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Dispositifs de contre le COVID-19 : Le gouvernement rassure que des mesures d'accompagnement socio-économiques seront prises

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Les mesures de restrictions dans l'offensive contre le COVID-19 font l'objet de nombreux commentaires au sein de l'opinion, nombre de citoyens estimant qu'elles doivent être accompagnées de soutiens pour permettre à la grande masse de supporter la situation. Face à cette préoccupation exprimée çà et là, le ministre Remis Fulgance Dandjinou rassure ...

« Des réponses seront apportées », a-t-il annoncé au cours du point de presse du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) ce vendredi, 27 mars 2020. C'est dans cette logique qu'il est revenu sur les efforts du ministère du commerce, de l'industrie et de l'Artisanat à travers le rappel des prix des produits les plus sollicités de l'heure, notamment le gel hydro-alcoolique.

« Nous ne sommes pas dans un contexte où nous devons tolérer ce genre de situations... Il ne faut pas surtout les encourager », clarifie-t-il au sujet de la flambée des prix constatées par endroit. Il exhorte les citoyens à signaler tous ceux qui vendraient les produits au-delà des prix fixés par le ministre du commerce, de l'industrie et de l'Artisanat.

Le ministre a également dévoilé, parmi les mesures, la sécurisation de l'approvisionnement du pays, la maîtrise des fluctuations des prix des produits de grande consommation (avec la présence des équipes du ministère du commerce sur le terrain), les efforts de mise à la disposition des solutions hydro-alcooliques et les masques de protection.

Le ministre Remis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement, a rassuré que tous les secteurs seront évalués en vue de permettre à tous les acteurs de pouvoir amortir le choc de la situation. Des « réflexions très avancées » sont donc en cours pour voir comment prendre en compte le volet économique des secteurs d'activités qui subissent un coup du fait de cette crise sanitaire, rassure-t-il.

« Donc, il y a une évaluation qui est faite secteur par secteur, qui est remontée au ministère du ministère du commerce et avec le ministère en charge des finances. Les mesures seront évaluées, annoncées et mises à la disposition des différents acteurs pour permettre donc de sortir de cette passe…», explique Rémis Fulgance Dandjinou, invitant les acteurs à rester confiants.

Il a saisi le cadre pour réitérer l'appel au respect des mesures. « Chacun doit se convaincre que c'est dans l'application des mesures qu'on trouvera une solution à la rupture de la chaîne de transmission du virus. (…). Chacun de nous doit avoir un minimum du devoir vis-à-vis de la nation et vis-à-vis des autres Burkinabè. Quand on met en place une mesure, ce n'est pas pour le plaisir de la mettre en œuvre… Il n'y a aucun mérite àêtre acteur de la perte de vie d'un proche ou d'une partie de notre communauté», appelle à la responsabilité, le ministre Djandjinou.

O.L
Lefaso.net


Burkina Faso : La gestion des problèmes fait peur

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L'avenir au Burkina Faso fait peur. Lorsque nous regardons la crise qui secoue le monde actuellement, nous devons avoir peur. Nous devons revoir notre manière de fonctionner, pour être maîtres de notre destin.

Maillon faible du système, nous voltigeons sans point de chute précis et, de surcroît, à reculons. Et lorsque nous jetons un coup d'œil à l'horizon, nous ne voyons que des nuages de désespoir et de misère. Notre pays, dans le concert des nations, est malheureusement logé dans le tableau des pays à difficultés. On a beau le dire aux premiers responsables, ils feindront de ne pas l'entendre.

Nous l'avons plusieurs fois dit et répété : on ne gère pas un pays avec de l'amateurisme. Depuis sa prise de pouvoir, quelle décision importante et de grande envergure le président Roch Kaboré a prise sans hésitation ? Même quand le pays était dans la ligne de mire des forces du mal, c'était le cas. Et voici encore une situation où les tâtonnements nous ont conduits dans des moments terribles. Un adage moaga dit ceci : « On ne laisse pas le fantôme entrer dans la maison avant de fermer la porte ».

Depuis le début de la crise liée au coronavirus, le gouvernement a voulu jouer à cache-cache avec le peuple. Il a même négligé la gestion de la crise, tout en oubliant que la maladie se propage à une vitesse inédite. Prenons par exemple le cas au Togo où, dès les premiers cas de Covid-19, les autorités ont réagi promptement en interdisant les regroupements de plus de quinze personnes.

Dans la gestion de cette crise, il y a des décisions qui entraînent la psychose chez les populations. La communication liée au Covid-19 connaît d'énormes difficultés. Certaines décisions des autorités ne sont pas souvent bien expliquées, ce qui crée des confusions. En Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso détient le triste record du plus grand nombre d'infections au coronavirus.

Le comble, c'est le fait que le président n'apparaît que lorsqu'il s'agit d'un discours à l'adresse de la nation. Et de quelle manière ? Ce qu'il oublie, c'est que le discours d'un président fait avec conviction donne confiance au peuple. Mais si on continue de tâtonner avec des « mesurettes », on risque le pire. Pendant ce temps, certains pays, dans la même situation, prennent des mesures draconiennes parce que leurs responsables ont pris la pleine mesure du danger de ce virus.

Par exemple, quand le président ivoirien, Alassane Ouattara, s'adressait à ses concitoyens dans la soirée du 23 mars dernier, il a, comme un père, tenu un langage de fermeté après avoir remarqué que les premières mesures prises pour stopper la propagation du virus n'étaient pas respectées. De même, au Sénégal, les autorités sont passées à une autre étape parce qu'elles ont pris au sérieux la maladie.

Le développement repose sur la confiance. Pourtant, au Burkina, il y a une rupture de confiance. Les populations ne semblent plus avoir confiance à leurs dirigeants, au regard de la manière dont certains évènements ont été gérés.

Lors de son investiture en 2015, Roch Kaboré avait pris, devant le peuple burkinabè, « l'engagement d'instaurer un dialogue social fécond avec tous les Burkinabè pour qu'ensemble, nous brisions les chaînes de la misère pour construire une nation forte, digne et respectée ». En comparant cette déclaration à la réalité sur le terrain, il y a des choses à revoir.

« Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte », a dit Emile de Girardin. Et voilà la situation dans laquelle ce manque de prévision nous a conduits. Dans la gestion d'un pays, il faut du réalisme pour donner une certaine confiance à son peuple. Nous sommes toujours surpris par les évènements et, le comble, on constate aussi des tâtonnements dans les prises de décisions pour sauver le pays.

Sur le plan individuel, ils sont nombreux, les Burkinabèà ne pas comprendre que leur Etat ne soit pas à mesure de gérer la situation actuelle. Dans l'histoire, aucune nation ne s'est développée grâce à l'aide. Mais dans notre pays, cette habitude de tendre la main est toujours ancrée dans les mentalités. Mais ce qu'on oublie, c'est que tendre la main, c'est tendre la main à la misère. Et c'est pourquoi nous devons revoir la gestion du pays.

Parmi les pays plongés dans cette crise, le Burkina semble être à la traine avec des déclarations. Dans la gestion de cette crise, comparativement à d'autres pays, nous continuons àêtre ouverts à tous les vents. Soyons pragmatiques au moins une fois. Dans un pays où une grande majorité de la population baigne dans la misère, où l'insécurité alimentaire tourmente des millions de citoyens, il faut éviter que les conséquences des solutions proposées ne soient plus cruelles que le mal. Et les grincements de dents se font de plus en plus sentir chez les populations.

Notons que ce pouvoir et ses collaborateurs étaient de plain-pied dans la pré-campagne électorale. Et maintenant que le pays est plongé dans une crise sanitaire, on manque de moyens pour accompagner les décisions. Mais il n'est pas tard pour se ressaisir afin de sauver le peu qui reste.

O. I.
Lefaso.net

Décès de TATIETA Née BALIMA Marie Louise : Faire part

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Le Chef du canton de Tanghin ;
Les grandes familles TATIETA, KIEKIETA, ZOUNDI, ILBOUDO, COMPAORE, KOUANDA à Siguinvoussé (Tanghin Dassouri) ;

M.TATIETA Marcel et ses enfants Agathe à Dakar, Bruno, Irène, Yvette, Raissa à Ouagadougou, Deborah à Accra, ses petits-enfants ;

Les familles alliées TRAORE, OUEDRAOGO, SAKANDE, GNOULA, SOWAH ;
Les grandes familles BALIMA à Tenkodogo, Koupèla, Ouagadougou, Tanghin Dassouri, en Afrique du Sud, en France, en Belgique, au Canada, aux USA ;

La famille de feu Robert BALIMA à Tanghin Dassouri, ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leur épouse, mère, sœur, Tante, belle-sœur, grand-mère, Madame TATIETA Née BALIMA Marie Louise, précédemment infirmière d'Etat à la retraite le Mardi 24 mars 2020 et de l'inhumation le 25 mars 2020 au cimetière Municipal de Gounghin (Ouagadougou).

