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Crise sociopolitique au MALI : Les clés d'une transition apaisée

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Ceci est une chronique de Karim Diakhaté, le directeur de publication du magazine « Le Panafricain », par ailleurs coordonnateur de la rédaction du magazine « Afrique Démocratie ». L'auteur jette un regard rétrospectif et critique sur la situation sociopolitique du Mali, et propose « les clés d'une transition apaisée ». Lisez plutôt !

Ce vendredi 28 août 2020, un sommet extraordinaire des chefs d'État de la CEDEAO se tient par visioconférence. Au menu des discussions, la situation de crise au Mali après le changement de régime intervenu le 19 août dernier. Cette réunion, la troisième du genre après celles du 27 Juillet et du 20 août, intervient au lendemain de la rencontre, à Bamako, entre la délégation de l'organisation communautaire dirigée par le médiateur Goodluck Jonathan et la junte au pouvoir.

Il est attendu des chefs d'État de la sous région une position claire par rapport au souhait de la junte de gérer une période de transition d'au moins deux ans, avant le retour à l'ordre constitutionnel. Il sera aussi question du maintien ou de la levée des sanctions imposées au pays.

Arrêtons nous d'abord sur la décision irrévocable du président déchu Ibrahim Boubacar Keita de renoncer au pouvoir au profit de l'intérieur supérieur de la nation. En même temps qu'elle libère le peuple malien de la crainte d'une exacerbation des passions et de l'éventualité de voir sortir du bois des nostalgiques (déjà !) du défunt pouvoir, cette décision freine les ardeurs de la CEDEAO, et au delà, de la communauté internationale, obligées de constater le fait accompli. Certes, le débat sur la légalité ou la légitimité du coup de force opéré, il y a quelques jours, se posera encore, aujourd'hui, mais il convient désormais de procéder à une analyse lucide de la situation actuelle pour jeter les bases d'une transition apaisée.

Il faut se rendre à l'évidence. Si l'ex-président IBK avait, reconnaissons-le, initié un certain nombre de mesures destinées à permettre au Mali de s'ouvrir davantage au monde et, surtout, initié des réformes dans de nombreux secteurs de la vie nationale, il était cependant passéà côté de l'essentiel : assurer aux Maliens de meilleures conditions d'existence, dans un contexte économique certes difficile, mais aussi accentué par la crise sécuritaire et la mal gouvernance.

Si le putsch du 18 août dernier a été accueilli avec soulagement et beaucoup d'espoir par une bonne partie du peuple malien, c'est bien parce que l'intransigeance des acteurs politiques avait fini par créer les bases d'une insurrection généralisée. Les fondements mêmes de l'État malien étaient ébranlés, son autorité bafouée et donc tous les ingrédients étaient réunis pour aboutir au chaos. Avec un Exécutif désemparé et à la recherche d'un consensus impossible à trouver auprès de protagonistes dont le seul mot d'ordre était la démission du président de la République, une Assemblée nationale remise en question après des élections législatives controversées, le Mali risquait de vivre des lendemains incertains.

Ainsi, l'avènement du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), dirigé par des officiers patriotes qui se sont engagés à préserver l'unité nationale et garantir la paix sociale, doit être considéré comme une nouvelle opportunité, pour un pays aux ressorts rouillés, de jeter les bases d'une véritable refondation.

Le changement intervenu sans effusion de sang, ni manifestations hostiles contre les militaires, apporte un nouveau souffle au peuple malien. Un souffle d'espoir annonciateur de perspectives heureuses pour un pays longtemps confrontéà des disfonctionnements de tous ordres, politique, économique, social et culturel. Le CNSP n'a pas clairement défini les conditions d'un transfert du pouvoir aux civils, mais il aurait proposéà la mission de la CEDEAO une durée de transition de deux ans. Un délai que l'organisation tient à raccourcir pour le porter entre sept et douze mois.

Il nous paraît, pour notre part, judicieux de s'inspirer du modèle de transition qui avait permis à la Guinée voisine, à l'époque du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) dirigé par le capitaine Moussa Dadis Camara, puis par le général Sékouba Konaté, entre décembre 2008 et décembre 2010, de revenir à la légalité constitutionnelle. Un délai de douze à dix huit mois nous semble tout à fait acceptable pour mettre en place un nouveau cadre institutionnel plus conforme aux attentes du peuple malien.

Parmi les priorités du CNSP qui s'est engagéà gérer la transition avec toutes les forces vives du Mali figure en bonne place la nécessaire remise en état des fondamentaux de la République, sans quoi tout effort sera vain.

Le CNSP peut compter sur l'adhésion du peuple malien, stoïque et solidaire malgré les menaces de sanctions de la communauté internationale, en particulier la CEDEAO fortement attachée au respect des dispositions de son Protocole additionnel sur la bonne gouvernance et la démocratie, notamment en son article 1er, point c (tout changement anti-constitutionnel est interdit de même que tout mode non démocratique d'accession ou de maintien au pouvoir).

Cependant, cette adhésion populaire est loin de signifier un blanc-seing pour la junte, encore moins un chèque en blanc. Il lui faudra, pour rassurer les uns et les autres sur sa réelle volonté de corriger les errements d'un passé récent, restaurer l'autorité de l'État malmenée par des comportements et attitudes d'une autre époque, poser les jalons d'un réarmement moral, aussi bien de l'armée que du peuple malien dans son ensemble et, enfin, procéder à l'assainissement des finances publiques à travers des audits exhaustifs de la gestion antérieure. Un préalable nécessaire pour comprendre comment le pays en est arrivé là, situer les responsabilités et initier les mesures correctives qui s'imposent.

Dès lors, les récents évènements ne doivent pas remettre en cause l'impérieuse nécessité de voir les autorités militaires, tous les acteurs politiques, les forces vives et la société civile, œuvrer ensemble pour préserver le seul bien commun et cher à tous : le Mali, une nation qui doit rester debout, fière et digne d'assumer pleinement les responsabilités que lui confère sa souveraineté.

Face aux menaces d'isolement de la communauté internationale, à travers la CEDEAO, l'Union africaine, l'Union européenne et le Conseil de sécurité de l'ONU, en dépit des bonnes dispositions affichées par la junte à l'égard notamment de l'ancien président et de ses proches collaborateurs, le CNSP doit donner des gages du respect scrupuleux du chronogramme de la transition telle que souhaitée avec l'implication active de la classe politique, des syndicats et de la société civile.

Dans le contexte actuel de surenchère et de positionnement de certains politiciens qui inscrivent déjà leur action dans l'après-transition, il ne sert à rien de brûler les étapes et d'agir dans la précipitation. Il appartient, en définitive, au peuple, et au peuple malien seulement, de désigner les hommes et les femmes à même de le diriger. D'où la nécessité d'un débat inclusif, consensuel et ouvert à tous les fils du Mali, qu'ils soient au pays ou à l'extérieur des frontières maliennes, les cadres locaux et ceux de la Diaspora, pour enfin remettre le pays au travail.

Bonne semaine à tous !

Karim DIAKHATÉ
Directeur de Publication du magazine LE PANAFRICAIN
Coordonnateur de la Rédaction du magazine AFRIQUE DÉMOCRATIE


Commande publique au Burkina Faso : Bientôt des accords-cadres pour fluidifier les marchés

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Le secrétariat permanent de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a procédé, le 25 août à Koudougou, au lancement d'une campagne de formation sur les accords-cadres en matière de marchés publics. Un lancement qui tient lieu de démarrage d'une série de quinze sessions de formation. C'est le secrétaire permanent de l'ARCOP, Tahirou Sanou, qui a présidé l'ouverture des travaux de lancement en présence du coordonateur du Projet de gouvernance économique et de participation citoyenne (PGEPC), Adama Rouamba, principal partenaire financier de l'ARCOP. L'objectif général de la formation est de renforcer les capacités des membres des organes de l'ARCOP, de la DG-CMEF et des ministères en matière d'accords-cadres dans les marchés publics.

