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Lutte contre le paludisme : L'USAID soutient la CAMEG

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Le succès des interventions de lutte contre le paludisme passe par une disponibilité constante des médicaments et des autres intrants. Le ministère de la Santé, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a pour mission de coordonner l'approvisionnement régulier en intrants. Il bénéficie du soutien de l'USAID/PMI dans l'acquisition et la gestion desdits intrants. La Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG), quant à elle, est chargée de l'approvisionnement des médicaments essentiels. Les trois structures ont décidé de sceller ce partenariat à travers la signature d'une convention de services, le 29 mai 2018.

Les produits de lutte contre le paludisme financés par USAID/PMI sont stockés et distribués par la CAMEG. Mais, jusque-là, cela se faisait sans une convention clairement définie entre les parties. L'USAID et le ministère de la Santé, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) ont décidé de changer la donne en établissant, avec la CAMEG une convention de services pour la gestion de tous les médicaments et autres produits de lutte contre le paludisme au Burkina. La cérémonie de signature officielle de convention de prestation de services entre les trois parties sus indiquées a eu lieu le 29 mai 2018, au siège de la CAMEG, à Ouagadougou. Son application devrait contribuer à la disponibilité continue des produits antipaludiques de qualité dans les formations sanitaires, mais aussi au renforcement de la CAMEG dans les régions.

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cérémonie de signature de convention

« Il s'agit de formaliser des relations qui existaient déjà. À travers cette convention, la CAMEG va recevoir, stocker et distribuer des intrants de lutte contre le paludisme et en retour, l'USAID supporte les coûts de ces prestations », a expliqué Charlemagne Gnoula, directeur général de la CAMEG. En effet, la CAMEG recevra 7% de la valeur des intrants qui lui seront confiés. Ce qui représente les frais de stockage, de distribution et de renforcement de capacités.

L'année dernière, l'USAID/PMI a achetéà peu près six milliards de francs CFA d'intrants. D'où l'importance d'avoir une convention pour mieux gérer ces intrants, s'assurer qu'ils sont bien stockés et qu'ils parviennent aux populations les plus vulnérables. « La convention dit que les frais sont à peu près de 7% du montant des intrants. En fonction de ce que nous allons acheter cette année, il y aura 7% qui seront reversés pour le stockage, le renforcement de capacités et la distribution », a précisé Bijou Muhuru, directrice de l'équipe santé de l'USAID/PMI.

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Bijou Muhuru

« Au-delà de ce que nous allons recevoir en numéraire, nous recevons déjà l'appui technique de l'USAID non seulement pour renforcer nos capacités en matière de bonnes pratiques de stockage, mais également en matière de mise en conformité de nos entrepôts. À ce titre, nous avons actuellement des consultants qui nous appuient pour l'adressage de nos magasins, pour établir la cartographie de la température de nos magasins, toutes choses qui permettront d'améliorer la qualité de notre travail, mais aussi la qualité des intrants qui seront mis à la disposition de nos populations », a confié le directeur général de la CAMEG.

Dans le contexte de la mise en œuvre de la politique de gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans, cette signature de convention vient donc à point nommé. « C'est une initiative qui va permettre de formaliser cette gestion des intrants, que ce soit au niveau de l'entreposage, de la mise à disposition, qu'à l'utilisateur final qu'est le malade », s'est réjoui Yacouba Savadogo, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme.

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Yacouba Sawadogo, coordonnateur du PNLP

L'intervention de l'USAID/PMI dans notre pays se chiffre à environ quatorze milliards de francs CFA chaque année dont six à neuf milliards uniquement pour les intrants. Mais il n'y a pas que USAID/PMI qui achète les intrants, il y a également le Fonds mondial et d'autres partenaires. Mais la signature de cette convention permet de définir clairement le rôle de chaque acteur.

« Le respect des clauses de cette convention par les différentes parties prenantes contribuera au bien-être et à l'épanouissement de la population burkinabè», a laissé entendre Chris La Pietra-Fung, représentant de l'USAID au Burkina.

Moussa Diallo
Lefaso.net


Journée mondiale sans tabac 2018 : Le ministre de la Santé invite à plus d'actions pour réduire la consommation du tabac

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Ceci est le message du ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda, à l'occasion de l'édition 2018 de la Journée mondiale sans tabac. Considérant le rôle du tabagisme dans la survenue des maladies cardiovasculaires, le ministre appelle les Burkinabèà s'investir davantage dans la lutte contre le fléau. Lisez plutôt !

Thème : « Tabac et cardiopathies »

Mesdames et Messieurs,

Le 31 mai de chaque année est célébrée la Journée mondiale sans tabac pour sensibiliser l'opinion nationale et internationale sur ce fléau.

Pour l'année 2018, cette journée est célébrée autour du thème : « Tabac et cardiopathies » pour montrer le lien entre tabac et la survenue des maladies cardiovasculaires.

La consommation de tabac, ainsi que l'exposition au tabagisme passif, contribuent à raison d'environ 12%, de tous les décès dus à une cardiopathie. Le tabagisme est la deuxième cause principale de maladie cardiovasculaire, après l'hypertension artérielle.

Le tabac, faut-il le rappeler, est le seul produit au monde qui tue la moitié de ses consommateurs réguliers, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

En effet, le tabac tue près de sept millions de personnes chaque année dans le monde, parmi lesquelles plus de 900 000 sont des personnes exposées à la fumée du tabac. Le nombre des victimes pourrait atteindre huit millions d'ici à 2030, dont plus de 80 % dans les pays à revenus faibles ou moyens comme le Burkina Faso, si rien n'est fait .

Mesdames et Messieurs,

En plus des maladies cardiovasculaires, la consommation du tabac est source de cancers de toute nature. Chez la femme qui fume ou qui est exposée à la fumée du tabac (Par son mari ou son entourage), en plus des conséquences ci-dessus énumérées, il peut avoir une diminution de sa fécondité, des avortements spontanés, des bébés de faible poids de naissance et une mortalité périnatale et néonatale plus importante.

Malheureusement, au Burkina Faso, 19,8% de la population générale de 25 à 64 ans consomme du tabac de 25 à 64 ans . Les sujets jeunes de 25 à 34 ans de sexe masculin sont les plus touchés dans une proportion de 32,6%. Elle demeure donc un réel problème de santé publique

Pour faire face à la situation, le ministère de la Santé, en plus des actions de sensibilisation, a mis en place une unité de sevrage pour prendre en charge les victimes du tabac. C'est le lieu pour moi d'encourager ces hommes et ces femmes qui se battent pour aider les fumeurs à sortir de ce cercle vicieux.

Le ministère de la santé avec l'ensemble des acteurs, travaille également à l'apposition des avertissements sanitaires graphiques sur les emballages de tabac pour mieux sensibiliser toutes les couches de la population burkinabè contre les maladies liées à la consommation de tabac.

Mesdames et Messieurs,

L'usage du tabac est actuellement responsable de la mort d'un adulte sur dix dans le monde entier. Les données de l'Atlas de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2017 révèlent qu'environ 4800 personnes décèdent chaque année au Burkina Faso de causes directement liées au tabac.
La présente journée a pour objectif de sensibiliser les populations pour qu'elles :

- fassent le lien entre le tabac et les maladies cardiovasculaires, y compris les accidents vasculaires cérébraux, qui ensemble, constituent la principale cause de décès dans le monde ;
- prennent des actions pour réduire la consommation du tabac ainsi que les risques pour la santé cardiaque.

C'est pourquoi, à l'occasion de cette journée, j'appelle l'ensemble des populations du Burkina Faso à travailler à plus d'actions pour réduire la consommation du tabac et limiter ses effets néfastes sur notre santé.

Professeur Nicolas MEDA
Officier de l'ordre national

Éducation : Vers l'adoption d'un statut valorisant le personnel ?

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Attendu au plus tard le 31 mai 2018, c'est finalement ce mercredi 30 mai que le document technique tant attendu, celui relatif à l'adoption d'un statut valorisant les personnels de l'éducation et de la recherche, a été remis à la Coordination nationale des syndicats de l'éducation (CNSE). Cette question figure parmi les 23 points du fameux protocole d'accord signé dans la nuit du 27 au 28 janvier 2018, entre le gouvernement et la CNSE, à l'issue d'une longue crise qui a paralysé le monde éducatif durant quatre mois.

On est peut-être sur la bonne voie dans la mise en œuvre du premier point du protocole d'accord signé entre le gouvernement et les syndicats de l'éducation. Mais pour cela, les syndicats de l'éducation veulent d'abord prendre connaissance du contenu du document, avant de l'apprécier. « Une chose est de respecter le timing, mais est-ce que le contenu est conforme aux aspirations des personnels de l'éducation ? », s'est interrogé le coordonnateur national des syndicats de l'éducation, Wendyam Zongo. En tout cas, pour cette première étape, le gouvernement a tenu sa promesse et ce document technique, aux dires du ministre en charge de l'Éducation, Stanilas Ouaro, servira de base aux réflexions sur le statut des personnels de l'éducation.

