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Installation de système de vidéosurveillance : La Commission de l'informatique et des libertés (CIL) rappelle la règlementation en la matière

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Ceci est un communiqué de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), rappelant à l'opinion que l'installation de système de vidéosurveillance est encadrée, au Burkina, par une loi. La structure prévient que des contrôles sont en cours pour sanctionner les éventuels contrevenants.

INSTALLATION DE SYSTÈME DE VIDÉOSURVEILLANCE

Il nous a été donné de constater, malgré la diffusion de plusieurs communiqués ainsi que les nombreuses campagnes de sensibilisation, que certaines personnes procèdent à une installation anarchique de systèmes de vidéosurveillance, au mépris total des textes réglementaires en la matière.

La Commission de l'informatique et des libertés (CIL) rappelle à l'opinion publique nationale que, conformément à la loi 010/AN du 20 avril 2004, l'installation et la mise en service du système de la vidéosurveillance au sein des sociétés ou des entreprises doivent faire l'objet d'une saisine préalable de ses services techniques en vue de se faire délivrer un récépissé de déclaration de traitement.

Par ailleurs, la loi 010-2004/AN du 20 avril 2004 fait obligation à tout utilisateur du système de vidéosurveillance d'installer des pictogrammes pour informer les usagers de la présence de ce système de collecte de données sur son site. Le non-respect de cette disposition constitue une infraction et est passible de sanctions, conformément à ladite loi.

Aussi, la CIL informe tous les utilisateurs de cette méthode de surveillance que des contrôles inopinés sont en cours et s'étendront sur toute l'étendue du territoire national.

Notre ambition : « protéger les données personnelles et la vie privée des citoyens burkinabè et de toutes autres personnes vivant sur le territoire national ».

DCRP/CIL


In memoria : Dr Valère Dieudonné SOME

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« Nul ne disparaît si son souvenir demeure ancré dans nos cœurs. »

31 Mai 2017 - 31 Mai 2018 : Voilà déjà un (01) an que nous a quittés dans la paix du Tout Puissant, Valère Dieudonné SOME.

A l'occasion du 1er anniversaire de son décès,
Les grandes familles : Nakièlèà Toléper, Foroteon, Diébougou, Ouagadougou et en France ;
Les grandes familles Yaméogo à Koupèla et Ouagadougou ;
Les familles alliées,
La veuve SOME née YAMEOGO Elyse à Ouagadougou, ses enfants Anthony et son épouse, Yann, Marion ;

Renouvellent leurs sincères remerciements aux parents, amis et connaissances pour le soutien qu'ils leur ont apporté lors de ce douloureux évènement. Que le Seigneur miséricordieux dans son infinie bonté vous rende vos bienfaits au centuple.
Ils vous invitent à vous unir à eux dans la prière pour le repos de son âme.

Des messes seront célébrées pour la circonstance en sa mémoire à la paroisse St Albert le Grand de la Rotonde à Ouagadougou, selon le programme ci-après :
- Jeudi 31 Mai 2018 : 18h30mn
- Dimanche 03 Juin 2018 : 08h30mn

UNION DE PRIERE

Tournoi international de Taekwondo : Le Burkina remporte quatre médailles d'or et six médailles d'argent

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La ville de Bobo-Dioulasso a abrité, le samedi 26 mai 2018, le tournoi international de Taekwondo Open de Sya. Ce tournoi, placé sous l'égide du haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, a été organisé en collaboration avec le district du Taekwondo de Bobo-Dioulasso. À l'issue des compétitions, le Burkina Faso est couronné champion avec quatre médailles d'or et six médailles d'argent.

L'idée d'organiser cette compétition est née de l'amitié entre le haut-commissaire de la province du Houet et le maire de Lisse en France. Mais aussi de la volonté du district de Taekwondo de Bobo-Dioulasso qui se distingue depuis un certain temps comme le champion national. À en croire Salif Gnoumou, président du comité d'organisation, par ailleurs président du district de Taekwondo de Bobo, ce tournoi international va permettre également d'élever le niveau du Taekwondo à Bobo-Dioulasso en opposant les combattants de cette ville à ceux de la sous-région. Cette initiative a bénéficié de l'accompagnement des premières autorités du pays, notamment celles en charge du Sport et des Loisirs.

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Haut-Commissaire Lamine Soulama

La compétition était ouverte au plan international. Cela a permis à des pays tels que le Niger, la Côte d'Ivoire, le Togo et la France d'y participer. Le Burkina Faso était représenté par les équipes de Bobo-Dioulasso, de Ouagadougou et de Banfora dans les huit catégories olympiques.
La compétition a débuté avec 52 combattants, toutes nationalités confondues, pour la phase éliminatoire, dans la matinée. À l'issue de cela, seize combattants ont été retenus pour la finale. À la fin des combats, le Burkina Faso et le Niger se sont partagé les médailles. En effet, le Burkina Faso termine victorieux avec quatre médailles d'or et six médailles d'argent, suivi du Niger avec quatre médailles d'or aussi et deux médailles d'argent.

Salif Gnoumou, président du comité d'organisation, a ainsi exprimé ses sentiments de joie et de satisfaction pour avoir relevé ce « défi ». Toutefois, il souhaite pérenniser cette activité afin de promouvoir le Taekwondo dans notre pays et particulièrement à Bobo-Dioulasso.

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Salif Gnoumou

Le haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, a souligné que l'organisation de ce tournoi est une occasion pour promouvoir le Taekwondo et permettre aux combattants burkinabè de se frotter à d'autres combattants d'autres nationalités. Il a par ailleurs remercié les autorités communales et surtout le gouverneur de la région des Hauts-Bassins pour leur soutien dans l'organisation de ce tournoi. Quant au maire de Lisse (en France), Thierry Lafond, il dit être impressionné par le niveau des combats et de l'organisation dudit tournoi.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Enfants et jeunes en situation de rue : Un phénomène qui compromet l'avenir des enfants

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Le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, en tant que département en charge de la protection des droits des enfants, est préoccupé par l'ampleur que prend le phénomène des enfants et des jeunes en situation de rue au Burkina Faso.

Des enquêtes menées par les services compétents, il ressort que la première occupation des enfants dans la rue est la mendicité avec 4 226 cas récencés soit 46,6 % de la population cible. En outre, les statistiques révèlent que 10% de l'effectif total soit 897 enfants âgés de 0 à 5 ans, sont généralement utilisés par des mères pour mener la mendicité.

Au regard de cette situation inquiétante qui met en péril la santé, l'éducation et le bien-être des enfants, la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille voudrait rappeler que, conformément aux lois et textes en vigueur, la présence des enfants dans la rue, est répréhensible.

Au nombre de ces dispositions règlementaires interdisant la mendicité, on peut citer :

- Le code pénal ;

- la loi n°029-2008/AN du 15 mai 2008 portant lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilés ;

- la loi n°11/64/AN du 29 juillet 1964 portant règlementation de la circulation des mineurs, de leur fréquentation dans les débits de boissons, bars-dancing, salles de cinéma et de spectacles ;

- le décret n°2016-504/PRES/PM/MFPTPS/MS/MFSNF du 09 juin 2016 portant détermination de la liste des travaux dangereux interdits aux enfants.

Il est plus que jamais urgent de veiller au strict respect de ces dispositions.
Le ministère saisit l'occasion pour inviter les parents à s'investir davantage dans l'éducation et l'encadrement des enfants et à faire de nos familles, des socles forts de notre société.

Dans les prochains jours, des actions vigoureuses seront entreprises pour le respect strict de la réglementation, et ce, de concert avec les autres acteurs concernés.
Aussi, l'opinion publique est-elle invitée à jouer son rôle déterminant de veille pour accompagner la volonté des pouvoirs publics à mettre un terme à ce fléau qui compromet l'avenir de nos enfants.

Marie Hélène Laurence Ilboudo / Marchal,
ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille

Éducation : L'école Marie-Gabrielle-Choulet II récompense ses meilleurs élèves

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Afin de clôturer l'année en beauté et encourager les élèves à plus d'assiduité, l'Association des parents d'élèves de l'école catholique Marie-Gabrielle-Choulet II a récompensé les cinq meilleurs élèves de la 6e à la 3e de ladite école, le mardi 29 mai 2018. Cette cérémonie, qui est une première depuis la création de l'école il y a 10 ans, a été parrainée par le directeur régional de SUNU Assurance et maire de l'arrondissement N°7 de Bobo-Dioulasso, Herman Sirima.

