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Mois de ramadan : L'imam de la mosquée centrale de Gaoua appelle les fidèles à respecter les gestes barrières

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La communauté musulmane du Burkina Faso a entamé, ce vendredi 24 avril 2020, le jeûne du mois de ramadan. Cette année, ce quatrième pilier de l'islam se déroule dans un contexte assez particulier, liéà la maladie à coronavirus. Les mesures barrières instaurées pour freiner la chaîne de contamination obligent les musulmans àéviter les grands regroupements pour la prière. Mais qu'à cela ne tienne, l'imam de la mosquée centrale de Gaoua, El hadj Abdoul Salam Sissako, appelle ses frères et sœurs musulmans à observer les prescriptions habituelles de ce mois de ramadan, tout en respectant les gestes barrières pour éviter le Covid-19.

« Jeûner tout un mois est une prescription de Dieu aux fidèles musulmans. C'est également un des piliers de l'islam », nous informe Abdoul Salam Sissako, imam de la mosquée centrale de Gaoua. Il ajoute que le contexte de cette année est certes particulier, mais il ne doit en aucun cas ébranler la foi des fidèles musulmans.

L'imam dit comprendre la désolation des uns et des autres, mais il tient à rappeler ceci : « Ce n'est pas la première fois que le monde traverse une crise sanitaire. En pareille situation, le prophète Mohamed nous recommande de ne pas aller dans les localités où sévit la maladie et de ne pas sortir de ces localités, si nous y sommes déjà ; cela pour éviter que la maladie ne se propage. C'est pourquoi, je demande à mes frères et sœurs musulmans d'observer ce mois béni comme d'habitude tout en respectant les mesures barrières du Covid-19 ».

Comme solution à la fermeture des mosquées, l'imam Abdoul Salam Sissako recommande de s'organiser pour prier à domicile, en groupe restreint.

Pour Hadja Aminata Cissé, ce qui arrive est du jamais-vu pour elle. « Depuis que je suis née, je n'ai jamais vu une maladie qui nous traumatise comme ça. On ne peut plus se serrer les mains, ni aller à la mosquée. Mais comme c'est une affaire de maladie, on va respecter ce que les autorités ont dit. Pour la prière, on va s'organiser pour la faire à la maison », a-t-elle confié.

Hadja Aminata Cissé

De son côté, Alassane Sangaré, formateur à l'ENEP de Gaoua, espère qu'il y aura bientôt des allègements dans les mesures restrictives. « Il faut reconnaître que le contexte de cette année est un peu particulier avec le Covid-19. On a entendu les recommandations de la Fédération des associations islamiques pour la reprise des activités à caractère religieux. Mais jusque-là, nous n'avons pas eu de retour.

Alassane Sangaré, formateur à l'ENEP de Gaoua.

Pour la prière qui est l'un des aspects les plus importants de ce mois, nous allons nous organiser pour la faire à domicile. Mais on aurait souhaité qu'on trouve des mesures palliatives pour qu'on puisse communier en grand groupe, parce que le ramadan est un mois de pénitence, de piété. Nous sommes obligés de tenir compte du contexte, tout en espérant qu'il y aura des allègements par la suite, sinon ce n'est pas simple », a déclaré Alassane Sangaré.

Boubacar Tarnagda


Lutte contre le COVID-19 : La CNSS offre un prêt sur pension allant de 50 000 à 100 000) francs CFA

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Le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale porte à la connaissance des pensionnés que dans le cadre de la contribution de son Institution à la lutte contre le COVID-19, un appui financier sous forme de prêt sur pension allant de cinquante mille (50 000) à cent mille (100 000) francs CFA leur sera accordé.

A cet effet, ils sont invités à s'inscrire auprès des Directions régionales ou des Agences les plus proches à partir du 27 avril 2020 et ce, jusqu'au 29 mai 2020.
Il les informe par ailleurs, que les précomptes se feront en cinq (05) mensualités pour compter de juin 2020.

La CNSS, les Vertus de la Solidarité.

Lassané SAVADOGO
Directeur général

Lutte contre le COVID-19 : La CNSS offre un don 15 000f pensionnés titulaires d'une pension mensuelle inférieure ou égale à 30 684 francs CFA

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Le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale porte à la connaissance des pensionnés titulaires d'une pension mensuelle inférieure ou égale à trente mille six cent quatre-vingt et quatre (30 684) francs CFA, qu'un don d'un montant de quinze mille (15 000) francs CFA leur sera octroyé pour l'acquisition d'un kit sanitaire de protection en guise de contribution de son Institution à la lutte contre la pandémie du COVID-19.

Les pensionnés concernés sont invités selon leur mode de paiement habituel, à se rendre en banque ou aux guichets de la CNSS.

La CNSS, les Vertus de la Solidarité

Lassané SAVADOGO

Maître Paul Kéréécrit sur Me Guy Hervé KAM dans l'affaire des magistrats

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Par un communiqué conjoint de la Première Présidente de la Cour de Cassation de Paris (Madame Chantal ARENS) et du Procureur Général près la Cour de Cassation de la même haute juridiction (Monsieur François MOLINS) en date du jeudi 23 Avril 2020, ces deux hauts Magistrats français ont écrit :

« Trois avocats ont affirmé, en faisant référence, de façon inacceptable, aux périodes les plus sombres de notre histoire, que les magistrats, en cette période d'état d'urgence sanitaire, qu'ils n'ont pas – s'il est besoin de rappeler – ont « déserté» et « qu'au lieu de sauver des familles et protéger des enfants battus, « se terrent ».

Outre le fait que de tels propos sont particulièrement insultants, ils sont inexacts ».

Les deux magistrats, qui ont fait remarquer qu'en dépit de l'état d'urgence sanitaire, les activités judiciaires se poursuivaient y compris devant la Cour de cassation ont conclu que :

« Dans cette période difficile, nous ne pouvons que regretter que par de vaines polémiques, des auxiliaires de justice cherchent ainsi à décrédibiliser notre institution dans une période qui exige, au contraire, qu'autour des valeurs qui nous sont communes, Magistrats, fonctionnaires et auxiliaires de justice, nous mobilisons nos énergies dans l'exercice optimal de nos missions ».

C'est exactement le même vœu que je formule à travers ce pamphlet à l'attention de mon Frère cadet, Confrère et de surcroit ancien Magistrat.

En effet, la posture et le comportement de Guy Hervé KAM, tant devant la juridiction administrative lors des débats ainsi de même que ses propos qui ont d'ailleurs vainement tenté de comparer les Magistrats Burkinabèà des putschistes militaires sont inacceptable de la part d'un auxiliaire de justice. La liberté de parole reconnue à l'avocat ne doit pas le conduire à dire n'importe quoi.

Lorsque, très souvent ma plume est prise pour faire de la critique constructive, ce n'est pas seulement vis-à-vis des gouvernants, mais également dans nos rangs car l'institution judiciaire est le pilier essentiel de la République et la discréditer consciemment ou inconsciemment (comme l'a fait notre Confrère KAM) en cette période de Covid-19 où des Magistrats Burkinabè accomplissent leurs missions dans des conditions difficiles est particulièrement « insultants » outre le fait que cela est « inexact » (pour ne reprendre là que les expressions des deux hauts Magistrats français) dans la mesure où dans l'histoire de notre peuple, aucun Magistrat Burkinabè n'a tenté de prendre le pouvoir par les armes ou par quelque moyen que ce soit.