Fruit du travail d'un comité d'experts composé de quinze membres issus du Premier ministère, des ministères en charge de la Fonction publique, de l'Éducation nationale et de l'Économie, ce document de 39 pages, élaboré dans la cadre d'un atelier tenu du 16 au 26 mai 2018, fait une analyse des missions et défis actuels du MENA, selon le Pr Stanislas Ouaro . « Il identifie les forces et faiblesses du dispositif actuel de gestion des ressources humaines du MENA et propose des pistes de solutions en matière de réorganisation de l'exercice du service public d'éducation/enseignement, de même qu'une nomenclature des emplois à même de mieux porter les missions du MENA », a noté le ministre Ouaro, soulignant que le présent document fait l'ébauche d'un schéma pour opérationnaliser le futur statut valorisant.

Le texte définitif, le 11 juin prochain

Le ministère en charge de l'Éducation souhaite que les choses aillent vite, et pour cela, Stanislas Ouaro confie : « Nous sommes en train de rédiger un projet de statut qui s'appuie sur ce document technique et qui sera remis le 11 juin prochain, de sorte que, lorsque nous allons finir les discussions sur le document technique, il ne reste simplement, en une demi-journée, qu'à mettre à jour ce projet de statut afin qu'il soit adopté».

Il appartient donc aux syndicats de l'éducation de s'approprier ce document et d'en faire des propositions devant aboutir à l'adoption d'un statut valorisant le personnel de l'éducation. Une préoccupation qui, selon le coordonnateur national des syndicats de l'éducation, a été soumise aux autorités depuis 2011.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Concours directs de la Fonction publique : Plus de 5 600 inscrits en ligne en trois jours

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Les dépôts physiques des dossiers des concours directs de la Fonction publique, session 2018, ont débuté le lundi 28 mai. Les inscriptions en ligne aussi. Une innovation voulue depuis 2015 par le ministère en charge de la Fonction publique, afin d'améliorer la qualité du service public et optimiser les ressources humaines et financières. Mais cela n'est pas sans difficultés, car les candidats, en plus d'être confrontés à la lenteur de la connexion Internet, se perdent dans les différentes étapes de l'inscription. Mercredi 30 mai 2018, nous avons fait un tour au Secrétariat technique du guichet virtuel unique de l'administration publique (STGVAP) pour en savoir davantage sur la gestion de ces cas.

Il est 10h30 à Ouagadougou. Aux abords de l'avenue Ouezzin-Coulibaly trône un immeuble abritant plusieurs services du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale. Au bout du couloir, au premier étage, se trouve le Secrétariat technique du guichet virtuel unique de l'administration publique (STGVAP) dirigé par Édith Nion. En 2015, cette structure a lancé la phase-pilote des inscriptions en ligne sur la plateforme e-Concours (www.econcours.bf ) avec le concours de la magistrature. Ouverte par la suite à dix concours en 2016, l'inscription en ligne va s'étendre à 18 concours de niveau supérieur au baccalauréat, en 2017. Cette année, le gouvernement burkinabè s'est engagé, à travers le Partenariat pour un gouvernement ouvert, à mettre en ligne, à l'horizon 2019, tous les concours niveau baccalauréat et supérieur au baccalauréat. 2018 constitue donc une phase-pilote avec 50% des concours niveau baccalauréat qui s'ajoutent à tous les concours niveau A (supérieur au baccalauréat). L'inscription en ligne cette année concerne donc 50 concours.

Deux équipes de dix agents pour assister les candidats

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L'équipe d'assistance

Il est 10h40. Avant d'accéder au bureau de la patronne du STGVAP, nous sommes bien obligés de passer par ce petit bureau occupé par des agents qui, dans un va-et-vient incessant, assistent des candidats à l'autre bout du fil. Des candidats qui expérimentent, pour la plupart, l'inscription en ligne aux concours directs de la Fonction publique. Selon Aicha Nikièma, parmi ceux qui appellent, « il y en a qui n'ont pas d'adresse mail, qui n'arrivent pas à lire leurs mails, qui pensent que c'est gratuit ou qui veulent s'inscrire à plusieurs concours avec la même somme de 800 F CFA ». Son boulot, ainsi que celui des neuf autres agents, c'est de guider et d'éclairer la lanterne de ces candidats «égarés », de 7h jusqu'à 14h, avant qu'une autre équipe ne vienne les relayer jusqu'à 20h. Quant à la plateforme, elle est ouverte 24h/24 jusqu'au 16 juin. Contrairement aux inscriptions physiques, les inscriptions en ligne s'étalent sur 20 jours et non dix. « En ces temps de jeûne, ce n'est pas simple », nous confie Mme Nikièma, qui a de nouveau le téléphone colléà l'oreille, après nous avoir accordé quelques secondes.

Une foire aux questions en appui

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Un agent de l'équipe à l'écoute d'un candidat

Le stress, il n'est pas que du côté des agents. Il est aussi du côté des candidats qui, souvent, ne prennent pas le temps de lire les différentes étapes de l'inscription. Qu'à cela ne tienne, outre l'assistance par appel téléphonique, les candidats ont la possibilité d'avoir réponse à leurs préoccupations grâce à la « foire aux questions » disponible sur la plateforme. En jetant un coup d'œil sur l'espace d'administration, on peut tout de suite voir que des questions du genre « Que dois-je faire si je suis ‘‘né vers'' ou ‘‘né en'' ? » ou « Comment faire si le lien de vérification de mail ne s'affiche pas dans ma boîte de réception ? », ont trouvé réponse auprès de l'équipe d'assistance.

Par exemple, à la première question, la réponse donnée au candidat est de choisir « 31 » comme jour et « décembre » comme mois. Et pour ce qui est de la dernière question, il est recommandé aux candidats d'actualiser leur boîte de réception. Et si le mail ne s'affiche toujours pas, alors il leur est demandé de regarder dans le dossier Spam.

Deux modes de paiement

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Mme Nion Edith, secrétaire technique du guichet virtuel unique de l'administration publique

Pour postuler en ligne, nous explique Édith Nion, le candidat doit suivre en tout 18 étapes expliquées ici : (http://www.concours.gov.bf/CD2018/COMMUNIQUES/inscription_concours.pdf).

Deux modes de paiement sont disponibles. Pour le paiement électronique par Orange money, faire *144*4*6*800*code PIN# puis OK. L'autre mode consiste à envoyer par SMS (Telmob, Orange ou Telecel), le mot « code » au 3388. Dans l'un ou l'autre cas, le candidat est facturéà 800 F CFA. Selon Mme Nion, les 800 F CFA représentent les frais de timbres. « Après l'admission du candidat, il lui est demandé de venir compléter son inscription avec les dossiers physiques. À la fin des inscriptions, le service donne à l'Agence générale de recrutement de l'État (AGRE) des listes déjà vérifiées et corrigées », explique-t-elle.

« On a osé, il faut qu'on y aille »

Malgré une timide connexion Internet décriée par les candidats, la plateforme affiche 5 596 candidatures validées en l'espace de 72 heures (environ 40 312 étaient inscrits en ligne en 2017). Une satisfaction pour Édith Nion et toute son équipe, qui espèrent que dans quelques années, ce sera le bout du tunnel avec le projet Backbone du ministère du Développement de l'économie numérique et des Postes, qui ambitionne de développer la connectivité nationale et internationale en large bande par fibre optique.

« Aucun équipement informatique n'est fiable à 100%. Il y a des erreurs qu'on corrige au fur et à mesure. Le challenge doit être réussi. On a osé, il faut qu'on y aille. Toute innovation n'est pas simple à accepter. Il y a des craintes certes, mais quand on fait le point du coût supporté par l'Etat concernant les inscriptions en ligne et les inscriptions physiques, il y a un grand fossé», a conclu Mme Nion, après avoir demandé l'indulgence des candidats.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Vie politique nationale : Le CDP demande la suppression ‘'pure et simple'' de la loi sur l'exclusion

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Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a animé dans l'après-midi de mercredi, 30 mai 2018 à son siège national sis avenue Kwamé Nkrumah, une conférence de presse autour de son dernier congrès, de l'actualité nationale et internationale et des perspectives pour le parti.

