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Covid-19 : « L'OMS n'est pas à la hauteur », estime le Réseau des organisations des droits humains et de développement durable (RODH2D)

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Ceci est une déclaration du Réseau des organisations des droits humains et de développement durable (RODH2D) relative à la gestion de la maladie à Coronavirus (Covid-19) par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon cette organisation de la société civile, « l'OMS n'est pas à la hauteur ».

DECLARATION

Depuis décembre 2019, le monde assiste impuissamment à la menace de la pandémie du covid-19 qui a déclenché en Chine précisément à Wuhan. La situation est plus qu'alarmante généralisée avec le nombre grandissant de cas de contamination par jour, chaque jour avec son corollaire de morts. Dans une telle psychose le monde fait recours à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui étant l'organisation de tutelle pour d'éventuelles solutions. Face à cette attente des populations, ladite organisation n'est pas à la hauteur.

Le souci majeur dans le fonctionnement de l'OMS selon certains Etats, est le manque de crédibilité et de transparence dans ses prestations. Au nombre de ces Etats figure les USA, puissance, étant l'une des nations à la base du financement. C'est dans cette veine que le locataire de la maison blanche a annoncé le mardi 14 avril 2020 la suspension du financement américain à l'OMS. Il accuse également l'OMS d'avoir pris pour argent comptant les affirmations de la chine au début de l'épidémie et d'avoir commis nombreuses erreurs sur le corona virus.

Selon lui, le monde a reçu plein de fausses informations sur la transmission et la mortalité du covid19 dans un violent réquisitoire contre cette agence de l'ONU. Notons également que les USA sont l'un des plus grands contributeurs de cette agence sanitaire dont le siège est à Genève.

Donald Trump a évoqué une étude très approfondie qui pourrait durer 60 à 90 jours. Soulignant que les Etats-Unis contribuaient à hauteur de 400 à 500 millions de dollars par an à l'organisation contre 40 millions de dollars même moins pour la Chine. Il estime donc que son pays a le devoir de réclamer des comptes. Si l'OMS avait fait son travail et envoyé les experts médicaux en Chine pour étudier objectivement la situation sur le terrain, l'épidémie aurait pu être contenue à sa source avec très peu de morts.

La critique des failles de l'OMS n'est pas seulement celle des USA, le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, qui déclare lors d'une audition devant la commission des affaires étrangères du Sénat le 15 avril 2020 qu' il y a sans doute des choses à dire sur le fonctionnement de l'OMS , peut être un manque de moyen de détection, d'alerte et d'information , de capacité normative .

Face à cette incapacité de l'organisation de tutelle du domaine sanitaire mondial qui a déjà fait autour de 125 000 morts sous l'effet du covid19, nous condamnons l'attitude des dirigeants de cette agence qui ont manqués d'expertise pour venir à bout de cette pandémie.

Si les principaux bailleurs de fond de l'OMS décident de se retirer, les conséquences seront catastrophiques et face à cette situation nous ne pourrons pas nous taire et observer l'OMS et son pseudo complice mettre en péril la vie de la population mondiale au détriment des raisons de quelques états qui ne pensent qu'à eux-mêmes.


Covid-19 : « Il est impératif de maintenir la date des élections prévue se tenir le 22 novembre 2020 », déclare le WANEP Burkina

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Le Réseau ouest africain pour l'édification de la paix au Burkina Faso (WANEP Burkina), tout en saluant les efforts du gouvernement dans la lutte contre le Covid-19, donne quelques propositions à travers cette déclaration.


COVID-19 : Les Burkinabè du Canada comptent mobiliser 15 millions de F CFA pour soutenir la lutte contre la maladie

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Les Burkinabè du Canada sont solidaires de la mère-patrie dans ces moments difficiles. Ils comptent mobiliser 35 000.dollars canadiens pour soutenir l'effort de guerre contre la pandémie du Coronavirus. Fabrice Ilboudo, président de l'Association du Grand Montréal et un des responsables de l'initiative de collecte nous donne des détails.

Lefaso.net : Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Fabrice Ilboudo, titulaire d'un master en science informatique et présentement analyste-programmeur.

Dans le cadre de mes engagements bénévoles, je suis président de l'Association des Burkinabè du Grand Montréal (ABGM) depuis octobre 2019.

Pouvez-vous présenter votre association ?

L'ABGM est née suite à un besoin des Burkinabè du Grand Montréal de fraterniser, de s'entraider et de se porter assistance mutuelle afin d'atténuer leur dépaysement et favoriser leur intégration au Québec. Elle a été créée suite à l'assemblée générale constitutive du 3 août 2013.

À travers nos activités, notre objectif est de faire de Montréal et de ses deux rives, un endroit où nos compatriotes vont se sentir en famille en rencontrant facilement d'autres burkinabè.

Vous avez lancé une campagne de collecte de fonds pour lutter contre le COVID-19 ; pouvez-vous nous donner les détails de cette campagne ?

La pandémie de la Covid 19 sévit dans notre cher pays le Burkina. Nous avons vu l'élan de solidarité de nos compatriotes pour vaincre la maladie. Ainsi nous avons décidé avec toutes les autres associations burkinabèà travers tout le Canada de récolter des fonds pour apporter notre contribution à la mère-patrie. Nous nous sommes donné comme objectif de rassembler 35.000 $ canadien au bout de 3 semaines.

A quoi serviront les fonds récoltés ?

Nous avons donné la possibilitéà tous nos donateurs de faire le choix entre financer une activité d'aide aux personnes vulnérables ou de soutenir les agents de la santéà travers les équipements de protection ou les deux ensembles. Au terme de la collecte, nous allons voir comment repartir notre budget.

Nous sommes dans le processus de mise en place des comités qui vont réfléchir comment nous allons faire les dons que ce soit aux personnes vulnérables ou aux agents de la santé de façon concrète.

Où en êtes-vous avec la réalisation de vos objectifs ?

Grâce à l'effort commun de toutes les associations et des leaders de la communauté, nous sommes à 67% de notre objectif en 14 jours de collecte.

Quelle est la situation du COVID-19 au sein de la diaspora burkinabè au Canada et à Montréal précisément ?

Sur le plan sanitaire, au sein des burkinabè du Grand Montréal, nous n'avons pour le moment aucune information au sujet d'une contamination. Ceux dont le travail ne nécessite pas un déplacement sont confinés à domicile et font du télétravail.

