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Projet EBA-FEM : Plus de 800 hectares d'écosystèmes réhabilités dans le Sahel

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Le ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, a présidé l'atelier national de restitution des résultats du projet Adaptation basée sur les écosystèmes (EBA-FEM). C'était ce mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou. Cette rencontre a permis de présenter les résultats majeurs du projet et les leçons apprises, ainsi que des perspectives de mise à l'échelle.

Plus de 500 bénéficiaires dont 394 femmes ont pu améliorer leurs moyens d'existence grâce à l'aménagement de 50 hectares de bas-fonds, huit plateformes agroécologiques intégrant des systèmes solaires d'addiction d'eau et huit systèmes solaires d'addiction d'eau potable. Ce sont là les résultats engrangés par le projet EBA-FEM au cours de sa mise en œuvre durant six années.

Une bénéficiaire du projet présente à l'atelier national de restitution des résultats.

En plus de ces résultats, il y a eu également la réhabilitation de 890 hectares d'écosystèmes dégradés dans la région du Sahel, à travers l'ensemencement de ligneux, d'herbacés, de niébé fourrageux et l'utilisation de techniques de régénération naturelle assistée. Sans oublier la mise en place d'un Système d'information géo-climatique, agro-écologique et hydrologique (SICFORMO) avec trois relais régionaux, visité par 300 utilisateurs par jour.

Le ministre de l'Environnement, Siméon Sawadogo, s'est dit satisfait des résultats atteints par le projet EBA-FEM.

Ces résultats ont été présentés à l'atelier de restitution tenu ce 30 mars. Des résultats qui réjouissent le ministre de l'Environnement, Siméon Sawadogo. Ainsi, il a félicité les acteurs de mise en œuvre du projet EBA-FEM et réitéré sa reconnaissance aux partenaires financiers. Le ministre a ajouté que le projet a permis le renforcement des capacités de milliers de personnes, la réhabilitation et la protection de milliers d'hectares d'écosystèmes. A cela s'ajoutent l'amélioration des conditions de vie de personnes issues des couches vulnérables et l'accompagnement de plusieurs collectivités pour prendre en compte les questions d'adaptation au changement climatique et d'environnement dans la planification de leur développement.

Après avoir aussi traduit sa satisfaction, le représentant du PNUD, Mathieu Ciowela, est revenu sur l'historique de la création du projet EBA-FEM. « Cela fait juste six ans que nous avons démarré officiellement cet important et innovant projet, exécuté par le MEEVCC à travers le Secrétariat permanent du Conseil national du développement durable (SP-CNDD) dont les activités ont couvert les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et du Sahel. Son objectif était de réduire la vulnérabilité des communautés locales aux risques additionnels posés par les changements climatiques et de renforcer leur résilience en mettant l'accent sur les secteurs de la gestion des ressources naturelles dans le corridor forestier de la Boucle du Mouhoun et les zones humides du bassin de la Mare d'Oursi. Lesquelles ressources subissent une pression énorme de la part des populations qui y tirent leurs moyens d'existence », a-t-il rappelé.

Le représentant du PNUD, Mathieu Ciowela, a promis que la possibilité de prolongation du projet sera étudiée à l'interne.

C'est pourquoi, explique-t-il, le projet a permis de développer des actions diverses pour faire face aux menaces qui pèsent sur les moyens de subsistance des populations, en adoptant des approches novatrices de développement qui permettent l'adaptation basée sur les écosystèmes en matière de changement climatique.

Délocalisation des sites du projet

Au titre des difficultés et contraintes, le représentant du PNUD en a cité plusieurs. Il s'agit notamment de la délocalisation de l'antenne du projet de Gorom-Gorom à Dori, et ensuite des sites des activités de la commune d'Oursi à celle de Soffokel. En plus de cela, Mathieu Ciowela a fait cas de la difficulté d'alignement de la mobilisation des ressources de contrepartie avec la planification des activités du projet, entraînant dans certains cas le non-aboutissement du processus d'acquisition et l'insuffisance de l'offre en eau sur les différents sites au regard de la forte demande.

Photo de famille.

Plaidoyer pour une mise à l'échelle

Il faut rappeler que le projet EBA-FEM est en fin d'exécution, mais au regard des résultats engrangés, le ministre de l'Environnement a plaidé auprès des partenaires financiers qu'il ne s'arrête pas en si bon chemin. Et son souhait, c'est que le projet soit reconduit afin qu'il bénéficie à d'autres communautés locales. Le plaidoyer n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Car le représentant du PNUD, l'un des partenaires financiers de ce projet, a fait savoir que la proposition du ministre sera étudiée.

Yvette Zongo
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Bobo-Dioulasso : Le Comité transfrontalier de gestion intégrée des ressources en eau du Bassin du Sourou tient sa quatrième session ordinaire

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Le Comité transfrontalier de gestion intégrée des ressources en eau du Bassin du Sourou (CTGS) tient, du 30 au 31 mars 2021 à Bobo-Dioulasso, sa quatrième session ordinaire de l'année 2021. Cette assemblée a pour entre autres objectifs de relancer les activités du CTGS, examiner et adopter les travaux du bureau exécutif du CTGS 2019-2021, identifier et échanger sur les actions de dynamisation du comité, échanger des informations sur les données entre le Burkina et le Mali, renouveler les membres du bureau.

Le Bassin du Sourou est la ressource commune qui réunit ces participants du Mali et du Burkina. Affluent du fleuve Mouhoun, le Sourou est en effet un plan d'eau se trouvant entre le Burkina Faso et le Mali. C'est donc une source partagée entre les deux pays et qui constitue un patrimoine commun. C'est ainsi qu'un accord a été signéà Mopti le 20 juin 2013 par le gouverneur de la région de Mopti et celui de la Boucle du Mouhoun pour la mise en place d'un cadre qui facilite la concertation entre les deux pays. Ce cadre, c'est le CTGS.

Les participants du Mali et du Burkina Faso.

Les missions attribuées au CTGS sont les suivantes : mobiliser l'ensemble des acteurs de l'eau pour la gestion concertée des ressources du Bassin, développer une synergie d'action et de concertation avec les autres organes de gestion de l'eau, mobiliser des fonds auprès de diverses sources, etc.

Pour remplir ces missions, et selon l'article 5 du règlement intérieur du CTGS, il est prévu de tenir une session ordinaire de l'Assemblée générale (AG) une fois par an, de façon tournante entre les deux pays. La dernière session de l'AG du comité s'est tenue les 24 et 25 septembre 2018 à Bamako au Mali, et le bureau exécutif a aussi tenu sa dernière réunion le 29 mars 2021 à Bobo-Dioulasso.

Ousmane Diallo, président du Comité transfrontalier de gestion intégrée des ressources en eau du Bassin du Sourou.

Selon Ousmane Diallo, président du Comité transfrontalier de gestion intégrée des ressources en eau du Bassin du Sourou, et chargé des affaires économiques et financières du gouverneur de la région de Mopti, le comité avance très bien à travers des actes qui ont permis de renforcer la cohésion sociale sur cette bande frontalière entre le Mali et le Burkina Faso.

Il souligne cependant que le comité est confrontéà quelques difficultés liées en partie à la pandémie du Covid-19. Mais il dit espérer que ces défis seront relevés grâce aux apports des uns et des autres. Ousmane Diallo n'a pas manqué de remercier les autorités, les partenaires techniques et financiers que sont l'ambassade du Royaume des Pays-Bas et de la Suède.

Dr Koanda Bouraïma, directeur général de l'Agence de l'eau du Mouhoun.

Selon Dr Bouraïma Koanda, directeur général de l'Agence de l'eau du Mouhoun, le Sourou est d'une importance capitale pour le Burkina et le Mali. Le Burkina a de ce fait réalisé de grands ouvrages qui permettent de mobiliser 600 millions de mètres cubes d'eau pour les différents usages dont l'irrigation de plus de 8 000 hectares. Et côté malien, le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux adopté en 2011 prévoit aussi de nombreux ouvrages structurant et des projets. Ce cadre de concertation leur permet donc de se réunir et de voir comment travailler ensemble pour gérer cette plaque d'eau et éviter les conflits transfrontaliers.

Djibril Millogo, directeur exécutif adjoint de l'Autorité du bassin de la Volta.