Éducation : L'école Marie-Gabrielle-Choulet II récompense ses meilleurs élèves
Afin de clôturer l'année en beauté et encourager les élèves à plus d'assiduité, l'Association des parents d'élèves de l'école catholique Marie-Gabrielle-Choulet II a récompensé les cinq meilleurs élèves de la 6e à la 3e de ladite école, le mardi 29 mai 2018. Cette cérémonie, qui est une première depuis la création de l'école il y a 10 ans, a été parrainée par le directeur régional de SUNU Assurance et maire de l'arrondissement N°7 de Bobo-Dioulasso, Herman Sirima.

Le mardi 29 mai 2018 est désormais un jour mémorable pour l'école catholique Marie-Gabrielle-Choulet II avec l'organisation de la cérémonie de récompense des meilleurs élèves par l'Association des parents d'élèves. En effet, depuis sa création en 2008, l'école catholique Marie-Gabrielle-Choulet II (ex-Amdalaye) n'a jamais disposé d'association de parents d'élèves pour suivre de près les conditions d'apprentissage de leurs enfants.

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président des parents d'élèves Soulama Seydou Samuel

Conscients de ce manque et soucieux de l'avenir de leurs enfants, les parents d'élèves ont mis en place une Association de parents d'élèves (APE) en décembre 2017 avec un bureau de dix membres. C'est donc sur l'initiative de cette première APE de l'école que la cérémonie de prix d'excellence a été initiée. À l'occasion, 20 élèves au total ont reçu des kits scolaires composés de fournitures scolaires.

Cependant, les élèves de l'école Marie-Gabrielle-Choulet II, à l'instar de tous les élèves du Burkina, sont exposés à des maladies ou à des accidents et ont besoin d'une garantie en termes de prise en charge à ces moments malheureux. À cet effet, l'APE de l'école a choisi comme parrain de la cérémonie, le directeur régional de SUNU Assurance et maire de l'arrondissement 7 de Bobo-Dioulasso, Herman Sirima.

En effet, depuis 2007, SUNU Assurance entretient un partenariat au plan assurance (maladie, accident) avec les écoles publiques secondaires du Burkina en général et de Bobo en particulier, par l'intermédiaire des APE.

Le parrain s'est avant tout excusé de n'avoir pas pu remettre de cadeaux pour des contraintes de calendrier, mais a promis plus d'accompagnement l'année prochaine. Il a rappelé l'importance d'être assuréà travers un partenariat gagnant-gagnant qui porte un regard sur la santé publique des enfants durant l'année scolaire, y compris les avantages. Chaque élève, en déboursant 1000 F CFA, a dans compte assurance 100 000 F CFA pour une prise en charge immédiate en cas de maladie ou d'accident. Herman Sirima a également souligné que SUNU Assurance a toujours encouragé les APE à organiser ce genre de cérémonie pour stimuler les enfants dans les études et dans la culture de l'excellence. Il a par ailleurs encouragé les enfants à redoubler d'efforts et félicité l'APE de l'école pour avoir approché SUNU. Au-delà du remboursement, SUNU accompagne le sport en milieu scolaire en sponsorisant jusqu'à l'USSU-BF.

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parrain Herman Sirima

Le président de l'APE, Seydou Samuel Soulama, a, quant à lui, exprimé sa satisfaction. Selon lui, cette cérémonie de prix d'excellence est également une occasion « pour partager la joie de la mise en place de l'association. Nous avons préétablit un projet d'investissement qui est en cours que nous avons portéà la connaissance de tous les parents d'élèves de l'école, et nous allons essayer de mettre en œuvre sa réalisation. Par exemple, la cour nécessite d'être rénovée. Nous avons prévu la construction d'un hangar pour les élèves, la construction de tableau muraux et un parking ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Galian 2018 : Les syndicats de journalistes relèvent des manquements dans l'organisation

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Dans cette déclaration, l'Association des journalistes du Burkina (AJB) et le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) attirent l'attention des organisateurs des prix Galian, sur des manquements relevés dans l'organisation de l'édition de 2018. Ces insuffisances, selon eux, sont de nature à entacher la transparence et la valeur de cette compétition. Lisez plutôt !

Les prix Galian doivent préserver la dignité du journaliste burkinabè

Le 18 mai 2018, les Burkinabè ont assistéà la 21e édition des prix Galian. Cette 21e nuit de récompense nationale de l'excellence dans le journalisme au Burkina Faso a permis de décerner au total 34 prix officiels et 17 prix spéciaux. Depuis leur création,les prix Galian ont connu une évolution marquée par des innovations multiples. Les deux dernières éditions ont particulièrement enregistré des innovations majeures. Depuis l'édition de 2017, les Galian ont connu une valorisation significative des prix officiels comme des prix spéciaux. La grande innovation est sans doute l'institution d'un super prix, le Super Galian.

Les changements n'ont pas seulement impacté les prix mais aussi, ils font obligation à chaque candidat de soumettre deux œuvres dans sa catégorie de compétition. Tout en saluant les innovations enregistrées et en félicitant les différents lauréats, l'Association des journalistes du Burkina (AJB) et le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) tiennent à attirer l'attention des organisateurs sur un certain nombre de points relevés lors des Galian 2018, qui sont de nature à entacher les prix Galian.

Du Super Galian

La provenance de la villa, dans la composition du Super Galian cette année, n'a pas manqué de faire réagir la corporation des journalistes. Les réserves que l'AJB et le SYNATIC ont perçues dès la remise des lots au lauréat ont été renforcées par les multiples interpellations dont nous avons été objet aussitôt la cérémonie terminée.
Toute chose qui montre que la villa offerte par l'opérateur immobilier Abdoul Service, même sur sollicitation des organisateurs, est de nature à jeter le discrédit sur des récompenses si chères aux journalistes.

En effet, comment justifier le caractère totalement désintéressé d'un opérateur économique qui fait un don de 14 millions de francs CFA, en l'occurrence une villa, à un journaliste dont les qualités professionnelles viennent d'être reconnues et saluées par un jury des pairs ? Une telle donation garantit-elle l'intégrité morale du journaliste ? Sans être opposés au recours à des donateurs privés afin de pourvoir aux prix officiels, l'AJB et le SYNATIC estiment que ce don pose problème au regard de la charte d'éthique et de déontologie des journalistes du Burkina.

En effet, le geste intervient dans un contexte de tensions autour de la gestion du foncier, avec au cœur du problème aussi, les agences immobilières. De nombreux Burkinabè se sont mobilisés pour exiger un apurement du passif. Les journalistes ne sont du reste pas en retrait de ce combat du peuple. Certains médias ont attiré l'attention sur les manquements dans le domaine du foncier.

Comment se désolidariser du combat du peuple et de celui de nos confrères ? Comment ne pas mettre en difficulté le journaliste lorsque son prix est directement alimenté par des hommes d'affaires dont l'activité constitue un intérêt professionnel pour les journalistes ? Une telle donation garantit-elle l'intégrité morale du journaliste ? En 2017, le Super Galian était doté d'une parcelle offerte par le ministère de l'Habitat. Du reste, l'Etat dispose de plusieurs agences à même de pourvoir aux besoins en logements pour le Super Galian. Et il sied qu'il exploite ses opportunités en attendant de voir clair dans la gestion du passif foncier à l'heure actuelle.

L'AJB et le SYNATIC invitent le ministère en charge de la Communication et la DGM à en tirer toutes les conséquences et ce, sans préjudice pour le journaliste lauréat du Super Galian 2018.

De la politisation de la cérémonie des prix Galian

Bien que le gouvernement soit l'organisateur des prix Galian, cela ne devrait pas lui donner le droit de politiser leur scène. Certaines déclarations faites cette année à cette tribune nous inquiètent. Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba n'a pas manqué l'occasion, pour faire un plaidoyer en faveur de son PNDES et de lancer un appel à la presse pour l' « accompagner », selon ses propres termes, dans la mise en œuvre de sa politique. Nos organisations estiment que la cérémonie des Galian ne saurait être le lieu des accointances ni avec les opérateurs économiques ni avec les hommes politiques.

Du prix spécial remis puis retiréà un journaliste des Editions Sidwaya

Un incident d'une autre nature et suffisamment intrigante a marqué cette édition des prix Galian. Une erreur malencontreuse aurait conduit à attribuer un prix spécial à un confrère qui n'en serait pas le lauréat. Le public qui a suivi la remise des prix a été témoin de ce que le prix spécial du SP/PAGIRE a été publiquement attribuéà Ouamtinga Michel Ilboudo des Editions Sidwaya. En effet, le nom de Michel Ouamtinga Ilboudo de Sidwaya a été appelé et il est montéà la tribune recevoir son prix des mains d'une personne bien désignée à cet effet, et qui a proclamé son nom en déballant un pli fermé dans lequel étaient inscrits aussi bien le nom du journaliste que les titres de ses deux œuvres, soumises à compétition.

