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Lutte contre le Covid-19 : Voici les propositions de l'ONG Stand for Life and Liberty au gouvernement burkinabè

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Les recommandations à l'endroit du gouvernement pour une meilleure gestion de la lutte contre le Covid-19 se poursuivent. L'ONG Stand for Life and Liberty, dans un message, propose entre autres à l'exécutif le réaménagement de la mesure de fermeture de certains marchés et yaars ou encore l'aménagement de certaine infrastructures tels que le SIAO, le palais des sports et le stade municipal en centre d'accueil et de traitement des malades.

Message de l'ONG Stand for Life and Liberty, S2L-Burkina Faso, à propos du COVID-19

A l'instar d'autres pays du continent, le Burkina Faso subit depuis peu les effets néfastes de la pandémie du COVID-19. Tout en traduisant ses encouragements au gouvernement pour les actions entreprises depuis l'apparition du premier cas, l'ONG S2L, qui se veut une force de propositions, apporte sa contribution pour une résorption des effets collatéraux liés à cette pandémie.

Il s'agit de :

À L'ENDROIT DE LA POPULATION

1- Le respect strict des mesures d'hygiène et des gestes barrières ;

2- Le respect strict des mesures administratives en vigueur ;

3- Le renforcement de la solidarité et de l'assistance sociale à l'endroit des personnes vulnérables (personnes âgées, personnes handicapées, personnes nécessiteuses) financièrement éprouvées par la fermeture des marchés, dans le strict respect des gestes barrières ;

4- Marquer au sol des boutiques, des banques, des lieux publics, la mesure de barrière en cas de file indienne.

A l'ENDROIT DU GOUVERNEMENT

1- Le réaménagement de la mesure de fermeture de certains marchés et yaars afin de faciliter l'approvisionnement des ménages en mettant l'accent sur la commercialisation des produits de première nécessité. Ce, dans le but d'éviter les regroupements et les attroupements en faisant respecter les mesures-barrières.

2- L'installation de dispositifs de désinfection des mains aux abords des marchés, des yaars, des lieux publics accompagnés et suivis par les FDS afin d'obliger les concernés à se désinfecter les mains ;

3- La généralisation de la mesure de désinfection des espaces publics et privés, et des concessions des malades guéris et/ou hospitalisés ;

4-Prendre en charge les malades de façon optimale, sans discrimination de titre, de race, d'ethnie, ou de religion ;

5-Anticiper en aménageant le SIAO, le palais des sports et le stade municipal en centre d'accueil et de traitement des malades avant que les hôpitaux ne soient débordés.

6- La mobilisation des gros contributeurs (mines, opérateurs de téléphonie mobile, banques, etc.), avec un engagement ferme à respecter ;

7- Accorder un allègement fiscal aux entreprises pour le premier semestre de 2020 en vue d'éviter la mise au chômage des employés ;

8- L'intensification des campagnes de sensibilisation à l'endroit du public en privilégiant les crieurs publics en ville et dans les villages les plus reculés ;

9- L'assistance aux ménages défavorisés avec un kit complet comprenant les besoins vitaux et hygiéniques pour un trimestre ;

10- Le renforcement de la régulation et du contrôle des prix des produits de première nécessité et des produits d'hygiène avec à la clé une amende à payer pour les récalcitrants ;

11- La révision à la baisse du prix du carburant ;

12- De concert avec les institutions financières, accorder un différé de trois (3) mois pour le paiement des échéances de prêts à compter de fin mars 2020 ;

13- La dotation en matériel et équipements adéquats du personnel de santé ;

14- L'exploration de toutes les pistes pour l'obtention d'un traitement adapté au COVID-19 ;

15- La suppression de la pénalité de retard sur les loyers, les factures d'eau et d'électricité pour une période de 3 mois à compter du mois de mars ;

La Coordination nationale


Éducation : Un collectif de 14 syndicats suspend son mouvement à compter du 30 mars

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Au regard du contexte national marqué par le Covid-19, un collectif de quatorze syndicats de l'éducation qui était en grève contre l'application de l'IUTS sur les primes et indemnités, a décidé de la suspension de son mouvement à partir de ce 30 mars 2020 et de la reprise du travail. Convaincus que les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pandémie ne sauraient réussir sans mesures d'accompagnement, les syndicats signataires du communiqué ci-dessous recommandent entre autres la poursuite de l'apurement de la dette sociale, la distribution gratuite d'eau et d'électricité pendant la période de confinement, la baisse et le contrôle des prix de produits.



Appel à proposition du fonds des énergies renouvelables pour la résilience du Burkina Faso dans le cadre du projet d'appui à la résilience par les innovations

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United Nations Capital Development Fund (UNCDF), en français Fonds des Nations Unies pour l'Equipement (FENU), à travers le soutien financier du Grand-Duché de Luxembourg, a mis en place un Fonds d'Appui dédié au développement des entreprises du secteur de l'énergie, une initiative complémentaire du Projet d'Appui à la Résilience par les Innovations. Cette initiative contribuera à pallier au déficit énergétique associé au double-défi du manque de capacités techniques et financières des entreprises, freinant l'offre à l'accès aux services énergétiques adéquats.

A travers une assistance technique et/ou financière, le « Fonds des Energies Renouvelables pour la Résilience du Burkina Faso (FERR-BF) » voudrait accompagner des projets qui puissent renforcer et accélérer la croissance des activités génératrices de revenus par l'adoption des énergies renouvelables (dont le solaire photovoltaïque et les foyers améliorés).

Dans quels cas pouvons – nous collaborer ?

• Est-ce que votre entreprise est opérationnelle et enregistrée au Burkina Faso ?
• Est-ce que votre structure est une entreprise qui offre des services énergétiques (ESCO) dans le secteur de l'énergie solaire ou de la cuisson propre (dont les foyers améliorés) avec des solutions innovantes qui génèrent de revenus et qui sont ou peuvent entrer sur le marché Burkinabé dès le troisième trimestre de l'année 2020 ?

• Est-ce que votre structure est une entreprise qui offre des services énergétiques (ESCO) dans le secteur de l'énergie solaire ou de la cuisson propre (dont les foyers améliorés) à travers des modèles d'affaires adaptés au marché et des solutions innovantes de paiement ?

• Est-ce que votre entreprise a besoin d'assistance technique ou de financement pour mieux servir les utilisateurs finaux ?
• Est-ce que vous êtes un Prestataire de Services Financiers (PSP) qui voudrait renforcer son portfolio des services/produits offerts à l'endroit des activités productives du secteur des énergies renouvelables ?

CARACTÈRISTIQUES CLÉS DU FONDS

1. Marché cible : Burkina Faso

Le FERR-BF cible le marché que constitue le Burkina Faso avec un focus sur les entreprises (ESCOs, PSP, PSF) qui mettent en place des produits/services d'énergie renouvelable (le solaire photovoltaïque, les foyers améliorés) pour :

• Les activités génératrices de revenus des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) avec un accent sur les femmes et les jeunes
• Les usages productifs du secteur agricole. Les chaines de valeurs agricoles (Riz, Maïs, Coton, Anacarde, Karité, Miel, Manioc, Baobab etc…) sont prioritaires,
• Autres formes d'usages productifs, y compris les foyers améliorés institutionnels par exemple,

• Financer / faciliter l'accès des cibles aux solutions d'énergie renouvelable (le solaire photovoltaïque, les foyers améliorés) afin de renforcer et d'accélérer la croissance de leur activités productives. Les prestataires de service de paiement (PSP) et prestataires de service financiers (PSF) pourraient être mis à contribution à travers des services et produits innovants (la finance digitale et paiement PAYG par exemple)

2. Formes d'énergie acceptées

Les formes d'énergie renouvelable acceptées sont :
• Energie solaire PV
• Biomasse : les foyers de améliorés
Préférence pour les systèmes innovants PAYG / paiement digital / financement des consommateurs

3. Des considerations additionnelles

FERR-BF est ouvert pour les entreprises dans toutes leurs phases de maturité.
• Pour les start-ups sélectionnées pour le projet, le FERR-BF leur offre une assistance technique à travers des incubateurs sélectionnés à cet effet.
• Pour les entreprises plus ou moins matures, le FERR-BF peut offrir une combinaison de :

- Subvention
- Guaranties
- Prêts
- Assistance Technique
• Pour les PSF/PSP, toute proposition pour renforcer leur connaissance ou pratique dans le secteur d'énergie renouvelable, et plus spécifiquement pour l'usage productive, sont les bienvenues. Le FERR-BF peut offrir une
- Subvention

- Assistance Technique par les incubateurs sélectionnés
• Le FERR-BF cherche des solutions innovantes avec une technique prouvée.
• Le FERR-BF cherche des solutions dont les produits sont d'une bonne qualité ; avec des garanties en place ; service d'installation, de maintenance et de réparation en place ; formation des consommateurs sur l'usage des produits offerts et solutions de recyclage préférées si possible.

