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Industrie pharmaceutique : Les pharmaciens découvrent PROPHARM

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Ce samedi 22 août 2020, une délégation de la profession pharmacienne, conduite par le président du Conseil national de l'Ordre national des pharmaciens, a visité PROPHARM, une entreprise de production de médicaments. A l'issue de la visite, les visiteurs du jour ont dit toute leur fierté de voir une industrie pharmaceutique prendre forme au Burkina Faso.

C'est un projet vieux de 16 ans qui se concrétise pour Dr Palinwindé Armel Coéfé et ses partenaires : mettre en place une unité de production de médicaments au Burkina Faso. Pour toucher du doigt la réalité de ce projet, l'ensemble de la profession pharmacienne a été invité par les promoteurs, à visiter l'unité de production.

Toute la chaine de production a été passée en revue. Du mélangeur à l'automate de compression, en passant par l'automate pour gélules, l'enrobage, la blistérisation ou encore le laboratoire, les visiteurs du jour ont pu constater, que ce sont des équipements de dernière génération, de qualité et certifiés qui ont été acquis par les promoteurs.

Les visiteurs ont passé en revue toutes les installations de l'unité production

Avec une capacité de production de 100 000 comprimés par heure et 100 000 gélules par heure, de cette unité de production sortiront pour un début, des antibiotiques, des antiinflammatoires pour la prise en charge des pathologies locales. « PROPHARM va mettre sur le marché dans un premier temps, des formes solides orales, c'est-à-dire des comprimés et des gélules. Ce sera des antibiotiques, des antiinflammatoires, en passant par des antihypertenseurs, antidiabétiques. Ce sont des comprimés et des gélules qui pourront adresser la plupart des pathologies locales, parce que nous sommes là pour accompagner le ministère de la Santé pour pouvoir prendre en charge les pathologies locales », a indiqué Dr Palingwendé Armel Coeffé, directeur général de PROPHARM.

Dr Palingwindé Armel Coéfé (en blouse), directeur général de PROPHARM

« L'ensemble des pharmaciens sont fiers et félicitent les promoteurs…», Dr Alfred Sandouidi

C'est fier de constater, qu'une industrie pharmaceutique voit le jour au Burkina Faso, que Dr Alfred Sandouidi, président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens a tenu à féliciter les promoteurs. Il a rappelé que pour tout ce qui concerne les médicaments essentiels génériques, le Burkina Faso est dépendant de pays comme l'Inde et la Chine à plus de 90%. Et pour l'ensemble des importations, le pays est dépendant à 99%, pour dire que la production locale est quasi inexistante.

Dans les années à venir, PROPHARM deverait ajouter d'autres lignes de production de médicaments

Le Covid-19 avec son lot de restrictions pour les exportations et même des interdictions d'exportation de médicaments essentiels pour notre pays a achevé de convaincre de la nécessité d'avoir une industrie locale de production de médicament. A cela s'ajoute, comme il le souligne, l'impératif de répondre au droit de la population d'avoir accès aux médicaments de qualité.

Pour Dr Sandouidi donc, « On n'a plus le choix que de nous inscrire dans la production industrielle. » et dit-il, « Ce que nous avons vu prouve que le Burkina Faso a passé un cap important par rapport à la production industrielle, parce que les équipements qui sont là sont aux normes internationales. Des équipements certifiés, un personnel rigoureusement formé, des process qui sont très bien définis. Le Burkina n'a rien à envier à ce qui se fait ailleurs. Et nous sommes surs et nous pouvons sans trop nous lancer que les médicaments qui seront issus de PROPHARM seront des médicaments de qualité», a-t-il indiqué.

Le président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (au milieu) a félicité les promoteurs et leur a assuré du soutien de l'ensemble de la profession

Ce sont des propos partagés par Dr Jean Laopan Paré, ancien président de l'Ordre des pharmaciens et Dr Aymar Tiendrébéogo, président du syndicat des pharmaciens. « Ce que nous avons vu nous a émerveillés et ça dégage en nous un sentiment de fierté. Nous au niveau du syndicat, nous n'avons cessé de plaider pour une industrie locale. A chaque fois que nous avons eu l'occasion d'échanger avec les autorités, on leur a toujours dit de nous aidez-nous à lever les pesanteurs parce que nous avons les capacités de produire au Burkina. Ce que nous avons vu ce matin vient confirmer cela », a laissé entendre Dr Tiendrébéogo.

Dans sa phase actuelle, le projet tourne autour d'un peu moins de neuf milliards. Mais selon Dr Coéfé, le projet abouti et finalisé tournera autour de 16 à 17 milliards de F CFA avec une deuxième phase au cours de laquelle seront ajoutés des lignes supplémentaires de production et des formes supplémentaires.

Photo de famille avec des étudiants en pharmacie.

Alors que la délégation conduite par Dr Alfred Sandouidi visitait l'unité de production, des étudiants en pharmacie sont aussi arrivés pour une visite des locaux de l'entreprise. Preuve donc que PROPHARM est un exemple pour toute la profession pharmacienne. « Désormais il est possible de produire des médicaments au Burkina et c'est la leçon que nous venons d'apprendre avec Dr Coéfé et l'ensemble des promoteurs », a conclu le président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens du Burkina Faso.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net


Burkina Faso : Le génie militaire neutralise deux engins explosifs improvisés

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2 engins explosifs neutralisés, 15 opérations aériennes, 38 opérations de sécurisation de marchés et lieux de culte, 237 patrouilles, des terroristes neutralisés, deux gendarmes décédés, des blessés. C'est le point hebdomadaire des opérations de sécurisation menées par les forces armées nationales du 17 au 23 août dans les secteurs Centre, Est, Nord, Ouest et Sud. Plus d'informations dans le document joint.

