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Un chauffeur de la Croix-Rouge porté disparu dans le Soum

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Ouagadougou 04 mai 2018 - Dans la journée du jeudi 03 mai 2018, la Croix-Rouge burkinabè a perdu les traces de l'un de ses chauffeurs en mission dans la province du Soum. Il a quitté Djibo aux environs de 10h pour Arbinda.

Toutes les tentatives de communication avec lui sont restées vaines après son passage au village de Gouna. Il n'a pas été aperçu au village de Béléhédé, situé sur le même axe.

La Croix-Rouge burkinabè, tout en déplorant cette situation, met tout en œuvre avec ses partenaires pour que rien de grave n'arrive au chauffeur.

Sachant compter sur la collaboration de toutes les parties, elle réaffirme son attachement à ses principes fondamentaux d'Humanité, d'Impartialité et de Neutralité pour une assistance humanitaire à tous ceux qui sont dans le besoin, sans aucune distinction.

Le Secrétaire Général
W. Lazare ZOUNGRANA
Chevalier de l'Ordre National


Décès de Mme IPIHI SETOU SYLLA /NAPON : Remerciements

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Les grandes familles NAPON, SYLLA, KIBORA, DIASSO ZACSONGO, NACRO, NIGNAN, NABE, OUATTARA, ENEAU, GUINDO, à Léo, Kassou Kaya-Navio, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Koudougou, Dédougou, Guinée Conakry, Côte d'ivoire, Mali et Paris ;

Les familles alliées SOUMAH, SANOU, KONE, DIOP, SAMAKE, TRAORE, OUEDRAOGO, SOME, BAZONGO, LO, FOFANA, NAMA, COULOUBALY, YARO, DAO, NANA, OUATTARA,
M. Fodé Mohamed SYLLA ;
Les enfants Cheik Omar Yémis et épouse Madina SOUMAH, Aboubacar Sidiki et épouse Vindalo Rosine SANOU , Khadijatou Ahanata et époux Georges Erwin KONE ;

Remercient du fond du cœur tous ceux qui ont de près ou de loin compati à leur douleur à travers leurs différents soutiens lors du rappel à Dieu le 1er avril 2018 et de l'inhumation le 2 avril 2018 à Bobo-Dioulasso de leur fille, épouse, mère, sœur, tante, grand-mère,

Mme IPIHI SETOU SYLLA /NAPON

Elles vous informent par ailleurs que le Doua du 40ème jour aura lieu le jeudi 10 Mai 2018 dans la Famille KIBORA à Koko (Bobo Dioulasso)

QU'ALLAH VOUS RENDE VOS BIENFAITS AU CENTUPLE.

Journée internationale de la liberté de la presse : Les journalistes du sud-ouest se sont retrouvés pour 48 heures

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La 25e journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée à Gaoua les 2 et 3 mai 2018 à travers plusieurs activités qui ont regroupé la cinquantaine de journalistes venus des quatre provinces du sud-ouest.

Les journalistes du sud-ouest ont célébré la journée du 3 mai à travers une formation, un débat de presse radio, un jeu radio et une partie de sport entre confrères, militaires et paramilitaires. Cette célébration àété parrainée par l'ONG Plan Bureau du sud-ouest, MEDA D. G. Clément. C'est ainsi que le mercredi 2 mai 2018, des confrères ont animé sur les antennes de la RTB2 Gaoua un débat de presse et un jeu radio synchronisés avec les radios du sud-ouest en faveur des enfants. Dans la soirée de ce même jour, l'équipe de la presse a livré un match amical de volley ball contre les militaires du 22 RIC de Gaoua qui l'emporte par 3 sets à 2.

Le jeudi 3 mai 2018 , les journalistes se sont retrouvés à l'hôtel Nongtaba pour une formation sur le thème « rôle des médias dans la promotion des droits et la protection des jeunes filles dans la région du sud-ouest , pour lutter contre les grossesses en milieu scolaire , les mariages d'enfants et les mutilations génitales féminines », présenté par KAM Ollé Administrateur des Affaires sociales en service à la Direction Régionale de la promotion de la femme de la famille et de la solidarité nationale du sud-ouest. En plus du thème central, deux autres modules ont été abordés à savoir le projet sur jeune fille, aide familiale présenté par le superviseur de zone Poni de la croix rouge DA Ollo Romuald, et les expériences Plan Sud-ouest sur cette thématique développée par le représentant du parrain Kompazou KONE.

Pour le parrain, accompagner les médias dans leurs activités permettra à sa structure d'atteindre son objectif premier qui est la protection des droits de l'enfant. Après la formation les journalistes ont échangé sur la création d'un réseau de journalistes du sud-ouest pour la promotion des droits de l'enfant. La journée a pris fin avec un match de football amical entre les médias et la police nationale, où la presse a mis au garde à vous les flics par le score de deux buts à 1.

Boubacar TARNAGDA

Religion : La jeunesse de Saaba entend faire de la cohésion inter religieuse, une culture à entretenir

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Du 4 au 6 mai 2018, le terrain communal de Saaba abrite la 3ème édition des 72 heures inter religieuses des jeunes de Saaba. Sous le thème « Mes petits-enfants aimez-vous les uns les autres », la jeunesse de Saaba entend faire de la parfaite cohésion inter religieuse, une véritable culture à entretenir surtout au niveau de la frange jeune de la population. Durant trois jours, des jeunes issus de toutes religions confondues recevront des enseignements qui viseront à leur inculquer le sens de la culture inter religieuse.

Ils sont environ 5000 jeunes des différentes confessions religieuses à participer aux 72 heures inter religieuses de la jeunesse de Saaba. Pour cette troisième édition, les jeunes de Saaba ont choisi de vivre ces 72 heures sous le thème « Mes petits-enfants aimez-vous les uns les autres » tiré de Jean 13, 34. Le choix de ce thème selon la jeunesse de Saaba, a été fait à l'image de la vie de Saint Jean qui invitait les enfants à s'aimer.

Objectifs des 72 heures inter religieuses

Les 72 heures inter religieuses selon Marc Wendenso Zallé, président paroissial des jeunes de Saaba, visent à inculquer aux jeunes les valeurs essentielles de la tolérance religieuse. En effet, les objectifs poursuivis par la présente édition des 72 heures de la jeunesse de Saaba sont entre autres d'enseigner aux jeunes le sens de la culture inter religieuse et permettre la fraternisation et la communion entre les jeunes de divers horizons, cultures et couches socioéconomiques. La jeunesse de Saaba entend également durant ces trois jours faire de la culture religieuse une arme contre le terrorisme. En effet, c'est à travers des dialogues et des échanges qu'ils arriveront à vaincre le terrorisme.

Activités qui marqueront les 72 heures inter religieuses

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Marc Wendenso Zallé ; Président paroissial des jeunes de Saaba

Plusieurs activités marqueront les 72 heures inter religieuses, à entendre le président paroissial des jeunes de Saaba. Il s'agit entre autres du curage des caniveaux, de la tenue d'un maracaña entre les religions présentes, des échanges entre les participants des différentes religions. A cela s'ajoutent un don de sang et une Kermesse. Les jeunes recevront également une sensibilisation sur le mariage inter religieux. Toutes ces activités visent àétablir une relation permettant une bonne cohésion entre les différentes confessions religieuses.