Pour Djibril Millogo, directeur exécutif adjoint de l'Autorité du bassin de la Volta, cette rencontre est également une très belle opportunité pour promouvoir cet exemple de coopération entre deux pays qui partagent le même sous-bassin. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
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Agriculture : Des acteurs se concertent pour élaborer le plan d'action national de la Décennie des Nations-unies pour l'agriculture familiale

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Ils sont une vingtaine d'acteurs clés impliqués dans la promotion de l'agriculture familiale au Burkina Faso, à prendre part à un atelier de socialisation de la note contributive du Comité national de l'agriculture familiale (CNAF) au processus d'élaboration du plan d'action national, organisé par le CNAF avec l'appui financier d'Oxfam. L'atelier se déroule à la Maison des retraités Antoine-Nanga, à Ouagadougou. Présidés par Marc Gansoré, le président du CNAF, les travaux ont débuté le mardi 30 mars 2021.

L'objectif de cet atelier, selon le président du CNAF, est de permettre à l'ensemble des acteurs intervenant dans l'appui aux exploitations familiales au Burkina Faso de produire une note contributive pour être en phase avec la Décennie des Nations-unies pour l'agriculture familiale (DNUAF). C'est aussi un moment de partage d'informations sur la DNUAF, et sur les actions et initiatives du bureau du Comité national de l'agriculture familiale (CNAP).

Le président Marc Gansoré a remercié Oxfam pour son accompagnement.

Au-delà de ces points, cette rencontre permettra aux participants d'enrichir le document contributif du CNAF à la lumière des dynamiques en cours sur le plan national et international, et de former des alliances autour du portage de la note contributive. Cela, en vue de dégager des actions pour un CNAF plus dynamique et reconnu de tous. Marc Gansoré a tenu à rappeler, dans son discours d'ouverture, que depuis 2019, le CNAF a entrepris plusieurs actions pour que le Burkina Faso puisse se doter d'un plan d'actions dans le cadre de la DNUAF.

C'est à ce titre qu'un atelier organisé les 27 et 28 octobre 2020 a permis d'adopter la note contributive du CNAF assortie d'une proposition de feuille de route au processus d'élaboration du plan d'actions national. Compte tenu des enjeux liés à ce plan, il est paru nécessaire d'établir une alliance avec d'autres organisations de la société civile pour son portage en vue de son élaboration et sa mise en œuvre. D'où la tenue de la présente rencontre de 48 heures.

Une vue des participants à l'atelier de concertation.

La DNUAF, de l'avis du président du CNAF, est une initiative noble qui pourrait accompagner les exploitations familiales qui sont, aujourd'hui, la majeure partie de la composante qui nourrit mieux les populations. Aussi, elle est respectueuse de l'environnement et pourvoyeuse d'emplois. C'est aussi une occasion en or pour le Burkina Faso. Car, « nous avons cette chance d'être reconnu sur le plan international par les grandes institutions qui nous donnent la possibilité, au cours d'une décennie, de nous mettre en exergue, de chercher les voies et moyens pour accompagner de façon efficace les exportations familiales ».

Après avoir exprimé les attentes, M. Gansoré a exhorté les OSC à partager de façon franche leurs expériences au cours des échanges, afin que les contributions soient de nature à améliorer qualitativement le document contributif reflétant la vision de la société civile pour une agriculture familiale résiliente. De même, des stratégies d'alliance pour un meilleur portage de la note sont attendues.

La diversité des opinions contribuera au succès de cette rencontre.

Selon les données du dernier recensement, l'agriculture familiale au Burkina Faso occupe 76% de la population. Paradoxalement, les exploitations agricoles familiales demeurent confrontées à des difficultés. Le CNAD veut apporter sa pierre pour un tant soit peu renverser la tendance. « Nous avons l'ambition de donner notre contribution pour nourrir le peuple burkinabè. Et cette agriculture familiale a emblavé près de 5 millions d'hectares comme production de la campagne précédente. Egalement, elle a pu mettre sur le marché plus de 5 millions de tonnes avec les faibles moyens que nous avons eus comme accompagnement », a indiqué avec satisfaction M. Gansoré.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Lutte contre la cybercriminalité : Le ministère de la Sécurité reçoit du matériel d'investigation numérique

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En vue de contrer la cybercriminalité dans la zone ouest-africaine, la Communautééconomique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en partenariat avec l'Union européenne, a offert du matériel d'investigation numérique au ministère de la Sécurité du Burkina Faso, destinéà la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité. La cérémonie de remise s'est déroulée le mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou, en présence des ministres en charge de la Sécurité et de l'Economie numérique.

La remise de ces équipements d'investigation numérique s'inscrit dans le cadre du projet « Criminalité organisée : Réponse de l'Afrique de l'Ouest sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité (OCWAR-C) ». La cérémonie a été couplée au lancement d'une campagne de sensibilisation à la cybersécurité.

Dr Zouli Bonkoungou, commissaire en charge des télécommunications et des technologies de l'information à la CEDEAO.

Dr Zouli Bonkoungou, commissaire en charge des télécommunications et des technologies de l'information à la CEDEAO, a expliqué que le taux d'utilisation de l'internet a considérablement augmenté. En effet, l'utilisation des outils des Technologies de l'information et de la communication (TIC) est passée de 46,44% en décembre 2019 à 66,46% en fin décembre 2020. C'est pourquoi, il a encouragé les Etats membres à poursuivre leurs efforts dans le processus de transformation digitale en vue de répondre à la demande croissante des citoyens qui ont besoin de services innovants et fiables.

Les participants à la cérémonie.

Toutefois, il indiqué que « l'utilisation accrue des technologies numériques a favorisé la présence de plusieurs acteurs malveillants qui exploitent des vulnérabilités de l'internet à leur propre avantage, par le biais de cyberattaques telles que l'hameçonnage, l'utilisation de la désinformation et des infiltrations de logiciels malveillants, qui entraînent des pertes financières énormes pour nos pays ». D'où la nécessité pour l'Afrique de l'Ouest de sécuriser son processus de transformation digitale, a interpellé Dr Bonkoungou.

Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale.

La ministre de l'Economie numérique, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, a, au nom du gouvernement, remercié les différents acteurs qui ont travaillé pour l'acquisition de ces équipements d'investigation au profit de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC). Elle a laissé entendre que ces équipements vont aider à lutter efficacement contre la cybercriminalité.

En rappel, l'acquisition de ce matériel est le fruit de la collaboration entre Expertise France et la Commission de la CEDEAO. Expertise France est une agence française de coopération technique. Elle s'est donné pour mission de renforcer la cybersécurité et de combattre la cybercriminalité dans les pays membres de l'institution ouest-africaine. Le projet OCWAR-C est entièrement financé par l'Union européenne.

Dofinitta Augustin Khan
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Burkina Faso : 200 points de vente de céréales ouverts pour soutenir les personnes vulnérables

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Le ministre de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, a procédé, le mardi 30 mars 2021 à Korsimoro (province du Sanmatenga, région du Centre-Nord), au lancement officiel de l'opération de vente de céréales au profit des personnes vulnérables. Au total, ce sont 40 000 tonnes de céréales réparties dans 200 points de vente qui seront mises à la disposition des ménages vulnérables à un prix subventionné de 6 000 francs CFA le sac de 50 kg de maïs. Cette opération va coûter à l'Etat burkinabè environ 11 milliards 163 mille francs CFA.

L'opération de vente de céréales à prix subventionné découle du plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables des zones déclarées déficitaires à l'issue de la campagne agricole. Selon Salifou Ouedraogo, ministre de l'Agriculture, bien que la campagne agricole ait été assez bonne avec un excédent de plus de 100 000 tonnes, certaines zones présentent des risques d'insécurité alimentaire ou de malnutrition.

Boutique SONAGESS.

Les points de vente de céréales à prix subventionné vont donc permettre aux personnes vulnérables vivant dans ces zones, mais aussi sur l'ensemble du territoire national, de pouvoir se nourrir convenablement. En plus de ces 200 points de vente officiellement lancés ce jour, d'autres boutiques seront ouvertes en fonction des risques d'insécurité alimentaire qui seront constatés, a laissé entendre Salifou Ouédraogo. Il a précisé que cette année, les points de vente seront prioritairement installés dans les zones d'accueil des déplacés internes pour permettre à ceux-ci de pouvoir s'acheter des vivres.