C'est dans une ambiance aux allures d'assemblée générale, que s'est tenue la toute première conférence de presse du nouvel organe dirigeant du CDP, issu de son dernier congrès (5 et 6 mai 2018). Avant d'entrer dans le vif du sujet, les animateurs de la conférence de presse ont observé une minute de silence en la mémoire des militants et des compatriotes tombés sur le front, notamment le Marchal de logis-chef, François de Salle Ouédraogo (gendarme décédé au cours de la neutralisation de la cellule terroriste à Rayongo).

Abordant donc le premier point de l'ordre du jour, à savoir le VIIème congrès ordinaire de son parti, le président du CDP, Eddie Komboïgo, principal orateur à la conférence de presse, a rappelé que cette instance suprême avait pour ambition de faire le bilan de l'action politique, dégager des axes de reformes sur les plans organisationnel, structurel et de gouvernance du parti ainsi que de procéder à la mise en place des organes exécutifs. A l'en croire, le congrès a permis au parti de tirer les forces et les faiblesses, se référant surtout aux élections passées. Ici, les responsables relèvent que malgré les conditions difficiles, le CDP est sorti de ces compétitions électorales, troisième force politique.

Le principal défi de ce congrès était le choix de son président, a poursuivi Eddie Komboïgo. « Un président à même d'œuvrer pour que le CDP puisse reconquérir sa place de parti-leader sur l'échiquier politique national et de pouvoir répondre ainsi aux aspirations profondes du peuple, dans sa quête de démocratie, de paix et de développement », a-t-il rappelé dans la déclaration liminaire.

Selon M. Komboïgo, le CDP a donné une leçon de démocratie interne en tant que grand parti, « le premier en Afrique francophone et ce depuis les indépendances », en procédant au choix de son président par vote à bulletin secret. Un exercice qui l'a vu porter à la tête du parti sur une lice de départ de 19 candidats. « Cette expérience inaugure une nouvelle ère de démocratie interne réelle pour notre parti et pour d'autres partis qui voudraient emboîter notre pas », a invité Eddie Komboïgo.

Sur le chapitre relatif à l'actualité nationale et internationale, le CDP observe une situation nationale marquée par la morosité de l'économie, des mouvements de grèves des travailleurs et des attaques répétées des terroristes au point de faire perdre le contrôle d'une partie du sahel. « Pour ne pas arranger, 22 provinces sur les 45 que compte le pays sont menacées par la famine. Il y a des déficits céréaliers, pendant que les gens gouvernants s'achètent sur le dos du contribuable, des voitures Talisman, sous prétexte de crevaison à répétitions.

Ce fait mérite d'être soulevé parce que, gouverner, c'est prévoir. Les différentes statistiques ont dû ressortir le déficit céréalier et l'on fait fi de cette préoccupation, pour commander les voitures ministérielles luxueuses choisissant ainsi de laisser le sort de la survie des Burkinabè aux partenaires extérieurs », a soutenu le premier responsable de l'ex-parti au pouvoir, s'interrogeant de savoir si cela le changement. Tout en invitant le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour prémunir ces provinces de la famine annoncée, les responsables du CDP ont indiqué que c'est fort de ces réalités que le parti va œuvrer à reconquérir le cœur des Burkinabè et reprendre, par les urnes, le pouvoir d'Etat en 2020 pour la construction du pays et assurer ainsi une vie paisible et heureuse au peuple burkinabè.

Justement, sur l'échéance 2020, le CDP dit tenir à la participation de tous les Burkinabè, où qu'ils se trouvent, aux scrutins. C'est pourquoi le CDP appelle-t-il les parties à accepter que les Burkinabè de l'étranger puissent voter sur la base de la Carte nationale d'identité burkinabè (CNIB), la carte consulaire et le passeport.

C'est également dans cette perspective de joutes électorales que les conférenciers sont revenus sur le cas de la loi, dite « loi chérif » adoptée en avril 2015, qui exclut de la présidentielle, des législatives et des municipales, « toutes les personnes ayant soutenu un changement anti-constitutionnel qui porte atteinte aux principes de l'alternance démocratique, notamment au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à toute autre forme de soulèvement, sont inéligibles ».

A ce sujet, le président du parti apprend que le groupe parlementaire CDP a introduit une proposition de loi modificative, mais qu'il lui a été dit que cette loi a été votée uniquement pour les élections de 2015, et qu'aujourd'hui, elle est caduque. Les responsables du CDP, qui disent avoir constaté que la loi a été appliquée aux municipales de mai 2016, estiment qu'il y a risque en maintenant (en l'état) la disposition dans le code électoral. C'est pourquoi requièrent-ils la « suppression pure et simple » du code électoral afin de donner à tous les Burkinabè, les mêmes chances d'être candidats aux élections.

Sur un autre point d'actualité, plus précisément l'adoption le 17 mai 2018 de deux projets de loi portant, d'une part autorisation de ratification de la Convention d'entraide judiciaire en matière pénale et, d'autre part, relatif à l'autorisation de ratification de la Convention d'extradition entre le gouvernement du Burkina et gouvernement de la République française, le CDP dit observer une ‘'position de principe''. « Nous ne sommes pas contre la manifestation de la lumière sur l'affaire Norbert Zongo, journaliste émérite de mémoire, bien au contraire.
Ce que nous fustigeons, c'est le fait de voter une loi taillée à la taille de monsieur François Compaoré, frère cadet du fondateur du parti, Son excellence le président Blaise Compaoré. Nonobstant les arguments du ministre de la justice, cette loi est la fille de la vengeance, qui creuse davantage le fossé entre les Burkinabèà l'heure où tous les cœurs vaillants aspirent à la réconciliation nationale », ont estimé les dirigeants du CDP, espérant que la partie française « saura déceler les-dessous » de cette loi et en prendre acte.

La diplomatie a aussi été scrutée, notamment via la rupture des relations avec la Chine-Taiwan suivie du rétablissement de l'axe Ouaga-Pékin. Si les conférenciers disent reconnaître en cette rupture, un acte de souveraineté qui incombe aux autorités en place, ils attendent cependant d'être convaincus que cet élan bénéficiera aux populations burkinabè. Qu'à cela ne tienne, le CDP dit déplorer le manque d'élégance et de reconnaissance à Taiwan pour ses soutiens multiples et importants au peuple burkinabé.

Au plan international, la question Israélo-palestinienne reste une préoccupation pour le CDP, qui dit souhaiter un franc dialogue entre les parties afin de parvenir à une cohabitation paisible. Au même niveau, et sur la question iranienne, le CDP appelle au respect des engagements internationaux. Pour Eddie Komboïgo et ses camarades, ces engagements internationaux ne peuvent changer au gré des humeurs des dirigeants au détriment des intérêts des populations. Occasion également pour saluer l'engagement du président Kim Jong-Un de la Corée du Nord qui s‘est engagéà arrêter ses essais nucléaires. Le parti souhaite dans cet esprit que l'engagement américain et de toutes les autres parties aille dans le sens de la paix internationale et du respect de la dignité du peuple nord-coréen.

Enfin, dans les réactions aux questions, et sur sa probable candidature à la présidentielle 2020, Eddie Komboïgo a laissé entendre que sa mission est de conduire le parti à cette échéance ; quant au candidat du parti, c'est un choix qui relève des textes du parti. Toujours en relation avec l'échéance 2020, M. Komboïgo a expliqué la position (et proposition écrite) de son parti sur certaines questions, notamment les modalités d'inscription sur les listes électorales, le vote des Burkinabè de l'étranger.

« Le CDP est un et unique », a pour sa part martelé le vice-président du CDP, Achille Marie-Joseph Tapsoba, commentant avant de rassurer sur la « cohésion » qui prévaut au sein de son porti.

O.L
Lefaso.net

Séminaire de formation sur les techniques d'observation électorale

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Modules de formation

Module 1 : La démocratie et les élections

Module 2 : Les systèmes électoraux en Afrique

Module 3 : les bases juridiques de l'organisation

Module 4 : Les régimes politiques en Afrique

Modules 5 : L'organisation de l'équipe d'observateurs

Module 6 : Les objectifs, les types et les principes de l'observation électorale

Module 7 : Les techniques d'observation des élections

Module 8 : Le code de conduite : le rôle, les droits et obligations des observateurs

Module 9 : L'administration et la gestion opérationnelles des élections

Module 10 : La communication électorale

Module 11 : Le cadre juridique et institutionnel des élections

Module 12 : La campagne électorale

Module 13 : Les opérations de vote

Module 14 : Les systèmes de comptage des voix

Module 15 : L'évaluation finale d'une mission d'observation électorale

Module 16 : Organiser les relations avec les autorités du pays hôte

Module 17 : Organiser les relations avec les autres équipes d'observateurs

Module 18 : La vérification des résultats

Module 19 : Organiser les rapports avec les médias

Module 20 : Les techniques de contrôle des opérations électorales

Module 21 : La rédaction du rapport d'observation

Module 22 : Organiser une conférence de presse

Public cible :

- Membres des Commissions électorales nationales indépendantes
- Cadres des ministères de l'administration territoriale et de la décentralisation, ou de l'Intérieur
- Cadres des ministères des Affaires étrangères et de la coopération
- Députés, conseillers municipaux, conseillers régionaux, conseillers départementaux
- Cadres des partis politiques
- Membres des organisations de la société civile
- ONG et associations de promotion de la démocratie
- Magistrats
- Juristes s'intéressant aux processus électoraux
- Journalistes
- Leaders religieux et coutumiers.