Le gouvernement du Burkina Faso a bénéficié d'un financement de 30 millions de dollars américains de la Banque mondiale pour la mise en œuvre du Projet gouvernance économique et de participation citoyenne (PGEPC). Un projet qui est entré en vigueur depuis le 15 octobre 2016, et placé sous la tutelle du ministère de l'Economie, des Finances et du Développement.

En mettant en place le PGEPC, l'objectif poursuivi par le gouvernement est de renforcer la mobilisation des ressources intérieures et d'améliorer l'utilisation des ressources publiques par le renforcement des mécanismes de redevabilité, des systèmes de collecte des ressources et de gestion des dépenses publiques. De l'avis des techniciens, c'est un projet qui vise à aider le gouvernement burkinabèà pérenniser les acquis en matière de gouvernance économique et à rendre durable et irréversible, le processus de lutte contre la corruption.

Au sortir de cette formation, les participants intervenant dans les marchés publics auront leurs capacités renforcées

Aussi, il s'agit d'un projet qui s'exécute à travers quatre composantes que sont le renforcement de la participation citoyenne et de la redevabilité ; l'amélioration de la mobilisation des recettes intérieures et de la gestion de la dépense publique ; le Fonds d'intervention rapide, et enfin l'appui à la gestion du projet. Au lancement de la campagne de la série de formations, le secrétaire permanent de l'ARCOP, Tahirou Sanou, est revenu sur les missions de sa structure, avant d'expliquer plus en détail ce que cette campagne de formation va rapporter à l'Etat burkinabè en termes d'économie d'échelle.

Selon lui, l'Autorité de régulation de la commande publique a, entre autres pour missions, la formation et la sensibilisation des acteurs des marchés publics. C'est dans sa quête permanente du renforcement des capacités des intervenants du système de la commande publique, qu'elle a obtenu un accompagnement financier de la Banque mondiale à travers le PGEPC pour organiser quinze sessions de formation sur la commande publique dont dix sessions sur les accords-cadres et cinq sur les Dossiers standards nationaux d'acquisition (DSNA). Et M. Sanou d'expliquer que dans la planification, les cinq sessions de formation sur les DSNA seront réalisées au bénéfice de cinq ministères à savoir les ministères en charge des Infrastructures, de l'Economie, de l'Education nationale, de l'Agriculture et celui de la Santé.

Le SP/ARCOP, Tahirou Sanou, a soutenu que le PGEPC, en finançant sa structure, vise à aider le gouvernement burkinabèà pérenniser les acquis en matière de gouvernance économique

Quant aux dix sessions de formation sur les accords-cadres, a dit le secrétaire permanent de l'ARCOP, elles prévoient une session pour les cadres de l'ARCOP, trois sessions pour les cadres de la Direction générale du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DG-CMEF) et six sessions pour les cadres des Directions des marchés publics (DMP) et de la direction de l'administration et des finances des ministères.

Que retenir des accords-cadres ?

S'agissant de l'accord-cadre, le patron de l'ARCOP a indiqué qu'il convient de rappeler que le décret portant procédures de passation, d'exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public le définit comme « un contrat administratif conclu entre une ou plusieurs autorités contractantes et une ou plusieurs personnes publiques ou privées ayant pour objet d'établir les termes régissant les marchés à passer au cours d'une période donnée, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas échéant, les quantités envisagées. » L'accord-cadre offre ainsi la possibilité aux autorités contractantes de retenir des prestataires et leurs offres, sur une période de quatre ans maximum, et de solliciter des compléments d'information, à chaque fois que de besoin ou encore suivant une certaine périodicité.

Ainsi, l'accord-cadre permet à l'administration publique de bénéficier d'une grande réactivité des prestataires au moment de l'apparition des besoins, alors que les modalités d'exécution des marchés couramment connues supposent, dans de nombreux cas, une publicité préalable avec des délais de passation plus longs.

L'accord-cadre s'exécutant par la conclusion de marchés subséquents donne aussi à l'autorité contractante la possibilité d'ajuster la réponse à ses besoins, au moment où il peut les identifier et de décider de l'acquisition. Au demeurant, les accords-cadres dans le cadre d'un groupement de commandes ou d'une coordination de commandes vont induire d'importantes économies d'échelle au profit de l'Etat burkinabè.

A la fin de la campagne de formation, les acteurs de la commande publique devront être en mesure de maîtriser ce que c'est qu'un accord-cadre

Du côté des entreprises, l'accord-cadre permet aux PME qui en sont titulaires de se structurer sur la base de la possibilité d'obtenir des marchés sur une période garantie de quatre ans. Au-delà des avantages cités, il convient de retenir que l'accord-cadre est particulièrement adapté pour les achats répétitifs, mais dont les contours ne sont pas totalement délimités en amont, ou qui sont susceptibles d'évolutions technologiques.

A en croire le secrétaire permanent de l'ARCOP, au terme de cette campagne de formation, les participants devront être capables entre autres de connaitre le cadre juridique des accords-cadres au Burkina Faso, distinguer les accords-cadres des autres contrats voisins (marchés à commande, marchés de clientèle, marchés à tranche), identifier le champ d'application et les conditions de recours à l'accord-cadre, planifier une procédure d'acquisition par accord-cadre, identifier les éléments et autres mentions spécifiques à insérer dans les pièces constitutives d'un dossier d'appel à concurrence pour la passation d'un accord-cadre, mettre en œuvre la procédure de passation des marchés subséquents (accord-cadre mono-attributaire, accord-cadre multi-attributaires), renseigner le modèle type d'accord-cadre et accomplir les formalités nécessaires à son approbation, repérer les conditions de résiliation d'un accord-cadre…

Selon Adama Rouamba, SP/PGEPC, l'accord-cadre est un outil formidable qui va aider de nombreux ministères dans leur façon de passer les marchés et surtout de les stabiliser

Quant au coordonnateur du PGEPC, Adama Rouamba, il a salué la tenue effective de cette campagne de formation, et salué l'engagement des acteurs. Il soutien que l'accord-cadre est un outil formidable qui va aider de nombreux ministères dans leur façon de passer les marchés et surtout de les stabiliser. C'est pourquoi, le PGEPC n'a pas hésitéà accompagner l'ARCOP pour cette année 2020, à hauteur de 300 millions de F CFA.

Raogo Yaméogo

Politique : Les intellectuels patriotes et progressistes africains créent le « Mouvement Salif Diallo »

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A l'occasion du troisième anniversaire de la disparition de Salif Diallo, homme politique et ancien président de l'Assemblée nationale du Burkina, les intellectuels patriotes et progressistes africains et du monde ont créé le « Mouvement Salif Diallo ». C'est une initiative qui se veut d'immortaliser les idées et idéaux politiques progressistes et panafricanistes du défunt.

Appel du 19 août 2020

Ce jour 19 août 2020, date anniversaire de la disparition du Docteur Salif DIALLO, précédemment Président de l'Assemblée Nationale du Burkina Faso, Membre fondateur du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), nous intellectuels patriotes et progressistes africains avons décidé de créer le Mouvement Salif DIALLO/Mouvement des intellectuels pour la démocratisation intégrale et irréversible de l'Afrique en abrégé MSD-MDIA.

Pourquoi un « Mouvement Salif Diallo » ?