Sur le plan social, au Canada, nous avons la chance que les gouvernements (fédéral et provincial), qui ont plus de ressources, accompagnent les étudiants, les employés ainsi que les entreprises pour faire face aux difficultés. Les points de presse quotidiens des premiers ministres sont rassurants et encouragent tout le monde à regarder l'avenir avec beaucoup d'espoir.

Aussi, au sein de la communauté burkinabè, il y a une certaine entraide durant cette période difficile. De bonnes volontés se sont engagées à venir en aide à ceux qui ne remplissent aucune condition pour bénéficier des aides gouvernementales.

Votre association est-elle impliquée dans la lutte ici ?

L'ABGM n'est pas directement impliquée dans la lutte au Burkina Faso. Nous travaillons de concert avec toutes les associations des burkinabè connues au Canada pour apporter notre modeste contribution.

De l'extérieur, comment voyez-vous la situation au pays ?

Cette situation est inédite pour tout le monde. Si de grandes nations aux systèmes de santé solides ont eu beaucoup de peines contre ce virus, nous ne pouvons que nous inquiéter pour notre chère patrie. De l'extérieur, nous voyons que la situation n'est pas simple. Mais nos autorités font tout ce qui leur semble approprié pour protéger la population avec des décisions que tous n'approuvent pas. Il y a beaucoup d'efforts avec probablement des imperfections comme dans toute œuvre humaine. Nous formulons des vœux que la catastrophe tant redoutée en Afrique ne devienne pas une réalité.

Quelles sont les grandes activités de votre association en général ?

Au cours de l'année, nous menons des activités pour rassembler nos compatriotes et les amis du Burkina. Entre autres activités, nous faisons des activités de réseautage, des conférences, des activités de plein air et surtout le traditionnel réveillon du 31 décembre.

Un dernier mot ?

Merci pour l'occasion que vous nous offrez de nous exprimer et de parler de notre initiative de collecte. Merci pour vos efforts dans le domaine de la communication numérique. C'est main dans la main que nous allons y arriver et faire de belles choses pour notre cher pays le Burkina Faso.

Pour la collecte nous avons mis en place un site web qui permet des suivre sa progression. Les compatriotes au Canada sont invités à participer et à mobiliser tous ceux qui sont autour d'eux : www.covid226canada.ca.

Interview réalisée par Lefaso.net

Covid-19 : Les appels au 3535 sont passés de 50 000 à 14 000 par jour

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Le nombre d'appels au 3535 a baissé. C'est le constat que nous avons fait ce mardi 28 avril 2020 au Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS). Nous avons également pu nous imprégner du travail effectué par la commission « Surveillance épidémiologique ».

C'est l'une des dix commissions thématiques de la coordination de la réponse à l'épidémie de Covid-19 dans notre pays. La commission dédiée à la surveillance épidémiologique est composée de cinq sous-commissions. La première a trait à la gestion des alertes. Et tout commence par les appels au numéro vert 3535 où toute personne estimant avoir les symptômes du Covid-19 ou avoir été en contact avec un malade du Covid-19 peut appeler pour donner l'alerte.

Cette alerte est ensuite analysée par une équipe de régulation médicale. C'est elle qui décidera si l'alerte est sérieuse ou pas. Si elle l'est, elle est validée et transmise à l'équipe d'intervention rapide, deuxième sous-commission de la « Surveillance épidémiologique ».

Les journalistes échangent avec Dr Issiaka Yaméogo, responsable de la commission surveillance épidémiologique.

L'équipe se rend alors au domicile de la personne concernée pour l'investigation. Après un entretien avec le malade, si les conditions sont réunies, des prélèvements sont faits. Le malade devient alors un cas suspect de Covid-19 et il lui est demandé de s'auto-confiner si son état le permet. Dans le cas contraire, il est envoyé dans un centre de prise en charge en attendant les résultats du test.

Puis c'est la troisième sous-commission « Gestion des cas contacts » qui prend le relais. Elle est chargée d'identifier toutes les personnes qui ont été en contact avec le cas suspect. Ces cas contacts sont suivis pendant quatorze jours à compter de la date à laquelle ils ont été en contact pour la dernière fois avec le cas suspect lorsqu'il présentait des symptômes, car ils sont susceptibles d'être contaminés. Au bout de quatorze jours, s'ils ne présentent pas de symptômes, ils peuvent de nouveau vaquer librement à leurs occupations. Dans le cas contraire, ils sont aussi pris en charge.

De 50 000 appels par jour à 14 000 par jour

A en croire Dr Anta Zida, responsable de la sous-commission « Gestion des alertes », le nombre d'appels est passé de 50 000 au début de l'épidémie à 14 000 par jour depuis pratiquement deux semaines sur l'ensemble des 47 postes téléphoniques, et le temps d'attente a aussi été réduit. Une baisse des appels qui doit faire l'objet d'une analyse pour en connaître les raisons, indique Dr Issiaka Yaméogo, responsable de la commission « Surveillance épidémiologique ».

Dr Anta Zida explique que certaines personnes appellent pour proférer des menaces

Selon lui, cette baisse pourrait s'expliquer soit par la régression de l'épidémie, soit parce que les gens ne sont pas satisfaits des services. Dr Yaméogo indique également que désormais, les résultats des cas suspects ne sont plus communiqués au téléphone quand ils sont positifs. C'est une équipe qui se déplace pour le faire. Les résultats négatifs, eux, sont toujours communiqués par téléphone.

Et si parmi les nombreux appels reçus par le centre d'appel, la plupart concerne la maladie à coronavirus, il se trouve des personnes qui appellent pour demander à quand la levée des mesures restrictives, pour plaisanter, insulter ou, pis, pour proférer des menaces, déplore Dr Anta Zida.

Dr Issiaka Yaméogo, responsable de la commission surveillance épidémiologique

Outre ces trois premières sous-commissions, la commission « Surveillance épidémiologique » comprend également la sous-commission « Points d'entrées aux frontières » qui surveille les 42 points d'entrées terrestres et les deux points d'entrées aériens du pays, pour prendre en charge les cas suspects ; et la sous-commission « Gestion des données » qui est chargée de collecter toutes les données générées par la gestion du Covid-19.

