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Élection du président de la FIF : La candidature de Didier Drogba recalée

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Didier Drogba et Paul Koffi Kouadio ne brigueront pas la présidence de la Fédération ivoirienne de football. Ainsi en a décidé la Commission électorale qui, en sa séance du mercredi 26 août 2020, a décidé du rejet de leurs dossiers.

Le document signé par le nouveau président de la Commission, Kouassi Kaunan Ernest et le secrétaire, Jean-Baptiste Sam-Etiasse, mentionne que les candidatures de Sory Dibaté et De Yacine Idriss Diallo sont par contre retenues pour prendre part à l'élection du président de la FIF.

Les candidats recalés disposent de cinq jours pour faire appel de la décision.

Cette décision est une douche froide pour le camp de Didier Drogba qui avait vu renaitre l'espoir de briguer la présidence de la FIF après que l'ancien joueur de Chelsea ait pu, contre vents et marées, déposer sa candidature.

On se rappelle qu'il n'avait pas obtenu le parrainage de l'Association des footballeurs ivoiriens (AFI) dont il est le 2e vice-président.

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48 heures du résident de l'association des résidents de la cité relais de Bassinko "ARCREBA"

Dans vos kiosques : Le No 428 du 25 août 2020 de votre bimensuel L'Événement

Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) : 1 200 jeunes formés à divers métiers reçoivent leurs kits de démarrage

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Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a formé 1 200 jeunes de la région du Centre-Nord à divers métiers. Issus des communautés hôtes et des personnes déplacées, ces jeunes en fin de formation ont reçu des kits de démarrage le jeudi 27 août 2020, au cours d'une cérémonie tenue dans les locaux de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) de Kaya.

Avec pour mission de protéger les droits des personnes déplacées et vulnérables en période de crise, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) met en œuvre plusieurs programmes au Burkina Faso, dont le programme éducation. Le but de ce programme est d'apporter des solutions aux besoins d'éducation et de formation des enfants et jeunes déplacés et ceux des populations hôtes affectés par l'insécurité.

C'est dans ce sens que 1 200 jeunes des communes de Barsalogho, Kaya et Pissila (dans la région du Centre-Nord) ont été formés en élevage, saponification, maraîchage, énergie solaire, transformation des produits, gestion de microentreprises, avec un focus sur les compétences de vie courante.

Déroulée du 6 juin au 15 août 2020, la formation a bénéficié de l'appui financier de l'UNICEF. « Cette activité s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet renforcement des compétences des adolescents affectés par la crise à travers la formation professionnelle, afin d'améliorer leurs conditions de vie et leur participation à la vie sociale », a déclaré Stephen Lamin, le représentant du chef de mission de NRC Burkina/Niger.

Pour le représentant du ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire, Yacouba Ouédraogo, cette initiative vient à point nommé. C'est pourquoi, son message se résume en cinq lettres : « FAIRE : qui signifie Félicitations, Action, Investissements, Redevabilité et Engagement ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Tibgouda Samuel Sawadogo
Collaborateur Kaya

Protection de l'enfant en situation d'urgence : Le Burkina Faso dispose désormais d'un nouveau guide de gestion des cas et des outils

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Le guide de gestion des cas et des outils révisé a fait l'objet d'un atelier national de validation, le jeudi 27 août 2020, à Ouagadougou. Cette rencontre a réuni autour du directeur général par intérim des études et des statistiques sectorielles du ministère de la femme, Soumaïla Zorom, plus d'une vingtaine de participants qui étaient composés de gestionnaires de cas, de partenaires techniques et financiers (dont l'UNICEF) et de responsables de structures.

Le guide de gestion des cas est une démarche d'accompagnement personnalisé des enfants à risque ou victime de violence, selon le directeur de la protection de l'enfant, Martin Sanou. « On avait formé des acteurs depuis un certain temps sur cette démarche. Il se trouve que dans cette procédure, nous étions en temps normal. Maintenant que nous avons la question de l'urgence qui s'est posée, il fallait l'adapter pour prendre en compte cette question », a laissé entendre M. Sanou.

Les participants sont venus de 8 provinces du pays

En effet, la crise sécuritaire que connait le Burkina Faso ces dernières années a engendré chez les enfants de nouvelles problématiques telles que les enfants non accompagnés, les enfants séparés et les enfants associés aux forces des groupes armés. C'est en ce sens que le département de la femme a entrepris la révision du guide de gestion des cas et des outils. Cela permettra de prendre en compte la problématique de la protection des enfants en situation d'urgence.

L'évaluation du système de protection de l'enfant a été conduite dans les régions du Centre, du Centre-Nord, de la Boucle du Mouhoun. Ainsi, quelques outils ont été intégrés dans le système de protection de l'enfant en vue d'améliorer l'intervention des acteurs sur différents plans. Par exemple, l'on peut citer la recherche des parents pour les enfants non accompagnés et séparés.

Ces nouveaux outils vont permettre aux acteurs d'améliorer conséquemment leur travail

«Ça c'est une problématique importante. Quand il y a une situation d'urgence, les gens cherchent des endroits où se réfugier. Les enfants sont souvent abandonnés ou se retrouvent entre les mains d'autres personnes qui ne sont pas leurs parents », a confié le directeur de la protection de l'enfant. Abordant les avantages de ces nouveaux outils, il a fait comprendre qu'ils vont permettre de cibler ces enfants et mettre à nu des situations de violences faites aux enfants telles que les violences basées sur le genre, le mariage d'enfants, la mobilitéà risque des enfants.

Ibrahim Sesay réitère l'engagement de l'UNICEF à oeuvrer aux côtés des autorités burkinabè

La mise en œuvre du guide de gestion des cas et des outils révisé bénéficie de l'accompagnement d'un certain nombre d'acteurs, de partenaires techniques et financiers (dont l'UNICEF), et d'autres ONG comme Save the children international et la GIZ. Dans son intervention, Ibrahim Sesay, senior child protection advisor, a réaffirmé l'engagement de l'UNICEF à accompagner le gouvernement du Burkina Faso pour la réussite de sa mission notamment la protection de l'enfant en situation d'urgence.

De son côté, le représentant du ministre de la femme, Soumaïla Zorom, a félicité et invité les gestionnaires de cas à redoubler d'efforts à travers l'utilisation des nouveaux outils qui s'en nulle doute apporterons une plus-value à leur travail.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Burkina : « Le dépôt de candidatures pour les législatives repoussé au 23 septembre 2020 », Siméon Sawadogo, ministre de l'Administration territoriale

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Siméon Sawadogo ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale était face aux médias ce 27 août 2020. Il a abordé les questions liées à l'actualité nationale, notamment l'adoption du code électoral modifié, le scrutin électoral et la situation sécuritaire.

Siméon Sawadogo a planté le décor du point de presse par une revue générale de l'adoption du code électoral modifié, le 25 août dernier. A ce sujet, il a lancé :« Sur les 120 députés qui ont voté la loi, 107 ont voté"pour”, 09 "contre" et 04 se sont abstenus ».

En conséquence dit-il, l'adoption de cette loi, modifie le calendrier électoral. Ce qui fait que le délai du dépôt de candidatures pour les législatives qui avait été fixé par la CENI au 13 septembre 2020 devra être repoussé au 23 septembre en raison de la modification de l'article 176.

