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Tapis rouge des Master-class ISTIC 2021 : La directrice générale de la SBT ‘'cuisinée'' par deux élèves stagiaires

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Depuis le 16 mars 2021, les élèves stagiaires de l'Institut des sciences et technologies de l'information et de la communication (ISTIC) ont commencé la deuxième phase de leur Master-class. Le vendredi 26 mars 2021, comme dernier acte de l'événement, c'est une grande interview en direct que deux élèves ont réalisé avec la directrice générale de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), Kadidia Savadogo, par ailleurs, marraine de l'évènement.

« Tapis rouge des Master-class ISTIC 2021 ». C'est un événementiel conçu et réalisé par les élèves stagiaires de la 2e année de l'Institut des sciences et technologies de l'information et de la communication (ISTIC), option Communication. Pendant que les élèves du Lycée alliance chrétienne (LAC), invités spéciaux de l'évènement s'installent, les techniciens s'activent pour faire le direct sur la radio et la télévision de l'école.

Une vue des élèves du Lycée alliance chrétienne (LAC), assis aux premières loges

Dimitri Ouédraogo, l'élève en mode MC (maître de cérémonie) annonce les couleurs. La parole est ainsi donnée aux deux journalistes Adama Sawadogo (radio) et Pélagie Diébré (télévision) pour conduire la grande interview. Les questions sont essentiellement axées sur le parcours professionnel de l'invitée, la DG de la SBT, ses missions au sein de la SBT et les enjeux de la Télévision numérique terrestre (TNT).
L'exercice est pratique. Les faits et gestes d'Adama Sawadogo et Pélagie Diébré sont suivis de près par leurs encadreurs, assis en face de leur plateau. Les questions s'enchaînent et on voit une invitée qui ne se laisse pas dominer, car il s'agit de parler de son travail, ce qu'elle fait chaque jour.

L'évènement s'est déroulé sous l'œil des enseignants…

Pendant ce temps, l'élève Frédéric Mbaïdedji, qui est dans la peau du protocole, s'assure du respect du chronogramme. Lorsque Adama Sawadogo annonce que l'entretien tire à sa fin (45 minutes), il commence à préparer les autres étapes de la soirée : photo de famille, cocktail et remise d'un présent. Dans sa veste noire velours, il était au four et au moulin. Ce programme s'est déroulé minutieusement en moins d'une heure et trente minutes. Un pari réussi pour les organisateurs.

« C'était très intéressant, ils n'ont pas démérité»

L'une des premières leçons à tirer de cet exercice est sans doute les aléas du direct. Même si tout a été préparé, c'est sans compter sur les dieux de la technologie. En effet, au cours de cette interview, le signal s'est coupé par moment. Les élèves techniciens ont été les plus éprouvés de l'exercice. Il était de leur rôle d'assurer ‘'une réalisation sans faille''.

L'équipe technique suivait de près l'interview.

Du côté de la direction générale de l'ISTIC, il y a un motif de satisfaction. Tout en remerciant la marraine de l'évènement d'avoir honoré de sa présence, le secrétaire général de l'école, Evariste Kaboré, a félicité les deux journalistes et l'ensemble de l'équipe de la réalisateur de l'évènementiel.

Quant à l'invitée, la satisfaction est également au rendez-vous. « C'était très intéressant, ils n'ont pas démérité», affirme Kadidia Savadogo, tout en précisant que « ce sont ces exercices dont ils ont besoin lorsqu'ils sont à l'école afin de voir l'organisation pratique ».

Pour la DG de la SBT, Kadidia Savadogo, c'est une nouvelle occasion de promouvoir sa structure

Plusieurs fois MC des cérémonies, c'est une première pour Pélagie Diébré de modérer une grande interview. Stressée au début, elle a pu s'en sortir par la suite, confie-t-elle. Cet exercice a été bénéfique pour la journaliste télévision de cette interview : « Cela m'a permis de beaucoup apprendre sur la SBT, la TNT et la radio numérique. Passionnée de la radio, j'ai hâte que ce soit une réalité».

Une photo de famille avec une équipe de l'organisation

Les encadreurs, de leur côté, ont décelé des insuffisances mais « dans l'ensemble, ils [les élèves stagiaires] ont tiré leur épingle du jeu. Un peu de timidité mais cela se comprend », note l'enseignant Baba Hama. Pour lui, « ce sont des journalistes qui pourraient entrer dans le monde professionnel ».

Il faut le rappeler, l'Institut des sciences et technologies de l'information et de la communication (ISTIC) est une école qui forme dans le domaine du journalisme, de la communication et de la technique et technologie des médias.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net


Burkina Faso : Trois structures françaises apportent leur soutien à l'opérationnalisation de la Caisse de dépôt et de consignation

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La Caisse de dépôt et de consignation du Burkina Faso (CDC-BF) a eu une rencontre d'échange virtuelle, le vendredi 26 mars 2021, avec l'Agence française du développement (AFD), la Caisse de dépôt et de consignation de France (CDC-France) et Expertise France. Ces trois structures françaises appuient l'opérationnalisation de la CDC-BF à travers un plan d'appui triennal 2021-2024. C'est le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, qui a présidé la réunion.

Accompagner la structuration de la CDC-BF, l'appuyer dans l'élaboration de sa stratégie d'investissement et de son plan d'affaires, renforcer les capacités des agents et des membres de la commission de surveillance de la CDC-BF et enfin contribuer à la réalisation d'études de faisabilité et à la mise en œuvre de projets d'investissements pilotes prioritaires. Tels sont les aspects sur lesquels les trois structures françaises appuieront la CDC-BF.

Ces aspects sont définis dans le plan d'appui triennal, au sujet duquel les quatre structures se sont réunies le 26 mars 2021. Il s'est agi au cours de la réunion virtuelle, d'évaluer la mise en œuvre de ce programme d'appui triennal afin de prendre les mesures appropriées pour réaliser toutes les activités prévues, mais également pour envisager les perspectives d'avenir de la coopération bilatérale entre la CDC-France et la CDC-BF conformément à l'esprit et aux dispositions du mémorandum d'entente.

Paul Kaba Thieba, directeur général de la CDC-BF, au micro des journalistes

A l'issue de la rencontre, le communiqué final signale qu'il a été essentiellement question dans le cadre de l'évaluation de la mise en œuvre de ce programme d'appui triennal 2021-2024, des actions déjà réalisées, celles en cours de réalisation et les diligences qui restent à réaliser. Dans le cadre des perspectives de la coopération entre les parties, il a été convenu de finaliser le mémorandum d'entente quadripartite entre l'AFD, la CDC-France, la CDC-BF et Expertise France, et envisager un projet de protocole d'accord bilatéral entre les deux CDC (France et Burkina Faso).

La partie burkinabè a également souhaité que la CDC-BF et l'AFD puissent étudier la possibilité d'un accord de partenariat en vue de financements conjoints sur des projets structurants d'intérêt général. Selon le directeur de l'AFD, Gilles Chausse, sa structure apporte sa connaissance du terrain et le soutien financier, et aide à projeter sur des financements structurants. Expertise France, quant à elle, identifie et formalise les expertises nécessaires et ce qui va permettre de les canaliser vers les besoins exprimés par la CDC-BF, et enfin la CDC-France apporte son expérience, riche de 200 ans, à la CDC-BF.

La CDC-BF vise l'épargne populaire pour le réinvestir

Selon Paul Kaba Thiéba, directeur général de la CDC-BF, le législateur burkinabè a créé une loi en 2017 (la loi n°24-2017/AN du 9 mai 2017) qui définit les dépôts et consignations. Selon cette loi, tous les organismes qui gèrent des dépôts et consignations doivent centraliser ces fonds auprès de la CDC-BF. Il s'agit de l'épargne populaire, celle qui est protégée par l'Etat. Premièrement, c'est l'épargne gérée par la Poste Burkina notamment des chèques postaux (CCP) et livrets d'épargne, explique Paul Kaba Thiéba. Ensuite ce sont les fonds de retraite cotisés par les travailleurs auprès de la CNSS et de la CARFO.

Le ministre en charge de l'Economie, Lassané Kaboré

Il explique que ces cotisations versées chaque mois sont utilisées pour faire des dépôts au niveau des banques commerciales. Une fois qu'elles sont déposées au niveau desdites banques, elles rentrent dans le bilan de ces banques, qui les utilisent pour financer les affaires et reverser des intérêts à la CNSS et à la CARFO. C'est pourquoi, dit-il, la loi dispose désormais que ces font soient centralisées au sein de la CDC qui est un établissement public à statut spécial que l'Etat a créé pour les protéger et gérer selon des principes simples, la sécurité, la liquidité et la rentabilité. « On peut ajouter d'autres fonds tels que les fonds de notaires, les fonds gérés par les greffes des tribunaux qui sont des fonds de tiers », ajoute-t-il.

La CDC-BF et les Banque commerciales n'ont pas le même rôle
A la question de savoir s'il n'y aura pas conflit d'intérêt entre les banques commerciales et la CDC-BF, le directeur général de la CDC-BF répond par la négative. Selon lui, c'est une équivoque entretenue depuis le lancement du projet. Pour le directeur général, Paul Kaba Thieba, la CDC vient compléter le paysage bancaire et financier au Burkina Faso. Les Banques commerciales du Burkina n'ont pas les capacités pour financer le développement, a-t-il déclaré. Leur modèle économique c'est de générer des profits à court terme. Leurs ressources qui sont essentiellement des dépôts à terme et des dépôts à vue, ne peuvent pas financer le développement économique, d'où le recours du pays à des financements extérieurs.

