Quantcast
Channel: leFaso.net
Viewing all 85843 articles
Browse latest View live

Décès de Georges Bonaventure SOMDA : Remerciements et faire part

$
0
0

Depuis les deux premiers cas recensés le 9 mars 2020 avec le couple Karambiri, le Burkina compte, au 15 mars, 15 cas confirmés de contamination au coronavirus. Mais combien de foyers avons-vous, quand on sait qu'ils ne sont pas tous liés à la même chaîne de transmission ?

La grande famille KUSIELE à Dissihn Gora
La grande famille METUOLE à Dissihn Kokoligou
Les enfants de Feu Luc et Marguérite DABIRE : Mme COULIDIATY née SOMDA Catherine, Mme SOMÉ née SOMDA Rita, Mme KARANGA née SOMDA Rose, Mme KAKAKI née SOMDA Mathilde, M. Firmin SOMDA, Mme MÉDA née SOMDA Flore, Mme Alice SOMDA, M. Somalo Boris SOMDA et famille à Ouagadougou et Koupéla,
La veuve Mme Somda née Somé Catherine à Diébougou

Les enfants : Sylvie Kambiré, Alain Somé, Eléonore Somé, Yéroséo Aris Somda et Sanmalo Didier Agapet Somda à Ouagadougou, au Mali, en Côte d'Ivoire et en France,

Les familles alliées COULIDIATY, SOMÉ, KARANGA, KAKAKI,

Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de solidarité manifestées à leur endroit lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, beau-frère, beau-père, époux et père,

M. SOMDA Georges Bonaventure (67 ans), agent retraité de l'ONATEL/Dano,

Le 16 mars 2020 suivi de l'inhumation le 18 mars 2020 à Gora, adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati à leurs côtés et apporté soutiens moral, spirituel, matériel et financier lors de cette douloureuse épreuve.

Que par la miséricorde de Dieu, son âme repose en paix !


! ALERTE OPPORTUNITE PROGRAMME AFIDBA 2020 !

$
0
0

PLUS QUE 5 JOURS POUR POSTULER ET BOOSTER VOTRE ENTREPRISE SOCIALE

Il vous reste seulement 5 jours pour postuler au programme d'accélération AFIDBA et bénéficier d'un accompagnement intensif d'une durée de 6 mois par La Fabrique.

Afin de maximiser les impacts et résultats de votre entreprise, La Fabrique vous accompagne avec :

Des ateliers collectifs,
Des séances individuelles de travail,
De l'appui à la communication digitale,
De l'accompagnement au financement,
De la mise en réseau

Télécharger le formulaire

Lire le règlement de l'appel à projet

Contactez La Fabrique :

contact@lafabrique-bf.com

Whatsapp : +226 55 03 33 33

Rendez-vous sur : http://afidba.com/

Boucle de Mouhoun : Une patrouille des Fds saute sur une mine à Gomboro

$
0
0

Ce dimanche 29 mars 2020 aux environs de 9heures, une patrouille mixte composée de militaires et de gendarmes a sauté sur une mine à Gomboro dans la province du sourou. On dénombre selon nos sources au moins 6 victimes dont deux décès du côté des forces de défenses et de sécurité.

Le véhicule des fds en patrouille a sauté sur un engin explosif improvisé sur la piste rurale Gomboro-Garkéré
En attendant le bilan officiel, les mêmes sources déplorent aussi quatre blessés légers du côté des fds.

Lefaso.net

Lutte contre le Coronavirus : Des spécialistes de la fiscalité proposent 45 mesures

$
0
0

Des citoyens burkinabè, pour la plupart spécialistes de la fiscalité et réunis au sein du Groupe d'Action pour la Promotion du Civisme Fiscal (GAPCIF) proposent 45 mesures pour lutter contre le COVID 19. Notamment le règlement des factures en souffrance au niveau de l'Etat, la suspension de l'application de l'extension de l'IUTS, la suspension de deux mois de loyer.

1- introduire à court terme une loi de finance rectificatives pour revoir à la baisse les prévisions assignées aux régies des recettes (DGI, DGD, DGTCP ) dans un contexte déjà marqué par le terrorisme et les mouvements sociaux ;
2- Le règlement des factures en souffrance de paiement au niveau de l'Etat (, ça permettra de consolider la trésorerie des Petites et Moyennes Entreprises et par ricochet sauver des emplois).

3- Accorder aux structures bénéficiant du remboursement une facilité leur permettant de payer la moitié de la TVA à la douane pour celles qui importent ce qui diminue du coup la charge fiscale et le reste peut être demandé en remboursement. Aussi on peut leur permettre d'utiliser leur certificat de remboursement pour accéder à des crédits en banque vu que le remboursement peut aller jusqu'à 4 voire 6 mois. Alimenter au plus vite le compte et revoir le circuit administratif et les délais de traitement et de remboursement à une semaine au plus. Toute chose qui donnera une bouffée d'oxygène aux entreprises. A défaut rembourser la moitié en liquidité et permettre aux sociétés minières de porter en charge dans leurs états financiers les 50 % restant pour la détermination de l'impôt sur les sociétés

4- Remobiliser l'ensemble des forces sociales autour de la lutte contre la maladie en suspendant l'application de l'IUTS sur les indemnités et primes du dans le secteur public et ouvrir une réforme globale sur l'IUTS pilotée par le secrétariat permanent chargé des politiques fiscales en tandem avec les universitaires et les syndicats ;
5- - le report des échéances de trois (03) mois maximum et un mois minimum de tous les impôts et taxes sans pénalités pour les Petites ; Moyennes et Grandes Entreprises exception faites des Sociétés Multinationales ;

6- -Le réaménagement de l'imposition des capitaux mobiliers et de la TVA afin de baisser le coût des investissements et relancer la productivité des entreprises et de soulager les ménages sous prêts ;

7- Supprimer la TVA sur les importations des Biens et Services directement liés à la lutte contre le Covid 19, les droits de douane doivent suivre le même rythme ;
8- Le relèvement des seuils de déductibilité (actuellement plafonnéà 0,3% du chiffre d'affaires Hors taxes des libéralités-dons (en espèces comme en nature) consenties dans le cadre de la gestion de la crise, une déduction totale pourrait être envisagée pour l'exercice fiscal 2020 ;

9- Suspension du recouvrement de la patente des transporteurs, de l'IUTS pour les employeurs qui ont mis leurs chauffeurs en chômage technique, exonération partielle d'impôts et taxes pour soutenir les transporteurs qui ravitaillent le pays en ces temps de crise ;
10- Exonérer les deux tranches (1er et 2ème trimestre 2020) de la Contribution des Micros Entreprises (CME) afin de soulager les milliers de petits commerçants qui sont eux très fragiles

11- Des exonérations fiscales partielles pourraient être accordées au prorata temporis de la durée du couvre-feu précisément pour les activités de nuit (Bars-dancing, maquis, boîtes de nuit… ;
12- Suspendre le recouvrement des taxes sur les billets d'avions jusqu'à la reprise des activités des transports Aériens nationaux et internationaux ;
13- Suspendre le recouvrement de la Taxe de développement Touristique (TDT) durant la période de la quarantaine car le secteur de l'hôtellerie était déjàéprouvé par le terrorisme ;

14- Suspendre toutes les opérations nocturnes de recouvrement trois mois après la levée du couvre-feu ;
15- Accorder une exonération d'IUTS sur les indemnités de garde et les primes à tous les agents de santé du Burkina Faso ; à défaut leur reverser une prime spéciale d'encouragement de trois avec date d'effet le 1er mars 2020 ;
16- - suspendre les poursuites pour les paiements des RAR des PME ou pour celles fortement ébranlées par la crise sanitaire ; (Arrêt des recouvrements forcés notamment fermeture administrative, saisie des Biens …)

17- Revoir les délais (déclaration et paiement) ; remise totale de toutes les pénalités. Une commission de traitement des Restes à Recouvrer(RAR) avec l'aval de la cour des comptes et de l'Assemblée Nationale pourraient étudier au cas par cas les créances irrécouvrables et procéder à leur admission en non-valeur.
18- Surseoir à toutes les amendes douanières et fiscales concernant la période d'avril 2020 à juillet 2020 sauf les cas de fraudes fiscales ;

19- Les mesures administratives exigées concernant l'impôt sur le revenu des contribuables personnes physiques et personnes morales qui doivent être effectuées au plus tard le 30 avril 2020, peuvent être reportées au 30 juin 2020
20- Un moratoire de trois mois pourrait être instauré pour le remboursement (capital et intérêts) des prêts déjà accordés aux entreprises par l'entremise des banques commerciales pour investissement. ;

21- Un Programme de crédit aux entreprises négocié entre la caisse de dépôt et de consignation et le pool des banques commerciales ainsi que la BCEAO, la BAD, pourrait permettre d'offrir plus de 10 milliards de francs CFA de soutien supplémentaire en ciblant en grande partie les petites et moyennes entreprises (PME) ;

22- Le crédit à court terme offert aux agriculteurs et au secteur agroalimentaire pourrait être également augmenté par l'intermédiaire de Financements agricoles. Cette opération pourrait être pilotée Piloté par la Banque Agricole du Burkina Faso ;
23- La réduction immédiate par des échanges avec la banque centrale de la réserve obligatoire de fonds propres pour stabilité intérieure d'un montant restant à déterminer en rapport avec les actifs pondérés en fonction d'une appréciation des risques. Cette mesure permettra aux banques d'injecter des prêts supplémentaires dans l'économie ;