Selon les explications de Siméon Sawadogo, le cas de force majeure dans l'organisation et la validation des élections permet de résoudre la contrainte liée à la probabilité de ne pas tenir les élections sur une partie du territoire national, dans une province donnée où dans toutes les circonscriptions électorales.

C'est ainsi que l'article 50 a été modifié. Une modification qui permet de prendre en compte le cas de force majeure afin que l'élection puisse se tenir sur la base des personnes déjà enrôlées dans la liste définitive.

Quant à la décision de maintenir les commissions électorales indépendantes dans les ambassades et consulats , Siméon explique qu'il s'agit des « canaux d'acheminement des requêtes de l'extérieur, la réduction du délai de dépôt des déclarations de candidature aux législatives à 60 jours avant le scrutin au lieu de 70 jours, de couverture des campagnes dites déguisées avant la campagne électorale de 90 à 30 jours et l'extension de lieux destinés à recevoir les affiches liées aux élections après autorisation de l'autorité compétente. »

Répondant à la question de la réduction du délai de couverture des campagnes dites déguisées avant la campagne électorale de 90 jours à 30 jours, Siméon Sawadogo a expliqué que : « Cette modification permet aux partis politiques d'exercer de plein droit leur prérogative constitutionnelle qui est d'animer la vie politique, d'éduquer et de former le peuple ».

La presse

Le code électoral modifié n'est pas un deal politique

« Le code électoral modifié n'est pas un deal politique, il s'agit de sauvegarder les institutions » a martelé le ministre Siméon Sawadogo, pour qui « cette adoption rentre dans les décisions du dialogue politique ». Pour Siméon Sawadogo, le gouvernement est conscient des enjeux sécuritaires du moment, mais ne ménagera aucun effort pour assurer les élections paisibles pour tous. D'ailleurs Siméon a expliqué que depuis l'histoire de la Haute Volta jusqu'au Burkina Faso aucun scruti n'a pas faire voter toute la population.

Entre autres points soulevés par le ministre Siméon Sawadogo figure « la réduction du délai de dépôt des déclarations de candidatures aux législatives de 70 jours à 60 jours, la modification du délai de publication de la liste provisoire de candidatures 40 jours au moins avant le scrutin ». Ces modifications permettent de rattraper le retard du calendrier électoral de disposer d'un délai raisonnable de 12 jours pour la répartition de la subvention avant la campagne électorale.

Dans tous les cas, les élections auront lieu à bonne date, rassure le ministre Siméon Sawadogo qui par ailleurs invite les populations à l'union sacrée pour sauver les institutions.

E.K.S

Burkina : Sitôt crée, le Réseau national des consommateurs du Faso pose sur la table, les préoccupations cruciales des populations burkinabè

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Le front de défense du consommateur burkinabè s'élargit avec la création du Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF), dont les activités ont été officiellement lancées ce jeudi 27 août 2020 à Ouagadougou au cours d'une conférence de presse.
Nous vous proposons, ci-dessous, la déclaration liminaire de ladite sortie médiatique.

Déclaration liminaire

A la suite de mon président, je voudrais de nouveau vous souhaiter la bienvenue à la présente conférence de presse consacrée au lancement officiel des activités de notre mouvement, le Réseau national des consommateurs du Faso.

Je dois dire que le Réseau est né, le 7 juillet 2019 ici même à Ouagadougou, d'une volonté commune, à la suite d'un constat triste, écœurant, et insupportable. Le consommateur burkinabè, exploité, pressuré et grugéétait pendant longtemps resté sans voix. La plupart des associations de défense des consommateurs, pour des raisons inavouées et inexpliquées, sont devenus aphones, se contentant souvent de sorties sporadiques, suscitées par la pression populaire, pour aussitôt se rebiffer dans le silence.

Dès sa création, le réseau n'a pas attendu sa reconnaissance légale pour entreprendre des activités sur le terrain. Il a entrepris un maillage du territoire national avec des représentants dans 10 des 13 régions du pays. Il s'agit, des régions de l'Est, des Cascades, des Hauts-Bassins, du Nord, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, du Sud-Ouest où il est porté par le cyber activiste, Joh Pappy.

Comme vous le constatez, nous avons fait le choix de miser sur des hommes et des femmes pétris d'expériences, portés par le sens de l'honneur, de l'intégrité, le respect du bien commun. Je veux parler de notre président, écrivain engagé, le vice-président Dr Diallo, président du CISC, la trésorière Scholastique Benon, chantre des droits des refugiés, de Liberté Justice et vérité, fondateur de Billa TV, révélé par l'insurrection populaire et de Abdoul Fataho Bagnagné, fédéral de la région du Centre, qui lui est présent sur toutes les tabloïdes de défense des droits de l'homme. Souffrez que j'en vienne à moi, inspecteur Bandaogo, vice-président du RENCOF, par ailleurs ancien secrétaire général du SNAID (Syndicat national des agents des impôts et des Domaines) de la section régionale des Hauts-Bassins,

Chers amis de la presse,

Ensemble, voici ce que nous avons pu réaliser comme activités :
Le 7 Janvier 2020, une délégation du Réseau, conduite par le président, s'est rendu au siège de Sodigaz à Pissy dans la Commune de Ouagadougou. Cette visite a lieu, suite à des plaintes des clients faisant état de l'augmentation arbitraire des prix des produits gazoducs, en raison de la pénurie du produit sur le marché. Cette rencontre a permis de prendre contact avec les responsables de l'institution. A l'occasion d'une deuxième visite, le réseau a pu interpeller les responsables de Sodigaz sur les inconvénients de ces pratiques illicites sur le panier de la ménagère.

- Le 20 janvier 2020 : Une délégation du RENCOF a été reçue en audience par la Direction Régionale des Examens, suite à la saisine du Réseau par un citoyen faisant état de la disparité des frais des examens techniques 2020, consécutivement aux réformes en cours cette année dans le domaine de l'enseignement technique. A l'occasion, la délégation conduite par le président a rencontré le premier responsable.

- Le 30 janvier 2020 : Le directeur des études du Complexe Scolaire l'Académie a reçu en audience une délégation du RENCOF, conduite par le fédéral la région du Centre, Abdoul Fataho Bagagné. En effet, le RENCOF a été saisi par des élèves faisant état de la monopolisation de la gestion du petit marché par l'épouse du fondateur de l'établissement, limitant les offres et du coup, leurs droits de consommateurs, estimés à plus de 2000 élèves. On avait alors appris que les élèves en venaient aux mains souvent pour avoir de quoi manger à la recréation.

- Le 09 avril 2020 : Une délégation du RENCOF a visité l'aire de l'abattoir de la Commune rurale de Saaba, pour s'enquérir des conditions d'hygiène et de sécurité, prévues par les textes et lois en vigueur en la matière au Burkina Faso. Cette visite a permis de sensibiliser les premiers responsables de cet abattoir.

- Le 16 Avril 2020 une délégation du RENCOF a effectué deux visites :

Après avoir constaté les plaintes des populations sur les réseaux sociaux, relativement à la qualité des services de ORANGE BURKINA et le poids de la maladie à Coronavirus, le RENCOF a entrepris et obtenu une conférence-appel avec le directeur général de la fondation de Orange Burkina et la directrice de communication et marketing. Objectif, améliorer la qualité des services et offrir des prestations pour rendre le confinement supportable, en terme de révision à la baisse du coût des numéros complices, de l'élargissement du temps d'exploitation des mégas etc.