Le docteur Salif DIALLO est un intellectuel africain, né le 09 Mai 1957 à Ouahigouya Région Nord du Burkina Faso (ex Haute Volta) et décédé le 19 Août 2017 à Paris (France).

Dès son jeune âge, il s'est engagé dans les mouvements scolaires et estudiantins de son époque. Très vite il s'est illustré comme un des dirigeants les plus emblématiques des mouvements de jeunesse de son temps.

A l'université de Ouagadougou en particulier, il fut un des dirigeants les plus recherchés, réprimés et emprisonnés par les pouvoirs néocoloniaux de son pays. Il est expulsé de l'Université de Ouagadougou en 1979 suite à une grève historique de l'Association des Etudiants Voltaïques de Ouagadougou (AEVO), branche nationale de l'Union Générale des Etudiants Voltaïques (UGEV).

Salif DIALLO a dû s'exiler à Dakar où il s'inscrit à l'Université de Dakar à la faculté de droit et de sciences économiques.

Docteur Salif DIALLO très vite s'intègre naturellement au mouvement des Etudiants Voltaïques de Dakar.

L'Association des scolaires voltaïques (ASV) de Dakar va être aussitôt un tremplin pour exprimer son leadership dans la lutte patriotique, anti néo- coloniale et anti-impérialiste que menait l'Union Générale des Etudiants Voltaïques (UGEV).

C'est à l'Université de Dakar que son engagement patriotique africain sera révélé aux yeux du monde. Dakar était, il faut le rappeler le terroir de formation de nombreux cadres des Etats d'Afrique francophone et par voie de conséquence le terroir fertile de foisonnement des mouvements estudiantins d'obédience anti-impérialiste et panafricaniste.

Avec d'autres camarades voltaïques, maliens, sénégalais, nigériens, togolais, guinéens, mauritaniens, rwandais, tchadiens, congolais, etc., Docteur Salif DIALLO va entreprendre une véritable tâche de fédération des mouvements estudiantins en vue de faire valoir leur voix sur le campus de l'Université de Dakar.

Sous son leadership et dans une unité panafricaniste, les Etudiants de Dakar ont engagé des luttes victorieuses pour l'amélioration de leurs conditions de vie et d'études, celles-ci au risque d'une seconde expulsion de l'Université.

Docteur Salif DIALLO rentre dans son pays en 1985, en pleine Révolution Démocratique dirigée par le capitaine Thomas SANKARA.

Il va subir la « foudre » des dirigeants de la révolution pour ses positions politiques et idéologiques d'alors.

En 1986, il entre dans les arcades du pouvoir et y reste jusqu'en 2014, année à laquelle il démissionne avec d'autres camarades du Parti au pouvoir d'alors, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), pour créer un nouveau parti d'obédience de gauche social-démocrate dénommé le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP).

Sous son orientation politique et idéologique, ce parti s'engage à«écrire une nouvelle page de l'histoire du peuple burkinabè».

Sous sa vision politique, ce parti adopte une stratégie et une tactique politique qui vont le conduire à la prise du pouvoir en moins de deux ans d'existence.

En rappel, durant ses trente (30) ans de participation au pouvoir d'Etat dans son pays, le Burkina Faso, Docteur Salif DIALLO a toujours gardé« sa foi, son idéal révolutionnaire », son esprit panafricaniste et progressiste.

Convaincu que l'indépendance politique des pays africains acquise à la fin des années 50 et au début des années 60, ne restera que formelle si elle n'est pas accompagnée d'une indépendance économique, il s'est toujours engagé sans retenue à une véritable indépendance de l'esprit.

Docteur Salif DIALLO était aussi animé de l'idée forte selon laquelle seule la gauche africaine est capable de faire aboutir la lutte pour l'indépendance économique des pays africains à travers la réalisation des « Etats-Unis d'Afrique » (EUA) ; Idée déjà soutenue par ses devanciers politiques de gauche notamment le Docteur Kwamé Nkrumah, les Présidents Modibo KEÏTA, Sékou TOURE, le professeur Joseph KI-ZERBO, le Président Thomas SANKARA etc.

Il était aussi convaincu que l'Unité africaine vraie n'est possible que si la gauche africaine accède au pouvoir dans la plupart des pays.

C'est fort de ces idées que le Docteur Salif DIALLO a durant « ses années au pouvoir » soutenu politiquement, matériellement et financièrement les partis de gauche africains en vue de leur accession au pouvoir d'Etat.

Le 19 Août 2017, le Docteur Salif DIALLO, appelé affectueusement par ses amis Gorba a tiré sa révérence à Paris en France. Ce fut un tonnerre de tristesse dans son pays, sur le continent africain et à l'international.

Des différents commentaires de la presse de son pays, du continent africain et du monde il ressort que l'Afrique venait de perdre un de ses dignes fils engagé et déterminé pour la cause des peuples africains.

De même, la participation à ses obsèques de chefs d'Etats dont le Président de l'Union Africaine, de Présidents d'Assemblée Africaine dont le Président du parlement africain, de Ministres africains, de Partis Politiques venus des quatre coins de l'Afrique, de l'International Socialiste, a fini par convaincre les plus sceptiques sur la dimension africaine et internationale de l'homme.

Le Président Rock Marc Christian KABORE du Burkina Faso « a salué son action en faveur du Burkina Faso … mais aussi du continent africain et du reste du monde où il compte de nombreux amis et compagnons de lutte » il a aussi fait « une mention spéciale pour son engagement sur la scène internationale, afin de défendre et de servir, sans relâche, les intérêts du Burkina Faso et de l'Afrique ».

Le premier Vice-Président de l'Assemblée du Burkina maitre B Stanislas SANKARA par ailleurs président du parti sankariste Unir/PS disait dans son message aux obsèques « qu'à l'unanimité la classe politique dans son ensemble et les observateurs reconnaissent en lui l'homme politique exceptionnel et hors pair ».
Le chef de file de l'opposition du Burkina en hommage au Docteur Salif DIALLO écrit « tu avais du génie et du caractère au sens où l'entendait Victor Hugo. Le génie s'était ton flambeau du dehors, le caractère ta lampe du dedans ».

Le Président Mahamadou Issoufou du Niger au nom de l'union africaine, disait dans son message d'hommage que « certains diront que Salif était un fin tacticien, d'autres diront qu'il était un grand stratège. Salif était tout cela. Mais par-dessus tout, il était un fin politique dont l'engagement dépasse les frontières du Burkina Faso ».

Monsieur Mohamed Bazoum ministre d'Etat, ministre de l'intérieur du Niger, Président du PNDS parti au pouvoir, au nom des amis africains de Salif DIALLO écrit dans son message « cher ami Salif, tes amis, tes camarades, tes frères africains qui aimaient tant ta compagnie et que tu aimais tant à inviter à Ouagadougou sont tous là aujourd'hui pour te dire adieu… tu as fait de Ouagadougou dans les années 90 un pays de grand carrefour africain…tu étais le ciment de cette grande toile de réseau d'amitié et de combat ».

Emmanuel GOULOU président Afrique de l'international socialiste représentant de l'international socialiste, Adrien HOUNGBEDJI représentant les présidents des parlements africains ont salués la dimension d'homme d'Etat africain engagé du Docteur Salif DIALLO.

Docteur Salif DIALLO est donc un grand continuateur de l'œuvre de construction de l'Union des peuples africains de notre époque, l'époque de la moitié du 21 siècle.

Cette œuvre titanesque qu'il a laissé inachevée doit se poursuivre. Mais se poursuivre par qui et comment ?

