sur la contribution des acteurs religieux dans la préservation de la paix et dans la lutte contre l'extrémisme violent au Burkina Faso. Plus spécifiquement, elle a permis de réunir l'ensemble des acteurs autour du thème de la conférence en vue d'engager un dialogue sur l'importance de l'implication des groupes religieux dans la préservation de la paix et de la lutte contre l'extrémisme violent. Mais le plus important, selon la coordination d'IQRA, c'est que cette conférence permettra de formuler des recommandations pertinentes à l'endroit des parties prenantes et qui serviront sans doute dans les prises de décisions de demain.

En termes d'attentes, Awa Bissiri a fait savoir qu'a l'issue de la conférence, il est attendu qu'il y ait un dialogue sur l'importance de l'implication des groupes religieux dans la préservation de la paix et de la lutte contre l'extrémisme violent et des recommandations pertinentes a la matière.

Awa Bissiri, coordinatrice de l'association IQRA au Burkina Faso

Par ailleurs, cette conférence sur la paix et la cohésion sociale a connu la participation de l'ensemble de toutes les couches de la société burkinabè, dont les partenaires que sont l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso, à travers le directeur de la section diplomatie publique, Todd Bullock. En s'exprimant à cette occasion, le diplomate américain a indiqué que son pays est fier de toutes les activités menées par l'association IQRA dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent au Burkina.

Et le fait de soutenir cette association, souligne-t-il, c'est l'engagement des Etats-Unis envers le peuple burkinabè et IQRA n'est pas la seule association qui bénéficie de leur aide dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent. Il a également exprimé sa satisfaction quant à la tenue de cette conférence qui permettra de proposer des solutions pour lutter contre l'extrémisme violent et qui servira dans les prises de décision.

Projet « Destination paix »

Destination paix est un projet de trois ans (1er octobre 2020-30 septembre 2023) mis en œuvre par l'association IQRA dans trois régions à savoir le Centre-nord, le Nord et le Plateau central. Le projet vise en effet l'amélioration des conditions sociales et économiques des communautés locales, en particulier des femmes et des jeunes par l'éducation et la sensibilisation afin de réduire les risques de radicalisation au Burkina Faso.

Todd Bullock, directeur de la section diplomatie publique de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Burkina

Pour atteindre cet objectif, l'association renforce la collaboration et la confiance entre les partenaires gouvernementaux et les communautés locales, ainsi que le soutien des membres de la communauté, en particulier les femmes et les jeunes, en tant que leaders dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent.

Le secrétaire général d'IQRA, Mamadou Ouédraogo, a quant à lui fait un bref historique de l'association dans son discours de bienvenue. IQRA, selon lui, est une organisation à but non lucratif, non religieux et apolitique, créée en 2010 et reconnue officiellement en 2013 qui a pour but de contribuer à l'instauration d'une paix, d'un développement économique et culturel durable au Burkina Faso et dans la sous-région ouest-africaine par la promotion d'une éducation de qualité des couches défavorisées et vulnérables. Et depuis sa création, précise le secrétaire général, plusieurs projets ont été mis en place dont « Destination paix » qui est en cours d'exécution.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Burkina/Hygiène et assainissement : Les activités du projet PHA-3R passées en revue

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Le comité technique de suivi du projet de promotion de l'hygiène et de l'assainissement dans les régions du Centre-sud, du Centre-nord et du Nord du Burkina Faso (PHA-3R) tient, ce 16 mars 2022 à Ouagadougou, sa 3e session. La rencontre va servir de cadre aux acteurs de mise en œuvre, pour faire le point des activités menées au cours de l'année 2021 et faire des propositions pour une mise en œuvre efficace des activités au compte de l'année 2022.

Mis en œuvre dans 25 communes des trois régions d'intervention, le projet PHA-3R veut contribuer à l'amélioration durable et équitable de l'accès aux services d'assainissement et d'eau potable des populations bénéficiaires. Identifiées comme des zones à faible taux d'assainissement, les régions d'intervention du projet bénéficient d'infrastructures et d'activités devant induire un changement de comportement auprès des populations cibles. La présente session du comité technique de suivi, troisième du genre, va ainsi permettre d'apprécier les activités menées par le projet au cours de l'année 2021.

Et à en croire Éric Mamboué, directeur pays de l'ONG Water Aid, il y a motif de satisfaction quant aux résultats atteints par le projet, qui au-delà des infrastructures réalisées dans les communes bénéficiaires, a induit une prise de conscience de l'importance de l'assainissement auprès des cibles.

Éric Mamboué, directeur pays de Water aid

"Que ce soit du point de vue de la santé ou de la gestion de l'hygiène menstruelle qui est très importante pour réduire le taux d'abandon des filles à l'école, c'est un ensemble d'acquis engrangés. Et le plus important, c'est que les populations prennent conscience de l'importance de l'hygiène et de l'assainissement pour que par elles-mêmes, elles s'approprient les techniques et les approches disséminées au cours du projet", a-t-il laissé entendre. Eric Mamboué dit noter également à travers les résultats atteints par le projet après 04 ans de mise en œuvre, la fin de la défécation à l'air libre dans plusieurs communautés.

Pour la directrice générale de l'assainissement Julienne Tiendrébeogo qui préside cette session du comité de suivi, les résultats engrangés sont encourageants. Elle apprécie particulièrement la contribution du projet, à l'amélioration des conditions de vie des populations surtout celles déplacées.

Julienne Tiendrebeogo, directrice générale de l'assainissement

En effet, comme souligné par le directeur pays de Water Aid, Eric Mamboué, la flexibilité du partenaire financier qu'est la coopération suédoise, a permis, au regard de la crise sécuritaire qui entraîne des mouvements de populations qui par la même occasion engendrent une pression sur les infrastructures d'eau et d'assainissement dans plusieurs communautés, de réajuster les fonds alloués au projet afin de pouvoir répondre plus efficacement aux besoins des personnes déplacées.

La coopération suédoise qui finance le projet à un peu plus de 5 milliards, se dit aussi satisfaite de l'état de mise en œuvre des activités. Selon Dr Delphine Ouédraogo, chargée de programme eau, hygiène et assainissement et changement climatique à la coopération suédoise, les résultats déjà atteints par le projet sont fort appréciable. "A certains niveaux le projet est à 100% de réalisation et nous avons également vu qu'à d'autre niveaux le projet est à plus de 100% de réalisation. Quand bien même il y a des activités qui reste à améliorer, nous sommes satisfaits des résultats sur le terrain", confie-t-elle.

