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Reprise du travail à la Poste : « La Poste n'aura de lendemains meilleurs qu'avec les travailleurs et les dirigeants », selon Hadja Fatimata Ouattara/Sanon

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La ministre de l'Economie numérique et des postes, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon est allée constater la reprise du travail à la Poste Burkina ce 27 mai 2019. Occasion pour elle de poursuivre le dialogue avec les deux parties et encourager les agents qui ont repris le travail.

Des personnes ressources ont accompagné le ministère de tutelle dans l'apaisement de la crise à la Poste. Et depuis ce lundi matin, la reprise du travail est effective à la Poste du Burkina. Les clients trouvent satisfaction, a constaté la ministre de l'Economie numérique et des postes, Hadja Fatimata Ouattara Sanon, à l'issue de la visite.

Cette visite a eu lieu à l'agence principale de la Caisse nationale d'épargne (CNE), au Centre national de traitement du courrier (CNTC) et à la direction générale. A chaque passage, la ministre a renouvelé ses encouragements et ses attentes au personnel. Le message clé est de rattraper le retard accusé après plusieurs jours d'arrêt de travail. Quelques échanges avec des usagers lui ont permis de s'enquérir de leurs impressions.

Pour les travailleurs, tout est fait pour évacuer les dossiers les plus urgents. « Et dans les plus brefs délais, nous comptons nous rattraper », a confié un des agents du Centre national du traitement des courriers. Les clients présents, eux, disent avoir obtenu gain de cause à cette reprise.

Le dialogue se poursuit

Même si les travailleurs ont rejoint leurs postes, un accord définitif n'a pas encore été trouvéà cette crise. Car l'on se rappelle, la signature d'accord entre les deux parties a été annulée sine die le jeudi dernier. Pour l'heure, le dialogue social sera poursuivi afin de trouver des solutions aux préoccupations qui sont posées, a rassuré Mme Ouattara. A cet effet, elle s'est entretenue avec les partenaires sociaux de l'institution et le directeur général au cours de cette sortie. Car selon elle, la Poste est une maison commune et ce sont les acteurs qui font la Poste.

La presse n'a pu avoir des échos de cette concertation qui se poursuit à huis clos. « Ce n'est pas du jour au lendemain qu'on peut régler tous les problèmes. La Poste n'aura de lendemains meilleurs qu'avec les travailleurs et les dirigeants », a laissé entendre la ministre. Puis elle a témoigné sa reconnaissance aux clients qui continuent de faire confiance à la Poste après ces évènements « regrettables » qu'elle a traversés.

Mariam Ouédraogo et Valentin Kaboré (Stagiaire)
Lefaso.net


Police : l'UNAPOL se démarque d'un message signé« La troupe »

Mise en œuvre du PNDES : Une croissance de 6,6% enregistrée en 2018 au Burkina

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Sous l'égide du Premier ministre, Christophe Joseph-Marie Dabiré, le Comité national de pilotage du Plan national de développement économique et social (PNDES) a tenu sa réunion ordinaire consacrée à la validation du rapport de performance de l'année 2018 et les perspectives 2019-2021 du PNDES. C'était le lundi 27 mai 2019, à Ouagadougou.

« 2018 n'a pas été du tout facile. 2019 non plus n'est pas facile. Mais ce qui est important, c'est que nous constatons à travers les indicateurs, que les résultats sont satisfaisants (…) », a déclaré le Premier ministre Christophe Joseph-Marie Dabiré, au sortir de la session ordinaire du Comité national de pilotage (CNP) du PNDES qui avait à l'ordre du jour l'examen et la validation du rapport de performance de l'année 2018 et les perspectives 2019-2021 du PNDES. Selon le rapport de performance, l'économie nationale a su évoluer favorablement avec une croissance de 6,6% en 2018, comparativement à 2017 où cette croissance était de l'ordre de 6,3%.

En matière de défense et de sécurité, le progrès accomplis concernent le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécuritéà travers l'augmentation des effectifs, l'acquisition d'équipements performants et la construction et/ou l'achèvement des constructions de commissariats de police de district et de brigades territoriales de gendarmerie. Ce qui a permis, d'une part, de porter le ratio agent de sécurité/population de 1/800 en 2016 à 1/729 en 2018 ; et d'autre part, d'accroître à 65,81%, le taux de maillage du territoire national en services de sécurité opérationnels pour une cible initiale de 64%.

Un paquet de réalisations présenté au CNP du PNDES

La poursuite de l'accroissement de la production scientifique avec la mise au point de 203 méthodes et technologies, la consolidation de l'accroissement du financement national du secteur de la recherche avec l'augmentation du budget du Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement, en glissement annuel de 665% en 2018 pour une cible de 20%, sont au titre des progrès réalisés en matière de développement de la recherche et de l'innovation, rapporte le document présenté aux participants.

S'agissant de l'amélioration du cadre de vie, de l'accès à l'eau, à l'assainissement et aux services énergétiques de qualité, le PNDES peut se réjouir d'avoir rendu possible le renforcement de la gestion, par les communes, des déchets solides ; 23,14% d'entre elles se sont dotées d'un système fonctionnel de gestion des déchets pour une cible de 20%.

Les acteurs responsables de la mise en oeuvre des décisions prises à l'issue de la rencontre ont été invités à engager les actions nécessaires pour assurer l'exécution

Grâce à la mise en œuvre du plan national, le taux national d'accès à l'eau potable, qui était de 73,4% en 2017, a été portéà 74% en 2018. En ce qui concerne les infrastructures routières, les progrès notables enregistrés ont trait au revêtement de 65 km sur la route Dédougou-Tougan, longue de 91 km, soit un taux d'exécution de 84%, à l'exécution, à hauteur de 67,2%, des travaux de la route Kongoussi-Djibo, longue de 96 km. L'exécution, à hauteur de près de 44,75% pour une cible de 90%, des travaux de construction et de bitumage de la route Dydir-Toma-Tougan, longue de 84 km ; l'achèvement de 76,85 km de voiries et de 660 km de pistes rurales en 2018, sont aussi des acquis dont le PNDES peut s'enorgueillir.

Outre les réalisations d'infrastructures physiques, le PNDES, c'est aussi la réforme des institutions et la modernisation de l'administration. À ce niveau, les acquis engrangés se comptabilisent dans les domaines de la gouvernance politique, administrative et des droits humains, révèle le rapport.

À titre illustratif, il y a l'achèvement de la réalisation de l'étude de base sur l'éducation aux droits humains ; la modernisation du code pénal avec la promulgation d'un nouveau code ; l'organisation d'un grand nombre de commissions mixtes de coopération et de réunions de suivi ainsi que la tenue de nouvelles élections des délégués au Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger.

les PTF réaffirment leur soutien

Malgré ces acquis, de nombreux défis restent à relever. « Comment venir à bout de l'insécurité ? Comment rendre résilientes les populations à ce défi sécuritaire ? Comment apaiser le climat social, notamment dans le secteur de l'administration publique ? Comment mobiliser les ressources notamment vis-à-vis du secteur privé mais aussi des Partenaires techniques et financiers (PTF) ? », se questionne le secrétaire permanent du PNDES, Alain Siri.

Selon la représentante de la Troïka des PTF, Netsi Makhetha, « il y a des régions très éprouvées par l'insécurité. Il y a également quelques familles qui se trouvent dans des situations où elles auront besoin d'appui pour la scolarisation de leurs enfants. Il y a aussi des régions touchées par l'insécurité alimentaire et/ou la malnutrition ». Du reste, Mme Makhetha s'est réjouie des progrès observés et réaffirmé la disponibilité des PTF à accompagner le gouvernement burkinabè pour, dit-elle, « trouver les voies et moyens pour rester sur le terrain et faire en sorte qu'aucun Burkinabè dans aucune région ne soit délaissé».

La revue de la performance dans la mise en œuvre du PNDES a permis de prendre les décisions suivantes : l'amélioration du suivi des politiques publiques, de la production statistique, de la stabilité du cadre macroéconomique et de la célérité du transfert des ressources aux collectivités territoriales.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Projet Equip de Plan Burkina : Pour une éducation inclusive et de qualité au Sud-Ouest

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Plan International Burkina Faso bureau du Sud-Ouest a organisé, les 22 et 23 mai 2019, une caravane de presse dans les provinces du Noumbiel et du Poni. Cette sortie s'inscrit dans le cadre des activités de la phase 2 du projet Equip (Éducation de qualité, inclusive et participative).