4. Montants du financement : de 50,000 USD à 200,000 USD

5. Nombre de propositions

Les candidats peuvent soumettre plusieurs propositions (une seule proposition par formulaire de candidature) mais celles-ci doivent être pour des idées d'affaires distinctives

PROCESSUS DE CANDIDATURE ET DE SÉLECTION

• Soumission de dossier de candidature téléchargeable au lien https://www.uncdf.org/article/5351/ferr-bf
•À travers un processus compétitif, un Comité d'Investissement indépendant se prononcera sur les propositions retenues ;
• Pour l'Assistance Technique : les candidats retenus devront signer une convention d'assistance technique avec le FENU/UNCDF. Cette convention donnera les détails sur les activités mutuellement convenues

• Pour les subventions : les candidats retenus devront signer une convention de financement basée sur la performance (CFBP) avec le FENU/UNCDF. Cette convention donnera les détails sur le planning des déboursements et les étapes mutuellement convenues ;

• Pour les prêts : les candidats retenus devront signer un accord de prêt avec le FENU/UNCDF. Cet accord donnera les détails sur le planning des déboursements et les étapes mutuellement convenues, aussi bien que sur les taux d'intérêt, périodes de grâce, calendriers de remboursement et des autres clauses personnalisées lorsque cela est jugé nécessaire ;

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin de support, veuillez envoyer un e-mail à ferr.bf@uncdf.org

LE FENU (UNCDF) N'ACCEPTERA DES QUESTIONS QUE JUSQ'AU 10 AVRIL 2020
INFORMATION SUR LE FONDS

Le FERR-BF vise à contribuer au renforcement de la résiliance économique et l'adaption au changement du climat pour les segments de la population les plus vulnérables, les femmes, les jeunes, les petits agriculteurs, les micros et petites entreprises et les réfugiés des regions rurales et peri-urbaines du Burkina Faso, en promouvant l'accès aux solutions d'énergies propres, spécifiquement supporter des activités génératrices de revenus, fournies par le secteur des entreprises privées et accéléré par les modèles d'affaires innovants et par des solutions de financement basé sur la technologie numérique ou digitale.

A la fin de 2021 FERR-BF vise à supporter 3.000 clients (dont 60% femmes et 20% jeunes) par des produits générateurs de revenus fournis par les ESCO's, en créant en même temps 75 emplois directs et 250 emplois indirects. Pour atteindre ce but, FERR-BF financera un portfolio de PME et micro entreprises fournissant de solutions d'énergie renouvelable génératrices de revenus et / ou des FSPs.

Le FERR-BF est géré par le United Nations Capital Development Fund UNCDF (FENU) et est financé par le Gouvernement du grand-Duché de Luxembourg.

Gouvernance en Afrique : Quand les forces « invisibles » dictent leur Loi !

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Dans une réflexion sur la gouvernance en Afrique, le Président du Laboratoire Citoyennetés (ACE-RECIT), Raogo Antoine SAWADOGO revient sur le parcours du contient au cours de ces dix dernières années. Selon lui, les pays africains se sont presque habitués à vivre sous le diktat de forces « invisibles ». Des forces qui déjouent les pronostics, mettent à plat les agendas, redéfinissent les priorités, etc.

Pourtant, ces forces dites invisibles, ou qui se veulent tels, ont chacune un nom. On sait parfois d'où elles viennent. On sait comment elles grandissent et prennent de l'ampleur. On sait comment chacune d'elles se manifeste.

Ces forces invisibles s'appellent « immigration clandestine ». Elles s'appellent aussi « HANI » (Hommes armés non-identifiés). Aujourd'hui, surtout, elles s'appellent Covid-19. Sa particularité est que son apparition n'est pas a priori justifiée par un contexte de sous-développement, d'extrême pauvreté, ni de déficit de démocratie. Les grandes démocraties et les grandes puissances du monde ont du mal à endiguer sa propagation. Avec l'Afrique, le Covid-19 rejoindra les autres maux. Elle fera route avec d'autres forces invisibles et ensemble elles continueront de dicter leur Loi.

Elles ont en commun de :

1. Mettre à nu les carences des modes de gouvernance par nature trop centralisés. Des modes de gouvernance faits d'un mélange de mi-démocratie, mi-dictature, de mi-fermeté, mi-laxisme, et qui n'ont jamais réussi à instaurer un dialogue constructif entre les jeunes en quête de mieux-être et des aînés qui s'accrochent et s'agrippent au pouvoir et à ses avantages. Ainsi, des milliers de jeunes se voient obligés de prendre la route de l'exil incertain, ou à se laisser happer par des nébuleuses.

2. Battre en brèche des politiques publiques conçues pour fonctionner selon un schéma idéal qui, dans tous les cas, n'existe que pour ceux qui ont la capacité de soumettre l'appareil d'Etat à leurs propres desiderata. Le monde idéal que proposent les différentes politiques fonctionnent presque toutes sur la base de promesses qui se recyclent et qui ont du mal à transformer profondément la vie du citoyen.

3. Révéler au grand jour l'incapacité des Etats à fixer les priorités et à les assumer jusqu'au bout. On considère que tout est prioritaire et finalement aucun service n'est performant.

4. De réintroduire une égalité immanente entre les hommes : puissant gouvernant ou citoyen anonyme, riche ou pauvre, etc. tous subissent ou subiront les coups ou contrecoups de ces forces invisibles.

Pour une fois, ce n'est ni le sous-développement, ni l'extrême pauvreté, ni le déficit de démocratie qui sont a priori la source du mal. L'évolution de la pandémie a suivi une trajectoire autre .

Au moins, ces crises, ou si voulez ces forces invisibles, auront un mérite : celui de nous faire prendre conscience que tout n'est pas prioritaire dans un Etat et qu'on ne peut construire durablement qu'en misant sur un dialogue transparent (accès à l'information, et à la bonne information, avec une pensée pour les populations rurales, les analphabètes des TIC et des réseaux sociaux, etc.), une gouvernance inclusive et équitable (accès équitable aux soins) et sur des citoyens responsables. Ce n'est que par là qu'il sera possible d'inverser la situation dans laquelle le Covid-19 nous plonge, et par-delà l'ensemble des autres défis qui menacent la survie de nos Etats.

Raogo Antoine SAWADOGO
Président du Laboratoire Citoyennetés (ACE-RECIT)

Vimma Eau Minerale Naturelle Offre Un Cheque Et Des Paquets D'eau Vimma Au Ministere De La Sante Du Burkina Faso Pour Lutter Contre Le Corona Virus Covid-19

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L'eau c'est la vie, VIMMA c'est la vie !

VIMMA eau minérale naturelle est une eau citoyenne et patriotique, au-delà d'être de l'eau, Vimma est un projet. Ce projet a pour objectif de venir en aide à tous les burkinabés sur toute l'étendue du territoire et dans tous les secteurs socio-économiques.

La santé passe par une bonne hydratation, Vimma vous procure une saine hydratation.

Nous avons commencé ce projet par un don de matériels médicaux et de produits pharmaceutiques au CHU SANOU SOORO de Bobo-Dioulasso. Dans son allocution le DG de TWELLIUM INDUSTRIE BURKINA FASO avait annoncé qu'à le projet Vimma eau minérale naturelle des actions similaires seront démultipliées partout où besoin sera en fonction de la disponibilité des moyens.