Amadé Belem, directeur général de la SONAGESS.

Expliquant le mécanisme de fonctionnement des points de vente, le directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS), Amadé Belem, a affirmé que chaque boutique sera ravitaillée mensuellement avec 40 tonnes de maïs. Il reviendra au maire de la commune concernée et au conseil municipal de procéder à la répartition des céréales par village, car ayant mieux connaissance des personnes vulnérables vivant dans la communauté.

Une liste sera alors établie et chaque personne vulnérable pourra acheter un sac de 50 kg de maïs à 6 000 F CFA, sur présentation de sa carte nationale d'identité. Il faut noter qu'une personne vulnérable ne peut acquérir plus d'un sac par mois. Le directeur général de la SONAGESS a rassuré qu'un stock de 40 000 tonnes de céréales a été fait, dans le but d'éviter les ruptures et d'assurer la continuité de l'approvisionnement.

Habibou Pafadnam, ravie d'avoir pu s'acheter un sac de maïs.

Venue acquérir un sac de maïs, Habibou Pafadnam ne cache pas sa joie. A l'en croire, l'opération tombe à pic car elle vient les soulager du difficile accès aux céréales, dont les prix sur le marché sont au-dessus de leurs bourses. « Sur le marché, le sac de 100 kg coûte un peu plus de 22 000 F CFA, alors que lorsque nous payons deux sacs du maïs subventionné, nous avons les 100 kg et à un prix très raisonnable. Nous sommes très contents », a-t-elle déclaré.

A terme, l'opération de vente de céréales à prix subventionné devra permettre le renforcement de la sécurité alimentaire de 114 285 ménages vulnérables.

Armelle Ouedraogo
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Rabankhi Abou-Bâkr Zida : « Une population qui n'arrive pas à décoder le message de ses autorités ne peut participer pleinement au développement »

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Les responsables du ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, ont échangé ce mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou avec les représentants du système des Nations-Unies au Burkina. Objectif, partager avec ces partenaires internationaux, les « visions 2025 » du département en matière de communications.

Ces visions sont inspirées des échanges que le premier responsable du département, Ousséni Tamboura, a eus avec les acteurs du domaine, du public et du privé, ainsi que des sorties de découverte du secteur.

Vue de participants des agences du système des Nations-Unies.

C'est pour partager ce référentiel avec les représentants du système des Nations-Unies au Burkina que les responsables du ministère ont initié ce cadre d'échanges. La rencontre a consisté en un exposé des visions du ministère, suivi d'échanges avec ces partenaires. Ainsi, la présentation de ce référentiel, faite par la directrice générale des études et des statistiques sectorielles, Batouré Lamizana, situe d'abord le contexte marqué par l'insécurité depuis 2015 et la pandémie du COVID-19, montre ensuite les acquis de la mise en œuvre du PNDES (Plan national de développement économique et social), les insuffisances avant de dresser les défis à relever sur la période 2021-2025. Ce qui justifie ces visions.

La directrice générale, Batouré Lamizana, présentant les visions 2025 du ministère

Selon le ministre Ousséni Tamboura, il ne s'agit pas d'une table-ronde de bailleurs de fonds, mais plutôt d'une rencontre qui vise à regarder dans la même direction.

La représentante-résidente du système des Nations-Unies au Burkina, Metsi Makhetha, a, elle, salué d'abord cette première pour le gouvernement, synonyme de leadership et d'engagement àélever le niveau de la communication.
De son avis, le contexte du Burkina implique trois aspects sur lesquels il faut rester présent pour accompagner le pays : la situation d'urgence du fait de l'insécurité (nécessite le renforcement de la présence des partenaires du système des Nations-unies), la nécessité de garder les liens sur les actions de développement et le besoin de promouvoir et d'accompagner la cohésion sociale.

Le ministre Ousséni Tamboura et la représentante-résidente du système des Nations-Unies.

« La communication est vitale pour engager les actions de développement », relève-telle au passage. Metsi Makhetha a donc mis l'accent sur l'importance de la communication pour le développement et pour le changement de comportements en faveur de la dynamique du développement.

Selon le secrétaire général du ministère de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, cette rencontre se veut certainement la première de plusieurs autres pour approfondir des aspects avec les agences spécialisées du système des Nations-Unies dans l'élan de partenariats avec soit le ministère soient des structures du ministère (chacune en fonction de son centre d'intérêt et de son agenda).

Photo de famille

« La communication, telle qu'envisagée, ne consiste pas à donner seulement l'information à la population, mais de faire en sorte que l'information soit quelque chose qui puisse apporter un plus à la vie de la population. Une population qui n'arrive pas à décoder le message de ses autorités ne peut pas participer pleinement au processus de développement. Il s'agit donc de faire en sorte que la population ne soit pas simple consommatrice de l'information, mais qu'elle soit avertie, consciente, éveillée et à même de participer en toute connaissance de cause au processus de développement de son pays », décline le secrétaire général, Rabankhi Abou-Bâkr Zida.

O.L
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Niger : Une tentative de coup d'État échoue à Niamey

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Au Niger, la présidence a essuyé des tirs d'armes lourdes dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 mars 2021. Des sources de notre confrère France 24 annoncent une tentative de coup d'État dans le pays.

Ces événements interviennent après que la Cour constitutionnelle du pays a validé la victoire de Mohamed Bazoum au second tour de l'élection présidentielle le 21 mars dernier. Il a obtenu 55,66% des voix contre 44,34 pour son challenger Mahamane Ousmane. Ce dernier conteste les résultats.

La proclamation des résultats avait occasionné des violences le 21 février 2021. Le nouveau président Mohamed Bazoum devrait prendre fonction le 2 avril prochain.

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Obsèques de Marie-Frère Soleil : Le président du Faso reconnaissant du mérite d'une combattante de la liberté

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Le Burkina Faso a décoré, à titre posthume, une combattante de la liberté, Maire-Soleil Frère, épouse Minoungou, décédée dans la nuit du 18 au 19 mars 2021. C'était le jeudi 25 mars 2021 au cimetière de Durbuy, le village natal de ses parents où les obsèques de la professeure-chercheuse ont réuni parents, amis collègues et anciens étudiants.

Malgré un contexte sanitaire particulier, l'ultime hommage de Marie-Soleil Frère a réuni du monde à Durbuy, village situéà 125 km de Bruxelles. Au rang des invitées, l'ambassadeur-représentant adjoint du Burkina Faso en Belgique, Oumarou Borro, agissant au nom du chef de la diplomatie du Burkina à Bruxelles, Jacqueline Zaba qui est en mission, et Thierry Hot, le conseiller spécial du président du Faso, envoyé spécial pour l'occasion.

La spécialiste des medias africains que nous pleurons, de l'avis de l'ambassadeur adjoint, a marqué de son empreinte la presse et la communication du Burkina Faso et bien plus pour ne pas recevoir, en ce moment douloureux de sa disparition, les hommages des plus hautes autorités de son pays d'adoption. « Notre compatriote et défunte s'est investie non seulement dans la création de cadres structurels mais également dans la recherche qui ont favorisé l'épanouissement du journalisme, aussi bien au Burkina Faso que dans toute l'Afrique francophone.

Le père de l'enseignante a affirmé que sa fille a vécu utile.

En témoigne sa contribution à la création du Département communication et journalisme à l'université de Ouagadougou, du Centre national de Presse Norbert Zongo, ses nombreuses publications d'articles et d'ouvrages sur les médias et le journalisme en Afrique, son rôle majeur et régulier dans les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) cette belle tribune de la promotion de la communication et de l'information », a énuméré le diplomate Ganou.

En reconnaissance de son action pour le Burkina et l'Afrique, le président du Faso a élevé Marie-Soleil, à titre posthume, au rang d'Officier du mérite des arts, de la culture et de la communication.

L'ambassadeur adjoint représentant, Oumarou Ganou assisté de Thierry Hot remet la médaille à la défunte, Marie-Soleil.

De leur côté, les étudiants de l'université de Ouagadougou, par la voix de Thierry Hot, ont salué la mémoire d'une formatrice hors pair prématurément arrachée à leur affection.

Visiblement impacté par la douleur, l'époux de l'illustre disparue, le célèbre metteur en scène Etienne Minoungou, a tenu à honorer les dernières volontés de la défunte, en assurant une mise en scène intense en émotions de ses obsèques. Profondément attachée au Burkina Faso, sa seconde patrie et à sa culture, Marie-Soleil a souhaité des obsèques où traditions et modernité font ménage.