Rendre visibles les activités du projet dans sa zone d'intervention et surtout mettre à nue les difficultés afin que les acteurs du système éducatif puissent prendre en compte certaines dimensions pour offrir une éducation de qualité aux enfants, c'est tout l'enjeu de cette caravane de presse.

Et sur le terrain, les hommes de médias ont pu s'imprégner du fonctionnement des gouvernements scolaires communément appelés « Deenkan », des méthodes d'enseignement de la lectureprécoce et des défis de l'éducation inclusive. D'une durée de cinq ans, soit de 2017 à 2021, la deuxième phase du projet Equip a choisi pour cible l'enseignement préscolaire et primaire.

Il intervient dans la province du Noumbiel et dans les communes de Malba et de Perigban dans le Poni. Comme la première phase, la phase 2 a permis de réaliser plusieurs activités qui ont contribuéà améliorer de façon significative les indicateurs d'accès à une éducation de qualité dans la zone d'intervention.

On peut retenir entre autres la formation des enseignants et des encadreurs pédagogiques sur des thèmes divers tels que la pédagogie sensible au genre, l'éducation inclusive, l'approche gouvernement scolaire ou clubs Deenkan, les stratégies d'enseignement/apprentissage de la lecture et du calcul, la pédagogie des grands groupes, la sensibilisation des communautés à la scolarisation des enfants vivant avec un handicap, la construction de centres préscolaires et d'écoles primaires.

Cette caravane de presse a permis de constater que les acteurs du système éducatif sont unanimes sur les progrès enregistrés dans la mise en œuvre du projet. Pour le chef de la Circonscription d'éducation de base (CEB) de Batié 1, Idrissa Kiracoya, le partenaire Plan Burkina, à travers son projet Equip, contribue à améliorer les indicateurs d'accès et de maintien à l'école. Toute chose qui concourt à de meilleurs résultats scolaires. Au niveau de l'environnement scolaire, il ajoute que « la mise en place des gouvernements scolaires (clubs Deenkan) vise à promouvoir la paire éducation ».

Le chef de la CEB de Batié 2, Bébé Hien, renchérit que « l'apport du projet Equip est énorme malgré quelques insuffisances. Le gouvernement scolaire permet d'instaurer la citoyenneté, la démocratie à la base, la gestion de l'école avec la participation des enfants ; une façon de les faire participer à des activités de grandes personnes parce que ce sont les hommes de demain ».

Prudence Da, la présidente du club Deekan de l'école catholique Notre-Dame de l'immaculée conception de Batié 2, prend très au sérieux son poste : « Dans mon gouvernement, j'ai travaillé avec plusieurs ministres. On fait des conseils de ministres, mais le ministre qui ne travaille pas, moi je le change…».

Le directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non-formelle du Noumbiel, Maminèzou Parfait Hien, affiche des motifs de satisfaction. Les résultats du CEP sont passés de 76,84% en 2012 à 84,34% en 2018. Le taux brut de scolarisation passe de 72,8% en 2013 à 80,1 % en 2018.

Pour permettre également aux mères de soutenir la scolarisation de leurs enfants, le projet a mis en œuvre le groupe d'épargne et de crédit villageois au profit des communautés, car l'une des raisons qui peuvent expliquer la non-scolarisation des enfants, c'est la pauvreté. Les groupes d'épargne et de crédit villageois comptent plus de 8 200 personnes dont 7 650 femmes réparties dans 365 groupes. Cela leur permet de faire de l'épargne et de mener des activités génératrices de revenus de sorte à pouvoir faire face à la scolarisation de leurs enfants, nous a confié le coordonnateur du projet Equip, Simané Ouoba.

Pour se conformer aux exigences du concept Éducation pour tous, le projet fait une part belle à l'éducation des enfants vivant avec un handicap à travers l'éducation inclusive. Au lycée départemental de Legmoin, une douzaine d'élèves sont en situation de handicap, selon Dramane Sanou, proviseur dudit établissement. En classe de 6e, se trouve Evelyne Somé, atteinte de myopathie. Elle dit suivre les cours grâce au soutien de ses camarades et des enseignants.

À l'école primaire publique de Silome, Auguste Somé, en classe de CP2, atteint d'ostéite, a été soigné par le projet. Aujourd'hui, il est le meilleur de sa classe. Au secteur N°6 de Gaoua, l'Association Espoir des aveugles et malvoyants a été soutenu par le projet Equip pour la restauration, le matériel d'hygiène et scolaire des pensionnaires du centre, selon son président Yara Kambou.

À mi-parcours, des acquis ont été enregistrés certes, mais des difficultés existent, a laissé entendre le coordonnateur du projet. La zone d'intervention du projet est réputée difficile, ce qui engendre une forte mobilité du personnel enseignant chaque année, et ceux qui arrivent nouvellement ne sont pas outillés dans ces nouvelles approches. Il faut ajouter également le refus de certains enseignants qui trouvent ces innovations pédagogiques contraignantes.

En outre, l'éducation inclusive n'est pas prise en compte dans la formation initiale des enseignants, ce qui ne leur permet pas de prendre en compte les enfants en situation de handicap dans leur enseignement quotidien.

Pour minimiser ces difficultés, les responsables du projet ont fait un certain nombre de recommandations. La mobilité du personnel pose un profond problème d'accès à l'éducation pour tous les enfants du pays. C'est pourquoi, pour une question d'équité, il faut rendre justice à ces enfants nés dans ces zones dites « difficiles », parce que cela ne doit pas constituer une raison pour que ces enfants soient privés d'enseignement de qualité dispensé par des enseignants expérimentés.

Le partenaire, par la voix du coordonnateur du projet Equip, Simané Ouoba, souhaite que « l'État burkinabè trouve des mécanismes pour attirer et maintenir durablement les enseignants dans les zones ‘‘difficiles'' du pays ».

Boubacar Tarnagda

Régions du Nord et du Sahel : L'OCADES Caritas Burkina vole au secours de 5 180 personnes déplacées

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L'Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES Caritas Burkina) a procédé, à Ouahigouya, au lancement d'un projet intitulé« A E 08 2019 » pour venir en aide aux déplacés du Nord et du Sahel. La cérémonie, qui a eu lieu le jeudi 23 mai 2019 dans la salle de conférence Mgr-Louis-Durieux de Ouahigouya, a été présidée par Hassane Sawadogo, gouverneur de la région du Nord.

La crise sécuritaire que connaît notre pays a entraîné, depuis 2015, le déplacement de plus de 260 000 personnes. Cette situation a occasionné la mise en place d'un plan d'urgence par le gouvernement burkinabè avec le soutien de ses partenaires. Dans la région du Nord, l'OCADES Caritas Burkina à Ouahigouya a mené des enquêtes qui font ressortir que les personnes déplacées internes hors camp sont parfois accueillies dans des familles, ce qui ne facilite pas leur prise en charge et leur assistance.

Cette organisation humanitaire, dans sa dynamique de promotion de la personne humaine, surtout les plus vulnérables, voudrait, à travers le projet EA-2019, voler au secours des ménages déplacés internes hors camp des diocèses de Dori et de Ouahigouya, a introduit Simon Yiminou, secrétaire général adjoint de l'OCADES Caritas Burkina.

Des dons divers au profit de 740 ménages

Ce projet d'urgence interviendra à Bourzanga, Titao et Thiou dans le diocèse de Ouahigouya ; et à Djibo et Gorgadji, dans le diocèse de Dori. Au cours de la cérémonie de lancement, Simon Yiminou a expliqué que le choix de ces zones d'intervention se justifie par le fait que ces déplacés hors camp n'ont pas pu bénéficier d'un appui quelconque. D'un coût global de 165 millions de F CFA, le projet prévoit de toucher directement 740 ménages et indirectement 5 180 personnes.

Chaque ménage bénéficiaire recevra des vivres (riz, petit mil, haricot, huile, sel) et une somme de 2 000 F CFA par jour, durant les deux mois. Aussi, chaque ménage recevra des bouilloires, des bassines, des assiettes, des chaussures pour enfants et adultes, etc.

À en croire l'abbé Charles Gansonré, secrétaire exécutif diocésain de l'OCADES, le recensement a donné un nombre beaucoup plus important que les 740 ménages. « Avec nos partenaires, nous avons jugé opportun d'appuyer un échantillon en attendant de revoir comment nous pouvons tenir compte de la commune de Ouahigouya qui vient de recevoir d'autres déplacés dûà l'attaque d'Arbinda », a précisé le prêtre.

