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Traitement des déchets plastiques : L'entreprise Keïta Ahmed (EKA) en fait son cheval de bataille

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Les déchets en plastique constituent l'une des plaies modernes dans les communautés burkinabè. Ils s'accumulent dans les décharges, le long des trottoirs et des rues. Conscient de ce fait, le superviseur de l'entreprise Keïta Ahmed (EKA), située à Yagma, un quartier de Ouagadougou, Moussa Ouédraogo nous a confié, ce mercredi 26 août 2020, que l'entreprise se donne pour mission d'améliorer le cadre de vie des habitants, valoriser les déchets plastiques et créer des emplois durables par la collecte et traitement des déchets plastiques.

Nous sommes allés à leur rencontre avec une première interrogation : comment se fait le traitement ou la valorisation des déchets plastiques dans l'entreprise Keïta Ahmed (EKA) ?

En réponse à cette question, le superviseur de l'entreprise Keïta Ahmed (EKA), Moussa Ouédraogo, explique que le traitement des déchets plastiques passe par plusieurs étapes. En effet, dans le site se trouve un dépotoir où sont stockés les déchets plastiques provenant des quatre coins du Burkina Faso.

Les travailleurs en train de découper les déchets plastiques

A leur arrivée dans le centre de tri, les déchets plastiques sont séparés selon leur composition. Ensuite, ils sont compactés et découpés selon l'épaisseur du plastique, puis broyés dans une machine pour obtenir des granulés plastiques. Ces granulés plastiques vont subir une opération de tamisage pour faire partir la poudre. Apres le tamisage, vient le lavage et le séchage des granulés plastiques. Enfin, ils sont conditionnés dans des sacs de 100 kilogrammes pour être transportés dans les industries de transformations nationales (FASOPLAST) et internationales (Ghana, Côte d'Ivoire, la France, etc.).

Cette machine sert à broyer les déchets

« Grâce à elle, nous parvenons à nourrir nos familles…»

L'entreprise EKA est spécialisée dans le traitement des déchets plastiques. Elle possède trois sites au total dans les quartiers Tampouy, Yagma et Yimdi. L'objectif de la création de cette entreprise est de lutter contre la pollution de l'environnent en assainissant les cadres de vie de la population, de lutter ensuite contre le chômage en créant des emplois durables à certaines couches vulnérables des populations et de redonner vie aux objets plastiques usés, nous explique Moussa Ouédraogo.
Selon le superviseur d'EKA, plus de 300 personnes gagnent leur pain quotidien dans cette entreprise. « Parmi ces personnes figurent des élèves et étudiants, qui pendant les vacances viennent travailler pour pouvoir payer leur scolarité», a laissé entendre Moussa Ouédraogo.

Photo du superviseur d'EKA, Moussa Ouédraogo

En plus de ces écoliers, même les autres travailleurs arrivent à tirer leur épingle du jeu. Pour la représente des travailleurs d'EKA, Sanata Zon, la création de cette entreprise les aide énormément. « Grâce à elle, nous parvenons à nourrir nos familles, à payer leur scolarité et à les soigner quand ils sont malades », confie-t-elle. Elle souhaite, par ailleurs, que l'entreprise prospère davantage afin que ceux qui y travaillent aussi gagnent davantage.

Après avoir lavé les déchets plastiques,

« Ces mêmes produits nous reviennent très chers »

A EKA, tout ne roule pas sur des roulettes. En effet, les promoteurs disent connaître des difficultés financières. « Nous sommes confrontés à un problème de financement de la part de nos autorités et partenaires. Nous travaillons sur fonds propre, ce qui fait que nous ne sommes toujours pas arrivés à la phase de recyclage de nos déchets plastiques », nous informe Moussa Ouédraogo.

De son avis, en plus de l'accompagnement technique des agents de l'environnement, le gouvernement et toutes les personnes de bonne volonté peuvent les soutenir financièrement pour que le site de recyclage de Yimdi puisse répondre aux attentes, c'est-à-dire traiter les déchets plastiques au Burkina et les recyclés sur place. Cela permettra aux citoyens d'avoir les produits finaux à des prix abordables.

ils sont séchés

« Nous effectuons le gros travail que nous transportons à l'étranger à un prix dérisoire et après fabrication, ces mêmes produits nous reviennent très chers », souligne-t-il.
En rappel, l'entreprise Keita Ahmed (EKA) porte le nom du promoteur. Elle a été créée en 2002 et emploi plus de 300 personnes (femmes et hommes). Elle produit environ 21 tonnes de granulés plastiques par semaine. Elle a un chiffre d'affaire annuel de près de 100 millions francs CFA, selon les responsables.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net


IRON BIBY et X-Plus renouvellent leur confiance ensemble

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IRON BIBY et X-Plus renouvellent leur confiance ensemble. Désormais il y a 16 bouteilles dans le paquet, disponible en canette aussi.

IRON BIBY le grand champion du monde en levée de poids a associé son image à la boisson énergétique X-plus depuis le lancement de cette boisson en 2018.

IRON BIBY et la boisson énergétique ont renouvelé leur alliance au grand plaisir des consommateurs.
En effet, le grand champion mondial vient de renouveler son contrat d'ambassadeur de la marque de boisson énergétique X-plus.

X-plus est produit par TWELLIUM INDUSTRIE BURKINA FASO depuis 2018.

TWELLIUM INDUSTRIE BURKINA FASO est installée à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. En permanente innovation dans le domaine des boissons, elle est un maillon incontournable dans la production et la commercialisation des boissons et de l'eau minérale au Burkina Faso.

L'innovation de IRON BIBY et de la boisson énergétique X-plus est que désormais dans un paquet de X-plus vous avez 16 bouteilles.

Aussi X-plus est aussi disponible en canette.

Rendez-vous chez vos revendeurs habituels pour vous procurer votre boisson énergétique X-plus

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X-plus, peu importe le nombre de X que vous avez il y a encore un X-plus.

Terrorisme : Après les humanitaires, la prochaine étape sera l'apostasie

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Dans un écrit parvenu à notre rédaction, un citoyen donne sa lecture de la trajectoire des terroristes qui écument le sahel africain. Selon lui, après avoir attaqué des humanitaires, la prochaine étape pour ces groupes armés terroristes sera l'apostasie. Lisez

« Les terroristes qui ensauvagent le Sahel, franchissent chaque jour un pas de plus sur la route de l'horreur. D'abord, ils guerroyaient contre les mécréants en passant au fil de l'épée tous ceux qui ne penchaient pas pour eux. Puis on les a connus trafiquants en tout genre pour financer leurs aventures meurtrières. Et après, ils ont pillé et violé les populations pour essayer d'établir leur califat imaginaire.

On pensait avoir tout vu, mais ces monstres ont toujours une surprise à nous offrir dans leur liste criminelle. Au Niger, la semaine dernière, les terroristes s'ont allés encore plus loin dans l'abjecte, en s'en prenant à des jeunes volontaires humanitaires venus simplement apporter leur aide aux déshérités.

Il y a quinze jours, ils ont même tué un homme de Religion, l'imam tolérant de Djibo. Après avoir trahis les hommes, la prochaine étape des djihadistes, sera de trahir Dieu pour de bon ! »

Issa Bâ

Appel de Manéga : Des recommandations pour construire la paix et le vivre-ensemble au Burkina

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Le comité technique et scientifique de l'Appel de Manéga a tenu, ce jeudi 27 août 2020 à Ouagadougou, un point de presse. L'objectif de cette rencontre était de présenter les conclusions du colloque organiséà Manga le 1er août dernier, qui avait connu la participation d'une trentaine d'experts et de personnes ressources.

Engagé dans la recherche et la construction de la paix, la réconciliation, l'unité nationale, le dialogue et le vivre-ensemble au Burkina Faso, l'Appel de Manéga, à travers son comité technique et scientifique, a livré les conclusions des travaux de son colloque organisé le 1er août 2020. Les participants à ce colloque tenu à Manga s'étaient penchés sur le thème «Évaluation de la feuille de route des sages et des enjeux politiques et électoraux en lien avec la réconciliation nationale ».

