Quantcast
Channel: leFaso.net
Viewing all 84556 articles
Browse latest View live

Solidarité : Coris Bank International offre des vivres d'une valeur de 35 000 000 F CFA à des populations en détresse

$
0
0

Le directeur général de Coris Bank international, Diakarya Ouattara, a procédé, le lundi, 27 avril 2020, à la remise symbolique de vivres au ministère en charge de l'action humanitaire, représenté par le secrétaire permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation, Florent Bakoua. Ce don destiné aux personnes vulnérables, les déplacés internes, les commerçants et les acteurs du secteur informel de cinq provinces du Burkina Faso, va leurs permettre de pallier au manque de nourriture et de garder leur dignité sociale.

Le Burkina Faso traverse des moments difficiles tant sur le plan sécuritaire que sanitaire. Cette situation impacte fortement les populations vulnérables. Dans le cadre de la responsabilité sociétale de l'entreprise, Coris Bank international SA a fait parler son cœur. En effet, le lundi, 27 avril 2020, le directeur général de l'institution, Diakarya Ouattara, a procédéà la remise symbolique de vivres au ministère en charge de la solidarité nationale.

Echantillon du don

Ce don va principalement toucher les provinces du Soum, du Séno, du Gourma, du Sanmatenga et du Bam. Il est reparti en deux volets : 80 tonnes de vivres composés de riz et de niébé destinées aux déplacés internes et couches vulnérables de Djibo, Dori, Fada, Kaya et Kongoussi ; et 20 tonnes de vivres pour les commerçants et acteurs du secteur informel de Kaya et Fada. La valeur totale du don s'élève à 35 000 000 F CFA.

En recevant le don, le secrétaire permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) a, au nom du ministre en charge de l'action humanitaire, exprimé sa gratitude à Coris Bank international. C'est véritablement une épine de moins.

Le SP CONASUR

« Nous avons plus de 850 000 déplacés internes actuellement sur notre territoire. Avec ce nombre, les besoins alimentaires sont de plus en plus croissants. Le geste que Coris Bank vient de faire va contribuer sans doute à soulager ces populations qui sont en détresse dans les localités qui ont été choisies », selon Florent Bakoua qui rappelle que la prise en charge des déplacées internes s'inscrit dans une approche holistique. Et l'un des secteurs sur lequel ce don s'inscrit, c'est la sécurité alimentaire. « Le premier besoin exprimé par 79% des déplacés, c'est avoir à manger », a confié le SP/CONASUR.

Pour le DG de Coris Bank international, le choix de venir en aide aux populations de ces régions n'est pas anodin. Et d'expliquer que « dans les cinq régions où nous sommes installés, les villes de Djibo, Kaya, Fada, Dori et Kongoussi accueillent le plus grand nombre de personnes déplacées internes ». Au-delà de cette cérémonie, les remises des vivres se feront dans les 3 régions notamment celles du Centre-Nord, du Sahel et de l'Est. Coris Bank International n'est pas à sa toute première initiative.

Le DG de Coris Bank International veut soulager les populations en détresse

Au début de la pandémie du Covid-19, la fondation Coris a été l'une des premières institutions à appuyer les actions du gouvernement à travers deux dons d'un montant de 300 millions de F CFA. « Nous avons fait un don de 200 millions composé de matériels et d'une somme en numéraire. Nous avons également appuyé l'initiative IRCP Pharma qui a consistéà financer à hauteur de 100 millions de F CFA, par subvention, les équipements de l'unité de production de la chloroquine qui a été organisée par le ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat », a précisé M. Ouattara avant d'inviter les bonnes volontés à emboiter leurs pas afin d'accompagner le gouvernement dans la prise en charge des personnes vulnérables notamment les déplacés internes.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net


Covid-19 au Burkina : L'UNIR/PS félicite le gouvernement pour sa gestion de la crise

$
0
0

L'Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) de Me Bénéwendé Sankara a animé, ce lundi 27 avril 2020 à Ouagadougou, une conférence de presse sur la gestion du Covid-19 et les conséquences de la pandémie sur le Burkina Faso. Ce fut aussi l'occasion pour Me Sankara de se prononcer sur les allégations de bavures mettant en cause l'armée burkinabè.

Pour planter le décor, Me Bénéwendé Sankara a expliqué que le Covid-19 est une aubaine pour les Etats africains, pour procéder au changement de comportements et de mentalités. Il s'agit de rompre avec l'incivisme, la désunion et la corruption, et d'abandonner « la gouvernance approximative » pour mettre le peuple au centre, comme le prône le modèle sankariste.
Parlant de la gestion de la crise du Covid-19, Me Bénéwendé Sankara a salué les actions du gouvernement qui, selon lui, a su maintenir la propagation du virus, sans peur et avec courage.

Ainsi, l'UNIR/PS félicite le chef de l'Etat pour son calme et sa gestion du Covid-19, tout en l'invitant à aller dans le sens de la volonté du peuple. Aussi, « le parti de l'œuf » a invité le gouvernement à rester à l'écoute du peuple, à travers l'ouverture des marchés et des écoles, sans que cela puisse contribuer à propager le virus. A cet effet, il a invité l'Etat à s'assumer dans la relance des activités économiques.

Abordant la théorie de « l'effet pangolin » défendue par des experts du ministère français des Affaires étrangères, et relative à la fin de certains régimes politiques en Afrique, notamment dans le Sahel, Me Bénéwendé Sankara a déclaré ceci : « Nous l'avons déjà compris lorsqu'on regarde les conséquences du Covid-19 sur l'économie et sur les activités économiques des populations. Nous pensons que les gouvernements doivent écouter leurs peuples, et en cet état de fait, le modèle sankariste est la réponse qu'il faut ; c'est le modèle qui met le peuple au centre de la gouvernance ».

En outre, le président de l'UNIR/PS s'est prononcé sur le rapport de Human Rights Watch, relatif aux allégations de bavures des Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè. Me Sankara a déclaré que « Human Rights Watch n'est pas descendue sur le terrain pour les enquêtes, alors que c'est ce qui devrait être fait de prime abord. Ce rapport s'est appuyé sur des témoignages et des communiqués de presse.

En tant que militant des droits humains, toute violation des droits de la personne humaine est condamnable, et l'armée, à travers son communiqué, a expliqué la situation. Quand on tue les militaires, on attaque les camps, pourquoi Human Rights Watch ne réagit-il pas ? On ne peut pas accepter que des gens restent dans des salons feutrés, et viennent nous faire des leçons. C'est inacceptable et il faut le dire avec force, que Human Rights Watch aurait dû se rendre sur le terrain et faire des investigations ».

