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Covid-19 au Burkina Faso : Occupation anarchique des voies publiques par des commerçants

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Avec la fermeture des marchés et yaars dans la commune de Ouagadougou, des marchés spontanés se sont développés dans les quartiers et à presque tous les coins de rues de la ville. Constat.

Il est 7h 30mn à Toésin yaar ce 29 avril 2020. Fermé depuis le 26 mars 2020, les commerçants, insoucieux des dangers qu'ils en courent, ont érigé les cimetres et les abords des routes en marché afin de mener leurs activités. A notre arrivée, ces lieux grouillaient du monde. Eviter la proximité et le rassemblement ; des consignes du gouvernement que des Ouagalais semblent avoir oublié. La nouvelle règle de conduite des mesures barrières, à savoir le port obligatoire du masque, lui aussi, peine àêtre respecté.

Pourtant, cette décision est entrée en vigueur depuis le 27 avril 2020. Ignorance ou incivisme ? « Avec la précipitation, j'ai oublié mon cache-nez à la maison », se justifie Aïcha Sawadogo qui est venue faire ses provisions. Exposés à terre, tomate, oignons, choux, concombre, aubergines foisonnent aux côtés d'autres denrées. Un peu plus loin, on vend de la viande fraichement débitée, principalement de bœuf et de chèvre.

Les commerçants qui ont improvisé l'activité se disputent le marché. Chacun espère ou entend se faire du bénéfice en ses périodes difficiles que traverse le Burkina Faso. Zénabo Kaboré tire son épingle du jeu. « Je ne me plais pas du tout. Depuis ce matin, les clientes ne font que venir. Et c'est comme ça tous les jours. Je rends grâce à Dieu pour cela », déclare dame Kaboré avec satisfaction.

Malheureusement, il n'en est pas le cas chez tout le monde. Assise devant ses légumes, les yeux rivés sur les passants, Rakiéta Kaboré se plaint de la mévente de ses produits. « C'est la désolation. J'enregistre beaucoup de pertes. Il faut que le gouvernement nous viennent en aide sinon nos familles ne vont pas avoir leur repas quotidien », lance-t-elle.

Au niveau du pont de Rimkièta de Ouagadougou, il y a également une ambiance forte. Difficile de se frayer un passage surtout les matins. Cette situation crée souvent de vives tensions entre les usagers et les commerçantes. « C'est inadmissible cette occupation anarchique de la route. Trop c'est trop ! Il faut que les autorités prennent leur responsabilité», martèle un homme visiblement remonté qui a requis l'anonymat. Et que dire de l'hygiène qui laisse à désirer.

Des ordures constituées de déchets domestiques et de légumes jetés par les marchandes, s'y amoncellent, ce qui ajoute une touche tragique à la tristesse des lieux. De cet amas d'ordures émane des odeurs nauséabondes qui agressent les narines. Mais ce n'est pas tout. « Chaque jour, on inhale la poussière ici. Mais on n'a pas le choix », ajoute Diane Ouédraogo, une commerçante de légumes.

Pour tout cela, elle plaide pour la réouverture de Toésin yaar fermé dans le cadre des décisions prises en vue de contenir le Coronavirus qui touche 638 personnes au Burkina Faso à la date du 27 avril 2020. Puis de rassurer que les mesures sanitaires édictées par le gouvernement vont être appliquées. Mais pour l'instant, Mme Ouédraogo ne donne pas un bon exemple.

Alors que des voix s'élèvent pour exiger la réouverture des marchés et yaars, le maire de la capitale, Armand Béouindé, a pris un arrêté autorisant, pour compter de ce mercredi 29 avril 2020, la réouverture des marchés dans la commune de Ouagadougou. Espérons pour les populations que les décideurs ont mesuré toute la portée et les implications de leurs actes.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net


Covid-19 au Burkina : 3 nouveaux cas confirmés, 22 guérisons et 1 décès à la date du 28 avril 2020

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Le Burkina enregistre 03 nouveaux cas confirmés du covid-19 dont 02 à Ouaga et 01 à Nouna, portant à 641, le nombre de cas confirmés à la date du 28 avril 2020.
22 patients ont été déclarés guéris à la même date, portant à 498 le nombre total des guérisons. Malheureusement, l'on note 01 nouveau décès. Ainsi, le pays totalise à ce jour 43 décès.

Décès de ZONGO Poussi Alphonsine épouse ILBOUDO : Faire part et remerciements

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Madame ZONGO Poussi Alphonsine épouse ILBOUDO (1940 - 17 avril 2020)
Sa majesté le Naaba Boulga chef de terre de wogodogo, le Youngo Naaba et le Yui pala naaba à Nonsin ;
La grande Famille ILBOUDO à Kilwin, Ouidi, Nemnin et Kologo Naaba / Ouagadougou
La famille ZONGO à Kiingri Latodén
Les beaux frères et sœurs de la défunte

- KINDO Issa, mme KABORE Fatimata, TIENDREBEOGO Victor, mme ILBOUDO Rufine,
Madame ILBOUDO Nina, mme ILBOUDO Olivia,
- Les enfants de la défunte Honorine à Tenkodogo, Mesmin au CEG de Kieryaoghin nagrin, Florence à la chirurgie B du chu de Yalgado, Martin et Jean de Capist à Houston (USA),
- Les cousins, cousines, les petits enfants et arrières petits fils très touchés par les marques de compassion et les soutiens multiformes manifestés lors du décès le vendredi 17 avril 2020 de Madame ZONGO Poussi Alphonsine épouse ILBOUDO remercient du fond du cœur :

- Les amis de la défunte
- Les voisins, amis et connaissances du quartier Ouidi
- Les membres de la CCB saint pierre de Ouidi
- Les amis Maurice, Léandre, Djibril, Fatogoma Pascal et Omar
- Les voisins et amis de Nagrin
- Les collègues du CEG Kieryaoghin et son Directeur ainsi que le bureau des parents d'élèves
- Le personnel de la santé de la chirurgie B de Yalgado et son chef de service le professeur Zida Maurice

A tous les amis et connaissances dont les noms n'ont pu être cité.
Nous voudrions leur dire toutes notre reconnaissance pour leur compassion et leurs prévenances.

DIEU QUI VOIT DANS LES CŒURS RENDRA A CHACUN SA JUSTE PART

Décès de BANSE AMIDOU MARC DIT ODJUKU : Remerciements

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 Naaba Tanga de Torla ;
 La grande famille BANSE à Ouagadougou, Torla ;
 La Famille DABRE à Lenga, Gargou, Garango ;

 Les familles alliées : ADOUBE, YAGUIBOU ; SY ; ILBOUDO, NIKIEMA, COMPAORE, SIMPORE, TANGO, SARE, DIOP, POPI, BAMBARA, TOURE, YAO, OUEDRAOGO, GANSANE, BIDIGA, OUARE, KAFANDO, TRAORE, DAHANY, SAWADOGO, NANEMA à Ouagadougou, Fada N'Gourma, Dakar.

 BANSE Alhassan et Lalléà Torla ;
 Veuve ILBOUDO Safiatou à Dassasgho ;
 Les enfants : Wozi Edouard, Emmanuel Toré Mamadou, Korotimi, Opportune Angélina, Nada Ivette Mariam, Monna Déborah Dalida, Aline Léocadie Amoyayi ; Virginie Hamby, et Yasmine à Ouagadougou, France et Togo ;
 les petits-enfants et arrières petits-enfants ;

Très touchés par les nombreuses marques de compassions et de solidarité, expriment leur profonde gratitude à tous ceux de près ou de loin qui leur ont apporté soutiens, consolations, et réconforts lors du rappel à Dieu le vendredi 24 Avril 2020 à son domicile sis à Dassasgho, suivi de l'inhumation le dimanche 26 avril 2020 au cimetière de Borgo à Ouagadougou de leur frère, neveux, époux, père, beau-père, grand père, et arrière-grand-père :

BANSE AMIDOU MARC DIT ODJUKU

Leurs remerciements vont en particulier :
 A son excellence Rock Marc Christian KABORE, Président du Faso ;
 A Monsieur BONANET Maurice Dieudonné, Ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme ;

 A Monsieur SANOGO Moussa, ex-médiateur du Faso ;
 Aux autorités Administratives et Coutumières ;
 Aux jeunes, voisins ;
 Aux valets de Marie ;
 Au groupe liturgique francophone de la paroisse de Dassasgho ;
 Aux parents, amis, connaissances, collègues,
 Et à tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Que le Seigneur rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Décès de Kandohanla Robert TANKOANO : Remerciements et faire-part

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La grande famille TANKOANO à Tambaga, Adjouana, Puokpéli, Kogoli, Mahadaga, Diapaga, Fada N'Gourma, Koupéla, Ouagadougou, Koudougou, kaya, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso, Lomé (Togo), France, Chine ;

Les familles alliées : OBOULBIGA, YONLI, KADEBA, TIOMOBIGA, OUOBA, DIARRA, SEMDE, LOMPO, TINTO, TANKOANO, WEDRAOGO, OUATTARA, BAKOUAN, CONGO, KINDA, MANDOBIGA ; SININY à Tambaga, Adjouana, Puokpéli, Kogoli, Pentinga, Yobri,Sansanga, Mahadaga, Diapaga, Fada N'Gourma, Koupéla, Tenkodogo, Ouagadougou, Koudougou, kaya, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso, Ouargaye, Bogandé, Lomé (Togo), Copa (RCI), Toulouse et Liévin en France ;

Les frères et sœurs : Dioari, Michel, Palipouguini Hubert, Potaga, Talari, Kandja, Diabendi, Ounténi Fidel, Diahadi Valentin ; Yéridouba Bonaventure
Les enfants : Talari Charles, Yempabou Cyprien,Yentéma Delphine, Boama Réné, Souanyaba Louis, Soahanla Mathias, Badandi Alain, Hamitandi Félix, Yerdipagba Luc, Bahouaba Norbert, Miaba Monique, Kanlemfé Nestor, Yemyaba Pierre, Layiani Sylvie, Missola Basile ; Paguindamba Dieudonnée, , Camirini Chantal et Palamanga Daniel ;

Les petits enfants, les arrières petits-enfants et neveux ;

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de réconfort, de soutien moral, spirituel, matériel et financier que vous leur avez généreusement témoignés lors du rappel à Dieu de leur frère, époux, père, grand-père, arrière-grand-père, beau-père, oncle.