Lutte contre le Covid-19 : La coopération allemande renforce les capacités opérationnelles des zones d'intervention du Programme décentralisation et développement communal

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Le ministre déléguée en charge de la cohésion sociale, Madiara Sagnon/Tou, a, au nom du ministre d'Etat, réceptionné un important lot d'équipements et de matériels biomédicaux offerts par la coopération allemande à travers le Programme décentralisation et développement communal. C'était, dans la matinée du mardi 25 août 2020, à Ouagadougou.

La solidarité entre les peuples n'est plus une vaine expression mais un vécu quotidien. Au Burkina Faso, cela s'est traduite avec la remise par la coopération allemande d'un important lot d'équipements et de matériels binomiaux pour lutter contre le Covid-19. Ce don est composé de masques de protection faciale FFP2, des équipements médicaux, des thermomètres infrarouges, des dispositifs de lave-mains, du gel hydroalcoolique, des gants, des équipements de protection individuelle, des matelas médicaux, des bancs (…). Ces matériels et équipements sont destinés à 467 CSPS, 2 centres médicaux, 11 dispensaires et 5 maternités de 84 communes des régions de l'Est, du Centre-Est, et du Sud-Ouest, zones d'interventions du Programme décentralisation et développement communal (PDDC), exécuté par la GIZ et la KfW.

Un échantillon du don

Le même type de matériels ira à la région du Centre-Nord qui ne fait pas partie de la zone de couverture du programme, mais qui enregistre un nombre important de personnes déplacées internes à protéger contre l'ennemie invisible. Après avoir réceptionné le don, le ministre déléguée en charge de la cohésion sociale, Madiara Sagnon/Tou, a traduit les remerciements du gouvernement du Burkina Faso au partenaire historique qui, faut-il le signaler, est à son deuxième don en l'espace de trois mois. En plus de la présente dotation, la coopération allemande prévoit de former dans les semaines à venir environ 780 agents de santé, de ces quatre régions et de procéder à la diffusion de 8850 spots radiophoniques sur le Covid-19 en 10 langues locales en vue de sensibiliser près de 5 millions de personnes sur la pandémie. L'ensemble de cette contribution de la donatrice est évaluée à plus de 400 millions de F CFA (dont environ 364 304 100 pour le matériel).

Les officiels

Revenant sur le bien-fondé de leur geste de générosité, le chargé d'affaire de la coopération allemande au Burkina Faso, Nils Wortmann, a laissé entendre que c'est pour appuyer les régions et les collectivités territoriales dans la bataille contre le virus. « C'est une pandémie qui frappe la planète y compris mon pays l'Allemagne. Je suis persuadé que c'est dans les moments difficiles que les vrais amis se montrent. Et on reste aux côtés de nos amis burkinabè dans la bataille contre cette pandémie », poursuit-il. Bien d'autres donations ont précédé celle de ce matin. Dans l'ensemble et pour l'instant, la république fédérale d'Allemagne a investi 13 millions d'euros (8,5 milliards de F CFA) dans le cadre du TeamEurope pour appuyer le Burkina Faso dans ses mesures contre le coronavirus. Ces engagements s'inscrivent dans le Plan de riposte du gouvernement burkinabè.

Le chargé d'affaires de la coopération allemande renouvelle la solidarité de son pays avec le Burkina Faso

Pour le représentant des bénéficiaires, le maire de la commune de Ouagadougou, « c'est un sentiment de satisfaction de savoir que le partenaire historique à travers son agence d'exécution, la GIZ, se tient toujours à nos côtés. A moins de trois mois, c'est la deuxième fois qu'il nous offre du matériel sanitaire et médical ».

Un maire satisfait

Aussi, il a rassuré la donatrice de la bonne gestion du don. Le maire Armand Béouindé a également saisi l'opportunité qui lui est offerte pour rappeler aux uns et aux autres la nécessité d'adopter en continu les gestes barrières, parce que le virus est encore là. Parmi ces gestes barrières, l'on peut citer le port des cache-nez, le lavage des mains et la distanciation d'au moins un mètre. C'est à ce prix qu'on pourra bouter hors de notre pays ce virus qui fait tant de mal.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Libre circulation dans l'espace CEDEAO : Les corps de contrôle de l'aéroport international de Ouagadougou renforcent leurs capacités

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Le ministère en charge de l'Intégration africaine a organisé un atelier d'information et de sensibilisation sur la libre circulation au profit des corps de contrôle de l'aéroport international de Ouagadougou, ce mardi 25 août 2020. Il s'agit de se familiariser avec les règlements communautaires et de mieux appréhender les enjeux de la libre circulation.

Plus de 40 ans après la signature du protocole sur la libre circulation des personnes et des biens dans la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le message continue d'être passé pour une mise en œuvre effective. « Le message passe mais le processus d'intégration est un long chemin qui nécessite des activités régulières », a indiqué le directeur du bureau national de la CEDEAO, Zouli Désiré Sawadogo.

Le directeur du bureau national de la CEDEAO, Zouli Désiré Sawadogo

Les tracasseries et tout type de racket au niveau des frontières font en sorte que « les citoyens de la communauté ne sont pas libres de façon intégrale », a reconnu Zouli Désiré Sawadogo. C'est dans ce contexte que le ministère en charge de l'Intégration africaine a organisé un atelier d'information et de sensibilisation sur la libre circulation au profit des corps de contrôle de l'aéroport international de Ouagadougou.

Selon le secrétaire général du ministère de l'Intégration africaine, François d'Assise Yaméogo, cet atelier va permettre aux participants de se familiariser avec les règlements communautaires, de mieux appréhender les enjeux de la libre circulation et d'avoir des échanges interactifs sur les difficultés qu'ils rencontrent. Ainsi, cela va leur permettre de formuler des recommandations en vue d'améliorer la mise en œuvre pratique des textes communautaires sur la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace communautaire, a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du ministère de l'Intégration africaine, François d'Assise Yaméogo

Une cinquantaine de participants

Quatre communications sont au menu de cette rencontre. « Nous allons décliner la mise en œuvre du protocole de la libre circulation, le tarif extérieur de la CEDEAO, les défis sécuritaires liés au contrôle aéroportuaire et le rôle de la Task force dans la promotion de la libre circulation dans l'espace CEDEAO », a précisé Zouli Désiré Sawadogo.