E.K.S.
Lefaso.net

Human Right Watch : Le dernier rapport épingle les groupes terroristes

$
0
0

Quelques jours après avoir publié un rapport sur les exécutions sommaires à Djibo imputées aux Forces de défense et de sécurité burkinabè, Human Right Watch, dans un nouveau document, dénonce les massacres commis par des groupes armés terroristes. L'étude se fonde sur l'assassinat de 90 civils en janvier 2020 dans plusieurs villages dont Rofénèga, Nagraogo et Silgadji. Le rapport émet également les incertitudes au lendemain de la création des Volontaires pour la défense de la patrie.

En début d'année 2020, le Burkina Faso a connu une recrudescence d'attaques terroristes. Au moins 90 civils ont été tués lors de trois attaques commises entre le 17 et le 25 janvier 2020 par des groupes terroristes. Ces tueries, perpétrées dans les villages de Rofénèga, Nagraogo et Silgadji, dans le Centre-Nord et le Sahel, coïncident avec l'expansion des groupes armés islamistes affiliés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

Human Rights Watch a mené, à Ouagadougou et à Kaya, des entretiens avec treize témoins des meurtres de Nagraogo et Rofénèga. Deux témoins des meurtres de Silgadji ont été interrogés par téléphone.

D'après les témoins interrogés, les hommes armés étaient habillés en noir ou en treillis militaires et arboraient des turbans, lorsqu'ils ont attaquéà deux par moto les marchés des villages. Ils semblaient prendre pour cible les hommes adultes sur la base de leur ethnicité.

A Nagraogo, des témoins ont vu des assaillants arborer un drapeau noir, symbole de l'Etat islamique, lit-on dans le rapport. « Le 20 janvier, un groupe d'hommes armés à moto, vêtus de noir, et arborant des drapeaux noirs, a d'abord lancé une attaque contre Alamou puis Nagraogo, deux villages à majorité mossi, situés à moins de sept kilomètres de distance sur l'axe routier reliant Barsalogho à Dablo ».

Une jeune fille âgée de 15 ans, originaire de Rofénèga, a déclaréà Human Rights Watch avoir été témoin du meurtre de son frère de 20 ans, le 17 janvier. « Il était atteint de problèmes de santé mentale », a-t-elle expliqué. « Lorsqu'il a entendu les coups de feu, il a tenté de s'enfuir dans la brousse, mais a été intercepté et tué», a poursuivi le témoin.

Plus récemment, un témoin des meurtres en date du 25 janvier à Silgadji, a déclaré qu'au cours de l'attaque, des islamistes armés ont accusé la communauté de chercher le soutien de l'armée pour former un groupe de volontaires. « L'attaque a manifestement eu lieu en représailles du refus de la communauté locale de se conformer aux règles imposées par un groupe armé islamiste, et devant son intention de former un groupe d'autodéfense. Deux villageois interrogés à distance ont déclaré que des militaires s'étaient brièvement rendus dans le village quelques jours avant l'attaque, promettant de revenir pour entraîner des volontaires ».

Selon les témoins de l'attaque de Silgadji, les assaillants ont ensuite demandé aux villageois pourquoi les femmes ne portaient toujours pas de voile et les hommes continuaient de se raser la barbe. Ils ont ensuite ordonné aux femmes et à ceux qui n'étaient pas du village de quitter le marché.

« Ils ont dit qu'ils n'étaient intéressés que par les habitants de Silgadji-centre, puisque c'étaient eux qui avaient demandéà l'armée de venir les aider à se battre », a expliqué un homme âgé de 37 ans aux enquêteurs de Human Right Watch.
Un autre témoin, un homme âgé de 41 ans, originaire de Silgadji, a déclaré avoir vu quatre membres du groupe armé islamiste exécuter des dizaines d'hommes étendus sur le ventre derrière le marché : « Ils leur ont tiré dans la tête, mais ceux qui ont tenté de s'échapper ont reçu une balle dans la poitrine ».

Volontaires pour la défense de la patrie, une exposition des villageois ?

L'organisation non-gouvernementale de défense des droits de l'homme fait le constat que c'est au lendemain des attaques du 20 janvier contre les villages voisins de Nagraogo et Alamou, qui ont tué au moins 36 personnes, que l'Assemblée nationale a adopté une loi portant sur la création de milices locales, des groupes de « Volontaires pour la défense de la patrie ». Le texte autorise le recrutement de civils, formés et équipés pour veiller sur leurs communautés, et placés sous l'autorité des Forces de défense et de sécurité (FDS) nationales.

Human Rights Watch craint que ce texte vulnérabilise davantage les communautés aux attaques des groupes armés islamistes. « Au cours des derniers mois, des islamistes armés ont en effet pris pour cible, à plusieurs reprises, des civils suspectés de soutien aux forces militaires ou aux milices locales », révèle le rapport.

« Armer des civils sans formation ni contrôle gouvernemental adéquats est le meilleur moyen d'accroître les abus et les conflits intercommunautaires », analyse Jonathan Pedneault, chercheur auprès de la division Crises et conflits de Human Rights Watch, pour qui, « au lieu d'apaiser les tensions intercommunautaires, les autorités du Burkina Faso risquent d'aggraver le problème en créant des milices qui pourraient bien retourner leurs armes contre d'autres civils ».

Le rapport de Human Rights Watch interpelle ainsi le Burkina Faso et ses bailleurs de fonds internationaux – en particulier la France et l'Union européenne –à soutenir les efforts visant à lutter contre les tensions interethniques croissantes dans le pays, y améliorer les efforts pour établir les responsabilités dans les cas de crimes et de violations graves, et protéger les civils en danger et, ce, en toute impartialité.

« Les partenaires internationaux du Burkina Faso devraient exhorter son gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour que la force d'autodéfense des Volontaires (…) reçoive la formation nécessaire et soit contrôlée et ses membres tenus pour responsable de leurs actes, s'ils venaient à se livrer à des abus », ajoute le document.

Pour l'ONG de défense des droits de l'homme, « les commandants » burkinabè peuvent être tenus pour responsables de crimes de guerre pour de graves exactions commises par les forces placées sous leur commandement, y compris les Volontaires.

Lefaso.net

Ouagadougou : Des commerçants barricadent une voie pour exiger la réouverture du marché de Dassasgho

$
0
0

Après les marchés Naabi-Yaar et Sankaryare, c'est au tour du marché de Dassagho de rentrer dans la danse. En effet, ce mardi, 28 avril 2020, les commerçants de ce marché de Ouagadougou ont barricadé la Route nationale numéro 4 (RN4) pour exiger la réouverture de leur lieu de service.

De leurs avis, il n'y a pas de raison que Rood-Woko, le grand marché de Ouagadougou qui peut accueillir plus de 1000 personnes soit rouvert et que leur petit marché puisse toujours être fermé.