Pour le secrétaire général du comité de Manéga, Lookman Sawadogo, lors de cette rencontre des experts et des personnes ressources, trois recommandations et deux résolutions ont été prises pour essayer de sortir le pays de la crise actuelle. La première recommandation consiste à préparer un processus électoral sain, transparent, honnête et sincère qui favorise l'inclusivité et l'expression politique plurielle au niveau des candidatures et de l'enrôlement des électeurs.

Le secrétaire général du comité de Manéga, Lookman Sawadogo, présentant les conclusions du rapport

Le colloque a aussi recommandé que les acteurs politiques fassent preuve de lucidité, de discernement et d'anticipation afin de prendre des décisions politiques courageuses, voire audacieuses, qui préservent l'intérêt supérieur de la nation au défi de l'organisation de ces échéances électorales dans un contexte sécuritaire très préoccupant. Enfin, il a été recommandé la tenue d'un dialogue démocratique de tous acteurs clés du processus électoral autour des enjeux des échéances électorales de 2020.

En ce qui concerne les deux résolutions, la première est adressée au président du Faso, et la deuxième à tous les candidats à l'élection présidentielle.
Devant l'incertitude de la situation, demande est faite au président du Faso, chef de l'État, d'ouvrir, dans les meilleurs délais, une ultime concertation nationale sans exclusive autour des élections pour recueillir les avis, conseils, suggestions et propositions de toutes les forces vives de la nation dans l'intérêt supérieur du peuple burkinabè.

Quelques points du rapport

Devant l'impérieuse nécessité de réconciliation nationale, invitation est adressée à tous les candidats à l'élection présidentielle à prendre, dans un élan patriotique, un engagement solennel devant le peuple à travailler ensemble, victorieux comme perdants, à l'issue de l'élection présidentielle afin de donner une chance à la réconciliation nationale qui rassemblera les filles et les fils du Faso. Que les sages de l'Appel de Manéga et toutes les bonnes volontés soucieuses de l'avenir du Burkina Faso s'impliquent pour la réalisation de cette entente nationale.

Au regard de la situation nationale, les participants à ce colloque se sont également penchés sur l'organisation des élections de novembre 2020 en lien avec la crise sécuritaire et l'offre de la réconciliation nationale. Ainsi, des hypothèses ont été formulées, prenant en compte les options faisant l'objet de débats au sein de l'opinion publique et des acteurs démocratiques.

Des journalistes

De ces hypothèses, la première est que l'élection présidentielle se tienne à la date prévue et les élections législatives soient reportées d'une année. La deuxième est que la présidentielle et les législatives se tiennent. La troisième est que les élections présidentielle et législatives ne se tiennent pas. Et la quatrième hypothèse envisage que les élections couplées soient uniquement organisées de manière partielle dans certaines parties du territoire national.

Pour le président du conseil technique et scientifique de l'Appel de Manega, Dr Evariste Conseibo, « de toutes ces hypothèses, la meilleure est que les élections présidentielle et législatives soient retardées pour créer de meilleures conditions et permettre d'abord de sécuriser le territoire, puis également à tous les citoyens de pouvoir participer au vote ». Selon lui, fermer les yeux pour aller aux élections malgré tout, occasionnera des problèmes plus graves.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Axe Namssiguia-Djibo : Deux personnes enlevées à bord d'un véhicule de transport

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Deux personnes ont été enlevées, jeudi 27 août 2020, par des individus armés non identifiés sur l'axe Namsiguia -Djibo, rapporte notre confrère de Libre info sur sa page Facebook, ce vendredi 28 août 2020.

Selon le journal, les infortunés étaient à bord d'un véhicule de transport commun et le kidnapping s'est déroulé là où le Grand Imam de Djibo, Souaibou Cissé, a été enlevé le 11 août dernier. La dépouille de l'imam, rappelons-le, avait été retrouvée assassiné quelques jours plus tard.

Pour l'instant, aucune nouvelle des deux personnes kidnappées. Espérons qu'une réaction rapide des forces de défense et de sécurité permettra de les retrouver le plus rapidement possible sains et saufs.

Lefaso.net
Avec Libre info

Etats-Unis : Le rêve de Martin Luther King, il y a 57 ans de cela

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28 août 1963 – 28 août 2020. Il y a 57 ans jour pour jour que le Pasteur Martin Luther King prononçait son célèbre discours « I have a dream » devant le Lincoln Memorial, durant la Marche sur Washington contre les discriminations raciales.

« Je rêve qu'un jour sur les collines rousses de Géorgie les fils d'anciens esclaves et ceux d'anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, un État où brûlent les feux de l'injustice et de l'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.
Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd'hui un rêve ! ».

Voici le rêve du prix Nobel de la Paix, Marthin Luther King. Il a été assassiné le 4 avril 1968 au Lorraine Motel à Memphis. Son assassinat a provoqué une vague d'émeutes raciales dans plusieurs villes des États-Unis nécessitant l'intervention de la Garde nationale.

Un demi-siècle plus tard, les violences raciales continuent et elles ont atteint le summum après la mort de Georges Floyd suite à une interpellation policière le 25 mai 2020. Trois mois plus tard, c'est Jacob Blake, un noir de 29 ans qui devient le nouveau symbole des violences policières après avoir reçu sept balles dans le dos. Il risque la paralysie à vie.

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Nous vous proposons le discours intégral traduit de l'anglais par le site http://lesgrandsdiscours.arte.tv/

“Je suis heureux de me joindre à vous aujourd'hui pour participer à ce que l'histoire appellera la plus grande démonstration pour la liberté dans les annales de notre nation.

Il y a un siècle de cela, un grand Américain qui nous couvre aujourd'hui de son ombre symbolique signait notre Proclamation d'Émancipation. Ce décret capital se dresse, comme un grand phare illuminant d'espérance les millions d'esclaves marqués au feu d'une brûlante injustice. Ce décret est venu comme une aube joyeuse terminer la longue nuit de leur captivité.

Mais, cent ans plus tard, le Noir n'est toujours pas libre. Cent ans plus tard, la vie du Noir est encore terriblement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination. Cent ans plus tard, le Noir vit à l'écart sur son îlot de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle. Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les coins de la société américaine et se trouve exilé dans son propre pays.

C'est pourquoi nous sommes venus ici aujourd'hui dénoncer une condition humaine honteuse. En un certain sens, nous sommes venus dans notre capitale nationale pour encaisser un chèque. Quand les architectes de notre République ont magnifiquement rédigé notre Constitution de la Déclaration d'Indépendance, ils signaient un chèque dont tout Américain devait hériter. Ce chèque était une promesse qu'à tous les hommes, oui, aux Noirs comme aux Blancs, seraient garantis les droits inaliénables de la vie, de la liberté et de la quête du bonheur.

Il est évident aujourd'hui que l'Amérique a manquéà ses promesses à l'égard de ses citoyens de couleur. Au lieu d'honorer son obligation sacrée, l'Amérique a délivré au peuple Noir un chèque en bois, qui est revenu avec l'inscription “ provisions insuffisantes ”. Mais nous refusons de croire qu'il n'y a pas de quoi honorer ce chèque dans les vastes coffres de la chance, en notre pays. Aussi, sommes-nous venus encaisser ce chèque, un chèque qui nous donnera sur simple présentation les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.

Nous sommes également venus en ce lieu sacrifié pour rappeler à l'Amérique les exigeantes urgences de l'heure présente. Ce n'est pas le moment de s'offrir le luxe de laisser tiédir notre ardeur ou de prendre les tranquillisants des demi-mesures. C'est l'heure de tenir les promesses de la démocratie. C'est l'heure d'émerger des vallées obscures et désolées de la ségrégation pour fouler le sentier ensoleillé de la justice raciale. C'est l'heure d'arracher notre nation des sables mouvant de l'injustice raciale et de l'établir sur le roc de la fraternité. C'est l'heure de faire de la justice une réalité pour tous les enfants de Dieu. Il serait fatal pour la nation de fermer les yeux sur l'urgence du moment. Cet étouffant été du légitime mécontentement des Noirs ne se terminera pas sans qu'advienne un automne vivifiant de liberté et d'égalité.

1963 n'est pas une fin, c'est un commencement. Ceux qui espèrent que le Noir avait seulement besoin de se défouler et qu'il se montrera désormais satisfait, auront un rude réveil, si la nation retourne à son train-train habituel.