Les participants au Burkina à la rencontre virtuelle

Il explique que lorsqu'un particulier veut des prêts pour financer une acquisition de logement il lui serait impossible d'obtenir un prêt financier qui dépasse dix ans. Pourtant pour lui, la politique de logement au Burkina Faso par exemple a besoin de ressources à long terme, c'est-à-dire des institutions qui sont capables de financer des investissements sur 20 à 30 ans au moins.

Par ailleurs, il affirme que la CDC n'est pas une banque commerciale parce qu'elle ne reçoit pas des dépôts du public. Ensuite elle ne peut pas faire des crédits directement à des particuliers et à des entreprises. De ce faite, elles n'ont pas les mêmes domaines d'intervention. Il s'agit, précise-t-il, de doter le pays d'une institution capable de centraliser les ressources financières à long terme, pour pouvoir satisfaire les besoins de financement du pays. C'est un impératif économique, selon lui, et il en appelle à toutes les personnes qui entretiennent la polémique à savoir raison garder et se dit prêt à des discussions avec les institutions bancaires afin de lever le voile.

Le représentant de la CDC-France ajoute que les institutions financières publiques se développent depuis une dizaine d'années pour deux raisons. La première est qu'elles ont pu résister à la crise financière de 2009 par la pertinence à la fois pour leur modèle financier et les investissements qu'elles faisaient. La deuxième raison est liée à la crise du covid-19. Avec cette crise, c'est vers les institutions financières publiques qu'on se tourne pour maintenir et développer l'économie. D'où la nécessité pour un pays en forte croissance comme le Burkina Faso, d'avoir une institution financière du genre.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

6e congrès du syndicat des greffiers : La remise en cause des acquis des travailleurs au menu des discussions

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Le syndicat des greffiers du Burkina (SGB) a organisé ce samedi 27 mars 2021 à la Bourse du travail de Ouagadougou, son sixième congrès ordinaire. Au menu des échanges, la remise en cause des acquis des travailleurs par le gouvernement. Le bilan moral et financier ainsi que le renouvellement du bureau exécutif seront également les temps forts de cette rencontre.

« Le syndicat face à la remise en cause des acquis des travailleurs : Posture et rôle du SGB ». C'est sous ce thème que s'est ouvert ce samedi 27 mars 2021 à Ouagadougou, le 6e congrès ordinaire du SGB. Selon le secrétaire général du SGB, Abdoul Aziz Kafando, ce sujet est plus que d'actualité au regard des velléités de remise en causes des acquis historiques des travailleurs par le pouvoir en place.

Abdoul Aziz Kafando, secrétaire général du SGB

Il a indiqué cela s'illustre bien à travers la tentative de remise à plat des rémunérations des travailleurs. Il dénonce également l'extension de l'IUTS aux primes et indemnités des agents du public.

Pour lui, dans une telle situation, il appartient aux différents syndicats d'être encore plus solidaires pour faire échouer le plan "machiavélique" orchestré contre le travailleur burkinabè.

Les militants du SGB n'ont pas marchandé leur présence

Pour l'occasion, c'est Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGTB qui donnera la communication sur la place et le rôle du militant dans une situation pareille. Des syndicats frères sont venus accompagner la SGB. Ils ont tenu tous à féliciter leurs camarades pour les actions qu'ils ont eu à mener.

Au cours de ce même congrès, le bureau exécutif fera le bilan moral et financier de son mandat. Un nouveau bureau sera également élu au cours des travaux.

Une photo de famille avec les syndicats frères

Les militants vont aussi mettre à jour les plateformes revendicatives. Cela leur permettra de s'adapter aux défis du moment.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Décès de Soumane Touré : Le président du Faso salue la mémoire d'un patriote

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(Ouagadougou, 27 mars 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a salué ce matin à son domicile, sis au quartier Wemtenga de Ouagadougou, la mémoire du Secrétaire général du Parti de l'indépendance, du travail et de la justice (PITJ), Soumane Touré, décédé le jeudi 25 mars dernier.

Le chef de l'Etat a relevé dans le livre des condoléances les qualités " d'un patriote dont l'engagement et le combat syndical et politique ont été au service de son pays et du peuple burkinabè".

Décédéà l'âge de 73 ans, Soumane Touré a été cadre à la Société nationale d'assurances et de réassurances (SONAR) leader syndical et dirigeant de structures politiques comme la Ligue patriotique pour le développement (LIPAD), le Parti africain de l'indépendance (PAI).

En juillet 2011, il crée le Parti de l'indépendance, du travail et de la justice (PITJ) qu'il dirige jusqu'à son décès ce 25 mars.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Programme "un étudiant, un ordinateur" : Samiratou Ouédraogo dénonce la magouille de ses camarades étudiants

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Sibila Samiratou Ouédraogo, candidate aux élections législatives 2020 au compte du mouvement SENS, dénonce dans cette tribune l'attitude de ses camarades étudiants dans le cadre du programme "un étudiant, un ordinateur". Mis en place par l'Etat pour aider les étudiants à acquérir des ordinateurs portables à des coûts abordables, l'étudiante dit avoir constaté que certains de ses camarades qui ne sont pas dans le besoin s'en procurent et les revendent ensuite dans l'optique de se faire de l'argent. Pourrait-on espérer construire un "Burkina Faso SENS" en cultivant un tel degré d'égoïsme et d'insouciance vis-à-vis des moins nantis ? s'interroge-t-elle.

Bonjour, je vous espère en bonne santé. Moi je vais bien par la grâce de Dieu.
Aujourd'hui, j'aimerais que l'on discute de l'opération "un étudiant un ordinateur". C'est une politique qui vise à permettre aux étudiants de se doter d'un ordinateur portable à travers une subvention accordée par l'État.

En effet, l'étudiant désireux de souscrire à ce programme, devra après inscription, verser la moitié de la somme de l'ordinateur qu'il aimerait acquérir, et l'autre moitié est prise en charge par l'État. Félicitations au gouvernement pour cette initiative.

Quand c'est bon, il faut le reconnaître.

Malheureusement, dans le cadre de ce programme justement, j'étais une fois en discussion avec des camarades étudiants qui me demandaient si j'avais souscrit à cette offre. J'ai répondu "non", en précisant que j'ai un ordinateur, hors d'utilisation actuellement car abîmé, mais qui pouvait être arrangé et qu'alors, je vais l'arranger. Ils ont éclaté de rire pour me faire comprendre après que je n'avais vraiment pas "un esprit d'Homme d'affaires".

Quand j'ai cherchéà comprendre, ils m'ont dit qu'ils ont eux aussi des ordinateurs, en bon état en plus, mais qu'ils comptaient s'inscrire, en bénéficier, pour ensuite les revendre dans l'optique de se faire de l'argent. Quand j'essaie de les raisonner, ils me disent d'économiser mon énergie car cela ne servirait vraiment à rien. Que la majorité de leurs camarades en faisaient autant d'ailleurs.

Nous reprochons à nos devanciers d'avoir perverti notre système politique et nos mœurs, mais que faisons-nous, quels comportements adoptons-nous pour leur montrer que nous ne sommes pas fiers de cet héritage ? Nous voulons le changement, la droiture, l'intégrité, le burkindlim, MAIS, SOMMES-NOUS PRÊTS A PAYER LE PRIX POUR ÉPOUSER NOUS-MÊMES CES VALEURS ? Nous étudiants, censés être des patriarches pour nos jeunes frères qui nous regardent, leur donnons-nous le bon exemple avec de tels agissements ?

Et enfin, la question que je juge la plus essentielle et pour laquelle je me suis engagée à dénoncer ce fait, pourrait-on espérer construire un Burkina Faso SENS en cultivant un tel degré d'égoïsme et d'insouciance vis-à-vis des moins nantis ? Car pendant que cette mesure se présente, surtout à nos frères de l'université publique, comme une occasion pour alléger les soucis logistiques auxquels ils sont confrontés dans leurs études, nous voyons cela plutôt comme une opportunité de business pour se faire de l'argent.

Cher businessman, attention, pour ne pas être une honte pour notre génération ! Commences à réfléchir en termes de "qu'est-ce le Burkina Faso y gagne" au lieu de "quel intérêt personnel je peux en tirer". Nous appartenons à une génération qui n'écoutera point les corrompus !

À tous ceux qui liront ce post et qui en conclurons "cette fille est immature et inexpérimentée. Elle ne sait pas que les choses fonctionnent ainsi au Burkina Faso", je réponds : "je suis fière de ne pas avoir d'expériences en ce qui concerne la politique de la magouille et je prie, espère et prends l'engagement ferme de ne jamais aspirer à ce type d'expériences".

Passez un bon week-end !

Sibila Samiratou Ouédraogo

Province du Zondoma : Le Président de l'Assemblée nationale, Alassane Sakandé, à l'écoute des préoccupations de la population de Lago

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A la faveur de la célébration du soixantenaire de l'école primaire publique de Lago (province du Zondoma, région du nord), le Président de l'Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé, patron de ladite cérémonie, s'est entretenu dans la matinée de ce samedi 27 mars 2021, avec les forces-vives de ce village de la commune de Gourcy (chef-lieu du Zondoma).

Bala Alassane Sakandé retrouve Lago qui a vu ses premiers pas à l'école, à travers l'école primaire publique où a servi son père (comme directeur) pendant plusieurs années. C'est dans une grande effervescence donc qu'il a été accueilli par une population fortement mobilisée. Avant la cérémonie de célébration à proprement dite, Bala Alassane Sakandé s'est entretenu avec les forces-vives. Occasion pour celles-ci de soulever les préoccupations qui rythment le quotidien de ces 7 800 âmes qui peuplent Lago.