Initiative salutaire

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Pascal Dibloni, représentant des Asemblées de Dieu

L'initiative est bien appréciée du côté des participants. « C'est une bonne initiative étant donné qu'elle regroupe toutes les religions pour prôner la paix et la tolérance au Burkina Faso, nous nous en réjouissons beaucoup » a laissé entendre le représentant de la religion protestante, Pascal Dibloni. Le même avis est partagé du côté de la religion catholique qui estime que ces 72 heures contribueront à combattre le germe du terrorisme et favoriseront la tolérance au sein des religions.

Milaine Tiendrebeogo
Le Faso.net

Cyber sécurité : Vers l'élaboration d'une stratégie nationale

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Le Ministre du développement de l'économie numérique et des postes, Hadja Ouattara/Sanon a lancé le jeudi 3 mai 2018 une étude sur l'élaboration de la stratégie nationale de cyber sécurité. Il s'est agi pour les participants, entre autres, de faire une cartographie des risques et des menaces dans le cyber espace burkinabè.

L'internet, devenu incontournable dans la vie des citoyens, est aussi source de plusieurs dangers pour les utilisateurs. Personne physique, entreprises, institutions étatiques ou non, tout le monde est exposé aux dangers que véhicule cet outil.
Le Burkina qui entend prendre les devants en sécurisant son cyber espace a décidé de se doter de moyens adéquats. Pour cela, une étude, dont le début a été lancé le jeudi dernier, a été initiée. Elle est conduite par l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) en collaboration avec une société tunisienne.
« Le secteur de l'économie numérique est en pleine progression avec la création d'entreprises et d'activités croissantes. Ce qui constitue un vivier important que nous nous devons de protéger contre les différentes menaces et vulnérabilités. C'est pourquoi le gouvernement du Burkina a créé toute une agence nationale pour œuvrer à la sécurisation du cyber espace », a expliqué Mme le Ministre du développement de l'économie numérique et des postes.

Faire la cartographie des risques

Venus de plusieurs structures étatiques et des entreprises privées œuvrant dans le domaine de la cyber sécurité, les participants ont fait une cartographie des menaces sur les personnes physiques et morales. « Il s'agira de faire l'état des lieux, d'établir une liste des risques et des menaces qui sont présents sur le cyber espace burkinabè. Nous allons proposer des éléments d'une stratégie avec son cadre de mise en œuvre pour qu'il soit opérationnalisé le plus vite avec les mesures d'accompagnement en terme de renforcement de capacités, de spécification technique des solutions matérielles et logicielles nécessaires à l'exécution de ce plan stratégique avec le plan opérationnel pour l'agence nationale de sécurité du système d'information soit vraiment leader de ce projet et qu'il puisse permettre à ce projet d'avoir du succès », a indiqué Mohamed Hamdi, expert en cyber sécurité.

Piloté par l'ANSSI, le projet poursuit l'objectif de rendre l'agence opérationnelle afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle. « C'est un projet très ambitieux mais à la fois très sensible pour les intérêts de l'Etat burkinabè. Le projet touche à deux volets importants : la stratégie nationale avec l'opérationnalisation de l'ANSSI qui est l'organe majeur et le référentiel général de sécurité qui vise àétablir les normes de sécurité globale qui vont régir le climat de cyber sécurité dans l'espace burkinabè», a ajouté l'expert tunisien.

L'ANSSI, une agence qui peine à se mettre en place

Créée le 3 juillet 2013, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information éprouve toujours des difficultés à se mettre en place. Elle s'est vu confier entre autres missions de réduire la vulnérabilité du cyberespace national, de gérer les incidents de sécurité des systèmes d'information. Mais depuis lors, l'ANSSI a été rattachée à plusieurs structures. Ce qui l'a privée de financements pendant plus de trois ans après sa création. Mais elle a tout de même réussi, sous la houlette du colonel François Ouédraogo, àélaborer des textes régissant son fonctionnement, recruter son personnel, etc. Mais pour le patron sortant de l'ANSSI, il est nécessaire pour le gouvernement de mettre les moyens à la disposition de l'agence afin qu'elle puisse jouer correctement son rôle.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Burkina : Le coût du Hadj 2018 revu à la baisse

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Dans le communiqué ci-après, le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque informe les candidats au pèlerinage que le coût du Hadj 2018 a été revu à la baisse. Il est arrêtéà la somme de deux millions deux cent quatre vingt cinq mille (2 285 000) FCFA au lieu de la somme de deux millions trois cent trente trois mille deux cent soixante dix (2 333 270) FCFA.

Jazz à Ouaga 2018 : Le public départagé entre Jef Neve et Florence Chitacumbi

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La 26ème édition de Jazz à Ouaga a lieu du 27 avril au 5 mai 2018. La 5ème soirée s'est tenue le vendredi 4 mai 2018 à l'espace culturel Reemdoogo, avec les artistes Jef Neve de la Belgique et Florence Chitacumbi de la Suisse.

« Les deux prestations étaient à la hauteur de ce qu'on attendait des deux groupes. Deux styles très différents », a affirmé le jazzophile Daouda Pankolo.
En effet, les amoureux du jazz ont communié avec deux tendances : le jazz pur avec Jef Neve et le jazz multicolore avec Florence Chitacumbi.

Premier à monter sur scène, le pianiste Jef Neve était accompagné de Jens Bouttery à la batterie et Lennart Heyndels à la guitare basse. Le nom de son équipe est « Jef Nev Trio ». Il a chanté des titres comme Amour interdit, Lake Kivu et Space music. En ce qui concerne « Lake Kivu », Jef Neve explique que c'était lors d'un de ses voyages en République démocratique du Congo (RDC), qu'il a eu l'inspiration en regardant le Lac Kivu.

Jef Neve est un pianiste, compositeur et arrangeur belge. En 2000, il a obtenu les diplômes de piano jazz et classique avec une grande distinction au « Lemmens Institut » de Louvain. L'année suivante, il a reçu le diplôme de musique de chambre, avec la plus grande distinction.

Après avoir remercié son « chaleur public » et les organisateurs de Jazz à Ouaga de l'avoir invité, Jef Neve cède sa place à Florence Chitacumbi.
Suisse d'origine Angolaise, Florence Chitacumbi a le métissage dans le sang et dans la voix. Ses compositions sont en français, anglais, douala (Cameroun) et umbundu (Angola). Elle a exploré les univers de la soul, du jazz, du groove et de l'afrobeat. Florence Chitacumbi était en complicité avec Florence Melnotte au piano et Christophe Bovet à la guitare.

Lors de sa prestation, elle a chanté des titres tels que : L'unité dans la diversité, Akoko (hommage aux africains qui vivent en asile en Europe) et Confiance. Sa chanson « Four women » est un hommage aux quatre femmes qui l'ont inspirée : Myriam Makeba, Angela Davis, Bilie Holiday et Nina Simone. Ainsi, les jazzophiles ont été embarqués dans un voyage au rythme des sons mêlés.

« J'ai trouvé le public très réceptif et chaleureux. On ne me connaît pas ici. Je fais de la musique assez métissée donc je ne sais pas s'ils sont habitués ou pas. Ils étaient à l'écoute et cela m'a permis de passer un bon moment d'échanges », a confié Florence Chitacumbi.

Réactions des spectateurs

A la fin du spectacle, certains amoureux du jazz n'ont pas hésitéà nous faire part de leurs réactions.

Liliane Geneste : « On a eu du très bon jazz ce soir. C'était très intéressant. J'ai beaucoup aimé la prestation du trio belge. Je ne connaissais pas le groupe mais j'ai aimé dès la première découverte, et c'est ça l'intérêt d'un festival ».
Anastasia : « Tout était super : les groupes et le public. La deuxième prestation m'a plus touchée parce que Florence a une voix très sensible et toutes ses chansons avaient un sens profond ».