Redonner espoir aux personnes déplacées

En sa qualité de premier responsable de la région du Nord, Hassane Sawadogo a signifié, dans son intervention, qu'il accueillait favorablement cet accompagnement de l'OCADES. Le gouverneur expliquera par ailleurs que l'insécurité a entraîné des déplacements massifs au niveau de la région du Nord, ce qui constitue une préoccupation pour les autorités gouvernementales qui déploient des efforts substantiels pour venir en aide à ces personnes déplacées.

« C'est l'occasion pour nous de traduire toute la reconnaissance du gouvernement à l'OCADES/Burkina et à l'ensemble des partenaires qui interviennent pour accompagner l'État burkinabè afin que les déplacés puissent continuer àêtre dans leur dignité et bénéficier de quoi se nourrir, s'alimenter, se loger et se prendre en charge en ces moments difficiles », a ajouté M. Sawadogo.

Au nom des bénéficiaires, Souley Salam a traduit son sentiment de joie à l'endroit de l'OCADES qui œuvre à redonner espoir aux personnes déplacées. Le porte-parole a promis que les bénéficiaires feront bon usage des dons reçus.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Justice : Les magistrats en conclave à Ouagadougou

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Quatre années après le Pacte sur le renouveau de la justice, les magistrats marquent une halte du 27 au 29 mai 2019 à Ouagadougou pour faire le bilan. Cette conférence voulue par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) est une occasion pour faire l'état de la mise en œuvre des recommandations issues des états généraux de la justice.

Faire une halte pour regarder le chemin parcouru, les progrès accomplis, les difficultés rencontrées, les forces et les faiblesses des textes adoptés en 2015. Tels sont les objectifs de cette première conférence des magistrats du Burkina Faso. Cela, après quatre années de mise en œuvre des réformes issues des engagements du Pacte sur le renouveau de la justice. Selon la Secrétaire permanente du Conseil supérieur de la magistrature (présidente du Comité d'organisation), Victoria Kibora/Ouédraogo, cette conférence offre un cadre de dialogue et d'échanges entre magistrats.

Durant ces 72 heures les participants vont discuter des récentes réformes afin de dégager des perspectives en termes de propositions et de recommandations pour l'amélioration des réformes législatives de 2015. La présidente du Comité d'organisation n'a pas manqué de remercier l'ambassade royale du Danemark pour son soutien financier pour la tenue de cette conférence, ainsi qu'au Programme d'appui à la politique nationale de la justice (PAPNJ). Sans pour autant oublier les invités de marque venus du Sénégal et de la France.

Pour le vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, Souleymane Coulibaly, l'adoption du Pacte (loi organiques 049 et 050-2015/CNT du 25 août 2015) a introduit des innovations dans le sens de la consolidation de l'indépendance de la justice. « Je peux citer à titre d'exemple, l'évaluation du magistrat désormais par son supérieur hiérarchique immédiat ; le système de l'appel à candidature pour les postes de responsabilité dans les juridictions ; l'avis du Conseil supérieur de la magistrature pour l'attribution des décorations devant produire une incidence sur la carrière du magistrat », a-t-il souligné.

Cette conférence, selon le ministre de la Justice, garde des sceaux, René Bagoro, vient à point nommé pour offrir un cadre de dialogue et d'échanges aux magistrats autour des difficultés rencontrées dans l'application des réformes législatives issues de la période de la transition. « Ces réformes législatives, intervenues quelques mois avant la révision de la Constitution, semblent comporter des incohérences avec certaines dispositions constitutionnelles et leur relecture s'avère impérative pour un alignement aux dispositions de la loi fondamentale », a-t-il précisé.

A cet effet, un comité chargé de mener la réflexion dans ce sens est déjà mis en place et le ministre s'est engagéà reverser les recommandations issues des travaux de cette rencontre à ce comité pour être prises en compte. Pour lui, c'est un impératif pour le pays des Hommes intègres, d'œuvrer pour un fonctionnement optimal de l'appareil judiciaire dans le cadre de la lutte qu'imposent les forces obscurantistes instrumentalisées par des suppôts du mal.

« Il est, en effet, indéniable que la lutte contre le terrorisme est une chaîne dont la justice constitue le dernier maillon mais pas le moindre. Il appartient à la justice de faire le tri des personnes qui lui sont présentées après arrestation au regard des éléments de preuve qui les accompagnent. Elle se doit donc d'être diligente, professionnelle, impartiale et consciente des enjeux et des conséquences de sa passivité, de son laxisme ou de son indélicatesse », a-t-il indiqué. A en croire le Garde des sceaux qui a présidé cette cérémonie, la meilleure garantie contre ces fléaux demeurent la qualité des textes pour encadrer le travail et le comportement des professionnels du secteur judiciaire.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

Décès de Issa Jean-Michel YARO : FAIRE-PART ET REMERCIEMENTS

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- La grande famille YARO à Dio ;
- La famille de feu YARO Bapoury Jean-Michel à Ouagadougou, Secteur 12, Dapoya II ;
- La famille de feu YARO Gninakoi Aphonse à Ouagadougou, Secteur 12, Dapoya II ;
- La famille de NEBIE Issaka à Ouagadougou, Secteur 9, Ouidi ;
- La famille de feu KEITA Boubacar à Ouagadougou, Secteur 9, Arrondissement 2, Ouidi ;
- Les frères du defunt et leurs familles :

o Feu YARO Wéténou Yaya Jacob à Ouagadougou, Secteur 12, Dapoya II ;
o YARO Nébon François à Léo ;
o Feu YARO Oumar à Dio ;
o YARO Saidou Louis René dit PDG à Ouagadougou, Secteur 12, Dapoya II ;
o Feu YARO Mamadou à Banfora ;
o Feu YARO Yacouba dit Grec à Ouagadougou, Secteur 12, Dapoya II ;
o YARO Salifou Jean-Claude à Dakar, Cité ASECNA ,Liberté 6 Extension ;
o Feu YARO Amadou Bita Claver à Rayongo, Ouagadougou ;

o YARO Issouf à Bobo-Dioulasso, Secteur 21 ;
o YARO Moussa à Ouagadougou, Secteur 12, Dapoya II ;
o YARO Drissa dit Blacky à Ouagadougou, Secteur 12, Dapoya II ;
o YARO Arouna à Pabré ;
- Les enfants du défunt :
o YARO Kakouara Sandrine épouse TAPSOBA, domiciliée à Tampouy, Ouagadougou ;

o YARO Koarabou Babou Charles, domicilié en Abidjan, Cote d'Ivoire ;
o YARO Kaboubié Kawéépouse BENAO domiciliée à Paspanga, Ouagadougou ;
o YARO Marceline épouse BAYILI, domiciliée à Pissy, Ouagadougou ;
o YARO kakobi épouse YARO domiciliée à Bénéga ;
o YARO Kassou Lamoussa épouse ZIBA, domiciliée à Dio ;
o YARO Marina domiciliée à Dapoya II, Secteur 12 à Ouagadougou ;
o YARO Kabou Charlotte épouse NiGNAN domiciliée à Guiglo en Cote d'Ivoire ;
- Les familles alliées :

OUEDRAOGO à Ouagadougou, Ouahigouya et tikaré, N'DO à Nidjelpoun et Boungnolo, KANSON à Goundi, BADOLO à thyon, NAPON à Niabouri, BASSOLE à Réo, BATIONO à Bobo-Dioulasso, Thyon et Réo, NEBIE à Don, COULIBALY à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Kankalba, BAYALA à Boungnolo, YAGO à Léo, BABARA-SYLLA à Dakar et Dubréka en Guinée-Conakry, AJAMI à Dakar, PAUL à Pelissane en France, KABORE à Ouagadougou, YERE à Ouagadougou, BONZI à Ouagadougou et Kosso, KANSIE à Ouagadougou et Gaoua, TRAORE à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, SOME à Gaoua, NACRO à Ouagadougou, GOUNDO à Dapango au Togo, OUOBA à Fada-N'Gourma, DJATCHAN à Lomé au Togo, OUANDAOGO à Ouagadougou, NIGNAN à Goun, KAMBOU à Bobo-Dioulasso ,TAPSOBA à Ouagadougou et Napalguin, COMPAORE à Ouagadougou, BENAO à Ouagadougou et à Kassou, YARO à Bénéga, BAYILI à Ouagadougou , ZIBA à Ouagadougou et à Dio, NIGNAN à Ladio , ZIBA à Ya , BENON à Silly 

Ont la profonde douleur de vous faire part du decès de leur fils, neveu, frère, cousin, beau-frère , gendre, beau-fils, oncle, père, grand-père, arrière-grand-père

Issa Jean-Michel YARO ,
decès survenu à Ouagadougou le Mardi 02 Avril 2019 par suite de maladie à l'age de 79 ans.