Il n'y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu'à ce qu'on ait accordé au peuple Noir ses droits de citoyen. Les tourbillons de la révolte ne cesseront d'ébranler les fondations de notre nation jusqu'à ce que le jour éclatant de la justice apparaisse.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, debout sur le seuil accueillant qui donne accès au palais de la justice : en procédant à la conquête de notre place légitime, nous ne devons pas nous rendre coupables d'agissements répréhensibles.

Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant à la coupe de l'amertume et de la haine. Nous devons toujours mener notre lutte sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Sans cesse, nous devons nous élever jusqu'aux hauteurs majestueuses où la force de l'âme s'unit à la force physique.

Le merveilleux esprit militant qui a saisi la communauté noire ne doit pas nous entraîner vers la méfiance de tous les Blancs, car beaucoup de nos frères blancs, leur présence ici aujourd'hui en est la preuve, ont compris que leur destinée est liée à la nôtre. L'assaut que nous avons monté ensemble pour emporter les remparts de l'injustice doit être mené par une armée bi-raciale. Nous ne pouvons marcher tout seul au combat. Et au cours de notre progression il faut nous engager à continuer d'aller de l'avant ensemble. Nous ne pouvons pas revenir en arrière.

Il y a des gens qui demandent aux militants des Droits Civiques : “ Quand serez-vous enfin satisfaits ? ” Nous ne serons jamais satisfaits aussi longtemps que le Noir sera la victime d'indicibles horreurs de la brutalité policière. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que nos corps, lourds de la fatigue des voyages, ne trouveront pas un abri dans les motels des grandes routes ou les hôtels des villes.

Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que la liberté de mouvement du Noir ne lui permettra guère que d'aller d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que nos enfants, même devenus grands, ne seront pas traités en adultes et verront leur dignité bafouée par les panneaux “ Réservé aux Blancs ”. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps qu'un Noir du Mississippi ne pourra pas voter et qu'un Noir de New-York croira qu'il n'a aucune raison de voter. Non, nous ne sommes pas satisfaits et ne le serons jamais, tant que le droit ne jaillira pas comme l'eau, et la justice comme un torrent intarissable.

Je n'ignore pas que certains d'entre vous ont été conduis ici par un excès d'épreuves et de tribulations. D'aucuns sortent à peine d'étroites cellules de prison. D'autres viennent de régions où leur quête de liberté leur a valu d'être battus par les orages de la persécution et secoués par les bourrasques de la brutalité policière. Vous avez été les héros de la souffrance créatrice. Continuez à travailler avec la certitude que la souffrance imméritée vous sera rédemptrice.

Retournez dans le Mississippi, retournez en Alabama, retournez en Caroline du Sud, retournez en Géorgie, retournez en Louisiane, retournez dans les taudis et les ghettos des villes du Nord, sachant que de quelque manière que ce soit cette situation peut et va changer. Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir.

Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que, oui, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd'hui et demain je fais toujours ce rêve : c'est un rêve profondément ancré dans l'idéal américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : “ Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux ”.

Je rêve qu'un jour sur les collines rousses de Géorgie les fils d'anciens esclaves et ceux d'anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, un État où brûlent les feux de l'injustice et de l'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd'hui un rêve !

Je rêve qu'un jour, même en Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur à la bouche pleine des mots “ opposition ” et “ annulation ” des lois fédérales, que là même en Alabama, un jour les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme frères et sœurs. Je fais aujourd'hui un rêve !

Je rêve qu'un jour toute la vallée sera relevée, toute colline et toute montagne seront rabaissées, les endroits escarpés seront aplanis et les chemins tortueux redressés, la gloire du Seigneur sera révélée à tout être fait de chair.

Telle est notre espérance. C'est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud.

Avec cette foi, nous serons capables de distinguer dans la montagne du désespoir une pierre d'espérance. Avec cette foi, nous serons capables de transformer les discordes criardes de notre nation en une superbe symphonie de fraternité.

Avec cette foi, nous serons capables de travailler ensemble, de prier ensemble, de lutter ensemble, d'aller en prison ensemble, de défendre la cause de la liberté ensemble, en sachant qu'un jour, nous serons libres. Ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter ces paroles qui auront alors un nouveau sens : “ Mon pays, c'est toi, douce terre de liberté, c'est toi que je chante. Terre où sont morts mes pères, terre dont les pèlerins étaient fiers, que du flanc de chacune de tes montagnes, sonne la cloche de la liberté ! ” Et, si l'Amérique doit être une grande nation, que cela devienne vrai.

Que la cloche de la liberté sonne du haut des merveilleuses collines du New Hampshire !

Que la cloche de la liberté sonne du haut des montagnes grandioses de l'État de New-York !

Que la cloche de la liberté sonne du haut des sommets des Alleghanys de Pennsylvanie !

Que la cloche de la liberté sonne du haut des cimes neigeuses des montagnes rocheuses du Colorado !

Que la cloche de la liberté sonne depuis les pentes harmonieuses de la Californie !

Mais cela ne suffit pas.

Que la cloche de la liberté sonne du haut du mont Stone de Géorgie !

Que la cloche de la liberté sonne du haut du mont Lookout du Tennessee !

Que la cloche de la liberté sonne du haut de chaque colline et de chaque butte du Mississippi ! Du flanc de chaque montagne, que sonne la cloche de la liberté !

Quand nous permettrons à la cloche de la liberté de sonner dans chaque village, dans chaque hameau, dans chaque ville et dans chaque État, nous pourrons fêter le jour où tous les enfants de Dieu, les Noirs et les Blancs, les Juifs et les non-Juifs, les Protestants et les Catholiques, pourront se donner la main et chanter les paroles du vieux Negro Spiritual : “ Enfin libres, enfin libres, grâce en soit rendue au Dieu tout puissant, nous sommes enfin libres ! ”.”

Présidentielle 2020 au Burkina : Le candidat Roch Kaboré reçoit le soutien du "Mouvement pour le Burkina du Futur"

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A trois mois (22 novembre 2020) des joutes électorales, le Mouvement pour le Burkina du Futur (MBF) a, au cours de son premier congrès extraordinaire (27-28 août 2020 à Ouagadougou), investi le candidat Roch Kaboré pour la présidentielle. Par cet acte, le MBF, lancé en septembre 2019, s'engage à contribuer à la réélection du président du Faso sortant, "dès le premier tour".

Le parti, qui part également à la conquête des députés, a, au cours de la même instance, porté Daouda Simboro comme directeur national de campagnes.

De Daouda Simboro, on retiendra qu'il a étéélu député en novembre 2015 sous la bannière de l'UPC, chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso, dont il fut également président du groupe parlementaire. Mais avec une dizaine d'autres députés de son parti, ils sont accusés d'accointance avec le Président de l'Assemblée nationale d'alors, Feu Dr Salifou Diallo (président du MPP à l'époque, parti au pouvoir).

La création par ces derniers, d'un groupe parlementaire (Renouveau démocratique) vient par la suite aggraver la crise entre eux et leurs camarades du parti, l'Union pour le progrès et le changement (UPC). Si jusque-là ils n'ont pas officiellement démissionné ou été exclus, Daouda Simboro, lui, a, il y a quelques mois, démissionné de son poste de député pour occuper, dit-on, une responsabilité au sein de la Banque agricole du Burkina Faso.

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Mali : La CEDEAO toujours pour le retour des civils au pouvoir

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Les civils doivent revenir au pouvoir au Mali. C'est la position défendue par la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), ce vendredi 28 août 2020, lors de l'ouverture du sommet extraordinaire consacré au Mali, organisé en visioconférence, a indiqué l'AFP.

« Si nous pouvons considérer que la question de la libération d'IBK est résolue, il n'en est pas de même pour celle du retour à l'ordre constitutionnel qui suppose que tous les militaires regagnent les casernes », a affirméà Niamey le président nigérien Mahamadou Issoufou, également président en exercice de la CEDEAO.

Ce sommet qui vise à faire le point des négociations de l'organisation sous-régionale avec la junte militaire intervient, faut-il le rappeler, au lendemain de la visite du Colonel Malick Diaw, le numéro 2 du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), à Ouagadougou. Cette visite avait pour but de présenter au président Roch Kaboré, le projet de feuille de route de la transition malienne.