Dr Delphine Ouédraogo, chargée de programme eau, hygiène et assainissement et changement climatique à la coopération suédoise

En rappel, le projet de promotion de l'hygiène et de l'assainissement dans les régions du Centre-sud, du Centre-nord et du Nord du Burkina Faso (PHA-3R), est mis en œuvre par le consortium Water Aid et Eau vive internationale pour une durée de 05 ans.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Lutte contre le terrorisme au Burkina : « Aujourd'hui, on est obligé d'aller au corps à corps », pense Mahamoudou Savadogo (expert en sécurité)

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Depuis le début de mars 2022, le Burkina Faso vit une recrudescence d'attaques terroristes, cette même crise qui a occasionné la chute du président Roch Kaboré le lundi 24 janvier 2022 dans le but restaurer les territoires sous contrôle des Groupes armés terroristes (GAT), à en croire la junte au pouvoir. La prise du pouvoir par les militaires n'a pas mis fin à l'hydre terroriste. Au contraire, l'on assiste à de nouvelles stratégies. Dans cette interview, Mahamoudou Savadogo, expert en sécurité, par ailleurs directeur général de GRANADA Consulting, un cabinet spécialisé en gestion de risques sécuritaires et en géopolitique, partage son analyse sur la situation qui prévaut. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Ces derniers temps, on assiste à un regain d'attaques terroristes. Comment peut-on expliquer cette situation ?

Mahamoudou Savadogo : Cette situation peut être expliquée par plusieurs raisons. La première raison, vous savez qu'en janvier, on avait eu une instabilité politique qui fait que les opérations et les actions des forces de défense et de sécuritéétaient au ralenti dans certaines zones dans l'optique de redéployer les forces, remettre en place une nouvelle stratégie.

La deuxième raison qui explique cela c'est le fait que de plus en plus on a remarqué que les groupes terroristes ont gagné en technicité, en nombre et en connaissance de terrain. Ce qui fait qu'aujourd'hui, ils ont perfectionné leur système de renseignement, ils sont de plus en plus très bien équipés et ils reçoivent de plus en plus l'aide des populations, ce qui fait qu'ils ont un maillage de plus en plus grand du territoire. Donc c'est ce qui explique le fait que la situation continue de dégénérer et les groupes armés gagnent du terrain.

Et sans oublier que ces groupes armés terroristes ont dans leur stratégie de cibler premièrement les VDP qui étaient les plus actifs. Du coup, les VDP sont essoufflés parce qu'ils ne sont pas pris en charge, ils ne sont pas équipés et entraînés. Leur stratégie à l'endroit des VDP a consistéà kidnapper leurs membres de familles, à prendre pour cible principale les VDP de tel sorte qu'aujourd'hui, beaucoup ont abandonné.

Leur stratégie à l'endroit des forces de défense et de sécurité, c'est de miner les voies de communication, les instruments de communication et de s'en prendre aux points sensibles d'une commune qui sont généralement l'ONEA [Office national de l'eau et de l'assainissement], la SONABEL [Société nationale burkinabè de l'électricité] et surtout l'aérodrome, comme on a vu celui de Ouahigouya. Donc c'est une stratégie qu'ils ont mis en place et qu'ils sont en train de dérouler.

On a l'impression qu'il y a une volonté manifeste de couper l'axe Dori-Ouagadougou. Avez-vous la même analyse ? Qu'est-ce que cela implique ?

En suivant un peu les incidents de nature terroriste sur cet axe, de janvier 2022 à aujourd'hui, nous avons pu répertorier près de 60 incidents sur cet axe. Quand vous répertoriez un tel nombre d'incidents, ça veut dire que les groupes armés terroristes étaient déjà en train de préparer la prise de cet axe et ils étaient en train de mettre une stratégie pour couper cet axe.

Ces incidents sont des attaques aux abords de cet axe, dans les villes entre Kaya et Dori. Cela est aidé par la présence des nids de poule sur l'axe Kaya-Dori. On a aussi remarqué que cet axe leur sert de passage ou de lien entre le Sahel et l'Est. Au niveau de Tougri ou de Taparko, ils peuvent aller directement dans la Gnagna.

Cet axe est stratégique pour eux. Ils ont construit depuis plus de quatre mois la stratégie pour couper cette route. Et ils savaient pertinemment que s'ils faisaient sauter une, deux, trois mines sur l'axe, les populations ne vont plus l'emprunter alors que c'est un axe hautement stratégique qui permet de desservir tout le Sahel, à l'exception de Djibo.

Le front du Nord du Burkina est en ébullition ces derniers jours. Qu'est-ce qui peut expliquer cela ?

Si vous avez remarqué. Depuis novembre 2021, ils n'ont cessé de harceler la région du Nord qui est une continuité du Sahel. Ils ont réussi finalement à faire déguerpir presque toutes les communes jusqu'à Thiou. Dans le Nord, il ne reste que le Yatenga. Et le Yatenga, c'est Ouahigouya. Titao est là mais il est isolé. Ces deux villes ont de difficultés de ravitaillement.

Si on continue dans votre logique du Nord, aujourd'hui, Djibo est complètement assiégée. Djibo est en train d'étouffer parce que tout simplement ils [terroristes] passent étape par étape. Ils ont fini de mettre la pression dans la ville même si ce n'est pas forcément les mêmes groupes, vous voyez aujourd'hui que la pression est très énorme dans la ville de Djibo. Et cela aussi y va de leur stratégie àétouffer les grandes villes comme ce qu'ils font présentement à Titao pour pousser les populations à quitter les villes ou à collaborer avec eux, s'ils veulent que l'étau se desserre.

Les groupes armés qui attaquent le Burkina Faso se connaissent ou alors chacun attaque à son niveau ?