Le même jour, une délégation, conduite par le président, a été reçue par le Directeur général du Laboratoire national de santé publique du Burkina Faso. A l'ordre du jour, la qualité douteuse d'une marque de sachet d'eau qui, au bout d'un moment, jaunissait. Comme si cela ne suffisait pas, les responsables ont diminué la quantité d'eau passant de 400 ml à 250 ml à 50 F CFA.

Suite à cette audience, le réseau a eu un entretien avec le fondateur de ladite marque d'eau qui, saluant la démarche, s'est engagéà corriger les insuffisances.

- Le 01 mai 2020 : Suite à une information reçue des citoyens sur la vente des produits avariés dans le supermarché« LE BON SAMARINTAIN », une délégation du RENCOF y a effectué une visite. Après avoir fait le constat, les membres de la délégation ont sensibilisé les responsables de ce super marché. Cette rencontre a permis au RENCOF d'avoir la bonne information qu'est l'inexistence des produits avariés dans ledit super marché, avant d'assurer le retour aux plaignants.

- Le 12 mai 2020 une délégation du RENCOF a effectué deux (02) visites :
 Dans un premier temps, les membres de la délégation du RENCOF ont visité l'agence principale du super marché« MARINA MARKET »à la patte d'oie, dans l'optique de constater les prix et la qualité des produits vendus. Cette visite a permis aux membres de la délégation du RENCOF de faire un plaidoyer sur, entre autres, l'étiquetage et le respect des prix de vente sur le marché.

 Le Janvier 2020, Dans un second temps, les membres de la délégation du Réseau se sont rendus à l'Agence de l'ONEA ZAD, suite à des plaintes des clients, faisant état d'un manque de respect et de considération de guichetières de ladite agence. L'entretien avec les responsables de cet établissement a permis de les interpeller sur les violations des droits des usagers puis de faire un plaidoyer pour l'amélioration de l'accueil de la clientèle, conformément aux textes et lois en vigueur en la matière.

- En plus de ces activités organisées à OUAGADOUGOU, il y a eu des activités organisées à l'intérieur du pays. On peut citer brièvement celles des fédérations régionales du Nord, des Hauts-Bassins, du Sud-Ouest et du Centre-Ouest qu'on a vu sur le front de la lutte pour l'amélioration de la qualité du pain, avec la visite de la chaîne de la boulangerie WEND-KONTA, la question cruciale de l'eau etc….

Mesdames Messieurs les journalistes ;

Nous tenons à préciser que la plupart de ces activités ont été organisées alors que nous n'avions pas encore obtenu notre récépissé. C'est seulement le 15 mai 2020 que nous l'avions obtenu. Toute chose qui atteste notre engagement à faire de la garantie de la sécurité et de la protection des droits du consommateur burkinabè, une réalité.

Fort de cela, les prochains jours, nous entendons poursuivre le combat par la sensibilisation, le plaidoyer et le lobbying dans les domaines ci-après :

1- L'éducation

Constat : Nous avons constaté l'existence de multitude d'établissements d'enseignement primaire, secondaire et supérieur qui sont en situation irrégulière vis-à-vis des textes et lois en vigueur. Dans certains de ces établissements privés, la recherche du profit prime sur la recherche de la qualité de l'enseignement donnée aux élèves et étudiants. En plus, nous avons constaté le paiement des frais de l'Association des Parents d'Elève (APE) imposés aux élèves dans les établissements privés.

Proposition : Nous sollicitons la fermeture effective des établissements privés en situation irrégulière. Aussi recommandons-nous la suppression pure et simple des frais APE dans les établissements privés et le contrôle des frais de scolarité des établissements privés, selon des standards.

De même, nous demandons le plafonnement de l'évolution des frais de scolarité des établissements privés d'enseignement secondaire pour une durée moyenne de 7 ans, et une durée moyenne de 5 ans dans les établissements privés d'enseignement supérieur.

Nous avons déjà pris langue avec le ministère de l'enseignement de base en vue d'exposer nos propositions, l'association des parents d'élèves ayant refusé de nous recevoir. Nous nous réjouissons déjà que 134 établissements en situation irrégulière aient été sommés de fermer boutique.

Hommes de médias ;
Mesdames et messieurs

2- Dans le domaine de l'immobilier et foncier

Constat : Nous avons constaté des augmentations abusives des loyers des baux à usage d'habitation et des baux professionnels, ainsi que les coûts des parcelles de terrain loti. Nous avons également constaté que la crise du logement est de plus en plus grandissante au Burkina Faso du fait de la spéculation foncière.

Proposition : Nous demandons la mise en œuvre effective des recommandations de l'enquête de la commission parlementaire sur le foncier qui a été organisée en 2016 puis celle sur la promotion immobilière. En plus, nous proposons la mise en œuvre effective des textes et lois régissant la tarification relative aux loyers des baux à usage d'habitation. De même, nous demandons l'assainissement du domaine de la promotion immobilière.

3- Dans le secteur de communication :

Constat : Nous avons constaté que la qualité des services des réseaux de téléphonies fixes et mobiles est largement en deçà des attentes (appel, sms, etc.). L'existence des clauses abusives des opérateurs. L'existence des tarifications exagérément élevées et non harmonisées. La rigidité de la validité des mégas. La volatilisation des mégas, des bonus. Le harcèlement de la clientèle à travers des propositions de jeux, etc.

Proposition : La suppression pure et simple des clauses abusives par les opérateurs. Il faut rendre illimité des bonus, les mégas. Une réduction considérable des tarifs de communication et de connexion. L'amélioration nette du débit de connexion internet. La gratuité des appels vers le service clientèle.

4- Eaux et électricité

Constat : Les coûts élevés de l'eau et de l'électricité au Burkina Faso. La non satisfaction de la clientèle (le coût du mètre cube d'eau au Burkina Faso par 0 à 8 mètres cube fait 188 F CFA et au-delà de 25 mètres cube d'eau 1 104 F CFA et le coût l'électricité est de : 1 à 50, 96 F CFA/KW et 151 à 846, 114 F CFA.

Proposition : Nous demandons une réduction considérable des coûts du mètre cube d'eau et du KWh. L'amélioration des prestations de services en vue de satisfaire à la clientèle.

5- Dans le domaine des transports

Constat : Les coûts élevés du transport terrestre et le mauvais accueil des usagers dans certaines gares des compagnies de transport terrestre.
Proposition : La réduction des coûts du transport terrestre et l'amélioration des prestations de services des sociétés de transports.

6- Dans le domaine des hydrocarbures

Constat : Les coûts élevés des hydrocarbures.
En 2015 et en 2016 les prix à la pompe avaient baissé de 135 F en deux tranches. Contre toute attente, le 8 novembre 2018, le gouvernement prétextant de l'augmentation du prix du baril du pétrole a décidé d'une augmentation de 75 F des prix à la pompe de l'essence et du gasoil.
Depuis cette date et avec la maladie à coronavirus, les cours du baril ont chuté vertigineusement, mais le prix de l'essence à la pompe n'a pas suivi la tendance baissière.