Kandohanla Robert TANKOANO à l'âge de 80 ans

Arrachéà leur affection le vendredi 28 février à l'hôpital Tengandogo (Ouagadougou) suivi de l'inhumation le 29 février 2020 à Tambaga (province de la Tapoa).

Les familles expriment leur reconnaissance au Dieu Tout-Puissant et Créateur de toute chose et adresse ses sincères remerciements :

- A son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso ;
- A son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre ;
- A son Excellence Monsieur Alassane Bala SAKANDE, Président de l'Assemblée nationale ;

- A Monsieur Kassoum KAMBOU, Président du Conseil constitutionnel ;
- A Mesdames et Messieurs les Présidents d'institutions ;
- A Monsieur Zephirin DIABRE, chef de file de l'opposition politique ;
- A Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement ;
- A Mesdames et Messieurs les députés ;
- A Mesdames et Messieurs les magistrats ;

- A leurs Excellences Messieurs Palamanga Ernest YONLI, Luc Adolphe TIAO et Paul Kaba TIEBA, anciens premiers ministres ;
- A Monsieur le Chef d'Etat-major général de l'armée et ses collaborateurs ;
- A Monsieur le Directeur général de la police et ses collaborateurs ;
- A Mesdames et Messieurs les membres du Conseil supérieur de la communication ;

- A Mesdames et Messieurs les avocats ;
- A Monsieur le Directeur général de l'Agence nationale de renseignement (ANR) ;
- A Monseigneur Pierre Claver MALGO, Evêque du diocèse de Fada N'Gourma et à l'ensemble de la communauté catholique de la Région de l'Est ;
- A Monsieur El Haj Rasmané SANA, Président de la communauté musulmane et sa délégation ;

- A Monsieur Toussaint OUEDRAOGO, Président de l'ACATHA-B ;
- A Mesdames et Messieurs les autorités politiques et administratives en leurs rangs et grades respectifs ;
- Aux différentes délégations de la Présidence du Faso et de la primature ;
- Aux différentes délégations des églises protestantes ;
- Aux différentes délégations de la douane ;

- Aux forces de défense et de sécurité de la région de l'Est ;
- Aux organisations de presse ;
- Aux différentes délégations du monde sportif ;
- Aux différentes délégations de la Gnagna, du Gourma, de la Kompienga, de la Komandjari et de la Tapoa ;
- Aux ressortissants de la commune de Tambaga résidents à Ouagadougou, Fada N'Gourma et Diapaga ;

- A la promotion 1988 du petit séminaire de PABRE ;
- Au personnel soignant de l'hôpital de Tengandigou ;
- A sa Majesté Monsieur le Chef de canton de Tambaga et aux populations de la commune de Tambaga ;
- Aux collègues, collaborateurs, amis et voisins des enfants dans leurs différentes compositions.

Que chacun trouve ici l'expression de la gratitude de la famille TANKOANO. Elle s'excuse auprès de tous ceux et de toutes celles dont les noms n'ont pu être cités. Puisse le Dieu de grâce et de paix vous combler au-delà de vos attentes.
“Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent” -Apocalypse 14 v.13-

Recrutement de deux (2) commissaires aux comptes pour la Caisse des dépôts et consignations

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Appel à candidatures pour le recrutement de deux (2) commissaires aux comptes pour la Caisse des dépôts et consignations au titre des exercices 2020 – 2021 – 2022
AVRIL 2020

NB : Cette version annule et remplace la précédente publiée le 14 avril 2020.

I- Contexte et Justification

La Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF)) est un établissement public à statut spécial créé par la loi n°023-2017/AN du 9 mai 2017. Elle est dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Son siège social est à Ouagadougou au Burkina Faso.

Conformément aux dispositions de ladite loi, elle a pour missions essentielles de :

- gérer des ressources sous mandat ;
- gérer les dépôts et conserver les valeurs appartenant aux organismes et aux fonds qui y sont tenus ou qui le demandent ;
- recevoir les consignations administratives, judiciaires ou conventionnelles ainsi que les cautionnements ;
- gérer les services relatifs aux caisses ou aux fonds dont la gestion lui est confiée ;
- gérer les ressources affectées ;
- protéger l'épargne populaire ;
- assurer le financement des projets d'intérêt public ;
- effectuer les opérations de marchés dans le cadre de l'exécution de ses mission ;
- appuyer les politiques publiques conduites par l'Etat et les collectivités territoriales en matière de développement ;
- exercer toutes activités se rapportant à sa mission.

La Caisse des dépôts et consignations est un investisseur avisé de long terme.

La CDC-BF a également compétence pour gérer, sous mandat ou convention des fonds stratégiques qui lui sont confiés par l'Etat ou ses démembrements ainsi que par les systèmes financiers décentralisés.

Les organes de la Caisse des dépôts et consignation du Burkina Faso sont : la Commission de surveillance, la Direction générale et le Caissier Général.
La Caisse des dépôts et consignations applique les normes comptables de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA).

Conformément aux dispositions de l'article 33 de la loi numéro 23/AN du 09 mai 2017, les comptes de la Caisse des dépôts et consignations sont vérifiés et certifiés annuellement par deux cabinets indépendants choisis au terme d'une procédure compétitive et transparente arrêtée par la direction générale. Ils sont nommés pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois. Les rapports des cabinets sont transmis à la direction générale au plus tard à la fin du mois de mars de chaque année.

Pour l'exercice 2019 qui porte sur quatre mois, des dispositions particulières seront prises pour sa certification

II- Objectifs de la mission et diligences des commissaires aux comptes

L'objectif de la mission est d'effectuer le commissariat aux comptes de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso pour les exercices 2020, 2021 et 2022 au terme d'un contrat à signer avec le Directeur général de la CDC-BF et ce conformément aux dispositions légales régissant l'exercice du Commissariat aux comptes au Burkina Faso et aux normes d'audit internationales.

A cet effet, les commissaires aux comptes devront donc :

 s'assurer de la sincérité, de la régularité et de la conformité des données financières fournies dans la comptabilité et les comptes annuels de la CDC-BF (Bilan, Compte de résultat et annexes légales) ;

 certifier les comptes annuels de la CDC-BF en réalisant un audit légal ;

émettre un avis sur tout document à caractère financier afin d'éclairer les responsables (budget, stratégie financière, comptes prévisionnels…)

III – Méthodologie

Les cabinets doivent présenter leur méthodologie d'approche pour la réalisation de la mission qui leur sera confiée.

IV – Rapports

Les commissaires aux comptes doivent produire à la fin de leurs travaux un rapport à la Commission de surveillance en justifiant leurs appréciations, ils formulent leur opinion conformément aux dispositions de l'OHADA en la matière.

Les commissaires aux comptes rendent compte, dans le même rapport, de vérifications et informations spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.

Le cas échéant, le rapport sur les comptes consolidés est distinct du rapport sur les comptes annuels de la CDC-BF.

VI- Durée de la mission

Les cabinets d'expertise comptable retenus fourniront les services de commissariat aux comptes pour les trois (03) exercices budgétaires 2020, 2021 et 2022 en tenant compte des délais légaux relatifs à l'adoption des états financiers.

VII- Profil du Consultant et composition de l'équipe

Le Cabinet d'expertise comptable doit être de renommée internationale et avoir une solide expérience dans le commissariat aux comptes : Il doit notamment :

- Avoir une expérience confirmée d'au moins dix (10) ans en commissariat aux comptes des structures nationales et/ou internationales. Une expérience dans une structure similaire serait un atout ;
- Avoir conduit au moins deux missions de commissariat aux comptes au cours des deux (02) dernières années (certificats de bonne fin d'exécution, contrats, preuves d'expériences etc.) ;
- Disposer de moyens humains et matériels appropriés pour l'exécution de la mission, notamment :

* Un Chef de mission : Expert-comptable diplômé inscrit au tableau de l'ordre des Experts comptables du ressort territorial, officiellement reconnu, ayant au moins quinze (15) ans d'expérience professionnelle dans le domaine de l'audit et du commissariat aux comptes ;

* Deux Auditeurs ayant au moins dix (10) ans d'expérience professionnelle dans le domaine de l'audit et du commissariat aux comptes dans au moins deux (02) structures au cours des deux (02) dernières années.

V- Présentation et évaluation des offres

Les Cabinets présenteront leurs offres techniques et financières en langue française dans deux enveloppes séparées.

Les offres techniques seront notées comme suit :
- Expérience du cabinet (ancienneté et missions similaires) : 25 points
- appartenance à un groupe mondialement reconnu : 20 points
- Approche méthodologique : 20 points
- Chef de mission : 15 points
- 1er auditeur : 10 points
- 2ème auditeur : 10 points
Total : 100 points

Les Cabinets ayant totalisé plus de soixante-dix (70) points sur cent (100), à l'issue de l'évaluation technique, seront retenus pour l'ouverture des offres financières.

Les offres financières seront notées sur 100. L'offre la moins disante aura la note de 100. Les notes des autres offres financières seront calculées sur cette base.

Une note définitive sera attribuée à chaque cabinet avec des coefficients de 80 % pour la note relative à l'évaluation technique et 20 % pour l'offre financière.

Les cabinets classés premier (1er) et deuxième (2ème) seront retenus comme commissaires aux comptes titulaires et ceux classés troisième (3ème) et quatrième (4ème) seront les suppléants.

VI – Dépôt des soumissions

Les soumissions doivent être déposées ou parvenir par courrier à la Direction Générale de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF) au plus tard le 30 juin 2020 à 13 heures GMT, à l'adresse suivante :

Caisse des Dépôts et Consignations du Burkina Faso (CDC-BF)
Etablissement public à statut spécial créé par la Loi n°023 –2017/AN du 09 mai 2017
Siège Social : Ouagadougou (Burkina Faso), 01 BP 6740 Ouaga C.N.T. 01 –Tél. : (226) 25 65 64 14
Email : contact@cdc.bf

VII – Présentations des offres

Les soumissionnaires devront présenter :
1 – un dossier administratif ;
2 – une offre technique ;
3 – une offre financière.