C'est en réponse à ces deux questions fondamentales que nous, intellectuels africains progressistes avons décidé de mettre sur les fonds baptismaux un Mouvement Salif DIALLO (MSD) pour la démocratisation intégrale et irréversible de l'Afrique (MDIA) un vœu cher au Docteur Salif DIALLO, en ce jour anniversaire de sa disparition sur la terre des hommes.

Intellectuels patriotes et progressistes africains et du monde le comité d'initiative vous lance un appel :

- Pour immortaliser les idées et idéaux politiques progressistes et panafricanistes du Docteur Salif DIALLO ;

- Pour assumer en cette moitié du 21 siècle notre rôle historique de lutte engagée et déterminée pour le renforcement de l'indépendance politique de nos pays respectifs par la lutte pour une indépendance économique véritable ;

- Pour l'accélération du processus d'intégration des peuples africains par la réalisation de la fédération des Etats africains (FEA) condition sine qua non d'une vie meilleure pour les populations africaines.

Intellectuels patriotes et progressistes africains adhérons au Mouvement Salif DIALLO- Mouvement pour la démocratisation intégrale et irréversible de l'Afrique : MSD/MDIA ;

Intellectuels, patriotes et progressistes africains, unissons-nous pour une Afrique libre, Indépendante et unie.

POUR UNE PATRIE AFRICAINE FORTE ET PROGRESSISTE UNISSONS-NOUS !

Pour le comité d'initiative

1-Professeur Pierre NACOULMA philosophe
2-Professeur MILLOGO Inous Chimiste des matériaux
3-Professeur TOE Patrice Socio-anthropologue
4-Docteur Ibrahim SANOGO Médecin
5-Docteur Ali OUEDRAOGO Historien
6-NADEMBEGA Gervais Ingenieur
7-Docteur Emile PARE Médecin
8-Rosine COULIBALY Economiste planificateur
9- Ramata DIALLO psychologue
10- Felix KAMBIRE Communicateur
11-Docteur TAPSOBA Ludovic Hydrologue

Reprise des vols au Burkina : Le quotidien non-reluisant des compagnies aériennes

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Les frontières burkinabè avaient été fermées à cause de la pandémie du coronavirus. La situation ayant commencéà s'améliorer, les pays de la CEDEAO, dont le Burkina, ont décidé de rouvrir leurs frontières aériennes. Les compagnies de transport, les activités touristiques, d'hôtellerie et connexes ont l'espoir de reprendre de plus belle. Mais c'est sans compter sur le mode de fonctionnement que la pandémie va continuer à imposer au monde, ralentissant plusieurs activités dont celles des compagnies aériennes. Nous avons effectué un tour chez certaines compagnies pour constater leur quotidien après la reprise des vols. La situation est loin d'être reluisante.

A Ethiopian Airlines, qui fait plusieurs destinations à travers le monde, il n'y a pas d'affluence. Manish Kumar Jangid, le chef d'agence, confie qu'il y a entre 10 et 15 passagers par vol. Même si les gains sont négligeables, il n'y a pas de pertes en tant que telles, selon lui. Il explique que ce qui pose problème, ce sont les conditions que chaque pays pose dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.

Certains exigent la présentation des résultats du test de Covid-19 datant d'au plus 72 heures, et le confinement d'au moins deux semaines avant de vous laisser accéder à leurs villes. « C'est ce qui pose un petit frein au mouvement des populations vers l'extérieur, qui s'opère que par nécessité», estime-t-il. Pour lui, il n'y a pas d'autres impacts de la maladie à coronavirus sur leur compagnie de transport. Parce que, explique-t-il, même si la situation n'est pas encore reluisante, elle est préférable à la période de fermeture complète, qui imposait aux compagnies des charges de diverses natures.

Chez d'autres compagnies, ce n'est pas non plus la période des vaches grasses. C'est le cas chez Bruxelles Airlines qui a décidé de fermer définitivement ses portes au Burkina Faso. Cette décision, qu'elle a portée à la connaissance de la presse, sans en donner les raisons, est peut-être liée aux effets du Covid-19 sur les activités de cette compagnie. Tout compte fait, il ne sera plus question de Bruxelles Airlines au Burkina Faso. Même si nous n'avons eu personne pour nous entretenir sur cette compagnie, des questions taraudent l'esprit. Que deviennent les employés de Bruxelles Airlines au Burkina, et comment combler le vide que la compagnie laisse ? Quelles sont les raisons exactes de cette fermeture ? Autant d'interrogations qui n'écartent pas le postulat des effets du Covid-19 sur le secteur du transport aérien.

Dans une publication, le 25 août 2020, Financial Afrik écrivait : « Frappée de plein fouet par le coronavirus, la compagnie aérienne Kenya Airways a engagé une réduction drastique de ses effectifs… Ainsi, le Tribunal du travail s'est accordé, mardi 25 août, un nouveau délai pour statuer sur le sort des 414 pilotes de la compagnie aérienne…». Cette publication fait suite à la décision de la troisième compagnie aérienne d'Afrique subsaharienne, de limoger des pilotes, suite à une crise financière difficile exacerbée par le Covid-19. Cela démontre avec précision, les difficultés que peuvent traverser les compagnies aériennes de transport qui, pour la plupart, espèrent des mesures d'accompagnement.

A Air Sénégal, apprend-on, il n'y a eu aucun appui pour favoriser la résilience face aux effets du Covid-19. Pourtant, les conséquences de la pandémie sont légion dans cette sphère, selon les agents de permanence de cette compagnie. Ici, aucune date précise de reprise des vols n'a encore été communiquée. « Nous n'avons pas encore repris, donc nous ne pouvons pas encore parler de quotidien à Air Sénégal Ouaga, sinon que préciser que c'est la même routine que sous le Covid-19 », déclare Séraphin Soulama, un conseiller à la compagnie. Il dit ignorer jusqu'à présent la date butoir pour la reprise des vols de la compagnie. Air Sénégal effectuait des vols Ouagadougou-Bamako et Bamako-Ouagadougou tous les mercredis, vendredis et dimanches, à raison de deux vols par jour de départ.

La permanence à Air Sénégal

D'autres exemples témoignent du redémarrage difficile dans le secteur du transport aérien. A Air France, nous apprend-on, « le directeur et le directeur général adjoint sont en congés pour reprendre à partir de septembre ». Quant à Air Algérie, ses portes sont hermétiquement fermées. Sur un tableau d'affichage, on pouvait lire ceci : « La délégation Air Algérie informe sa clientèle que suite à la pandémie de Covid-19, tous les vols Ouagadougou-Alger sont annulés du 1er au 25 août 2020. Par ailleurs, la délégation Air Algérie informe son aimable clientèle (selon les consignes de la direction générale) de la fermeture de ladite délégation et agence du 1er au 31 août 2020, afin de lutter efficacement contre la propagation de la maladie ». A ASKY, ainsi qu'à Ethiopian Airlines, les agents travaillent une demi-journée, du fait du manque d'affluence.

