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Législatives 2020 au Burkina : Le regroupement d'indépendants « Sidwaya » investit ses candidats du Bam et de la liste nationale

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C'est par une grande cérémonie, ce dimanche 23 août 2020 à Rollo, commune rurale située dans la province du Bam (région du Centre-nord), qu'El Hadj Ousséni Ouermi, manager du regroupement d'indépendants, Sidwaya, a présidé la cérémonie d'investiture des candidats de ladite organisation aux législatives du 22 novembre 2020. Les populations sont, elles, venues de l'ensemble des communes du Bam.

« Sidwaya », ou l'heure de la vérité, a été porté sur les fonts baptismaux en avril 2019 dans la commune de Rollo par El hadj Ousséni Ouermi, convaincu que celui qui n'aime pas la vérité ne peut construire ni un village, une commune, une province encore moins, un pays. Ce regroupement se voulait, au départ, un mouvement à l'échelle provinciale du Bam. Mais face à la demande de citoyens à travers le territoire national, Sidwaya s'est érigé en organisation nationale, susceptible donc de compétir dans l'ensemble des provinces, confie Ousséni Ouermi.

La cérémonie de ce dimanche qui a été consacrée à l'investiture des candidats de la liste provinciale du Bam (dont Ousséni Ouermi est, lui-même, tête de liste) et de la liste nationale, constitue en quelque sorte un top de départ d'une offensive à travers plusieurs circonscriptions électorales. A en croire les responsables du regroupement d'indépendants Sidwaya, les jours à venir verront l'installation des candidats de la liste du Kadiogo (capitale) et de bien d'autres circonscriptions.

Les candidats de la liste nationale confient être prêts à mouiller le maillot pour le maximum possible de députés au soir du 22 novembre 2020

« Nous avons constaté que les partis (politiques) traditionnels choisissent des candidats dits docteurs, grands techniciens, etc. Mais nous estimons que ce sont les populations qui votent pour ces gens dits intellectuels. Alors, pourquoi ne pas choisir parmi ces électeurs-là eux-mêmes pour être députés et voter des lois qui reflètent leurs réalités ? C'est ce qui nous a motivés à la création de ce regroupement », justifie le manger du regroupement d'indépendants Sidwaya, Ousséni Ouermi, précisant que les candidats sont choisis au sein des populations.

C'est ce logo qui a été dispatché aux populations pour se l'approprier avant le jour du scrutin.

Pour lui, le développement ne saura se faire sans les populations elles-mêmes. Selon Ousséni Ouermi, Sidwaya est un regroupement de personnes qui croient au développement par une synergie d'action avec les populations elles-mêmes et en dehors de tout jeu politicien. En décidant donc d'aller à la conquête de la députation, M. Ouermi et ses « lieutenants » entendent contribuer à d'abord éveiller les consciences des populations par un discours de vérité et la nécessité d'une implication locale au développement.

Ousséni Ouermi dit penser déjà au programme de développement à mettre en place pour la province et les partenaires à mobiliser dans cette dynamique

« Sidwaya, une volonté des populations du Bam »

Selon des proches, l'initiateur du regroupement d'indépendants Sidwaya, Ousséni Ouermi, est bien connu dans la localité pour ses actions citoyennes avant même la création de l'organisation. Attitude qu'ils avouent apprécier à sa juste valeur. « Il y a des gens qui sont nés dans cette localité, mais qui ne mettent pas pieds ici, à plus forte raison connaître nos réalités. Par contre, lui est né hors de la localité, mais il connaît nos réalités parce qu'il partage tout avec nous ici. C'est le seul que nous avons vu ici manger avec tout le monde sous les arbres. Il ne se suffit pas à lui-même. Rien que cet humanisme nous satisfait déjà, ce n'est pas qu'il nous donne quelque chose, nous ne voulons pas quelque chose de lui, le fait de montrer que nous sommes même chose est suffisant. Sinon, il n'est pas le plus nanti de la localité, il a des aînés d'âge et en ressources financières, mais nous ne les connaissons que de noms », raconte un responsable d'association de la commune de Rollo.

Les responsables coutumiers ont fait des bénédictions au manager de Sidwaya, Ousséni Ouermi, et à l'ensemble des candidats

A en croire les intervenants à la cérémonie d'investiture, sitôt créé, Sidwaya a posé plusieurs actions au profit des populations du Bam. Il s'agit entre autres de la confection de plus de 3 000 CNIB (Cartes nationales d'identité burkinabè) offertes gracieusement aux populations de la commune de Rollo, des appuis aux services déconcentrés de l'État (commissariat, centres de santé, inspection d'enseignement…), la réfection d'infrastructures communautaires, distribution de plants dans le cadre du mois de reboisement, l'opérationnalisation d'un moulin pour soulager les femmes de Rollo, des appuis aux jeunes et à des associations de jeunes ainsi que des soutiens aux services de l'État dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.

Les épouses d'El Hadj Ousséni Ouermi venues apporter leur soutien au combat commun pour le développement du Bam

Pour cette cérémonie de lancement, la mobilisation était au rendez-vous ; les délégations étant venues de toutes les communes de la province. Selon les différences couches qui sont intervenues, il n'y a pas de doute, Sidwaya fera le plein des députés au regard de la qualité de son manager.