7.1 – Dossier administratif

Le dossier administratif de candidature comprend les pièces ci-après :
- une attestation d'inscription au tableau de l'ordre des Experts Comptables du Burkina Faso ;
- une copie de l'agrément d'exercice délivré par les Autorités compétentes du Burkina Faso ;
- les attestations prouvant que le soumissionnaire est en règle vis à vis de la législation commerciale, fiscale, du travail et de la sécurité du Burkina Faso.

Toutes les copies des pièces devront être certifiées.

Toute pièce manquante entraîne l'élimination d'office de l'offre du candidat.

7.2 – Offre technique

L'offre technique devra comprendre :

a) la présentation du Cabinet (les moyens humains et techniques) ;
b) la présentation et les Curricula vitae des différents intervenants ;
c) la compréhension du problème et les modalités d'intervention dans la note méthodologique ;
d) les références professionnelles du postulant en qualité de Commissaire aux Comptes ainsi que ses références techniques concernant spécialement les missions réalisées auprès d'institutions financières.

7.3 – Offre financière

L'offre financière comprendra :

- les honoraires des différents intervenants toutes taxes comprises ;
- les frais de transports, d'hébergement et de séjour relatifs aux missions au siège de la CDC-BF à Ouagadougou au Burkina Faso ;
- les frais de transports, d'hébergement et de séjour se rapportant à la mission à Ouagadougou pour la présentation du rapport à la Commission de surveillance de la CDC-BF ;
- les frais divers s'il y a lieu.

Les prix devront être libellés en Francs CFA, toutes taxes comprises.

VIII – Présentation des plis

Les offres et les pièces exigées devront être présentées sous pli fermé. Le dossier administratif, les offres technique et financière devront être contenues dans trois (03) enveloppes distinctes et fermées portant la mention « dossier administratif », « offre technique » et « offre financière ».

Les offres techniques et les offres financières doivent être présentées en trois exemplaires dont un original et deux copies.

Les trois plis (pièces administratives, offres techniques et offres financières) doivent être placés dans une enveloppe extérieure comportant les mentions ci-après :

« Choix du Commissaire aux Comptes de la CDC-BF » A n'ouvrir qu'en commission de dépouillement

Les soumissionnaires sont tenus par leurs offres pendant quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date de dépôt des plis. La CDC-BF n'est pas tenue de retenir les offres présentées. Elle peut apporter toute modification jugée utile qui sera notifiée aux candidats.

Toutes les demandes de précisions complémentaires par un Consultant, doivent être formulées par courriel ou par écrit quinze (15) jours au moins avant la date limite de dépôt des plis.

Fait à Ouagadougou, le

Le Directeur Général

Paul Kaba THIEBA Grand Officier de l'Ordre de l'Etalon

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Journée mondiale du Paludisme : Le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) renouvelle son engagement dans la lutte contre le paludisme.

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Ouagadougou, le 30 avril 2020.
Le GRAS SARL au Burkina Faso se tient solidaire avec le monde de la santé et toute l'humanité pour marquer, une fois de plus, son engagement à réduire le lourd fardeau que nous impose le paludisme à travers de nouvelles stratégies et la mise au point de nouveaux outils de lutte.

Chaque 25 avril, est célébrée la journée internationale du paludisme. L'ensemble des acteurs de la santé et l'humanité, planchent sur ce phénomène, plus que tragique, qui endeuille des millions de familles à travers la planète en général et l'Afrique au sub-saharienne en particulier. Toutes les deux minutes, un enfant africain meurt du paludisme.

Selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) annoncés dans son rapport annuel de 2019 sur le paludisme, sur 228 millions de cas de paludisme dans le monde en 2018, 218 millions, soit 93% des cas ont été enregistrés en Afrique sub-saharienne. Le Nigéria (25%), la République Démocratique du Congo (12%) et l'Ouganda (5%) sont les têtes de proue dans ce triste classement. Ce drame a engendré environ 405 000 cas de décès dans le monde en 2018 contre 416 000 en 2017, la plus grande victime étant l'Afrique sub-saharienne avec un fort taux de décès de 94% en 2018, selon l'OMS.

Au Burkina Faso, en dépit des efforts multiples déployés par le gouvernement burkinabè et la communauté internationale, le paludisme demeure la principale cause de consultation et de mortalité, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes payant le plus lourd tribut. En 2018, l'OMS estimait a environ 7 875 575 le nombre de cas de paludisme et a environ 12 725 le nombre de décès au Burkina Faso, plaçant ainsi le Burkina Faso au 8e rang mondial en termes du nombre de décès pour le paludisme.

Maladie de la pauvreté, le paludisme contribue à appauvrir davantage nos communautés en augmentant les dépenses des ménages liées à la prise en charge des cas, par la perte de la productivité, par l'absentéisme scolaire et au travail.

Face à ce tableau sombre que nous offre le paludisme au Burkina Faso et en Afrique subsaharienne, le GRAS entend se positionner comme un véritable acteur de la lutte contre le paludisme à travers la recherche médicale et ce, en étroite collaboration avec ses partenaires nationaux, sous régionaux et internationaux.

A l'occasion de la journée mondiale 2020 de lutte contre le paludisme, l'institution voudrait souligner le rôle important qu'elle joue dans la recherche en santé, en l'occurrence dans la recherche vaccinale, la recherche sur les nouvelles générations de médicaments antipaludiques et la recherche sur les stratégies innovantes visant à améliorer l'accès aux outils diagnostics et aux traitements antipaludiques efficaces.

La recherche vaccinale contre le paludisme :

Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, plusieurs institutions œuvrant dans la recherche médicale, sont résolument lancées pour des solutions définitives, à travers le développement clinique des vaccins efficaces. Plus de 20 candidats vaccins sont en cours d'évaluation à travers le monde, et le GRAS n'est pas en reste.

L'équipe scientifique de GRAS, conduite par le Dr Sodiomon B. Sirima, est en première ligne de la recherche sur les vaccins antipaludiques au Burkina Faso. Ils procéderont durant les cinq années à venir : i) dans le cadre du consortium MMVC (Consortium pour le développement de vaccins antipaludique à vecteurs viraux) coordonné par l'Université d'Oxford en Grande-Bretagne, à l'évaluation de vaccins combinant plusieurs antigène de différents stades de développement du parasite, ii) dans le cadre du consortium PfTBV2 , coordonnée par l'Université des Sciences et de Techniques de Bamako à l'évaluation des vaccins bloquant la transmission du paludisme en Afrique de l'ouest et leur utilisation rapide comme moyens de lutte et d'élimination du paludisme, et enfin iii) dans le cadre du consortium MIMVaC-Africa , une initiative multilatérale, se fixant pour objectif d'évaluer cinq candidats vaccins de différents stades de développement du paludisme en Afrique.

Avec la confiance dont le GRAS jouie auprès de ses partenaires internationaux, il assure la coordination du dernier consortium MIMVac-Africa dont le lancement a eu lieu en Mars 2020. Ce consortium MIMVac-Africa regroupe dix (10) pays provenant de différents continents à savoir, l'Allemagne, l'Angleterre, le Burkina Faso, le Gabon, du Japon, le Luxembourg, le Kenya, le Mozambique, les Pays-Bas et la Tanzanie.

L'ensemble de ces trois consortia (MMVC, PFTBV et MIMVac-Africa) bénéficie chacun du financement du partenariat Europe Pays en Développement pour les Essais cliniques (EDCTP) qui est lui-même un programme de l'Union Européenne.
En outre, le GRAS en collaboration avec l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) du Burkina Faso, intervient aussi depuis 2018 dans le consortium SEmalvac2. C'est un projet de recherche d'un vaccin antipaludique qui regroupe l'IRSS AU Burkina Faso, l'Université d'Osaka au Japon, European Vaccine Initiative (EVI) en Allemagne et Nobel Pharma, une firme pharmaceutique au Japon.

La recherche sur la nouvelle génération des médicaments antipaludiques :

L'une des stratégies actuelles de lutte contre le paludisme repose sur le diagnostic et le traitement rapides des cas avec des antipaludiques efficaces. Le GRAS est engagé dans les consortia de recherche WANECAM2 et PAMAFRICA, respectivement coordonnés par l'Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako au Mali et la Fondation Suisse Médecine for Malaria Venture (MMV) basée à Genève en Suisse.

Ces consortia visent à mettre au point de nouvelles générations de médicaments antipaludiques efficaces, avec des prises journalières réduites et des durées de traitement plus courtes. La mise au point de ces molécules vise à améliorer l'adhésion des malades aux traitements, réduire les épisodes de paludisme et à faire face au défi de l'émergence de la résistance aux antipaludiques dont nous faisons face actuellement.

La recherche opérationnelle sur le paludisme :

Le GRAS a joué et continue de jouer un rôle important dans le domaine de la recherche opérationnelle sur le paludisme. Sous l'égide de l'OMS, il a activement pris part au développement et à l'évaluation de nouvelles stratégies de lutte contre le paludisme qui rapprochent davantage les médicaments efficaces des zones moins desservies par les services de santé.

Il s'agit, entre autres, de la prise en charge intégrée du paludisme et de la pneumonie au niveau communautaire et de la prise en charge du paludisme à différents degrés de sévérité, en utilisant des tests de diagnostic rapide pour confirmer les cas suspects, l'artéméther-luméfantrine pour la prise en charge des cas simples confirmés et l'artesunate rectal comme traitement de pré-transfert chez les enfants qui présentent des signes de danger avant qu'ils n'arrivent au niveau des centres de santé. Ces deux stratégies sont actuellement adoptées par le programme national de lutte contre le paludisme du Burkina comme stratégies clées de lutte contre le paludisme.

Actuellement, l'institution est engagée dans le développement d'une stratégie visant utiliser de façon optimale les antipaludiques disponibles et à prolonger leur durée de vie. Ce projet est dénommé traitement multiple de première ligne contre le paludisme simple et couvre actuellement l'ensemble des centres de santé et de promotion sociale du district sanitaire de Kaya.

Il se mène en collaboration avec le Programme National de Lutte contre Paludisme et l'IRSS, avec le soutien financier de MMV. Les résultats préliminaires de cette étude sont attendus d'ici fin 2020.