L'intervention de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) a permis de remettre de l' ordre. La voie a été libérée et les responsables du marché sont obligés d'aller négocier avec les autorités compétentes.

Les commerçants promettent d'autres manifestations du même genre pour les autres petits marchés dans les jours à venir.

Lefaso.net

Covid-19 au Burkina : L'Opposition politique plaide pour un soutien des enseignants du privé et des vacataires du public

$
0
0

La gestion de la crise sanitaire, le dialogue politique, la « répression » dans les médias publics et le contentieux entre des magistrats et l'Etat ont été les principaux points autour desquels, s'est déroulée la conférence de presse hebdomadaire du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) de ce mardi, 28 avril 2020, à Ouagadougou. Nous vous proposons l'intégralité de la déclaration liminaire de cette conférence animée par le président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Pr Mamoudou Hama Dicko, et le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso, Adama Séré.

Déclaration liminaire

Nous sommes au 483e jour des massacres de Yirgou. En ce souvenir douloureux, nous demandons que justice soit rendue à toutes les victimes de ces massacres, et que l'ensemble des Burkinabè s'engagent contre l'ethnicisme et le communautarisme qui menacent les fondements de notre nation.

Le présent point de presse est le premier du mois de Ramadan 2020. Nous souhaitons aux musulmans du Burkina Faso et du monde entier un excellent mois de jeûne, de pénitence et charité. Que ce mois béni de Ramadan permette à notre pays de renouer avec la sécurité, la cohésion sociale et la paix !

Les sujets qui seront abordés sont les suivants :

- les rencontres avec le Gouvernement et des institutions ;
- la répression dans les médias publics ;
- le Covid-19 ;
- et le contentieux entre des magistrats et l'Etat.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Sur invitation du Président du Faso, l'Opposition politique a participéà deux rencontres le vendredi 17 et le jeudi 23 avril 2020. Le sujet à l'ordre du jour à la première rencontre était les élections de 2020, et le second sur le Covid-19. A ces rencontres, l'Opposition a assisté aux exposés du Président de la CENI, du Directeur général de l'ONI, et des membres du Gouvernement.

Sur le premier sujet, à savoir le double scrutin présidentiel et législatif de novembre 2020, le Président de la CENI a fait l'exposé de trois scénarii. Le scénario fondamental est la reprise des opérations d'enrôlement et la tenue des élections à bonne date en tenant compte des dispositions de l'article 165 (intangible) de la loi constitutionnelle n°072-2015/CNT du 05 novembre 2015 portant révision de la Constitution qui stipule que :

« Aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n'est recevable lorsqu'il remet en cause :

la clause limitative du nombre de mandat présidentiel ;
la durée du mandat présidentiel ;
la nature et la forme républicaine de l'Etat ;
le système multipartiste ;
l'intégrité du territoire national.

Dans les échanges, la CENI a dit qu'elle était capable d'organiser les élections à bonne date. Mais, a-t-elle relevé, si elle accusait un quelconque retard, cela allait jouer sur certains aspects du Code électoral. Et dans ce cas, elle aurait besoin que la classe politique fasse les modifications appropriées. Sur ce plan, il y a eu consensus et il a été demandéà la CENI de transmettre aux deux composantes les points juridiques précis sur lesquels elle pourrait être amenée à solliciter la classe politique pour des aménagements du code électoral.

L'Opposition a réaffirmé sa position qui est que les élections couplées présidentielle et législatives doivent se tenir en Novembre 2020, conformément à la Constitution, au Code électoral et aux conclusions du Dialogue politique. Aucun autre scénario n'est envisageable, et aucun prétexte ne doit être trouvé pour tomber dans des artifices juridiques permettant d'aller au-delà des mandats du peuple.

Concernant la gestion du Covid-19 dans notre pays, l'Opposition politique est allée à la rencontre avec sept principales préoccupations : Les mesures de préparation à la crise, le mécanisme global de riposte, la gouvernance politique de la riposte, la riposte sanitaire, les mesures économiques et sociales, le débat sur le budget de la riposte, et la communication institutionnelle.

- Les mesures de préparation à la crise

Notre préoccupation était de savoir si le pays était préparéà la crise, et quelles étaient les dispositions initiales qui ont été prises. Nous avons fait la remarque que l'expérience de la prévention de l'épidémie d'Ebola n'a pas été capitalisée pour prévenir le Covid-19.

- Le mécanisme de coordination

Nous avons souligné le fait que l'action technique contre le Covid-19 ne semble pas s'appuyer sur l'organisation et le fonctionnement du système national de santé. Le système actuel est vertical, et la question du Covid-19 est traitée comme une question spéciale. En outre, on assiste à un foisonnement d'initiatives, notamment autour de la collecte de fonds et des dons. A cela, il faut ajouter les contradictions qui ont entouré la relecture du plan national de riposte.

- La gouvernance globale

Nous avons rappelé qu'il est bon que le Gouvernement cherche l'apaisement avec les partenaires sociaux. Nous avons aussi déploré le déficit de concertation au sein de la classe politique. Par ailleurs, la concertation avec les populations doit être permanente, pour éviter que les décisions ne soient inefficaces
La gestion centralisée de la pandémie limite la prise en main de la riposte par les institutions locales. Les plans locaux de riposte doivent aussi être financés, à travers une décentralisation du financement.

- Les mesures sanitaires

Nous avons fait plusieurs observations relatives à la faible capacité, à la centralisation et à la lenteur du dépistage et de la prise en charge des malades. Nous avons aussi critiqué le manque de rationalité de certaines décisions, comme la location des hôtels et la gestion du confinement des malades.

Nous avons également plaidé pour que les agents de santé soient mieux protégés et équipés, qu'il y ait un renforcement du personnel si nécessaire (avec la mobilisation des étudiants). Nous avons suggéré que soit instituées une prime de motivation et une indemnisation en cas de décès par la maladie, au bénéfice des agents de santé en première ligne.

Nous sommes revenus sur des sujets à débat comme les scandales à Tengandogo, le port obligatoire des masques, la question des personnes à la santé fragile, la question de la Chloroquine et de l'Apivirine.

- Les mesures de riposte économique

Nous avons pris acte des mesures sociales prises par le Président du Faso. Concernant les mesures fiscales, nous avons voulu savoir, point par point, le nombre de personnes qui en seront bénéficiaires, et l'impact de ces mesures.
Nous avons par ailleurs souligné que certaines mesures, notamment celles concernant les banques et les médias, sont des vœux pieux.

Concernant les mesures de relance économique, nous avons voulu en savoir plus sur les critères de choix des bénéficiaires, et sur la transparence de la démarche.
Enfin, nous avons évoqué les sujets brûlants relatifs au Covid-19, à savoir la réouverture des marchés, la question du transport urbain, des activités académiques, des restaurants, des lieux de culte, etc.

