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Province de la Gnagna : Les communes de Liptougou et de Coalla, les fiefs des terroristes

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La province de la Gnagna dans la région de l'Est compte sept communes. Deux de ces communes ne connaissent plus la quiétude depuis 2018. Liptougou qui est située à l'extrême Est de la province, fait frontière avec les provinces de la Komondjari et le Yagha dans le Sahel. Ensuite Coalla, au Nord-Est de la Gnagna, arbore le Seno et aussi le Yagha. Ces deux communes n'ont pratiquement plus d'écoles pour les enfants. Les Hommes armés non identifiés (HANI) font la loi dans ces localités qui sont sans système de défense. La paix au quotidien est troublée et si rien n'est fait ces zones vont basculer au rouge.

A Liptougou, particulièrement, aucune école n'est fonctionnelle. Les enseignants et autres administratifs ont déguerpi les lieux. Le mardi 6 mars 2021, les HANI visitaient le village de Souloungou pour la troisième fois. Un jour de marché, ils ont surgi et rassemblé tout le village et ont commencéà prêcher le port du voile pour les femmes et du pantalon sauté pour les hommes qui devront en plus cultiver l'amour pour la barbe, en signe d'appartenance à l'Islam, selon eux.

Un peu plus loin, au Nord-Ouest de ce lieu, à quelques 17 km, c'est le village de Kodjéna qui a aussi reçu les HANI, pour la troisième fois également, le 4 mars 2021. C'était à la suite du décès d'un vieillard dans le village que ces hommes ont fait irruption pour interdire la "célébration" du défunt. Le mercredi 7 mars 2021, ces derniers revenaient pour la quatrième fois consécutive.

« Ils sont arrivés, ils ont commencéà rassembler quelques hommes dans une des mosquées de la place et ont commencéà prêcher le port du voile pour les femmes, le pantalon sauté pour les hommes qui devront aussi laisser la barbe pousser sans raser », a rapporté Salma (nom d'emprunt) un jeune sur place. Qui sait comment seront leurs prochaines visites ? S'inquiètent quelques personnes sur place qui se demandent que faire ? On se souvient qu'en mars 2019 les HANI sont arrivés dans le même village et ont abattu l'aide-forestier. C'était en plein midi, un jour de marché. Ils se sont ensuite rendus dans l'unique école qui était toujours ouverte où ils ont encore fait entendre les bruits de leurs armes.

Avant leur arrivée dans l'école, l'établissement avait eu le temps de se vider de ses occupants qui avaient eu les échos des armes quand ces individus abattaient l'aide-forestier. Pour le cas de l'aide-forestier, les populations racontent que les hommes armés sont arrivés à son domicile. L'homme a reçu au moins deux balles mais n'a pas succombé sur place. Il se serait enfui et ils l'ont poursuivi pour le descendre à une centaine de mètres devant le domicile d'un autre habitant. « Ce jour-là, ce fut la débandade dans le marché. Kodjéna a baigné de jours entiers dans la terreur », rapporte Manou, un autre jeune du village, pour qui nous trouvons convenable un tel nom d'emprunt.

Un autre village très visité par les HANI est celui de Dadunga situéà 17 km au Nord de Liptougou. Les HANI ne manquent guerre à ces endroits, sillonnent les lieux en remontant vers Sebba dans le Yagha ou pour descendre vers la commune de Coalla, confie une autorité. La véritable inquiétude des populations, c'est que cette zone ne remplace Namsiguiya-Djibo puisqu'il n'y a plus de présence administrative dans ces localités, encore moins une présence militaire.

Si les HANI en viennent à interdire tout passage dans ce couloir, la zone balancerait dans une situation de non-droit, remarque Djakoli, pour qui la zone est faiblement sécurisée. A Liptougou, le centre de la commune, le maire et plusieurs membres de son conseil ont abandonné les lieux pour se réfugier à Bogandé, chef-lieu de la province.

28 écoles sur 46 sont fermées dans la commune de Coalla

Dans la commune de Coalla et celle de Manni, les faits sont aussi flagrants qu'ils n'en font échos. Les enlèvements sont monnaie courante et les visites des villages incessantes. L'on apprend qu'en début février 2021, le village de Kulfuo dans la commune de Manni a été visité par les HANI qui sont repartis avec trois hommes dont le plus grand boutiquier de la place.

« Est/Gnagna : ce jour 10 février, des HANI ont fait irruption dans le village de Kulfo, commune de Manni. Après avoir ramassé les affaires d'un vacataire, ils ont visité la direction de l'école primaire. Le 3 février, ils avaient enlevé trois personnes dans le même village », écrivait un ressortissant de la commune de Coalla sur les réseaux sociaux.

Un second internaute a aussi écrit, sept jours plus tard sur les réseaux sociaux, après un enlèvement dans un village de Coalla. « Il y a quelques jours, c'était à Kulfuo que les IANI sévissaient par enlèvement de personnes. Aujourd'hui c'est à Boulyendé dans notre village où ils ont enlevé un chef de famille. C'est triste. On parle d'une éventuelle présence des HANI dans la zone depuis longtemps.

Malheureusement, il n'y a rien pour les inquiéter. L'éloignement des FDS fait de l'espace entre Manni, Bogandé, Liptougou, Gayeri, Coalla, une zone sans force de l'ordre. Du coup, ces forces du mal profitent de l'espace. Malheureusement, il n'y a pas de système de VDP (volontaires pour la défense de la partie) dans la zone », a-t-il écrit.

En 2019, c'est devant la caisse populaire de Manni qu'un policier (qui montait la garde sur les lieux) avait été abattu en pleine journée. C'est une situation critique dans la contrée comme partout ailleurs où les assaillants ont pris le dessus. Mais contrairement à Liptougou, à Coalla le conseil municipal est sur place et continue de travailler. Cependant, informe un ressortissant de la localité, sur 46 écoles primaires, 18 continuent de fonctionner. Toutes les 28 autres sont fermées. Quant aux établissements post-primaires, sur cinq collèges d'enseignement général, trois fonctionnent toujours.

Que voulez-vous que l'Etat fasse pour vous ?

Pour Armen (nom d'emprunt), un résident à Bogandé, « ce qu'il faut retenir de cette situation sécuritaire au niveau de la Gnagna, ce sont des gens qui se promènent sans être inquiétés. Ils se promènent de village en village pour prêcher leur soit disant bonne nouvelle. Et c'est entre Liptougou et Coalla, entre Coalla et Manni, entre Liptougou et Mansila dans le Yagha et entre Liptougou et la Komondjari que ces gens se promènent en pleine journée. Les écoles sont fermées progressivement.

Les Collèges de Mopienga, de Kulfuo, celui de Boukargou, ce sont des établissements qui sont fermés l'un après l'autre dans une impuissance totale des populations locales. Pareil pour Liptougou où tout est fermé. Et pour moi, il n'y a pas d'efforts au niveau du gouvernement pour faire un ratissage. Pourtant, c'est du rôle de l'Etat de garantir une sécurité de base à tous les citoyens sans distinction. Donc je pense que si nous faisons partie du Burkina Faso, il faut revoir pour permettre aux populations d'être dans la quiétude ».

Un autre de la commune de Coalla confie : « C'est la même situation partout. Mais nous, nous évitons d'en parler, pour ne pas être leurs cibles. Mais il n'y a pas d'efforts et leurs hommes le savent. Dieu merci à part les quelques enlèvements ils n'en viennent pas aux armes pour l'instant, mais personne ne sait le jour ». Il évoque les attaques surprises qu'il y a par moments au Niger, où la dernière a fait plus de 180 morts, pour prévenir le drame dans la province.

« Moi je demande au gouvernement de ne pas attendre qu'il y ait des attaques qui feront des centaines de victimes comme au Niger avant de commencer à courir à gauche à droite pour fournir une sécuritéà la localité. Ce serait le médecin après la mort pour des populations et beaucoup de familles dans notre province. Venez, aidez-nous, même s'il faut que l'on contribue par n'importe quel moyen, pour sécuriser la zone avant que l'irréparable ne se produise », a-t-il lancé ce cri du cœur.

"Système ambigu des VDP"

Un ressortissant de Bonseiga à Liptougou s'est attaqué au système des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Pour ce dernier, le système des VDP est ambigu pour ce qui est de la plupart des communes de la Gnagna. « Si ceux-là mêmes qui peuvent mettre en application cette décision sont en manque de matériel et de personnel, comment pourront-ils vous aider ? Nous avons entendu dire qu'ils ont demandé aux volontaires de se signaler pour être formés, pour ce qui est de Liptougou. Je me demande comment cela pourrait se faire ? Dans ces genres de situation, s'il y avait des forces de défense et de sécurité sur place qui patrouillent tout en proposant aux volontaires de les former et les appuyer, il n'y aurait pas que des jeunes. Mais toute la communauté se mobiliserait et on gagnerait cette bataille pour la sécurité. Mais à l'état actuel des choses, personne ne veut aller se donner gratuitement à la mort », avait-il déploré.