Cet atelier répond à l'une des recommandations formulées au cours du 1er forum régional citoyen sur la libre circulation des personnes et des marchandises organiséà Ouagadougou en juillet 2014, en collaboration avec la commission de la CEDEAO. La présente rencontre intervient suite à celle de 2019 à l'aéroport de Bobo-Dioulasso, la capitale économique.

La photo de famille

Les responsables de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC) et la Délégation des activités aéronautiques nationales (DAAN) prennent également part à cet atelier. Au total, ce sont une cinquantaine de corps de contrôle de l'aéroport international de Ouagadougou composés de la police, la gendarmerie et la douane.

Créée le 28 mai 1975 à Lagos, au Nigeria, la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a pour objectif principal la promotion de la coopération et de l'intégration entre les Etats membres. Ainsi, le 29 mai 1979, les fondateurs de la CEDEAO ont adopté le protocole sur la libre circulation des personnes et des biens.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Bobo-Dioulasso : Des Forces de défense et de sécuritéà l'école des droits spécifiques et obligations découlant des traités

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Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec l'Union Africaine (UA) organise, du 25 au 27 aout 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation des Forces de défense et de sécurité (FDS) sur les droits spécifiques et obligations découlant des traités. Cet atelier s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet conjoint UA-PNUD : « Accélérer la ratification et la domestication des traités de l'Union africaine », soutenu par le gouvernement suédois.

Cette session vise à renforcer les capacités de ces FDS venues des régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et des Cascades sur les droits spécifiques et obligations qui découlent des traités, afin qu'elles se les approprient. De manière plus spécifique, il s'agira de sensibiliser les participants sur les six traités de l'Union africaine et sur leur importance, d'identifier les obstacles potentiels à leur mise en œuvre au Burkina Faso et d'identifier et répertorier des propositions d'actions claires à développer pour une meilleure mise en œuvre de ces traités au Burkina Faso.
La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce mardi 25 août 2020 en présence du point focal du PNUD dans les Hauts-Bassins, Laetitia Dushimirimana.

Représentant le Représentant résident du PNUD au Burkina Faso, elle a rappelé que le Burkina Faso a ratifié 42 traités sur les 59 qui exigent aux Etats membres d'indiquer leur consentement àêtre liés. Selon elle, la lenteur du processus de ratification et de domestication des traités de l'Union africaine (au nombre de six) constitue un obstacle à une intégration régionale accrue. « Si le Burkina Faso a ratifié ces six instruments, force est de constater que des efforts restent à faire non seulement pour leur mise en œuvre, leur diffusion et leur appropriation par les populations mais aussi, en termes de suivi et de monitoring de l'effectivité de ces instruments par les différents acteurs », a-t-elle souligné.

Le point focal du PNUD dans les Hauts-Bassins, Laetitia Dushimirimana

Ainsi, la mise en œuvre des différentes activités prévues dans le plan de travail annuel du projet UA-PNUD, dont cet atelier en fait partie, contribuera sans doute à une meilleure implémentation de ces instruments au Burkina Faso. Elle a par ailleurs expliqué que le projet conjoint UA-PNUD nommé : « Accélérer la ratification et la domestication des traités de l'UA » a été développé dans le cadre du partenariat NU-UA pour la mise en œuvre de l'agenda 2030 et de l'agenda 2063 du développement durable. Ce projet unique et innovateur, selon elle, matérialise la ferme volonté des deux institutions à travailler ensemble en vue de la transformation structurelle économique des Etats membres de l'UA, la construction des sociétés africaines résilientes aux chocs et menaces en tout genre et la promotion de la bonne gouvernance. « Ce projet est aussi un cas d'école dans la mesure où ses réussites et échecs serviront à mieux définir les contours du futur partenariat NU-UA », a indiqué le point focal du PNUD dans les Hauts-Bassins, Laetitia Dushimirimana.

A l'en croire, les traités de l'OUA/UA s'attaquent aux défis pluridimensionnels qui se posent avec acuité aux Etats membres. Ils apportent ainsi une réponse aux enjeux de sécurité, à l'autonomisation des jeunes et des femmes, à la protection de l'enfance, à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption. Ce sont justement ces problématiques que ciblent les six traités choisis pour la première phase de ce projet. « Ces traités sont : La charte africaine des droits de l'homme et des peuples, le protocole à la charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des femmes, la charte africaine de la jeunesse, la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant, la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, et la convention de l'union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption », a-t-elle expliqué.

Les officiers chargés de l'application de la loi sur les droits spécifiques et obligations découlant des traités

Six pays ont été sélectionnés pour cette première phase du projet à savoir la Burkina Faso et le Sénégal pour l'Afrique de l'Ouest, la Tunisie pour l'Afrique du Nord, Sao Tomé et Principe pour l'Afrique centrale, le Mozambique pour l'Afrique australe et le Kenya pour l'Afrique de l'Est. La représentante du Représentant résident du PNUD au Burkina Faso a donc invité les FDS à contribuer aux efforts de mise en œuvre des traités et conventions que le pays a déjà ratifiés. Et ce, à travers des actions de plaidoyer, de sensibilisation auprès des populations ainsi que le travail collaboratif avec les institutions régaliennes pour accélérer l'internalisation et la mise en œuvre des traités de l'OUA/UA.

Toutefois, elle a réitéré le soutien « indéfectible » du PNUD et de l'ensemble du système des Nations Unies, aux cotés du gouvernement burkinabè, pour le renforcement des droits humains, de la démocratie, de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité.

Romuald Dofini
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Soutenance à L'IPERMIC : Wangrawa Joanny propose l'intranet pour améliorer la communication au sein du Programme national de volontariat

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Pour l'obtention de son diplôme de Master professionnel en Sciences de l'information et de la Communication, l'étudiant Wangrawa Joanny a porté la réflexion sur la « Mise en place d'un système intranet pour une communication interne efficiente du groupement d'intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso ». C'était ce mardi 25 août 2020 à l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC).