Ils remercient particulièrement le Directeur et les Personnels soignants de la clinique notre Dame de la Paix et du CHU de Tingandogo.
Un programme de messe pour le repos de son âme vous sera communiqué ultérieurement.
NB : Les condoléances seront reçues à une date ultérieure.

Décès de OUEDRAOGO OUAMNOAGA Joseph : Faire part

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« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » 2 Thimotée 4 :7
Les grandes familles OUEDRAOGO et ZONGO à Ouagadougou, Boulsin, Ouahigouya et Titao

Les familles alliées, KOUDOUGOU, YEKLKOUNI, KONATE, ILBOUDO, KABORE, BONKOUNGOU, KAGAMBEGA, SOURWEMBA, NIKIEMA, BORRO à Ouagadougou, Ouahigouya, Boukou, Laye et France,

Les enfants Olivier, Carole, Myriam, Solange, Sylvie Valérie, Juliette à Ouagadougou et France, les familles, à Ouagadougou et en France
Les petits enfants, à Ouagadougou et France
Le Bazoulé Naaba, Le Boulsin Naaba à Ouagaodou,

ont la profonde douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances le décès de leur époux, père, grand- père, grand frère, oncle, beau-père, cousin, Monsieur OUEDRAOGO OUAMNOAGA Joseph, Expert-comptable, PDG du Cabinet FIDEXCO.SA, décès survenu le samedi 28 Mars 2020 à Ouagadougou aux environs de 13H de suite de courte maladie.

La famille OUEDRAOGO vous remercie de votre soutien en ces moments douloureux.

Que son âme repose en paix. Union de prière

COVID-19 : La difficile équation des accompagnants de malades résolue par une application.

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Le médecin burkinabé spécialiste en Epidémiologie, Dr Ahmed Yaogo présente un nouvel outil en ligne qu'il a développé pour participer à la lutte contre le COVID-19.Cet outil est incorporé dans une application dénommée ePresc.

En Afrique, la faible disponibilité de professionnels de soins et de consommables médicaux oblige la présence d'accompagnants auprès des malades. Cette réalité n'est pas compatible avec la gestion d'une épidémie de grande ampleur comme le COVID-19 avec une contagiositéélevée. Pour être efficace dans la lutte contre le COVID-19, il faudra une mesure totalement exclusive (aucun accompagnant dans les centres de santé).

Cette mesure devra concerner tous les centres de santé sans exception. Si l'épidémie avance, les accompagnants admis auprès des patients ne tarderont pas àêtre patients et pérenniser la chaine de transmission. Dans les pays développés, cette difficulté n'existe pas donc aucun outil n'a été développé pour y faire face.

Un module a donc été développé dans l'application ePresc (Lauréat médaille d'or concours GENIE TIC 2019) afin de proposer une solution simple :
Que de façon anticipée, ceux qui le souhaitent s'inscrivent dans un répertoire sécurisé accessible dans l'application via l'onglet « Déclarez contacts de secours » en utilisant les éléments de sa pièce d'identité.

Si une situation d'hospitalisation en urgence survient, et qu'à un moment donné on a besoin de contacter une personne de confiance, le personnel de santé aura juste à :
1) Prendre la pièce d'identité de la personne ;

2) Se rendre dans l'application ePresc - Rubrique "Urgences - Cliquez ici" et suivre les instructions pour avoir les contacts que la personne avait déclarées avec possibilté d'appels directement dans l'application.

Ce geste simple va être déterminant pour sauver des vies. L'objectif principal est de faciliter les échanges du personnel soignant avec les familles de malades – sans contact physique.

ePresc (https://epresc.care/) est une application (web/mobile) dédiée à la gestion numérique de l'information médicale des patients sur la vie entière et sur toute la trajectoire des soins. ePresc présente un système de sécuritééprouvé et stable. L'intérêt du présent module est multiple :

1) Intérêt social (possibilité de contacter en temps réel les personnes de confiance d'une personne atteinte de COVID19 en situation d'urgence - en utilisant sa pièce d'identité. Cela réduit les délais de prise en charge et évite les situations sociales complexes dans les hôpitaux).

2) Intérêt clinique (renseignement à distance par les proches d'informations précieuses pouvant être utiles pour la prise en charge).

3) Intérêt thérapeutique (renseignement par les proches d'informations précieuses pouvant être utiles pour l'administration des traitements en évitant tous les médicaments contre-indiqués ou allergéniques).

4) Intérêt de gestion (une facilité de gestion de l'information patient).

5) Intérêt économique (gain de temps dans le diagnostic par la collecte de l'histoire de la maladie auprès de la famille - donc prise en charge plus souple et moins cher…).

ePresc - Lauréat médaille d'or concours GENIE TIC 2019 – Burkina Faso
Web : https://epresc.care/
Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=care.epresc.ahmedyaogo.ipresc&hl=fr&pcampaignid=MKT-Other-global-all-co-prtnr-py-PartBadge-Mar2515-1

COVID-19 : Mieux se préparer, répondre et récupérer

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Aucun de nous ne sera en sécurité tant que nous ne serons pas tous en sécurité et que personne ne sera laissé de côté

Les femmes sont les plus touchées par la fermeture des crèches institutionnelles, des écoles et des frontières, et les gagne-pains des petites entrepreneures et commerçantes sont en jeu. Photo : PNUD Chad, /Aurélia Rusek
J'ai toujours été optimiste, mais cela m'est difficile quand je considère la propagation du COVID-19 sur le continent de ma naissance. L'Afrique sera sans aucun doute plus durement touchée que partout ailleurs sur Terre, avec des impacts durables et catastrophiques. À ce stade, seuls quelques pays africains n'ont pas signalé de cas. La trajectoire probable de la pandémie est effrayante.

COVID-19 impacte déjà fortement les économies. Le commerce, la bouée de sauvetage de l'Afrique, s'est fortement contracté, et les exportateurs de pétrole risquent de perdre jusqu'à 100 milliards de dollars américains rien qu'en 2020 (Commission économique pour l'Afrique - CEA). Les bénéfices projetés des investissements étrangers directs ont été révisés à la baisse, avec une contraction de 15 % prévue dans le monde (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement - CNUCED, en anglais).

Le PIB de l'Afrique passera de 3,2% à environ 2% (CEA). Une nouvelle crise de la dette est à craindre, pendant que le continent cherche désespérément des ressources pour faire face à la situation. Les envois de fonds de la diaspora africaine s'effondrent, tandis que la pandémie force les économies plus développées à s'arrêter.

Ces macro-projections désastreuses pâlissent par rapport à la souffrance humaine vécue actuellement par les ménages et les individus à travers l'Afrique. Les femmes sont les plus touchées par la fermeture des crèches institutionnelles, des écoles et des frontières, et les gagne-pains des petites entrepreneurs et commerçants sont en jeu. Les lieux de culte ont fermé, augmentant l'anxiété et l'inconfort psychosocial.

L'Afrique se met rapidement au diapason du confinement global, mais sans les infrastructures et les ressources pour amortir le choc, même de façon minime.
La pandémie de COVID-19 en Afrique m'inquiète profondément pour deux raisons majeures. Premièrement, son point de déclenchement, le secteur de la santé, est extraordinairement faible. Et deuxièmement, sans mesures drastiques, les voies de transmission multidimensionnelles du virus inverseront des décennies de progrès de développement, renforçant la pauvreté extrême et provoquant une misère indescriptible.

Africa Centre for Disease Control.

La pandémie intervient dans au moins quatre contextes nationaux : les pays qui n'ont encore enregistré aucun cas ; ceux qui mettront l'accent sur l'atténuation et limiteront la propagation ; ceux qui ne pourront pas contenir le virus ; et ceux déjà fragilisés ou déchirés par les conflits ou COVID-19 deviendra une catastrophe cyclique de plus.

Comment l'Afrique peut-elle mieux se préparer, répondre et se relever
COVID-19 assaille certains des systèmes de santé les moins à même de faire face à une pandémie. Les problèmes observés dans certains des pays les plus avancés, eux-mêmes dépassés, mettent en évidence l'ampleur du défi pour l'Afrique en matière d'unités de soins intensifs, de kits de test, de disponibilité de lits d'hôpital, d'équipements de protection individuelle tels que des masques, des gants et des désinfectants ou encore de soins intensifs tels que les ventilateurs.