Mais une fois retournéà sa table, le lauréat remarque que le spécimen de chèque n'était pas à son nom. Il a alors averti les organisateurs. Alors qu'il s'attendait à la rectification d'une erreur apparemment matérielle sur le chèque, il s'est vu tout simplement retirer le prix, au motif qu'il n'en était pas l'attributaire. Le prix, constitué d'un trophée, de gadgets et d'un million de francs CFA reviendrait au journaliste dont le nom est porté sur le chèque. Pourtant, M. Ilboudo a reçu un sms dans la journée du vendredi 18 mai 2018 l'invitant à se présenter à la cérémonie de remise des prix dans la soirée !

L'AJB et le SYNATIC prennent à témoin le ministre en charge de la Communication, le parrain de la 21e édition des prix Galian, la Direction générale des médias, le donateur et l'opinion publique, sur le fait que cet incident est de nature à porter un coup à la transparence des prix spéciaux et partant, à la crédibilité même des Galian. C'est pourquoi nous appelons les acteurs concernés à prendre les dispositions idoines pour faire la transparence autour de cette situation.

Au regard de tout ce qui précède, l'AJB et le SYNATIC :

- rappellent qu'ils restent attachés au respect strict de l'éthique et de la déontologie des journalistes. Par conséquent ils invitent le ministère en charge de la Communication à ne rien entreprendre qui compromette ces valeurs dans les prix Galian ;
- dénoncent et appellent à la cessation de toute compromission du prix Galian par les milieux politiques ou d'affaires ;
- exigent la transparence totale autour des prix Galian dans tous ses aspects.
L'AJB et le SYNATIC, qui ont déjà participéà des rencontres de réflexion sur l'amélioration des prix Galian, réaffirment leur disponibilitéà continuer à travailler pour
la crédibilité des prix Galian.

Ouagadougou, le 28mai 2018

Pour le Bureau national de l'AJB, Pour le Bureau national du SYNATIC

Le Président

Guézouma SANOGO

Le Secrétaire général

Siriki DRAME

Fraude fiscale internationale : Des experts des administrations fiscales de la CEDEAO veulent lutter contre la pratique

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Promouvoir une meilleure compréhension des contours du concept des prix de transfert pour une bonne conservation des ressources financières des Etats de l'Afrique de l'Ouest. C'est l'objectif du présent séminaire, placé sous le thème : « Les initiatives internationales pour la préservation de l'assiette fiscale : prix de transfert ». Près de huit pays d'Afrique francophone et anglophone prennent part à cette rencontre initiée par le Forum des administrations fiscales ouest-africaines (FAFOA). La rencontre se déroule du 29 au 31 mai 2018, à Ouagadougou.

Le prix de transfert, selon Céline Yonaba, conseillère technique du ministre de l'Économie, est « le terme utilisé pour les transactions transfrontalières ou nationales effectuées entre les entreprises liées. Il correspond à une problématique fiscale internationale relative à la fixation, à l'analyse et à l'ajustement des prix pratiqués entre entités juridiques liées et implantées dans des juridictions différentes, au regard des biens cédés, des services fournis ou des droits concédés ». Et selon elle, lorsque les prix pratiqués pour ces transactions ne reflètent pas celui de la pleine concurrence, les bénéfices peuvent être indirectement transférés vers d'autres États.
« Certains pays, parties prenantes aux transactions, pourraient voir leurs bases d'imposition érodées au détriment d'autres ; ce qui réduirait inéluctablement la quantité de ressources disponibles pour financer leurs objectifs de développement », a signifié Céline Yonaba, soulignant que chaque année, ces pratiques d'évitement fiscal des groupes d'entreprises multinationales font perdre aux Etats, des milliards de dollars de recettes fiscales.

D'où le présent séminaire, selon le directeur général des impôts du Burkina, Adama Badolo, en vue d'outiller les acteurs des administrations fiscales des pays membres de la CEDEAO, afin que ceux-ci puissent se familiariser avec les concepts liés aux prix de transfert. A titre d'exemple, il explique : « Si vous avez une multinationale qui a des filiales au Burkina, il faut faire attention aux prix que ces multinationales pratiquent entre elles. Elles peuvent faire de la surfacturation et transférer indirectement les bénéfices. Finalement, la base imposable à l'impôt sur les sociétés va être réduite et pour les pays dans lesquels se retrouvent les filiales, les impôts sur les sociétés sont affaiblis ».

Durant ces trois jours, les experts des administrations fiscales des pays membres de la CEDEAO seront outillés sur les prix de transfert à travers des études de cas et plusieurs modules. Il sera notamment question de la conception et de la mise en œuvre d'un système des prix de transfert ; du traitement des biens incorporels, de services intra-rouge et des accords de répartition des coûts.

Créé pour assurer l'efficacité des administrations fiscales et l'amélioration de la prestation des services publics en faveur du développement des pays d'Afrique de l'Ouest, le Forum des administrations fiscales ouest-africaines (FAFOA), est composé des administrations fiscales des Etats membres de la CEDEAO. Ce forum, qui a tenu sa première réunion inaugurale en 2011 au Nigeria, se veut un cadre formel de partage d'expériences et de renforcement de la coopération Sud-Sud. Une dizaine de cadres de la Direction générale des impôts du Burkina prennent part à la présente rencontre.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Amélioration des conditions de vie des agents des péages : Les femmes veulent s'impliquer dans la lutte

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« Militantisme syndicale des femmes du péage et esprit de sacrifice », c'est le thème retenu pour l'assemblée générale de la Coordination des comités de la Confédération générale du travail du Burkina des péages. Les objectifs poursuivis à travers cette rencontre, selon la coordination, sont d'inculquer aux femmes de la coordination, des connaissances syndicales et, par la même occasion, soumettre les différentes préoccupations aux responsables présents pour une amélioration de leurs conditions de travail.

Renforcer les connaissances syndicales, diagnostiquer les problèmes des femmes occupant des postes aux péages, ce sont entre autres les objectifs de l'assemblée générale organisée par la coordination des comités de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) des péages. Réunies ce 29 mai 2018 à la Bourse du travail, les femmes des péages du Burkina entendent se former pour de meilleures connaissances en matière syndicale et trouver des solutions pour une amélioration de leurs conditions de travail. Placée sous le thème : « Militantisme syndical des femmes du péage et esprit de sacrifice », cette assemblée générale est le lieu pour les femmes de la coordination des comités de la CGT-B des péages de renforcer leurs connaissances au profit des syndicats.

Pour Zacharia Nadia, responsable à la formation syndicale du bureau national de la CGT-B, le choix de la gente féminine vise à permettre aux autorités de faire une meilleure prise en compte des préoccupations des femmes pour une plus grande rentabilité. « C'est évident que lorsque vous mettez une femme et un homme à un poste de péage, ils n'éprouveront pas les mêmes difficultés », a-t-il souligné.

Les difficultés rencontrées par les femmes du péage

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Vue d'ensemble de quelques participants à l'assemblée générale

Au cours de la présente assemblée générale, plusieurs thématiques seront abordées en ce qui concerne les réalités des conditions de travail des femmes des péages. À entendre Jeanne Ouédraogo, responsable chargée des questions féminines, il s'agit tout d'abord des horaires de travail qui, selon la coordination, ne favorisent pas à tout moment la vie des femmes, côté foyer. À cela s'ajoutera, au cours de la rencontre, un volet sur les questions sanitaires. Selon la responsable chargée des questions féminines, les femmes des péages souhaitent avoir à leur portée une visite médicale annuelle spécialisée. Aussi, entre autres difficultés qui seront soulignées au cours de la présente assemblée générale, il y a le manque de matériel pour l'exécution de leurs tâches.

L'assemblée générale sera également le lieu pour les femmes de la coordination CGT-B des péages de faire part aux responsables, le souhait de l'amélioration de leur salaire ainsi que de l'aménagement de locaux à leur profit.

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Photo de famille

Du côté de la Direction des péages, les efforts fournis par les agents occupant les postes de péages sont grandement salués. Adama Ouédraogo, directeur général du Fonds spécial routier, a donc promis de fournir des efforts, avec son personnel, pour l'amélioration des conditions de travail de l'ensemble des travailleurs des péages. « Nous allons nous évertuer pour que le chronogramme qui a été donné pour la modernisation des postes de péage soit respecté d'ici juin 2019 », a-t-il promis. Ainsi, en juin 2019, les premiers postes de péage modernisés, à l'instar de ceux qui sont dans les pays voisins, seront disponibles.

