Quantcast
Channel: leFaso.net
Viewing all 84654 articles
Browse latest View live

Projet adaptation basée sur les écosystèmes : Les capacités des transformatrices des produits forestiers non ligneux de Dassa renforcées

$
0
0

L'union communale des transformatrices des produits forestiers non ligneux (UCTPFNL) de Dassa, province du Sanguié, région du Centre-Ouest, qui a aussi bénéficié de l'accompagnement du projet adaptation basée sur les écosystèmes (EBA-FEM), a accueilli l'équipe de la caravane de presse le samedi 27 mars 2021. C'est donc à son siège qu'a pris fin cette caravane qui a débuté depuis le 22 mars dernier.

L'union communale des transformatrices des produits forestiers non ligneux (UCTPFNL) de Dassa fait aussi partie des bénéficiaires du projet adaptation basée sur les écosystèmes (EBA-FEM) dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest. En effet, l'UCTPFNL a vu ses capacités renforcées à travers une dotation de matériels de transformation et un éventail de formations sur les pratiques innovantes de production. Pour ce faire, cette dotation en matériels et les différentes formations reçues ont permis aux femmes d'améliorer leur production mais également la qualité des produits, a souligné la présidente de l'UCTPFNL, Bernadette Essié.

Vue d'une des équipes des transformatrices des produits forestiers non ligneux de Dassa

La dotation dont elles ont fait cas est une décortiqueuse des grains de néré. Quant aux formations reçues, Bernadette Essié a fait savoir qu'il s'est agi de l'emballage des produits fabriqués et de l'hygiène afin de ne pas les exposer à la poussière qui peut être des causes de beaucoup de maladies. « C'est pourquoi, dit-elle, nous remercions beaucoup EBA-FEM, parce que leur accompagnement a changé beaucoup de choses dans nos vies. Avant nous ne pouvons pas faire beaucoup de choses mais avec leur accompagnement, en plus du Soumbala, nous produisons d'autres choses comme les huiles de néré, du balantex, le beurre de karité, la poudre de baobab, etc. ».

Bernadette Essié, présidente de l'union communale des transformatrices des produits forestiers non ligneux de Dassa

Tout en précisant que grâce à tout cela, les femmes de Dassa arrivent désormais à gagner de l'argent avec lequel elles aident leurs maris à payer la scolarité de leurs enfants et à prendre en charge leurs familles. « Avec cette occupation, les femmes ne vont plus sur les sites d'orpaillage, parce qu'avant à Dassa, elles étaient sur les sites, ce qui faisait qu'elles abandonnaient souvent leurs foyers, mais maintenant elles restent sur place et ont de quoi se prendre en charge », affirme la première responsable des transformatrices.

Jean G. Bayili, maire de la commune rurale de Dassa

Quant au maire de la commune de Dassa, Jean G. Bayili, l'accompagnement du projet EBA-FEM aux transformatrices des produits forestiers non ligneux leur a permis de sortir un tant soit peu de la pauvreté. « Moi-même, j'ai eu à visiter à plusieurs reprises le centre et a vu les femmes qui travaillent d'arrache-pied pour améliorer leurs conditions de vie. Elles m'ont même fait le bilan de leurs activités qui est positif. C'est pourquoi, je voudrais profiter de l'occasion pour remercier le projet EBA-FEM pour toutes ces réalisations au niveau de notre commune », s'est ainsi exprimé le maire Bayili.

Une vue de la décortiqueuse de néré

Tout en rassurant qu'au niveau du conseil municipal, ils essaient dans la mesure du possible de travailler à consolider tous les acquis engrangés.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Développement local : Des communes évaluent la plateforme Présimètre

$
0
0

Sur initiative du Groupe d'études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social (GERDDES-Burkina), les maires d'une vingtaine de communes ont procédé, le samedi 26 mars 2021 à Ouagadougou, à l'évaluation du projet « Suivi citoyen des politiques publiques dans des communes du Burkina ».

Pour l'exercice, ce sont les maires qui ont été conviés et ils ont répondu présents dans leur grande majorité. En effet, le samedi 26 mars a été consacréà l'évaluation du projet « Suivi citoyen des politiques publiques dans des communes du Burkina » par les premiers responsables des communes.

Initié par GERDDES-BURKINA, le projet avait pour but de contribuer à la consolidation de la démocratie participative au Burkina Faso à travers la systématisation du suivi citoyen de l'action publique dans les communes d'intervention. Il s'est déroulé en deux phases et a concerné 20 communes réparties dans neuf régions du Burkina Faso.

Résultats satisfaisants

Au cours des travaux, les participants se sont félicités des résultats engrangés sur les quatre années d'exécution (2017-2021) du projet. Il s'agit notamment de la visibilité accrue des communes bénéficiaires du programme présimètre, d'une culture de la redevabilité de la part des autorités des collectivités territoriales, d'une prise de conscience des acteurs (autorités et populations) qu'aucun développement véritable ne se fait sans l'implication de tous les acteurs et d'un impact du programme sur l'offre d'un meilleur service public par la collectivité territoriale.

Des résolutions aussi…

Léopold Somé, président de GERDDES-BURKINA, et les participants ont par ailleurs recommandé que les textes sur la décentralisation et la participation citoyenne soient vulgarisés en langues nationales et que le programme Présimètre de GERDDES-BURKINA passe à l'échelle nationale afin de toucher toutes les communes.

En rappel, le Groupe d'études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social a été créé en 1992 au Burkina Faso. Edouard Ouédraogo, directeur de publication du quotidien « L'Observateur paalga », a été le premier président de GERDDES-BURKINA.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Mouloud 2021 : Le rôle de l'islam dans la conquête de la paix et la sécurité au cœur de la célébration

$
0
0

L'association islamique des encadreurs des femmes, des filles et des hommes musulmans au Burkina Faso a célébré, le dimanche 28 mars 2021, la naissance du Prophète de l'islam, Mohamet, appelée couramment Mouloud. Cette commémoration s'est tenue sous le thème « Paix et sécurité : Rôles de l'islam au Burkina Faso ».

La naissance du Prophète Mohamet constitue un évènement majeur dans la vie du musulman. Elle est célébrée au troisième mois de l'année musulmane. Cette année, l'Association islamique des encadreurs des femmes, des filles et des hommes musulmans au Burkina Faso (AIEFFHMB) a sacrifiéà la tradition en commémorant le Mouloud. L'évènement a attiré une foule de musulmans, le dimanche 28 mars 2021, au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou. Cela a été un moment de louanges du Prophète et de prêche exécuté par l'imam Arouna Tiendrébéogo. Le président de l'AIEFFHMB, El Hadj Cheick Aboubacar Ouédraogo Takbir Moujahidin, a remercié« Allah » d'avoir œuvréà la tenue de cette activité qui, selon lui, a été un franc succès au regard de la forte mobilisation des participants. Pour lui, le thème « Paix et sécurité : Rôles de l'islam au Burkina Faso », vise à renforcer les liens d'amitié entre frères et sœurs musulmans.

Des autorités traditionnelles étaient présentes à la célébration de la naissance du Prophète Mohamet

S'exprimant sur la situation délicate qui règne au sein de la grande famille musulmane (https://lefaso.net/spip.php?article103613), il a invité les uns et les autres à taire les divergences et à travailler main dans la main comme un seul homme pour bâtir le Burkina Faso. « Je ne suis pas partisan d'un groupe. Moi, je suis avec celui qui œuvre pour le développement de mon pays. Les autorités sont en train de travailler pour la réconciliation nationale. Au lieu d'être un moteur important pour cette réconciliation, il y a des musulmans qui s'entre-déchirent.

El Hadj Cheick Aboubacar Ouédraogo Takbir Moujahidin prône la paix

Pourtant, la religion ne prône pas cela. L'islam, c'est la paix, l'amour du prochain, mais aussi la solidarité», a-t-il relevé. Parmi les raisons susceptibles d'expliquer le couac entre les musulmans, El Hadj Moujahidin évoque l'argent, la politique, le racisme et la jalousie. De ce qui précède, en plus des efforts personnels de la communauté musulmane pour sortir de cette situation, le gouvernement a également un rôle important à jouer. Car, « les conflits religieux peuvent détruire tout un pays ». Et ce n'est pas ce qu'on souhait pour le Burkina.