Les groupes armés sont très bien structurés. Ils ont construit ce qu'on appelle des émirats. On a l'émirat du Sahel qui est sous l'autorité d'un leader. On a l'émirat de l'Est qui est sous l'autorité d'un autre leader. On a deux grands groupes qui minent le Burkina Faso. Il y a le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans [GSIM] qui est le groupe de Iyag Ag Ghali et d'Amadou Koufa, qui a autorité sur la partie nord, c'est-à-dire régions du Nord, Sahel, Boucle du Mouhoun jusqu'à Ouest et une partie de l'Oudalan. Maintenant, il y a une partie de l'Oudalan, de l'Est qui est occupée par l'Etat islamique dans le grand Sahara [EIGS] qui est le deuxième grand groupe. Chacun des deux groupes a un leader et a construit des émirats.

Au niveau du Sahel, ils ont une répartition des différentes communes où il y a de sous leaders. Ce qui fait qu'aujourd'hui, lorsque vous prenez les zones de Tongomayel, de Séno, de Yagha et de Soum, chaque zone a des leaders qui répondent de l'émirat du Sahel. Au niveau de l'Est, vous avez Fada, Matiacoali, Bassirbogo, Foutouri, Diapaga, Noumourou, des émirats répondent de l'émir de l'Est. Les deux émirs rendent compte à Iyag Ag Ghali ou Amadou Koufa, qui est au niveau du Mali.

Les attaques sont menées par les petits groupes locaux, que j'ai cités avec leurs leaders, appuyés par ce qu'on appelle une unité spéciale de ce groupe qui est la Katibat serma qui est chargée de mener toutes les attaques violentes, de grandes envergures parce qu'elle est spécialisée, elle a les moyens logistiques, des hommes capables de mener ce genre d'attaque. Une fois que cette attaque est faite, elle disparaît soit au Mali soit dans un autre endroit pour louer encore ses services.
Ils sont très bien organisés, bien structurés de telle sorte que si nous ne mettons pas en place des stratégies pour contrecarrer, ça va être difficile pour nous.

Certains pensent qu'il s'agit d'une rébellion armée et non du terrorisme. C'est ce que vous pensez aussi ?

Je pense plutôt à du terrorisme mais du terrorisme hybride. Hybride dans le sens que les groupes armés terroristes ont réussi à faire basculer de leur côté un certain nombre d'individus, un certain nombre de groupes qui avaient tout à fait intérêt à ce que l'Etat disparaisse.

Donc vous avez d'une part les groupes armés terroristes et de l'autre part vous avez des braconniers, des criminels, des trafiquants et des orpailleurs aussi. Donc tous ceux qui sont dans l'illégalité qui veulent que l'Etat disparaisse, se joignent à eux parce que les groupes armés leur fournissent la logistique nécessaire (les armes, munitions et aussi les tactiques de combat). Eux, en retour, ils assistent les groupes armés dans la localité qu'ils contrôlent, ce qui leur permet d'avoir une avance sur les forces de défense et de sécurité.

Donc c'est un tandem imparable qui fait que parfois effectivement, on a du mal à savoir si c'est une attaque terroriste ou une attaque criminelle. Ce qui est sûr, il y a toujours une accointance entre les deux groupes qui font que chacun a un intérêt à gagner dans cette guerre.

De façon générale, on disait que c'était le régime de Roch Kaboré qui posait problème mais avec cette transition, les attaques continuent. Qu'est-ce qui peut expliquer les motivations de ces GAT ?

Les groupes armés terroristes ont leur stratégie qu'ils sont en train de dérouler. Que ce soit X ou Y qui soit au pouvoir, cela ne va pas les arrêter. La seule manière de les arrêter, c'est par la force. Il faut les arrêter par notre propre volonté, notre stratégie que l'on aurait mise en place.

Donc cela veut dire qu'il ne fallait pas s'attendre à ce que ces groupes armés s'arrêtent parce que tout simplement le régime a changé. Au contraire, c'est des gens qui savent très bien s'adapter à la situation. Je vous ai dit qu'entre la prise du pouvoir du nouveau président et l'ancien président, ils ont changé de mode opératoire. Vous avez vu que désormais, ils s'attaquent aux moyens de communication. Ils posent de plus en plus des mines pour empêcher les forces de défenses et de sécurité.

Ils touchent les points sensibles dans les villes. Pourquoi ? Parce qu'ils se disent que comme ce sont des militaires qui ont pris le pouvoir, il y a de fortes chances qu'ils déploient des moyens logistiques. Il y a de fortes chances qu'ils partent vraiment au front et qu'ils les attaquent. Alors pour anticiper, ils vont compliquer leur déplacement. Aujourd'hui c'est presqu'impossible de rouler en voiture ou à moto. Parce que vous avez de fortes chances de sauter sur une mine.

Aujourd'hui, ils s'attaquent aux aérodromes. Cela veut dire que pour faire descendre même l'équipement avec les avions, ça devient de plus en plus compliqué. Aujourd'hui, ils isolent des villes pour empêcher les forces de défense et de sécurité de communiquer entre eux et même aux populations de donner leur positions. Vous voyez donc qu'ils anticipent en fonction de l'ennemi qui est en face d'eux. Donc, tant que nous n'allons pas mettre en place une stratégie, ils vont continuer jusqu'à atteindre leur objectif.

La prise du pouvoir par l'armée a suscité beaucoup d'espoirs mais on a l'impression qu'elle est en train d'échouer. Comment pouvez-vous expliquer cela ?

Effectivement, quand on regarde le nombre d'attaques, quand on regarde la situation qui se dégrade, quand on regarde toutes ces infrastructures qui sont en train d'être détruites, les écoles qui sont en train d'être fermées, le nombre de déplacés internes qui a été multipliéà 10%, il y a de quoi s'inquiéter.

Mais, on peut dire peut-être que les militaires qui sont au pouvoir sont en train de mettre en place des structures comme le Commandement des opérations de théâtre national, des hommes et sont en train de réunir les moyens pour pouvoir parer à tout cela. Mais cela doit se faire rapidement parce que si l'on attend encore un ou deux mois, ça risque d'être trop tard.

Quelle que soit la stratégie qui sera mise en place, ça va être trop tard. Aujourd'hui, on est obligé d'être sur le terrain, de faire des erreurs et de les corriger sur le terrain. On ne peut plus se permettre d'être dans des laboratoires, assis pour concevoir des stratégies et aller le mettre sur le terrain parce qu'on n'aura pas le temps.