La faible capacité de production de l'Afrique signifie que ces produits doivent provenir de l'extérieur. Et c'est là que les choses se compliquent.
Les centres logistiques mondiaux ont fermé leurs portes ou le feront bientôt. Les chaînes d'approvisionnement sont interrompues en raison des fermetures d'usines ou d'interdictions d'exporter imposées par des pays disposant de grandes capacités et de stocks, dont aucun n'est en Afrique. Au cas où ces fournitures seraient disponibles, la question se pose de savoir si les pays africains ont la capacité de les faire fonctionner, avec un déficit d'agents de santé travaillant maintenant à l'intérieur de leurs frontières.

Les mesures de prévention et d'atténuation, telles que le lavage des mains et la distanciation sociale, doivent être priorisées pour empêcher le nombre d'infections d'augmenter. Mais l'efficacité de certaines mesures d'atténuation sera freinée par certaines pratiques sociales, culturelles et religieuses en Afrique. L'épidémie d'Ebola nous a appris que les pratiques culturelles peuvent accélérer la propagation communautaire. Elle nous a également appris que l'adaptation de ces mêmes pratiques peut jouer un rôle essentiel dans la réduction des infections.

Ebola a forcé les pays touchés à trouver des moyens innovants d'isoler les gens, de soigner les malades et d'enterrer leurs proches. Ces progrès sont le résultat de deux ingrédients essentiels : l'écoute et la confiance. COVID-19 offre une autre occasion de renouveler le contrat social entre l'État et la société, afin que l'éloignement social, qui existe désormais par décret dans plusieurs pays, puisse être à nouveau adopté pour sa promesse de survie.

Nous devons communiquer largement, notamment par le biais de technologies numériques innovantes - en tirant parti du grand nombre d'Africains équipés de téléphones mobiles - pour faire passer le message. Une initiative récente du PNUD, de l'UNICEF, de l'OMS et de WhatsApp a créé un pôle d'information WhatsApp sur le coronavirus qui diffuse des informations récentes et vérifiées aux agents de santé, aux éducateurs, aux organisations à but non lucratif, aux gouvernements locaux, aux entreprises locales, aux communautés et à leurs dirigeants.

Aider les communautés à accéder aux ressources de base telles que le savon et l'eau devrait être au cœur de notre réponse. Mais certaines communautés, si elles ont accès à de l'eau potable, préfèrent la boire. La pandémie doit nous inciter à accélérer nos efforts pour remédier à ce manque.

Des établissements correctionnels encombrés pourraient également devenir des points chauds pour la transmission du virus. Les gouvernements devront aborder cette question dans le cadre des droits de l'homme, en garantissant aux détenus une protection adéquate. Le sort de plus de 10 millions de personnes vulnérables déplacées à l'intérieur de l'Afrique est aussi particulièrement inquiétant. Il faut trouver des solutions pour les protéger.

Source : Banque Mondiale (en anglais, PDF)

Combattre le COVID-19 sous tous ses aspects

Au milieu des craintes croissantes d'une récession mondiale, les plus vulnérables s'inquiètent de trouver de la nourriture, un abri ou un gagne-pain. Nombreux sont ceux qui vivent d'un salaire journalier informel. Les divers plans de sauvetage proposés par les économies avancées pour leurs entreprises et leurs citoyens seraient extrêmement difficiles à mettre en place dans un contexte africain, ou la plupart des nations n'ont pas encore de mesures de protection sociale. Nous devons trouver un moyen de créer des filets de sécurité sociale en Afrique - afin de préserver les moyens de subsistance, les personnes et la planète que nous partageons.

Une des principales implications du confinement est la non-continuité des services publics essentiels. Plusieurs décrets demandent à tous de rester à la maison et, si possible, d'y travailler. Cela présuppose une certaine capacité numérique - existante, grâce à la pénétration croissante d'Internet en Afrique, mais pas à l'échelle requise pour garder les gouvernements en fonction. Les déficits systémiques de puissance / énergie limitent encore la viabilité des activités par des moyens numériques. De plus, tous les services publics clés ne sont pas encore numérisés.

Pour maintenir les services essentiels ouverts, il faudra soutenir les gouvernements en investissant rapidement dans les capacités de travail à distance, en particulier dans les systèmes de services sociaux, afin de garantir que cette crise ne provoque pas de troubles sociaux et civils.

Le financement et les partenariats sont essentiels
Les gouvernements africains ont besoin de financement pour mieux se préparer, répondre et se remettre de COVID-19.

Au PNUD, où je suis administratrice adjointe et Directrice du Bureau régional pour l'Afrique, nous travaillerons avec le système des Nations Unies, le secteur privé et d'autres partenaires pour aider les gouvernements et les communautés africaines à se procurer des équipements essentiels - y compris des équipements de protection, des ventilateurs, et des kits de test - tout en favorisant les mesures d'atténuation et la continuité des fonctions essentielles du gouvernement et en renforçant rapidement les capacités au niveau des pays.

À mesure que les ressources financières deviennent disponibles, nous devons veiller à ce qu'elles ne créent pas de fardeau supplémentaire sur un continent récemment évalué comme au bord d'une crise de la dette. Personne ne devrait profiter d'une crise de cette nature.

Les entreprises africaines peuvent jouer un rôle clé en apportant des fournitures essentielles aux ménages et aux gouvernements. Il est maintenant temps de se manifester - non pas pour le profit, mais pour les concitoyens - par l'innovation et la philanthropie.

Les récits d'innovateurs sénégalais qui se sont associés pour développer des kits de test fournissant des résultats en 10 minutes témoignent du potentiel de l'Afrique. Les innovateurs africains peuvent et doivent montrer la voie. Les philanthropes africains devraient placer leur argent là où se trouvent leurs marchés en soutenant les efforts de réponse et de relance.

Il est temps que l'Afrique augmente en priorité sa production de médicaments essentiels et d'équipements médicaux. Cette campagne d'approvisionnement sans précédent confirme la disponibilité du marché.

L'Afrique devrait investir dans la durabilité en accélérant la mise en œuvre du schéma directeur de l'Union africaine (UA) pour le développement industriel accéléré de l'Afrique (AIDA) et des traités tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAA). Prioriser les lignes tarifaires essentielles à la fourniture d'un traitement pour le COVID-19 est une cible facile pour les membres de l'UA alors que la date de début des échanges, le 1er juillet, approche.

Je salue le travail accompli par le Centre de l'UA pour le contrôle des maladies (AU-CDC) dans le déploiement de sa stratégie COVID-19. Cet effort doit être pleinement soutenu par tous les partenaires, y compris le G-20. Le PNUD se réjouit de travailler avec l'UA-CDC pour soutenir sa mise en œuvre.

L'administrateur du PNUD, Achim Steiner, a clairement indiqué que les ressources de notre agence sont entièrement consacrées à la lutte contre le COVID-19, et nous travaillons en étroite collaboration avec les gouvernements, les communautés et les institutions régionales pour réagir de manière à renforcer les systèmes de santé, à renforcer les économies et à garantir les moyens de subsistance. L'appel urgent du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à un cessez-le-feu mondial est particulièrement pertinent pour l'Afrique. Il est essentiel non seulement de freiner mais d'aplatir la courbe de transmission du virus partout.

Aucun de nous ne sera en sécurité tant que nous ne serons pas tous en sécurité et que personne ne sera laissé de côté. C'est déjà l'une des principales leçons de la pandémie de COVID-19. Et si les défis à venir sont inédits, nous devons tous garder espoir avec les mots de Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible tant que ce n'est pas fait. »

Ahunna Eziakonwa Administratrice assistante du PNUD et Directrice du Bureau régional pour l'Afrique

Coronavirus au Burkina : 15 nouveaux cas, 1 décès et 2 guérisons au 29 mars 2020

Décès de TRAORE Souleymane Naportégué : Faire-part

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Inna Lillahi Wa Inna Ilayhi Raji'un

- Les grandes familles TRAORÉ, OUÉDRAOGO, BAYA, COULIBALY, KONATÉ, DIALLO, BERTÉ, DAO, SANGARÉ, BENGALY à Ouaga, Bobo, Banfora, Abidjan, Sikasso, Kotoura et villages environnants ;
- La veuve TRAORÉ Awa, les enfants et petits-enfants à Ouaga et au Canada ;
- Les familles alliées : KABORÉ, ZONGO, TRAORÉ, COULIBALY, DIOLOMPO, OUÉDRAOGO, YAMÉOGO, NONGUIERMA, TITIEMBOU, SAWADOGO, HASSANE,
ont la très profonde douleur d'annoncer le décès de leur frère, époux, père, oncle, grand-père et arrière-grand-père :

TRAORE Souleymane Naportégué

Décès survenu le mercredi 18 mars 2020 dans sa 91ème année à la clinique Baume de Galaad à Ouagadougou. L'enterrement a eu lieu le samedi 21 mars dans son village natal suivi des cérémonies de doua de 3ème et 7ème jours.