Pour l'impétrant, le dispositif de communication interne mis en place par le groupement d'intérêt public-programme national de volontariat (GIP-PVB) doit être renforcée au regard des critiques des agents notamment ceux des conseils régionaux de volontariat qui estiment que les informations internes ne sont pas transmises à temps. Ce qui est source de frustration des agents, selon l'étudiant Wangrawa Joanny, peut être résolu par le système de l'intranet.

Face à un jury présidé par le Dr Firmin Gouba et composé du Dr Issa Boro (examinateur) et du directeur de mémoire, Dr Cyriaque Paré, il a défendu son mémoire pour l'obtention de son diplôme de Master professionnel en Sciences de l'information et de la Communication, option communication et management des organisations. La note de 14 lui a été décernée après près de deux heures d'exposé et de critiques du jury.

L'impétrant Wangrawa Joanny lors de son exposé

L'intranet, faut-il le rappeler, est un réseau informatique, mis en place au sein d'une entreprise ou d'une structure publique pour permettre aux collaborateurs d'échanger des informations et des documents dans un environnement sécurisé, au sein d'un espace dont l'accès est restreint à un groupe défini.

Pour l'impétrant Wangrawa Joanny, l'intranet est une solution qui permettra au groupement d'intérêt public-programme national de volontariat d'améliorer sa communication. Car, à l'en croire, il permet « le partage de l'information, la réactivité et l'amélioration de la productivité, la collaboration et l'engagement des agents ». Et les fonctionnalités proposées par l'étudiant pour la mise en place du système intranet sont la Messagerie électronique, les forums de discussion, le chat, le stockage de données

Selon le Dr Cyriaque Paré, il s'agit d'un sujet dont l'intérêt a été relancé avec la pandémie du COVID-19 où le télétravail a été adopté par plusieurs entreprises et structures étatiques. Et les pistes proposées par l'impétrant peuvent permettre au GIP-PVB d'opérer une transformation digitale pour améliorer sa communication interne.

HFB
Lefaso.ne
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Séminaire de préparation au CAPA 2020

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(Devenir avocat)

Après 8 ANS d'expérience, CHALLENGE CONSULTING GROUP organise une formation accélérée pour renforcer les capacités des candidat-es au CAPA 2020.
Les matières de formation sont :

LA THEORIE GENERALE DES OBLIGATIONS ;
LE DROIT PENAL, LA PROCEDURE PENALE ET LE DROIT PENAL SPECIAL ;
LE DROIT COMMERCIAL.

Les inscriptions ont commencé depuis le 24 Août 2020.
Le nombre de places est limitéà 30 candidat-es.
Les frais de participation : 50 000 .
Les cours se dérouleront sous forme de séminaires les week-ends de 8 h à 16 heures et en cours du soir 18 H à 21 H du 1er septembre au 18 Septembre 2020.
Les supports électroniques des cours et des séances seront remis aux candidats inscrits
L'équipe des formateurs

Monsieur SIGUIRE Salif,
Monsieur ZOURE Bruno,
Monsieur HEMA Massadjani,
Monsieur TIAHOUN Aubin,
Me BELEM Soumaïla ,

NB :Des personnes ressources ciblées :Avocats ,juges et professeurs d'universités. Cette équipe assure la formation depuis 2013.
Infoline :
Pour joindre : COMPAORE Hyppolyte
77 46 04 64 /79 86 13 52 /72 22 38 68
E-Mail : hyppolytecompaor@gmail.com

Covid-19 au Burkina Faso : 14 nouveaux cas confirmés à la date du 23 août 2020


Branchements d'eau dans les zones non loties : L'ONEA se démarque des manquements graves constatés à Ouagadougou

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Il nous revient que depuis un certain temps, des manquements graves seraient constatés dans la gestion des branchements d'eau dans les zones hors lotissements à Ouagadougou. En effet, en lieu et place de nos tarifs habituels de 30 500 FCFA, des personnes mal intentionnées, exigeraient des montants supérieurs pour les branchements. L'ONEA se démarque des agissements de ces personnes qui arnaquent les populations.

L'ONEA tient à réaffirmer aux délégataires de ses services, l'obligation de réaliser les branchements à 30 500 F CFA et de redistribuer l'eau aux tarifs ONEA, à travers des bornes fontaines et des branchements particuliers, conformément aux termes du contrat signé avec eux.

L'ONEA interpelle donc les délégataires qui auraient perçu des frais supplémentaires pour la réalisation de branchements, à prendre toutes les dispositions pour reverser immédiatement les montants illégalement encaissés.

Il est également rappelé aux entreprises délégataires, la nécessité de prendre des dispositions pour éviter de telles pratiques dans leurs zones, car tout manquement constaté pourrait entraîner la rupture pure et simple du contrat, comme cela leur a été rappelé lors de la séance d'échanges tenue le 18 août 2020 au siège de l'ONEA.

En tout état de cause, des investigations sont en cours pour situer les responsabilités.

En attendant, les demandeurs de branchements, sont donc invités à faire preuve de vigilance et à dénoncer toute tentative d'escroquerie, en appelant au 80 00 11 11.

L'ONEA à votre service.
Le Département Communication.

ENAREF : Programme de formation continue de Septembre à octobre 2020

Crise politique en Côte d'Ivoire : Des OSC demandent l'intervention du gouvernement Burkinabèà protéger les Burkinabè

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La Côte d'Ivoire vit depuis quelques jours des manifestations parfois violentes. Ces personnes protestent contre le 3e mandat du président Alassane Ouattara. Dans cette situation, comme dans les crises passées, des Burkinabè vivant en Côte d'Ivoire peuvent être pris à partie. C'est pourquoi Des OSC tirent sur la sonnette d'alarme afin qu'on puisse prévenir le pire. Déclaration !