Concernant les questions sanitaire, matérielle et financière, Adama Ouédraogo a souligné qu'il y a déjà sur le terrain un comité qui est chargé de fournir un inventaire de toutes les difficultés. Ce qui leur permettra de mettre des dispositifs pour le bon déroulement du travail des agents des péages.

Milaine Tiendrebeogo
LeFaso.net


Commune de Ouagadougou : Produire moins de déchets pour créer plus d'opportunités

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La fondation ACRA, avec ses partenaires dont l'Union européenne, a procédé, ce mardi 29 mai 2018, au lancement du projet « Moins de déchets, plus d'opportunités : l'économie verte au service des micros et petites entreprises de Ouagadougou ». La cérémonie de lancement a eu lieu au Centre d'enfouissement des sachets plastiques de Pelosgo, en présence de l'ambassadeur de l'Union européenne, des autorités communales et administratives.

Trois ans, c'est le temps que va prendre la fondation italienne ACRA pour se battre contre les déchets dans la ville de Ouagadougou. Ce mardi 29 mai 2018 au Centre d'enfouissement des sachets de Pelosgo, elle a procédé au lancement de l'activité. Le projet « Moins de déchets, plus d'opportunités : l'économie verte au service des micros et petites entreprises » va impacter quatre aspects de la vie des populations. Il s'agit d'abord, au niveau environnemental, de réduire les déchets à l'air libre, de réduire la pollution des eaux. Cela permettrait d'éviter la contamination des écosystèmes naturels.

Ensuite, au niveau économique, il s'agit de renforcer les capacités, la restructuration et la mise en œuvre des plans de microentreprises dans le domaine de la récupération et l'exploitation des déchets. En plus, en ce qui concerne le volet social, c'est de contribuer à l'amélioration du système de gestion des déchets de la ville de Ouagadougou et par ricochet la vie des populations. Enfin sur le plan politique, c'est de renforcer les capacités et les outils dans le contexte politique actuel pour promouvoir l'entreprenariat vert au Burkina.

Selon la cheffe du projet, Valérie Francisquet, la présente activité va bénéficier aux populations des arrondissement 3, 4, 5 et une partie de l'arrondissement 11. Elle compte engranger trois grands résultats. C'est de faire en sorte que les petites et moyennes entreprises urbaines soient équipées pour accéder aux opportunités liées à l'économie verte. Au niveau municipal, il y a la mise en place d'une campagne de sensibilisation à la consommation et à la protection durables. Cela sous-entend aussi que les responsables ministériels et municipaux vont renforcer leurs capacités et leurs outils pour une gestion des déchets. Pour mieux atteindre les cibles, des campagnes de communications seront faites sur les radios.
Pour la mise en œuvre effective du projet, plusieurs partenaires ont mis la main dans la poche. C'est le cas de l'Union européenne. L'ambassadeur a révélé avoir contribuéà hauteur de 1,2 millions d'euros. Il espère ainsi permettre aux entreprises formelles et informelles du secteur, d'améliorer la collecte et la valorisation des déchets produits dans la ville de Ouagadougou.

Le maire de Ouagadougou étant en déplacement, c'est son premier adjoint, Moussa Belem, qui l'a représenté. Au nom de l'édile, il a salué l'initiative de la fondation et de ses partenaires. Il voit en ce projet une aubaine pour l'emploi, la stimulation du marché ainsi que des revenus pour les ménages. Le projet fait aussi la fierté de la Fédération nationale des industries de l'agro-alimentaire et de transformation du Burkina Faso. Il constitue, selon leur représentant, Modeste Ouédraogo, une porte d'entrée pour les entreprises vers l'économie verte dans la durabilité, pour une industrie propre à plus forte valeur ajoutée, plus performante.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Mobile Journalism : Orange Burkina renforce les capacités d'une quarantaine de journalistes

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L'opérateur de téléphonie mobile Orange Burkina a organisé une formation d'initiation au Mobile Journalism (MoJo) au profit d'une quarantaine d'hommes de médias, le mercredi 16 mai 2018 à Ouagadougou. Il s'est agi également de donner aux journalistes, des informations utiles sur Orange Burkina afin qu'ils puissent, au cas échéant, répondre aux besoins et questionnements des clients qui sont leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs.

Le Mobile Journalism (MoJo), en français « Journalisme mobile », est un produit multimédia qui allie les images, le son, le graphisme et la musique, à l'aide d'un appareil mobile (téléphone ou tablette). Selon la formatrice Romaine Raïssa Zidouemba, le produit MoJo doit être compréhensible sans le son et ne pas dépasser en général une minute et trente secondes (1'30'').

De nos jours, les réseaux sociaux jouent un rôle incontournable dans le relai de l'information. C'est pourquoi Romaine Raïssa Zidouemba a invité les journalistes à faire la différence dans le traitement de l'information sur les réseaux sociaux à travers leur professionnalisme. Les participants ont ainsi installé l'application Power Director pour la phase pratique de la formation.

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Directeur marketing, Abderamane Diallo

Orange Burkina, en initiant cette formation, veut partager avec les journalistes ce qu'ils ont de commun. « Nous sommes une société avec par excellence, le mobile au cœur de nos activités. C'est une belle opportunité pour nous de partager avec vous ce thème sur le Mobile Journalism du fait que nous avons ensemble les objectifs de partage d'informations en temps réel », a indiqué le directeur marketing de Orange Burkina, Abderamane Diallo, à l'ouverture de la formation.

Au cours de la formation, Romaine Raïssa Zidouemba a fait la liste du kit du reporter MoJo. Il s'agit d'avoir un smartphone, un trépied pour smartphone, une rallonge-micro, un micro-cravate ou frontal, un power bank, une canne à selfie, un chargeur de téléphone et des écouteurs.

Puisque le MoJo est un journalisme de qualité qui se réalise à l'aide d'une bonne connexion internet, Orange Burkina a donnéà chaque participant, un modem de connexion offrant la possibilitéà cinq autres appareils de se connecter grâce à son wifi. Selon le responsable média et du digital de Orange Burkina, Souaïbou Bâ, ce kit permettra aux journalistes de pratiquer le MoJo plus facilement.

Orange Burkina, une entreprise citoyenne

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Romaine Raïssa Zidouemba

À la fin de cette formation, Orange Burkina a profité de l'occasion pour donner les informations utiles aux professionnels en cas de besoin. Des échanges, il ressort qu'Orange est la 51e marque la plus importante au monde avec 273 millions d'abonnés.

Orange est l'un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, présent dans 29 pays. Installé au Burkina Faso depuis le 22 juin 2016, Orange a lancé officiellement ses activités le 16 mars 2017 et compte plus de huit millions d'abonnés de nos jours.

Avec 44% de part de marché, Orange a investi 120 millions dans la santé au Burkina à travers un don de matériel de dialyse à l'hôpital Yalgado-Ouédraogo et a en projet la construction de deux centres de dialyse d'ici à 2022.

« Un village Orange », c'est l'autre grand volet des investissements sociaux de Orange Burkina Faso. C'est-à-dire une école de six classes, un forage, un centre de santé pour un coût de 65 millions de francs CFA, et en projet la construction de treize lycées scientifiques, soit un lycée dans chaque région du Burkina.

Actuellement, 130 localités sont couvertes par la 3,75G de Orange Burkina Faso et 554 localités par la 2G.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Lutte contre l'insécurité alimentaire : Bientôt la distribution gratuite de vivres aux populations vulnérables

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Le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) a eu une rencontre d'échanges avec ses partenaires sur la mise en œuvre de l'opération de distribution gratuite de vivres aux populations vulnérables. Cette rencontre, qui s'est tenue ce mardi 29 mai 2018 à Ouagadougou, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l'insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV), plan adopté le 2 mai dernier en conseil des ministres. La réunion a été présidée par Marie Laurence Ilboudo, ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille.

Bientôt la mise en œuvre de l'opération de distribution gratuite de vivres aux populations vulnérables des régions du Centre-Nord, du Centre-Ouest, l'Est, du Plateau central et du Sahel. L'information a été donnée lors d'une rencontre d'échanges qui a eu lieu entre le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) et ses partenaires, ce mardi 29 mai 2018 à Ouagadougou. Cette opération s'inscrit à cet effet dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l'insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) au titre de l'année 2018. Selon le ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Marie Laurence Ilboudo, cette opération de distribution gratuite va concerner 12 877 ménages, soit 90 138 personnes en situation d'urgence. Et pour ce faire, ces 90 138 personnes en situation d'urgence recevront chacune 400 grammes de céréales sur une période de trois mois.

