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Burkina : Les chauffeurs routiers en mouvement d'humeur illimité

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Depuis 72h, le pays des Hommes intègres connait un mouvement d'humeur des chauffeurs-transporteurs.

Ces chauffeurs-propriétaires de camions ont décidé de garer leurs véhicules pour protester contre un monopole qui ne dit pas son nom de la part du président de l'Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) Issoufou Maiga.

Selon Ambroise Ouédraogo, chauffeur routier et membre de l'Union des chauffeurs routiers du Burkina l'UCRB, que nous avons rencontré ce dimanche 26 août 2018, ce mouvement d'humeur est dirigé contre le président de l'OTRAF qui a monopolisé tout ce qu'il y a comme transport à faire à l'intérieur comme à l'extérieur du pays.

Pour les plaignants, seule la démission de celui-ci peut mettre fin à ce mouvement d'humeur.

Lefaso.net


The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Administrative Clerk/Community Liaison Office Assistant

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Administrative Clerk/Community Liaison Office Assistant in the Management Section.

Opening Date : August 20, 2018
Closing Date : September 03, 2018
Open to : All Interested Applicants/All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 8,201,629(Starting Salary)
(Position Grade : FSN-06)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

Incumbent assists the Community Liaison Office (CLO) Coordinators in developing and maintaining key CLO programs that benefit the morale and welfare of the Mission. Incumbent serves as a point of contact for all CLO organized activities within the Embassy and in Burkina Faso. Incumbent will assist the CLO in implementing and promoting cross-cultural activities, provide advice on Burkinabe culture to the Mission staff and their families, and assist in all CLO trips and social functions.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of High School or equivalent diploma is required.

2. EXPERIENCE : At least two (02) years of experience in an administrative position involving events planning or travel/tourism activities.

3. LANGUAGE : Level IV (Fluency) speaking/reading/writing French is required. Level III (Good Working Knowledge) speaking/reading/writing English is required. These may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Must be proficient on a computer and Microsoft products (MS Word, Excel, PowerPoint, Publisher). Must be proficient in use of social media, predominantly Facebook. Must be able to communicate effectively with all employees and family members in a personable fashion. Must be able to take initiative, be well organized, and detail-oriented. Must be able to perform limited travel both domestic and international. These may be tested

5. JOB KNOWLEDGE : Must have good knowledge of pertinent DOS regulations, programs, and policies. Incumbent must have good understanding of the functionality of the US Embassy, its organizational structure and it's raison d'etre. S/he will have to understand how to import graphics into various software packages and how to turn them into something meaningful for the newsletter. Must have good knowledge of Ouagadougou and Burkina Faso's local history, culture, religions, customs, and a good working knowledge of local resources for shopping, travel and leisure activities.
HOW TO APPLY :

A) Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2018-21 Administrative Clerk/ Community Liaison Office Assistant complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. resume, cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system

B) Required documentation/attachments : Applicants must electronically submit the documents listed below to be considered for employment. Failure to do so may result in a determination that the applicant is not eligible and qualified.

• Clear and concise resume
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Certificates not transcripts
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Work attestations/certificates

What to Expect Next : Only applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Go to https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/.The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained directly from the Electronic recruitment system (ERA) or by contacting the Human Resources Office at HROouaga@state.gov.

Note :

- All applications received after the deadline will not be considered.
- All applications must be for an open/advertised position.
- Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Carnet rose : Carine Ouédraogo et Boubacar Kéita se sont dit « oui » devant Dieu et devant les hommes

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Ce samedi, 25 août 2018, restera gravéà jamais dans la mémoire de Carine Ouédraogo et de Boubakar Kéita, qui forment désormais le couple Kéita. C'est ce jour que les deux tourtereaux ont décidé de s'unir par les liens sacrés du mariage, dans la ville de Ouagadougou.

Un « oui » d'amour, qui traduit le couronnement d'un long cheminement. Il y a 25 ans, ces deux tourtereaux, dont les parents se connaissaient déjà, ne pouvaient pas imager vivre une belle histoire commune. Dieu a fait belles les choses. Et ce ne sont pas Boubakar Kéita et Carine Ouédraogo qui diront le contraire.

C'est donc bien vêtus de leur belles tenues pour la circonstance, que monsieur et madame Kéita ont été accompagnés par de nombreux parents, amis, connaissances, collègues…venus être témoins de ces instants de bonheur. C'est à la paroisse Saint-Camille que le couple s'est d'abord rendu pour la bénédiction nuptiale, avant la cérémonie civile qui a eu lieu à la mairie centrale de Ouagadougou.

Pour joindre l'utile à l'agréable, les heureux élus du jour ont offert un repas aux convives, dans la somptueuse Salle des fêtes de Ouaga 2000, dans une ambiance bon chic bon genre.

Heureux ménage à Carine, directrice commerciale de Challenge international Burkina Faso, et à son époux, Boubakar, commandant à la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. Et comme le dit cette citation, « que tous vos jours soient longs et heureux, si longs et si heureux que vos yeux puissent voir vos enfants et les enfants de vos enfants. Et quand votre dernier jour sera venu, puissiez-vous, et c'est tout ce que je demande au ciel pour votre couple, n'avoir jamais à vous repentir de cette union qui fait aujourd'hui l'objet de tous vos vœux ».

M.K
Lefaso.net

Balai citoyen : Un don de sang pour marquer le 5e anniversaire du mouvement

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Le don de sang est une activité inscrite dans le programme du Balai citoyen. Si c'est donc une tradition, l'acte de cette année revêt une portée symbolique en ce qu'il marque également le 5e anniversaire de l'organisation. Ce samedi, 25 août 2018 à Ouagadougou, les « cibals »étaient au rendez-vous pour ce « geste qui sauve ».

Cette opération visait à recolter environ 100 poches de sang pour « sauver des vies » et soulager des malades. « C'est une tradition volontariste du Balai citoyen d'organiser à chaque mois d'août, depuis la création du mouvement, une opération de don de sang pour permettre aux citoyens de se rendre compte qu'à travers ce simple geste, l'on peut sauver des vies », a expliqué le responsable à l'organisation, Rasmané Zinaba.

C'est également ce geste à la fois citoyen, altruiste et de solidarité qui a poussé Mariam Sagnon à se déplacer sur le site du SIAO où s'est tenue l'opération. « J'ai l'habitude de donner mon sang et cette année, j'ai voulu le faire encore, parce que c'est toujours mieux d'aider les autres comme on le peut », confie-t-elle.
C'est un « simple geste », mais qui permet de se rendre utile à la société, a-t-elle ajouté. Tout comme Mariam Sagnon, Arouna Ouermi a fait ce geste, parce que, pour lui, c'est un acte citoyen, un acte humain qui peut contribuer à améliorer la santé d'autres personnes.

« Cinq ans d'existence, c'est cinq ans de durs combats, d'engagement citoyen et militant mais surtout cinq ans d'apprentissage et de victoire », c'est le bilan fait par le responsable national à l'organisation, Rasmané Zinaba, pour qui le Balai citoyen a été connu dès les premières heures, dans le contexte politique de 2014 où il y a eu l'insurrection populaire au cours de laquelle, l'organisation a porté sa modeste contribution. « Nous avons organisé, dit-il, des actions de veille citoyenne et opéré des campagnes de sensibilisation et d'éducation populaire ».

Des actions sur lesquelles le point focal du Balai citoyen de Bogandé, Mahamadi Kindo, est revenu, en ajoutant qu'en cinq ans d'existence, le mouvement s'est également défini par sa lutte citoyenne et la formation de ses membres, sans oublier l'adversitéà laquelle il a fait face, dit-il.

Rasmané Zinaba a, en outre, indiqué que des actions ont été démultipliées à travers le pays. Des actions qui ont aussi permis aux jeunes d'autres pays de s'inspirer du mouvement, a-t-il affirmé.

« Nous sommes en train de construire des dynamiques, tout en espérant pouvoir être fiers de dire au bout de dix ou quinze ans, que nous avons encore engrangé des victoires et qu'il nous reste encore beaucoup de choses à parcourir comme chemin », a conclu Rasmané Zinaba.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Retrait des enfants et des femmes en situation de rue : ce qu'en pensent des citoyens de la capitale

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Lancée le 10 août 2018 à Ouagadougou, l'opération de retrait des enfants et des femmes en situation rue par le ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Marie Laurence Ilboudo, qui poursuit son cours, alimente également les causeries dans la capitale. Deux semaines après le lancement officiel, Lefaso.net a tendu son dictaphone à des citoyens sur cette initiative pour laquelle le gouvernement (via le ministère sus-indiqué) a lancé une collecte de fonds.