Les notes musicales du pays des hommes intègres, dont celles de la guitare de Tinga en fond sonore et du célèbre flutiste Burkinabè, Simon Winse, renvoyaient aux cérémonies au Faso. Et que dire des moments de danse individuelle -avec le célèbre Seydou Boro- et collective inspirée des funérailles des anciens en Afrique que Marie-Soleil la Burkinabè a souhaité, en dépit de son âge relativement jeune…

Dépôt médaille

Mais les moments les plus intenses demeurent ces textes que la défunte littéraire affectionnait tant et dont la lecture a été donnée par son mari sur fond de musique lyrique. Des moments qui ont poussé l'émotion à son comble.

Au chapitre des témoignages, le père de Marie-Soleil a remonté des souvenirs d'une fille qui a tout de suite aimé l'école. « A trois ans, en voyant partir ta sœur ainée, tu as exigé d'aller avec elle à l'école. Ta mère, croyant jouer sur tes sentiments te demanda : mais avec qui vais-je rester si tu prends toi aussi le chemin de l'école ? Et toi de répondre : le chat ! », se souvient papa Frère, nostalgique et plein d'amertume. Son brillant parcours académique et sa carrière exceptionnelle ne sont donc pas le fruit du hasard.

Yeleen, la fille ainée de Marie-Soleil lisant un poème de sa propre composition dédiéà sa défunte mère

Mme Minoungou était très dynamique et passionnée et l'Université Libre de Bruxelles (ULB) où elle officiait en qualité d'enseignante-chercheuse ne tarit pas d'éloges et d'hommages envers la défunte. La voix étouffée par l'émotion, le professeur Julien Pierre, prenant la parole au nom de la rectrice, a souligné la compétence et l'abnégation de celle que nous pleurons tous. Et fort de cela, l'ULB a décidé de rebaptiser le prix d'excellence qui récompense le corps professoral du nom de Marie-Soleil Frère.

Seydou Borro, conformément à la derrière volonté de l'illustre disparue a dansé en sa mémoire

Marie-Soleil laisse derrière elle, deux filles.

Jérémie NION
Attaché de presse ambassade du Burkina en Belgique


Décès de René BONOU : Remerciements

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Les familles BONOU et MIHIN à Vy, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, au Canada et en France ;

La famille SIMPORE à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Kaya, aux USA, au Canada et en France ;

Les familles alliées, GNOUMOU, TRAORE, YAONABA, TOE, OUEDRAOGO, GALLANT, OUATTARA, LAMIEN, YE, SANDWIDI, BONDE, YARO, KERE, YAO, KINI, KABA, GARBA, BATIONO, YAMEOGO, BARRO, BASSOLE et DIALLO ;

La veuve Assétou BONOU / SIMPORE ;

Les enfants Gilles Rémy (Solo) et Samuella ;
Les petits enfants Noah, Jade et Eileen ;

Les frères et sœurs, Eléonore, Hugues, Lucien, Hubert, Emma, Monique, Alain, Jean-Pierre, Marie et Eliane ;

Les neveux et nièces ;

Réitèrent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion, de soutiens spirituel, moral, matériel et financier à l'occasion des obsèques de leur mari, père, grand-père, frère, beau-frère, beau-père et oncle :

René BONOU
Directeur général des Sociétés SAFTRANS SA et NINKY,

décédé le 26 janvier 2021 à Ouagadougou et inhumé le 31 janvier 2021 au domicile familial à Vy.
Les remerciements vont particulièrement :

-à Son Excellence Monsieur Rock Marc Christian KABORE, Président du Faso ;
- au Ministre de l'économie, des finances et du développement ;
- au Ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;
- au Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des Ministres ;
- au Conseiller spécial du Président du Faso ;
- aux Honorables Députés ;
- aux Maires ;
-à Leurs Excellences Messieurs les anciens Chefs d'État Jean-Bapriste OUEDRAOGO et Michel KAFANDO ;
-à Monsieur le Haut-commissaire de la Province des Balé ;
-à Monsieur le MCD de Boromo et son personnel ;
- au personnel de Saftrans, de Ninky et de la faîtière des transporteurs (FUTRB) ;
- au Directeur général de Total Burkina et son personnel ;
- au Directeur général de la Général des Assurances ;
- au Directeur général de Coris Bank et son personnel ;
- au Directeur général de BSIC et son personnel ;
- au Directeur général de l'Hôtel Sissiman et son personnel ;
- au Directeur de l'UFR-SEA et son personnel ;
- au Directeur général de l'IDS et son personnel ;
- aux responsables catholiques du diocèse de Dédougou, de
la Paroisse de Boni et à la CCB Saint Yacinthe ;
- aux Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique ;
- au Dr Mamadou Philippe Karambiri ;
- aux responsables des églises évangéliques ;
-à la chorale : Ensemble Musical des Amis ;
- aux Chefs coutumiers ;
- aux confréries des chasseurs traditionnels "dozo" de Nanou et Ouahabou ;
- aux collaborateurs du Mali Souleymane Baba TRAORE et Mahamadou YATASAYE ;
- aux collaborateurs de la Côte d'Ivoire Aka KANGA et Mariame M'BAYE ;
- aux collaborateurs de la France de "Nord-Sud" ;
-à la famille Rousselot en France ;
- aux parents, amis, voisins et connaissances ;
- aux populations de Vy et des villages environnants ;

A tous ceux qui ont apporté un soutien multiforme et dont ils regrettent de ne pouvoir les citer.
Que Dieu, le tout puissant, rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

UNION DE PRIERES

Mali : C'est bien une frappe française qui a tué les civils le 3 janvier dernier selon l'ONU

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Le 3 janvier 2021, 19 civils ont trouvé la mort dans une attaque aérienne au cours d'un mariage dans un village au Mali. Des voix accusaient l'armée française d'une bavure. Ce sont des accusations qu'elle avait rejetées.

Mais depuis ce mardi 30 mars 2021, il n'y a plus l'ombre d'un doute sur l'origine du bombardement.

Selon une enquête diligentée par l'ONU, ce sont bel et bien les militaires de l'opération Barkhane qui sont les auteurs de ce massacre dans le village.

Toutefois, la France maintient sa position initiale. Son armée a visé un groupe armé terroriste dans le village de Bounti le 3 janvier dernier.

Lefaso.net

Journée de redevabilité de la commune de Dassa : Des résultats qui parlent d'eux-mêmes

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Le samedi 27 mars 2021, le maire de la commune de Dassa (province du Sanguié) a fait le bilan quinquennal des activités du conseil municipal à travers une journée de redevabilité. Laquelle journée a vu la présence de ses partenaires techniques et financiers, du haut-commissaire de la province du Sanguié, de certaines élites de la commune ainsi que la population de Dassa.

C'est sous le thème « développement local et implication citoyenne : bilan et perspectives » que s'est tenue la journée de redevabilité et d'interpellation citoyenne de la commune de Dassa. Après le mot de bienvenue du chef du village marquant le début de la cérémonie, place est laissée au maire de Dassa, Jean Golbert Bayili, de faire la présentation du bilan sur la gestion des cinq années écoulées.

A l'entendre, cette activité marque un arrêt et une introspection sur la gestion de la commune tant au niveau du fonctionnement, des investissements et par domaine d'activités. Pour le maire de Dassa, les taux moyens de réalisation du budget prévisionnel des cinq dernières années pour le fonctionnement et l'investissement du conseil municipal de Dassa sont respectivement de 101,60% et de 81,72%.

La population de Dassa ne s'est pas fait raconter l'évènement

Quant aux domaines d'activités, le maire Jean Golbert Bayili a indiqué que tous les domaines qui nécessitaient une intervention ont été touchés. « En termes de satisfaction nous avons pu réaliser un certain nombre d'infrastructures dans le domaine de l'éducation et de la santé. Ces réalisations ont pu augmenter de façon significative le taux brut de scolarisation au primaire qui était de 89,91% en 2016 à 98,8% en 2020, soit une augmentation de neuf points de pourcentage sur la période 2016-2020, et le taux d'accès aux services de santé dont le nombre de formations sanitaires qui était d'un CSPS en 2016, est passéà trois en 2020.