Daouda Pankolo : « Les deux prestations étaient à la hauteur de ce qu'on attendait des deux groupes. Deux styles très différents. Pour les puritains, je pense qu'ils ont été satisfaits par la première prestation. Pour le second groupe, c'est un jazz multicolore et on s'est retrouvé dedans. Ça fait plaisir ! J'ai aimé les deux groupes ».

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Ecole nationale de santé publique : Dr Emile Pargui Paré installé dans ses fonctions de directeur général

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La secrétaire générale du ministère de la Santé, a procédé dans la matinée du jeudi 3 mai 2018 dans l'amphithéâtre B archi-comble de l'Ecole nationale de santé publique (ENSP), à la passation de charges entre la directrice générale sortante, Bonou Martine /Bationo et le directeur général entrant, Emile Pargui Paré.

Le Conseil de ministres en sa séance du 21 mars 2018 a nommé le Dr Emile Pargui Paré, directeur général de l'Ecole nationale de santé publique (ENSP). Il succède à ce poste à Dr Bonou Martine/Bationo qui quitte l'ENSP aux termes de deux mandats.
Au cours de la cérémonie de passation de charges présidée par la secrétaire générale du ministère de la Santé, le représentant du personnel de l'Ecole nationale de santé publique a dressé un bilan élogieux et des applaudissements nourris à la directrice générale sortante, après de bons et loyaux services rendus à l'ENSP au cours des six dernières années.

Selon lui, sous la houlette de la Dr Martine Bonou/Bationo, l'Ecole nationale de santé publique a engrangé des résultats significatifs au plan national et international. Parmi lesquels, des efforts consentis pour doter toutes les directions régionales et les structures déconcentrées en personnel, le paiement régulier des salaires et primes d'encouragement aux fonctionnaires de l'Etat détachés auprès de l'institution, au personnel contractuel de l'Ecole, l'organisation permanente des sessions de formation, la régularité dans l'organisation des voyages d'études et l'attention soutenue accordée au personnel au cours des évènements sociaux.
Pour ce qui concerne le nouveau directeur général, le Dr Emile Pargui Paré, beaucoup de défis restent à relever au cours de sa « gouvernance ».

De l'avis du porte-parole du personnel, il doit s'attaquer à un des grands chantiers inachevés de son prédécesseur à savoir ; inscrire l'Ecole dans le système de management de la qualité, le renforcement des compétences du personnel administratif et la formation en master en sciences infirmières et obstétricales des enseignants de l'Ecole nationale de Santé publique et surtout la relecture du statut de l'Ecole nationale de santé publique pour l'adapter à la loi 057-2017/AN portant statut de la Fonction publique hospitalière qui ouvrira enfin un plan de carrière pour le personnel recruté par l'Ecole nationale de santé publique. D'un budget de fonctionnement de 794 millions de FCFA en 2012, l'ENSP est passée à près de deux milliards de FCFA à ce jour avec trois cent trente sept (337) agents et des écoles régionales sur toute l'étendue du territoire.

A l'issue de son installation le directeur général, Emile Pargui Paré a salué les acquis de la directrice générale sortante, Dr Bonou Martine /Bationo. Dans son allocution, Dr Emile Pargui Paré a déclaré avoir été nommé pour la première fois en Conseil de ministres après trente deux ans de parcours professionnel dans l'administration. De ce point de vue, il a remercié le ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda qui a placé sa confiance en sa modeste personne pour succéder à une femme pétrie d'expérience, ancienne ministre des Arts et de la Culture. « Le Chat noir réussira-t-il ou échouera-t-il sa mission ? » Le Dr Paré a déclaré sans ambages à ceux qui se posent cette question que tout réside dans son approche de sa nouvelle mission : « marquer de son empreinte cette Ecole prestigieuse à travers des réformes et actions axées sur les valeurs suivantes :

- Instaurer une gouvernance vertueuse
- Engager une dynamique de mobilité administrative
- Mettre l'homme à la place qu'il faut
- Faire de l'Ecole un pôle de croissance intellectuelle et professionnelle à l'image des pôles de croissance économique ».

S'adressant aux élèves et étudiants de l'ENSP, le nouveau directeur général dit ne pas vouloir « Du yada yada ici !! ». Cependant, il a affirmé marquer son engagement à la collaboration, à la communication dans l'esprit de donner un enseignement et une formation de qualité, d'excellence, de performance, en phase avec les réalités socio-économiques de notre pays. « Telle sera ma contribution à la mise en œuvre du programme du Président Roch Marc Christian Kaboréà ce poste de directeur général de l'Ecole nationale de santé publique du Burkina Faso ». Bon vent Sacré Chat Noir du Nayala !

Salif Ouédraogo
Collaborateur


Promotion immobilière : CGE immobilier inaugure son agence principale à Ouagadougou

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CGE Immobilier, « le bâtisseur à vos côtés » se rapproche davantage de sa clientèle avec l'inauguration, vendredi 4 mai 2018, de sa principale agence à Ouagadougou par le ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Dieudonné Maurice Bonanet. Moderne et spacieuse, cette agence, selon le P-DG du Groupe CGE, Saidou Tiendrébéogo, a été conçue pour offrir l'expérience la plus agréable à tous les clients qui ont vu en l'entreprise, le partenaire idéal pour la réalisation de leurs projets.

CGE, Compagnie Générale des Entreprises, poursuit sa politique d'expansion au grand bonheur de ses clients. Après l'ouverture de l'Agence Sud, en novembre 2017, les premiers responsables de la sociétéétaient entourés du ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Dieudonné Maurice Bonanet, et du maire de la commune de Ouagadougou, Armand Béouindé, pour l'inauguration cette fois-ci de l'agence principale, au cours d'une soirée soft et rock n roll.

Aménagée sur environs 700 m2, la nouvelle agence est située au niveau de l'immeuble Boubacar Diallo, sur l'avenue Houari Boumedienne. Après la coupure du ruban, les autorités ont eu droit à une petite visite guidée des locaux occupés par une équipe qui incarne la rigueur au travail, l'intégrité, la transparence et la responsabilité, des valeurs qui constituent l'ADN même du Groupe CGE. Ainsi donc, les clients pourront trouver une écoute attentive auprès des conseillers commerciaux, du personnel administratif, sous la houlette du chef d'agence.

Club privilège, une opportunité pour tous

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Coupure du ruban par le ministre de l'habitat et de l'urbanisme (au milieu) entouré du P-DG du Groupe CGE (à gauche) et du maire de la commune

Cette ouverture officielle a étéégalement l'occasion pour CGE Immobilier de lancer le Club Privilège qui ne présenterait que des avantages, à en croire le directeur général, Christian Vande Craen. L'un de ses avantages est le parrainage. En effet, selon M. Vande Craen, chaque client qui viendra avec un filleul pour concrétiser l'acte d'acquisition de son logement à CGE immobilier recevra un bon d'achat de 150 000 F CFA à valoir chez l'un des partenaires commerciaux de la société. Et puisqu'elle a l'habitude de privilégier les actes par rapport aux paroles et n'a d'autre choix que de maintenir sa position de leader dans le marché de l'immobilier au Burkina, CGE Immobilier a procédé séance tenante à la remise d'un chèque de 150 000 F CFA à M. Yonli Modeste, pour avoir convaincu son employé, Konaté Zakaria à adhérer à la grande famille CGE Immobilier. Quant au filleul, Zakaria, il n'a pas été oublié et est reparti avec un bon de restauration d'une valeur de 30 000 F CFA.

La ville du futur ?