Quand la presse suscite la méfiance

Initialement, les journalistes conviés au CORUS en cette matinée du mardi 28 avril 2020 devaient suivre le processus de la gestion des alertes à la sortie sur le terrain de l'équipe d'intervention rapide. Pour cela, il fallait que l'un des appelants accepte de recevoir la presse. Sur les alertes reçues ce jour-là, aucun n'acceptera la visite de la presse. Finalement, les journalistes se contenteront de la théorie et ne verront pas la pratique sur le terrain.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Lutte contre le Covid-19 : Extension du fonds communal de solidarité au personnel soignant de Dori

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Le comité de gestion du fonds communal de solidarité de Dori a pensé aux agents de santé de la commune. Ils ont reçu, le mercredi 29 avril 2020, un million de francs CFA pour les efforts consentis, nuit et jour, dans la lutte contre le Covid-19.

Le 29 avril 2020, ce sont le personnel soignant du CHR de Dori, de la direction régionale de la santé ainsi que du CMA de Yanrala et de sept (7) autres CSPS qui ont reçu la somme d'un million de francs CFA du comité de gestion du fonds communal de solidarité de Dori. Hamed Sidwaya Ouédraogo, directeur régional de la santé, qui a reçu la somme, a affirmé que le comité régional de gestion des épidémies du Sahel fera diligence pour que cet appui atteigne qui de droit.

Il indique par ailleurs que le montant qui revient à la direction régionale de la santé sera directement reversé au CHR pour les agents qui s'occupent de la veille dans la crise liée à la maladie du Covid-19.

Le porte-parole du comité de gestion du fonds de solidarité communal, Hamadou Hoeffi Dicko, tout en se félicitant de ce qui a été déjà accompli, appelle la population du Sahel à plus de solidarité et au partage dans ces moments difficiles.

En rappel, pour faire barrière à la pandémie du Covid-19 dans la commune de Dori, un fonds de solidarité a été lancé depuis le 2 avril 2020. Ce fonds fait appel à toutes les bonnes volontés ou les amis de la ville de Dori à une contribution citoyenne pour aider à contrer ou à supporter les personnes vulnérables ou durement frappées par les conséquences des mesures strictes de lutte adoptées pour contrer le Covid-19.

Selon les membres du comité de gestion du fonds, plusieurs personnes physiques et morales ont manifesté leur solidaritéà l'endroit de la commune. C'est ainsi que depuis le 4 avril dernier la commune a procédé aux partages de dons à des ménages vulnérables, aux cantines des établissements primaires publiques, aux commerçants, à des personnes vulnérables des lieux de cultes et aux pensionnaires de la maison d'arrêt et de correction de Dori.

Les déplacés internes du drame de Yirgou ainsi que des commerçants du marchéà bétail de Dori ont également reçu des dons. Au total ce sont 615 sacs de 25 kg de riz, 619 bidons de 5litres d'huile, 1238 boules de savon, 10 sacs de 100 kg de mil et du cash à hauteur de 1 755 000 F CFA qui ont été distribués grâce à ce fonds de solidarité.

Daoula Bagnon

Message de la LONAB à l'occasion de la fête du travail

Santé : Des artistes donnent leur sang pour sauver des vies

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Des artistes réunis au sein du Réseau national pour la promotion de la musique burkinabè (encore en gestation) ont répondu à l'appel du Centre national de transfusion sanguine. Ce jeudi 30 avril 2020, accompagnés de leurs fans, ils ont fait don de leur sang pour sauver des vies.

Conduits par l'artiste Oskimo, à l'état civil Youssouf Sawadogo, qui a lancé l'idée du don de sang, les artistes accompagnés de leurs fans ont pris d'assaut le Centre national de transfusion sanguine (CNTS). Ils sont venus donner leur sang pour sauver des vies. « Je suivais la télé, il y a deux ou trois semaines de cela, j'ai vu un reportage qui faisait cas du manque de sang dans les centres de transfusion sanguine. Ça m'a tellement marqué que j'ai demandé aux autres qu'on organise un don de sang, parce qu'avec le Covid-19, les gens ont peur et ne viennent pas donner leur sang. Quand j'ai lancé l'idée, les gens ont apprécié et ont accepté», explique Oskimo.

Oskimo appelle les citoyens à donner leur sang

Et même si la date choisie pour le don du sang coïncide avec le jeûne du Ramadan, Oskimo estiment que ceux qui ne jeûnent pas, peuvent parfaitement donner leur sang, car « dans ce mois, il y a des gens qui ont besoin de sang et la maladie ne choisit pas de période. »

Awa Ouédraogo, connue sous le nom de Miss Wédra fait partie des artistes qui ont fait le déplacement au CNTS pour donner leur sang. « Donner son sang, c'est sauver une vie et je n'ai pas hésité un seul instant à répondre à cet appel, parce que je me dis qu'il n'y a rien de tel », a-t-elle indiqué.

Miss Wédra n'a pas hésité un instant à donner son sang pour sauver des vies

Ce geste des artistes a été saluéà sa juste valeur par Dr Alice Kiba/Koumaré, directrice générale du Centre national de transfusion sanguine. Elle indique en effet, que pour satisfaire les besoins journaliers des centres de santé en produits sanguins, le CNTS doit collecter au moins 200 poches de sang par jour. Un chiffre qui était déjà difficile à atteindre avant l'épidémie de Covid-19. Et avec la saison pluvieuse qui arrive et les cas de paludisme, il est plus qu'urgent que le CNTS dispose de sang.

« Actuellement nous sommes à l'orée de la saison pluvieuse et les besoins ne font que croitre. En plus de ça, il y a la pandémie du Covid-19 qui sévit actuellement et qui limite nos possibilités de collecte. Alors tout ça fait que nous ne pouvons plus faire les collectes mobiles, alors que ce sont les collectes mobiles qui font rentrer en gros 70% des poches de sang. Nous sommes amputés de 70% des collectes, donc nous devons mobiliser les gens sur les sites pour qu'ensemble on puisse satisfaire la demande », explique Dr Kiba.

C'est pourquoi elle lance un appel à toutes les volontés d'emboiter le pas de ces artistes et d'accompagner le CNTS dans sa mission.

Les donneurs du jour, eux prévoient déjà de revenir dans trois mois pour encore donner leur sang et ne manquent pas de lancer un appel aux citoyens en âge de donner leur sang de le faire sans hésitation.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Covid-19 au Burkina : 4 nouveaux cas confirmés, 8 guérisons et 0 décès à la date du 29 avril 2020

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Le Burkina enregistre 04 nouveaux cas confirmés du covid-19 tous à Ouaga, portant à 645, le nombre de cas confirmés à la date du 29 avril 2020.
8 patients ont été déclarés guéris à la même date, portant à 506 le nombre total des guérisons. Aucun nouveau cas de décès. Ainsi, le pays totalise à ce jour 43 décès.