Je vous l'ai dit, c'est une crise très mouvante et très changeante qui fait que ce que vous avez imaginé aujourd'hui soit tout simplement dépassé ou disons simplement périmé demain comme stratégie. Cela veut dire que l'on est obligé d'apprendre rapidement de nos erreurs sur le terrain, de corriger et de continuer. Ce qui veut dire que la junte au pouvoir a une obligation aujourd'hui, c'est d'être active, c'est d'aller rapidement, si voulez, c'est de courir en s'habillant.

Les militaires à la retraite sont appelés pour « les besoins de la nation ». C'est véritablement la solution au problème ?

Ce n'est pas la solution, mais c'est une des solutions au problème. Je viens de le dire, aujourd'hui on est obligé de courir en s'habillant. Autant prendre des gens qui savent déjà courir et leur donner les habits pour qu'ils s'habillent en courant. Cela veut dire que si on prend des militaires retraités, au moins on sait que l'on n'a plus besoin de les former.

C'est des gens qui sont déjà formés, qui ont au moins de l'expérience. Et il ne faut pas l'oublier, ils ont bien précisé des militaires du rang et des sous-officiers. En réalité, ce sont des gens qui partent à la retraite très tôt. Un militaire du rang part à la retraite à partir de 47 ou 48 ans. Vous êtes d'accord avec moi qu'un homme de 47 ans est encore disponible et disposéà aller sur le terrain. Physiquement, il tient. Les plus vieux d'entre eux ont entre 54 et 55 ans.

C'est pour vous dire que c'est une tranche d'âge qui peut encore servir et qui est encore solide en plus de l'expérience dont elle peut nous faire bénéficier. Je pense que c'est vraiment une très bonne idée. Je trouve simplement qu'elle est venue en retard après les VDP. Rappeler les réservistes devrait être l'étape avant les VDP.

On devait essayer cette technique d'abord et si la menace continuait, alors on pouvait sonner la mobilisation générale en faisant appel à la population. Là on a eu à inverser les choses, ce qui fait que les populations sont essoufflées. Elles sont fatiguées de sorte à ce que si l'on va avoir moins d'adhérents. Sinon je pense que c'est une très bonne stratégie, c'est une très bonne décision.

Pour cette guerre, quelle solution proposez-vous ?

Pour cette guerre, l'on ne peut pas dire qu'on a des solutions miracles. Mais ce que l'on constate et ce que l'on voit, d'après la stratégie déroulée par les groupes armés terroristes, c'est qu'aujourd'hui on est obligé d'aller au corps à corps. C'est comme je l'ai dit, on ne peut plus rester dans les bureaux pour concevoir des stratégies. Il faut que l'on parte sur le terrain pour concevoir des stratégies c'est-à-dire faire des erreurs sur le terrain, les réadapter en fonction de l'évolution du terrain.

Donc aujourd'hui, il faut qu'on se déploie sur le terrain le plus rapidement possible. Ça, c'est une solution qui doit être rapide parce que l'on est en train de perdre du terrain.

Ensuite, l'on est obligé de gagner centimètre par centimètre notre territoire parce que toutes les voies sont minées pour économiser en perte en vie humaine.
Enfin, on a besoin de la cohésion sociale et de la mobilisation de toutes les forces. On a besoin d'une vision commune, on a besoin de leaders patriotes, des populations patriotes. Mais il faut que ces leaders puissent mobiliser ces populations. Pour moi, il faut un sursaut d'orgueil, un sursaut de patriotisme pour en venir à bout.

Et nous avons un exemple qui nous est donné qui est l'Ukraine. Aujourd'hui, l'Ukraine donne un bel exemple de patriotisme et de don de soi pour la nation. Je pense que tout le monde devrait faire pareil pour pouvoir en venir à bout. Il ne faut pas se mettre dans la tête que ce sont les militaires seuls qui vont venir à bout de cette lutte. Il faut le concours de tout le monde donc il faut la participation de tout le monde.

Interview réalisée par Cryspin Laoundiki
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Pouvoir MPSR au Burkina Faso : Les internautes sont pour le moment circonspects

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Que pensent les internautes des premiers pas du pouvoir MPSR ? C'est que Lefaso.net et OBASS Consulting ont voulu savoir à travers cette enquête en ligne. Les résultats, sans être des conclusions tranchées, éclairent la perception de nos compatriotes des premiers mois de la Transition et surtout leurs attentes vis-à-vis du pouvoir en place quant aux défis qu'affronte le Burkina Faso aujourd'hui.

Entre autres conclusions, on note ainsi que :
- 74% les sondés sont favorables au Coup d'Etat du 24 Janvier 2022 du MPSR et 47% l'ont même « bien » accueilli ;
- 72% des sondés se disent "méfiants " après la prestation de serment du Président devant le Conseil constitutionnel. Ces résultats pourraient s'expliquer par "la surprise générale" de l'opinion quant à l'acceptation d'une légitimation du coup d'Etat devant la juridiction mais aussi par la présence de l'activiste Ibrahima MAIGA et d'autres civils ;
- 38% approuvent (en accord) la suppression de la gratuité des mandats des députés de la transition initialement proposée par la commission technique contre 49% qui sont en désaccord ;
- 34% des sondés sont satisfaits du choix du Dr Albert OUEDRAOGO et 41% du choix des membres de son gouvernement qu'ils jugent conformes à l'esprit de la charte tout en espérant les voir plutôt à l'œuvre et avoir plus de temps pour apprécier leurs actions ;
- la question sécuritaire (94% des sondés) et la lutte contre la corruption (66%) représentent à elles seules 79% des priorités absolues attendues par les sondés ;
- après avoir observé ses actions depuis son avènement, les sondés estiment qu'en moyenne les chances du MPSR à venir à bout du défi sécuritaire sont de 46 sur 100.

L'intégralité des résultats de ce sondage dans le document joint.

Lefaso.net


Primature : Albert Ouédraogo galvanise le personnel

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Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a fait le tour des différents services centraux de la Primature, dans la matinée du 16 mars 2022. Le Chef du Gouvernement est allé s'imprégner des conditions de travail de ses collaborateurs. Du Secrétariat général au bureau des conducteurs, en passant par les départements, les directions transversales, à savoir les ressources humaines, les finances ou la communication, le chef du gouvernement a félicité le personnel pour le travail déjà abattu et l'a encouragéà redoubler d'ardeur, afin de relever les défis du moment.