La solide expérience et la richesse d'expertises des femmes et hommes qui composent l'institution, la qualité de ses résultats et la fidélité de ses engagements lui ont permis de bâtir une grande confiance tissant ainsi un partenariat de qualité tant au niveau national et qu'international.

Le GRAS saisit cette opportunité pour témoigner, une fois de plus, sa reconnaissance à l'Etat burkinabèà travers le Ministère de la Santé et le Ministère en charge de la Recherche scientifique, à l'ensemble des autres partenaires nationaux qui l'accompagne dans la mise en œuvre quotidienne de ses activités et aux partenaires internationaux pour leur combat commun d'un monde sans paludisme.

Encadré (en petite taille de police) : Le Groupe de Recherche Action Santé (GRAS) est une institution de recherche biomédicale de droit privé burkinabè créée en 2008 ayant signés des conventions avec le Ministère de la santé, le Centre National de la recherche scientifique et Technologique (CNRST).

Le GRAS a ses activités qui s'étendent à bien d'autres pathologies qui constituent un problème de santé publique en Afrique subsaharienne que sont : la Shigellose (dysenterie bacillaire), la Bilharziose, la Fièvre typhoïde, etc.

Contact :
Site web : www.gras.bf ;
email : gras@fasonet.bf ou info@gras.bf ;
Tél : +226 25 35 56 90
Personnes à contacter :
- Dr Mohamadou Siribié Directeur exécutif tél : 70289099, email : m.siribie@gras.bf
- Dr Sodiomon Bienvenu SIRIMA Directeur Scientifique tél : 70200444, email : s.sirima@gras.bf

Centre hospitalier universitaire régional de ouahigouya : les syndicats dénoncent des conditions de travail difficile.

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Le syndicat national de la santé humaine et animale, section Ouahigouya a dans une déclaration daté du 27 avril 2020, dénoncé leurs conditions difficiles de travail. Dans la note dont nous avons obtenue copie, ces agents de santé dénoncent entre autres : les coupures d'eau, les coupures d'électricité, les pannes des équipements biomédicaux. Déclaration !

Depuis plusieurs mois le Centre Hospitalier Universitaire Régional de Ouahigouya (CHUR/OHG) traverse une situation inquiétante.

Cela a fait l'objet de plusieurs interpellations de la part du SYNTSHA et même des parutions dans les journaux.

La sous-section SYNTSHA du CHUR/OHG voudrait à travers cette déclaration éclairer l'opinion publique sur les conditions de vie et de travail qui prévalent actuellement au CHUR/OHG.

En rappel le Centre Hospitalier Universitaire Régional de Ouahigouya (CHUR/OHG) est la structure de référence sur le plan sanitaire couvrant toute la région du nord, mais reçoit aussi des malades venant des autres régions frontalières.
De cette situation inquiétante, qu'en est-il exactement ?

1- Des conditions de vie et de travail :

- Les coupures d'eau demeurent fréquentes impactant négativement la qualité des soins surtout dans le contexte de pandémie à coronavirus ;

- Les coupures d'électricité sont toujours fréquentes avec pour conséquences l'endommagement des appareils et des incendies ;

- Les équipements biomédicaux sont pour la majorité en panne depuis des mois (comme par exemple la table télécommandée du service d'imagerie médicale depuis près de 08 mois, l'échographe près d'une année, et depuis 02 mois le service d'imagerie ne peut plus faire le moindre examen mettant les malades surtout hospitalisés dans un calvaire impossible car obligés de se déplacer dans les cliniques de la place avec le concours des taxis moto avec des risques d'aggravation des lésions) ;

- La non fonctionnalité de la buanderie couplée à des pannes récurrentes des autoclaves depuis près d'un an obligeant les malades à payer des champs et des blouses à usage unique à des couts exorbitants pour se faire opérer ;

- Le service de laboratoire pour des raisons de climatisation, de pannes d'appareils ou de ruptures de réactifs et consommables, fonctionne à peine (d'où l'impossibilité de réaliser certains examens élémentaires comme par exemple la numération formule sanguine, glycémie, créatininémie, azotémie, ...) ;

- Des équipements acquis par le ministère de la santé et livrés au CHUR depuis plus d'une année ne sont toujours pas fonctionnels sans qu'on ne sache pourquoi (automate de biochimie, d'immunologie, d'électrophorèse, panoramique dentaire, table orthopédique, …) ;

- En Odontostomatologie, sur les trois fauteuils dentaires, un seul fauteuil est dans un état acceptable ;

- Des ruptures fréquentes en médicaments au niveau du dépôt pharmaceutique influençant négativement la politique de gratuité ;

- L'absence de grand magasin central pour la pharmacie maintes fois dénoncée par le SYNTSHA, et qui n'a jamais été pris en compte a conduit à une perte énorme de plus de cinquante millions causée par l'incendie de la pharmacie ;

- La transformation du Centre Hospitalier Régional en Centre Hospitalier Universitaire Régional peine à voir le jour : la construction des locaux et l'équipement ne sont toujours pas effectifs après plus de trois ans.

2- Du management proprement dit :

Depuis la prise de fonction du Directeur Général actuel (Bassidou Saré), le constat qui se dégage est le manque de projection, de collaboration, de transparence, d'équité et de justice dans toute sa gérance. Une situation que le SYNTSHA n'a jamais manqué d'attirer son attention.

On peut noter :

- Un manque de collaboration franche avec les autres membres de l'équipe de direction, ce qui a eu pour conséquences de nombreux départs au sein de l'administration (DRH, DSG, DAF, Secrétaire Particulier,….), la lenteur dans le traitement des dossiers (appel d'offres, contrats de prestations, salaires, primes de motivation, avancements, frais de mission,…).

A titre illustratif les primes de motivation du troisième trimestre et du quatrième trimestre 2019 ainsi que celles du premier trimestre 2020 restent jusqu'à l'heure impayés en ce qui concerne la part « gratuité des soins » et pour cause, jusqu'à présent les données concernant cette gratuité des soins n'ont pas encore été saisies (9 mois après) ; allons-y comprendre !

Cette situation a même étéévoquée par une équipe de l'inspection du ministère de la santé, au cours de laquelle nous avons suggéré la nécessité de résoudre au plus vite cet état de fait, même si cela devrait passer par le remplacement des éléments de cette direction, ou le remplacement pure et simple de toute l'équipe de direction s'il le faut, pour permettre au CHUR de fonctionner au mieux dans l'intérêt des populations .

- Un manque d'équité et de justice dans la gestion du personnel ; nous voulons pour preuve, les coupures illégales et arbitraires des salaires des travailleurs du mois d'octobre et de novembre 2019.

Tenez-vous bien, sur un total de plus de 400 agents que compte le CHUR, 76 agents (dont 74 paramédicaux, un médecin représentant du syndicat des médecins et un gestionnaire des hôpitaux aussi représentant du syndicat des administrateurs des hôpitaux) ont subi les coupures à partir d'une liste que le DG seul a fabriqué dans son bureau (si l'on s'en tient à la liste affichée par celui-ci) ; c'est ainsi que l'on verra sur les bulletins de salaire, « retenue pour grève » ; de quel grève le DG parle-t-il ?

Il se contredira lorsqu' il afficha la liste des agents ayant subi les coupures, où il mentionne « coupure pour non-participation aux recouvrements » ; comment peut-on couper le salaire d'un agent de santé pour un rôle qui n'est pas le sien, étant entendu que l'agent de santé ne s'occupe pas du recouvrement mais des soins.
C'est la preuve que le seul critère qui a prévalu pour la retenue des salaires est l'appartenance à un syndicat ;

- Que dire des lettres d'explications adressées directement par le DG à des travailleurs sans que leurs supérieurs hiérarchiques immédiats ne soient informés.

- Autre fait marquant et récent qui traduit toute la mal gouvernance du DG est la mise à disposition illégale et arbitraire de deux attachés de santé en psychiatrie à la direction régionale de la santé du Nord (DRS/Nord), qui d'ailleurs n'a jamais exprimé le besoin, pour réemploi avec la complicité du Chef de Service en la personne du Dr NANEMA Désiré. Cette mise à disposition arbitraire s'est faite avec un certain acharnement et d'incohérences de la part du Directeur General.

Sinon, comment comprendre que la note de mise à disposition signée le 26 février 2020, parvienne aux intéressées le 31 mars 2020 (soit plus d'un mois après) suivi trois(03) jours après, d'une cessation de service signée du 30 mars 2020. L'acharnement s'est poursuivi par l'exclusion de leurs noms du programme d'astreinte du mois de mars 2020 alors que les intéressés n'avaient pas été notifiés par une quelconque note de mise à disposition encore moins une note de cessation.

A l'heure actuelle nos deux camarades, régis par les dispositions de la Fonction Publique Hospitalière (FPH) ont été reversés à la solde dans un mépris total des textes réglementaires.
Comment comprendre que c'est au moment où le service reçoit beaucoup de patients liés surtout au contexte d'insécurité, de terrorisme et de COVID19 qu'on décide de se séparer de deux Attachés de santé en psychiatrie sur un total de quatre(04) ?

Bref, on ne peut finir de décrire les nombreuses insuffisances criardes observées quotidiennement et à tous les niveaux qui mettent en mal le climat social, la gouvernance, la motivation du personnel, la communication compromettant ainsi le fonctionnement optimal de cet hôpital.

Face à cette situation inquiétante au CHUR de Ouahigouya, les travailleurs de cette structure à travers leurs représentants ont interpelléà plusieurs reprises la Direction Générale, le Président du Conseil d'Administration (PCA) et tout récemment le Gouverneur de la Région du Nord.
Nous voulons à travers cette déclaration :

- attitrer l'attention des autorités administratives et politiques de la Région du Nord, sur le climat délétère qui prévaut actuellement au sein du CHUR ;

- prendre à témoin l'opinion publique sur les nombreux maux vécus par cet hôpital de référence qui impactent négativement sur son fonctionnement ;

- et interpeller les plus hautes autorités régionales et nationales afin que des solutions diligentes puissent être trouvées.

Le SYNTSHA reste attachéà son orientation qui est de lutter pour l'amélioration des conditions de vie et de travail dans nos structures de santé, pour une meilleure prise en charge des populations.