Mon Confrère Guy Hervé KAM, dont l'admission au Barreau du Burkina Faso a indéniablement été facilité par cette même institution judiciaire qui l'a gratifié généreusement de deux années d'ancienneté qui ne consistaient en réalité que deux années de stage, devrait, à tout le moins et par gratitude avoir du respect, de la considération et surtout de la courtoisie minimale à l'égard de ses anciens collègues, à défaut d'avoir de la compassion pour ces Magistrats Burkinabè qui travaillent dans des conditions déplorables. Le tour des TGI fait sous l'égide des Garde des Sceaux à coup de millions de francs de frais d'hôtel et autres dépenses somptuaires a abouti à un rapport qui dort dans les tiroirs au Ministère de la Justice. Le plafond du TGI de Tenkodogo est tout simplement une honte républicaine pour ceux qui servent actuellement la République. N'en parlons pas du TGI de Orodara et bien d'autres juridictions.

Le constat est le même partout. Au lieu d'avoir de la compassion pour ces « missionnaires » qui travaillent souvent avec leurs propres moyens informatiques et autres engins de déplacement, Me Guy Hervé KAM sous le prétexte fallacieux qu'il est l'Avocat de l'Etat se permet de discréditer l'institution judiciaire et ceux qui l'animent courageusement.

Nombreux sont aujourd'hui les Magistrats qui recherchent avec raison d'ailleurs d'autre horizons plus valorisant, plus reconnaissants…

Pendant ce temps, Maître Guy Hervé KAM découvre curieusement en 2020, à la suite de la procédure courageusement engagée par les Syndicats de la Magistrature contre les retenues sauvages de leurs rémunérations que les Magistrats sont des fonctionnaires et ne peuvent donc pas rendre une décision de justice impartiale parce que l'injustice les touche directement. Ah Ba !

En sa qualité d'Avocat de l'Etat, il devrait plutôt s'évertuer à expliquer au Tribunal Administratif dans quelles conditions légales les retenues abusives de salaires des Magistrats ont été opérées par le Trésor Public pour faits de grève et surtout apporter des justificatifs (inexistants par principe) des coupures de salaires des Magistrats qui étaient en position de stage à l'extérieur du pays et qui n'ont jamais, matériellement, observer un seul jour de grève.

Au lieu de quoi, subitement, Me Guy Hervé KAM préfère jeter l'anathème et l'opprobre sur des Magistrats dont la compétence et le dévouement n'ont rien à envier à aucun Magistrat dans le monde entier.

En quoi s'opposer à une telle injustice par des Magistrats épris de paix et de justice sociale qui consiste (même pour certains Magistrats en une atteinte injustifiée à la quotité saisissable des salaires) fait du Magistrat Burkinabè un juge partial ou putschiste ? C'est là que les propos sont injustes nonobstant leur caractère outrageant et donc discourtois….

C'est l'occasion de rappeler au pouvoir Mpp que Me KAM défend dans le cadre des procédures de retenues « sauvages » et aux affidés de circonstances de l'AMP qu'un bras de fer avec l'institution judiciaire se soldera nécessairement par un échec de l'exécutif. Aucun pouvoir, soit-il dictatorial et sanguinaire n'a jamais vaincu les Avocats et les Magistrats. Sans justice, c'est le chaos assuré. Ceux qui sont arrivés au pouvoir par incident ou par accident ou qui, par la force des choses ont engrangé des honoraires colossaux doivent néanmoins garder la tête sur les épaules et avoir dans leur esprit deux valeurs fondamentales : le respect d'autrui et l'amour d'autrui…

Et comme l'a si bien rappelé (lors de l'émission dite « controverse » sur la RTB à Me Guy Hervé KAM, le Président MORIBA, les relations entre Avocats et Magistrats, outre le fait que l'Avocat doit observer la stricte modération dans ses propos devant l'institution judiciaire, doivent être impérativement empreintes de la courtoisie absolue sans aucune exception possible.

Le Bâtonnier de l'Ordre devrait même s'en mêler pour rappeler gentiment à notre Confrère l'obligation de modération si nous voulons même, ensemble et pour la survie de notre corporation protéger notre confrère KAM, car les propos proférés par ce dernier sont susceptibles de recevoir la qualification pénale d'outrage à Magistrat.

Le dire ou l'écrire pour la jeune génération est tout simplement un devoir d'aîné, outre son caractère d'une expression démocratique par application des dispositions de l'article 8 de la Constitution.

Paul KÉRÉ
Chevalier de l'Ordre National
Docteur en Droit de l'Université de Paris 1- Panthéon Sorbonne
Avocat aux Barreaux du Burkina Faso et de Nancy

Coronathon : Les dons et promesses évalués à 377 millions de francs CFA à la date du 24 avril

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Lancée le 9 avril 2020, l'initiative populaire et citoyenne de collecte de fonds au profit de la lutte contre le covid-19 « Coronathon », a enregistréà la date du 24 avril 2020, la somme de 377 775 833 francs CFA en termes de dons et promesses. Les détails dans le rapport ci-dessous :







Port obligatoire du masque à Ouagadougou : « Je m'attendais à voir tout le monde avec un cache-nez, mais hélas ! »

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Ce lundi, 27 avril 2020, la mesure de port obligatoire du masque ou du cache-nez est entrée en vigueur au Burkina Faso. Pour ce premier jour, le constat est mitigéà Ouagadougou. Beaucoup ont porté leurs masques, pendant que d'autres estiment que c'est un jour comme les autres.

Au cours du Conseil des ministres du 16 avril 2020, le gouvernement du Burkina Faso a décidé du port obligatoire du masque à partir de ce lundi, 27 avril 2020. C'est une mesure qui vise à réduire le risque de contamination du Covid-19.

Pour ce premier jour, la ville de Ouagadougou vit à un rythme normal. On observe les mêmes mouvements, des agents de sécurité qui régulent la circulation, des marchands ambulants qui proposent leurs articles.

Les vendeurs de masques se frottent les mains dans ce contexte

Selon Bazomboué Bakouan, un enseignant, le port obligatoire du masque n'est pas respecté. « Négligence ou pas, j'ignore », a-t-il confié. « Les cache-nez étouffent. Lorsque je suis en circulation, je porte cela ; mais étant arrêté, je préfère tenir cela en main. Depuis ce matin, je constate que beaucoup n'ont pas porté de masques. Je pense que ce sera difficile d'appliquer cette mesure », nous fait savoir un conducteur.

Quant à l'agent de liaison Arsène Ouédraogo, il pense que le non-respect du port du masque peut s'expliquer par le manque de moyens financiers ou la négligence. « Tout compte fait, il faut respecter les mesures de protection édictées par les agents de santé», conseille-t-il.

Cours normal de la vie à Ouagadougou

Moïse Guiguemdé, lui, constate que la mesure n'est pas totalement respectée. « Je m'attendais à voir tout le monde avec un cache-nez, mais hélas ! », a-t-il regretté.

Moïse Guiguemdé

« Il ne faut pas reculer »

Dans certaines administrations, le port du masque n'est pas une obligation. Le plus important, c'est de se laver les mains grâce aux dispositifs situés à l'entrée des services. C'est le cas de la Direction générale du trésor public. Les vigiles trouvés sur place nous informent qu'ils n'ont pas reçu d'instructions concernant le port obligatoire de masques par les usagers du service. « Vous savez, on ne peut pas se lever et imposer une mesure par nous-mêmes. Mais depuis ce matin, on a remarqué que beaucoup de gens ont porté des masques », ont-ils indiqué.

Les vendeurs de masques ou de cache-nez que nous avons abordés se frottent les mains. Leurs articles se vendent bien aujourd'hui. Les prix des masques varient entre 200 et 500 francs CFA.