Pour le porte-parole des candidats de la liste nationale, Tidiane Ouermi « on a toujours et assez voté ici, mais la suite n'a jamais répondu à nos attentes ; nos élections n'ont jamais servi. C'est pourquoi, des sages de la commune et de la province sont allés solliciter Ousséni Ouermi pour qu'il se présente pour le compte de la province. L'homme est un vrai travailleur, un altruiste. Nous avons confiance au choix de nos parents et nous nous jetons avec détermination à l'élection des listes de Sidwaya ».

Parents, amis et connaissances ont bravé la distance et l'état défectueux de route pour être aux côtés des porteurs du regroupement

Des interventions qui, ajoutées à la mobilisation des populations dont il dit constater au cours de sa tournée dans la province, font dire à Ousséni Ouermi que les deux députés en jeu dans le Bam sont un acquis pour Sidwaya. Le regroupement compte également prendre des députés sur la liste nationale, dont les 32 candidats (titulaires et suppléants) ont été installés au cours de la cérémonie.

Tidiane Ouermi, porte-parole des candidats de la liste nationale eatime que les préoccupations réelles des populations ne peuvent être prises en compte que lorsqu'elles représentées aux instances décisionnelles par des hommes issus de leurs rangs

Selon les informations, Ousséni Ouermi a été le responsable à la sécurité des meetings et rencontres du candidat Roch Kaboré en novembre 2015. A ce titre, l'homme a sillonné provinces, communes et hameaux de cultures dans le cadre de la campagne pour assurer la sécurité des activités de campagnes. Cette année, un nouveau challenge s'ouvre donc avec Sidwaya.

O.H.L
Lefaso.net


Mali : Les militaires veulent diriger la transition

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La junte malienne qui a renversé le pouvoir d'Ibrahim Boubacar Keita a proposé de former un gouvernement composé uniquement de militaires.

Ils acceptent également que le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta retourne chez lui ou aille se soigner à l'étranger.

Selon RFI, à l'issue de discussions, la Cédéao et les putschistes maliens sont d'accord pour tourner la page IBK.

Super Coupe AJSB 2020 : RAHIMO FC s'impose face à Salitas (3-2)

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La 27e édition de la Super Coupe AJSB (Association des journalistes sportifs du Burkina) s'est disputée dans la soirée du dimanche 23 aout 2020 à Pô, chef-lieu de la province du Nahouri. RAHIMO FC qui recevait Salitas s'est imposé par trois buts à deux. Le vainqueur est reparti avec un trophée, la somme de deux millions de francs CFA et des médailles en or.

Un trophée de plus pour les académiciens de Bama. Dans la soirée du dimanche 23 aout 2020, dans le stade flambant neuf de Pô et devant un parterre d'invités dont le Ministre des Sports et des loisirs, Daouda Azipiou et sa collègue de la santé, Claudine Lougué, marraine de l'édition, les joueurs de RAHIMO FC ont accroché un nouveau trophée à son palmarès à l'occasion de la 27e édition de la Super Coupe AJSB.

Les populations de Pô sont sorties massivement pour l'occasion

L'actualité footballistique a été marquée par la suspension puis l'annulation de la saison à cause de la maladie à coronavirus. En réunion, le Comité d'urgence de la Fédération burkinabè de football (FBF) a décidé que RAHIMO FC et Salitas représentent le Burkina Faso en campagne africaine. Pour contribuer à une meilleure prestation des représentants burkinabèà ces compétitions continentales, l'AJSB a décidé d'offrir l'occasion à ces deux clubs de mesurer leurs forces.

RAHIMO FC contre Salitas est aussi un avant-goût de la prochaine saison qui doit normalement reprendre le 11 septembre prochain. Pour l'occasion, les deux clubs n'ont pas fait dans la plaisanterie. Dès le coup d'envoi de la rencontre, les Bobolais surprennent leurs adversaires dans les premières secondes. En effet, profitant de l'attentisme des défenseurs de Salitas, Aboubacar Guira ouvre le score dans la première minute du match. Même menés au score, les poulains du Ladji Coulibaly restent calmes et déroulent leur jeu en laissant la balle pendant de longues minutes à l'adversaire. A la 57e minute, les Bobolais corsent l'addition en inscrivant un deuxième but grâce à la nouvelle recrue, Pape Sibo Waré.

Les joueurs de RAHIMO ont remporté la 27e Super Coupe AJSB

La pause intervient sur cette avance de deux buts. Du retour des vestiaires, les hommes de Ladji Coulibaly se réveillent. A partir du milieu du terrain, Youssouf Barro sert très les balles à ses coéquipiers. Salitas reprend les choses en son compte. Leur pressing finit par payer car à la 72e minute, ils obligent Daouda Bamba à marquer contre son camp. L'espoir renaît et les Ouagalais y croient désormais. Mais à la 82e, le même Pape Sibo Waré, dans un grand soir, assène le coup de semonce sur Salitas en réalisant un doublé.

Salitas est repartie avec des médailles d'argent et la somme d'un million de francs CFA

RAHIMO 3-1 Salitas. On joue les dernières minutes du match. Mais Youssouf Barro n'abdiquent pas. Mieux, ils attaquent. A la 83e minute, ils réduisent le score. Ils n'ont pas le temps de rétablir la parité puis que l'arbitre, Jean Ouattara, mettra fin à la rencontre. RAHIMO vient d'ajouter un nouveau trophée à son palmarès. C'est la joie au Stade municipal de Pô qui accueillait son premier match. Un peu plus tôt, aux environs de 10h, le président du Faso, Roch Kaboré, qui séjournait dans la ville de Pô a visité les installations avant de regagner Ouagadougou.