Le monde traverse actuellement une pandémie au corona virus covid-19, notre pays n'est malheureusement pas épargné. Beaucoup de mesures et d'actions sont prises par les premiers responsables de ce pays pour prévenir et pour stopper la propagation de cette maladie.

TWELLIUM INDUSTRIE BURKINA FASO à travers son projet Vimma eau minérale naturelle et force de son engagement pris lors du don au CHU SANOU SOURO de Bobo-Dioulasso d'être toujours aux cotés des burkinabés soutient la population du Burkina Faso en offrant un chèque de trois (03) millions de francs CFA et cinq cent (500) packs de Vimma eau minérale naturelle au Ministère de la Santé du Burkina Faso pour aider les personnes infectées du COVID-19, le personnel de la santé et toutes les personnes mobilisées pour combattre ce virus dans notre pays.

Pour réussir ce combat, respectons les mesures de nos autorités et hydratons-nous régulièrement avec une eau de qualité, buvez régulièrement Vimma eau minérale naturelle.

VIMMA l'eau qui pense à votre santé, l'eau de tous les burkinabés

VIMMA eau minérale naturelle, LA FIERTE DU BURKINA FASO

BUVEZ VIMMA, BUVEZ LA VIE !

Lutte contre Boko Haram : Sur le champ de bataille, le président Déby lance l'opération « Colère de Boma »

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Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a lancé le dimanche, 29 mars 2020, l'opération baptisée « Colère de Boma », du nom de la province du Lac attaquée par la nébuleuse Boko Haram, six jours plus tôt. Dans son treillis militaire, le général de l'armée, Idriss Déby Itno est sur place pour mener les opérations.

Engagée dans la lutte contre le Boko Haram pendant plusieurs années, l'Armée nationale tchadienne (ANT) a payé le lourd tribut, le lundi 23 mars 2020 au cours d'une attaque à Boma, dans le Lac-Tchad. En effet, 98 soldats tchadiens sont tombés au cours de la bataille.

Cette attaque est sans doute celle qui a marqué le président tchadien Idriss Déby Itno durant son parcours de militaire. « J'ai assistéà beaucoup d'opérations, perdre d'un seul coup autant d'hommes, c'est la première fois dans notre histoire. Je suis écœuré. Nous allons revoir tout notre dispositif pour éviter ce que Bouma a connu », a-t-il confié au micro de la Radio France internationale (RFI).

Le président Idriss Déby Itno est un général cinq étoiles de l'armée tchadienne

« A la guerre comme à la guerre ! » Le général de l'armée, Idriss Déby Itno promet une riposte à la hauteur de la situation. « Je refuse cette défaite et la réplique doit être foudroyante », a-t-il déclaré.

Le mardi 24 mars, soit le lendemain des événements, le président Déby, au bord d'un hélicoptère, a fait sa descente sur le théâtre des opérations. Au-delà d'un acte de galvanisation de la troupe, il a annoncé séjourner pour mener la riposte him-self.

Ce dimanche, 29 mars 2020, le président Déby, dans son treillis militaire, a tenu une réunion de guerre à Kaïga-Kindjira, zone lacustre située à 5 kilomètres de la position ennemie, précise la présidence de la république tchadienne. L'opération est alors baptisée « Colère de Boma ».

Le président Idriss Déby Itno (au milieu) en pleine réunion de guerre sur le terrain

Une attitude saluée et déplorée

Depuis son arrivée dans la province du Lac, les images du président Déby sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Beaucoup de personnes sont salués la bravoure du président, qui a posé‘'un acte concret au lieu de condamner l'attaque depuis son palais''. Un quotidien d'information tchadien a titré« Trois mots : Pour-La-Patrie » avec la photo du président dans sa tenue militaire.

L'acte du chef suprême des armées tchadiennes n'a pas fait d'unanimité. En effet, certains acteurs politiques de la place ont vu en cela un double enjeu. Idriss Déby le militaire et le politique. Dans un tweet, l'ancien chef de file de l'opposition, Saleh Kebzabo, a dénoncé l'attitude du président Déby. « Après l'émotion, la raison : en République, le Chef des armées peut aller au front galvaniser les troupes pour leur remonter le moral. Il n'y reste pas pour faire la guerre, ce n'est pas son rôle. Cette confusion peut coûter cher à la démocratie », a-t-il écrit.

Le tweet de l'opposant tchadien Saleh Kebzabo

Il faut noter que plus tôt, le 26 mars 2020, le gouvernement dans un communiqué, a portéà la connaissance de l'opinion nationale et internationale que la zone du Lac-Tchad est déclarée « zone d'opération ». « Par conséquent, il est demandé aux populations des villages tchadiens situés tout le long des frontières communes Tchad, Niger et Nigeria de se déplacer immédiatement à l'intérieur du pays », précise le communiqué. Le message est clair ; les hostilités vont démarrer.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Elections législatives au Mali : Le Covid-19 aura-t-il finalement eu raison ?

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Après deux reports, les Maliens ont été appelés aux urnes, ce dimanche 29 mars 2020, pour élire les 147 députés de l'Assemblée nationale. En attendant le second tour prévu pour le 14 avril prochain, ce scrutin, organisé malgré l'épidémie du Covid-19 et l'enlèvement du chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, le 25 mars 2020, aura été marqué par un faible engouement.

Avec 274 bureaux de vote fermés sur 12 500 prévus, l'on pourrait soutenir que les Maliens ont probablement préféré rester chez eux ce dimanche, 29 mars 2020. Les Maliens ont-il eu peur de contracter le Covid-19 ? A la date du 28 mars, le pays enregistrait 18 cas de contamination dont un décès.

Ainsi, craignant une éventuelle propagation de l'épidémie de la maladie à coronavirus, un collectif d'organisations de la société civile, composé notamment de personnalités publiques et de leaders d'opinion, avait convié, dès le 15 mars, le président Ibrahim Boubakar Kéïta et la Cour constitutionnelle au report des élections législatives. La même idée fut d'ailleurs émise par des formations d'opposition politique, à la suite de l'enlèvement de l'opposant Soumaila Cissé et sa délégation, alors qu'ils étaient en campagne électorale dans son fief à Niafounké (au nord de Tombouctou).

Son parti, l'Union pour la république et la démocratie (URD), pour sa part, avait exhorté ses militants à une « participation massive » aux élections pour sortir grandis de cette épreuve. Le président malien avait-il besoin de prendre un tel risque pour organiser ce scrutin, reportéà deux reprises en raison, entre autres, d'une grève des magistrats et de l'environnement politique et sécuritaire ?

En tout cas, en dépit des mesures sanitaires annoncées au niveau des bureaux de vote (distribution de gel, de savons et de masques), les Maliens n'ont pas voulu s'exposer. A cela, il faudrait prendre en compte la question sécuritaire. En effet, si le scrutin n'a pas pu se tenir dans certaines parties du territoire en proie à des violences quotidiennes, les forces armées maliennes auraient fait l'objet d'une embuscade, ce dimanche 29 mars 2020.

Ce fut le cas à Mondoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, où elles avaient déjàété visées trois fois par les djihadistes depuis septembre, subissant de lourdes pertes. Pis, malgré leur présence dans les bureaux de vote, une source proche du gouvernement a annoncé l'enlèvement d'un président de bureau de vote à Tombouctou.

Si les enjeux du renouvellement du mandant de l'Assemblée nationale ne sont pas à discuter, l'on pourrait s'interroger sur la légitimité d'une telle élection qui, dit-on, a connu un faible taux de participation. Le gouvernement malien sera-t-il conduit à reprendre les élections ?

En rappel, le mandat de l'Assemblée nationale issue des élections de 2013 devait s'achever en 2018.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Coronavirus : A Ouagadougou, les marchés restés ouverts perdent aussi de leur affluence

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« A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ». Pour lutter contre le Covid-19, les autorités ont pris plusieurs mesures drastiques dont la fermeture de 36 marchés et yaars de la ville de Ouagadougou. Quelques jours après l'entrée en vigueur de cette mesure, ce lundi 30 mars 2020, dans certains marchés mêmes restés ouverts, l'affluence n'est plus celle de tous les jours.