L'agence de Air Algérie, fermée jusqu'au 1er septembre 2020

Mais que peuvent faire des Etats qui ont manqué de moyens pour confiner leurs populations sous le Covid-19, face aux besoins importants comme ceux des compagnies aériennes ? Les systèmes monétaire et financier peuvent-ils venir en aide à ces compagnies par des appuis spécifiques au secteur ? La question mérite réflexion, pour bon nombre de personnes que nous avons pu rencontrer.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Décès de OUEDRAODO SILMIGA MATHIAS Remerciements

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- Le Baloum Naaba Tanga II à Bilbalogo,
- La grande famille OUEDRAOGO à Bilbalogo, NiokoII et Zagtouli,
- La grande famille YAOLIRE à Barsalogho, Kaya et Ouagadougou,
- La veuve OUEDRAOGO née YAOLIRE Habibou Adélaïde, sage-femme à la retraite,

- Ses enfants : MARCELLE , ADOLPHE ,YVES et PATRICIA et petits enfants à Bendogo,
Remercient tous ceux qui, de près ou de loin ont compati à leur douleur lors du décès le 08 Aout et l'enterrement le 10 Aout 2020 de leur fils, frère, oncle ,époux, père, beau père et grand-père OUEDRAODO SILMIGA MATHIAS , Adjudant-Chef Major à la retraite
Les remerciements s'adressent particulièrement à :

- La délégation des anciens combattants et anciens militaires,
- La famille Dicko à Djibo et Ouagadougou
- La famille Dabika à Ziniare,
- La famille Tapsoba à kamboinsin
- La famille Kaboré Paul à Banfora,
- La famille Gaongo à Ouagadougou,

- La CCB sainte Bernadette de OUITOGUIN et la coordination saint Jean de Bendogo,
- L'Association pour le Développement Economique et Social de Barsalgho,
Et les nombreux voisins de Bendogo

Que Dieu vous le rende au centuple….
Union de prière

Un coeur fier peut survivre à un échec général parce qu'un tel échec ne blesse pas son orgueil. C'est plus difficile et plus amer quand un homme échoue tout seul.

Soutenance à l'IPERMIC : Rouamba Sophia analyse les effets d'une communication digitale dans la notoriété d'une entreprise

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« Effets de la communication digitale dans la construction de notoriété d'une nouvelle entreprise : cas de la compagnie Rent Buy Sales Ltd au Ghana ». C'est sous ce thème que Rouamba Sophia a soutenu son mémoire pour l'obtention de son diplôme de Master en Sciences de l'information et de la communication option communication et management des organisations.. C'était ce mercredi 26 août 2020, à Ouagadougou, à l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC).

Partie du postulat que la communication d'une nouvelle entreprise à 100% digitale suffit à bâtir une notoriété en Afrique et particulièrement au Ghana et que la communication au travers des réseaux sociaux est moins coûteuse que sur les médias traditionnels, Rouamba Sophia, encadré par le Dr Cyriaque Paré, a orienté ses travaux de recherche sur la compagnie Rent Buy Sales Ltd (RBS). Cette entreprise créée il y a une dizaine d'années et basée Accra, évoluait dans le domaine de l'immobilier avant de se positionner en 2018 sur le commerce en ligne.

Face au jury présidé par le Dr Firmin Gouba, Rouamba Sophia a défendu le fruit de ses recherches, ce mercredi 26 août 2020 à Ouagadougou pour l'obtention du Master en Sciences de l'information et de la Communication option Communication et management des organisations. Dans son exposé, l'impétrante indique avoir opté pour une approche quantitative dans la collecte des données en vue de mesurer la notoriété de la compagnie RBS. La population d'étude a été constituée de 300 personnes. 96,12% de la population d'étude utilise au moins un réseau social contre 3,88. L'usage de ses réseaux sociaux va du divertissement (58,33%) à la recherche de l'information et au réseautage en passant par les affaires (42,22%), les emplettes (20%), etc. Selon l'étude menée par Rouamba Sophia, la plateforme RBS a été citée à hauteur de 15% et 62,3% ont reconnu au moins un des logos de la compagnie.

Dr Firmin Gouba, président du jury

Le mémoire dresse également une comparaison des coûts de publicités abordables sur les réseaux sociaux par rapport à ceux faits sur l'une des dix meilleures radios du Ghana, Peace Fm. Mais le jury a regretté la non prise en compte de l'audience de ces deux canaux. Pour le président du jury, les réseaux sociaux ont certes des avantages mais aucune entreprise ne peut bâtir uniquement sa notoriété sans l'apport d'autres outils ou solutions de communication.

Déclarant recevable le travail, le jury a décidé de décerner à l'impétrante la note de 13. Les soutenances se poursuivent du côté

HFB
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Covid-19 à Ouahigouya : Le gouverneur de la région du Nord rassure la population

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Dans un communiqué en date du 26 août 2020, le gouverneur de la région du Nord porte à la connaissance de la population que des dispositions sont prises pour la prise en charge du cas testé positif au Covid-19 et de la surveillance des personnes contacts.

Tout en retraçant le parcourir de l'individu positif au Covid-19 (en provenance de la Côte d'Ivoire le 27 juillet 2020), le gouverneur invite la population au respect des mesures barrières.


CNSS : Une vaste opération de contrôle pour les transporteurs routiers

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Le Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a l'honneur d'informer les transporteurs routiers qu'une vaste opération de contrôle s'effectuera incessamment sur toute l'étendue du territoire national.

Par conséquent, ils sont invités à se mettre à jour de leurs obligations sociales vis-à-vis de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale pour éviter tout désagrément éventuel consécutif à ce contrôle.

La CNSS, les Vertus de la Solidarité

Lassané SAVADOGO

Economie verte et changement climatique : Le taux de réalisation physique des activités 2019 varie entre 54 et 90,43%

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La première session du comité de revue du programme 089 ‘'Economie verte et changement climatique'' s'est tenue ce mercredi 26 août 2020 à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le SG du ministère en charge de l'économie verte et du changement climatique, Sina Sibidou.

Au cours de cette première session du comité revue du programme 089 ‘'Economie verte et changement climatique », il s'agira d'examiner et d'adopter les rapports d'activités 2019 mais aussi de présenter les niveaux d'exécution physique et financière des projets qui le sous-tendent.

En effet, le programme 089 ‘'économie verte et changement climatique est composé de quatre projets. Il s'agit des projets centre régional de formation barefoot collège au Burkina, de l'investissement forestier et du développement de l'anacarde dans le bassin de la Comoé ainsi que le programme d'appui à la valorisation des produits forestiers non ligneux.

Des programmes et projets dont les réalisations ont au cours de l'année 2019 atteint, selon le SG du ministère en charge de l'économie verte et du changement climatique, Sina Sibidou, des performances intéressantes. Malgré les contingences de chacun notamment l'indisponibilité de certains acteurs de mise en œuvre, les déblocages tardifs des fonds de la contrepartie de l'Etat et les problèmes sécuritaires dans certaines zones d'intervention.

Le SG du ministère de l'environnement, Sina Sibidou, présidant la première session du comité de revue du programme 089

Ainsi, les taux de réalisation physiques varient entre 54 et 90,43%. Et quant au taux de réalisation financière, il est entre 26 et 81%.

Par ailleurs, la transition vers l'économie verte est un défi majeur pour le Burkina Faso même si le bilan des activités du programme 089 est satisfaisant, beaucoup d'efforts restent encore à fournir à la matière, a rappelé le DG de l'économie verte et du changement climatique, Pamoussa Ouédraogo. « D'abord, il faut faire reconnaitre que c'est un concept qui est nouveau dans notre pays qu'il faut travailler à le faire connaître », explique-t-il. Tout en ajoutant qu'en plus de cet aspect, il faut développer des technologies plus appropriées, c'est-à-dire, des économies beaucoup plus sombres en carbone.

Les acteurs environnementaux réunis pour examiner les rapports d'activités 2019 du programme sur l'économie verte et du changement climatique

Enfin, il y a également le developpment de l'entreprenariat vert au niveau des entreprises urbaines mais aussi au niveau des entreprises rurales. « Et ce sont ces différentes activités sur lesquelles, nous allons travailler en 2020 et cela commencera par le développement des curricula qui puissent intégrer aussi ces notions dans le système éducatif, ce qui est en train d'être développé au niveau des écoles de formation de l'Etat et des universités ».