Depuis son installation le lundi 07 mars dernier, le Premier ministre multiplie les rencontres et concertations avec tous ses collaborateurs, pour une maîtrise des dossiers, mais aussi pour expliquer les grandes lignes de sa feuille de route. Convaincu que la réussite de sa mission dépend de l'implication de tous, Albert Ouédraogo est allé ce mercredi au contact des agents de tous les services centraux de l'institution.

Pour le chef du gouvernement, il s'agit de s'entretenir avec le personnel, s'imprégner de ses conditions de travail, le féliciter et l'encourager à redoubler d'effort, pour une prise en charge diligente et efficace des dossiers.

Il a traduit toute sa disponibilitéàêtre à l'écoute des travailleurs. Aussi, il les a invités à faire leurs certaines valeurs telles que la disponibilité, l'assiduité, l'intégrité, le patriotisme, le sens de l'intérêt général, la loyauté, le sens du service public, etc.
C'était pour le personnel, visiblement très honoré par cette démarche, l'occasion de féliciter le Premier ministre de la Transition pour sa nomination et de réitérer son engagement à l'accompagner dans la réussite de la mission qui lui a été confiée par le chef de l'Etat.

DCRP/Primature

Falagountou (Sahel) : Deux personnes tuées par des hommes armés

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Deux personnes ont été tuées par des hommes armés dans la nuit du mardi 15 mars 2022. Il s'agit d'un chef volontaire pour la défense de la patrie (VDP) et de son épouse.

Selon une source locale jointe au téléphone, les assaillants, au nombre de six, sont arrivés aux environs de 19h. Après avoir laissé leurs engins à la sortie du village, ils se sont rendus au domicile du chef VDP où ils l'ont abattu après quelques échanges de tirs. Après leur forfait, les assaillants ont mis le feu dans une maison dans laquelle se trouvait l'épouse du VDP. Ils sont ainsi repartis sans laisser de mot.

L'ancien maire de la commune de Falagountou, Saidou Maiga a rendu un hommage aux victimes sur son compte Facebook. “Paix à l'âme du chef VDP de Falagountou, à celle de son épouse et à tous ceux tombés cette nuit. Courage aux populations civiles”

Notons que les éléments de la gendarmerie ont quitté Falagountou depuis plusieurs mois. Ils ont rejoint depuis lors la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel.

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Transition au Burkina : La représentation de la CEDEAO ‘'ferme ses portes'' à une dizaine de coalitions et collectifs d'OSC

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L'Observatoire national indépendant pour une transition réussie (ONI-TR) a vu les portes de la représentation de la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Burkina Faso se fermer, ce mercredi 16 mars 2022, alors qu'il est venu remettre officiellement « un plaidoyer pour l'acceptation des conclusions des assises nationales sur la refondation du 1er mars 2022 ».

Ils sont dix coalitions et collectifs regroupant une centaine d'organisations de la société civile, à en croire les porte-paroles, qui sont venus plaider pour la Transition auprès de la représentation de la CEDEAO au Burkina Faso. Tout était bien prévu jusqu'au jour-j. Ce mercredi 16 mars 2022 devant le siège de la représentation à Ouagadougou, la délégation s'est vu refuser l'accès.

Selon Mahamadi Ilboudo, chargéà l'organisation du réseau des Coalitions des associations pour la paix et le Burkina nouveau (CAP-BN), à la veille de cette date, des représentants de l'Observatoire national indépendant pour une transition réussie (ONI-TR) ont été reçus par le secrétariat à qui ils ont signifié qu'ils viendront avec une cinquantaine de personnes pour remettre la lettre conformément aux exigences. « A notre grande surprise ce matin, je ne sais pas si c'est leur chargéà la communication qui nous a reçus. Il nous a fait comprendre qu'ils ne sont pas au courant de notre venue et en plus avec une forte mobilisation ».

Mahamadi Ilboudo a reconnu n'avoir pas informé la représentation au départ qu'ils seront une cinquantaine et accompagnés de la presse.

Malgré les tractations, la délégation est sommée d'adresser une demande à l'avance afin de voir si elle sera reçue ou pas. « Nous sommes déçus ce matin et nous osons croire que c'est un malentendu. A notre niveau, on va essayer de voir dans quelle mesure on pourra revenir », a laissé entendre Mahamadi Ilboudo, qui a reconnu n'avoir pas de preuve écrite de leurs deux premiers passages pour le rendez-vous du jour.
« Nous ne sommes pas contents parce que c'est la CEDEAO des peuples et non celle des personnes. Logiquement, même si c'était à l'improviste, on pouvait désigner quelqu'un pour nous recevoir », s'emporte-t-il.

Une vue de la délégation arrêtée devant la représentation de la CEDEAO au Burkina Faso.

Un « accompagnement bienveillant » de la CEDEAO

Créé aux premières heures de la prise du pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), cet observatoire estime que « le Burkina Faso à l'heure actuelle, tout le monde doit mettre son pied », a signifié Yvette Belem, l'une des quatre porte-paroles. Les leaders ont estimé qu'ils ne peuvent pas en marge de cette recherche de la paix.

Yvette Belem est aussi la responsable de la Coalition femmes leaders pour la défense de la patrie (CFLDP).

La délégation de l'ONI-TR a résumé le contenu de leur plaidoyer en quatre grands points. Il s'agit de : dire merci et féliciter le président du Ghana, président en exercice de la CEDEAO pour son « accompagnement bienveillant et son suivi responsable depuis l'arrivée du MPSR » ; promettre de ménager aucun effort pour travailler aux côtés de la CEDEAO et à suivre leurs recommandations ; prier le président de voir tous ses pairs pour qu'ils acceptent les conclusions des assises nationales ; et faire confiance aux peuples burkinabè qui ne vont pas tomber dans les mêmes erreurs.

Les quatre porte-parole de l'ONI-TR sont Mahamadi Ilboudo, Yvette Belem, Madi Compaoré et Issa Lingani.