Ancien enfant vivant dans les rues de Ouagadougou, devenu aujourd'hui gérant de quincaillerie

J'étais la risée de tous, dormant dans les rues. N'ayant rien pour me nourrir, j'étais obligé de voler pour survivre. Je vivais de la filouterie. Notre atmosphère de vie était comparable à une jungle. On vivait par bandes, sous des sobriquets de guerre, toujours prêts à nous battre pour la survie. Aujourd'hui, devenu responsable, je salue le projet du gouvernement et souhaite le meilleur à mes anciens camarades afin qu'ils bénéficient d'un foyer chaud.

Ourera Diallo, élève

Le retrait des enfants et des femmes en situation de rue engagé par le gouvernement est une bonne idée, car c'est une occasion pour ces nombreux enfants d'avoir un foyer de vie. Donc, la question du financement reste une initiative encourageante, en ce sens que la contribution doit être une affaire de tous. Si l'occasion se présente, je donnerai 30 000 F CFA.

Adama Rabo, agent de sécurité

Cette opération est utile et la décision ministérielle est salvatrice pour les mineurs ambulants. Toutefois, le financement sera le nerf de la guerre, et s'il faut demander aux citoyens une contribution, ce ne serait qu'autre forme de mendicité. Je suggère au gouvernement de l'inclure dans les programmes du PNDES (Plan national de développement économique et social, ndlr).

Aminata Ouédraogo, commerçante

Les enfants vivant dans les rues sont considérés comme des voleurs, des bandits, des sans-domiciles… ; les retirer de la rue est une très chose qu'il faut acclamer. En ce qui concerne la collecte de fonds, nous le faisions déjà par de petits gestes à leur endroit. Mais n'empêche qu'on doit s'engager à apporter notre contribution à la campagne de collecte qui vient d'être lancée.

Kévin Kinda, couturier

C'est un antidote contre le terrorisme. Car, les enfants vivant dans les rues sont vulnérables aux manipulations à caractère terroriste. Il faut les forcer et les former afin d'éviter la délinquance juvénile, nuisible à la société. Devant la levée des fonds, c'est une affaire de tout Burkinabè, qui doit contribuer à la réussite de cette opération.

Carmelle Yanogo, élève

Il faut soutenir le gouvernement dans son action. Il n'y a pas d'avenir pour ces enfants dans la rue. C'est donc une bonne chose et si tout va bien, je participerai à hauteur de 5 000 F CFA.

Didier Kaboré, enseignant

Moi, je soutiens le ministre. N'est-ce pas une occasion pour ces enfants de retrouver leur famille ! La question de moyens ne pose pas problème. Le Burkinabè est compréhensible et sociable. Pour les vrais patriotes, c'est une décision qu'il faut accompagner en contribuant à la rescousse des enfants.

Barthélémy Sama, particulier

C'est une opération qui va permettre à ces enfants de vivre dignement dans l'espoir. Il faut encourager cette initiative du gouvernement en contribuant en fonction de ses moyens.

Propos recueillis par :
Edouard Samboé (stagiaire)
Aïcha Drabo (stagiaire)
Lefaso.net

Politique : Le Parti républicain pour l'intégration et la solidarité installe son bureau de la section régionale du Centre

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Le Parti républicain pour l'intégration et la solidarité (PARIS) a procédé, ce dimanche, 26 août 2018, au cours d'une assemblée générale à Ouagadougou, à la désignation des responsables de la section régionale de la région du Centre. Forte d'une quinzaine de personnes, l'équipe, dirigée par un secrétaire général, Ousseni Adiambo, a pour mission de veiller au rayonnement du parti dans cette région qui abrite la capitale politique. C'est le président du parti, Roland Goungounga, qui a présidé la cérémonie.

Le Parti républicain pour l'intégration et la solidarité (PARIS) a donc désormais une structure de base dans la région du Centre. Ce dimanche, 26 août 2018, le Bureau politique national (BPN), conduit par son président, Roland Goungounga, a procédéà la désignation des membres de la section régionale du Centre.

Au nombre de quinze, ils sont chargés, selonRoland Goungounga, de veiller au rayonnement de leur formation politique dans la localité. C'est à Ousseni Adiambou que revient la tâche de conduire le bureau en qualité de secrétaire général. Lui et ses camarades, selon le président du parti, sont chargés de coordonner les activités, d'organiser les militants, d'exécuter les missions qui leur sont confiées ou assignées par le BPN, de recouvrer les cotisations de la section, de rendre compte périodiquement des activités au BPN, d'élaborer et exécuter un programme d'activités, d'aider les militants à améliorer leur niveau politique, de développer la conscience civique chez les militants.

Ce sont des missions que le secrétaire général du parti dans la région dit être engagéà réaliser. Il dit mesurer le travail difficile qui l'attend, mais demeure confiant.

Au cours de l'assemblée générale, le parti a tenu aussi à faire une motion de soutien l'endroit des Forces de défense et de sécurité (FDS). Rappelant les dernières attaques dont ont été victimes des FDS, le parti a « condamné avec la dernière énergie ces barbaries ». Tout en encourageant sans réserve les FDS, le PARIS exhorte la population à la collaboration afin de barrer la route à ces « forces du mal ».

Selon son président, le PARIS entend soutenir l'action du gouvernement. Pour cela, le parti est en attente de la réponse à sa demande d'adhésion à la majorité présidentielle.

Pour rappel, le PARIS a été créé par l'Ingénieur- statisticien et économiste Cyril Goungounga, décédé en mai 2008. Il fut, entre autres, plusieurs fois membre de gouvernement, puis enseignant de mathématiques financières et de statistiques à l'Université de Ouagadougou.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Coopération Burkina - Chine : le président du Faso à Pékin pour la relance et le renforcement des relations bilatérales

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(Ouagadougou, 27 août 2018). Le président du Faso séjournera en République populaire de Chine du 29 août au 5 septembre 2018 pour une visite d'Etat à Pékin. A Pékin, le président Roch Marc Christian Kaboré prendra également part, aux côtés de ses pairs du continent africain, au 3ème Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine.

C'est la première visite d'Etat du président du Faso en Chine depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, le 26 mai dernier.

Au cours de la visite d'Etat, le président Roch Marc Christian Kaboré et son homologue chinois XI Jinping échangeront autour des sujets d'intérêt commun. Dans l'agenda du séjour du président du Faso en Chine, il est inscrit, entre autres, le dépôt de gerbes de fleurs au monument des héros du Peuple à la place Tiananmen, et un cérémonial d'accueil au grand Palais du Peuple, où Roch Marc Christian Kaboré et son épouse seront reçus par le Président XI Jinping.

La délégation visitera, durant son séjour, la grande muraille de Chine et va procéder à l'inauguration de l'Ambassade du Burkina Faso à Pékin. Des visites d'entreprises emblématiques et des rencontres économiques de haut niveau vont également ponctuer le séjour. De nombreux hommes d'affaires et opérateurs économiques burkinabè seront également du voyage, par le truchement de la Chambre de Commerce du Burkina Faso.

A noter que le Président du Faso échangera, dès son arrivée à Pékin dans l'après- midi du 30 août, avec les Burkinabè vivant en Chine, dont de nombreux étudiants.
Après la visite d'Etat, la délégation burkinabè conduite par le président Roch Marc Christian Kaboré prendra part au 3e Sommet du Forum sur la coopération Sino-africaine (FCSA) qui se tiendra à Pékin du 02 au 04 septembre 2018. Avec ses pairs, le président du Faso va plaider en faveur du renforcement de la solidarité et de la coopération entre la Chine et l'Afrique. Ce forum fixera les nouvelles orientations qui régiront les relations sino-africaines.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Crise dans le secteur du transport routier : Le gouvernement invite les parties à la raison

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Depuis le vendredi 24 Août 2018, une crise oppose l'organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) à l'Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), ces derniers exigeant le départ du président de l'OTRAF de son poste au motif qu'il n'utiliserait ce titre qu'à son unique profit.

Cette crise se manifeste par un arrêt de travail des chauffeurs notamment ceux des camions de transport de marchandises avec stationnement de ces engins sur les bas-côtés des routes nationales aux différentes entrées/sorties de la ville de Ouagadougou ainsi qu'à Ouagarinter, et une occupation du siège de l'OTRAF.