Des interventions des porte-paroles des couches sociales, on retient les conditions difficiles des femmes. Outre la question cruciale de la corvée d'eau, les femmes manquent d'accompagnements en micro-crédits pour pouvoir mener des activités génératrices de revenus et d'eau de production. "La corvée d'eau fait que les femmes n'ont plus le temps pour s'occuper des enfants, de la famille et pour mener des activités génératrices de revenus", peut-on résumer de l'intervention, sous fond de plaidoyer, de la porte-parole des femmes.

Le secteur de la santé se caractérise également par d'énormes besoins qu'on peut résumer au manque d'infrastructures, d'équipements, de matériels roulants, etc.
Les populations ont aussi exprimé des soucis liés à l'enclavement de cette bourgade. "Le manque de voies est un véritable handicap à la mobilité humaine et aux échanges avec les villes voisines", illustre un intervenant.

En réaction, le Président Bala Alassane Sakandé a d'abord replongé ses interlocuteurs dans son enfance à Lago, qu'il retrouve après l'avoir quitté depuis 1982. Témoignages émouvants d'une vie dans des conditions très difficiles partagées par toute cette population. Comme pour dire aussi qu'il n'est pas étranger à certaines préoccupations soulevées. "Je suis sensible aux préoccupations qui ont été soulevées. J'ai vécu beaucoup des choses ici...et je dis merci à toute la population de Lago de m'avoir adopté et d'avoir contribuéà mon éducation. (...). On ne peut pas être aujourd'hui à un niveau de responsabilité et oublier les réalités qui existent. Voilà pourquoi tout ce qu'on peut faire pour arranger, on le fera", a-t-il acquiescé.

Egrenant les doléances, Bala Alassane Sakandé a satisfait sur place à certaines et promis une réponse diligente aux autres ou de plaider en faveur de leur satisfaction. Ainsi a-t-il offert des lits et des matelas médicaux, un forage au centre de santé et un autre pour le CEG (collège d'enseignement général), la réhabilitation du forage de l'école primaire publique, du matériel roulant ainsi qu'un appui financier pour répondre à quelques petits besoins du centre de santé. Il a également promis une ambulance.

Le Président de l'Assemblée nationale a aussi fait don de vêtements (pour le personnel soignant) et d'intrants agricoles pour les femmes. Il a en outre remis un appui financier au comité de gestion de l'école pour faire face aux petits besoins aux fins de soulager les élèves, les enseignants et les parents d'élèves.

O. L
LeFaso.net

Entrepreneuriat des cadres : L'ALY Burkina Faso montre le chemin aux cadres burkinabè

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L'Association alumni Lyon school of management Burkina Faso (ALY Burkina Faso) a organisé une conférence publique, le samedi 27 mars 2021 sur le thème : « Entrepreneuriat : Comment réussir un investissement durable quand on est cadre ». Afin de permettre une grande participation de Burkinabè, la conférence s'est tenue en ligne sur Zoom et sur Facebook. Elle a été modérée par Stéphane Marion, professeur à l'université Jean Moulin de Lyon 3, avec comme conférenciers Agathe Roth-Kaboré, écrivaine et coach en développement personnel, et Dr Dramane Semdé, membre d'ALY Burkina Faso.

La conférence publique d'ALY Burkina Faso a été organisée à l'endroit des Burkinabè exerçant un emploi de cadre, pour leur signifier qu'il est possible d'être un entrepreneur à succès même en étant un cadre. Il suffit d'être déterminé, passionné, créatif, courageux, savoir s'organiser et être modeste et ouvert. Le constat, selon Edouard Bouda, membre du bureau exécutif d'ALY Burkina Faso, est que la plupart des conférences se font à l'endroit de ceux qui sont sans emploi.

Alors que pour lui, il y a plein de cadres dans le secteur privé et dans le public qui voudraient bien investir et qui se demandent comment le faire. « Nous nous sommes dit, pourquoi on ne s'intéresserait pas à eux qui travaillent déjà», a-t-il expliqué. C'est pourquoi, poursuit-il, la conférence a été organisée pour montrer comment réussir un investissement quand on est cadre, comme l'exprime clairement le thème.

Le Pr Stéphane Marion a modéré la rencontre par le biais de la plateforme zoom

Et pour Edouard Bouda, il y a la possibilité d'investir, soit dans le business de quelqu'un d'autre ou d'investir dans son propre business. Investir dans son propre business, c'est ce qu'il a appelé“entrepreneuriat“ et c'est le moment pour lui, où un employé cadre se prépare bien à sortir de son propre confort de cadre pour aller créer aussi une entreprise qui va non seulement lui fournir un emploi mais également employer d'autres personnes. Et c'est ce à quoi l'Association veut encourager les cadres.

Les deux conférenciers du jour

Un plaidoyer pour l'accompagnement des personnes cadres à entreprendre
Edouard Bouda reconnait qu'il y a des difficultés pour les cadres d'entreprendre, dont le temps pour investir sur soi-même. « Dans l'entrepreneuriat si vous n'avez pas de disponibilité en temps ça ne peut pas marcher », souligne-t-il. Le deuxième goulot d'étranglement, selon lui, est que les cadres sont habitués à un certain confort, à un niveau de vie qui leur enlève toute envie d'essayer une traversée du désert. Parce qu'entreprendre, c'est sûr que les premières années seront difficiles et c'est après que l'entreprise commence à prendre son envol.

Edouard Bouda, membre du bureau exécutif d'ALY Burkina Faso

Pour Edouard Bouda, ce sont des sujets sur lesquels les cadres se basent pour dire que c'est à leur retraite qu'ils vont entreprendre. Un autre élément est qu'il n'y a pas d'accompagnement pour ces catégories d'individus. « On dira que vous, vous avez déjà un emploi et ceux qu'on va aider c'est ceux qui n'ont pas encore d'emplois, à s'auto-employer ». C'est pourquoi il en appelle à l'accompagnement, pas seulement pour des chercheurs d'emplois, mais aussi pour ceux qui sont déjà dans des emplois sûrs, mais qui souhaitent devenir des hommes d'affaires.

Comme conseils, il demande aux cadres burkinabè de ne pas se contenter de leurs salaires même s'ils sont bien payés. « Nous leur disons, oui le salaire, mais encore mieux si vous pouvez servir du salaire à quelqu'un », renchérit-il. Il précise que la conférence va s'atteler à parcourir les différentes opportunités, les secteurs porteurs, comment s'y prendre et comment évaluer un investissement avant de s'y lancer. « Je dis à tous ceux qui sont cadres, qu'ils ne sont pas obligés d'investir seuls, on peut partir en groupe, se mettre ensemble pour investir.

Selon Agathe Roth-Kaboré, pour être entrepreneur à succès, le cadre doit être déterminé, passionné, créatif, courageux, savoir s'organiser et être modeste et ouvert

Ensuite si l'appétit vient vous pouvez évoluer seul. Et si vous n'avez pas d'expérience vous pouvez vous adosser à une personne qui en a, et qui va se constituer en mentor de fait, pour vous accompagner durant le cheminement de votre carrière »,va-t-il conclu.

L'association des anciens auditeurs de master en management international de l'université de Lyon délocaliséà Ouagadougou, est une association à but non lucratif, apolitique et qui concerne ceux qui ont fait l'université de Lyon Jean Moulin 3, étant à Ouagadougou.

Etienne Lankoandé
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Burkina Faso : Dr Jacob Yarabatioula explore la sphère des industries culturelles et créatives dans deux ouvrages

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Au cours d'une conférence-dédicace tenue le vendredi 26 mars 2021 à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, Dr Jacob Yarabatioula a présenté au public burkinabè ses deux livres sur la question des industries culturelles et créatives au Burkina Faso. Ces deux ouvrages permettront aux acteurs culturels d'appréhender les enjeux de ces filières culturelles dans la perspective de leur développement.

L'Afrique n'échappe pas aux débats sur les industries culturelles, déjà en vogue au niveau mondial. Bien développées dans les pays du Nord, les industries culturelles connaissent cependant un développement très faible en Afrique. Les industries créatives sont des industries qui utilisent la culture comme intrant et possèdent une dimension culturelle, quoique leurs productions soient essentiellement fonctionnelles. Peu abordée dans la sphère culturelle burkinabè, la question des industries culturelles et créatives est maintenant consignée dans deux livres dédicacés par Dr Jacob Yarabatioula ce vendredi 26 mars à Ouagadougou.

Ce concept qui est récent au Burkina Faso présente des enjeux et défis d'ordre sociopolitique, économique, artistique et culturel marqués par la fragilité du domaine et le développement du numérique. C'est dans cette optique que Dr Jacob Yarabatioula, enseignant-chercheur à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, a décrit dans une approche socio-historique, les trajectoires et les enjeux de ces industries culturelles et créatives et aussi l'analyse de ces filières dans la perspective de leur développement.

Dr Jacob Yarabatioula, auteur des deux ouvrages

Il montre dans ces deux ouvrages la nécessité de prendre les industries culturelles comme étant un objet de recherche et une politique de développement mais aussi le mode de fonctionnement et le modèle économique de ces filières. Ces deux ouvrages constituent également une feuille de route pour le développement des industries culturelles et créatives face à la concurrence et à la prédominance des produits culturels occidentaux.