Le gain de notre étude, c'est en être devenu meillеur еt рlus sаgе.

Ramadan 2020 : Le CDP encourage les musulmans du Burkina au renforcement de la cohésion sociale

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Ceci est un communiqué du parti politique Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à l'endroit des musulmans du Burkina en cette période de ramadan.

Message du CDP aux Musulmans

Chers sœurs et frères en Islam, voici quelques jours que nous sommes en carême. En cette période du Ramadan, quatrième pilier de l'Islam, moment d'introspection profonde sur soi et sur l'essentiel de la vie, moment de ferveur dans la foi et moment de partage, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), par ma voix, exprime sa solidarité avec tous les musulmans et leurs souhaite bon jeûne.

Le CDP vous encourage en cette période de recueillement, de méditation par l'effort du jeûne, à espérer dans la recherche de l'essentiel pour l'aboutissement et le renforcement de la cohésion sociale.

Notre pays le Burkina Faso traverse des moments difficiles, particulièrement sur le double plan sécuritaire et sanitaire, puisse cette période d'expression intense de spiritualité, vous apporter le meilleur pour vous, vos familles respectives et à l'ensemble des burkinabè.

Puissent vos espérances nourries dans la spiritualité de ce mois saint du Ramadan, façonner un devenir solidaire et tolérant de notre société burkinabè.

A vous frères et sœurs en Islam, excellent mois de jeûne dans la paix, la santé et la solidarité.

Démocratie - Progrès – Justice

Ouagadougou, le 30 avril 2020

Pour le Bureau Politique National,

Le Président

Wend-Vennem Eddie Constance KOMBOIGO

Covid-19 au Burkina : Vers un allègement des mesures de quarantaine et suspensives du transport public

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Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la sécurité routière et ses partenaires ont conjugué leurs efforts afin d'alléger les mesures de la quarantaine et suspensives du transport public en perspective de la reprise des activités pédagogiques et académique dans le système scolaire.

Dans la dynamique d'éviter la propagation du Coronavirus (Covid-19), les nombres des places sont limités en fonction des véhicules.

Sur le protocole d'accord entre le gouvernement et les acteurs du transport interurbain, péri-urbain et rural de personnes dont notre rédaction a obtenu une copie, ce sont 17 mesures qui sont précisées.

En rappel, le Burkina Faso compte relancer les activités pédagogiques à partir du 11 mai 2020. Et ce, de manière graduelle.

Lefaso.net




Arrondissement n°4 : CIMAF vole au secours des personnes démunies

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Le directeur général de CIMAF (Ciments de l'Afrique), Abdelali Temsamani, accompagné de ses plus proches collaborateurs, était ce jeudi 30 avril 2020 dans les locaux de la Mairie de l'arrondissement N°4 de Ouagadougou. Il y est allé les bras chargés de cadeaux (riz, huile, tomate) au profit de 500 familles démunies. Une action pour CIMAF qui contribue à la lutte contre la pandémie de Coronavirus.

Depuis la découverte, le 9 mars 2020, des premiers cas de Coronavirus au Burkina, une chaîne de solidarité s'est constituée pour aider le gouvernement dans la lutte contre la maladie. Au nombre des donateurs, CIMAF a désormais inscrit son nom.

Dans la matinée de ce jeudi 30 avril 2020, le directeur général de la société des « Ciments de l'Afrique » et ses collaborateurs ont fait un don de vivres au Maire de l'arrondissement n°4, Anatole Bonkoungou, au profit de 500 familles démunies.

« Cette initiative citoyenne vient contribuer à l'élan de solidarité national. En rappel, nous avons initié, le vendredi 24 avril dernier, une première démarche qui a consistéà accompagner le Ministère de la santé et toutes les structures qui sont en ligne de front dans la lutte contre cette pandémie avec un don d'une valeur de 20 millions de francs CFA. A la suite donc de cette initiative, nous avons jugé nécessaire de nous adresser aux populations les plus vulnérables. Et il n'y a pas autre structure mieux indiquée que la Mairie pour que l'action que nous sommes en train de mener puisse arriver aux bénéficiaires », a indiqué Claude Kompaoré, directeur commercial et marketing de CIMAF.

Le don se compose de sacs de riz, de bidons d'huile et des boites de tomate d'une valeur de 5 millions de francs CFA. Il est destiné aux personnes démunies de l'arrondissement n°4 de Ouagadougou. Pour Anatole Bonkoungou, le maire dudit arrondissement, le don ne pouvait pas mieux tomber. « Nous tenons à remercier le Directeur général et toute son équipe de CIMAF pour ce précieux don qui vient véritablement à point nommé. Nous prenons l'engagement de faire en sorte que ces vivres puissent parvenir aux 500 familles de notre arrondissement. Nous allons travailler avec le service social, les structures associatives, les chefs coutumiers », a rassuré Anatole Bonkoungou avant d'ajouter à la liste des bénéficiaires, les populations déplacées du fait de l'insécurité au sahel et qui ont trouvé refuge dans son quartier.

Le choix de l'arrondissement n°4 s'explique par le fait que CIMAF y ait installé son usine. Dans la même veine, un don de même nature sera fait à l'arrondissement n°2 de Bobo-Dioulasso où la société a également son industrie. En plus de ces dons de vivre, CIMAF va, selon son directeur commercial et marketing, mettre à la disposition des élèves des dispositifs de lave-mains à la reprise des cours. Des initiatives qui contribuent à la lutte contre la pandémie du Covid-19 au Burkina Faso.

Jacques Théodore Balima
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Lutte contre le Covid-19 : La Coopération suisse offre du matériel sanitaire d'une valeur de 50 millions de F CFA

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En cette période de crise sanitaire, les collectivités territoriales se retrouvent en première ligne de la lutte contre la pandémie du Covid-19. Pour contribuer à endiguer la propagation du virus, la cheffe de la Coopération suisse, Elisabeth Pitteloud Alansar, a procédé, dans la matinée du jeudi 30 avril 2020, à la remise d'un lot de matériels d'hygiène au ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo. Ce don vise à soutenir 29 communes partenaires du Programme d'appui à la décentralisation et à la participation citoyenne des régions du Centre-Ouest, du Nord, de l'Est et du Sahel.