Les familles éplorées réitèrent leurs sincères remerciements à toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin, les ont soutenues d'une quelconque façon lors de cette douloureuse épreuve. Elles s'excusent de ne pas citer de noms de peur d'en oublier.
Qu'Allah rende à chacune et à chacun ses bienfaits au centuple. Amine !

Paix à son âme et union de prières


Lutte contre le Covid-19 : A Gaoua, le couvre-feu est globalement respecté

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En vue de freiner la propagation de la maladie à coronavirus, plusieurs mesures ont été prises, dont l'instauration d'un couvre-feu de 19h à 5h du matin sur toute l'étendue du territoire national. Une semaine après l'entrée en vigueur de cette mesure, le constat que nous avons fait, dans la nuit du samedi, 28 mars 2020 à Gaoua, c'est que le couvre-feu est respecté par la grande majorité des populations de la cité du Bafuji.

Quinze minutes avant 19h, les artères de la ville de Gaoua grouillaient encore de monde ; chacun s'empressait de regagner son domicile. A l'heure du couvre-feu, on ne rencontrait que certains citoyens munis de laissez-passer ou sortis pour d'autres raisons laissées à l'appréciation des Forces de défense et de sécurité. C'est ainsi qu'au secteur 1 de Gaoua, nous tombons sur une équipe de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL).

Le conducteur, Alex Kogo, nous donne les raisons de leur présence dehors à l'heure du couvre-feu : « Nous sommes en campagne de mesure des postes des différents services. Nous avons fini un dépannage vers 19h30, et en en ce genre de circonstances, nous sommes toujours munis d'un laissez-passer ».

Plus loin, au secteur 3, non loin du lycée Bafuji de Gaoua, la présence de personnes à proximité d'un camion stationné devant la boulangerie attire notre attention. « Le camion est venu nous ravitailler en farine et le reste doit continuer sur Kampti [à 42 km de Gaoua, ndlr]. Ils ont fini de décharger notre part et comme l'heure du couvre-feu est arrivé, ils vont dormir et continuer demain matin », nous confie Alassane Traoré, le responsable de la boulangerie.

En revanche, d'autre personnes, sans raison valable ni autorisation, trainent les pas pour rejoindre leur domicile pendant le couvre-feu. C'est le cas de ce groupe d'enfants que nous avons rencontré dans la rue, au secteur 5. L'un d'eux, Gafourou Seynou, nous dit ceci : « Avant le couvre-feu, nous étions toujours dehors pour chercher à manger. Le marché est fermé ; comment on va faire ? ». Et de nous rassurer : « On va partir à la maison, mais on va attendre notre petit-frère qui est derrière ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Boubacar Tarnagda

Covid-19 : « Nous risquons des milliers de morts au Burkina Faso si nous n'opposons pas des réponses conséquentes », déclare l'Institut Free Afrik

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L'Institut Free Afrik a suspendu ses activités suite à l'arrivée du coronavirus au Burkina Faso, le 9 mars dernier. Il en a profité pour mettre en place une équipe de veille et de prospection stratégique pour déceler tout ce qui menace la vie des Burkinabè, sur le plan socio-économique, en lien avec le coronavirus. Dans sa production du 28 mars 2020, l'institut estime qu'en l'absence de réponses collectives et individuelles conséquentes, le Burkina Faso risque de perdre des milliers de personnes.

Les mesures pour contrer le coronavirus s'accentuent, mais la propagation de la maladie se poursuit à grande échelle. Même si les villes contaminées sont mises en quarantaine au Burkina, cela ne convainc pas l'Institut Free Afrik, qui déclare que « nous risquons des milliers de morts si nous n'opposons pas des réponses collectives et individuelles conséquentes ».

Le Burkina fait face au péril de la pandémie du Covid-19 dans des conditions singulièrement difficiles, avec une multitude d'autres crises (le défi terroriste, les exactions et massacres de populations civiles, la crise humanitaire qui touche plus de deux millions de personnes dont plus de 770 000 déplacés, et les nombreux conflits sociaux dans les administrations publiques).

Plus qu'ailleurs, l'efficacité de l'action publique et des réponses collectives comportent des enjeux de survie de la nation, selon Free Afrik. « La mobilisation communautaire est notre arme principale face à l'épidémie, elle est indispensable et urgente », estime l'institut. Selon Free Afrik, un confinement général de la population n'est pas possible sans conséquences dramatiques pour les populations les plus modestes.

En dépit des perspectives de thérapie encourageantes, la réponse centrée sur l'organisation des soins dans les hôpitaux ne sera pas suffisante à elle seule pour lutter contre la pandémie, quand le pays court le risque de milliers de morts. La véritable arme dont il dispose, est donc la mobilisation communautaire, qui constitue le meilleur moyen accessible pour limiter la propagation de cette épidémie, dans l'attente d'un vaccin efficace.

La mobilisation communautaire, pour l'institut, signifie que les Burkinabè s'approprient les mesures de protection individuelle et familiale, et que l'innovation sociale est développée en urgence au niveau local, dans les quartiers lotis et non-lotis, dans les cours. La diligence de la mobilisation communautaire sauvera des vies ; au contraire, les hésitations et les lenteurs occasionneront des morts. Il faut donc agir sans attendre, conclut l'institut.

Pour ce faire, Free Afrik propose une batterie d'actions à entreprendre pour la mobilisation générale des communautés. Il s'agit d'une vigoureuse campagne de communication de proximité ; d'une campagne participative engageant les autorités coutumières et religieuses, les leaders d'opinions, les artistes, les compagnies de téléphonie ; d'une chaîne de solidarité et des précautions sanitaires pour renforcer la résilience communautaire ; de l'intelligence collective et des performances citoyennes pour gagner contre le virus. Enfin, Free Afrik propose une coordination systématique et une mise en cohérence des initiatives locales.

E.L.
Lefaso.net

Coronavirus : Le MBDHP condamne les agissements des forces de sécurité dans le cadre du couvre-feu

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Le mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) , dans cette déclaration sur la pandémie de COVID-19, encourage le gouvernement à prendre des décisions courage pour le bien du peuple. Aussi, il condamne les sévices corporels des populations par les forces de défense dans le cadre du couvre-feu.

En décembre 2019, une maladie de cause jusque-là inconnue, a émergé dans la ville de Wuhan (province de Hubei en Chine). Le 9 janvier 2020, les autorités sanitaires chinoises et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) annoncèrent officiellement au monde que cette maladie appelée COVID-19 est l'œuvre d'un nouveau virus appelé Coronavirus.

Les nombreux ravages causés par le COVID-19 ont amené l'OMS à déclarer cette épidémie comme urgence de santé publique de portée internationale, le 30 janvier 2020. Une quarantaine de jours plus tard, soit le 10 mars 2020, tous les pays de l'Union européenne étaient touchés par le COVID-19. Et dès le lendemain 11 mars 2020, l'OMS déclarait le COVID-19 comme une pandémie mondiale.
A la date du 28 mars 2020, l'on dénombre dans le monde 601 475 cas confirmés de COVID-19 et 27 889 décès (soit un taux de mortalité de 4,6%).

Un temps épargnés par la pandémie, les pays africains sont aujourd'hui frappés de plein fouet. Les premiers cas de COVID-19 ont été dépistés dans notre pays le 09 mars 2020. Ces cas ont concerné un couple de Burkinabè rentré de France le 24 février 2020. Quelques jours après ces premiers dépistages, deux autres foyers ont été découverts dans notre pays. Un foyer diplomatique à Ouagadougou et un autre à Houndé. Plusieurs membres du Gouvernement ont été déclarés positifs au coronavirus et placés en soins.

A la date du 27 mars 2020, le Burkina compte 207 cas confirmés de COVID-19, 11 décès (soit un taux de mortalité de 5,3%, supérieur à la mortalité mondiale) et 21 guérisons, selon le Centre des Opérations de Réponse aux Urgences Sanitaires (CORUS). Plusieurs villes comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Houndé, Boromo, Dédougou, Kongoussi, Banfora, Sindou, Zorgho et Manga sont touchées par la pandémie et placées en quarantaine.