Mais ce qu'il convient de souligner c'est que toutes les personnes interrogées ont loué le courage de ces braves hommes (gendarmes et policiers ndlr) qui sont toujours-là malgré la menace qui pèse encore plus sur eux.

L.E
Lefaso.net


Coopération : La Banque mondiale et le gouvernement burkinabè révise le cadre de partenariat 2018-2023

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Le Premier ministre Christophe Dabiré a présidé une rencontre semi-présentielle entre une délégation du gouvernement burkinabè et la Banque mondiale, le lundi 29 mars 2021. Une rencontre qui vise à définir les nouveaux axes stratégiques dans le partenariat 2018-2023 entre la Banque et le Burkina Faso.

A l'issue de la rencontre, le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, a souligné que la rencontre a permis de faire le tour de quelques préoccupations d'ordre stratégique avec la Banque mondiale. Il s'est agi, selon lui, de la revue à mi-parcours du cadre de partenariat 2018-2023 qui existe entre la Banque et le Burkina Faso. Et les travaux ont consistéà voir les grands axes sur lesquels il faut mettre l'accent.

La rencontre a été ouverte sur zoom à d'autres participants

Mais, signale-t-il, « lorsque nous avons adopté ce cadre avec la Banque mondiale, il était adossé au PNDES. Aujourd'hui les conditions ont changé, qu'est-ce qu'il faut intégrer dans le cadre du nouveau référentiel qui va venir ? » Et pour lui, il y a la question de la prévention de la résilience, d'une manière globale, et celle de la sécurité qui occupe un axe majeur, et il a été convenu que désormais cet axe doit être pris en charge dans le nouveau référentiel qui est en rédaction.

La rencontre a aussi fait un tour d'horizon sur les performances du portefeuille du partenariat pour voir les points qui peuvent être améliorés. « Avec la Banque, nous avons constaté que les questions liées à la gouvernance, l'accessibilitéà la justice, l'accélération des procès, sont des questions sur lesquelles nous devons mener des efforts en vue de pouvoir conforter la réconciliation nationale que nous poursuivons », a expliqué Lassané Kaboré.

D'autres questions transversales ont été examinées dont la question des déplacés internes, les questions liées à l'accès à l'éducation des enfants en zone difficile et les questions liées au retour de l'Etat dans les zones à fort défis sécuritaires. Le ministre Lassané Kaboré a noté de bonnes prédispositions de part et d'autre pour une mise en œuvre harmonieuse des programmes conclus avec la Banque mondiale.

La représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmounata Mbow Fam

La représentante résidente de la Banque mondiale, Maïmounata Mbow Fam, a aussi noté avec satisfaction la collaboration avec le Burkina Faso, qui s'est reconfirmée, selon elle, ce matin avec cette rencontre de haut niveau avec le Premier ministre. La rencontre, ajoute-t-elle, a permis de s'enquérir des priorités de l'heure pour mieux redéfinir leur stratégie élaborée en 2017. Elle note qu'il s'agit aussi de ne pas occulter la stratégie Sahel au sein de la Banque mondiale, qui a été définie récemment et vise des résultats tangibles dans les pays du Sahel, comme par exemple doubler l'accès àà l'électricité d'ici 2023.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Ministère de la Défense : Chériff Sy à l'écoute des forces de défense de la deuxième région militaire

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Le ministre d'État, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Chériff Moumina Sy, était en tournée, le vendredi 27 Mars 2021, dans la 2e région militaire du Burkina Faso. À travers cette visite, il a pu non seulement s'imprégner des conditions de vie et de travail des différentes troupes de cette garnison, mais aussi les galvaniser davantage dans le combat pour la sécurisation et la défense du territoire national.

La photo de famille du ministre avec les forces de défense et de sécurité

C'est à l'état-major du camp militaire Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso que la visite du ministre en charge de la Défense nationale, Chériff Moumina Sy, a débuté. Là, le visiteur a été accueilli avec tous les honneurs militaires dignes de son rang. Après ce cérémonial, pas de round d'observation. Le travail commence de plain-pied par un huis clos entre le ministre d'État et la hiérarchie du camp Ouézzin Coulibaly. Après cette séance de travail qui a duré une trentaine de minutes, place à la visite terrain.

Chériff Sy débute sa visite à l'état-major du camp militaire Ouézzin Coulibaly

Ainsi, du centre de pliage des parachutes au chantier de la nouvelle porte d'entrée du camp, en passant par l'infirmerie de la garnison, puis le champ de tirs, bref, le ministre a tout visité. De là, la délégation a mis le cap sur l'École nationale des sapeurs-pompiers. Elle (la délégation) a pu admirer les différentes démonstrations de sauvetage, de mise en sécurité et de natation de sauvetage ; avant de se rendre à la base aérienne. Làégalement, des explications détaillées ont été données au ministre sur la fonctionnalité de l'aéronef de la base. Le ministre d'État a aussi visité le chantier de construction de la base aérienne opérationnelle avancée, avant de boucler sa tournée au camp de gendarmerie de Kuinima.

Le ministre Chériff Sy à l'École nationale des sapeurs-pompiers

Une satisfaction pour le ministre de la Défense

L'ambiance était la même à chaque passage du ministre, honneurs militaires, rencontre à huis clos. Et c'est avec enthousiasme que Chériff Sy dit avoir effectué cette tournée. « Nous avons rencontré toute la hiérarchie militaire et les différents corps. Nous avons pris la température des lieux et nous nous sommes beaucoup appesantis sur les difficultés logistiques et humaines qu'ils ont. Nous avons pris bonne note pour qu'au retour, nous puissions apporter des solutions adéquates sur ce que nous avons constaté», a-t-il déclaré au terme de cette visite.

Le ministre d'État, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Chériff Sy

Selon le ministre Chériff Sy, cette deuxième région militaire regroupe l'essentiel des forces armées nationales, d'où l'intérêt de cette visite. Pour lui, il est bon et intéressant d'aller souvent au contact de « ses hommes », afin de toucher du doigt certaines réalités du terrain. En effet, il dit avoir échangé aussi avec les sapeurs-pompiers sur tout ce qu'ils font dans la protection civile. « Ce que les gens ne savent pas, c'est qu'ils sont aussi sur le théâtre des opérations avec nous et ils donnent de grands résultats. C'est pourquoi, nous sommes allés leur présenter toute notre admiration pour le travail abattu », a confié Chériff Sy.

Chériff Sy visite la base aérienne à Bobo-Dioulasso

A la base aérienne, le ministre de la Défense affirme que les investissements montrent qu'il y a eu un effort considérable du gouvernement à l'endroit du volet aérien qui, selon lui, est un élément central de la lutte contre le terrorisme. « Au niveau de cette base, nous sommes en train de construire une base opérationnelle avancée. Nous le faisons à Bobo-Dioulasso et dans d'autres régions. Ce qui va nous permettre d'avoir un héliport de type nouveau pour faciliter non seulement le travail de nos troupes d'élites, mais aussi pour permettre le transport des biens et de personnes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Soumission d'un projet de norme sur les "lignes directrices pour la production des bouillons et consommes" en enquête publique

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Le Directeur Général de l'Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM) a le plaisir de porter à la connaissance du public qu'un projet de norme adopté par le « Comité Technique de Normalisation Ad'hoc bouillons et consommés » lui est soumis pour appréciation pour une période de deux (02) mois pour compter du 02 mars 2021, date de publication du présent communiqué.

L'enquête publique offre l'opportunitéà tous les acteurs qui n'ont pu prendre part aux travaux dudit comité, d'apporter leurs observations et amendements en vue d'obtenir un large consensus avant sa validation.

En l'absence d'opposition notifiée à l'ABNORM au courant de l'enquête, ce projet de norme sera homologué en tant que norme nationale.

Le projet de norme peut être consulté ou acquis auprès de la Direction de la Normalisation et de la Certification, les jours et heures ouvrables, à l'immeuble de l'ABNORM sis à la Zone d'Activités Diverses (ZAD), Avenue des Arts en face de la Station PETROFA.

Contact : KABORE S. Stéphane Romaric : 70 75 31 37 / 74 55 88 88
Email : stephan_kabore@yahoo.fr.

