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L'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA) souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d'un Agent de soutien/Magasinier

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L'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA) souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d'un Agent de soutien/Magasinier.

Intitulé du poste : Agent de soutien/Magasinier

Qualifications :
- Avoir le Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE)
- S'exprimer bien en français
- Savoir lire et écrire
- Avoir déjà travaillé dans une administration
Tâches :
Il sera chargé de :
- S'occuper et s'assurer de la bonne intégrité et du bon fonctionnement du matériel entreposé dans le magasin ;
- S'occuper de l'éclairage et de la climatisation des salles de cours ;
- S'assurer que les salles de cours et le domaine sont nettoyés par les femmes de ménage ;
- Disposer et organiser les tables et chaises dans les salles de cours ;
- Disposer les micros, les tableaux, les projecteurs, … ;
- S'assurer que tout le matériel sorti pour les cours retourne au magasin ;
- S'occuper du groupe électrogène ;
- Rendre compte de toute défaillance à l'agent administratif.
- S'occuper de toutes autres tâches en lien avec son emploi.

Qualités personnelles : avoir une bonne condition physique, être de bonne moralité.
Expérience professionnelle : au moins 1 an dans une administration
Être immédiatement disponible.

Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 22 et 35 ans.
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
Durée : 2 ans renouvelables
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral.
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

Composition du dossier : un CV, une lettre de motivation, les copies légalisées du diplôme et des attestations de travail, une copie légalisée de la CNIB.

Les dossiers de candidature seront reçus au Secrétariat du Rectorat au sein de l'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA), sis à Sâaba, sur la Rue Université Saint Thomas d'Aquin, ou par courriel à l'adresse rectorat@usta.bf, du 11 au 18 novembre 2019.

Heures de dépôt : De 8h00 – 12h00 et de 14h00 – 15h00

Info line : 25407788, poste 117.


Droits à l'eau et l'assainissement : OSC et médias passent en revue l'exécution de la Mission Faseau (VIDEO)

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La commune rurale de Koubri a abrité du 6 au 8 novembre 2019, l'atelier de revue interne de l'exécution de la Mission Faseau, un consortium d'organisation de la société civile et de médias engagés dans la promotion et la défense des droits humains à l'eau et à l'assainissement. Facilité par la consultante indépendante, Hélène Zoundi, cet atelier a été l'occasion pour les participants de dresser les résultats du projet depuis juillet 2017, de faire l'auto-évaluation du projet et de formuler des recommandations pour la réussite du projet et surtout de dégager des perspectives à travers l'élaboration d'activités communes. Le compte rendu en images.

Lefaso.net

Meeting de l'UPC à Abidjan : L'Union nationale pour la démocratie et le développement/Côte d'Ivoire désapprouve Zéphirin Diabré

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L'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), section de Côte d'Ivoire, ne partage pas les points de vue exprimés par le président de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), au cours de son meeting le novembre 2019 à Abidjan. Elle s'en explique dans la déclaration ci-après.

Le samedi 09 novembre 2019, au Palais de la Culture de Treichville, le Président du CFOP burkinabé par ailleurs Président de l'UPC a animé un meeting. Il a dans son adresse, appelé le peuple burkinabéà l'union sacrée, à la réconciliation aux fins de venir à bout du terrorisme au Burkina Faso. Du reste, Diabréà demandé aux Burkinabé de Côte d'Ivoire de mettre fin au règne sans profit pour le Faso de Roch Kaboré en votant contre le MPP avec la carte consulaire.

Le BEN de l'UNDD-CI après avoir analysé la forme et le fond du discours de Diabré y trouve des insuffisances.

En ce qui nous concerne, l'unité nationale, Diabré est mal placé pour en parler.
Pour une question de personne, il refusa l'entrée de l'UFP et du Faso autrement au CFOP. Diabré qui est incapable de faire l'unité de l'opposition pour la rendre plus forte, peut-il parler d'unité nationale ? Diabré se contredit lui-même ; qu'il balaie devant sa porte avant de demander le balayage de toute la cour familiale.

Le chef de file de l'opposition demande aux Burkinabé vivant en Côte d'Ivoire de chasser le MPP du pouvoir par les urnes. Bravo Monsieur Diabré ! Nous voulons rappeler que le CFOP reçoit cent millions (100.000.000) par an, donc cinq cent millions (500.000.000) par mandat de 5 ans. Cette somme qui provient du contribuable burkinabé, via l'Etat du Faso, a pour objectif de soutenir les actions de toute l'opposition burkinabé. Cette opposition est bel et bien représentée à l'étranger. Hélas, elle n'a jamais eu de soutien financier depuis la création du CFOP.

Un électorat se crée et s'entretient. L'opposition dirigée par Diabré est pauvre, pas animée et ne jouit d'aucune cohésion politique, elle est forte pour les discours creux, mais c'est du tombeau blanchi. La votation par carte consulaire dont parle Diabré est une lutte qui s'obtient aussi par des moyens financiers que l'opposition n'a pas en Côte d'Ivoire. En 2020, elle donnera le résultat de notre constat à l'étranger.
Cette déclaration se veut interprétative. Elle veut rejoindre Diabré et ses acolytes dans leur conscience aux fins de les aider à prendre l'électorat de la diaspora au sérieux. Cet électorat fera la différence.

Dr. Gnissi Dominique
SG UNDO-CI

Situation nationale : « Le comble de l'horreur », selon le sociologue Daniel Tiemtoré

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Tel dans le scénario d'un film d'horreur, les réalisateurs ont décidé vaille que vaille de faire échouer le président Roch Kaboré, même si tous les Burkinabè devraient être assassinés. Et si ce n'était que cela leur dessein funeste ! Hélas, ils en rajoutent un second : faire payer à notre peuple son impertinence d'avoir mené une insurrection. Et la cerise sur le gâteau, faire regretter leur Dieu, Blaise Compaoré.

Peuple du Burkina Faso, cet abominable crime perpétré contre un convoi de la société minière Semafo, ôtant ainsi la vie à plus d'une quarantaine de civils, et faisant plusieurs blessés, procède d'une stratégie savamment conçue de déstabilisation de notre pays. Ce n'est ni le président Roch, ni son gouvernement qui sont attaqués ; c'est le peuple qui est visé ! Quoi de surprenant ? Quand on a alimenté la guerre au Libéria, en Sierra Leone avec des scènes de crimes humainement insupportables pour la conscience humaine, quelles autres cruautés sommes-nous encore incapables de commettre ? Mais, tout a une fin !

Drôle de coïncidence, la série des attentats intervient moins d'une semaine après la célébration des cinq années de l'insurrection. Ceux qui avaient fait de notre peuple leur esclave n'admettent toujours pas que ce peuple ait recouvré la liberté. L'admettront-ils un jour ? Notre situation, à bien y regarder, me rappelle cette guerre qui a opposé le Nord et le Sud des Etats-Unis autour de l'abolition de l'esclavage. Plus de 600 000 Américains perdirent la vie face à l'obstination du Sud de continuer l'esclavage. De cette guerre, je retiendrai cette célèbre phrase prononcée par le président Abraham Lincoln : « Une nation divisée court toujours à sa perte, inéluctablement ». Cette phrase nous interpelle tous parce que confirmée au fil du déroulement de l'histoire des nations.

Ceux qui attaquent le peuple burkinabè et notre nation sont jaloux de cette société de liberté et de démocratie qui se matérialisent de jour en jour avec ses limites objectives liées au fait que tout processus, avant d'arriver à maturation, exige du temps. Et nous y sommes très bien engagés.

Ils croient aussi fragiliser le président Roch. Mais le grand peuple du Burkina, meurtri dans sa chair, n'est pas dupe. Tout semble indiquer que leur programme c'est « Tout sauf Roch (TSR) » pour diriger le Burkina. Pourquoi tant d'acharnement ?