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Saidou Tiendrébéogo, P-DG du Groupe CGE parle de la Ville Nouvelle de Yennenga localisée à Koubri

CGE immobilier, c'est de la vision et de l'innovation au quotidien. L'un de ses ambitieux programmes reste à ce jour la Ville Nouvelle de YENNENGA localisée dans la commune rurale de Koubri à quelques encablures de Ouagadougou. Selon le Président du Conseil d'Administration, dans cette ville nouvelle de 20 000 logements, CGE Immobilier a réinventé l'approche urbaine afin d'en faire une ville intelligente, une ville du futur. « Aujourd'hui, il ne s'agit plus d'offrir un logement mais de veiller à ce que le cadre de vie soit le plus harmonieux possible », a indiqué le Saidou Tiendrébéogo. La ville nouvelle de Yennenga, à l'en croire offrira entre autres des logements pour diverses bourses, des appartements, des hôtels, une cité administratives, des écoles, des centres de santé, des terrains de sport, des lieux de culte, un parc urbain, des places et aires de jeux, une place Yennenga, un obélisque d'environ 70m et un boulevard principal long de 3,5km, etc.

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4 Christian Vandecraen, Directeur général de CGE Immobilier

Pour ce qui est de la viabilisation, Saidou Tiendrébéogo a annoncé qu'une convention a été déjà signée avec l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), il y a quelques mois et l'eau est attendue dans un mois et demi. Pour ce qui est de la Société nationale d'électricité burkinabè (SONABEL), une convention sera signée dans les semaines à venir, il est prévu le démarrage de l'électrification. « Nous projetons d'ici la fin de l'année, pour ce qui concerne la première tranche, avoir l'eau, l'électricité et toutes les voieries y compris certaines voies bitumées », a laissé entendre M. Saïdou Tiendrébéogo.

Un partenaire « sérieux »

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Une vue des invités à la cérémonie d'ouverture

Pour le maire de la commune de Ouagadougou, CGE Immobilier est un partenaire stratégique et sérieux de la capitale burkinabè. CGE Immobilier s'est toujours distinguée par la qualité de ses ouvrages. Il en veut pour preuve les logements construits à Bassinko. Dans la même veine, le ministre Bonanet estime que CGE est tout simplement un exemple et l'Etat, qui compte sur l'accompagnement des promoteurs immobiliers de cette envergure pour la mise en œuvre du plan national de développement économique et social dans son volet habitat et urbanisme.

CGE en bref

En rappel, CGE Immobilier est l'une des filiales du Groupe CGE en plus de CGE BTP. Le groupe, qui compte plus de 2 500 employés et ouvriers qualifiés, est nanti d'une forte expérience de plus de vingt ans et est actif au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, en Côte d'Ivoire, au Niger, au Sénégal et au Togo. En plus de l'agence Sud et l'agence principale, CGE Immobilier veut ouvrir une autre agence à l'Est de Ouagadougou et s'implanter à Bobo-Dioulasso, la capitale économique. La société est résolument engagée à obtenir la certification ISO 9001-2015, la meilleure voie pour elle de viser l'amélioration continue de son système de management de la qualité, et à veiller aux exigences du métier, du client et de tous ses autres partenaires directs ou indirects.

Douanes de Ouagainter : Le syndicat dénonce une « campagne de dénigrement » contre le chef de la brigade commerciale

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Dans la matinée du 4 mai 2018, le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des douanes, Mathias Kadiogo, était face à la presse. Objectif : Eclairer l'opinion nationale sur les faits relatifs à la conduite des activités douanières au sein du bureau des douanes de Ouaga-route communément appelé« Ouagainter ».

« (…) des individus mal intentionnés ont envahi les radios diffusion de la place pour mener une campagne dont le but est de salir l'image du chef de la brigade commerciale du bureau des douanes de Ouaga route, Ali Guissou, de porter atteinte à son honneur et son intégrité et, de susciter son éviction du poste qu'il occupe et, même détruire sa carrière », a déclaré le secrétaire général (SG) du Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD), Mathias Kadiogo lors d'une conférence de presse organisée le 4 mai 2018 à Ouagadougou. En effet, l'histoire remonte au 31 mars dernier. Salif Nikiéma, un importateur qui « bénéficiait d'une facilité d'enlèvement de ses marchandises » au bureau des douanes de Ouagainter aurait été pris en flagrant délit de fraude portant sur une importation de sucre en poudre.

Ainsi sur instruction du chef de bureau des douanes, M. Guissou s'est rendu au bureau, dans la matinée, avec deux de ses agents, pour réceptionner et traiter les déclarations relatives à six chargements de sieur Nikiéma. Ceci en vue de lui permettre d'enlever ses marchandises. Cependant, l'identification des colis a décelé des irrégularités, à savoir la non-conformité des chargements de quatre camions sur les six. Pour plus de précision, M. Kadiogo a fait comprendre que sur les documents étaient clairement inscrits 1015 colis de marchandises diverses pour chacun des quatre véhicules alors que les chargements étaient constitués de sacs de sucre en poudre.

Conscient de la gravité de son acte, le mis en cause a pris ses jambes au cou. Joint au téléphone, il aurait promis de revenir s'expliquer. « Mais quelle ne fut la surprise du chef de la brigade commerciale de recevoir sur son téléphone quatre messages de transferts d'argent d'un montant de trois millions de F CFA », a dit le SG. Pour plus de transparence, à l'en croire, M. Guissou a joint les expéditeurs au téléphone qui lui ont affirmé que c'était de la part de M. Nikiéma, l'une des rares personnes à pouvoir enlever ses marchandises les week-ends. Frustré et surpris par ce geste de corruption, il l'a sommé de retirer l'argent de son compte. Ce qui fut fait.

Pendant ce temps, les investigations se poursuivaient. Et au SG d'ajouter que les agents ont découvert que lesdits véhicules sont arrivés à Ouagainter respectivement les 19,21 et 22 mars. Puis de déduire que c'est à la recherche de moments favorables qu'ils ont été stationnés dans l'enceinte douanière jusqu'à cette date du 31 mars.

Invitéà venir procéder au déchargement des véhicules afin que le service puisse faire la visite et le dénombrement des colis, il ne s'est encore pas présenté, nous explique M. Kadiogo. Finalement, c'est le 16 avril qu'il est de nouveau revenu au bureau des douanes. L'homme aurait alors ordonnéà ses chauffeurs de positionner les véhicules comme le souhaite la douane et de procéder au déchargement des marchandises dans les magasins sous douane. Sans pour autant assister à ces opérations.

« Après le déchargement, les agents ont reconnu des chargements constitués uniquement de 3361 sacs de 50 kg de sucre en poudre d'origine France, soit environ 168 tonnes d'une valeur estimée à plus de 42 millions F CFA ». Or, poursuit-il, l'intéressé ne dispose pas de l'autorisation spéciale d'importation du sucre. Ce qui rend la marchandise prohibée.

M. Kadiogo rassure qu'un procès-verbal de saisie a été rédigé contre le sieur Salif Nikiéma, ses éventuels complices et les intéressés à la fraude, et la justice a été saisie à cet effet. « Aidez-nous, vous les journalistes de la radio, à identifier les auteurs de la campagne de dénigrement contre M. Guissou », a-t-il demandé.

Pour le SYNATRAD, cette découverte interpelle tous les douaniers à plus de vigilance, de rigueur et de méfiance vis-à-vis de certains importateurs qui sont sans scrupule. Un appel a été aussi lancé en direction des autorités de la direction générale des douanes pour qu'elles prennent toutes les précautions pour assurer une bonne gestion de cette affaire de fraude, de corruption et d'atteinte à l'honneur de l'agent Guissou.