Le vainqueur de la Super Coupe est reparti avec un trophée, des médailles en or et la somme de deux millions de francs CFA. L'équipe malheureuse a, quant à elle, reçu des médailles d'argent et la somme d'un million de francs CFA. Les partenaires de l'AJSB ont aussi offert d'autres lots aux deux équipes.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Élections couplées de 2020 au Burkina : Des journalistes formés pour assurer une bonne couverture médiatique

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Le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) a organisé, les 22 et 23 août 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation au profit des journalistes de la région du grand Ouest du Burkina Faso. Placé sous le thème : « Médias et élections », cet atelier a permis de renforcer les compétences des participants afin de leur permettre d'assurer une bonne couverture médiatique des élections présidentielle et législatives au Burkina Faso, le 22 novembre 2020.

En organisant cet atelier de formation au profit des journalistes de la région du Grand Ouest du Burkina Faso, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) veut s'assurer du bon déroulement des élections présidentielle et législatives à travers une meilleure communication. D'où la nécessité de renforcer les compétences des journalistes des médias publics et privés en matière de couverture des élections.

Au cours de cette rencontre, les formateurs ont expliqué aux journalistes, le processus électoral et le mode de scrutin ; le rôle de la société civile et des observateurs durant les élections. Il s'est agi également pour eux, de mettre à niveau les journalistes en matière de collecte et traitement de l'information en période électorale et de leur donner des conseils pratiques.

Les journalistes présents à la formation du CNP/NZ

Pour les premiers responsables du centre, les élections constituent des moments d'extrêmes tensions, en ce sens qu'elles mettent en jeu, des enjeux importants. D'où l'exigence de rigueur de la part du journaliste. Selon eux, la pression sera encore plus grande sur les médias, avant, pendant et après les scrutins. Car les protagonistes de la classe politique, cherchent chacun, à s'attirer les faveurs des médias de différentes manières. C'est pourquoi, en plus d'impulser la transparence, le CNP/NZ veut mettre le journaliste à l'abri des « risques de manipulation ».

Cependant, les défis majeurs dans l'organisation de ces élections de 2020 demeurent d'ordre sécuritaire et Sanitaire. Les responsables du centre estiment que toutes les mesures devraient donc être prises pour relever ces défis et enjeux et s'assurer que les scrutins prévus se tiennent dans les délais prescrits par la loi. Durant cette période, la bonne communication est importante voir indispensable pour le bon déroulement des élections. L'organisation de cet atelier répond ainsi à ce besoin.

A travers cette session de travail, le CNP/NZ entend apporter sa contribution à la transparence des prochaines échéances électorales en renforçant les compétences des journalistes des médias publics et privés, écrits et audio visuels en matière de couverture des élections.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Système d'information et gouvernance de l'internet : L'Initiative Tic renforce la capacité des formateurs

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Du 24 au 28 août 2020, se tient par vidéoconférence la formation des formateurs en gouvernance de l'internet et système d'information (FFGI). Un projet de l'Initiative TIC et Citoyenneté au profit des experts de l'outils internet des pays francophones. Objectif, renforcer les capacités stratégiques des pays francophones africains dans la mise en place d'écosystèmes numériques.

La cérémonie d'ouverture a eu lieu, ce matin à Ouagadougou, par vidéoconférence. Un top de départ donné par la ministre du Développement de l'économie numérique et des postes, Hadja Ouattara Sanon. Une formation qui va mobiliser plusieurs acteurs tant nationaux qu'internationaux pour assurer la qualité de la formation.

Il s'agit des partenaires tels que l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Burkina Faso ; l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l'internet corporation for assigned names and numbers (ICANN) ; l'AFNIC (Association française de nommage internet en coopération), etc, qui ont répondu présent.

Hadja Ouattara/Sanon

Et, pour la ministre Hadja Ouattara/Sanon « c'est une formation de haute qualité et coûteuse et le Burkina Faso ne ménagera aucun effort pour accompagner les jeunes ». Cette formation sixième (6è) du genre, débutée 2015, selon Toumana Charles Millogo, DG de l'ARCEP est « la dématérialisation galopante », car « toute notre vie sera numérisée dans un proche futur ». Pour conforter ses propos, Toumana Charles Millogo a déclaré que la crise sanitaire a démontré aux yeux du monde que « les communications électroniques sont les locomotives des économies du monde ».

l'intervention de la ministre Hadja Ouattara/Sanon

Représentant l'OIF, Dr Abou Zeid a expliqué dans son intervention que la crise du COVID-19 a révéléà l'Afrique que les TIC sont incontournables. Mais aussi, une opportunité car, la crise a permis à l'Afrique de faire des innovations majeures dans le domaine des TICS. Cependant, Dr Abou Zeid a invité les usagers des TIC à prendre en considération les aspects de sécurité et de confidentialité.

Dr Abou Zeid

Pour le béninois Pierre Dandjinou, vice-président, Engagement des parties prenantes en Afrique (ICANN) « l'Afrique doit investir dans les TIC pour protéger son espace numérique ». Pierre Bonis, DG de l'AFNIC et Arthur Cardinal, responsables de l'engagement des parties prenantes à AFRINIC, représentant le CEO de AFRINIC, le monde futur ne s'écrira pas sans les TIC.

Au sortir de la formation, les formateurs seront mis à niveau dans le secteur du numérique ou les évolutions rapides en langue. Ils seront dans l'espace francophone une expertise en matière de gouvernance de l'internet. Ces hommes et femmes en formation sont issus de sept (7) pays.