Pour la sous-section CHUR / OHG
Le Secrétaire Général
Cde Ablassé OUANGRAOUA
Chevalier de l'ordre de mérite

Covid-19 au Burkina : « Les entreprises de presse font partie des plus sinistrées », déclare Boureima Ouédraogo, président de la SEP

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Les conséquences de la maladie à coronavirus (Covid-19) sont ressenties dans plusieurs secteurs d'activités. Un mois et vingt jours après l'apparition du virus au Burkina Faso, quelles sont les difficultés que rencontre la presse burkinabè ? Boureima Ouédraogo, le président de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP), donne des éléments de réponse.

Lefaso.net : Avec le Covid-19, comment se porte la presse privée burkinabè ?

Boureima Ouédraogo : La presse burkinabè se porte mal comme bien des entreprises dans les différents secteurs de l'économie nationale. Elle subit de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire, notamment sur les plans économique et sécuritaire. Jusque-là, elle fait preuve d'une résilience extraordinaire. Le choc est si fort que l'on se demande comment certains tiennent toujours. Mais il faut craindre que la situation ne soit tenable dans la durée !

Quelles sont les difficultés que les rédactions rencontrent régulièrement, comme conséquence du Covid-19 ?

Les entreprises de presse font partie des plus sinistrées et des plus menacées par la crise sanitaire résultant du Covid-19. En effet, le ralentissement des activités économiques et l'absence d'événementiels privent les médias d'une grande partie de leurs sources de recettes, surtout publicitaires.

Dans le même temps, elles font partie de celles qui ont une grande responsabilité dans la lutte contre la pandémie. Ce qui entraîne un supplément d'investissements humains, matériels et financiers en termes de protection des journalistes et autres travailleurs des médias, dans un contexte de rareté de ressources.

Par ailleurs, la mise en quarantaine des principales villes touchées par la pandémie, limite la distribution des journaux sur toute l'étendue du territoire national. Ce qui entraîne un grand manque à gagner pour plusieurs journaux dont certains écoulent plus du tiers de leurs productions en province.

Enfin, la situation commande une organisation particulière dans les rédactions en termes de respect des mesures barrières, de dotations de dispositifs et mécanismes de protection (distanciation sociale, masques, gel hydro-alcoolique, lave-mains, télétravail, etc.)

Si la crise sanitaire perdure, craignez-vous que des organes de presse tombent en faillite ?

Il faut craindre que si la crise dure encore un mois, certaines entreprises ne mettent la clé sous le paillasson. Beaucoup commencent déjàà avoir des difficultés pour payer les salaires et assurer leur fonctionnement quotidien.

Le ministre de la Communication a fait mention d'une série de rencontres avec les patrons de presse afin de voir dans quelle mesure vous accompagner. Qu'est-ce qui a été fait ?

Ces annonces font suite au discours du président du Faso le 2 avril dernier. Celui-ci avait annoncé deux mesures concernant la presse : l'utilisation de la subvention de l'Etat à la presse privée au titre de l'année 2020 et des crédits disponibles au titre du Fonds d'appui à la presse privée pour accompagner le secteur ; la réduction de 50% au titre de l'année 2020, du paiement de la redevance TNT pour les télévisions et des redevances ARCEP pour les organes de presse de radiodiffusion.

Si la seconde mesure est plus ou moins précise et concerne une partie des parties des entreprises de presse (à savoir les télévisions et dans une certaine mesure les radios), il reste que la première est confuse et nécessite plus de précisions. En effet la subvention, jusqu'à l'heure où je parle, est de 400 millions comme les années antérieures, et nous n'avons pas connaissance de dispositions particulières concernant les lignes de crédits.

Toutefois, nous sommes toujours en discussion avec le ministre de la Communication pour voir dans quelles mesures des améliorations peuvent être faites pour aider les entreprises de presse à amoindrir le choc de la crise sanitaire.
Déjà, l'on peut se féliciter de la volonté exprimée par le gouvernement d'éponger les factures impayées des médias. Nous poursuivrons donc les échanges dans l'espoir de parvenir à des propositions concrètes.

De manière concrète, de quelle aide la presse privée a besoin, dans ce contexte ?

De façon concrète, nous avons clairement expriméà notre ministre de tutelle, notre souhait d'une augmentation de l'enveloppe de la subvention à titre exceptionnel en utilisant, comme l'a affirmé le président du Faso, les lignes de crédits disponibles du Fonds d'appui à la presse privée (FAPP). Certains pays l'ont déjà fait et nous sommes convaincus que le Burkina aussi peut le faire.

En outre, nous avons sollicité l'apurement de la dette de l'Etat vis-à-vis de la presse. Cela est en voie de règlement si nous en croyons les promesses du grand argentier, le ministre de l'Economie et des Finances.
De même, nous sollicitons l'accompagnement de l'Etat pour la distribution des journaux dans les différentes localités du pays.

En ce qui concerne les mesures de protection des journalistes, qu'est-ce qui a été fait jusqu'à ce jour ?

Jusque-là, chaque organe se débrouille avec ses moyens de bord, même si de temps en temps quelques bonnes volontés essayent d'apporter quelques matériels de protection. Parfois, les journalistes se retrouvent contraints de prendre des risques pour accomplir leurs missions. Fort heureusement, nous n'avons pas encore de cas déclarés officiellement. Mais le risque est permanent !

Au cours de la réouverture de Rood-Woko, des images de journalistes attroupés ont fait le tour des réseaux sociaux. Avec cette maladie, ne vous donnez pas d'instructions aux journalistes qui vont sur le terrain ?

Cette image qui a fait le tour des réseaux sociaux montre à souhait le danger permanent pour les professionnels des médias. Parfois, ils sont obligés de repousser les limites de la distanciation sociale pour se retrouver dans une promiscuité dangereuse. A cette cérémonie, si l'un des protagonistes était porteur de la maladie, plusieurs journalistes seraient contaminés. Mais ce cas n'est pas isolé ; il montre le quotidien des reporters sur le terrain.

Ce n'est pas une question d'instructions. Je suis convaincu que tous les responsables d'organe de presse ont dû interpeller leurs reporters sur les risques et la nécessité de se protéger. Mais dans le feu de l'action, ces derniers ont tendance à privilégier la collecte de l'information aux mesures d'autoprotection.

Propos recueillis par Cryspin M. Laoundiki
Lefaso.net

Situation nationale : La Coalition contre la vie chère qualifie de « hasardeuse », la gestion du Covid-19

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La Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC), coordination de la ville de Ouagadougou, a animé un point de presse, ce mercredi 29 avril 2020. L'objectif était de se prononcer sur la situation nationale marquée entre autres par le Covid-19 et la vie chère. La coalition a qualifié de « hasardeuse », la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Cette situation, selon les conférenciers, contribue à dégrader les conditions de vie des populations.

La gestion de la crise sanitaire du Covid-19, la question sécuritaire et la vie chère. Ce sont les trois points qui étaient inscrits à l'ordre du jour de cette conférence de presse de la Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC), coordination de la ville de Ouagadougou.

D'entrée de jeu, la coalition a fustigé la gestion qualifiée de « hasardeuse » des crises que traverse le pays. La crise du Covid-19, aux dires des conférenciers, a étalé au grand jour le dénuement total du système de santé au Burkina. L'état désastreux des hôpitaux a été plusieurs fois dénoncé par les syndicats de la santé, à travers des luttes multiples pour l'amélioration des conditions de travail et de la qualité du matériel.

Dominique Yaméogo de la CCVC de Ouagadougou

Pour Dominique Yaméogo, responsable de la CCVC de Ouagadougou, les mesures d'accompagnement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 sont en deçà des besoins des populations. Il estime que la mise en quarantaine de certaines villes du pays et la fermeture des marchés ont été décrétées sans de véritables mesures d'accompagnement pour les populations vulnérables du secteur informel.

C'est ce qui justifie le ras-le-bol des commerçants de Ouagadougou. « Les mesures sociales annoncées pour pallier la morositééconomique vécue par les populations s'avèrent insuffisantes et inadaptées, car beaucoup de quartiers (…) n'ont accès à l'eau que tard la nuit, et en sont privés à cause du couvre-feu », a relevé M. Yaméogo.

Des journalistes lors de la rencontre

Ce « tâtonnement », selon la coalition, prouve que le pouvoir actuel et ses alliés sont incapables d'apporter des réponses à la vie chère. Et en lieu et place de solutions appropriées, les dirigeants organisent impunément le pillage éhonté des richesses.

Ainsi, la CCVC exige du gouvernement, la prise de mesures nécessaires pour assurer la fourniture d'eau et d'électricitéà toute la population, la prise en charge correcte des agents de santé, la mise à la disposition des populations de produits de première nécessitéà des coûts accessibles, etc.

Toutefois, la CCVC de la ville de Ouagadougou invite les populations à prendre au sérieux la pandémie du Covid-19 et à respecter les mesures prescrites par les services de santé.

O.I.
Lefaso.net

Décès du député Rose Compaoré : « Notre souhait, c'est que le Tout Puissant continue d'apaiser le cœur des membres de la famille », implore Simon Compaoré

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L'actualité autour de la disparition du député Rose Compaoré, considéré comme la première victime du Covid-19 au Burkina, est revenue au cours de la conférence de presse du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) de ce mercredi, 29 avril 2020 à Ouagadougou. Sur le sujet, Simon Compaoré a joué l'apaisement, appelant chacun à savoir raison gardée.

Plus d'un mois après le décès du député, les doutes persistent sur la thèse officielle avancée et la famille du défunt bât en brèches tout ce qui est avancé par le gouvernement. Au cours de cette sortie, et en réaction à une préoccupation sur ce sujet qui nourrit les débats ces jours-ci, le président du MPP, Simon Compaoré, a souhaité que l'on ne remue pas le couteau dans la plaie. «Sa disparition a été une triste nouvelle qui est tombée sur nos têtes, opposition comme majorité», exprime Simon Compaoré.