Pour se comprendre et engager un processus de réconciliation franc et sincère, les différents acteurs doivent faire preuve d'humilité et de sens élevé de responsabilité. Ainsi, on ne peut pas rester dans un exil doré, après avoir vécu grassement sous l'ère Compaoré, et affirmer péremptoirement qu'il faisait bon vivre sous l'ère Compaoré. Quand on a été un petit commissionnaire chargé de sales besognes dans la guerre ivoirienne, on ne peut pas dire autre chose. De grâce, c'est une injure faite à ces centaines de familles qui ont perdu des proches sous Compaoré sans jamais avoir eu la chance de connaître où ils ont été enterrés. Le slogan était à l'époque « On te fait et puis y a rien ! » Demandez à ces nombreux morts innocents s'il faisait bon vivre !

La justice divine transcende celle des humains. Jamais de l'histoire de l'humanité, la mort de gens innocents n'est restée impunie. Le président Roch, ayant hérité d'un Etat destructuré, s'investit pour garantir la sécuritéà ses concitoyens. Peut-être et certainement qu'il existe des erreurs tactiques dans la mise en œuvre. Il faudra les corriger très sérieusement, et assez rapidement pour avoir un meilleur contrôle de la situation.

Et si la réconciliation devrait être le prix pour gagner la paix, monsieur le président, n'hésitez pas ! Cette guerre bête et injuste qu'on nous impose, on finira par la gagner parce que jamais le mal n'a triomphé du bien. Mais à quel prix ?

Dieu sauve le Burkina Faso !

Daniel Tiemtoré
Sociologue

Insécurité au Burkina : Maître Paceré, 76 ans, demande son incorporation dans l'armée

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Maître Titinga Frédéric Paceré (homme de culture, premier avocat, premier bâtonnier du Burkina Faso, chef coutumier de Manéga dans l'Oubritenga), devant les graves agressions du pays et le risque de sa désintégration par les attaques répétées, entraînant des centaines de morts de civils et de militaires, a saisi les plus hautes instances militaires du Burkina, pour demander son incorporation dans l'armée.

Maître Paceré, pour rappel, a aujourd'hui 76 ans. Malade, il a été plusieurs fois internéà l'hôpital. On se rappelle encore son évacuation d'urgence à l'extérieur (il y a 3 ou 4 années seulement), pour des soins qui ont nécessité une intervention chirurgicale. Rentré au pays natal, il a été victime, par deux fois, d'accident vasculaire cérébral. Après plus de trois mois de soins, il s'en est sorti sans séquelles très graves. Le 15 juin dernier, au lancement, dans son village, de ce qui a été appelé« Appel de Manéga pour la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la paix au Burkina Faso », en plein discours, il est tombé en syncope. Il a étéévacué immédiatement et assisté par trois médecins qui étaient à la cérémonie. Le 2 août dernier, en plein Ouagadougou, une autre chute en public.

C'est cet homme à la santé fragile, mais plein d'amour pour la patrie qui l'a vu naître, qui a demandé officiellement son incorporation dans l'armée burkinabè, pour répondre à l'appel du clairon du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, sonné le 7 novembre 2019 dans son message à la Nation suite à l'attaque terroriste qui a fait 38 morts et plusieurs blessés sur l'axe Ougarou-Boungou. La surprise est grande !

Mais pour qui connaît bien l'homme, rien d'étonnant en cela. En effet, il est des plus connus au pays ; mais dans l'opinion, il apparaît comme insaisissable et mystérieux, amoureux à mort du travail constructif de sa nation et de l'Afrique, reposant tout sur les valeurs de culture de son pays et du continent.

Maitre PACERE : "Mon engagement n'est pas un coup de théâtre ou d'instinct."

Toutefois, pour dire vrai, même si la situation de la nation est très inquiétante, la déclaration de Me Paceré surprend plus d'un. Mais à y réfléchir, son acte reste conforme à la nature de l'homme, si son âge et son état de santé n'étaient pas en cause. Certains, et même au sommet de l'Etat et de la hiérarchie militaire, pourraient penser à un coup de théâtre ou d'instinct ; mais l'homme, qui est toujours logique avec lui-même et son peuple, se justifie par sa vie qui va au-delà de son appartenance de nos jours à plusieurs Académies et à plusieurs autres Sociétés savantes d'Europe.

En effet, l'intéressé explique lui-même qu'à 16 ans, il s'était engagé dans une formation militaire à Koudougou, puis au camp militaire de Ouagadougou (camp Guillaume-Ouédraogo aujourd'hui), pour servir son pays si un jour celui-ci était attaqué. Il en est d'ailleurs ressorti avec une attestation de succès et un diplôme de succès au Brevet de préparation militaire, année 1959, avec la mention « Assez bien ». A l'époque, il était âgé de 16 ans, et était en classe de 4e au Cours normal de Koudougou.

Son pays, devenu indépendant en 1960, n'a pas connu une série d'attaques d'envergure comme celle qu'il connaît de nos jours. Pour avoir été en études en Europe pendant longtemps, il garde cependant, en souvenir lointain, le triste conflit entre le Mali et le Burkina.

Etant allé chez lui ce week-end pour m'enquérir de son état de santé, je lui ai demandé ce qu'il pouvait faire, à cet âge et malade, dans une armée. Il m'a répondu, d'un air grave, que « tout homme, quel que soit son âge, en cas de péril de la nation, peut, d'une manière ou d'une autre, être d'utilité, et même militaire, pour son pays. Le service, ici, peut ne pas être physique sur le théâtre des opérations. Mais par exemple, il peut être d'encouragement psychologique, d'encadrement par la sensibilisation aux valeurs de bravoure et de lutte pour la sauvegarde du pays « Il peut y avoir des psychologues dans des circonstances de nécessité. Mais des personnes âgées, de crédibilité certaine à l'échelon national, à côté des combattants, peuvent être de service pour la bravoure et le combat. Tout le monde peut servir ; toutes les personnes peuvent servir si elles sont de conviction, convaincues du caractère sacré de la nation. Il nous faut remonter, par notre soutien, le moral des troupes et de leurs encadreurs », a expliqué Me Paceré.

"Tout âge est sollicité pour sauver la patrie."

Malgré son âge avancé qui pourrait être un handicap à sa volonté d'agir, Me Paceré est formel : « Dans ce contexte d'agressions de notre pays, tout âge est sollicité pour sauver la patrie en danger ».

"Je souhaite un engagement total de toutes les couches sociales pour la cause nationale"

Décidé et engagéà sa manière au front des combats contre le terrorisme qui menace la survie de la nation burkinabè, Me Paceré souhaite que dans les deux semaines à venir, au moins 10 000 citoyens de ce pays s'engagent pour la guerre contre le terrorisme, à Ouagadougou ; 10 000 à Bobo-Dioulasso et 10 000 dans chacune des autres régions du Burkina Faso. « L'appréciation ou la réserve sur l'aptitude de chaque postulant relèvera de la souveraineté de l'armée. Mais je souhaite un engagement total de toutes les couches sociales - femmes et hommes, jeunes et anciens de toute la nation - pour cette cause nationale de la défense de la patrie en danger », conclut Me Titinga Frédéric Paceré.

Témoignage de Maître Pacéréà son fils Sita Tarbagdo, journaliste

Éliminatoires CAN 2021 : Kamou Malo appelle 23 joueurs contre l'Ouganda et le Soudan du sud

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Les Étalons affrontent ce mercredi 13 novembre 2019 les Cranes (Grues en français) de l'Ouganda et le 17 novembre les Crocodiles du Nil, du Soudan du sud en éliminatoires de la CAN 2021.

Pour ces matchs capitaux pour les Étalons, le coach Kamou Malo a fait appel à 23 joueurs pour défendre les couleurs du Burkina Faso.

Si dans l'ensemble les cadres de l'équipe sont sur la liste du sélectionneur, on note cependant l'absence de Bakary Koné, du gardien Hervé Koffi et de Jean Noel Lingani.