Pour la ministre Hadja Ouattara/Sanon , le Burkina Faso reste un partenaire clé aux cotés de l'ARCEP et des acteurs internationaux pour les TIC. Elle s'est félicitée de la percée du Burkina Faso en matière des outils d'implantation d'accès à internet et des systèmes numériques.

E.K.S/Lefaso.net

Présidentielle 2020 au Burkina : Roch Kaboré investi candidat du parti de l'Alliance Travailliste pour le Développement

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Le parti de l'Alliance Travailliste pour le Développement (ATD) a tenu son premier congrès ordinaire, les 22 et 23 août 2020 dans la ville de Bobo-Dioulasso. Cette rencontre selon son président, Souleymane Soulama a permis aux congressistes de faire l'état des lieux du parti. A l'issue du congrès, les militants et sympathisants ont porté leur choix sur Roch Kaboré pour l'élection présidentielle.

Les militants du parti de l'Alliance Travailliste pour le Développement (ATD) ont pris d'assaut la maison de la culture Monseigneur Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso, les 22 et 23 août 2020 pour la tenue de leur premier congrès ordinaire.

Cette rencontre était placée sous le thème : « Rôle et place de l'Alliance Travailliste pour le Développement dans la stratégie de gouvernance administrative et politique pour la cohésion sociale, la paix et le développement durable au Burkina Faso ». Pour le président du parti, Souleymane Soulama, le choix porté sur la ville de Sya n'est pas fortuit. « Nous avons créé ce parti dans la ville de Bobo-Dioulasso le 2 février 2020 et donc il était normal que nous puissions tenir notre premier congrès ordinaire ici », a-t-il expliqué.

Souleymane Soulama, président du parti de l'ATD

Ainsi, cette session a permis aux congressistes de faire l'état des lieux du parti. Le président Souleymane Soulama a souligné que cette rencontre a été une occasion pour eux, de consolider les bases du parti pour les élections futures. S'adressant à ses militants et sympathisants de la région des Hauts-Bassins, Souleymane Soulama a précisé sa nouvelle vision politique. Selon ses propos, à travers son parti, il compte se distinguer en faisant la politique autrement, à savoir se concentrer sur le renforcement du capital humain et le développement des initiatives porteuses. Pour relever les grands défis auxquels le pays fait face, il a estimé qu'il faut l'union des fils et filles.

Les militants et sympathisants du parti de l'ATD prennent part à leur premier congrès ordinaire

A l'issue de ce congrès, le parti a choisi et investi son candidat pour l'élection présidentielle du 22 novembre 2020. Etant de la majorité présidentielle, l'ATD a ainsi porté son choix sur Roch Kaboré. Pour les congressistes, ce choix se justifie par le fait que le programme politique du président Kaboré est en adéquation avec les visions et idéaux de leur parti. « Nous adhérons aux programmes présidentiels de Roch Kaboré qui accorde une place de choix à l'éducation, la santé, l'agriculture, la préservation de la nature, la sécurité, la promotion des valeurs ancestrales, etc. », a laissé entendre Souleymane Soulama.

Il a par ailleurs invité les militants à la mobilisation et àœuvrer pour que les élections puissent se passer bien et qu'au soir du 22 novembre, leur candidat puisse également passer au premier tour.

Romuald Dofini
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Présidentielle en Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara dépose son dossier de candidature

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Candidat à sa propre succession à l'élection présidentielle d'octobre 2020, le président Alassane Ouattara s'est rendu ce lundi 24 août 2020 au siège de la Commission électorale indépendante (CEI), pour déposer son dossier de candidature au nom du Parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

"Je sais compter sur l'ensemble de mes concitoyens pour que cette élection soit apaisée et que les Ivoiriens puissent faire leur choix en toute tranquillité, dans la paix, sans violence", a déclaré Alassane Ouattara, alors qu'il sortait de la commission électorale indépendante (CEI).

En rappel, Alassane Ouattara, 78 ans, a été investi le samedi 22 août 2020, candidat du Parti présidentiel, au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan.

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Crédit photo : Abidjan.net

Covid-19 au Burkina Faso : 10 nouveaux cas confirmés à la date du 22 août 2020


Gestion des cantines scolaires au Burkina Faso : Le nouveau guide intègre le préscolaire

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Le DG de la direction de l'allocation des moyens spécifiques aux structures éducatives, Roger Ilboudo, a présidé, ce lundi 24 août 2020 à Ouagadougou, l'ouverture de l'atelier de diffusion du guide de gestion des cantines scolaires au profit des contrôleurs provinciaux des vivres du ministère en charge de l'éducation nationale. Un atelier qui permettra de renforcer leurs capacités sur l'organisation de la cantine scolaire et le processus d'acquisition des vivres en vue de son bon fonctionnement.

Ils sont au total 43 contrôleurs provinciaux des vivres du ministère en charge de l'éducation nationale qui prennent part à cet atelier de diffusion du nouveau guide de gestion des cantines scolaires au Burkina Faso. Pendant six jours (24 au 29 août 2020), ils (les contrôleurs) prendront connaissance de ce nouveau guide de gestion des cantines scolaires dont la validation s'est tenue en juillet 2019 à Tenkodogo. Une occasion pour eux de se réapproprier le contenu de ce nouvel outil de travail afin de pouvoir bien s'en servir.