24- Encourager les bailleurs à renoncer à au moins deux mois de loyers surtout pour les baux commerciaux et civils pour les personnes touchées directement par la maladie du covid 19 contre une exonération de l'impôt sur les revenus fonciers et de la contribution foncière sur la même période ;( les personnes retraitées et les veuves bénéficiant de loyers ne sont pas concernés ) ;

25- Réduction sur une période de quatre (04) mois des frais liés aux factures d'eau et d'électricité de 75% pour les Ménages, de 50% pour les petites et Moyennes Entreprises et de 10% pour les Grandes Entreprises exception faite des sociétés multinationales
26- Pour les travailleurs qui sont malades ou qui perdent leur emploi à cause de la crise de la COVID-19, qui sont régulièrement déclarés et paient leurs cotisations sociales, le principal programme est le programme d'assurance-emploi (à mettre en place),

27-  Un Programme d'aide temporaire aux travailleurs, « destinéà offrir une aide financière pour répondre aux besoins des travailleurs qui, en raison d'un isolement pour contrer la propagation du virus COVID-19, ne peuvent gagner en totalité leur revenu de travail et qui ne sont pas admissibles à un autre programme d'aide financière ». Ce programme pourrait être élaboré en partenariat avec le CONASUR, avec l'ANPE qui génère des recettes de services elles servent à cela avec l'Etat qui décaissera de l'argent Croix-Rouge, l'UNICEF et d'autres institutions ;

28- Pour les aînés (retraités) : le gouvernement par l'entremise de la caisse de dépôt et de consignation alloue par la CNSS et la CARFO, un rehaussement forfaitaire de 25 000 francs CFA chaque pension à compter (retro activement) du 1er mars au 30 septembre 2020.A défaut, accorder un mois de prestation supplémentaire gratuit aux retraités ;
29- Suspendre les activités de vérifications de comptabilité ou contrôle sur place excepté les contrôles programmés suite à dénonciation de cas de fraude ou d'évasion fiscales ;

30- Suspendre toutes les activités de recouvrement de nouvelles créances et privilégier les moratoires de paiement pouvant aller sur trois mois au minimum ;
31- Encourager les paiements en ligne des impôts et taxes pour éviter d'exposer les contribuables et les agents au niveau des régies de recettes ;
32- Dans les collectivités territoriales, augmenter les subventions de l'Etat car l'exonération des deux tranches de la CME et le report de paiement des impôts locaux vont entraîner des pertes de recettes et impacter le fonctionnement de ces entités ;

33- Envisager le report de paiement des loyers des boutiques communales sur trois mois sans perception de pénalités de retard ;
34- Les conseils municipaux pourraient revoir à la baisse les taux de certaines taxes perçues suite à délibération du Conseil Municipal ;

35- Les collectivités en collaboration avec les services des impôts doivent poursuivre les activités de recouvrement des taxes versées aux collectivités territoriales par les Mines (Fond minier de Développement Local, Patente, Taxe foncière des Sociétés, TVM…)
36- L'AMBF pourrait mettre en place une caisse de solidarité alimentée par les communes bénéficiant des rentes minières au profit des communes les plus impactées par le terrorisme et le Covid 19 ;

37- Exonération totale des droits de douane sur les équipements techniques et consommables médicaux de covid19
38- Autorisez la production ultérieure des titres d'exo l'or de la mise à la consommation de toutes marchandises liées à covid 19 dans le cas des dons et aides fait à L'Etat et à ses démembrements ;

39- Rendre prioritaire dans tous les bureaux de douane, le dédouanement de toutes marchandises en lien avec la crise ;
40- Autoriser la sortie sur état de chargement les équipements techniques et consommables médicaux de covid19 et accordez les autorisations d'acheminement sur site pour les denrées de 1ere nécessite ;

41- - exonérations de la Tva à l'importation, des droits et taxes de tout matériel importé dans le cadre de la lutte contre le covid19 ;
42- Accorder des facilités d'enlèvement des marchandises par crédit d'enlèvement avec les flexibilités de la caution bancaire et augmentation de délai de régularisation pour les entreprises bien structurées ;

43- Accorder des facilités d'approvisionnement des villes frontalières à partir des importations directes au regard du confinement des grandes villes,
44- -Renforcer la vulgarisation de la télé déclaration en Douane pour limiter l'engorgement des bureaux, sources de regroupement humain,
45- Poursuivre la promotion de la dématérialisation des documents de dédouanement.

NB

1-Les mesures fiscales pour être efficaces doivent être accompagnées de véritables mesures sociales impliquant fortement le Ministère de l'action sociale (CONASUR, SONAGESS…) ;

2- les mesures fiscales, économiques et sociales dépendent des performances économiques de chaque pays. Le Burkina Faso était déjàéprouvé par les attaques terroristes ces quatre dernières années,

3-Une partie des réponses à apporter en matière fiscale devrait venir de l'UEMOA et de la CEDEAO en autorisant des dérogations spéciales pour la période de crise.

3-cette crise et d'autres montrent qu'il faut une meilleure gestion de nos ressources (surtout minières) pour faire face aux défis à venir, mise en place d'un fonds souverain , revoir les contrats miniers, nécessité de créer des sociétés de raffinage de l'or sur place (à l'échelle régionale ) ;

4- Des institutions comme le Conseil économique et social (CES) devrait être aux avant-postes de cette crise mais elles sont absentes ;

5- Des structures comme le Secrétariat permanent chargé des politiques fiscales (SP-CPF) devraient également jouer un très grand rôle dans les mesures fiscales à prendre dans cette crise actuelle et les mesures fiscales post-crise mais il est absent.

Tidiane KABORE, Président du GAPCIF
Mathias KADIOGO, Vice-Président du GAPCIF
Karim NIGNAN, Secrétaire Général du GAPCIF

Lutte contre le coronavirus : A Toma, le couvre-feu est respecté

$
0
0

Depuis le 9 mars 2020, le coronavirus est présent au pays des hommes intègres. De Ouagadougou, le Covid-19 touche aujourd'hui une dizaine de villes au Burkina. Pour contrer la propagation du virus, le président du Faso a instauré un couvre-feu de 19h à 5h du matin sur toute l'étendue du territoire national, depuis le 21 mars 2020. Aussi, les autorités sanitaires conseillent entre autres le lavage régulier des mains au savon, l'utilisation du gel hydro alcoolique et la distanciation.

Dans la province du Nayala, précisément dans la ville de Toma, ces mesures sont respectées, avec le concours des Forces de défense et de sécurité. C'est ce qui ressort de nos enquêtes et tournées effectuées aux heures du couvre-feu. Dans les services et les restaurants, on remarque la présence de lave-mains et de gel hydroalcoolique.

Toutefois, la distanciation n'est pas respectée par tous les citoyens. Chez les conducteurs de taxi-motos, le message ne semble pas être également bien passé. Les Forces de défense et de sécurité ont dû arrêter des véhicules qui transportaient un nombre élevé de personnes.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Gaston Toé
Lefaso.net
Nayala

Coronavirus : Quelles sont les premières leçons qui peuvent être retenues du Covid-19 ?

$
0
0

C'est l'interrogation faite à travers cette réflexion de Issaika Zongo, qui dégage cinq leçons à retenir depuis l'apparition du premier cas en décembre 2019 du COVID-19 en chine. Pour Issaika Zongo, la propagation rapide du virus apparait comme un révélateur des dysfonctionnements des Etats riches ou pauvres, puissants ou faibles et tout apparait comme un mensonge bien orchestré auquel on s'en accommodait pour vivre.

Première leçon : tous les pays du monde retrouvent leur humanitéà travers le sentiment de peur. Grands ou petits, forts ou faibles, riches ou pauvres, tous sont habités par la peur et tous sont disposés à suivre les mêmes consignes pour espérer éviter la contagion et endiguer la propagation de la maladie.

Deuxième leçon : les pays dits développés ou puissants réalisent qu'ils vivaient dans un monde virtuel savamment orchestré qui leur permettaient de dicter la marche à suivre au reste du monde. Avec le Covid-19, le voile est tombé et chacun se rend compte de ses propres insuffisances voire de son impuissance. C'est le sauve qui peut, et il n'y a pas de temps pour assister les pays qu'on maintenait de quelles que manières que ce soient dans la dépendance.

Troisième leçon : les pays dits sous-développés qui s'enorgueillissaient d'être émergents semblent réaliser qu'ils n'ont même pas amorcé les bases du développement. Toutes les défaillances s'affichent au grand jour : la navigation à vue en termes de gouvernance, la défaillance et la fragilité du système sanitaire, la défaillance du système éducatif et de la formation, l'absence d'un système d'assistance sociale efficace, etc.

Quatrième leçon : chaque pays, riche ou pauvre, dit développé ou sous-développé, se rend compte qu'il doit compter sur ses propres ressources, son propre savoir et savoir-faire, ses propres capacités parce que tous les pays, à différents niveaux, sont dépassés par l'impact du Covid-19. L'heure est à la maxime qui dit « chacun pour soi Dieu pour tous » car même ceux qui avaient déclaré la mort de Dieu avec l'émergence de la science s'en remettent à Dieu.

Les leçons à retenir sont nombreuses mais ces quatre leçons permettent de faire un commentaire à l'endroit des pays africains et des populations africaines surtout. Le Covid-19 sonne comme un rappel à l'ordre qui invite à une introspection et à une remise en cause de notre façon de penser les choses, les rapports à l'autre, la gestion du bien commun et notre rapport au reste du monde. Il est temps que nous sortions de la position d'attentiste pour oser prendre notre destin en main.