Le représentant de Zéphirin Diabré invite les musulmans à accompagner le ministre de la Réconciliation nationale

Le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, a associé son image au présent Mouloud. Empêché, il s'est fait représenter par le maire de l'arrondissement N°11, Ibrahim Naré. En son nom, le maire a adressé des messages de paix, de réconciliation et de cohésion sociale pour le Burkina Faso dans toutes ses composantes. Rappelant aussi la lourde mission du ministre Diabré qui est de faire en sorte que toutes les fissures observées depuis un certain temps au sein des couches sociales du pays se ressoudent. Pour relever ce défi, M. Naré a, au nom du ministre, sollicité l'accompagnement de tous les musulmans du pays. En retour, il a dit la disponibilité du ministre en charge de la Réconciliation nationale à travailler avec les musulmans.

En acceptant de parrainer la présente commémoration de la naissance du Prophète Mohamet, El Hadj Alidou Kafando poursuit les œuvres de son défunt père, lui qui a toujours posé des actes nobles en faveur des musulmans, selon le représentant du parrain, Me Issaka Compaoré. Comme le maire, il a adressé des messages de paix et de solidarité.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Développement socioéconomique : La robotique, un atout pour le Japon

$
0
0

Le Japon, à la faveur de la révolution technologique, est devenu une référence mondiale dans le secteur de la robotique, se hissant au premier rang des pays producteurs et exportateurs de robots. Cette prouesse a permis au pays de faire face à de nombreux défis liés à la dénatalité et de réaffirmer sa position de leader dans l'économie mondiale.

Le pays du Soleil levant est l'un des Etats qui sont confrontés à de nombreux défis. Pour y faire face il exploite d'innovantes pistes de solutions. En effet, pour remédier certaines questions et conserver la place qui est la sienne dans le concert des nations, l'intelligence artificielle s'est imposée au Japon comme une alternative salvatrice. Le pays est connu pour son faible taux de natalité induisant une pénurie de main d'œuvre et le vieillissement de sa population depuis quelques années.

Le développement de la robotique de service et des robots humanoïdes, dans cette dynamique, sont vus comme un atout important pour faire face aux défis que posent l'évolution démographique japonaise et d'autres aspects de son développement socioéconomique.

Les robots effectuant, à chaque étape du processus, des tests PCR, protégeant les travailleurs de la santé des risques d'infections

Pour le peuple japonais dans son ensemble, l'utilisation des robots représentent bien plus qu'une aubaine économique puisque permettant d'éviter la pénurie de main d'œuvre (dans un pays où l'immigration de masse est insignifiante) mais aussi d'aider psychologiquement les personnes âgées.

Fort de ce constat, le Japon est devenu une référence mondiale dans le secteur de la robotique. Son avancée tant dans la production que dans la recherche et de l'innovation, est liée, en partie, à l'acceptation socioculturelle des robots dans la société nippone. C'est pourquoi, déjà leader en robotique industrielle, l'accent est mis sur les robots de services, l'un des piliers de la stratégie de croissance du Japon et se présente comme une composante essentielle de la 4e Révolution industrielle et du développement de la Société 5.0.

Le robot Erica, a été créé par Hiroshi Ishiguro pour présenter le journal télévisé au Japon

Compagnons et protecteurs du Japonais

Au pays du Soleil levant, contrairement à l'Occident, la résistance et la crainte face aux robots est faible. Les personnes y semblent plus disposées à interagir ou être assistées par eux. Les Japonais ont toujours eu une vision très positive des robots comme compagnons et protecteurs des humains, donc très loin de la menace qu'ils représentent souvent dans la culture populaire occidentale.

Un robot qui travaille dans un établissement de soins des personnes âgées

Aujourd'hui, ils occupent une place de plus en plus importante dans l'économie et le paysage local, accueillant et servant les clients dans les magasins et dans les banques, et construisant des biens technologiquement avancés sur les chaînes de production des manufactures nationales. Il existe pratiquement autant de type de robot qu'il y a de finalités à leur utilisation.

En conséquence, il en existe pour aider à la mobilité et au soutien psychologique des personnes du troisième âge, des robots dans les services d'accueil, les commerces, la surveillance, l'agriculture et les services de restauration.

Convaincu de l'importance du secteur, le gouvernement japonais subventionne actuellement le développement de 20 types de robots capables d'assister à différents stades de l'agriculture, du semis à la récolte, sur différentes cultures. En partenariat avec l'Université d'Hokkaido, le motoriste Yanmar a développé un tracteur robot qui est déjà testé sur le terrain.

Les robots sont bien ancrés dans la culture japonaise

Dans le domaine de la santé, le robot a été d'un grand apport. Dans un contexte de pandémie du coronavirus, un système de test automatisé de réaction en chaîne par polymérase (PCR) a été développé par Medicaroid Corporation, une société basée à Kobe qui produit des robots à usage médical. Le système automatise toutes les procédures requises pour les tests PCR, telles que l'inactivation des échantillons, l'extraction de leur acide nucléique et leur soumission à une inspection PCR.

La technologie de robot industriel développée par Kawasaki heavy industries permet aux robots d'accomplir ces mouvements. Plus qu'une culture, le robot est ainsi bien ancré dans l'univers du peuple japonais et de sa société. Ce qui permet au pays de « résister » et de surmonter les challenges susceptibles de plomber son développement socioéconomique.

Soumaïla BONKOUNGOU
(SIDWAYA)

Environnement : Le ministre Siméon Sawadogo visite l'Ecole nationale des Eaux et Forêts dans les Hauts-Bassins

$
0
0

Le ministre de l'Environnement, Siméon Sawadogo, a visité le samedi 27 mars 2021, l'Ecole nationale des Eaux et Forêts de Dindéresso. Satisfait de cette visite, Siméon Sawadogo a souhaité une meilleure évolution de l'école en collaboration avec les différents acteurs.

Au cours de sa visite, le ministre de l'Environnement, Siméon Sawadogo, a pu découvrir le laboratoire, les dortoirs, le terrain de sport, l'atelier de couture, etc. Il a également visité l'infirmerie, le jardin potager et le ‘'jardin botanique Salif Diallo''. L'occasion a été aussi de s'entretenir avec le personnel de l'ENEF.

Le directeur général de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts, le colonel Lamien Pingaté, a présenté au ministre l'historique de l'école créée depuis 1953. L'ENEF a pour missions de dispenser une formation professionnelle en matière de foresterie et environnement aux candidats nationaux et non nationaux issus de concours directs ou professionnels, et des inscrits sur titre privé ; organiser des stages de perfectionnement ou de recyclage à la demande ; offrir toutes les prestations de services dans les domaines de ses compétences qui sont entre autres l'aménagement forestier, l'aménagement et la gestion de la faune, la pêche et la pisciculture, les évaluations environnementales. Au total, 53 agents assurent ces missions et l'école compte 877 élèves et 102 enseignants en cette année 2021.

Siméon Sawadogo au jardin potager de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts de Dindéresso

Des attentes du personnel

Le personnel a formulé comme attentes, la consolidation des acquis en matière de partenariat, le plaidoyer auprès des collectivités pour qu'elles puissent former leurs agents à l'ENEF, l'intégration de l'ENEF au niveau des conseils de cabinet du ministre, son intégration dans les voyages à l'international pour faciliter la recherche de partenaires, le financement du PAT/PSDD à travers l'organisation de la table ronde des bailleurs de fonds.

Le ministre Siméon Sawadogo suit la présentation sur l'historique de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts de Dindéresso

Le ministre Siméon Sawadogo, tout en prenant en compte ces attentes, a rappelé que cette rencontre vise d'abord trois objectifs à savoir venir les rencontrer, les encourager et les féliciter. Il a par ailleurs demandé aux équipes de communication de son ministère et de l'ENEF de songer à la réalisation d'un documentaire sur l'école afin de lui donner de la visibilité ainsi qu'aux agents qui, à son avis, abattent un incroyable travail.

Présentation de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts de Dindéresso par son directeur général, le colonel Lamien Pingaté

Echanges avec les élèves stagiaires

Le ministre de l'Environnement a profité de sa visite rencontrer les stagiaires de l'ENEF. Il les a encouragés pour leur future fonction. Blaise Koné est élève inspecteur des eaux et forêts, première année, et délégué général de l'école. Il a au nom des stagiaires émis comme besoins, l'octroi d'une ambulance et des produits de première nécessité, l'augmentation du nombre de cars, une meilleure coordination pour la période de recrutement, plus de spécialisation, et aussi la sécurisation de la cour de l'école.