Le MBDHP présente ses condoléances aux familles et aux proches des personnes décédées et souhaite beaucoup de courage et un prompt rétablissement aux personnes infectées par la maladie.

Le Mouvement félicite le personnel de santé pour son courage, son dévouement et son abnégation, malgré ses conditions extrêmement difficiles de travail et l'encourage à encore plus d'ardeur, dans cette bataille acharnée contre ce mal qui ronge notre société.

En outre, le MBDHP invite les populations à respecter de façon scrupuleuse l'ensemble des mesures de prévention, notamment d'hygiène, de limitation de déplacements, ainsi que le couvre-feu, édictées en vue d'endiguer la pandémie.

C'est le lieu pour le MBDHP de condamner les actes de torture et autres traitements inhumains et dégradants infligés par certains éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) aux personnes appréhendées durant les heures de couvre-feu. Ces actes sont inacceptables dans un Etat de droit et ce d'autant plus que le Code de la santé publique prévoit une répression adéquate en cas de non-respect d'une mesure sanitaire.

En tout état de cause, les éléments des FDS qui se rendent coupables d'actes de torture et de mauvais traitements, s'exposent eux-mêmes, aux sanctions prévues par la loi. Le MBDHP félicite l'ensemble des éléments des FDS qui, de façon professionnelle, contribuent au respect de la mesure de couvre-feu et des autres mesures restrictives prises par les autorités.

A l'analyse, la présence de la pandémie du COVID-19 au Burkina est d'autant plus inquiétante que visiblement, notre système national de santé est incapable de faire face à une épidémie de grande envergure. Les agents de santé manquent cruellement de moyens adéquats et efficaces, en vue, d'une part de se protéger et d'autre part, de prendre correctement en charge les malades.

Il n'est en effet un secret pour personne, que le plateau technique médical national est l'un des plus faibles de la planète. Cette situation est la conséquence logique des politiques anti-sociales de privatisation du secteur de la santé, du pillage des richesses nationales et de l'irresponsabilité des "élites politiques" qui se sont succédées au sommet de l'Etat depuis près d'un demi-siècle. Ainsi, notre pays dispose à ce jour de moins de 20 appareils capables d'assurer l'assistance respiratoire pour les malades qui présenteraient des complications.

Déjà, nos hôpitaux sont débordés et le gouvernement n'a jusqu'ici donné aucune information sur l'acquisition éventuelle d'équipements supplémentaires pour soulager le personnel soignant ainsi que les malades. De même, des recommandations de confinement ont été faites aux personnes ayant été en contact avec les personnes dépistées positives. Cependant, les autorités ne prennent aucune disposition pour s'assurer de l'effectivité de ces recommandations.

Le MBDHP constate avec amertume que notre gouvernement, dans cette situation d'extrême gravité, semble s'en remettre à la générosité d'Etats, eux-mêmes confrontés à cette même pandémie, pour acquérir des kits de dépistage, des masques et autres kits de protection.

Pourtant, des ressources existent pour ce faire. Elles sont simplement mal gérées, sinon détournées à des fins personnelles ; en témoigne les nombreux scandales financiers régulièrement révélés par la presse, le REN-LAC et des organes de contrôle des finances de l'Etat. Aussi, plusieurs autres sources de mobilisation financière (compagnies d'exploitation minière, de téléphonie mobile, etc.) existent-elles et sont ignorées à dessein par les autorités.

Enfin, la plupart des Etats confrontés au Covid-19 procèdent à des prises de mesures sociales en vue de créer un climat social apaisé et d'améliorer la résilience des populations. Au Burkina, hélas, c'est tout le contraire. En effet, en plus de maintenir les décisions politiques controversées comme l'instauration de l'IUTS sur les primes et indemnités des agents publics, le gouvernement procède à des suspensions et à des coupures arbitraires et infondées de salaires, toutes choses qui contribuent à détériorer davantage un climat social déjà délétère.

Face à cette situation, le MBDHP invite le gouvernement à mettre en œuvre le droit des populations à la santé, en prenant des mesures concrètes et vérifiables pour stopper la propagation du COVID-19 et permettre l'accès du plus grand nombre à des soins de qualité.

Le MBDHP recommande ainsi au gouvernement de :

Procéder dans l'immédiat à :

L'acquisition de masques adaptés et d'équipements de protection adéquats au profit des agents de santé afin de leur permettre de remplir leurs missions de manière plus efficace et dans de meilleures conditions de sécurité ;
L'acquisition de kits de dépistage et à l'ouverture d'autres centres de dépistage dans les autres régions du Burkina ;

L'amélioration de la prise en charge des malades confinés dans les centres de santé ou à leurs domiciles ;
L'acquisition d'appareils d'assistance respiratoire pour une prise en charge adéquate des cas graves ;

L'instauration d'un climat social apaisé, en mettant un terme aux mesures arbitraires de suspensions et de coupures de salaires et en procédant à la suppression de l'IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du public, du parapublic et du privé. Dans le même sens, le MBDHP encourage le gouvernement à proposer aux ménages les plus défavorisés, aux commerçants et autres acteurs du secteur informel concernés par les décisions de fermetures des marchés et yaars, des mesures d'accompagnement appropriés, afin d'accroître leurs capacités de résilience.

Procéder à moyen terme à la construction d'un système national de santé fiable, performant et efficace à travers notamment le relèvement de la qualité du plateau technique médical national et la dotation des centres de santé primaire, secondaire et supérieur, en équipements nécessaires à la prise en charge adéquate des différentes pathologies.

Ensemble, contribuons, par des actions citoyennes positives, à la lutte contre le COVID-19 !
Ensemble, exigeons du gouvernement la garantie de notre droit à la santé !

Ouagadougou, le 28 mars 2020

Le Comité Exécutif National

Coronavirus : Les chercheurs burkinabè proposent une piste pour éviter des millions de victimes

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Un modèle numérique pour prévoir la propagation du COVID-19 au Burkina Faso. C'est le fruit du travail proposé par trois chercheurs burkinabè. A travers le modèle épidémiologique SIR conjointement avec une technique d'inférence Bayésienne , les chercheurs utilisent les données réelles pour prédire l'évolution de l'épidémie au Burkina Faso. Les résultats ont montré que le modèle prédit bien les données réelles sur 18 jours et que le pic de l'épidémie peut être atteint aux 64e jours avec en moyenne 7 millions d'infectées, si les mesures de distance sociales ne sont respectées.






In memoria : Mamadou SIMPORE

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30 mars 2010 – 30 mars 2020

Voilà 10 ans déjà qu'il a plu à ALLAH, le TOUT PUISSANT, le MISERICORDIEUX de rappeler auprès de lui son serviteur

Mamadou SIMPORE
Administrateur des PTT à la retraite

En ce triste anniversaire, la grande famille SIMPORE à Kaya (Titenga), Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Côte d'Ivoire, Etats-Unis et France

Les frères et sœurs du défunt

Les veuves : SIMPORE/OUEDRAOGO Hadja Maïmouna à Ouagadougou & SIMPORE/SANOGO Alima à Abidjan

Les enfants : Bintou H, ROY/SIMPORE Fatimata B, Ousmane R.K, Abdoul Karim M. I, KONATE/SIMPORE Kadidja Y. T,Yacouba M. W

Les familles alliées : OUEDRAOGO, SANOGO, DIARRA, FOFANA, TEFFIAN, SANA, SALAMBERE, ORMON, SAWADOGO, BASSOLET, KOUYATE, BARRY, OUATTARA, DIALLO, TRAORE, KERE, BONOU, LANKOANDE, YAMEOGO, PILLEUX, ROY, LINGANI, TOE, KONATE, MAMOUDOU OUSMANE, OUOBA, DAMIBA, OUEDRAOGO

Les petits enfants : Boris K, Aude, Mathieu M, Camille, Sarah N.A, Khalil M.S, Mamadou R.F, Aurélie M.P.P, Zéineb P.K, Saidou Z.W.A, Hakim J-C, Mamadou A, Malick, Mamadou Z.T, Haoua T.Y, Maimouna D, Kenza, Chahinez W.M, Karina L.R. et Mamadou I.K
L'arrière petite fille : Souad

Vous renouvellent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques de sympathie, de compassion et de soutiens multiformes que vous leur avez témoigné lors du rappel à Dieu de leur très cher regretté le mardi 30 mars 2010 et de l'inhumation le vendredi 2 avril 2010 à Ouagadougou

En sa mémoire, la famille invite tous ceux qui l'ont connu et aiméà avoir une pensée pieuse en ce jour anniversaire.