Par contre, Traoré Ben Idriss (AS Sonabel) et Ouedraogo Soufian Farid (SC Majestic) complètent le tableau des gardiens.

Convoqué plusieurs fois avec les Étalons, Kilian Nikiema est présenté comme la relève des gardiens burkinabè.

Mais pour la double confrontation contre l'Ouganda et le Soudan du sud, il fait partie des grands absents de la sélection de Kamou Malo.

Sur la question, le sélectionneur est clair : “Lors de notre stage en France, nous l'avions convoqué mais son établissement a refusé de le libérer. Avant cela, nous l'avions également convoqué et c'est son géniteur qui s'était plaint parce que son établissement ne l'avait pas officiellement libéré. C'est pourquoi cette fois nous ne l'avons pas appelé”.

Il faut noter que Hervé Koffi est absent pour raison de blessure.

L'autre fait nouveau est le nombre croissant des locaux appelés à l'equipe nationale comparativement à l'ère Paulo Duarte. Cinq de ces joueurs figurent sur la liste de Kamou Malo.

Absents à la CAN Egypte 2019, les Étalons ont pour mission de se qualifier à la CAN 2021.

Diffusion de fausses informations : Le gouvernement met en garde

Attaque du convoi minier de Boungou : Le PDG de SEMAFO présente ses condoléances au peuple burkinabè

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Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a reçu ce lundi 11 novembre 2019 en fin de matinée, le Président Directeur général (PDG) de la Société d'exploration minière en Afrique de l'Ouest (SEMAFO INC), Benoît Desormeaux. Accompagné du président du Conseil d'administration (PCA) de SEMAFO/Burkina, Elie Justin Ouédraogo et de l'ambassadrice du Canada dans notre pays Carol McQueen, il a dit être venu apporter le soutien de sa société aux familles des victimes et au peuple burkinabè, après l'attaque d'un convoi de cars de la mine d'or de Boungou, qui a fait 39 morts et une soixantaine de blessés.

Après le drame qui a frappé la mine d'or de Boungou, située dans la région de l'Est et qui a endeuillé de nombreuses familles dans notre pays, le PDG de SEMAFO INC, Benoît Desormeaux, est venu du Canada, pour présenter ses condoléances aux familles des victimes de cette attaque terroriste, ainsi qu'à l'ensemble du peuple burkinabè. Reçu ce lundi 11 novembre 2019, il a indiqué qu'il est venu s'assurer que les familles des victimes sont bien accompagnées et que les blessés sont également bien pris en charge. « Les opérations de la mine en ce moment-ci sont secondaires. Nous voulons nous assurer que l'ensemble de notre personnel est en sécurité», a-t-il déclaréà la fin de l'audience.

Benoît Desormeaux a rappelé qu'il fréquente notre pays depuis plus de 22 ans et que c'est également un grand deuil pour la grande famille de SEMAFO. « La rencontre avec le Chef du Gouvernement visait dans un premier temps, à témoigner la sympathie des responsables de la mine, aux familles des victimes et au peuple du Burkina Faso. On veut aussi voir avec l'Etat, comment nous pouvons reprendre la production à Boungou, tout en nous assurant qu'on peut le faire de façon sécuritaire. Nous avons encore un engagement avec le Burkina Faso, mais la priorité aujourd'hui, ce sont nos employés qui travaillent avec nous », a-t-il détaillé.

Le PDG de SEMAFO INC a par ailleurs confié que les employés restés à la mine d'or de Boungou sont en train d'être évacués, et que les opérations sont actuellement à l'arrêt sur ce site. En effet, a-t-il souligné, le drame qui est survenu le mercredi 6 novembre dernier, a eu des répercussions très importantes sur la vie de l'entreprise. Selon lui, sur les 240 personnes (employés, fournisseurs) transportées par le convoi des cinq cars, 39 d'entre elles ont perdu la vie, une soixantaine sont blessées et une personne manque toujours à l'appel. Avant donc de reprendre la production, les responsables de SEMAFO souhaitent s'assurer que toutes les mesures sécuritaires sont réunies. « Nous ne pouvons parler de partir du Burkina Faso. Nous sommes avec votre pays depuis de longues années. SEMAFO est en production ici depuis 2008 avec sa mine de Mana. Aujourd'hui, notre désir et notre objectif, c'est de reprendre les opérations, mais nous ne pouvons le faire, si ce n'est dans la sécurité», a insisté le patron de SEMAFO INC.

SEMAFO est une société minière canadienne. Son siège social est baséà Montréal, au Canada. Elle exploite la mine d'or Mana, laquelle est la troisième plus grande mine d'or de notre pays. Depuis 2018, la mine de Boungou est entrée en exploitation et une troisième est en chantier.

DCI/PM


Burkina : Une riposte de l'armée a permis de neutraliser trois assaillants dans la région de l'Est

Health Policy Plus (HP+) recherche pour son Bureau au Burkina Faso un (e) Représentant (e) Pays à temps plein

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Description de Poste

Représentant (e) Pays HP+ Burkina Faso
Health Policy Plus (HP+) un projet financé par USAID pour renforcer et faire avancer les priorités des politiques de santé publique en planification familiale/santé de la reproduction (SR/PF), VIH, santé maternelle et en gouvernance recherche pour son Bureau au Burkina Faso un (e) Représentant (e) Pays à temps plein. Aucun bénéfice d'expatrié n'est liéà cette position.

Principales Responsabilités :

• Apporter l'assistance technique aux activités de HP+ financées par USAID Burkina Faso dans les domaines des politiques de santé, du plaidoyer, de la gouvernance, du financement en faveur de la PF et des réponses au VIH, de la santé maternelle et infantile, nutrition, santé communautaire, couverture sanitaire universelle à travers les soins de santé primaires et d'autres domaines subséquents.

• Soutenir les initiatives du Ministère de la Santé relatives à« un plan, un budget, un rapport » et à la promotion de la couverture sanitaire universelle (CSU) en étroite collaboration avec la Fondation Bill and Melinda Gates, Clinton Heath Access Initiative (CHAI), l'Ambassade de France, la Banque Mondiale, le Global Financing Facility (GFF), la Fondation Buffett, le Fonds Mondial et d'autres partenaires ;

• Contribuer sous l'égide du Ministère de la Santé et de l'USAID à une meilleure coordination des intervenants clés en matière de santé communautaire en étroite collaboration avec l'UNICEF ;

• Collaborer avec tous les projets financés par l'USAID à travers le Bureau régional de l'Afrique de l'Ouest, le Bureau régional du Sahel et Washington D.C., le Partenariat de Ouagadougou, le programme FP2020, et ceux œuvrant dans les zones de résilience travaillant avec les municipalités, les leaders religieux et coutumiers, les associations et relais communautaires.

• Veiller à la qualité des services et à la conformité des règles et procédures de Palladium ;

• Produire et/ou contribuer à la rédaction des rapports, des notes de synthèse, des dépliants/brochures et autres documents de HP+ Burkina Faso.