Le ministre de l'Environnement, Siméon Sawadogo, lors des échanges avec les stagiaires de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts de Dindéresso

Le ministre Sawadogo a, au terme de sa visite, exprimé toute sa fierté de découvrir aujourd'hui dans toute sa profondeur cette «école prestigieuse » créée depuis 1953 (68 ans d'existence) dont il a entendu parler depuis l'enfance et qui a formé la plupart des agents des eaux et forêts, et environnementalistes qui travaillent sur le terrain.

Blaise Koné, élève inspecteur des eaux et forêts, première année, délégué général de l'école

Aussi a-t-il souhaité une bonne évolution de l'ENEF en institut ou autre pour être reconnue par le CAMES.

Haoua Touré
Lefaso.net

Éducation : Des élèves de Ouagadougou s'opposent aux nouvelles réformes du Bac et du BEPC

$
0
0

L'Association des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO) a exprimé son mécontentement par rapport au décret portant sur les nouvelles réformes du BAC et du BEPC. Dans la matinée de ce lundi 29 mars 2021, ils ont manifesté.

Venus de plusieurs écoles, ils ont dit « NON » aux nouvelles réformes qui, selon eux, constituent une remise en cause de leurs « acquis chèrement acquis ». Ils ne se sont pas arrêtés là.

En effet, la suspension des activités socio-culturelle et sportive du fait du Covid-19 passe mal chez eux. A en croire,« pendant que des festivals et autres activités festives et récréatives, regroupant plusieurs personnes n'est rien d'autre qu'une camisole de force faite aux élèves ».

Devant leur ministère de tutelle ce matin, ces élèves ont refusé de remettre leur plateforme revendicative aux responsables de ce ministre. Ils ont voulu remettre le document au ministre him-self, main à main.

Dans une note en date du 24 mas 2021, le comité exécutif de l'AESO a informé le ministre en charge de l'Education nationale qu'elle organisera une manifestation de 48 heures à compter du lundi 29 mars 2021.

Lefaso.net
Photo : Radio Oméga

Burkina Faso : La réconciliation coûte que coûte

Jeu concours Kouka : Iman Ouédraogo de Ouahigouya lauréate de la 14e édition avec 19/20

$
0
0

Le jeu concours de la lutte contre la corruption dénommé« Kouka » a connu ses lauréats de la 14e édition. Le samedi 27 mars 2021 à Ouagadougou, Iman Ouédraogo de Ouahigouya et Yasmine Kassamba ont été déclarées lauréates des premiers prix avec 19/20 et 16/20 respectivement.

Iman Ouédraogo est une élève de CM2 à l'école Saint Alain de Ouahigouya. Cette fille de 10 ans a obtenu la note de 19/20. Quant à Yasmine Kassamba, dans la catégorie secondaire, elle a eu 16/20. Cette élève de classe de 5e au lycée Sainte Cécile de Dédougou a 12 ans.

Les deux lauréates sont reparties avec la somme de 170.000 francs CFA chacune dont 100.000 francs CFA en numéraire, un vélo VTT et plusieurs autres gadgets.
Tout en exprimant sa joie pour le premier prix reçu, Iman Ouédraogo n'a pas également manqué de traduire sa gratitude à sa mère. En effet, d'après ses explications, c'est sa génitrice qui l'avait aidée pour la lecture de la bande dessinée « Kouka » et qui lui avait fait le résumé. Du coup, « le sujet a été très facile », a-t-elle indiqué.

Iman Ouédraogo, lauréate de la 14e édition, catégorie primaire

Yasmine Kassamba, elle, n'a pas pu effectuer le déplacement sur Ouagadougou parce qu'elle avait un examen à composer le samedi 27 mars 2021. Elle s'est fait représenter.

Une baisse drastique

« La corruption dégrade la qualité de l'offre éducative : disons non à la vente des places dans nos établissements d'enseignement publics ». C'est sous ce thème que la 14e édition du jeu concours de la lutte contre la corruption dénommé« Kouka » s'est tenue.

Plusieurs lauréats étaient présents à cette cérémonie de remise de prix

En cette édition, selon le rapporteur Harouna Dianda, le jury a réceptionné 1119 copies sur le plan national. Comparativement aux 2154 copies de la 13e édition, « cette année, le jury note une baisse drastique du taux de participation », a-t-il déclaré.

Mais du côté du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), promoteur de ce jeu concours, on note plutôt « un taux de participation assez satisfaisant ». A en croire le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, le Covid-19 a impacté négativement la production et la diffusion de la BD Kouka n°19, compte tenu de la fermeture temporaire des établissements en 2020.

La photo de famille

Présent à cette cérémonie de remise de prix aux lauréats, le contrôleur général de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), Luc Marius Ibriga, a fait une mention particulière au REN-LAC de « semer la graine de l'anti-corruption au sein de la jeunesse ». Il a affirmé que « c'est une option très fructueuse » de la part du REN-LAC et c'est tout le Burkina Faso qui va en tirer profit.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net


Burkina Faso : Le festival Alimenterre pose le débat sur les enjeux de l'agroécologie et la souveraineté alimentaire

$
0
0

En marge de la première édition du festival Alimenterre, il s'est tenu le samedi 27 mars 2021, à l'espace culturel Gambidi, un forum sur « l'agroécologie et souveraineté alimentaire »à l'endroit des festivaliers. Qu'est-ce que l'agroécologie ? Quels sont les enjeux de la souveraineté alimentaire ? Ce sont entre autres des questions qui sont passées au peigne fin par Mme Blandine Sankara, présidente de l'Association Yelemani.

D'après Blandine Sankara, l'agroécologie est une méthode de culture de la terre respectant la nature et sa biodiversité. Cette méthode est moins coûteuse car elle n'utilise pas d'intrants provenant de l'industrie et privilégie des ressources locales sur place. Elle peut contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la faim, foi de Mme Sankara. Il s'agit de se tourner vers les produits sains qu'on trouve sur place. Au-delà, la pratique de l'agroécologie est culturelle. Parce qu'il y a un savoir-faire de nos grands-parents paysans, fait savoir la conférencière.

La souveraineté alimentaire, quant à elle, constitue un enjeu majeur de développement, car d'après la présidente de l'association Yelemani, elle défend le mode de production des petits agriculteurs et est promue par un nombre toujours croissant d'acteurs. « Elle contribue àéradiquer la pauvreté, àéliminer la faim, à promouvoir la santé, à créer des emplois décents et à lutter contre le changement climatique », a-t-elle expliqué.

Yelemani, une expérience de production maraichère agroécologique

L'association Yelemani a mis en place une ferme agroécologique, à Loumbila. Ils y font, à en croire sa présidente, de la récupération des sols par le compost et fabriquent eux-mêmes les fertilisants et les produits de traitement des sols. Ils utilisent également une technique appelée hors-sol. Cette façon de faire permet de gagner plus en espace. Elle réduit la pénibilité du travail, limite les attaques des insectes et aide surtout les familles urbaines àêtre plus indépendantes en ce qui concerne l'approvisionnement des légumes. Cette pratique peut se faire dans différents contenants de récupération.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Côte d'Ivoire : Deux soldats tués et quatre autres blessés dans une attaque à Kafolo

$
0
0

Deux soldats ivoiriens ont été tués et quatre autres blessés après une attaque, dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 mars 2021 à Kafolo, dans le Nord de la Côte d'Ivoire, rapporte Alerte Info.

Le nombre des auteurs de l'attaque « lourdement armés » est estiméà une soixantaine.

Cette même source, en citant l'Etat-major ivoirien, indique que les forces armées ont repoussé les assaillants au terme d'une heure de combat intense et mis en œuvre un ratissage.

Il faut rappeler que dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 juin 2020, le poste-frontière de Kafolo, frontière avec le Burkina, a été la cible d'une attaque par des hommes armés. Au moins une dizaine de soldats ont été tués au cours de l'attaque.

Lefaso.net

Ne pas savoir est mauvais, ne pas demander est encore pire.