Formateurs

• Le séminaire est dirigé par l'ambassadeur Mélégué Traoré, Docteur en sciences politiques, président du Centre Parlementaire Panafricain, ancien président de l'Assemblée nationale, qui conduit des missions d'observation électorale.

• Animé par des spécialistes expérimentés et de haute facture.
Informations-contacts

CPPA : 00226 25 37 09 00 - 00226 70 23 29 99 - 00226 76 08 61 71- 00226 70 26 68 45
Email : cppa.afrique@gmail.com

Lutte contre la malnutrition : Un nouveau projet pour une meilleure coordination des actions de plaidoyer au Burkina

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Le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) a lancé officiellement, ce mercredi 30 mai à Ouagadougou, son nouveau projet « Changer, Agir, Progresser(CAP) » pour un Burkina Faso sans malnutrition. Mise en place pour 2018-2021, le projet est financéà hauteur d'un million de dollars américains, soit plus de cinq milliards de FCFA par la Fondation Bill et Melinda Gates. L'objectif global dudit projet est de renforcer les capacités des membres du RESONUT pour des actions de plaidoyer efficaces et efficientes en vue d'influencer les décideurs politiques et économiques en faveur de la nutrition au Burkina Faso.

Le lancement officiel du projet « Changer, Agir, Progresser (CAP) » pour un Burkina Faso sans malnutrition s'est tenu ce mercredi 30 mai 2018 à Ouagadougou. L'objectif global de ce projet est de renforcer les capacités des membres du RESONUT pour des actions de plaidoyer efficaces et efficientes en vue d'influencer les décideurs politiques et économiques en faveur de la nutrition au Burkina Faso. Un objectif qui se décline en plusieurs objectifs spécifiques que sont entre autres, améliorer la gouvernance de la nutrition au niveau national et décentralisé, inciter le gouvernement du Burkina à allouer davantage de financements adéquats et domestiques en faveur de la nutrition et mettre en place un mécanisme viable de redevabilité national.

Cours des trois ans qu'est prévu durer le projet, les membres du RESONUT auront essentiellement à dynamiser les actions de plaidoyer pour la nutrition, mobiliser les acteurs autour des différentes thématiques, a indiqué le président du RESONUT, Marc Sekpon.

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Monsieur Marc Sekpon, président du RESONUT

Selon lui, il s'agira d'essayer de faire un partage de responsabilités sur des engagements, faire des études axées sur l'état des financements, etc. Et en termes d'impact, ce projet va permettre de mobiliser plus d'acteurs et de ressources pour la nutrition au Burkina Faso. Outre ce fait, il y aura également une meilleure compréhension de la nutrition, parce qu'elle n'est pas comprise à juste titre, dit-il. C'est un enjeu de développement et non juste une question d'alimentation. Il faut à cet effet souligner que la nutrition fait partie de l'un des contributeurs les plus importants pour le développement. « Et donc investir dans la nutrition, c'est contribuer au développement du pays ».

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Les participants de la cérémonie de lancement du projet CAP

Et la représentante du ministre en charge des Finances, Monique Yarga/Ouédraogo, de rassurer du soutien du gouvernement par rapport au dit projet. Car, pour elle, c'est une noble mission que de promouvoir non seulement l'alimentation pour tous mais aussi de vouloir atteindre un Burkina Faso sans faim. « Nous allons soutenir et apporter le maximum, non seulement en termes de capacités techniques mais aussi des possibilités financières, dans la mesure du possible, parce qu'il s'agit d'une question de nutrition, pour que nous puissions atteindre un Burkina sans faim », a-t-elle promis. Et le Dr Anne Vincent, représentante résidente de l'UNICEF au Burkina, d'ajouter que la problématique de la sécurité alimentaire a été beaucoup abordée ces derniers temps au Burkina Faso parce que le pays est dans une période de crise alimentaire.

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Mme Monique Yarga Ouédraogo représentante de Mme le ministre en charge des finances

En effet, deux millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire et 950 000 en situation d'urgence alimentaire. Et cela veut dire que des gens ont besoin d'un appui en vivres. C'est en cela que l'UNICEF, connue pour son pouvoir de mobilisation des fonds, est aux côtés du RESONUT, des OSC et des ONG, afin de mener une lutte d'ensemble contre l'insécurité alimentaire.

Yvette ZONGO
Lefaso.net

Indisponibilité de la ligne d'interconnexion le dimanche 03 juin 2018

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La SONABEL porte à la connaissance de son aimable clientèle qu'à la demande du secteur Electrique Ivoirien qui a prévu d'effectuer des travaux de maintenance d'urgence sur la ligne d'interconnexion 225 kV le dimanche 03 juin 2018 de 06h à 17h, ladite ligne sera indisponible pendant la période indiquée. Ce retrait momentané de la puissance fournie par l'interconnexion en cette période de forte demande pourrait se traduire par des perturbations dans la fourniture d'électricité sur le Réseau National Interconnecté.

La SONABEL présente ses excuses à la clientèle pour les éventuels désagréments qui pourraient résulter de cette situation.

Le Département Communication,
Archives et Documentation


In memoria : KIWALO Germaine

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« Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur elle, la lumière de ta face »

02 juin 2003 – 02 juin 2018
Voilà quinze (15) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui notre chère fille, sœur, tante, belle sœur KIWALO Germaine

En ce triste anniversaire,

Les grandes familles KIWALO, DIAO, SIDIBE et BOLARE à Koupéla, Dédougou et Ouagadougou

La grande famille KUIRE à Koupéla

Monsieur KIWALO Siméon à Koupéla

Les enfants et petits enfants

Les familles alliées

Réitèrent leurs sincères remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté leurs soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve. Que le Seigneur miséricordieux dans son infinie bonté vous rende vos bienfaits au centuple.
Ils vous invitent à vous unir à eux dans la prière pour le repos de son âme.

Des messes de requiem seront dites à son intention à :
Koupéla :

- Le samedi 02 juin 2018 à la Cathédrale Notre Dame des Grâces à 5h45mn

- Le samedi 02 juin 2018 à la Cathédrale Notre Dame des Grâces à 18 heures
Ouagadougou :

- Le vendredi 1er juin 2018 à la Chapelle Jean XXIII à 18h30 mn

- Le Samedi 02 juin 2018 à la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie à 5h45mn

Union de prières

Appel à proposition de notes conceptuelles (RFCN) pour la modernisation des chaînes de valeur du maïs et du niébé dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest du Burkina

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Le présent appel à note conceptuelle a été repris en français afin de permettre au maximum d'entités qualifiées d'y soumissionner. Les propositions seront acceptées aussi bien en français qu'en anglais. Le nouveau délai est ramené au 11 juin 2018 à 17h00 GMT.

En septembre 2017, le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement (BMZ) a conclu un partenariat stratégique avec l'Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA) pour combattre la faim, créer des emplois et augmenter les revenus dans les zones rurales africaines.

Dans ce contexte, et en alignement avec sa stratégie pour le Burkina Faso, AGRA, à travers son financement par BMZ, invite les groupes de prestataires de services spécialisés dans le développement du système agricole et de la chaîne de valeur à soumettre une note conceptuelle de cinq pages maximum, expliquant les grandes lignes de leur approche de structuration des filières mais et niébé.

La stratégie adoptera une approche intégrée dans la prestation des services par l'intermédiaire d'une Cellule d'Exécution du Projet (CEP) composée d'une équipe multidisciplinaire de partenaires d'exécution ayant différents domaines d'expertise requis pour remédier aux défaillances systémiques dans les chaînes de valeur du maïs et du niébé. La CEP aura un chef de file pour gérer stratégiquement le consortium.

En outre, le personnel d'AGRA (PO / APO et S& E) travaillera en étroite collaboration avec le chef de file et les autres membres du consortium et assurera le suivi de toutes les activités pour s'assurer de la qualité et de l'efficacité de la mise en œuvre.

L'initiative veillera à ce que les chaînes de valeur incluent les femmes et les jeunes et que le développement et la croissance de la productivité soutiennent à la fois l'utilisation alimentaire et industrielle du maïs et du niébé et soient respectueux de l'environnement.