Qualifications

- Maîtrise ou équivalent en santé publique en formulation de politiques en démographie, sociologie, économie de la santé ou domaine équivalent
 Au moins 5 ans d'expérience professionnelle dans la planification et la gestion de projets de santé publique
 Expertise en santé sexuelle et reproductive, planification familiale et VIH et Sida
 Expérience dans le renforcement des capacités des cadres de la santé
 De solides compétences interpersonnelles, en rédaction, en présentation et en organisation sont requises.
 Souci du détail et capacitéà exécuter efficacement plusieurs tâches et àéquilibrer les priorités concurrentes dans les délais impartis.
 Capacitéà réagir et à s'adapter rapidement aux exigences changeantes et aux demandes concurrentes et à exécuter efficacement plusieurs tâches à la fois.
 Capacitéà prendre des initiatives et / ou à réagir indépendamment à des situations
 Excellentes compétences en communication écrite et orale en français et maîtrise professionnelle de l'anglais.
 Expertise en matière de coordination et négociation pour fédérer l'ensemble des intervenants clés en matière de santé de la mère et de la planification familiale
 Maîtrise des compétences informatiques avec tableur, traitement de texte et autres logiciels, notamment Microsoft Word, Outlook, Excel et PowerPoint.
 Expérience avec des projets financés par l'USAID
Processus d'application au Poste :
Les personnes intéressées devraient postuler en soumettant un CV (en français ou anglais), avant le 22 Novembre 2019 à : Angela.Ahiabenu@thepalladiumgroup.com

Bobo-Dioulasso : L'Initiative pour la transparence et l'efficacité de la commande publique présentée aux journalistes

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Les membres de l'Initiative pour la transparence et l'efficacité de la commande publique (ICOP) ont organisé une conférence de presse, dans l'après-midi du vendredi 8 novembre 2019 à Bobo-Dioulasso. Au cours de cette rencontre, l'institution a été présentée aux journalistes de la ville de Sya. Cette conférence marquait également le lancement officiel des activités de l'ICOP.

Cette rencontre, selon le président de l'ICOP, Drissa Yé, avait pour objectif d'expliquer la vision de son institution, son but et ses objectifs aux journalistes de Bobo-Dioulasso. Il a ainsi expliqué aux professionnels des médias, que c'est au regard de la persistance des mauvaises pratiques dans la commande publique marquées par la corruption, les mauvaises exécutions des prestations, les lourdeurs dans les procédures en matière de commande publique nonobstant les mesures innovantes successives adoptées qui étaient censées y remédier, que l'Initiative pour la transparence et l'efficacité de la commande publique (ICOP) a été créée officiellement, le 6 juillet 2019. Elle a pour but de contribuer à l'efficacité de la commande publique à travers la promotion de la transparence des procédures d'acquisition des biens et des services.

A en croire son président, l'ICOP vise à créer un espace de réflexion sur la commande publique, de promouvoir les bonnes pratiques en matière de commande publique, de susciter le contrôle citoyen sur la commande publique et de promouvoir les valeurs de bonne gouvernance sur la commande publique. « L'ICOP est une organisation apolitique, à but non-lucratif et s'interdisant toute forme de discrimination fondée sur la race, l'ethnie, le sexe ou la religion. Elle intervient dans le domaine de la commande publique, en veillant à la bonne gouvernance et à la transparence dans les procédures de passation de marchés publics au Burkina Faso », a-t-il indiqué.

Drissa Yé, Président de l'ICOP

L'ICOP est composée de treize membres dotés d'une présidence comprenant un président et un vice-président. Pour le président, Drissa Yé, l'ICOP intervient dans le domaine de la commande publique, en veillant à la bonne gouvernance et à la transparence dans les procédures de marchés publics au Burkina Faso.

Les Journalistes participants

Pour atteindre ses objectifs, l'ICOP entend développer, entre autres, ses actions par le suivi de la commande publique, l'utilisation de tous les moyens légaux pour promouvoir la bonne gouvernance dans la commande publique, l'interpellation à travers l'analyse des politiques de commande publique et des propositions d'amélioration à l'endroit des décideurs politiques et la sensibilisation et la formation en contribuant à l'appropriation des textes régissant la commande publique pour faciliter leur assimilation et leur bonne application par les acteurs concernés.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Dégâts causés par les animaux sauvages : Le Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE) indemnise 160 victimes

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Le ministère de l'environnement, de l'économie verte et du changement climatique, à travers le Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE), a procédé ce vendredi 8 novembre 2019 à Koudougou, à la remise symbolique de chèques aux victimes des dégâts causés par les animaux sauvages. Ce sont un peu plus de 42 millions de F CFA qui seront distribués à 160 victimes issues de six régions du Burkina Faso.

Rosine Zouré exploite 10 hectares de vergers de mangues à Dougoumato II, dans la région des Hauts-Bassins. Malheureusement, depuis 2014, ses vergers sont régulièrement visités par les éléphants qui déterrent les arbres. Aujourd'hui, elle n'a plus aucun arbre fruitier sur ses terrains. Mais ce vendredi 8 novembre 2019, dans la cité du Cavalier rouge, elle retrouve un peu le sourire.

En effet, elle a reçu des mains de Nestor Batio Bassière, ministre de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique, un chèque de 7 975 000 F CFA comme indemnisation pour les dégâts causés par les animaux sauvages. « Je rends grâce à Dieu, parce que nous allons prendre cet argent pour réparer les dégâts causés par les éléphants, mais on ne sait pas combien d'années ça nous prendra pour revenir à ce que le verger était. », confie Rosine Zouré.

Comme elle, ils sont 160 victimes issues des régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre-sud, de l'Est et des Cascades qui bénéficieront de l'indemnisation du Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE). Ces 160 victimes ont vu leurs requêtes d'indemnisation validées à l'issue de la première session de l'année 2019 du Comité thématique « Forêt et faune », chargé d'examiner les requêtes de réparation. Au total, ce sont 42 065 428 F CFA qui sont alloués pour l'indemnisation des victimes pour les torts subis. Et ce conformément à la dernière version de la loi portant Code forestier en son article 77 qui tient l'Etat pour responsable des dommages causés par certains animaux sauvages en dehors de leurs habitats habituels.

Des demandes d'indemnisation en hausse

De 77 dossiers de constats de dégâts pour un montant d'indemnisation d'environ 11 millions de F CFA en 2016, le FIE se retrouve en 2019 avec 160 victimes à indemniser pour plus de 42 millions de F CFA. Pour le ministre en charge de l'environnement, la progression de ces chiffres indique que des solutions doivent être trouvées pour limiter les intrusions d'animaux sauvages dans les exploitations et aménagements des populations. Et pour cela, l'accent doit être mis sur la sensibilisation. « Les animaux ont un habitat naturel et avec la démographie galopante et la dégradation des terres, il arrive des fois que les populations se retrouvent dans l'habitat naturel des animaux. Dans ce cas, la cohabitation devient difficile. Il y a aussi les passages d'animaux qui se trouvent occupés par les populations. Pour nous au ministère, c'est la sensibilisation qui doit prévaloir et nous travaillons de concert avec l'ensemble des autres départements tels que l'agriculture, l'élevage de telle sorte que nous puissions définir une politique pour éviter ces situations malheureuses », a indiqué le ministre.

La cérémonie de remise symbolique de chèques aux victimes de dégâts causés par les animaux sauvages a été l'occasion pour Nestor Batio Bassière de rappeler que toute personne victime de dommage causé par un animal sauvage et désirant obtenir réparation est tenue de porter le fait dommageable à la connaissance des services en charge de la faune dans un délai de sept (07) jours à compter de la date de survenance. Passé ce délai, la victime peut saisir directement le chef de circonscription administrative la plus proche.

Mais surtout, le ministre a lancé« un appel aux populations vivant à proximité des habitats naturels des animaux sauvages à respecter ces espaces dans un souci de préservation de la quiétude en milieu rural. »

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Formation : L'Ecole privée de santé Sainte Julie met sur le marché de l'emploi 217 agents

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L'Ecole privée de santé Sainte Julie de Ouagadougou a livré sa cuvée 2016-2019. Composée d'agents itinérants de santé et d'hygiène communautaire, d'infirmiers diplômés d'Etat et de sages-femmes, la promotion a prêté serment ce 9 novembre 2019. La cérémonie a également consacré la remise des attestations et leur sortie officielle.

La promotion 2016-2019 de l'Ecole privée de santé Sainte Julie, en fin de formation, a pour nom de baptême « Vocation ». Ce sont 47 sages-femmes sur un effectif de 54 ; 24 agents itinérants de santé et d'hygiène communautaire sur 41 au départ et 147 infirmiers/ères diplômés d'Etat sur 160 candidats. Cette sortie marque la fin de formation de la deuxième promotion de sages-femmes et d'infirmiers diplômés d'Etat et de la troisième promotion des agents itinérants de santé et d'hygiène communautaire.