Puis poursuit-il : «Dans la tradition africaine, burkinabè en particulier, quand il y a des morts, on doit observer beaucoup d'attention et beaucoup de respect autour d'eux. Nous savons que sa disparition a créé une situation très difficile au niveau de sa famille, les plaies restent baignâtes, ouvertes et nous autres, notre mission, c'est de faire en sorte que ces plaies soient pansées rapidement et ne rien faire qui aille dans le sens de remuer le couteau dans la plaie. La décence voudrait que nous observions de tels comportements, et notre souhait, c'est que le Tout Puissant continue d'apaiser le cœur des membres de la famille. Nous devons faire tout, pour qu'elle repose en paix».

Pour le principal intervenant à la conférence de presse, s'il y a des erreurs autour de cette situation, les responsabilités doivent être situées. C'est en cela qu'il pense que les voies administratives et judiciaires peuvent être mises en branle, tout en gardant intacte, la mémoire de la défunte.

En ce qui concerne la gestion même du COVID-19, si le parti au pouvoir dit se féliciter de la réactivité du gouvernement dans la mise en route rapide du plan de riposte, il admet aussi des insuffisances. «Il y a eu des ratés et il faut avoir le courage de le dire, comme dans beaucoup d'autres pays », avoue-t-il avant d'estimer que l'essentiel, c'est d'accepter les ratés et les rattraper pour plus de performance dans la lutte.

«Tout ce qui peut venir comme critiques qui ne font pas avancer, il ne faut pas s'en faire, c'est la nature qui est ainsi faite. Il faut positiver dans la lutte, pourvu que nous ayons le sentiment, in fine, que nous améliorons les prestations en faveur des populations. Sinon dans le traitement des malades, il y a eu des insuffisances, dans le domaine de la communication, il y a eu des insuffisances… Il y a eu des critiques positives et les choses sont en train de rentrer dans l'ordre et il faut s'en féliciter», critique le président du MPP.

« Il faut que nous apprenions à vivre désormais avec le virus, que la vie reprenne »

Simon Compaoré a saisi l'instant pour féliciter le personnel du ministère de la Santé, à tous les niveaux. «Le ministre et tous les agents de ce ministère peuvent compter sur les politiques, et surtout sur le MPP, pour les accompagner, jour et nuit, dans cette lutte contre cette maladie redoutable», déclare Simon Compaoré, se référant surtout à cet écrit de supposés membres du Bureau politique national du parti qui accable la ministre de la santé.

Toujours en ce qui concerne la gestion de la pandémie, il a loué la chaîne de solidarité qui s'est développée depuis. «Chacun a donné de ce qui lui était possible de donner», salue M. Compaoré, encourageant l'ensemble des populations à maintenir les efforts pour faire ployer le virus.

Sur la reprise des classes, les conférenciers ont réitéré le soutien du parti au gouvernement dans sa dynamique. «Nous faisons la politique, mais lorsqu'il s'agit de bien commun, de notre vie collective, on doit savoir raison gardée et se mettre ensemble. Que vous soyez de l'opposition, de la majorité ou de la société civile, chacun a des enfants, des parents qui sont soit à l'école primaire, au secondaire ou au supérieur. Et personne ne doute des conséquences d'une année blanche », convainc Simon Compaoré, prônant un élan commun autour de la question.

«Il y a des gens aussi qui pêchent en eau trouble, qui souhaitent qu'on s'asseye et qu'on reste sur du statu quo. (…). C'est une question de responsabilité assumée ; c'est l'Etat central qui a décidé d'arrêter les cours, il ne peut pas s'asseoir et dire que si les gens disent de reprendre, il reprendra ; ce sera irresponsable de sa part», avise-t-il avant d'ajouter que des échanges ont eu lieu avec les acteurs du monde de l'éducation, sans que tous n'épousent forcément les mêmes points de vue.

Les manifestations de commerçants pour la réouverture des marchés fermés n'ont pas non plus échappées aux sujets d'échanges. «Il y en a qui se sont opposés, quand on voulait rouvrir Rood-Woko (marché central, NDLR), en disant que c'est trop tôt. Ce sont les mêmes qui sortent pour aller de l'autre côté (les marchés jusque-là fermés, NDLR) pour pousser les autres à se soulever», affirme Simon Compaoré avant d'interpeller : « On ne peut pas faire la politique du pyromane ».

«Nous sommes pour la réouverture des marchés et nous avons demandé qu'il y ait la célérité, mais de prendre aussi des mesures subséquentes pour que l'ouverture ne soit pas un désordre organisé», a-t-il confié.

«Il faut que nous apprenions à vivre désormais avec le virus, il faut que la vie reprenne. Ne connaissant pas la fin de l'existence de ce virus dans notre pays, il faut qu'on fasse preuve d'adaptation et c'est ce que nous sommes en train de faire, pour ne pas disparaître du fait d'avoir refusé d'agir, de libérer notre génie pour pouvoir rester en mouvement et continuer à créer des richesses. Si on cesse de créer des richesses, nous allons disparaître», a encouragé Simon Compaoré, qui dit avoir foi en la capacité du peuple à remonter la pente.

O.L
Lefaso.net


Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 29 avril 2020

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 29 avril 2020, en séance ordinaire, de 09 H 20 mn à 15 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et procédéà des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. Au titre de la situation nationale et de la mise en œuvre des mesures décidées par Son Excellence Monsieur le Président du Faso :

Le Conseil a entendu les ministres en charge des dossiers sectoriels. Il constate les efforts faits par le secteur de la santé qui, conjugués au respect des mesures barrières donnent des résultats positifs dans la lutte contre la COVID-19.

Le Conseil félicite les acteurs de la santé et appelle les populations à continuer à respecter les mesures barrières édictées par le ministère de la Santé afin d'interrompre définitivement la chaîne de transmission de la COVID-19.

Le Conseil a instruit les ministres en charge des dossiers pour un suivi rigoureux de la mise en œuvre des mesures décidées par le Président du Faso et l'élaboration d'une feuille de route pour l'allègement des mesures portant restrictions des libertés et des activités imposées dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus (COVID-19).

Le Conseil a également instruit le réaménagement du Comité national de la réponse à l'épidémie à coronavirus au Burkina Faso afin d'accroître son efficacité.

I.2. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

un décret modificatif du décret 2018-0974/PRES/PM/MSECU/MJDHPC/MINEFID du 29 octobre 2018 portant création, organisation, attributions et fonctionnement de la Brigade spéciale des investigations anti-terroristes et de lutte contre la criminalité organisée (BSIAT).
L'adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances constatées dans les attributions, l'organisation et le fonctionnement de la BSIAT afin de faire face aux besoins d'investigation et de collecte de preuves dans les domaines de l'anti-terrorisme et de la lutte contre la criminalité organisée.

I.2.2. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

un décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d'entente directe pour la passation des marchés publics et des délégations de service public dans le cadre de la mise en œuvre de la tranche 2020 du Programme d'urgence pour le Sahel (PUS-BF).

Les activités entrant dans le cadre du PUS-BF connaissent des difficultés de réalisation liées aux délais des passations des marchés, à l'insécurité dans les zones et à la réticence des institutions financières à accompagner les prestataires.

L'adoption de ce décret permet de rendre efficace la mise en œuvre du PUS-BF dans le cadre de l'exécution de la tranche 2020.

I.2.3. Pour le compte du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :

un décret portant création d'emplois à l'Université Nazi BONI.
L'adoption de ce décret permet la création de quatre (04)emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de cinq (05) emplois de Maître de conférences et de sept (07) emplois de Maître-assistant à l'Université Nazi BONI.

deux décrets portant respectivement création d'emplois et nomination d'enseignants de l'Université Joseph KI-ZERBO.

L'adoption de ces décrets permet la création de huit (08) emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de neuf (09) emplois de Maître de conférences et de quatorze (14) emplois de Maître-assistant et de Maître-assistant hospitalo-universitaire et la nomination de dix-sept (17) Professeurs titulaires et Professeurs titulaires hospitalo-universitaires et de Maîtres de conférences à l'Université Joseph KI-ZERBO.

deux (02) décrets portant respectivement création d'un emploi de Maître de conférences à l'Université Joseph KI-ZERBO et nomination d'un enseignant-chercheur de l'Université Joseph KI-ZERBO dans l'emploi de Maître de conférences.
L'adoption de ces décrets permet la création d'un emploi de Maître de conférences et la nomination d'un enseignant-chercheur dans l'emploi de Maître de conférences à l'Université Joseph KI-ZERBO.

I.2.4. Pour le compte du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes :

un rapport relatif à l'organisation d'une session de formation aux métiers au profit des militaires radiés et fonctionnaires de police révoqués, consécutivement aux mutineries de 2011.
Cette formation s'inscrit dans le cadre de la décision prise par le gouvernement d'accompagner les militaires radiés et fonctionnaires de police révoqués, consécutivement aux mutineries de 2011.

La formation concerne une trentaine de spécialités portant exclusivement sur les métiers dont la maîtrise permettra aux 255 bénéficiaires d'entamer leur insertion socioprofessionnelle.

I.3. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

un rapport relatif à l'acquisition de onze (11) complexes de trois salles de classes dans la province du Boulkiemdé et à la location de dix (10) bâtiments au profit de l'administration.
Le Conseil a marqué son accord pour l'acquisition de onze (11) complexes de trois salles de classes dans la province du Boulkiemdé et la location de dix (10) bâtiments au profit de l'administration.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le compte-rendu de la réunion des Chefs d'Etat du G5 Sahel tenue par visioconférence le 27 avril 2020. Les échanges entre les Chefs d'Etat ont porté sur la situation sécuritaire dans l'espace G5 Sahel et le Bassin du lac Tchad.

Il a également présenté au Conseil les conclusions de la visioconférence entre le G5 Sahel et l'Union européenne tenue le 28 avril 2020.

L'Union européenne s'est engagée avec les Chefs d'Etat du G5 Sahel à la recherche de solutions concertées dans la lutte contre le terrorisme et la COVID-19 et pour la relance économique après la COVID-19.

II.2. Le ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte-rendu de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) tenue par visioconférence le 23 avril 2020. La Conférence a examiné l'évolution de la situation et l'impact de la maladie à coronavirus sur les Etats membres et dans l'ensemble de la communauté.