Le Directeur Général

Issaka ZOUNGRANA
Chevalier de l'Ordre du Mérite

Avis de recrutement d'un Directeur administratif et financier (f/m)

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Contexte

Help – Hilfe zur Selbsthilfe est une ONG humanitaire et d´aide au développement allemande à but non lucratif créée en Allemagne en 1981. Elle intervient au Burkina Faso depuis 2008. En 12 années d'existence, Help est engagée dans ce pays pour contribuer à la lutte contre l'insécurité alimentaire, la malnutrition, la pauvreté et à l'amélioration de la santé et des moyens d'existence des populations surtout pauvres tout en leur apportant son soutien dans la gestion des crises humanitaires.

Help Burkina Faso exécute actuellement plusieurs projets financés par différents bailleurs (Union Européenne, ECHO, Ministère fédéral des affaires étrangères allemand, Ministère fédéral de la coopération et du développement allemand, agences des Nations Unies). En plus du bureau pays à Ouagadougou, Help a 6 bases opérationnelles dans 5 régions du Burkina Faso.

Afin de permettre la mobilisation d'un personnel compétent et la mise en œuvre effective des activités, Help – Hilfe zur Selbsthilfe recherche des candidat.e.s pour le recrutement d'un Directeur administratif et financier (f/m).

Lieu d'affectation : Ouagadougou avec voyages fréquentes dans toutes les zones d´intervention ;

Statut : salarié(e) en Contrat à Durée Déterminée (CDD), poste local pour les personnes de nationalité burkinabè ou expatrié(e) pour des personnes non burkinabè ;

Supérieur hiérarchique : Directrice Pays ;
Durée du contrat : un (01) an renouvelable ;
Début du contrat : le plus rapidement possible ;
Liens de travail avec : tous les personnels et départements de Help ;
Autorité hiérarchique sur : les équipes de comptabilité et des ressources humaines.

Descriptif général du poste

Le Directeur administratif et financier (m/f) est responsable de l´organisation et de l´exécution de la gestion administrative et financière. Il veille au respect des procédures administratives et financières de Help. Il doit veiller à superviser, coordonner, appuyer et apprécier les activités des comptables.

Principales responsabilités

• Gestion financière, comptable et budgétaire :

- supervise la gestion des fonctions financières, comptables et administrative ;
- assure l´encadrement technique et l´appui formatif du personnel sous sa supervision ;

- assure le respect des politiques et procédures de Help et des donateurs ;
-élabore et prépare les prévisions budgétaires et gère toutes les dépenses de la mission Help au Burkina Faso en conformité avec les règlements et procédures de Help et des Bailleurs ;

- développe et maintient des systèmes appropriés et efficaces, de procédures et de contrôles en temps opportuns, tels que la gestion de la trésorerie, le paiement des fournisseurs et les décaissements ;
- prépare tous les rapports financiers de la mission (bailleurs, siège, autorités locales…) ;

- gère les comptes bancaires et maintient de bonnes relations avec les banques et les autres institutions financières ;
- appuie la section programme dans l'établissement des prévisions budgétaires en temps opportun ;

- supervise les aspects financiers des organisations locales partenaires éventuelles et recevant des subventions afin de garantir le respect des procédures financières des donateurs et de Help ;

- assure que toutes les ressources sont en place et déclenche au besoin des appels de fonds ;

- protège les ressources et les actifs de l'organisation et garanti une utilisation efficace conformément aux objectifs de l'ONG ;

- organise et prépare les missions d'audit ou les contrôles éventuels ;
- assure le suivi et la mise en œuvre des recommandations d'audit ou les contrôles éventuels ;

- analyse et traite les demandes d'achat et les bons de commandes ;
- apprécie et vise les budgets des activités ;

- contrôle les coûts de fonctionnement (tableau d'affectation) ;

- assure la clôture du/des journal/aux et du/des compte(s) bancaire(s) à la fin de chaque projet.

• Gestion Administrative :

- rédige des correspondances techniques, des contrats de partenariats, des contrats de locations des locaux, du conseiller juridique, des compagnies de sécurité et leur suivi ;

- appuie la Directrice Pays sur toutes les questions administratives, comptables et financières ;
- développe des politiques et procédures de gestion visant à garantir l'efficacité de contrôle interne adéquat ;

- assure le suivi des contrats d'abonnement de l'eau, de l'internet, de l'électricité et du téléphone ;

- veille à la préparation et la transmission des différents rapports annuels que Help doit soumettre aux différents organismes et administrations ;
- supervise le département des ressources humaines ;
- participe au processus de recrutement du personnel, de leur motivation et rétention jusqu'à la séparation, etc. ;
- supervise l'archivage physique et informatique.

Profil recherché

 Avoir BAC + 4 en finance ou en comptabilité, gestion administrative ou une discipline connexe ;

 avoir au minimum 7 ans d'expériences à un poste de direction administrative et financière dans une ONG internationale (de préférence) ou une structure comparable ;

 avoir une bonne maîtrise de comptabilité /finance. Une connaissance du logiciel WINPACCS est un atout ;
 avoir une excellente maîtrise des outils de gestion et de l'outil informatique ;
 avoir de bonnes connaissances des textes, lois et règlement de travail du Burkina Faso ;

 avoir une connaissance en anglais serait un atout.

Compétences requises

•Être rigoureux, honnête et capable de travailler en équipe et sous haute pression ;
• savoir établir des liens de confiance, entretenir les relations qui permettent de promouvoir les compétences du personnel qu'il / elle supervise ;
• avoir des connaissances en techniques de formation et coaching ;
• faire preuve d'autonomie et de capacités de décision, de maîtrise de soi ;
• savoir communiquer de manière claire, concise et responsable ;
• avoir la capacité de prendre les bonnes décisions d'une façon indépendante ;
• veiller à sa propre formation continue pour le développement de ses compétences, de même que les membres de son équipe ;
• avoir une bonne capacité d'analyse et de prise d'initiatives ;
•être organisé, flexible et capable de s'adapter aux changements de circonstances ;

• disposer d'une bonne capacité managériale ;
•être capable de gérer l'évolution des priorités ;
•être capable d'anticiper sur le résultat des activités et faire preuve d'initiative pour atteindre ses objectifs ;
• avoir d'excellentes qualités d'analyse (discernement, pragmatisme), de synthèse, et rédactionnelles ;
• avoir d'excellentes qualités de représentation ;
• avoir le sens aigu de la diplomatie et des négociations ;
•être en capacité de relayer le positionnement de Help en toute impartialité politique, religieuse ou de tout autre ordre ;
• avoir des connaissances en logistique (souhaité) ;
• avoir un bon niveau d'anglais (souhaité) ;
• avoir des connaissances en SIG.

Procédure de recrutement

Le processus de recrutement se déroulera en trois (03) phases :
• présélection sur dossier ;
• test écrit ;
• entretien individuel.

Composition des dossiers de candidature : les dossiers de candidatures devront contenir :

• une lettre de motivation adressée à la Directrice Pays incluant la prétention salariale ;

• un CV actualisé, daté et signé comprenant une liste de trois (03) personnes de référence, correspondant aux derniers superviseurs directs ;

• une photocopie de la pièce d´identité.

Date limite de dépôt des candidatures : les personnes intéressées par cette offre sont priées de nous faire parvenir leurs dossiers de candidatures au plus tard, le 15 Avril 2021, par mail à l'adresse suivante : vanedig@help-ev.de

NB :

• les candidatures féminines sont fortement encouragées

• toute candidature incomplète ou ne répondant pas à ces critères ne sera pas acceptée

• seuls les candidat.e.s présélectionné.e.s seront contactés

Secteur minier : Les acteurs se penchent sur l'évolution des textes

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L'Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) organise les 29 et 30 mars 2021 à Ouagadougou un atelier au profit des acteurs du secteur minier. Il s'agira de leur présenter les résultats de deux études portant sur l'évolution des mines au Burkina Faso.

Depuis 2009, l'or est devenu, en lieu et place du coton, le premier produit d'exportation du Burkina Faso. Mais l'exploitation du métal jaune ne date pas de cette période parce qu'en 2007 entrait en production Taparko, la première mine industrielle après Poura. Lors de cette année à nos jours, des évolutions ont été enregistrées dans ce secteur.

Pour partager les résultats de leurs études, Jonas Hien et ses collaborateurs de l'ONG ORCADE ont conviéà Ouagadougou les maires des communes minières, les représentants des communautés vivant sur les sites miniers, des ministères et institutions intervenant dans la collecte des ressources financières de l'Etat.