Le parkeur et vendeur de cache-nez, Mahamadi Zoundi

Mais ces prix font toujours débat. Beaucoup de gens estiment que le gouvernement devrait distribuer les masques à la population, surtout aux plus démunis. Une idée que d'autres ne partagent pas. « Les gens qui disent que les prix des masques sont chers, sont intellectuellement nuls », vocifère Mahamadi Zoundi, gérant de parking et vendeur de cache-nez. Pour lui, lorsqu'on tombe malade, ce qu'on dépense pour se soigner dépasse largement le prix des masques. Il se rappelle encore la tentative du port obligatoire de casques pour les véhicules à deux roues, qui a été avortée en 2003. Selon Zoundi, « il ne faut pas reculer » face à de pareilles situations. « Si nécessaire, il faut utiliser la force, quitte à ce que la population revienne à la raison par la suite », a-t-il suggéré.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Soins dentaires et Covid-19 : « La priorité est réservée aux urgences », selon Dr Aimé Désiré Kaboré, président de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes du Burkina Faso

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Les soins bucco-dentaires sont parmi les plus risqués en cette période de Covid-19, car le contact entre le patient et le praticien est très étroit. Ce qui augmente le risque de contamination par la maladie à coronavirus. Quelles sont alors les précautions prises par l'Ordre national des chirurgiens-dentistes pour limiter les risques de propagation de Covid-19 lors de ces soins ? La fréquentation des cabinets dentaires a-t-elle baissé ? Ce sont des questions auxquelles Dr Aimé Désiré Kaboré, président de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes du Burkina Faso, a bien voulu répondre. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Depuis l'apparition des premiers cas de Covid-19 au Burkina Faso, avez-vous constaté une baisse de la fréquentation des cabinets dentaires ?

Dr Aimé Désiré Kaboré : Depuis l'apparition de la maladie à coronavirus, des instructions ont été données par le ministère de la Santé pour éviter la propagation de la maladie. Eviter la propagation de la maladie, suppose des gestes barrières, une distanciation sociale qui va permettre de ne pas contaminer son voisin. Ce faisant, avec la psychose et la peur de cette contagion, les patients, pour un début, ont décidé eux-mêmes de ne pas venir ou de ne pas honorer leurs propres consultations, de sorte à rester chez eux et éviter le contact. Néanmoins, certains continuent de venir, même quand il n'y a pas d'urgence, même pour des soins simples ou des visites simples systématiques.

On constate même que dans certains centres de santé bucco-dentaires, la fréquentation n'a pas cessé, parce que, vous le savez, on ne va pas cesser de le répéter, la carie dentaire, les maladies bucco-dentaires sont le quatrième fléau mondial après les cancers, les maladies cardiovasculaires et le VIH. En français simple, dans le monde, il y a beaucoup de gens qui souffrent de maladies dentaires et parmi le lot de maladies, la maladie dentaire est la quatrième qui affecte le plus de personnes dans le monde.

Lorsque vous avez mal à la dent, lorsque vous ne pouvez plus mastiquer, lorsque vous ne pouvez pas manger, il faut trouver une solution et ça devient une urgence. C'est aussi une urgence, lorsqu'un problème esthétique se pose. Ce matin, un patient m'a appelé parce que sa femme a cassé sa prothèse et souhaite que cette prothèse dentaire soit reprise. Ce patient me dit : « C'est vilain ». Je comprends que dans le confinement, quand il manque une dent à madame, ce n'est pas joli ; c'est vilain. Mais j'ai rétorquéà ce patient que la situation exige qu'il reste à la maison et que ce n'est pas une urgence traumatique ou infectieuse. C'est une urgence prothétique, ce n'est pas une urgence algique.

Pour limiter les risques de propagation du Covid-19, quelles sont les mesures prises par l'Ordre national des chirurgiens-dentistes, quand on sait que pour les soins, le dentiste est très proche de son patient ?

Nous suivions l'évolution de cette maladie dans le monde et nous savions qu'il fallait se préparer. Dès que la maladie est apparue au Burkina Faso, nous sommes entrés en relation avec le ministère de la Santé et nous avons, dès le 23 mars 2020, diffusé auprès de nos consœurs et de nos confrères, des recommandations pour la prise en charge au cabinet dentaire.

Au cabinet dentaire, ce qu'il faut retenir, c'est que nous sommes à environ 20 centimètres de notre patient. C'est très intime, le contact entre le patient et le praticien, mais aussi nous avons des instruments dits rotatifs. Nous avons des instruments qui génèrent des aérosols, des éclaboussures. Et dès lors que vous tournez ces instruments dans la bouche, ces éclaboussures qui sont contaminées avec le sang ou avec des régurgitations respiratoires ou pulmonaires peuvent être rejetées dans l'environnement des soins, sur ma blouse, sur la blouse du patient, sur le fauteuil et dans l'environnement. Et comme le Covid-19 est une nouvelle maladie et qu'elle est méconnue, on ne sait pas exactement comment cette maladie évolue.

Le virus est nouveau, il faut prendre des mesures de sorte à ne pas propager ce virus au cabinet dentaire. C'est ce que nous appelons la contamination croisée. Ces éclaboussures qui vont être sur la paillasse et qu'on y met les mains, on peut prendre ce qu'il y a dedans. Eu égard à cette méconnaissance, nous avons décidé, au niveau de l'Ordre, de suspendre tous les soins qui vont utiliser ces appareils rotatifs en les limitant aux gestes urgents, aux soins qui nécessitent une urgence.

Nous n'étions qu'au début de la pandémie, il n'y avait pas de raison de dire que nous fermons les cabinets. Un détartrage qui n'est pas urgent, ce n'est pas la peine de le faire, parce qu'il va générer des aérosols, des gouttelettes qu'on ne voit pas, mais qui se répandent dans l'environnement. Certains gestes qui ne sont pas urgents, il faut les reporter. Nous avons demandéà l'ensemble des chirurgiens-dentistes de reporter les soins qui ne sont pas urgents, de sorte aussi à déconfiner les salles.
Dans la salle d'attente des formations publiques, il y a souvent 20, 30, 40 personnes.

Ce qui va faire qu'il va être difficile de respecter la distance d'un mètre entre chaque patient. Ces recommandations ont été envoyées en plus des recommandations techniques, c'est-à-dire les protocoles de soins, notamment comment aborder un soin dans ce nouveau contexte, ne pas aller directement dans la bouche sans utiliser certains médicaments pour baisser la charge bactérienne et virale dans la cavité buccale avant d'y aller.

Ces recommandations ont été diffusées à l'ensemble des chirurgiens-dentistes au début et nous saisissons votre tribune pour dire aux patients que pour tous les soins qui ne sont pas urgents, le comportement c'est de rester à la maison, d'appeler son chirurgien ou de s'y rendre en respectant les mesures barrières.

Beaucoup de structures continuent de ne recevoir que les urgences en respectant les mesures de distanciation. On écoute le patient et nous soulageons les patients à partir de prescriptions médicamenteuses qui peuvent remettre le geste qui n'est pas urgent, le geste qui peut générer des aérosols.

Seuls les soins urgents sont donc administrés ?

Jusqu'à cette période, tout est limitéà l'urgence, notamment les urgences traumatiques et les urgences infectieuses. Dans ces urgences, nous écoutons les patients. Il y a des urgences qui ne nécessitent pas de geste thérapeutique et qui peuvent être levées par un traitement médical ; nous privilégions cela. Il ne faut surtout pas que le cabinet dentaire devienne un endroit de propagation de la maladie.

Si moi je vous prends pour un soin et que vous avez le coronavirus et qu'il y a des aérosols dans le cabinet dentaire, si la désinfection qui s'en suit n'est pas fameuse, je viens de vous dire qu'on ne connaît pas bien le virus, ça peut être le point de départ de nombreuses contaminations. Si non, nous avons fait face à beaucoup de bactéries, beaucoup de virus qui ont été virulents comme le virus de l'hépatite B. Mais avec les dispositions dans les cabinets dentaires, tout chirurgien-dentiste sait quelles dispositions prendre pour éviter ces contaminations croisées. Là, c'est parce que ce virus est hautement contagieux et qu'il est encore méconnu, que beaucoup de dispositions sont prises.