Au niveau de l'agriculture, la réalisation des jardins maraîchers au profit des coopératives et groupements de femmes a contribuéà améliorer quantitativement et qualitativement la production agricole dans la commune. Mais il y a certain nombre de domaines où l'impact n'est pas encore visible. C'est notamment au niveau de l'aménagement du territoire dans lequel le projet de lotissement débuté en 2019 est toujours en cours », a souligné Jean Golbert Bayili.

Le maire de Dassa, Jean Golbert Bayili

Des difficultés rencontrées

En plus de cela, le maire a énuméré un certain nombre de difficultés rencontrées durant les cinq dernières années. Au nombre de ces difficultés, il a souligné l'insuffisance du personnel pour le bon fonctionnement de la mairie, la faible mobilisation des ressources financières, le faible niveau des ressources propres, la lourdeur administrative dans la procédure de passations des marchés publics entravant certains investissements. Il ajoute aussi qu'il y a une non effectivité du transfert de certaines compétences et ressources, notamment les ressources humaines, financières et matérielles, et aussi les difficultés de collaboration avec certains partenaires de la chaine de la dépense.

« Nous remercions et demandons aux partenaires de continuer à nous appuyer par des projets structurants. Nous attendons de la population également des appuis. Qu'elle s'imprègne de ce qui se passe et qu'elle sache que tout ce qui est réalisé, est à leur bénéfice », a-t-il ajouté.

La troupe de Danse de Dassa

Les partenaires présents ont profité de cette occasion pour remercier le conseil municipal de cette invitation et les appuis multiformes dont ils bénéficient sur le terrain, et ont renouvelé leur engagement à accompagner la commune pour son développement économique et social.

Pour la coordinatrice départementale des femmes de Dassa, Mme Bacyé née Kanssono Assana, cette journée revêt une dimension particulière. C'est une grande reconnaissance aux partenaires pour leurs actions de bienfaisance et à la population pour sa confiance accordée au maire et au conseil municipal. « C'est en toute humilité et avec beaucoup de fierté que nous assistons à cette journée de redevabilité. Avec la tenue de cette journée en 2019 nous avons appris beaucoup de choses, mais avec la maladie à corona virus en 2020 elle n'a pas eu lieu. Donc c'est vraiment un réel plaisir pour nous d'y prendre part aujourd'hui parce qu'elle nous apporte beaucoup d'éclaircissement sur la gestion de la commune ainsi que les difficultés qui y vont avec. Nous remercions du fond du cœur le maire ainsi que le conseil municipal pour leur disponibilitéà nous accompagner et à tenir compte de nos doléances », a exposé Mme Bacyé.

La coordinatrice départementale des femmes de Dassa, Mme Bacyé née Kanssono Assana

La population invitée à prendre soin des infrastructures

D'autres participants ont intervenu pour féliciter le conseil, tout en souhaitant force et courage au conseil municipal et ses partenaires. Ils ont émis le vœu que ceux-ci leur viennent en aide pour la promotion des femmes de la commune de Dassa. Et le haut-commissaire de la province du Sanguié, Paul de Romuald Ouédraogo, d'abonder dans le même sens, en exhortant la population de Dassa à« prendre soin des infrastructures réalisées par le conseil municipal durant ces cinq années à la tête de la commune ».

Car pour lui, ces infrastructures n'appartiennent pas désormais aux partenaires, ni au maire, ni au conseil municipal mais plutôt à la population qui doit dorénavant se préoccuper de leur bonne gestion.

En marge de cette cérémonie de redevabilité, il y a eu la prestation musicale avec la troupe de danse de Dassa et un sketch de la troupe théâtrale de Réo sur la participation citoyenne au développement, à la gouvernance locale et la redevabilité.

P.O
LeFaso.net

Covid-19 : Les pharmaciens du Centre outillés sur les moyens thérapeutiques

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Le conseil régional de l'Ordre des pharmaciens du Centre a organisé une session de formation sur la lutte contre le Covid-19 au Burkina Faso à l'endroit des pharmaciens de la région. Ladite session a vu la participation de deux communicateurs, Dr Brice Bicaba, directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) et coordonnateur du comité sectoriel de santé, et Dr Henri Ouédraogo, de l'Institut de recherche en sciences de la santé. C'était ce mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou.

Dr Brice Bicaba, directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), premier à intervenir, a échangé avec les pharmaciens autour de l'organisation de la lutte contre le Covid-19 au niveau du Burkina Faso, de la situation épidémiologique de la pandémie au niveau mondiale et dans le contexte du Burkina Faso, de la manière dont le pays a réagi pour faire face à la pandémie, des différentes stratégies de riposte, des différents stades par lesquels le pays est passé, et aussi des leçons et perspectives à envisager pour la suite.

Dr Henri Ouédraogo, Pharmacien-biologiste à l'IRSS

Quant à la situation actuelle de la maladie au Burkina Faso, il fait savoir qu'elle a évolué et s'est stabilisée. « De manière globale, il faut dire que la situation a évolué et s'est stabilisée. Depuis fin janvier, nous avons noté après la vague de décembre, où les cas ont diminué de manière notable, une relative accalmie. Mais, nous devons rester vigilants et observer les mesures barrières », a-t-il indiqué.

Aujourd'hui, le CORUS travaille à intégrer les différentes stratégies et les nouvelles thérapeutiques dont la vaccination, fait savoir Dr Bicaba. « Nous avons un plan d'introduction du vaccin qui est en cours et nous sommes en train de travailler activement pour que cela soit d'actualité lorsque le vaccin sera disponible », a-t-il mentionné.

Dr Nédié Nao, président du conseil régional de l'Ordre des pharmaciens du Centre

Le Pharmacien-biologiste, Dr Henri Ouédraogo, de l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), a axé sa présentation sur les moyens thérapeutiques mis en place pour la prévention de la pandémie. A ce titre, comme il le dit si bien, « nous avons abordé les questions relatives à la PCR, l'introduction des tests rapides et diagnostics au niveau du Burkina et aussi parler de l'importance des tests du diagnostic sérologique ; nous avons de même abordé la question de la vaccination, puisque le vaccin est en train de se déployer un peu partout en Afrique ; le Burkina n'a pas encore ses doses, mais ces doses-là vont arriver bientôt. », a-t-il déclaré.

Dr Brice Bicaba, Directeur du CORUS

Pour lui, il était temps que l'on donne un certain nombre d'informations aux pharmaciens qui sont sollicités par la population dans leurs officines pour des renseignements. « Si eux-mêmes ils n'ont pas l'information juste, il est un peu difficile de donner la bonne information », a-t-il ajouté. Aussi a-t-il laissé entendre, au regard des questions qui lui ont été posées, qu'il fallait organiser la session de formation.

« La pandémie est toujours d'actualité, et nous, dans notre plan d'action 2021, on a fait initier cette formation pour mettre à niveau les pharmaciens de notre région sur l'organisation de la lutte à ce stade, le plan de l'évolution et les nouvelles thérapeutiques en prélude à l'introduction du vaccin », a avancé Dr Nédié Nao, président du conseil régional de l'Ordre des pharmaciens du Centre pour justifier la tenue de la session de formation.

Correspondance Particulière

Rumeurs sur les reformes du Bac et du BEPC : La direction régionale des enseignements du Centre donne des éclaircissements

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Des rumeurs font cas de la suspension du second tour au Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC). Il est aussi question de test avant d'accéder à l'université après le baccalauréat. En réalité, ces informations sont "fausses". Le directeur régional des enseignements post primaire et secondaire du Centre a rassuré que le second tour est toujours maintenu au BEPC dans un communiqué en date du mardi 30 mars 2021.

Au niveau du baccalauréat, l'organisation confiée au ministère de l'Education nationale est juste une situation d'adaptation aux normes avec les programmes d'enseignement au niveau de l'espace UEMOA. Communiqué !

Centrale solaire de Nagréongo : Le niveau d'avancement des travaux évaluéà 35%

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Le ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, et son collègue de l'Industrie et du Commerce, Harouna Kaboré, ont visité le mardi 30 mars 2021, la centrale solaire de Nagréongo en construction. Il s'est agi pour les deux ministres de constater l'état d'avancement des travaux et du même coup encourager l'entreprise à mettre les bouchées doubles pour livrer le joyau à bonne date.