QUE PAR LA MISERICORDE DE DIEU, SON AME REPOSE EN PAIX

Décès de SAWADOGO/OUEDA Rebecca : Remerciements

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« Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l'Eternel, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent ». Apocalypse 14 v.13

- Les grandes familles SAWADOGO, OUEDA, SANDWIDI, OUEDRAOGO à Pana/Boussouma, Kaya, Dargo, Boulsa, Ouagadougou et Koudougou ;
- Monsieur Rimpakisdé Salfo SAWADOGO et famille à Pana/Boussouma ;
- Madame SANDWIDI/OUEDA Guingri à Boulsa ;
- Le pasteur Wendinsongdé SAWADOGO et famille à Kaya ;
- Le pasteur Paul OUEDRAOGO et famille à Ouagadougou ;
- Les familles alliées : KABORE, SAWADOGO, TIENDREBEOGO, ZAGRE, GUIGUEMDE, ZOUNGRANA, BAMOGO, IMA ;

- Les petits enfants : Héma Urielle, Cynthia, Hanielle, Steve Dan, Astrid Berenice, Audrey Joyce, Freida, Dayan Christoin, Nathan ;
- Les enfants :Ruth, Armelle, Jeannette, Lydia, Moïse.

Très touchées par vos nombreuses marques de compassion, vous réitèrent leur profonde gratitude, leur reconnaissance et leurs sincères remerciements pour vos prières et vos soutiens multiformes lors de la maladie et de la promotion dans la gloire céleste de leur très chère épouse, mère, sœur, tante et grand-mère,
Madame SAWADOGO/OUEDA Rebecca, le jeudi 5 mars 2020 à Ouagadougou et de son inhumation le samedi 7 mars 2020 à Kaya.

1er janvier 1953 – 5 mars 2020
Maman SAWADOGO née OUEDA Rebecca

Les remerciements vont :

- Au Conseil Général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso ;
- Aux autorités administratives, religieuses et coutumières de la région de Kaya ;
- Aux responsables de la FEME de la Région de Kaya ;
- Au Conseil Régional et Sous Régional des Assemblées de Dieu de Kaya ;
- Au Conseil Régional et Sous Régional des Assemblées de Dieu de Boulsa ;
- Aux pasteurs et les responsables de toutes les structures de l'Eglise Centrale des Assemblées de Dieu de Kaya ;

- Aux pasteurs et les responsables de toutes les structures de l'Eglise Bethel Somgandé de Ouagadougou ;

- Au pasteur principal de l'Eglise Centrale des Assemblées de Dieu de Ouagadougou et ses collaborateurs ;
- Au pasteur principal de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Tanghin Barrage et ses collaborateurs ;
- Au pasteur principal de l'Eglise Bethel Shan shan de Ouagadougou et ses collaborateurs ;

- Au pasteur principal de l'Eglise Wendtoin de Ouagadougou et ses collaborateurs ;
- Aux Directeurs Généraux : de l'Agence nationale de régulation pharmaceutique ; du CHR de Tenkodogo ; du BUNASOLS, de HUAWEI et l'ensemble de leurs personnels ;

- Au responsable du CSPS du secteur 19 et son personnel ;
- Au directeur des moyennes entreprises du Centre II et son personnel ;
- A l'Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso ;
- Aux amis, connaissances de la défunte, de ses frères, sœurs et enfants ;
- Au ressortissants du Sanmatenga et du Namentenga à Ouagadougou et d'ailleurs ;

- Aux voisins de quartier à Ouagadougou (Somgandé) et Kaya (secteur 3) ;
- A l'ensemble de la population de Kaya ;
- A toutes les personnes physiques ou morales, de près ou de loin, qui nous ont soutenu d'une manière ou d'une autre dans cette épreuve douloureuse.
Puisse Dieu vous bénir au-delà de vos efforts et vous apporter sa grâce.

« Car Dieu n'est pas injuste pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints ». Hébreux 6 v.10

Les Étudiants et anciens Étudiants du Centre Universitaire Polytechnique de Bobo-Dioulasso sont sollicités pour la commémoration de son jubilé


Coronavirus au Burkina : Les contribuables invités à privilégier les déclarations et les paiements en ligne

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Compte tenu de la situation sanitaire liée à la pandémie de COVID19, le Directeur Général des Impôts, soucieux de la préservation de la santé des contribuables et de ses collaborateurs et conscient que la mobilisation des recettes fiscales contribue à la lutte engagée, invite l'ensemble des contribuables déjà adhérents à eSINTAX à privilégier les déclarations et les paiements en ligne afin d'éviter les encombrements devant les guichets de caisse qui sont facteurs de propagation de la maladie.

Les contribuables non encore adhérents sont encouragés à adhérer à la plateforme pour effectuer leurs déclarations et leurs paiements en ligne en vue de contribuer à la réduction de la propagation du virus dans notre pays.

Le Directeur Général des Impôts rappelle aux contribuables que eSINTAX, sécurisé, interactif et facile à l'utilisation permet :

- d'effectuer la déclaration en temps réel de tous les impôts déclaratifs du système fiscal du Burkina Faso ;

- d'effectuer les paiements en ligne soit par virement bancaire en ligne, soit par Orange money ou par Mobicash ;

- de faire des demandes d'attestation de situation fiscale ou de certification de chiffre d'affaires en ligne.

Pour des besoins d'assistance vous pouvez appeler aux numéros suivants :

DGE : - Péhan Gilbert, SGC 58 24 35 33
- Simporé Pierre, point focal SINTAX, 58 24 35 46
- Ouédraogo Jean Baptiste, 58 24 35 47
- Bassolet Anselme, RIGE, 58 24 35 35

DME C 1 : 58 87 15 98/CSA – 58 24 35 86/ Receveur des Impôts

DME C 2 : 58 24 36 40/ CSA – 58 24 36 41 / Receveur des Impôts

DME BHS : Groupe SINTAX 58 24 37 05 - Receveur des impôts 58 24 36 87

DCI Ouaga 1 : 58 24 37 31/CSA – Receveur des impôts 58 24 37 32

DCI Ouaga 2 : 58 24 37 66/CSA – Receveur des impôts 58 24 37 82

DCI Ouaga 3 : 58 24 37 95/CSA – Receveur des impôts 58 24 37 96

DCI Ouaga 4 : 58 24 38 19/CSA – Receveur des impôts 58 24 38 20

DCI Ouaga 5 : 58 24 38 48/CSA – Receveur des impôts 58 24 38 49

DCI Ouaga 6 : 58 24 38 94/CSA – Receveur des impôts 58 24 38 95

DCI Ouaga 7 : 58 24 44 13/CSA – Receveur des impôts 58 24 44 14

DCI Ouaga 8 : 58 24 39 28/CSA – Receveur des impôts 58 24 39 29
DCI Ouaga 9 : 58 24 39 57/CSA – Receveur des impôts 58 24 39 58

DCI Bobo 1 : CSA 58 24 40 03 – Receveur des impôts 58 24 40 04

DCI Bobo 2 : CSA 58 24 40 20 – Receveur des impôts 58 24 40 21

DCI Bobo 3 : CSA 58 24 40 35 – Receveur des impôts 58 24 40 36

DCI Bobo 4 : CSA 58 24 40 51 – Receveur des impôts 58 24 40 52.

Le Directeur Général compte sur votre sens élevé du civisme fiscal et sur votre engagement à lutter contre le COVID19.

Le Directeur Général des Impôts

Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Acquittez-vous de vos impôts et taxes jusqu'au 31 mars 2020 sans pénalités

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Le Directeur général des impôts porte à la connaissance des contribuables redevables ou assujettis à des impôts et taxes dont les échéances étaient fixées initialement au 10 et au 20 mars 2020, qu'en raison de la situation liée à la pandémie du COVID-19, ils peuvent continuer à s'acquitter desdits impôts et taxes jusqu'au 31 mars 2020 sans pénalités.

A cet effet, il les invite à privilégier la déclaration et le paiement de leurs impôts et taxes par voie électronique, notamment les télé-procédures (eSINTAX), Orange Money, Mobicash et/ou par virement bancaire.

Ensemble, respectons les règles d'hygiène dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19.

Pour toutes difficultés rencontrées, veuillez contacter les numéros suivants : 58 24 35 46/ 58 87 15 98/ 58 24 36 40/ 58 24 36 41/ 58 24 37 05/ 58 24 36 87.
Numéro Whatsapp : 71 49 48 96 (Chef du Service de la Communication et des Relations Publiques).

La DGI au cœur du développement économique et social du Burkina Faso.

Avis d'appel d'offres : recrutement d'un consultant/bureau d'études pour la réalisation d'une étude sur les obstacles/barrières à l'entreprenariat et l'emploi des jeunes filles/femmes au Burkina Faso et les opportunités de plaidoyer.