Au terme d'échanges engagées dès le Samedi 25 Août 2018 par le ministre des transports, les locaux de l'OTRAF ont été libérés et des concertations sont en cours pour la reprise du travail avec une libération totale des entrées/sorties de la ville de Ouagadougou.

Le gouvernement s'excuse des désagréments que cause une telle situation à la population, invite les parties à la raison, principalement l'UCRB, en utilisant les voies conventionnelles de revendications et à libérer les sites occupés.

Des pourparlers seront instamment engagés avec toutes les parties ,pour un examen approfondi de la gestion du fret généré par notre commerce.

DCPM/ MTMUSR


Le Président du Faso à des médias chinois : « La tenue du sommet Chine-Afrique est déjà un vrai succès »

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Dans un entretien accordéà trois médias chinois, (le Quotidien du peuple, l'Agence Chine Nouvelle et la chaine de télévision CGTN), le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s'est prononcé sur le rétablissement de la coopération sino- burkinabè et ses attentes vis-à-vis de cette coopération, sur sa visite d'Etat en Chine du 31 août au 2 septembre 2018, et sur le forum sino-africain, auquel il prendra également part les 3 et 4 en septembre prochain. Pour lui, les relations entre Pékin et les pays africains doivent être des relations gagnant/gagnant. Voici le verbatim de l'entretien accordé par le Président du Faso

C'est la première fois que vous effectuez une visite en Chine. Quelles sont vos attentes ?

Je dois rappeler que cela fait 24 ans que nous avons rompu les relations avec la Chine populaire et que nous la reprenons maintenant. Pour nous, ce voyage est une mission importante. Parce que non seulement, il va nous permettre de conforter et de consolider les relations de coopération entre nos deux pays, dans le principe du gagnant-gagnant, de l'égalité et de la transparence dans nos relations, nous pensons également que c'est une occasion, non seulement de renforcer la coopération pour le Burkina Faso, mais également pour la sous-région et l'Afrique de façon générale, puisque nous participons au forum sino- africain qui interviendra après la visite d'Etat.

La Chine et le Burkina Faso ont renoué les relations diplomatiques le 26 mai dernier. Quelles sont vos remarques sur les relations bilatérales sino-burkinabè et dans quels domaines, les deux pays peuvent-ils mener une coopération étroite ?

Ce sont des relations que nous rétablissons après 24 ans. Il faut certainement réapprendre à se connaitre et savoir que des deux côtés, les choses ont évolué depuis longtemps. C'est pour cela que nos attentes consistent à renforcer la coopération avec la Chine populaire dans plusieurs domaines : économie, amélioration des conditions de vie des populations, sécurité, électricité, etc.

C'est un partenariat qui va être aussi large que possible, de manière à permettre à ce que dans le cadre d'une commission que nous aurons entre la Chine populaire et le Burkina Faso, nous puissions régulièrement sélectionner des priorités et voir comment nous pouvons avancer ensemble et fortifier ces relations, que nous commençons à remettre en place, entre la Chine populaire et le Burkina Faso.

Vous allez bientôt voyager en Chine pour participer au Sommet du forum sur la coopération sino-africaine, dans un contexte mondial où la montée du protectionnisme et de l'isolationnisme accentue l'incertitude et l'instabilité. Quelles sont les significations profondes de ce Sommet pour vous ?

Pour nous, la tenue d'un sommet entre la Chine populaire et l'Afrique, montre déjà l'intérêt du multilatéralisme. C'est ce que nous avons toujours défendu ensemble parce que le protectionnisme actuellement pose des problèmes. C'est une véritable menace contre la paix internationale et mondiale. C'est pourquoi, pour nous, la tenue de ce sommet est un vrai succès pour indiquer à ceux qui sont dans les politiques protectionnistes, que nous avons opté pour le multilatéralisme fondé sur le principe du gagnant-gagnant, l'égalité des chances, et sur la nécessité de développer le commerce international entre nous. Je crois que l'Afrique et la Chine constituent une véritable force pour combattre ce protectionnisme.

La coopération sino-africaine n'est pas vue d'un bon œil. Certains critiquent notre coopération amicale. Comment voyez- vous ce genre de critiques ?

Toute coopération amène toujours des critiques. Mais la coopération entre l'Afrique et la Chine populaire est fondée sur des questions de souveraineté. Chaque peuple choisit les pays avec lesquels, il veut travailler. Et l'Afrique a choisi de travailler avec la Chine. Forcément, cela ne peut pas être vu d'un bon œil par tout le monde, mais c'est notre choix et nous-nous en tenons à cela. Nous ne regrettons pas cette coopération sino-africaine, qui se développe de jour en jour, en faveur de nos peuples respectifs.

Qu'est ce que vous pensez de l'initiative chinoise de la « Ceinture et la Route » ?

Nous pensons que c'est une bonne initiative puisqu'il s'agit de la mondialisation sans frontière, de faire en sorte de développer le commerce à travers des infrastructures qui peuvent aussi bien être routières que ferroviaires, et qui peuvent être liées à tous les aspects qui vont nous permettre de développer ce commerce entre les différents pays du monde. C'est une initiative à soutenir, et elle a été remise au goût du jour pour le forum pour lequel nous aurons, en tant que pays africain, à apporter encore notre soutien sur cette initiative développée par le Président Xi Jinping.

Qu'est ce que cette initiative chinoise peut apporter aux pays africains y compris le Burkina Faso, selon vous ?

La nécessité de développer le commerce entre nos différents pays nécessite des infrastructures. Cela est important. S'il n'ya pas d'infrastructures de commerce entre les différents pays, il est évident qu'il sera difficile de pouvoir développer le commerce. Nous avons des productions qui intéressent la Chine. La Chine a aussi des productions qui intéressent le reste du monde.

Donc, il faut que nous créions justement cette mondialisation sans frontière qui permette à ce que nous puissions vendre les produits, échanger librement et pouvoir créer la prospérité dans nos différents pays. Je crois que c'est l'objet d'une telle initiative qui a été prise par le Président de la République populaire de Chine, que nous soutenons et encourageons. C'est un projet qui va prendre du temps probablement, mais c'est un projet qui est nécessaire si nous voulons développer le commerce international.

Des perspectives historique, politique et économique, comment comprenez- vous la phrase du Président chinois Xi Jinping qui dit que « la Chine et l'Afrique sont depuis toujours liées par une communauté de destin »

La Chine vient de très loin. Il n'ya pas très longtemps de cela, la Chine se trouvait dans les mêmes conditions difficiles que l'Afrique aujourd'hui. Mais nous constatons que la Chine, grâce au travail, à une orientation et à une bonne vision de son développement, est devenue une puissance mondiale. La communauté de destin veut dire que les chinois savent déjà ce que nous avons traversé, et les étapes qu'ils ont mises en place pour avancer. Et donc, ils sont à même de mieux nous encadrer, nous conseiller dans le sens de notre propre développement.

C'est cet accompagnement que nous attendons de la Chine populaire. Pour nous, il n'ya pas de doute qu'historiquement, la lutte du peuple chinois a été toujours une base d'intérêt pour les peuples africains, qui, déjàà l'époque, se battaient pour la libération de l'Afrique. Aujourd'hui, c'est toujours une source d'inspiration de voir un pays qui a des milliards d'habitants, pouvoir les nourrir, les loger, les habiller, s'occuper de leur santé. Cela est un vecteur qui est important et qui impose l'admiration. Je pense que cette communauté nous permet de trouver l'intérêt d'avoir une coopération entre l'Afrique et la Chine.

Comment le commet sino-africain va promouvoir la construction d'une communauté de destin encore plus solide ?

L'objectif de ce forum c'est d'être un cadre d'orientation. Puisqu'entre les services de la République populaire de Chine et ceux de l'Union africaine, il y a une grande préparation pour tenir compte non seulement des programmes de l'Union africaine, mais aussi des programmes nationaux, comme le Plan national de Développement économique et social au Burkina Faso, et des programmes sous-régionaux.

C'est un grand cadre et au cours des discussions que nous allons avoir, il s'agit de voir quelles sont les priorités dans lesquelles notre coopération va se consolider entre la Chine et l'Afrique, à travers les différents pays, l'Union africaine et les organisations sous-régionales. Donc, c'est un grand exercice de coordination du développement entre nos différents pays. Et cela est un aspect important.