Proposition : Nous proposons la réduction du coût des hydrocarbures.
En plus de ces différents constats, nous tenons à préciser la mauvaise qualité de certains produits consommables et le non-respect de règles d'hygiène par certains restaurants sur le territoire national.

Mesdames et Messieurs les journalistes, Chers (Es) invités(Es) et membres du RENCOF !

De manière générale, nous plaidons pour l'adoption d'un code de protection des droits du consommateur au Burkina Faso et la création des centres régionaux de conseils des consommateurs qui seront chargés de vulgariser la législation en vigueur, en la matière et qui pourront appuyer les agents publics chargés du contrôle des prix.

Hommes de médias ;
Mesdames et messieurs ;
Tout en vous réitérant nos sincères remerciements, nous comptons sur votre appui pour la réussite de nos activités les jours à venir.
Pour la sécurité et la santé du consommateur burkinabé, engageons-nous !

Le vice-président du Bureau exécutif national

Ambassade du Burkina en Cote d'Ivoire : Mamadou Zongo appelle ses compatriotes à ne pas se mêler des activités politiques ivoiriennes

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Dans ce communiqué, l'ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, Mamadou Zongo, appelle les ressortissants burkinabèà ne pas se mêler des activités politiques ivoiriennes. Il déplore aussi les confusions entre patronymes et nationalité diffusées à travers les réseaux sociaux et qui sont susceptibles de produire une stigmatisation des ressortissants burkinabè.

L'Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, SEM. Mahamadou ZONGO, a eu, le mercredi 26 août 2020, une rencontre de concertation avec les trois Consuls généraux du Burkina en Côte d'Ivoire, messieurs Benjamin Nana à Abidjan, Bourêma KI à Bouaké et Hervé BAZIE à Soubré. Ont également participéà la rencontre, le Premier conseiller de l'Ambassade, monsieur Roger KONOMBO et l'Attaché de Défense près l'Ambassade, le Colonel-Major monsieur Labawo FOROGO.

Les échanges ont porté essentiellement sur les préoccupations de la communauté burkinabè en Côte d'Ivoire dans ce contexte préélectoral. La Représentation diplomatique déplore les confusions entre patronymes et nationalité diffusées à travers les réseaux sociaux et qui sont susceptibles de produire une stigmatisation des Burkinabè vivant dans ce pays.

Visite Maison du Burkina

La Représentation diplomatique tient à rappeler à l'ensemble des Burkinabè vivant en Côte d'Ivoire, l'obligation de ne pas se mêler aux activités politiques ivoiriennes. Les délégués au Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE), les délégués consulaires ainsi que les leaders d'opinion sont invités à une large communication sur cette obligation de réserve aux membres de notre communauté.

Au terme de la rencontre, l'Ambassadeur et les Consuls généraux ont visité le chantier de la construction de la Maison du Burkina dont les travaux sont en cours.

Service Presse de l'Ambassade
du Burkina Faso en Côte d'Ivoire


Gastronomie et divertissement : La 7e édition de la soirée des « MADIGO » aura lieu le 18 décembre 2020

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La 7e édition de la soirée dédiée aux Meilleurs Acteurs de Divertissement et de la Gastronomie de Ouagadougou (MADIGO) aura lieu le 18 décembre 2020. C'est le commissariat général de l'événement qui l'a annoncé ce jeudi 27 août 2020. C'était au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet.

Les prix des MADIGO auront lieu le vendredi 18 décembre 2020. C'est l'annonce faite par le commissariat général de l'événement. Au cours d'une conférence de presse ténue à cet effet, Serge Ekra Delafaurce, commissaire général a expliqué qu'au cours de cette soirée, des acteurs de la gastronomie, du divertissement de l'hôtellerie seront magnifiés. Le comité d'organisation décernera au total onze prix ce jour.

Il s'agit : du meilleur Night-club, du meilleur Bar climatisé, du meilleur maquis, du meilleur restaurant, du meilleur hôtel, du meilleur espace spécialisé, des meilleures hôtesses, du meilleur manager, du meilleur disc joker, du meilleur événement de divertissement, et du meilleur acteur de la diaspora burkinabè.

Devant les journalistes, le commissariat général des Madigo a annoncé la tenue de la 7e édition pour le 18 décembre 2020

L'objectif de cette activité selon ses promoteurs, c'est de reconnaitre le travail abattu au quotidien par les promoteurs d'espaces pour proposer des meilleurs services aux clients. Cela pourrait susciter une saine concurrence entre les acteurs du domaine. C'est également une façon de faire comprendre aux patrons des espaces de divertissement la nécessité de professionnaliser leur business en acceptant d'inscrire leurs employés à des programmes de formation. Pour être nominé, il faut respecter des critères.

Au niveau des espaces, il faut avoir au moins huit mois d'existence, être géographiquement accessible, avoir une capacité d'accueil d'au moins 150 places, être salubre et être visible sur les médias et les réseaux sociaux. Pour les personnes physiques, il faut être en exercice au moins 3 mois avant les présélections, promouvoir la musique et les concepts burkinabè et résider au Burkina Faso. La directrice de la communication Chadia Zongo a révélé que la proclamation de la liste des nominés aura lieu le 16 novembre 2020. Après cette publication, les citoyens pourront commencer à voter le 18 nombre 2020.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Transport routier : Une révision de la convention collective augmente les salaires bruts de 30%

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Le directeur de cabinet du Ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Jean Marie Sompougdou a présidé, le jeudi 27 août 2020, la signature d'une convention collective révisée entre employés et employeurs du secteur des transports routiers. Cette révision introduit une augmentation des grilles salariales et indemnitaires dans le secteur des transports routiers au Burkina.

Acte de signature

Selon le directeur de cabinet du ministère en charge du travail, Jean Marie Sompougdou, la convention collective des transporteurs routiers a été signée en 2011 sous la houlette du ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale. En 2017, poursuit-il, elle a fait l'objet de modification en certains de ses articles et en 2019, une demande de révision de ladite convention a été introduite par l'Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), notamment sur les grilles salariale et indemnitaire, au regard du renchérissement du coût de la vie.

Signature de la convention collective

« En 2020, la Faîtière unique des transporteurs routiers et les organisations syndicales de travailleurs ont adressé une correspondance conjointe au Ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale lui annonçant qu'à la suite des concertations internes, les parties sont parvenues à un accord notamment sur les grilles indemnitaire et salariale » raconte le directeur de cabinet.

Participants

Pour lui, la révision de cette convention collective prouve que le dialogue social est effectif entre les employeurs et les travailleurs du secteur. En effet, les négociations qui ont été entreprises entre les parties ont abouti à des compromis que la commission mixte de négociation a entérinés lors de ses travaux les 25 et 26 août 2020. « C'est le lieu pour moi de saluer et d'encourager l'exemplarité de ces négociations qui dénote que le dialogue entre nos partenaires sociaux est dynamique et fécond » déclare-t-il au nom du ministre.

Photos des officiels

En résumé, la révision a permis de revaloriser les salaires et indemnités, de renforcer les mesures de prévention des risques du métier, de définir une prime de motivation dénommée prime de satisfaction, de convenir de l'effectivité de la déclaration des travailleurs du secteur à la CNSS.