Aïssata laure G. Sidibé
Lefaso.net

Décès de ZOUNGRANA WEND-LAMITA CHRISTIANE : Remerciements et faire part

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Sa Majesté Naaba Sannem de Zorgho
Le Chef coutumier de Pissin/Zorgho
La Grande Famille OUBDA à Guelgin(Koupéla)
Les Familles ZOUNGRANA, KABORE, OUEDRAOGA, YAMWEMBA à Pissin/Zorgho et Ouagadougou

Les Famille alliées MAIGA, CONGO, KOCTY, OUEDRAOGO, ILBOUDO, BAGA et MALGOUBRI
Madame veuve ZOUNGRANA/KABORE Marie Albertine

Les enfants
CONGO/ZOUNGRANA Joséphine
ZOUNGRANA Fernand
ZOUNGRANA Victorien
KOCTY/ZOUNGRANA Florence
OUEDRAOGO/ ZOUNGRANA Elizabeth
ZOUNGRANA Vincent
ZOUNGRANA Raymond

Les petits enfants
Ismaël, Sonia, Alphonse, Diane, Cheik, Corneille, Eric, Rodrigue, Armelle et Teeg-Wendé Clarita Ludivine.

Remercient du fond du cœur les voisins, amis et connaissances, le Ministre d'Etat Simon COMPAORE, le Directeur Général des Douanes et son personnel, le Directeur Régional de l'enseignement et son personnel, le personnel du Lycée technique Charles Lavigerie et les élèves, le personnel de la CARFO, du CENASA et les autorités religieuses pour vos nombreuses marques de sympathie, de compassion et de soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu et de l'inhumation le vendredi 20 avril 2018 à Ouagadougou de leur très chère regrettée fille, sœur, mère, tante et cousine :

ZOUNGRANA WEND-LAMITA CHRISTIANE
Précédemment Professeur au Lycée technique Charles Lavigerie

Ils vous informent que des messes pour le repos de son âme seront dites :
- Tous les dimanches du 29/04/2018 au 19/08/2018 à la Paroisse Saint Pierre de Gounghin 07h00
- Les 13, 20 et 27 mai à la Paroisse Saint Pierre de Gounghin 09h00
- Les 9, 11, 18, 22 et 25 mai à Bethleem ( Cathédrale) 13h00
- Le dimanche 13 mai à la Cathédrale 11h00
- Le jeudi 31 mai au Lycée Technique Charles Lavigerie 08h00

« Je suis la résurrection et la vie, qui croit en moi, fut-il mort vivra et quiconque vit et croit ne mourra jamais » Jn 11, 25-26

Union de de prière

La UNE de l'Économiste du Faso numéro 251

Burkina : Voici les prix d'achat du coton graine pour la campagne 2018/2019

Burkina : Voici les prix de cession des intrants agricoles pour la campagne 2018/2019

Réponses aux catastrophes : La ville de Ouagadougou dispose désormais d'un Plan

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La commune de Ouagadougou, dispose désormais d'un Plan de préparation, de réponses aux catastrophes et de relèvement post-catastrophes. Le document a été remis lors d'une cérémonie officielle aux autorités communales ce jeudi 3 mai 2018 dans la salle de réunion de l'hôtel de ville.

En septembre 2009, il y a moins de dix ans, Ouagadougou se réveillait trempée dans l'eau. Ces inondations en son temps avaient causé de nombreuses victimes parmi lesquelles 181 318 personnes sinistrées, 49 décès et 61 blessés. Cela sans compter les dégâts au plan matériel. Pour ne plus vivre ces temps apocalyptiques, un Plan de préparation, de réponses aux catastrophes et de relèvement post-catastrophes de la commune de Ouagadougou a été produit grâce à l'appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d'autres partenaires. Cela dans l'objectif de soutenir les efforts du Gouvernement burkinabè et des collectivités locales à disposer des meilleurs outils de planification et de préparation aux urgences.

Un fort risque d'inondations

Le premier adjoint au maire de la ville de Ouagadougou Moussa Belem, n'a pas manqué de remercier les partenaires techniques et financiers pour avoir permis la production de ce plan qui est très important pour la quiétude des ouagavillois. Pour lui, le Conseil municipal mettra tout en œuvre pour que des réponses adéquates soient données à toutes ces catastrophes principalement celles qui sont les plus fréquentes à savoir les inondations et les vents violents. Il se rappelle qu'au lendemain de leur installation (après les élections de mai 2016), la commune a fait face une fois de plus à des inondations qui ont touché des personnes vulnérables et la gestion n'était pas du tout facile. Ce plan vient donc comme une solution et permettra à la commune de réagir avec efficacité.

Important outil d'aide à la prise de décision et d'aide à la gestion des catastrophes, selon le chef de l'Unité gouvernance et paix durable du PNUD au Burkina Faso Dieudonné Kini, ce Plan élaboré pour la période de mars 2018 à mars 2021, est un référentiel dont l'utilisation devrait permettre de mieux se préparer, de réduire les risques et de faire face aux catastrophes qui surviendraient dans la commune au cours des années à venir. Il prend seulement en compte quatre contingents majeurs à savoir :

 les inondations et vents violents ;
 les attaques terroristes ;
 les épidémies et épizooties ;
 les incendies et explosions accidentelles.

Toutefois, monsieur Belem a précisé que même si la disponibilité de ces outils, ne peut empêcher la survenue des catastrophes, si leurs contenus sont correctement mis en œuvre, cela permettrait entre autres de réduire de façon significative les risques de catastrophes.

Ce Plan a été produit dans le cadre du Projet de renforcement des capacités nationales de résilience. En plus des contributions propres au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ce projet a bénéficié de l'appui financier des gouvernements japonais et luxembourgeois. En tout, l'institution des Nations Unies a permis l'élaboration d'un plan national multirisques, de deux plans régionaux de contingence (Sahel et Nord) et de cinq plans communaux de contingence.

Marcus Kouaman
Lefaso.net


Sécurité alimentaire : Le Japon offre 5242 tonnes de céréales au Burkina Faso

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C'est une tradition ! Depuis près de 38 ans, le pays du soleil levant offre une aide alimentaire, connue sous le nom de KR au Burkina Faso. Ainsi, au titre de l'année fiscale 2016, le ministre en charge de l'agriculture, Jacob Ouédraogo, a réceptionné du riz d'une quantité contractuelle de 5242 tonnes pour une valeur de 370 millions de Yen japonais soit environ 1 milliard 850 millions de F CFA. C'était dans l'après-midi du 4 mai 2018, à Ouagadougou. Par ce geste, le gouvernement japonais veut contribuer à la réalisation de projets capables de sauver des populations vulnérables, gravement éprouvées par une pluviométrie capricieuse.

La cérémonie de réception de l'aide alimentaire a connu la participation des membres du gouvernement dont Mme le ministre Marie Laurence Ilboudo/Marchall de la solidarité nationale. Conformément aux échanges de notes signés le 15 septembre 2016, 20% du « KR 2016 », soit 1000 tonnes, seront distribués gratuitement aux populations vulnérables dans toutes les régions du Burkina Faso, à travers des associations caritatives. La grande partie (80%) soit 4200 tonnes sera monétisée pour constituer les fonds de contrepartie gérés par la direction générale de la coopération.
Soulignons que la responsabilité de la gestion de l'aide alimentaire est confiée à la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS). Ce don intervient dans un contexte de déficit céréalier constaté suite à la dernière campagne agricole au Burkina Faso.