C'est un cadre général. C'est clair que dans la visite d'Etat, nous aurons à discuter des questions qui concernent le Burkina Faso, entre le Président Xi Jinping et moi-même. Mais dans le cadre du forum, nous aurons plus à discuter des questions qui concernent la coordination de l'ensemble de l'action de la Chine populaire vis-à-vis de l'Afrique et des organisations sous-régionales.

Entretien retranscrit par la Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Réhabilitation de la route Bobo-Orodara-Frontière du Mali : Le lancement des travaux prévu pour 2020

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Le ministère en charge des Infrastructures, à travers l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (Agetib), a tenu, le vendredi 24 août 2018, à Orodara (province du Kénédougou) dans la région des Hauts-Bassins, un atelier de validation du rapport d'avant-projet sommaire des études de faisabilité et d'avant-projet détaillé des travaux de réhabilitation et de renforcement de la route communautaire CU2A Bobo-Dioulasso/Orodara/Frontière du Mali. C'est le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Bernard Béba, qui a présidé les travaux dudit atelier.

« La route du développement passe nécessairement par le développement des infrastructures routières », a paraphrasé le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Bernard Béba, dans son discours d'ouverture de l'atelier.
En effet, la région des Hauts-Bassins est une région frontalière avec le Mali. C'est une zone à forte potentialité agro-sylvo-pastorale. La route nationale N°8 (RN8), Bobo-Dioulasso/Orodara/Frontière du Mali, est d'une importance qui n'est plus à démontrer. Cet axe permet entre autres aux producteurs de pouvoir évacuer, le plus facilement possible, leurs productions.

Cependant, avec l'usure du temps (elle a été construite en 1999), et compte-tenu de la densité du trafic, l'état actuel de cette route laisse entrevoir de nombreuses dégradations. Ces dégradations interpellent sur la nécessité que des mesures idoines soient prises à travers des actions urgentes de réhabilitation et de renforcement, afin d'en assurer sa praticabilité durable. Cela permettra une meilleure fluidité au niveau de la circulation des personnes et des biens entre le Mali et le Burkina.

C'est dans ce cadre que l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (Agetib) entend, conformément à sa mission, mettre en œuvre le présent projet de réhabilitation de la route communautaire CU2A, afin de faciliter les transports sur ledit corridor. L'objectif général de ce projet est de permettre le développement de l'économie locale et nationale par les facilités qui vont naître et permettre, de ce fait, une dynamisation des échanges commerciaux dans la zone du projet.

Selon le directeur général de l'Agetib, Mathieu Lompo, ce projet vise à réhabiliter et renforcer 130 km de la RN8 (classée route communautaire UEMOA CU2A), y compris le dédoublement du pont à l'entrée de la ville de Orodara, afin de faire face à l'augmentation du trafic en volume et d'assurer un meilleur échange entre les provinces situées dans la zone du projet (Houet et Kénédougou).

Il a également souligné que ce projet vise non seulement à accroître les échanges entre ces zones à haute potentialité agricole, fruitière et pastorale et le reste du pays ; mais aussi à améliorer la sécurité des usagers sur ce corridor et de réduire le temps de parcours sur cette route, en améliorant les conditions de transit.

DG Agetib, Mathieu Lompo

Pour ce faire, il est prévu, dans un premier temps, la réalisation des études de faisabilité technico-économique, environnementale et d'avant-projet détaillé des travaux de réhabilitation et de renforcement de la route communautaire CU2A Bobo-Dioulasso/Orodara/Frontière du Mali, longue d'environ 130 km. Une convention a donc été signée entre le gouvernement burkinabè (bénéficiaire), la commission de l'UEMOA (maître d'ouvrage) et l'Agetib (maître d'ouvrage délégué) pour pouvoir conduire ce projet.
L'Agetib a ainsi fait recours aux services de consultants en vue de la réalisation de ces études. C'est ainsi que le groupement d'entreprises TED/EGIS a été retenu à l'issue d'une demande de proposition technique et financière, pour réaliser les études sur la CU2A.

Suite à la notification de démarrage des prestations, et suivant le chronogramme de réalisation des études, le groupement a déposé les rapports d'Avant-projet sommaire (APS) provisoires des études, le 4 juillet 2018, en vue de sa validation par le « comité de suivi et de validation des études ».

Ainsi, cet atelier va permettre, dans un premier temps, au consultant de restituer au comité de suivi, les résultats des investigations menées à ce jour, les options de dimensionnements envisagés, ainsi que les orientations à venir ; et, dans un second temps, au comité de faire les observations et amendements nécessaires et se prononcer sur la recevabilité des livrables.

Étude entièrement financée par l'UEMOA

À en croire le directeur général de l'Agetib, Mathieu Lompo, cet atelier fait suite à l'atelier de validation de l'étude préliminaire qui s'est tenue le 29 mars 2018, dans la ville de Bobo-Dioulasso. La présente séance de restitution, qui porte sur les études d'avant-projet sommaire, constitue la seconde phase du projet.

Au cours de cet atelier, il a été donc présenté aux participants les différentes parties des rapports d'APS provisoires soumis par le groupement TED/EGIS. Ce qui leur a aussi permis d'avoir des échanges francs sur les différentes options d'aménagements développées et, en retour, recueillir leurs préoccupations et observations sur chaque rapport. Il a par ailleurs permis au comité de suivi, de se prononcer sur la recevabilité des rapports soumis par le groupement.

Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Bernard Béba, a, d'abord, exprimé sa satisfaction pour avoir présidé ce panel d'experts et de techniciens chargés desdites études. En regard de l'état de dégradation actuelle de la route, ce dernier a indiqué que ces études en cours seront d'une grande importance pour la réhabilitation et le renforcement du tronçon, en ce sens qu'elles permettront de disposer d'informations nécessaires sur le plan technique et financier pour mobiliser le financement des travaux dans les meilleurs délais. C'est pourquoi il invite le consultant et l'Agetib à assurer l'exécution des études dans les règles de l'art et dans les délais prescrits.

À l'en croire, ce projet s'inscrit dans le cadre du programme d'action communautaire des infrastructures et transporte routiers (PACITR) de l'UEMOA. « Il va permettre d'améliorer la compétitivité des économies des états de l'UEMOA et de la sous-région (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Togo, Bénin) en rendant les échanges interrégionaux plus fluides grâce à l'amélioration de la praticabilité du corridor dont fait partie le tronçon CU2A et de favoriser la stimulation des activités économiques, le développement du commerce intra-africain par la libre circulation des personnes et des biens », a-t-il confié.

Bernard Béba a par ailleurs souligné que la mise en œuvre de ce projet, dont la maîtrise d'ouvrage a été déléguée à l'Agetib, a nécessité beaucoup d'efforts et d'investissements de la part de la commission de l'UEMOA (financement) et du gouvernement du Burkina à travers leurs premiers responsables. « Nous mesurons à cet instant précis, tout l'appui politique, financier et technique, qu'ils nous ont apporté pour parvenir à la réalisation de ce projet et nous les remercions fortement », a dit M. Béba.

SG de la région des Hauts-Bassins, Bernard Béba

Toutefois, il a souhaité que la réalisation des études de réhabilitation et de renforcement de la CU2A puisse renforcer le développement économique et la coopération régionale. « Nous allons tout d'abord écouter ce que les techniciens ont pu faire comme travail, ensuite faire des observations et des amendements pour permettre que, si d'aventure les travaux démarrent, pour que les choses puissent être faites dans les règles de l'art afin que nous puissions avoir une route qui réponde aux normes de qualité non seulement au plan national, mais également au plan sous-régional », a-t-il signifié.

Selon les résultats du cabinet, cette route (RN8) va être réhabilitée et sera redimensionnée pour répondre aux normes communautaires. « Donc, elle va passer de 7 mètres à 10 mètres. Sur orientation du ministre en charge des Infrastructures, nous n'allons plus nous contenter de traverser les villes avec la seule route. Nous allons aussi développer ces villes qui seront traversées par cette route à réhabiliter.

En conséquence, les traversées de Bobo-Dioulasso, Orodara et Koloko se feront en 2 x 2 voies avec un terre-plein central et piste cyclable plus la réalisation de 8 Km de voies pavées dans les villes de Orodara et de Koloko. Il y aura aussi des clôtures des écoles et centres de santé qui seront traversés plus la réalisation 50 km de pistes rurales et 18 forages dans les communes touchées par le projet », a indiqué le directeur général de l'Agetib, Mathieu Lompo. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Nouvelle Constitution : le référendum est prévu pour le 24 mars 2019

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Le référendum pour l'adoption de la nouvelle Constitution burkinabè est prévu pour dimanche, 24 mars 2019, a annoncé le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, dans un tweet ce dimanche 26 août 2018. L'adoption de cette nouvelle Constitution permettra au pays de passer à la 5e République.