La centrale solaire de Nagréongo (dans le Plateau-central), en construction depuis octobre 2020, devrait disponibilité 30 MWc. Le mardi 30 mars 2021, le ministre en charge de l'Energie et celui du Commerce étaient sur le site de construction pour constater l'état d'avancement des travaux. Visiblement, le ministre de l'Energie est satisfait du niveau d'exécution des travaux évaluéà près de 35%.

« Ce projet est un exemple de partenariat public-privé dans le domaine de l'énergie. Nous sommes très ravis de constater la pose des panneaux qui est entre 25 et 30%. Avec le développement de l'énergie solaire, le coût du KWh ne peut que baisser les années à venir. Je vous assure que si nous continuons ainsi, le Burkina Faso jouera les premiers rôles en matière d'énergie solaire dans la sous-région », s'est réjoui Bachir Ismaël Ouédraogo. Nous allons, a-t-il poursuivi, mettre la pression nécessaire pour que la centrale soit livrée le plus tôt possible.

Le ministre en charge de l'Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, s'est réjouit de l'état d'avancement des travaux.

Le ministre en charge du Commerce a, quant à lui, salué le gros travail abattu par le partenariat public-privé dans le secteur de l'énergie, en particulier l'entreprise GreenYellow en charge de la construction de la centrale. Quand on regarde ce qui est fait aujourd'hui, a-t-il dit, on a bon espoir que les engagements pris par le département de l'Energie pour accompagner le secteur privé, en matière de disponibilité de l'énergie, de réduction des coûts, sont des choses qui sont en passe d'être une réalité. « C'est donc une fierté de voir avec le ministre de l'Energie ce qu'il a promis au secteur privé. Lentement et surement la disponible de l'énergie à un coup réduit sera bientôt une réalité au Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.

Une puissance de 30 MWc et une production annuelle de 50 GWh

Selon Francois-Liguori Paul, responsable grand projet Afrique de l'entreprise GreenYellow, cette centrale solaire aura une puissance totale de 30 MWc, ce qui signifie une installation de près de 68 000 panneaux solaires. Ces panneaux, a-t-il précisé, produiront une énergie annuelle de près de 50 GWh. D'après lui, cela permettra d'éviter chaque année, le rejet dans l'atmosphère de plus de 27 000 tonnes de CO2.

Le Responsable grand projet Afrique de l'entreprise GreenYellow François-Liguori Paul, à déclaré que le coût global s'élève à près de 17 milliards de francs CFA

Les travaux de réalisation de la centrale seront achevés entre mi et fin juillet 2021 tandis que la ligne de raccordement pourrait être terminée en octobre 2021. L'achèvement de tous les travaux est prévu pour décembre et cela en marge des festivités du 11-Décembre dans le Plateau central.

68 000 panneaux solaires seront installés dans la Centrale solaire de Nagréongo

Le coût global de réalisation du projet, en plus la ligne de raccordement, s'élève à 17 milliards de francs CFA. « Dans le cadre du protocole d'accord RSE avec les communautés, on a mis en place un certain nombre d'actions pour un coût de 131 millions de francs CFA pendant la construction au profit desdites communautés », a confié M. Paul.

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré a indiqué avoir bon espoir que l'engagement du département de l'Énergie au profit du secteur privé sera une réalité.

Une ligne de raccordement de 21 km est en construction, et reliera la centrale au poste-source de Ziniaré. A l'en croire, ce sentier est la réalisation concrète d'une promesse entre le ministre en charge de l'Energie et la SONABEL dans le cadre des partenariats public-privé. « De façon globale, le niveau des travaux est à 35% et je vous donne rendez-vous d'ici la fin de l'année pour l'inauguration de cette centrale, toute chose qui participera à accélère la transition énergétique du Burkina », a-t-il conclu.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Autoroute de contournement de Ouagadougou : Le ministre Bougouma s'enquiert de l'évolution des travaux de bitumage

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Accompagné de ses plus proches collaborateurs, le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Éric Bougouma, est allé constater de visu l'avancement des travaux de bitumage de l'autoroute de contournement de la capitale burkinabè. C'était le 30 mars 2021.

C'est en présence de la mission de contrôle, GTAH Ingénieurs conseils, et du gotha de l'entreprise attributaire des travaux, EBOMAF, que la visite de chantier a été effectuée aux premières heures de la journée du 30 mars. Après la prise de contact et les premiers échanges sur le projet routier, effectués au carrefour à sens giratoire en pleine construction avec des travaux de terrassement, sur la Route nationale (RN) 2 menant à Ouahigouya, le reste s'est fait sur les chapeaux de roues. En effet, le cortège a immédiatement mis le cap sur le carrefour à sens giratoire en construction sur la RN22 menant à Kongoussi où une escale a été observée.

À partir de là, c'est désormais sur une voie revêtue en Béton bitumineux (BB) que les visiteurs du jour ont « glissé» pour regagner la RN3, à quelques encablures de Loumbila. Sur ce tronçon, le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Éric Bougouma, a pu apprécier la magnificence du pont en construction sur le passage des rails de Kaya, à Pabré. Tout comme les travaux réalisés au carrefour situé sur la RN3 où le Président directeur général (PDG) de EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, a relevé que de nombreux travaux non prévus au départ, ont aussi été réalisés.

La visite de chantier a été effectuée à pas de charge

Après quoi, le ministre Bougouma et sa suite ont continuéà rouler sur le BB de 15 cm d'épaisseur, pour rallier la RN4, au niveau de Gampèla où une ultime pause est observée au carrefour à sens giratoire pour apprécier la consistance des ouvrages réalisés.

Telle une tournée des grands ducs, le cortège met encore le cap sur le carrefour à sens giratoire en construction sur la RN5, à Koubri, sur un tronçon de 28 km majoritairement déjà revêtu en BB. Avant que la visite des travaux ne prenne fin sur la RN6 (route Ouaga-Léo), avant Saponé et après la visite de la centrale enrobée d'EBOMAF.

Le ministre Éric Bougouma a salué la performance de l'entreprise EBOMAF

Dans l'ensemble, le projet routier « s'exécute très bien selon le point qui nous a été fait en tenant compte de l'ensemble des constatations techniques », de l'avis du ministre Bougouma. « Nous avons constaté que les travaux de terrassement avancent bien, et que le bitume est posé entre la RN22 et la RN5. Sur le reste du tronçon parcouru, nous avons aussi constaté la construction des dalots, des ponts », a-t-il ajouté. « Nous sommes en avance sur le délai, car nous sommes à 49,7% » du taux d'exécution, a renchéri Abderrahmane Keïta, directeur général de la mission de contrôle.

« Les travaux finiront dans les délais, sinon bien avant »

L'occasion faisant le larron, le ministre Bougouma a relevé que « l'autoroute de contournement de Ouagadougou est un projet structurant pour le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et l'économie nationale ». Il a poursuivi en notant qu'il s'agit du « projet d'infrastructures le plus grand jamais réalisé au Burkina avec un terre-plein central de 10 m et fait en 2x2 voies sur 125 km. Il permet au schéma d'aménagement de Ouagadougou de prendre corps et d'être une réalité».

Le PDG d'EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, a assuré que les travaux seront livrés dans les délais

A son tour, le PDG d'EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, a assuré de « la qualité des travaux faits dans les règles de l'art et que ces travaux finiront dans les délais, sinon bien avant ». Il a saisi l'occasion pour inviter les personnes affectées par le projet à s'adresser à l'État à travers le comité interministériel créé pour gérer les cas éventuels de doléances y relatives.

Une escale a été observée au niveau du pont en construction sur le passage des rails de Kaya à Pabré

« C'est ce comité qui est leur interlocuteur. C'est ce comité qui donne l'ordre à EBOMAF de payer en attendant que l'Etat rembourse àÉBOMAF. Nous démolissons les maisons que l'État nous dit de démolir », a-t-il soutenu. Abordant la question, le ministre Bougouma a relevé que « le projet est complexe ». Car justifie-t-il, « Nous constatons d'ailleurs qu'à certains endroits, la question d'indemnisation des personnes affectées par le projet a souvent été un blocage » pour l'exécution normale des travaux.