Selon le ministre Jacob Ouédraogo, la production céréalière de la campagne agricole 2017-2018 a été estimée à 4 063 198 tonnes, soit une baisse de 11,03% par rapport à la campagne 2016-2017. Cette situation constitue une menace pour la sécurité alimentaire, qui est un socle pour la stabilité socio-économique. Pour le ministre, l'initiative du gouvernement japonais vient à point nommé : « Ce don va nous aider à soulager les populations vulnérables et faire en sorte que nous puissions lutter contre l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans notre pays (…) ».

Relativement à la coopération entre les deux pays, il dira qu'elle se passe « très bien ». « Nous apprécions cette coopération puisque depuis un certain temps, chaque année il nous vient en aide avec le don KR. Cette année encore, il a sacrifiéà la tradition », a-t-il indiqué. Reconnaissant, le ministre en charge de l'agriculture a adressé ses remerciements à l'heureux bienfaiteur et au peuple japonais qui « pensent qu'au Burkina, on aura besoin de riz de qualité».

L'ambassadeur Tamotsu Ikezaki a, pour sa part, exhortéà une utilisation rigoureuse et transparente de ladite aide pour qu'elle puisse servir au maximum à améliorer les conditions de vie des populations à la base. Aussi, a-t-il formulé le vœu qu'elle puisse renforcer les liens d'amitié entre le Japon et le Burkina Faso. Mais le moins qu'on puisse dire c'est que la coopération bilatérale entre les deux pays considère le domaine de l'agriculture comme un axe prioritaire à côté de l'éducation et de l'intégration économique sous-régionale.

M. Ikezaki s'est montré optimiste pour l'avenir du Burkina Faso : « Au regard du riche potentiel agricole du pays et des efforts déployés par le gouvernement, je suis convaincu qu'avec 80% d'agriculteurs, de grands bassins fluviaux, des aménagements hydro agricoles, et la mécanisation de l'agriculture, il sera en passe de devenir le grenier de la sous-région ». Pour ce faire, le Japon accompagne le Burkina Faso dans la mise en œuvre de deux projets.

Il s'agit en effet du « Projet d'études pour l'élaboration du programme national de développement de bas-fonds » et le « Projet pour la mise en place d'un modèle de promotion des cultures pour l'utilisation du phosphate naturel du Burkina Faso ». « C'est notre contribution à l'atteinte du 12e objectif de développement durable qui vise la consommation et la production responsable », a conclu l'ambassadeur du japon.

Après la réception officielle de l'aide alimentaire, six structures caritatives ont effectivement reçu leur part. Il s'agit notamment du Centre Havila de Ramongo (région du Centre-Ouest) ; Association Wendekuni (région du centre-Nord) ; Burkina vert (région du Nord) ; Association des secours aux personnes vulnérables (Boucle du Mouhoun) et le centre Delwendé de Tanghin.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Jazz à Ouaga 2018 : Une apothéose sous des sonorités mandingue et jamaïco-américaine

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Après six soirées de communion, les rideaux sont tombés sur la 26ème édition de Jazz à Ouaga. La cérémonie de clôture suivie du dernier spectacle se sont tenus au jardin de la musique Reemdoogo, le samedi 5 mai 2018. Elle a été présidée par le président de Jazz à Ouaga, Abdoulaye Diallo, en présence des invités de marque.

Lors de son mot d'ouverture de la soirée et par ailleurs, un mot de clôture pour cette 26ème édition, le président du festival Jazz à Ouaga, Abdoulaye Diallo a tenu à remercier le comité d'organisation pour le travail abattu. Mention spéciale a étéégalement faite aux amoureux du jazz qui à chaque affiche, ont répondu présent au rendez-vous.

Jazz à Ouaga 2018 a connu des hauts mais également des bas. En effet, Abdoulaye Diallo, au nom du comité d'organisation, a présenté ses excuses au public parce que l'artiste malienne Oumou Sangaré qui a été annoncée n'a pas pu honorer de sa présence suite à un « imprévu de dernière minute ».

A la demande du président de Jazz à Ouaga, tout le public a observé deux minutes d'applaudissements en la mémoire des artistes malien Habib Faye et burkinabè Hamidou Valian. Selon les explications de M. Diallo, ces deux artistes ont jouéà Jazz à Ouaga lors des éditions précédentes.

Après ce cérémonial, place au spectacle du jour. L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Burkina, David Young a annoncé la montée sur scène de l'artiste américaine Shola Adisa-Farrar.

Shola Adisa-Farrar, à travers sa belle mélodie, a fait voyager le public du Burkina Faso aux USA, en passant par la Jamaïque, terre de ses ancêtres. Née à Oakland en Californie, la chanteuse Shola Adisa-Farrar a grandi au sein d'une famille d'artistes où elle a été initiée dès l'âge de huit ans.

Avant que le second artiste ne monte sur scène, l'humoriste ivoirien Maréchal Zongo a changé la tension des jazzophiles par son art de faire rire.
Comme prévu dans le programme de cette 26ème édition de Jazz à Ouaga, le claviériste malien de renom, Cheick Tidiane Seck est monté sur scène. Selon lui, « les origines du jazz sont partout en Afrique avant d'aller aux Amériques ».
Les deux artistes Shola Adisa-Farrar et Cheick Tidiane Seck ont ainsi, à travers leur savoir-faire, bouclé la boucle du festival.

Du 27 avril au 5 mai 2018, les jazzophiles ont été tenus en compagnie de belles sonorités du jazz. La 26ème édition de Jazz à Ouaga a vu la présence des artistes de la Belgique, du Burkina Faso, des Etats-Unis d'Amérique, du Ghana, du Mali, de la Suède et de la Suisse. Rendez-vous en 2019 pour la 27ème édition.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Musique : Abdoulaye Cissé célèbre son Jubilé d'Or

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Ce 5 mai 2018, le CENASA a abrité le 50ème anniversaire de musique du chanteur, auteur-compositeur et guitariste, Abdoulaye Cissé. Pour lui, ce Jubilé d'Or représente 50 ans de combat dans la réalisation de ses œuvres.

Abdoulaye Cissé, Chanteur, auteur-compositeur et guitariste, a fêté son jubilé d'Or ce samedi 5 mai 2018 au CENASA. Pour exprimer sa joie, il a tenu un concert au cours duquel il a partagé ces instants de bonheur avec ses mélomanes. Pour cette icône de la chanson burkinabè des indépendances à maintenant, c'est plutôt 50 ans de combat. « Aujourd'hui je peux dire que je suis content », a laissé entendre l'artiste.

Par ailleurs, pour lui, ces 50 ans de carrière sont une source de joie car cet anniversaire lui a permis également de connaitre la valeur de ses œuvres et de revoir des amis qu'il avait perdu de vue. « C'est une très grande joie pour moi car je découvre que j'aurais fait une très grande erreur si je n'avais pas célébré cet évènement. Du fait que les gens se soient mobilisés et aient fait le déplacement, tout cela m'a permis de revoir ceux que j'avais perdus de vue et d'autres qui viennent de me découvrir. Je suis content » a déclaré Abdoulaye Cissé.

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Amity Méria lors de sa prestation

Au cours de la célébration de son jubilé d'or, de nombreux artistes musiciens burkinabè ont tenu à rendre hommage à l'artiste à travers leurs prestations. « 50 ans, ce n'est pas 50 jours » a laissé entendre Dez Altino, chanteur burkinabè. Pour lui, Abdoulaye Cissé mérite cet hommage car il a marqué le monde de la musique burkinabè du temps de la Haute Volta à nos jours. Un autre artiste qui a ému le public à travers sa prestation est Amity Méria. Pour la chanteuse burkinabè, Abdoulaye Cissé est un artiste persévérant qui renferme d'énormes qualités et qui malgré l'âge, arrivera toujours à impacter la musique burkinabè. « C'est un artiste persévérant qui a beaucoup à donner à ses mélomanes. C'est un artiste intarissable et il a de beaux jours devant lui » a confié Amity Méria.