Il s'agit notamment des ouvrages suivants publiés en 2020 par les éditions ‘'L'Harmattan'' à Paris en France : Industries culturelles et créatives au Burkina Faso : Trajectoires et enjeux ; Industries culturelles et créatives au Burkina Faso : Analyse des filières.

Selon l'auteur, les domaines des industries culturelles et créatives au Burkina Faso sont entre autres, le livre et l'édition, la musique, le cinéma et l'audiovisuel, la mode et le design, les arts plastiques, etc.

Dans son premier ouvrage intitulé‘'Industries culturelles et créatives au Burkina Faso :Trajectoires et enjeux'', Jacob Yarabatioula revient sur la nécessité d'organiser et structurer ces industries culturelles au Burkina Faso dans la perspective d'apporter plus à l'économie nationale. Des reformes qui pourraient créer des richesses et des emplois malgré leur faible industrialisation. Les lignes directrices et les enjeux y sont abordés en 236 pages et au coût unitaire de 16 500 FCFA.

Les ouvrages

Le second livre intitulé‘'Industries culturelles et créatives au Burkina Faso : Analyse des filières'' constitue un panorama sur les industries culturelles et créatives au Burkina Faso. Dans cet ouvrage, l'auteur y aborde les différentes filières avec une observation sur le brouillage des frontières autrefois bien distinctes. Jacob Yarabatioula revient non seulement sur les difficultés rencontrées par les filières traditionnelles comme le livre et le cinéma mais aussi sur les défis des filières émergentes comme le jeu vidéo et le design.

Les difficultés de commercialisation des produits culturels industrialisés, la fragilité organisationnelle et les capacités entrepreneuriales des acteurs, l'incursion du numérique, les contraintes du marché, etc. sont également des thèmes abordés par l'auteur dans ce second livre de 450 pages et au prix unitaire de 25 500 FCFA.

Selon Dr Jacob Yarabatioula, le concept est nouveau au Burkina Faso car il date des années 2000. « Ce que nous sommes en train de montrer aux lecteurs, ce sont les trajectoires et les enjeux de développement des industries culturelles et créatives comme facteurs de création d'emplois et de richesses. Il s'agit aussi des enjeux politiques et stratégiques pour notre pays, car l'économie du 21e siècle, et celle des siècles à venir, sera fortement basée sur le numérique et les pays qui vont gagner cette bataille numérique sont les pays qui auront accompagné la production culturelle artistique », a-t-il souligné. Dr Jacob Yarabatioula espère que ses travaux de recherches compilés dans ces deux ouvrages contribueront à asseoir des politiques de développement des industries culturelles et créatives au Burkina Faso.

Le public présent à la cérémonie de dédicace

De son côté, Pr Serge Théophile Balima, enseignant-chercheur à la retraite, préfacier du premier livre, spécialiste des sciences de l'information et de la communication et parrain de cette conférence-dédicace, a félicité l'auteur pour le travail ayant abouti à la sortie de ces deux ouvrages. Pour lui, ces deux livres se démarquent non seulement par l'originalité et la richesse des thèmes abordés que par la complexité du sujet global en l'occurrence les industries culturelles et créatives.

En rappel, Jacob Yarabatioula est docteur en sciences de l'information et de la communication de l'université Grenoble-Alpes en France. Il est actuellement enseignant-chercheur à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Ses travaux pionniers portent sur les industries culturelles et créatives et s'inscrivent dans le double champ des sciences de l'information et de la communication (SIC) et de la sociologie. Depuis 2015, il s'intéresse également aux questions de l'extrémisme violent et de la radicalisation religieuse dans la perspective de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.

J.E.Z
Lefaso.net


Projet adaptation basée sur les écosystèmes : Des vies transformées dans la Boucle du Mouhoun

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Dans le cadre de la caravane de presse qui se tient sur les réalisations du projet adaptation basée sur les écosystèmes (EBA-FEM), plusieurs réalisations ont été visitées les 25 et 26 mars 2021 dans la région de la Boucle du Mouhoun, notamment dans les communes de Sibi, Douroula et Tchériba. Il s'agit des périmètres maraîchers, des forages et des châteaux d'eau, des plants d'anacardiers, des kits d'élevage Naisseur-Engraisseur, un comptoir de valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) et un fenil.

Dans les communes de Sibi, de Douroula et Tchériba, les bénéficiaires témoignent des changements que le projet EBA-FEM a apportés dans leur vie. A Souho dans la commune de Sibi, l'on note la création d'une plateforme agro-écologique d'apprentissage de deux hectares destinée au CEG de Souho. Elle est utilisée comme un verger de démonstration d'espèces ligneuses telles que le moringa, le karité et le saba.

En plus de cette plateforme agro-écologique, la population dudit village a également bénéficié de kits d'élevage Naisseur-Engraisseur (moutons) et des plants d'anacardiers. Pour le directeur du collège d'enseignement général (CEG) de Souho, Marcel Zio, la plateforme agro-écologique qui a été offerte à l'école est utilisée sur trois volets à savoir les volets pédagogique, alimentaire et économique. S'agissant du volet pédagogique, Marcel Zio a fait savoir qu'à travers la plateforme, les élèves ont allié la théorie à la pratique.

Une vue des moutons de l'une des bénéficiaires du kit

« Avec ce jardin scolaire, ils ont appris à faire des pépinières, à produire de l'engrais biologique et les techniques de production en tenant compte de la protection de l'environnement. Ce qui cadre avec les méthodes actives qui demandent qu'on place l'apprenant au cœur de l'action pédagogique en lui permettant d'apprendre en faisant les plants des pépinières » a-t-il relevé. Pour ce qui est du volet économique, Marcel Zio a souligné que la production des pépinières et des légumes a permis au CEG de générer des recettes autour de 937 750 FCFA en 2019 et de 925 000 FCFA en 2020. Des recettes qui ont servi à prendre en charge certaines dépenses de l'école, sans oublier qu'une partie de ce qui est dans le jardin est aussi utilisé pour la cantine scolaire (volet alimentaire), précise-t-il.

Christine Nakelsé, l'une des bénéficiaires avec ses moutons

Des moutons et des plants d'anacardiers pour la population

En plus de la plateforme agro-écologique, le village de Souho a reçu des plants d'anacardiers et des kits d'élevage Naisseur-engraisseur et cela a changé la vie des bénéficiaires. Un changement qu'une des bénéficiaires, Christine Nakelsé, a rappelé en indiquant que grâce au kit d'élevage Naisseur-engraisseur qu'elle a reçu, sa vie a changé. « J'ai reçu trois moutons dont deux brebis et un agneau qui se sont multipliés à quinze, dont sept ont été vendus. Ce qui m'a permis de payer la scolarité de mes enfants et de payer mes médicaments quand j'étais souffrante », explique-t-elle. Même écho du côté des bénéficiaires des pépinières de l'anacarde. Pour l'un des bénéficiaires des plants d'anacardiers, Tidjié Gnamou, les bénéfices de son champ d'anacarde seront énormes. « Nous allons bénéficier de ce champ jusqu'à le laisser à nos enfants, parce qu'un champ, ce n'est pas une chose périssable... », a-t-il fait savoir.

Tidjié Gnamou, bénéficiaire des plants d'anacardiers

Le maire de Sibi, Issifou Gnamou, a pour sa part indiqué que ce projet est apprécié très positivement, parce qu'il a appris à la population l'agro-écologique mais aussi l'a dotée de nombreuses infrastructures qui lui permettent non seulement d'avoir de l'eau de boisson et pour la production maraîchère. « Je crois que l'un dans l'autre, c'est un point d'honneur et c'est pourquoi, nous disons merci au projet d'avoir fait ces investissements dans la commune de Sibi. Car même si la commune dispose de quelques forages, le village de Souho brillait par l'insuffisance en terme de production d'eau potage, et avoir ces points d'eau c'est inestimable du fait que c'était une chose attendue et cela permet de régler le problème d'eau dans ledit village », a témoigné le maire Gnamou.

Issifou Gnamou, maire de la commune de Sibi

Réduire les vulnérabilités des populations vulnérables

En plus des villages de la commune de Sibi, Douroula et Tchériba ont aussi bénéficié des réalisations du projet EBA-FEM. Ces communes disent avoir reçu aussi des plateformes agro-écologiques mais également un comptoir de transformation des produits forestiers non-ligneux et un fenil. Des réalisations qui, selon les bénéficiaires directs et les autorités locales, ont permis de réduire les vulnérabilités des personnes directement impliquées mais également au-delà. Car, selon eux, avant la mise en œuvre de ces réalisations dans ces communes bénéficiaires, les populations et plus particulièrement les femmes n'avaient pas d'activités à mener après les campagnes agricoles, mais grâce à ce projet, elles arrivent à s'occuper toute l'année. Ce qui leur profite dans l'alimentation et aussi en termes de revenus pour se prendre en charge.

Les groupements des femmes bénéficiaires du comptoir de valorisation des produits forestiers non ligneux de Douroula

Insuffisance d'eau et d'autres réalisations pour les bénéficiaires

Bien vrai que les différentes réalisations ont eu beaucoup d'avantages pour les populations bénéficiaires, mais certains défis restent encore à relever. Car selon les bénéficiaires, malgré l'installation des châteaux d'eau, des bornes fontaines et des forages, l'eau reste toujours insuffisante. En plus de cette insuffisance d'eau, les bénéficiaires sollicitent de part et d'autre, encore plus de réalisations afin de poursuivre la promotion des bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales pour une meilleure gestion des ressources naturelles, de la protection de l'environnement et l'amélioration des moyens d'existence des populations locales.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Route régionale Ougarou-Partiaga : Le Groupe Endeavour Mining finance l'étude technique à plus de 627 millions FCFA

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Le ministère en charge des Infrastructures et celui des Mines ont signé une convention de partenariat avec le Groupe Endeavour Mining, ce vendredi 26 mars 2021. Il s'agit de financer entièrement l'étude technique pour l'exécution de la construction et le bitumage de la route régionale Ougarou-Boungou-Nadiabondi-Partiaga.