Yvette Zongo
Lefaso.net

Covid-19 au Burkina : Trois guérisons à la date du 24 août 2020

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Sur 436 échantillons analysés le 24 août 2020, le Burkina n'enregistre pas de nouveau cas lié au Covid-19.
Par contre, on note trois nouvelles guérisons, portant à 1061, le total des guérisons.

Ainsi, le nombre de cas actifs est réduit à 236.
Depuis l'apparition du Covid-19 le 9 mars 2020, le Burkina Faso compte 1352 cas dont 466 femmes et 886 hommes.

www.lefaso.net


Avis de recrutement d'un responsable de plaidoyer humanitaire et communication

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N° 08-20/OXFAM/BF

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté. Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres.

Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales l'autonomisation la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs visitez notre site web https://burkinafaso.oxfam.org/

Dans le cadre de nos activités au Burkina Faso, nous recherchons le profil suivant :

RESPONSABLE DE PLAIDOYER HUMANITAIRE ET COMMUNICATION, OUAGADOUGOU

COMMENT POSTULER
- Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays par intérim ;
- Un CV actualisé ;
- Les photocopies des diplômes et attestations.
Tous les documents du dossier doivent être regroupés en un fichier unique et devra être transmis à l'adresse email recrutement.burkina@oxfam.org.
Veuillez intituler l'objet du dossier comme suit : «AH plus le titre du poste».

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Pour consulter la description complète du poste, veuillez-vous connecter sur notre site https://burkinafaso.oxfam.org/

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement l'exploitation et les abus sexuels le manque d'intégrité et les infractions financières et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

Remarque

La date limite de réception des dossiers est fixée au Mercredi 09 septembre 2020 à 16h00.
Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

Oxfam rappelle qu'aucun frais n'est exigé pour le traitement des offres d'emploi et qu'aucun frais n'est perçu aux différents stades du recrutement (candidature, entretien, traitement ou autre).

Friperies : Les femmes meilleures clientes

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Au Burkina Faso, le commerce des articles importés fleurit depuis quelques années. On y trouve du tout, pour toutes les bourses. Des habits, des sacs et des chaussures. On rencontre les acteurs de cette activité sur les grandes artères de la ville de Ouagadougou où la clientèle est à portée de main. La ruée vers la friperie impacte le marché du prêt-à-porter. Des vendeurs se confient sur leur « business ».

Hermann Kafando, vendeur de vêtements de seconde main communément appelés « yougou-yougou » au quartier Tampouy

Je me suis lancé dans ce métier, il y a maintenant 5 ans. Au début c'était dur, mais aujourd'hui, je rends grâce à Dieu car mon activité m'apporte d'énormes satisfactions même si la pandémie du Covid-19 a un peu impacté mon chiffre d'affaires. Mes recettes s'élèvent à 100 000 F CFA par mois. Nous proposons à la clientèle une gamme d'articles dont des pantalons jeans, des jupes, des hauts légers encore en bon état et à des prix abordables allant de 1 500 à 2 000 F CFA. Les gens viennent de divers quartiers pour s'en procurer.

Notre particularité, c'est que nos articles sont plus résistants que le prêt-à-porter. Toutefois, notre présence en ces lieux n'est pas autorisée par la municipalité. « Tond na mana wana » (on n'a pas le choix). Au-delà de cela, je crains pour la sécurité des clients à cause de la proximité avec la voie. C'est pourquoi, j'accorde une attention particulière lorsqu'ils veulent garer leurs engins. Je veille personnellement à ce que les motos n'obstruent pas le passage des autres usagers. Cependant, nous sommes en train d'ériger une boutique pour nous installer convenablement.

Alassane Tassembédo, vendeur de sacs à la place de l'hôpital Paul-VI

C'est à défaut d'un travail stable que j'ai embrassé ce métier qui, du reste, est jalonné de difficultés. Nous sommes souvent interpellés par la police municipale pour la vente au bord de la voie. Souvent, elle confisque nos marchandises et même en présence des clients. Si on occupe ces lieux, c'est parce qu'on n'a pas les fonds nécessaires pour louer des magasins. Les prix s'élèvent à 52 000 F CFA. Outre le coût élevé de la location, on ne trouve pas facilement de boutique.

Mais pour l'instant, avec ce que je gagne comme recette, j'arrive à subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. Pourtant, avant mon revenu quotidien était meilleur. Il y a plusieurs raisons à cela. La plus importante concerne la forte concurrence que connait notre activité. Mes articles viennent de Lomé. Je vends plus les sacs à mains de femmes parce que c'est ce qui s'achète le mieux. Aussi, on y trouve des sacs de voyage ainsi que des sacs d'ordinateurs.

Ami Nikiéma, une passionnée de sacs importés

J'ai délaissé le prêt-à-porter parce que dans la friperie, tu peux t'offrir un sac et être la seule à l'avoir. A la différence des prêt-à-porter, ces sacs sont plus résistants et moins chers. Leurs prix varient entre 1 500 et 2 500 F CFA.

Propos recueillis par Aïssata Laure G. Sidibé
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Ouagadougou : La gendarmerie démantèle des pirates de réseau de téléphonie mobile

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La Brigade de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou a démantelé un groupe de pirates des réseaux de téléphonie mobile Orange Burkina et Telmob. Ces présumés pirates faisaient subir à chacune des compagnies de téléphonie mobile, une perte de 2 milliards 400 millions de F CFA par mois. Le matériel saisi au domicile du cerveau du réseau, composé d'un boîtier « Sim box », 127 cartes SIM, deux machines servant à la captation des réseaux de téléphonie, six modems de connexion, deux lots d'antennes fouets, deux batteries, sept fils de connexion et un onduleur, a été présentéà la presse ce mercredi 26 août 2020 à Ouagadougou, au camp Paspanga de la Gendarmerie.

Suite à des plaintes des directeurs généraux des réseaux de téléphonies mobiles Orange et Telmob contre de présumés fraudeurs sur leurs réseaux, la Brigade de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou a ouvert une enquête. Les enquêtes ont conduit les pandores au quartier Dapoya, dans un kiosque Orange Money, là où la plupart des transferts d'unités s'effectuaient. Interpellé et conduit à la brigade, le gérant du kiosque a déclaré ignorer l'identité de son client. Mais il avoue aux gendarmes que son client fait des provisions de 200 000 à 300 000 F CFA par jour dans son kiosque.

Les puces et les cartes de recharge.

Avec cette information, les gendarmes ont pu interpeller le suspect, de nationalitéétrangère, lorsqu'il est revenu pour s'approvisionner. Une perquisition à son domicile sis au quartier Hamdalaye a permis de trouver le dispositif de piratage des réseaux.

Ce matériel est composé d'un boîtier « Sim box » de 127 cartes SIM, deux machines servant à la captation des différents réseaux de téléphonie, six modems de connexion, deux lots d'antennes fouets, deux batteries, sept fils de connexion et un onduleur. « Ce qui motive ces pirates est la raison financière. Si par exemple, le réseau Telmob avait 1 000 mille par minute qui allaient écouler sur cette voie légale et faire l'affaire du réseau par le reversement du réseau à l'étranger, la maison n'aurait pas de devise au plan international parce que le trafic a été transporté par une voie illégale. Ce qui contribue à des pertes en chiffres d'affaires. Et d'un point de vue sécuritaire, c'est un appel qu'on ne peut pas retracer », a déclaré la représentante de Telmob, Sabine Raïssa Roamba.

Les animateurs du point de presse.