Adama KABORE
(Correspondance particulière)


Sayouba Traoré : « Quand on fait des enfants, c'est qu'on peut s'en occuper, madame la ministre dit vrai »

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Le 26 mars 2021 en Côte d'Ivoire, 19 mineures burkinabè victimes de traite transfrontalière ont été rapatriées au Burkina. Lors d'une conférence de presse le 29 mars pour les présenter et les remettre à leurs parents, la ministre en charge de l'Action sociale, Laurence Ilboudo Marchal, était sortie de ses gonds pour marteler qu'il fallait « que les parents comprennent que l'Etat ne peut pas tout faire » et qu'il va falloir qu'ils « prennent leurs responsabilités face à leurs progénitures ».

Elle ajoutait que lesdits parents devaient comprendre « que ces mêmes enfants sont souvent sources d'enrôlement pour les hommes armés et forces du mal ». Une sortie mal accueillie par une partie de l'opinion. Mais pour le journaliste Sayouba Traoré, la ministre n'a fait que dire la vérité.

"Quand on fait des enfants, c'est qu'on peut s'en occuper". Madame la ministre de l'Action humanitaire. Excuses : je cite de mémoire.

Je ne connais pas cette dame. Je ne l'ai jamais rencontrée. Ce que je sais d'elle, c'est ce que je lis dans les publications. Reconnaissez que ce n'est pas suffisant pour se faire une opinion valable.

Mais je dis et je soutiens que là, madame la ministre dit vrai. Ça peut ne pas nous plaire, ça peut même nous irriter, mais c'est la vérité. Voyons ça de plus près !

Dans toutes les familles, on a aujourd'hui des gros gaillards oisifs, qui vivent sur le dos du papa gérant chichement une petite retraite, et sur la maman harassée par mille tâches quotidiennes. Eh bien, ces parasites sociaux se permettent d'aller faire des enfants.

Faire des enfants alors qu'on ne parvient pas à se prendre soi-même en charge, vous appelez ça comment ? N'ayons pas peur des mots. C'EST DE L'IRRESPONSABILITÉ.

Irresponsables, et ils ont la bouche pour parler. Il y en a un qui m'a dit un jour que "Les oiseaux ne cultivent pas, mais ils mangent". Je lui ai demandé s'il savait combien de kilomètres un oiseau fait par jour pour se nourrir et nourrir ses petits ?

Quand vous, qui êtes déjà fatigué de ponctionner votre budget familial pour venir en aide à ces irresponsables, vous osez une objection, on vous répond que c'est Dieu qui donne les enfants.

C'est Dieu qui a ouvert ta barquette ?
C'est Dieu qui a plongé ta quéquette là où il ne faut pas ?
Si c'est Dieu qui est cause de cette situation, pourquoi emmerder la famille ? Pourquoi téléphoner aux parents expatriés pour demander des Western union ? Pourquoi alors aller emmerder les agents de l'Etat ? Donc l'Etat va aller contrôler les braguettes des gens alors !

Vas voir ton Imam !
Vas voir ton Prêtre !
Vas voir ton Pasteur !

Du temps de notre jeunesse, personne ne te parlait de sexualité. Les adultes eux-mêmes ne connaissaient pas grand-chose sur la reproduction, encore moins la contraception. Un jeune ou une jeune fille devait faire sa propre initiation, à coups d'erreurs souvent monstrueuses. La seule solution pour éviter des situations délicates, les mamans tenaient les jeunes filles serrées dans un périmètre étroit. Je suis certain que des sœurs peuvent témoigner.

Aujourd'hui, les jeunes sont plus informés sur ces choses. Parfois, mieux que leurs propres géniteurs. Ils ont toutes les connaissances à disposition. Ils disposent de moyens contraceptifs. Et pour les conseiller et les guider, des structures existent. ILS N'ONT DONC AUCUNE EXCUSE.

Une dernière chose. Quand je séjourne au pays, je vois des pères qui ne vont à l'école de leurs enfants que sur convocation. Le soir, ils rentrent de grandes vadrouilles à l'heure où les enfants dorment déjà. Ça veut dire qu'ils jettent de temps à autre un regard distrait sur les cahiers des enfants. UN HAUT DEGRÉ D'IRRESPONSABILITE.

Pourquoi refusons-nous les vérités qui nous dérangent ? Comment voulons nous opérer un changement qualitatif de la société, si nous-mêmes nous ne sommes pas disposés à changer ? Ces questions, chaque parent doit les avoir constamment en tête. Il n'y a pas d'autre issue. Parce qu'en matière d'éducation des enfants, on ne peut pas tricher. Si on triche aujourd'hui, les enfants vont le payer demain. Alors qu'il sera trop tard pour corriger.

Je n'écris pas ces mots pour faire plaisir à quelqu'un. Je ne dis pas ces choses pour heurter quelqu'un. Je le dis parce que je le crois fermement. TRÈS FERMEMENT.

Commune de Ouagadougou : « Les mesures sociales ont amputé notre budget 2020 d'environ 15% », regrette Armand Béouindé

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Le conseil municipal de la commune de Ouagadougou a tenu sa première session ordinaire de l'année 2021, le mardi 30 mars 2021 au palais de la culture Jean Pierre Guingané. À l'occasion, le maire de Ouagadougou, Armand Roland Béouindé, a fait le bilan du rapport spécial des activités menées durant le premier trimestre de l'année écoulée aux conseillers municipaux et aux citoyens de la ville. Après la session, il a livré les grandes lignes à la presse. Lisez plutôt !

Nous nous sommes consacrés à un devoir de redevabilité comme l'exige le code général des collectivités territoriales. Dans le premier trimestre de l'année précédente, le président de la collectivité doit un rapport spécial de toute l'activité de la commune aux conseillers municipaux et aux citoyens. C'est un devoir de redevabilité que nous avons fait en présentant ce rapport à tous les conseillers. La particularité de l'année 2020 est que nous avons connu une crise liée à la pandémie du Covid-19, une crise sanitaire où des mesures sociales ont étéédictées par le gouvernement mais mises en œuvre par les collectivités territoriales que nous sommes. Dans la commune de Ouagadougou nous pouvons dire que ces mesures sociales ont amputé notre budget d'environ 15% du budget soit entre 7 à 9 milliards de francs CFA. Cela ne nous a pas permis de faire des investissements sociaux qui étaient prévus dans notre budget 2020.

Des motifs de satisfaction

Mais le côté positif de ce rapport est que plusieurs infrastructures (les écoles, les lycées, les centres sportifs) qui étaient prévus dans la commune ont étéérigés et ces investissements ont pu être faits réellement dans les arrondissements où il n'y en avait pas. C'est le cas de l'arrondissement 11 qui est un arrondissement urbain et rural à la fois mais où les élèves étaient obligés de faire plusieurs distances et nous avons réussi à construire dans l'année 2020 trois lycées, ériger des anciens établissements en CEG. Dans les autres arrondissements, ce fut la même chose.

Un autre point de satisfaction c'est la réalisation des voiries. Au niveau de la mobilité urbaine, les voiries prioritaires que nous avons prévues dans la ville de Ouagadougou ont toutes été réalisées et seront en réception très bientôt. Nous avons les voiries de l'arrondissement 6, de l'arrondissement 4 et celles en finition de l'arrondissement 10 et 11 qui sont des voiries prioritaires dans le cadre des projets de développement de la commune de Ouagadougou.

2021 s'annonce sous de bons auspices

Autant d'investissements ont été faits et qu'il était bien de porter à la connaissance des conseillers pour dire que les budgets qu'ils ont eu à voter, les moyens qu'ils ont mis à la disposition de l'exécutif municipal ont été utilisés et voici les résultats en attendant que nous puissions faire notre devoir de rentabilitéà l'adresse de toute la population de Ouagadougou à travers des rencontres de proximité que nous allons faire. Il faut dire que l'année 2021 s'annonce sous de bons auspices parce que tous les projets que nous avons eus et les études que nous avons eu à réaliser durant ces trois années ont connu aujourd'hui des aboutissements heureux. L'un des premiers projets dont on peut être fier c'est le projet de mobilité urbaine du Grand-Ouaga.

Et l'on a entendu parler lors du dernier conseil des ministres où le gouvernement a validé ce projet qui est conduit par la ville de Ouagadougou et qui va permettre de restructurer la SOTRACO, de la doter de nouveaux bus et de mettre un nouveau circuit de bus de telle sorte que les Ouagalais puissent changer de mode de transport : quitter les deux roues pour aller dans les bus. Et cela pour que notre ville puisse être plus durable et plus saine.