Le Burkina Faso, mon cher pays, vit des moments difficiles mais chaque burkinabè se doit de croire en de lendemains meilleurs. Cette espérance doit se nourrir de nos propres capacités à se tirer des situations difficiles par nous-mêmes ; il nous faut apprendre à avoir confiance en nous et nous saurons faire face au Covid-19.

Nous avons connu une insurrection en fin 2014 qui ne nous a pas suffi pour tirer les meilleurs enseignements pour une refondation de notre vivre ensemble et engager le pays sur les voies du progrès. Avec le Covid-19, il nous faut ensemble, chacun en ce qui le concerne, descendre de son piédestal, pour que nous travaillons à regarder dans la même direction pour bâtir une nation de progrès.

En attendant, respectons les consignes barrières édictés pour endiguer la propagation du Covid-19 dans notre pays le Burkina Faso.

Issiaka Zongo

« Si on n'arrête pas la courbe du Covid-19, les conséquences seront désastreuses », avertit Lassané Savadogo, secrétaire exécutif du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP)

$
0
0

Depuis l'apparition au Burkina des premiers cas de Covid-19, le 9 mars 2020, les esprits sont préoccupés par la lutte que le pays engage contre cette épidémie qui sévit dans le monde et pourrait rebattre les cartes géo-politiques. C'est sur cette actualité brûlante que le secrétaire exécutif du Mouvement du Peuple pour le Progrès, Lassané Savadogo s'est prêtéà nos questions à travers cet entretien auquel, il est également revenu sur le bilan du 3ème Congrès ordinaire de son parti.

Lefaso.net : Comment vivez-vous ces moments de covid-19 dans notre pays ?

Lassané Savadogo : Tout en faisant preuve de sérénité, de confiance en la capacité de résilience de notre peuple, au président du Faso et au gouvernement dans le cadre des mesures prises pour contrer ce phénomène, nous devons savoir que le combat est d'abord d'ordre individuel.

La meilleure manière de nous protéger du covid-19, ce sont les mesures que nous allons prendre sur le plan personnel. Sans la bonne volonté de tous, quelle que soit la décision qui sera prise au niveau national, il y aura toujours une difficulté pour contrer l'avancée de cette pandémie. Jusqu'à présent dans certains milieux, il y en a qui tiennent des discours fantaisistes sur la maladie. On dit que c'est un vulgaire rhume, une maladie qui ne peut rien nous faire. On dit que le covid-19 ne résiste pas à la chaleur et ne peut pas prospérer dans notre pays.

D'autres avancent également que nous sommes immunisés, parce qu'avec l'harmattan, nous avons été confrontés à tant de virus ; si bien que notre système immunitaire varie pour faire face à ce virus. Ce n'est que du mensonge. Il faut appeler les choses par leur nom, personne ne maîtrise ce virus, personne ne peut savoir comment il peut se développer dans un pays comme le nôtre. Personne ne peut savoir à l'avance les dégâts qu'il peut causer au niveau de notre société. Donc, nous devons faire preuve de prudence, de précaution.

Nous devons prendre toutes les dispositions pour éviter la propagation de la maladie dans notre pays. C'est ça notre première préoccupation. Certes, il y a la prise en charge de la maladie, mais le plus important dans le contexte actuel, c'est prévenir, c'est éviter que la maladie ne se propage. Si cela arrive, ça serait très mauvais pour nous. Vous voyez ce qui s'est passé en Chine, ce qui se passe en Italie, en Espagne, en France ! Nous ne sommes pas différents des autres pays. Et pire, sous certains aspects, nous sommes sous-équipés par rapport à ces pays.

Nous pouvons faire autant qu'eux, nous pouvons faire mieux qu'eux sur un plan personnel, sur un plan individuel. Ce que le gouvernement va prendre comme mesures, viennent comme dispositifs d'accompagnement. C'est chacun à son niveau qui doit prendre ses responsabilités, chaque communauté doit prendre ses responsabilités.

De mon expérience du service militaire, il est dit que lorsqu'un élément de la compagnie commet une faute, c'est toute la compagnie que l'on sanctionne. Il en est de même du coronavirus. Si dans votre groupe, il y a un seul qui a un comportement à risques, il faut que les uns et les autres prennent des dispositions pour l'amener à la raison et à la responsabilité. S'il contracte le virus, il va le partager tout autour de lui. Il ne s'agit pas uniquement de protéger la vie d'un membre du groupe, il s'agit également de protéger les membres qui composent le groupe.

Donc, votre responsabilité n'est pas personnelle ; parce que les conséquences ne sont pas personnelles. Si vous contractez le virus, vous allez contaminer d'autres personnes. A la limite, on ne vous donnera pas le droit de risquer votre santé, de risquer votre vie parce qu'elle compte. Elle doit être utilisée pour le développement du pays et non pour se détruire, encore moins porter atteinte à la santé et à la vie des autres.

Donc, si on fait appel à cet esprit de responsabilité, nous savons ce que nous devons faire et ne devons pas faire. Ne prenons pas nos mains pour attraper des serpents, même si on vous dit que le serpent n'est pas venimeux, ne prenez pas ce risque. C'est prouvé aujourd'hui que le virus est nocif, extrêmement dangereux pour la santé humaine, qu'il cause la mort de plusieurs personnes.

C'est un danger réel, donc il faut qu'on prenne la mesure de ce danger et des dispositions pour nous en prémunir. Certains disent qu'on doit prier, mais Dieu nous a donné l'intelligence pour nous protéger nous-mêmes. Et nous devons travailler àéviter la propagation de la maladie. Et la prière pourra compléter les mesures que nous avons prises sur le plan individuel, communautaire, national et même international.

Lefaso.net : Pensez-vous que le gouvernement a pris les bonnes décisions pour prévenir et circonscrire l'épidémie ?

Lassané Savadogo : Le Chef d'Etat est intervenu et a annoncé une panoplie de mesures, notamment l'instauration d'un couvre-feu au niveau national. Au Sénégal et en Côte d' Ivoire, les présidents Macky Sall et Alassane Ouattara lui ont emboîté le pas pour annoncer une série de mesures, dont l'instauration d'un couvre-feu. Donc, cela montre bien que nous sommes dans la bonne direction.

Après son message, et conformément aux orientations qui ont été données, d'autres mesures ont été annoncées, dont la fermeture des marchés et yaars. On cite également, le confinement des villes à travers la fermeture des gares routières évitant ainsi une expansion géographique de la maladie. Je pense que les mesures sont fonction de l'évolution de la pandémie.

Si la pandémie continue à se développer comme c'est le cas actuellement, on sera obligé graduellement de prendre d'autres mesures, de nature à la réduire et l'éradiquer. On est toujours dans cette dynamique, les mesures actuelles sont celles qu'appelait l'évolution de la pandémie. Si elles permettent de réduire la pandémie, on peut se limiter à ces dispositions. Mais si malgré cela, la pandémie n'est pas gérée, on verra quelles sont les autres mesures à prendre pour le faire. C'est cette analyse que j'ai par rapport à cette question.

Lefaso.net : Quelle pourrait être l'incidence de cette pandémie sur notre société et notre économie ?

Lassané Savadogo :Ça dépendra de l'évolution, voilà pourquoi je dis qu'il faut tout mettre en œuvre pour arrêter cette courbe. Si on ne l'arrête pas, les conséquences seront désastreuses. Ce n'est pas uniquement sur le plan sanitaire, mais également sur d'autres plans.

Sur le plan politique, on peut difficilement imaginer d'organiser des élections dans un contexte de covid-19. Vous avez vu ce qui s'est passé en France avec les élections municipales où le taux de participation était très faible. Le second tour qui était prévu n'a pas pu se tenir. Nous, nous avons un processus électoral en 2020, nous nous devons de tout mettre en œuvre pour que les échéances soient respectées. Mais cela suppose que nous mettions en place un dispositif qui nous permette de mettre un terme à la pandémie le plus rapidement possible.

Sur le plan économique, vous imaginez les conséquences, si on dit que les gares routières sont fermées. Cela veut dire que les véhicules de transport sont immobilisés ; ce sont des travailleurs salariés qui faisaient vivre leurs familles qui encaissent le coup. Si c'est sur une durée limitée, ça peut aller. Mais si la mesure est appliquée sur plusieurs mois, vous imaginez les dégâts sociaux que cela va présenter ?

Il y a également l'accès aux produits de consommation, il faut qu'on tienne compte de tout cela. Si on ne prend pas de mesures, on peut être confrontéà un problème de ravitaillement, non pas seulement pour les produits qui viennent de l'extérieur, mais aussi ceux qui viennent de notre pays ; puisqu'il faut également assurer leur transport du lieu de production aux lieux de consommation que sont les grandes villes. Il y a tout un ensemble de choses sur le plan économique.

Sur le plan social, il y a également des conséquences ; parce que cela peut avoir des effets sur notre vivre-ensemble, notamment des changements de comportements dont il faut tenir compte dans un sens positif comme dans un sens négatif. C'est pourquoi, il faut évaluer l'ensemble des répercussions négatives que cette pandémie va avoir sur l'ensemble de notre société et voir quelles sont les mesures préventives qu'il faut prendre. Au niveau du parti, nous avons créé un comité qui est chargé de faire des réflexions sur ce problème et de nous faire des propositions qui pourront par la suite être partagées avec le gouvernement.

Lassané Sawadogo , secrétaire général du MPP

Lefaso.net : Le MPP a tenu son 3ème Congrès ordinaire, il y a quelques semaines ; quels sont les enseignements que vous en retenez ?