Ce lundi 30 mars 2020, ce sont des marchés, qui ne sont pourtant pas frappés par la mesure de fermeture, presque vides que l'on a constatés de visu à Ouagadougou. Une situation qui laisse des vendeuses aux regards inquiets, assises devant les étalages de leurs marchandises. Pendant au moins deux heures, c'est-à-dire, de 8 h30 à 10 h 30, nous avons parcouru quelques yaars et l'affluence n'était pas au rendez-vous. Coronavirus oblige, les clients se font de plus en plus rares à ces heures où l'affluence devrait être au rendez-vous en temps normal.

Une situation inquiétante pour la plupart des commerçantes rencontrées de ces yaars, restés ouverts parce que n'étant pas concernés par la mesure de fermeture. La raison selon Mamounata Wili, une vendeuse d'épices et de produits alimentaires importés de la Cote d'Ivoire est qu'avec la peur du coronavirus qui règne les populations préfèrent rester chez elles. Depuis quelques jours, observe-t-elle, c'est cette atmosphère qui règne dans le marché.

Mamounata Wili ,vendeuse de produits alimentaire ivoiriens

Et même si, dit-elle, ce marché n'a pas été fermé comme les autres, les vendeuses vivent la même situation. « Nous sommes assises avec des cœurs meurtris, parce qu'à peine si on a des clients, ils ne viennent plus parce que chacun a peur et avec les fermetures des frontières dans quelques jours, on n'aura plus de marchandises, si les stocks s'épuisent. Notre souhait, c'est que Dieu nous vienne en aide pour qu'on puisse avoir un remède de cette maladie », lance-t-elle.

Pour cette autre vendeuse de légumes et d'épices, cette fois-ci locaux, Mamounata Tapsoba, les populations ne veulent plus venir au marché, parce qu'elles se sont ravitaillées dès l'annonce de fermeture des autres marchés et elles ne veulent plus sortir de leurs maisons. « Chacun se protège, sauf quelques-unes qui viennent encore, elles disent avoir peur et avec juste raison. Nous aussi, on a peur, on n'a juste pas le choix, sinon, on ne viendrait pas. On a tous peur mais avec les enfants et sans de l'aide, on va faire comment ? C'est pourquoi, on a porté des gangs pour se protéger et nous crions vers Dieu pour qu'il vienne à notre secours et nous aide à sortir de cette situation ».

Mamounata Tapsoba

L'essentiel, c'est la santé

Quant à Rasmata Compaoré, la santé n'a pas de prix. C'est pourquoi, selon elle, le premier ennemi de l'être humain, c'est la maladie et il faut demander à Dieu de nous apporter la santé pour que tout le monde puisse retrouver une vie normale.
Et Rasmata Kafando de renchérir en soulignant que l'essentiel c'est la santé. Elle qui croyait que comme son marché fait partie de ceux désignés pour rester ouvert, elle ferait un bon chiffre d'affaire, c'est le contraire qui se présente.

D'une vente minimum de 30 000 F CFA par jour, avec la maladie qui angoisse les gens, elle dit ne même plus avoir la somme de 20 000 F CFA.
En somme toutes attendent le retour normal à la vie sociale et économique, en invoquant Dieu et en appellent toutes les populations au respect des mesures éditées pour freiner la propagation du virus au plus vite.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Mise en quarantaine : « Si le gouvernement ne revoit pas sa décision, nous allons manifester », prévient un chauffeur

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Le coronavirus inquiète le gouvernement burkinabèà tel enseigne qu'il a mis en quarantaine plusieurs villes touchées par la maladie, parmi lesquelles Ouagadougou. Avec cette mise en quarantaine, la règle « personne ne rentre à Ouagadougou, personne ne sort de Ouagadougou », met en péril le « gagne-pain » de beaucoup de personnes qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Mamadi Ouédraogo, chauffeur-mécanicien :

« La quarantaine c'est bien. Mais nous les plus pauvres nous sommes pénalisés. Actuellement, on ne peut pas sortir, on ne peut pas rentrer. Toutes nos activités sont bloquées alors qu'on vit au jour le jour. Actuellement, je suis coincé côté financier. La faim risque de nous tuer si rien ne change. A ce propos, j'invite le gouvernement à revoir sa copie. S'il persiste dans sa décision, d'ici deux semaines, ça peut mal tourner pour les corps habillés. Parce qu'on va manifester notre mécontentement. Comme les membres du gouvernement sont rassasiés, ils font semblant d'ignorer nos problèmes. On souffre. C'est un cri de cœur que je lance ».

Souleymane Ouédraogo, chauffeur-mécanicien :

« Ce qu'on vit depuis la quarantaine c'est la souffrance. Je ne suis même pas capable d'avoir 100 ou 300 F CFA dans ma poche. Pourtant, j'ai une femme et un enfant qui comptent sur moi. Je sais qu'au cours de cette semaine, les choses ne vont pas bien se passer. On ne va pas se laisser faire. Pour freiner la propagation du covid-19 on décide de fermer les frontières, les marchés et yaars et de mettre Ouagadougou en quarantaine. Pendant ce temps, nous on fait comment pour survivre ? La Côte d'Ivoire, par exemple, a opté pour des mesures sanitaires sans fermer quoi que ce soit. Pourquoi ne pas emboiter leur pas qui a des avantages sur le plan économique ? »

Moussa Salgo, entrepreneur :

« Le fait de placer Ouagadougou en quarantaine nous a beaucoup touchés. Personnellement, j'avais des chantiers hors de la ville de Ouagadougou malheureusement les contrats sont suspendus. Du coup, mon personnel et moi se retrouvent au chômage. Comme c'est une mesure sanitaire, on essaie de comprendre mais ce n'est pas simple. Si vraiment, il y a des mesures d'accompagnement que l'Etat peut faire pour nous, ça va beaucoup nous soulager ».

Poké Inès Nina, conseiller clientèle :

« Le premier week-end s'est bien déroulé parce qu'on s'y était préparé. On avait fait nos provisions ; réaménager notre programme en fonction. En famille, on s'est inventé des activités avec les enfants. Avec mes jumelles de 5 ans, on a des jeux du genre fait quelque chose pour que maman soit fière de toi. Elles aident à ranger et aussi à nettoyer. Du coup, j'ai de l'aide au prix de bonbons bien mérités. Ce n'est pas si mauvais de rester à la maison et profiter de sa famille, surtout quand on sait qu'en restant chez soi on se protège et protège d'autres personnes. La quarantaine ne me pèse pas beaucoup. Je m'inquiète pour les jours à venir. Jusqu'à quand on pourra tenir ? Je pense aussi à ceux qui vivent au jour le jour. Qu'adviendra-t-il de ces gens si ça se prolonge ? L'incertitude nous fait peur. Vivement la fin de ce cauchemar ».

Youma Kouryamba, attaché de santé en santé et sécurité au travail :

« On vit depuis comme on peut. C'est vrai que nous sommes dans un pays où les gens vivent au jour le jour, mais la nécessité pour endiguer le coronavirus nous oblige à respecter les mesures édictées par le gouvernement. Parce que sans ses mesures, on ne va pas couper la chaîne de transmission du virus covid-19. Cependant, mettre en quarantaine la plupart des burkinabè sans mesures d'accompagnement ça va être compliquéà gérer. L'effet pervers risque de se produire si réellement on ne prend pas des mesures d'accompagnement. Sinon la quarantaine est nécessaire au risque d'évoluer vers un confinement total qui n'arrange personne ».

Sibiri Kabré, professeur des lycées et collèges :

« La quarantaine impacte la vie de chaque jour. L'objectif visé risque de ne pas être atteint. Parce que Ouagadougou ne se limite pas seulement au poste de péage. Il y a beaucoup de gens qui quittent hors des péages pour venir chercher leur gagne-pain à Ouagadougou. Ces gens seront obligés de contourner pour rentrer à Ouagadougou à moins de construire un mur. Le gouvernement gagnerait à faire des tests massifs pour connaitre ceux qui sont malades et qui sont ceux qui ont été en contact avec des personnes infectées, au lieu de faire la quarantaine ou l'objectif ne sera pas atteint ».