La Côte d'Ivoire, pays voisin, depuis quelques semaines vit une crise politique majeure. Elle se manifeste par un débat très tendu, des positions antagoniques, une montée fulgurante des conflits communautaires dont ce pays a été le théâtre il y'a quelques années. Malheureusement, la cristallisation des contradictions sociales et politiques se déportent déjà sur le terrain de la violence dans la rue dans plusieurs localités. Il est à déplorer plusieurs morts, des nombreux blessés et des dégâts de biens matériels.

Conscient de notre destin commun matérialisé par des interrelations sociales et économiques ainsi que le partage d'organisations sous régionales, nous tenons à nous incliner sur la mémoire de toutes les victimes.

Cette nouvelle crise vient rappeler à l'opinion la fragilité du tissu social en Côte d'Ivoire et la nécessité pour les organisations sous-régionales, régionales et internationales d'intervenir dès maintenant afin de ramener la quiétude et la paix en prévalant un conflit beaucoup plus grave.

Les signaux actuels émis par les sanglants affrontements dont certains sont à caractéristiques ethniques dans ce pays frère nous rappelle un houleux passé récent qui a occasionné tristesse et désolation.

Malheureusement, comme il y a environ une décennie, une politique similaire en Côte d'Ivoire s'était portée sur le terrain communautaire avec des agressions contre des citoyens ressortissants de l'espace UEMOA. Il est donc urgent pour la société civile de mener le plaidoyer nécessaire afin d'éviter les amalgames et leurs corollaires de violences contre les Burkinabè et toutes les communautés étrangères en Côte d'Ivoire.

C'est l'occasion pour nous d'attirer l'attention du Président du Faso, Rock Marc Christian kabore, et du Gouvernement Dabire sur :

- les conséquences fâcheuses que pourraient avoir la crise en gestation sur nos compatriotes résidents en Côte d'Ivoire.
- la nécessite d'entreprendre les actions diplomatiques adéquates pour la protection de nos compatriotes en terre ivoirienne.

C'est aussi l'occasion d'appeler les compatriotes résidents en Côte d'Ivoire et les organisations de Burkinabè reconnues en terre ivoirienne àéviter de s'immiscer dans la politique interne de ce pays qui relève de sa souveraineté.

Ouagadougou, le 24 août 2020

Ont signé :

- Réseau des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie (RESOCIDE)

Siaka Coulibaly

- Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP)

Ousmane SO

- Alliance pour la Défense de la Patrie (ADP)

Abraham BADOLO

Soutenance de Master à l'ipermic : Haoua Touré suggère la prise en compte de la presse en ligne dans la communication des entreprises

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Aprés deux ans de formation à l'institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication ( IPERMIC ), Haoua Touré a soutenu, ce mardi 25 août 2020 á Ouagadougou, son mémoire de Master professionnel en communication et management des organisations ( CMO).

Un mémoire qu' elle a présenté devant un jury présidé par Dr Firmin Gouba, membre critique par Dr Lacina Kobore et directeur de mémoire, Dr Daouda Kouma,

Ainsi, son thème traite de " l' utilisation de la presse en ligne comme outil de communication des entreprises : Cas de Lefaso.net ".

Dans son mémoire, l'impétrante a démontré que la presse en ligne notamment Lefaso.net est une opportunité que les entreprises doivent saisir pour communiquer avec leurs clients et faire la promotion de leurs produits.

À la suite des critiques de forme et de fond pour l'amélioration du document, le jury lui a decerné la note de 13/20.

www.lefaso.net

Protection des droits : Deux structures de promotion des libertés établissent un partenariat

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Ce mardi 25 août 2020 à Ouagadougou, la commission nationale des droits humains (CNDH) et la commission de l'informatique et des libertés (CIL) ont signé une convention pour l'établissement d'un partenariat pour l'atteinte de leurs objectifs dans la promotion et de la protection des droits des citoyens au Burkina Faso. Les deux s'engagent, d'une part, à s'informer mutuellement, dans le cadre de l'exercice de leurs missions, sur les dossiers touchant la vie privée et les données personnelles des citoyens et, d'autre part, à travailler sur les points d'intérêts communs.

Développer et entretenir des relations pour atteindre les objectifs de la promotion et de la protection des droits et libertés fondamentaux des citoyens au Burkina Faso. Telle est l'ambition commune à la commission nationale des droits humains (CNDH) et la commission de l'informatique et des libertés (CIL). Ce mardi 25 août 2020, les deux structures ont signé une convention de partenariat, dans le cadre de leurs missions, sur les dossiers touchant la vie privée et les données personnelles.

La présidente de la commission de l'informatique et des libertés, Marguerite Ouédraogo

Partageant des objectifs communs liés à la protection des droits humains, il était important de conjuguer leurs efforts. Et c'est ce qui est matérialisé par la présente convention.

Les deux entités, à travers cette convention, ont décidé de travailler sur les points d'intérêts communs. Il s'agit entre autres du partage d'expériences, la sensibilisation « grand public » et les campagnes d'éducation au numérique, la sensibilisation des parties prenantes aux élections locales. « Je me réjouis de cette collaboration. Nous avons décidé de mutualiser nos actions pour mieux protéger les droits et libertés fondamentaux des concitoyens », a déclaré la présidente de la commission de l'informatique et des libertés, Marguerite Ouédraogo.

Les acteurs des deux structures

Cette entente promeut également des formations communes au profit des membres et agents des deux structures.

Le document de la convention de partenariat comporte neuf articles. De ces articles, les deux structures s'engagent à collaborer dans le traitement des plaintes relatives aux cas de violation des droits et libertés fondamentaux relevant de leurs compétences.

Le président de la commission nationale des droits humains (CNDH), Rodrigue Namoano

Pour les cas de violations qui leur sont soumis, chaque structure peut référer la victime à l'autre ou demander un appui technique. « Ce qui va permettre de travailler ensemble pour atteindre les objectifs pour le bien-être des populations » a souligné le président de la commission nationale des droits humains (CNDH), Rodrigue Namoano.