Lassané Savadogo : Nous avons été bien avertis, en tenant notre Congrès ordinaire et statutaire, les 6 et 7 mars 2020 ; parce que si nous ne l'avions pas fait à cette date, nous aurions eu des difficultés avec la pandémie du coronavirus qui se propage dans notre pays.

Pour revenir au Congrès lui-même, je pense que c'est un Congrès de régularisation, pour être en phase avec nos textes et respecter les textes de la République. Sinon, dans le fond, pour nous, ce n'était pas la période indiquée pour aller à un congrès. En principe, aller à un congrès ordinaire est sanctionné par le renouvellement de nos structures. Comme vous le savez, nous sommes à quelques encablures des élections couplées de 2020, ce n'est pas le moment de déstabiliser nos structures, on doit plutôt les renforcer, les amener à travailler dans un esprit de continuité pour aborder ces élections dans une sérénité maximale.

Il fallait donc tenir ces assises sans tirer nécessairement les conséquences d'un congrès ordinaire. C'est pourquoi, nous avons limité le champ de ce congrès ordinaire. C'est juste pour régulariser la situation du Bureau exécutif national, car depuis la disparition du président Salifou Diallo, le parti était dirigé par un président par intérim. Donc, on a souhaité que cette situation soit régularisée. Il y a également un autre membre du Bureau exécutif national qui a été nomméà des fonctions incompatibles.

Il s'agit de Yarga Larba, devenu membre du Conseil constitutionnel. Il fallait procéder à son remplacement ; ce qui a été fait. Cela a, bien entendu, des effets induits sur nos statuts et règlement intérieur. Nous avons procédéà la correction de ces deux textes, compte-tenu des ajustements qui ont été opérés. Sinon, pour le reste, ce Congrès n'a pas donné lieu à d'autres types de changements dans le cadre de la gestion et de la vie de notre parti.

Lefaso.net : Peut-on parler de succès au sortir de ce congrès ?

Lassané Savadogo : Naturellement ! Des esprits mal intentionnés pensaient que ce congrès pouvait déboucher sur une fracture au niveau de notre parti. Ils pensaient qu'il y avait des clivages au niveau du parti, que notre unitéétait entachée et que l'on s'entre-déchirerait pour le contrôle de la direction du parti. Mais au vu des conclusions auxquelles ce congrès ordinaire a abouties, on peut dire que nous avons un parti mature, un parti responsable et des militants soucieux de son renforcement, de son rayonnement. Nous sommes sortis plus forts de ce congrès pour peser sur l'échiquier politique national.

Lefaso.net : Les dissensions nées du renouvellement des organes locaux relèvent-elles du passé, après ce congrès ordinaire ?

Lassané Savadogo : Nous ne l'avons pas abordé ; parce le dossier des contentieux liés au renouvellement des organes du parti a connu un traitement avant le congrès. Depuis le processus de renouvellement des structures du parti, nous appréhendions des difficultés et pour cela, nous avons mis en place un dispositif de prévention et de gestion de ces difficultés. Au fur et à mesure qu'elles apparaissaient, des initiatives étaient développées pour trouver des solutions.

Tant et si bien qu'avant le congrès ordinaire, nous avons pu tenir la totalité de nos rencontres provinciales. Il y avait également des difficultés que l'on rencontrait au niveau du bureau national des jeunes et au niveau également de certains organes déconcentrés du bureau national des jeunes.

Nous avons développé des initiatives nécessaires pour trouver des réponses à l'ensemble de ces questions. Je peux dire vraiment que les efforts que nous avons eu à faire, ont permis de ramener la sérénité dans nos rangs et de circonscrire nos divergences dans un esprit militant et dans le respect de nos textes fondamentaux.


Situation nationale : « Il faut engager un dialogue franc, ouvert et responsable, à tous les niveaux » (Lassané Savadogo, secrétaire exécutif du MPP)


Lefaso.net : A quand maintenant la confection des listes pour les législatives et quelle sera la procédure à suivre ?

Lassané Savadogo : Pour le moment, je ne peux vous avancer aucune date. Nous savons que la date des élections est prévue pour le 22 novembre 2020 et la date de dépôt des listes est fixée par la loi. Donc, nous devons prendre les dispositions pour être prêts au moment où la loi nous demandera de déposer nos listes. Nous avons encore une marge de temps et nous allons préparer nos listes dans le respect des textes de la République.

Nous allons également mettre un dispositif à notre niveau pour les candidatures et pour la composition de nos listes. Il y a un document portant sur la stratégie qui a été adoptée. Ce document a été présenté au congrès, qui l'a adopté. Ce document de stratégie donne les grandes lignes, les grandes orientations de ce que sera notre stratégie de campagne.

Pour le choix de nos candidats aux élections législatives, nous allons combiner les principes de la démocratie et du centralisme. La démocratie, c'est l'association de la base militante au choix des candidats, le centralisme, parce que la décision finale des listes de candidatures sera assurée par la direction politique nationale du parti. Ce sont les modalités pratiques. Elles feront l'objet d'une directive que nous sommes en train de mettre en place. Elle sera portée à la connaissance du Bureau politique national qui doit l'adopter et plus tard, la communiquer aux militants du parti.

Pour ce qui concerne l'élection présidentielle, nous aurons un candidat naturellement, et un congrès extraordinaire va l'investir. Nous n'avons pas arrêté la date de ce congrès, nous savons que la loi organise les délais pour le dépôt de candidatures à l'élection présidentielle. Nous veillerons à nous conformer à ce délai prescrit par la loi.

Il faut dire que dire qu'à l'heure actuelle, compte-tenu de la crise sanitaire du coronavirus, toutes nos énergies, notre attention, doivent être consacrées à la lutte contre cette pandémie qui menace même l'existence de notre nation. Vous savez que l'on était confronté aux problèmes sécuritaires.

Des initiatives se développaient pour contenir ce phénomène afin de nous permettre d'organiser des élections apaisées, transparentes, non contestables. Maintenant, il y a un autre problème qui vient de s'ajouter, c'est la pandémie du covid-19. Nous devons tout faire pour l'éradiquer afin de nous ouvrir les horizons pour la tenue à bonne date des élections du 22 novembre 2020.

Entretien réalisé par J.E.Z
Lefaso.net

Appel à candidature : NEWS MANAGER

$
0
0

WANEP est un réseau de la sous-région ouest africaine dont la mission est de permettre et de faciliter le développement de mécanismes de coopération entre les praticiens, les organisations de la consolidation de la paix et la société civile basés en Afrique de l'Ouest. Il a des bureaux (Réseaux nationaux) dans les 15 pays d'Afrique de l'Ouest. WANEP recherche une personne expérimentée pour pourvoir au poste de CHARGE DE PROGRAMME ALERTE PRECOCE ET PRENVENTION DE CONFLITS (NEWS MANAGER) de son réseau au Burkina Faso, WANEP - Burkina, situéà Ouagadougou. Le/La candidat (e) doit être citoyen (e) du Burkina Faso.

TITRE DU POSTE : NEWS MANAGER

LIEU D'AFFECTATION : Ouagadougou – Burkina Faso

PUBLIÉ LE : 30 mars 2020

CONTRAT : CDD (1) an, renouvelable

NB : Être immédiatement disponible à prendre fonction

QUALIFICATIONS ET EXPERIENCES MINIMALES REQUISES :

• BAC+3 ou Licence en administration ou sciences sociales ou prévention et gestion des conflits,

• Minimum de trois ans d'expérience avec des ONG,
• Excellente capacité rédactionnelle,
• Connaissances informatiques en Word, Excel, Power Point, etc.
• Doit parler couramment le français avec une connaissance pratique minimum de l'anglais,

PRINCIPALES RESPONSABILITÉS

 Coordonner les activités relatives à WARN (West Africa Early Warning System- Système d'Alerte précoce de l'Afrique de L'Ouest) au niveau national en collaboration avec le Coordonnateur National,
 Suivre et collecter les informations relatives aux menaces à la paix et à la sécurité humaine et entrer les données dans les systèmes NEWS, ECOWARN et Africa Reporter en s'assurant que toutes les alertes ou données importantes sont intégrées dans ces différents systèmes,

 Assurer la soumission à temps et le contrôle qualité de l'information/rapports soumis par les moniteurs communautaires sur le NEWS,
 Construire le pont entre NEWS et ECOWARN en assurant que toutes alertes ou données importantes sont insérées dans ECOWARN et Africa Reporter,
 Analyser la situation sécuritaire et initier la production de rapports d'alerte précoce y compris les bulletins NEWS, participer à la rédaction des Policy briefs et autres rapports en cas de besoin/sur demande de façon hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle et annuelle,

 Favoriser les relations avec tous les moniteurs locaux pour assurer le fonctionnement au jour le jour du NEWS,
 Favoriser des relations de collaboration avec/entre la société civile et les institutions étatiques existantes et les autres structures nationales d'alerte précoce, de prévention de conflits, d'édification de la paix, des organisations de gestion de catastrophes et d'urgences,

 Coordonner la formation et le renforcement des capacités des acteurs de l'alerte précoce y compris les moniteurs communautaires,
 Supporter les différents programmes ou autres initiatives du secrétariat, autres cadres du secrétariat national et du bureau Régional,
 Participer aux activités (séminaires, colloques, ateliers…) relatives aux thématiques du programme ;

 Rédiger et proposer à des partenaires des projets et programmes en vue de la promotion de la paix à travers le programme alerte précoce ;
 Compiler, tenir à jour et présenter les données statistiques mensuelles, trimestrielles et annuelles concernant les projets de son programme.
 Se charger de la mise en œuvre, de la gestion, de la supervision et de l'évaluation de toutes les activités concernant son programme,