L'opposition est d'accord pour la réouverture de ces structures économiques, sociales et religieuses, mais a souhaité que l'Etat et les mairies prennent les mesures appropriées pour faire respecter les consignes de distanciation et de nettoyage.

- Débat sur le budget de riposte

Sur ce sujet, nous avons non seulement critiqué le manque de rationalité et de réalisme du budget, avec des velléités de malversations, mais nous avons aussi fait des suggestions pour une meilleure mobilisation des ressources et une gestion transparente desdites ressources.

- La communication institutionnelle

Sur cette question, nous avons relevé la multiplicité de voix officielles parlant du coronavirus, les contradictions entre les membres du Gouvernement, et l'inadaptation des canaux de communication utilisés.

Chers journalistes,

Comme vous le savez, depuis le 2 mars dernier, les médias publics traversent une crise sans précédent. En effet, en réponse aux revendications d'amélioration de leurs conditions de vie et de travail, le Ministre de la Communication et des Relations avec le parlement a abattu une répression sans mesure sur les travailleurs des médias publics, à savoir la RTB et Sidwaya. Ainsi plus de 300 agents se sont vus éjectés des médias et affectés aux archives, à la DRH ou encore à la direction des statistiques sous le prétexte de régularisation de leur carrière.

Ces affectations déguisées cachent mal la volonté du Gouvernement de tuer la liberté d'expression et les voix discordantes, de s'accaparer les médias publics et les ériger en service de communication en vue des élections à venir. Dans cette tâche, ils sont aidés par le Directeur Général qui, comme eux, a dévoilé clairement son appartenance politique au MPP.

Sur le lot des 370 agents reversés au Ministère sous le fallacieux prétexte de régularisation, la moitié a été rappelée sans explication. Cependant, les plus coriaces aux voix discordantes et les membres des sections du SYNATIC, connus pour leur attachement à la liberté d'expression, sont laissés sur le carreau. Cette caporalisation, faut-il le rappeler, est une atteinte grave à la liberté d'expression, fondement de la démocratie. Elle sape les droits des Burkinabè de bénéficier d'informations justes, crédibles et équilibrées à travers une presse libre.
Dans la perspective des élections à venir, cet état de fait n'augure rien de bon.

Si en plus d'être membre du bureau politique du MPP, le DG de la RTB choisit ses journalistes sur des bases autres que les qualités professionnelles, quelle garantie donne-t-il sur l'accès équitable de tous lors des échéances électorales ?

En tout état de cause, le CFOP ne saurait accepter une telle dérive. Les média sont la sève nourricière de la démocratie, quand ils sont en danger, c'est nous démocrates, qui sommes en danger. Par ailleurs, il convient de noter que les médias publics sont soutenus par l'argent de tous les Burkinabè. Les transformer en propriété du MPP est une forme de patrimonialisation du pouvoir. Nous demandons donc instamment la réintégration pure et simple de ces agents des médias publics et l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

L'Opposition politique suit ce dossier avec la plus grande attention. Le Chef de file de l'Opposition écrira d'ailleurs une lettre au Président du Faso, pour attirer sa haute attention sur les faits graves soulevés.

Mesdames et Messieurs,

Si l'on se réfère aux chiffres officiels sur le Coronavirus dans notre pays, la maladie connaît un recul ces derniers jours.

L'Opposition politique félicite et encourage l'ensemble des acteurs pour ces résultats probants. L'Opposition encourage les citoyens à toujours appliquer les gestes barrières pour contrer la propagation du Covid-19.

La tendance de la maladie est à la baisse, mais nos autorités doivent agir pour prévenir ses conséquences socio-économiques.

En effet, dans certains quartiers de Ouagadougou et des provinces, des commerçants ont manifesté hier lundi pour demander la réouverture des marchés. Il faut rouvrir les marchés avec le respect des gestes barrières, pour éviter de créer un problème aussi grand, sinon pire, que le Covid-19.

La maladie a aussi un impact considérable sur l'éducation.
Pour ce qui est de l'enseignement privé par exemple, interrogé le 10 avril dernier sur la question des enseignants vacataires, le Porte-parole du Gouvernement a simplement dit qu'un fonds de soutien est mis en place pour les entreprises, et que les propriétaires des lycées et collèges pouvaient souscrire à ces fonds. Mais, le 24 avril, la Coordination nationale des enseignants du privé du Burkina a animé une conférence de presse pour interpeler le Gouvernement sur le calvaire que vivent ses membres depuis la fermeture des établissements.

L'Opposition politique plaide pour un accompagnement spécifique des établissements privés, afin qu'ils puissent soutenir les enseignants. Pour les vacataires des établissements publics, l'Opposition plaide pour que des allocations périodiques leur soient versées par l'Etat, jusqu'à la reprise effective des cours.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Nous avons appris à travers vos médias que plusieurs magistrats ont traduit l'Etat burkinabè en justice pour fait de coupure illégale de salaire. Les verdicts étaient favorables aux magistrats dans certains tribunaux administratifs et défavorables pour eux dans d'autres.

Sans commenter la décision de justice, l'Opposition politique voudrait relever le caractère pédagogique de ces procès. Pour une des rares fois, des groupes de magistrats qui estiment être lésés par l'Etat attaquent ce dernier, et les résultats tombent différemment d'un tribunal à l'autre. Cela montre que les magistrats sont aussi des justiciables comme tous les citoyens, et qu'ils peuvent gagner ou perdre un procès. Cela est surtout un signe d'espoir pour l'indépendance de la justice. Les magistrats se battent pour se séparer du joug du pouvoir exécutif, et nous ne pouvons que les encourager.

Mais l'Opposition politique rappelle que c'est en défendant les intérêts des citoyens à la base, en jugeant les dossiers pendant de crimes de sang et de crimes économiques, et en rendant justice à la veuve et à l'orphelin opprimés, que nos magistrats vont reconquérir la confiance du peuple et accéder à une réelle indépendance.

Mesdames et Messieurs, c'est tout pour la déclaration liminaire. Nous vous remercions pour votre oreille attentive. Vos questions et suggestions sont les bienvenues.

Bobo-Dioulasso : L'hôtel Dioulassoba dévasté par un incendie

$
0
0

Un incendie a ravagé des bâtiments de l'hôtel Dioulassoba, dans la matinée de ce mardi 28 avril 2020 à Bobo-Dioulasso. Selon le gérant de l'hôtel, Mavellia Pino, un court-circuit serait à l'origine de l'incident. Il a par ailleurs déploré d'importants dégâts matériels.