L'inhumation a eu ieu le Jeudi 04 Avril 2019 au cimetière de TOUDWEOOGO à Ouagadougou.

Ils vous renouvellent l'expression de leurs sincères remerciements pour avoir apporté de près ou de loin , à titre collectif ou intuitu personae, votre soutien moral, psychologique, financier, matériel et autres soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve.

Que Dieu Tout Puissant vous rende vos bienfaits jusqu'au centuple.

<< Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le seigneur , Oui, dit l'esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvres les suivent.>>
Apocalypse 14-13

Avis de recrutement de consultant individuel développement local pour la mise en œuvre des projets communautaires de Bittou et Beguedo

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L'Organisation Internationale pour les Migrations, Agence des Nations Unies chargé des Migrations (OIM) au Burkina Faso, dans le cadre la mise en œuvre de ses activités dans la région du Centre-est, souhaite recevoir des dossiers de candidature pour le recrutement d'un (e) consultant (e) individuel (e) en développement local pour la mise en œuvre des projets communautaires de Bittou et Béguédo.

I. PRINCIPALES TACHES A EFFECTUER

Sous la supervision directe du Chargé de Réintégration, le consultant sera chargé principalement de :

1. Proposer un plan d'action pour la mise en œuvre des activités sur le court, moyen et long terme ;

2. Elaborer les Termes de référence en vue de la contractualisation des entreprises chargées des infrastructures ;

3. Participer à l'identification, en coordination avec le service acquisition de l'OIM, les entreprises ou partenaires étatiques ou de la société civile les plus à même de procéder à l'installation efficiente des infrastructures et à la mise en œuvre des activités de formation ;

4. Superviser la mise en œuvre des travaux et la bonne coordination entre les différents corps de métier ;

5. Proposer une méthodologie et assurer la mise en coopérative et la bonne entente des membres des groupes visés par les présents projets. Ces coopératives doivent répondre à des besoins de formalisation, de représentativité du genre et de transparence ;

6. Identifier les besoins en formations professionnelles et interpersonnelles des membres des coopératives. Proposer des TdR pour chacune des formations ;

7. Elaboration d'un code de conduite pour les membres des coopératives pour assurer le respect de la répartition des tâches dans le travail, des compétences des personnels élus, des bénéfices et la propriété collective des moyens de production ;

8. Etablir une stratégie annuelle pour les projets ;

9. Promouvoir le développement des chaines de valeurs.

II. COMPETENCES

2.1- Techniques

• Avoir une bonne connaissance des travaux d'aménagements hydro-agricoles ;

• Avoir une bonne connaissance des différentes innovations en matière d'irrigation et surtout des techniques modernes d'irrigations ;

• Avoir une bonne connaissance des approches participatives et bonnes capacités à travailler avec les organisations locales ;

• Avoir une bonne connaissance de l'acte uniforme OHADA portant sur les sociétés coopératives ;

• Avoir une bonne connaissance du français et des langues locales de la région (Mooré, ou Bissa) ;

• Avoir une bonne connaissance dans le système de fonctionnement et de gestion de fermes intégrées,

2.2- Comportementales

• Avoir une bonne capacité d'écoute et de bonnes qualités interpersonnelles ;

• Etre proactif et flexible dans le travail

• Avoir de bonnes capacités de travail en équipe et sous pression

• Avoir la volonté d'apprendre et d'acquérir de nouvelles compétences tout en acceptant les critiques constructives

• Avoir la patience d'écouter et de fournir des explications claires et simples à une personne non scolarisée/alphabétisée,

• Accepter de se conformer aux exigences de travail de l'OIM.•

III. QUALIFICATIONS ET EXPÉRIENCE

• Niveau minimum de bac+5 (ingénieur ou équivalent) en gestion de ressources naturelles, développement local, génie rural, ou équivalent ;

• Une expérience professionnelle d'au moins 5 ans dans l'un des domaines suivants : développement local, gestion de ressources naturelles (Avoir au moins 3 références de missions similaires, rapports de fin de projet, missions d'évaluation des projets de développement) ;

• Expérience avérée dans la construction et supervision de projets agropastoraux impliquant différentes corps de métiers ;

• Avoir une connaissance approfondie en matière de développement, de suivi et évaluation des projets et programmes de développement ;

• Parfaite maitrise de la langue Française et de la langue locale (moré ou bissa) avec une excellente capacité d'analyse.

• Toute autre expérience pertinente dans le domaine (à prouver).

Composition du dossier de candidature :

- Une lettre de motivation adressée à Madame le chef de Mission de l'OIM Burkina Faso (2 pages maximum) ;

- Un curriculum vitae faisant ressortir la qualification et l'expérience professionnelle ainsi que les références trois (03) personnes pouvant attester de la compétence du candidat ;

- Une note de compréhension des présents termes de référence (2 pages au maximum) ;

Les candidats intéressés pourront déposer leurs dossiers sous pli fermé dans les locaux du sous-bureau de l'OIM Ouagadougou sis au Quartier Ouaga 2000, Arrondissement 12, Secteur 52 du 29 au 04 juin 2019 de 9 heures à 15 heures ; ou postuler par mail à l'adresse suivante : oimburkinafaso@iom.int

Pour les TDRs et pour toutes autre information merci de contacter : ynadiouari@iom.int

Tenkodogo le 28/05/2019

Abibatou WANE
Chef de Mission


ENEP de Ouahigouya : Les élèves-maîtres s'imprègnent des méfaits de la corruption

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L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Programme des Nations unies pour le développement(PNUD), en collaboration avec le gouvernorat du Nord, la Direction de la police de proximité et les structures de veille en matière de lutte contre la corruption, ont animé une conférence publique sur les méfaits de la corruption. C'était le 24 mai 2019, à l'amphithéâtre de l'École nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Ouahigouya, sous la présidence de Hassane Sawadogo, gouverneur de la région du Nord.

La corruption est une véritable gangrène pour nos sociétés et reste plus que jamais d'actualité. À cette conférence publique co-animée par le REN-LAC, l'ASCE-LC, la police de proximité sur la corruption et ses méfaits, plusieurs élèves-maîtres de L'ENEP de Ouahigouya ont répondu présents pour mieux comprendre le phénomène. Les thématiques abordées par les spécialistes de la question ont été, entre autres, les mesures préventives de la corruption dans le secteur public et le privé, les incriminations, les sanctions des actes de corruption.

Favoriser la création de relais de transmission d'informations anti-corruption

Pendant quelques heures d'horloge, les conférenciers du jour se sont évertués à mettre à nu les méfaits de la corruption dans notre société. L'objectif viséétant de permettre aux futurs enseignants d'être des relais de transmission d'informations sur la lutte contre la corruption. Pour le gouverneur Hassane Sawadogo, loin d'être un sujet tabou, l'état de la corruption est préoccupant dans les secteurs sociaux de base comme la santé, l'enseignement. Cette corruption se traduit entre autres par des rackets des pauvres populations au niveau de la santé et dans le domaine de l'enseignement, elle se fait ressentir en début d'année lors des demandes de places.

Pour le commissaire principal de police, par ailleurs directeur de la police de proximité, Abdoulaye Gandema, cette conférence s'inscrit dans le cadre d'un projet qui lie le ministère de la Sécurité et le Système des Nations unies. « Nous voulons renforcer la relation qu'il y a entre l'administration et la population. Il était de bon ton pour nous de faire en sorte que les élèves-maîtres soient aussi des acteurs qui puissent nous accompagner dans la lutte contre la corruption en faisant comprendre aux enfants les effets néfastes de la corruption », ajoute le commissaire Gandema.

L'engagement de l'enseignant est capital dans l'éradication de la corruption
Au cours de la conférence, les facilitateurs du REN-LAC et de l'ASCE-LC ont décortiqué les thématiques comme « les mesures préventives » et « les incriminations et sanctions contenues dans la loi n°04 ».