À l'occasion de cette rencontre, un des représentants des partenaires, Sadrack Matanga, coordonnateur d'urgence au Programme alimentaire mondial (PAM), a soulevé quelques inquiétudes sur la question du ciblage des ménages, des risques de duplication, etc. Car pour lui, il faut s'assurer que le ciblage est d'actualité et que les personnes ciblées reçoivent réellement les vivres.

Il faut également veiller à ce que les quantités prévues par personne soient respectées afin de permettre aux populations vulnérables d'être à l'abri. Des inquiétudes que Mme le ministre en charge de la Solidarité nationale a trouvées légitimes et réelles. « Pour éviter ce type de problème, il faut que tous ceux qui œuvrent dans l'humanitaire s'associent et communiquent avec nous dans le but d'harmoniser nos stratégies et capitaliser nos acquis afin d'améliorer les conditions de vie des populations et atteindre les objectifs fixés », a-t-elle répondu.

Pour le représentant du PAM, cette rencontre a été un cadre de coordination pour éviter le chevauchement sur le terrain. De ce fait, « nous allons prendre en compte toutes les recommandations prises au cours de la réunion pour pouvoir toucher le maximum de personnes affectées par l'insécurité alimentaire », a décidé monsieur Matanga.

Campagne agricole 2017-2018

En rappel, la campagne agricole 2017-2018 a connu des déficits céréaliers dans certaines régions. Par conséquent, il ressort que 22 provinces sont déficitaires, huit provinces sont en situation d'équilibre et quinze excédentaires. Et en termes d'impacts sur la population, « 2 671 867 personnes seront en situation d'insécurité alimentaire, 864 177 en situation de crise alimentaire et 90 138 en situation d'urgence alimentaire, d'où la nécessité de se rencontrer avec les partenaires pour voir comment nous pouvons répondre aux besoins des populations de façon rapide », a précisé Mme le ministre en charge de la Solidarité nationale.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Aménagement du territoire : Une loi d'orientation pour assurer une gestion efficiente

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L'Assemblée nationale a adopté, le 28 mai 2018, un projet portant loi d'orientation sur l'aménagement et le développement durable du territoire au Burkina Faso. La mise en œuvre de cette loi devrait permettre d'assurer l'efficacitééconomique et la protection de l'environnement dans le respect des politiques communautaires d'aménagement du territoire. Mieux, elle permettra de résoudre les occupations illégales d'espaces réservés et d'assurer une gestion rationnelle et durable du territoire et de ses ressources naturelles.

L'aménagement et le développement durable du territoire trouve son fondement juridique dans l'article 101 de la Constitution et dans les textes portant Réorganisation agraire et foncière (RAF) au Burkina. Si la RAF est considérée comme une loi faîtière traitant de la terre et de l'ensemble des ressources naturelles, elle a montré ses limites, au fil du temps. Ce qui a conduit à l'élaboration et l'adoption de plusieurs lois sectorielles, sept au total. Il s'agit des lois portant : code forestier, code de l'environnement, loi d'orientation sur l'eau, loi d'orientation sur le pastoralisme, code de l'urbanisme et de la construction, loi portant régime foncier rural. L'adoption de ces lois a permis de mieux prendre en compte les spécificités des secteurs concernés et d'en améliorer la gouvernance. Mais, il a manqué de coordination entre les différents textes sectoriels, rendant ainsi difficile la détermination de la place et du rôle de chaque acteur intervenant dans le domaine de l'aménagement du territoire.

Ainsi, le gouvernement a adopté, en conseil des ministres, le 5 janvier 2017, « le schéma national d'aménagement et de développement durable du territoire 2040 ». Un décret y relatif a également été adopté le 29 mars 2017. Mieux, le gouvernement s'est engagé dans l'élaboration d'un schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire pour chacune des treize régions du pays.

Le respect de cet engagement nécessite la mise en place d'un cadre institutionnel et juridique cohérent. Toute chose qui permettra d'assurer le progrès social, l'efficacitééconomique, la protection de l'environnement dans le respect des politiques communautaires d'aménagement du territoire. C'est pourquoi un projet de loi y relatif a étéélaboré par le gouvernement et adopté, ce 28 mai 2018, par la Représentation nationale à l'unanimité des 97 votants du jour.

Ce projet se veut général et coordonnateur de la politique d'aménagement du territoire. Il comporte 112 articles regroupés dans six titres subdivisés en treize chapitres et seize sections. « L'adoption de cette loi devrait permettre de résoudre les occupations illégales d'espaces réservés, à travers la police de l'aménagement du territoire et les sanctions prévues par les textes en vigueur », explique-t-on. Cette police de l'aménagement qui sera créée par décret aura essentiellement pour missions de rechercher et de constater les infractions à la réglementation en matière d'aménagement du territoire.

Cette loi prévoit également la création d'un fonds national d'aménagement et de développement durable du territoire. Ce fonds permettra de financer : les études préalables des grands projets structurants d'aménagement et de développement ; les opérations d'aménagement et de développement ; l'élaboration, la mise en œuvre et l'actualisation des schémas d'aménagement et de développement durable du territoire ; le fonctionnement des structures d'aménagement…

La mise en œuvre des dispositions de cette loi permettra une bonne gestion des changements de destination de terrain car il simplifie les procédures et accélère le traitement des dossiers en les décentralisant ; le respect des textes en instaurant la police de l'aménagement du territoire ainsi que des sanctions contre les contrevenants aux dispositions réglementaires.

Le projet de loi a été adoptéà l'unanimité des 97 votants.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Journée internationale des casques bleus de l'ONU : Le Burkina Faso rend un vibrant hommage à« ses fils » tombés au nom de la paix

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Le 29 mai de chaque année, l'Organisation des Nations unies (ONU) commémore la Journée internationale des Casques bleus. Le pays des Hommes intègres, classé au 7e rang mondial des pays contributeurs de troupes aux opérations de maintien de la paix en 2017, n'a pas dérogéà cette tradition. Dans la matinée de ce mardi, les forces de défense et de sécurité se sont donné rendez-vous à la Place de la nation pour rendre un hommage mérité aux casques bleus burkinabè tombés et encourager les efforts consacrés par le pays pour la paix. À cette occasion, une gerbe de fleurs a été déposée aux pieds du monument.

Cette année, la Journée internationale des casques bleus est axée sur « 70 ans de service et de sacrifice ». «À ce service et sacrifice, le Burkina Faso, depuis une vingtaine d'années, y participe. Nos premiers contingents sont partis depuis le temps de la mission au Burundi et actuellement la mission de la MINUSMA au Mali. Nous pensons avoir contribué aussi au rétablissement de la paix là où nous avons été déployés », a signifié le chef d'Etat-major général des armées, Oumarou Sadou.

Actuellement, plus de 2 300 Burkinabè dont 2 170 militaires, 59 policiers, 43 Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) et plus d'une trentaine de civils, participent à des opérations de soutien à la paix à travers le monde. Et cette journée offre une chance d'honorer la mémoire de 25 Burkinabè en uniforme (22 militaires, deux policiers et un GSP) qui ont perdu la vie dans des missions de soutien à la paix.

« Nous avons une pensée pieuse pour nos militaires et paramilitaires tombés également dans la recherche de la paix lors de missions à l'intérieur du pays », ajoute-t-il. La paix dans notre pays se joue hors de nos frontières. Et le général Oumarou Sadou de dire que l'établissement d'une paix durable « au Faso » contribue à la stabilité régionale.

Relativement aux engagements pris du côté du Mali, environ deux bataillons (ndlr, 1700 personnes), une unité de police forte de 140 personnes, des observateurs, des officiers d'État-major et des gendarmes burkinabè ont été mobilisés pour lutter contre le terrorisme. Mais au regard du contexte assez particulier du pays, une question taraude l'esprit des journalistes. « Le Burkina Faso va-t-il de nouveau envoyer des hommes en mission à l'étranger ? », ont-ils demandé. « (…) Si la situation s'améliore, on va continuer à les envoyer », a rétorqué le chef d'Etat-major général des armées, avant de justifier en substance : « La menace au Mali est une menace qui guette aussi le Burkina Faso. La manière dont les soldats maliens participent à la paix dans la sous-région, c'est de cette même manière que le rideau national contribue et facilite aussi leurs missions, même si les conditions ne sont pas les mêmes. Le sacrifice national sera toujours le plus important et le plus visible ».