« Au cours de ces deux jours, nous allons présenter deux rapports. Le premier rapport porte sur l'analyse du Code minier adopté en 2015 du point de vue de ses dispositions que sa mise en œuvre de façon pratique. Le deuxième rapport porte sur l'évolution du secteur minier de 2007 à 2019. En effet, 2007 correspond à l'année d'entrée en production de la première mine industrielle qu'est la mine de Taparko après les expériences malheureuses de Poura et de CMOP », a indiqué Jonas Hien, directeur de la planification de l'ONG ORCADE.

Les études avaient pour but d'évaluer les progrès engrangés dans le secteur et surtout de ressortir les limites des textes actuels afin de permettre à l'Etat burkinabè et aux populations de bénéficier des productions de l'or. « Il s'agit de voir comment se porte notre secteur minier douze ans après l'entrée en production de la mine de Taparko du point de la règlementation, de l'emploi, de la production, des revenus collectés », a ajouté Jonas Hien.

Les recherches ont été effectuées par des personnes ressources dont Lamoussa Yougbaré, agent à la Direction générale des impôts. Au cours des travaux, les participants auront droit à des conférences suivies de débats sur les différents rapports qui seront présentés.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Opération Barkhane : Un otage malien libéré

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Selon un communiqué de l'opération Barkhane, en date du 29 mars 2021, les militaires français ont libéré un responsable malien le 28 mars. Ce dernier, précise le document, a été enlevé et séquestré depuis le début du mois de février 2021. "Pour garantir sa sécurité lors de son rapatriement, ni son identité, ni le lieu de l'enlèvement ne seront divulgués", lit-on dans le communiqué.

« Jésus peut assurer » : Le 4e album dédicacé de l'abbé Martin Nana

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« Jésus peut assurer ». C'est le titre du nouvel album (4e) de l'abbé Martin Nana, prêtre du diocèse de Ouahigouya. Cet album est riche de douze titres. La présentation suivie de la dédicace a eu lieu, le dimanche 28 mars 2021 à Ouagadougou, en présence de l'évêque émérite de l'archidiocèse de Ouagadougou, Jean Marie Compaoré.

Le titre de l'album « Jésus peut assurer » est une forme de réponse à tous ces hommes qui ont perdu la foi et qui sont déçus de Dieu à tel point qu'ils parlent négativement de Jésus, a expliqué l'auteur. A l'entendre, Jésus a assuré autrefois et il assurera dans l'avenir car il est maître de tout.

Présent à la cérémonie, Jean Marie Compaoré, évêque émérite de l'archidiocèse de Ouagadougou, a félicité l'artiste, surtout pour la qualité des titres des chants. « Ces titres sont des préfaces qui sont les prières du prêtre. Ces chants nous aideront à prier », a-t-il magnifié.

Jean Marie Compaoré, évêque émérite de l'archidiocèse de Ouagadougou

L'album « Jésus peut assurer » est disponible sur le marché de disc à 5000 FCFA pour les clés USB et 3000 FCFA pour les CD. « Un album à consommer sans modération car il ne contient aucun danger pour la santé, bien au contraire, il vous permettra une parfaite communication avec le royaume céleste », a rassuré l'auteur.

Bio-express de l'auteur

L'abbé Martin Nana est prêtre au diocèse de Ouahigouya. Il a été ordonné en juillet 1998. De ses lieux de la pastorale, il a été enseignant (professeur des lycées et collèges) au petit séminaire Notre Dame de Nazareth du diocèse de Ouahigouya, curé de la paroisse de Tikaré puis secrétaire de Mgr Philippe Ouédraogo alors évêque de Ouahigouya.

Abbé Martin Nana, auteur de l'album « Jésus peut assurer »

Néanmoins, l'abbé Martin Nana est très connu dans l'archidiocèse de Ouagadougou. En effet, de 2003 à 2006, il y a résidé en qualité de prêtre - étudiant en gestion des hôpitaux. Ce qui lui a valu d'être nommé directeur du centre médical Notre Dame de la Miséricorde du Bam après ses études.

Le prêtre - étudiant qu'était l'abbé Martin Nana dans les années 2003 à 2006 ne chômait pas dans le service d'autel à la paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba. Puisque c'est là qu'il a eu un coup de cœur pour à la chorale francophone Saint Michel de Kologh-Naaba. Certaines rencontres marquent et changent positivement à jamais. C'est le cas pour l'abbé Martin Nana. Pour lui, son histoire avec cette chorale dépasse l'amitié car, dit-il : « Saint Michel c'est ma famille, ils sont pour moi des frères et des sœurs et je suis pour eux un frère. Leur témoignage de vie fraternelle suscita en moi la volonté d'aller plus loin dans ma carrière musicale. »

Des participants

« La musique étant comme une drogue » dit-on, son engagement pour la chanson et en particulier les chants liturgiques n'est plus à démontrer, en témoignent les trois albums à mettre à son actif. Le premier est un chef d'œuvre de huit titres, le deuxième comporte six titres et le troisième, quant à lui, comporte 12 titres. Il est important de noter que les compositions de l'abbé Martin Nana sont, pour la plupart, des chants du canon liturgique de la messe.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net


Province du Passoré : La Fondation Sompagnimdi « apprend à pêcher »à la population de Toécé

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Pour marquer d'une pierre blanche les festivités de la célébration du centenaire des Églises des assemblées de Dieu (en ce mois de mars 2021), la Fondation SOMPAGNIMDI pour le développement (FSD) a initié une formation au profit d'hommes et de femmes en marge des activités entrant dans le cadre de la célébration. Cette formation, qui s'est tenue dans le village de Toécé, commune de grand Samba dans la province du Passoré, a permis d'outiller 100 participants en technique de saponification et de pose de kits solaires. Elle a pris fin le jeudi 25 mars 2021 par la remise d'attestations.

Se mettre au service de tous et être « agents de développement » en participant au bien-être de la communauté, partout dans le pays, pour aider les villages et quartiers. C'est fort de cette recommandation du président des Églises des assemblées de Dieu du Burkina Faso, que Sompagnimdi Joseph Kafando, président de ladite fondation, a décidé d'apporter sa contribution en offrant une formation de 72h à ses frères et sœurs de Toecé. Ainsi avec l'expertise de l'association Wend-Kuni, ce sont 100 stagiaires, dont 60 femmes et 40 hommes, qui sont allés à l'école du savoir.

Pour Chantal Ramdé, la satisfaction est grande parce que la formation a permis d'apprendre comment faire le savon, le beurre, l'eau de javel, le vinaigre. « Nous saisissons l'occasion de cette cérémonie pour exprimer nos remerciements à monsieur Kafando pour son aide » a-t-elle exprimé sa joie. Du côté des hommes, c'est le même sentiment de satisfaction. Il a été traduit par Hyppolite Zoungrana, dans son intervention devant l'assemblée.

Les pasteurs venus assister à la cérémonie de clôture

Pour lui, la maitrise de la pose des kits solaires est très bénéfique pour lui et ses camarades, car le solaire constitue présentement un élément important pour les sociétés. La maitrise du solaire aidera à vulgariser les installations et à faciliter l'obtention de l'électricité dans les villages. La demande est forte, mais il y a peu de spécialistes du domaine. « Pour avoir eu la chance de bénéficier de cette formation, j'exprime ma gratitude au fondateur pour son initiative, sa clairvoyance et son soutien envers ses prochains », s'est-il exprimé.

Une vue des stagiaires présents à la cérémonie de clôture

Apprendre aux gens à dépendre d'eux-mêmes

Pour le premier adjoint au maire de la commune de Samba, Seydou Djiguigemdé, c'est un sentiment de joie à plusieurs niveaux. Une joie pour les populations, car la formation leur a permis d'apprendre quelque chose qui leur sera utile. Un sentiment de joie pour toute la commune, car la formation permet d'avoir une expertise locale. Elle permet par le savoir acquis de vaincre plusieurs difficultés au niveau local. Enfin, un sentiment de joie et de remerciement pour la Fondation Sompagnimdi pour tout ce qu'elle fait pour la population de Toécé. « Elle est à son troisième geste au profit des populations et je les félicite et les encourage pour toutes les bonnes actions entreprises », a remercié l'adjoint au maire.

Une stagiaire recevant son attestation

Pour le président de la Fondation Sompagnimdi Joseph Kafando, « il est mieux d'apprendre à pêcher à quelqu'un que de lui donner du poisson tous les jours ». Pour lui, l'initiative de la formation permettra à terme à chaque bénéficiaire de se prendre en charge, mais également de s'organiser en association, notamment pour les femmes pour être plus efficaces. Aussi dans cette optique, il est prévu au niveau de la fondation, selon M. Kafando, d'accompagner celles-ci avec du matériel pour la production du savon.