Une entreprise minière qui finance entièrement une étude technique en vue de la construction d'une route au Burkina Faso, c'est une première, ont fait savoir les ministres en charge des Infrastructures, Eric Bougouma, et des Mines, Bachir Ouédraogo. En effet, le Groupe Endeavour Mining, filiale de SEMAFO BOUNGOU SA, a signé une convention de partenariat avec les deux ministères pour le financement des études techniques pour la construction et le bitumage de la route régionale Ougarou-Boungou-Nadiabondi-Partiaga.

Cette route régionale est longue de 86,2 kilomètres et l'étude technique va coûter 627 543 905 francs CFA TTC, a indiqué le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Éric Bougouma.

Le ministre en charge des Infrastructures, Eric Bougouma (à droite) et celui des Mines, Bachir Ouédraogo (à gauche).

Selon le directeur national Burkina Faso et représentant autorisé du Groupe Endeavour Mining, Adama Soro, les raisons de ce Partenariat public-privé (PPP) sont essentiellement axées sur la sécurité et le développement socioéconomique de la région de l'Est où se trouve leur mine. « La réalisation de ces études va nous permettre certainement d'avoir un dossier plus complet et de pouvoir éventuellement, dans le cadre d'un co-financement avec l'Etat du Burkina Faso, financer les travaux de réalisation et de la construction de la route », a-t-il indiqué.

Tout en félicitant le Groupe Endeavour Mining pour ce « pas de géant », le ministre Éric Bougouma a laissé entendre que l'entreprise a marqué déjà son accord pour accompagner le gouvernement dans le financement des travaux du bitumage. Pour lui, en plus de contribuer pour le Fonds minier de développement local (FMDL), le Groupe Endeavour Mining pouvait s'arrêter à ce niveau. « C'est parce qu'ils ont une nouvelle vision de sociétés minières qui s'enracinent dans leur environnement, qui contribuent à développer au tour d'eux tout en développant l'ensemble du pays », s'est réjoui le ministre Éric Bougouma.

Le directeur national Burkina Faso et représentant autorisé du Groupe Endeavour Mining, Adama Soro.

Quant au ministre des Mines et des Carrières, Bachir Ouédraogo, le Groupe Endeavour Mining, qui est un grand groupe au Burkina Faso, en termes de capacité de tonnage d'or et d'emploi, vient de donner « un bon exemple ». Ainsi, il a lancé un appel aux autres miniers : « Le premier a donné un bon exemple, il faut que les autres aussi puissent suivre ». Il a également insisté que cet exemple soit aussi répliqué dans le secteur de l'énergie dont il est le premier responsable.

Pour cette « convention historique », les deux ministres ont invité les autres entreprises minières à emboîter les pas du Groupe Endeavour Mining, filiale de SEMAFO BOUNGOU SA.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Région de l'Est : Un VDP tué dans un accrochage à Piega

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Les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans le village de Piega, à 4 km de Tanwalbougou (province du Gourma), ont été attaqués par des individus armés non identifiés dans la matinée du 27 mars 2021.

Le bilan de l'accrochage fait état d'un VDP tué et deux autres blessés.

Lefaso.net

Conseil supérieur de la communication (CSC) : Zoumana Wonogo n'est plus

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Précédemment conseiller au Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Zoumana Wonogo est décédé, dans la nuit du samedi 27 mars 2021, des suites d'une crise cardiaque, apprend-on auprès de l'institution.

Âgé de 58 ans, il avait été collaborateur de la Voix de l'Amérique et avait travaillé auparavant au Journal du soir et à Sidwaya.

Lefaso.net

Elevage : L'activité du « Rugga » expliquée à la presse

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Face à certains clichés et préjugés sur la pratique de leur profession, les acteurs du développement rural de l'élevage ont décidé d'apporter des éclaircissements sur certaines interrogations en lien avec leur dénomination, leur activité et leur structuration. Qui sont-ils, pourquoi les appelle-t-on « Rugga » ? Sont-ils simplement des bergers ? Ce sont autant de préoccupations abordées le samedi 27 mars 2021 à Ouagadougou avec les hommes de média, lors d'une conférence de presse.

Portée sur les fonts baptismaux de la défunte Association Rougga solidarité et élevage (ARSE) en 2004, l'Union nationale des Rugga du Burkina (UNRB) est la faîtière nationale des leaders éleveurs pasteurs au Burkina Faso. Elle a été créée en juillet 2016 à Fada N'Gourma dans la région de l'Est.

Défini comme le berger à l'«état de nature », qui arpente les profondeurs de la broussaille pour guider les troupeaux en quête de pâturage, le Rugga, selon Hamidou Bandé, président de l'UNRB, c'est le leader d'éleveurs pasteurs, porteur des valeurs de l'élevage pastoral, mais surtout c'est un leader engagé, capable de faciliter et animer les dynamiques d'intégration socio-économique et socio-culturelle entre les éleveurs pasteurs et les autres communautés. Il contribue à un pastoralisme apaisé, sécurisé et promeut la visibilité des valeurs positives du pastoralisme.

Les membres de l'association présents à la conférence de presse

Pour le vice-président de l'Union, Fulgence Idani, le concept est né au Nigéria il y a des décennies pour progressivement s'étendre au Niger puis au Burkina Faso. Pour Fulgence Idani, si le Rugga est un chef berger de manière spécifique, il est le manager-gestionnaire de transhumance et son leadership répond principalement au souci de sécuriser la transhumance et lutter contre le vol du bétail. Pour cela, la structuration des Rugga se compose de :

- les Garso : (disciples des Rugga) qui sont leur relai sur le terrain et dont le rôle majeur est de servir d'éclaireur aux éleveurs transhumants à travers l'identification des parcours et des sites d'accueil sécurisés avant la transhumance.
- le Dogari : qui assure le rôle de protocole du Rugga
- l es Laamè : qui sont les femmes leaders, en charge de l'organisation des femmes pour une meilleure contribution pendant la période de transhumance.

La relation entre Rugga et les autres communautés

Si l'Union nationale des Rugga du Burkina a été mise en sur pied pour organiser le secteur des éleveurs pasteurs, elle œuvre en plus au renforcement des capacités de ceux-ci, anime les grands marchés, informe les éleveurs sur les démarches administratives à suivre sur la transhumance, mais travaille en étroite collaboration avec les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le banditisme. Une collaboration entre structures saluée à sa juste valeur par Moumouni Kouraogo, responsable VDP ( volontaire pour la défense de la patrie) à Fada N'Gourma. Pour lui, la mutualisation des forces a permis de développer un réseau dense de communication, de contribuer à la résolution des conflits où les éleveurs sont parties prenantes, de lutter contre les vols de troupeaux, mais également contre la radicalisation et l'extrémisme violent dans certaines régions.

Le vice-président de l'UNRB, Fulgence Idani, pendant son intervention

Sur ce fait, le président Hamidou Bandé précise que les Rugga ne sont pas à assimiler aux groupes d'auto-défense, car l'activité ne nécessite pas le port d'un bâton, ni une arme blanche, à fortiori une arme à feu. Le Rugga, dira-t-il, peut aider grâce à sa connaissance du terrain, accompagner toutes les dynamiques de lutte contre l'insécurité. Aussi pour valoriser cette expertise, le vice-président, Fulgence Idani de l'UNRB, déclare que leur faîtière, dans le cadre de la mise en œuvre des bonnes pratiques, a été retenue pour un partenariat avec le G5 Sahel pour présenter son expérience dans le domaine à travers les pays de couverture de l'institution.

Les Rugga du Burkina déterminés à lever tous les stéréotypes les concernant

Outre l'exportation de leur savoir-faire dans la sous-région, les responsables de l'Union envisagent la mise en place de l'association des Rugga de la CEDEAO qui va couvrir les différents pays membres après l'installation de celle du Togo en février 2020 et présentement de la faîtière du Bénin, en attendant la mise sur pied des associations des pays de l'Afrique centrale avec le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique.

J.E.Z
Lefaso.net

8-mars : Le Musée national lance une exposition sur l'art vestimentaire au féminin

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Le vendredi 26 mars 2021 a eu lieu le lancement de l'exposition sur « L'art vestimentaire au féminin »à Ouagadougou. Cette exposition initiée par le Musée national (où se tient l'activité) devrait durer trois mois.

A travers l'exposition « L'art vestimentaire au féminin », le Musée national veut rendre hommage à la femme en ce mois de mars qui lui est dédié. « C'est à l'occasion du 8-mars que nous avons initié cette exposition pour magnifier la femme, notamment sur le plan vestimentaire. Quand on parle de femme, on parle de beauté, on parle d'habillement, on parle d'accessoires, c'est ce qui fait la beauté de la femme et c'est aussi notre manière à nous de célébrer la femme. C'est pourquoi nous avons organisé cette exposition », a expliqué Rasmata Maïga/Sawadogo, directrice générale du Musée national lors du vernissage de l'exposition.