C'est ce qu'a annoncé le président de la commission électorale nationale indépendante via un tweet (https://twitter.com/CeniBurkina/status/1033705840140840961).
Il s'agira, pour les citoyens, de répondre par « oui » ou par « non »à cette nouvelle Loi fondamentale. Si le « oui » l'emporte, la Constitution sera adoptée, synonyme d'un passage à la 5e République. En revanche, si la majeure partie des Burkinabè votent le « non », elle sera considérée comme rejetée.
La nouvelle Constitution comporte plusieurs innovations dont la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux. En clair, aucun président ne pourra diriger le Burkina pendant plus de dix ans.

De nouveaux droits sont consacrés. Il s'agit de l'accès à l'eau potable, l'accès à un logement décent et la reconnaissance du droit à la désobéissance civile.
En prélude à ce suffrage, une opération de révision du fichier électoral sera initiée. Elle permettra de prendre en compte les Burkinabè en âge de voter, et dont les noms ne figurent pas sur le fichier électoral actuel.

Le projet de Constitution avait été remis en novembre 2017 au président du Faso. Celui-ci avait entamé des consultations avec la classe politique dans le but de trouver un consensus sur la voie d'adoption. Il fallait faire le choix entre la voie parlementaire et la voie référendaire. Finalement, c'est la seconde voie qui sera retenue.
Cependant, le pays doit faire face à plusieurs défis.

D'abord, on le sait, la situation économique est morose. Il va falloir trouver des voies et moyens pour mobiliser les ressources financières nécessaires. Ensuite, avec l'adoption du nouveau code électoral, il est fait obligation au gouvernement de faire participer la diaspora aux différentes consultations électorales. Ce serait un premier test en attendant l'élection présidentielle de 2020. Enfin, l'un des grands défis, et pas le moindre, est non seulement d'enrôler les populations du nord, mais d'y tenir effectivement le scrutin.

Cette partie du Burkina fait face à des actes terroristes répétés. Il faudra donc nécessairement assurer la sécurité pour que les activités de la CENI puissent se faire normalement.
Le gouvernement, de retour des vacances, va, certainement, prendre des mesures pour l'officialisation du processus.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Justice : « La magistrature burkinabè traverse une impasse sans précédent » (Syndicat des Magistrats burkinabè)

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Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, le Syndicat des Magistrats burkinabè (SMB) décrit et dénonce une situation de paralysie au sein de la Magistrature. Par cette voie également, l'organisation, partant des éléments soulevés, interpelle le président du Faso, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire. Nous vous proposons la déclaration in extenso.

Depuis un certain temps, la magistrature burkinabè traverse une impasse sans précédent. En effet, de mémoire des Burkinabè, à part le dégagement par le Conseil National de la Révolution (CNR) de magistrats pour leur opinion, la magistrature burkinabè n'a jamais autant reculé comme cela l'est depuis la décision du Conseil d'Etat du 10 juillet 2018 remettant en cause les décisions du Conseil de discipline du Conseil Supérieur de la magistrature.

Pourtant, l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, ainsi que les états généraux de la justice tenus du 24 au 28 mars 2015 et le pacte national pour le renouveau de la justice, qui en est résulté, la déconnexion du pouvoir judiciaire de l'exécutif, ont semblé donner une lueur d'espoir.

Outre le fait que l'article 6 du pacte national pour le renouveau de la justice ait disposé que : «…le traitement accordé au pouvoir judiciaire doit permettre aux détenteurs de ce pouvoir d'être au même niveau de considération que les détenteurs du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif…», repris par l'article 72 de la loi organique n°050-2015/CNT du 25 août 2015 portant statut de la magistrature, d'autres engagements avaient étéégalement pris, dont l'assainissement du monde judiciaire en le débarrassant de la corruption et de l'impunité.

Ainsi, se fondant sur l'article 17 de la loi organique n°049-2015/CNT du 25 août 2015 portant organisation, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, qui dispose que : « le conseil supérieur de la magistrature peut prendre des résolutions dans les domaines entrant dans ses attributions. Ces résolutions ont une valeur contraignante », une décision a été prise le 28 juillet 2016, suite à une délibération du Conseil supérieur de la magistrature, de créer une commission d'enquête chargée d'investiguer sur les allégations de manquements à l'éthique et à la déontologie par certains magistrats.

Du reste, faut-il le rappeler, une telle initiative largement saluée tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la magistrature n'est pas la première, la Commission mise en place par le Conseil supérieur de la magistrature en 2005, présidée par Madame DAKOURE pouvant être évoquée à titre illustratif.

Le Conseil supérieur de la magistrature composé de membres de droit, de membres élus, de membres représentant les syndicats de magistrats, de membres avec voix consultative, d'une personnalité désignée par le Président du Faso, est en même temps consacré par la loi organique portant organisation, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, Conseil de discipline qui peut procéder à des enquêtes.

Dans le cadre de la commission d'enquête mise en place sur cette base, il a été tenu compte de la composition du Conseil supérieur de la magistrature. Ainsi, un des militants du SMB fut désigné par consensus président de ladite commission, qui a eu pour mission de mener des investigations sur trois magistrats nommément cités, d'investiguer sur le cas de la Cour de Cassation dans le dossier des mandats d'arrêts, sur les dossiers qui ont défrayé la presse et enfin, de faire, face à l'inertie de l'Inspection des Services judiciaires de l'époque, le point des dossiers pendants afin que chaque mis en cause soit fixé sur son sort.

Le Président du Faso, certainement attachéà la lutte contre les atteintes à la déontologie, a « enjoint » la Présidente du Conseil Supérieur de la magistrature de formaliser la mise en place de la Commission d'enquête. Opérationnalisée, celle-ci a déposé son rapport le 07 juillet 2017, lequel rapport a été remis au Ministre de la Justice, qui, le 24 octobre 2017, a transmis ledit rapport, après enquête complémentaire par l'Inspection des services judiciaires, à la Présidente du Conseil supérieur de la magistrature, Présidente du Conseil de discipline pour suite à donner.

Au cours de quatre (04) sessions successives, le Conseil de discipline dont la composition a été déclinée plus haut, a examiné les dossiers impliquant trente-quatre (34) magistrats contre qui pesaient des présomptions graves de violation des règles d'éthique et de déontologie ayant jeté le discrédit sur l'institution judiciaire. Pour chacun de ces magistrats un rapporteur a été désigné par décision du Président du Conseil de discipline parmi les membres dudit Conseil.

Curieusement, ce n'est qu'à la quatrième session, soit le 04 juin 2018, que le Conseil de discipline a pris connaissance du contenu d'une lettre, signée par le Président du Faso. Dans cette correspondance dépourvue de façon inhabituelle des armoiries du Burkina Faso, adressée à la Présidente du Conseil supérieur de la magistrature, le Président du Faso félicitait le Conseil supérieur de la magistrature pour les initiatives en cours, mais s'inquiétait de ce qu'il a qualifié de « voies de fait et d'illégalité» que le Conseil de discipline aurait commises, notamment par le sort réservé aux décisions de la Présidente de la Cour (par ailleurs mise en cause) récusant certains de ses membres et à l'arrêt de sursis à exécution du Conseil d'Etat.

Il a conclu en invitant le Conseil de discipline «à prendre toutes les dispositions utiles pour que tous les actes posés le soient dans la légalité républicaine et suivant les règles de procédure administrative et judiciaire ». Pourtant, le Conseil Supérieur de la magistrature avait anticipé, en arrêtant le 22 décembre 2017, les grandes orientations de la tenue des sessions du Conseil de discipline. Voilà que, sans échanger avec le Conseil Supérieur de la magistrature, l'on qualifie à dessein ses actes de voies de fait alors même que ledit Conseil est l'organe suprême de veille et de contrôle en matière d'éthique et de déontologie des magistrats.

Se pose alors la question de savoir, pourquoi ce n'est qu'à la quatrième session seulement, session pour laquelle les magistrats mis en cause dans l'affaire des mandats d'arrêt de la Cour de cassation étaient cités à comparaître, qu'une telle lettre a été produite ? Cette interrogation est très légitime, d'autant plus que la Constitution a bien prévu un cadre dans lequel toutes les questions touchant la justice peuvent être traitées en présence du Président du Faso, en sa qualité de garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire.