Issoufou Maïga président de la faîtière unique des transports routiers du Burkina, représentant l'employeur

Selon le président de la faîtière unies des transports routiers, Issoufou Maïga, la prime de motivation est laissée à l'appréciation de l'employeur, suivant l'engagement du travailleur à respecter un certain nombre de règles de bien séance. Cette prime a été introduite en lieu et place de l'indemnité de risque qui n'a pas de base légale pour le secteur. Selon lui, les tarifs au niveau du secteur des transports ne sont pas évolutifs. Mais malgré cette situation, les préoccupations des travailleurs étaient légitimes au regard de l'augmentation du coût de la vie.

Issoufou Maïga président de la faîtière unique des transports routiers du Burkina, représentant l'employeur

« Nous avions apporté des améliorations su trois points essentiels » informe-t-il. Des avantages, selon lui, ont été octroyés de 15 à 20% au niveau des salaires et base de toutes les catégories professionnelles. Les indemnités ont également connu des améliorations dans ce sens. Il évalue l'accroissement des salaires bruts entre 30 à 35% environ.

Marcel Zanté, porte-parole des travailleurs

Les employés, à travers leur porte-parole, Marcel Zanté, ont saluéà juste titre cet acte qui matérialise une volonté des employeurs à aller vers le consensus. « C'est une convention signée depuis 2011. Dix ans après, nous nous retrouvons pour améliorer certains points, ce qui n'est pas le cas dans tous les secteurs » se réjouit Marcel Zanté. Selon lui, des cellules de veille seront mises en place, de concert avec la faîtière, pour veiller à l'application de la convention collective par l'ensemble des transporteurs.

Étienne Lankoandé
Lefaso.net

Numérique : SafeZone ou « l'internet à protection maximale » veut conquérir les Burkinabè

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Savez-vous ce qu'est SafeZone ? C'est un lieu sur Internet qui établit de nouvelles normes de confidentialité, de sécurité et de qualité. En clair, SafeZone est le « seul » espace sur Internet qui offre une sécurité maximale aux personnes physiques et morales. Ses promoteurs au Burkina réunis autour de l'ambassadeur d'Unicorn Network, Emmanuel Yaméogo, ont présenté la société au cours d'une conférence de presse animée, ce jeudi 27 août 2020 à Ouagadougou.

« Il n'y a rien de plus important que la liberté. Et SafeZone a fait de moi un homme libre. J'ai été directeur commercial pendant dix ans. J'ai connu SafeZone et j'ai démissionné, il y a cinq ans de cela ». A travers ce témoignage laconique, Rasmane Daboné veut convaincre les plus sceptiques de rallier l'Unicorn Network, ce réseau mondial qui a mis en place SafeZone. Aux côtés de l'ambassadeur de ce réseau au Burkina, Emmanuel Yaméogo et bien d'autres camarades, ils ont animé une conférence de presse pour présenter ce qu'ils qualifient de prochaine révolution dans le domaine du numérique.

Rasmané Daboné, membre du conseil d'administration de Smart Chain International

Selon le principal conférencier du jour, Emmanuel Yaméogo, SafeZone offre une protection active des données personnelles par un cryptage grâce à un numéro personnel appelé en anglais PerNum et un code Master Pin. Ce qui veut dire que les activités en ligne ne sont pas surveillées, suivies et les données ne sont pas vendues à un tier.

Emmanuel Yaméogo, Ambassadeur de Unicorn Network

L'accès à SafeZone est gratuit et se fait sur invitation d'une personne déjà membre. « La charité fait partie de nos valeurs. Sécuriser les données fait partir de nos valeurs. Nos valeurs ne sont pas négociables », a indiqué M. Yaméogo. Poursuivant son intervention, il laissé entendre qu'en plus de la charité, la sécurité, le respect, la famille, la confidentialité, l'influence, la qualité, la charité et le profit sont des valeurs qui caractérisent Unicorn Network.

Une vue des invités à la conférence de presse

A en croire toujours les conférenciers, en plus de la protection « maximale », les membres de SafeZone ont la possibilité de se faire de l'argent contrairement aux géants de la Silicon Valley tels que Google, Amazon, Facebook et Apple qui ne paieraient pas leurs utilisateurs. « La SafeZone, c'est notre marché. Les entreprises sont invitées à faire de la publicité et à y vendre des produits. Avec nous 95% de toutes les commissions sont reversées aux membres. Les commissions se font en YEM », a déclaré Emmanuel Yaméogo, en précisant que le YEM est « la cryptomonnaie du futur ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Titao : Des hommes armés sabotent les équipements de conduite d'eau de l'ONEA

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Des hommes armés non identifiés ont saboté, dans la nuit du mercredi au jeudi 27 aout 2020, les équipements de conduite d'eau de l'Office national de l'eau et l'assainissement (ONEA), situés au secteur n°3 de Titao, chef-lieu de la province de Loroum, rapporte une source locale.

Ces hommes armés auraient également tiré sur les installations et emporté des batteries. Pour mémoire, la ville Titao, située dans la région du Nord, a étéà plusieurs reprises victime d'actes terroristes. Le 11 janvier 2020, une dizaine de civils avaient été tués dans l'attaque de camions de transport de marchandises sur l'axe Titao-Sollé. En novembre 2019, les Forces de défense et de sécurité avaient aussi repoussé une attaque terroriste contre le commissariat de la ville.

www.lefaso.net

Covid-19 au Burkina Faso : Cinq nouveaux cas confirmés à la date du 25 août 2020

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Sur 555 échantillons analysés, le Burkina enregistre cinq nouveaux cas confirmés, tous à transmission communautaire dont 3 à Bobo-Dioulasso et 2 à Ouagadougou, de la maladie à coronavirus, à la date du 25 août 2020.

A la même date, six cas de guérison ont été enregistrés portant à 1067 le nombre total des personnes guéries. Aucun décès n'est noté ce qui maintient à 55 le nombre des décès.

Au total 235 patients sont encore sous traitement. Depuis le 9 mars 2020, date de la découverte des premiers cas, le Burkina compte 1357 cas confirmés dont 470 femmes et 887 hommes.

Lefaso.net


Décès de EL HADJ PARE OUMAROU dit Gilles : Remerciements

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 les Grandes familles PARE, SODORE à Ouagadougou, Kawara, Tougan, Belgique, Taïwan, Bobo-Dioulasso, Toussiana, Houndé, Ouahigouya, Koudougou, et Abidjan ;

 Honorable PARE Omar et famille ;
 Messieurs PARE Siantoi et famille, PARE Salif, PARE Ousséni, PARE Lassina, PARE Tiémoko Abraham, PARE Habibata, PARE Seydou ;
 Madame Sanou née TOE Amie à Ouagadougou ;
 Monsieur TOE Abdoulaye et sa femme Natou à Ouagadougou ;
 Monsieur et Madame SODORE Aboubacar à Pissy, les Soeurs et frères SODORE ;

 Madame BAGAYA Mamou ;
 Famille OUEDRAOGO à Ouahigouya et Tougan ;
 les familles Alliées : KABORE, PORGO, , NIKIEMA, KOUDOUGOU, ZONO, BELEM, TSENG ;
 la Veuve PARE Assitan et enfants Alimata, Oumou, Maïmouna Laow-kylè ; Kylow Mariam , Biencomma Aminata, Toudo Yacouba, Moustapha Tiara et Gooki Cheich Amed ;

 Les petits-fils et petites- filles ;
Réitèrent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui et toutes celles qui, de près ou de loin, leur ont soutenus spirituellement, moralement, matériellement et financièrement lors de la maladie, du rappel à ALLAH le 28 aout 2019 et de l'inhumation le 1er septembre 2019 dans le village natal à KAWARA (province Sourou) de leur bien aimé Epoux, Père, Beau-père, Beau-frère, Grand-père, Frère, Oncle, Cousin, et Ami :

EL-HADJ PARE OUMAROU dit Gilles, fonctionnaire de l'OMS/Oncho à la retraite.