 Assurer la liaison avec le coordonnateur M&E (Suivi et évaluation) et utiliser un modèle / formulaire prédéterminé pour rassembler tous les résultats ou impacts directement ou indirectement attribués aux initiatives du secrétariat,

Les tâches de l'employé peuvent être modifiées de temps à autre, à la discrétion de l'employeur.
QUALITES REQUISES :
 Excellente compréhension des conflits, conflits électoraux, leurs dynamiques et la pratique de la gestion des conflits,
 Bonne capacité d'observation et aptitude à prêter une attention particulière aux détails,

 Compétences avancées dans les applications MS Office (au moins en Word, Excel, Outlook et Access),
 Expérience en recherches-action et bases de données,
 Capacitéà organiser et prioriser de nombreuses tâches et à les exécuter dans le temps et sous la pression,

 Capacitéà communiquer efficacement, oralement et par écrit avec des aptitudes pour la rédaction des rapports (Bonne capacité rédactionnelle),
 Disponibilitéà travailler des heures supplémentaires afin d'accomplir les tâches essentielles du poste car la position peut exiger des heures de travail irrégulières,
Être disposé (e) à voyager à l'intérieur comme à l'extérieur du pays en cas de besoin,

 Avoir 35 ans au plus, à la date de soumission de sa candidature.
Les candidat(e)s qualifié(e)s et intéressé(e)s doivent envoyer leur lettre de candidature avec leur curriculum vitae à : recruitments@wanep.org et wanep-burkinafaso@wanep.org avec copie à bantengamoussawilly@yahoo.fr ,poussisaw2001@@yahoo.fr au plus tard le 10 Avril 2020 .
Veuillez noter que seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s.
Les candidatures féminines sont très encouragées.

Président du conseil administration

Pr. Bantenga Moussa Willy


Covid-19 : La France soutient un dispositif de veille et de prise en charge dans cinq pays d'Afrique francophone

$
0
0

Face à la propagation rapide du Covid-19 dans le monde, l'organisation mondiale de la santé a appelé l'Afrique «à se préparer au pire ». Consciente que la surveillance et la détection des cas de Covid-19 constituent un élément clé du dispositif des pays africains dans la riposte au virus, la France, à travers son Agence au développement (AFD) et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a lancé un dispositif conjoint visant à améliorer la veille sanitaire et la prise en charge des cas suspects de Covid-19 dans 5 pays d'Afrique francophone : le Burkina-Faso, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Mali, le Sénégal. Ce programme bénéficie d'une subvention de l'AFD de 1,5 million d'euros. Retrouvez les détails de ce dispositif dans le présent communiqué parvenu à notre rédaction.



Covid-19 : La France aux côtés du Burkina Faso

$
0
0

Sévèrement touchée par le Covid-19 avec 40 174 cas de contamination et plus de 2 600 morts, la France reste tout de même aux côtés du Burkina Faso pour faire face à la pandémie à travers des appuis financiers et techniques, notamment un respirateur artificiel et du matériel médical de suivi des malades, des kits de diagnostic, des médicaments, etc. Dans le présent communiqué, l'Ambassade de France détaille l'appui apporté au Burkina Faso.


Covid-19 : Quelles conduites pour le couple mère-enfant et les prestataires de santé ?

$
0
0

La pandémie du Covid-19 commande beaucoup des précautions en Gynécologie obstétrique, Néonatalogie. Pour éviter la propagation rapide de la pandemie, la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Burkina (SOGOB), la Société Burkinabè de pédiatrie (SOBUPED), le réseau Mère Enfant des Hauts Bassins (REMEHBS) et l'Association Burkinabè des Sages-femmes et Maïeuticiens (ABSFM) ont élaboré un document à cet effet. Nous vous proposons in extenso la série de conduites proposée par ces acteurs et qui s'adresse au couple mère-enfant et aux prestataires de santé.

















COVID-19 : Un mini-review sur la maladie à corona virus 2019 (Covid-19) ou virus à couronne

$
0
0

De nos jours, il y a une surabondance d'informations sur ce corona virus que l'OMS qualifie d'« infodemie ». Il y a actuellement plus de 24 000 publications scientifiques curetées sur les coronavirus [1]. Le professeur Mamoudou H. DICKO, dans une synthèse bibliographique apporte sa petite contribution sur le Covid- 19.

Qu'est-ce que le Corona virus ?

C'est le Dr André Michel LWOFF (1902-1994), Prix Nobel de Médecine/Physiologie en 1965 pour ses travaux (avec d'autres) sur les virus et les enzymes [2], qui est le pionnier àénoncer les caractères fondamentaux faisant des virus des entités nucléoprotéiques qui se distinguent des animaux, végétaux, bactéries et champignons. L'une des particularités des virus c'est qu'ils sont des parasites obligatoires, incapables de se répliquer seuls mais dépendants d'une cellule hôte. La classification des virus repose sur la nature de l'acide nucléique du génome (ADN ou ARN), sa conformation géométrique, et enfin la présence ou l'absence d'enveloppe (péplos).

Les coronavirus ou Covid-19 sont des virus à ARN monocaténaire (un seul brin), de structure sphérique et possèdent une enveloppe. Il est bien connu que la survie des virus à enveloppe dépend de l'humidité de l'air, et de la chaleur car l'enveloppe est thermolabile, photolabile (lumière UV du soleil) et sujette à la dessiccation [3]. Cela pourrait être un avantage pour les pays africains sahéliens (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Mauritanie) si ces connaissances sont bien exploitées avec une bonne organisation médicale, sociale et politique avant l'hivernage, donc au plus tard en fin Mai 2020.

La pathogénicité virale ne doit pas être négligée. Les africains doivent s'organiser le plus tôt possible car la grippe (virus H1N1) par exemple est une infection virale souvent bénigne et très fréquente mais sa pandémie de 1918-1919, a fait entre 20 à 50 millions de morts, soit 2 à 5% de la population mondiale de l'époque [4] !
Les Cov, bien connus dans la médecine vétérinaire, ont été découverts dans les années 1960 comme parasites de la bronchite infectieuse du poulet. Les hôtes initiaux des Cov sont par exemple les chauves-souris (Alpha-Cov et les Beta-Cov ) et les oiseaux (Gamma-Cov et Delta-Cov) [5, 6]. D'autres animaux tels que le pangolin assurent l'évolution et la dissémination des Cov.

Plus tard, les Cov ont été responsables chez l'homme des graves épidémies comme le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) en 2002/2003 et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), en 2012, ainsi que la pandémie de 2019. Cette pandémie a été causée par le new coronavirus (SRAS-nCov) ou SRAS-CoV-2, dont le premier épicentre était dans la ville de Wuhan, province de Hubei, en Chine continentale. La pandémie du Covid-19 (Corona Virus Disease 2019) est due à un beta-coronavirus, couvert de protubérances de protéines lui donnant l'apparence d'une couronne ou d'une ellipse. Une des protéines d'intérêt thérapeutique et vaccinal du virus est la protéine S (pour spicule) présente à la surface du virus et qui va s'attacher à nos cellules pour les reconnaître et les infecter. Le SARS-CoV-2, a une taille variable de 60 à 140 nanomètres [7, 8]. Son génome est constitué d'un ARN simple-brin (ssRNA) de 29 903 nucléotides [8].

Le Covid-19 est-t-il artificiel ?

Les outils actuels de la biotechnologie moderne permettent non seulement de modifier des êtres existants mais aussi de fabriquer des organismes « de novo » par le biais de la Biologie synthétique car on peut chimiquement synthétiser des acides nucléiques, des protéines, des enzymes, des membranes des microorganismes, etc. La pandémie du Covid-19 s'accompagne actuellement d'un débat sur la bioéthique, notamment avec une vidéo circulant dans les réseaux sociaux et les télévisions sur l'invention du SRAS-CoV-2 par le biais du brevet EP 1694829B1 et WO 2005/056584 A2 daté de 2004 [11]. Il faut souligner que l'alignement des séquences du génome du SRAS-Cov-2 montre des différences avec celui du SRAS-CoV-1 ainsi que ceux des autres virus connus mais il très proche du virus trouvé dans les chauves-souris [12].

Les données actuelles ne permettent pas d'établir de manière formelle que le SRAS-CoV-2 émane d'une modification génétique volontaire ou de la création d'un virus par la voie de la biologie synthétique. Il est évident que le SRAS-CoV-1 et le SRAS-CoV-2, ont des génomes un peu différents, mais partagent suffisamment de points communs pour qu'un savoir-faire développé sur l'un soit adapté et ré-applicable sur l'autre afin de lutter contre l'autre. Le débat se poursuit car la coalition internationale CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) a déjà allouéà l'Institut Pasteur des millions d'euros pour les premières phases de développement d'un vaccin contre le SARS-CoV-2 [4]. Il ne serait donc pas étonnant qu'on nous branle rapidement un vaccin dans les mois qui suivent.

Pathologie

La pandémie du Covid-19 est très dynamique et croissante à travers le monde avec une létalité qui varie de 0,37% (Australie) à 10,09% (Italie) et un taux de guérison qui peut atteindre 99% des malades [5]. Son incubation va de 2 à 14 jours. Le virus est présent dans les sécrétions respiratoires, mais aussi dans les urines, les selles, et le sang avec un pic de multiplication virale relativement tardif (10 jours après le début des signes cliniques).