Cryspin Laoundiki
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Covid-19 au Burkina : Quatre nouveaux cas et un décès enregistrés à la date du 14 mars 2022

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Quatre nouveaux cas de Covid-19 ont été déclarés au Burkina à la date du 14 mars 2022, selon le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique. Ces résultats ont été obtenus après analyse de 577 échantillons. Parmi ces cas, deux ont été identifiés à Ouagadougou, un cas à Bobo-Dioulasso et un à Ouargaye.

A la même date, le pays a enregistré deux nouvelles guérisons et un décès. Le nombre de cas actifs s'établit donc à 18.

En rappel, le Burkina a enregistré 20 817 cas confirmés de Covid-19 depuis l'apparition de la maladie sur le territoire, le 9 mars 2020. 20 419 personnes ont été déclarées guéries de la maladie et 380 en sont mortes. Le nombre de personnes vaccinées depuis le 2 juin 2021, lui, est de 2 204 403.

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Chantre Lise : « Il n'y a pas lieu de s'inquiéter, on a un Dieu vivant »

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Engagée pour la cause du seigneur depuis son bas âge, c'est en 2000 que chantre Lise fera véritablement ses premiers pas dans la musique gospel en tant que choriste. Passée par plusieurs groupes musicaux en Côte d'Ivoire, aujourd'hui l'artiste a, à son actif, plusieurs collaborations avec des artistes gospel de renom tels que Marcel Boungou et Maggy Blanchard ainsi qu'un album de 12 titres intitulé« Devant le trône ». Dans cet album, elle aborde plusieurs thématiques liées aux préoccupations du moment notamment la guerre, la psychose, les maladies, etc. Interrogée sur son actualité dans les studios de LefasoTV, l'artiste a annoncé qu'elle prépare son concert du côté du Cenasa, ce samedi 20 mars 2022.

Lefaso.net

Djibo : Former le poing et le maintenir haut et ferme

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Djibo, chef-lieu de la province du Soum, l'une des quatre provinces de la région administrative du Sahel constituée de neuf départements, est une ville martyrisée. Depuis 2016, cette province est particulièrement menacée par la violence politique (au sens de Bosi, 2012). Depuis peu de jours, il s'y déroule une situation inconfortable.

Des voix de détresse, des cris stridents s'élèvent pour appeler à la rescousse face à cette situation de confinement et de prise en otage. Cette attitude humaine de crier au secours est de bon ton. Toutefois, la communication autour de cette situation malheureuse est surannée car elle ne fera qu'exacerber la psychose. Dans cette tribune, l'auteur de cette réflexion escompte, d'une part, fouetter l'amour propre des djibolais et en particulier celui des djelgobè afin qu'ils puisent dans leurs ressorts psychologiques et leurs résiliences légendaires pour tirer les ressources nécessaires pour continuer à vivre d'autant que ceux qui menacent leur quiétude ont peur de vivre.

D'autre part, il invite les uns et les autres à arrêter de se faire réciproquement peur. A l'autorité centrale et aux leaders d'opinions locaux, l'auteur les interpellent de jouer leurs partitions en prospectant les axes ci-dessous énumérés tirés de ses résultats de recherches empiriques. Jusque-là, nous avions progressivement assistéà une victimisation jamais égalée eu égard au pourrissement du contexte sociopolitique national ainsi que des excès langagiers de pêcheurs en eau trouble qui ont opté manifestement pour une agression idéologique.

La peur est un sentiment humain et comme pour tout sentiment, la peur peut prendre des proportions inquiétantes, et démesurées dans la vie d'une personne, et se transformer en une émotion paralysante comme la phobie, ou la frayeur, devenir obsessionnelle et virer au cauchemar ou à la paranoïa. La stratégie des groupes armés consiste à : « infliger des dommages matériels, psychologiques et symboliques à des individus et/ ou à leurs biens dans le but d'obtenir le soutien ou l'opposition de publics variés à des changements politiques, sociaux et/ou culturels (Bosi, 2012) ». La rhétorique martiale en tant que réponse a montré ses limites en ce que la violence alimente toujours la violence. Le point de la situation a été suffisamment documenté, il nous reste qu'à former le poing. Que faire face aux assauts répétés des gens de la brousse ?

Mille poussins réunis font quand même peur à l'épervier

Les résultats d'une recherche que nous avons publié en 2018 montraient que plus généralement lorsque dans une région administrative, une .personne sur deux, au moins, affirme n'avoir pas peur des attaques armées, cela réduit de 7,3% la propension à la peur dans cette région et ce comparativement aux régions où le taux de sérénité (n'a pas peur des attaques armées) n'excède pas les 49% (taux de sérénité au plan national). C'est peu de dire que la débandade actuelle n'est pas la solution en ce que tant que le mur n'est pas fissuré, le lézard n'y entrera pas. Ce premier niveau de mobilisation est un impératif, une condition nécessaire avant toute intervention militaire attendue par plus d'un.

2- Positionner les forces de défense et de sécurité auprès de populations
On le sait qu'il existe un désamour entre FDS et populations. Nonobstant que les rapports de confiance entre la population et les FDS sont contrariés dans cette partie du pays, il est intéressant de faire observer que la présence des forces de défense et de sécurité (police, gendarmerie) réduit de 13 ; 6%
la propension à avoir peur des attaques armées (BEMAHOUN, 2018). La situation actuelle commande que stratégiquement que les forces de défense maintiennent des positions avancées motorisées afin de maintenir très haut la ligne de front d'une part ; et pister de plus près les gens de la brousse.

S'il est évident que les forces de défenses et de sécurité doivent impérativement intervenir pour lever cet état de siège, accepterons nous enfin d'assumer les conséquences des dégâts collatéraux, les pertes en vies humaines pour ne citer que cet exemple qui a suscité de la clameur dans un passé récent. L'adage est bien clair, on ne fait pas des omelettes sans casser les œufs. C'est dire également qu'on ne peut vouloir le pain et l'argent du pain à la fois. C'est incohérent, abracadabra.

Aide-toi, et le ciel t'aidera

Des hommes de valeur on en a connu de par le passé, des hommes d'honneur, il en existe toujours. C'est connu, « Djelgowo dôgata, mourra o maya (lire en fulfuldé) », littéralement un ressortissant de l'espace culturel du Djelgodji (Djelgowo en fulfulé) ne prend pas ses jambes au cou même s'il doit mourir. Alors dans cette entreprise, nos responsabilités individuelles et collectives sont questionnées avant une quelconque intervention militaire.