Lydia Irambona, chargée des programmes du CRS-Burkina

Une alimentation saine et équilibrée de l'élève, une priorité dans la mission du Catholic Relief Services

La relecture et la diffusion de ce guide de gestion au profit des acteurs impliqués dans l'alimentation scolaire a été possible grâce au financement du Catholic Relief Services (CRS) dans le cadre de la 3e phase de son projet dénommé« Beoog Biiga ».

Un projet financé par le département américain de l'agriculture (USDA) et qui intervient dans près de 1000 écoles dans la région du Centre-nord à travers la fourniture des repas scolaires quotidiens, la distribution de micronutriments et de déparasitants, le renforcement des capacités des acteurs, la dotation de matériels pédagogiques, la sensibilisation des communautés sur l'importance de l'éducation, a expliqué la chargée des programmes de CRS-Burkina, Lydia Irambona.

Roger Ilboudo, DG de la DAMSSE

Tout en ajoutant qu'au nombres des actions entreprises en soutien aux politiques nationales au Burkina Faso, c'est plus de 26 millions de FCFA qui ont été investis pour l'élaboration d'une stratégie nationale pour une alimentation scolaire et la relecture du guide de gestion des cantines scolaires, sa reproduction et diffusion auprès des acteurs impliqués dans l'alimentation scolaire.

Et c'est pourquoi le présent atelier, précise-t-elle, est la concrétisation d'un processus dont le but est l'amélioration de la qualité de l'éducation pour une nutrition saine et équilibrée de l'élève. Car l'alimentation scolaire a été le premier secteur d'intervention de CRS-Burkina depuis plus de 50 ans et reste toujours au coeur de sa mission.

Ainsi, ce nouveau guide de la gestion des cantines scolaires est salué par les autorités éducatives. Car, selon le DG de la direction de l'allocution des moyens spécifiques aux structures éducatives, Roger Ilboudo, ce guide réviséétait très attendu, parce qu'il permettra d'accompagner les communes pour une gestion efficace des cantines scolaires dont elles ont la charge depuis 2017. « Cette formation est la première et nous voulons qu'elle se poursuive avec les maires et d'autres acteurs du système éducatif afin de faire en sorte que ce guide puisse être compris et maitrisé pour que le fonctionnement des cantines reste et demeure dans l'esprit de ce que les autorités ont voulu en transférant la gestion aux communes ».

43 contrôleurs provinciaux des vivres du MENAPLN réunis pour la diffusion du nouveau guide de gestion des cantines scolaires

Le préscolaire comme l'une des innovations majeures

En effet, le nouveau guide est un document très important dans la gestion des cantines scolaires au Burkina Faso et il est composé de quatre modules majeurs, a indiqué le chargé de projet « Cantine scolaire » du MENAPLN, Daouda Belem. Il s'agit d'abord d'un module sur l'organisation de la cantine scolaire. En plus de celui-ci, il y a également d'autres sur le processus d'acquisition et la gestion de ces cantines au niveau des écoles. Et enfin le dernier module sur le suivi et les outils de rapportage qui seront partagés avec l'ensemble des acteurs à savoir les contrôleurs.

Et ce nouveau guide apporte, selon le chargé de projet, plusieurs innovations dans la gestion des cantines scolaires de façon générale. Des innovations parmi lesquelles, l'on peut citer, entre autres, l'intégration du préscolaire qui n'était pas pris en compte dans l'ancien guide. A celle-ci s'ajoute également l'intégration de toute la gamme des produits locaux qui doivent être utilisés au sein des différentes cantines scolaires.

Yvette Zongo
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Campagne agricole 2020-2021 : Le ministre de l'Agriculture s'imprègne de l'état des champs dans le Sud-Ouest

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Le ministre de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, était dans les champs de la région du Sud-Ouest, ce samedi 22 août 2020. Dans les provinces du Poni, du Ioba et de la Bougouriba, le ministre a pu constater l'état d'avancement de la campagne agricole et apporter le soutien du gouvernement aux producteurs. A part quelques parasites signalés et des poches de sécheresse constatées, dans l'ensemble, la physionomie des plants se présente assez bien. A ce stade de la campagne agricole, les plants sont aux stades de montaison, de floraison ou de tallage.

Des champs de maïs, de riz, de sorgho et d'arachide ont été visités par le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, dans la région du Sud-Ouest. A Banlo, localité située à quelques encablures de la commune de Bouroum-Bouroum (Poni), le groupement Sinèka exploite un bas-fond rizicole redynamisé sur une superficie de 36 hectares, avec une prévision de plus de 100 tonnes attendues. Soixante-quatorze producteurs exploitent ce bas-fond redynamisé grâce à l'appui des techniciens de l'agriculture. Pour Bébè Kambou, producteur à Banlo, le groupement a reçu des semences subventionnées et des engrais, d'où la satisfaction des producteurs.

A Diébougou, dans la province de la Bougouriba, la coopérative agricole des céréaliers et maraîchers, bénéficiaire de tracteurs de la part du gouvernement, a reçu également la visite du premier responsable de l'agriculture. A en croire le responsable de ladite coopérative, Soremine Kambiré, le matériel technique a permis d'emblaver déjà 56 hectares. « Avec les caprices de la saison cette année, ce matériel a aidé pour le labour ; et selon nos prévisions, nous sommes à 40% de taux d'exécution, parce qu'on a prévu 100 hectares pour les membres et nous comptons doubler ce chiffre », a affirmé Soremine Kambiré. La dotation en tracteurs par le gouvernement vise à encourager les producteurs à la mécanisation agricole.