Le don de la Coopération suisse est composé de 145 thermomètres lasers, 21 000 cache-nez médicaux, 2 900 flacons de gel hydro-alcoolique, 290 boîtes de gants d'examen, 100 blouses de protection ainsi que 580 cartons de savon et 580 dispositifs de lave-mains. D'un montant de 50 millions de F CFA, ce matériel sanitaire sera réparti entre les communes partenaires du programme d'appui à la Décentralisation et à la participation citoyenne (DEPACI) et vise à lutter contre la propagation du Covid-19.

La cheffe de la délégation de la Coopération Suisse donne l'exemple

En plus de ce don, une formation sanitaire est inscrite dans l'agenda de la Coopération suisse. « Il s'agit d'apporter des formations au niveau des collectivités, des centres de santé sur les bons comportements, les gestes barrières et aussi la bonne utilisation du matériel qui est remis », a expliqué Elisabeth Pitteloud Alansar. Avant de justifier le motif de leur geste : « La Suisse, comme le Burkina Faso, est touchée par le coronavirus. Il était normal comme partenaire de longue date du Burkina Faso que nous fassions quelques gestes pour ce pays. Celui-ci en est un parmi tant d'autres pour soutenir les efforts des autorités ».

Tout en louant la bonne collaboration entre les deux pays, la cheffe de la Coopération suisse a réaffirmé leur engagement à accompagner le gouvernement dans la lutte contre cette pandémie. Ce geste a été salué par le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale. Selon Siméon Sawadogo, ce don traduit la solidarité du peuple suisse à l'égard du peuple burkinabè et l'excellence des relations qui existent entre les deux pays.

Remise symbolique aux maires

Il a également traduit la reconnaissance du gouvernement au donateur et a promis que le matériel sera utiliséà bon escient au profit des populations burkinabè. « Nous allons comptabiliser le don à travers les projets reçu par le CORUS mais également à travers le ministre des Finances comme une participation du gouvernement suisse au développement du Burkina Faso », informe-t-il en conclusion.

Pour le représentant des maires des quatre régions partenaires du programme DEPACI, Basile Boureima Ouédraogo, « ce matériel de santé va aider les différents maires qui sont déjà dans des programmes de sensibilisation et de communication », d'où toute sa reconnaissance à la Coopération suisse pour cet appui qui, selon lui, est l'expression de la solidarité internationale. A tous ceux qui ne croient pas à l'existence de la maladie sous nos cieux, il les invite à une prise de conscience.

Le maire de la commune de Ouahigouya reconnaissant

« On est dans une très mauvaise passe parce que nous sommes malheureusement dans une période de Covid-19. Alors, il faut que tout le monde puisse être vigilant. Il faut que les gens soient sérieux parce que la maladie, ce n'est pas de la rigolade. C'est une réalité. Quand nous écoutons sur les différentes radios, il y en a qui plaisantent. Moi je ne voudrais pas que quelqu'un soit malade. Donc, luttons pour ne pas tomber malade et respectons les gestes barrières », préconise-t-il.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Région du Liptako- Gourma : Barkhane neutralise plusieurs terroristes et détruit des matériels

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Dans le communiqué ci-après, la force Barkhane fait le bilan de ses opérations menées du 24 au 30 avril 2020.

La force Barkhane poursuit avec détermination ses opérations dans la région dite « des trois frontières », aux côtés des forces partenaires et de la force conjointe du G5 Sahel, et accentue ses efforts dans cette région contre l'État islamique au grand Sahara (EIGS) notamment.

Ainsi, le 23 avril la force Bakhane a conduit une opération dans le Liptako malien qui a permis de neutraliser plusieurs combattants terroristes, de détruire trois motos, des armes et des munitions. Une frappe aérienne a été déclenchée sur une zone oùévoluait un groupe armé terroriste (GAT). Par la suite une reconnaissance a été menée au sol par un groupement tactique désert de la force Barkhane.

Plus tôt, du 3 au 15 avril, la force Bakhane a déployé deux sous groupements tactiques déserts dans cette région. Au cours de cette opération, plusieurs terroristes ont également été mis hors de combat. Un plot logistique a été découvert permettant la saisie d'armes, de munitions, d'une moto et de matériel militaire.

Par ailleurs, la force Barkhane s'attache à lutter, avec les forces armées nationales, contre la constitution d'un terreau propice à la violence et au développement des GAT. Pour ce faire, elle apporte des aides directes aux populations permettant d'œuvrer à l'amélioration de leurs conditions de vie. C'est dans ce cadre que le programme de formation pour les jeunes « Travail pour l'avenir » a été consolidé, le 6 avril 2020, par la signature d'une convention entre Barkhane et les acteurs maliens de l'emploi à Gao.

Depuis, une centaine de formations d'une durée de 4 mois, rémunérées mensuellement, a été proposée aux jeunes de la région. Cette centaine de jeunes apprentis, garçons et filles, venus d'horizons différents, sera prise en charge par les entrepreneurs de Gao pour devenir des professionnels accomplis. Les entrepreneurs de Gao, ayant consenti à cet effort de formation seront indemnisés durant la durée de la formation. La force Barkhane a pu rencontrer certains d'entre eux le 27 avril.

Cette gestion de projet est un travail de long terme, dont le but est de promouvoir les activités économiques et l'emploi de la jeunesse venue de Gao, de Gossi, de Bourem et d'Ansongo, en favorisant la formation par l'apprentissage de ces 100 jeunes, tous formés à Gao, grâce à 37 entreprises.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l'opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu'elles puissent prendre en compte cette menace.

Source Force Barkhane

Soutien de la CNSS dans le cadre du Covid-19 : Une initiative saluée par les pensionnés

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Solidaire des retraités dans un contexte marqué par le Covid-19, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a offert une enveloppe d'un montant de 350 millions 685 mille francs CFA à ses 23 379 pensionnés (15 000 F CFA/pensionné) ayant un montant mensuel de pension inférieure ou égale au SMIG. Un prêt sur pension de 50 000 à 100 000 francs CFA, payable en trois mensualités, a étéégalement accordé aux pensionnés, dans le cadre de la riposte contre le Covid-19. Ce jeudi, 30 avril 2020, nous avons rencontré quelques bénéficiaires dans les locaux de l'institution.