MAEP : Le Burkina réaffirme son attachement à la promotion de la bonne gouvernance

$
0
0

Le ministre en charge de la Coopération et l'Intégration africaine, Alpha Barry, représentant le président du Faso, Roch Kaboré, a participé par visioconférence, le jeudi 25 mars 2021, au 30e sommet du forum des chefs d'Etat et de gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Cette rencontre a vu l'adhésion de la République démocratique du Congo comme 41e membre du MAEP.

Les chefs d'Etat membres du forum du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) se sont réunis le jeudi 25 mars 2021 dans le cadre du 30e sommet de ce forum. Cette rencontre tenue par visioconférence a été présidée par le président sud-africain, Cyrille Ramaphosa par ailleurs président du forum du MAEP depuis février 2020. Il s'agit d'un comité des chefs d'Etat et de gouvernement des Etats membres de l'Union africaine (UA) qui ont volontairement choisi d'adhérer au MAEP. Il a la responsabilité de la supervision de l'organisation et des processus du MAEP.

Cette 30e rencontre s'est articulée autour de deux principaux points. L'adhésion de la République démocratique du Congo en qualité de 41e membre du MAEP et l'examen des situations du Libéria, de la Zambie et de la Sierra Léone. Cet examen a consistéà mesurer la performance et les progrès dans trois domaines thématiques à savoir la démocratie et la gouvernance politique ; la gouvernance et la gestion économique ; la gouvernance d'entreprise et le développement économique. Il a aussi été question au cours de cette rencontre de faire l'analyse des lacunes de gouvernance au Soudan, une mise à jour sur les progrès du deuxième processus d'examen du Nigeria, ainsi que le progrès de la deuxième génération d'examen en Afrique du Sud.

Le 30e sommet du forum du MAEP a été présidé par visioconférence par le président sud-africain, Cyrille Ramaphosa, président de l'Union africaine (UA)

Pour l'occasion, le ministre burkinabè en charge de la Coopération et l'Intégration africaine, Alpha Barry, a salué l'initiative du MAEP qui permet aux pays africains de s'autoévaluer à travers les bonnes pratiques qui se font dans un pays et de voir comment cela peut servir d'exemple. Il a ainsi réaffirmé l'attachement du Burkina Faso à la promotion de la bonne gouvernance.

Concernant la représentation du Burkina Faso au niveau de cette institution à travers des cadres nationaux, comme c'était le cas avec le regretté Jean-Baptiste Natama, le ministre Barry a indiqué que le Burkina Faso est candidat au poste de Commissaire santé, action humanitaire et développement social en tant que Commissaire à l'Union Africaine. « C'est un poste important puisque le MAEP lui-même est arriméà l'Union Africaine. Donc on peut dire que le Burkina Faso espère être représentéà un plus haut niveau au niveau de l'Union africaine, comme c'était le cas au cours des quatre dernières années. » a-t-il confié.

En rappel, le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) a été créé en 2003 en tant qu'institution spécialisée de l'Union africaine (UA) qui sert de plate-forme pour le partage d'expériences et le renforcement des meilleures pratiques en vue de la stabilité politique, de la croissance économique accélérée et de l'intégration régionale et continentale, ainsi que du développement durable. Il cherche à favoriser le changement des carences sous-jacentes de la gouvernance et des processus de développement socio-économique parmi les Etats membres.

Judith SANOU
Lefaso.net

Développement des télécommunications : L'Afrique se concerte sur les défis régionaux avant la conférence mondiale

$
0
0

Dans le cadre de la tenue prochaine de la Conférence mondiale de développement des télécommunications (CMDT-21), une réunion préparatoire virtuelle se tient du 29 au 30 mars 2021, pour déterminer les défis régionaux à relever. Elle est co-organisée par l'Union africaine de télécommunications (UAT) et l'Union internationale de télécommunication (UIT). Les travaux ont débuté ce lundi 29 mars 2021, sous la présidence du ministre burkinabè en charge de l'Economie numérique.

C'est un « on line » que se tient en prélude de la Conférence mondiale de développement des télécommunications (CMDT-21). Le top départ des travaux a été donné ce lundi 29 mars 2021, par la ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale du Burkina, Hadja Fatimata Ouattara.

Doreen Bogda de l'Union internationale des télécommunications (UIT) a salué et félicité la ministre burkinabè en charge de l'Economie numérique pour ses efforts de digitalisation du Burkina Faso. Pour elle, cette réunion tombe à un moment charnière où les pays doivent donner une autre dimension au numérique. « Avec nos partenaires, nous nous engageons à soutenir le développement du numérique en Afrique. Nous allons veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte en termes de numérique », a-t-elle indiqué.

Pour John Omo, de l'Union africaine des télécommunications, cette réunion est particulièrement importante pour l'Afrique. « C'est un grand honneur qu'elle soit co-organisée avec l'UIT pour la première fois », a-t-il laissé entendre. M. Omo a invité les uns et les autres à tout mettre en œuvre pour garantir à cette réunion, un véritable succès. « Nous devons tous redoubler d'efforts pour réaliser notre vision numérique pour l'Afrique », a-t-il terminé.

Une étape importante dans la préparation de la CMDT

Cette deuxième réunion virtuelle préparatoire régionale se tient sous la présidence du Burkina Faso. D'après la ministre de l'Economie numérique, des Postes et de Transformation digitale, Hadja Fatimata Ouattara, depuis la survenue de la pandémie du Covid-19, les réunions « on line » ont remplacé celles en présentiel. A son entendement, c'est la preuve qu'investir dans le numérique, c'est investir dans le développement durable.

La ministre en charge de l'Economie numérique, Hadja Fatimata Ouattara, a réaffirmé la volonté du Burkina a soutenir les initiatives nouvelles pour faire face aux défis régionaux

A l'en croire, ces réunions préparatoires régionales constituent des étapes importantes dans la préparation de la CMDT en ce sens qu'elles permettent de prendre en compte les besoins exprimés du secteur par les Etats membres. « Elles représentent ainsi des cadres importants d'orientation stratégique pour le développement des télécommunications et des TIC », a-t-elle soutenu. La présente séance régionale préparatoire africaine devrait jeter les bases de la formulation des propositions communes africaines en vue de la prochaine CMDT.

Du développement des télécommunications au Burkina

La ministre Ouattara est revenue sur la stratégie du développement du secteur des télécommunications du Burkina Faso. Il s'agit de mettre en place un cadre juridique et institutionnel complet et adaptéà l'édification d'une société de l'information, du déploiement d'une infrastructure large bande sur toute l'étendue du territoire. « Pour terminer, il y a l'appropriation des TIC par les différentes couches sociales et leur intégration dans toutes les stratégies nationales de développement », a-t-elle ajouté.

Au terme de ses propos, la ministre de l'Economie numérique a souhaité que les résultats de la présente réunion préparatoire de la CMDT-21 soient à la hauteur des attentes de la région. « Je réaffirme avec force, toute notre volonté de soutenir toutes les initiatives nouvelles et surtout celles qui nous préparent à faire face aux défis de notre région », a-t-elle conclu.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Martin Sanou, Directeur de la protection de l'enfant : « En matière d'adoption, nous travaillons à donner la priorité aux nationaux »

$
0
0

L'adoption est une institution par laquelle un lien de famille ou de filiation est créé entre l'adopté et l'adoptant. Elle consiste, pour un couple ou un tiers, à prendre au terme d'un jugement, pour fils ou fille, un enfant qui ne l'est pas naturellement. L'adoption permet aux enfants adoptés de bénéficier de soins et de vivre dans un cadre familial adapté. Au Burkina Faso, entre 2018 et 2020, 42 enfants en moyenne ont été adoptés par des Burkinabè. Des chiffres que les services en charge de l'Action sociale travaillent à faire évoluer positivement, en menant des campagnes de sensibilisation auprès des populations autrefois réticentes face à la question. Pour mieux comprendre les conditions dans lesquelles se fait l'adoption, nous avons pris langue avec Martin Sanou, Directeur de la protection de l'enfant.

Lefaso.net : Quelles sont les conditions qu'il faut réunir pour adopter un enfant au Burkina Faso ?