Dans cet élan de mécanisation, huit tracteurs ont été mis à la disposition des producteurs des coopératives, ce qui a facilité le labour des champs. « Il y a eu un travail qui a été fait par les producteurs, notamment l'utilisation des techniques et technologies promises par le ministère. Nous avons vu des champs où les productions sont très bonnes par rapport aux autres champs, bien qu'il y ait eu des poches de sécheresse, parce que les techniques de maîtrise de l'eau, les techniques de production telles que l'utilisation de la riziculture intensive ont permis de voir des cultures qui se portent bien », nous confie le ministre en charge de l'Agriculture.

Il n'a pas manqué de saluer l'engagement des producteurs dans la diversification des spéculations. Il a promis, dans la mesure du possible, avec l'appui des projets et programmes, d'accompagner les femmes qui se sont fortement engagées dans les productions agricoles. Des doléances, notamment le manque de matériels et de retenues d'eau, ont été soulevées par les producteurs.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Boubacar TARNAGUIDA

Gestion du patrimoine non financier de l'Etat : Les gestionnaires des EPE renforcent leurs capacités à Koudougou

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La Direction générale des affaires immobilières et de l'équipement (DGAIE) forme du 24 au 28 août 2020 à Koudougou, des gestionnaires du patrimoine non financier des Établissements publics de l'État (EPE) sur la comptabilité matières et gouvernance du patrimoine non financier de l'Etat. La cérémonie d'ouverture, qui s'est tenue le lundi 24 août 2020, a été présidée par William Toé, directeur de la Comptabilité matière.

Cette formation vise à permettre aux gestionnaires des matières des EPE de s'approprier le contenu des documents élaborés sur la gestion du patrimoine non financier de l'État tels que le parc automobile, les bonds de carburants, la réception de la commande publique, etc.

Gislain William Toé, Directeur de la comptabilité-matière

Selon Gislain William Toé, Directeur de la comptabilité-matière, représentant le Directeur général des affaires immobilières et de l'équipement de l'Etat, on entend par patrimoine non financier de l'Etat, tout ce qui est bien meuble et immeuble, c'est-à-dire immobilisation infrastructurelle et équipement qui appartiennent à l'Etat. « Ce sont des biens acquis sur la base des ressources publiques » précise-t-il.

Participants

C'est pourquoi, explique-t-il, le gouvernement s'est engagé, à travers des réformes, à améliorer la gouvernance de ces types de biens. Pour lui, s'il y a des textes et procédures qui encadrent l'utilisation des deniers publics, ces derniers sont utilisés pour acquérir des biens. Et si ces biens sont mal gérés, le travail aurait été nul, ce qui ramène le pays en arrière par rapport à ses besoins de développement.
« Donc au cours de ces cinq jours nous allons inculquer à ces gestionnaires les bonnes pratiques en matière de gestion du patrimoine non financier. Et de façon particulière, nous allons mettre l'accent sur la gestion du carburant et du matériel roulant et aussi sur les procédures de réception de la commande publique » s'est-il étendu. Pour lui, si ces commissions qui réceptionnent les marchés publics sont bien informées, cela peut réduire la question de qualité des infrastructures et des équipements de l'Etat.

Souleymane Coulibaly, Directeur de l'administration et des finances de l'Office nationale de l'identification

Pour Souleymane Coulibaly, Directeur de l'administration et des finances de l'Office nationale de l'identification (ONI), la dite formation est la bienvenue pour une structure comme l'ONI qui dispose d'un parc automobile assez élevé et entreprend beaucoup de missions. « Chaque année, il y a des acquisitions de matériels, ce qui fait qu'avoir la situation exacte de son matériel est un idéal. Et ici ils nous ont soumis trois documents dont un guide pour la réception des marchés publics, un guide pour la gestion du carburant et un guide pour la tenue de la comptabilité matière » explique Souleymane Coulibaly.

Les participants à la cérémonie d'ouverture

Selon lui, le guide de réception des marchés publics est particulièrement important, parce qu'à ce niveau il existe parfois des incompréhensions entre les différents acteurs. Le guide permettra donc de situer chacun dans son domaine d'intervention. Il en est de même, du guide de gestion du carburant, qui vient trancher un litige entre les gestionnaires de carburant et les conducteurs qui estiment souvent qu'ils sont lésés.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Insécurité dans la Komondjari : « Les populations meurtries souffrent énormément », alerte le député Odagou Goula

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Députéà l'Assemblée nationale, Odagou Goula vit très mal la crise sécuritaire qui sévit au Burkina Faso. Dans sa province d'origine, la Komondjari (région de l'Est), des villages sont devenus inaccessibles à cause de l'insécurité. La crise alimentaire est réelle. Mais loin de peindre l'avenir en noir, le député invite chaque Burkinabèà assumer ses responsabilités, pour que le pays puisse relever la pente. Interview.

Lefaso.net : Quel est l'état des lieux en matière de sécurité dans la province de la Komondjari ?

Odagou Goula : Il y a une sorte d'accalmie ; c'est une accalmie précaire, étant donné que sur trois communes, nous avons deux communes qui sont sous l'emprise des terroristes. Ni l'administration, ni les leaders n'y résident. Mais la commune, chef-lieu de la province, est réduite au centre de Gayéri, parce que les villages sont inaccessibles. Les élus locaux, les Comités villageois de développement (CVD) sont revenus au centre à Gayéri.

On parle de l'implication des populations dans la lutte contre l'insécurité. Comment faire ?