Aminata Kanouté /Gouba, présidente de l'Association des retraités de la CNSS de Ouagadougou :« Je salue ce geste de la CNSS qui va soulager beaucoup de pensionnés, surtout les veuves qui ont une pension assez modeste. Et puisqu'on est en période de jeûne, je suis convaincue que cet appui financier va aider beaucoup de familles. Les bénéficiaires qui ont une pension inférieure au SMIG ne cachent pas leur satisfaction pour ce soutien financier d'un montant de 15 000 FCFA. Certaines veuves ont des pensions de 10 mille, voire 15 mille par trimestre. A mon niveau, j'ai contacté plusieurs pensionnés pour leur donner la bonne nouvelle.

Depuis le début de l'opération le 27 avril, j'appelle quotidiennement les gens pour qu'ils viennent percevoir l'argent. La plupart d'entre eux n'écoutent pas les médias et nous faisons l'effort pour les informer. Pour ce qui est du prêt compris entre 50 000 et 100 000 francs CFA par contre, ceux qui ont une pension assez conséquente ne voient pas l'intérêt d'un tel prêt. Ils souhaiteraient donc que le montant du prêt accordé soit revu à la hausse parce qu'ils ont aussi des besoins.

Aussi, il n'y a pas eu de concertations entre la CNSS et nous, sinon, nous aurions fait des propositions. On n'aurait par exemple souhaité que ceux qui perçoivent des pensions inférieures au SMIG aient la possibilité d'acheter des vivres avec la SONAGESS et faire le paiement sous forme de prêt ».

Azéto Bélem, bénéficiaire :« C'est une connaissance retraitée qui m'a parlé du don et je suis venue aujourd'hui pour connaître les conditions. Nous remercions la Caisse nationale de sécurité sociale pour ce don qui vient à point nommé. Grâce à cette somme que je viens de recevoir, je vais payer des vivres et du sucre pour le carême ».

Rasmata Ilboudo, bénéficiaire : « Je remercie la CNSS d'avoir penséà nous et je prie Dieu pour la fin de l'épidémie au Burkina Faso. Avec cette somme, je vais faire des achats pour mes propres besoins et ceux de mes petits-enfants ».

Fatima Compaoré, souscripteur de prêt :« J'ai souscrit pour le prêt de 100 000 francs CFA. Avec cette somme, je compte payer des vivres pour mes enfants. C'est une bonne idée, mais j'aurai souhaité que l'institution revoie les conditions de remboursement. Déjà, avec le prêt scolaire, ce n'est pas évident et s'il faut encore rembourser pour ce prêt, il ne nous restera plus grande chose. Pour nous aider, la Caisse pourra par exemple prendre en charge le remboursement de deux mois de prêt ».

Lefaso.net


Reprise de l'enrôlement : L'opposition politique en mission d'information à la CENI

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Le Chef de file de l'opposition (CFOP) a été reçu par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans la soirée du 30 avril 2020 à Ouagadougou. Zéphirin Diabré accompagné de sa délégation et Newton Ahmed Barry entouré des collaborateurs, ont discuté entre autres de la reprise du processus d'enrôlement devant conduire aux élections couplées de novembre 2020. L'instance chargée d'organiser les élections s'est dite prête pour reprendre les opérations. La balle est dans le camp du gouvernement.

Selon les visiteurs, c'est une tradition que les composantes du jeu politique se concertent de temps en temps avec la CENI dans la conduite des opérations électorales. Et cette démarche sonne comme une continuité du dialogue politique initié par le Chef de l'Etat Roch Kaboré avec l'opposition, la CENI et la majorité. En ligne de mire, la tenue des élections présidentielle et législative du 22 novembre 2020.

« Il avait été prévu que dans les premiers jours du mois de mai, la CENI et ses équipes se mettent sur le terrain pour commencer les opérations d'enrôlement. Notre premier souci était de savoir si toutes les dispositions sont prises pour que ce soit effectif. Des échanges que nous avons eus, des obstacles juridiques doivent être levés, notamment un décret qui doit être pris par le gouvernement pour autoriser l'opération puisqu'elle avait été suspendue », a expliqué le CFOP, Zéphirin Diabré qui encourage ainsi la CENI à se remettre sur le terrain.

Il a étéégalement question lors des échanges, des éventuels problèmes logistiques et matériels qui pourraient se poser à la CENI. « Notre espoir est grand que ces problèmes ne soient pas insupportables », a dit le CFOP. D'autres sujets ont été abordés, comme les dispositions prises par l'instance d'organisation des élections pour que le processus d'enrôlement ne constitue pas un risque de propagation du Covid-19.

La question sécuritaire n'a pas étééludée par les participants. « La CENI nous a fait état de la démarche de prudence qui est la sienne. C'est en fonction du jugement et de l'appréciation qui sont portées par les services de sécurité qu'elle choisit les zones où elle se rendra », a ajouté Zéphirin Diabré qui note par ailleurs que des questions lointaines telles que celles liées à la transparence des scrutins et à la compilation des résultats étaient sur la table de discussion.

« Tout ce que nous pouvions faire de notre côté, ça été fait »

Le président de la CENI s'est dit confiant quant au respect du calendrier électoral. « Au moment où je vous parle, rien n'empêche les élections de se tenir le 22 novembre », a déclaré Newton Ahmed Barry. Il précise que lors de la rencontre tripartite (Opposition-CENI-Majorité) tenue à Kosyam, l'institution qu'il préside avait esquissé plusieurs scenarii et que unanimement un scenario avait été retenu comme celui-là qui faisait consensus.

C'était le scenario qui permettait la reprise de l'enrôlement en mai. Ce scénario tient toujours, mais ce n'est la CENI qui décide de la reprise. « L'enrôlement a été suspendu par un décret du premier ministre. Il faut donc dé-suspendre le processus et la CENI se met en branle. Tout ce que nous pouvions faire de notre côté, ça été fait », a précisé Newton Ahmed Barry.