En définitive, nous sommes fondés à croire que l'implémentation des trois (03) axes ci-dessus cités pourrait ramener la quiétude. Il y a pire qu'échouer, c'est de ne jamais essayer. De par le passé, dans les années 93- 94, les populations ont courageusement affronté la situation insécuritaire occasionnée par les mouvements touaregs du nord du Mali d'alors. C'est connu que les valeurs (courage, ténacité, honneur) du « Djelgowo » ont été des adjuvants qui ont permis d'affronter des situations similaires. Si nous voulons rester dignes de nos ancêtres, ce n'est pas en se faisant peur réciproquement en relayant via les TIC des messages de psychose. Pour sûr, nous vaincrons ceux qui nous endeuillent et menacent de prendre en otage Djibo par un blocus.

« La patrie ou la mort, nous vaincrons ! ». Il n'y a pas d'alternative crédible que de résister ou de périr lâchement. Cette dernière attitude ne nous ressemble pas ! C'est pourquoi soutenons-nous avec le politologue états-unien Dwight Macdonald ceci : « Don't agonize, organise ! ». Car c'est de notre responsabilité citoyenne, en effet. Et aussi, en raison du fait que la « peur est mauvaise conseillère ». Résidents des communes de Djibo, Barouboulé, Nassoumbou, Diguel, Tongomael, Pôbé-Mengao, Koutougou, Arbinda, formez le poing aujourd'hui, et la postérité jugera de sa pertinence plus tard.

BEMAHOUN Honko Roger Judicaël
Statisticien-économiste, analyste politique
Ouagadougou, le 16 Mars 2022

Paroles de fou : Toi, tu n'aimes pas poulets et toi, tu veux être fermier !

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Je dis woo c'est bien même très bien d'être ''loyaliste''. La police municipale dit faut pas faire élevage là où il ne faut pas. Mais comme notre oreille est dûre là on veut pas écouter 😀

Hun ! Je suis allé travailler dans un quartier vers çose 😀. Un matin tôt je vois un ''yaka'', voisin, arrêter sur cadavre de boeuf. Il était telma triste que l'eau de ses zié coulait.
Je m'approche lui demander woo ya quoi il pleure sur boeuf. Que hun ! Que c'est pas mort de boeuf là qui lui fait mal, que milieu de Ouaga comme ça il va payer combien pour aller jeter ça là où que c'est ça qui est Katanga là.

Il dit woo que lui a suivit cours de quelqu'un que telma il a calculé bénéfice là lui il a pris son petit larzent là ! Aya que voilà ! Qu'il a tout dit sauf mort de boeuf là😀

Je lui ai dit que si on dit tout personne ne va ouvrir entreprise ici. Han en entreprise c'est terrain qui commande la manœuvre 😀.

Aaguia ! Entreprise de coach c'est coaching. Manière qu'il va calculer intérêt de élevage ici, nooon😀

Lui woo, lui qui vend terrain woo avec lui qui vend nourriture pour bétail ne te diront jamais que c'est dur😀

Je dis aya voilà toi pleurer sur boeuf mort c'est ça vraie formation là, formation qu'on oublie jamais zuska la mort. Je dis woo lève toi te secouer chercher son solution. Plus facile faut aller voir les policiers municipaux, ils vont te montrer comment faire.

Jeunes gens former vous. Aprochez les expérimentés.
Sinon que tout est devenu comme effet de mode.

Aujourd'hui c'est ferme qui est à la mode. Boucher, ferme ! Enseignant, ferme !, Banquier ferme, ambassadeur ferme, doctièr qui pique les gens, ferme ! Même femme miss propre, propre on dirait elle est née dans l'eau, ferme !

Je dis woo dans ferme ya fermier. Et le fermier aime la ferme avec tout ce que contient une ferme.

Toi tu n'aimes pas poulets, tu n'aimes pas bœufs, tu n'aimes pas cochons... et c'est toi qui veut être fermier ! Même si tu veux employer quelqu'un faut que toi-même tu vas connais un pé !

Avant d'entreprendre il faut s'assoir réfléchir, prendre les avantages et les inconvénient mettre dans balance avant de sauter avec les 2 pieds dedans.
Le vrai fermier sait ce qu'il faut faire quand un poulet tombe malade. Et que faire s'il est mort.

De la même manière que le le yaka ne savait comment faire avec cadavre de son bœuf là je suis sûr que des gens nouveau modèle de fermiers n'ont pas su comment faire avec les cadavres des poulets en ces temps de grippe aviaire.

Si je mens aya que la police sorte contrôle autour de chaque poulailler pardon ferme. Même pas loin à Ouaga ici point final.

Le maçon philosophe


Prix de vente illicites du sucre SN/SOSUCO : Le ministère du Commerce met en garde les commerçants

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Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, ce mercredi 16 mars 2022, le ministère en charge du Commerce met en garde les commerçants passés maîtres dans l'augmentation des prix du sucre produit par la Nouvelle Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO).

Il les invite à respecter strictement les prix de vente du sucre à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso qui est de 600 F CFA le kilogramme pour le sucre granulé et 750 F CFA le paquet de sucre morceaux de un kilogramme. Voici l'intégralité du communiqué.

LeFaso.net


Burkina/Assemblée de la transition : « Le pays-là est seulement sur le bout des lèvres, chacun cultive son jardin »

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Difficile constitution de l'Assemblée législative de la transition (ALT), dont la rentrée avait été initialement prévue, selon des sources internes au comité de gestion, pour le 7 mars, ensuite le 14 mars… mais, les Burkinabè attendent toujours. L'ALT semble être perçue, au sein de certaines entités, comme un gibier à se partager.

Les coups-bas, tiraillements et déchirements autour de la désignation des représentants de l'ALT (Assemblée législative de la transition) finissent par légitimer la crainte de ceux-là qui ont prôné le bénévolat pour limiter ce qui se vit actuellement dans certains milieux à ce sujet.

L'actualité au sein des partis politiques, tous bords confondus, et d'organisations civiles engagées dans la dynamique, désole ceux qui y ont les oreilles tendues et se laisse commenter.