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Côte-d'Ivoire - Football : Après le hors-jeu de Didier Drogba, la FIFA demande l'arrêt du processus électoral

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Les jeux ne sont pas encore faits pour l'élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football, prévue le 5 septembre. 24h après le rejet de la candidature de l'ancien international Didier Drogba par la commission électorale, la Fédération internationale de football association (Fifa) entre en jeu. Elle demande, selon RFI, « l'arrêt immédiat du processus électoral et ce jusqu'à nouvel ordre ».

C'est une victoire d'étape pour Didier Drogba dont le dossier de candidature a été rejeté, jeudi 27 août 2020.

Selon les informations de Radio France internationale, la Fifa demande à la Fédération ivoirienne de Football la suspension du processus électoral jusqu'à nouvel ordre.

« La Fifa pointerait du doigt le climat délétère de la dernière assemblée de la Commission électorale qui n'aurait pas eu l'occasion de reprendre les travaux en toute quiétude. Elle s'était terminée avec la démission du président de la Commission, l'ancien ministre des Sports René Diby », rappelle RFI.

Toujours selon Radio France internationale, la Fifa qui avait déjà annulé une décision de la FIF qui suspendait la Commission électorale, demande à la Fédération ivoirienne de lui faire parvenir d'ici ce vendredi 28 août plusieurs documents, notamment la liste des membres la Commission électorale ou encore un certain nombre de procès-verbaux.

Affaire à suivre.

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Koudougou : Le ministre de la Recherche scientifique inaugure la station au sol du premier satellite burkinabè

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La station au sol du premier satellite burkinabè, baptisé« Burkina-Sat1 », a été réceptionnée par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Pr Alkassoum Maïga, ce jeudi 27 août 2020 dans la matinée, au sein de l'Université Norbert-Zongo de Koudougou. Il s'agit d'une première en Afrique francophone, selon le physicien de l'espace, Pr Frédéric Ouattara, par ailleurs Président de l'Université Norbert-Zongo.

La réception de la station au sol marque la fin de la première phase du projet de construction du premier satellite du Burkina Faso. Cette étape a consisté en l'installation d'appareils permettant de communiquer avec les satellites.

Disposée dans une salle, la station est composée d'un appareil pour l'acquisition de mesures, d'une unité centrale, d'un écran de contrôle et d'un module radio-transmetteur et receveur ; le tout reliéà une antenne UHF/VHF fixée sur le toit de l'immeuble.

Le ministre Alkassoum Maïga félicitant l'équipe du Pr Ouattara

Les antennes serviront pour la communication entre la station au sol et les satellites qui passent au-dessus de Koudougou, a dit le doctorant en 2e année de Physique ionosphérique, Alphonse Sandwidi. « Au regard des signaux transmis par les satellites passant au-dessus de la station, seule l'antenne VHF couvrant la plage (30-300 MHz) est utilisée pour la réception. L'UHF sera utilisée pour la transmission de données de Burkina-Sat1 qui émet dans cette gamme de fréquence (300-3000 MHz) », a expliqué le doctorant.

Le Pr Frédéric Ouattara expliquant les différentes étapes pour mettre le Burkina sur orbite

Pour lui, la station au sol est en état de marche. Elle a déjà enregistré des images de satellites américains. Celles-ci ont permis de suivre en temps réel l'évolution, la probabilité et l'intensité des précipitations et de la température. Le Burkina Faso est le seul de l'Afrique francophone à disposer d'une station au sol, a soutenu le porteur du projet, Pr Frédéric Ouattara. Il a en outre souligné le caractère civil du satellite qui fournira aux paysans les prévisions pluviométriques et l'avancée du désert, entre autres. Aussi, il permettra, grâce à la télémédecine, de prévenir des maladies respiratoires.

Le ministre Alkassoum Maïga s'est également entretenu avec les étudiants sur leurs conditions de vie et d'études.

« Nous sommes à la 2e phase, c'est-à-dire la construction du satellite lui-même. Nous sommes en train d'acquérir les différents éléments constitutifs du satellite », a ajouté Pr Ouattara. Cette 2e phase coûtera 110 millions de F CFA. « La 3e phase va coûter entre 350 et 400 millions de F CFA, parce qu'il faut tenir compte du coût de transport, du sol jusqu'à la station spatiale internationale et des frais d'entretien dans l'espace pour une durée à 3 à 5 ans », a indiqué le physicien spatial. Il a précisé que cette étape ne dépendra pas du Burkina Faso seulement, car elle doit se faire dans le cadre de la coopération avec des pays lanceurs de satellites comme la Chine populaire, le Japon…

Les prouesses du physicien Fréderic Ouattara ont été saluées par de nombreuses personnalités venues être témoins de l'événement

Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Pr Alkassoum Maïga, a dit que le président du Faso Roch Kaboré a eu raison de faire confiance au physicien de l'espace et à son équipe. « Quand il nous a présenté le projet, on y a cru, et le président du Faso a donné des instructions. En tant que ministre de tutelle, je n'avais autre devoir que de l'accompagner », a déclaré Alkassoum Maïga.

Il a loué les mérites du Pr Frédéric Ouattara et les résultats qui ont été donnés à voir. Il l'a rassuré de son soutien indéfectible. « Le Burkina est fier de ce qui est en train de se faire… S'il y a un seul projet qu'il faut faire avancer, c'est bien celui-là. Il est d'intérêt stratégique, ne serait-ce que pour notre sécurité alimentaire, pour prévenir les catastrophes, certaines maladies », a ajouté le ministre Alkassoum Maïga.

Une vue de la façade principale de l'amphithéâtre de 750 places inauguré ce 27 août au grand bonheur des étudiants de l'Université Norbert-Zongo

Mettant à profit son séjour à Koudougou, le Pr Alkassoum Maïga a réceptionné et visité des infrastructures universitaires. Il a officiellement inauguré un amphithéâtre de 750 places, composé aussi de bureaux, de vestiaires, d'un magasin. Le ministre a réceptionné une partie du mur de clôture, long d'un kilomètre et de 1,50 mètre de hauteur. Ces ouvrages ont coûté plus de 2 milliards 220 millions de FCFA. Au sein du campus de Koudougou, d'autres infrastructures sont en cours de réalisation. Il s'agit d'un amphithéâtre, de la 2e partie du mur de clôture…, pour un coût de plus de 496 millions de F CFA.

Raogo Yaméogo

Côte d'Ivoire : Le Tocsin alerte sur les propos et actes xénophobes et interpelle le Burkina et la CEDEAO

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A l'orée de la présidentielle ivoirienne, prévue le 31 octobre 2020, le TOCSIN sonne et s'inquiète de la montée des propos et actes xénophobes et de leurs éventuelles répercussions sur les millions de Burkinabè. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, ce vendredi 28 août 2020, l'association exhorte les Ivoiriens à privilégier le dialogue et la cohésion sociale et invite les « ivoiritaires »à tirer les leçons du passé. Le TOCSIN interpelle également la CEDEAO et le Burkina Faso à prévenir que guérir en « exigeant des autorités ivoiriennes, la protection de tous les étrangers » et en s'assurant que les Burkinabè ne s'immiscent pas dans les élections ivoiriennes à venir.

DÉCLARATION DU TOCSIN SUR LA SITUATION POLITIQUE EN CÔTE D'IVOIRE

Les Ivoiriens sont appelés à voter leur nouveau Président de la République le 31 octobre 2020. Plusieurs candidats se sont déjà déclarés. Mais les observateurs constatent qu'un débat surgit, suite au décès brusque de Monsieur Amadou Gon Coulibaly, le candidat du RHDP. En effet, le Président Alassane Dramane Ouattara décide, suite à ce décès, de se présenter, à nouveau, aux élections présidentielles.

Tout en n'étant pas acteur dans le débat politique ivoiro-ivoirien, Le TOCSIN s'inquiète de la montée des propos et actes xénophobes et de leurs éventuelles répercussions sur nos millions de compatriotes des campagnes et des villes ivoiriennes. Le souci du TOCSIN concerne donc les discours et actes liés à cette annonce. Comme à son habitude, Le TOCSIN suit de près l'évolution de la situation politique en Côte d'Ivoire.