La balle est donc dans le camp de l'exécutif. « L'opposition ne manquera pas d'interpeler qui de droit pour que cette restriction soit levée afin que la CENI puisse aller sur le terrain », a prévenu Zéphirin Diabré.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

In memoriam : AMONLES KOKOU GÉRARD ARTHUR

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« Qui s'abrite auprès du Très-Haut, repose sous la protection
du Tout-Puissant. Je dis à l'Eternel : « Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! » (Psaume 91 :1-2)

1er mai 2019 – 1er mai 2020

Voilà déjà un an qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui notre très cher père, époux, frère, oncle, beau-père, grand-père, Kokou Gérard Arthur AMONLES.
En ce très douloureux souvenir,

La grande Famille AMONLES à Ouagadougou, au Bénin, en France, aux Etats-Unis et en Allemagne ;

La grande Famille SOW à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, en France, à Abidjan, au Canada, à Login et Toma ;

La veuve Mme AMONLES née SOW Sali Rachel ;

Les enfants :
- Yolande
- Francis
- Ami Sophie
- Henri
- Henriette
- Aicha

Les familles Alliées : DIALLO, SANOU, OUEDRAOGO, COMPAORE, TONÉ, KI, BOLOU, OBARAYE, BELEM, SAMANDOULGOU, COULIBALY, CHODATON, HOUESSINON, KOUDANKOU, DOUROU et NANA ;

Les petits enfants : Yannick, Jamaal, Emir, Nil, Enzo, Shelvinn, Aliyah, Jayden, Briella Saly, Prielle, Jarell Arthur ;

Réitèrent leur profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin les ont soutenus lors de son rappel à Dieu. Elle vous prie d'avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme.

Nous ne t'oublierons jamais. Repose dans la paix du seigneur.

Union de Prières

Gestion du Covid-19 au Burkina : L'UPC demande la démission de la ministre de la Santé

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L'Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse à son siège à Ouagadougou, le jeudi, 30 avril 2020. La lecture du parti du lion sur la gestion de la crise sanitaire et le décès de la députée Rose Marie Compaoré, ont étéà l'ordre du jour de cette conférence.

Dans sa déclaration, lue par le deuxième vice-président du parti, Adama Sosso, l'Union pour le progrès et le changement (UPC) dénonce une gestion catastrophique de la crise du Covid-19 au Burkina Faso. « Les circonstances de la disparition de notre sœur Rose Marie Compaoré/Konditamdé ont créé d'énormes polémiques », déclare le principal conférencier.

En effet, dit-il, les informations communiquées par la ministre de la Santéà la représentation nationale, ont été démenties par la famille de la défunte. C'est cette réaction de la famille et de certains journalistes qui a amené la ministre à s'expliquer plus tard dans le journal « Courrier confidentiel », en reconnaissant qu'elle avait menti.

Il faut le rappeler, l'UPC a perdu deux de ses vice-présidentes : la députée Rose Marie Compaoré et Mariam Sirima/Fofana, respectivement le 17 et le 30 mars 2020. Ce qui, selon les conférenciers, a contraint le parti au recueillement et au silence. Mais de façon générale, l'UPC trouve que le gouvernement a toujours menti au peuple concernant cette crise sanitaire. Le parti en veut pour preuves les déclarations de la ministre de la Santé, en janvier 2020, affirmant que le gouvernement serait prêt en cas de présence du Covid-19 au Burkina.

Adama Sosso, deuxième vice-président du parti, chargé des affaires politiques

La suite, tout le monde l'a constaté : le gouvernement n'était pas du tout préparé. Il y a aussi la déclaration du Pr Alkassoum Maïga sur un test encourageant à l'Apivirine sur certains malades du Covid-19, qui a été démentie par le coordonnateur du comité national de riposte, Pr Martial Ouédraogo ; la déclaration de la ministre de la Santé sur une éventuelle entrée de Chinois testés positifs sur le territoire burkinabè avec la compagnie Ethiopian Airlines, démentie par l'ambassade de Chine ; l'indignation générale autour du budget du plan de riposte qui prévoyait l'astronomique somme de 121 milliards de francs CFA pour la location d'hôtels.

Rabi Yaméogo, secrétaire général du parti

A cette série de mensonges s'ajoutent le dossier de la députée Rose Marie Compaoré, considéré par l'UPC comme un cas extrêmement grave, et le décès du vieux Maurice Dipama à son domicile après avoir vainement appelé la cellule de riposte au Covid-19. A la question de savoir l'attitude de l'UPC dans ce dossier de la défunte députée, le parti affirme n'être jamais resté silencieux.

Cependant la délicatesse de certaines questions exige un certain nombre de mesures discrètes. Mais, souligne le parti, l'enquête parlementaire engagée sur le dossier a été une initiative du parti qui a évoqué la question en premier. D'autres mesures ont également été prises dans le cadre de la recherche de la vérité sur cette affaire et se poursuivent, affirme l'UPC.

Henriette Paré, deuxième vice-présidente du Groupe parlementaire UPC

Tout compte fait, pour l'opposition, la série de mensonges a jeté le discrédit total sur la parole gouvernementale. A ce jour, de plus en plus de Burkinabè ne croient plus à l'existence même du coronavirus au Burkina, ce qui est dangereux. L'UPC déplore également un déficit de concertation, notamment avec les syndicats, les leaders religieux et coutumiers et l'ensemble des acteurs impliqués (commerçants, établissements scolaires, transporteurs, hôteliers…). Tout en saluant les mesures sociales prises, le parti dénonce du flou dans les autres mesures annoncées.

Au regard de cette cacophonie dans la gestion de la crise sanitaire, l'UPC exige la démission de la ministre de la Santé et un pardon officiel du gouvernement à la représentation nationale et à tout le peuple burkinabè. Pour finir, le parti appelle le président de l'Assemblée nationale à tirer toutes les conséquences du fait que le gouvernement ait menti à la représentation nationale et à tout le peuple burkinabè. L'UPC considère que toute autre posture de l'Assemblée nationale constituera un précédent très grave pour l'avenir de la démocratie et de l'Etat de droit au Burkina Faso.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Covid-19 au Burkina : Des avocats décèlent des manquements juridiques dans la gestion de la crise

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L'initiative « Avocats face à la Covid-19 », en abrégé Avovid-19, était, ce jeudi 30 avril 2020 à Ouagadougou, face à la presse pour présenter son rapport intitulé« L'initiative sur la gestion juridique de la pandémie au Burkina Faso ». Dans ce rapport, l'Avovid-19 pointe du doigt les conséquences des décisions prises par les pouvoirs publics, sur le plan du droit. L'Avovid-19 trouve que les différents actes juridiques, ainsi que les mesures prises par les pouvoirs publics, souffrent de véritable fondement juridique.

Au Burkina Faso, depuis la confirmation des premiers cas de la maladie à coronavirus, les pouvoirs publics s'efforcent, tant bien que mal, de prendre des mesures pour faire face à la maladie. Ce qui a eu pour conséquence des prises de mesures, le plus souvent de manière hâtive, sans une analyse approfondie de toutes les implications sur le plan du droit. Pour l'Avovid-19, l'Etat de droit tient nécessairement compte des situations de crise.