« Le CDP est intéressé par le poste, parce qu'il dit qu'il avait la majoritéà l'assemblée nationale au niveau des partis de l'opposition. Le représentant de l'ADF/RDA est intervenu pour recadrer…ça a commencéà dégénérer et certains se sont retirés. (…). Nous pensions qu'ils allaient permettre aux petits partis, cette fois-ci, de faire l'expérience. C'était sans compter avec leur volonté ; chacun veut envoyer son homme », explique une source interne, décrivant le pourrissement de la situation lié au processus au sein de l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF). C'était au cours d'une rencontre le 7 mars sur ce sujet de désignation de deux membres pour siéger à l'ALT.

Constat quasi-similaire avec l'ex-majorité présidentielle où 23 candidats se sont disputé les deux postes. Mais là, le MPP a jouéà« l'esprit de grandeur » en renonçant à candidater. « C'est le MPP seul qui a dit que comme dans le régime déchu, ils ont quand même eu des cadres qui ont été responsabilisés…, si c'était quatre postes, ils allaient proposer quelqu'un, mais comme c'est devenu deux, ils vont donner la chance à d'autres personnes d'aller. L'UNIR/PS a soutenu une candidature, le NTD, l'UPC… ont, chacun, proposé un candidat. (…). On était obligé de passer au vote, parce qu'on était 23 candidats. On a donc établi des critères, qui ont fait désister certains pour laisser finalement 17 candidats parmi lesquels sont sortis les deux », a confié un autre cadre de cette entité politique qui regroupait plus d'une centaine de partis et formations politiques.

Le processus et surtout le choix au niveau de l'opposition non affiliée (ONA) et des autres partis de l'opposition comportent de nombreux éléments qui interrogent l'objectivité et l'intérêt général.

Au sein des organisations de la société civile, « c'est la totale », avoue un leader. Les manœuvres ont commencé dès les premières heures du coup d'Etat. Il fallait, pour certaines, labelliser d'abord le putsch, c'est-à-dire s'arroger la paternité. Ensuite, lorsqu'il s'est agi de désigner les participants pour les assises, l'information a été gérée ‘'comme il se doit'', c'est-à-dire dans des cercles restreints. Cette situation aura pour conséquence directe, une mainmise sur les treize postes octroyés à la société civile.

Une grande partie d'organisations de la société civile dit ne rien comprendre à la situation et se résout désormais à observer les choses pour ne pas donner l'impression de courir derrière des intérêts personnels, expliquent des responsables. A l'intérieur de ces pratiques, beaucoup de détails et d'enjeux à interroger sur l'avenir, surtout en lien avec l'esprit de « refondation » attendue par les Burkinabè.

« Le pays-là est seulement sur le bout des lèvres, chacun cultive son jardin. C'est simplement pathétique », se désole simplement ce leader politique du constat.

A l'observation donc, la mise en œuvre de l'ALT n'est pas chose aisée, alors que le plus important est devant, à savoir donner également de bons textes au Burkina pour éviter les éternels recommencements et pour rompre d'avec les longues pratiques nuisibles à une gouvernance vertueuse. Selon l'article 18 de la Charte de la transition, le Premier ministre doit, dans un délai de 30 jours après la formation de son gouvernement, présenter la feuille de route de la transition devant l'ALT.

Une dizaine de jours maintenant que l'équipe du Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo, est bien en place. Mais l'ALT, elle, se fait attendre. Même si certaines informations laissent croire que le comité technique chargé de la question va présenter des résultats incessamment, dans quelques heures.

Oumar L. Ouédraogo
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18e Championnat du monde d'athlétisme : Blessé, Hugues Fabrice Zango ne sera pas de la partie

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Le Burkinabè Hugues Fabrice Zongo, médaillé de bronze des Jeux olympiques de Tokyo ne participera pas au 18e championnat du monde d'athlétisme prévu à Belgrade du 18 au 20 mars 2022. Une blessure survenue lors de son entraînement est à l'origine de cette décision, indique le champion dans un communiqué publié, mercredi 16 mars 2022 sur sa page Facebook.

Décès de KONE Abdoulaye : Remerciements et Faire-part

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Citation biblique : " Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt." Jean 11:25 .

La grande famille KONE à Ouagadougou, Banakoro,Orodara, Banfora, Bobo Dioulasso, Côté d'Ivoire

Les familles alliées

TRAORE,KONATE,BARRY,SINARE,MILLOGO, KASSAMBA à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Dedougou, Côte d'Ivoire

La veuve Mme KONE M. Déborah à Ouagadougou,

Ses enfants, Israël et Judeon

Ses frères et sœurs Bintou, Safietou, Kadija, Mariam et Mohamed

Très touchés par vos témoignages de soutien et de sympathie lors du décès survenu le 05 Février 2022 de leur fils, frère, père, époux : KONE Abdoulaye précédemment chauffeur à CHRISTIAN AIDS BURKINA.

Nous adressons nos sincères remerciement :

Aux autorités administratives, coutumières et religieuses de WEMTENGA

Aux membres de la cellule foie de l'Eglise Centre Internationale d'Evangélisation / Mission Intérieure Africaine,

Aux voisins, amis, familles alliées KONATE, BARRY, TRAORE, SINARE,MILLOGO, KASSAMBA.

Au responsable pays de CHRISTIAN AIDS BURKINA

Aux collègues et collaborateurs de CHRISTIAN AIDS BURKINA

Aux collègues et collaborateurs du CICR BURKINA

Aux anciens collègues et collaborateurs du LVIA,

A tous ceux qui de près ou de loin ont apportés leurs soutiens lors de ces douloureux moments.

Que le Tout-puissant vous rende au centuple de vos bienfaits.

Décès de Mireille DABIRE, précédemment secrétaire

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La Direction Générale de TotalEnergies Marketing Burkina (Ex Total Burkina) a le regret de vous annoncer le décès de Mireille DABIRE, précédemment secrétaire à son agence de Bobo-Dioulasso.

Décès survenu le samedi 12 mars 2022 à Bobo-Dioulasso des suites de maladie.

La Direction Générale de TotalEnergies présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et à l'ensemble du personnel.

Union de prière.

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