Mohamed Ouédraogo, ingénieur :

« La décision du gouvernement n'a rien changéà ma routine. C'est d'ailleurs une initiative de bonne guerre surtout à court terme parce qu'il faut éviter la contamination du coronavirus mais qui présente des limites dans le contexte et les réalités du Burkina, où la majorité survie au jour le jour. Du reste, j'apprécie positivement également la décision de fermer les points de réjouissances, de rencontre publique et permettre juste le fonctionnement de ce qui est nécessaire. En termes de doléance, j'invite le gouvernement à prendre des mesures d'accompagnement pour la reprise de la vie économique. On peut, par exemple, règlementer l'accès des marchés et suivre sa mise en œuvre ».

Adeguerou Waliou, agent des Editions Sidwaya :

« Parler de quarantaine suppose que l'on connait le pourquoi de cette décision du gouvernement. C'est la lutte et la protection contre le covid-19 qui a engendré cela. Et de ce fait, nous disons que la première semaine s'est bien passée car nous ne sommes pas en manque d'aliments. Nous voulons, comme les autres pays qui sont arrivés à bout de la pandémie, une décision de confinement totale et de désinfection de la capitale. Ce qui demande que l'autorité veille à l'alimentation des familles qui seront en difficulté. Nous devons travailler à sortir vite de ces contaminations car l'économie nationale en souffre. Ce qui ne contredit pas la légitimité de la quarantaine et ne nous a pas dérangé pour la première semaine qu'on a traversé».

Propos recueillis par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Une vie de confiné : L'expérience d'un stagiaire burkinabèà Bruxelles

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Parti en stage à Belgique précisément à Bruxelles, Gaston Lankoandé (nom d'emprunt. L'intéressé a préféré garder l'anonymat), ne s'imaginait pas qu'une bonne partie de son séjour se passerait entre quatre murs. La capitale européenne vit en confinement depuis le 18 mars 2020 et la mesure n'est pas prête d'être levée. Malgré tout, le compatriote poursuit ses cours, mais en ligne. Une vie de confinement, le lourd silence des rues, ses rares sorties. Une résilience qu'il a voulu nous conter.

Journaliste de formation et chercheur, Gaston Lankoandé séjourne à Bruxelles pour un stage. Mais Coronavirus oblige, son pays d'accueil a dû décider du confinement pour freiner la galopante progression de la pandémie. Cette mesure de confinement est bien particulière en Belgique. « La première ministre a dit dans son discours qu'elle faisait confiance aux belges pour s'auto discipliner. On ne nous empêche pas de sortir, on peut aller dans les alimentations, les pharmacies, faire du sport tout en respectant les consignes », explique Gaston Lankoandé.

Ainsi, dans les supermarchés, les alimentations, les mesures sont scrupuleusement respectées, la distance de un mètre est respectée. Les gens s'alignent et il est fait obligation à chaque client de prendre juste ce qu'il faut pour ne pas créer une pénurie. « Cela prend du temps, mais les gens s'y plient. Au début ça n'a pas été facile, parce que certains voulaient aller au Luxembourg ou aux Pays-Bas, parce que dans ces pays il n'y avait pas encore de confinement, mais ils ont vite pris conscience de la gravité de la situation et se sont rangés ».

Contrairement donc au voisin français par exemple, où il faut se munir d'un document dûment renseigné pour s'hasarder dans les rues, la Belgique a opté pour la confiance en la discipline de ses citoyens et cela semble fonctionner. « Les rues sont vides, alors que généralement, en tant que capitale européenne, les rues de Bruxelles grouillent de monde à tout moment. Aujourd'hui même j'étais au centre-ville pour prendre un appareil avec un enseignant, c'est totalement vide. » Bruxelles est une ville multiculturelle, une ville touristique. Au centre-ville, avant le confinement, « on entendait des gens s'exprimer en français, néerlandais, allemand (les trois principales langues du pays) mais également en chinois, en espagnol, en italien ; mais maintenant, c'est presque silence radio » poursuit notre interlocuteur.

Des cours pas suspendus mais en vidéoconférence

Mais, nous apprend-t-il, les citoyens sortent faire du sport, ce n'est pas proscrit, à condition de respecter certaines mesures. « Il m'arrive de sortir souvent au parc pour faire du sport, histoire de ne pas trop stresser en restant à la maison ». Une tolérance qu'il faut prendre avec responsabilité pour éviter que les mesures se durcissent, surtout que la première ministre Sophie Wilmès a annoncé le prolongement du confinement au 19 avril et potentiellement jusqu'au 3 mai.

« Nous sommes dans un immeuble, on est assez nombreux. On fait tout pour éviter la quarantaine, on est déjà en confinement. Si quelqu'un d'entre nous est malade, on sera obligé de nous mettre tous en quarantaine, et en ce moment, on ne pourra plus sortir. Par la grâce de Dieu, nous sommes tous en bonne santé, voilà pourquoi on doit éviter d'être trop en contact », précise le journaliste.

« La dernière fois que je suis alléà l'institut pour les cours en présentiel, c'était le 12 mars dernier », se rappelle Gaston Lankoandé. Réunis avant en atelier pratique de quatre à huit personnes, le format a été retoqué pour s'adapter à la nouvelle donne. « Nous venons d'entamer un atelier sur le long format, le reportage et l'enquête, le travail se poursuit malgré le confinement. On se réuni en vidéoconférence, avec les quatre enseignants qui animent l'atelier. C'est sûr qu'on a dû revoir nos ambitions à la baisse. Tout le monde travaille actuellement sur le coronavirus, mais avec un angle différent. Ici, ils sont en avance sur les cours en lignes, si fait que toutes les universités fonctionnent. Aucun cours n'est suspendu, on ne se retrouve pas physiquement, mais le travail continue avec les nouvelles contraintes », apprécie notre interlocuteur.

« La situation au pays nous inquiète »

A mille lieux de là, Gaston Lankoandé scrute la situation dans son Burkina natal. « Quand on suit les informations, on se rend compte que les choses s'accélèrent au pays et cela nous fait peur. Quand on voit comment la vie est au ralenti ici, alors qu'ils sont plus en avance, ont des soins plus adaptés, des alimentations disponibles », il y a de quoi deviser sur le future.

Surtout si la fièvre ne baisse pas et que les mesures restrictives doivent s'étaler dans le temps. « On souhaite que la situation s'améliore rapidement. Quand on est loin, ça fait encore peur avec les médias qui ne s'intéressent qu'aux informations qui font peur ».

En plus, la fin du stage est proche. Il faudra regagner le pays alors que les frontières sont fermées. C'est une équation à laquelle le chercheur pense, tout en restant optimiste quant à une embellie prochaine de la situation. En attendant, chaque soir, selon Gaston Lankoandé, les occupants des différents immeubles et appartements sortent applaudir à leur fenêtre pour quelques minutes. Une façon aussi de faire savoir à son voisin que l'on est toujours en bonne santé. « Ce sont des moments qui permettent de tisser des liens, parce qu'en temps ordinaires, chacun est chez lui ».

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Mise en quarantaine de Ouagadougou : La mesure passe difficilement à Kouba, sur la Route nationale N°5

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Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, le gouvernement burkinabè a décidé de la mise en quarantaine des villes touchées par la maladie. Entrée en vigueur le vendredi 27 mars 2020 à 5h, cette mesure connaît des difficultés dans sa mise en œuvre à la sortie Ouagadougou, sur la Route nationale N°5. Une équipe de Lefaso.net s'est rendue au poste de contrôle de Kouba, un village situéà la sortie de Ouagadougou, route de Pô, où les agents de sécurité tentent de faire respecter une mesure qui passe mal. Constat.

La mesure portant mise en quarantaine des villes ayant enregistré des cas de malades à coronavirus est entrée en vigueur le 27 mars 2020, à 5h. Cette décision, selon le gouvernement, devrait freiner la propagation de la maladie vers d'autres localités du pays, avec la perspective de l'élargir à chaque fois que les tests confirment d'autres cas. Nous voilà, ce dimanche 29 mars, sur la Route nationale N°5 (RN5) reliant la capitale Ouagadougou à la ville de Pô.