En rappel, la Fondation Sompagnimdi pour le développement (FSD) a été créée en septembre 2017. Elle a pour objectif la scolarisation des enfants, le développement économique et social des jeunes et des femmes. Elle a à son actif, la construction d'infrastructures scolaires, le parrainage des enfants dont les parents sont démunis à travers le paiement des frais de scolarité, et la promotion de l'accès à l'éducation notamment pour les filles et les enfants ayant un handicap.

J.E.Z
Léfaso.net

Centre-Est : Les acteurs font le bilan à mi-parcours du projet d'assainissement durable et inclusif

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Le comité technique et de suivi du projet d'assainissement durable et inclusif dans les 24 communes rurales du Centre-Est a tenu sa première session ordinaire de l'année 2021, le lundi 29 mars 2021 à Tenkodogo. L'objectif était de faire le bilan à mi-parcours des deux ans de mise en œuvre du projet.

Le consortium Water Aid et DAKUPA a bénéficié de l'appui financier de l'Union européenne (UE) pour la mise en œuvre du projet d'assainissement durable et inclusif dans les 24 communes rurales de la région du Centre-Est.

Ce projet, d'une durée de quatre ans et financéà plus d'un milliard de francs CFA par l'UE, vise à améliorer les conditions de vie des populations, grâce à un accès aux services durables d'assainissement.

Les acteurs en séance de travail

Après deux ans d'exécution, il est de bon ton pour les acteurs de faire un bilan à mi-parcours, afin de formuler des orientations qui permettront d'optimiser les résultats du projet et d'examiner les plans d'action prioritaires pour les périodes à venir.

Selon la directrice des programmes de l'ONG Water Aid, Léocadie Ouoba, c'est l'objet de rappeler les acteurs locaux, à mieux s'investir pour accompagner le projet à bonne échéance.

Léocadie Ouoba, directrice des programmes de l'ONG WaterAid

Pour elle, l'objectif de cette présente session est d'échanger sur les principales difficultés que rencontre le projet d'assainissement durable et inclusif dans les 24 communes rurales de la région du Centre-Est et de proposer des solutions idoines pour améliorer la performance et la durabilité des actions dudit projet.

Ben Benito BONKOUNGOU
Lefaso.net

Gestion des risques de catastrophes : Le Réseau MARP plaide pour l'institutionnalisation de l'approche GBCRC

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Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Gestion à base communautaire des risques de catastrophes (GBCRC) », le Réseau MARP-Burkina et ses partenaires initient un atelier national de collaboration les 30 et 31 mars 2021 à Ouagadougou. Cet atelier a pour but de susciter l'engagement des autorités politiques, les organisations de la société civile, et du secteur privéà travailler ensemble pour l'institutionnalisation efficace de la GBCRC au Burkina Faso.

La gestion à base communautaire des risques de catastrophes (GBCRC) est un processus participatif où les communautés vulnérables sont activement engagées dans l'identification des risques de catastrophes, la planification des actions de réduction et le développement des capacités endogènes de leur gestion. Elle fait l'objet d'un programme de trois ans porté depuis 2017 par le Réseau MARP-Burkina et ses huit partenaires d'Asie, d'Amérique latine et d'Afrique de l'Ouest.

Il vise une meilleure compréhension des facteurs habituels de succès pour l'institutionnalisation d'une GBCRC durable ; une meilleure capacité des gouvernements, OSC et autres acteurs à travailler ensemble pour créer les facteurs d'un environnement favorable et des engagements politiques plus forts et une meilleure reddition de comptes pour l'institutionnalisation d'une GBCRC durable.

Mathieu Ouédraogo, président du Réseau MARP-Burkina

C'est d'ailleurs dans cette dynamique que s'inscrit le présent atelier national de collaboration initié par le Réseau MARP-Burkina. À en croire le président du Réseau MARP-Burkina, Mathieu Ouédraogo, pour l'atteinte de l'objectif fixé, une campagne de sensibilisation et de plaidoyer a été conduite dans les collectivités locales les plus vulnérables aux catastrophes et a permis d'avoir l'engagement des autorités locales, notamment les municipalités. À cet effet, le présent atelier entend favoriser un engagement multi-acteurs pour l'institutionnalisation de l'approche.

Pour ce faire, il est prévu entre autres, durant les 48 heures, la présentation du bilan des activités du projet au Burkina, le partage d'expériences apprises et les difficultés pour l'institutionnalisation de la GBCRC au Burkina, l'élaboration d'une feuille de route nationale pour la mise à l'échelle des ingrédients de la GRCBC, et des échanges sur les perspectives de durabilité et de capitalisation de la GBCRC et s'accorder sur une nouvelle façon de coordonner les actions et de collaborer à l'avenir.

Yves Kaboré, représentant du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire

Premières victimes des catastrophes

Pour le représentant du ministre en charge de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire, Yves Kaboré, les communautés locales sont les premières victimes des catastrophes et crises humanitaires. Elles sont un élément important dans la chaine de résilience, en ce sens qu'avant toute aide extérieure, elles sont en situation d'urgence lorsqu'une catastrophe survient. D'où la nécessité de leur implication dans la gestion des risques de catastrophes.

« Renforcer et outiller les capacités des collectivités locales et leur prêter plus d'oreilles attentives est une voie sûre pour renforcer leur résilience et réduire les effets qui découlent de ces évènements malheureux » a-t-il déclaré, tout en saluant l'initiative du Réseau-MARP et ses partenaires. Toutefois, il a rappelé que les défis de la gestion des risques de catastrophes ne peuvent être relevés sans une implication effective des communautés locales.

La photo de famille avec les participants

Cet atelier a réuni les représentants des décideurs nationaux, les autorités locales, les partenaires stratégiques issus des ONG internationales, des ambassades, les services de coopérations bilatérales et multilatérales, les représentants du secteur privé actifs sur les questions de réduction et de gestion de risques de catastrophe, les OSC locales et nationales privilégiant l'approche GBCRC dans leurs interventions sur le terrain. Et le président du Réseau MARP-Burkina, Mathieu Ouédraogo, de souligner que la présence des acteurs à cet atelier témoigne de leur satisfaction quant aux différentes activités réalisées durant les trois dernières années.

Judith SANOU
Lefaso.net

ENSP : « L'Etat doit travailler à harmoniser les vielles écoles de santé et construire de nouvelles répondant aux normes de l'OOAS », Dr Pargui Emile Paré

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Après Ziniaré en 2020, c'est le tour de Koudougou d'accueillir le conseil d'administration de l'École nationale de santé publique (ENSP) les 26 et 27 mars 2021, pour la tenue de sa première session ordinaire de l'année en cours. Cette rencontre se tient dans le but de permettre aux administrateurs de toucher du doigt les réalités des écoles de santé publique du Burkina.

Le conseil d'administration de l'ENSP a décidé, depuis 2020, de délocaliser l'organisation de ses sessions ordinaires dans les régions qui abritent une ENSP. Cette année, c'est Koudougou qui accueille. Souhaitant la bienvenue à ses hôtes, Dr Jean Edmond Nitiéma, directeur régional de l'ENSP du Centre-Ouest, a salué et félicité l'initiative de la délocalisation du conseil d'administration dans la cité du cavalier rouge, un geste qui honore son établissement.

Pour Dr Pargui Emile Paré, directeur général de l'ENSP, le choix de Koudougou est une occasion pour les administrateurs de visiter et prendre connaissance de ses préoccupations, afin d'apporter des solutions optimales aux difficultés rencontrées par l'école. A cet effet, il s'est également réjoui du processus de délocalisation des conseils d'administration de l'ENSP qui, à son avis, pourra contribuer à l'atteinte des objectifs qui est d'offrir une formation de qualité aux futurs agents de santé.

Les administrateurs

Pr Blandine Bonané / Tiéba, présidente du conseil d'administration, a pour sa part préciser que cette première session de l'année 2021 sera consacrée à l'examen et l'adoption du rapport d'activités 2019-2020, des comptes administratifs et de gestion, du rapport de gestion, du budget 2021, du plan de passation des marchés publics et des frais de retrait des diplômes d'attachés de santéà l'ENSP. La présidente a dans un premier temps dérouler le bilan de l'année 2020 qui selon elle a été positif au vu des résultats engrangés.

Le présidium de la cérémonie de lancement des travaux

Cependant l'arbre ne doit pas cacher la forêt, car comme toute école, il y a beaucoup de problèmes selon la PCA. « Il y a le problème de budget et de fonctionnement liéà la décentralisation des écoles dans toutes les régions avec un manque d'infrastructures d'accueil des élèves. On va donc s'atteler à faire le plaidoyer pour que l'ENSP soit autonome dans les régions. Mais nous allons améliorer les écoles existantes parce que les doléances sont présentes aussi bien au niveau des élèves que des enseignants », confie la PCA.