Avez-vous un appel à lancer à la population qui ne pas comprend pas toujours que l'accès aux soins dentaires soit limité ?

Ce que nous disons aux patients, c'est que nous sommes à ce jour en relation avec le ministère de la Santé pour faire ce qu'on appelle des cabinets dentaires de référence. Nous avons demandé que l'ensemble des cabinets puissent être dotés d'équipements de protection individuelle. Mais vous connaissez la problématique de ces équipements ; il n'y en a pratiquement pas. La ministre de la Santé en a parlé devant le parlement. Pour que le pays puisse être approvisionné, c'est assez difficile.

Nous avons proposé que tous les cabinets dentaires soient dotés d'équipements de protection individuelle, que pour prendre les urgences. Vous imaginez un malade du Covid-19 qui, en se rendant dans les toilettes, tombe et se casse une dent ; il y a une urgence douloureuse. Si le chirurgien-dentiste n'a pas d'équipement de protection individuelle, ça va être difficile pour lui de soigner ce patient sans être contaminé. Mais au stade actuel de la maladie, il est recommandé de ne prendre que les soins urgents. Les urgences douloureuses, les urgences infectieuses, les urgences traumatiques.

Pour tout le reste, nous demandons aux patients de patienter et de ne pas prendre le risque de se rendre dans un cabinet dentaire pour une prothèse cassée, pour une restauration défectueuse qui bouge qui ne dérange pas ou une chute de composite. Nous pensons que l'épidémie sera vite maîtrisée et que les soins reprendront comme avant. Mais pour l'instant, la priorité doit être réservée aux urgences douloureuses, infectieuses et traumatiques.

Un soin aujourd'hui va respecter des conditions et ces conditions, nous ne pouvons plus prendre en masse. Il faut prendre un patient en urgence, désinfecter et aérer la salle pendant 30 minutes avant de prendre le patient qui suit. Mais dès lors qu'il y a 50 ou 80 personnes, ce n'est pas bon parce qu'il y a des risques de propagation. Ne vous rendez dans les cabinets dentaires que si vraiment vous avez mal, s'il y a une infection.

Et là encore, le ministère est certainement à l'étude, parce que nous leur avons transmis une correspondance pour qu'on puisse organiser ces soins d'urgence de sorte à ce que si tous les cabinets dentaires ne peuvent pas être dotés d'équipements de protection individuelle, que des cabinets dentaires de référence puissent être identifiés, dotés de ces équipements.

Les autres chirurgiens-dentistes vont trier les soins d'urgence et envoyer les patients vers ces centres de référence où il y a des équipements de protection individuelle et on peut vous prendre en charge. Que pour l'urgence, mais pas pour tout le monde : je veux faire un plombage, j'ai les dents jaunes, je veux laver mes dents, ce sont des actes qui ne sont pas urgents et qu'on peut remettre à plus tard, le temps de contenir la pandémie.

Un dernier mot ?

Il ne faut pas oublier qu'il y a les cabinets dentaires publics et les cabinets dentaires du secteur privé. Mais dans la lutte, tout le monde va ensemble. C'est sûr que ces cabinets dentaires du secteur privé vont être impactés par l'arrêt ou la réduction des soins. Certains ont contracté des prêts pour ouvrir leurs cabinets, ils paient des impôts et aujourd'hui, les soins sont quasiment suspendus ou limités aux soins d'urgences. Ces chirurgiens-dentistes sont aussi dans les difficultés, mais ne baissent pas les bras.

L'ensemble des chirurgiens-dentistes, nous sommes en première ligne de ce combat comme les autres soignants, nous contribuons et nous sommes disponibles autant que faire se peut et chaque fois que nécessaire pour aller au front avec tout le monde pour lutter contre la maladie ou contre toute pathologie qui affecterait les populations du Burkina Faso.

Entretien réalisé par Justine Bonkoungou
Photos et vidéo : Mariam Sagnon
Lefaso.net

Lutte contre le Covid-19 dans l'UEMOA : La conférence des chefs d'Etat évalue à 5284,9 milliards, les ressources nécessaires aux États pour faire à aux besoins

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Les chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont tenu une session extraordinaire le lundi, 27 avril 2020. La session qui s'est déroulée en visioconférence en raison de la crise sanitaire, a fait le point sur la pandémie de Covid-19 dans l'espace UEMOA. Elle a aussi proposé des solutions communes, pour contenir les effets pervers de cette pandémie aux plans économie et social dont le besoin global pour faire face aux besoins dans ce contexte se chiffre à 5284,9 milliards de F CFA. L'essentiel de cette session sur le communiqué ci-après.

Sous la Présidence de son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire, Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la Conférence s'est réunie en session extraordinaire, en visioconférence le 27 avril 2020.

La session s'est principalement penchée sur la grave crise sanitaire qui sévit dans les pays de l'UEMOA du fait de la pandémie à coronavirus (COVID-19).

Ont pris part à ladite session :

- Pour la République du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, Président de la République ;

- Pour le Burkina Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso ;

- Pour la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République ;

- Pour la République de Guinée-Bissau, Son Excellence Monsieur Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République ;

- Pour la République du Mali, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République ;

- Pour la République du Niger, Son Excellence Monsieur Issoufou
MAHAMADOU, Président de la République ;
- Pour la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République ;

- Pour la République Togolaise, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.

Ont également pris part aux travaux de cette session, les Membres du
Conseil des Ministres Statutaire de l'UEMOA, présidé par Monsieur Sani YAYA, Ministre de l'Economie et des Finances de la République Togolaise, ainsi que :

- Monsieur Abdallah BOUREIMA, Président de la Commission de l'UEMOA ;

- Monsieur Tiémoko Meyliet KONE, Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ;

- Monsieur Christian ADOVELANDE, Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ;

- Monsieur Mamadou NDIAYE, Président du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).

Analysant la situation sanitaire dans les pays de l'Union, la Conférence exprime sa vive préoccupation face à la rapidité avec laquelle la maladie à Coronavirus (COVID-19) se propage et les risques qu'elle comporte aux plans humain, économique et financier, sur le monde en général et en particulier sur les pays de l'UEMOA.

Elle exprime sa compassion à toutes les familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux malades.

La Conférence salue la vigueur des réactions des Etats membres dès le déclenchement de l'épidémie et les efforts qu'ils continuent de déployer pour mettre en œuvre des plans de riposte destinés à faire face à la progression de la maladie, à protéger les populations les plus vulnérables et à limiter l'impact de la pandémie. Elle les exhorte à poursuivre la sensibilisation des populations au strict respect des mesures de prévention.

La Conférence rend un hommage appuyé aux professionnels de la santé pour les efforts inlassables qu'ils déploient pour sauver des vies. Elle remercie toutes les bonnes volontés qui se mobilisent pour atténuer les souffrances des malades et porter assistance à ceux qui en ont besoin.

Elle félicite le Conseil des Ministres et les Institutions de l'Union pour les décisions et mesures prises à l'issue de la session extraordinaire du Conseil du 20 mars 2020, pour contribuer au financement des plans de riposte nationaux et se réjouit en particulier de :

- l'octroi de prêts concessionnels au profit des Etats, à hauteur de 120 milliards, par l'affectation, par la BCEAO et la Commission de l'UEMOA, de 40 milliards au Fonds de bonification de la BOAD ;

- la couverture par la BCEAO des besoins de liquidité exprimés par les banques.
La Conférence a pris acte des nouvelles mesures d'accompagnement des Etats et du secteur privé pour renforcer la résilience de tous les acteurs en vue de faire face, à court et moyen termes, aux conséquences vécues et prévisibles de la pandémie du COVID-19, notamment le lancement imminent de « Bons COVID-19 ».

La Conférence salue également les actions en cours de la BCEAO et de la BOAD destinées à mettre en œuvre, en relation avec le système bancaire, des mécanismes de financement des SFD,
principales sources de financement du secteur informel dans les Etats membres.