Ils ont tous répondu en chœur « Je le jure » au serment d'utiliser leurs connaissances pour soulager la souffrance de tous ceux qui leur seront confiés. Et également de les utiliser pour promouvoir la santé et de s'abstenir de tout acte, tout propos ou tout conseil susceptible d'abréger la vie et de rester dignes, intègres et disciplinés dans l'exercice de leurs fonctions tout en gardant le secret professionnel.

C'est une promotion qui a eu un bon taux de succès et des moyennes appréciables, se félicite le directeur général de l'école, Samuel Kéré. Avec comme nom de baptême « Vocation », ces impétrants tiennent à exprimer leur engagement pour le corps de la santé, a-t-il poursuivi. En effet, il a fait remarquer que dans la recherche de l'emploi, ce n'est pas tout ce qu'on prend comme emploi qu'on a vraiment envie de faire.

Et au Baloum naba de Kamboinssin, représentant le Mogho naba Baongo, parrain de ladite promotion, de formuler ses bénédictions à l'endroit des nouveaux agents de santé. Si pour l'émissaire de sa majesté, la considération pour le secteur de l'éducation a prévalu à l'accompagnement d'une telle activité, « nous avons tous besoin des services de santé quel que soit notre rang social », a-t-il renchéri.

Cette promotion a vu le sacre de Moumouni Maroufatou avec une moyenne de 15,94/20. Cette nouvelle infirmière diplômée d'Etat, de nationalitéétrangère, estime être parvenue à cette consécration grâce aux conseils et aux encouragements de la famille et du personnel administratif de l'école.

En attendant l'insertion de ces nouveaux agents de santé, la direction de l'établissement confie mettre en place un dispositif d'insertion de ses étudiants. « Après la sortie, nous continuons la formation pour le test d'intégration et nous recrutons nous -même du personnel pour les différents besoins de nos services. Nous travaillons avec d'autres services pour pouvoir trouver de l'emploi pour nos étudiants », a expliqué Samuel Kéré.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

Dédicace du 15è album de Mamadou Diabaté : Sous le signe de la restauration de la paix au Burkina Faso !

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La Maison de la culture de la radio nationale autrichienne, sise à Argentinierstrasse à Vienne, a abrité, le 8 novembre 2019, la cérémonie de dédicace du nouvel album de l'artiste-musicien burkinabè Mamadou Diabaté. Plusieurs invités, au rang desquels l'Ambassadeur Dieudonné Kéré, et de nombreux mélomanes ont pris part au lancement de ce quinzième opus dénommé« NAKAN », qui consacre le talent et l'abnégation de l'artiste à toujours aller de l'avant dans son art musical. Avec son groupe Percussion Mania, il a confirmé, sur scène, le bien que ses fans ont toujours pensé de lui. Au regard de l'actualité au Burkina Faso où les forces du mal ne cessent d'endeuiller la nation, l'événement a été placé sous le signe de la restauration de la paix et de la cohésion sociale au Faso.

Mamadou Diabaté est né le 31 décembre 1973 à Toronso, village relevant de la commune rurale de Karangasso Sambla dans la région de Bobo-Dioulasso. Issu d'une grande famille de griots et de joueurs de balafon, il a été bercé dès l'âge de 5 ans dans la musique. N'ayant pas eu la chance d'aller à l'école du Blanc, il s'est forgéà travers, comme il le dit si bien, « l'école de la vie ». Très jeune, il quittera son village natal pour Bobo-Dioulasso qu'il rejoindra à pieds. Il rencontrera des jeunes de son âge, partageant la même passion, avec qui il formera la troupe Landaya du Houet. Cette aventure musicale conduira plus tard le groupe à Ouagadougou, où il fera des prestations dans les bars et clubs de musique de la capitale burkinabè.

A la faveur de ses animations au « Wassa club », le talent du jeune Diabaté sera détecté et apprécié par un Autrichien, ami du Burkina Faso, Andreas Szabo. De cette belle approche est née une nouvelle vie pour Mamadou Diabaté qui s'installera plus tard à Vienne en Autriche. Il s'y intégrera et bénéficiera de la nationalité autrichienne. Avec le soutien et les conseils de son « parrain » Szabo, il fera la connaissance d'Andrea Heller, un artiste autrichien de renom, qui l'accompagnera dans ses premiers pas. Avec son groupe, « Mamadou Diabaté et Percussion mania », celui pour qui le balafon a peu de secrets a produit à ce jour quinze (15) albums. Son genre musical, l'afro jazz, comme il le définit, s'appuie sur le balafon auquel il donne vie à travers diverses sonorités du Burkina Faso qu'il modernise pour s'adapter à l'environnement.

Son engagement et sa détermination lui ont permis de voyager, de projets musicaux en projets artistiques, de s'imposer sur les scènes viennoises, européennes et américaines, et d'occuper les pages de grands titres de journaux.

En effet, Diabaté et son groupe donnent de nombreux concerts et participent à de grands festivals. De l'Autriche à l'Indonésie et l'Inde, en passant par la Malaisie, le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l'Angleterre, l'Afrique du Sud, le Kenya, l'Ouganda, sans oublier les pays limitrophes de l'Autriche, il aura occupé de grandes scènes à travers le monde. A la question de savoir quel est le secret de sa réussite, il répond que c'est le travail. « Je travaille très dur afin d'avoir de bons résultats », soutient-il.

Le quinzième album de Mamadou Diabaté, dont la dédicace s'est déroulée le 8 novembre 2019 à Vienne, est baptisé« NAKAN » qui signifie le destin en dioula, l'une des langues nationales du Burkina Faso. Selon l'artiste, il vient de très loin et pense que ce qu'il est aujourd'hui est l'œuvre de la providence ou du destin.

En effet, il vit bien de son art et a pu même construire une école primaire à Bobo-Dioulasso pour les enfants démunis. Il envisage bâtir un complexe scolaire pour accroitre la chance de beaucoup d'enfants de bénéficier de l'éducation, « base de toute chose ». Il estime que de son village profond où il n'a pas eu la chance d'aller à l'école, le destin l'a conduit à Bobo-Dioulasso puis à Ouagadougou et en Europe, et a mis de bonnes personnes sur sa route. Et avec l'amour de son art et la rage de vaincre l'adversité, il se doit de manifester sa reconnaissance pour ce parcours et pour cette « chance ».

Le nouvel album comporte treize titres. Plusieurs thèmes y sont abordés, notamment l'amour, l'union, le bienfait... Dans deux titres (Sambla Balan Kan et Djamila), il fait un clin d'œil à son Karangasso Sambla natal, à son épouse burkinabè Djamila et à ses trois enfants. Il invite également, dans un autre titre (An Ka Segi So), ses compatriotes à ne jamais oublier la mère-patrie et à contribuer, chacun selon son rang et ses moyens, à l'avènement de la paix sociale et à la construction du Burkina Faso.

De nombreux invités et mélomanes ont assistéà la dédicace du nouvel album et ont pu apprécier les différents titres, à travers le concert live de « Mamadou Diabaté et Percussion mania ». De l'avis de certains spectateurs qui connaissent l'artiste de longue date, cet album vient consacrer son talent et son abnégation à toujours aller de l'avant. Interrogé après le spectacle époustouflant qu'il a donné, Mamadou Diabaté s'est contenté de remercier ses fans. Il n'a pas manqué de réitérer toute sa reconnaissance à l'Ambassadeur Dieudonné Kéré, au personnel de l'ambassade et à tout le peuple burkinabè pour la décoration (chevalier de l'Ordre national) qu'il a reçue en 2018.