Ces remerciements s'adressent particulièrement :

- A Madame le Ministre Délégué Chargé de l'Aménagement du Territoire ;
- A Monsieur le président de la cour d'appel de Ouagadougou ;
- A Monsieur le président du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou ;
- Aux Honorables : Abdoulaye MOSSE, OUEDRAOGO Isabelle et ZAGRE Léonce ;
- A Madame le Maire et les conseillers de l'Arrondissement 3 de Ouagadougou ;
- A Monsieur le Bâtonnier SALAMBERE Paulin Marcellin ;

- Aux Membres du conseil de l'ordre des avocats du BURKINA FASO ;
- A l'Ordre des Pharmaciens du Burkina Faso ;
- A l'union des Jeunes Avocats du Burkina ;
- A Mâitre Bouba yaguibou , Mâitre PARIDIE Kirawoubagui et le personnel de la Société civile professionnelle le SAPHIR ;

- A Monsieur le Commandant Cheick Ismaël TRAORE et famille ;
- A l'ensemble des avocats du Barreaux du BURKINA Faso ;
- Au personnel de la Direction Général du Développement Territorial ;
Au personnel du service de l'ordonnancement et de la comptabilité de la Direction Générale du Budget ;
- Aux supérieurs hiérarchiques et collègues CEB Ouaga3 et 4 et aux enseignants des Ecoles Nemnin

- Aux structures syndicales ;
- Aux membres du Club CAT-DL ;
- Aux anciens collaborateurs et au personnel de l'OMS/Oncho ;
- Au personnel de santé du CMA de Saponé ;
- Au comité de base MPP du secteur 14 et à la section MPP du Kadiogo ;
- Monsieur Adama TOE, Président des ressortissants de KAWARA à Ouagadougou ;

- A Monsieur et Madame ZERBO Nandou, Chef de Zizin –DA et famille ;
- A la Famille PARE Laurent Gilas à Ouagadougou ;
- A Monsieur TOE Stéphane et famille ;
- A Monsieur le Directeur Général de la Société EODA ;
- A Monsieur le Directeur Général de la Société VITRAFA ;
- A Monsieur le Directeur Général de la Société EPA ;
- A Monsieur le Directeur Général de la Société GLOBALE SERVICE CANADA ;
- A Monsieur KOUDOUGOU Olivier, Directeur Audit interne IB Banque ;
- A Madame ZOUNGRANA née NABANY Alimata, Gérante African Commodities ;
- A Monsieur BOUZAYA Salama, Chef de service et Collègues de Service COLRUYT Groupe ;

- A Monsieur ZOUGRANA Christian, Commercial chez E-SERVICE SA,
- A tous les ressortissants de KAWARA, Zizin -DA et Tougan à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;

- Aux autorités religieuses du quartier Nonssin et du village de KAWARA ;
- Aux voisins et amis des quartiers Nonssin, Rimkièta, Karpala, Kalgodin, Ouidi ;
- Aux jeunes, hommes et femmes des villages de Kawara , Zizin DA, Tougan, Boyré, Djuimou,Yaba, Nassan, Gassan, Djyédougou ;

- A la communauté musulmane du quartier Nonssin ;
- A la communauté Burkinabè vivant en Belgique, plus particulièrement à Mons ;
- A l'Association des Burkinabè vivant en Guangzhou/Chine ;
- Au groupe des anciens étudiants de Taiwan ;
- Aux belles familles à bilbalgo, Kolgho-Naba, Pissy, Koupélà, Taiwan,Saponé, Goughin, Ziniaré , Ouahigouya, Kamboinsin

- A tous les ami(e)s et promotionnaires des enfants PARE ;
- A tous les parents, amis et connaissances de la famille PARE ;
- Aux généreux bienfaiteurs et donateur.
- Qu'Allah, le tout miséricordieux rende à chacun ses bienfaits au centuple.

Unions de prières.

La Famille PARE s'excuse auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Merci pour vos prières, merci pour votre présence, merci pour tout soutien. Qu'ALLAH vous bénisse.

In memoria : EL HADJ PARE OUMAROU dit Gilles

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Saint CORAN SOURATE 2, VERSET 156 : « CERTES NOUS SOMMES A ALLAH ET C'EST A LUI QUE NOUS RETOURNERONS »

« 28 AOUT 2019 – 28 AOUT 2020 », voilà déjà un an qu'il a plu à Allah de rappeler à lui notre cher et bien aimé Père, Epoux, Beau-père, Grand-père, Frère, Oncle, Cousin et Ami
: EL –HADJ PARE OUMAROU dit Gilles, fonctionnaire de l'OMS/Oncho à la retraite, décès survenu le 28 aout 2019 dans sa 74ème année.

En mémoire de cette douloureuse disparition :

 les Grandes familles PARE, SODORE à Ouagadougou, Kawara, Tougan, Belgique, Taïwan, Bobo-Dioulasso, Toussiana, Ouahigouya, Koudougou, et Abidjan ;
 les familles Alliées : KABORE, PORGO, NIKIEMA, KOUDOUGOU, ZONO, BELEM, TSENG ;

 la Veuve PARE Assitan et enfants Alimata, Oumou, Maïmouna Laow-kylè ; Kylow Mariam , Biencomma Aminata, Toudo Yacouba, Moustapha Tiara et Gooki Cheich Amed ;

 les petits-fils et petites filles : Cheick Omar Rachid, Ladji-Kinatou Assita Axelle, Issa Khalid Ismael, Fahdilatou, Isidine Miguel, Yasmine Mariam Rachidatou, Hamadou Sherrif Omar, Abdoul Bassith Arzuma Gheezal, Grace, Gloria, Oriane, Cheick Abdoul Rahim, Lalaicha Faouzia, Alysson Assita ; Maelya Leila, Gilles Adams.

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité, de sympathie et de soutiens multiformes, réitèrent leur profonde gratitude et reconnaissance à tous ceux qui de près et de loin les ont assistés lors de sa maladie, de son rappel à ALLAH et de son inhumation dans son village natal KAWARA (province Sourou) ; et prient tous ceux et celles qui l'ont connu, aimé et côtoyé d'avoir une pensée pieuse pour lui.

La famille se réserve de citer des noms de peur d'en oublier. Unions de prière pour le repos de son âme. Qu'Allah vous bénisse et vous récompense au centuple de vos bienfaits.

Pour le respect des mesures barrières contre la pandémie du COVID-19, le DOUA des un (1) an prévu dans son village natal est reportéà une date ultérieure.