À la date du 17 février, le Burkina Faso se classait au 7e rang mondial des pays contributeurs de troupes aux opérations de maintien de la paix de l'ONU. Sur le plan des experts en sécurité pénitentiaire, il occupe le 3e rang mondial. Le général a loué ces investissements pour une paix durable et indiqué qu'ils montrent à quel point le peuple du Burkina Faso tient à l'instauration d'une paix et d'une sécurité mondiales, gage d'un développement durable pour les nations, selon lui.

En rappel, plus de 3 700 casques bleus ont été tués en servant sous le drapeau de l'ONU depuis 1948, dont 129 en 2017.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Assemblée nationale : Un panel de haut niveau pour une meilleure gouvernance des ressources minières au Burkina

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Un panel de haut niveau s'est ouvert ce mardi 29 mai 2018, à l'Assemblée nationale, sous le thème : « La gouvernance des ressources minières au Burkina Faso ». L'objectif de cette rencontre, selon les organisateurs, est de « trouver des pistes de solutions afin d'améliorer la gouvernance du secteur minier ».

Trois conférenciers ont été les principaux animateurs de ce panel ouvert autour du thème de « la gouvernance des ressources minières au Burkina Faso ». En effet, Augustin Bélembaogo, administrateur des services fiscaux, consultant international ; Ouindélassida Ouédraogo, ingénieur géologue à la retraite et consultant international ; et Pierre Beauchemin sont les personnes qui ont procédé au décorticage des éléments qui composent ledit thème.

Il a été question, pour Pierre Beauchemin, à l'entame de l'exposé général, de décliner les objectifs et le contexte global liés à l'étude du thème. Ce faisant, il avance que les objectifs clairs, c'est l'inscription dans la continuité des travaux de la commission d'enquête parlementaire, la mise en évidence des meilleures pratiques du monde, la proposition de pistes de solutions dans le but de mieux capter et maximiser les opportunités économiques et sociales liées à l'exploitation minière… Quant au contexte, il cite l'importance de prendre en compte le contexte global dans la planification, le marché mondial, le marché régional (UEMOA/CEDEAO), ainsi que la présence de plusieurs pays au profil minier similaire.

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Ouindélassida Ouédraogo, ingénieur géologue à la retraite et consultant international

Le second intervenant, Ouindélassida Ouédraogo, ingénieur géologue à la retraite et consultant international, s'est penché sur le profil minier au Burkina Faso et la politique minière. Selon lui, le Burkina Faso compte à la date d'aujourd'hui, douze mines d'or et une mine de zinc. Et d'après la politique minière existante (la Politique sectorielle des mines, POSEM 2015-2022), l'on doit créer les conditions favorables à la recherche et à l'exploitation rationnelle et durable des ressources minérales, créer un secteur minier compétitif, capable d'impulser la croissance économique et le développement durable du Burkina Faso, etc.

Augustin Bélembaogo, administrateur des services fiscaux, consultant international, a, pour sa part, fait un état des principaux constats observables dans le secteur des mines. Il relève à cet effet que le cadre légal, bien que complexe, est suffisant. Cependant, la mise en œuvre et le suivi sont souvent limités. Il soutient également que la vision n'est pas entièrement opérationnalisée et qu'elle tarde à maximiser les retombées pour les populations, les entreprises et les travailleurs. Par ailleurs, il note un manque de ressources financières, humaines et matérielles, un faible cadre de concertation et de coordination interministérielle, et un secteur des mines artisanales qui représente une source importante de tensions.

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Pierre Beauchemin, conférencier

Au titre des recommandations, les panélistes ont premièrement souhaité que soit priorisé le renforcement des institutions chargées de la mise en valeur des ressources naturelles. Et qu'ensuite soit encouragé le dialogue en institutionnalisant les structures multipartites de concertation et coordination. Aussi, que l'on intègre la politique minière au cadre de développement de réduction de la pauvreté. En outre, ils conseillent la création d'un fonds souverain afin de combattre la faible traçabilité de l'utilisation des recettes minières, en vue d'inciter le gouvernement à planifier sur un horizon lointain. Ils préconisent finalement l'approfondissement de la coopération régionale dans le but d'éviter une concurrence « malsaine » dans le secteur minier.

L'exposé, qui a fait l'objet de ce panel, est le fruit d'une mission organisée avec l'appui financier du gouvernement du Canada, à travers le Projet d'appui à la démocratie. Faisant suite au rapport d'enquête parlementaire de 2016 sur le secteur minier, la tenue dudit panel vise de manière générale à« attirer l'attention et donner les informations pour que tout le monde se ressaisisse en ce qui concerne les activités minières », a fait savoir le consultant Ouindélassida Ouédraogo.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

Grogne sociale au Burkina : L'opposition politique fustige « l'hypocrisie » du gouvernement

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Le Chef de file de l'opposition politique au Burkina (CFOP) a animé son hebdomadaire point de presse, ce mardi 29 mai 2018, à son siège. Les présidents du Mouvement africain des peuples (MAP), Victorien Tougma ; et de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Pr Mamadou Dicko, se sont prononcés sur quelques sujets d'actualité au Burkina.

Avant tout propos, les conférenciers ont demandéà la salle d'observer une minute de silence en mémoire du maréchal des logis-chef François de Salle Ouédraogo, tombé au cours de l'opération de démantèlement du réseau terroriste dans le quartier Rayongo de Ouagadougou, dans la nuit du 21 au 22 mai 2018. « L'opposition politique félicite les Forces de défense et de sécurité pour leur bravoure. Elle salue l'engagement de la population qui a dénoncé les assaillants. L'opposition présente ses sincères condoléances au gendarme et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Nous souhaitons que ce genre de lutte continue sur toute l'étendue du territoire », a déclaré le président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Pr Mamadou Dicko.

Rupture de la coopération Burkina-Taïwan

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Pr Mamadou Dicko

Par rapport à la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina et la Chine Taïwan, l'opposition politique dit avoir pris acte de la décision. « Malheureusement, elle [l'opposition] observe avec le plus grand regret que le président du Faso n'a pas remercié la Chine Taïwan pour les riches moments d'amitié et de coopération entre nos deux pays », a déploré le président du Mouvement africain des peuples (MAP), Victorien Tougma. À en croire les conférenciers, le président Roch Kaboré devait faire l'annonce à travers un écrit et de manière solennelle. Toutefois, le CFOP assure le peuple burkinabè de sa vigilance pour que les retrouvailles avec la Chine populaire servent les affaires du Burkina et non « le Burkina des affaires ».

Au cours de la déclaration, Victorien Tougma a dit que « l'opposition politique invite le gouvernement burkinabèà créer des relations économiques et commerciales avec Taïwan ». Tout en sachant qu'un pays ne peut pas coopérer avec les deux Chines en même temps, les conférenciers ont été invités à justifier leur suggestion. Selon Victorien Tougma, le Burkina a la possibilité d'établir des relations économiques et commerciales avec Taïwan. Il a cité pour exemple les États-Unis d'Amérique et certains pays européens. « Ils ont des relations diplomatiques avec la Chine populaire qui, évidemment, n'accepte pas les relations diplomatiques avec Taïwan. Mais ils établissent des relations économiques et commerciales pour poursuivre en réalité leur amitié avec Taïwan », a-t-il expliqué. Cependant, Victorien Tougma précise que cela dépend de la manière dont les deux pays se quittent.

La révision du code électoral

En ce qui concerne ce sujet, Mamadou Dicko a indiqué que le CFOP a eu l'occasion d'échanger avec le chef de l'Etat à deux reprises. « Nous avons apporté nos amendements de l'avant-projet de loi révisant le code électoral mais nous sommes au regret de constater qu'aucun de nos amendements n'a été pris en compte. À la limite, ils ont été loyalement ignorés », a-t-il déploré.

À en croire le président de la NAFA, cet avant-projet pose un problème, car il veut empêcher la majoritéécrasante des Burkinabè vivant à l'extérieur, de voter. Il a précisé que dans l'ancien code, la diaspora pouvait voter en utilisant les pièces suivantes : la carte nationale d'identité, la carte consulaire ou le passeport burkinabè. « Le gouvernement veut remettre en cause les dispositions actuelles de ce code pour non seulement supprimer totalement la carte d'électeur, mais encore exiger que les Burkinabè résidant en Côte d'Ivoire par exemple apportent leur certificat de nationalité burkinabè pour pouvoir voter », a-t-il regretté.