Cette distinction de mon pays, a-t-il indiqué, « me donne plus de courage, de force et d'énergie nouvelle pour me battre davantage afin de contribuer à faire rayonner la musique burkinabè». « J'ai le devoir d'œuvrer à faire mieux connaitre le Burkina Faso dans le monde entier. Au moment où le pays traverse des périodes difficiles, il faut se serrer les coudes et travailler chacun à son niveau pour que la paix et la quiétude reviennent dans notre chère patrie », a-t-il conclu.

L'Ambassadeur Dieudonné Kéré a salué cette pensée pour le Burkina Faso qui traverse une situation difficile et envers toutes les personnes tombées pour la cause du pays. Il a félicité Mamadou Diabaté et son équipe qui honorent le Burkina Faso et toute l'Afrique. Le Chef de mission a, pour terminer, exhorté l'artiste à toujours demeurer un digne ambassadeur auprès des populations.

Enfin, Mamadou Diabaté souhaite organiser une tournée africaine en 2020. Il devra participer avec son groupe au Marché des arts du spectacle africain (MASA) qui se déroulera du 7 au 14 mars 2020 à Abidjan en Côte-d'Ivoire. De la Lagune Ebrié, il envisage rallier le Burkina Faso où il donnera des concerts les 20 et 21 mars à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou.

Simon YAMEOGO
Attachéà l'Ambassade du Burkina Faso à Vienne

Ambassade du Burkina Faso à Paris : Installation des démembrements de la CENI

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La salle des fêtes de l'ambassade du Burkina Faso à Paris a abrité le 10 novembre 2019, la cérémonie de désignation, d'installation, de prestation de serment et de formation des membres de la Commission Électorale Indépendante d'Ambassade (CEIAM) et de la Commission Électorale Indépendante de Consulat (CEIC). La cérémonie a connu la présence des représentants des partis politiques, des associations et a été présidée par le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Monsieur Newton Ahmed Barry. Il avait à ses côtés, le vice-président et la directrice des Ressources humaines de la CENI.
Avant l'entame de la cérémonie, une minute de silence a été observée à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme dans notre pays.

La mission de la CENI à Paris entre dans le cadre général d'installation des démembrements de la CENI de la diaspora entamée depuis le 1er novembre 2019 et ce, conformément aux dispositions du code électoral qui consacrent le vote des Burkinabè résidant à l'extérieur pour l'élection présidentielle de 2020.

Suite aux interventions de S.E.M Alain Francis Gustave Ilboudo, Ambassadeur du Burkina Faso en France qui a souhaité la bienvenue à la délégation de la CENI et de Monsieur Newton Ahmed Barry qui a campé le décor de la rencontre, les partis membres de la majorité présidentielle comme de l'opposition, ainsi que les organisations de la société civile ont été invités, chacun en ce qui le concerne, à désigner deux représentants munis de mandats pour prendre part à la désignation de six représentants, soit trois à la CEIAM et trois autres à la CEIC. Au terme d'une concertation qui a duré plus d'une heure, les personnes suivantes ont été désignées comme membres de la CENI en France :

Pour le compte de la CEIAM, il s'agit de :
Monsieur Wendata Zongo de la majorité politique ;
Monsieur Bernard Coulibaly de l'opposition politique ;
Monsieur Rachid Congo de la société civile.
Pour la CEIC, les personnes suivantes ont été désignées :
Monsieur Maurice Kaboré de la majorité politique ;
Monsieur Rasmané Sawadogo de l'opposition politique ;
Monsieur Paul Roger Nikiema de la Société civile.
A ces six représentants, vont s'ajouter le trésorier de l'ambassade pour la CEIAM et le percepteur du Consulat général pour la CEIC.

Après avoir prêté serment et avant leur formation qui a immédiatement suivi, le président de la CENI a tenu à rappeler à toutes ces personnalités, leur devoir de neutralité et d'impartialité durant leur mandat et leur obligation de porter les informations capitales à leurs bases. Selon Monsieur Newton Ahmed Barry, « le principe premier pour avoir le droit de figurer sur le fichier électoral quand on est à l'étranger, outre l'exigence d'être en possession d'une CNIB ou d'un passeport ordinaire en cours de validité, est d'être immatriculé».

Aussi, a-t-il invité les différents responsables des partis politiques et des associations à informer largement leurs militants et membres que « la seule détention de la CNIB ou du passeport ordinaire en cours de validité ne leur donne pas le droit de figurer sur le fichier électoral en France s'ils ne sont pas immatriculés au Consulat général ou à l'ambassade ».

Le mot de clôture est revenu à S.E.M. l'Ambassadeur du Burkina Faso en France qui a réitéré ses félicitations et encouragements aux membres désignés et ses remerciements à la délégation de la CENI pour la bonne conduite de cette mission ainsi qu'aux ressortissants pour leur contribution avec des questions qui ont enrichi les débats : « Je ne doute pas que les personnalités qui ont été retenues pour faire partie des démembrements de la CENI pour la juridiction de la France nous mèneront au terme de l'année 2020 vers des résultats que nous serons tous en mesure d'apprécier.

Au nom de la communauté ici présente, je voudrais vous témoigner une fois de plus notre gratitude pour votre disponibilité. Aussi, la présence du président de la CENI ici est une surprise agréable qui n'a fait qu'enrichir notre rencontre. Nous pouvons légitimement avoir ce sentiment de fierté d'être des privilégiés parmi notre diaspora de pouvoir avoir le premier responsable de la CENI avec nous à l'occasion d'un exercice comme celui que nous venons de faire », a dit Monsieur Alain Francis Gustave Ilboudo.

Avant de se dire au revoir, les compatriotes ont été invités par Monsieur Ardiouma Sirima, délégué au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'Extérieur (CSBE), à se « saisir de la date du 11 décembre, la fête de l'indépendance, pour marquer par différentes actions ici en France, leur solidarité avec notre peuple », suite aux événements terroristes avec notamment la dernière attaque terroriste perpétrée sur l'axe Ougarou-Boungou.

Services Presse et Relations publiques de l'ambassade du Burkina Faso en France


Sécurité : Que faire en cas d'attaque terroriste ?

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« En attendant l'arrivée des secours, ces actes réflexes peuvent vous garder en vie ». Ce sont les conseils que donne un spécialiste, dans l'écrit ci-après. Il s'agit d'une sorte de guide de survie en cas d'attaque terroriste.

Sachez que pour une arme qui crache pratiquement 600 coups par minute et chaque balle qui sort du canon parcourt plus de 700 mètres par seconde, et utiliser par un être décider à tuer, l'option la meilleure n'est pas de COURIR pour COURIR ; Mais il faut :

SE CACHER, pour celui qui en a la possibilité suivant le lieu de l'attaque et mettre son téléphone automatiquement hors sonnerie et ne communiquer que par message aux personnes clefs ;

ALERTER, INFORMER un proche si vous avez la possibilité en donnant si possible votre position, l'effectif ainsi que les armes utilisées par les malfaiteurs. (Forces De Sécurité et ensuite les parents) À l'impossibilité de communiquer ou de se cacher, il faut :

SE DISSIMULER, ou FAIRE LE MORT, en se mélangeant aux cadavres s'il y en a, ou en se badigeonnant de sang si il y en a.

Ou encore, si vous optez vraiment de prendre le risque de fuir, il faut :

COURIR BORD SUR BORD en vous aidant de point de protection en point de protection s'il y en a. Sinon Zigzaguer seulement jusqu'à vous soustraire de la vue de votre agresseur.

Au pire des cas, c'est-à-dire lorsque vous réalisez vous-mêmes que la situation est véritablement irréparable, il faut :

SE DÉFENDRE, ATTAQUER, il s'agit d'écouter très attentivement votre for intérieur et évaluer les chances de ne pas rater votre cible. Ceci doit se faire en un temps record et sans lever ou diriger les yeux vers votre cible au risque de vous faire abattre « bêtement ».

Quelle que soit la situation ou quelque la décision que vous prenez, NE PANIQUEZ PAS. En toute situation meurtrière, ne cédez pas à la panique. Dites-vous ou je vais m'en sortir ou je vais rester. Or restez serein vous donne plus de chance de trouver une solution.