Formation : Le test d'entrée à l'ENAREF se déroulera le 3 octobre 2020

Election à la Fédération burkinabè de basketball : Charles Bado dépose un recours auprès du Ministère des Sports et des loisirs

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Les acteurs du basketball burkinabèétaient réunis le samedi 22 aout 2020 pour désigner celui qui va présider la Fédération durant les quatre prochaines années. Au terme des votes, Souleymane Yaméogo a étéélu à 15 voix contre 13 pour son challenger, Charles Bado. Seulement, le candidat malheureux dit avoir relevé des anomalies dans le processus électoral. De quoi s'agit-il ? Réponse !

L'élection du président de la Fédération burkinabè de basketball, Souleymane Yaméogo, a été entachée d'une grave anomalie. Dans une correspondance adressée au Ministère des Sports et des loisirs, chargé de valider les votes des différentes fédérations, Charles Bado signale ces irrégularités.

« Au début de l'assemblée générale, le maitre de cérémonie a fait l'appel des clubs en commençant par ordre alphabétique par le club ADESIF évoluant à Bobo-Dioulasso. Le mandaté du club était en ce moment absent de la salle et il a fallu que l'assistance attende son arrivée. Il s'est excusé publiquement de son retard et l'assemblée générale a pu débuter », commence-t-il par décrire dans sa missive au Ministre Daouda Azoupiou.

Mais c'est quelques instants après que les acteurs présents vont être pris de surprise. « Après les formalités usuelles, le bureau de séance a procédé au vote par les représentants des clubs. Le premier club appelé par ordre alphabétique était ADESIF, et à la surprise générale c'est un autre monsieur qui n'est pas Traoré Fousséni dit Loukou que je connais bien qui s'est présenté devant le bureau de séance. Ce Monsieur identifié au nom de Charles Diallo a présenté des documents, est entré dans l'isoloir et a accompli le vote au nom de ADESIF », raconte Charles Bado dans sa lettre.


Cliquez ici pour lire aussi :Sport : Les fédérations de basketball, volleyball et de karaté-Dô connaissent leurs présidents pour les quatre prochaines années


Les faits soulevés par le candidat malheureux à la présidence de la FEBBA sont corroborés par le président de l'AS ADESIF, Saliou Sanou, dans une seconde lettre adressée au Ministre des Sports et des loisirs. Réaffirmant son soutien au candidat Charles Bado, M. Sanou exige que l'injustice dont son club a été victime soit réparée.
Selon Charles Bado, le mandaté officiel du club, Traoré Fousséni dit Loukou, avait « l'air effrayé et paniqué» au moment des votes.

Que s'est-il passé avec M. Traoré ? Mystère et boule de gomme. Mais, selon Charles Bado, quelque chose de louche s'est produit pendant ces élections. Allant plus loin dans sa lettre, il indique avoir fait constater ces manquements par un huissier de justice qui était présent dans la salle au moment des votes et par les agents du Ministère des Sports et des loisirs qui avaient la charge de surveiller les élections.

La lettre au Ministre Azoupiou est une première étape. « Parallèlement à ce courrier, j'entreprends de déposer une plainte officielle auprès des autorités judiciaires afin que cette situation ambiguë qui n'honore pas le milieu du sport soit élucidée et traitée dans la rigueur de la loi », a-t-il ajouté dans sa lettre.

Qu'est-ce qui s'est passé ce samedi 22 aout 2020 ? Qui est en réalité Charles Diallo qui aurait votéà la place de Traoré Fousséni dit Loukou, officiellement mandaté pour voter au nom du club l'AS ADESIF ? Pourquoi le bureau de séance a accepté que quelqu'un d'autre que celui qui a été mandaté par le club AS ADESIF vote alors que celui qui détenait le mandat du club était dans la salle ? Des investigations plus approfondies permettront de répondre à ces questions et de résoudre cette situation.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

CNSS : Dépôt des pièces de maintien des droits des retraités et accidentés du travail de la CNPS du 1er septembre 2020 au 30 novembre 2020

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Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Burkina Faso agissant pour le compte de la Caisse Nationale de Prévoyance sociale de Côte d'Ivoire informe les retraités et les accidentés du travail bénéficiaires d'une pension de retraite et/ou d'une rente, que le dépôt annuel des pièces de maintien de droits s'effectuera du 1er septembre 2020 au 30 novembre 2020.

A cet effet, lesdits prestataires sont invités à prendre toutes les dispositions utiles afin de faire parvenir dans les directions régionales ou les agences de rattachement de leur lieu de résidence, les pièces ci-dessous citées dont la date d'établissement est postérieure au 1er septembre 2020 :

Pour les retraités :

 Certificat de vie ;
 Certificat de vie et entretien des enfants âgés de moins de 21ans
(pour la bonification) ;
 Attestation de résidence fiscale (pour les assurés dont la pension
est supérieure à 300 000 F. CFA et qui sont ressortissants d'un pays ayant une convention de non-imposition avec la Côte d'Ivoire).

Pour les conjoints survivants :

En plus des pièces ci-dessus citées, le conjoint survivant devra produire
 un certificat de non remariage.

Pour les rentiers :

 Certificat de vie.

Lassané SAVADOGO

Affaire employée de maison battue à New York : « Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un scénario ourdi pour pouvoir rester dans ce pays », Sylvestre Compaoré, diplomate

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Selon le journal New York Post, le diplomate burkinabè baséà New York, Sylvestre Compaoré, a « frappé puis attaché les mains d'une de ses employés (…) elle s'est échappée et s'est rendue à la police »https://nypost.com/2020/08/23/african-diplomat-shielded-by-immunity-after-beating-employee/ . Voici les explications données par le diplomate Sylvestre Compaoré dans lesquelles, il dénonce «« un scénario ourdi pour pouvoir rester dans ce pays ».

New York, le 23 AOÛT 2020

Suite à l'article paru dans le journal « New York Post » en date du 23 Août 2020, faisant cas d'actes de maltraitance subis par d'une employée et dont j'en serais l'auteur, je viens par le présent droit de réponse rétablir la réalité des faits tels qu'ils se sont déroulés pour que nul ne se méprenne.

Jacqueline NIKIEMA, est avec ma famille comme employée de maison depuis sept (07) ans, soit 4ans à New York sans qu'aucun problème ne survienne jusqu'au 14 Août 2020, jour où elle a piqué des crises de dépression.

Ces crises se manifestaient par des cris très forts dans la maison et entrecoupée de chants. J'ai d'abord cru à une simple prière comme à ses habitudes (notons que depuis environ un an elle était devenue très pieuse, priant souvent à des heures tardives ou très tôt le matin). Mais ce jour-là ses cris étaient de plus en plus forts que j'étais obligé de l'interpeller à plusieurs reprises pour lui demander de faire moins de bruit. Mais rien n'y fit.

C'est alors que j'ai cru à une crise de folie, vu qu'elle devenait de plus en plus agressive. C'est ainsi qu'elle a cassé des bouteilles, un miroir dans la chambre et se laissant tomber sur les tessons elle s'est faite des blessures sur le corps. Elle s'est même coupée la paume et est entrée dans l'égout de la douche, en témoigne les égratignures au niveau de son épaule. Puis, elle s'est dénudée. C'est à ce moment-là que nous l'avons retenue et j'ai réalisé que son état devenait de plus en plus sérieux.