Qui est Abdoulaye Cissé ?

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Le public souhaite joyeux anniversaire à Abdoulaye Cissé

Né le 5 juin 1948 à Sani, dans la région des Ballé, au Burkina Faso, Abdoulaye Cissé est une figure de proue de la musique voltaïque des années 60 à 80 et burkinabè des années 80 à nos jours. Issu de l'ethnie Marka (dafing), c'est avec une guitare qu'il entre dans le monde de la musique et c'est en classe de 6ème au cours normal de Koudougou en 1962. Quatre années plus tard, à 18 ans, il enregistre ses toutes premières compositions dans les studios de la radio nationale.

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Public présent pour soutenir l'artiste

Plus tard, il rejoindra l'orchestre Super Volta de la capitale et commença sa carrière professionnelle en 1968. En 1972, il reçoit le premier prix de musique moderne. En 1976, il est à la tête du premier prix du Festival national au Burkina Faso. En 1983, Abdoulaye Cissé est lauréat du concours Découvertes RFI. Le deuxième prix musique traditionnelle à la Semaine nationale de la Culture lui est décerné en 1994. En 1996, il remporte le prix concours ACCT de littéraire pour enfants au Togo. Abdoulaye Cissé obtient en 1998, le premier prix du concours de musique Can. En 1999, l'artiste chanteur est fait Chevalier de l'Ordre de mérite Burkinabè.

Milaine Tiendrebeogo
Le Faso.net

Forum multipartite pour la RSE : Les membres ont tenu leur 6ème assemblée générale ordinaire

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Créer un cadre d'échange permettant aux différents acteurs de développer des synergies d'actions, en vue de renforcer la création de bénéfices socio -économiques induits par le développement du secteur minier. C'est l'esprit qui a guidé la mise en place du Forum multipartite pour la Responsabilité sociale des entreprises dans le secteur minier au Burkina Faso (Forum RSE), en 2013. A la faveur de son assemblée générale ordinaire, tenue ce vendredi 4 mai 2018, au sein de l'institut 2iE, l'association a dressé le bilan de l'année écoulée et procédé au renouvellement du bureau exécutif.

« Lorsque vous menez des activités commerciales, il est important d'avoir des profits, mais il faudrait se soucier du bien-être des populations, qui va au-delà de ce que vous pouvez investir pour développer votre entreprise » a noté le Président du forum RSE, Kobo Maurice Ouédraogo.

La RSE, selon Kobo Maurice Ouédraogo, est défini comme un concept dans lequel « les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et interactions avec les parties prenantes sur une base volontaire. La RSE est une manifestation de l'engagement citoyen pour une société dans laquelle, les droits sociaux et économiques sont promus ». Et cet engagement des sociétés à vocation lucrative, est soutenu par les Etats, des ONG, des structures comme le système des Nations unies, les instituts de recherche et de formation, dans le but d'impulser le développement à la base.

Cadre de partage et d'apprentissage des bonnes pratiques d'entreprise et des valeurs éthiques, cette rencontre traditionnelle, de l'avis du président du Forum multipartite pour la RSE dans le secteur minier, constitue une opportunité pour contribuer au plaidoyer. Cela, dans l'optique d'une gouvernance responsable du secteur minier, et également, des organisations de tout secteur. A en croire Kobo Maurice Ouédraogo, les entreprises gagneraient doublement à intégrer les préoccupations sociales et environnementales des populations dans leurs différentes stratégies. « Elles gagnent en termes de notoriété au niveau de la population, elles ont une raison d'être du fait qu'elles rendent service à la population » a-t-il indiqué, conviant toutes les entreprises à intégrer ce volet dans leurs stratégies d'entreprise.

A ce sujet, il confie qu'au titre de l'année 2017, plusieurs activités ont été menées par l'association, dont les plus significatives sont notamment, les formations sur la prise en compte des droits de l'enfant dans les activités des sociétés extractives, une sortie sur le site de IAMGOLD Essakane, en vue de percevoir la prise en compte du volet environnement dans les activités de l'entreprise.

Une référence en matière de développement durable

Abritant la présente assemblée générale du forum et ce depuis 2013, l'institut 2iE assure le secrétariat général du forum depuis sa création. A cet effet, le directeur de l'entrepreneuriat et de la formation continue de l'institut, Djim Doumbé Damba, représentant le Directeur général de l'institut, a souligné que 2iE n'est pas uniquement un centre d'excellence pour l'enseignement supérieur et la recherche, dans les domaines de l'eau, de l'énergie, l'environnement et les infrastructures. C'est aussi, dit-il, un centre de référence en matière d'éducation au développement durable et une vitrine des meilleures pratiques de politiques de gestion des questions environnementales et énergétiques.

C'est ainsi que soucieux du développement durable de la société africaine, l'institut, à travers ses laboratoires, contribue aux recherches relatives au secteur minier. « Lorsque les entreprises utilisent les ressources naturelles, elle doivent penser à l'avenir, aux générations futures. Comment adopter un mode de production et de consommation durable qui permette aux générations futures d'en bénéficier » a conclu le directeur de l'entrepreneuriat et de la formation continue de 2iE.

Notons qu'au cours de cette rencontre annuelle, le bureau du forum exécutif du forum RSE sera renouvelé pour un mandat de deux ans. L'association enregistre à ce jour, 13 membres statutaires.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Fronde sociale : « Si le pouvoir organise l'affrontement avec les syndicats, il y perdra beaucoup de plumes », Dr Alain Zoubga de l'Autre Burkina/PSR

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Ceci est une déclaration de l'AUTRE Burkina/PSR à l'occasion de la rentrée politique du parti le samedi 05 mai à Laye.

Depuis plus d'une année, de nombreux citoyens parmi les plus optimistes ont fini par se convaincre que le Burkina traverse une crise socio-politique profonde doublée d'une crise de régime ! Cette situation qui se traduit par un « blocage institutionnel » s'explique entre autres par : d'abord les conditions d'accession du MPP au pouvoir, après une révolte nationale dévoyée par le régime militariste de la transition ; ensuite après avoir conquis le pouvoir en tant qu'hommes politiques nos dirigeants ont du mal à revêtir la tenue d'homme d'Etat dans la gestion du pays.

En effet, le lourd héritage légué par la transition n'est pas toujours compatible avec les nouveaux choix stratégiques du MPP, et c'est le début des contradictions au sein des « insurgés ». Mais, en dépit du désir subjectif de certains acteurs, elle n'a pas été et ne pouvait pas être une révolution. Qu'à cela ne tienne le slogan mythique d'alors « Plus rien ne sera comme avant ! », réussissait déjàà« emporter les masses ». Les revendications devenaient plus nombreuses et surtout complexes ! Plusieurs mois après les évènements, l'on se croirait aux premiers jours de la révolution d'Août 83. Sous le règne du régime des colonels, ses principaux dirigeants ont érigé la tricherie en système de gouvernement.