Photo de famille

La CIL et la CNDH s'engagent à tenir des bilans annuels, à tour de rôle pour évaluer l'état du partenariat instauré. Et tout différend qui surviendrait de l'application de la présence convention sera régléà l'amiable entre les deux parties.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Incitation à la violence en Côte d'Ivoire : Le mouvement N23 appelle à sa cessation

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Depuis un moment en Côte d'Ivoire, des violences verbales et physiques à caractère xénophobes et haineux se tiennent à l'endroit de certaines communautés étrangères vivant en Côte d'Ivoire. Ces actes sont équitants et le le Mouvement N23, Mouvement de la société civile burkinabè de défense des droits de l'Hommes et des peuples en Côte d'Ivoire appelle à sa cessation. Déclaration !

Le Mouvement N23, Mouvement de la société civile burkinabè de défense des droits de l'Hommes et des peuples en Côte d'Ivoire constate que depuis quelques semaines des violences verbales et physiques à caractère xénophobes et haineux se tiennent à l'endroit de certaines communautés étrangères vivant en Côte d'Ivoire.

En rappel l'effervescence suscité par la situation sociopolitique en côte d'ivoire a accru, depuis bientôt plusieurs semaines des appels à la haine, à la violence, aux meurtres contre les étrangers vivant en Côte d'ivoire, postés sur les réseaux sociaux.
En effet les mouvements suscités ça et la suite à la situation socio politique en cote d'ivoire ont entrainé la résurgence des attaques ciblées contre certains groupes de non ivoiriens vivant en Côte d'ivoire.

Ces attaques et appels à l'incitation à la violence physique, verbale et des biens contre les étrangers sont extrêmement graves et inquiétant.
Pour étayer nos propos nous présentons ces éléments de faits :

• Des vidéos en ligne de M. Gilles TAHIRO alias DON GIOVANNI appelant manifestement à la haine et à l'assassinat de groupe de personnes pour leur origine étrangère. C'est le lieu de féliciter les autorités judiciaires ivoiriennes notamment le procureur de la république pour avoir entrepris de diligenter une enquête à l'encontre de M. GILES TAHIRO alias DON GIOVANI suite à la plainte que le mouvement N23 a initiée.

• A Daoukro, Bonoua, Sikensi et Divo pour ne citer que celles-là, les mouvements de marches ont conduit à des violences physiques, au saccage de commerces et autres entreprises appartenant à des ressortissants présumés étrangers.
Vu donc ces agissements contraires à la libre circulation et établissement des personnes et de biens dans l'espace CEDEAO,
Vu la nécessité de renforcer l'intégration sous régionale,
Vu la volonté de toutes les communautés voulant vivre en paix avec leurs frères ivoiriens

Vu le climat de sécurité fragile dans l'espace UEMOA et CEDEAO du au terrorisme,
Le mouvement N23 :

1- Appel à la cessation de tous ces appels à la haine, de violence, de manipulation envers les communautés étrangères.

2- Interpelle les plus hautes autorités ivoiriennes, la CEDEAO, l'UEMOA, l'ONU, les organismes des Droits de l'homme et toutes les chancelleries accréditées en Cote d'ivoire à prendre aux sérieux tous ces signaux annonciateurs de conflits communautaires provoqué et suscité par des ennemis de la paix et de stabilité en mettant tout en œuvre pour protéger les communautés étrangères qui vivent en Cote d'ivoire et qui n'aspirent qu'à vivre dans un pays de paix, de stabilité.

3- Demande aux autorités gouvernementales ivoiriennes de prendre les mesures sécuritaires appropriés en vue d'assurer la sécurité des biens et des personnes étrangères.

4- Lance un appel à toutes les communautés étrangères à se démarquer de toutes les activités politiques ivoiriennes pour lesquelles elles ne sont pas concernées. Il demande à ces communautés de s'abstenir de tout recours à la violence en représailles aux agressions dont elles pourraient faire l'objet en se référant aux autorités ivoiriennes, en qui nous faisons entièrement confiance.

5- Le Mouvement N 23 rend hommage au vaillant peuple ivoirien, épris de paix, d'hospitalité, qui sait mettre en œuvre les enseignements de Feu Felix Houphouët BOIGNY, père de la Nation qui a toujours prôné le dialogue, l'amour, la concorde et le vivre ensemble.

Que Dieu bénisse nos frères et sœurs ivoiriens pour leur hospitalité légendaire et toutes les communautés étrangères vivant en Côte d'ivoire, notre chère patrie.

Fait à Abidjan le 25 Août 2020

Le Président

M. Moumouni POGRAWA

Assemblée nationale : Les députés adoptent le Code électoral modifié

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Le parlement du Burkina Faso a examiné et adopté le projet de loi de modification de la loi N° 014-2001/AN du 3 juillet 2001 portant Code électoral, ce 25 août 2020. Sur les 120 députés votants, 107 ont adopté la loi et neuf ont voté contre. Treize articles et un paragraphe ont été modifiés et adoptés pour « sauvegarder l'unité nationale », à en croire le ministre en charge de l'Administration territoriale, Siméon Sawadogo.

Réunis pour la 3e session parlementaire extraordinaire de l'année 2020, les députés ont examiné le projet de loi portant Code électoral. Après le débat général sur les articles modifiés, 107 députés ont approuvé et adopté le Code électoral modifié, « pour sauvegarder les institutions », selon les termes du président de l'Assemblée nationale, Alassane Sakandé.

Ministre Siméon Sawadogo

Cette loi prend en compte la situation de cas de force majeure et des situations exceptionnelles en matière électorale du fait de la crise sécuritaire, a expliqué Siméon Sawadogo. Selon le député Michel Badiara, rapporteur général de la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), commission affectataire dudit dossier, « des contraintes objectives d'ordre juridique font obstacle au respect du Code électoral. Afin de lever ces obstacles et permettre l'organisation des scrutins, l'instruction des dispositions y relatives dans le Code électoral s'impose. De ce fait, une révision à minima du Code électoral s'avère indispensable pour la validité de la démocratie ».