Calixte Somda, chargé des enquêtes au REN-LAC, notera que la corruption est une pratique qui est très fréquente et tend vers la hausse ces deux dernières années. Pour ce faire, il a interpellé les élèves-maîtres à s'engager dans la lutte anti-corruption. « Si l'homme s'investit puis change de comportement, nous pouvons éradiquer ce phénomène au Burkina Faso », se convainc M. Somda, qui ajoute que l'engagement de l'enseignant est capital dans l'éradication de la corruption au Burkina Faso.

Au cours des échanges, les élèves-maîtres ont émis des doléances dont la représentativité de l'ASCE-LC et du REN-LAC jusqu'au niveau déconcentré, la multiplication des actions de sensibilisation, l'enseignement des méfaits et des méthodes de prévention de la corruption dans toutes les écoles (primaires, secondaires, professionnelles) et les universités du Burkina Faso, etc.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Conseil supérieur de la communication : Yatiayé Obi Sou installée dans ses fonctions de déléguée régionale de l'Est

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Nommée le 5 mai 2019, Yatiayé Obi Sou a été dans installée dans ses fonctions de déléguée régionale du Conseil supérieur de la communication (CSC), le 23 mai 2019 à Fada N'Gourma. Elle remplace à ce poste Sié David Kambiré, intérimaire. C'est Massada Yvette Nacoulma, secrétaire générale de l'institution de régulation, qui a procédéà la passation de charges.

Sié David Kambiré, délégué intérimaire pendant deux années, a passé le témoin à Yatiayé Obi Sou, nommée le 5 mai 2019. La cérémonie de passation de charges a eu lieu en présence des corps constitués et des professionnels des médias de la région de l'Est. C'est la secrétaire générale du Conseil supérieur de la communication (CSC), Massada Yvette Nacoulma, qui a officié le cérémonial de passation.

La nouvelle déléguée régionale de l'organe chargé de la régulation des médias, a placé sa mission sous le signe de la paix et de la cohésion sociale, sans quoi, aucun résultat ne pourrait être atteint. Elle a également indiqué qu'elle s'investira sans ménagement, surtout en cette période pré-électorale, à réussir la mission qui lui a été confiée par ses supérieurs hiérarchiques, à qui elle n'a pas manqué de témoigner sa reconnaissance pour la confiance à elle accordée.

Yatiayé Obi Sou, déléguée régionale du CSC

Sié David Kambiré, délégué intérimaire et sortant, a remercié sa hiérarchie pour cette marque de confiance avant de souhaiter bon vent à sa remplaçante. Il a noté que le défi est important, car Mme Sou aura la lourde tâche de travailler avec 30 médias de deux régions, l'Est et le Centre-Est.

Yvette Nacoulma a, elle, rappelé que les médias sont, avant tout, des partenaires du CSC, qui n'est d'ailleurs pas un gendarme pour les organes de presse comme l'on pourrait le croire. Elle a demandé aux autorités administratives régionales et aux organes de presse d'accompagner la nouvelle promue afin qu'elle réussisse sa mission, surtout dans une région où le contexte sécuritaire n'est pas favorable.

Yvette Nacoulma, SG du CSC.

En rappel, la Délégation régionale de l'Est du CSC est basée à Fada N'Gourma. Mais elle couvre aussi la région du Centre-Est. La tâche de la nouvelle déléguée ne sera pas aisée, car elle aura à assurer la régulation de 30 médias, avec seulement un chauffeur et un gardien comme personnel. Le CSC à l'Est ne dispose d'aucun personnel administratif.

Soumaila Sana
Lefaso.net

Commune de Yamba : Le Réseau de communication sur le pastoralisme vient en aide à 55 ménages vulnérables

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Le Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA) et ses partenaires ont apporté un soutien à 55 ménages agropastoraux vulnérables et victimes de l'insécurité dans la commune de Yamba, province du Gourma. Ce, à travers un don de vivres et une subvention du prix des aliments pour bétail. La cérémonie s'est déroulée le 20 mai 2019 dans ladite commune, en présence des autorités locales.

Du petit mil et du sorgho, c'est la composition du don fait par le Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA), section de l'Est. Le geste a été rendu possible grâce à l'accompagnement des partenaires du réseau. Ce sont 55 ménages agropastoraux vulnérables et victimes de la situation sécuritaire qui en sont les bénéficiaires.

La cérémonie consacrant le don s'est déroulée en présence des autorités locales, et sous le regard des hommes de médias. Cette opération de bienfaisance s'explique par la période difficile que traversent les communautés agro-pastorales à cause notamment de l'arrêt brusque des pluies l'année dernière. Les éleveurs et agriculteurs se retrouvent donc dans une situation de précarité.

« En collaboration avec des organisations, nous avons initié ce projet de résilience afin de contribuer à aider ces acteurs qui sont de plus en plus dans le besoin. L'identification de ces familles vulnérables a été possible grâce à une enquête de diagnostic qui a permis de déceler 55 à 70 familles dans neuf communes de la région de l'Est, qui bénéficieront de cet accompagnement », a expliqué Boubacar Maïga, coordonnateur du RECOPA de la région de l'Est.

Kandry Sondé est l'un des bénéficiaires des vivres distribués. Pour lui, cela vient à point nommé. « Je suis très heureux aujourd'hui en recevant ce don de la part de RECOPA. C'est une épine de moins, car ce don est venu à point nommé et j'en ferai un bon usage. Vraiment, c'est un ouf de soulagement », dit-il, tout en remerciant les donateurs.

Bodjanli Lompo, également bénéficiaire, ne dira pas le contraire : « Cette considération que les donateurs ont eue à notre égard ce matin, seul Dieu la leur rendra, car je n'ai pas de mots. Ils sont venus nous sauver, Dieu va les sauver de n'importe quelle difficulté qu'ils rencontreront dans la vie. Je mangerai le tô de ce mil avec honneur et fierté».

L'opération de distribution de vivres a été suivie de la subvention des prix d'aliments destinés au bétail.

Soumaila Sana
Lefaso.net

Conseil des frontières : C'est parti pour la première session ordinaire de 2019

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Le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a ouvert, ce mardi 28 mai à Ouagadougou, la première session ordinaire de l'année 2019 du Conseil des frontières. Cette rencontre, présidée par le chef du gouvernement, a pour objectif de définir les orientations au titre de l'année 2019 et de formuler des recommandations.

Aujourd'hui, les pays du monde entier font face à la montée fulgurante du terrorisme, de la criminalité transfrontalière et des trafics de tous genres. Le Burkina Faso n'est pas en reste. Pour atténuer ces maux, des actions fortes doivent d'être posées. Ainsi, le gouvernement burkinabè a adopté, en 2015, des référentiels de gestion de ses frontières. En vue de faire le bilan de ces actions, la première session ordinaire du Conseil des frontières de l'année 2019 s'est ouverte ce mardi 28 mai 2019.

Pour le ministre d'État, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo, cette rencontre a pour objectif de définir les orientations au titre de l'année 2019 et de formuler des recommandations. La secrétaire permanente de la Commission des frontières, Léontine Zagré, a, quant à elle, souligné qu'au niveau de la matérialisation des frontières, les différentes commissions ont pu être mises en place.

Avec l'Institut géographique du Burkina et des autres pays, ils ont établi les coordonnées des points de frontières. C'est sur la base de ces coordonnées donc que les travaux de construction des bornes débuteront. La secrétaire permanente s'est réjouie car au titre de l'année 2019, des allocations budgétaires conséquentes ont permis de mener à bien certains dossiers.

Le Premier ministre Christophe Dabiré, président du Conseil des frontières, a rappelé qu'au regard de l'actualité nationale, la présente session s'imposait comme une nécessité. Pour lui, elle donne l'occasion de dresser l'état des lieux de la gestion des frontières du Burkina Faso, à travers la mise en œuvre de la stratégie nationale.

C'est aussi l'occasion d'identifier les contraintes et les difficultés majeures, de proposer des solutions adéquates et de dégager des perspectives pour la suite du processus. C'est pourquoi il a invité les participants à une écoute attentive et à une participation active, pour qu'au sortir de la session, de nouvelles orientations et des recommandations pertinentes soient formulées pour une meilleure gestion de nos frontières.

Le Burkina Faso partage, avec six pays, 3 615 kilomètres de frontière. À certains endroits, il n'y a aucun objet matériel de délimitation. Ce qui est quelquefois source de conflits.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Université Joseph-Ki-Zerbo : Une association suscite l'esprit entrepreneurial chez les étudiants

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Ils sont plus de 300 étudiants à avoir bénéficié, du 21 au 23 mai 2019 à l'Université Joseph-Ki-Zerbo, d'une formation en Activités génératrices de revenus (AGR), gracieusement offerte par l'association WendKouni pour le développement de l'Afrique du pasteur Wendlarima Hermann Sawadogo.