Martin Sanou : En ce qui concerne les conditions pour les couples, il faut être de nationalité burkinabè, être un couple hétéro sexuel, mariés depuis plus de cinq ans, être tous les deux consentants à l'adoption. L'un des conjoints doit être âgé de plus de 30 ans, avoir au moins quinze ans de plus que l'adopté, ne pas avoir plus de 50 ans pour l'adoption des enfants âgés de moins d'un an. Pour les célibataires, ce sont les mêmes conditions qui s'appliquent. Pour tout couple résidant au Burkina Faso et désirant adopter un enfant, avoir, en plus des conditions citées précédemment, résidé plus de cinq ans et avoir une autorisation d'adopter délivrée par son pays d'origine.

Lorsque toutes ces conditions sont réunies, quelle est la procédure à suivre ?

Elle varie selon que l'adoption soit nationale ou internationale. Il existe aussi deux types d'adoption : l'adoption plénière et l'adoption simple. Lorsqu'il s'agit de l'adoption nationale, il faut constituer un dossier à déposer auprès des services en charge de l'Action sociale. Le dossier se compose d'une demande adressée à la ministre de l'Action humanitaire qui est l'autorité centrale chargée des questions d'adoption et de l'enlèvement d'enfant.

La demande est ensuite transmise à un secrétariat technique qui étudie le dossier de demande d'adoption. Ce secrétariat technique est appuyé par un comité technique d'apparentement. Il est multisectoriel et examine les dossiers d'adoption et propose les enfants à l'adoption aux familles qui en font la demande. Lorsque le comité finit son travail, les propositions d'enfants sont faites aux familles qui en ont fait la demande et celles-ci doivent confirmer si elles sont d'accord avec l'enfant qui leur a été proposé.

Et s'ils sont d'accord, la procédure suit son cours et le dossier est transmis à la justice, car c'est un jugement d'adoption qui va officiellement confier l'enfant aux parents adoptifs. Et lorsqu'il s'agit de Burkinabè vivant à l'étranger qui veulent adopter, ils passent par la voie diplomatique (consulat, ambassade) pour que le dossier nous soit transmis pour traitement. Et c'est la même procédure citée plus haut qui est suivie. La durée de la procédure est très variable et peut atteindre une année, car une fois que le dossier est transmis et que la proposition de l'enfant est acceptée, celui-ci est placée pour six mois dans la famille afin que l'on puisse observer comment il s'adapte.

Qu'en est-il des différents types d'adoption ?

Pour l'adoption simple, l'enfant, tout en bénéficiant de certains effets de la filiation (nom, succession, héritage, etc.), reste cependant attachéà sa famille d'origine et aura désormais deux familles. Pour l'adoption plénière, une fois qu'un enfant a été adopté, ses parents adoptifs deviennent sa seule famille.

Combien d'enfants sont adoptés en moyenne par an au Burkina Faso ?

Selon les statistiques, de 2018 à 2020, nous avons une moyenne de 42 enfants adoptés par an.

Qui sont les enfants proposés à l'adoption ?

Cela varie en fonction du type d'adoption. Pour ce qui est de l'adoption plénière, nous avons les enfants dont les parents sont inconnus, les enfants trouvés, les enfants de mères malades mentales errantes dont on ne retrouve pas souvent les traces, souvent des orphelins, les enfants de parents connus qui décident de donner leurs enfants à adopter. Pour le cas des enfants trouvés, nous avons six mois pour rechercher les parents.

Si après ce délai ils ne sont pas trouvés, la police dresse un procès-verbal de recherche infructueuse et le transmet à la justice. Pour l'adoption simple, nous avons les enfants dont les parents ou le conseil de famille a valablement consenti à l'adoption, les enfants trouvés ou encore les enfants orphelins. Nous avons aussi le cas des enfants incestueux, souvent recueillis par les orphelinats parce que rejetés par la communauté.

Il y a également les enfants à besoins spécifiques âgés de plus de six ans, ainsi que les enfants vivant avec un handicap ou souffrant de maladie incurable. Pour ces enfants, les familles en général les proposent à l'adoption, pour diverses raisons comme le manque de moyens pour une prise en charge adaptée. Il faut noter que, dans la lettre de demande d'adoption, le parent adoptif peut préciser le sexe et l'âge de l'enfant qu'il désire adopter.

Selon les données dont vous disposez, les Burkinabè sont-ils plus nombreux que les étrangers à adopter les enfants ?

En adoption nationale, selon nos statistiques, de 2018 à 2020, 123 enfants adoptés au plan national donc par des Burkinabè, contre 125 pour l'étranger. L'écart n'est pas très grand. Mais si l'on se réfère à la période 2006-2016, nous avons 355 adoptions nationales, contre 867 au plan international. Les chiffres enregistrés entre 2018 et 2020, sont dus à une campagne de sensibilisation menée pour intéresser les nationaux à l'adoption. Nous travaillons à donner la priorité aux nationaux, car nous voulons que l'enfant reste dans son milieu d'origine.

Mais par rapport à certains types de problèmes, les préjugés ont la peau dure et certains Burkinabè ont du mal à accepter par exemple les enfants incestueux. Même pour les enfants de mère malades mentales, certains parents sont réticents, parce qu'ils pensent que la maladie qui a atteint la mère peut être héréditaire et risque de se déclencher à un certain moment chez l'enfant. Et en ce qui concerne les enfants vivant avec un handicap lourd, ce sont généralement les étrangers qui s'engagent le plus pour leur adoption pour leur offrir de meilleures conditions de vie.

Les Burkinabè s'intéressent de plus en plus à l'adoption

Est-ce que, avant de placer un enfant dans une famille adoptive, vos services procèdent à une enquête de moralité ?

Dès que le dossier de demande d'adoption est déposé, nous procédons à une enquête sociale, pour connaitre les conditions de vie de la personne, ses relations avec l'entourage, sa famille, etc. Nous collectons un certain nombre d'éléments, car lorsque la commission siège pour attribuer les enfants, la situation de l'enfant est déjà connue puisque l'enquête sociale est faite.

Il en est de même pour le demandeur. C'est donc en fonction de tous ces éléments qu'un enfant est apparentéà telle ou telle famille. Il est prévu dans le manuel des procédures, qu'une évaluation psychologique ainsi qu'une enquête de moralité puisse être faites à la demande du juge si celui-ci a des doutes légitimes. Et lorsque l'enfant est placé pour six mois afin d'apprécier son adaptation, un service social est chargé du suivi et produit un rapport sur ce qui a pu être constaté.

Est qu'il peut arriver qu'un couple ayant adopté un enfant veuille le remettre aux services sociaux ?

Lorsque vous adoptez un enfant, que la procédure est terminée, l'enfant est considéré comme le vôtre. Et si vous ne le voulez plus, cela veut dire que vous avez décidé d'abandonner votre propre enfant. Dans ce cas, la procédure qui s'applique aux parents qui abandonnent leurs enfants va s'appliquer à vous. Car avant que la procédure ne finisse, le code des personnes et de la famille précise que le consentement à l'adoption peut être rétracté dans les trois mois.

Donc, si cette période passe et que vous allez jusqu'au bout de la procédure, il n'est plus possible de ramener l'enfant aux services sociaux. Ce dont ils peuvent bénéficier, c'est d'une assistance éducative auprès de l'autorité judiciaire en cas de problème avec l'enfant. L'autorité judiciaire pourra voir avec les services compétents, quelles mesures prendre pour aider la famille à s'occuper de l'enfant.

Un enfant adopté qui, une fois la majorité atteinte, recherche ses origines, peut-il bénéficier de l'appui de vos services ?

Cela est possible, car c'est son droit. Même pour les adoptions à l'international, nous exhortons les parents à venir assez souvent dans le pays d'origine pour que l'enfant renoue avec ses racines. Et s'il veut connaitre ses origines quand il atteint l'âge de 18 ans, il en a le droit. C'est en ce sens que la conservation des dossiers d'adoption est très importante car il y va de la vie des enfants, et cela contribue également à le stabiliser.

Avez-vous un dernier mot ?

Nous constatons que les Burkinabè s'intéressent de plus en plus à l'adoption nationale et nous les y encourageons vivement. Comme nous l'avons dit, la priorité est donnée aux nationaux. Parce qu'à une certaine époque, les populations étaient assez réticentes. Maintenant, elles ont bien compris cette nécessité d'adopter des enfants afin de leur permettre d'avoir un cadre familial pour s'épanouir.