Pour toute information complémentaire relative à cet appel a note conceptuelle, merci de visiter le site web de AGRA, au lien suivant : https://agra.org/appel-a-proposition-de-notes-conceptuelles-rfcn-pour-la-modernisation-des-chaines-de-valeur-du-mais-et-du-niebe-dans-les-regions-de-la-boucle-du-mouhoun-et-du-centre-ouest-du-burkina-faso/

Ce travail est financé par l'Initiative Spéciale " One World – No Hunger / Un monde - Sans Faim" du Ministère Fédéral de la Coopération Économique et du Développement.

Avis d´appel d'offre pour le recrutement d'un consultant

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Oxfam est une organisation internationale non gouvernementale, membre d'Oxfam International, une confédération internationale de 17 organisations travaillant ensemble dans 98 pays avec des partenaires et d'autres alliés dans le monde.

Oxfam concentre ses activités sur la fourniture d'une réponse globale à la pauvreté, le travail cohésif dans les quatre domaines qui constituent son identité : la coopération au développement, l'action humanitaire, le commerce équitable, la mobilisation sociale, les campagnes et l'éducation à la citoyenneté mondiale.

Oxfam recrute Les consultants et un consultant ou cabinet d´étude au Burkina Faso pour la réalisation de l'évaluation finale du projet régional de contribution à la Normalisation des Filets Sociaux de Sécurité Alimentaire (NFSSA) dans trois pays sahéliens, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, et vous invite à soumettre une proposition, selon les conditions détaillées dans les Termes De Référence.

Les Termes De Référence contenant les instructions complète peuvent être retiréà OXFAM.

Les offres techniques et financières seront déposées sous plis fermé au plus tard le lundi 18 juin 2018 à 17 heures 00 mn délai de rigueur, à OXFAM sis Avenue Baor Ganga, Zone du Bois, Tel : (+226) 25 36 20 68 et à l´adresse électronique infoburkina@oxfamintermon.org.

Nous nous réjouissons de recevoir une proposition de votre part et nous vous remercions par avance de votre intérêt.

Appel à proposition de notes conceptuelles (RFCN) pour le développement intégré de la filière riz axé sur le marché dans la région du Centre-Est - Burkina

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Le présent appel à note conceptuelle a été repris en français afin de permettre au maximum d'entités qualifiées d'y soumissionner. Les propositions seront acceptées aussi bien en français qu'en anglais. Le nouveau délai est ramené au 11 juin 2018 à 17h00 GMT.

En septembre 2017, le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement (BMZ) a conclu un partenariat stratégique avec l'Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA) pour combattre la faim, créer des emplois et augmenter les revenus dans les zones rurales africaines.

Dans ce contexte, et en alignement avec sa stratégie pour le Burkina Faso , AGRA, via le financement du BMZ, invite les groupes de prestataires de services spécialisés dans le système agricole et le développement de la filière riz au Burkina Faso à soumettre une note conceptuelle de cinq pages maximum montrant les grandes lignes de leur approche de structuration de cette filière.

Le projet devra adopter une approche intégrée afin d'assurer le développement simultané des systèmes de production et de commercialisation du riz afin d'asseoir une filière dynamique et compétitive. AGRA s'appuiera sur les investissements existants dans le pays, favorisera les partenariats public-privé (PPP) et les synergies avec les partenaires au développement afin de lever les contraintes de la filière.
Pour toute information complémentaire relative à cet appel à note conceptuelle, merci de visiter le site web AGRA au lien suivant : https://agra.org/appel-a-proposition-de-notes-conceptuelles-rfcn-pour-le-developpement-integre-de-la-filiere-riz-axe-sur-le-marche-dans-la-region-du-centre-est-burkina-faso/

Ce travail est financé par l'Initiative Spéciale " One World – No Hunger / Un monde - Sans Faim" du Ministère Fédéral de la Coopération Économique et du Développement.

'' KI BA LAAFIA'' pour rapprocher les services de santé des populations

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Dans la province de la Gnagna à l'Est du Burkina, l'accès aux services de santé de base par les populations est une véritable préoccupation. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. Entre autres, l'accès des villages par des routes difficilement praticables, la situation géographique et le ratio population-centres de santé en sont quelques-uns. Certains villages de la province, sont à environ 15 km du centre de santé le plus proche. C'est le cas de Thiouré, localité rattachéà l'aire sanitaire de Ganta dans la commune de Coalla. Désormais, ce défi a trouvé une solution. Christian Children's Fund of Canada (CCFC), par l'entremise de son partenaire terrain OCADES Fada, a procédé le vendredi 4 mai dernier à la remise officielle d'une « clinique mobile communautaire ». Cette clinique mobile vise à soulager un tant soit peu le calvaire des populations souvent contraintes de parcourir de longues distances pour se faire assister.

Ki Ba Laafia, en langue Gulmancema signifie « recouvrer la santé». C'est ce concept qui qui a été associé au projet de « clinique mobile communautaire » que CCFC et son partenaire OCADES ont initié pour répondre au besoin spécifique de santé des populations des zones reculées. C'est en présence de plusieurs autorités locales et des représentants communautaires que la cérémonie de remise a été organisée au CMA (centre médical avec antenne chirurgicale) de Manni.

En rappel, ce projet est le prolongement d'une autre action déjà en cours dans la localité. Il s'agit d'un projet dans le domaine de l'éducation préscolaire dénommé Child Booster financé par ChildFund Corée, partenaire de CCFC. En effet, ce concept pilote, mais ingénieux devrait faciliter l'accès des populations aux services de santé. Ce, non pas en les incitant à parcourir les nombreux kilomètres de trajet pour accéder aux soins, mais plutôt en rapprochant les services de santé de ces populations. Cette approche innovante est fortement appuyée par les professionnels de la santé de la localité.

Le projet couvre précisément le village de Thiouré dans l'aire sanitaire de Ganta dans la commune de Coalla où l'inaccessibilité aux soins de santé est plus marquée. A travers ce projet, CCFC et ses partenaires devraient permettre de répondre aux problèmes de l'accessibilité géographique, financière et culturelle grâce à la une clinique mobile communautaire. Ladite clinique est constituée d'un engin tricycle équipé qui devrait transporter des médicaments et des accessoires de sensibilisation qui seront utilisés par l‘Agent de Santéà Base Communautaire du village (ASBC). Pour Dr Saîdou YONABA, Chargé du Programme santé et nutrition à CCFC, représentant le Directeur Pays à la cérémonie « Ce projet de clinique mobile est une contribution à l'amélioration de la qualité des soins des ASBC qui sont sensés assister les populations. »

Cette phase pilote durera 20 mois et pendant ce temps, il permettra à l'ASBC de Thiouré de parcourir la localité pour apporter son appui aux communautés. « Grâce à cette clinique, - poursuit-il, - celui-ci pourra sensibiliser, apporter les soins de santé aux populations et en cas d'extrême urgence, aider àévacuer les patients au besoin.. Par ailleurs, il est prévu la prise en charge de la maintenance du véhicule et du carburant par le partenaire afin de permettre à l'ASBC de faire le travail pendant la durée du projet pilote. ». , Cette initiative pourrait 'être mise à l'échelle et de s'exporter vers d'autres villages de la localité ou même ailleurs si les résultats sont probants.

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Dr Pierre BALIMA brandissant fièrement les clés de la clinique à remise par le Haut-Commissaire de la province.

Venu présider la cérémonie officielle de lancement, c'est un Haut-commissaire visiblement satisfait qui s'est exprimé ce jour. Tout en traduisant sa reconnaissance aux initiateurs, Mr Laurent BADO, a exhorté le personnel de santé, de même que les communautés bénéficiaires, à travers le Dr Pierre BALIMA MCD Adjoint, à s'approprier le projet en prenant soin de la clinique mobile et surtout en en faisant un bon usage.

« Cette initiative est un geste hautement salutaire pour les populations de la zone. Pour notre part, vous pouvez compter sur nous pour tout le soutien possible et notre disponibilitéà accompagner l'initiative pour sa bonne exécution pour le bien-être des populations. Nous aimerions que tous les acteurs puissent s'en approprier réellement et que le succès soit total. », lança, Mr Laurent BADO, Haut-Commissaire de la province.

Une zone avec les indicateurs de développement à la traine

La province de la Gnagna, à l'instar des autres provinces de la région de l'Est, a les indicateurs les plus bas en matière d'éducation et de santé. Selon les chiffres de l'annuaire statique de l'année 2016, plus de 45% de la population de la région se trouvent à 10km ou plus des formations sanitaires comme l'atteste le rayon moyen d'action théorique qui y est de 10,1 km alors qu'il est seulement de 6,2km au niveau national. Le ratio nombre d'habitants par CSPS (centre de santé et de promotion sociale) y est de 12 240 alors qu'il est de moins de 10 000 en moyenne pour l'ensemble du territoire. Par ailleurs, le taux d'accroissement de la population y est de 3,6 alors qu'il est de 3,1% au niveau national ; de même, l'indice synthétique de fécondité est de 7,7 enfants par femme dans la région contre 6,2 au niveau national.