La Conférence note qu'à l'instar des autres pays, la pandémie à coronavirus affecte profondément les économies des Etats membres. Ainsi, en 2020, la situation macroéconomique de l'Union connaîtrait une dégradation sensible avec notamment un taux de croissance moyen qui ressortirait à 2,7%, soit une réduction de près de quatre points de pourcentage par rapport à la prévision initiale de 6,6%. A cet égard, les chefs d'Etat et de Gouvernement encouragent les Etats membres à mettre rapidement en œuvre les mesures de stabilisation puis de relance des économies.

Dans ce contexte, la Conférence a évalué les ressources financières nécessaires aux Etats pour faire face aux besoins en équipements sanitaires, assurer une mise en œuvre effective des mesures sociales et relancer l'activitééconomique. L'évaluation de ces besoins s'élève à 5 284,9 Milliards de francs CFA. Il en résulterait une aggravation du déficit budgétaire dons compris pour représenter 5,5% du PIB contre 2,7% initialement prévu.

Dans le contexte de la crise sanitaire liée au COVID-19, la Conférence soutient l'initiative de l'Union Africaine relative à la dette des pays Africains.

La Conférence adresse ses remerciements à l'ensemble des partenaires, en particulier l'Union Africaine, la Banque Africaine de Développement, le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et le G20 pour les initiatives qui ont déjàété engagées et les invite à soutenir encore plus le continent Africain dans sa lutte contre la pandémie.

La Conférence note avec préoccupation la situation alimentaire et nutritionnelle particulièrement difficile pour une certaine frange des populations de l'Union, qui aura besoin d'une assistance alimentaire et nutritionnelle immédiate pendant la période de soudure (juin-août 2020). Cette vulnérabilité alimentaire, essentiellement due à la situation sécuritaire, pourrait se dégrader davantage avec la crise sanitaire du COVID-19.

La Conférence relève par ailleurs que les difficultés liées aux importations, la fermeture des marchés, les mesures de confinement et la mise en quarantaine des zones touchées par la pandémie pourraient priver les producteurs ruraux d'un accès facile aux intrants agricoles et affecter négativement les résultats de la campagne 2020-2021 déjà sous la menace du péril acridien avec l'installation prochaine de la saison des pluies. Cette situation pourrait déboucher sur une aggravation de la situation alimentaire et nutritionnelle pour la région en 2021.

La Conférence, consciente que les couches vulnérables sont très affectées par les mesures prises pour limiter la propagation de la pandémie à Coronavirus, recommande aux Etats membres de mettre rapidement en œuvre les mesures d'atténuation prises en leur faveur.

La Conférence décide de prendre les mesures ci-après et invite les Etats membres ainsi que les Institutions communautaires à les mettre en œuvre :

- l'instauration, dans le cadre communautaire, d'une plus grande coordination dans la prise des mesures sanitaires relatives à la gestion des frontières intérieures et extérieures de l'Union ;

- l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan régional de renforcement des capacités des systèmes de santé pour la gestion des épidémies ;

- l'adoption d'une Déclaration portant suspension temporaire de l'application du Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité ;

- la prise, avec célérité, de toutes les mesures qui s'avèreraient nécessaires pour réduire l'impact de la pandémie sur nos populations et soutenir l'économie pendant et après la crise.

La Conférence exprime sa vive préoccupation face à l'escalade continue des actes terroristes et de banditisme contre les pays de l'Union, et réitère la détermination des Etats membres à renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme. Elle condamne l'enlèvement de Monsieur Soumaila Cissé, Chef de file de l'opposition malienne et rassure le gouvernement malien de son soutien et de ses encouragements pour toutes les initiatives en cours pour sa libération dans les meilleurs délais et sans condition.

Abordant la situation politique au sein de l'Union, la Conférence salue le bon déroulement des élections présidentielles en Guinée-Bissau et au Togo.

Les Chefs d'Etat et de Gouvernement adressent leurs vives et chaleureuses félicitations à son Excellence Monsieur Umaro Sissoco EMBALO, pour son accession à la magistrature suprême de la GuinéeBissau et à son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE pour sa réélection à la présidence de la République Togolaise.

La Conférence exprime sa satisfaction au Président de la Commission de l'UEMOA, au Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, au Président de la Banque Ouest Africaine de Développement, au Président du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers, ainsi qu'au personnel de tous les Organes et Institutions de l'UEMOA, pour les résultats obtenus dans la mise en œuvre des programmes et projets communautaires.

La prochaine Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement se tiendra en juillet 2020 à Yamoussoukro, en République de Côte
d'Ivoire.

Les Chefs d'Etat et de Gouvernement adressent leurs sincères remerciements à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire, Président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union, pour avoir pris l'initiative de cette session extraordinaire et pour les bonnes dispositions matérielles et techniques prises pour sa réussite.

Fait à Abidjan, le 27 avril 2020
Pour la Conférence des Chefs d'Etat
Et de Gouvernement de l'UEMOA

Le Président,

S. E. Monsieur Alassane OUATTARA


Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) : les membres du conseil d'administration installés

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Le secrétaire général du ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a procédé ce lundi, 27 avril 2020 à Ouagadougou, à l'installation des membres du conseil d'administration du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC). L'une de leur mission sera de veiller la bonne gestion du fret pour un meilleur approvisionnement du pays en divers produits.

La mission première du CBC, c'est de veiller à un approvisionnement régulier du Burkina Faso en produits, marchandises et denrées. Cela doit se passer dans de meilleures conditions de coût, de célérité et de sécurité. Pour atteindre ces résultats, il faut une assistance aux chargeurs et une coordination de la chaine des transports et le suivi du trafic maritime, routier, ferroviaire, aérien. Pour que tout cela soit une réalité, il faut une bonne orientation des membres du conseil d'administration et leur accompagnement. Mais, depuis 2019, les membres du conseil d'administration n'avaient pas encore pris service pour assurer cette mission essentielle.

dix-sept des dix-huit membres du conseil d'administration étaient présents à la cérémonie d'installation

Ce lundi, 27 avril 2020, c'est chose faite Le secrétaire général du ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Bernard Beba, a procédéà leur installation. Bernard Beba a tenu à féliciter les nouveaux membres pour leur nomination. Il a rappelé que la tâche qui les attend est certes immense mais pas insurmontable.

Ceci, au regard de leurs qualités et expériences dans le domaine des transports. Il a rassuré les membres du conseil d'administration de la disponibilité du ministère à les accompagner. Les administrateurs sont donc invités à se mettre au travail. Après l'installation, il leur revient d'élire leur président.

c'est le secrétaire général du ministère des transports au milieu qui a présidé la cérémonie

Pour le moment, des difficultés empêchent le choix du président du conseil d'administration. Nicaise Kambou, administrateur reconnait qu'ils doivent arrondir leurs angles afin de permettre au CBC d'accomplir sa fonction. Il espère que d'ici là, le nom du président sera trouvé. Les membres du conseil d'administration sont au nombre de dix-huit. Ils ont un mandat de trois ans renouvelable une fois.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Lutte contre le Covid-19 : L'UITA dote ses membres de matériel de protection

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Les syndicats affiliés à l'Union internationale des travailleurs de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes (UITA) ont offert à leurs membres, du matériel de lutte contre le Covid-19. La remise officielle de ce don a eu lieu le lundi, 27 avril 2020 à Ouagadougou, en présence des différents syndicats affiliés.

Aider ses membres à lutter contre le Covid-19, c'est l'objectif visé par l'Union internationale des travailleurs de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes (UITA) à travers ce don remis ce lundi 27 avril 2020 à Ouagadougou. D'une valeur d'environ un million de francs CFA, le lot est composé de gel hydro-alcoolique, de savon, de masques en tissu et de dispositifs de lavage de mains.