Les premiers diplômes LMD bientôt disponibles

Pour l'année 2021, la liste des objectifs à atteindre semble longue mais pas impossible, selon Pr Blandine Bonané. En effet, comme priorité, elle évoque la question du processus « d'universitarisation » avec la sortie de la première promotion du système Licence-Master-Doctorat (LMD) en sciences infirmières et sciences obstétricales, cette année.

Dr Pargui Emile Paré, DG de l'ENSP

« Nous sommes en train de travailler à rendre cette universitarisation effective. Ensuite nous allons améliorer les conditions d'enseignement. En dehors de l'enseignant, il y a les conditions d'encadrement sur les terrains de stage, dont la nécessité de mettre dans chaque école des centres de simulation pour permettre aux élèves d'acquérir des compétences avant d'aller sur le terrain », indique-t-elle.

Une action qui verra sa concrétisation, selon Dr Emile Paré, dès la rentrée prochaine avec la signature d'une convention entre l'ENSP et l'université Joseph-Ki-Zerbo afin qu'elle délivre aux premiers impétrants leur diplôme de Licence-Master-Doctorat (LMD)

Répondre aux normes de l'OOAS

A l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux, la PCA et le DG de l'ENSP ont tenu un bref échange avec les représentants des élèves stagiaires. Ce fut l'occasion pour ces derniers d'égrainer la liste de leurs préoccupations. Ce sont entre autres les problèmes liés au dysfonctionnement du matériel informatique, des ventilateurs, l'insuffisance de vidéoprojecteurs et de salles de cours, l'absence de groupe électrogène et de connexion internet wifi pour les recherches. L'autre difficulté est l'inondation de la cour de l'ENSP chaque saison pluvieuse qui transforme l'école en « une mare ».

Pr Blandine Bonané /Tieba, présidente du conseil d'administration

Tout en remerciant les élèves pour l'accueil, mais également pour leur engagement à continuer à travailler malgré les difficultés, Pr Blandine Bonané a relevé qu'elle a fait les mêmes constats dans les ENSP de Kaya et de Ziniaré. Cependant, elle promet mettre du sien pour qu'une solution soit trouvée. « Je me suis engagée à faire au conseil des plaidoyers pour qu'on améliore les conditions d'enseignement. Je fais tout pour qu'on puisse maintenir un minimum de confort pour que l'enseignement se poursuive », a-t-elle promis.

Quant au DG de l'ENSP, la doléance des élèves est entièrement légitime car, selon lui, ce sont des difficultés qui engagent la responsabilité du gouvernement ainsi que du ministère de la Santé, vu qu'il s'agit d'écoles publiques. « J'ai eu à le répéter depuis dix ans que l'Etat semble ne pas trop s'intéresser à la vie de l'ENSP. L'Etat délivre les présalaires et les bourses aux boursiers et paie les salaires des fonctionnaires permanents. L'Etat ne fait plus rien d'autres alors que l'investissement est lourd pendant que l'école ne rapporte pas de ressources financières », a-t-il déploré.

Photo de famille des élèves avec les officiels

Pour Dr Emile Paré, il faut que l'Etat prenne cette situation à bras le corps tout en sachant prendre le taureau par les cornes. Selon lui, il s'agit de construire des écoles qui répondent aux normes de l'Organisation ouest-africaine de santé (OOAS).

« Avoir une école avec un effectif de 50 élèves par classe au maximum, bien identifier le profil des enseignants, exiger un bon restaurant, un internat et une salle de laboratoire bien équipée pour les étudiants... Il y a un certain nombre de conditions que l'OOAS a déclinées et nous avons soumis que désormais l'Etat travaille à harmoniser les vielles écoles de santé et à construire de nouvelles répondant aux normes de l'OOAS », a-t-il conclu.

P.O
Lefaso.net

Sécurité routière : Les forces de sécurité outillées sur l'utilisation des appareils de contrôle des cartes grises

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Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a initié le mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou, un atelier de formation sur l'utilisation des appareils de contrôle des cartes grises au profit des forces de contrôle des titres de transport (police, gendarmerie, douane…). C'est le ministre Vincent T. Dabilgou qui a présidé l'ouverture des travaux en présence du directeur de cabinet du ministre de la Sécurité.

Le Burkina Faso a modernisé depuis le 9 juillet 2019, ses titres de transport. Depuis cette date, des nouvelles cartes grises et plaques d'immatriculation sont mises sur le marché. Elles sont dotées d'une haute technologie pour éviter les falsifications et les fraudes. Ainsi, désormais les forces de contrôle devront utiliser un nouvel appareil dénommé Personal Digital Assistant (PDA). Pour permettre à la police, à la gendarmerie et à la douane de maitriser l'appareil, le ministère en charge des Transports a initié un atelier de formation à leur intention.

Une quarantaine de personnes bénéficieront de la formation

Selon le ministre Vincent T. Dabilgou, l'objectif de cette activité est d'outiller une quarantaine de participants venus des différentes régions du Burkina à l'utilisation des appareils digitaux de contrôle. Spécifiquement, il s'agira de leur faire découvrir le PDA, de les amener à maitriser ses fonctions et savoir l'utiliser. Il s'agira aussi d'apprendre aux forces de contrôle la conduite à tenir en cas d'incidents ou de pannes. Ils apprendront aussi la méthodologie de transmission des connaissances sur le PDA.

Vincent T. Dabilgou, ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière

Traquer les fausses cartes grises et plaques

Au cours de la cérémonie, la société Supernet technologies holong, chargée de la formation, a fait une démonstration de l'utilisation du matériel. Le PDA détaille tout le contenu de la plaque ou de la carte grise. Il décèle également les fausses cartes grises ou plaques. Si les informations sont incomplètes, il l'indiquera également. L'entreprise a procédé aussi à la remise officielle d'un lot de matériels au ministre des Transports. A son tour, Vincent Dabilgou l'a transféré au directeur de cabinet du ministère de la Sécurité pour usage.

Remise de l'appareil aux bénéficiaires

Clément Ouango a rassuré que le matériel ne va pas dormir dans les tiroirs. Il a souligné que dans un contexte d'insécurité, ce renforcement de capacité est le bienvenu. Cet appareil, selon lui, permettra de détecter les fausses immatriculations ainsi que les mauvaises cartes grises. Ce qui va sans doute, à l'en croire, de donner plus de crédit aux procédures des forces de sécurité auprès du procureur.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Santé : Des leaders d'opinion outillés sur l'impact des interdits alimentaires sur la nutrition maternelle et infantile

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Le ministère de la Santé en partenariat avec l'ONG Alive & Thrive a tenu un forum national des personnes ressources, des leaders coutumiers et religieux sur les interdits alimentaires et/ou idées reçues et leur impact dans la nutrition maternelle et infantile. C'était ce mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, et a connu la présence du Larlé Naaba Tigré, champion national de la nutrition.

« Un enfant ne doit pas manger d'œuf, au risque de devenir voleur. » C'est l'un des interdits alimentaires les plus répandus. Pourtant comme le reconnait le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, le bénéfice nutritionnel de l'œuf n'est plus à démontrer. Comme cette idée reçue, ils sont nombreux, les interdits alimentaires qui jouent sur la nutrition maternelle et infantile.

Les leaders religieux et coutumiers appelés à s'engager pour de bonnes pratiques alimentaires

Selon les chiffres de l'enquête nationale nutritionnelle de 2020, ce sont 24,9% d'enfants qui souffrent de malnutrition chronique ou de retard de croissance et 8,1% de malnutrition aiguë. À en croire le ministre de la Santé, beaucoup de déterminants sont à l'origine de la malnutrition. À titre d'illustration, il relève les pesanteurs socio-culturelles qui entravent les pratiques optimales de l'allaitement maternel exclusif. « La situation que je viens de décrire nous interpelle à plus d'un titre sur la nécessité de renforcer l'approche communautaire de lutte contre la malnutrition à travers un plaidoyer et une communication plus accrue pour un changement social », a indiqué le ministre Ouédraogo.

Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé

Et c'est ce à quoi répond ce forum national qui se veut le lieu pour le ministère de la Santé, d'échanger avec les leaders d'opinion sur les interdits alimentaires et idées reçues qui impactent la nutrition maternelle et infantile et de promouvoir les bonnes pratiques de nutrition chez le nourrisson et le jeune enfant. « Nous souhaitons que les détenteurs d'enjeux ici présents puissent partager le même point de vue que le ministère de la Santé et qu'ils puissent nous aider au niveau de la communautéà faire en sorte que nous puissions mettre en œuvre les bonnes pratiques alimentaires », a laissé entendre le ministre.