Député Alexandre Sankara

Ces modifications touchent treize articles. Il s'agit notamment de ceux concernant la saisine du Conseil constitutionnel par le président du Faso sur rapport circonstancié de la CENI pour l'organisation de l'élection présidentielle, la saisine du Conseil d'État par le Premier ministre sur rapport circonstancié de la CENI pour l'organisation des élections législatives, la révision de la liste électorale, l'administration de la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives.

Député Anselme Somé

Des inquiétudes soulevées par les députés

« Je voterai oui pour le présent projet de loi. Ce n'est pas un oui qui reflète mon intime et profonde conviction et la conscience claire et lucide de mes responsabilités, puisque ce document est la résultante d'un consensus de la classe politique. Si la classe politique s'est accordée sur ce document, que peut faire le député qui, sous nos tropiques, est embastillé comme un cheval de Troie par un parti politique ? Il ne peut que voter oui. Monsieur le ministre, pensez-vous que dans de telles circonstances, les élections peuvent consolider le vivre-ensemble déjà mis à rude épreuve par le terrorisme dans notre pays ? », a lancé Anselme Somé, député du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) de la province du Ioba. Un autre député du MPP, Marc Zoungrana, a indiqué avoir voté oui pour « la continuité des institutions. »[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net


Extension de la mine Bissa Gold à Zandkom dans le Bam : Un passage en force selon un citoyen

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La société minière Bissa Gold a entrepris d'étendre sa production dans le village de Zandkom, commune de Sabce, province du Bam. Mais selon un citoyen, les procédures d'extension n'ont pas été respectées. Lisez plutôt son écrit !

Selon des échanges de courriers entre la société Bissa Gold et le Bureau national des évaluations environnementales (BUNEE), de septembre et d'août 2018, la Société Bissa Gold a soumis son dossier de projet d'extension à l'appréciation du BUNEE qui le lui a retourné avec ses observations à prendre en compte, dont notamment la réalisation des rapports d'étude d'impact environnemental et social et le plan de réinstallation conformément aux textes en vigueur (décret n°2015-1187 /PRES/TRANS/PM/MERH/MATD/MME/MS/MARHASA/MRA/MICA/MHU/MIDT/MCT du 22 octobre portant conditions et procédures de réalisation et de validation de l'évaluation environnementale stratégique , de l'étude et de la notice d'impact environnemental et social du 22 octobre 2018 et textes successifs dont la loi n°009-2018 /AN du 3 mai 2018 portant expropriation pour cause d'utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d'utilité publique et d'intérêt général au Burkina Faso.

Selon ces références, les rapports provisoires du consultant en charge de ces études devaient être soumis aux populations impactées par les opérations envisagées, pour entendre et prendre en compte les observations et doléances formulés par celles-ci, avant d'être transmis au BUNEE pour évaluation et validation. Celui-ci, pour la validation des documents reçus, procède alors à une enquête publique auprès des populations.

Le projet concerne l'extension des activités de la société minière Bissa Gold dans la zone de Zandkom, relevant de la Commune de Sabcé, Province du Bam, région du Centre-Nord.

Dans le cas présent, il a fallu une rencontre du 22 février 2020 présidée par M. le Haut-Commissaire de la province du Bam et ayant ordre du jour la présentation de l'enquête publique aux populations concernées, pour que le consultant et la société Bissa Gold acceptent de reconnaître que la population n'ayant pas encore reçu les rapports provisoires ni formulé ses observations et amendements éventuels, ne pouvait pas accéder à un tel ordre du jour. M. le Haut-Commissaire dut demander au consultant et à la société d Bissa Gold de soumettre d'abord les rapports provisoires, enregistrer les observations et amendements, les prendre en compte, avant cette opération de l'enquête publique.

La rencontre pour connaître les observations et amendements se tint le 5 mars 2020. Un représentant du BUNEE présent prit sur lui, pour mieux rassurer la population que ses avis seraient pris en compte, de rédiger le procès-verbal de la rencontre et promit de lui en faire le retour pour qu'elle-même vérifie que tous ses avis y sont consignés, avant sa finalisation et sa remise au consultant pour prise en compte.
Ce PV, ni les rapports révisés du consultant, ne parvinrent jamais aux populations.

Celles-ci, au contraire, furent surprises, quelques deux semaines après la rencontre du 5 mars 2020, de voir débarquer dans leurs villages des caterpillars. C'est lors d'une rencontre souhaitée par la société Bissa Gold et tenue le 2 mai 2020, que la population apprendra que l'objet du jour était l'adoption du plan de réinstallation qui fut établi par Bissa Gold.

Durant la même réunion, tout le monde apprit que les listes des chefs de concessions et de ménages ont étéétablies, celles des propriétaires de terre établies, les compensations financières déjà payées à ceux y ayant droit, avec signatures de protocole d'accord, sans qu'aucun de ces actes n'ait fait l'objet d'une rencontre d'instance d'information et de validation au niveau des populations réunies autour de leur autorité locale.

L'accord de la population concernée par le projet d'extension pour exprimer ses avis sur le plan de réinstallation établi unilatéralement par Bissa Gold fut obtenu au forceps par M. le Maire qui présidait la séance. La constatation de l'avalanche des actes posés par Bissa Gold, dont nous n'avons été tous informés que durant cette rencontre du 2 mai 2020 suscita beaucoup de questions sur ce non-respect répété et récidiviste des procédures et étapes d'évolution successive des actes posés par Bisa Gold, sans se soucier de prendre l'avis des instances mises en place par l'autorité nationale et nous préoccupe énormément, nous populations concernées et citoyens de la commune de Sabcé.

Et cela, quand sur le terrain, nous constatons que Bissa Gold a largement déjà réalisé plusieurs opérations qui normalement, ne devaient pas intervenir avant l'obtention de l'autorisation officielle (constructions de plusieurs maisons de relocalisation, explosions de recherche ou de fouille, etc. : sur quelles bases légales et administratives ces actes sont-ils posés ?