Une vue des dispositifs de lave-main offerts aux membres de l'UITA

Pour le coordonnateur national de l'UITA, Bassirou Ouédraogo, ce geste vient rappeler aux travailleurs les mesures d'hygiène qu'ils doivent adopter quotidiennement, même en dehors de leurs lieux de travail. Le directeur de la sécurité et santé au travail, Abdou Karim Ouédraogo, a, quant à lui, ajouté que désormais, chaque membre doit intégrer les mesures barrières pour se protéger et protéger ses proches.

Remise symbolique de lave-main

Cette cérémonie a aussi été l'occasion pour l'UITA d'attirer l'attention des autorités sur le respect des droits des travailleurs. Ainsi, le coordonnateur national a fait savoir que dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, certains travailleurs ont été remerciés sans le respect de leurs droits. « C'est pourquoi, dit-il, nous attirons l'attention des autorités, parce que la lutte contre le Covid-19 ne doit pas être un prétexte pour brimer les droits des travailleurs. C'est vrai que la situation est difficile pour tous, mais nous devons avoir une démarche inclusive en échangeant avec les partenaires, à savoir les syndicats, afin d'adopter des mesures qui nous permettront de toujours travailler, même après cette pandémie ».

Bassirou Ouédraogo, Coordonnateur national de l'UITA

Présentant sa structure aux médias, Bassirou Ouédraogo dira que l'UITA est une fédération internationale d'organisations syndicales dont le siège est à Genève. Elle est présente au Burkina Faso depuis 1996. L'UITA a pour principe-directeur la solidarité syndicale internationale, qui est matérialisée, entre autres, par le développement et le renforcement de la solidaritéà tous les stades de la chaîne alimentaire et la syndicalisation internationale au sein des sociétés transnationales.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Covid-19 au Burkina : 3 nouveaux cas confirmés, 16 guérisons et 00 décès à la date du 26 avril 2020

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Le Burkina enregistre 03 nouveaux cas confirmés à Ouaga, portant à 635 le nombre de cas confirmés à la date du 26 avril 2020.16 patients ont été déclarés guéris à la même date, portant à 469 le nombre total des guérisons.Aucun décès n'ayant été enregistré,le pays totalise à ce jour, 42 décès .

Éducation : Les cours reprennent à partir du 11 mai 2020

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Dans ce communiqué, le gouvernement burkinabè annonce la reprise des cours à partir du 11 mai 2020, de façon progressive et selon des calendriers qui restent à préciser


L'homme est incapable de vivre seul, et il est incaраblеаussi dе vivrееn sοсiété.

Décès de SINARE Saïdou Frédéric : Remerciements et faire part

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La grande famille SINARE, SODRE et KONSIEMBO à ZITENGA, OUAGADOUGOU, BOBO DIOULASSO, KOUDOUGOU, FADA N'GOURMA, ZINIARE et en RCI ;

Les familles alliées : COMPAORE, KABRE, KABORE, KIEMDE, KOMBOIGO, NAKIELSE, NANEMA, NASSA, NIGNAN, OUEDRAOGO, POUSSI, SANA, TIEMTORE, YERBANGA, ZABSONRE ;

Les frères et sœurs du défunt, Les neveux et nièces ;

Les enfants : Casimir Omar, Rachel Zoénabo, Omer Abdoul Dramane et Marina Fati ;
Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de sympathie, expriment leur profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, les ont assistés lors de la maladie, du rappel à Dieu le 17 avril 2020 et de l'inhumation le 19 avril 2020 à Ouagadougou de leur frère, époux, père, beau-frère, beau-père, grand-père, oncle et ami :

SINARE Saïdou Frédéric, Inspecteur de l'Enseignement du Premier Degréà la retraite
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier. Puisse Dieu dans son infinie bonté, rendre à chacun ses bienfaits au centuple.
Le programme des messes vous sera communiqué ultérieurement.

« Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts » 1 Thessaloniciens 4 : 14

Union De Prières

United Nations industrial development organization terms of reference for personnel under individual service agreement (isa)

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Organizational context

The United Nations Industrial Development Organization (UNIDO) is the specialized agency of the United Nations that promotes industrial development for poverty reduction, inclusive globalization and environmental sustainability. The mission of UNIDO, as described in the Lima Declaration adopted at the fifteenth session of the UNIDO General Conference in 2013, is to promote and accelerate inclusive and sustainable industrial development (ISID) in Member States.

The relevance of ISID as an integrated approach to all three pillars of sustainable development is recognized by the 2030 Agenda for Sustainable Development and the related Sustainable Development Goals (SDGs), which will frame United Nations and country efforts towards sustainable development in the next fifteen years. UNIDO's mandate is fully recognized in SDG-9, which calls to “Build resilient infrastructure, promote inclusive and sustainable industrialization and foster innovation”.

The relevance of ISID, however, applies in greater or lesser extent to all SDGs. Accordingly, the Organization's programmatic focus is structured in four strategic priorities : Creating shared prosperity ; Advancing economic competitiveness ; Safeguarding the environment ; and Strengthening knowledge and institutions.

Each of these programmatic fields of activity contains a number of individual programmes, which are implemented in a holistic manner to achieve effective outcomes and impacts through UNIDO's four enabling functions : (i) technical cooperation ; (ii) analytical and research functions and policy advisory services ; (iii) normative functions and standards and quality-related activities ; and (iv) convening and partnerships for knowledge transfer, networking and industrial cooperation. Such core functions are carried out in Departments/Offices in its Headquarters, Regional Offices and Hubs and Country Offices.

Department of Environment (PTC/ENV) context

The responsibility of the Department is to contribute to inclusive and sustainable industrial development by improving the environmental performance, resource productivity and safety of existing, as well as by supporting the creation of new industries providing environmental goods and services. It does so by : promoting industrial resource efficiency to strengthen green industry and improve the effective use of natural resources including in particular materials and water ; assisting developing countries and countries with economies in transition to achieve the objectives of and compliance with Multilateral Environmental Agreements ; and by working to reduce the release of industrial pollutants in the environment.

The Department thereby encourages industrial development for economic growth that is resource-efficient as well as protective of the natural environment and human health, and keeps workers, communities and consumers safe. Its activities serve to improve competitiveness and access to markets, particularly for small and medium enterprises.

To this end, the Department acts as the focal point within UNIDO for various Multilateral Environmental Agreements and leads or co-hosts relevant global policy and deployment frameworks, as among them the Vienna Convention for the Protection of the Ozone Layer and its Montreal Protocol on Substances that Deplete the Ozone Layer, the Stockholm Convention on Persistent Organic Pollutants and the Minamata Convention on Mercury, as well as other relevant international initiatives and conventions such as the Strategic Approach to International Chemicals Management (SAICM), the 10 Year Framework of Programmes on Sustainable Consumption and Production (10YFP SCP) and the International Resources Panel (IRP). The department coordinates its service delivery with the services offered by other technical departments, and by other relevant organizational units of UNIDO.

Project context

The Executive Committee of the Multilateral Fund for the Implementation of the Montreal Protocol, at its 62nd Meeting, approved stage I of the HCFC phase-out management plan (HPMP) for Burkina Faso to achieve the 35% reduction in HCFC consumption by 2020, at the amount of US $580,000 plus agency support cost of US $75,400 for UNEP as the lead agency and US $500,000 plus agency support costs of US $37,500 for UNIDO as the cooperating agency.

The Government had agreed to establish as its starting point for sustained aggregate reduction in HCFC consumption the estimated baseline of 27.79 ODP tonnes, calculated using actual consumption reported in 2009 and revised estimated consumption for 2010.