Encourager les populations à s'engager dans la lutte, c'est d'abord les amener à prendre conscience que leur participation effective dans la lutte contre le terrorisme va être déterminante pour notre victoire prochaine. Je ne dis pas trop lointaine. Maintenant, il faut s'assurer que lorsqu'on s'engage, on peut bénéficier d'un certain nombre de soutien, sur le plan moral et sur le plan matériel.

Je n'ai pas dit qu'il faut prendre en charge ceux qui vont s'engager, qu'ils s'assurent qu'ils peuvent avoir des équipements nécessaires tout de suite et maintenant. Et que lorsque les gens s'enrôlent, qu'on ne prenne pas beaucoup de temps avant que les gens s'engagent sur le terrain. Très souvent, le temps d'attente, s'il est long, les renseignements font que véritablement, certains qui désirent s'engager s'inquiètent qu'on puisse s'en prendre à eux avant qu'ils commencent leurs activités de Volontaire de défense de la patrie.

C'est vrai que l'armée explique toujours qu'il faut des enquêtes de moralité avant que les gens s'engagent, mais il faut que cette enquête puisse s'accélérer de manière à ce que ceux qui s'inscrivent, ceux qui se font enrôler puissent s'engager véritablement et qu'ils aient les moyens de se défendre au plus tôt, pour vraiment les mettre à l'abri de toutes sortes d'attentats, de toutes sortes de poursuite de la part des terroristes.

On parle de déficit de nourriture. Comment faciliter l'accès des ONG à ces zones ?

La crise alimentaire est réelle dans la région, dans ma province, la Komondjari. Il y a beaucoup de déplacés à Gayéri. Le CONASUR (Conseil national de secours d'urgence et d réhabilitation) n'intervient pas directement, mais au travers des ONG qui ont repris l'activité d'assistance. Mais il se trouve qu'il y a des localités qui sont difficilement accessibles, de sorte que ces ONG n'ont pas accès à ces zones, notamment la commune de Bartiébougou et celle de Foutouri où véritablement, quand vous disposez de vivres, il très difficile d'assister la population.

Vous vous souvenez que j'avais posé la préoccupation de Tankoalou et de Foutouri : on avait des vivres à Gayéri depuis plus de huit mois, mais on n'avait pas la possibilité d'envoyer les vivres à ces localités-là. Donc, la pénurie fait que les populations sont meurtries, elles souffrent énormément. Maintenant, il faut organiser ces ONG et leur accorder l'appui nécessaire pour leur permettre de mener à bien ce rôle d'assistance humanitaire et alimentaire aux populations.

Votre dernier message

Mon message est un message de compassion aux Forces de défense et de sécurité qui ont subi plusieurs attaques et ont perdu leurs camarades. Je souhaite que la population locale leur apporte son soutien. Quoi qu'on dise, le rôle du militaire, ce n'est pas un salarié ; c'est quelqu'un qui s'engage pour une cause et qui prend des risques pour la nation. C'est pourquoi, il doit mériter tout le respect dûà son engagement, dû au risque qu'il prend vis-à-vis des populations. Nous, peuple du Burkina, nous devons soutenir notre armée, réhabiliter notre armée de telle sorte qu'elle se sente au centre de notre sécurité, au centre de la défense de notre patrie.

Pour ce qui est du gouvernement, il faut qu'on continue la coordination des actions des différents départements, de sorte que les questions de sécurité, les questions d'assistance alimentaire et tous les autres pans puissent être cordonnés de manière à insuffler une certaine dynamique qui permette aux uns et aux autres de se retrouver et de pouvoir s'épanouir. On sait que la situation est difficile, mais on peut atténuer la souffrance des uns et des autres. Pour les populations, il faut que nous ayons le courage d'affronter certaines difficultés, que nous ayons le courage d'affronter le danger. On sait que nos moyens sont dérisoires, mais si on est organisé, on peut venir à bout de ce mal.

A l'ensemble des Burkinabè, je veux dire que l'espoir est permis. Il faut nous assumer, chacun doit assumer ses choix. Que nous ne fassions pas la politique de l'autruche et qu'on n'aille pas dans la logique de la déresponsabilisation qui est celle qui fait penser que c'est l'autre qui est responsable et que, soi-même, on n'a aucune responsabilitéà assumer ; de sorte que quand le pire va arriver, que chacun se rende compte qu'il aurait pu faire quelque chose.

Là, ce serait tard. Aujourd'hui, ce n'est pas encore tard, on peut relever la pente. Que chacun s'engage pour construire notre Faso, parce que personne ne pourrait s'épanouir, quels que soient les moyens qu'il aurait acquis, quel que soit le privilège qu'on lui aurait accordé, si le Burkina ne peut pas se conjuguer au futur très proche.

Interview réalisée par Edouard Kamboissoa Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

Il ne faut pas lâcher le poisson que l'on a dans la main pour capturer celui qui nous chatouille l'oiil.

Décès de SABA Yahya : Remerciements

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Sa majesté El Hadj Naaba Kiiba, Roi du Yatenga, et famille à Ouahigouya,
La grande famille royale du Yatenga,

La grande famille Konsamyiri, Saba, Ouedraogo, Diallo, Savadogo, Ouattara, et Nama à Ouahigouya (Bagrin), Ouagadougou, Peni, Reka Bobo-Dioulasso, paris et Abidjan, les familles Ouédraogo à Ouahigouya, Lilligomdé et à Ouagadougou.