Durant trois jours, plus de 300 personnes, constituées essentiellement d'étudiants, ont bénéficié de formations dans plusieurs activités telles que la fabrication de savon et de pommade de beauté, de crème anti-moustiques, d'eau de javel, de vinaigre, de mayonnaise, de parfum ; en élevage et bien d'autres secteurs d'activités porteuses.

Pour permettre une meilleure assimilation, les participants ont été répartis en groupes. Ce qui a, selon des apprenants, permis de mieux allier la pratique à la théorie.

Cette formation fait suite à une session initiée en juillet 2018 dont l'engouement et le succès ont prévalu à cette session 2019. Les modules de formation sur la création et gestion de micro-entreprises ont étéégalement assurés par des personnes-ressources. L'initiative a permis aux participants de développer leur esprit d'entreprenariat, acquérir des techniques de conduite de plusieurs activités, maîtriser des étapes de création d'une entreprise, découvrir les opportunités de financement, etc.

Pour le promoteur de l‘association, pasteur Sawadogo, tant que le Burkina importera tous ses besoins, il sera difficile de se développer et faire le bonheur des populations. C'est pourquoi il exhorte notamment la jeunesse, à avoir l'esprit d'initiative.

Pasteur Wendlarima Hermann Sawadogo

Chercheur en phytothérapie et en médecine naturelle, ce pasteur évangéliste a produit une vingtaine de livres sur les recettes des plantes qui guérissent.
« La formation dans les activités de production (de savon, de pommade, d'eau de javel, de mayonnaise, de vinaigre, de jus, etc.) s'est faite en phases théorique et pratique. Les étudiants ont été mis en groupes de dix pour le besoin des cas pratiques. Les phases pratiques se sont déroulées dans la cour de l'incubateur », a expliqué le président de l'association, pasteur Wendlarima Hermann Sawadogo.

À l'en croire, l'objectif général est d'accroître l'auto-employabilité de ces étudiants et de susciter en eux le goût à l'entreprenariat, volet inscrit en bonne place du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Les bénéficiaires ont, eux, loué l'initiative et souhaité qu'elle s'étende à un plus grand nombre de jeunes, car « seul l'entreprenariat peut être la solution au chômage qui caractérise la jeunesse burkinabè».

HL
Lefaso.net

Myasthénie : Une pathologie sous-diagnostiquée, selon le Pr Christian Napon

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Maladie chronique qui se caractérise par un affaiblissement des muscles, la myasthénie est une pathologie incurable et peu connue du grand public. Comment se manifeste-t-elle ? Quelles sont les complications possibles ? Pour en savoir plus sur cette maladie, nous avons rencontré le professeur Christian Napon, médecin neurologue, chef de service de neurologie du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo et professeur titulaire de neurologie à l'Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR / SDS) de l'Université Joseph-Ki-Zerbo.

Lefaso.net : Qu'est-ce que la myasthénie ?

Christian Napon : Comme son nom l'indique, c'est une fatigue du muscle strié. C'est une maladie qui se caractérise par une atteinte de la jonction neuromusculaire, c'est-à-dire là où le nerf communique avec le muscle. Le rôle du nerf, c'est de permettre aux muscles de pouvoir exécuter des mouvements ; et dans cette maladie, il y a un dysfonctionnement au niveau de la jonction entre le nerf et le muscle.

Le nerf n'arrive plus à communiquer correctement avec le muscle parce qu'il communique avec le muscle par l'intermédiaire de certaines molécules qu'on appelle des neuromédiateurs qui vont informer le muscle de la commande nerveuse et cette communication se fait par ce neuromédiateur qu'on appelle acétylcholine. L'acétylcholine est libérée dans une fente qui existe entre le nerf et le muscle et cette acétylcholine doit aller se fixer sur des récepteurs au niveau du muscle et dans le cas de la maladie, les récepteurs qui doivent accueillir l'acétylcholine sont bloqués par des anticorps. On dit que c'est une maladie auto-immune, c'est-à-dire une auto-agression de l'organisme contre lui-même, notamment contre les récepteurs à l'acétylcholine.

Comment se manifeste la maladie ?

Sur le plan des manifestations, ce sera une personne fatiguée, c'est une fatigue excessive lors de tout effort ; quelqu'un qui se lève le matin, plus ou moins en bonne forme, sans problèmes au cours de la journée et avec les efforts successifs, ce sera une personne épuisée en fin de journée. Très Souvent, on va considérer que c'est quelqu'un de paresseux qui ne veut pas travailler, mais c'est véritablement une maladie qui est due à ce défaut de communication entre le nerf et le muscle.

Sur le plan des manifestations cliniques, l'un des symptômes ou des signes les plus précoces, c'est la paupière supérieure qui tombe en fin de journée sous le coup de la fatigue. Les muscles qui permettent à la paupière de se relever seront touchés, le patient n'arrive donc plus à relever les paupières. Tous les muscles de la face peuvent être touchés avec une faiblesse lors de la mastication. La personne myasthénique aura tendance à se fatiguer au niveau de la mâchoire et à un moment donné, elle aura du mal à mastiquer parce que la mâchoire ne répond plus sous le coup de la fatigue.

Même les muscles qui permettent d'avaler la nourriture peuvent être fatigués et on peut se retrouver avec des fausses routes (au lieu que les aliments qui sont mis dans la bouche aillent dans l'œsophage, certains vont refluer par le nez). On peut même avoir une fatigue des muscles du cou avec une tendance à la chute en avant de la tête ; au bout d'un certain effort, il y a une tendance à la chute en avant de l'extrémité céphalique.

La myasthénie peut également toucher les muscles respiratoires, ce qui est très dangereux parce que ça crée des difficultés au niveau de la respiration ; ça peut toucher les muscles des membres avec notamment des difficultés à se mouvoir. Toute la musculature squelettique peut être touchée au cours de cette maladie.

L'organisme qui s'attaque lui-même, y a-t-il des causes ?

On ne sait pas pourquoi certaines personnes développent ce genre de maladie où on se rend compte qu'il y a une auto-agression de l'organisme, mais on s'est rendu compte que les personnes qui présentent cette maladie ont une augmentation d'un organe qu'on appelle le thymus. C'est un organe qui est situé au niveau de la poitrine et qui joue un rôle important dans la maturation des cellules de défense de l'organisme.

Le thymus est gros quand on est encore petit et avec l'âge, il doit diminuer jusqu'àêtre un petit moignon, mais on s'est rendu compte que plus de 90% des personnes qui développent cette maladie ont un thymus qui est anormalement gros. On pense que c'est à partir de ce thymus que les cellules qui vont fabriquer les anticorps dirigés contre les récepteurs de l'acétylcholine sont produites. Pourquoi certains développent ce thymus ? On ne peut pas vous donner une raison. Chez certains, c'est carrément une tumeur du thymus qui est à l'origine de la maladie.

C'est également une maladie qui est associée à d'autres maladies auto-immunes telles que le lupus, certaines maladies de la thyroïde et certaines maladies inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde.

À ce propos, qu'est-ce que le lupus ?

Le lupus est une maladie inflammatoire qui touche tous les organes. On retrouve un peu le même mécanisme que dans la myasthénie, c'est-à-dire que l'organisme fabrique des anticorps qui vont aller détruire plusieurs organes (la peau, les articulations, les vaisseaux). C'est le même mécanisme que dans la myasthénie ; mais dans la myasthénie, ce n'est pas tout l'organisme qui est attaqué, c'est juste la jonction entre le nerf et le muscle.

Lire aussi :Myasthénie au Burkina : Le combat d'une association contre une maladie rare

Avez-vous une idée de l'ampleur de la myasthénie au Burkina et qui est le plus touché ?

La maladie n'est pas fréquente, mais elle n'est pas non plus si rare. Il y a beaucoup de cas non-dépistés qui circulent dans le diagnostic établi. On estime que 43 à 63 personnes par million et par an sont atteintes de la myasthénie. Si on extrapole ce taux d'incidence à la population burkinabè qui est de 20 millions, on a à peu près 800 à 1 200 cas au Burkina Faso, mais les cas actuellement diagnostiqués ne dépassent pas 20 à 30 personnes.