La sérénité vous permet de définir l'origine des feux ennemis et de vous choisir une cachette ou une direction de fuite. Par contre, la perte du contrôle de soi peut vous conduire droit dans les mailles de l'ennemi.

Avant toutes ces actions possibles, SE CONFIER À DIEU. IMPLORER SA PROTECTION.

ZANZE Lébouré Crépin
Communicateur-spécialiste des questions de sécurité
Contrôleur de Sécuritéà AVESORO/BMC-SA.
Secrétaire générale de l'Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux.
e-mail : zanzecrpin@gmail.com
Cel : +22670463464/ +22678126046

Planification participative pour une gestion plus inclusive et durable de l'eau en milieu rural : Un atelier pour présenter les résultats du projet

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Le Burkina Faso est confrontéà de nombreux défis dans la gestion de ses ressources en eau. De ce fait, il fait partie des premiers pays à s'être engagés dans les réformes pour permettre la mise en œuvre de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). Ces ressources étant soumises à une pression croissante pour des usages multiples et concurrentiels, créant une raréfaction, il a été mis sur pied le Projet de planification participative pour une gestion plus inclusive et durable de l'eau en milieu rural au Burkina Faso (PP4MIS) par l'International Water Management Institute (IWMI) pour favoriser l'élaboration de politiques et l'amélioration de la gestion communautaire des ressources de l'eau dans la boucle du Mouhoun, le Sud-ouest et les Hauts-bassins. Ainsi, arrivéà terme, après trois ans d'existence, l'International Water Management institute a saisi l'occasion de sa clôture pour présenter ses résultats à ses partenaires à travers un atelier le lundi 11 novembre 2019 à l'hôtel des conférences de Ouagadougou.

Les conditions d'accès à l'eau et l'absence d'une définition claire des droits relatifs aux ressources en eau au niveau local sont à l'origine de conflits occasionnels portant atteinte à la qualité et à la quantité des ressources. Face à cette situation, l'Etat burkinabè, depuis 2000, a entrepris des réformes des cadres réglementaires, politiques et institutionnels. Cependant, elles connaissent des insuffisances notamment dans la prise en compte des contextes socioculturels et politiques que sont la faiblesse des institutions , le manque de compréhension par les usagers de l'eau , l'accès insuffisant à l'information et à la prise de décision en particulier les femmes et le manque de modèles de financements viables pour assurer la durabilité des institutions locales.

Pour résoudre ces lacunes, il a été créé en mai 2003 deux institutions en charge de la gestion de l'eau au niveau local que sont les comités locaux de l'eau (CLE) qui sont définis comme des « maillons de base du cadre institutionnel de la GIRE impliquant l'administration au niveau déconcentré, les collectivités territoriales et les usagers de l'eau », et les associations des usagers de l'eau(AUE) au niveau des villages qui permettent un transfert de la gestion des ressources hydrauliques fournissant l'eau potable aux municipalités.

Toujours dans le but de maitriser les ressources en eau, le gouvernement burkinabè, par l'intermédiaire de l'International Water Management Institute a mis en œuvre le projet de recherche « Planification participative pour une gestion plus inclusive et durable de l'eau en milieu rural au Burkina Faso ». D'une durée de 3ans (septembre 2016-novembre 2019), le projet a permis de renforcer les institutions en charge de la gestion intégrée des ressources en eau , favoriser l'élaboration des politiques de gestion de l'eau et améliorer la gestion communautaire des ressources en eau.

Intervenant dans 3 régions du Burkina Faso dont la Boucle Mouhoun, le Sud-ouest et les Hauts-bassins, avec cette question principale comme ligne d'action : « comment les réformes de la GIRE peuvent-elles être adaptées pour accroître l'efficacité et la viabilité de la gestion de l'eau et améliorer la sécurité des moyens de subsistances des populations rurales pour la participation accrue des acteurs locaux ? ». Il aura également aidéà la réalisation d'activités de communication à la destination du grand public, à de nombreuses activités de sensibilisations au bénéfices des usagers et espaces de gestions, à l'élaboration d'un guide méthodologique à destination des agences de l'eau.

Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net

Santé oculaire de l'enfant : L'ONG Light for the world veut jeter les bases d'une planification à long terme

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Un atelier de planification sur la santé oculaire chez l'enfant au Burkina Faso se tient les 6 et 7 novembre 2019 à Ouagadougou. Initiée par Light for the world, la rencontre réunit une trentaine de personnes ressources actives dans le domaine de la santé oculaire. Les travaux, qui ont débuté ce mercredi, sous la présidence du directeur pays de l'ONG, Elie Bagbila, permettront de développer, pour le Bureau pays, une vision à long terme 2020-2029 pour la santé oculaire des enfants au Burkina Faso et un cadre stratégique 2020-2023 pour la mise en œuvre de la première phase d'un projet de santé oculaire des enfants du pays des hommes intègres.

Selon les données de l'outil d'évaluation des services de soins oculaires 2018, le déficit en médecins ophtalmologistes est très marqué au Burkina Faso, avec seulement 37 médecins ophtalmologistes. Egalement, la répartition géographique des services d'ophtalmologie est très inégale, avec une concentration à Ouagadougou (27) et Bobo-Dioulasso (5). A ce jour, il n'y a que cinq médecins qui sont dans les autres régions, laissant la grande majorité de la population rurale burkinabè sous-desservie. Si l'offre de soins oculaires est un défi, le point le plus faible, de l'avis du directeur pays de Light for the world au Burkina Faso, Elie Bagbila, est l'absence de médecin ophtalmologue spécialisé dans le domaine pédiatrique.

« Nous avons un seul ophtalmologue pédiatrique au Burkina Faso qui, malheureusement, n'a pas les moyens adéquats pour pouvoir exercer. Du coup, il devient généraliste et non un spécialiste », a-t-il dépeint. Cette situation n'est pas sans conséquences. De nombreux enfants deviennent aveugles ou malvoyants par manque de prise en charge. Forte de ce constat, Light for the world au Burkina Faso est à la recherche de meilleures stratégies pour mieux soutenir l'offre de services de soins oculaires chez les « tout-petits ». C'est ainsi qu'elle organise un atelier de planification sur la problématique. Le présent atelier réunit, les 6 et 7 novembre 2019 à Ouagadougou, une trentaine de participants identifiés par le Bureau pays. Ce sont des ophtalmologistes, des gestionnaires de programme de santé, des responsables d'ONG.

Il s'agira, au cours des travaux, « de voir quelles sont les orientations stratégiques dont nous avons besoin pour accompagner le gouvernement et les politiques nationales en matière de santé oculaire au Burkina Faso », selon M. Bagbila. A l'en croire, la structure dont il est le premier responsable est un partenaire privilégié en matière de santé oculaire pour le Burkina. Ainsi, en quinze de présence et d'accompagnement des actions du gouvernement, des résultats encourageants sont visibles sur le terrain.

Le directeur pays a, entre autres, relevé l'ouverture du centre ophtalmologique de Zorgho en 2004 et le renforcement des ressources humaines en matière de santé oculaire. A ce jour, a-t-il indiqué, « nous avons au total un médecin formé, deux qui sont toujours en formation ; les neuf autres ont fini leur formation et sont placés dans les régions au profit de la population ».

A la question de savoir s'il bénéficie de l'appui du gouvernement, M. Bagbila rétorque qu'ils ont signé des conventions avec des ministères stratégiques, à savoir les ministères de la Santé, de l'Education nationale et de la Solidarité nationale. Il a ensuite salué la disponibilité des directions techniques centrales pour la mise en œuvre de leur programme d'activités au Burkina Faso.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

La Poste Burkina : Des lettres écrites par des élèves primées

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La 49e édition du concours national d'écriture de lettre organisé par La Poste Burkina a dévoilé ses lauréats ce 7 novembre 2019 à Ouagadougou. Sur 2298 participants enregistrés, les dix meilleures lettres ont été récompensées, avec en tête celle de Cédric Konkobo du Lycée de l'alliance chrétienne de Ouagadougou.