Les familles Maïga et Dakambary à Ouagadougou et à Niamey,
Les familles alliées, Guiro, Ouedraogo, Barry, Sidibé, Tirouda, Bancé, Diallo,Sawadogo, Traoré, Zerbo, Zoungrana, Soulli, Sanou, Somda, Tapsoba, Thiéba, Guira, Zampalegré, Kinda à Ouagadougou, Ouahigouya, et à Bobo-Dioulasso,
La veuve SABA Mariam née Maiga, les frères, sœurs, enfants, cousins, cousines, neveux, nièces, et les petits-enfants,

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie et de solidarité lors du rappel à Dieu, le samedi 11 avril 2020 et de l'inhumation, le dimanche 12 Avril 2020 à Ouagadougou, de leur époux, frère, fils, neveu, époux, père, oncle, grand père et beau-père :
SABA Yahya dit ‘'Jimmy''
Ingénieur mécanicien à la retraite, Officier de l'ordre National,
expriment leur profonde gratitude à tous ceux et celles qui les ont soutenus de près ou de loin.

Leurs remerciements s'adressent particulièrement :
Aux amis et connaissances de la grande famille Konsam-yiri résidant à Ouahigouya, Bobo Dioulasso et Ouagadougou ;
Aux amis, et Collègues du Défunt de Leo, Gaoua, Manga, Dédougou, Réo et de Ouagadougou

Aux amis, connaissances et Collègues de la veuve et des enfants de Leo, Gaoua, Manga, Dédougou et de Ouagadougou
Aux autorités administratives et coutumières de Ouagadougou (Pissy) et de Ouahigouya

Au Ministre d'État, Ministre de la défense nationale et des anciens combattants,
Au ministre de l'Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles,
Au Cheick Boubacar Doukouré,
Au Cheick de Ramatoulaye,

Aux différents Membres du Thé Club de Ouahigouya
Aux différents Membres de l'association des anciens et des retraités du Ministères des Infrastructures et du Désenclavement.
Aux différents membres de l'Association Burkinabè des Experts Automobiles et Incendie (ABEAI)

Aux différents voisins de la famille du Défunt à Pissy
Toutes les personnes présentes aux obsèques.
Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu le Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Appel à communication sur la pandémie de la COVID-19 au Burkina Faso


Avis de recrutement de 45 agents de collecte de données quantitatives

Etudes supérieures : 5ème édition de la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation (SIO) du 24 au 29 août 2020 à Ouagadougou

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La Directrice Générale du CIOSPB porte à la connaissance des élèves, étudiant.e.s, parents d'élèves et d'étudiant.e.s, que la 5ème édition de la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation (SIO-2020) se tiendra du 24 au 29 août 2020 dans le pavillon « des Pyramides » du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Vous êtes toutes et tous invitées à venir nombreuses et nombreux pour découvrir les filières d'études et de formation au Burkina Faso et à l'étranger, les types de bourses, les conditions d'accès aux bourses nationales et étrangères, la démarche d'inscription en ligne sur « Campus Faso », et les services offerts par le CENOU et le FONER.

Vous aurez également l'accompagnement des Conseillers d'Orientation scolaire et professionnelle pour vous aider à faire des choix éclairés de formation.

Dre Lydia ROUAMBA
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Avis de manifestation d'intérêt : Évaluation du projet proactif « STARTUP » du fonds commun genre

COURS INTENSIFS Au Centre Américain de Langue

Le pouvoir du partenariat : Les États-Unis et le Burkina Faso signent le deuxième Compact du MCC

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Le jeudi 13 août 2020, j'ai eu le plaisir d'assister à la signature d'un deuxième Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) entre les peuples des États-Unis et du Burkina Faso. Après un premier accord fondateur signé en 2008, ce second Compact est l'exemple le plus récent de l'amitié de longue date entre nos deux pays et d'un engagement ferme des États-Unis à soutenir une croissance économique inclusive au Burkina Faso.

Cet accord quinquennal de 450 millions de dollars, conçu en partenariat avec le gouvernement du Burkina Faso, vise principalement à remédier au coût élevé ainsi qu'à l'accès et la qualité limités à l'électricité au Burkina Faso. Une fois achevé, ce partenariat améliorera l'infrastructure énergétique globale du Burkina Faso et bénéficiera directement à environ 8 millions de citoyens burkinabè.

Le Burkina Faso est l'une des économies les plus dynamiques d'Afrique ; une croissance économique continue et élargie nécessite des investissements stratégiques dans les infrastructures. Les opportunités économiques se multiplieront pour les citoyens du pays au fur et à mesure que la production d'électricité du Burkina Faso augmentera grâce à ce partenariat avec les États-Unis. Grâce à des partenariats comme celui-ci, la prospérité et la croissance contribueront à fournir une énergie fiable, à créer plus d'emplois, à améliorer le niveau de vie des citoyens et à stimuler l'esprit d'entreprise et l'innovation.

Depuis sa création, le MCC a investi plus de 13 milliards de dollars dans des projets de croissance économique à travers le monde qui devraient bénéficier à environ 190 millions de personnes. Le MCC est une agence gouvernementale indépendante des États-Unis qui s'associe à certains pays comme le Burkina Faso pour fournir des subventions qui contribuent à réduire la pauvreté grâce à la croissance économique, créant ainsi des pays plus stables et plus sûrs avec de nouvelles opportunités commerciales.

Je suis fier de l'amitié entre nos deux pays et je me réjouis que ce nouvel accord crée davantage d'opportunités de croissance économique partagée pour tous les Burkinabè.

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