Les discours et comportements des chefs de la transition militariste indiquaient clairement leur volonté de transformer la transition démocratique du peuple en révolution démocratique. Toute critique contre la « marche radieuse » de la transition, devait être châtiée. Les élections devraient attendre. Ainsi, notre pays découvre brutalement l'un des régimes les plus autoritaires de son histoire, qui, à certains moments ressemble fort à un Etat de non droit, dans un esprit de haine et de vengeance (terreur, justice aux ordres, légalisation des exclusions politiques, malversations financières, rapines immobilières, népotisme, arrestations..).

A l'issue d'un processus électoral verrouillé par un code électoral inique, le MPP s'installe au pouvoir. Très vite, certains des anciens alliés dénoncent ouvertement une récupération de leur « lutte révolutionnaire » ! Et comme si tout cela ne suffisait pas, les défis de l'insécurité et de l'incivisme viennent s'ajouter aux anciens défis. Face à cette tâche gigantesque et comme pris par une panique certaine, le nouveau pouvoir choisit alors de gouverner avec la rue et par la rue. Erreur !

Et rapidement, l'équipe de PKT (Le premier ministre Paul Kaba Thièba, ndlr) montre des signes d'incompétence réelle, entrainant des critiques internes, des mises en garde ; certaines voix dénonçant clairement son analphabétisme politique. Fait caractéristique à souligner, c'est le recours systématique du PM (Premier ministre, ndlr) à la « méthode du rétroviseur ».

En effet, dans la difficulté pour avancer et trouver des solutions aux préoccupations des citoyens, PKT préfère rejeter la responsabilité du mauvais état de la nation (insécurité, pauvreté....), sur le Régime COMPAORE. Ainsi, à force de se fixer sur son rétroviseur, le PM ne voit rien à l'avant et il va droit au mur ; il oublie qu'il est là pour apporter des solutions à nos aspirations légitime car plus rien ne doit être comme avant. Actuellement le pays est devenu un champ de foyers de mécontentements et d'agitations multiformes.

Concernant la gouvernance nationale actuelle, notre parti s'interroge. En effet, alors que c'est justement le PF (Président du Faso, ndlr) lui-même qui nous a expliqué la politique du « Mouta-mouta » pour nous mettre en garde, paradoxalement on constate qu'elle existe dans les milieux proches du pouvoir.

Dans JA 2989-2990 du 22 avril_05 mai le PM déclare « Le PNDES c'est ma boussole » ! Du reste aujourd'hui l'on peut se demander ce qu'il aurait pu nous proposer d'autre en tant que nouveau PM, bon élève de la grande finance ? Nous ne sommes pas des négativistes, alors nous reconnaissons que le PNDES n'est pas rien. Mais dans les conditions actuelles et en examinant les potentiels facteurs de réussite, le PNDES ne sera pas la force qui provoquera « L'insurrection contre la pauvreté» dans le pays, comme l'avait proclamé PKT.

Sur le front social, tout brûle dans tous les secteurs. Et l'erreur du gouvernement c'est de vouloir rendre impopulaire les revendications syndicales, oubliant que ce sont de vielles manœuvres, bien éprouvées par les syndicats burkinabè qui n'ont plus rien de commun avec des syndicats jaunes. A titre d'exemple, en déclarant le sit-in non légal le gouvernement s'engage dans une voie sans issue. Et concernant le Fond Commun, si les revendications syndicales sont légitimes, la volonté du pouvoir de mettre fin à une certaine injustice liée au FC est tout aussi légitime. Néanmoins en termes de légalité et d'éthique le gouvernement devrait faire profil bas, car il n'ignore rien des textes incriminés. Dans son exposé, faisant allusion à la période noire du FC, Mme la ministre indique clairement que « le FC est passé de 20,11 milliards en 2012 à 55 milliards en 2017 » ; on peut déduire que sa responsabilité est clairement engagée. Et sur ce point il est difficile de se cacher derrière un rétroviseur ! En outre, selon certaines informations, des autorités du Ministère bénéficieraient des FC.

Notons aussi que l'Exécutif a donné un très mauvais exemple en instituant le gréà gré sur les milliards du PPP. C'est pourquoi, nous l'invitons à engager des négociations globales et franches incluant même les caisses noires et autres fonds. Si le pouvoir organise l'affrontement avec les syndicats, il y perdra beaucoup de plumes, au regard des tendances d'évolution de la situation nationale. A la santé la question des évacuations sanitaires, est perçue comme une grosse injustice au sein de l'opinion, même parmi les personnels de santé et une grogne se développe à bas bruit. Au total, concernant la question des injustices, l'AUTRE Burkina/PSR donne un carton rouge au gouvernement PKT pour avoir accordé des avantages discutables aux magistrats !

Le Burkina d'aujourd'hui, c'est aussi l'heure des grands procès et il faut se féliciter de l'ouverture de deux de ces procès ! Mais, la dernière prise de position du MBDHP qui dit « Craindre que ce procès ne subisse le même sort que celui du gouvernement TIAO III » vient nous rappeler une certaine réalité. Ainsi, concernant le procès des anciens ministres, après une suspension sine die, tout le monde attend de connaitre la vérité des faits, mais aussi la réalité des véritables accusés, les ministres étant eux accusés de complicité. Ces complices veulent rendre compte et s'expliquer alors que visiblement l'on veut les « maintenir dans une situation où ils ne peuvent vivre ni mourir ». Et pourtant après la longue suspension, les autorités judiciaires ont déclaré que la Haute Cour de Justice est désormais parée pour un procès équitable ! Nous demandons la reprise rapide du procès.

La situation sécuritaire est d'une extrême gravité et à chaque fois que nous l'abordons c'est douloureux. Condoléances aux victimes, courage et félicitations aux FDS. Depuis 2015, plusieurs dizaines des enfants du pays ont été assassinés par la horde terroriste et nous sommes en passe de perdre le Nord du pays. Nous le soulignons davantage, une guerre injuste nous est imposée. En effet, c'était sous la direction de SARKOZY, des puissances étrangères ont organisé leurs propres groupes armés au sahel, déclenché diverses opérations militaires en RCI, en Libye, au Nigéria, au Mali, en RCA, avec des objectifs inavouables.

C'est pourquoi, nous interpellons le Chef de l'Etat afin que : i/des moyens plus importants soient mis à la disposition des FDS ; ii/ il réexamine sa politique d'alliance pour définir sa propre ligne d'action, une diplomatie secrète parallèle, car ces puissances ont des cellules en contact avec ces djihadistes ; iii/ il envisage la mise à contribution de la composante citoyenne dans la défense du territoire ; iv/ revisiter profondément nos services de renseignements ; v/Enfin, nous demandons au PF, chef des armées, d'aller sur le champs de bataille, pour des visites de soutien à nos troupes au Nord.

L'autre sujet qui fâche c'est la Réconciliation nationale. Et pourtant l'état des lieux est horrible ; la quasi-totalité des régimes qui se sont succédé depuis l'indépendance politique sont accusés de crimes politiques, économiques et de sang.

La liste des assassinats attribués à ces pouvoirs est très longue ; les régimes du CNR, du Front populaire et de la IVème république sont fortement indexés. Depuis lors, que de familles endeuillées, des cœurs meurtris nourris par une volonté de vengeance, avec en prime un sentiment réel d'impunité. La transition des colonels apporta aussi sa part de haine et de vengeance ! De nouvelles rancœurs, de nouvelles haines viennent s'ajouter aux anciennes, rendant chaque jour la réconciliation plus compliquée. Le danger est donc réel pour la cohésion sociale et la paix. Désormais les enfants du pays doivent se parler pour se réconcilier sur la base de la VERITE, la JUSTICE, et le PARDON !

OUAGADOUGOU, le 05 mai 2018
Dr Alain Dominique ZOUBGA

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