A l'approche des élections présidentielles, la tension politique monte. Ce qui est dommageable pour les étrangers établis dans ce pays en général, et les Burkinabè d'origine ou de nationalité en particulier, c'est la résurgence des thèses xénophobes dirigées essentiellement contre les Burkinabè. Les Ivoiritaires tiennent à se faire entendre. Ils tiennent des discours haineux et incendiaires. Lorsqu'on suit de près les propos de certains d'entre eux, on est fondéàêtre perplexe et vigilent. La vidéo du sieur Giles Tahiro alias Don Giovanni le Slameur, qui a été beaucoup partagée et commentée sur les réseaux sociaux, en est une bonne illustration.

On a même l'impression que ces Ivoiritaires n'ont pas tiré les leçons de la grave crise qui a secoué la Côte d'Ivoire entre 1998 et 2011. Ces évènements dramatiques ont causé la mort de plus de 3000 personnes à qui justice n'a pas encore été rendue.

Fidèle à notre vision et à notre mission, nous nous voyons dans l'obligation de sonner à nouveau le tocsin et d'exhorter les Ivoiriens à privilégier le dialogue et la cohésion sociale. Une élection présidentielle est un moment de communion entre la classe politique et les électeurs. À la lumière des projets des candidats, ceux-ci font le choix qui leur parait le meilleur. C'est un moment où la pondération, le respect de l'autre et le fair-play doivent prévaloir sur toute autre considération. C'est aussi un moment où la démocratie et la paix doivent être célébrées. Les acteurs politiques doivent être à l'avant-garde de l'exemplarité.

Le TOCSIN ne peut rester passif face aux actes de vandalisme, de casse et de meurtre. Le TOCSIN ne peut rester silencieux face aux discours xénophobes dont nos compatriotes pourraient souffrir des conséquences à court ou à moyen termes.
Il est clair pour Le TOCSIN que les Burkinabè ne doivent en aucun cas faire les frais des dérives xénophobes. Le TOCSIN tient à la sécurité et à la quiétude des Burkinabè résidant dans ce pays frère. En tout état de cause, les extrémistes et les pyromanes ne doivent pas prospérer.

Ainsi, Le TOCSIN rappelle à la classe politique ivoirienne sa responsabilité de mettre en avant les valeurs d'hospitalité, de fraternité et d'intégration.

Le TOCSIN souhaite que la CEDEAO anticipe en exigeant des autorités ivoiriennes la protection de tous les étrangers qui résident dans ce pays frère. Aussi bien pour la Côte d'Ivoire que pour nos compatriotes qui y vivent, « il vaut mieux prévenir que guérir ».

Le TOCSIN demande aux autorités burkinabè, du niveau central et du niveau diplomatique et consulaire de prendre, si ce n'est déjà fait, ou de renforcer toutes les dispositions utiles pour que :

- nos compatriotes ne se mêlent pas des joutes électorales en Côte d'Ivoire,

- les autorités ivoiriennes assurent, dans ce contexte très volatile, la sécurité de nos compatriotes et de leurs biens, afin d'éviter une répétition douloureuse de l'histoire,

- les structures appropriées préviennent la violation des droits de nos compatriotes et au pire, documentent les violations probables en vu d'une réponse, cette fois-ci, devant la justice communautaire de la CEDEAO et/ou celle internationale,

- les éventuels afflux massifs (non souhaités) de compatriotes soient convenablement gérés sur les plans diplomatique et humanitaire.

Souhaitons des élections apaisées aux résultats crédibles et acceptés de tous en Côte d'Ivoire en cette année 2020.

Le TOCSIN : Tous pour le Combat de la Solidarité et de l'Intégration
Pour le Bureau Exécutif, le Président

Ouagadougou, le 25 août 2020

Arouna SAVADOGO
Commandeur de l'Ordre du Mérite

Athlétisme : « Hugues est une personne qui a faim et il sait d'où il vient », Teddy Tamgho, coach de Hugues Fabrice Zango

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Cet après-midi du 20 août 2020, nous l'avons passé avec le meilleur performeur 2020 et le recordman africain en triple saut, Hugues Fabrice Zango, en compagnie de son coach, Teddy Tamgho, pour une séance d'entraînement dans l'enceinte du plus grand centre sportif, l'INSEP, à Paris. Un moment de délectation du travail acharné abattu par le duo. Et ce, au lendemain du meeting de Székesfehérvar (Hongrie) où le jeune athlète a réalisé sa meilleure performance de l'année, 17m43. Une performance qui a d'ailleurs agréablement surpris son coach qui nous dévoile ici sa mission : « Aider à ramener la médaille d'or pour le Burkina Faso aux Jeux olympiques. On est bien lancé ; que le pays nous suive, on fera le reste. » Interview au sortir dudit entraînement.

Lefaso.net : Depuis que vous avez commencéà coacher Hugues Fabrice Zango, est-ce que vous avez senti une évolution dans ses différentes performances ?

Teddy Tamgho : Senti non, constaté plutôt (rire). Hugues est arrivé avec une performance autour de 17m30 qu'il avait réalisée, peut-être réalisée 2 ou 3 fois dans sa vie. Aujourd'hui, « 17m30 » est devenu une performance banale pour lui. On peut donc dire qu'on a constaté une grosse évolution. Il y a eu un level-up de plus de 40 centimètres et même plus de 50 centimètres en l'espace seulement d'un an de travail. On ne peut que constater ses progressions.

Avec le temps de travail que vous avez eu avec lui, quel est son état d'esprit de façon générale ?

Hugues est une personne qui a faim et il sait d'où il vient, il sait pourquoi il est venu en France. Et la force qu'il a aujourd'hui : c'est que c'est un soldat qui a vraiment souffert pour arriver là et comme on dit des fois, il est mieux d'arriver au sommet quand on a souffert plutôt quand tout a été facile. Ce que je vois par rapport à son comportement, c'est qu'il a faim, il sait qu'il a les moyens, il le fera si on lui demande de travailler pour encaisser n'importe quel type de séance. Le seul bémol que je lui donnerais c'est qu'il faut savoir jauger sa faim, manger au bon moment.

Il a une faim illimitée ?

Exactement ! C'est normal quand tu es sportif de haut niveau d'avoir une faim illimitée. Toutefois, il faut savoir manger au bon moment. Il ne faut pas chercher à manger trop tôt. On a des stratégies, on a des plans et il faut qu'on s'y tienne parce que là, on ne va pas chercher n'importe qui : on va chercher Christian Taylor ; et Christian Taylor, n'importe quel athlète sait qui il est. C'est un champion !

Et c'est quoi donc les prochaines étapes ?

Les prochaines étapes, c'est que nous continuons à travailler. Comme vous l'avez vu, il continue à souffrir. Vous avez vu que la compétition d'hier n'était pas du tout préparée. On est en plein travail dans cette course au titre olympique. Donc, la suite c'est de continuer à travailler, faire quelques concours, histoire qu'il sorte et qu'il se rafraîchisse un peu les idées ; mais vraiment nous, c'était 2021. En 2021, on a les championnats d'Afrique.

Il faudra passer par les championnats d'Afrique, il y aura les Jeux olympiques et là il faut qu'il fasse une flush royale pour le pays (Ndlr : le Burkina Faso) et pour le continent (Ndlr : Afrique), parce que le coach, il est d'origine camerounaise (rire). Il fait partie des athlètes africains les plus regardés. Dès qu'on parle des chances de médailles, Hugues fait partie des grandes chances avec Talou, certains Kenyans. Il a un statut national mais aussi continental. Il est arrivé au haut niveau au bon moment, psychologiquement comme physiquement.

Est-ce qu'il y a des moments où il lâche prise ?

C'est compliqué ; quand vous avez affaire à quelqu'un comme Hugues, il va falloir que vous vous battiez sans relâche parce que le lâcher-prise ne fait pas partie de son mode de fonctionnement ou même d'un seul mode de réflexion. Avec lui, il faut attaquer, attaquer parce que si vous laissez une seconde de répit ou même un millième de seconde, il vous avale direct.

Il y a forcément des moments difficiles comme le corona avec le confinement qu'on a vécu. Justement ce qui était compliqué, c'était plus de rester inactif et passif. C'était ça le gros problème, le gros challenge ; ce n'était pas de dire « il faut travailler plus » ; ça, ce n'est pas son problème. Plus on va lui donner, plus il va aimer. Mais je pense que tout ça, ce sont de bonnes expériences pour lui pour la suite.