Cet équipement, selon l'auteur des faits, a été obtenu grâce à son patron qui est aussi de nationalitéétrangère, résidant hors du Burkina et qui serait venu courant septembre 2019. Avec cet équipement, il arrivait à contourner le trafic international entrant vers les réseaux Orange Burkina et Telmob. Ainsi, via internet, le trafic est capté au Burkina Faso et dirigé vers le boîtier contenant les 127 cartes Sim Orange et Telmob. Et ce boîtier se comporte comme plusieurs téléphones qui émettent des appels nationaux (trafic local). Ainsi, le trafic international capté est rediffusé sous forme de trafic local au niveau des deux réseaux de téléphonie. Et le destinataire de l'appel international reçoit ainsi son appel avec un numéro d'appelant local.

Le commandant de la Brigade de recherche, l'adjudant-chef major Abdoulaye Sawadogo

Ce qui veut dire qu'il perd du coup le numéro d'origine de l'appelant étranger. « Cette pratique est très dangereuse. Si par exemple celui qui a appelé de l'extérieur est une personne de mauvaise foi, on va chercher à découvrir la personne mais on ne pourra pas. Car c'est comme si c'est un appel national ; pourtant c'est un appel international », a souligné le commandant de la Brigade de recherche, l'adjudant-chef major Abdoulaye Sawadogo.

Le boîtier Sim Box

Par exemple, un correspondant X résidant en France appelle Y, utilisant le réseau Orange au Burkina Faso. L'appel de X sera capté par le fraudeur à travers son boîtier « Sim box » installé au Burkina, avant d'être renvoyé vers le correspondant burkinabè sous forme d'appel local d'un numéro orange vers le numéro de l'abonné Y. Le correspondant burkinabè voit s'afficher un numéro Orange sur son téléphone alors qu'il s'agit d'un appel international entrant de la France qui devrait avoir un format +33 suivi de neuf autres chiffres. Ce préjudice subi par les réseaux de téléphonies mobiles dûà cette fraude est énorme et est évalué par les responsables de ces structures à entre 70 et 80 millions de F CFA par jour et par réseau de téléphonie ; ce qui représente une perte mensuelle de 2 milliards 400 millions de F CFA par réseau.

Des journalistes lors de la présentation du matériel

Pour mener son activité illégale en toute discrétion, le présumé auteur rechargeait par jour plus de 300 000 F CFA d'unités. Quant aux cartes Sim, elles sont introduites dans les Sim Box munies chacune d'au moins 500 000 F CFA d'unités.

Profitant de cette rencontre avec la presse, la gendarmerie a invité les populations, en particulier les gérants de points de dépôts et de transfert d'argent, à plus de vigilance et à dénoncer tout cas suspect. Et pour le faire, il suffit d'appeler le Centre national de veille au 10 10, la Gendarmerie au 16 et la Police nationale au numéro 17.

Issoufou Ouédraogo
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CDP : Le procès opposant Mahamadi Kouanda à la direction politique renvoyé au 9 septembre 2020

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Annoncé pour ce mercredi 26 août 2020 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou, le procès intenté par Mahamadi Kouanda et compagnons contre la direction politique nationale du parti aux fins d'annulation du procès-verbal de désignation d'Eddie Komboïgo comme candidat du CDP à la présidentielle du 22 novembre 2020 a finalement été renvoyé au 9 septembre 2020.

Ce procès est le N-ième du requérant Mahamadi Kouanda contre la direction politique du CDP dirigée par Eddie Komboïgo (et dont il est le secrétaire chargé des relations avec les communautés coutumières et religieuses). Par la présente plainte, Mahamadi Kouanda requiert l'annulation de l'acte portant désignation d'Eddie Komboïgo comme candidat du CDP à l'élection présidentielle du 22 novembre 2020.

Sur cet épisode, rappelons qu'il est né du processus de désignation du candidat du parti (CDP) à l'issue duquel, Mahamadi Kouanda a vu son dossier rejeté, car « incomplet ».

Une décision qui ne passe pas pour M. Kouanda. D'où cette action en justice aux fins d'annulation de ladite délibération.

Appeléà la barre le 12 août 2020, le dossier qui a été renvoyéà ce mercredi 26 août se voit finalement reprogrammé pour le 9 septembre 2020.

Selon des sources proches de l'affaire, ce renvoi l'a étéà la demande des avocats de la direction politique du CDP.

En attendant de connaître le verdict..., Eddie Komboïgo et son équipe affûtent les armes pour les élections du 22 novembre 2020.


Lefaso.net


Conseil municipal de Ouagadougou : Les reports de la session extraordinaire « sans motif » indignent des conseillers

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Initialement prévue pour le 11 août 2020, puis ramenée à ce mercredi 26 août, la session extraordinaire du Conseil municipal de Ouagadougou qui devra désigner le deuxième adjoint au maire n'a finalement pas eu lieu. Des conseillers municipaux se sont retrouvés devant les portes d'un Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre-Guingané entrebâillées.

« La session extraordinaire de ce jour mercredi 26 août 2020 a été reportée à une date ultérieure », lit-on simplement à l'entrée du bâtiment. Selon les informations, cette session extraordinaire devra procéder au remplacement du deuxième adjoint au maire et président du Conseil d'administration de l'Agence de développement économique urbain, Moustapha Semdé, décédé le 29 juillet 2020. C'est avec à l'esprit donc de pourvoir au poste, que des conseillers municipaux se sont retrouvés face à la note sus-évoquée.

La raison du report ? Aucun des conseillers contactés n'a pu donner la réponse ; ils ont plutôt exprimé la déception d'avoir été« une fois de plus » snobés par le maire.

« C'est le maire dans sa méthode anarchique qui a reporté sans motif. C'est lorsque nous sommes arrivés ce matin que nous avons vu la note. On ne comprend donc pas, lui seul connaît la raison », a exprimé un conseiller municipal proche de l'opposition, remonté contre la « méthode ». Pour lui, cette façon de procéder du maire n'est autre qu'un manque de considération envers les conseillers municipaux.

« Je n'ai pas le motif du report. J'étais en route pour le lieu de la rencontre, quand j'ai appelé quelqu'un sur place qui m'a dit que ça a été reporté», a soutenu un autre conseiller municipal de la majorité. Mais selon ce dernier, ces reports sont dus à un manque d'entente autour du successeur de Moustapha Semdé. En effet, explique-t-il, le poste étant « réservé» au parti au pouvoir (MPP, dont était membre le défunt), il faut trouver parmi les conseillers de ce parti, celui qui va occuper le poste. « C'est là où tout semble coincer. Il y a deux ou trois personnes qui convoitent le poste ; donc ils n'arrivent certainement pas à, jusque-là, dégager un consensus. La session devait se tenir le 11 août, mais je pense que c'est pour le même motif qu'elle n'a pas eu lieu », déplore-t-il à demi-mot.

Joint au téléphone pour avoir la raison du report, le service de communication de la mairie nous a simplement référés à un communiquéà suivre incessamment.

« Même si communiqué il va y avoir, il aurait pu l'être plus tôt ; ce n'est pas maintenant qu'il faut le faire », réplique ce conseiller municipal de la majorité.
Visiblement, un déficit de communication se pose au sein même du Conseil municipal ; des élus reprochent au maire, Armand Béouindé, un « mépris » vis-à-vis des conseillers municipaux. Ce qui ne serait pas de nature à créer une bonne ambiance de travail au sein du Conseil municipal.