Un sinistre à la fois spectaculaire pour les riverains, mais de très courte durée. En effet, dans la matinée de ce mardi 28 avril 2020, l'hôtel Dioulassoba, situé en plein centre-ville de Bobo-Dioulasso, a pris feu. Selon le gérant de l'établissement, Mavellia Pino, qui évoque un problème électrique, le feu serait parti d'une suite au premier étage.

Le bâtiment en feu

Grâce à la promptitude des pompiers, le feu a été circonscrit pour éviter toute reprise des flammes dans le bâtiment. Ce sont au total deux suites qui sont touchées par les flammes. « Nos services ont été alertés aux environs de 10 h 22 mn pour un feu qui s'est déclaré dans une chambre située au premier étage de l'hôtel. C'est ainsi, que nos services se sont déportés rapidement sur les lieux. Il a fallu une trentaine de minutes pour circonscrire le feu dans la chambre. Malheureusement il y a eu des dégâts importants », a indiqué le capitaine Didier Bazongo, commandant de la deuxième compagnie de sapeurs-pompiers à Bobo-Dioulasso.

Même si l'on ne déplore pas de pertes en vie humaine, le gérant a par contre noté d'importants dégâts matériels. Il a par ailleurs saisi cette occasion pour saluer la capacité d'intervention de la brigade des sapeurs-pompiers. « Cela fait quelques mois que je suis installéà Bobo-Dioulasso et je ne savais pas qu'ils avaient cette force-là. Ils ont été rapides et efficaces. Chapeau à eux. Mes remerciements aussi à la gendarmerie et à la police nationale qui sont vite arrivés sur les lieux pour bloquer les voix, afin de permettre l'intervention. Ils sont vraiment à saluer. Mes respects aux responsables de ces structures », s'est réjoui Mavellia Pino.

Le gérant de l'hôtel Dioulassoba, Mavellia Pino

Romuald Dofini
Lefaso.net

Covid-19 au Burkina : 3 nouveaux cas confirmés, 7 guérisons et 00 décès à la date du 27 avril 2020

$
0
0

Le Burkina enregistre 03 nouveaux cas confirmés à Ouaga, portant à 638 le nombre de cas confirmés à la date du 27 avril 2020.
7 patients ont été déclarés guéris à la même date, portant à 476 le nombre total des guérisons. Aucun décès n'a été enregistré. Ainsi, le pays totalise à ce jour 42 décès.

Religion : Monseigneur Laurent Dabiré, souhaite un bon mois de jeûne de ramadan aux musulmans de Dori

$
0
0

Depuis le vendredi 24 avril 2020, les musulmans du Burkina Faso ont débuté le mois béni du Ramadan. Un mois consacré au jeûne, à la prière et à l'aumône. Ainsi à travers ce message, son Excellence Monseigneur Laurent Dabiré, Evêque de Dori souhaite au nom de tous les catholiques du Diocèse de Dori et particulièrement ceux engagés dans l'Union Fraternelle des Croyants (UFC), un bon temps de jeûne aux frères musulmans de la province du Séno.



Classe politique burkinabè : Et voici constituée l'Opposition non-affiliée (ONA), "l'alternative" !?

$
0
0

Ce qui procédait jusque-là d'une "analyse logique" pour certains observateurs de la scène politique nationale, et d'un simple vœu pour des citoyens, a finalement pris forme : l'Opposition non-affiliée (ONA). Elle se positionne comme une "nouvelle voie, un espoir pour le peuple", dans une tradition politique jusque-là bâtie autour de la Majorité Présidentielle (APMP) et du Chef de l'Opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF).

L'initiative porte les signatures de Pr. Abdoulaye Soma, président du parti le Soleil D'Avenir (Mouvement S.A) ; Dr. Aristide Hugues Ouédraogo, président du Front Patriotique pour le Renouveau (FPR) ; Issa Balima, président de l'Union des Forces centristes (UFC) ; Adama Doulkom, président de l'Alliance des Générations pour la Renaissance (AGR) ; Adama Coulibaly, président de l'Alternative patriotique panafricaine/Burkindi (APP/BURKINDI) ; Soumane Touré, président du Parti pour l'Indépendance, le travail et la Justice ( PITJ) et Jean-Claude Kaboré, secrétaire exécutif national du parti Notre Cause Commune (NCC).

Ci-dessous, l'acte constitutif de cette nouvelle faîtière politique.



Education : Open Education rend gratuit l'accès aux ressources éducatives sur sa plateforme

$
0
0

A travers la plateforme www.openeducation-bf.com, retrouvez gratuitement toutes les ressources éducatives du système scolaire allant de la classe du CP1 à la terminale. L'initiative est portée par l'Organisation pour la promotion de l'éducation nationale (OPEN Education), une association qui s'est donnée pour mission de promouvoir une éducation de qualité pour tous. Dans cet entretien, le chargé du secrétariat général de l'organisation, Christophe Delwindé Ilboudo, nous parle de ce projet qui entend appuyer les élèves dans un contexte marqué par le Covid-19.

Lefaso.net : Parlez-nous d'Open Education et qui sont ses animateurs ?

Chistrophe Ilboudo (C.I) : L'Organisation pour la promotion de l'éducation nationale est une organisation qui existe sous la forme associative et dont l'objectif est de promouvoir une éducation de qualité pour tous à travers les technologies de l'information et de la communication. OPEN Education met à la disposition des élèves, des étudiants et des enseignants, des ressources éducatives de qualité et accessibles à toutes les couches et bourses. C'est une initiative qui a vu le jour en 2011, grâce à la collaboration entre des jeunes burkinabè et quelques partenaires anglais et hollandais qui ont pensé qu'il était nécessaire d'apporter leur touche à l'éducation du Burkina.

L'organisation regroupe en son sein des enseignants, des informaticiens, des agents de numérisation, des opératrices de saisie, des développeurs d'applications mobiles, des techniciens audio et vidéo, des archivistes et bien d'autres profils.

Lefaso.net : Comment fonctionne Open Education ?

C.I : Open Education récupère les cours auprès des établissements de référence. Ces cours sont ensuite numérisés et mis en ligne selon qu'ils doivent être protégés ou pas. Tout cela se fait après correction des professeurs. Ainsi, nous disposons de ressources éducatives allant de la classe du CP1 à la terminale (A, D, G2) accessibles gratuitement sur la plateforme openeducation-bf.com.

Les cours que nous mettons à la disposition des élèves sont conçus suivant le programme officiel du ministère en charge de l'éducation. OPEN dispose également d'une base de données faite de vidéos éducatives en mathématiques, science physique, chimie et biologies. C'est plus de 50G de vidéos disponibles en collaboration avec l'ONG américaine Khan Academy.