Le bureau national du Syndicat des Magistrats burkinabè (SMB), s'appuyant sur ses statuts, ainsi que sur les dispositions de l'article 35 du code de déontologie des magistrats, estime que c'était une lettre inopportune qui n'est ni plus ni moins qu'une manière de soutenir ceux-là qui ne veulent pas l'assainissement du milieu judiciaire, et que la décision intervenue le 10 juillet 2018 achève de convaincre qu'il y a une volonté manifeste d'entretenir et de garantir la culture de l'impunité au sein de la justice, au mépris des engagements pris lors des états généraux de la justice.

Le bureau national du SMB, tout en dénonçant une telle attitude, estime que seul le Conseil de discipline constitue le cadre dans lequel le sort de tout magistrat mis en cause doit être fixé quel que soit son rang ; comme cela l'a été lors des quatre sessions du Conseil de discipline, tenues successivement du 19 au 24 février, du 26 au 31 mars, du 14 au 19 mai 2018, poursuivie le 21 mai et du 4 au 9 juin 2018 ; les principes du contradictoire et du droit à la défense ayant été respectés.

Il nous faut éviter que des comportements qui heurtent l'éthique et la déontologie prospèrent dans le corps de la magistrature pour influencer de manière inappropriée les décisions. Le terrain de la justice ne doit pas être un terreau où se dissimulent et se perpétuent des comportements contraires aux bonnes pratiques généralement admises. Combattre ces comportements, nous évitera assurément de patiner, de faire du surplace et ne pas être en déphasage avec notre serment et les aspirations de notre peuple.

C'est pourquoi, le SMB condamne avec la dernière énergie :

La paralysie volontairement créée et entretenue du fonctionnement du CSM ; en effet, le mandat des membres sortants du CSM est échu depuis le 22 juin 2018 ; mais jusqu'à ce jour, les membres entrant n'ont été convoqués pour se réunir autour des questions essentielles relatives au pouvoir judiciaire ; un tel dysfonctionnement n'a été constaté la dernière fois qu'en 2001 dans notre pays ; au même moment, paradoxalement, l'on fait diligence pour la tenue des activités accessoires du CSM (ateliers et séminaires) ;
L'absence de volonté pour assainir le milieu judiciaire et interpelle à cet effet le Chef de l'Etat, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire ;

A l'orée de la rentrée judiciaire 2018-2019, le SMB invite tout magistrat àêtre utile au peuple, au nom de qui, la justice est rendue, en défendant, quel que soit le prix à payer, les bonnes pratiques ainsi que l'indépendance bien comprise du pouvoir judiciaire débarrassé de toute corruption.

Non à l'impunité au sein de la magistrature !
Oui à un pouvoir judiciaire respectueux de l'éthique et de la déontologie !

Ouagadougou, le 25 août 2018
Pour le bureau national
Le Secrétaire général

Christophe COMPAORE

Grève des chauffeurs-routiers : Tensions dans les stations d'essence, des populations déplorent la situation

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Depuis le samedi, 25 août 2018, le Burkina vit une situation de crise dans le domaine du transport, en particulier avec les chauffeurs-routiers qui ont décidé de marquer un arrêt de travail pour exiger la démission du président de l'Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), Issoufou Maïga « pour raisons de monopolisation » des activités du secteur. Une situation qui a déjà des répercussions dans le quotidien des populations qui se bousculent, depuis quelques heures, dans les stations de service pour se ravitailler en carburant. Une équipe de Lefaso.net a fait le constat par un micro-trottoir.

Alfa, usager : Je n'avais pas entendu parler de la crise, c'est ce matin, en allant m'approvisionner que je l'ai vécue. J'espère que les autorités vont s'en charger car, c'est pénalisant. En tant que travailleur, je ne sais pas comment faire pour regagner mon domicile. Cette crise, selon moi, va baisser l'économie, car s'il n'y a pas d'essence, on ne pourrait pas travailler, et s'il n'y a pas de travail, il n'y aurait pas d'économie pour le pays.

Hien Yves, vendeur de boissons : J'ai entendu parler de cette grève le samedi, ma société s'est déjà approvisionnée en grande quantité. On pourra tenir une semaine. Mais si le mouvement va au-delà d'une semaine, le travail irait au ralenti car, nous aurons des problèmes pour livrer la marchandise à nos clients. Les conséquences seront catastrophiques, tant pour nous que pour l'économie du pays, même le secteur de l'énergie a besoin de cette denrée rare.

Alidou Sangaré, usager : J'ai entendu parler de la grève des transporteurs, nous devons cultiver la paix dans notre pays en se serrant les coudes pour le développement du pays au lieu de la briser à travers nos petites disputes.

Lassane Ambroise, conducteur de tricycle : Je suis stationné depuis le matin par manque d'essence. Je pense que cette crise pose d'énormes problèmes car, si on ne travaille pas, on n'aurait pas assez pour assurer notre pitance quotidienne, c'est notre seule source de revenus. Donc, je demande aux transporteurs de s'entendre pour la résolution du problème, car eux aussi ont besoin de se nourrir.

Nasa Antoine, taximan : J'ai entendu parler de la grève, mon réservoir est presque à plat, mon activité sera donc au ralenti pour aujourd'hui. Je vais perdre assez en cette journée. Je demande aux autorités de trouver une solution rapide pour que je puisse travailler car, je vis de ça.

Adama soro, chauffeur faisant la navette entre Burkina -Cote d'ivoire : je suis au courant de la grève et le manque de carburant. Cette crise pose un problème sur mon gain quotidien car, si je ne travaille pas, mon patron ne me donnerait rien. Je serais donc obligé d'utiliser mes économies que j'avais prévues pour la réalisation de certains projets. Je demande une résolution rapide du problème pour que je puisse recommencer mon activité en toute quiétude et retourner dans mon pays en sécurité.

Salif Simporé, vendeur de carburant en bouteille : c'est une bonne affaire car, les quarante litres que je me suis approvisionnés, je peux les vendre en deux jours, alors que cela m'aurait pris au moins deux semaines pour les livrer. Je demande aux autorités de résoudre le problème pour éviter plus de tensions car, le pays des Hommes intègres n'a pas besoin de cela, au contraire, il a besoin de paix pour se développer.

Mariam Bazié, pompiste : Depuis hier, nous avons un problème de carburant. Aujourd'hui, il y a une forte bousculade des clients car, chacun veut s'approvisionner pour pouvoir vaquer à ses occupations. Donc, il y a beaucoup de tensions entre nous et les clients. Notre réservoir de carburant ne pourra pas tenir deux heures avec cette forte influence des clients. La solution réside dans le dialogue.

Yaya Ouédraogo, pompiste : Depuis hier, nous n'avons plus de réserve, les clients sont fâchés dès qu'ils constatent qu'il n'y a toujours pas de carburant. Nous avons beaucoup perdu en cette journée. Des fois, nous faisons rentrer 500 000 FCFA de vente, mais aujourd'hui on n'a même pas eu le quart. Je demande aux autorités de voir le problème, car nous avons besoin de travailler et aussi de satisfaire à nos clients. C'est au gouvernement que revient la solution finale pour nous sortir de ce pétrin. Sinon, le pays va s'embourber dans une crise économique énorme.

Propos recueillis par :
Aicha Drabo / stagiaire
Edouard Samboe / stagiaire
Lefaso.net

Projet MADAO : Les douaniers de l'Afrique occidentale renforcent leurs capacités

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À l'initiative de l'Organisation mondiale des douanes (OMD), Ouagadougou abrite, du 27 août au 1er septembre 2018, un atelier de formation des formateurs au profit des experts formateurs de la région Afrique occidentale. Deuxième du genre, l'activité est co-organisée avec la Direction générale des douanes du Burkina et le Centre régional de formation de l'OMD, et ce, avec le soutien financier du Fonds suédois. Cette session de formation, qui regroupe une trentaine de participants venus du Sénégal, du Mali, du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Togo, s'inscrit dans le cadre de la phase II du projet de modernisation des administrations douanières de l'Afrique de l'Ouest. La cérémonie d'ouverture des travaux, présidée par le chargé de mission auprès du directeur général des douanes, William Kaboré, est intervenue dans la matinée de ce lundi 27 août 2018 à l'École nationale des Douanes, à Ouagadougou.