Ce n'est malheureusement pas ce que l'on constate, quand on analyse les différents textes juridiques et mesures déjà pris par les autorités publiques pour faire face au Covid-19. « Nul besoin de rappeler que le Burkina Faso est un Etat de droit. Par conséquent, même en situation de crise, les mesures prises doivent rester conformes à des exigences juridiques », a souligné l'un des membres de l'initiative de l'Avovid-19, Dr Antoine P. Kaboré.

Dr Antoine P Kaboré, membre de l'initiative de l'AVOVID-19

En effet, l'Avovid-19 a réalisé un audit juridique sur la gestion juridique de la crise. Ainsi, dix axes ont été identifiés au regard des mesures prises par les pouvoirs publics. Ces axes stratégiques regroupent quatre principales rubriques. Il s'agit de la gestion juridique et administrative de la crise, de la gestion socio-économique et financière de la crise, les répercussions politiques et institutionnelles et enfin les questions spéciales et diverses.

Dans chaque axe stratégique, l'analyse de l'Avovid-19 a consistéà identifier les insuffisances sur le plan du droit. Ainsi, sur le plan de la gestion juridique, le rapport a démontré que le constat des différents actes juridiques et les mesures prises souffrent de fondement juridique. A titre d'exemple, le rapport est revenu sur le décret présidentiel du 21 mars 2020 instaurant le couvre-feu. Ce décret ne trouve aucun fondement juridique solide dans la législation de crise en vigueur au Burkina Faso.

La plupart des mesures prises sont hors du champ d'application de l'Etat d'alerte sanitaire.

En ce qui concerne le plan de fonctionnement des services et des activités des entreprises, le constat est que le principe de continuité du service a été mis à rude épreuve à tous les niveaux. Il en est de même pour la problématique des garanties juridiques de protection des membres du personnel soignant et des répercussions politiques et institutionnelles de la crise. A ce niveau également, des propositions ont étéélaborées.

Des journalistes lors de la rencontre

En plus des manquements relevés par le rapport dans la gestion de cette crise, plusieurs recommandations ont étéénoncées en vue d'une législation de crise claire, cohérente et pertinente. Toutes ces recommandations tournent autour de la nécessité d'avoir une loi d'urgence qui tienne compte de toutes les situations de crise et qui fixe les compétences et pouvoirs des différentes autorités. « Quel que soit le domaine d'activité, il est nécessaire d'apporter sa contribution, aussi modeste soit-elle, à l'effort national. C'est du reste ce que Avovid-19 essaie de faire à travers ce rapport », soutient Dr Antoine P. Kaboré, membre de l'initiative de l'Avovid-19.

En rappel, « Avocats face à la Covid-19 » est née de l'initiative citoyenne de Think Tank professionnel, composée d'avocats burkinabè provenant de divers barreaux. La mission de l'Avovid-19 consiste à mener des réflexions durant tout le temps de la crise et même après, afin de proposer des idées pour faciliter la prise de décision sur le plan strict du droit.

O.I.
Lefaso.net

Enseignement supérieur : Un nouveau programme lancé pour faciliter l'acquisition d'ordinateurs par les étudiants

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Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'innovation, Alkassoum Maïga, a lancé officiellement, ce jeudi 30 avril 2020, le programme « Un étudiant, un ordinateur ». Ce programme est mis en place par l'Etat avec l'appui de la Banque mondiale, pour aider les étudiants des institutions d'enseignement supérieur et de recherche à acquérir des ordinateurs portables à des coûts abordables, avec des facilités de payement.

Promouvoir l'intégration des TIC dans l'éducation. C'est l'ambition de ce programme « Un étudiant, un ordinateur », dont le lancement officiel est intervenu ce jeudi 30 avril à Ouagadougou. C'est un point de départ très important vers la concrétisation définitive d'un des programmes présidentiels du président du Faso, a souligné le ministre de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga.

Alkassoum Maiga, le ministre en charge de l'enseignement supérieur

Selon lui, pour cette première édition, 1 813 ordinateurs seront subventionnés au profit des étudiants.
Le programme « Un étudiant, un ordinateur » est mis en place par l'Etat avec l'appui de la Banque mondiale, et vise à aider les étudiants des institutions d'Enseignement supérieur et de recherche, à acquérir des ordinateurs portables à des coûts abordables avec des facilités de paiement.

Brahima Konaté, responsable de la cellule technique de la plateforme Campus Faso

Critères d'éligibilité

Pour acquérir un ordinateur dans le cadre de ce programme, un mécanisme a été mis en place à travers « ordinateur.Campusfaso.bf. ». Et selon le responsable de la cellule technique, Brahima Konaté, le programme ne concerne que les étudiants régulièrement inscrits dans les institutions d'Enseignement supérieur et de recherche ; et ceux inscrits dans le privé par le MESRSI à travers la plateforme Campus Faso.

« Pour s'inscrire au programme, l'étudiant devra figurer sur la base de données des institutions d'Enseignement supérieur et de recherche, disposer d'une Carte nationale d'identité valide ou d'un passeport valide ; avoir une carte d'étudiant ou une attestation d'inscription de l'année en cours dans l'IESR ; verser sa part contributive (40%) du coût d'acquisition de l'ordinateur portable, par un système de crédit ou paiement au comptant », a-t-il détaillé.

Mahamadi Sawadogo, étudiant en licence en pharmacie

Il précise que les étudiants ne disposant pas de cash peuvent contracter les prêts avec les banques partenaires, notamment le FONER et CIOSPB. Cette mobilisation de fonds se fait sous forme de crédits adossés à la bourse ou à l'aide de l'étudiant, avec une durée de remboursement n'excédant pas un an.

Ce programme était, selon l'étudiant en licence en pharmacie, Mahamadi Sawadogo, attendu depuis mois, parce que, dans le monde des TIC, sans un ordinateur, on ne peut rien faire. « Mais en plus des ordinateurs, il faut la connexion, parce qu'il ne s'agit pas d'envoyer des ordinateurs ; il faut aussi de la connexion permanente pour bien travailler et faciliter également les cours en ligne ».

Gislain Dabiré, Délégué de SJP (sciences juridiques et politiques)

Quant au délégué du département Sciences politiques et juridiques (SJP), Gislain Dabiré, il a déclaré que même si le programme est à saluer, il n'est pas satisfait à 100%. Car, selon lui, les modalités de plafonnage de 100 000 données par le ministre n'étaient pas celles conclues au départ ».

Yvette Zongo
Lefaso.net

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