Ce sont des enfants Burkinabè, et quelle que soit la situation qui les a mis dans les conditions où ils sont, ils ont besoin de la protection de tous les Burkinabè et de la solidarité nationale. Nous encourageons ceux qui n'ont pas encore fait le pas et qui ont envie de le faire, à y aller sans problème. A notre niveau, nous continuons à nous mobiliser chaque fois que nous disposons de ressources, en formant les familles postulantes à l'adoption pour mieux les préparer.

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Bobo-Dioulasso : Pr Charlemagne Ouédraogo visite des infrastructures sanitaires et de recherches

$
0
0

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a visité, le vendredi 26 mars 2021, des infrastructures sanitaires et de recherches dans la ville de Bobo-Dioulasso, région des Hauts-Bassins. Cette visite avait pour objectif d'encourager les équipes soignantes qui se sont engagées malgré les conditions difficiles, à offrir de meilleurs soins de santé aux populations.

Cette sortie du ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, est la toute première après sa nomination à la tête du département. Ainsi, du 26 au 28 mars 2021, il a mis à profit cette sortie terrain pour visiter des infrastructures sanitaires et de recherches dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades. Une occasion pour lui, de constater de visu les réalités du terrain et d'encourager également le personnel soignant.

Dans les Hauts-Bassins, précisément dans la ville de Bobo-Dioulasso, les infrastructures qui ont été concernées par la visite de la délégation ministérielle sont, entre autres, le Centre Muraz, le Centre hospitalier universitaire Souro Sanou, le Centre Covid-19 et le site de construction du nouveau Centre hospitalier universitaire à Pala qui est financé par la République populaire de Chine. De toutes ces visites, Charlemagne Ouédraogo se réjouit du dynamisme de ses collaborateurs qui, selon lui, se battent au quotidien pour offrir des soins de qualité aux populations ce, malgré les conditions difficiles.

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, visite des infrastructures sanitaires

Un laboratoire de « haut standing » au Centre Muraz

La visite des infrastructures sanitaires et de recherches dans la ville de Bobo-Dioulasso a débuté au Centre Muraz. Ce centre qui a une expérience de 82 ans avec une «équipe forte », a pour mission la recherche, la formation et l'expertise. À travers une visite guidée par la directrice technique dudit centre, Dr Thérèse Kagoné, la délégation a pu mesurer les grandes capacités du Centre Muraz qui est doté d'un laboratoire mobile P3, capable d'organiser toute la surveillance contre les maladies infectieuses au Burkina Faso, mais aussi de conduire un certain nombre de recherches et d'essais vaccinaux.

Le ministre Ouédraogo à la découverte du Laboratoire mobile P3 du Centre Muraz

Selon Pr Charlemagne Ouédraogo, l'étape du Centre Muraz était extrêmement importante car, dit-il, « ce laboratoire mobile est le seul dans les pays francophones de l'Afrique de l'Ouest et nous devons être fiers d'avoir un laboratoire d'un tel standing ».

Aussi, à travers cette visite, il a affirmé avoir mesuré le niveau de maitrise des dossiers par la directrice technique et son équipe dont il a d'ailleurs salué l'engagement. Et avant de prendre congé d'eux, le ministre a promis de les accompagner avec les différents partenaires techniques et financiers qui aident le Burkina Faso dans la recherche et dans l'expertise pour riposter contre les maladies.

La photo de famille du ministre avec les responsables du Centre Muraz

De la vétusté des équipements au CHUSS de Bobo-Dioulasso

Au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso, c'est une équipe très enthousiaste qui a accueilli la délégation ministérielle. Guidés par le directeur général dudit centre, le ministre et ses collaborateurs ont pu constater la vétusté des infrastructures. Ainsi, des services d'urgences médicale et chirurgicale à la pédiatrie, en passant par le bloc opératoire, la réanimation, puis la maternité, le ministre dit avoir mesuré le niveau de souffrance des édifices.

« Nous avons poursuivi notre visite à l'hôpital Souro Sanou où nous avons mesuré le niveau de souffrance des infrastructures. Nous avons vu que le personnel est très engagé, malheureusement les conditions de travail sont difficiles. Nous le reconnaissons. À travers cette visite, nous avons vu également des équipements biomédicaux en souffrance. Nous avons remarqué la présence des ressources humaines, chacun à son poste et nous tenons à saluer leur engagement malgré les conditions difficiles », a-t-il laissé entendre.

Pr Charlemagne Ouédraogo à l'écoute des préoccupations des dyalisés du CHUSS

Lire aussi Hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : Le syndicat dit non à la « clochardisation » des travailleurs


La cuisine du CHUSS bientôt réhabilitée

La cuisine du CHUSS a fait aussi l'objet de la visite de la délégation. Cette cuisine qui ne répond plus aux normes d'hygiène sera bientôt réhabilitée avec l'accompagnement du ministère de la Santé. Charlemagne Ouédraogo a affirmé que cet «état ne fait pas la fierté du ministère, ni de l'hôpital ; il ne fait pas aussi la fierté du gouvernement et du peuple burkinabè». Pour lui, « les Burkinabè méritent plus que ça ».

Le ministre visite le Centre Covid-19 et réitère ses encouragements au personnel

C'est pourquoi, il dit être venu constater de visu et se rendre compte de la réalité sur le terrain. Au cours de cette visite, le ministre Ouédraogo a aussi échangé avec l'administration du centre ainsi que son personnel, afin de trouver des solutions transitoires pour continuer, non seulement à offrir les soins de qualité aux populations, mais aussi à offrir de meilleures conditions de vie et de travail aux agents. Ce, en attendant que le nouveau CHU puisse voir le jour avec l'aide de la République populaire de Chine.

Le ministre de la Santé salue l'engagement des équipes soignantes des différents centres

« Nous prenons l'engagement avec les parties prenantes pour qu'ensemble, nous puissions trouver rapidement une solution. C'est vrai qu'il y a un nouvel hôpital qui sera disponible d'ici trois ans, mais nous n'allons pas baisser les bras. Nous devons travailler parce que les gens doivent continuer à se soigner et à manger une nourriture préparée dans un environnement sain. Nous devons être beaucoup plus regardants et faire en sorte qu'il y ait un suivi dans ce que nous faisons, pour que les difficultés ne perdurent pas. Nous allons travailler à accompagner l'hôpital, donc nous demandons patience aux malades et aux travailleurs », a dit le ministre Charlemagne Ouédraogo.

La section des dialysés (les malades atteints d'insuffisance rénale) a reçu aussi la visite du ministre. À travers les présentations des responsables du centre, ce dernier a pu s'imprégner des réalités du terrain. Cependant, il dit avoir écouté avec intérêt les différentes préoccupations et promet d'y apporter des solutions une fois à Ouagadougou.

La délégation ministérielle sur le site de construction du futur CHU à Pala

Lire aussiHopital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : « Des agents sabotent les équipements pour pouvoir aller travailler dans les privés », confie le directeur Gustave Sanon


Après cette étape, le ministre s'est rendu sur le site de construction du nouveau CHU de Bobo-Dioulasso et le Centre Covid-19. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net


Votre journal « Courrier confidentiel » parait désormais les 5, 15 et 25 du mois.