Elle détruisait tout ce qu'elle trouvait et elle crachait sur tous ceux qui s'approchaient d'elle et a même failli me piquer avec la tôle couvrant le chauffage. C'est ainsi qu'au regard de tous ces actes j'ai cru à une grave dépression de folie et nous l'avons emmené d'urgence à l'hôpital d'Harlem en lui attrapant les mains pour la faire monter dans la voiture, vu qu'elle était agressive. Et je tiens à préciser avec fermeté qu'elle n'a jamais été ligotée, sinon le personnel de l'hôpital qui nous a accueillis pourrait le confirmer.

Une fois sur place, elle a été prise en charge et a reçu des injections de tranquillisants. L'équipe d'urgence médicale de la nuit du 14 Août 2020 pourrait en témoigner. J'ai par la suite été invitéà signer les autorisations pour que les actes médicaux et les examens puissent être pratiqués sur elle.

Le lendemain 15 août 2020, elle fut transférée en Psychiatrie, au 13ème étage, à la chambre 107. Mon épouse et moi avons pu lui rendre visite en ces lieux. A l'occasion, j'ai beaucoup échangé avec les médecins. Je leur ai retracé l'historique et décrit tous les faits. Ces faits qui sont inhabituels m'ont fait croire à un début de folie.

Inquiets, nous partions tous les jours pour lui rendre visite. Le vendredi 21 août 2020 lorsque je suis arrivé pour la visite, dès le hall il m'a été signifié que je ne pouvais plus la voir. Surpris et choqué, j'ai posé des questions et l'agent m'a informé qu'il arrive que le patient en Psychiatrie refuse des visites. Pour ma part ceci est toujours à mettre dans le compte de la dépression.

En effet, j'ai remarqué depuis un moment, que lorsque nous parlions du retour au pays (notez que je suis en fin de mission et suivant la règlementation de mon pays, toute ma famille et moi devons regagner le Burkina Faso avant la fin de cette année 2020), elle devenait subitement triste et calme.

Pourquoi après avoir fait plus de quatre (4) ans avec ma famille et moi ici à New-York, il n'y a que maintenant qu'elle trouve qu'elle est maltraitée ? Pourquoi alors n'a-t-elle pas signalé de tels faits à la police, si tant est qu'elle subissait des maltraitances ? Je précise qu'elle m'avait dit une fois au détour d'une conversation qu'elle souhaitait rester ici aux Etats Unis.

Je n'avais pas accordé d'importance à ses propos, mais à l'évidence, je réalise aujourd'hui qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'un scénario ourdi pour pouvoir rester dans ce pays, car les examens neurologiques sont négatifs et ne montrent aucune infection du cerveau selon les médecins.
Le 23 août 2020 aux environs de 20 heures, c'est avec consternation que je découvre dans le journal New York Post un article m'accusant de maltraitance d'une adulte de 22 ans.

Je ne puis vous traduire en si peu de mots à quel point ces accusations m'affectent gravement, et je suis, à mon corps défendant, obligé d'apporter un démenti formel à ces graves accusations et rétablir les faits tels qu'ils se sont passés.
Je souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire, afin que l'opinion ne soit point trompée.

Sylvestre COMPAORE,
Premier Secrétaire

Numérisation et mise en ligne des dossiers individuels : Les magistrats face au suivi de leurs carrières

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Dans le but de numériser les données des agents publics et bien gérer leurs carrières, le ministère de la Fonction publique, en collaboration avec le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l'appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD Burkina), a organisé une formation des magistrats, du 24 au 28 août 2020 à Ziniaré.

« Nous sommes dans un monde où les effectifs ont évolué de façon croissante et la maitrise de ces effectifs devient un peu difficile si on ne rentre pas dans le numérique », a indiqué Mathieu Compaoré, le directeur des ressources humaines du ministère de la Justice. C'est dans ce cadre qu'un système informatique a été mis en œuvre. Il s'agit du SADINA (Système d'accès aux dossiers individuels numérisés des agents). C'est ce système qui a voulu être vulgariséà l'endroit du ministère de la Justice.

Durant ces cinq jours de travaux, les participants vont joindre la pratique à la théorie

Selon le formateur, Souleymane Soaré, par ailleurs, agent au ministère de la Fonction publique, cette formation a été initiée pour les permettre de prendre efficacement en charge la gestion des carrières des magistrats. Pour lui, elle est nécessaire, parce que pour trouver le dossier d'un magistrat ou d'un agent public de façon générale, c'est assez compliqué. Mais avec ce système informatisé, en quelques clics, « on a accès aux dossiers du magistrat ou l'agent public ».

Du 24 au 28 août 2020, ils sont une vingtaine à voir leurs capacités renforcées à Ziniaré, dans la région du Plateau central. Ce sont les acteurs du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), des ministères de la Fonction publique et de la Justice.

Haoua Kafando, la chef du département des avancements de la discipline et de la déontologie au SP/CSM

A en croire Haoua Kafando, la chef du département des avancements de la discipline et de la déontologie au secrétaire permanent du CSM, elle a appris beaucoup de choses. « Même si avant je savais déjà numériser les dossiers, cette formation m'a permis d'apprendre plus. Parce que la numérisation n'est pas seulement un acte mécanique, mais il y a un travail d'analyse à faire avant la mise en ligne », a-t-elle affirmé. Et d'ajouter que cela lui permet de se rapprocher davantage de sa mission qui est de contribuer à la gestion de carrière des magistrats.

Ousmane Mamane, conseiller technique principal en état de droit, de justice et droits humains au PNUD Burkina

Plus de 260 dossiers à numériser

L'appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD Burkina) à cette formation s'inscrit dans un cadre plus large que celui que le PNUD apporte au Burkina Faso en matière de droit et de gouvernance. « Cette activité est destinée à concrétiser la gestion effective des carrières des magistrats par le CSM », a indiqué Ousmane Mamane, conseiller technique principal en état de droit, de justice et droits humains au PNUD Burkina.

Selon Ousmane Mamane, l'objectif de cette formation consiste à la numérisation et la mise en ligne des dossiers individuels des dossiers des magistrats. Ce sont environ 263 dossiers qui seront numérisés et mis dans la base de données, au cours de cette formation. Il a précisé qu'il s'agit d'une série d'activités dont celle-ci est la première.

Paulin Bambara, conseiller au SPCSM

« Des archives souvent dans des conditions déplorables »

Au Burkina Faso, le CSM est l'organe chargé de la gestion de carrière des magistrats, c'est-à-dire qu'il intervient pour l'ensemble des nominations, de la discipline, de la déontologie et de l'ensemble des questions de sorties temporaires des magistrats. « Le secrétariat technique qu'est le SP intervient pour organiser la numérisation et la mise en ligne des dossiers personnels des magistrats parce qu'il s'agit d'une importante activité qui permet de mieux gérer et de faciliter l'exploitation de ces dossiers individuels des magistrats », a noté Paulin Bambara, conseiller au SP/CSM.

« La question de la carrière des magistrats est une question essentielle parce que qui tient la carrière des magistrats, tient les magistrats. Donc il n'est pas question qui ces dossiers soient laissés dans des archives souvent dans des conditions déplorables ». Ce sont en ces termes que Paulin Bambara a jugé l'importance de la formation. C'est ainsi que le SP/CSM a travaillé en partenariat avec le PNUD Burkina pour numériser ces dossiers, faciliter leur exploitations et permettre un suivi opérationnel de la carrière de ces magistrats, a-t-il rappelé.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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