Il faut noter que si l'idée de départ consistait à rendre les ressources éducatives accessibles dans tous les quatre coins du Burkina Faso, le difficile accès à internet au Burkina et les difficultés de téléchargement des données nous ont conduits à compiler les ressources éducatives sur les cartes mémoires pour les mettre à la disposition des utilisateurs moyennant une modeste contribution.

Avec la crise sanitaire, nous avons aussi actualisé la plateforme, il y a quelques jours de cela, pour rendre les ressources éducatives accessibles gratuitement à tous les élèves et écoliers du Burkina. La plateforme bénéficie déjà d'une certaine visibilité. Nous enregistrons en moyenne 800 à 1000 visiteurs par jour.

Lefaso.net : Pourquoi avoir décidé de rendre gratuits les kits de cours ?

C. I : Avec cette crise sanitaire, nous avons pensé qu'il était important d'apporter notre contribution à la formation continue des jeunes car il y va de l'édification d'un Burkina Faso solide, libre et prospère. C'est notre manière à nous de réduire les conséquences néfastes de cette pandémie sur l'éducation.

Lefaso.net : Quels sont vos acquis en matière d'éducation au Burkina ?

Depuis l'existence d'Open Education, nous avons eu à réaliser plusieurs projets. Nous avons doté plusieurs établissements scolaires de lampes solaires, de tablettes, de ressources éducatives. A ce jour, nous avons à notre disposition plus de 100 mille documents numérisés (cours, exercices, livres, BD…). La plupart de ces documents sont protégés par un logiciel dénommé locklizard pour éviter de tomber sous le coup de la violation des copyrights.

Nous avons aussi des dictionnaires wikipedia et wikitionary offline (accessible sans connexion internet) en anglais, français et allemand à la disposition des élèves. Grâce à notre collaboration avec APESS en 2018, nous avons conçu une application mobile dénommée e-nomade en langues fulfuldé et arabe au profit des populations en zone de transhumance dans six pays de la CEDEAO.

Lefaso.net : Quels sont vos rapports avec le département de l'éducation ?

C. I : Nous sommes en partenariat avec le ministère de l'éducation depuis 2017 et en ce moment, nous sommes sur un projet de développement d'une application mobile en langues nationales, notamment en mooré, dioula, fulfuldé et gulmancema.

Lefaso.net : Quelles sont vos difficultés ?

C. I : Nous avons plus de 100 mille ressources éducatives à notre disposition, mais étant donné que nous avons repris le site, il a fallu que nous fassions une réorganisation. Nous avons en ce moment 20 000 ressources éducatives en ligne. Par rapport au site, nous n'avons pas jusque-là des difficultés particulières. Nous attendons un retour des utilisateurs pour l'améliorer.

Lefaso.net : Quelles sont vos perspectives ?

C .I : Nous sommes en train de travailler pour la mise en place d'autres projets dont notamment la mise en place de bibliothèques virtuelles accessibles gratuitement à la population dans différentes régions du Burkina. En ce moment, les bibliothèques numériques de Kaya, Zorgho, Bobo et Ouahigouya sont en phase de construction avec des partenaires anglais et néerlandais.

Nous travaillons aussi en arrière-plan afin de développer des solutions offlines pour pouvoir atteindre toutes les parties du Burkina Faso. Nous envisageons d'ailleurs entrer en contact avec les opérateurs de téléphonies mobiles afin de rendre la plateforme accessible gratuitement.
La version Android est en phase de finition et très bientôt, l'application sera disponible sur Play Store et App Store pour faciliter l'utilisation des ressources offline.

Lefaso.net : Un appel à l'endroit des élèves ?

C.I : Nous voulons rassurer les élèves que Open Education ne vit que pour eux. Elle a donc les portes toujours ouvertes pour eux. Nous continuons de travailler pour disponibiliser davantage les ressources éducatives en ligne.

Toutefois, il convient de souligner que nous n'avons pas la prétention de remplacer l'enseignant ; ce que nous proposons vient juste en appui aux élèves, particulièrement dans cette dure période afin de faciliter leur apprentissage continu. Le travail que nous proposons n'est pas parfait et nous sommes ouverts aux critiques et suggestions.

Entretien réalisé par Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Ramadan 2020 : « Que les bénéfices de ce mois inondent notre pays de bonheur ! », souhaite l'UPC

$
0
0

Depuis quelques heures, les musulmans du Burkina, à l'instar de ceux du monde, ont entamé le jeûne 2020. Pour l'occasion, l'Union pour le progrès et le changement (UPC) adresse le message de solidarité ci-dessous à l'ensemble des fidèles musulmans.

Chers frères et sœurs musulmans du Burkina Faso,

Ce vendredi, 24 avril 2020, vous entamez le Jeûne du Ramadan dans un contexte difficile. Quatrième pilier de l'Islam, le Ramadan est un mois saint, fait de jeûne, de charité et de pénitence. A cette occasion, l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) vous souhaite un mois béni et beaucoup de grâces d'Allah.
Chers frères et sœurs,

Le Ramadan 2020 intervient dans notre pays dans un contexte de crise sanitaire marquée par la pandémie de la Covid-19, et l'insécurité qui continue d'endeuiller de nombreuses familles.

L'UPC invite les fidèles musulmans à implorer Allah, le Tout Puissant, afin que notre pays soit débarrassé de ces maux qui l'assaillent. Elle les invite également à respecter les gestes barrières pour combattre la maladie à coronavirus.
Notre parti encourage les musulmans du Burkina Faso à poursuivre leurs traditionnelles actions de solidarité et de charité en ce mois saint.

Car, plus que jamais, nos compatriotes déplacés internes, ceux ayant perdu leur emploi du fait de la pandémie du Coronavirus ou de la crise économique, et ceux vivant dans l'extrême pauvreté, ont besoin de soutiens fraternels et de gestes d'amour.

Qu'Allah le Miséricordieux exauce vos prières et vos vœux !
Que les bénéfices de ce mois de Ramadan inondent notre pays de bonheur !
Ramadan moubarak !

Pour le Bureau politique national de l'UPC
Le 5ème Vice-Président, chargé des valeurs sociétales, des cultes et de la Réconciliation nationale,
Son Excellence le Poé Naaba TANGA

Ramadan 2020 : Le mouvement du peuple pour le progrès (MPP) présente ses vœux de bon temps de jeûne aux musulmans

$
0
0

Les musulmans du Burkina, à l'instar de ceux du monde, ont entamé le jeûne 2020. Pour l'occasion, Le mouvement du peuple pour le progrès (MPP) adresse le message de solidarité ci-dessous à l'ensemble des fidèles musulmans.