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AVIS D'APPEL D'OFFRES
No : BFA1****

I. OBJET
Plan International est une organisation non gouvernementale à but non lucratif fondée en 1937 et engagée pour l'avènement d'un monde dans lequel tous les enfants réalisent la plénitude de leur potentiel dans des sociétés respectueuses des droits et de la dignité des personnes. Elle intervient au Burkina Faso depuis 1976 et accompagne l'Etat Burkinabé dans la mise en œuvre des programmes d'éducation, de santé, d'eau potable et d'assainissement, de la microfinance, des secours d'urgences et d'autonomisation économique des jeunes et des femmes.

Au vu de l'importance qu'accorde Plan international Burkina à ce volet, l'organisation est à la recherche d'informations précises à travers une étude qui permettra de mieux orienter les stratégies à définir pour la conception et l'exécution des projets et programmes futurs, particulièrement dans le domaine de l'emploi et l'entreprenariat féminin, d'identifier des opportunités et d'élaborer des stratégies de plaidoyer au niveau national.

Ainsi, les présents termes de référence ont pour objet de préciser le contenu de la mission et les critères pour le recrutement d'un consultant/bureau d'études pour la réalisation d'une étude sur les obstacles/barrières à l'entreprenariat et l'emploi des jeunes filles/femmes au Burkina Faso et les opportunités de plaidoyer.

II. ALLOTISSEMENT

La prestation, objet du présent appel d'offres est constituée d'un lot unique intitulé : « BFA1**** : Les obstacles/barrières à l'entreprenariat et l'emploi des jeunes filles/femmes au Burkina Faso et les opportunités de plaidoyer ».

III. FINANCEMENT

Les prestations faisant l'objet du présent appel d'offres seront financées par Plan international Burkina Faso. Elles seront exécutées conformément aux termes de référence.

IV. DELAI

La recherche durera quarante (40) jours y compris les missions terrains, la production des rapports et les différentes restitutions à partir de la date de signature du contrat. La mission du Bureau d'études est prévue pour durer trente (30) jours ouvrés.

V. PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

L'appel d'offres est ouvert àégalité de conditions aux bureaux d'études installés au Burkina Faso qui remplissent les conditions et exigences du dossier d'appel d'offres. Dans tous les cas le soumissionnaire doit satisfaire aux exigences suivantes :
• Soumettre une offre technique et financière conformément aux présents termes de référence comprenant :

 Les références du Bureau d'études dans des recherches similaires ;
 Méthodologie et outils proposées pour la recherche ;
 Chronogramme présentant les détails pour la réalisation de chacune des phases de l'étude ;

 Budget détaillé par rubriques (honoraires, autres coûts).
•Être disponible/avoir une équipe disponible et apte à travailler en étroite collaboration avec les membres de l'équipe technique de facilitation de l'étude ;
•Être apte à conduire le processus sur le terrain.
• Ne pas être sous le coup d'interdiction ou de suspension
• Etre en règle vis-à-vis de l'administration.

VI. INFORMATION – CONSULTATION - ACQUISITION DU DOSSIER

Les soumissionnaires éligibles et intéressés (es) par le présent appel d'offres peuvent obtenir des informations supplémentaires, consulter ou retirer gratuitement le dossier d'appel d'offres à partir de la date de publication de l'avis auprès du secrétariat de Plan International Burkina Faso 01 BP 1184 OUAGADOUGOU 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33/35/37 ; FAX (226) 25 37 87 39, sis à la Zone d'Activités Diverses (ZAD), du lundi au jeudi de 09 h 30 à 14 h 00 (TU)et le vendredi de 09 h 00 à 12 h 00 (TU).

VII. PIECE A FOURNIR

Les soumissionnaires devront produire les documents suivants en cours de validitéà la date limite de dépôt des offres :
1. L'Attestation de Situation Fiscale (ASF) ;
2. L'Attestation de Situation Cotisante de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (ASC / CNSS) ;

3. L'Attestation de Soumission aux Marchés Public (ASMP) de la Direction Régionale du Travail et de Sécurité Sociale (DRTSS) ;
4. L'attestation de l'ANPE ;
5. Une Attestation de Non Engagement du Trésor Public (ANETP) ;
6. Une photocopie de l'avis de constitution du bureau d'études ou du registre de commerce ;
7. Une fiche de renseignement (voir annexe).

VIII. DEPOT DES OFFRES

Les offres devront parvenir ou être déposées au siège de Plan International Burkina Faso 01 B.P. 1184 Ouagadougou 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33 ; FAX 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) du 27 Mars au 14 Avril 2020 à 12h00 mn précises (TU). L'ouverture des offres aura lieu le Mercredi 15 Avril à 10h30.

IX. DELAI D'ENGAGEMENT

Les bureaux d'études restent engagés par leurs offres pendant un délai de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de dépôts des offres.

X. RESERVES

Plan International Burkina Faso, se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel d'offres.

Ouagadougou, le 26 Mars 2020

La Direction de Plan International Burkina Faso

Avis d'appel d'offres : recrutement d'un bureau d'études pour la réalisation de l'étude de base du projet dans la région du Sud-Ouest.

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Avis d'appel d'offres :
No : BFA100343

I. OBJET
Plan International est une organisation non gouvernementale à but non lucratif fondée en 1937 et engagée pour l'avènement d'un monde dans lequel tous les enfants réalisent la plénitude de leur potentiel dans des sociétés respectueuses des droits et de la dignité des personnes. Elle intervient au Burkina Faso depuis 1976 et accompagne l'Etat Burkinabé dans la mise en œuvre des programmes d'éducation, de santé, d'eau potable et d'assainissement, de la microfinance et des secours d'urgences.

L'accès aux enfants et jeunes à une éducation inclusive de qualité dans la région du Sud-Ouest fait partie des priorités de la nouvelle stratégie pays (2019-2023) de Plan International Burkina. En dépit des multiples efforts consentis par différents acteurs, les difficultés persistent quant à l'accès à une éducation primaire de qualité dans les communes de la région du Sud-Ouest surtout à Boussera et à Nako.

Les normes, les pratiques socioculturelles, l'environnement scolaire peu attrayant et le manque d'expériences des enseignements sont autant de variables qui provoquent des inégalités et limitent l'accès à une éducation primaire de qualité aux enfants en particulier les filles et les enfants vulnérables.

En effet, le taux de scolarisation dans les communes rurales de Boussera et Nako est respectivement de 36,3% et 35,5% contre 60% au plan national en 2016. Parmi ces taux, la proportion des filles scolarisées dans les mêmes localités est de 31,8% à Boussera et 32,4% à Nako contre 64,3% au niveau national. Les inégalités restent fortes au regard de ces chiffres et sont essentiellement dues aux rôles et aux responsabilités prédéterminés dans la société par les traditions et renforcés par certaines croyances (coutumières ou religieuses) et utilisés pour fournir des raisons légitimes aux inégalités entre les sexes.

Dans la perspective d'améliorer l'égalité des sexes à une éducation inclusive de qualité au Burkina Faso, le projet « Promouvoir l'égalité entre les sexes dans l'éducation des filles pour garantir leur plein droit à une éducation primaire de qualité» de Plan International Burkina financé par Plan Allemagne pour une durée de trois (03) ans a étéélaboré pour améliorer les indicateurs de l'éducation des filles dans les communes de Boussera et Nako.

En vue de disposer des données de références du projet et de mieux appréhender les causes profondes qui expliquent la persistance des inégalités entre les sexes dans l'éducation primaire de qualité des filles dans la région du Sud-Ouest en particulier les communes de Boussera et Nako, Plan International Burkina, bureau du Sud-Ouest souhaite mener une étude de base pour mieux cerner la problématique afin de pouvoir renseigner les indicateurs du projet sur la base des données de références fiables et de qualité.

Ainsi, les présents termes de référence ont pour objet de préciser le contenu de la mission et les critères pour le recrutement d'un bureau d'études pour la réalisation de l'étude de base du projet dans la région du Sud-Ouest.

II. ALLOTISSEMENT

La prestation, objet du présent appel d'offres est constituée d'un lot unique intitulé : « BFA100343 : Promouvoir l'égalité entre les sexes dans l'éducation des filles pour garantir leur plein droit à une éducation primaire de qualité dans les communes rurales de Boussera et Nako de la région du Sud-Ouest. »

III. FINANCEMENT

Les prestations faisant l'objet du présent appel d'offres seront financées par Plan international Burkina Faso. Elles seront exécutées conformément aux termes de référence.