Egalement au niveau des infrastructures et de l'assainissement, il y a plusieurs études que nous avons eu à faire notamment les 145 kilomètres de voiries et les 300 kilomètres de caniveaux qui ont déjàétéétudiés et dont les dossiers sont prêts. Aujourd'hui nous pouvons dire que nous avons déjà obtenu pour ces voiries à peu près 20% du financement et il ne reste plus qu'à mettre en œuvre. Il y a aussi le projet du troisième pont de la ville de Ouagadougou qui va rapprocher le centre-ville avec la continuation de Kwame Nkrumah sur le barrage qui va permettre de désenclaver et fluidifier la circulation. Il y a déjà des partenaires techniques et financiers qui frappent à la porte et nous sommes confiants que d'ici peu nous pourrons faire la mobilisation des ressources et faire ces investissements.

90% de réalisation des prévisions budgétaires de 2020

Si c'est par rapport aux prévisions budgétaires de 2020 nous sommes déjàà plus de 90% de réalisation. Ce que nous n'avons pas pu faire c'est l'action culturelle et l'appui aux activités sportives. Avec la pandémie du Covid-19, vous savez que ce sont des budgets qu'on entaille et on coupe toujours là où on n'est pas obligé d'y aller. Nous accompagnons bien sûr les activités culturelles de la ville de Ouagadougou par notre présence, par la mise à disposition d'infrastructures mais malheureusement nous n'avons plus de moyens financiers pour pouvoir appuyer sur le plan financier ces activités. Cela constitue un véritable problème. Mais nous espérons qu'avec la discipline que les Ouagalais se sont imposés dans le respect des gestes barrières, cette pandémie sera derrière nous.

Propos recueillis par Dofinitta Augustin Khan
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Mouvement « Agir ensemble » : Le président Boubacar Diallo dénonce des actes d'indiscipline de certains militants

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Boubacar Diallo, président du parti « Mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso », qui a porté la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo à l'élection présidentielle du 22 novembre 2020, était ce mercredi 31 mars 2021 face à la presse. Objectif, répondre aux militants qui demandent sa démission. Pour le premier responsable du parti, ce n'est rien d'autre que des actes d'indiscipline.

Le torchon brûle entre Boubacar Diallo et certains militants de sa formation politique, le « Mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso ». Réunis, le samedi 27 mars dernier au siège du parti, ces militants ont demandé la démission du président. Ils lui reprochent une mauvaise gouvernance, une attitude irrespectueuse du président vis-à-vis de leur candidat à la présidentielle, Kadré Désiré Ouédraogo, et le fait de ne pas être rassembleur.

Face à la presse ce mercredi 31 mars 2021, le président du parti a tenu à répondre à ses détracteurs. « Il est apparu lundi que des gens, se disant militants du parti, se sont retrouvés au siège du parti pour exiger, semble-t-il, la démission du président pour un certain nombre d'actes que ce dernier aurait posés et qui ne seraient pas à leur goût », commence par reconnaître Boubacar Diallo.

Il a ajouté que même si les militants ont le droit d'exprimer leurs opinions, les textes du parti définissent les voies et les moyens pour le faire. « Chaque organisation politique a des principes, des procédures par lesquelles il faut amener une personne qui a fautéà démissionner d'elle-même ou à la faire démissionner », a-t-il ajouté, non sans laisser planer des doutes sur le militantisme des frondeurs. « Ils se sont réclamés militants du parti et ont dit qu'ils vont organiser une rencontre le samedi 27. J'ai reçu une correspondance de ces derniers dans laquelle ils disent vouloir me rencontrer le samedi 27. Je leur ai fait savoir qu'il fallait suivre une certaine procédure d'autant plus que j'ai aussi un calendrier. Je leur ai donc demandé de patienter et que je les recevrai dès que je vais me dégager.

La correspondance est, du reste, signée par un porte-parole des militants de l'arrondissement n°10. Mais le porte-parole des militants de l'arrondissement n°10 ne doit être personne d'autre que le secrétaire à l'information du bureau de l'arrondissement n°10 qui est habileté par les textes à le faire. Tel qu'ils ont procédé, c'est manifestement un acte d'indiscipline posé. Des militants ne peuvent pas, sans que la structure de base de chez eux ne soit informée, faire une telle requête. Ils ont le droit d'exprimer leurs opinions mais ils doivent le faire selon les textes du parti », s'est insurgé le premier responsable du parti.

A l'origine de la fronde, des sanctions

Au cours de la conférence de presse, Boubacar Diallo est revenu sur les sanctions prises à l'encontre de certains responsables et qui constituent une pomme de discorde entre lui et le groupe des frondeurs. « Quand des responsables d'un certain niveau se permettent des propos qui discréditent le parti, ils n'ont pour autre volonté que de fragiliser le parti. Pire, ils se targuent d'avoir des proximités avec certaines personnes et que cela leur donne le droit de dire ce qu'ils veulent. Mais ça ne se passe pas ainsi au sein du parti », a-t-il indiqué. Il faut rappeler que ces sanctions ont été prises lors du Conseil exécutif national tenu le 27 février 2021.

Même s'il se dit toujours disposéà recevoir ceux qui réclament sa démission, Boubacar Diallo tient à ce qu'ils respectent la procédure édictée par les textes du parti. Ce qui, visiblement, fait durer le bras de fer au sein du parti.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Cour Pénale Internationale (CPI) : L'acquittement de Laurent Gbagbo confirmé

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La CPI a confirmé ce mercredi 31 mars 2021, l'acquittement prononcé en 2019 de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Il était poursuivi pour crimes contre l'humanité liés aux violences post-électorales en 2010 et 2011. Son co-accusé Charles Blé Goudé est également libre.

Décès Paul Taryam Ilboudo : Qui était l'illustre disparu ?

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Paul Taryam Ilboudo est décédé ce mercredi 31 mars 2021 des suite de courte maladie à 72 ans. Il était le maire de la commune de Loumbila, province de l'Oubritenga, région du Plateau-central. L'homme de son vivant avant la politique fut linguiste, enseignant et intellectuel bien rempli.

Paul Ilboudo est né en 1949 dans une famille pauvre de ce qui s'appelait encore la Haute-Volta. Elève brillant, il fait des études secondaires, mais ne s'engage pas immédiatement dans un cursus universitaire pour ne pas charger financièrement sa famille. Il commence à travailler comme instituteur et s'inscrit en parallèle à l'Université de Ouagadougou. Ne pouvant suivre les cours à cause de ses activités professionnelles, il demande à un camarade de mettre un papier carbone sous ses notes et d'enregistrer les cours qu'il répète le soir après le travail.

Il obtient dans ces conditions sa licence et deux diplômes d'études approfondies (DEA). Il commence un doctorat qui s'est interrompu entre-temps. Paul Ilboudo est engagéà l'Institut international d'alphabétisation. Il y développe une méthode d'alphabétisation en 48 jours pour les jeunes adultes. Puis, à la demande des paysans, il met en œuvre une méthode accélérée d'enseignement du français à partir des langues nationales. A la fin des années 1980, il est engagé par Solidar Suisse pour ouvrir le premier bureau à Ouagadougou.

M. Ilboudo commence à développer l'éducation bilingue pour les jeunes dans deux école-pilotes. L'enseignement est donné dans la langue nationale et le français progressivement introduit dans le cursus. « Les taux de réussite aux examens nationaux se sont révélés bien supérieurs aux écoles classiques. Aujourd'hui, les treize régions du pays comptent au moins une école bilingue, et plus de deux cents au total, du primaire au collège. C'est une véritable réussite et même au-delà des frontières du Burkina Faso.

En 2015, il prend sa retraite pour, dit-il, consacrer du temps à sa famille et surtout finir sa thèse. Mais, en réalité il se lancera en politique plus tard. Il séra élu maire de la commune de Loumbila en 2016. Néanmoins, il trouvera du temps pour finir ses études. A 70 ans, le 28 février 2018, il soutient sa thèse de doctorat unique à l'école doctorale lettres et sciences humaines, laboratoire de psychopédagogie, d'andragogie, de politiques éducatives et de mesure et évaluation (LAPAME) de l'Université Norbert ZONGO de Koudougou.

Synthèse Dimitri OUEDRAOGO
SOURCE : Solidar Suisse

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