Covid-19 : Faire contre mauvaise fortune bon cœur…

$
0
0

Non sans ignorer toutes les contraintes et souffrances que ce COVID 19 et ses répercussions nous imposent, sachant qu'en dehors d'appliquer scrupuleusement les mesures barrières pour nous protéger tous, nous ne pouvons pas faire grande chose d'autre, essayons de garder le moral en déraisonnant face a cette situation surréelle que nous traversons :

Qu'elle n'a pas été ma déception lors de l'annonce des mesures de lutte contre la propagation du COVID 19 de savoir que je ne pourrai pas me rendre a Bobo pour y célébrer la Semaine de la Culture et la Sortie des Masques.

Sans même oser participer, n'étant pas initie pour porter un masque, j'aurais au moins voulu assister en tant que spectateur a ces célébrations, admirer les masques, être impressionne par leur prestance, ressentir leurs rythmes et danses et participer au travers de cette tradition culturelle à partager les messages transmis de courage, travail, solidarité qui construisent en partie notre identité et qui nous unissent comme humains.

Que nenni, ma déception s'est aujourd'hui métamorphosée en excitation à l'idée de participer pleinement et activement a cette première Semaine Nationale de sortie obligatoire des Masques.

Grace au COVID 19 je passe du statut de spectateur a celui de porteur de masque : En plus de pouvoir admirer tous ces masques je vais pouvoir en réalité même pas virtuelle, porter un masque et en assumer le rôle, ayant été initie pour ce nouveau rite.

Certes la cérémonie d'initiation a été un peu décevante, en temps normal on ne donne pas les secrets d'une initiation, mais puisque nous ne sommes plus en temps normal et comme nous sommes aujourd'hui tous inities, il n'y a donc plus de secret : Cette cérémonie qui a dure trois secondes et demi se résume en : Impétrant, laves toi les mains, recules d'un mètre et porte ton masque !

Je suis très reconnaissant aux inities initiaux qui ont daigne partager leurs secrets et je leur présente toute ma gratitude car mon estime propre s'en est retrouvée grandie, jugeant initialement que je n'étais pas digne d'être initie.

Pour autant je leur demande de travailler sur ce rite initiatique afin d'en augmenter la magnitude pour que nous réalisions a quel point nous sommes privilégies d'avoir été choisit comme élus, même si nous sommes maintenant tous élus, car depuis le début de l'homme sur terre il n'y a eu que peu d'évènements aussi compréhensifs et démocratiques que celui ci.

Je salue l'abnégation des Gardiens de la Culture, Forgerons et autres anciens inities dans le partage de ces rites qui leurs étaient réservés et qu'ils nous transmettent maintenant a tous, femmes, hommes et enfants, quel magnifique message de cohésion face a notre nouvel environnement !

En plus d'avoir conçu les masques, ils avaient aussi déjà anticipe la distanciation sociale d'un mètre à tenir, au travers de la taille des costumes de fibres et des mouvements de danse. A nous de maintenir cette distanciation si ce n'est au quotidien travers de ce que l'on porte ou de nos danses, que ce soit au moins au travers de notre prestance et de nos mouvements en bombant le torse et en roulant des épaules, bras légèrement arrondis lorsque nous nous déplaçons afin de distancier par notre prestance.

Je suis aussi impressionne par la clairvoyance et la vision géniale et exemplaire de coopération entre les responsables nationaux de la culture et de la sante d'avoir joint leurs expertises et compétences pour répondre a ce nouveau défi en recherchant dans nos racines et traditions une solution. Que les autorités Nationales félicitent ces responsables visionnaires.

Cette solution devrait être proposée a l'Unesco, afin d'être inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité. La connaissance qui en résultera et deviendra universelle de ce geste pourra ainsi être partagée avec d'autres pays et cultures, comme l'a été par exemple en son temps la fête de la musique et être dupliquée en réponse aux nouveaux défis auxquels nous devons faire face. Pourquoi me dites-vous que c'est déjà le cas, je n'ai pourtant rien vu sur le site de l'Unesco ???

Ce rite qui nous transforme, nous oblige aussi a pouvoir assumer pleinement les nouvelles responsabilités d'inities qui nous incombent. En premier lieu serons nous a même de pouvoir transmettre dignement ce rite a nos enfant, nos jeunes sœurs et frères ou a nos aïeux d'ailleurs et anciens qui avaient été tenus a l'écart jusqu'à ce jour ?

Encore fraichement initie j'oublie déjà l'ordre de la cérémonie : dois je reculer d'abord d'un mètre et me laver les mains ensuite ou est ce l'inverse ? J'ai essayé, chers amis maintenant que nous sommes tous confrères et consœurs et confines, finement de partager ces réflexions faute d'être…
Je vous quitte pour aller travailler sur mes répétitions de danse pour être prêt pour Lundi.

Pierre GLIMOT, agent de banque

Lutte contre le Covid-19 : L'Union européenne appuie la Croix-Rouge burkinabè avec 1 milliard de francs CFA

$
0
0

Le secrétaire général de la Croix-Rouge burkinabè, Lazare Zoungrana, et le chef de la délégation de l'Union européenne, Wolfram Vetter, ont paraphé ce mardi, 28 avril 2020, à Ouagadougou, une convention de subvention d'un milliard de francs CFA. Ce financement vise à renforcer les actions de prévention que mène la Croix-Rouge burkinabè sur le terrain.

Les initiatives dans la lutte contre la pandémie du coronavirus se multiplient et se diversifient au Burkina Faso. En plus des actions gouvernementales, des associations et organisations non-gouvernementales mènent également des actions sur le terrain en vue d'éviter la propagation du Covid-19.

C'est le cas de la Croix-Rouge burkinabè qui a engagé ses volontaires depuis la découverte des premiers cas de la maladie le 9 mars 2020, pour contrer la propagation de la pandémie. « Nous avons, dans un premier temps, élaboré un plan de contingence que nous sommes en train de dérouler », indiqué Lazare Zoungrana, secrétaire général de la Croix-Rouge burkinabè.

Selon Dr Nadège Ouédraogo, responsable du plan de Contingence, la Croix-Rouge assure le suivi des cas contacts avec 145 volontaires repartis à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et dans d'autres villes. Autant de volontaires sont également mobilisés pour la gestion du Centre d'appel Covid-19, et 31 volontaires hygiénistes appuient le ministère de la Santé dans la désinfection domiciliaire des malades. D'autres secteurs comme la sensibilisation au respect des mesures barrières reçoivent également l'appui des volontaires de la Croix-Rouge.

Seulement, le besoin d'élargir ces activités à toutes les 45 provinces du Burkina s'impose. Après avoir entendu l'appel à l'aide lancé par l'organisation humanitaire et sensible à sa cause, l'Union européenne a décidé de casser la tirelire pour venir en appui à l'équipe de Denis Bakyono, président de la Croix-Rouge burkinabè. Ainsi, c'est la somme d'un milliard de francs CFA qui sera mise à la disposition de la Croix-Rouge burkinabè pour les douze prochains mois.