Jusqu'où ira ce comportement de se passer de l'avis des instances et des populations locales ? que deviennent les attentes non satisfaites des populations et les absences de réponses non expliquées ? Qui répondra des conséquences négatives et inacceptables par la population et de leurs réactions éventuelles ? Par de tels actes, ce projet ne se révèle-t-il pas être véritablement une extorsion forcée patrimoines des populations et des richesses nationales au mépris ouvert de l'intérêt des populations et du pays ?

Ouagadougou, 24 août 2020

Un citoyen de la commune de Sabcé indigné :
Ram Christophe SAWADOGO 74453043.

Burkina : Le CCVA suspend sa campagne d'authentification des certificats de visite technique

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Le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) suspend finalement sa « campagne » d'authentification des certificats de visite technique. C'est l'information que la directrice générale, Zalissa Koumaré, nous a transmise par le biais de son service de communication, ce mardi 25 août 2020.

C'est un rétropédalage dans le feuilleton de l'authentification des certificats de visite technique du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA).

Tout a commencé par un communiqué en date du 19 août 2020. La directrice générale du CCVA, Zalissa Koumaré, portait à la connaissance des automobilistes qu'une « campagne d'authentification des certificats de visite technique » est entreprise par les forces de l'ordre sur tout le territoire national. Dans la foulée, certains automobilistes se sont vu demander cette fameuse authentification par la police au cours des contrôles de routine. Cette situation a occasionné une vague d'indignations des automobilistes. Comment repartir au CCVA pour authentifier un document livré par la même structure ?


Lire aussi :Sécurité routière : Le CCVA en campagne de contrôle des certificats de visite technique


Nos tentatives de rencontrer la directrice générale pour une interview ont été vaines. Dans la matinée de ce mardi 25 août 2020, c'est son service de communication et marketing qui nous a contacté pour nous informer de la suspension de la dite campagne. « Pour des raisons organisationnelles, l'authentification est suspendue », précise le service. Et d'ajouter qu'en temps opportun, la directrice générale va nous « recontacter » pour que nous puissions « poser toutes les questions. Sinon actuellement, l'opération est arrêtée ».

Le lundi 24 août 2020, au cours d'une plénière sur le projet de loi portant autorisation de ratification du traité relatif aux autorités africaines et malgaches de l'aviation civile, le ministre en charge de la Mobilité urbaine, Vincent Dabilgou, a indiqué aux élus du peuple qu'il y a des automobilistes qui ont des certificats de visite technique falsifiés. C'est donc ce qui a occasionné cette éphémère campagne d'authentification.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net


Publication sur la page Facebook le 21 août 2020 :

Que retenir de l'attestation d'authentification du certificat de visite technique du CCVA ?

1- Qu'est-ce que l'attestation d'authentification du certificat de la visite technique ?
L'attestation d'authentification du certificat de la visite technique est un document qui certifie que la visite technique détenue par l'automobiliste est conforme.

2- Cette attestation est-elle obligatoire pour tous ?

Non. Elle l'est seulement dans le cas où les forces de l'ordre le demandent de façon expresse. Elle n'est pas systématique. Pas besoin donc de se présenter au CCVA pour s'en faire délivrer de façon volontaire.

3- L'attestation d'authentification est-elle payante ?

Non. L'attestation d'authentification est entièrement gratuite.

4- Où peut-on se faire délivrer cette attestation d'authentification ?

À la demande des forces de l'ordre et sur présentation de leur fiche, l'attestation d'authentification est délivrée dans toutes les stations CCVA.

Le CCVA invite donc tous les usagers et automobilistes à la sérénité. Car cela s'inscrit dans la dynamique du renforcement de la sécurité routière.

CCVA : Contrôler – Vérifier – Sécuriser !

Santé : Les mérites de trois partenaires techniques et financiers reconnus par les autorités burkinabè

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Dr Ryan Novak, Directeur de MenAfriNet à CDC Atlanta, Flavien Aké, Directeur général de Davycas International et Dr Jean-Jacques Bernatas, conseiller régional santé pour le Sahel à l'ambassade de France au Burkina Faso, ont reçu des distinctions pour leur soutien à la mise en oeuvre des programmes de santé au Burkina Faso.

Ils ont été faits chevalier de l'Ordre du mérite de la santé et ont reçu leurs médailles des mains de la ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué ce mardi 25 juillet 2020.

A en croire la ministre, les contributions de ces récipiendaires ont permis d'améliorer certaines interventions sanitaires.

Lefaso.net

Education nationale : 134 établissements privés sommés de fermer

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134 établissements privés n'ouvriront pas cette année. Ainsi en a décidé le ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales après un contrôle dans ces établissements d'enseignement privés.

Selon le ministre Stanislas Ouaro, les raisons de ces fermetures sont essentiellement liées au manque d'hygiène, de sécurité pour les élèves et à l'emplacement de ces établissements ( à proximité de débits de boisson, de cimetières, de zones marécageuse, etc.).

Aussi, 392 autres établissements qui n'ont pas l'autorisation du ministère de l'éducation nationale sont priés de se conformer aux textes qui encadrent le secteur. Ils ont quand même la permission de fonctionner au cours de l'année 2020-2021.

Lefaso.net

L'Institut Panos Afrique de l'Ouest (IPAO) lance le Prix Régional sur le Journalisme Sensible au Genre

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L'Institut Panos Afrique de l'Ouest (IPAO), dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Femmes : Occupez les Médias ! », lance le Prix Régional sur le Journalisme Sensible au Genre, sous le parrainage du Bureau Régional d'ONU Femmes Afrique de l'Ouest et du Centre.

Ce prix s'adresse aux journalistes évoluant dans les pays suivants : Bénin, Mali, Guinée, Burkina Faso, Sénégal, Togo, Niger, Côte d'Ivoire.

Pour plus de détails sur les modalités des candidature, cliquez ici

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