Pour le CFOP, cette exigence de l'avant-projet du nouveau code électoral est une manière qui tend vers une fraude pour empêcher la diaspora de voter. Selon Victorien Tougma, « le vote des Burkinabè de l'extérieur n'est pas négociable ». « Les Burkinabè qui sont à l'étranger contribuent tous comme ils le peuvent au développement de notre pays. Il n'y a pas de raison pour que le pouvoir du MPP puisse choisir ceux qu'il veut pour voter. Il faut qu'il arrête d'avoir peur des Burkinabè», a-t-il ajouté.

Ébullition du front social et remise à plat du système de rémunération

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Victorien Tougma

Au cours de ce point de presse, le CFOP a donné sa lecture du climat social actuel au Burkina. « Nous constatons que le climat social se dégrade de semaine en semaine dans notre pays, faisant planer réellement des inquiétudes sur les conséquences néfastes de ce bras de fer entre le gouvernement et les syndicats », a dépeint le président du MAP, Victorien Tougma. Selon lui, l'opposition se pose la question de savoir si le gouvernement seul peut avoir raison sur tous les syndicats. « Le pouvoir actuel devrait quand même avoir de l'humilité et reconnaître quelque part que son management n'est pas tout à fait à la hauteur de l'attente des syndicats. Donc naturellement, l'opposition fustige l'hypocrisie du gouvernement qui passe le temps à annoncer qu'il va ouvrir des négociations, mais qui, finalement, fait du dilatoire en négligeant les libertés syndicales », a-t-il affirmé.

Pour le CFOP, la question autour des sit-in est une preuve que « le gouvernement ne mesure pas la portée d'une division sociale dans notre pays ».

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net


Entrée en vigueur du RGDP : Cinq (5) principes fondamentaux à mettre en œuvre

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Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est une règlementation européenne qui est entrée en vigueur le 25 mai dernier. Outre les principes de protection des données personnelles contenus dans la législation, cinq (5) principes nouveaux sont à mettre en œuvre.

Les économies africaines doivent s'adapter au RGDP pour permettre aux entreprises du continent de réussir leur business avec l'Europe. Pour ce faire, elles doivent travailler à mettre en œuvre les cinq (05) principes suivants :

- le RGPD introduit une logique de responsabilisation, l'Accountabililty, selon ce principe, il revient à l'entreprise de prendre toutes les dispositions pour garantir sa conformité au RGPD, mais elle doit aussi être capable de démontrer qu'elle a bien rempli ses obligations en terme de protection des données ;

- la démarche de Privacy by design signifie que la protection des données personnelles doit être prise en compte dès la conception du produit ou du service, mais aussi dans le système d'informations de l'entreprise, au sein d'une base de donnée ou lors de la conception d'une application ;

- le principe de Security by default ou la sécurité par défaut consiste à renforcer le rôle de la sécurité dans le système d'information. En effet, le système d'information de l'entreprise doit être sécuriséà tous les niveaux, du physique au logique, avec par exemple, des contrôles d'accès ou des systèmes de prévention contre les failles éventuelles de sécurité ;

- la désignation d'un Data Protection Officer (DPO) ou déléguéà la protection des données personnelles. Le DPO doit être associé aux différentes questions et problématiques de protection des données à caractère personnel de l'entreprise ; son rôle est de veiller à la conformité au RGPD et d'être le point de contact avec les autorités de contrôle ;

- la réalisation d'une étude d'impact : le RGPD demande aux entreprises de réaliser une étude d'impact sur la protection des données personnelles avant la mise en œuvre de nouveaux traitements de données qui pourraient potentiellement présenter des risques d'atteinte aux droits et aux libertés individuelles ; l'étude d'impact devrait aussi prévoir des mesures pour diminuer l'impact des dommages potentiels à la protection des données personnelles.

CIL

Journée mondiale sans tabac 2018 : Des organisations appellent le gouvernement à faire respecter la loi antitabac au Burkina

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Les différentes organisations antitabac, en prélude à la célébration de la Journée mondiale sans tabac, ont tenu une conférence de presse ce mercredi 30 mai à Ouagadougou. Objectif : aborder avec les hommes de médias trois points essentiels que sont la tenue de la Journée mondiale sans tabac, la sortie de contrôle et de répression sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics clos et les dernières évolutions du procès entre l'État burkinabè et la Manufacture burkinabè de cigarettes. À travers le thème « Tabac et cardiopathies », l'Organisation mondiale de la santé entend sensibiliser le monde aux risques associés au tabagisme.

« Tabac et cardiopathies », c'est sous ce thème que le monde entier célèbre la Journée sans tabac qui a lieu chaque 31 mai 2018. Comme à l'accoutumée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires, à cette occasion, entendent sensibiliser le monde aux risques sanitaires et à ceux associés au tabagisme, tout en mettant en place des politiques efficaces pour une réduction de la consommation du tabac. Pour ce faire, les organisations antitabac du Burkina ont tenu une conférence de presse, ce 30 mai 2018 à Ouagadougou. Cette rencontre, selon elles, a pour objectif de faire part aux hommes de médias de l'organisation de la Journée mondiale sans tabac 2018, de la sortie de contrôle et de répression sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics clos et des dernières évolutions du procès entre l'État burkinabè et la Manufacture burkinabè de cigarettes (MABUCIG).

Déroulée de la journée mondiale antitabac 2018

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Quelques membres de la presse présente à la rencontre

Au sujet de la célébration de la Journée mondiale sans tabac 2018, les conférenciers ont laissé entendre que plusieurs activités seront mises en œuvre. Il s'agit entre autres des contrôles et de la répression concernant l'interdiction de fumer dans les bars, maquis, boîtes de nuit, restaurants ; du lancement du numéro vert (80 00 12 39) pour les dénonciations et les conseils pour arrêter de fumer ; de l'organisation d'une caravane d'exhibition des avertissements sanitaires graphiques sur les conséquences sanitaires du tabagisme. Les conférenciers ont également fait part, au cours de la rencontre, de la tenue de projections de films dans les cités universitaires et d'une conférence grand public prévue le 31 mai 2018 au SP/CNLS sur le thème : « Cesser de fumer, c'est possible ». À cela s'ajoutent des séances de consultations gratuites à l'Unité de sevrage tabagique, du 28 mai au 3 juin 2018.

Résultats sortis de répression et de contrôle

En ce qui concerne les sorties de répression et de contrôle, celles-ci ont permis de verbaliser plusieurs fumeurs pris sur le fait dans les maquis, bars, restaurants et autres lieux publics de la capitale. Cela a été possible, selon les conférenciers, grâce au soutien du Tribunal de grande instance de Ouagadougou, de la police nationale, du ministère de la Santé et des organisations de la société civile de lutte antitabac.

Évolution de la procédure judiciaire entre État burkinabè et la MABUCIG

Quant à la procédure judiciaire pour l'apposition des avertissements sanitaires graphiques, les conférenciers révèlent que le 28 mai 2018, la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso a renvoyé le dossier à une audience de vacation. «À cette étape de la procédure, il y a eu des échanges de conclusions entre les parties. Ainsi, chaque partie connaît les prétentions et les arguments de l'autre. Dans tous les cas, les organisations de la société civile estiment que les juges ont tous les éléments pour accélérer la procédure pendant les vacances judiciaires », a laissé entendre Salif Nikiema, coordonnateur de l'Association Afrique contre le tabac. À entendre les conférenciers, il a fallu que le ministère de la Santé attraie la MABUCIG en justice pour qu'elle soulève l'inconstitutionnalité de certaines dispositions de la loi antitabac. Au cours de la conférence de presse, l'équipe de lutte antitabac a lancé un plaidoyer auprès des autorités burkinabè pour qu'elles prennent leurs responsabilités afin de faire respecter la loi antitabac.

Au terme de la conférence de presse, les conférenciers ont émis le souhait de voir les autorités suivre l'exemple des pays tels que le Sénégal, le Tchad et le Cameroun qui ont tous adopté un texte juridique sur les avertissements sanitaires graphiques et qui appliquent les textes antitabac à la lettre.

Pour rappel, l'équipe de lutte antitabac, qui a organisé la présente conférence de presse, est composée du Réseau des journalistes pour la lutte antitabac au Burkina Faso, de l'Union des associations de lutte contre le tabac, de la Ligue des consommateurs du Burkina et d'Afrique contre le tabac.

Milaine Tiendrebeogo
LeFaso.net

Tentative de corruption à Ouagainter : l'audience reportée au 6 juin 2018

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Initialement prévue pour ce mercredi 30 mai 2018, l'audience qui oppose Ali Guissou, chef de la Brigade commerciale du bureau des douanes de Ouaga-route, communément appelé« Ouagainter », et Salif Nikiéma, importateur, a été fixée au 6 juin prochain. Quant à la demande de liberté provisoire formulée par Me Armand Bouyain, avocat de M. Nikiéma, le juge l'a rejetée.