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Mr Laurent BADO, Haut-Commissaire de la province de la Gnagna a salué l'initiative et facilité CCFC, OCADES Fada et le partenaire financier qu'est ChildFund Corée pour avoir la brillante idée d'initier un tel projet.

En outre, la région de l'Est est l'une des régions les plus pauvres du Burkina Faso comme l'attestent les indicateurs de développement. Le quotient de mortalité infanto-juvénile est de 142,6 pour mille contre 141,9 au niveau national. Au niveau économique, la région se caractérise par sa pauvreté contrairement aux apparences en matière de ressources. Le pourcentage de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté est de 45,4% alors qu'il est de 43,9% au niveau national. Région à prédominance rurale, l'incidence de la pauvreté y est de 50,7%. Cette pauvreté limite considérablement l'accessibilité de cette population aux services de santé. La région de l'est Est aussi avec le sahel, les régions les moins bien garnies en offre de service de santé (CSPS).

Une contribution en vue d'améliorer l'existant

Dans le système de santé au Burkina Faso, les spécialistes ont identifié 3 types de retards qui contribuent à mettre à rude épreuve l'efficacité des services offerts aux populations surtout en milieu rural. Il s'agit du retard liéà la décision, le retard au transport et celui liéà la prise en charge sanitaire. Ce projet de clinique mobile communautaire n'a nullement pas la prétention de changer le système déjà en place. Cependant, il permettra d'influer positivement sur le système de manière générale et pourrait aider à résorber progressivement ces retards. Selon les promoteurs de l'initiative, il constitue une contribution des partenaires pour le renforcement de ce qui est déjà en place. Le ministère en charge de la santé a mis en place des ASBC à travers tout le territoire. Ces agents de santéà base communautaires sont formés pour apporter un certain paquet de services de santé de base aux communautés.

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L'ASBC Souangri Diabouga était fier de faire visiter son véhicule par les témoins présents à la cérémonie.

D'un coût de 4 757 000 FCFA, la clinique mobile équipée permettra à l'ASBC d'être plus outillé dans la dispensation des soins préventifs, promotionnels et curatifs. Celui-ci bénéficiera également d'une formation complémentaire en LTP (apprendre en jouant)- une méthode d'éducation parentale promue par CCFC depuis quelques années dans ses zones d'intervention au Burkina Faso. Cette méthode qui a à son actif des résultats probants permet aux parents de renforcer leurs capacités pour l'accompagnement physique, psychologique et cognitif de leurs enfants de 0 à 8 ans. A la faveur de ce projet, l'ASBC verra ses capacités en LTP renforcées afin de lui permettre de contribuer à la promotion de cette approche pour le bien-être des enfants et de leurs communautés.

Comme l'ont signifié les promoteurs, Ki Ba Laafia n'est qu'une contribution pour répondre à un besoin sur le terrain. Il appartient donc à tous les acteurs de la chaine de jouer chacun son rôle afin que les résultats soient vraiment au rendez-vous au bout du compte. En tout cas, c'est l'espoir que nourrissent CCFC, OCADES Fada et ChildFund Corée. Rendez-vous donc dans 20 mois pour faire le bilan !

Patrice Zongo
Communication Manager
CCFC

Koudougou : L'OCADES Caritas Dédougou et ses partenaires enseignent des journalistes et des communicateurs sur les énergies renouvelables

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L'OCADES Caritas Dédougou et ses partenaires dont l'ONG néerlandaise SNV, ont organisé un atelier sur les énergies renouvelables, ce mercredi 30 mai 2018 à Koudougou. L'activité a porté sur l'information des acteurs de la communication pour le plaidoyer en vue de l'accès des ménages au service d'énergie renouvelable de qualité. Les journalistes de divers médias qui ont pris part à cet atelier ont eu droit à des communications sur la question.

La question de l'énergie se pose aujourd'hui avec acuité au Burkina Faso. Longtemps scotchéà l'énergie thermique, aujourd'hui, l'on songe aux énergies renouvelables. Seulement, cette source d'énergie n'est pas connue de tous. C'est pourquoi, en vue de sa vulgarisation, ce mercredi 30 mai 2018 à Koudoudou, l'OCADES Caritas et d'autres membres de la Coalition nationale des OSC pour la promotion des énergies durables et l'efficacitéénergétique, ont initié un atelier sur la question. C'est une activité qui avait pour but de porter l'information aux acteurs de la communication en vue d'un plaidoyer à l'accès des ménages aux services d'énergie renouvelable de qualité. Les journalistes ont eu droit à des communications sur la thématique.

La première communication a concerné le plaidoyer pour l'amélioration de l'accès des populations aux services d'énergie renouvelable de qualité. Les problèmes principaux identifiés sont le manque de régulation du secteur des énergies renouvelables et le manque de compétences des acteurs sur le terrain. En plus, les importateurs et installateurs de systèmes solaires ne rendent compte à aucune autorité de la qualité de leurs prestations. C'est pourquoi les acteurs plaident pour une création d'un environnement favorable à des prestations de services, un renforcement des compétences des structures d'enseignement sur la thématique des énergies renouvelables.

Une autre communication a fait ressortir l'état des lieux de l'offre de formation en énergies renouvelables au Burkina Faso. Sur la question, une étude de la coalition montre qu'au niveau secondaire, seulement trois établissements délivrent un CAP (Certificat d'aptitudes professionnelles) en électrotechnique avec un contenu axé sur les énergies renouvelables. Au niveau supérieur, au public, seule l'université Joseph-Ki-Zerbo dispense une formation diplômante sur les énergies renouvelables. Au niveau du privé, ce sont deux instituts qui offrent cette formation. Cela pose donc un énorme problème en matière de qualification et de compétences.

C'est pourquoi il serait judicieux, selon l'étude, d'accroître le nombre de structures de formation sur les énergies renouvelables, d'encourager les initiatives privées, d'alléger les conditions administratives. Les journalistes présents ont bien suivi les exposés. Après, des plénières en groupes ont été organisées. A la collecte des résultats, tous ont plaidé pour la mise en place d'une stratégie de communication. Cela permettra sans doute de passer les bonnes informations à l'intention des populations et des décideurs. Ces suggestions seront prises en compte, selon Samuel Bacye, le représentant de la SNV.

Les journalistes ont promis qu'une fois au retour dans leurs rédactions, ils en tiendront compte dans leurs productions. C'est un engagement que le secrétaire exécutif de l'OCADES Caritas Dédougou, l'abbé Jean Paulin Ky, salue à sa juste valeur. Il a aussi remercié les participants pour leur soutien en faveur des énergies renouvelables.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Jubilé des 50 ans du CAMES : Le président du Faso sera élevéà la dignité de Grand-Croix de l'Ordre international des Palmes académiques

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Dans ce communiqué de presse émanant de la présidence du Faso, il est annoncé l'arrivée de quatre chefs d'État de la sous-région, qui viendront assister à la cérémonie de clôture des activités marquant le cinquantenaire du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). À cette occasion, Roch Marc Christian Kaboré sera élevéà la dignité de Grand-Croix de l'Ordre international des Palmes académiques.

Communiqué de presse

(Ouagadougou, 31 mai 2018). A l'occasion de la clôture des activités marquant les 50 ans du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES), ce vendredi 1er juin dans la salle des Conférences de Ouaga 2000, à partir de 11h, des chefs d'Etat de la sous-région seront les hôtes du président du Faso.

Sont annoncés, les présidents Macky Sall du Sénégal, Idriss Deby Itno du Tchad, Alpha Condé de la Guinée et Faure Essozimna Gnassingbé du Togo.

Le point phare de la cérémonie de clôture sera l'élévation du président Roch Marc Christian Kaboréà la dignité de Grand-Croix de l'Ordre international des Palmes académiques.

Cette distinction vient saluer les efforts de notre pays, qui abrite le siège de l'institution, pour une valorisation de l'enseignement supérieur en Afrique. Les activités commémoratives du CAMES ont débuté le 25 mai dernier, et ont réuni des participants venant des 19 pays membres, au rang desquels des experts et des ministres.

Le CAMES est une organisation régionale intergouvernementale dont la création a été décidée par la Conférence des chefs d'Etat des pays membres de l'Organisation commune africaine et malgache (OCAM), tenue à Niamey (Niger) les 22 et 23 janvier 1968.