Vous avez un dernier mot ?

J'ai une mission, c'est d'aider à ramener la médaille d'or pour le Burkina Faso aux Jeux olympiques. On est bien lancé, que le pays nous suive, on fera le reste.

En tout cas, le journal Lefaso.net vous suit…

Yéroséo Kus, Paris, pour Lefaso.net

Médias : Saturnin Hidalgo Ky repose désormais au cimetière de Gounghin

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Décédé dans la nuit du 26 août 2020 à Ouagadougou à l'âge de 73 ans, le journaliste à la retraite, Saturnin Hidalgo Ky a été conduit le vendredi 28 août 2020 au cimetière de Gounghin où il repose désormais.

À son honneur, famille, amis collègues et camarades n'ont pas marchandé leur mobilisation pour accompagner le défunt dans sa dernière demeure au cimetière de Gounghin à Ouagadougou.

Ancien journaliste des médias publics, Saturnin Hidalgo Ky a été directeur de la radio nationale et aussi de l'ENAM. Il a créé au début des années 1990 le périodique La Clé dont Norbert Zongo fut le rédacteur en chef avant de rejoindre Le Journal du jeudi.

Grand amateur de lutte traditionnelle, il fut le premier président de la Fédération burkinabè de lutte traditionnelle.

Saturnin Ky a aussi eu une vie religieuse bien remplie en tant que fidèle et ensuite pasteur au sein de l'Église de la vie profonde.

Lefaso.net

Enseignement supérieur : La 5e Semaine de l'information et de l'orientation (SIO) répond aux préoccupations des nouveaux bacheliers

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Du 24 au 29 août 2020, se tient la 5ème édition de la semaine nationale de l'information et d l'orientation post BAC (SIO) sur le site du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO). L'Institut Supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) y est présent et propose aux nouveaux bacheliers des filières innovantes dans le domaine du numérique.

La question de l'orientation préoccupe les nouveaux bacheliers. Que faire ? comment s'orienter ? Quelles filières choisir en fonction des opportunités d'emplois ? Autant d'interrogations qui taraudent l'esprit des nouveaux récipiendaires du diplôme d'accès au cycle universitaire.

C'est pour apporter des réponses à ces différentes interrogations que la structure en charge de l'orientation des nouveaux bacheliers organise chaque année, à l'orée de la rentrée universitaire, la semaine nationale de l'information et de l'orientation post BAC (SIO).

Placée sous le thème « Problématique de l'accès à l'enseignement supérieur : Filières de formation et bourses d'études », la 5ème édition du SIO est parrainée par le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, le Pr Alkassoum MAÏGA. Pendant six jours, plusieurs instituts et grandes écoles publics et privés d'enseignement supérieur sont présents sur le site du SIAO où ils exposent leurs offres de formation. L'occasion est donnée aux élèves et parents d'élèves d'accéder aux informations dont ils ont besoin pour un choix éclairé des établissements d'enseignement supérieur de leur convenance.

Les métiers du numérique, les clés de l'avenir


Présent à cette 5ème édition du SIO, l'Institut Supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) mène des actions de séduction pour mieux faire découvrir ses filières innovantes qui préparent aux métiers d'avenir que sont les métiers du numérique. Fondé par le Dr Cyriaque PARE, l'ISCOM a également pour ambition de former et/ou de recycler les futurs et les actuels professionnels de l'information, de la communication et de l'informatique pour en faire des acteurs aptes à relever les défis de leurs métiers en pleine mutation. En effet, les professionnels et autres acteurs du domaine de l'information, de la communication et de l'informatique doivent acquérir de nouvelles capacités techniques pour mieux collecter, traiter, décliner l'information mais aussi concevoir les différentes plateformes numériques nécessaires à la diffusion desdites informations.

L'ISCOM dispose de filières de formations innovantes (Journalisme numérique ; communication numérique des organisations, création publicitaire numérique ; web-développement) basées sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD) mais aussi des formations continues pour les professionnels.

De nombreux débouchés

Les débouchées après une formation à l'ISCOM sont nombreuses et couvrent les domaines du journalisme (journaliste, webjournaliste, rédacteur web, data journaliste etc.) ; de la communication numérique (chargé de communication, chargé de relations publiques, Community manager, content manager, etc.) ; de la création publicitaire numérique (web-marketeur, chargé de marketing digital, média planneur, infographiste, concepteur-rédacteur etc.) et de l'informatique (webmaster, graphiste web, webdesigner, développeur mobile, concepteur multimédia etc.).

Yann Désiré Ouédraogo

Contacts de l'ISCOM :
72-83-05-05 / 56-91-75-75 (Appel et WhatsApp)
contacts@iscom-bf.net
www.iscom-bf.net
www.facebook.com/Iscombf
www.twitter.com/Iscombf
www.instagram.com/iscom_bf

ISCOM, les métiers du numériques les clés de l'avenir !

Education : Ericsson et l'UNICEF lancent un partenariat mondial pour cartographier la connectivité internet des écoles.

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L'UNICEF et Ericsson ont annoncé, ce vendredi 28 août 2020, dans un communiqué de presse conjoint, un partenariat mondial pour aider à cartographier la connectivité des écoles dans 35 pays d'ici la fin 2023. Ce projet entre dans le cadre de l'initiative Giga lancé en 2019 et qui vise à connecter chaque école à internet afin de permettre aux enfants d'accéder aux opportunités de l'apprentissage numérique. « Les données de connectivité en temps réel générées par la cartographie permettront aux gouvernements et au secteur privé de concevoir et de déployer des solutions numériques qui favorisent l'apprentissage des enfants et des jeunes », peut-on lire dans le communiqué de presse que nous vous proposons de lire.

L'initiative sur trois ans visant à identifier les lacunes en matière de connectivité dans 35 pays est une première étape essentielle pour connecter chaque école à internet

Ericsson et l'UNICEF annoncent aujourd'hui un partenariat mondial pour aider à cartographier la connectivité des écoles dans 35 pays d'ici la fin 2023. Cartographier la connectivité internet des écoles et des communautés environnantes est une première étape essentielle pour permettre à chaque enfant d'accéder aux opportunités de l'apprentissage numérique.

Cet effort conjoint s'inscrit dans le cadre de l'initiative Giga qui a été lancée l'année dernière et menée par l'UNICEF et l'Union Internationale des Télécommunications (UIT). Giga vise à connecter chaque école à internet. Ericsson est le premier acteur du secteur privéà s'engager à hauteur de plusieurs millions de dollars dans cette initiative et cela en tant que partenaire mondial d'UNICEF for School Connectivity Mapping.

Selon l'UIT, 360 millions de jeunes n'ont actuellement pas accès à internet. Cela engendre une exclusion, moins de ressources pour apprendre et des possibilités limitées pour les enfants et les jeunes les plus vulnérables de développer leur potentiel. L'amélioration de la connectivité augmentera l'accès à l'information, les opportunités et les choix, permettant ainsi à des générations d'écoliers de participer à la construction de leur propre avenir.

« L'aggravation de la fracture numérique est l'une des nombreuses inégalités que la pandémie COVID-19 a mises en évidence », a déclaré Charlotte Petri Gornitzka, directrice générale adjointe des partenariats de l'UNICEF. « Les fermetures d'écoles, associées à des possibilités limitées ou inexistantes d'apprentissage à distance, ont bouleversé l'éducation des enfants dans le monde entier. Notre partenariat avec Ericsson nous permettra d'offrir à chaque enfant et jeune l'accès aux opportunités de l'apprentissage numérique ».

En plus du financement, Ericsson allouera des ressources supplémentaires pour l'ingénierie des données et la science des données afin d'accélérer la cartographie de la connectivité des écoles. Plus précisément, Ericsson aidera à la collecte, la validation, l'analyse, le suivi et la représentation visuelle des données de connectivité scolaire en temps réel.

Les données de connectivité en temps réel générées par la cartographie permettront aux gouvernements et au secteur privé de concevoir et de déployer des solutions numériques qui favorisent l'apprentissage des enfants et des jeunes. Ericsson fera également appel à son vaste réseau de clients pour faire progresser les objectifs de l'initiative Giga.