La directrice générale du Musée national, Rasmata Maïga/Sawadogo, ouvre l'exposition

Djibo Sinaly, directeur des expositions et de la médiation, a indiqué que l'exposition sur « L'art vestimentaire au féminin » s'articule autour de deux grands points : l'historique du pagne et le langage du pagne. « Pour ce qui est de l'historique du pagne, l'exposition montre l'évolution du vêtement. Elle montre comment les gens s'habillaient avant avec les cache-sexes à une tenue complète aujourd'hui. Toujours dans l'historique, le vêtement servait à cacher juste les parties intimes. Aujourd'hui, le codage est fait en sorte qu'on a beaucoup de groupes ethniques au Burkina qui ont des tenues spécifiques. Et ce codage est lié soit à la technique de teinture, soit à la technique de la broderie », explique M. Sinaly.

Djibo Sinaly explique que l'exposition met l'accent sur l'historique et le langage du pagne

Le visiteur a aussi la possibilité de voir toute l'évolution de la technique de fabrication du pagne, notamment tissé, qui commence par l'égrenage du coton, la filature, la teinture, etc. Il est donnéà voir dans la salle d'exposition, des pagnes typiques de plusieurs ethnies du Burkina Faso et les outils entrant dans leur production.

Une tenue moagha

L'exposition intègre également le pagne moderne. Et pour ce dernier, l'accent est mis sur le langage plutôt que sur la technique. Le visiteur pourra ainsi y contempler « l'œil de ma rivale », « Mon mari est capable », et d'autres pagnes aux noms tout aussi évocateurs.

Les visiteurs écoutant les explications du guide

L'exposition « L'art vestimentaire au féminin » est prévue pour durer trois mois. Et pour y avoir accès, il faut débourser 200 F CFA pour les élèves et étudiants, 500 F CFA pour les adultes et 2000 F CFA pour les touristes et expatriés, ce qui donne droit à une visite guidée.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Burkina : L'ANAPES célèbre le travailleur social

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L'association nationale des professionnels de l'éducation spécialisée (ANAPES) a commémoré en différé ce samedi 27 mars 2021, la journée internationale du travail social. Le thème retenu cette année est " Ubuntu : Je suis parce que nous sommes ". Les membres venus des différentes régions du Burkina ont eu droit à une communication sur le rôle du travailleur social dans la médiation pénale en faveur des enfants en conflit avec la loi. Il leur a aussi été présenté officiellement, le nouveau logo de l'association. Des organisations et personnes s'étant illustrées positivement dans le travail social, ont reçu des certificats de reconnaissance.

La journée internationale du travail social a été instaurée en 1983. Pour le président de l'ANAPES, Maurice Somé, elle constitue un moment d'introspection, de questionnement mais aussi de cohésion et de solidarité entre tous les travailleurs sociaux qui œuvrent à soulager les populations les plus vulnérables. Et parce que le travailleur social est, dit-il "le ciment de l'équilibre social appelé sur tous les fronts parce que la société et le monde vont mal", son oeuvre doit être magnifiée. "C'est à nous de valoriser notre travail, c'est à nous de valoriser le travail social, un travail qui reconstruit l'âme affaiblie, un travail qui régénère et donne la force aux personnes vulnérables de continuer à marquer un pas vers l'avenir", a laissé entendre Maurice Soméà l'endroit de ses pairs.

Cette année, la journée internationale du travail social est commémorée sous le thème "Ubuntu : Je suis parce que nous sommes ". Ce thème mondial vient, selon le parrain de la présente célébration, Saidou Ouédraogo, inspecteur en éducation spécialisée, rappeller l'importance de la solidarité comme vecteur de paix et de cohésion sociale et, partant, du développement inclusif et durable. "Il nous invite également en tant que professionnel du travail social à réfléchir sur notre rôle d'accompagnement des communautés dans leur engagement à subvenir à leurs besoins fondamentaux et à jouir de leurs droits, et cela en vue de garantir l'équité et la justice sociale à travers le renforcement de la solidarité sociale", a-t-il ajouté.

Les travailleurs sociaux n'ont pas marchandé leur participation

Le travailleur social, un facilitateur de la médiation pénale

Parce que l'ANAPES a choisi de mener la réflexion sur le sous thème "rôle et place du travailleur social dans la médiation pénale", une communication a été livrée à cet effet par Boubacar Tchiombiano, conseiller technique régional de la zone Afrique de l'Ouest du programme accès à la justice mis en œuvre par l'ONG Terre des hommes. Il en ressort qu'au Burkina Faso, la médiation pénale n'est appliquée qu'aux enfants et non aux adultes et est régie par la loi 15 de mai 2014 portant protection de l'enfant en conflit avec la loi. C'est une mesure extrajudiciaire, permettant d'arriver à une conciliation entre l'enfant auteur du délit, ses parents ou tuteurs et la victime.

La médiation pénale permet d'éviter à l'enfant la prison ainsi que les poursuites pénales, en réparant le dommage causéà la victime. Le travailleur social est celui qui réunit les conditions nécessaires pour que la médiation puisse se faire. Ainsi, il est celui qui réalise une enquête sociale en vue d'éclairer le médiateur sur la situation de l'enfant. Il s'assure également que les conditions sont réunies pour engager une médiation pénale et fait un ploidoyer auprès des magistrats pour que la médiation pénale soit entreprise. De plus, il explique aux parents les avantages et les limites de la médiation pénale.

Un récipiendaire honoré pour son engagement dans le travail social

Parce que ne peuvent être médiateur, le procureur du Faso et le juge des enfants, le communicateur a recommandé que le travailleur social puisse avoir la possibilité d'être médiateur et offrir ainsi la chance à un plus grand nombre d'enfants de bénéficier de la médiation pénale.

La célébration de la journée internationale du travail social a pris fin par la distinction de personnes et d'ONG s'étant illustrées positivement. Elles ont reçu chacune un certificat de reconnaissance décerné par l'ANAPES. Au nombre des ONG récipiendaires, il y avait l'association Keogo, l'ONG Terre des hommes Lausane, l'institut national de formation en travail social et Samenti.

Armelle Ouedraogo
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Patrick Achi : Un Premier ministre ivoirien venu d'ailleurs

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Il est né en France, d'une mère française. Il est ingénieur formé en France. Il a été le conseiller du ministre des Finances sous la présidence de Henri Konan Bédié ; puis ministre tout au long de la présidence de Laurent Gbagbo ; ministre aussi au temps de Alassane Ouattara. Il sera ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d'Ivoire, à compter du début de l'année 2017, ce qui lui aura permis de sortir de l'ombre. Il remplaçait alors Amadou Gon Coulibaly, candidat du RHDP à la présidentielle 2020, décédé brutalement depuis. Il s'est retrouvé en pleine lumière quand, le 19 mars 2021, le président Alassane D. Ouattara l'a nommé Premier ministre par intérim pour remplacer Hamed Bakayoko hospitaliséà Paris.

Le vendredi 26 mars 2021, à la suite de la mort brutale de Bakayoko, il a été confirmé dans sa fonction de Premier ministre, chef du gouvernement, en charge de la formation d'un nouveau gouvernement, le premier depuis l'élection de Ouattara à la présidentielle 2020 et la victoire du RHDP aux législatives 2021. Ajoutons que militant du PDCI, il n'avait jamais rompu les relations avec le FPI de Gbagbo et qu'il a été secrétaire général du PDCI-Renaissance avant de rejoindre le RHDP de Ouattara. Itinéraire d'un Premier ministre venu d'ailleurs !

C'est à Paris, le 17 novembre 1955, qu'est né Patrick Achi. Son père était ivoirien. Il était originaire du Sud-Est de la Côte d'Ivoire (groupe Attié). Sa mère était française. Il est même souvent précisé : bretonne ! C'est à Abidjan qu'il fera ses études sanctionnées, en 1979 – après avoir fréquenté le lycée classique de la capitale ivoirienne – par une maîtrise de maths-physique. Il rejoindra alors la France pour décrocher un diplôme d'ingénieur de l'Ecole nationale d'électricité de Paris, la prestigieuse Supélec.

La même année (1981), il obtiendra un certificat d'études économiques et juridiques de l'université Paris I-Panthéon Sorbonne. Il poursuivra sa formation aux Etats-Unis, en Californie, où il obtiendra (1983) un master spécialisé en management de l'université de Standford, avant de rejoindre le Center for Professionnal Education (appeléégalement Andersen U), le centre de formation du cabinet Arthur Andersen installé non loin de son siège social à Chicago (Illinois)

Un privé au service du public

Première affectation professionnelle à Paris (1983-1987) au sein de Arthur Andersen, un des Big Five de l'audit financier et comptable (qui disparaîtra en 2002 à la suite du scandale Enron). En 1988, Patrick Achi sera nommé chef de mission du cabinet à Abidjan puis directeur technique couvrant les divisions de Douala, Dakar, Lomé et Abidjan. En 1992, il va fonder dans la capitale ivoirienne son propre cabinet : Stratégie & Management Consultant (SMC).

Le 15 décembre 1993, au lendemain de la mort de Félix Houphouët-Boigny, Daniel Kablan Duncan, Premier ministre de Henri Konan Bédié, formera son premier gouvernement. Kablan Duncan était en charge également de l'économie, des finances et du plan, activités confiées à un ministre délégué, Niamien N'Goran. Le 26 janvier 1996, N'Goran deviendra titulaire de l'économie et des finances. C'est un proche parmi les proches de Bédié (il est son neveu par alliance) mais, dans ses interviews, il sait reconnaître le travail accompli par Alassane D. Ouattara quand celui-ci était Premier ministre. N'Goran va appeler Achi auprès de lui, comme conseiller en charge de la réforme du système de gestion des finances publiques. En 1997, quand la réforme sera sur pieds, Achi sera nommé commissaire du gouvernement auprès de la CIE (1997-1999).

La Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) est la société de patrimoine qui possède la totalité des ouvrages de production, de transport et de distribution de l'électricité ; elle résultait de la privatisation de l'EECI, opération emblématique de l'ère Ouattara. CIE est notamment une filiale des groupes français Bouygues et EDF. Achi sera, par la suite, président du conseil d'administration de la Société d'opération ivoirienne d'électricité (Sopie) en charge du suivi de la gestion des mouvements d'énergie électrique ainsi que de la maîtrise d'œuvre des travaux revenant à l'Etat en tant qu'autorité concédante, une institution sous tutelle, notamment, du ministère de l'Economie et des Finances.

Ministre PDCI dans les gouvernements sous présidence Gbagbo

En 1999, Bédié va être renversé par un coup de force militaire. Le général Robert Gueï est installé au pouvoir. Il a pour Premier ministre Seydou Diarra. Patrick Achi va rejoindre son cabinet pour travailler à la réforme de la filière cacao-café.
En 2000, Gueï perd la présidentielle face à Laurent Gbagbo. C'est Affi N'Guessan qui empoche le poste de Premier ministre, chef du gouvernement, ministre de la Planification du Développement.

Achi est le numéro 13 de ce gouvernement et le mieux placé des ministres PDCI. Il détient le portefeuille des Infrastructures économiques. Il le conservera tout au long de la primature de N'Guessan, soit pas moins de quatre renouvellements ministériels ! Son portefeuille couvre alors, précisait-il, « les ports, les aéroports, les routes, les ouvrages d'art et l'approvisionnement en eau potable des populations » (African Business – janvier-février 2010).

Quand Seydou Diarra, à la suite des accords de Marcoussis, sera à nouveau nommé Premier ministre, Achi non seulement conservera son portefeuille des Infrastructures économiques (26 octobre 2000) mais obtiendra le titre de ministre d'Etat et sera promu porte-parole du gouvernement (il est alors, dans la hiérarchie gouvernementale, juste après Amadou Gon Coulibaly, présent, lui, au titre du RDR). Il a également en charge la coordination des initiatives de la Côte d'Ivoire pour le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). « Le Nepad, dira-t-il alors, apporte une âme, une vision partagée et un vrai dynamisme ». Quant à la crise ivoirienne, il la qualifiait de « postdémocratique et postmultipartite ». Il ajoutait qu'elle « s'est arrêtée rapidement » sans « déchirure profonde et durable » (entretien avec Christophe Boisbouvier, J.A./L'Intelligent du 8 au 14 juin 2003).

Achi avait survécu à la primature d'Affi N'Guessan ; il survivra aux primatures de Diarra (I et II), de Charles Konan Banny (I et II), de Guillaume Soro (I). Le 4 mars 2010, cependant, à la veille de la présidentielle, il ne sera pas reconduit dans le gouvernement Soro II. Son ministère restera attribué au PDCI, mais c'est Dagobert Banzio qui entrait au gouvernement pour y récupérer son portefeuille.

Ministre PDCI sous la présidence Ouattara

Patrick Achi reviendra sur le devant de la scène le dimanche 5 décembre 2010. Alassane D. Ouattara a gagné la présidentielle mais sa victoire est contestée par Laurent Gbagbo qui a formé son propre gouvernement. La guerre des chefs est déclenchée. Dans la formation restreinte (13 ministres, y compris le Premier ministre) dirigée par Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, Achi est le numéro 9 : il a la charge des infrastructures économiques et surtout celle de porte-parole du gouvernement.

Dans le gouvernement formé le mercredi 1er juin 2011 (Ouattara a retrouvé la plénitude de ses pouvoirs et Gbagbo a été arrêté avec son épouse), Achi perdra l'attribution de porte-parole du gouvernement (que personne, officiellement, n'assure). Quant Jeannot Kouadio-Ahoussou sera nommé Premier ministre, Achi restera en place ; il sera encore en place – et toujours au même portefeuille – quand Daniel Kablan Duncan sera nommé Premier ministre (21 novembre 2012). La réélection de Ouattara à la présidence de la République (24 octobre 2015) ne changera pas la situation de Achi qui deviendra un symbole de longévité gouvernementale. « Ministre depuis seize ans ! » notera Jeune Afrique.

Il faudra attendre le mercredi 11 janvier 2017 pour que Achi change, enfin, de poste. C'est lui qui annonce la composition du gouvernement de Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre. Il est le nouveau secrétaire général de la présidence (avec le titre de ministre d'Etat) où il prend la suite de Amadou Gon Coulibaly. Le secrétaire général adjoint, Thierry Tanoh, quant à lui, entre au gouvernement.

Un technocrate reconverti dans la politique

Le dimanche 11 décembre 2011, Patrick Achi –« ingénieur » sur les bulletins de vote – sera élu député PDCI d'Adzopé, la capitale de la région de La Mé, circonscription administrative créée en 2011. Il a obtenu 79,32 % des voix. Son suppléant est un enseignant, maître de conférences en philosophie Michel Gbocho Akissi. Gbocho Akissi, ayant occupé le siège de député tout au long de la législature 2011-2016, se considérera comme le candidat légitime à l'occasion des législatives du 18 décembre 2016. Achi devra faire requête au Conseil constitutionnel pour faire invalider sa candidature.

Achi fera campagne, cette année-là, sous les couleurs du RHDP (au sein duquel RDR et PDCI vivaient leur lune de miel électorale) avec pour suppléant un planteur : Marcel Monney Gbocho. Son score sera en légère baisse : 70,02 % des voix. Dès 2013, Achi va devenir le patron de la région de La Mé quand il sera élu président du Conseil régional (La Mé, dans le Sud-Est de la Côte d'Ivoire, compte quatre départements : Adzopé, Akoupé, Alépé et Yakassé-Attobrou). Il sera réélu en 2018 sous l'étiquette PDCI/RHDP.
Cet ancrage régional va finalement permettre à Achi de s'afficher pleinement « ouattariste ».

Au sein du PDCI, aux côtés de celui qui a été son mentor, Daniel Kablan Duncan, il avait animé une tendance, le PDCI-Renaissance (qui n'était pas sans rappeler la stratégie menée, déjà au sein du PDCI, en 1995, par Djény Kobina, et qui aboutira à la création du RDR). Il s'agissait de faire du RHDP – structure informelle –, avec l'accord de ses deux principales composantes politiques, le PDCI et le RDR, un véritable parti présidentiel unifié. Mais pour Henri Konan Bédié et certains leaders du PDCI, il n'était pas question « de se saborder, de nier son existence ».

Jean-Louis Billon, personnalité politique (et économique) majeure, avait tenté d'imposer ce discours, le 2 novembre 2018 à Adzopé. « Achi n'a pas dit qu'il appartenait à un autre parti. Il peut avoir différentes approches. Et lui-même, lors du bureau politique a dit qu'il sait mieux que quiconque que sa région n'est pas pour le RHDP unifié, ça, il l'a dit publiquement ».

En fait Achi s'efforçait de réaliser une synthèse entre le RDR (qui voulait imposer le RHDP) et ceux qui, au sein du PDCI-RDA, étaient prêt à mettre leur (vieux) drapeau dans leur poche. Billon pouvait bien affirmer : « Quand on dit PDCI-RDA à Adzopé, c'est d'abord Achi Patrick », Patrick Achi, quant à lui, avait fait son choix : le RHDP, rien d'autre que le RHDP.

« Ouattariste » et rien d'autre, définitivement !

Le 3 mars 2019, Patrick Achi écrira sur son compte Facebook : « Lors des élections régionales d'octobre 2018, la liste que nous avons conduite à la victoire a été une liste que nous avons volontairement voulue être consensuelle. Les circonstances de la vie politique m'ont conduit, depuis, à faire le choix, en tant que SG du PDCI-Renaissance, de la famille des houphouëtistes, le RHDP ». Il affirmait « assumer pleinement » cette décision « fruit de réflexions mûres et de convictions profondes ».

Il réitérera ces mots le samedi 3 août 2019, à Adzopé, en présence du président Alassane D. Ouattara : « La providence qui m'a permis d'être votre proche collaborateur m'a également donné l'occasion d'apprécier l'homme. J'ai ainsi appris à comprendre, à admirer et à répondre à votre exigence intellectuelle, votre attachement à la loyauté humaine, à la constance des engagements et à la cohérence du raisonnement. J'ai aimé cette détermination sans faille à réaliser, au prix de tous les efforts et sacrifices personnels, cette noble mission de sortir votre peuple du sous-développement et de faire briller à nouveau dans le firmament des nations votre pays si cher ».

Ce jour-là, Achi a également rendu hommage au vice-président, Daniel Kablan Duncan, et au Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, les remerciant « de l'affection qu'ils lui témoignent ». Il ne pouvait pas imaginer que, un an plus tard, en juillet 2020, quasiment au même moment, Kablan Duncan quitterait la vice-présidence dont il avait déjà démissionné, et que Gon Coulibaly mourrait brutalement. Il ne pouvait pas imaginer, non plus, que Alassane D. Ouattara serait candidat à la présidentielle 2020.

A Adzopé, il avait salué sa décision de « mettre l'individu après le collectif et faire passer l'intérêt collectif avant l'intérêt individuel et c'est ça qui sous tend la décision de ne pas être candidat pour un troisième mandat et de passer à la génération suivante la main ». On disait alors que Achi pourrait bien être le Premier ministre d'un Amadou Gon Coulibaly élu à la présidence de la République.