Les Chefs d'Etat ont appelé au renforcement de la coordination des actions de riposte et de la recherche, à l'annulation de la dette publique et à la restructuration de la dette privée qui doivent s'inscrire dans le cadre de l'Union africaine.

La Conférence a désigné le Président du Nigéria Son Excellence Monsieur Muhammadu BUHARI, Champion de la riposte contre la maladie de COVID-19.

II.3. La ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire a fait au Conseil le point de l'assistance apportée aux personnes déplacées internes (PDI). A la date du 22 avril 2020, on dénombre 848 329 PDI accueillies dans 200 communes.

L'assistance consiste en des abris et matériels de survie, à la sécurité alimentaire et à la nutrition, à l'accès à l'eau, à l'hygiène et à l'assainissement ainsi qu'à la protection des PDI.

II.4. Le ministre de la Jeunesse et de la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes a présenté au Conseil le Projet de déploiement de 15 000 volontaires dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. Ce Projet fait suite aux sollicitations en volontaires exprimées par plusieurs organisations de la société civile et collectivités territoriales engagées dans la lutte contre la COVID-19 dans les treize (13) régions du Burkina Faso. L'objectif de ce Projet est d'assurer la sensibilisation sur les mesures d'hygiène et de prévention de la maladie à coronavirus dans les marchés et autres lieux publics.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Monsieur Aboudramane GUIRO, Mle 110 970 L, Maître de conférences en Analyse, est nommé Professeur titulaire en Analyse à l'Université Nazi BONI (UFR/ST), pour compter du 17 juillet 2019.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l'emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire à l'Université Nazi BONI pour compter du 17 juillet 2019 :

Monsieur Rasmané BEOGO, Mle 56 537 S, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie à l'INSSA ;

Monsieur Léon Guessiouindé Blaise SAVADOGO, Mle 52 128 P, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Santé publique option Epidémiologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Santé publique option Epidémiologie à l'INSSA ;

Monsieur Issiaka SOMBIE, Mle 54 154 N, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Santé publique option Epidémiologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Santé publique option Epidémiologie à l'INSSA.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l'emploi de Maître de conférences à l'Université Nazi BONI pour compter du 17 juillet 2019 :

Monsieur Sadouanouan MALO, Mle 110 980 A, Maître-assistant en Informatique, est nommé Maître de conférences en Informatique à l'ESI ;
Monsieur Nâg-tiéro Roland MEDA, Mle 241 863 T, Maître-assistant en Biochimie (substances naturelles), est nommé Maître de conférences en Biochimie (substances naturelles) à l'UFR/ST ;

Monsieur Lassina OUATTARA, Mle 110 976 A, Maître-assistant en Biochimie (substances naturelles), est nommé Maître de conférences en Biochimie (substances naturelles) à l'UFR/ST ;
Monsieur Paulin OUOBA, Mle 102 932 G, Maître-assistant en Biologie et Ecologie végétales est nommé Maître de conférences en Biologie et Ecologie végétales à l'UFR/ST ;

Monsieur Fernand SANKARA, Mle 110 935 J, Maître-assistant en Entomologie, est nommé Maître de conférences en Entomologie à l'IDR.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l'emploi de Professeur titulaire à l'Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 17 juillet 2019.

Monsieur Youssouf OUEDRAOGO, Mle 29 300 M, Maître de conférences en Grammaire française, est nommé Professeur titulaire en Grammaire et linguistique du français à l'Unité de formation et de recherche en Lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;

Monsieur Yacouba ZERBO, Mle 32 171 A, Maître de conférences en Histoire des relations internationales, est nommé Professeur titulaire en Histoire des relations internationales à l'Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH) ;

Monsieur Athanase BADOLO, Mle 110 926 E, Maître de conférences en Entomologie médicale, est nommé Professeur titulaire en Entomologie médicale à l'Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

Monsieur Balé BAYALA, Mle 110 927 G, Maître de conférences en Physiologie de la reproduction, est nommé Professeur titulaire en Physiologie animale à l'UFR/SVT ;
Monsieur Adama HILOU, Mle 110 929 X, Maître de conférences en Biochimie et chimie des substances naturelles, est nommé Professeur titulaire en biochimie (substances naturelles) à l'UFR/SVT ;

Monsieur David Yemboini Kader TOGUYENI, Mle 119 748 K, Maître de conférences en génie civil, génie urbain, est nommé Professeur titulaire en génie civil, génie urbain à l'Unité de formation et de recherche en Sciences exactes et appliquées (UFR/SEA).
Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l'emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire à l'Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 17 juillet 2019.

Monsieur Songahir Christophe DA, Mle 19 620 W, Professeur hospitalo-universitaire agrégé en orthopédie-traumatologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en orthopédie-traumatologie à l'Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

Monsieur Tarcissus KONSEM, Mle 36 268 J, Professeur hospitalo-universitaire agrégé en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en chirurgie maxillo-faciale et stomatologie à l'UFR/SDS.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l'emploi de Maître de conférences à l'Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 17 juillet 2019.

Monsieur Noël SANOU, Mle 245 794 B, Maître-assistant en Sciences du langage, est nommé Maître de conférences en sciences du langage à l'UFR/LAC ;
Monsieur Fatié OUATTARA, Mle 245 786 K, Maître-assistant en philosophie, est nommé Maître de conférences en philosophie à l'UFR/SH ;

Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 231 915 F, Maître-assistant en psychologie clinique et psychopathologie, est nommé Maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie à l'UFR/SH ;
Madame Awa TENAKOUA/GNEME, Mle 119 751 L, Maître-assistant en biologie et écologie animales, est nommée Maître de conférences en biologie et écologie animales à l'UFR/SVT ;

Monsieur Ynoussa MAIGA, Mle 257 233 R, Maître-assistant en microbiologie, est nommé Maître de conférences en microbiologie à l'UFR/SVT ;
Monsieur Philippe Augustin NIKIEMA, Mle 41 185 U, Maître-assistant en Biochimie, est nommé Maître de conférences en nutrition humaine, santéà l'UFR/SVT ;

Monsieur Kiswendsida Romaric NANEMA, Mle 231 921 Z, Maître-assistant en génétique, est nommé Maître de conférences en génétique et amélioration des plantes à l'UFR/SVT ;
Monsieur Renan Ernest TRAORE, Mle 119 746 D, Maître-assistant en génétique, est nommé Maître de conférences en génétique et amélioration des plantes à l'UFR/SVT ;

Monsieur Ousmane COULIBALY, Mle 241 847 C,Maître-assistant en Physique (Physique des matériaux et énergétique), est nommé Maître de conférences en physique (Physique des matériaux et énergétique) à l'UFR/SEA ;

Madame Féridjou Emilie Georgette SANON/OUATTARA, Mle 110 914 D, Maître-assistant en traductologie/français-anglais et anglais-français est nommée Maître de conférences en études anglophones et traductologie à l'Université Joseph KI-ZERBO à l'UFR/LAC pour compter du 18 juillet 2018.

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après Administrateurs au Conseil d'administration de l'Université Nazi BONI pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat :

Monsieur Bissounadié Raoul TIENE, Mle 212 617 J, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

Monsieur Issouf BEREMWIDOUGOU, Mle 216 842 K, Inspecteur du travail.
Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Ingénieur d'élevage.
Au titre du ministère de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

Monsieur Yassia KINDO, Mle 245 264 A, Economiste planificateur.
Au titre du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :

Monsieur Alain Péoulé Kouhouyiwo GOMGNIMBOU, Mle 344 746 J, Chercheur.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS DE L'UNIVERSITE NAZI BONI

Madame Wofom Nina GOUBA, Mle 271 378 Y, Enseignant chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE (CNRST)

Madame Hadja Oumou SANON, Mle 225 502 F, Maître de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES (CENOU)

Monsieur Siaka SANOGO, Mle 54 435 B, Professeur certifié des lycées et collèges.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES SYNDICATS DES ENSEIGNANTS

Monsieur Xavier BAZEMO, Mle 271 377 J, Enseignant à temps plein ;
Monsieur Sagnaba SOULAMA, Mle 49 974 L, Enseignant chercheur.

MINISTERE DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Tuanwigniniyi Raoul KADEOUA, Mle 1 000 023 W, Technicien supérieur en géologie, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration de l'Agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret porte renouvellement de mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de l'Agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Justice :

Monsieur Pascal COMPAORE, Mle 130 221 Y, Magistrat de grade exceptionnel.
Au titre du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :

Monsieur Boukary KABORE, Mle 267 799 K, Inspecteur de l'environnement.
MINISTERE DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DE L'ARTISANAT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Victor GUISSOU, Mle 91 222 X, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement au Conseil d'administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Boureima BANCE, Mle API 002, Concepteur de systèmes d'information, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè des investissements (ABI) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Zonata Placide TAPSOBA, appeléà d'autres fonctions.

Le Ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l'ordre national

Terrorisme : La convoitise du bétail, l'autre mal !

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C'est un sujet qui peut paraître marginal. Mais l'une des principales richesses du Sahel, le bétail, fait l'objet de trafic par des groupes armés terroristes, et pas seulement. Les conflits souvent faussement nommés communautaires cachent mal des convoitises. Dans un communiqué en date du 23 avril 2020 et dont nous avons eu copie, le maire de Kelbo, cette commune du Soum régulièrement en proie à des attaques terroristes et qui s'est vidée de sa population, annonce la vente aux enchères de 326 vaches, 41 taureaux et quatorze 14 moutons. Qui sont les potentiels acheteurs dans une zone inaccessible ?

En plus du terrorisme, l'autre actualité du Sahel moins médiatisée est le trafic de bétail. Dans une région par excellence d'élevage, impossible de trouver une famille qui n'a pas de ruminants. C'est une question de tradition. Mais à cause du terrorisme et des conflits communautaires, les propriétaires de troupeaux importants sont désormais en insécurité. Ceux qui ont pu fuir à temps ont laissé derrière eux les efforts de toute une vie, souvent transmis de père en fils. Ceux qui par contre n'ont pas eu cette chance ont été tués et leurs troupeaux emportés par des hommes armés. En réalité des délinquants et grands voleurs qui enfilent facilement le manteau de djihadistes.