Le poste de contrôle de Kouba est géré par la Brigade anti-criminalité (BAC) de la police nationale. A ce poste situéà quelques kilomètres du péage, des agents de sécurité s'efforcent d'empêcher la sortie et l'entrée dans la ville de Ouagadougou. Malgré leur vigilance, certains usagers parviennent à entrer dans le territoire de la capitale.

Un camion de transport au péage

En effet, cette mesure du gouvernement continue d'être mal comprise par certains usagers, malgré les explications des policiers. Ayant quitté Ouagadougou pour rallier Pô, Ibrahim Nakandré, d'un ton élevé, fait comprendre à l'agent de sécurité qu'il se rendra à sa destination, quoiqu'il arrive, pour résoudre son « affaire ». Pour lui, « des pistes existent dans la brousse pour arriver à Pô». Il affirme que l'existence de la maladie est réelle, mais « nous devrons aussi vivre pour mieux résister à la maladie ».

Pour comprendre pourquoi les agents de la sécurité permettent à certains de franchir le poste de péage tout en refoulant d'autres, nous nous approchons des éléments de la BAC. Après quelques échanges, le chef de poste, ayant requis l'anonymat, décide de se référer à sa hiérarchie depuis Ouagadougou pour voir s'il peut donner des réponses à notre préoccupation. Surprise. Il nous lance cette phrase : « Ah ! Je suis vraiment désolé mais je ne peux pas donner des réponses à vos questions ».

A Ousmane Sawadogo, un motocycliste qui a pu franchir le poste de contrôle de Kouba, nous avons demandé comment il a fait pour que l'on le laisse passer. Au policier, dit-il, « j'ai montré ma pièce d'identité nationale et je lui ai fait comprendre que je suis du village de Koubri, à quelques encablures de là».

Toutefois, il estime que le gouvernement est allé trop vite dans l'application de cette décision. Selon lui, la mesure vise certes à protéger, mais jusqu'à présent, certains n'ont pas encore compris. Parce que ce sont ces déplacements qui les font vivre, certains ont opté d'emprunter des pistes en brousse pour continuer à mener leurs activités.

Un ressortissant à moto bloqué

Au poste de péage, les agents estiment que l'application de cette mesure a ralenti le trafic, mais concèdent la difficulté de la mise en œuvre de la décision. Seuls les véhicules de transport de matériel et de marchandises peuvent passer, conformément à ce qui a été annoncé par le porte-parole du gouvernement.

Outre ce constat au poste de contrôle de Kouba, un tour dans ce village nous convainc que les habitants ignorent jusqu'à l'existence de ce Covid-19. Les mesures d'hygiène édictées par les autorités sanitaires ne sont pas respectées. Les habitudes n'ont guère changé. Les uns et les autres continuent de se retrouver dans les cabarets et dans certains débits de boissons. Quelques-uns disent avoir entendu parler du coronavirus et tentent de se protéger en utilisant des cache-nez. D'autres en revanche disent que la maladie sévit uniquement à Ouagadougou.

Pour stopper la chaîne de transmission de cette maladie, tout le monde doit jouer son rôle, que l'on soit à Ouagadougou ou dans d'autres localités. Il faut continuer la sensibilisation pour que tous les Burkinabè prennent conscience de la nécessité de respecter les gestes barrières.

O. I.
Lefaso.net

Lutte contre le Covid-19 : La Lonab mise 250 millions de francs CFA

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La Lonab apporte sa contribution à la lutte contre le Covid-19. En effet, le directeur général de la Lonab, Simon Tarnagada, a remis ce lundi 30 mars 2020 au Ministère de la santé, un chèque de 250 millions de francs CFA.

Dans le groupe des donateurs pour la lutte contre le Corona virus, il faut ajouter la Loterie nationale burkinabè qui apporte au panier commun la somme de 250 millions de francs CFA. Cette contribution offrira au gouvernement, surpris comme beaucoup d'autres par cette pandémie, une bouffée d'oxygène. Et Simon Tarnagada, directeur général de la Lonab en est conscient.

“Nul n'ignore que nous traversons une pandémie qui est mondiale et qu'aucun pays sur la planète n'était prêt à l'affronter. Le Burkina Faso doit aussi se battre. La Lonab, en tant qu'entreprise citoyenne, a suivi l'exemple d'autres entreprises qui l'ont devancée et souhaite que d'autres entreprises emboîtent le pas pour contribuer à la lutte contre le Covid-19 afin que dans un relai relativement court on puisse booter cette pandémie hors de nos frontières”, a-t-il indiqué. La Lonab a choisi de remettre sa contribution au Ministère de la santé qui est, de l'avis du DG, la structure la plus habilitée pour décider des besoins urgents du moment.

Ce ne sont pas les besoins urgents qui manquent en ce moment. Les capacités des structures de santé sont très limitées en appareils respiratoires et en réactifs pour les tests dedépistage. Pour Emmanuel Sorgho, directeur de cabinet du Ministre de la santé, l'argent servira à renforcer ces capacités.

“Ces 250 millions vont servir à acquérir du matériel, des équipements et des produits en termes de réactifs pour pouvoir diagnostiquer aisément ce mal. Le don de la Lonab pourra contribuer victorieusement à la lutte contre la pandémie”, a précisé le directeur de cabinet du ministre de la santé.

En rappel, le bal des contributions a été ouvert par le PDG du groupe EBOMAF qui a offert une clinique et la somme de 50 millions. Il avait été suivi du PDG de Coris Bank avec 200 millions, du PDG du Groupe CIM Métal qui prend en charge la fourniture en gaz médical jusqu'au mois de mai. Des sociétés mais aussi des particuliers ont également apporté leurs contributions. C'est pourquoi le directeur de cabinet a invité les autres sociétés ou ceux qui le peuvent à soutenir le gouvernement dans cette lutte contre le Covid-19.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Coronavirus : Le Cardinal Philippe Ouédraogo testé positif

Décès de Dr RAYAISSE Jean Baptiste : Remerciements

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La grande famille RAYAISSE à Tamounouma, Bama, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Côte d'Ivoire,

Les familles : SARAMBE à Tamounouma, Bama, Ouagadougou et Bobo Dioulasso,
FARGO à Tamounouma, BALMA à Boussou et Ouagadougou, RONGA à Toubyengo et Ouagadougou, SAWADOGO à Tamounouma, Ouagadougou et Bobo Dioulasso,

Les familles alliées : ZOUGOURI, OUEDRAOGO, SANKARA, OUANGRAOUA, KABORE, TRAORÉ et ILBOUDO

Rayaissé Léon et famille à Tamounouma,

La veuve Maria Rayaissé/ née Sarambéà Bama
Rayaissé Valentin Marius et famille à Ouagadougou,

La veuve Adélaïde Rayaissé / née Zougouri à Ouagadougou

Ses enfants : Patrick, Darryl et Marvin

Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de sympathie expriment leur profonde gratitude à tous ceux qui de près ou de loin, les ont assistés lors de la maladie et du rappel à Dieu, le lundi 23 mars 2020 à Ouagadougou et de l'inhumation le 24 mars, 2020 au cimetière de Gounghin de leur fils, frère, époux, père, beau-père, oncle et ami :
Dr RAYAISSE Jean Baptiste,

Maitre de recherches, et précédemment Chef de l'Unité de Recherche sur les maladies à vecteurs et biodiversité au CIRDES à Bobo-Dioulasso.

Les remerciements vont à l'endroit :
De toutes les délégations,
Aux voisins du quartier Karpala,
A la communauté chrétienne catholique de la CCB Saint Constantin
A la Directrice Générale du CIRDES et sa délégation
Aux parents, amis et connaissances du défunt.

Ils se gardent de ne citer des noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu dans son infinie bonté rendre à chacun, ses bienfaits au centuple.

Le programme des messes vous sera communiqué ultérieurement.

Union de prières.

« Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui, ceux qui sont morts » 1 Thessaloniciens 4 : 14

Rassemblement de Mulhouse : Les contaminations au Covid-19 sous-estimées, selon une enquête de Radio France

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Le rassemblement évangélique de Mulhouse qui a réuni près de 2 500 personnes est l'un des principaux foyers du virus qui a contribuéà propager la maladie sur tout le territoire français. « Contrairement aux premières estimations, ce ne sont pas une centaine mais un millier au moins de fidèles qui ont été contaminés », révèle la cellule investigation de Radio France qui a mené une enquête sur le sujet.