At the 70th Meeting, the Agreement was updated based on the established HCFC baseline for compliance, and the revised starting point for sustained aggregate reduction in HCFC consumption was 28.9 ODP tonnes, calculated using consumption of 26.7 ODP tonnes and 31.0 ODP tonnes reported for 2009 and 2010, respectively, under Article 7 of the Montreal Protocol.

At the 80th Meeting, the Agreement had been updated based on the revised starting point and funding level ; the revised starting point for sustained aggregate reduction in HCFC consumption was 18.00 ODP tonnes, based on the verification report submitted to the 80th meeting calculated using the average 2011-2016 HCFC consumption, and the revised funding level for stage I of the HPMP for Burkina Faso was US $630,000, plus agency support costs, in accordance with decision 60/44(f)(xii).

The Government of Burkina Faso committed to the following control measures with the support of funding and technical assistance from the Multilateral Fund and implementing agency :

(i) Freeze the consumption of HCFCs in 2013 to the agreed baseline figure ;
(ii) (ii) Reduce consumption of HCFCs by 10% from 2015 ;
(iii) (iii) Reduce consumption of HCFCs by 35% by 2020.
(iv)

At the 80th meeting the Government of Burkina Faso, through UNEP, has submitted the outstanding verification reports for the 2013 to 2016 period, together with the third tranche of stage I of the HPMP. The Government has implemented, with the support of UNEP, the recommendations contained in the verification report for HCFC consumption and strengthening the institutional mechanisms to ensure accurate customs, licensing, quota, and data reporting through an upgraded customs training programme.

The national consultant is expected to carry out the following tasks in close consultation with UNIDO project manager, other international and national consultants, the National Ozone Office, beneficiary companies, and other stakeholders.

REQUIRED COMPETENCIES

Core Values

WE LIVE AND ACT WITH INTEGRITY : work honestly, openly and impartially.

WE SHOW PROFESSIONALISM : work hard and competently in a committed and responsible manner.

WE RESPECT DIVERSITY : work together effectively, respectfully and inclusively, regardless of our differences in culture and perspective.

Key Competencies

WE FOCUS ON PEOPLE : cooperate to fully reach our potential –and this is true for our colleagues as well as our clients. Emotional intelligence and receptiveness are vital parts of our UNIDO identity.

WE FOCUS ON RESULTS AND RESPONSIBILITIES : focus on planning, organizing and managing our work effectively and efficiently. We are responsible and accountable for achieving our results and meeting our performance standards. This accountability does not end with our colleagues and supervisors, but we also owe it to those we serve and who have trusted us to contribute to a better, safer and healthier world.
WE COMMUNICATE AND EARN TRUST : communicate effectively with one another and build an environment of trust where we can all excel in our work.

WE THINK OUTSIDE THE BOX AND INNOVATE : To stay relevant, we continuously improve, support innovation, share our knowledge and skills, and learn from one another.

Managerial and Leadership Competencies (as applicable)

WE ARE STRATEGIC, DECISIVE, PRINCIPLED AND INSPIRATIONAL : As managers, we are strategic and fair in driving our team's performance. As leaders, we are a source of inspiration, stand for norms and standards established in the UN Charter and duty bound to defend these ideals with a principled approach.

WE ARE INCLUSIVE AND ACCOUNTABLE : As managers, we are inclusive in our approach and maintain constructive engagement with all our stakeholders. As leaders, we embrace all personnel and stakeholders and are accountable mutually within UNIDO, within the system, to beneficiaries and the public and beyond.

WE ARE MULTI-DIMENSIONAL AND TRANSFORMATIONAL : As managers, we go beyond conventional methods to help our organizational units strengthen their own agility and adaptability to change. As leaders in the UN system, we have a vision which is integrated and engaged across the pillars of Peace and Security, Human Rights and Development.

WE ARE COLLABORATIVE AND CO-CREATIVE : As managers, we foster a team spirit and create meaningful opportunities to hear the voices of those around us, while realizing that only by working together can we accomplish our mission. As leaders we see the inter-dependency of imperatives of the UN Charter and personally champion a collaborative inter-agency, multi-stakeholders and cross-thinking approach.

MINIMUM ORGANIZATIONAL REQUIREMENTS

Education : Advanced university degree in engineering, science or other relevant discipline.

Technical and Functional Experience :

A minimum of 5 years practical experience in the field of refrigeration, air conditioning and other Montreal Protocol sector, including experience at the international level involving technical cooperation in developing countries.

Languages : Fluency in written and spoken English is required. Fluency and/or working knowledge of another official UN language, particularly French required.

Please send a CV to W.SORE@unido.org by 15 May 2020.


Heath Policy plus (hp+) lance un appel a candidature pour les postes suivants pour renforcer la riposte au covid-19 au Burkina Faso

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1. Consultant (e) Coordination. Consultant (e) à temps plein, sera chargé d'assurer la bonne coordination et la supervision de l'équipe HP+ dédiée à la réponse au COVID-19. Il participera et contribuera aux réunions de coordination de haut niveau sur le COVID-19. Il aura pour tâche d'assurer et maintenir d'excellentes relations avec le Ministère de la Santé, les projets USAID et les Organisations du Système des Nations-Unies et tous les partenaires clés. Il coordonnera sous l'égide du Directeur Régional de HP+ WA le travail de l'ensemble de l'équipe de HP+ dédié a la réponse au COVID-19 au Burkina Faso.

Compétences : gestion des organisations, familier/ère avec l'USAID, les donateurs, le ministère de la santé et les partenaires, Avoir d'excellentes compétences en communication en français et en anglais.

2. Consultant (e) Communication. Consultant (e) à temps plein, sera chargé de fournir une assistance technique au comité chargée de Communication sur les risques et l'engagement communautaire (CREC). Il/elle travaillera en étroite collaboration avec le consultant de Breakthough ACTION dont le rôle sera d'appuyer la coordination du comité CREC.

Compétences : Etre familier/ère avec l'USAID, les donateurs, le ministère de la Santé et les partenaires, Avoir d'excellentes compétences en communication (y compris en anglais).

3. Consultant (e) Administration. Consultant (e) à temps plein, sera chargé de faciliter la communication entre le personnel technique et les différents partenaires. Il/elle apportera un appui à la traduction de documents importants relatifs au projet provenant de l'USAID et du personnel technique en français et anglais au besoin.
Compétences : avoir une bonne maîtrise de l'outil informatique (Outlook, Excel, Word…), excellentes compétences en communication, être bilingue (français-Anglais), familier/ère avec l'USAID, les donateurs, le ministère de la Santé et les partenaires.

Processus d'application au Poste :
La durée de la consultation est de quatre (4) mois avec une période de prestation allant de mai 2020 à août 2020.

Les personnes intéressées devraient postuler en soumettant un CV (en français ou anglais), le 30 avril 2020 au plus tard à Angela.Ahiabenu@thepalladiumgroup.com
Seul (e)s les candidat (e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s

Emploi : La Représentation Permanente de la COMMISSION de la CEDEAO au Burkina recrute

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La Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), créée le 28 mai 1975, compte à l'heure actuelle 15 pays membres, à savoir : le Bénin, le Burkina, le Cap Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Léone et le Togo.

L'objectif viséà travers la création de cette organisation sous régionale est de contribuer à améliorer les conditions de vie des populations, en œuvrant à promouvoir la coopération et le développement dans tous les domaines de l'activitééconomique : le commerce intra régional, la libre circulation des personnes, des biens et des services, ainsi que l'harmonisation des politiques sectorielles. L'objectif visé, à terme, est la mise en place d'un marché commun et d'une union douanière et monétaire en Afrique de l'Ouest.

Dans le souci d'assurer la mise en œuvre efficace des programmes devant lui permettre de réaliser ses objectifs, la CEDEAO a créé un certain nombre d'institutions et d'agences spécialisées, parmi lesquelles figurent la Commission de la CEDEAO, la Cour de Justice de la Communauté, le Parlement de la CEDEAO, l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et le Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent (GIABA).