Le CAMES a pour missions, entre autres, d'instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les Etats membres.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso


Médias et terrorisme en Afrique : Les étudiants de l'IPERMIC informés de leurs rôle et responsabilités

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Les étudiants en Sciences et techniques de l'information et de la communication (STIC) de l'Institut panafricain des études et recherches sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC), ont organisé une rencontre scientifique intitulée « STIC Café», le mercredi 30 mai 2018, à Ouagadougou. Cette rencontre a été conduite par le Pr Serge Théophile Balima.

« Médias et terrorisme en Afrique : rôle et responsabilité des professionnels des STIC », c'est le thème retenu par les étudiants en Sciences et techniques de l'information et de la communication (STIC) de l'Institut panafricain des études et recherches sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC) pour leur « STIC Café», premier du genre.

Le directeur par intérim de l'IPERMIC, Dr Daouda Kouma, a tenu à saluer cette initiative qu'il a souhaité que d'autres promotions perpétuent.
Dans son intervention, le conférencier, Pr Serge Théophile Balima, a indiqué que le terrorisme est devenu un « mot valise ». Si les adjectifs « terroriste » et « djihadiste » continuent à poser polémique, le conférencier a rappelé aux étudiants que sur le plan journalistique, le journaliste ne doit pas être indifférent face au choix des mots, car la connotation devient péjorative. C'est pourquoi, il a donné la définition approximative du mot « terrorisme » proposée par un comité spécial créé par l'Assemblée générale des Nations unies en 2003.

Le terrorisme donc, selon ce comité, désigne « tout acte commis dans l'intention de causer la mort ou des blessures graves à des civils ou à des combattants qui a pour objet, par sa nature ou son contexte, d'intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s'abstenir de le faire », a-t-il cité.

Pr Serge Théophile Balima a également donné la différence entre « résistance » et « terrorisme ». Pour illustrer, il a pris l'exemple du conflit palestino-israélien qui, selon lui, prête souvent à confusion dans le traitement de l'information. Il faudra retenir désormais que ce ne sont pas tous les faits des Palestiniens qui sont des actes terroristes.

Les journalistes sont-ils devenus complices du terrorisme ?

Le deuxième point de la conférence a porté sur les œuvres journalistes qui sont appréciées différemment. Est-ce que parler des attaques terroristes fait des journalistes des complices des terroristes ? À cette question, le conférencier n'est pas passé par quatre chemins. « Tous les fléaux qui affligent l'humanité, le journaliste doit dénoncer cela », a-t-il affirmé. Toutefois, il a indiqué qu'un journaliste n'est pas un « indic » de la police ni un ami du terroriste. Pour être plus précis, il a indiqué qu'un journaliste peut interviewer un terroriste sans être obligé de donner les informations aux services des renseignements concernant son interviewé.

Le conférencier, Pr Serge Théophile Balima, a invité les étudiants à traiter les informations sur le terrorisme sans aucune quelconque pression, mais à respecter plutôt l'éthique et la déontologie.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Galian 2018 : Dabadi Zoumbara reçoit les clés de sa villa

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La société immobilière Abdoul' Service International a remis au lauréat du Super Galian 2018, Dabadi Zoumbara des Éditions Le Pays, les clés de sa villa, au cours d'une cérémonie officielle, ce jeudi 31 mai 2018 à Zagtouli, un quartier périphérique de Ouagadougou. Au cours de la cérémonie qui a connu la présence du ministre en charge de Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, le lauréat a profité de l'occasion pour faire usage de son droit de réponse, suite à la polémique autour du prix qu'il a reçu.

Il y a treize jours exactement, c'est-à-dire le vendredi 18 mai 2018, le monde de la communication célébrait, pour la 21e fois, l'excellence des hommes et femmes des médias, à travers la nuit des Galian. Une cérémonie au cours de laquelle le journaliste des Éditions Le Pays, Dabadi Zoumbara, a vu ses œuvres distinguées parmi les autres. En plus du trophée, de la somme de trois millions de francs CFA et d'autres prix, le lauréat devrait bénéficier d'une villa de la société immobilière Abdoul' Service International, partenaire de la nuit des Galian.

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PDG Abdoul Ouédraogo

Treize jours plus tard, l'entreprise est passée de la parole à l'acte. En effet, le lauréat Dabadi Zoumbara a reçu des mains du Président-directeur général (P-DG) de ladite société, Abdoul Ouédraogo, les clés de sa nouvelle villa située à Zagtouli, un quartier à la sortie ouest de Ouagadougou. Selon Abdoul Ouédraogo, cette villa est d'une valeur de 14 500 000 de francs CFA. Et d'ajouter que son entreprise a décidé de mettre les pavés dans la cour et d'installer des plaques solaires. Cette villa est composée d'un salon, de deux chambres avec toilettes, d'un magasin et d'une douche externe. « Dès aujourd'hui, le lauréat peut amener ses valises et habiter la maison », a-t-il affirmé au cours de la cérémonie.

Tout en rendant « un hommage appuyé» au P-DG Abdoul Ouédraogo pour son accompagnement à travers l'octroi de cette villa, le ministre en charge de Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, a tenu à féliciter et encourager Dabadi Zoumbara. Le super Galian « ne doit en rien vous confiner dans une autosatisfaction. Vous constituez, comme tous vos collègues lauréats, des sentinelles pour la promotion de la liberté de la presse, la promotion de l'éthique et de la déontologie chères aux journalistes », a-t-il déclaré.

Entre reconnaissance et droit de réponse

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Dabadi Zoumbara

« C'est une récompense que je reçois avec beaucoup de fierté mais aussi et surtout avec humilité. Car, c'est l'ensemble des efforts du personnel des Éditions Le Pays, qui m'ont permis de remporter ce super Galian », a indiqué Dabadi Zoumbara.

Après avoir officiellement reçu les clés de sa villa, le lauréat a fait usage de son droit de réponse, au sujet de la polémique qui entoure l'octroi de la villa au super Galian, par la société Abdoul' Service. « La villa que je reçois a été acquise par le ministère de la Communication, initiateur et promoteur des prix Galian. J'ignore donc les termes du partenariat qu'il a noué avec la société Abdoul' Service. Ce qui est certain, ce partenariat n'a pas été scellé avec les Éditions Le Pays, mais avec le ministère de la Communication », a-t-il martelé.

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Rémi Fulgance Dandjounou

Dabadi Zoumbara a également fait un rappel historique. « Du reste, je voudrais faire savoir que ce n'est pas la première fois qu'un privé accompagne les Galian. Des structures privées l'ont toujours fait à travers des prix spéciaux sans que cela ne pose aucun problème éthique et déontologique. Et il y en a eu plus d'une dizaine cette année », a-t-il précisé. « En tout état de cause, faisons attention à ne pas détruire l'esprit des Galian, qui a pour unique fondement, pensons-nous, la recherche et la culture de l'excellence dans notre métier », a-t-il conclu.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Région du Liptako-Gourma : Un nouveau projet pour renforcer le vivre-ensemble

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Le Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix a lancé officiellement le Projet de promotion de la sécurité communautaire et de la cohésion sociale dans la région du Liptako-Gourma à Dori. Le projet vise trois objectifs dont la réduction des conflits transfrontaliersentre communautés.

Face à la montée de l'incivisme, de la violence et du terrorisme dans la région du Liptako-Gourma, le Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix a lancé officiellement, le jeudi 26 avril 2018 à Dori, le Projet de promotion de la sécurité communautaire et de la cohésion sociale dans la région du Liptako-Gourma qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina.

Selon la coordonnatrice du Système des Nations unies au pays des Hommes intègres, MetsiMakhetha, le projet vise à amener les jeunes et les femmes à s'impliquer davantage dans les processus de prise de décisions. Il a pour objectif aussi de renforcer la sécurité communautaire dans les zones frontalières des trois pays et de réduire les conflits entre communautés transfrontalières liées à la transhumance. Elle a ajouté que l'appuide sa structure concerne l'amélioration des conditions de vie et de sécurité des populations, l'accès plus équitable aux services sociaux de base et la prévention des conflits, quelle que soit leur nature.

Le secrétaire général de la région du Sahel, Vincent Sawadogo, tout en saluant la venue du projet, a mentionné que le projet vient en appui au Programme d'urgence pour le Sahel (PUS).

Le représentant des jeunes, Ibrahim Dicko, a estimé que la frange jeune, qui constitue une cible privilégiée pour « les vendeurs d'illusions », ne pourra pas tomber dans leur piège si la jeunesse est impliquée dans les processus de prise de décisions, si elle adopte des comportements civiques et entreprend des activités génératrices de revenus. « J'interpelle l'ensemble de la jeunesse à se mobiliser car l'heure n'est plus aux plaintes incessantes ; levons-nous et saisissons les opportunités qui nous sont offertes. Personne ne saura défendre nos intérêts et notre avenir à notre place et en notre absence », a clamé M. Dicko.