IV. DELAI

La mission a une durée de Vingt-sept (27) jours ouvrables étalés sur une période de quarante-cinq (45) jours. Les quarante-cinq (45) jours incluent les phases préparatoires et la rédaction des rapports par le bureau d'études (Provisoire, final et définitif) ainsi que le temps pour les amendements des différents outils et rapports par le staff de Plan International. Le bureau d'études mettra tout en œuvre pour respecter le délai de dépôt des rapports de l'étude de base.

V. PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

La participation à la concurrence est ouverte aux bureaux d'études pour autant qu'ils ne soient pas sous le coup d'interdiction, de suspension et en règle vis-à-vis de l'administration.

VI. INFORMATION – CONSULTATION - ACQUISITION DU DOSSIER

Les soumissionnaires éligibles et intéressés (es) par le présent appel d'offres peuvent obtenir des informations supplémentaires, consulter ou retirer gratuitement le dossier d'appel d'offres à partir de la date de publication de l'avis auprès du secrétariat de Plan International Burkina Faso 01 BP 1184 OUAGADOUGOU 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33/35/37 ; FAX (226) 25 37 87 39, sis à la Zone d'Activités Diverses (ZAD), du lundi au jeudi de 08 h 00 à 16 h 00 (TU)et le vendredi de 08 h 00 à 13 h 00 (TU).

VII. PIECE A FOURNIR

Les soumissionnaires devront produire les documents suivants en cours de validitéà la date limite de dépôt des offres :
1. L'Attestation de Situation Fiscale (ASF) ;
2. L'Attestation de Situation Cotisante de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (ASC / CNSS) ;

3. L'Attestation de Soumission aux Marchés Public (ASMP) de la Direction Régionale du Travail et de Sécurité Sociale (DRTSS) ;
4. L'attestation de l'ANPE ;
5. Une Attestation de Non Engagement du Trésor Public (ANETP) ;
6. Une photocopie de l'avis de constitution du bureau d'études ou du registre de commerce ;
7. Une fiche de renseignement (voir annexe).

VIII. DEPOT DES OFFRES

Les offres devront parvenir ou être déposées au siège de Plan International Burkina Faso 01 B.P. 1184 Ouagadougou 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33 ; FAX 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) le 13 avril 2020 au plus tard à 15 h 30 mn précises (TU).
L'ouverture des offres aura lieu le 14 avril 2020 jour à partir de 10h30 dans la salle de réunion de Plan International Burkina Faso.

IX. DELAI D'ENGAGEMENT

Les bureaux d'études restent engagés par leur offre pendant un délai de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de dépôts des offres.

X. RESERVES

Plan International Burkina Faso, se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel d'offres.

Ouagadougou, le 26 Mars 2020
La Direction de Plan International Burkina Faso

Avis d'appel d'offres : recrutement d'un bureau d'étude

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AVIS D'APPEL D'OFFRES
No : BFA1****
I. OBJET
Le programme intitulé« Youth Empowerment in West Africa (YEWA) », initié par PlanBØRNEfonden Danemark et financé par le Ministère des Affaires Etrangères du Danemark (MFA) est exécuté dans 4 pays en Afrique de l'Ouest à savoir : Bénin, Togo, Mali et Burkina Faso. D'une durée de quatre ans (janvier 2018 à décembre 2021), ce programme a pour objectif de « permettre aux jeunes femmes et hommes de la zone d'intervention de réaliser leur plein potentiel en tant qu'agents de changement compétents, qualifiés et employables ». Il couvre quatre composantes à savoir :

• Droits à la Santé Sexuelle et de la Reproduction favorables aux jeunes, éducation, autonomisation économique et sociale ;
• Organisation des jeunes, engagement civique et autonomisation politique ;
• Environnement résilient, sûr et inclusif ;
• Partenariats solides, apprentissage mutuel et plaidoyer.

Le programme YEWA est exécuté au Burkina dans les provinces du Zoundwéogo, Bazèga Ziro et les Balés en étroite collaboration avec dquatre (4) ONG partenaires de Plan International Burkina qui sont l'association pour le développement et l'intégration de la jeunesse rurale (ADIJR), l'association Song-Taba des femmes du Burkina (ASTFB), l'association promo monde rural (APMR) et Jonction pour des actions pour faire avancer l'Afrique (JAFAA).

En lien avec la dernière composante du programme qui prévoit des renforcements de capacités des partenaires pour l'atteinte des résultats fixés dans les trois (3) premières composantes, il est prévu un renforcement des capacités des jeunes en particulier les filles et les ONG partenaires (ADIJR, ASTFB, APMR et JAFFA) sur le plaidoyer basé sur les évidences. Prenant en compte le plan d'action élaboré lors de l'atelier de Notsé et finalisé lors de l'atelier de Kombissiri en octobre 2019 pour la mise en œuvre du plaidoyer, les présents termes de référence sont élaborés pour orienter le cheminement des renforcements de capacités et de documentation du processus.

II. ALLOTISSEMENT

La prestation, objet du présent appel d'offres est constituée d'un lot unique intitulé : « BFA1**** : Appui et accompagnement du processus de mise en œuvre du plaidoyer basé sur les évidences de YEWA-Burkina ».

III. FINANCEMENT

Les prestations faisant l'objet du présent appel d'offres seront financées par Plan international Burkina Faso. Elles seront exécutées conformément aux termes de référence.

IV. DELAI

La mission durera quarante (40) jours y compris les missions terrains, la production des rapports et les différentes restitutions à partir de la date de signature du contrat. La mission du Bureau d'études est prévue pour durer Trente-cinq (35) jours ouvrés.

V. PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

L'appel d'offres est ouvert àégalité de conditions aux bureaux d'études installés au Burkina Faso qui remplissent les conditions et exigences du dossier d'appel d'offres. Dans tous les cas le soumissionnaire doit satisfaire aux exigences suivantes :
• Soumettre une offre technique et financière conformément aux présents termes de référence comprenant :

 Les références du Bureau d'études ;
 Méthodologie et outils proposées pour la mission ;
 Chronogramme présentant les détails pour la réalisation de chacune des phases de la mission ;

 Budget détaillé par rubriques (honoraires, autres coûts).
•Être disponible/avoir une équipe disponible et apte à travailler en étroite collaboration avec les membres de l'équipe technique de facilitation de la mission ;
•Être apte physiquement /avoir une équipe apte à conduire le processus sur le terrain.
• Ne pas être sous le coup d'interdiction, de suspension
• Etre en règle vis-à-vis de l'administration.

VI. INFORMATION – CONSULTATION - ACQUISITION DU DOSSIER

Les soumissionnaires éligibles et intéressés (Bureau d'étude uniquement) par le présent appel d'offres peuvent obtenir des informations supplémentaires, consulter ou retirer gratuitement le dossier d'appel d'offres à partir de la date de publication de l'avis auprès du secrétariat de Plan International Burkina Faso 01 BP 1184 OUAGADOUGOU 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33/35/37 ; FAX (226) 25 37 87 39, sis à la Zone d'Activités Diverses (ZAD), du lundi au jeudi de 09 h 30 à 14 h 00 (TU) et le vendredi de 09 h 00 à 12 h 00 (TU).

VII. PIECE A FOURNIR

Les Bureaux d'études soumissionnaires devront produire les documents suivants en cours de validitéà la date limite de dépôt des offres :
1. L'Attestation de Situation Fiscale (ASF) ;
2. L'Attestation de Situation Cotisante de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (ASC / CNSS) ;

3. L'Attestation de Soumission aux Marchés Public (ASMP) de la Direction Régionale du Travail et de Sécurité Sociale (DRTSS) ;
4. L'attestation de l'ANPE ;
5. Une Attestation de Non Engagement du Trésor Public (ANETP) ;
6. Une photocopie de l'avis de constitution du bureau d'études ou du registre de commerce ;
7. Une fiche de renseignement (voir annexe).

VIII. DEPOT DES OFFRES

Les offres devront parvenir ou être déposées au siège de Plan International Burkina Faso 01 B.P. 1184 Ouagadougou 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33 ; FAX 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) le 14 avril 2020 au plus tard à 12 h00 mn précises (TU).
L'ouverture des offres aura lieu le 16 Avril 2020 à partir de 10h30 dans la salle de réunion de Plan International Burkina Faso.

IX. DELAI D'ENGAGEMENT

Les soumissionnaires restent engagés par leurs offres pendant un délai de 90 Jours jours à compter de la date limite de dépôts des offres.

X. RESERVES

Plan International Burkina Faso, se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel d'offres.
Ouagadougou, le 23 mars 2020

La Direction de Plan International Burkina Faso

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