Sa diffusion nosocomiale est très importante mais on peut limiter sa propagation par des mesures d'hygiène. Certaines personnes commencent à se débarrasser du Covid-19 dans les deux jours suivant sa contraction, et avant qu'elle ne présente des symptômes, bien que ce ne soit probablement pas la principale façon dont il se propage. Des études récentes sur des patients en Chine, ont montré que les survivants secrétaient le Covid-19 jusqu'à environ 20 jours (ou jusqu'à la mort) [7]. Dans de nombreuses régions, la morbidité et la mortalité est particulièrement observée chez les personnes âgées et celles présentant des comorbidités telles que le diabète, l'obésité et l'hypertension [9, 10].

Il est établi que des niveaux élevés de glucose dans le sang peuvent également servir à supprimer la réponse immunitaire antivirale [9]. Pour le cas des enfants, le constat est qu'ils sont moins touchés [9, 10]. Plusieurs approches lient ce fait au vaccin contre la rougeole qui leur est administré. En fait, la rougeole est une maladie virale présentant beaucoup de symptômes similaires avec le Covid-19, ce qui contribuerait à renforcer l'immunité spécifique contre la famille des virus ayant des caractéristiques semblables.

Diagnotic virologique

L'OMS recommande de prélever des échantillons à la fois dans les voies respiratoires supérieures (échantillons naso- et oropharyngés) et dans les voies respiratoires inférieures. En laboratoire, l'amplification du matériel génétique extrait de l'échantillon de salive ou de mucus se fait par une réaction en chaîne polymérase par transcription inverse (RT-PCR), qui implique la synthèse enzymatique d'une molécule d'ADN double brin à partir de l'ARN viral.

Une fois que le matériel génétique est suffisant, la recherche porte sur les parties du génome du virus qui sont conservées. Les sondes utilisées sont basées sur la séquence génétique du virus. Outre la RT-PCR on pourrait également effectuer des tests classiques de laboratoire tels que les tests immuno-enzymatiques (ELISA), radio-immunologiques (RIA) et la numération des globules blancs. Des valeurs accrues d'enzymes spécifiques et la protéine C réactive peuvent être des indicateurs. Chez les patients critiques on trouve des altérations biologiques [6]. De nouveaux tests utilisant les ciseaux moléculaires (CRISPR-Cas13) sont actuellement en train d'être développés.

Traitement thérapeutique en cours

Selon l'OMS, le CDC (center for disease control) et la FDA (food and drug administration), il n'existe actuellement aucun médicament ou vaccin homologué pour le traitement ou la prévention de la Covid-19. Les essais cliniques actuels portent sur les antiparasitaires dont les antipaludiques, les anti-retro-viraux, et les antibiotiques, seuls ou en association synergique entre eux. En l'absence d'un schéma thérapeutique établi, la China International Exchange and Promotive Association for Medical and Health Care (CPAM) a adopté une directive sur le Covid-19 avec des recommandations sur la méthodologie, les caractéristiques épidémiologiques, le dépistage des maladies, la prévention, le diagnostic, le traitement ainsi que le contrôle des infections nosocomiales et soins infirmiers.

Pour le traitement antiviral direct du Covid-19, la CPAM recommande l'utilisation des anti-retroviraux (lopinavir ; ritonavir) en association avec l'interféron alfa. Un groupe de médecins coréens expérimentés dans le traitement du Covid-19 a envisagé la chloroquine ou l'hydroxychloroquine [13, 14]. L'équipe du Prof Didier Raoult à Marseille a de ce fait réalisé sur cette base une étude sur un échantillon modeste de 36 patients dont 20 infectés et 16 témoins qui ont montré que l'utilisation de l'hydroxychloroquine associée à l'azithromycine peut soigner les patients atteints de Covid-19 [15]. L'azithromycine avait déjà fait ses preuves contre les virus Zika et Ebola et sur les malades souffrant de problèmes respiratoires liés aux virus. Les seules limites de ces travaux sont la taille des échantillons.

D'autres travaux sont en cours dans le monde pour l'utilisation de la ribavirine, le sofosbuvir, l'interféron alfacon-1, le remdesivir pour le traitement du Covid-19 [7, 13, 16]. L'utilisation du plasma sanguin des personnes ayant survécu au Covid-19 pour l'injecter chez les malades est également en cours d'étude [11]. L'idée ici est que le plasma du survivant du virus, a assez d'anticorps (Immunoglobulines) dirigés contre le virus. Toutefois chaque pays est libre d'effectuer des essais de son choix en fonction de ses possibilités et de ses décisions politiques.

Quelles sont les mesures de prévention du Covid-19 ?

Voici quelques recommandations de l'OMS et d'autres organisations scientifiques internationales :

• Laver fréquemment les mains, avec du savon (de préférence des savons locaux qui sont des sels d'acide gras organiques à base de lipides de karité, coton, arachide, coco (kabakrou), neem, beurre de vache, etc.) ou nettoyage avec une solution hydroalcoolique (éthanol/isopropanol + peroxyde d'hydrogène +glycérine+ eau, approx : 83/0,1/1,5/15,4, v/v) ;

• Il faut couvrir votre bouche et votre nez lorsque vous toussez ou éternuez dans le creux du coude ou dans un mouchoir et loin des gens ;

• Les personnes présentant des symptômes d'infection aiguë des voies respiratoires doivent être isolées,

• Evitez de toucher les yeux, le nez et la bouche ;

• Veuillez garder vos distances d'au moins 1 à 2 mètres avec quiconque ;

• Confinement. Restez chez vous tant que possible et suivez toutes les instructions délivrées par les autorités sanitaires et étatiques locales ;

• Il faut désinfecter dans la mesure du possible les domiciles et les lieux publics (classes, amphis, lieux de culte, etc)

•Évitez tout contact étroit avec des personnes souffrant d'infections respiratoires aiguës ;

•Évitez tout contact non protégé avec des animaux d'élevage ou sauvages ;

• Renforcer, notamment, dans les services de médecine d'urgence, l'application de mesures d'hygiène strictes pour la prévention et le contrôle des infections ;

• Les personnes immunodéprimées devraient être plus prudentes et éviter les rassemblements publics ;

• Prendre si possible un bain solaire dans un environnement sec et chaud ;

• Avoir une bonne alimentation équilibrée et consommer les fruits et légumes frais, qui sont au préalable bien désinfectés ;

• Faire quelques exercices physiques minimum (30 min/jour) et ne pas rester cloitréà la maison sans bouger. On peut utiliser si possible les applications gratuites (pédomètre) sur les androïdes pour suivre les exercices physiques journaliers ;

• Bien dormir pour minimiser la demande en oxygène et la demande métabolique ;

• Garder le moral haut, se décompresser, être enthousiaste et optimiste et penser que la maladie n'a pas seulement des inconvénients mais aussi des avantages sur notre hygiène de vie et cela a un effet positif sur la santé et l'évolution de l'humanité.

Quelques conseils nutritionnels et d'hygiène de vie

Hippocrate (460 - 351 avant J.C.) considéré comme le père de la médicine moderne disait “Que ton alimentation soit ta première médecine et que ta première médecine soit ton alimentation ». Il poursuit “Nous sommes ce que nous mangeons.” De nos jours on parle de nutraceutiques ou d' « alicaments », qui sont des nutriments ou substances bioactives présentes dans les aliments et qui participent activement aux réactions métaboliques pour maintenir les fonctions d'un organisme et même renforcer le système immunitaire. Avec ou sans Covid-19, il faut veiller à avoir une alimentation équilibrée et diversifiée.

Pour le renforcement du système immunitaire, il est conseillé de consommer les produits locaux et naturels riches en vitamines (notamment la Vitamine C), antioxydants, en acide gras essentiels (omega-3 et 6), policosanols (alcools gras) et sels minéraux (notamment le zinc, le fer et le sélénium). Dans le contexte du Burkina Faso, on peut citer comme exemple de fruits et légumes frais disponibles tels que le Deutarium microcarpum, le citron, l'orange, l'avocat, la carotte, la tomate, la laitue, la mangue, la goyave, le pain de singe (Andansonia digitata), etc.

La littérature révèle également certaines plantes riches en composés phénoliques (procyanidines, isoflavonoides tels que la baicaleine et le resveratrol), en molécules immunostimulantes, en propriétés antioxydantes et en inhibiteurs naturels de beaucoup de virus : raisin, gingembre, thé vert, cola, bissap, moringa, ail, oignon etc. Les céréales entières riches en tanins, tel que sorgho rouge pourraient être recommandées non seulement pour les personnes diabétiques mais aussi pour les personnes infectées par les virus. Il faut boire beaucoup d'eau et éviter les aliments de rue en privilégiant dans cette période de pandémie des aliments préparés à la maison.

Comment arrêter le virus ?

Il est envisagé essentiellement quatre méthodes pour arrêter le Covid-19. L'une implique des restrictions extraordinaires sur la mobilité. Cela peut être réalisable à court terme mais difficile, voire impossible pour les pays africains où le secteur informel est très important et environ 80% de la population vit directement ou indirectement du secteur agricole. La seconde est de trouver des médicaments, y compris les médicaments traditionnels pour soigner les malades. La troisième approche est un vaccin, mais lent à trouver à moins que certaines structures étatiques ou privées ne l'aient déjà dans leurs laboratoires dans le cadre de la lutte contre le bioterrorisme ou à but commercial.