La CEDEAO est engagée dans la mise en œuvre de programmes stratégiques d'importance cruciale et cherche à recruter des candidat(e)s capables, qualifié(e)s et ressortissants du Burkina Faso ou tout ressortissant d'un Etat-Membre de la CEDEAO résidant au Burkina Faso de moins de 50 ans, aux postes ci-dessous à la Représentation Permanente de la CEDEAO au Burkina Faso.

Les candidat(e)s souhaitant proposer leur candidature pour un poste doivent envoyer une lettre de motivation et leur CV (Curriculum Vitae) en pièces jointes à l'adresse électronique indiquée avant le 18 mai 2020 à minuit.

Pour plus d'informations sur les profils de poste et en vue de postuler aux postes cités ci-dessus, les candidats sont priés de visiter le Site Web de la CEDEAO dans la partie Emploi : www.ecowas.int

Santé : Le mécanisme de financement mondial (GFF) craint la survenue d'une crise sanitaire mondiale secondaire après la pandémie de Covid-19

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Avec l'intensification de la maladie à coronavirus dans les pays à revenu faible et intermédiaire, le Groupe des investisseurs du Mécanisme de financement mondial (GFF) craint des perturbations généralisées de l'accès aux services de santé reproductive, de la mère, du nouveau-né, de l'enfant, de l'adolescent et de nutrition. Ce qui pourrait engendrer la survenue d'une crise sanitaire mondiale secondaire après la pandémie de Covid-19.

Selon une enquête menée dans 36 pays à revenu faible et intermédiaire appuyés par le Groupe des investisseurs du Mécanisme de financement mondial (GFF), la moitié de ces pays signalent déjà des interruptions de services de santé qui mettent en danger les vies.

Dans ces pays appuyés par le GFF, la pandémie de Covid-19 empêche la prestation de services essentiels tels que les consultations prénatales, les accouchements assistés, les vaccinations des enfants et l'accès à la planification familiale. Pourtant, ces prestations ont été les principaux moteurs de la réduction mondiale de la mortalité maternelle et infantile. A en croire le GFF, ces perturbations sont susceptibles d'entrainer une augmentation significative des maladies et des décès évitables de mères et d'enfants.

Près de 1,2 millions d'enfants et 57 000 mères pourraient mourir dans les six prochains mois

Dans son communiqué parvenu à notre rédaction, le GFF a rappelé que l'épidémie d'Ebola de 2014-2016 en Afrique de l'Ouest a démontré l'impact négatif considérable que les urgences sanitaires peuvent avoir sur les services de santé et de nutrition de base.

Des projections faites par Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health montrent d'ailleurs que selon un scénario dans lequel le Covid-19 provoque des perturbations similaires à celles observées en Afrique de l'Ouest pour Ebola, près de 1,2 million d'enfants et 57 000 mères pourraient mourir dans les six prochains mois. Ce qui représenterait une augmentation de 45% par rapport au niveau actuel de mortalité infantile.

« La pandémie de Covid-19 représente un énorme revers potentiel pour les efforts mondiaux visant à mettre fin aux décès évitables de mères et d'enfants et à l'atteinte de la couverture de santé universelle d'ici à 2030 et pourrait inverser des décennies de progrès », s'inquiète Muhammad Ali Pate, directeur mondial de la santé, de la nutrition et de la population du Groupe de la Banque mondiale et directeur du GFF.

En outre, dans le cas du Covid-19, l'accès aux services de santé reproductive, de la mère, du nouveau-né, de l'enfant, de l'adolescent et de nutrition dans les pays pauvres peut être encore plus affecté par la disponibilité limitée d'équipements de protection pour les agents de santé, les restrictions des droits et des mouvements de population et les pertes économiques graves qui affecteront la capacité des femmes et de leurs familles à assurer le transport vers les centres de santé ou à payer les prestations de soins.

C'est face à tous ces risques, que le GFF lance l'alerte. Mais plus encore, le Groupe des investisseurs a appuyé l'action rapide du GFF pour protéger les services essentiels de santé et de nutrition dans les pays partenaires du GFF et cela dans le cadre de la réponse au Covid-19. Cela s'est fait entre autre, en appuyant l'élaboration de plans pour maintenir les services essentiels pendant la pandémie, en promouvant le partage des bonnes pratiques et des conseils entre les dirigeants et les agents de santé des pays touchés.

Le GFF appuie également les efforts du Groupe de la Banque mondiale et d'autres partenaires pour fournir des équipements de protection aux agents de santé et aide les pays à introduire les changements de prestation de services qui sont nécessaires pour maintenir les services essentiels, en séparant par exemple ceux qui souhaitent des soins de santé de routine de ceux qui ont le Covid-19. Le GFF octroie aussi des subventions aux pays qui ne sont pas éligibles au financement à travers le Mécanisme Fast Track Covid-19 du Groupe de la Banque mondiale pour la réponse au Covid-19, etc.

La ministre de la Santé du Burkina Faso, Pr Léonie Claudine Lougué citée dans le communiqué, reconnait que dans le cadre de la riposte à cette pandémie de Covid-19, il est fondamental de garantir la continuité des services de base pour les femmes, les enfants et les adolescents, tout en minimisant le risque de contagion. « C'est l'une des priorités de l'action que nous voulons mener avec l'appui du GFF afin d'éviter une catastrophe en matière de mortalité maternelle et infantile à la sortie de cette crise sanitaire », a-t-elle déclaré.

En rappel, le Mécanisme de financement mondial (GFF) est un partenariat à multiples parties prenantes qui aide les pays à s'attaquer aux problèmes de santé et de nutrition les plus importants qui affectent les femmes, les enfants et les adolescents. Le GFF rassemble les gouvernements et les partenaires autour d'un plan piloté par les pays qui priorisent les domaines à fort impact, mais négligés, de la santé.

Synthèse de Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger -section France : La 2ème édition du Forum Invent reportée à une date ultérieure

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Dans le communiqué ci-après, le Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger-section France, informe du report de la deuxième édition du Forum Invent en raison de la pandémie du covid-19. Le forum était initialement prévu pour le 7 juin 2020 à Paris.

Football : La FIFA pourrait changer la loi sur les remplacements

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L'idée est encore en études mais elle pourrait être mise en œuvre dès la reprise des différentes compétitions de football. En effet, la FIFA veut permettre que les remplacements puissent se faire à cinq joueurs au lieu de trois comme actuellement.

Les compétitions de football pourraient reprendre dans les prochains mois. Cela en fonction du rythme de déconfinement et du ralentissement de la pandémie du Covid-19. Mais avant la reprise, la FIFA réfléchit à plusieurs modifications des lois du jeu au nombre desquelles les remplacements. En effet, la faîtière internationale du football veut permettre aux équipes d'effectuer cinq remplacements au lieu de trois comme le permettent les textes actuels.

La raison avancée est d'éviter aux joueurs de se blesser à la reprise. Avec le repos forcé intervenu en pleine compétitions, les joueurs seront en manque de condition physique et donc exposés à des blessures. « La sécurité des joueurs est l'une des principales priorités de la FIFA. Une préoccupation à cet égard est que la fréquence des matches plus élevée que la normale peut augmenter le risque de blessures potentielles en raison d'une surcharge pour les joueurs. Dans les compétitions où moins de cinq remplacements sont actuellement autorisés, chaque équipe aurait désormais la possibilité d'utiliser jusqu'à cinq remplacements pendant le match, avec la possibilité d'un remplacement supplémentaire restant pendant les prolongations », a expliqué le porte-parole de la FIFA.

En attendant la reprise et peut-être l'entrée en vigueur de ce règlement, la modification devra être validée par l'International Football Association Board (IFAB), l'organe responsable des lois du jeu.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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