$
0
0

Le numéro 229 du 25 mars est disponible chez les revendeurs de journaux et sur www.courrierconfidentiel.net. A lire dans cette édition :

- MINISTERE DE LA SANTE : Deux agents sommés de justifier ou de rembourser 198 millions FCFA

L'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) est formelle : deux agents de la Direction de l'Administration et des finances du ministère de la Santé doivent « régulariser ou rembourser » un montant total de 198 268 450 FCFA de carburant, dépensé sans pièces justificatives ou avec des pièces justificatives irrégulières. (Voir les détails, pages 5 et 6)

- ASSASSINAT DE THOMAS SANKARA, Acte 9 : Le Général Diendéré fait les yeux doux à un proche de Sankara

Le Général Gilbert Diendéré, mis en examen dans l'affaire Thomas Sankara, a-t-il voulu sauver sa peau ? L'un des témoins, Ninda Pascal Tondé (son chauffeur au moment des faits), a fini par cracher le morceau. Et ça ne sent pas du tout bon. Ils se sont rencontrés, dit-il, à la Maison d'arrêt et de correction des Armées. Tondé dit être allé rendre visite au Général. Et là, il s'est vu confier, en quelque sorte, une mission. « Diendéré m'a dit d'aller voir un ex-militaire, (Article complet à lire à la page 2 et 3)

- MARCHES PUBLICS : IGNY SA, l'entreprise qui falsifie des documents

Les entreprises se créent presque tous les jours. Au Burkina, la plupart ont pour terrain favori les marchés publics. La concurrence est rude. Et beaucoup n'hésitent pas à user de faux pour se faire attribuer certains gros marchés, qu'ils n'arrivent bien souvent pas à exécuter, à bonne date. L'Autorité de régulation de la commande publique a exclus, fin janvier, plusieurs entreprises pour faux. Une autre risque d'allonger la liste. IGNY SA et son patron ont produit du faux dans un marché lancé par le ministère de la Communication. Et ce n'est pas tout. (Eléments d'enquête à la page 9 et 10)

- UNIVERSITE PRIVEE DE OUAGADOUGOU : Le fils du fondateur le poursuit en justice pour diffamation

Le fondateur de l'Université privée de Ouagadougou (UPO), Jean Dondassé, est poursuivi en justice pour diffamation après une citation directe formulée par l'un de ses fils, Dr Auguste Apollinaire Dondassé. Le procureur a requis, le 22 mars dernier, la

D'autres articles à lire également.

‘‘Courrier confidentiel'' est disponible, en version papier, chez les revendeurs de journaux, et sur www.courrierconfidentiel.net (pour les abonnés en ligne).
Pour vous abonner en ligne, merci de nous contacter : Email : contact@courrierconfiodentiel.net.
Tél. (00226) 25 41 18 61/7250 2121/7464 3230 (Whatsapp, Signal, Telegram)

.................................................
POINTS DE VENTE DU JOURNAL (Version papier)

OUAGADOUGOU

1) ZONE DE OUAGA 2000 ET ENVIRONS
- Station Total Ouaga 2000
- Station Shell : Select Shop (A 150m de l'ancien siège de IAM-Patte d'Oie)
- Station Total Présidence (à côté du monument des Martyrs)
- Station Total Ambassade (non loin de l'Ambassade des Etats-Unis)
- Station Total (sur la route de Ghana, après l'échangeur de la Patte d'Oie)
- Station Total Circulaire 2 (près de la SONABEL ZAD et de l'échangeur)
- Alimentation La Bergère (sur la voie -goudronnée- de Karpala, côté gauche).

2) ZONE DE PATTE D'OIE
- Station Shell Inter (en face du CCVA)
- Alimentation Le Privilège (à100m du rond-point des Droits humains)

3) ZONE DU CENTRE-VILLE
- Station Total Kwamé N'Krumah
- Station Shell (près du rond-point des Nations unies)
- Librairie DIACFA
- Alimentation Naré (à côté de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers)
- Station Shell SOBCA (près de la Maison du peuple)
- Station Total (Camp fonctionnaire, près de l'église Cathédrale).

4) ZONE DES 1200 LOGEMENTS
- Kiosque DISPRESS (à 50m de l'hôpital Saint-Camille)
- Alimentation la Surface
- Alimentation Le Privilège (sur la voie de Kalgondin)
- Au siège du Journal Courrier confidentiel (à 200m de la clinique Sandof).

5) ZONE DE ZOGONA
- Alimentation La Shopette (non loin du marché de Zogona)

6) ZONE DE DASSASGHO
- Alimentation Le Levant (A 150m du Musée national)
- Alimentation SONACOF (en face de Femina FM)
- Station Total Zone du Bois (à 200m de la MACO)
- Station Total Benogo

7) ZONE DE SOMGANDE
- Station Total Somgandé (près de la boulangerie Wend-Konta)

8) ZONE DE PASPANGA
- Alimentation EZAMA (près de la pharmacie des écoles)
- Alimentation Le Bon Choix (à 150m de la pharmacie des écoles)

9) ZONE DE TAMPOUY
- Mini alimentation (près de l'église de Kolognaba
- Station Total Kolognaba
- Station Shell Kilwin

10) ZONE DE GOUNGHIN
- Station Total pont Kadiogo (en face de l'entrée du Centre de presse Norbert Zongo)
- Alimentation Rayon d'or (en face de Marina Market)
- Station Total Gounghin (non loin de Marina Market)

11) ZONE DE PISSY
- Alimentation La Ménagère (près de la station Shell)
- Alimentation Watinoma (à 200m du REN-LAC)

12) ZONE DE BOULMIOUGOU
- Station Total de Boulmiougou
- Station Shell de Boulmiougou

13) ZONE DE CISSIN
- Station PETROFA Cissin
- INOP (non loin de la station PETROFA Cissin)

14) Et chez les revendeurs aux abords des "feux tricolores"

BOBO –DIOULASSO
- 'Maison des journaux' (en face de RAN hôtel, non loin de la gare Sitarail) ;
- Station Total Faidherbe à Sikasso-sira ;
- Kiosque Diarra (près de la direction régionale de la CNSS) ;
- Maison de distribution DISPRESS (non loin du siège de L'Observateur) ;
- Chez Ouédraogo Françoise (en face du siège de ECOBANK) ;
- Kiosque L'Indépendant (en face du siège de la SONAPOST, centre-ville) ;
- Chez monsieur Tiendrebéogo Dominique (en face de la gare centrale de Rahimo) ;
- Station Total route de Banfora ;

- Station Shell (route de Banfora avant le rond-point Blaise-Kadhafi) ;
- Station Prime Oil shop (en face du camp des sapeurs-pompiers) ;
- Boutique La Référence de la station Access (non loin du rond-point du cinquantenaire) ;
- Station Access (en face du lycée Promotion) ;
- Alimentation Wend-konta (à côté de la pharmacie Hèrèso) ;
- Alimentation Nana & frères 1 (non loin de la station Shell de Bindougousso) ;
- Alimentation Nana & frère 2 (en face de la station SKI) ;
- Station Oil Lybia (au secteur 24) ;
- Kiosque de vente de journaux (non loin du siège de l'ONI).

BOROMO
A la gare de Boromo

BANFORA
Face à la pharmacie Nadon, près du grand marché

DANO : Monsieur Kaboré (vendeur ambulant) : 71 22 18 77

DEDOUGOU
- Librairie du Burkina, non loin de Saint Gabriel
- Au rond-point Nazi Boni

DIEBOUGOU
Non loin du rond-point de la Direction de la caisse populaire

DORI
Séno Alimentation, non loin du rond-point Arba Diallo

FADA
En face de la porte centrale du grand marché

GAOUA
Face au collège privé Thuongba et l'école primaire Sacré-Cœur

GARANGO
A 200m de la station Total

HOUNDE
Secrétariat Saint-David sur la RN1

KAYA
Alimentation Koom

KONGOUSSI : Monsieur Ouédraogo (vendeur ambulant) : 70 18 55 89

KOUDOUGOU
- Alimentation Sougr-Nooma : non loin de la Place de la Nation
- Librairie d'Afrique, sur la Nationale N°14, en face de la Caisse populaire

MANGA
Cave Yerbanga, non loin de Coris Bank

OUAHIGOUYA
Derrière le palais de Justice

PO
Librairie Gomgnimbou, non loin de la LONAB

TENKODOGO
En face de la Gendarmerie

Nous actualisons les autres points de vente. Ils seront publiés bientôt
.........

SI VOUS ETES ABONNE EN LIGNE, retrouvez tous les articles en cliquant ici : www.courrierconfidentiel.net

TIC- Espace public démocratique matérialisé : Enquête pour une recherche doctorale

$
0
0

Le présent questionnaire vous est soumis dans le cadre de la préparation d'une thèse de doctorat en Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication. Notre recherche porte sur l'espace public démocratique matérialisé entre autres par les groupes de discussion sur Facebook. La qualité des résultats auxquels nous parviendrons dépendra de la franchise de vos réponses.

Ce questionnaire est anonyme et ne saurait faire l'objet d'un usage contre quiconque.
Merci pour votre disponibilité et pour votre collaboration !
https://sondage.obaasconsult.net/287825?lang=fr

Arrondissement N°6 de Ouagadougou : 69 couples convolent en justes noces !