La Poste Burkina a encore perpétué la tradition en organisant la 49e édition du concours national d'écriture de lettre à l'intention des élèves des lycées et collèges du Burkina.

Pour cette édition, l'objectif était de promouvoir l'art de l'écrire chez les élèves et également faire découvrir les nouveaux timbres que la Poste Burkina met sur le marché chaque année. Car, constate son directeur général, Nabi Issa Coulibaly, « les élèves et même les adultes ne connaissent plus les timbres que La poste Burkina émet chaque année ».

À travers ce concours, quelques timbres arrivent àêtre vendus, même si ce n'est pas l'objectif principal, dit-il. Et de poursuivre : « Le seul critère qui peut distinguer les hommes, c'est leur capacité de communication, leur capacité d'influence, leur capacité de convaincre autrui et cela ne passe que par l'art de parler, l'art d'écrire. »
Sous le thème « Ecrire une lettre à propos de ton héros », 2298 élèves des lycées et collèges du Burkina étaient en compétition. A l'arrivée, c'est Cédric Konkobo, élève en classe de 4e au Lycée de l'alliance chrétienne de Ouagadougou, qui s'adjuge le premier prix avec une moyenne de 18,75/20. Il remporte ainsi une motocyclette, un compte épargne d'un montant de 20 000FCFA logéà la Poste Burkina et des fournitures scolaires. Sur le podium, il est suivi de Jérémie Rouamba du Complexe scolaire Sainte famille de Ouagadougou et de Balirabou José du lycée notre dame des Victoires.

Un professeur de maths héros

Une commission de 20 professeurs de français a été commise à la double correction des œuvres transmises.
Le héros révélé par le lauréat Cédric Konkobo a été son professeur de mathématiques, Monsieur Yonli. Selon l'élève, il est un héros pour son exemplarité, son sens de l'écoute envers ses élèves. « C'est un professeur qui se préoccupe de l'avenir de ses élèves. Parfois, lorsqu'il y a un problème ou s'il remarque qu'un élève a un problème, il lui vient immédiatement en aide. Lorsque le problème persiste, il interpelle ses parents afin qu'ils trouvent une solution. C'est un professeur aussi qui adore donner beaucoup d'exercices et c'est une partie de lui que j'adore parce que j'aime faire des exercices surtout en mathématiques », explique Cédric Konkobo.

Cette compétition, en plus de susciter l'émulation au sein des élèves, a récompensé les plus jeunes participants et la meilleure école participante. Ainsi, le Prytanée militaire de Kadiogo est reparti avec les lots de la meilleure école participante grâce aux trois prix que ses élèves ont remportés. Jérémie Rouamba du collège Sainte famille de Ouagadougou âgé de 13 ans est le lauréat le plus jeune à côté de Anastasie Tapsoba du Juvénat fille saint Camille de Ouagadougou âgée de 14 ans .

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

Sécurité : Le MPP invite les Burkinabèà répondre sans réserve à l'appel du président du Faso pour la défense de la Patrie

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Le président du Faso, Son Excellence Roch Marc Christian Kaboré, a adressé jeudi 7 novembre 2019, depuis Kosyam, un message fort de compassion et de solidarité au peuple burkinabè au lendemain de la tragédie causée par les terroristes sur l'axe routier menant de Ougarou à Boungou dans la Tapoa site aurifère exploitée par la société minière SEMAFO.

Les Burkinabè sont encore meurtris et prostrés par l'ampleur de l'hécatombe du 6 novembre 2019. La catastrophe a également causé de nombreux blessés et des personnes sont portées disparues.

Pour notre parti, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), le mercredi meurtrier et sanglant du 6 novembre 2019 au Burkina Faso, sera marqué au fer rouge dans l'histoire du peuple burkinabè et de sa démocratie mise à mal par les ennemis de notre peuple.

Le coup est rude et profond. Dans le cadre de ses fonctions constitutionnelles, c'est un président du Faso dépité mais digne, combatif et déterminé qui s'est adresséà ses compatriotes choqués par la cruauté et la bestialité de l'opération terroriste.

C'est dans ce contexte délicat et douloureux, où le poids des larmes et de l'émotion domine celui des mots, que le président Roch Marc Christian Kaboré a assumé la pleine mesure de la charge présidentielle en décrétant un deuil national de 72 heures. Il a appelé les Burkinabèà la compassion, à l'union sacrée et au sursaut patriotique pour sauver la Nation, ses institutions républicaines, ses valeurs de cohésion et de vivre-ensemble.

Certes, les Burkinabè sont meurtris dans leur chair, touchés au plus profond d'eux-mêmes, cependant, ils doivent se rendre à l'évidence qu'il s'agit bel et bien d'une tentative d'occupation de notre territoire qui est en cours par la stratégie du terrorisme, de destruction de la cohésion sociale burkinabè, d'installation du doute et de la panique dans notre société, de déstabilisation de nos institutions républicaines.

Aujourd'hui, les agendas sont lisibles, et les schémas se révèlent. Après les attaques des villages, de lieux de culte, de regroupements des FDS, d'assassinats politiques, de sape des bases économiques de notre pays, il est désormais clair aux yeux de l'opinion nationale et internationale, que les ennemis du peuple burkinabè cherchent à mettre un coup d'arrêt à la démocratie burkinabè.

C'est le sens du combat, celui de la défense de l'Etat, de ses institutions et de la paix, auxquels nous convie le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans son adresse à la mobilisation générale aux Burkinabè du 7 novembre dernier.
Le MPP n'a aucun doute sur la capacité et la combativité de notre peuple, même surpris dans un premier temps par ce cynisme, à remporter la victoire.

Notre histoire ancienne et récente nous a préparéà faire face à l'adversité, qui, aujourd'hui, est plus que réelle. Les strophes de notre Hymne de la victoire, le Ditanyè, en certains de ses passages, en évoquant le passé de notre peuple, constituent une grande source d'inspiration au combat. Nous devons faire face à« la férule humiliante, la rapacité venue de loin, la cynique malice ». Rester sereins en se souvenant que, quand bien même il y a eu des servants locaux et que « beaucoup flanchèrent, les échecs, les succès, la sueur et le sang ont fortifié notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque ». C'est aux Burkinabè du Ditanyè« nourris et instruits à la source vivifiante de la résistance, les engagés volontaires de la liberté et de la paix » que le président du Faso lance cet appel à la mobilisation générale pour sauver la Patrie du péril qui le guette.

Aujourd'hui, nous avons en face, non pas, un ennemi virtuel, mais réel : le terrorisme politique. Et l'une des terminologies de notre hymne national « La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! » trouve tout son sens et toute sa plénitude, comme par prémonition, dans l'appel du président du Faso au recrutement de Volontaires de défense en soutien aux FDS déjà en première ligne contre la menace terroriste.

A ces Burkinabè qui sont encore dans la tergiversation, les faux-fuyants, la recherche de boucs émissaires, l'exploitation politicienne de la situation, à ceux qui actent pour déchirer l'habit qu'ils souhaitent porter un jour, qu'ils se souviennent de cette phrase de l'ancien président burkinabè, le Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, ce grand sage, au plus fort des turbulences politiques en d'autres temps, qui disait ceci : « La Haute Volta a plus souffert de la pauvreté d'esprit de ses fils, que de pauvreté matérielle ».

Le MPP interpelle alors tous les patriotes burkinabè convaincus ayant le sens de l'Honneur, de la conscience politique élevée, à répondre sans réserve à l'appel du président du Faso pour la défense de la Patrie.

DEMOCRATIE - EGALITE - PROGRES
Le Porte-parole du parti
Dr. Bindi OUOBA

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