« Ericsson occupe une position unique en tant que partenaire clé dans la résolution de ce problème important, grâce à son expertise technologique, à sa dimension mondiale, à ses décennies d'expérience dans les partenariats public/privé et à ses résultats probants dans la mise en relation des étudiants et des éducateurs », a déclaré Heather Johnson, vice-présidente en charge du développement durable et de la responsabilité d'entreprise chez Ericsson. « Travailler en collaboration avec des partenaires comme l'UNICEF et l'UIT amplifie l'impact potentiel de la connectivité des écoles et constitue une première étape concrète pour aider à réduire la fracture numérique au niveau mondial ».

« L'UIT apporte une connaissance historique des politiques technologiques et une expertise en matière de réglementation à la mission qui consiste à connecter toutes les écoles du monde », a déclaré Doreen Bogdan-Martin, directrice du bureau de développement des télécommunications de l'UIT. « Nous sommes ravis qu'Ericsson se joigne à Giga et aide à construire les outils cartographiques nécessaires pour faire de la connectivité de chaque école une réalité».

Le partenariat UNICEF/Ericsson contribue également au projet Generation Unlimited Global Breakthrough concernant la connectivité numérique qui vise à offrir aux jeunes des compétences digitales afin qu'ils puissent participer pleinement et utilement à l'économie numérique.

Il s'agit d'un partenariat mondial multisectoriel visant à répondre au besoin urgent d'élargir les possibilités d'éducation, de formation et d'emploi pour les jeunes. De plus, ce partenariat soutient le récent programme d'action COVID-19 de l'UNICEF, dans le cadre duquel l'organisation appelle à une action mondiale pour que les enfants continuent à apprendre, ce qui nécessite de donner la prioritéà la connectivité internet dans les zones rurales et isolées.

Suivez nos progrès et découvrez les actions en cours en matière de cartographie scolaire sur www.projectconnect.world/. Pour plus d'informations sur cette importante initiative et sur la manière d'y prendre part, veuillez consulter le site www.gigaconnect.org.

Podcast Lié :

Écoutez un podcast avec Heather Johnson, Head Sustainability et Corporate Responsibility chez Ericsson, et Charlotte Petri Gornitzka, Deputy Executive Director for Partnerships à l'UNICEF, sur la façon dont les partenaires accélèrent la connectivité des écoles :
https://soundcloud.com/ericsson-news-podcast/ericsson-and-unicef-to-accelerate-school-connectivity


Notes aux rédacteurs :

À propos d'Ericsson

Ericsson permet aux fournisseurs de services de communication d'exploiter toute la valeur de la connectivité. Le portefeuille de la société couvre les réseaux, les services numériques, les services gérés et les activités émergentes. Il est conçu pour aider nos clients à passer au numérique, à accroître leur efficacité et à trouver de nouvelles sources de revenus. Les investissements d'Ericsson dans l'innovation ont permis à des milliards de personnes dans le monde entier de bénéficier des avantages de la téléphonie et du haut débit mobile. L'action Ericsson est cotée au Nasdaq Stockholm et au Nasdaq New York. www.ericsson.com

À propos de l'UIT

L'Union Internationale des Télécommunications (UIT) est l'agence spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l'information et de la communication (TIC). Elle est le moteur de l'innovation dans le domaine des TIC, avec 193 États membres et près de 900 entreprises, universités et organisations internationales et régionales membres. Créée il y a plus de 150 ans, en 1865, l'UIT est l'organisme intergouvernemental chargé de coordonner l'utilisation partagée du spectre radioélectrique à l'échelle mondiale, de promouvoir la coopération internationale dans l'attribution des orbites de satellites, d'améliorer les infrastructures de communication dans le monde en développement et d'établir les normes mondiales qui favorisent l'interconnexion transparente d'une vaste gamme de systèmes de communication. Des réseaux à large portée aux technologies sans fil de pointe, en passant par la navigation aéronautique et maritime, la radioastronomie, la surveillance océanographique et satellitaire de la terre ainsi que la convergence des technologies de téléphonie fixe et mobile, d'internet et de radiodiffusion, l'UIT s'est engagée à connecter le monde. Pour plus d'informations, visitez www.itu.int.

À propos de Generation Unlimited

Generation Unlimited est un partenariat mondial qui prépare les jeunes à devenir des citoyens productifs et engagés. Il relie l'éducation et la formation secondaires à l'emploi et à l'esprit d'entreprise, donnant ainsi à chaque jeune les moyens de s'épanouir dans le monde du travail.

À propos d'UNICEF

UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles au monde, pour venir en aide aux enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons avec chaque enfant, où qu'il soit, pour construire un monde meilleur pour tous. Pour plus d'informations sur l'UNICEF et son travail en faveur des enfants, visitez www.unicef.org. Suivez nous sur Twitter et Facebook.

UNICEF ne soutient aucune entreprise, marque, produit ou service.

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Anna Sandberg, Corporate Communications, UNICEF Sweden, +46 708 25 11 98 E-mail : anna.sandberg@unicef.se


Ouagadougou : L'ASDJ lance les entretiens pour les bourses et stages de la session 2020-2021

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Les membres de l'Association pour la solidarité et le développement des jeunes (ASDJ) étaient réunis à la mairie de l'arrondissement 2 de Ouagadougou, ce 28 août 2020. Objectif, procéder au lancement des entretiens pour les bourses et stages 2020-2021. C'était en présence du président national, Ernest Kanlaféi Lankoandé.

Créée en 2000 à Ouagadougou, l'Association pour la solidarité et le développement des jeunes (ASDJ) a une vocation panafricaine. Depuis sa création, l'ASDJ milite pour l'émergence et la consolidation d'une classe de jeunes leaders qui participent à la vie civile de leurs Etats et au développement de leurs nations. Chaque année, elle lance des entretiens pour des bourses et des stages.

Le président national, Ernest Kanlaféi Lankoandé.

Ainsi, cette année encore, le président national, Ernest Kanlaféi Lankoandé, a mobilisé les membres de l'association pour lancer les entretiens pour la session 2020-2021. Cette étape, selon ses explications, va consister à rencontrer les jeunes pour leur donner l'information sur la réalité des bourses et des stages.

Ensuite, recueillir les dossiers de demande de bourse ou de stage. Puis viennent l'étude, le choix et l'orientation des dossiers par rapport aux bourses et stages disponibles. Le choix des dossiers pouvant bénéficier des bourses ou des stages se fonde sur la compétence (basée sur la moyenne), mais aussi des critères de vulnérabilité (Il s'agit des personnes orphelines, infirmes, etc.).

Les membres de l'Association pour la solidarité et le Développement des Jeunes (ASDJ)

Cette cérémonie de lancement a mobilisé plusieurs personnes, y compris des jeunes à la recherche de bourses. Les bourses et les stages sont au bénéfice des nouveaux bacheliers, des étudiants, des demandeurs d'aides scolaires, des chercheurs, etc.

L'Association pour la solidarité et le développement des jeunes (ASDJ) est forte d'un effectif de plus de 2 000 jeunes militants. Elle compte aussi 45 volontaires et quelques sympathisants qui la représentent et soutiennent ses efforts de développement sur l'ensemble du territoire burkinabè et dans les pays où l'ASDJ est représentée.

Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net

Conflits liés au foncier dans la commune de Bama : La Cellule d'interpellation citoyenne présente son rapport d'activités au conseil municipal

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Le conseil municipal de la commune rurale de Bama, dans la province du Houet, région des Hauts-Bassins, a tenu sa deuxième session extraordinaire de l'année, ce jeudi 27 août 2020 au sein de la mairie. Cette rencontre des conseillers municipaux a été largement consacrée à la présentation du rapport d'activités de la Cellule d'interpellation citoyenne (CIC) de ladite commune. Une copie du document a été ainsi remis officiellement au président du conseil, Lancina Gondé.

Le document de la Cellule d'interpellation citoyenne (CIC) de la commune rurale de Bama a été produit grâce à l'appui financier d'Oxfam et l'appui technique du Groupe de recherche et d'action sur le foncier (GRAF). Ce rapport, produit en réponse aux conflits liés au foncier dans ladite commune, se veut être un guide pour les populations dans leur processus de sécurisation foncière. Il a étéélaboré suite à une sortie de terrain de la CIC dans les 21 village de Bama.