Larlé Naaba Tigré, champion national de la nutrition

Le Larlé Naaba Tigré, champion national de la nutrition, qui a pris part à la cérémonie d'ouverture du forum, a indiqué que c'est une lutte de longue haleine pour vaincre les pesanteurs socio-culturelles qui entravent les bonnes pratiques nutritionnelles. Il réaffirme donc son engagement à continuer la sensibilisation pour le changement de comportement des populations aux côtés des autres leaders d'opinion.

Photo de famille

Un engagement salué par le directeur pays de l'ONG Alive & Thrive, Maurice Gerald Zafimanjaka. « La mobilisation sociale en faveur de la nutrition adéquate de la mère, du nourrisson et du jeune enfant, requiert l'adhésion et l'engagement de partenaires stratégiques tel le champion national en nutrition (le Larlé Naaba Tigré), ainsi que les leaders traditionnels, religieux et des personnes ressources », a-t-il laissé entendre.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Trading de cryptomonnaies : L'Organe de régulation du marché financier de l'UMOA invite à« la plus grande vigilance »

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Le Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) menace et invite à la vigilance. Dans un communiqué signé du 18 mars 2021, il met en garde des sociétés spécialisées dans le trading de crypto monnaie et achats de bien publics en ligne. Il les somme de cesser leurs activités irrégulières et de se conformer à la réglementation, sous peine de se voir infliger des sanctions. Aux populations, l'Organe de régulation du marché financier de l'Union monétaire ouest africaine appelle à la plus grande vigilance. Voici in extenso ledit communiqué.

Le Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) informe le public de l'Union et spécifiquement celui du Bénin, du Niger et du Togo, de la récurrence d'offres de placement aux promesses de rendements élevés.

En effet, les sociétés GLOBAL INVESTMENT TRADING (LIYEPLIMAL), GLOBAL TRADE CORPORATION, HIGH LIFE et CHY MALL se déclarant spécialisées dans le trading de crypto monnaie, l'achat et la vente de biens en ligne, etc., procèdent à la collecte irrégulière de fonds auprès du public contre des promesses de rendement. Cette liste n'a pas vocation àêtre exhaustive en raison de l'apparition régulière de nouveaux acteurs non autorisés.

Le Conseil Régional rappelle au public que la législation en vigueur stipule que « les opérations d'appel public à l'épargne sur le marché financier régional de l'UMOA sont soumises au visa préalable du Conseil Régional ». En conséquence, il décline toute responsabilité quant aux éventuels abus qui pourraient en résulter.

Le Conseil Régional invite les promoteurs de ces structures à cesser immédiatement leurs activités irrégulières et à se mettre en rapport avec les Autorités compétentes afin de se conformer à la réglementation en vigueur sous peine de sanctions.

Il invite par ailleurs, les populations à la plus grande vigilance et à ne se référer qu'aux seuls acteurs ou opérations disposant d'un agrément ou d'un visa émis par l'Organe sous-régional. Pour toutes informations, vous pouvez contacter les services du CREPMF sur son site web www.crepmf.orgà l'onglet « Pratiques ».

Par ailleurs, le CREPMF rappelle les règles de vigilance suivantes avant tout investissement :

- S'assurer que la société qui propose le produit est habilitée à le faire et obtenir un maximum d'informations par vos propres soins (siège social, partenaires commerciaux, existence d'états financiers, activités réalisées, etc.) ;

- Aucun discours commercial ne doit faire oublier qu'il n'existe pas de rendement élevé sans risque élevé.

A propos du Conseil Régional de l"Epargne Publique et des Marchés Financiers : Organe de régulation du marché financier de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) qui veille à la protection de l'épargne, à l'information des investisseurs et au bon fonctionnement du marché financier régional. Il est seul compétent pour autoriser les opérations de levée de fonds sur le marché financier, habiliter les structures de gestion du marché et agréer les intervenants commerciaux.


Assainissement total piloté par les communautés : Les acteurs du secteur en conclave pour formuler des orientations

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Il se tient à Ouagadougou du 30 au 31 mars 2021 un atelier de formulation des orientations pour la mise en œuvre de l'assainissement total piloté par les communautés (ATPC) au Burkina Faso. Venus des 13 régions du pays, les participants auront à proposer des solutions afin de booster l'atteinte de la fin de la défécation à l'air libre au Burkina Faso à l'horizon 2030.

Dans le souci de mettre fin à la défécation à l'air libre (DFAL) à l'horizon 2030, qui est un des points inscrits dans l'atteinte des objectifs du développement durable (ODD), le ministère de l'Eau et de l'Assainissement a adopté en 2016, le programme national d'assainissement des eaux usées et excréta. L'une des approches pour atteindre cet objectif a été l'introduction en 2009 au Burkina Faso de l'assainissement total piloté par la communauté (ATPC). Celle-ci étant une méthode qui ne se focalise pas sur la construction de latrines, mais plutôt sur la motivation d'une communautéà devenir « DFAL » et à maintenir cet état.

Les acteurs du secteur invités pour l'atelier

Ainsi en 2014, une stratégie nationale de mise en œuvre de l'ATPC, adaptée au contexte national, a été adoptée et assortie d'un guide d'orientation. Cependant en 2016, tirant leçons de la mise en œuvre de l'ATPC sans subvention dans certains pays, l'UNICEF a mené un plaidoyer auprès du ministère de l'Eau et de l'Assainissement, afin de mettre l'ATPC sous sa forme classique en projets pilotes dans les régions de l'Est et du Centre-Ouest avec un accompagnement des communautés dans l'auto-construction ou l'autofinancement des ouvrages.

Faisant ainsi un bilan de la mise en œuvre de l'approche au Burkina Faso en 2019, il ressort que sur 2301 villages déclenchés au début du projet en 2014, ce sont 546 villages qui sont déclarés FDAL et seulement 327 sont certifiés, soit un taux de 14,2%. Au regard des résultats escomptés et des objectifs selon les ODD, l'atteinte des cibles de la fin de la défécation à l'air libre est hors de portée.

Boureima Ouédraogo, directeur des études et de la statistique au ministère de l'Eau et de l'Assainissement

C'est fort de ce constat, selon le directeur des études et de la statistique, Boureima Ouédraogo, représentant le secrétaire général du ministère, qu'il est demandé aux participants à travers cet atelier de mener les réflexions, afin de définir les grandes orientations en matière de mise en œuvre de l'ATPC au Burkina Faso.


Lire aussiHygiène et assainissement : La province de la Sissili célèbre la fin de la défécation à l'air libre


L'examen de la situation de l'ATPC au plan national met en évidence certaines insuffisances qui sont en autres un retard dans la mise à l'échelle de l'approche, une disparité dans le déroulement de l'ATPC dans une même région, la non mise en œuvre du processus bout à bout, un retard et une absence de suivi des communautés après le déclanchement qui ne favorisent pas le respect des engagements, un non maintien du statut FDAL par certains villages.

Les participants à la cérémonie d'ouverture de l'atelier

Cependant, selon Boureima Ouédraogo, le présent cadre de concertation devra permettre de corriger et recentrer les efforts vers l'atteinte des objectifs de fin de défécation à l'air libre au Burkina Faso en 2030. De ce fait, il a souhaité des échanges francs et fructueux qui enclencheront une nouvelle dynamique au niveau du secteur pour permettre un état d'avancement de la mise en œuvre de l'ATPC au niveau national, une analyse des facteurs favorables et défavorables pour le la mise en œuvre de l'ATPC au niveau opérationnel, organisationnel et institutionnel ; une relecture des documents de stratégie et guide pour une mise en œuvre de l'ATPC au plan national.

J.E.Z.
Lefaso.net

Wash et changements climatiques : WaterAid et ses partenaires mutualisent leurs efforts pour un plaidoyer

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Dans le cadre de la campagne nationale de plaidoyer sur les changements climatiques et la résilience des populations, l'ONG WaterAid Burkina Faso et ses partenaires sont en atelier, ce mardi 30 mars 2021, pour mutualiser leurs efforts.

« Le changement climatique est réel au Burkina Faso, à travers les tendances climatiques, notamment la température à la hausse et la pluviométrie à la baisse, les inondations et les sècheresses, etc. », rappelle Lucien Damiba, responsable de la recherche et la question des connaissances pour WaterAid en Afrique de l'Ouest. Fort de ce constat, l'ONG WaterAid a lancéà l'échelle mondiale, une campagne de plaidoyer sur « Wash et changement climatique ».

Pour le directeur pays WaterAid Burkina Faso, Éric Mamboué, cet atelier permettra de mutualiser les efforts.