En réalité, c'est une pathologie qui est sous-diagnostiquée, on n'y pense pas ; même de nombreux médecins peuvent passer à côté de cette maladie et on va considérer à tort que la personne ne veut pas travailler, qu'elle est paresseuse, alors qu'on fait face à une maladie qui peut même engager la vie de la personne. Récemment, j'ai vu un patient qui a fait le tour des tradithérapeutes sans succès. Par hasard, j'ai entendu parler de son cas, je l'ai invitéà venir consulter et quand il est venu, c'était la myasthénie. Dans son cas, sa voix avait même changé et il avait des difficultés à respirer. C'est une maladie qui touche les sujets jeunes, surtout les sujets jeunes de sexe féminin entre 20 et 30 ans, mais ça peut survenir plus tard.

Pr Christian Napon

La maladie a-t-elle un impact sur la grossesse ?

La grossesse est un facteur déclenchant de la crise myasthénique et pendant la grossesse, le suivi du malade doit être beaucoup plus rapproché pour qu'on puisse prendre des mesures urgentes le cas échéant. Et si la grossesse est récente, on peut discuter d'un traitement plus agressif pour sauvegarder l'enfant et la maman.

Quelles peuvent être les évolutions et les complications possibles ?

Il y a essentiellement deux complications. Il y a la crise myasthénique favorisée par certains médicaments parce qu'il existe une liste de médicaments que le myasthénique doit avoir avec lui pour qu'au cas où il rencontre un agent de santé, qu'il puisse lui dire de prescrire des médicaments autres que ceux qui sont sur la liste. Parmi ces médicaments qui lui sont proscrits, il y a par exemple certains produits anti-hypertenseurs tels que la quinine qui est spécifique au traitement du paludisme et qui contribue à déclencher la crise.

Cette crise est caractérisée par des fausses routes, des difficultés respiratoires qui pourraient étouffer le patient et engager même sa vie. Ces symptômes renvoient à la crise myasthénique. Il y a aussi la crise cholinergique due à un excès de mmédicaments prescrits au malade et dans ce cas, on retrouve à peu près les mêmes signes de la crise myasthénique.

Y a-t-il une possibilité de prévenir la maladie ?

Il est difficile de prévenir la maladie étant donné qu'elle n'est pas contagieuse, ni héréditaire. C'est une maladie sporadique et on ne peut pas la prévenir.

Comment vit-on avec la myasthénie ?

En plus de la liste de médicaments àéviter, il faut éviter le stress parce que si psychologiquement on est anxieux, ça peut favoriser la crise myasthénique. Il faut avoir une alimentation saine et équilibrée, une bonne hygiène de sommeil. Si on respecte toutes ces mesures, ça nous permet de vivre relativement bien avec cette maladie.

Les malades se plaignent de la prise en charge de cette maladie qui est assez coûteuse. Quel est votre commentaire ?

C'est vraiment le souci majeur des malades. Ce sont des médicaments qu'on ne retrouve pas facilement et qui sont coûteux. En général, dans la boîte, il y a peu de comprimés et les prises sont souvent fréquentes, certains patients prennent jusqu'à 12 comprimés ou plus par jour et les médicaments les plus efficaces sont très coûteux.

Des conseils ?

Dès que vous sentez de la fatigue après un moindre effort, il ne faut pas la banaliser, n'hésitez pas à aller consulter.

Entretien réalisé par Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Affaire forêt de Kua : L'AJB s'insurge contre l'agression de journalistes

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Dans la déclaration ci-après, l'Association des journalistes du Burkina condamne des actes de violences perpétrés contre des journalistes à Bobo-Dioulasso dans le cadre de l'affaire de la forêt de Kua.

C'est avec consternation que l'Association des journalistes du Burkina (AJB) a appris les incidents intervenus ce dimanche 26 mai 2019 à l'issue d'une conférence de presse animé par le Mouvement pour la protection de la Forêt classée de kua. Un groupe de jeunes organisés s'en est pris d'une part aux organisateurs de la dite conférence restés sur les lieux après la conférence, au matériel et d'autre part à certains journalistes et ont fait irruption dans les locaux de la RTB2 Bobo. Cet acte qui est aux antipodes de la liberté d'expression tant souhaitée par tous, ne saurait être cautionné par l'AJB.

Aussi, il nous est revenu que certains de nos confrères sont la cible de ces agitations. Il convient donc de rappeler aux auteurs de ces actes que les journalistes ont le droit de couvrir toutes activités qu'ils jugent nécessaire. Que ce soit de ceux qui sont opposé au déclassement d'une partie de la Forêt de Kua ou de ceux qui y sont d'avis contraire.

C'est pourquoi l'AJB condamne fermement ces actes qui n'honorent pas notre jeune démocratie et qui se présentent comme un danger pour la liberté d'expression et de presse.

Nous interpellons chacun des acteurs à faire preuve de discipline et de respect pour notre profession.

Aux auteurs nous leur demandons des excuses publiques à la direction de la RTB2 Bobo et à l'ensemble de son personnel.
L'AJB invite les journalistes à rester dans leur rôle d'informer en toute impartialité tenant compte de l'éthique et de la déontologie.

Bobo-Dioulasso le 27 mai 2019

Pour l'AJB, Le Secrétaire Général de la
Section des Hauts-Bassins

Abdoulaye OUATTARA
Médaille d'honneur des collectivités locales


Protection des données personnelles : La CIL outille les administrateurs civils

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À l'ère du numérique, où les technologies de l'information et de la communication ne cessent de révolutionner le traitement des données dans tous les secteurs d'activités, la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) veut outiller les agents de l'administration. Cela, pour une meilleure protection des données personnelles et une utilisation saine des réseaux sociaux. L'institution a organisé, ce mardi 28 mai 2019 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation au profit des administrateurs civils.

Le cadre juridique et institutionnel de la protection des données personnelles, la sécurité des systèmes d'information, les bonnes pratiques sur les réseaux sociaux. Ce sont autant de questions qui seront abordées au cours de cette rencontre placée sous le thème « Pourquoi et comment protéger ses données à caractère personnel et sa vie privée à l'ère du numérique ? ».

Représentant le chef du département de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, Ambroise Somé, conseiller technique, a relevé que cette séance de sensibilisation vient à point nommé. Cela, dans la mesure où l'un des grands projets du département est la modernisation de l'état civil qui, dit-il, permettra d'avoir un fichier de l'état civil fiable et incontestable qui servira à toute l'administration et à déployer les services en ligne au profit des citoyens. « Nous sommes des consommateurs des technologies de l'information et de la communication, et mieux nous connaissons les risques que les uns et les autres encourent, mieux nous allons nous organiser pour non seulement assurer la protection des données personnelles, mais aussi des données que nous collectons sur le terrain dans le cadre du traitement des affaires publiques », a noté Ambroise Somé.

La présidente de la Commission de l'informatique et des libertés, Marguerite Ouédraogo/Bonané, a indiqué que son institution a initié ce séminaire pour partager avec les cadres du ministère en charge de l'Administration territoriale, le b.a.-ba de la protection des données. Le but étant que les agents aient un usage sécurisé de leurs propres données ainsi que celles des administrés lors des différentes manipulations.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Burkina Faso : « Le gouvernement du MPP a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé», observe l'opposition politique

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La situation sécuritaire, l'affaire de la forêt de Kua, l'état de santé du général Djibrill Bassolé, le dialogue politique et le scandale dit charbon fin de la mine d'or d'Essakane ont constitué le menu requis de la conférence de presse hebdomadaire de l'opposition de ce mardi, 28 mai 2019.

Les conférenciers Pr Mamoudou Hama Dicko de la NAFA et Hadjaratou Sawadogo du RFI/TDS, dès l'entame de la rencontre, ont marqué un instant de « pensée pieuse » aux victimes du drame de Yirgou et d'Arbinda. « Ceux qui ont commis ces atrocités continuent de circuler librement, parce que les autorités en place leur garantissent l'impunité. Le Procureur a indiqué que les enquêtes sont bouclées et des coupables ont été identifiés. Qu'attend le gouvernement pour prêter main forte à la justice pour qu'ils soient arrêtés ? », ont-ils exprimé dans la déclaration liminaire.

Pour eux, cette attitude du pouvoir est difficile à comprendre. « L'opposition fustige tous ceux qui, derrière des déclarations hypocrites sur la cohésion sociale et la nécessité de protéger notre vivre-ensemble, se révèlent en réalité les fossoyeurs de notre unité nationale, en distillant en sous-main, les germes de la division ethnique », déplorent-ils.