L'enquête a révélé que l'évaluation du nombre de cas positifs au Covid-19 a été sous estimée et qu'ils sont plus d'un millier, ces personnes qui ont contracté le virus. « Mulhouse est la principale porte d'entrée du Covid-19 en France et a été le point de départ de nombreuses contaminations à travers le pays », soutient le média.

Les fidèles se sont donc salués, se sont fait la bise

Comment cela a-t-il pu se produire entre le 17 et le 21 février, durée du rassemblement ? Pour Nathalie Schnoebelen, chargée de communication de la Porte ouverte, l'association chrétienne organisatrice de l'événement, « les gestes barrières n'étaient pas encore recommandés par les autorités sanitaires ». Pendant ces cinq jours, « les fidèles se sont donc salués, se sont fait la bise, et se sont tenus par la main parfois en priant pendant les célébrations ».

Il ressort également de l'enquête qu'une femme du quartier, où se tenait le rassemblement « se souvient avoir serré la main du président français, la veille du jour où elle est tombée malade ». En effet, le 18 février, Emmanuel Macron se trouvait à quelques centaines de mètres de là où se tenait la rencontre.

Le témoignage de la dame laisse croire au médecin Patrick Vogt qu' « il avait donc des gens dans l'entourage proche de Macron qui étaient en période d'incubation et qui sont tombés malades le lendemain ».

Elle aurait contaminé 250 collègues dans un hôpital

Après une première alerte le 1er mars faisant cas de la contamination d'une femme et de ses fils, le pasteur Peterschmitt (testé positif le 3 mars) qui a organisé le rassemblement compte 18 personnes testées positives au sein de sa famille.
Les autorités sont alertées par l'église mais l'enquête sanitaire s'avère compliquée, car « aucun registre n'a été tenu lors du rassemblement, c'est un événement gratuit et ouvert à tous ».

Comme une traînée de poudre, le virus se répand. Selon le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) du Grand-Est, une infirmière des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, présente au rassemblement, aurait étéà l'origine de la contamination de 250 collègues soignants.

Le virus présent depuis janvier ?

La situation aurait pu dégénérer en Guyane si le pasteur évangélique Gilles Sax de retour de Mulhouse avec quatre autres compagnons avaient été testés positifs, comme pour ces trois retraitées corses présentes au rassemblement qui ont introduit le virus dans la région d'Ajaccio.

La situation se complique et aujourd'hui la France enregistre plus 45 000 cas et plus de 2 600 décès. Si pour certains la rencontre de Mulhouse était le principal foyer, d'autres comme le Pasteur Peterschmitt pensent que Mulhouse a amplifié sa propagation et qu'il est fort probable que le virus soit présent en France avant la rencontre. « Le 31 janvier, j'ai fait hospitaliser une jeune femme qui avait les symptômes d'une pneumopathie. Elle n'était pas affiliée à l'Eglise évangélique », raconte-t-il. « C'est tout à fait possible, confirme le docteur Vogt, car on est nombreux à avoir reçu des patients qui avaient des syndromes grippaux qui pouvaient être des cas de Covid-19. Mais ils ont dû passer au travers des mailles du filet car on ne faisait pas de tests à l'époque ».

Rappelons qu'au Burkina, le Pasteur Mamadou Karambiri et son épouse revenus de la rencontre de Mulhouse ont été testés positifs au Covid-19, le 9 mars. Le pays enregistrait dès lors ses premiers cas. Depuis, le virus ne fait que se répandre faisant ainsi à la date du 29 mars, 246 personnes infectées et 12 décès. Fort heureusement, il y a aussi des guérisons. 31 pour être exact.

Synthèse de Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
Source : www.francetvinfo.fr


Décès de Dr RAYAISSE Jean Baptiste : Remerciements et faire part

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La grande famille RAYAISSE à Tamounouma, Bama, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Côte d'Ivoire,

Les familles : SARAMBE à Tamounouma, Bama, Ouagadougou et Bobo Dioulasso,
FARGO à Tamounouma, BALMA à Boussou et Ouagadougou, RONGA à Toubyengo et Ouagadougou, SAWADOGO à Tamounouma, Ouagadougou et Bobo Dioulasso,

Les familles alliées : ZOUGOURI, OUEDRAOGO, SANKARA, OUANGRAOUA, KABORE, TRAORÉ et ILBOUDO

Rayaissé Léon et famille à Tamounouma,

La veuve Maria Rayaissé/ née Sarambéà Bama
Rayaissé Valentin Marius et famille à Ouagadougou,

La veuve Adélaïde Rayaissé / née Zougouri à Ouagadougou

Ses enfants : Patrick, Darryl et Marvin

Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de sympathie expriment leur profonde gratitude à tous ceux qui de près ou de loin, les ont assistés lors de la maladie et du rappel à Dieu, le lundi 23 mars 2020 à Ouagadougou et de l'inhumation le 24 mars, 2020 au cimetière de Gounghin de leur fils, frère, époux, père, beau-père, oncle et ami :
Dr RAYAISSE Jean Baptiste,

Maitre de recherches, et précédemment Chef de l'Unité de Recherche sur les maladies à vecteurs et biodiversité au CIRDES à Bobo-Dioulasso.

Les remerciements vont à l'endroit :
De toutes les délégations,
Aux voisins du quartier Karpala,
A la communauté chrétienne catholique de la CCB Saint Constantin
A la Directrice Générale du CIRDES et sa délégation
Aux parents, amis et connaissances du défunt.

Ils se gardent de ne citer des noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu dans son infinie bonté rendre à chacun, ses bienfaits au centuple.

Le programme des messes vous sera communiqué ultérieurement.

Union de prières.

« Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui, ceux qui sont morts » 1 Thessaloniciens 4 : 14

Lonab : Issaka Kaboré décroche plus de 92 millions

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La Lonab continue de faire des heureux même en ces temps de Covid-19. En effet, le premier responsable de la Nationale des jeux de hasard, Simon Tarnagda, a procédé au paiement du jeu 4+1 du dimanche 20 mars 2020.

D'un montant global de 92 847 000 francs CFA, le lot a été décroché par Issaka Kaboré. Sacré veinard, cet agent administratif a misé seulement 1800 francs.

Investir dans l'immobilier

“Nous avons procédé au paiement d'un lot de 92 millions issu du jeu du 20 mars pour une course qui s'est déroulée au Chili avant que nous n'arrêtions nos courses”, a indiqué le directeur général de la Lonab.

Lauréat du plus gros gain depuis le début de l'année, le gagnant prévoit de faire des investissements utiles. “Nous allons faire des investissements dans le domaine immobilier et celui de la santé”, a révélé Abdoulaye Kaboré, représentant le gagnant.

Possibilité de reprendre les jeux

Victimes, comme beaucoup d'autres activités, les courses pourraient reprendre à condition que la Lonab soit en mesure de respecter les consignes édictées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie. “Nous avons arrêté nos courses mais nous sommes en train d'étudier la possibilité de les reprendre si cela est faisable. Nous n'allons pas transgresser les consignes mais si d'aventure nous ne pouvons pas reprendre le jeu tout en les respectant, nous allons attendre que la situation se normalise. Mais si c'est possible, nous allons reprendre progressivement les jeux”, a laissé entendre Simon Tarnagda.

J.T.B
Lefaso.net

Lutte contre le Covid-19 : Des jeunes du secteur 53 de Ouagadougou apportent leur contribution

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Ce dimanche 29 mars 2020, des jeunes du secteur 53 de Ouagadougou, avec l'appui du footballeur international burkinabè Edmond Tapsoba, ont offert aux personnes âgées du marché de Lanoiyiri, 300 cache-nez, 300 flacons de gel hydroalcoolique, 400 gants et des lave-mains pour lutter contre la propagation du Covid-19.

Face à la propagation du coronavirus, les jeunes du secteur 53 de Ouagadougou ont décidé d'agir. C'est ainsi qu'ils ont décidé de toucher l'ancien pensionnaire de Salitas, Edmond Tapsoba, par le biais de son manager Boureima Maïga, afin de mobiliser des fonds.