La douane est une institution fiscale et de sécurité, chargée notamment de la perception des droits et taxes dus à l'entrée de marchandises sur un territoire, mais aussi de la surveillance du territoire et de nombreuses missions sécuritaires. Pour mener à bien ses missions, l'institution doit être forte. La formation de base est un prérequis pour s'assurer de la bonne mise en œuvre des missions mandatées par le gouvernement. C'est ce qui justifie la tenue de cet atelier de renforcement des capacités des formateurs au profit des experts formateurs de la région Afrique occidentale, après celui tenu en avril dernier en partenariat avec l'École nationale des douanes du Sénégal.

« Les experts qui ont été retenus pour l'atelier de Dakar en avril 2018, étaient des experts reconnus par leur pays en tant qu'experts formateurs mais aussi des experts accrédités par l'Organisation mondiale des douanes (OMD). Nous avons la crème de la crème de la région avec nous ici à Ouagadougou, car ce sont les mêmes experts qui étaient avec nous à Dakar. Je peux vous assurer que le travail qui va être fait, va être de haute qualité», a déclaré le directeur de programme de modernisation de l'Afrique subsaharienne à l'OMD, Richard Chopra.

À travers cette initiative, les organisateurs visent un double objectif. Le premier, c'est de consolider le matériel de formation de base de tous les pays de la CEDEAO. «Ça sera les modules qui sont liés à la valeur, au classement tarifaire à l'origine, aux instruments régionaux qui s'appliquent comme le Tarif extérieur commun. En plus des techniques de lutte contre la fraude, la gestion des risques et autres matières afférentes au métier de douanier », a expliqué M. Chopra, rappelant que l'École nationale des douanes du Burkina Faso est désignée comme site-pilote de ces modules de formation de base.

Le deuxième objectif, c'est de consolider les acquis des experts régionaux pour être encore de meilleurs formateurs pour intégrer de nouvelles techniques de formation qui sont alignées aux normes internationales de l'OMD et qui, du reste, sont basés sur les compétences et qui sont considérés comme les meilleures pratiques en matière de formation pour les douaniers, mais aussi pour les autres métiers. « Là, on parle d'ingénierie de formation, d'architecte de la compétence pour s'assurer que les experts qui sont avec nous vont être des agents de changement et des formateurs encore mieux équipés et par le matériel, et par leurs compétences pour faire une différence dans les administrations », a déclaré le directeur de programme de modernisation de l'Afrique subsaharienne, faisant allusion aux autres métiers.

À en croire le chargé de mission du directeur des douanes, la ressource humaine est très importante pour toute administration qui se veut professionnelle. « Elle est devenue un véritable défi pour nos administrations, tant il est vrai que les techniques et approches de l'administration douanière sont confrontées au quotidien à l'évolution globale et rapide du milieu pour lequel elles sont forgées », a révélé William Kaboré.

Pour ce dernier, la stratégie élaborée dans le cadre du projet « Modernisation des administrations douanières de l'Afrique de l'Ouest [MADAO] » est le prolongement de ce constat. Elle vise «à mettre en œuvre, au profit des administrations douanières de la région de la CEDEAO, trois grands programmes de formations à savoir la formation de base régionale, la formation continue sur les instruments de la CEDEAO visant l'intégration régionale et enfin le programme de perfectionnement des cadres dirigeants en Leadership et management ».

De son côté, le directeur des études, des évaluations et des stages de l'École nationale des douanes, Georges Méda, a salué l'initiative et indiqué qu'elle témoigne du dynamisme du Centre régional de formation de l'OMD ; avant d'exprimer sa reconnaissance à l'organisation à travers les experts dont le nombre élevé traduit, selon lui, l'importance du présent atelier pour les administrations respectives.

Au cours de cet atelier de six jours, les participants seront outillés par des «éminents formateurs », à savoir M. Chopra et Si Mohamed El Hail, expert principal en ressources humaines à la Direction de renforcement des capacités de l'OMD. Les résultats des travaux seront appliqués à la promotion des inspecteurs de l'année 2018.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Gaoua : l'association Ban-nlu lance son camp de reboisement dans cinq communes du Poni

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La saison pluvieuse est très souvent choisie pour les activités de reboisement. C'est pour sacrifier à cette tradition que l'Association Ban-nlu de Gaoua a procédé, le samedi 25 août 2018, au lancement de son camp de reboisement au secteur N°4 de Gaoua. Cette campagne va concerner cinq communes de la province du Poni.

Pour rester fidèle à son domaine d'intervention, qui est la protection de l'environnement et la préservation du patrimoine culturel, l'Association Ban-nlu a initié un camp de reboisement. « Ce camp concerne cinq communes de la province du Poni à savoir Gaoua, Nako, Kampti, Gbomblora et Bousséra ; et dans chaque commune seront plantés 250 arbres », confie le président de l'association, Sami Palé.

Le lancement de la mise sous terre de ces plants a eu lieu le samedi dernier au secteur N°4 de Gaoua, à proximité du lycée provincial Bafuji. Avant la mise sous terre des plants, le directeur provincial de l'Environnement, du Changement climatique et de l'Économie verte du Poni, Mori Diallo, a fait une démonstration de la technique de plantation.

L'activité a été placée sous le parrainage de Adama Kanazoé, conseiller spécial du président du Faso.
« Le but de ce type d'opération, ce n'est pas faire du folklore, mais qu'à la fin, nous puissions avoir des résultats efficaces pour pouvoir procéder à la régénération de notre environnement », a rassuré Adama Kanazoé. Pour la survie de ces plants, le parrain a promis, séance tenante, de doter l'association de grilles de protection.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Boubacar Tarnagda
Lefaso.net


Avis d'appel à candidature pour le recrutement d'enseignants permanents

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L'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) sollicite des candidatures pour le recrutement de sept (07) enseignants permanents, dans les domaines suivants : droit public (2 postes), science de l'éducation (2 postes), gestion des ressources humaines (1 poste), gestion des projets (1 poste) et économie (1 poste).

Créée depuis 1959, l'ENAM est un Etablissement public à caractère administratif avec pour mission la formation initiale et continue des agents de l'Etat et des collectivités territoriales, la conduite de la recherche appliquée, l'assistance-conseil aux administrations publiques et parapubliques.

I. Profil recherché

Les candidates ou candidats doivent être titulaire d'un Doctorat de préférence ou être inscrit en thèse de doctorat dans le domaine. Peuvent également postuler les candidates ou candidats titulaires d'un DEA, d'un DESS, d'un MASTER II, ou de tout autre diplôme jugééquivalent et justifié d'au moins 5 années d'expérience professionnelle. Avoir publié des travaux dans des revues scientifiques avec comité de lecture serait un atout.

II. Conditions générales

-être de nationalité burkinabè ;
-être âgé d'au moins 18 ans et 45 ans au plus au 31 décembre 2018 ;
- justifier d'une expérience professionnelle pertinente de cinq (05) ans ;
- remplir les conditions d'aptitude physique et mentale exigées pour l'exercice de l'enseignement ;
-être de bonne moralité ;
-être disponible immédiatement.

III. Composition du dossier

- une demande manuscrite timbrée à 200 francs CFA, adressée au Directeur général de l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature ;
- un curriculum vitae détailléà jour ;
- une lettre de motivation ;
- une photocopie légalisée des diplômes exigés ou de leurs attestations en cours de validité ;
- les copies conformes des attestations ou des certificats de travail ;
- un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
- une photocopie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè (CNIB) ou du passeport ;
- un certificat de visite et de contrevisite ;
- un casier judiciaire datant de moins de trois mois.
IV. Procédures de recrutement
- Présélection sur dossier ;
- Entretien avec un jury ;
- Simulation de cours devant des élèves.

V. Date et dépôt des dossiers

Les dossiers de candidature seront reçus au Secrétariat général de l'ENAM du 27 août au 21 septembre 2018, les jours ouvrés de 08 heures à 15 h 30 minutes, sous pli fermé avec la mention « Recrutement d'enseignants permanents ».

Aucun dossier ne sera accepté sous aucune autre forme et tout dossier non conforme sera purement et simplement rejeté. Les dossiers déposés ne peuvent être retirés.

En cas d'admission, le candidat sera invitéà compléter son dossier. Le candidat ne sera déclaré définitivement admis qu'après un contrôle approfondi.

NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Le Directeur général

Dr Awalou OUEDRAOGO

Avis de recrutement d'exploitants de magasins de plus de 100 tonnes et d'unités de transformation

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Contexte
Le Programme de Croissance Economique dans le Secteur Agricole (PCESA), fruit de la coopération entre le Burkina Faso et le Danemark, a été convenu entre les deux parties pour la période allant de 2013 à 2020. Son objectif global est de « Contribuer à une augmentation de la productivité, des valeurs ajoutées et des revenus agricoles en vue de contribuer à une croissance économique nationale et à une réduction de la pauvreté».

Le programme compte accompagner des communes dans cinq (5) régions du Burkina pour la construction de magasins de stockage de niébé, de maïs, d'aliments bétails et de Karité et des unités de transformation. A cet effet, le Coordonnateur National porte à la connaissance du grand public Burkinabè qu'il sera procédéà l'organisation d'un recrutement d'exploitants pour les magasins de stockage de plus de 100 tonnes et les unités de transformation.

Description des infrastructures

Les infrastructures seront bâties en matériaux offrant les meilleures conditions de stockage et de conservation. Elles seront bâties sur des sites faciles d'accès pour tous les moyens de transport que l'exploitant souhaiterait utiliser. Les magasins de stockage seront érigés sur des sites de grandes superficies délimitées par une clôture grillagée avec une aire de tri, une aire de séchage, une guérite et un bloc de latrines.

Les projets qui seront concernés :

Région de l'Est

- Projet de construction d'un magasin de 250 tonnes de maïs avec ligne de nettoyage à Diapaga
- Projet de construction d'un magasin de 300 tonnes de stockage de niébéà Diabo
- Projet de construction d'un magasin de stockage de SPAI de 500 tonnes à Diapaga
- Projet de construction d'un magasin de stockage de SPAI de 500 tonnes à Gayéri
- Projet de construction d'un magasin de stockage de SPAI de 500 tonnes à Bogandé
- Projet de construction d'un complexe de stockage de 300 tonnes d'amandes de karitéà Fada

Région du Centre-Est

- Projet de construction de magasins de stockage de 500 tonnes de maïs avec ligne de nettoyage à Bittou
- Projet de construction de magasins de stockage de 500 tonnes de maïs avec ligne de nettoyage à Garango
- Projet de construction de magasins de stockage de 500 tonnes de maïs avec ligne de nettoyage à Zabré
- Projet de construction d'un magasin de stockage de 500 tonnes de karitéà Tenkodogo

Région du Centre-Ouest

- Projet de construction d'un comptoir d'achat de niébé de 500 tonnes à Réo
- Projet de construction d'un magasin de stockage de niébé de 200 tonnes à Didyr
- Projet de construction d'un magasin de stockage de niébé de 200 tonnes à Pouni
- Projet de construction d'un comptoir d'achat de maïs à Léo
- Projet de construction d'un magasin de stockage de karité de 300 tonnes à Sapouy
- Projet de construction d'un centre de traitement et d'homogénéisation de beurre artisanal de karité avec un magasin de stockage de 200 tonnes à Koudougou

Région du Nord

- Projet de réalisation d'une plateforme de 500T de stockage de niébéà Gourcy
- Projet de réalisation d'une unité de transformation de niébéà Ouahigouya

Région du Sahel

- Projet de construction de magasins de stockage de 500 tonnes de niébéà Dori
- Projet de construction de magasins de stockage 200 tonnes de niébéà Pobe Mengao
- Projet de construction d'un magasin de stockage de SPAI de 200 tonnes à Arbinda

Modalités de dépôt de candidatures

La participation à la concurrence est ouverte à toutes les organisations professionnelles agricoles, les personnes physiques et morales.

Les offres seront publiées par mairies concernées dans les cinq régions d'intervention du Programme à savoir l'Est, le Centre-Est, le Nord, le Centre-Ouest et le sahel dans la revue des marchés publics.

Les personnes intéressées peuvent prendre attache avec les communes suscitées pour plus d'information.

Avis d'appel d'offres portant fourniture de pesticides et d'appareils de traitement - campagne 2019/2020

In memoria : KANTIONO Danielle Laetitia

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31 Août 2015 - 31 Août 2018

Il y'a trois (03) ans s'endormait dans la paix du seigneur KANTIONO Danielle Laetitia, précédemment en service à la Banque ATLANTIQUE.
A l'occasion de ce douloureux anniversaire, les grandes familles :
• BATIONO, BAMOUNI à Khyon, Kialgo (Province du Sanguié)
• MAIGA, FOFANA, GUITIBA à Ouagadougou, Tougan, Bamako et Gao (Mali)
La famille de Feu TRAORE Racine à Ouagadougou
Monsieur DIALLO Ismaël et famille ;
Remercient du fond du cœur tous ceux qui leur ont témoigné et qui continuent de leur témoigner de diverses manières, leur compassion.

Pour son repos en christ des messes seront dites selon le programme suivant :

 30/08/2018 à 05h45 mn la paroisse saint Camille (Chapelle du Scolasticat)
 31/08/2018 à 18h30 mn à la paroisse St Jean XXIII
 31/08/2018 à 13h00 mn la paroisse cathédrale de l'Immaculée Conception (Bethléem)
 02/09/2018 à 8h30 mn la paroisse St Jean XXIII
 02/09/2018 à 9h 00 à la paroisse Saint Pierre de Gounghin

La famille vous invite à vous unir à elle en prière

Sport : 300 jeunes s'initient au football

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Près de 300 jeunes, âgés de 4 à 20 ans, ont été initiés aux règles et techniques du football. C'était dans le cadre du « Camp vacances foot ambiance », organisé par David Yaméogo, président de la Commission centrale des arbitres et promoteur de Faso Athletic club de Ouagadougou (FAC).

Offrir l'occasion aux jeunes de s'occuper utilement et sainement pendant les vacances. C'est l'un des objectifs du Camp vacances foot Ambiance. Initié par David Yaméogo, promoteur de Faso Athletic Club de Ouagadougou, ce camp est à sa 18e édition. Il a regroupé environ 300 jeunes dont l'âge est compris entre 4 et 20 ans.

Pendant deux mois, ils ont été formés aux techniques et règles du football. Les bambins de trois à cinq ont appris la conduite du ballon, les frappes et les passes. Pendant ce temps, les plus âgés ont fait un début de mise en œuvre de plans de jeu.

Après deux mois d'apprentissage, les stagiaires ont démontré ce qu'ils ont appris, en présence de leurs parents. C'était au cours de la cérémonie de fin de formation. « Nous pouvons dire que l'objectif a été atteint. Actuellement, il y a environ 20 sites de camp vacances. Mais nous avons toujours le plus grand nombre et nous refusons souvent certains. Je pense donc que les parents sont satisfaits de ce qui se fait ici. Et comme nous l'avons dit, le souci de vacances foot est de pouvoir accompagner les enfants pendant les vacances afin qu'ils fassent de l'activité utile maintenant et dans le futur », a indiqué David Yaméogo.

L'initiative du président de la Commission centrale des arbitres entre en droite ligne avec la politique du Comité exécutif actuel de la Fédération burkinabè de football. « Le bureau fédéral conduit par le colonel Sita Sangaré accorde une place importante dans son programme de gouvernance 2016-2020. En effet, elle a, en plus de la ligue de football de jeunes, créé un département de petites catégories pour pousser la réflexion sur les meilleures méthodes de formation de jeunes footballeurs », a indiqué Laurent Blaise Kaboré, premier vice-président de la Fédération.

C'est donc avec plaisir qu'il a accepté de parrainer l'activité. « Quand j'ai été approché par David pour parrainer cette activité, je n'ai pas hésité un instant car au-delà de vacances football, j'ai compris que le FAC depuis la création de l'école de football, s'est inscrite dans une logique de développement à long terme du footballeur », a-t-il ajouté.

A l'issue du stage, les meilleurs pourront avoir la possibilité de continuer avec l'équipe de FAC. « Le FAC est une structure de formation. Nous avons la formation permanente qui dure toute l'année et qui se déroule deux blocs. Il y a le premier bloc qui est composé des auxiliaires. Ils n'ont pas encore intégré l'école. On y reçoit les enfants de cinq à treize ans. Après cet âge, les meilleurs continuent avec l'école de football. La formation de base porte sur la formation de la personnalité et on donne l'occasion de jouer au football. On sait que tout le monde ne va pas devenir footballeur. Mais on donne les éléments de base afin de permettre à certains d'émerger », a expliqué David Yaméogo.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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