Le 10 mars 2021, à la suite du départ pour la France de Hamed Bakayoko, Patrick Achi sera nommé Premier ministre par intérim. Le vendredi 26 mars 2021, il était confirméà ce poste et en charge de la formation du premier gouvernement du nouveau mandat présidentiel de Ouattara. Patrick Achi vient d'ailleurs ; mais il vient aussi de loin !

Jean-Pierre Béjot
La Ferme de Malassis (France)
28 mars 2021

In memoria : Maminon Jonas SOME

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O mort, où est ta victoire ? O mort où est ton aiguillon ? Corinthiens 15:55

04 avril 2011 – 04 avril 2021

Voilà 10 ans qu'il a plu au Très Haut de rappeler à Lui son fils
Maminon Jonas SOME
Lieutenant-Colonel des Forces Armées Nationales

Son épouse : Fanta Marie Michelle, et ses enfants : Jean Philippe, Maïté et Sophie vous invitent à vous joindre à eux dans la prière :

• Le dimanche 04 avril 2021 au cours de la messe de Pâques à l'Eglise Saint Vincent de Paul (Patro) de Bobo-Dioulasso et

• Le vendredi 16 avril 2021 à 18 h 30 minutes à l'Eglise Jean XXIII à Ouagadougou.

Union de prières !

Seigneur, nous ne te demandons pas pourquoi tu nous l'as pris. Nous te remercions de nous l'avoir donné !

Décès de Alexandre Zoungrana : Faire part

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- La grande famille Zoungrana à Ouagadougou (quartier Bendogo), au Canada et aux Etats Unis d'Amérique,

- Les grandes familles Nana et Ouédraogo à Tanlarghin,
- La grande famille Larbat à Ouagadougou, Koudougou, Bobo-Dioulasso, en Côte d'Ivoire et en France,
- La famille de feu Zoungrana Gabriel au quartier Samandin,
- Monsieur Zoungrana Jules Bernard, Administrateur des Services Fiscaux à la retraite à Ouagadougou et famille,
- La famille de feu Zoungrana Lazare au quartier Bendogo,
- La famille de Veuve Yanogo née Zoungrana Justine au quartier Bilbalogo,
- La famille de feu Zoungrana Emile au quartier Bendogo,
- La famille de feu Zoungrana Jean-Marie au quartier Bendogo,
- Monsieur l'Abbé Larbat Jacques à Goundi,
- Madame Veuve Henri, née Larbat Madeleine et enfants à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et France,

- Madame Odile Larbat et famille en France,
- Monsieur Philippe Larbat, son épouse et ses enfants en France
- Sa fille Madame Ouédraogo Née Zoungrana Joelle Frederique Thérésina à l'OMS et son époux Ouédraogo Mahamadi Jean-Philippe au PNUD à Ouagadougou,
- Les petits fils et petites filles, les nièces, neveux, cousin et cousines, à Ouagadougou, en France et aux Etats Unis d'Amérique,

- Les amis et amies de la famille,

Ont la douleur de vous informer du décès de leur fils, père, frère, beau-père, beau-frère, grand-père, arrière-grand-père, cousin, Monsieur Alexandre Zoungrana, ancien Diplomate, ancien Ministre de la Fonction Publique et du Travail et anciennement Professeur / Enseignant à la retraite.

Le programme des obsèques :

Lundi 29 mars à 20h00 : Veillée de prières au domicile familial à Gounghin
Mardi 30 mars à 09h00 : Absoute à la Paroisse Jean XXIII suivie de l'enterrement au caveau familial au cimetière Municipal.

Union de Prières

Appel à candidatures pour l'attribution de fréquences en vue de la création de stations de radiodiffusions sonores et télévisuelles

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1. Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) porte à la connaissance du public burkinabè qu'il est ouvert un appel à candidatures pour l'attribution de fréquences en vue de la création et de l'exploitation de trois (03) stations de radiodiffusion sonore d'une part, et de l'attribution de neuf (09) canaux dans le premier multiplex de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) pour l'édition de chaînes de télévision à couverture régionale, d'autre part.

 Pour la création de stations de radio
Sont concernées les provinces et localités suivantes : Séno/Dori (01 fréquence), Koupélogo/Cinkansé (01 fréquence) et Nahouri/Gelwongo (01 fréquence).
 Pour la création de chaînes de télévision
Les canaux dans le premier multiplex mis en compétition concernent les zones suivantes :

Banfora (01 canal), Dori (01 canal), Fada (01 canal), Gaoua (01 canal), Koudougou (01 canal), Manga (01 canal), Ouagadougou (01 canal), Ouahigouya (01 canal) et Tenkodogo (01 canal).

Chaque soumissionnaire devra préciser la localité d'implantation de la station (pour la radio) et du studio de production (pour la télévision), ainsi que la nature commerciale ou communautaire/associative de l'activité de radiodiffusion envisagée.
2. La participation à la concurrence est ouverte aux personnes morales de droit burkinabè régulièrement installées au Burkina Faso et qui sont en règle vis à vis de l'administration.

3. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir le dossier complet de l'appel à candidatures au Secrétariat Général du Conseil supérieur de la communication, 290 Avenue du 11 décembre, 01 BP 6618 Ouagadougou 01, Tél : (226) 25 48 86 44, après paiement en espèce auprès de la régie de recettes de l'agence comptable du CSC d'une somme forfaitaire et non remboursable de :

- trois cent mille (300 000) F CFA par demande pour les radios,
- cinq cent mille (500 000) F CFA par demande pour les télévisions.
Les offres seront accompagnées d'un cautionnement provisoire de soumission sous forme de caution bancaire ou de chèque certifié d'un montant :
 Pour les radios

- cinq millions (5 000 000) F CFA pour les radios commerciales
- trois millions (3 000 000) F CFA pour les radios non commerciales ;
 Pour les télévisions
a) Pour la couverture régionale A : Régions du Centre (Ouagadougou) et du Plateau-Central (Ziniaré)

- Commerciales : Cinquante millions (50 000 000) F CFA
- Communautaires ou associatives : Trente millions (30 000 000) F CFA
b) Pour la couverture régionale C : Régions du Nord (Ouahigouya), du Centre-Ouest(Koudougou), des Cascades (Banfora) et l'Est (Fada)
- Commerciales : Quinze millions (15 000 000) F CFA
- Communautaires ou associatives : Dix millions (10 000 000) F CFA
c) Pour la couverture régionale D : (Régions du Sahel (Dori), du Centre-Est (Tenkodogo), du Sud-Ouest (Gaoua) et du Centre-Sud (Manga)
- Commerciales : Neuf millions (9 000 000) F CFA
- Communautaires ou associatives : six millions (6 000 000) F CFA

4. Les personnes morales de droit public (collectivités décentralisées, institutions publiques, …) ainsi que les communautés et organisations à caractère religieux ne sont pas concernées par le présent avis.

5. Les éventuels soumissionnaires sont invités à déposer ou faire parvenir leurs dossiers de candidature en un original et trois (03) copies au Secrétariat général du Conseil Supérieur de la Communication sis au 290 Avenue du 11 décembre, 01 BP 6618 Ouagadougou 01, Tél : 25 48 86 44, au plus tard le 12 avril 2021 à 9 heures.

En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, l'institution ne peut être tenue responsable de la non-réception du dossier d'appel à candidatures transmis par le soumissionnaire.

Des informations complémentaires peuvent être obtenues auprès du Secrétariat général du Conseil Supérieur de la Communication à l'adresse ci-dessus indiquée. Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d'Appel à candidatures au Secrétariat général.

6. Les Soumissionnaires resteront engagés par leur candidature pendant une période de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite du dépôt des candidatures.
7. L'ouverture des plis interviendra en séance publique le 12 avril 2021 à 9 heures 00 minutes dans la salle de conférences du CSC, en présence des soumissionnaires qui souhaitent y assister.

Ouagadougou, le ……………………………….

Pour le Conseil,
Le Vice-président

Abdoulazize BAMOGO
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Administrative Clerk in the General Services Office

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U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # 2021-005

ADMINISTRATIVE CLERK
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Administrative Clerk in the General Services Office.
Opening Date : March 19, 2021
Closing Date : April 04, 2021
Open to : All interested candidates/ All sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 8,824,957 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-06)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is in the Management Section of the General Services Office. Incumbent serves as the Administrative Clerk to the General Services Officer (GSO) performing a wide variety of secretarial and clerical duties. Serves as backup to Management Admin Clerk. Direct supervision is provided by the GSO.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of two (2) years university studies in any field of public, private, or business administration is required (equivalent in local system is BTS, DUT or DTS in these specified fields.

2. EXPERIENCE : Minimum of two (2) years' experience in Office Management or Administrative Assistance is required.
3. LANGUAGE : English - (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required.
French- (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required. This will be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES :
• Must be able to type 50 words per minute. Must have a basic knowledge of Office 365 that include Word, Excel, and Outlook. Must be able to conduct cash counts. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE :
• Good knowledge of office and filing procedures is required. Familiarity working with cash receipts and/or petty cash.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• To apply, click on the "Apply to This Vacancy" tab at the top of the announcement, create an account, Select the Announcement Number Ouaga-2021-005 Administrative Clerk FSN06 and Complete the online application. Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of two (2) years university studies in public, private, or business administration is required (equivalent in local system is BTS, DUT or DTS in these specified fields).

• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.
• Others

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov

Note :
• All Applications must be made in English.
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

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