Le Projet de promotion de la cohésion sociale est soutenu à hauteur de trois millions de dollars par le Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix. La coordonnatrice a souhaité que d'ici cinq ans, la zone du Liptako-Gourma ne soit plus décrite comme « une zone fragile » mais plutôt comme un espace de vivre-ensemble et d'accès équitable aux opportunités.

Séni KIEMTORE

Politique : L'Alliance des générations pour la renaissance (AGR) présente ses ambitions aux Burkinabè

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Dans cette déclaration, le tout jeune parti politique, l'Alliance des générations pour la renaissance (AGR) présente sa vision aux Burkinabè et décortique l'actualité socio-politique. L'AGR profite aussi de ces lignes pour appeler la population à adhérer au « parti de la jeunesse ». Lisez plutôt !

L'Alliance des générations pour la renaissance (AGR) est un parti politique burkinabè reconnu officiellement le 12 avril 2018 par le MATD. L'AGR est née dans un contexte sociopolitique mouvementé et entend se positionner comme une réelle force politique en vue de donner une alternative de changement dans le mode de gouvernance et œuvrer au renforcement de la démocratie au Burkina Faso. L'AGR aspire à la conquête du pouvoir d'Etat et de son exercice aux prochaines consultations électorales.

Avant tout propos, nous rendons un vibrant hommage à toutes nos forces de défense et de sécurité qui, malgré des moyens limités, sacrifient leur vie au quotidien pour assurer notre protection. Nous condamnons ces actes ignobles sans fondement qui endeuillent chaque jour des familles et mettent à mal notre économie si fragile. Nous présentons par la même occasion nos condoléances aux familles et collègues des FDS tombées pour la patrie et souhaitons prompt rétablissement aux blessés.

Le président du parti, monsieur Adama Doulkon, et son vice-président, monsieur Nazaire Nanema, sont tous deux des démissionnaires de l'Alliance des jeunes pour l'indépendance et la république (AJIR). Déçus de la gestion et du non-respect des idéaux du parti d'Adama Kanazoé qui étaient de promouvoir et de défendre les intérêts de la jeunesse burkinabè pour lesquels ils s'étaient engagés, ces ex-cadres de l'AJIR, accompagnés d'autres démissionnaires de ce parti, ont alors décidé de continuer le combat politique à travers leur nouveau parti qu'est l'Alliance des générations pour la renaissance (AGR).

Le bureau exécutif de l'AGR compte 58 membres. Le parti entend se rallier à l'opposition politique burkinabè dans le maintien et le respect de son idéologie. La gestion actuelle du pouvoir est chaotique et ne donne aucun signe d'espoir de développement de notre pays gangrené par l'insécurité, la corruption et des grèves à répétition tous azimuts.

L'idéologie politique de l'AGR repose sur des valeurs de solidarité, d'intégrité et de justice pour tous. Nous réaffirmons notre attachement au bien-être de la jeunesse, à la conscientisation des masses et à une révolution des mentalités.

L'AGR est un parti d'obédience socio-démocrate. Nous nous opposons vigoureusement au mode actuel de gouvernance du président Rock Marc Christian Kaboré qui est caractérisé par une mauvaise répartition des fruits de la croissance, la politisation de l'administration publique par des nominations de complaisance et un manque de clairvoyance politique entrainant un laxisme dans la gestion du pouvoir d'Etat.

A ce jour, il n'existe aucun diagnostic ou une prise en compte réelle des aspirations du peuple au slogan « plus rien ne sera comme avant » d'un pays post-insurrectionnel.

L'incivisme et la corruption vont grandissant, et se sont généralisés à presque tous les secteurs de la société. L'insécurité et le chômage des jeunes ont atteint un niveau inquiétant. L'AGR prône pour une synergie d'actions entre le politique et les acteurs de la société civile.

Ce communiqué est aussi un appel à tous les Burkinabè, notamment les femmes et les jeunes, sans aucune distinction, à s'engager librement et davantage dans le militantisme politique, au respect des idéologies, au respect des symboles et valeurs qui nous régissent et au respect de la parole donnée.

Un nouveau contrat social est la seule alternative pour renouer la confiance entre la population et les hommes politiques qui, par attribut, ont la lourde et noble tâche de conduire la destinée de la cité. Aussi, l'AGR appelle la population des villes et campagnes, cadres de l'administration publique et privée à adhérer au parti de la jeunesse.

Conformément à notre calendrier, nous inviterons la presse très prochainement à une conférence pour étaler les grands axes de notre programme.

Nous souhaitons un bon mois de jeûne à tous les musulmans du monde entier en général et en particulier ceux du Burkina Faso.

VIVE L'ALLIANCE DES GENERATIONS POUR LA RENAISSANCE (AGR).
QUE DIEU BENISSE LE Burkina Faso.

07 BP 5520 OUAGADOUGOU 07
TEL 70 05 29 12

Siège social Ouagadougou arrondissement 11 secteur 46
Fait à Ouagadougou, le

Le président
Adama DOULKON

British american tobacco s'engage pour une politique de santé orientée vers des produits à nocivité réduite

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« La Journée mondiale sans tabac, célébrée le 31 mai, est une initiative de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), avec pour intention d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les risques sanitaires associés au tabagisme et afin de plaider en faveur de politiques efficaces ayant pour but de réduire la consommation de tabac. »

« Le tabac et le cardiopathies" qui est le thème de la Journée mondiale sans tabac 2018, souligne le lien entre les maladies cardiovasculaires et l'alimentation malsaine, l'obésité, le tabagisme et le manque d'exercice. »

« Au fil des années, l'OMS ainsi que les organismes sanitaires ont encouragé la règlementation internationale du secteur du tabac et le plaidoyer quant aux risques potentiels pour la santé liés à la consommation de tabac. Consciente de ces risques, l'industrie du tabac, a, depuis environ 50 ans, intensifiée ses recherches afin de rendre les produits du tabac moins nocifs pour les consommateurs adultes, de protéger l'environnement tout en garantissant un développement durable et social. Le concept de réduction des risques liés à l'usage du tabac reste l'un des principaux objectifs de l'industrie et a été vigoureusernent étudié. »

« A cet égard, British American Tobacco a réaffirmé son engagement à plaider en faveur d'alternatives moins nocives au tabac. Freddy Messanvi, Directeur des Affaires Juridiques et Externes pour British American Tobacco West Africa Africa, commente que les cigarettes électroniques sont un prolongement naturel de notre vision et objectif désiré en ce qui concerne la réduction des risques liés à l'usage du tabac. Cela représenterait une avancée et une transformation de notre industrie car ces dernières produisent de la nicotine vaporisée sans les effets secondaires néfastes de la fumée du tabac. »

Il existe peu de produits, fruit d'années de recherches approfondies menées par des fabricants de tabac quant aux alternatives moins nocives aux cigarettes, tels que les produits à base de nicotine, les produits chauffants, les cigarettes électroniques, etc. Les plus connus parmi ces derniers sont certainement les cigarettes électroniques. Les cigarettes électroniques fournissent des preuves tangibles en faveur de la réduction des méfaits du tabac. »

Il Il ne fait aucun doute que les cigarettes électroniques sont beaucoup moins nocives que les cigarettes conventionnelles. Plus important encore, les fumeurs à long terme peuvent les utiliser en tant que substitut aux cigarettes conventionnelles afin de les aider à fumer ou, au moins à passer à une alternative moins nocive.

« Les experts de la santé ainsi que les résultats en matière de recherche médicale ont confirmé le potentiel réduit de risques liéà l l utilisation des cigarettes électroniques. Dans un rapport soumis à la Chambre des Communes du Royaume-Uni sur les cigarettes électroniques, qui a examiné l'impact des cigarettes électroniques sur la santé, Charity Cancer Research au Royaume-Uni a souligné les avantages de la cigarette électronique. »

Corganisme a souligné que « les cigarettes électroniques sont certainement beaucoup moins nocives que les cigarettes puisqu'elles ne contiennent pas de tabac ». Cette enquête fait suite à un examen publié en 2015 par Public Health England, selon lequel les cigarettes électroniques étaient environ 95% moins nocives que les cigarettes conventionnelles." 11

"M. Messanvi rajoute qu'en tant qu'organisation responsable, nous continuerons à respecter toutes les lois des pays dans lesquels nous opérons et explorerons constamment des offres plus sûres et novatrices pour les consommateurs adultes, dans le cadre de notre engagement à réduire les risques liés à la consommation de tabac. »

FIN

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