Cette contribution des jeunes s'inscrit donc dans la vague de solidarité déclenchée par les Burkinabè dans le but de stopper la chaîne de transmission de la maladie à coronavirus. Le don, composé de 300 cache-nez, 300 boîtes de gel hydroalcoolique, 400 gants et de lave-mains, est destiné aux personnes défavorisées dans les quartiers et à celles qui sont dans le marché de Lanoiyiri. Selon les jeunes, cette couche sociale a des difficultés pour se protéger contre le Covid-19, car elle n'a pas souvent les moyens pour se procurer du gel hydroalcoolique, des cache-nez et des lave-mains.

Le responsable des jeunes offrant un casse-nez à une personne âgée

« Nous sommes heureux d'avoir bénéficié de ce don. Cela va contribuer à notre protection. Que Dieu nous éloigne de cette maladie ! Nous remercions Edmond Tapsoba d'avoir eu une pensée pour les personnes âgées », a déclaré Clémentine Compaoré, présidente des femmes du marché de Lanoiyiri.

Clémentine Compaoré, présidente des femmes du marché de lanoiyiri

Ces actions entamées par les jeunes vont s'étendre à d'autres secteurs. En décidant d'agir ainsi, les jeunes veulent montrer qu'en plus de faire des dons à l'Etat, il est également important de s'orienter vers les personnes vulnérables. « Certaines personnes donnent leurs contributions à l'Etat, mais nous, notre contribution vise à aider les personnes défavorisées afin de leur permettre de mieux se protéger contre la maladie », a souligné Boureima Maïga, agent de joueurs et représentant Edmond Tapsoba à cette activité.

Boureima Maiga, agent de joueurs et représentant Edmond Tapsoba

Les jeunes ont sillonné le marché de Lanoiyiri pour remettre aux personnes âgées des cache-nez, des gants et des flacons de gel hydroalcoolique. Ils ont aussi offert des lave-mains à certaines familles et procédéà des sensibilisations sur le Covid-19.

Photo de famille

Ces séances de sensibilisation ont porté entre autres sur l'importance du lavage des mains au savon, l'utilisation du gel hydroalcoolique et du cache-nez. Il a aussi été demandé aux populations de tousser dans le pli du coude, d'éviter de se serrer la main, de cracher partout, etc.

O. I.
Lefaso.net

Lutte contre le covid-19 : un citoyen penche pour la création d'un fonds d'urgence sanitaire

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Le Burkina Faso à l'instar des autres pays du monde est engagé dans une lutte sans merci contre le covid-19. Les chercheurs ne dorment presque plus. Ils cherchent la formule magique qui pourrait contrecarrer la maladie. Afin de mieux combattre ce fléau, un citoyen suggère dans cette tribune la création d'un fonds d'urgence sanitaire. Pour lui, l'on doit tout faire pour que les propos du directeur général de l'OMS ne soit pas une réalité. Il disait « l'Afrique doit se réveiller, le pire est devant ». Lisez !

Frappé de plein fouet depuis le mois de décembre 2019 par la pandémie du coronavirus : "Covid 19", avec comme épicentre la ville de Wuhan, en chine continentale, le monde entier, quasiment surpris, s'organise pour apporter une réponse sanitaire tous azimuts. Les pays africains dans leur majorité, ont observé passivement à l'expansion de la pandémie.

Rares sont ceux qui ont, dans un esprit d'anticipation, mis en place des dispositifs « barrières » pour à tout le moins, détecter des cas suspects de porteurs du virus pour d'éventuelles prises en charge. L'inadaptation quelquefois, des stratégies de communication pour mieux toucher les habitants des derniers hameaux de culture de nos villages, l'insouciance couplée à l'incivisme et à l'ignorance de la plupart de nos concitoyens rendent difficile la rupture de de la chaîne de propagation de la maladie.

Combien de temps avions nous mis, consciemment ou inconsciemment en effet, avant de voir les lieux de culte (églises, temples et mosquées), marchés et yaar, écoles et universités fermés ? Le "fantôme" ne s'est-il pas déjà introduit dans la case ? Maintenant qu'il (le "fantôme") est là, que faire ? Comment faire pour « conjurer », « exorciser » le « démon » ? Seules des prières ne suffisent pas et ce n'est pas les Italiens qui nous dirons le contraire ! Voici autant de questionnements auxquels l'on devrait apporter des réponses pour éviter le « scénario à la chinoise ou à l'italienne ! »

Fort heureusement, certaines mesures gouvernementales prises dans un contexte de défi sécuritaire déjà présent trouvent tout leur sens et s'inscrivent bien dans ce registre. Sont de celles-là, les fortes mesures prises par le Chef de l'Etat allant de l'instauration d'un couvre-feu à ce la fermeture temporaire des frontières terrestres, ferroviaires en passant la restriction des certains vols aériens.

Outre ces mesures très salutaires, il importe que les autorités locales les maires des communes en l'occurrence), prennent de toute urgence, des mesures sanitaires conformément aux dispositions de la loi no 022/AN du 24 mai 2005 portant Code de l'hygiène publique au Burkina Faso.

En effet, les articles 9 et 10 de la loi suscitée disposent ceci : article 9 : « il est interdit de poser des actes susceptibles de porter atteinte à l'hygiène publique », article 10 : "les collectivités décentralisées concourent avec l'Etat, à la promotion et à la protection de l'hygiène publique ? A cet effet, elles initient des actions, édictent et mettent en application les règlements dans le sens du renforcement de l'impact des dispositions de la présente loi » fin de citation.

C'est dire donc que les maires des communes, outre le fait qu'ils soient Officiers de police judiciaires (OPJ) doivent jouer pleinement et entièrement leurs rôles en ce moment particulièrement critique si l'on veut réellement préserver la santé de nos populations rurales dans la majorité des cas.

Aussi, pour soutenir toutes ces actions, il apparaît plus qu'impérieux de mettre en place un « fonds spécial urgence sanitaire » (FSUS) pour lutter contre le COVID 19 qui pourrait être alimenté par les grandes entreprises et sociétés, les opérateurs économiques et toutes autres personnes physiques ou morales (simples citoyens, partenaires techniques et financiers...) désireuses d'apporter leurs contributions si modestes soient elles !

Cela pourrait avoir l'avantage de « fédérer » les énergies et de permettre d'être plus réactif dans les actions de riposte et pourquoi pas de soutenir la relance de certains pans de notre économie qui pourraient être durement touchés du fait de la pandémie. C'est en cela que je salue le geste empreint d'humanisme et de patriotisme dont a fait montre, l'opérateur économique monsieur Mahamoudou BONKOUNGOU, PDG du groupe EBOMA F CFA pour son don (clinque de 30 lits etc un chèque de 50 millions de FCFA) à l'Etat burkinabè dans le cadre de cette lutte.

Gageons que le cri de cœur du Directeur général de l'organisation mondiale de la santé (OMS) qui disait ceci et je le cite : « l'Afrique doit se réveiller, le pire est devant », reste un simple état d'esprit et non quelque chose de réalisable ! Tel est le sens de ma réflexion.

Tous et ensemble, boutons le covid 19 hors du Burkina et du continent !
Burkina Faso, ma patrie, je t'aime !

Lassane OUEDRAOGO
E-mail : lassouedra63@yahoo.fr

NB : le chapô et litre sont de la rédaction

Covid-19 : Le syndicat des artistes musiciens appelle au paiement par anticipation des droits de représentation

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Les temps sont durs pour les acteurs culturels en ces temps de maladie à coronavirus. Dans une lettre adressée au Directeur général du Bureau burkinabè des droits d'auteur (BBDA), le syndicat des artistes musiciens demande le paiement par anticipation des droits de représentation.

« Au regard de la situation critique qui prévaut dans le milieu culturel, le SYNAMUB en tant que partenaire social de l'administration et en tant que porte-parole des artistes musiciens, vient par la présente, exhorter le BBDA à procéder au paiement par anticipation des droits de représentations dans le mois d'avril au lieu du mois de mai comme prévu et ce via les modes de paiement électroniques mis en place par les réseaux de téléphonie mobile », ont stipulé les auteurs de la lettre.

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