Abordant les points à proprement dits, Pr Mamoudou Hama Dicko et Hadjaratou Sawadogo font observer que la situation sécuritaire du pays ne cesse de se dégrader, citant les derniers évènements relatifs aux attaques de lieux de culte. L'opposition exhorte les communautés religieuses à« renforcer les rapports de fraternité» qui ont toujours existé entre elles et à sensibiliser les jeunes afin qu'ils ne « succombent pas »à la tentation des ennemis.

De la polémique née du projet de construction d'un Centre hospitalier universitaire à Bobo-Dioulasso, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) félicite une telle initiative, mais déplore « l'entêtement » du gouvernement dans la forêt de Kua. « Dans un pays désertique où le moindre mètre carré de plantes est précieux, c'est absurde de déclasser une forêt, quand bien même c'est dans l'objectif d'y construire un hôpital. Encore que cette forêt abrite des sources d'eau qui seront empoisonnées, si l'hôpital y est implanté», argue Pr Mamoudou Hama Dicko dans la déclaration.

C'est dans cette dynamique que le CFOP-BF fustige l'agression de membres du mouvement pour la protection de la forêt de Kua (le 26 mai 2019 à Bobo-Dioulasso). Tout en condamnant « fermement ces agissements contraires à l'esprit démocratique et à la liberté d'expression », le CFOP-BF « met en garde » le pouvoir contre tout ce qui pourrait advenir au député Moussa Zerbo (membre dudit mouvement) et aux membres de son association.

‘'Cet énième crime économique à l'ère du MPP''

Le scandale dit « charbon fin » de la mine d'or d'Essakane a aussi été scruté par les conférenciers et sur ce point, l'opposition, sur la base des révélations de la presse, ainsi que de la sortie du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) sur le sujet, dénonce ce qu'il qualifie de énième crime économique à l'ère du MPP. Elle invite donc la justice à faire la lumière sur cette affaire, et à punir sévèrement les auteurs et leurs complices. « Il est inimaginable qu'au moment où le Burkina a besoin de ressources financières pour faire face à la lutte contre le terrorisme, des individus se permettent de passer des deals à hauteur de plusieurs centaines de milliards de francs. Cet acte n'est autre que du terrorisme économique, aussi nuisible et répréhensible que les autres formes de terrorisme », ont soutenu les animateurs de la conférence.

En ce qui concerne l'état de santé de Djibrill Bassolé, le CFOP-BF a expliqué que ses soins en Tunisie devraient prendre fin en juin 2019. « Mais, contre toute attente, les autorités burkinabè ont ordonné au général Bassolé de rentrer au pays, avec comme prétexte qu'il serait envoyé en Turquie pour des traitements plus poussés. Ainsi, M. Bassolé est revenu le 5 mai à Ouagadougou, et les mêmes autorités refusent désormais qu'il aille poursuivre ses soins comme convenu en Turquie, mais pire, veulent le forcer à suivre des soins sur place contre l'avis de son médecin.

En clair, le gouvernement du MPP a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé, en l'empêchant d'aller se soigner convenablement, en écourtant son séjour médical, et en voulant lui imposer des thérapies contre l'avis de son médecin-traitant. Le général Bassolé souffrant d'un cancer, il est désormais établi que le pouvoir veut le tuer à petit feu », exposent les conférenciers, signalant qu'accusé dans le putsch de septembre 2015, Djibrill Bassolé n'a, jusque-là, définitivement été condamné. D'où l'invite du CFOP-BF au président du Faso à tout mettre en œuvre pour permettre « au citoyen et à l'opposant Djibrill Bassolé» de se soigner dans les centres de soins appropriés et de son choix.

Le CFOP-BF tient également pour responsable, le gouvernement dans la fuite des éléments sur la santé du général et des correspondances échangées à cet effet, supposés pourtant être confidentiels. Pour l'opposition, la santé de l'accusé est aussi importante pour la manifestation de la vérité dans le procès du putsch. « L'opposition tiendra personnellement le président Roch Kaboré pour responsable, au cas où ce statu quo inacceptable conduit à la disparition du général Bassolé», avertissent les conférenciers, prenant à témoin, l‘opinion publique de ce « traitement inhumain et dégradant » que le régime du MPP fait subir à cet homme.

Quant au dialogue politique, les conférenciers ont annoncé que le comité préparatoire mis en place a commencé ses travaux.

OL
Lefaso.net

French and English courses at ISLACO

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I) FRENCH COURSES FOR ANGLOPHONES IN OUAGADOUGOU

ISLACO (Institut Supérieur de Langues et Commuication) )is a private language institute with the general objective of facilitating intercultural and commercial exchanges among communities and nations and contributing to solving language and communication problems and promoting mutual understanding through the following programs : language teaching ; translation and interpretation ; testing and other language related services.

This coming session (June – July 2019) ISLACO is offering a French course for speakers of English in Ouagadougou, along with its regular English courses.

The French course targets

Diplomats and other professionals, business men /women and their family members eager to master French to communicate more easily in our French speaking ; context ; scientists or students who need French for academic or other purposes.

Period and timetable of the French course :

• Registration : 02 – 30 May 2019
• Placement test : 31 May 2019 (3 pm to 8 pm)
• Start date 03 June 2019 at 6 pm
• Timetable : Monday and Friday : 6 pm to 8 pm
Saturday : 9 am to 11 am
This can be modified to suit the learners' needs

Course fees

100 000 CFA F (for each session = 50 h)

CERTIFICATE

Each participant who completes one level of the training program will be awarded a certificate written in French and English.

OFFICE HOURS : Monday – Friday 08h – 12h and 15h – 18h
CONTACTS : Tel. : (226) 70 26 78 06 / 64 98 98 46 / 70 26 59 75 / 71 00 52 70
E-mail : islacosarl@gmail.com

SEE THE DESCRIPTION OF THE ENGLISH COURSE ON NEXT PAGE

II) COURS D'ANGLAIS A L'ISLACO

Les inscriptions et réinscriptions pour nos cours réguliers d'anglais se poursuivent.
Venez améliorer votre anglais dans un cadre coquet et convivial, avec de jeunes enseignants qualifiés et dévoués qui appliquent une excellente approche communicative à l'aide d'un matériel didactique à jour

Volume horaire : 50h
Test de placement : Au fur et à mesure des inscriptions
Début des cours : Jeudi 06 juin 2019 à 18h
Horaires des cours : Cours du soir : 18h–20h ; Cours du jour : Nous consulter.
Frais d'inscription : 60 000CFA avec des possibilités de paiements
par tranches
Le secrétariat de l'ISLACO est ouvert : les jours ouvrables : 08h à 12h / 15h à 18h

CONTACTS :
Tél : (226) 70 26 59 75/ 58 19 07 40 / 64 98 98 46 / 71 00 52 70/ 70 26 78 06
E-mail : islacosarl@gmail.com

Le Directeur Général des Impôts informe les usagers du Guichet Unique du Foncier de Ouagadougou que le service de renseignement de ladite Direction demeure fonctionnel

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Le Directeur Général des Impôts a l'honneur de rappeler aux usagers du Guichet Unique du Foncier de Ouagadougou, demandeurs de titres et autres documents, que le service de renseignement de ladite Direction demeure fonctionnel.

Par conséquent, ils ont la possibilité de se renseigner sur la disponibilité de leurs titres et documents à partir du 03 juin 2019 en appelant :

 Pour les demandes de titres déposées avant le 1er janvier 2019, aux numéros : 58 24 40 89 et 58 24 40 98 ;

 Pour les demandes d'évaluation de plus de deux semaines, aux numéros : 58 24 41 04 et 58 24 40 82 ;

 Et pour les demandes d'Etats des Droits Réels (EDR) de plus d'une semaine, aux numéros : 58 24 40 90 et 58 24 40 94.

Les retraits ont lieu du lundi au vendredi de 8h30mn à 15h et les samedis de 8h30m à 12h et ce, jusqu'au 30/06/2019. Passé ce délai, les titres et documents non retirés feront l'objet d'affichage au Guichet Unique du Foncier de Ouagadougou.

La Direction Générale des Impôts au Service du développement économique et social.
Le Directeur Général des Impôts

Adama BADOLO
Chevalier de l'Ordre du Mérite

La Poste Burkina Faso informe ses clients de la disponibilité de ses services et présente ses excuses pour les désagréments

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