Oumar L. Ouédraogo
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Sécurité nationale : « Nous devons être fiers de notre armée, elle tient le coup », Député Alidou Sanfo, président de la CODES

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Députéà l'Assemblée nationale, Alidou Sanfo, élu sous la bannière de l'Union pour la renaissance, parti sankariste (Unir/PS), préside depuis 2016, la Commission Défense et sécurité (CODES). La CODES a été détachée de la CAEBE (Commission des affaires étrangères et des burkinabè de l'extérieur) dans l'optique de donner régulièrement ses avis et ses appréciations sur les questions en lien avec la défense et la sécurité.

C'est sous ses auspices que la loi de programmation militaire a été adoptée pour répondre aux défis sécuritaires. Cette loi qui consacre plus de 700 milliards de FR CFA au ministère de la Défense. C'est encore sous sa présidence, que la CODES a donné un avis favorable à l'adoption de la loi sur les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

Alors que le code électoral modifié est sur la table de la plénière du 25 août 2020 pour adoption, dans l'optique de s'adapter à la situation sécuritaire ; dans cette vidéo, Alidou Sanfo dresse le bilan de son passage à la présidence de la CODES.

Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net

Décès de COMPAORE TIBO ANNE : Remerciements

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Le Teng-soba de Guilongou, le Nam-Yiri-Naba, la famille de feu COMPAORE Bila à Namyiri, les Familles COMPAORE, KOUTABA, ZONGO, VOKOUMA, SAWADOGO, OUEDRAOGO, NABARE, à Guilongou, Ziniaré, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Côte d'Ivoire, Norvège, Canada, France et Belgique ;

Les familles alliées : OUEDRAOGO, COGNOUDOU, BONKOUNGOU, DA, KAMBIRE, DABIRE, GAGRE, NANDKARGA, COMPAORE, NIKIEMA, TOGUYENI, ILBOUDO, TIENDREBEOGO, KABORE, KOGNOUDOU, ZONGO, BAYI, BAMBARA, BAFO, GONSOGO, SANGARE, NANEMA, ZOUNGRANA, DAKISSAGA, KI, BASSONO, BATIONO, ZANTEA, YERBANGA, OUBDA, TEVELTO, KOBANKA, KALGA, KONKOBO, YERBANGA, ROUAMBA, SAMADOULOUGOU, LINGANI, KAFANDO à Koasenga, Ouagadougou, Gaoua, Bobo-Dioulasso, Ziniaré, Zitenga, Donsin, Barkuitenga, Sideradougou, Fada-N'Gourma, Yako, Diébougou, Koupèla, Toma, Zorgo, Saponé, Oslo ;

Expriment leur profonde gratitude et adressent leurs sincères remerciements à tous ceux et toutes celles qui, dans un élan de solidarité leur ont apporté un soutien moral, financier, spirituel, et matériel lors du décès survenu le samedi 08 août 2020 à la Clinique Notre Dame de la Paix à Ouagadougou et de l'enterrement le lundi 10 août 2020 à Guilongou/Ziniaré, de leur épouse, mère, sœur, tante, grand-mère, arrière-grand-mère,
COMPAORE / OUEDRAOGO TIBO Anne, à l'âge de 90 ans.

Les remerciements s'adressent en particulier aux autorités politiques et administratives, religieuses et coutumières venues de divers horizons dont :
- Monsieur le chef d'Etat Major Particulier du Président du Faso ;
- Madame le Gouverneur de la Région du Plateau Central ;
- Madame le Gouverneur de la Région des Cascades ;
- Madame le Gouverneur de la Région du Centre-Sud ;
- Monsieur le Gouverneur de la Région du Centre-Nord ;
- Les honorables députés TAMBOURA Ousseini et OUEDRAOGO Maïmounata ;
- Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de la Santé ;
- Madame le Haut-Commissaire de la Province du Namentenga ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Ziniaré ;
- Monsieur le Curé, Abbé Paul DAKISSAGA, ses confrères, les prêtres venus d'ailleurs et les catéchistes de la Paroisse Saint Paul de Guilongou ;
- Les délégations du Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l'Action Humanitaire,
- Le personnel de Intertek de Côte d'Ivoire ;
- Le personnel de ACTLABS Burkina Faso SARL ;
- Le Coordonateur du PADS et ses collaborateurs
- Les membres du Conseil d'administration et la Coordination du SPONG ;
- Les membres du Conseil d'administration, le personnel et les différents parténaires de l'ONG ASMADE ;
- Les membres des équipes et Conseils d'administration de Faso Baara ;
- Le Président du Conseil et les opérateurs économiques Burkinabè de Côte d'Ivoire ;
- Le Personnel de l'Ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso ;
- Le groupe leadership pour la CSU au Burkina Faso ;
- Les ressortissants et les différentes chorales venus témoigner leur solidarité ;
- Les parents, les amis et connaissances de la défunte et de ses enfants ;
- Les familles présentent leurs sincères excuses à tous ceux et à toutes celles dont les noms n'ont pu être cités.

Que DIEU, le Tout-Puissant vous le rende au centuple.

La famille vous invite à se joindre à elle lors des messes demandées pour le repos de son âme.

PAIX A SON AME ET UNION DE PRIERE

Décès de Ouedraogo Barké : Remerciements et faire part

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Les grandes familles
- OUEDRAOGO a Napalgué , Ouagadougou, Bobo Dioulasso,
- SAWADOGO a Yiki, Ouahigouya, Ouagadougou,
- Tinta a Yamsendé, Ouagadougou et Bobo Dioulasso,

El-Adj Ousmane OUEDRAOGO et famille a Douté dans la Comoé
El-Adj Salam OUEDRAOGO et famille a Dougmato dans les Hauts Bassins
OUEDRAOGO Samba David et famille à Bobo Dioulasso
Monsieur Justin SAWADOGO Inspecteur de l'enseignement à la retraite Ouahigouya.
Les ressortissants de Kossouka à Ouagadougou,
Les familles alliées OUEDRAOGO, TISSOLOGO, DELMA et DRABO
Madame Alizèta TINTA, enfants et petits-enfants à Ouagadougou, Houston et Londres

Très touchés par les nombreuses marques d'amour, de compassion et de soutiens multiformes manifestés à leur endroit pendant la maladie suivie du décès le jeudi 20 Août 2020 et de l'hunimation le Samedi 22, Aout 2020, de leur frère, mari, père et grand-père :
Monsieur Ouedraogo Barké,

Expriment leurs sincères reconnaissances :

- au Président de L'ADF-RDA et à sa délégation,
- aux autorités coutumières et religieuses de Gounghin,
- au corps pastoral et aux fidèles de l'église des Assemblée de Dieu de Cissin 1,
- au Pasteur et aux fidèles de l'église des Assemblées de Dieu Eliel a tampouy,
- au Pasteur et aux fidèles de l'église des Assemblées de Dieu de Kossouka,
- aux voisins de Gounghin et quartiers environnants, aux jeunes desdits quartiers, aux nombreux amis et parents venus des quartiers environnants, de Bobo, de Ouahigouya,

Elles Prient que Dieu bénisse chacun abondamment.

Mali : L'ex Président IBK remis en liberté

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L'ancien président malien, Ibrahim Boubakar Kéita, a été libéré dans la nuit du mercredi à jeudi 27 aout 2020 par la junte militaire, rapporte Jeune Afrique.

Selon toujours le journal, libéré aux environs de 3h du matin, IBK a été conduit par les forces spéciales maliennes à sa résidence de Sébénikoro, gardée par la junte.

Sa libération, faut-il le rappeler, était au cœur des négociations entre les patrons du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et la Cedeao.

Arrêté le 18 aout dernier, l'ancien président malien était toujours détenu par les militaires qui affirmaient le faire pour sa sécurité.

Selon Jeune Afrique, IBK a demandéà quitter provisoirement le Mali pour des soins à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. La requête aurait reçu l'accord des militaires.

Lefaso.net

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