Inscrit dans le plan de contingence, le Projet « Prévention et riposte d'urgence à l'épidémie Covid-19 dans es 45 provinces du Burkina Faso » est ainsi entièrement financé par l'Union européenne.
L'argent va contribuer à organiser des séances de sensibilisation de proximité et de formation sur l'hygiène, avec la mise en place de dispositifs simples de lavage des mains au sein des communautés.

Le deuxième volet concerne l'achat et la dotation de matériel de protection individuelle, d'équipements d'hygiène pour la prévention et le contrôle des infections, de matériel de soins (savon, lave-mains, solutions hydro-alcooliques, thermo-flashs, etc.) pour les communautés et les agents de santé.

Le troisième et dernier aspect est le renforcement de capacités techniques et opérationnelles des équipes d'intervention rapide, du personnel de santé de première ligne, des volontaires, des intervenants de la Croix-Rouge et des structures de santé.
Cet appui sera d'un grand apport pour la Croix-Rouge dans la mise en œuvre de son plan de contingence. « Ce financement est un ouf de soulagement pour nous car nous allons pouvoir atteindre nos objectifs », reconnaît d'ailleurs Denis Bakyono, président de la Croix-Rouge burkinabè.

Pour Wolfram Vetter, ambassadeur chef de la Délégation de l'Union européenne, « Nous sommes contents de pouvoir lancer ce projet avec la Croix-Rouge et le ministère de la Santé en vue répondre à la crise du Covid-19 présente au Burkina depuis le 9 mars 2020 », a-t-il indiqué.

Durant les douze prochains mois, des volontaires de la Croix-Rouge sillonneront toutes les villes du Burkina pour apprendre aux populations à se protéger contre le Covid-19 afin de barrer la route à la pandémie qui sème la désolation dans le monde et au Burkina Faso.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Les chaînes de l'habitude sont, en général, trop peu solides pour être sеntiеs, jusqu'àсе qu'еllеs dеviеnnеnt trοр fοrtеs рοur êtrе briséеs.


Révision du cycle de relevés de l'ONEA

$
0
0

L'ONEA informe l'ensemble de ses clients de la réorganisation du cycle de relevé des index en vue de passer à un relevéà périodicité bimestrielle.

Le principe de ce nouveau système consiste à relever l'index du compteur une fois tous les deux mois. Une facture intermédiaire du mois non relevé est calculée et éditée sur la base de la consommation moyenne du client. A chaque passage du releveur, le client recevra deux factures mensuelles avec des dates limites de paiement différentes.

Une phase d'expérimentation concluante a été menée à Ziniaré pendant un an et cela a permis d'ajuster le système avant d'envisager son déploiement général.

Au regard de situation sanitaire qui prévaut au Burkina Faso, le déploiement du relevé bimestriel devient une nécessité afin de préserver la santé du personnel mais aussi de limiter la propagation de la maladie.

La mise en œuvre de ce nouveau système de facturation permettra à terme d'améliorer davantage la satisfaction des clients à travers une prise en charge diligente des préoccupations liées à la facturation de la consommation d'eau.

L'ONEA, conscient que tout nouveau système peut comporter des anomalies et occasionner des désagréments, remercie par avance son aimable clientèle pour l'accompagnement et la compréhension pour une mise en œuvre réussi de ce projet.

ONEA, l'innovation au service du client !

COVID-19 : L'appel de l'école nationale de santé publique

Lutte contre la civid-19 : La SONAR apporte un chèque de 25 millions au ministère de la santé

$
0
0

La Société Nationale d'Assurance et de Réassurance a remis le mardi, 28 avril 2020, un chèque de 25 millions au ministère de la santé. Ce présent marque la solidarité de leader de l'assurance au Burkina Faso, aux autorités sanitaires engagées dans la lutte contre la covid-19.

Le balaie de soutiens se poursuit au ministère de la santé. Le mardi, 28 avril 2020, la SONAR est allé apporter son soutien aux autorités sanitaires. La compagnie d'assurance a remis un chèque de 25 millions. Ce geste selon l'un des administrateurs Paul Ismaël Ouédraogo, est une marque de soutien et de solidarité au gouvernement engagé dans le combat contre la corona virus. C'est une aide selon lui qui vient pour contribuer à soutenir le pays afin qu'il se débarrasse de la pandémie. Il a tenu également à saluer l'engagement du gouvernement la lutte.

Photo de famille pour immortaliser la cérémonie

Il espère qu'ensemble, ils pourront venir à bout de la maladie. Le ministre de la santé empêché, c'est son directeur de cabinet Emmanuel Sorgho qui a reçu les visiteurs du jour. Pour lui, le déplacement de la SONAR est réconfortant. Le don de 25 millions selon lui va contribuer à financer le plan de riposte élaboréà coût de 178 milliards.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Burkinabè bloquéà Dakar : Bientôt un vol spécial pour Ouagadougou

$
0
0

L 'ambassadeur burkinabèà Dakar dans un communiqué en date du 28 avril 2020, porte à la connaissance des burkinabè d'un vol spécial pour Ouagadougou.

Football : Fin de partie pour le championnat français

$
0
0

L'information est donnée par RMC Sport. Les championnats français de première et deuxième division ne vont plus reprendre. Les joueurs retrouveront les différents stades pour le championnat en Aout 2020 mais pour la saison 2020-2021.

Interrompues à cause de la pandémie du Covid-19, la saison 2019-2020 des championnats français de première et deuxième divisions ne reprendront plus. C'est ce qu'affirmait RMC Sport en citant des sources proches de la Fédération française de football avant que l'information ne soit confirmée par le Premier ministre français, Edouard Philippe, devant l'Assemblée nationale.

« Les grandes manifestations sportives et culturelles, tous les événements réunissant plus de 5000 participants et qui doivent être organisées en avance ne pourront se tenir avant le mois de septembre. La saison 2019-2020 de football ne pourra pas reprendre », a-t-il affirmé devant les élus français.

Les dirigeants du football français vont désormais s'atteler à trouver des réponses aux questions liées à cette fin prématurée du championnat, notamment les classements finaux, l'attribution des titres (le PSG va-t-il être champion ?), déterminer les montées et les descentes, mais aussi les qualifiés européens.

Comme solution, l'UEFA a demandé aux associations membres de privilégier le mérite sportif sur la saison 2019-2020. C'est-à-dire de figer le classement. En attendant que les clubs connaissent leur sort, c'est l'assemblée générale de la LFP qui va statuer sur ces questions en mai.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Viewing all 84556 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>