$
0
0

Dans le cadre de la célébration du 8-Mars édition 2021, le maire de l'arrondissement N°6 de Ouagadougou (partie sud de la capitale, quartier bonheur ville), Jean Nacoulma, a célébré, le samedi 27 mars 2020 au sein de sa mairie, un mariage collectif et civil de 69 couples.

« Au nom de la loi, je vous déclare mari et femme ». C'est à travers cette formule consacrée que Jean Nacoulma, maire de l'arrondissement N°6 de la capitale, a régularisé la situation matrimoniale de ces 69 couples.

« Les époux se doivent mutuellement amour, respect et fidélité. Les époux ont le droit d'exercer un métier sans le consentement de l'autre ; si toutefois l'exercice d'un métier de l'un des conjoints est de nature à porter atteinte au couple, l'un des époux a le droit de saisir le juge pour la cessation de son exercice », a commenté le maire Nacoulma, qui explique en outre que ce mariage collectif entre dans le cadre des festivités du 8-Mars de cette année, pour célébrer et magnifier davantage la femme.

Selon le maire, la particularité de cette célébration réside aussi en la régularisation des situations matrimoniales, surtout des personnes âgées car, « la majorité des couples sont des personnes qui vivent déjà en couple ».

Le couple le plus âgé a 71 ans (Mahama Ouédraogo) et le plus jeune a 21 ans (Karim Tiemtoré et Safiatou Kindo).

Parmi les tourtereaux du jour, El Hadji Issoufou Kaboré, qui a marqué l'événement du jour par son « Oui ! »à ses trois femmes.
Tous les couples ont, de façon unanime, exprimé leurs sentiments de joie et de reconnaissance à l'endroit du maire. « Nous sommes très heureux de nous marier devant la loi. En plus du mariage, la mairie nous a octroyé des cadeaux et nous a promis un accompagnement en matière de suivi, de conseils et de gestion des familles afin de pouvoir éduquer nos enfants et aussi à surmonter les problèmes liés aux familles », a confié le couple Tiemtoré.

El Hadji Issoufou Kaboré dit être fier de régulariser sa vie de couple. « Enfin, notre union est légale. Mes épouses et moi attendions impatiemment ce moment. Dieu bénisse les différents foyers ! », s'est confié le polygame.

Le maire Nacoulma s'est satisfait d'avoir une fois de plus sacrifiéà la tradition.

En rappel, le mariage collectif est célébré chaque année à la mairie de l'arrondissement N°6 de Ouagadougou, exception faite de l'année 2020, du fait de la pandémie du Covid-19.

O.H.L
Lefaso.net

Commune de Gourcy : Bala Alassane Sakandé aux noces de diamant de l'école primaire publique de Lago A

$
0
0

Sur initiative de l'association Naaba Yadéga de Lago à Ouagadougou (ANYLO), la population du village de Lago, dans la commune urbaine de Gourcy, chef-lieu de la province du Zondoma, région du Nord, a célébré le soixantenaire de l'école primaire publique, Lago A, le samedi 27 mars 2021. C'était sous le patronage du Président de l'Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé, et le co-marrainage de la députée Fati Ouédraogo et de Irma Savadogo (épouse du président de la Chambre du commerce et d'industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo dit Kadhafi).

Octobre 1959 - mars 2021. Cela fait 62 ans que l'école primaire publique de Lago (aujourd'hui, Lago A) existe. Prévue pour se tenir plus tôt, la célébration du soixantenaire s'est vue repousser à cause des élections qui se profilaient à l'horizon.
Pour magnifier ce parcours, l'association Naaba Yadéga de Lago à Ouagadougou (ANYLO) a mis les petits plats dans les grands. Pour l'accompagner dans cette initiative heureuse, le choix a été porté sur un des anciens pensionnaires de l'école, le président de l'Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé.

Bala Alassane Sakandé a également encouragéà l'esprit de solidarité entre les populations.

Patron de la célébration, Bala Alassane Sakandé a fait la quasi-totalité de son primaire, jusqu'à l'obtention du CEP, à l'école primaire publique de Lago. Son père, feu Moustapha Issouf Sakandé, y a servi, pendant plusieurs années, en tant qu'enseignant. C'est donc une sorte de retour aux sources que le président de l'Assemblée nationale a effectué en cette journée de samedi, dans ce village qu'il a quitté en 1982.
Avec ses 344 élèves pour l'année en cours, l'école primaire publique de Lago a vu défiler 2 336 élèves.

Bala Alassane Sakandé, recevant de la population, un portrait de son défunt père.

Selon le directeur actuel de l'école, Brahima Ouédraogo, les préoccupations majeures de l'école sont relatives aux difficultés d'obtention des extraits d'acte de naissance pour les élèves, notamment pendant des examens scolaires et à la mobilisation de la communauté dans la vie de l'école.
L'occasion, qui a mobilisé un grand monde, a permis à la population de saluer le sacrifice des devanciers et des acteurs, notamment les enseignants dans la formation du capital humain avant de plaider pour davantage d'accompagnements à l'école.

La population s'est massivement mobilisée pour l'occasion

Lire aussiProvince du Zondoma : Le Président de l'Assemblée nationale, Alassane Sakandé, à l'écoute des préoccupations de la population de Lago


Oumarou Sawadogo de l'ANYLO a, lui, sollicitéégalement l'érection du village (située à une vingtaine de kilomètres de Gourcy) en commune pour rapprocher l'administration des administrés. Ce d'autant que Lago a aussi des soucis liés à son enclavement.

Le Président Sakandé, devisant avec le ministre en charge de l'agriculture, Salif Ouédraogo (à gauche du ministre délégué chargé des Burkinabè de l'extérieur, Maxim Koné).

« Si nous avons vécu des épreuves difficiles, que nous sommes ce que nous sommes aujourd'hui et que nous ne pouvons pas résoudre un tant soit peu des difficultés, c'est que nous sommes ingrats », a exprimé Bala Alassane Sakandé, retraçant quelques épisodes de sa vie dans ce village. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

O.L
Lefaso.net

Eliminatoires CAN 2021 : Les Etalons terminent avec une victoire

$
0
0

Les Etalons ont fait service minimum (1-0), ce lundi 29 mars 2021, face au Soudan du Sud lors de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations, Cameroun 2021.

Face au Soudan du Sud, les Etalons allaient sereins parce que déjà qualifiés pour la prochaine CAN après leur nul (0-0) contre l'Ouganda le 21 mars dernier.
Il faut le reconnaître, les poulains de Kamou Malo n'ont pas servi la copie que l'on attendait d'eux. Au coup d'envoi, ils ont d'abord laissé la balle à l'adversaire. Durant le premier quart d'heure, les Burkinabèétaient brouillons dans leur jeu, incapables d'aligner plusieurs passes.

L'attaque, conduite par Bertrand Traoré, est restée muette jusqu'à la 37e minute avant de cadrer son premier tir. Et c'est Alain Traoré qui a vu sa balle arrêtée par le portier sud-soudanais sur un coup de pied arrêté.

Au milieu du terrain, Kamou Malo a choisi de faire confiance à Ismahila Ouédraogo dit Ngolo Kanté pour assister Charles Kaboré dans ses missions de récupération. Comme latéral gauche, c'est Yacouba Coulibaly qui a signé son retour, complétant le quatuor de défenseurs Issoufou Dayo, Edmond Tapsoba et Issa Kaboré. Alain Traoré, Franck Lassina Traoré et Zakaria Sanogo étaient chargés de scorer.
Mais difficile pour les Burkinabè pris au sein d'une défense sud-soudanaise maîtrisée par des joueurs de grand gabarit. La première période reste infructueuse pour les deux équipes.

Du retour des vestiaires, Bertrand Traoré, profitant d'une inattention de la défense sud-soudanaise, subtilise la balle et parvient à tromper le gardien adverse. C'est l'ouverture du score tant attendu et espéré. Les Sud-Soudanais, dans des ultimes assauts, manquent de peu d'égaliser mais se buttent au portier Hervé Koffi dans une grande forme. Leurs tentatives restent vaines jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre libérien.

Les Etalons terminent les éliminatoires premiers de leur groupe avec 12 points. Les Malawites, qui seront au Cameroun après avoir éliminé l'Ouganda par un but à zéro, se classent deuxièmes avec 10 points. L'Ouganda occupe la troisième place avec 8 points et le Soudan du Sud ferme la marche avec 3 points.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Viewing all 84654 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>