Selon le directeur pays WaterAid Burkina Faso, Éric Mamboué, cette campagne est importante pour leur organisation parce qu'elle vise à tirer parti des moments politiques clés pour placer la sécurité de l'eau au sommet de l'agenda climatique. « Nous ambitionnons à travers cet atelier de réflexion d'arriver à poser les premiers pas, mais des pas importants et décisifs de notre campagne nationale de plaidoyer sur les changements climatiques et la résilience des populations », a-t-il indiqué dans son intervention.

Une vingtaine d'acteurs du secteur de l'eau prennent part à cet atelier.

L'ouverture des travaux a été marquée par la communication sur : « Changements climatiques et sécurité de l'eau en Afrique de l'Ouest : focus sur le Burkina Faso ». A en croire Lucien Damiba, c'est une étude menée par l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle a été réalisée pour le Burkina Faso et son voisin le Niger. La conclusion retient trois points : des réformes courageuses pour prendre en compte la question de la maîtrise d'eau, une synergie d'action entre les acteurs y compris la population de sorte à comprendre davantage le phénomène, et des innovations technologiques pour la maîtrise de l'eau. « Il faut qu'il y ait des investissements majeurs, si nous voulons comprendre les changements climatiques à travers les trois points que j'ai cités », a insisté Lucien Damiba.

Du côté du directeur pays WaterAid Burkina Faso, Éric Mamboué, c'est le présent atelier qui servira de point de départ. « J'ai bon espoir que les opportunités et les défis émergents autour de la problématique des changements climatiques seront analysés et exploités au maximum pour l'identification des pistes d'actions possibles afin de répondre judicieusement aux défis prioritaires », a-t-il affirmé.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Ouagadougou : L'alimentation « La Surface » ravagée par des flammes

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L'alimentation « La Surface », située au quartier Zogona de Ouagadougou, a pris feu dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 mars 2021, rapportent nos confrères de « artistesbf.org ».

Selon le propriétaire de l'alimentation, Adam's Bella, les flammes sont parties d'une petite cuisine située à proximité de la boutique et où les gérants d'un fastfood font la cuisine. « Mais on ignore s'il s'agit d'un court-circuit », a-t-il précisé.

Les Sapeurs pompiers, arrivés sur les lieux quelques instants après le début de l'incendie, ont pu maîtriser les flammes et limiter les dégâts. Des éléments de la police scientifique ont également effectué les constats d'usage.

Aucun bilan n'est encore disponible mais d'importants matériels ont été ravagés par les flammes. On ne déplore pas de pertes en vie humaine.

Lefaso.net

Décès de Odile KARANGA : Remerciements

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La grande famille KARANGA à Koupéla, Ouagadougou, Côte d'Ivoire et Etats-Unis.

• Les familles BERE, PARKOUDA, ZOUNGRANA, ZOUGMORE, LOFO, DAMIBA à KOUPELA et OUAGADOUGOU ;

• Les familles alliées et amies : OUEDRAOGO, KOUADIO, PALENFO, SEGUI, BAKOUAN, VIHO, TRA-BI, SAWADOGO, NDO, BAYALA, SOROGHO, SOW, PARKOUDA,BELEMSIGRI, BAMBARA, WANGRE, WANDAOGO, SOME à OUAGADOUGOU, KOUPELA et BOBO-DIOULASSO ;

• Les enfants : Pauline-Emmanuelle, Martial-Désiré, Anne-Louise ;

Les petits-enfants :

Odilon, Alex, Kendra, Emmanuel et Marie-Anaé
Très touchés par votre soutien moral, spirituel et matériel lors du rappel à Dieu et de l'inhumation, respectivement le 09 mars 2021 à Ouagadougou et le 12 mars 2021 à Koupéla, de leur fille, sœur, mère, grand-mère,
Odile KARANGA

Adressons de tout cœur nos remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin nous ont soutenus lors de ce douloureux évènement.

Ces remerciements vont en particulier :

• A Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Christophe Joseph Marie DABIRE ;

• A Monsieur Mathias TANKOANO, Président du Conseil Supérieur de la Communication ;

• Monsieur Abdoul Karim SANGO, ancien Ministre de la Culture et du Tourisme ;
• Au Professeur Augustin BAMBARA

• A la Communauté chrétienne de base Saint Joseph du secteur 5 à Koupéla ;

• Aux voisins et particulièrement aux jeunes du quartier Saint Joseph à Koupéla ;

• Aux membres de la Croix Rouge de Koupéla ;

• Aux voisins de Pissy à Ouagadougou ;

• Aux amis de la défunte ;

• Aux amis de la famille ;

Que Dieu Tout-Puissant vous rende au centuple vos bienfaits !

Nouveau cadre de gestion comptable : Le Trésor public du Burkina remet à niveau les acteurs des collectivités territoriales

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Le mardi 30 mars 2021, s'est ouverte à Ziniaré dans le Plateau central une formation sur le nouveau régime financier et comptable des collectivités territoriales, initiée par la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP). Cette cérémonie marque le début d'une série de formations au profit de 2000 acteurs de la gestion comptable et financière des collectivités territoriales. La cérémonie a été présidée par le secrétaire général du ministère en charge des Finances, Abel Séglaro Somé.

« Dans le cadre de l'internalisation des directives communautaires de l'UEMOA, le Burkina a procédéà la mise à jour du régime financier et comptable des collectivités territoriales. Cela a abouti à l'adoption d'un décret portant régime financier et comptable des collectivités territoriales. La date d'effet de ce décret est fixée pour le 1er janvier 2022. Et pour aboutir à une mise en œuvre harmonieuse de ce décret il a fallu nous organiser pour assurer le renforcement des capacités des différents acteurs », a expliqué le directeur général du trésor et de la comptabilité publique, Celestin Santeré Sanon, à l'issue de la cérémonie.

Celestin Santeré Sanon, DG du trésor et de la comptabilité publique aux micros des journalistes

Il ajoute que c'est dans ce cadre que la série de formations, dont le lancement officiel a lieu à Ziniaré, est organisée et va concerner environ 2000 participants issus des collectivités territoriales et des services techniques déconcentrés du Ministère en charge des Finances et du ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation.

L'objectif est de mettre l'acteur au parfum des différentes innovations qui sont essentiellement de quatre ordres, explique-t-il. Il s'agit du délai d'adoption du budget, qui se faisait en fin d'année, qui a été rapproché au plus tard à la fin du deuxième trimestre de l'année. Ensuite le résultat dans l'exercice du budget qui était essentiellement affectéà la section investissement.

Les participants à la cérémonie de lancement

Avec les nouvelles dispositions, il reviendra aux conseils des collectivités de convenir de l'affectation du résultat de l'exercice de leur budget. La troisième innovation introduite est que le budget des collectivités, qui était présenté en un budget objet, sera désormais présenté en budget programme. Et enfin il y a la question des délais de production de comptes de gestion, qui était au 30 septembre. Ce délai est ramené au 30 juin.

Des directives sur lesquelles le Burkina était déjà en avance

Pour Célestin Santeré Sanon, DGTCP, loin d'être un retard, le Burkina Faso était déjà en avance sur le régime financier et comptable des collectivités. Il explique qu'en parcourant ces nouvelles directives qui font l'objet d'internalisation, on constate qu'elles se sont inspirées de ce qui était déjà consacré dans le régime financier et comptable au Burkina Faso. Donc, pour le Burkina Faso il a fallu juste faire quelques ajustements, en tenant aussi compte des compétences qui ont été développées dans d'autres pays.

Le présidium à la cérémonie

Le secrétaire général du ministère en charge des Finances, Séglaro Abel Somé, a félicité le directeur général du trésor et de la comptabilité publique, et l'ensemble de ses collaborateurs pour l'initiative et le travail abattu pour élaborer ce nouveau régime financier et les différents textes règlementaires qui en découlent. Il a aussi salué la présence du Programme d'appui aux collectivités territoriales (PACT) qui accompagne le processus de décentralisation au Burkina. Selon lui, le nouveau régime financier et comptable des collectivités territoriales prend en compte les normes et les bonnes pratiques internationales en matière de gestion des finances locales.

Le maire de la commune de Ziniaré

Il s'inscrit dans un processus permettant une gestion rigoureuse, efficace et transparente des finances publiques ainsi qu'une comparabilité des données en vue de la surveillance multilatérale des politiques budgétaires locales. Il informe en outre que c'est une quinzaine de sessions de formation portant sur quatre thèmes principaux qui vont se dérouler dans plusieurs chefs-lieux de régions du Burkina Faso au profit de 2000 participants environ.

Le maire de la commune de Ziniaré a aussi salué l'initiative et trouve que c'est une occasion à saisir par les acteurs de la gestion comptable et financière des collectivités territoriales.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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