La quatrième solution, qui peut être confrontée aux problèmes de bioéthique c'est l'immunité collective ou immunité grégaire. Elle consiste à laisser les personnes les moins vulnérables attraper le Covid-19 tout en protégeant les personnes les plus vulnérables. Si le virus continue de se propager, tant que les personnes infectées survivent, elles seront immunisées et la pandémie se dissipera d'elle-même au fur à mesure que le germe aura de plus en plus de mal à trouver un hôte sensible [11]. Ce plan B est envisagé par beaucoup de gouvernements à travers le monde car le confinement risque d'être intenable s'il perdure.

Quel est la contribution de la recherche scientifique locale et la médecine traditionnelle ?

La recherche scientifique dans beaucoup de pays africains soufre de manque de financement consistant de l'Etat et du secteur privé. Les enseignants-chercheurs et chercheurs sont laissés à eux même sans aucune vision claire au niveau des institutions. A quelques exceptions près, les acteurs effectuent la recherche en fonction des orientations des financements extérieurs difficiles à obtenir (FIS, UE, UA, UNICEF, UNESCO, OMS, TWAS, FAO, BM, UEMOA, SIDA, AIEA, DANIDA, DAAD, USAID, CDC, CUD-ARES, AUF, CRDI, RFF, NUFFIC, etc.) ou pour leur carrière académique au CAMES. C'est pour cela que beaucoup d'acteurs à tort ou à raison préfèrent se focaliser dans les consultations, les cliniques privées, l'enseignement privé, les postes dans l'administration, etc.

Le contexte de diminution des salaires par le biais de l'IUTS n'arrange pas aussi les choses pour la motivation de la recherche scientifique et la fidélisation des acteurs dans les structures publiques. Les universités publiques et privées ne disposent d'aucune ligne budgétaire pour la recherche car le pays souffre de manque de vision et de volonté politique en matière de recherche. Au Burkina Faso, le FONRID supporte surtout de petits projets de recherche-développement ou de transfert de technologie mais pas de recherche fondamentale. Au niveau du dispositif législatif, la loi Nº 38-2013/AN du 26 novembre 2013 portant loi d'orientation de la recherche scientifique et de l'innovation souffre de non-application.

Pourtant les articles 60 à 63 de cette loi prévoient le financement de la recherche scientifique. Même en ce qui concerne la mise en place d'un haut conseil scientifique prévu par la loi, il a fallu attendre l'arrivée du Covid-19 en mars 2020 pour voir ce conseil se créer. De plus, l'interaction synergique entre ce conseil et l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres (créée par la loi N°021-2015/CNT du 11 Juin 2015) n'est pas claire. Espérons qu'en s'inspirant des exemples du Dr Valentin Agon, du Bénin avec son apirivine suggéré grâce à la recherche scientifique locale pourrait être testé contre le Covid-19, les secteurs publics et privés comprendront que la recherche scientifique peut à tout moment apporter à long terme sa contribution au développement du pays. Beaucoup d'acteurs scientifiques au Burkina Faso ont des projets originaux et innovants qui dorment dans les tiroirs par manque de soutien. Bien que la médecine traditionnelle soit acceptée au Burkina Faso (loi n°23/94/ADP du 19 Mai 1994, portant code de la sante publique), elle peine à s'imposer dans l'échiquier sanitaire.

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, de nombreux remèdes de décoction de plantes diverses sont conseillées par certains tradipraticiens. Le problème du Covid-9 est qu'il est une nouvelle maladie qui n'a jamais été traitée par les professionnels traditionnels de la santé. Quand on sait que la médecine traditionnelle se construit sur l'observation et l'expérimentation parfois sur de longues années, il n'est scientifiquement pas facile de l'internaliser, mais il faut aussi explorer cette piste.

Pr Mamoudou H. DICKO, PhD
Professeur Titulaire de Biochimie/Biotechnologie de Classe Exceptionnelle, UJKZ, Burkina Faso


URL : http://works.bepress.com/dicko

*N.B. Seules les autorités sanitaires du pays et l'OMS sont plus compétentes pour donner des consignes de santé publique relatives à une maladie y compris la pandémie du Covid-19.

Références

1. https://www.elsevier.com/connect/coronavirus-information-center, https://www.nature.com/collections/hajgidghjb
www.who.int/fr/COVID-19
2. https://www.nobelprize.org/prizes/medicine/1965/lwoff/biographical/
3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK554776
4. https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/grippe
https://www.pasteur.fr/fr/search/covid-19.
5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Coronavirus,
6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_maladie_%C3%A0_coronavirus_de_2019-2020#cite_note-22
7. MIT Technological review. https://www.technologyreview.com/collection/coronavirus/
8. Wu et al., A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in China, 2019. February 20, 2020. N Engl J Med 2020 ; 382:727-733.
9. Zhang JJ, et al. Clinical characteristics of 140 patients infected by SARSCoV-2 in Wuhan, China. Allergy 2020 ; DOI:10.1111/ all.14238.han‐Yeung M, Xu RH. SARS : epidemiology. Respirology. 2003 ; 8 : Suppl:S9-14
10. https://www.bbc.com/afrique/monde-51645173
11. https://www.epo.org/searching-for-patents.html).
12. D. Paraskevis et al. Infection, Genetics and Evolution 79 (2020) 104212
13. Wang M, Cao R, Zhang L, Yang X, Liu J, Xu M, et al. Cell Res 2020 ;10-0282.
14. Gao J, Tian Z, Yang X. Breakthrough : Biosci Trends2020 Feb 19. doi : 10.5582/bst.2020.01047.
15. Gautret et al. (2020) International Journal of Antimicrobial Agents. In Press 17 March 2020 – DOI : 10.1016/j.ijantimicag.2020.105949
16. Agostini ML, et al. MBio 2018 ;9(2):1–11

Covid-19 : Une femme testée positive, la ville de Dano en quarantaine

$
0
0

Dans un communiqué administratif en date du 30 mars 2020, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, le colonel Tagsséba Nitièma, a annoncé qu'une résidente de la ville de Dano a été testée positive au Covid-19, après des examens effectués sur des cas-contacts. Conséquence, la ville est placée en quarantaine à partir de ce lundi jusqu'à nouvel ordre.

Lutte contre le Covid-19 : UBA Burkina apporte un soutien de 87 500 000 F CFA

$
0
0

United Bank for Africa (UBA) a offert, ce lundi 30 mars 2020, 87 millions 500 mille F CFA au ministère de la Santé. L'institution apporte ainsi son soutien aux autorités sanitaires engagées dans la lutte contre le coronavirus au Burkina Faso.

Bonne nouvelle pour le ministère de la Santé. Engagé dans une lutte sans merci contre le Covid-19, il a reçu du soutien pécuniaire ce mardi 30 mars 2020. Le bon Samaritain s'appelle « UBA Burkina ». L'institution financière a offert la coquète somme de 87 500 000 F CFA. La cérémonie de remise du don a eu lieu au siège du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS). Pour la directrice générale de UBA Burkina, Noellie Tiendrébeogo, son organisation, à travers la Fondation UBA, est venue témoigner l'engagement du Groupe UBA à soutenir le gouvernement burkinabè en ces moments difficiles.

C'est aussi, selon elle, une occasion de témoigner la compassion de l'institution financière aux malades et encourager le corps médical qui se bat tous les jours pour que les personnes infectées recouvrent la santé. Le Covid-19 est une réalité. C'est pourquoi, elle invite toute la population burkinabèà respecter les mesures sanitaires.

C'est le Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la Cellule de riposte au Covid-19, qui, au nom du ministre de la Santé, a reçu le chèque. Il a remercié UBA pour le geste, et rassuré que cet apport sera immédiatement utilisé pour la riposte à la pandémie. Pr Ouédraogo a ajouté que ce don va aider les autorités sanitaires à mieux prendre en charge les malades du Covid-19. Il dit aussi espérer que l'acte de UBA va susciter d'autres apports. Il a ensuite expliqué que sa cellule a des besoins multiples. Il y a, entre autres urgences, des besoins en matériel de protection, d'éléments de motivation pour le personnel, de réactifs et la nécessité d'augmenter la capacité d'hospitalisation pour les cas sérieux. Ce don est donc un ouf de soulagement.

A la date du 29 mars 2020, le Burkina Faso comptait 222 cas confirmés de coronavirus, dont douze décès et 23 guéris.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Politique : L'UPC en deuil

$
0
0

L'Union pour le progrès et le changement (UPC) a annoncé, dans un communiqué, ce lundi 30 mars 2020, le décès de Mariam Sirima née Fofana, 9e Vice-présidente du parti, chargée de la politique du genre et de la promotion des femmes et de la jeunesse. Une disparition qui intervient moins de semaines après le décès de Rose-Marie Compaoré/ Konditamdé, 2ème Vice-présidente de l'Assemblée nationale, dans la nuit du 17 au 18 mars.

COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

Le Président de l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a le profond regret d'annoncer aux militants et aux sympathisants du parti, ainsi qu'à l'ensemble des Burkinabè, le décès ce lundi 30 mars 2020, de Madame Mariam SIRIMA née FOFANA, ci-devant 9ème Vice-Présidente de l'UPC, chargée de la politique du genre et de la promotion des femmes et de la jeunesse.

Madame SIRIMA fut une grande dame aimante et généreuse, une militante très engagée et travailleuse, et une avocate de la cause de la Femme burkinabè.
En cette circonstance douloureuse, le Président, au nom des militants et sympathisants et au sien propre, présente ses sincères condoléances et témoigne de sa compassion à la famille éplorée.

L'enterrement aura lieu ce mardi 31 mars 2020 à 8 heures 30 minutes au Cimetière Route de Saponé.

Paix à l'âme de l'illustre disparue !