En rappel, Salif Nikiéma aurait été pris en flagrant délit de fraude portant sur une importation de sucre en poudre. Pour noyer son forfait, il aurait fait transférer une somme d'argent d'un montant de trois millions de F CFA à l'agent des Douanes, Ali Guissou. Exacerbé, ce dernier a alors transmis un procès-verbal au parquet, qui a engagé des poursuites. Conséquence : sieur Salif Nikiéma a été arrêté et conduit à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou. Il est incarcéré il y a douze jours de cela. Avant le procès, soit le 25 mai, ce dernier auraitinitié une procédure de citation directe contre le chef de la brigade commerciale du bureau des douanes de « Ouagainter », en lui reprochant une fraction de concussion. Ce mercredi 30 mai 2018 au eu l'audience dans le cadre de ce dossier.

« Aujourd'hui, nous ne pouvons pas défendre ce dossier, étant donné qu'il y a une injonction de procédure. Les deux dossiers ont été mis ensemble pour être jugés. Alors que nous n'avons pas les pièces de la première procédure », confie le bâtonnier Paulin Salambéré de la Société civile professionnelle d'avocats, par ailleursavocat de M. Guissou. C'est donc tout naturellement que la juridiction a procédé au renvoi du procès. Une nouvelle audience a été fixée au 6 juin prochain.

Dans sa plaidoirie, maître Armand Bouyain a demandé la liberté provisoire pour son client, qui se trouve être le président de l'Association des commerçants des marchés et yaars. « M. Nikiéma emploie près de 200 employés. Il va aller où ? Il reviendra comparaître. Il a à vous parler. Vous serez très étonné parce que c'est une victime. Il vous dira tout ce qui s'est réellement passé», a-t-il dit pour assurer de la bonne foi de son client. de conclure : « Nous sommes sereins dans ce dossier ».
A l'issue de quelques heures de débats, la juridictiona décidé de maintenir en détention Salif Nikiémajusqu'à la fin du procès.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Diaspora : Le ministre Paul Robert Tiendrebeogo à la rencontre des Burkinabè de Côte d'Ivoire

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Le ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo, est arrivéà Abidjan, le 30 mai 2018, pour une visite de travail et d'amitié en Côte d'Ivoire. C'est sa première sortie officielle de prise de contact avec la diaspora burkinabè, estimée à plus de trois millions de personnes au pays de Félix Houphouët-Boigny.

Accompagnés de l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina en Côte d'Ivoire, Mahamadou Zongo ; des experts de son département et des ministères en charge des Affaires étrangères, du Commerce, de l'Administration territoriale, de la Sécurité ; et la représentation de la Chambre de commerce et d'artisanat, le ministre Paul Robert Tiendrebeogo effectuera une tournée, du 31 mai au 5 juin 2018, à la rencontre de ses compatriotes vivant dans les juridictions consulaires de Soubré, Bouaké et Abidjan.

En effet, dans l'agenda du ministre Paul Robert Tiendrebeogo, il est prévu une audience avec son homologue ivoirien, Ally Coulibaly, le 31 mai 2018. Aussitôt après cette entrevue entre les deux ministres, Paul Robert Tiendrebeogo et sa délégation prendront la direction de Soubré, chef-lieu de la région du Nawa, à l'ouest d'Abidjan.

Dans cette région réputée être le poumon de l'agriculture ivoirienne, plusieurs milliers de Burkinabè résident et pratiquent essentiellement la cacao culture. Le Paul Robert Tiendrebeogo mettra à profit son séjour pour échanger à bâtons rompus avec ses compatriotes. La rencontre est programmée pour le vendredi 1er juin à partir de 10h. À la fin de cette rencontre, le ministre et sa délégation mettront le cap sur Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, qui abrite également des milliers de Burkinabè et un Consulat général.

A Bouaké, chef-lieu de la région de Gbêkê, le Paul Robert Tiendrebeogo, l'ambassadeur Mahamadou Zongo et la délégation auront un face-à-face avec la diaspora burkinabè de cette partie centrale de la Côte d'Ivoire.
Programmée pour le samedi 2 juin à partir de 10h, cette rencontre permettra au ministre de décliner les grands axes de sa lettre de mission et de prêter une oreille attentive aux préoccupations des Burkinabè de Côte d'Ivoire.

Le clou de cette tournée aura lieu dans le District d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Le lundi 4 juin 2018 à partir de 10h au Consulat général, Paul Robert Tiendrebeogo va dérouler, face à la communauté burkinabè, la nouvelle politique du gouvernement burkinabè en direction de sa diaspora. Au bord de la lagune Ebrié, le ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur aura des échanges autour des préoccupations essentielles et existentielles des Burkinabè vivant en Côte d'Ivoire.

Issouf Zabsonré
Attaché de Presse
Abidjan

Développement durable : L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2ie) veut promouvoir la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises

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L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2ie), avec ses partenaires du Burkina, ont procédé, ce mercredi 30 mai 2018 au sein dudit institut, au lancement d'un cadre d'échanges dénommé« Café RSE ». Pour cette 1re édition, le thème retenu est : « Construire et valoriser sa démarche stratégique RSE avec le Global compact des Nations unies ».

L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2ie) est engagé, il y a de cela près de huit ans (2010) dans une démarche de Responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Aussi, en tant que membre du Global compact des Nations unies, il se doit de promouvoir et de transmettre, dans son milieu d'influence, les valeurs du développement durable et des droits humains structurés autour de dix principes et des 17 Objectifs de développement durable (ODD). Ainsi, avec ses partenaires entreprises du Burkina Faso, il compte bien remplir cette mission à travers l'organisation d'un cadre de rencontre et de partage dénommé« Café RSE ».

Le « Café RSE », de l'avis du directeur de l'entrepreneuriat et de la formation continue à 2ie, Djim Damba, est un événement mensuel au cours duquel les échanges porteront sur l'actualité nationale et internationale et tiendront compte des ODD. Sa finalité, « présenter aux partenaires entreprises du Burkina Faso la façon d'aborder le développement durable au sein de leur structure, en leur permettant de s'approprier certains référentiels », a-t-il ajouté.

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Directeur de l'entrepreneuriat et de la formation continue à 2ie, Djim Damba

La 1re édition de ce café, qui s'inscrit dans le cadre du cinquantenaire de l'institut 2ie, devrait, par le truchement du thème retenu (Construire et valoriser sa démarche stratégique RSE avec le Global compact des Nations unies), permettre d'échanger sur le procédé de consolidation des relations partenariales autour des valeurs que représentent les dix principes mis en avant par le Global compact des Nations unies. Quant au choix de l'institut 2ie pour le lancement, Djim Damba le justifie par le fait que c'est un institut de formation et de recherches qui intègre au moins dix domaines liés aux 17 ODD (eau et assainissement, énergie renouvelable, lutte contre le changement climatique, etc.).

Par ailleurs, il espère, au sortir de ce café« que cette activité marque le début de création de réseau Global compact Burkina Faso » afin que soient échangées les expertises et saisies les opportunités liées aux ODD. Il avance, en outre, ne pas vouloir s'approprier l'organisation de ce cadre d'échanges, mais plutôt offrir la possibilité aux entreprises désireuses de l'organiser en leur sein.

« Comment saisir l'opportunité pour intégrer la réalisation des droits de l'enfant dans les opérations des entreprises ? ». C'est à cette tâche qu'est confronté l'un des spécialistes invités, Jean-Pierre Paratore, spécialiste en planification des programmes de politiques sociales au niveau de l'Unicef, à ce premier Café RSE.

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Jean-Pierre Paratore, spécialiste en planification des programmes politiques sociales au niveau de l'Unicef

Ina Segda, de la Chambre des mines du Burkina, estime que la thématique de la responsabilité sociale des entreprises revêt un caractère important pour le secteur minier. Elle en veut pour preuve le paysage des entreprises minières où la manière dont sont conduites les activités a un impact considérable sur les populations, l'environnement et l'économie. C'est pour cela, dit-elle, que la Chambre des mines est engagée, à travers tous ses membres, pour que les bonnes pratiques du secteur soient de plus en plus partagées par les acteurs du milieu et autres.

Le Global compact ou Pacte mondial des Nations unies est un mouvement regroupant plus de 14 000 organisations multinationales, PME, ONG, associations et bien d'autres, de par le monde. Il vise la promotion du développement durable et des droits humains structurés autour de dix principes et des 17 ODD.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

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