En effet, la Cellule d'interpellation citoyenne (CIC) de la commune de Bama est un mécanisme qui a été pensée par le GRAF dans le cadre de la mise en œuvre du programme 17-21 du GRAF : « Programme de renforcement des capacités des acteurs locaux en sécurisation foncière dans les communes de Padéma, Cassou, Bourzanga et Bama ». Selon le secrétaire exécutif du GRAF, Saydou Koudougou, cet « instrument » permet aux acteurs locaux que sont, les organisations de producteurs et les collectivités territoriales, de faire des suivis sur la gouvernance foncière et d'accompagner la mairie à identifier les difficultés liées à cette gouvernance et de proposer des solutions pour leur résolution.

Saydou Koudougou, secrétaire exécutif du GRAF, explique l'initiative de la CIC

« La cellule est composée de représentants des organisations des producteurs et d'associations présents dans la commune. Leur rôle c'est de faire des sorties régulières sur le terrain et de discuter avec l'ensemble des acteurs intervenants sur les questions foncières (les membres des commissions foncières, les membres des commissions de conciliation foncière villageoise, les CVD), pour identifier les difficultés qui émaillent la mise en application de la loi 034. Des propositions de solutions sont faites pour interpeller le conseil municipal », a expliqué Saydou Koudougou, secrétaire exécutif du GRAF.

Soumana Sanou, secrétaire de la CIC de Bama

Composée de 12 personnes, cette cellule a été mise en place le 1er janvier 2020 à Bama. Elle a ensuite poursuivi ses activités de suivi citoyen de la gouvernance foncière. C'est ce suivi qui a abouti à la production de ce premier document. Et c'est ce rapport qui a été présenté au conseil municipal. A en croire le secrétaire de la CIC, Soumana Sanou, ce rapport relève les difficultés des populations des villages sillonnés.

Les conseillers présents à la session extraordinaire

« Nous avons parcouru les villages pour voir quels sont les problèmes qui entravent la mise en application de la loi 034. Nous avons eu à discuter avec les acteurs sur le terrain et nous avons pu recenser un certain nombre de difficultés dans chaque village notamment les conflits liés aux limites des champs. Le plus souvent les voisins ne sont pas d'accord lorsqu'on veut tracer les limites des champs.

Pour avoir les documents APFR (attestation de propriété foncière rurale), les gens estiment que le coût est élevé, le retard dans le traitement des dossiers, les ventes clandestines, les incompréhensions entre vendeurs et acheteurs. Ce sont entre autres ces problèmes que nous avons recensés et faire le compte rendu aujourd'hui au conseil municipal. Nous lui avons remis une copie du document afin qu'il se penche sur ces questions en vue d'y apporter des solutions », a-t-il laissé entendre.
Après avoir reçu le rapport, le maire de la commune de Bama, Lancina Gondé, a d'abord salué l'initiative de la mise en place de la CIC dans sa commune. Il a ensuite félicité les membres de la cellule pour le travail abattu sur le terrain.

Le maire de la commune de Bama, Lancina Gondé, salue la mise en place de la CIC

« Ils ont fait un travail formidable. A travers ce rapport, nous avons été interpellés sur beaucoup de sujets liés aux questions de terre. Et ces questions sont très complexes notamment la manière de monter les dossiers, d'acheter ou de vendre les terres. Plusieurs personnes ne comprennent pas aussi ce que sait qu'une APFR. Le document produit n'est pas complet comme on le veut, mais nous avons compris leur démarche. Ils ont évoqué un besoin de formation et de recyclage sur la loi 034 non seulement pour eux, mais aussi pour les conseillers », a indiqué Lancina Gondé. Tout en formulant la volonté du conseil à accompagner la cellule, le maire a aussi exprimé sa gratitude aux initiateurs du projet que sont le GRAF et l'Oxfam.

Guy Zoungrana, représentant de Oxfam, réitère la disponibilité de son organisation à accompagner la CIC

Par ailleurs, au cours de cette présentation du document d'interpellation, les échanges se sont déroulés dans un esprit de cordialité. Toute chose qui réjouit le secrétaire exécutif du GRAF. Toutefois, il se dit comblé car selon lui, l'objectif de la CIC, qui est de créer un cadre de dialogue entre les acteurs de la commune sur la question du foncier, a été atteint.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Accès à l'eau potable et à l'assainissement : Les parlementaires ouest-africains veulent fédérer leurs actions

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Les parlementaires du Burkina, du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad étaient en assemblée générale par visioconférence, les 27 et 28 août 2020. Il s'agit d'une initiative du Réseau des parlementaires burkinabè pour l'eau, l'hygiène et l'assainissement (REPHA-BF), pour permettre de réfléchir sur les enjeux liés à l'eau et à l'assainissement dans l'optique d'une synergie d'action.

Le Réseau des parlementaires burkinabè pour l'eau, l'hygiène et l'assainissement (REPHA-BF) et les parlementaires du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad veulent faire entendre la voix de l'Afrique de l'Ouest. Pour y arriver, il leur faut un outil juridique. C'est ainsi qu'ils ont décidé de mettre en place le Réseau des parlementaires burkinabè pour l'eau, l'hygiène et l'assainissement en Afrique de l'Ouest (REPHA-Afrique de l'Ouest). https://www.youtube.com/watch?v=V89toE2lKkE.

Pour lancer les bases d'une telle initiative, ils ont organisé une assemblée générale les 27 et 28 août 2020 à Ouagadougou. Pour le coordonnateur du REPHA-BF, Halidou Sanfo, députéà l'Assemblée nationale du Burkina, les questions d'eau potable et d'assainissement sont préoccupantes en Afrique de l'Ouest. Pour relever le défi, il faut une synergie d'action. Cette cellule qui va naître va jeter les bases de l'orientation pour les questions liées à l'eau potable et à l'assainissement en Afrique. https://www.youtube.com/watch?v=IwvOAU9YxOc.

A cette rencontre virtuelle, le règlement intérieur a été amendé de commun accord et validé par les parlementaires.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net

Mali : La junte militaire convoque une rencontre pour parler de la Transition

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Dans un communiqué signé, ce vendredi 28 août 2020, le président du Comité national pour le Salut du Peuple (CNSP) annonce la tenue d'échanges sur l'organisation de la transition malienne, demain 29 août 2020 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Cette annonce intervient quelques heures seulement après la tenue du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation au Mali.

Selon le communiqué relayé sur les réseaux sociaux, cette rencontre réunira les acteurs suivants : le Conseil national de la société civile, le Forum des organisations de la société civile, les Mouvements signataires de l'Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d'Alger, le Groupement des partis politiques de la Majorité, le Groupement des partis politiques de l'Opposition politique, le Groupement des partis politiques du Centre et les Partis politiques non alignés.

Cette annonce, rappelons-le, intervient quelques heures après le sommet des chefs d'Etat de la CEDEAO sur le point des pourparlers avec la junte malienne. Au cours de cette rencontre organisée en visioconférence, les chefs d'Etat ont demandé au CNSP d'engager immédiatement une transition civile en consultation avec tous les acteurs. Cette transition aurait pour mission de préparer les élections législatives et présidentielle dans un délai de 12 mois.

Lefaso.net


Contentieux des listes électorales : Le recours de Guillaume Soro rejeté

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L'étau se resserre de plus en plus autour de Guillaume. Le recours déposé par ses proches auprès du tribunal de Korhogo dans le cadre du contentieux des listes électorales a été définitivement rejeté, annonce RFI, ce vendredi 28 août 2020. Sa demande a été jugée « mal fondée » et non-recevable.

Pourtant dans un communiqué publié ce jour, l'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne a annoncé qu'il déposerait son dossier candidature à la Commission électorale indépendante, le lundi 31 août 2020, pour l'élection présidentielle du 31 octobre 2020. « En dépit des entraves artificiellement posées contre sa candidature, son dossier a malgré tout été complété, conformément à la loi », a indiqué le service de communication de Guillaume Soro.

Rappelons que le commandant Abdoulaye Fofana, aide de camp de Guillaume en exil, a été condamné par « défaut », selon le site Koaci, à cinq ans de prison ferme pour avoir tenu des propos à travers les réseaux sociaux visant à la « déstabilisation » de la Côte d'Ivoire.

Lefaso.net

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