Ouagadougou, le 30 mars 2020

Le Président de l'UPC

Zéphirin DIABRE


Lutte contre le Covid-19 : Le MBDHP fait des recommandations au gouvernement

$
0
0

Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, ce lundi 30 mars 2020, le Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP) s'inquiète de l'ampleur de la pandémie du COVID-19 au Burkina Faso et de la capacité du système national de santéà y faire face. Pour ce faire, le Mouvement recommande un certain nombre de mesures « concrètes et vérifiables » pour stopper la propagation du COVID-19. Lisez !



Covid-19 : Les cités et résidences universitaires en confinement à partir du 1er avril 2020

$
0
0

Dans un communiqué en date du 30 mars 2020, le directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Ouagadougou informe l'ensemble des usagers que les cités et résidences universitaires « resteront en confinement à partir du 1er avril 2020 et ce jusqu'à nouvel ordre ».

« Les cités universitaires, poursuit le communiqué, ne reçoivent aucune visite et aucun résident n'est autoriséà sortir de l'espace des dites cités ».

Toutefois, le directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Ouagadougou, Issa Ouédraogo, précise que « les repas resteront disponibles au profit des résidents uniquement » et devront être emportés. « Tout contrevenant s'expose à des sanctions disciplinaires », prévient le communiqué.

Lefaso.net

Covid-19 au Burkina : 24 nouveaux cas confirmés, le compteur passe à 246

$
0
0

A la date du 29 mars 2020, le nombre de cas testés positifs au Covid-19 passe de 222 cas à 246 cas soit une augmentation de 24 nouveaux cas. Sur ces nouveaux cas confirmés, l'on dénombre 19 à Ouagadougou, 02 à Bobo-Dioulasso, 02 à Ziniaré et 01 à Dano.

De 23 guérisons à la date du 28 mars, l'on passe désormais à 31 guérisons soit une augmentation de 8 nouvelles guérisons. Quant au nombre de décès, il reste inchangé, selon le point fait par le Service d'information du gouvernement, c'est-à-dire, 12 décès.

Lefaso.net


Burkina : Le ministre Stanislas Ouaro guéri du Covid-19

$
0
0

Premier membre du gouvernement burkinabèà déclarer publiquement être testé positif au Covid-19, le 19 mars dernier, le ministre en charge de l'éducation, Stanislas Ouaro a annoncé sur sa page Facebook, ce lundi 30 mars 2020, être guéri après que ces derniers tests ont été déclarés négatifs. Voici son message.

Bonsoir

Comme je l'avais fait le 19 mars dernier en vous révélant que j'ai été testé positif au COVID-19, c'est un devoir pour moi de revenir à vous pour vous informer que mes derniers tests au Coronavirus, notamment celui du 27 et du 29 mars 2020 se sont avérés négatifs me déclarant ainsi guéri de la maladie. Ce n'est sûrement pas le plus important, car aujourd'hui ce qui importe est que le monde entier et partant notre pays le Burkina Faso sorte de cette crise sanitaire.

Nous sommes tous appelés à faire face à cette urgence sanitaire internationale avec sérieux, sérénité et courage. C'est pourquoi j'exhorte tous les burkinabèà faire confiance au gouvernement en respectant toutes les mesures prises dans la lutte contre la pandémie du COVID-19.

Le monde traverse un moment très difficile qui exige de nous tous la plus grande attention et le plus grand soin. Je vous parle aujourd'hui non pas en tant que ministre, mais en tant que fils, père, époux, bref simplement un être humain concerné par les dernières actualités qui touchent le monde entier.

Je voudrais adresser mes pensées à tous ceux qui ont perdu un proche, exprimer ma solidaritéà ceux qui luttent contre le virus, traduire ma gratitude et apporter mon soutien continu aux professionnels de santé qui font de jour comme de nuit des efforts extraordinaires au péril de leurs vies pour aider à sauver d'autres vies.
Nous nous arrêtons rarement pour contempler nos vies. Nous ne pouvons pas être en bonne santé si notre population, notre communauté, notre entourage ne l'est pas. Il est temps pour nous tous de nous unir dans la discipline et dans la citoyenneté.

Dans ces moments ou l'essentiel des mesures de prévention de la transmission du Coronavirus appelle à rester chez soi, essayons de passer du temps de qualité avec notre famille à la maison, de profiter des petites choses de la vie, de rire, d'aimer et de consacrer du temps pour travailler par nous-même et sur nous-même.

Cette communion familiale est une ressource précieuse pour l'ensemble de la société et pour chaque personne. Dans ces circonstances, la famille peut devenir un moteur et un vecteur de transmission de valeurs telles la responsabilité de chacun et de tous, la solidarité, la force d'âme et la prudence, le partage et l'entraide dans la difficulté.

Oui, la protection de la vie humaine doit passer avant tous les autres intérêts car cette maladie dépasse nos divergences politiques et idéologiques.
En tous les cas, je fais confiance au sursaut patriotique de nos compatriotes pour ensemble éradiquer cette maladie. À chaque fois que l'adversité a frappée, le peuple burkinabè a toujours eu cette capacité unique à s'entraider et à se rassembler.
Merci à toutes et à tous pour vos critiques constructives dans la gestion du COVID-19, ainsi que pour vos messages de soutien et vos prières à mon endroit.

Je termine en rappelant une fois de plus les règles à adopter à travers les affiches ci-dessous :

Pr Stanislas OUARO


COVID-19 : Il faut contextualiser la lutte contre la maladie

$
0
0

La situation sanitaire liée à la pandémie du COVID-19 devient de plus en plus inquiétante dans mon pays, le Burkina Faso déclare Abel ZONGO. Dans cette réflexion, il salue à sa juste valeur les stratégies déjà misent en place par les « experts » pour venir à bout de cette pandémie.

Pour rappel, à ce jour (30/03/20), les stratégies adoptées par les « experts » sont :
La mise en confinement des zones comportant au moins un cas de contamination ; un couvre-feu de 19h à 5h du matin sur toute l'étendue du territoire ; la fermeture de certains marchés ; la mise en place d'un numéro vert pour toute urgence ; le test et traitement des personnes infectées ou jugée à risque. Toutes ces mesures sont salutaires, cependant force est de reconnaître qu'il faut réajuster certaines stratégies en concordance avec nos réalités sociale et économique afin qu'elles soient efficaces.

En effet, au regard des conditions sociaux-économiques de la population, fermer les marchés sans ouvrir des couloirs d'approvisionnement en vivres et autres pour la population est suicidaire au regard du système économique du pays (pour la plupart informel). En outre, demander aux gens de se signaler s'ils sont malades à travers le numéro vert uniquement est insuffisant et ne permettra pas de contrôler la propagation de la maladie. Il faut donc réexaminer les approches entreprises.

De ce fait, nous pensons qu'il est nécessaire d'ouvrir des couloirs d'approvisionnement en vivres à la suite de la fermeture des marchés et d'accompagner les population dans les villes concernées par la confinement avec des mesures telles que la distribution de vivres, l'annulation des payement des loyers, factures, taxes, etc. Si l'État juge qu'il n'a pas les moyens de procéder ainsi, il faut donc rouvrir les marchés pour permettre aux populations de pouvoir générer des revenus pour leur pitance quotidienne.

Mais avant de le faire, l'État doit sensibiliser les commerçants sur les mesures de protection, contrôler les entrées dans les marchés et les désinfecter chaque soir. De plus, il faut prendre les températures et désinfecter les mains des clients de chaque marché. Il doit aussi imposer le port du masque (N95 de préférence) avant accès. Ces mesures pourront réduire considérablement la chaine de contamination.

- En outre, nous suggérons que les experts partent vers le peuple pour le diagnostic et non le contraire. De façon concrète, il faut une équipe mobile composées de médecins, de volontaires et des forces de l'ordre pour sillonner les quartiers pour diagnostiquer et isoler le plus vite possible toute personne contaminée.

Aussi, les habitants doivent s'organiser pour faciliter l'action de l'équipe mobile. De ce fait, chaque équipe municipale doit s'organiser pour relever les températures corporelles (matin et soir) de ses habitants et de reporter de façon journaliere les informations récoltées au maire qui se chargera de les transférer à l'équipe mobile. Cela permettrait de déceler rapidement tous cas suspects et de l'isoler.

De plus, il faut retracer toutes les personnes qui ont été en contact avec les personnes déjà déclarées positives et hospitalisés. Ces dernières doivent être misent en quarantaine systématiquement. Aussi, il faut déjà anticiper des centres de traitements en guise d'hôpitaux temporaires (provisoires) en aménageant des espaces dans les stades, salle de conférences ou écoles pour traiter uniquement les malades du covid-19.

Les efforts de sensibilisation de nos populations sur le mode de contamination, les mesures d'hygiènes, de protections et le respect des mesures prises par les autorités doivent être accentués. Il faut aussi promouvoir les émissions éducatives pour permettre aux élèves de toujours se cultiver même en étant à la maison.

Pour finir, je demande au expert et le gouvernement de communiquer clairement sur la maladie, les stratégies que eux ils ont mis en place, le rôle du peuple dans la lutte. Il faut aussi qu'ils donnent le bon exemple dans le respect de ces mesures. Il faut que nos forces armées portent des masques lors de leurs patrouilles. J'invite également la population à prendre la situation très au sérieux, à ne pas céder à la panique, mais à respecter les mesures de prévention et de sécurité.

J'ai foi que si toute ces mesures sont implémentées (avec rigueur et sans violence), nous sortiront victorieux de cette lutte contre le corona virus.

Par A. ZONGO & D. ZOGONA

Viewing all 85843 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>