Lors d'un atelier de réflexion sur la transhumance, le vol et l'enlèvement du bétail dans la région du Sahel du 26 au 27 septembre 2019, à Dori, le secrétaire général de la région du Sahel Inoussa Kaboré reconnaissant l'accroissement du phénomène consécutif aux attaques armées. Rien que pour la première moitié de l'année 2019, il avait été signalé plus de 12 000 bovins, plus de 3 000 petits ruminants et une cinquantaine de camelins volés ou enlevés dans les provinces de l'Oudalan et du Soum.

Nous avons eu copie d'un communiqué du maire de Kelbo, dans la province du Soum, qui donne un aperçu de ce qui se passe en silence dans cette partie du pays. « Faisant suite au communiqué n°2020-001/RSHL/PSUM/CKLB/SG du 08 avril 2020 relative à la mise en fourrière d'animaux retrouvé en divagation, Le Maire de la Commune de Kelbo voudrait par ce présent avis, porter à la connaissance du public burkinabè qu'il sera organisé une vente aux enchères publiques du bétail conformément aux dispositions dudit communiqué.

Il s'agit notamment de trois cent vingt-six (326) vaches, quarante-un (41) taureaux et quatorze (14) moutons », lit-on dans le communiqué en date du 23 avril 2020. Le même document précise que toute personne désireuse de prendre part à la vente devra faire acte de présence à la mairie de Kelbo le jeudi 30 avril 2020 à partir de 8h 00 et munie de ses documents d'identification pour toutes fins utiles.

Ce communiqué du maire de Kelbo soulève des questions. Quelle population reste-t-il sur place pour aller acheter du bétail ? N'est-il pas souhaitable, surtout quand on sait vers où les populations se sont déplacées, de mener des missions d'information pour qu'elles reviennent chercher leur bétail ?

Selon plusieurs sources, ce n'est pas la première fois que de telles ventes sont faites dans des zones à fort défis sécuritaires. Ailleurs comme à Bourzanga, Sollé, Gorgadji, Namissiguima, cela a déjà eu lieu, sous le regard lointain et impuissant des vrais propriétaires. C'est devenu presque routinier.

Pourtant les déplacés internes qui ont fui, laissant derrière eux du bétail, se manifestent pour rentrer en possession de leur bien, surtout quand ils se rendent compte que leur troupeau est en fourrière. Certains ont même couru le risque de revenir pour chercher leur bétail. Ils ont simplement été tués sur la route. Cette semaine, un propriétaire parti chercher son troupeau à Kelbo est porté disparu. Ses proches n'ont plus aucune nouvelle de lui, ses portables ne sonnent plus.

Avant le massacre de Barga en mars dernier, les terroristes avaient prévenus les grands éleveurs de la localité. La prochaine fois qu'ils viendront, ça sera pour s'accaparer du bétail, si les groupes de défense ne les devancent pas. C'est avec l'argent issu de la vente de ce bétail qu'ils s'achèteront des armes, avaient-ils laissé entendre.

A côté de l'administration locale qui joue un jeu trouble, il y a aussi les terroristes dont la principale acticité dans cette zone est le trafic de bétail. Pourquoi chasser tout un village, pour laisser le vide, alors que l'on dit prôner la charia. Cette loi s'appliquera à qui quand il n'y a personne sur place ?

Selon des sources concordantes, des centaines de milliers d'animaux transitent dans ces no man's land quotidiennement. Du butin que les terroristes ont glané après avoir semé la mort dans les rangs des propriétaires. Il existerait des grands marchés où ils ont un contrôle total. C'est là que les animaux sont chargés pour être convoyés dans des pays de la sous-région par des voies détournées. C'est un sujet que nous tentons de creuser.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine

Décès de la députée Rose Marie Compaoré : Le gouvernement attend les résultats des investigations pour prendre les décisions qui siéent

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En conseil des ministres du mercredi 29 avril 2020, le gouvernement a décidé de relever de ses fonctions le coordonnateur de la cellule de riposte de la pandémie, le Pr Martial Ouédraogo. Le conseil a aussi adopté plusieurs autres mesures dans le cadre de la reprise des activités académiques et de l'assistance sociale aux personnes touchées par les crises sanitaires et sécuritaires.

C'est une des décisions phares du conseil des ministres du mercredi 29 avril 2020. Selon le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou, le conseil a entendu la ministre de la Santé sur les circonstances du décès de la députée Rose Marie Compaoré, deuxième vice-présidente de l'Assemblée nationale. Au regard des éléments fournis sur cette « situation extrêmement grave », le conseil a demandé que les investigations se poursuivent afin que l'entièreté de la situation lui soit présentée pour la prise de mesures qui siéent.

Le conseil des ministres a demandé qu'un nouveau coordonnateur du comité national de riposte au coronavirus soit nommé. « Le directeur du CORUS, Dr Bicaba, assurera l'intérim, le temps de la nomination d'un nouveau coordonnateur », a informé le ministre de la Communication. Selon lui, les enquêtes approfondies permettront de réaménager l'organisation du comité et de prendre toutes les mesures qui s'imposent.

Le conseil a aussi passé en revue les mesures sectorielles mises en œuvre dans le cadre de la réponse à la maladie à coronavirus au Burkina Faso. Remis Dandjinou ajoute que le conseil a entendu les différents ministres qui mettent également en œuvre les mesures de la gratuité de l'eau potable, de la prise en charge des personnes vulnérables et des personnes déplacées internes, et de l'accès à l'électricité.

Au titre du ministère de la Sécurité, le conseil des ministres a adopté un décret modificatif du décret N°2018-097/PRES/PM/MCU/MINEFID du 29 octobre 2018, portant création, organisation, attribution et fonctionnement de la Brigade spéciale des investigations anti-terroristes et de lutte contre la criminalité organisée. En 2019, il y a eu le démarrage des activités de la brigade qui s'est confrontée à d'énormes difficultés sur le terrain. Le décret de modification vient apporter des réponses à ces difficultés.

La reprise des cours en question

Pour le ministre de l'Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, la reprise annoncée des cours suppose un réaménagement du calendrier scolaire et de celui des examens. Le calendrier scolaire sera réaménagé pour prendre en compte le programme de déroulement des examens, affirme-t-il.

Selon lui, au regard du temps qui reste, il ne sera pas possible de respecter les dispositions règlementaires en termes d'évaluations et de contrôles scolaires. Un projet de décret va être introduit en conseil des ministres pour demander une dérogation spéciale pour l'année scolaire 2019-2020, en termes de nombre d'évaluations pour valider un semestre ou un trimestre, afin de permettre d'achever l'année scolaire tout en respectant les mesures de qualité, dit-il.

Pr Ouaro ajoute que le défi sécuritaire est aussi persistant et des établissements ne pourront malheureusement pas rouvrir aux dates annoncées du 11 et du 25 mai. C'est pourquoi l'initiative de continuité pédagogique par l'utilisation des TIC se poursuivra pour maintenir les élèves et les enseignants qui sont dans cette situation. Selon le ministre, l'initiative des TIC était pour maintenir des élèves qui ont suspendu leurs activités pédagogiques.

Parce que, selon lui, si des élèves sont laissés à eux-mêmes, à la reprise, la réadaptation sera difficile. C'est une initiative qui est née avec la crise sécuritaire et se poursuivra. Les taux d'enregistrement des émissions audio et audiovisuelles sont respectivement de 19,4% et de 41,66% à la date du 28 avril 2020, note Stanislas Ouaro.

Le ministre ajoute qu'il y a des rencontres d'échanges qui se poursuivent. Pour ce qui est du calendrier scolaire, le 11 mai est prévue la reprise des activités pédagogiques pour les classes d'examen, et le 25 mai pour les classes intermédiaires.

Le gouvernement propose que le 20 juin marque la fin des cours au préscolaire, le 27 juin la fin des cours au post-primaire et au secondaire ; et qu'à partir du 30 juin, les examens puissent commencer pour finir autour du 8 août. C'est dans ce cadre que les rencontres d'échanges sont entreprises avec les partenaires sociaux pour la prise en compte de tous les aspects.

20 000 personnes à Ouaga et Bobo vont bénéficier d'un soutien financier

Deux millions de personnes vont bénéficier d'une assistance alimentaire par la distribution de vivres, selon la ministre de l'Action humanitaire, Laurence Ilboudo. Parmi ces personnes, les déplacés internes sont au nombre de 850 000. Il y a aussi les femmes du secteur informel, les enfants en situation de rue, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées et les détenus ayant bénéficié de la remise de peine à titre exceptionnel.

En plus de l'assistance alimentaire, la ministre Laurence Ilboudo annonce le cash transfert au profit de 3 000 ménages de l'ordre de 20 000 F CFA par mois pendant trois mois. Et ce, dans le cadre du projet Filets sociaux, dont l'ordonnance a été adoptée la semaine dernière par l'Assemblée nationale.

Pour commencer, le projet sera mis en œuvre à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso (villes les plus touchées), au profit de 20 000 personnes. Ces cash transferts peuvent être étendus en zone rurale au profit de 50 000 personnes. Le projet de retrait des personnes en situation de rue va reprendre et sera étendu à Bobo-Dioulasso. Et il y aura l'augmentation du crédit accordé aux femmes.

La capacité financière de cette aide sera augmentée de 3 milliards de F CFA, avec un allègement des conditions de remboursement pour les femmes qui sont déjà dans le système.

Pour la prise en charge des détenus ayant bénéficié d'une remise de peine, la ministre déclare que 1 207 détenus sont ciblés. 585 d'entre eux ont déjà bénéficié de leurs frais de transport, de 15 000 F CFA pour le kit de dignité et d'une dotation en vivres. Cette aide ponctuelle est prévue pour trois mois, avec possibilité d'extension selon la vulnérabilité.

Etienne LANKOANDE
Lefaso.net

Covid-19 : Certaines mesures du Président du Faso n'ont pas d'impacts directs sur le secteur, notent des professionnels du tourisme

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L'Association des professionnels de l'administration nationale du tourisme burkinabè (PRO-TOUR/BF) donne sa lecture sur les mesures annoncées par le Président du Faso afin de limiter la propagation de la pandémie et d'atténuer les conséquences du Covid-19. Selon celle-ci, certaines mesures n'ont pas d'impacts directs sur le secteur.



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