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Compte rendu du Conseil des ministres du samedi 30 décembre 2017

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le samedi 30 décembre 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà une nomination, accordé des remises de peines et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE HUIT (08) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

– un décret portant remise de peines à l'occasion du nouvel an 2018.Ce décret permet d'accorder des remises de reliquat de peines à deux cent trois (203) détenus et une remise partielle de peines allant de trois (03) à huit (08) mois à cinq cent soixante-quatre (564) détenus condamnés.Les bénéficiaires de cette remise de peines sont sélectionnés parmi les condamnés à l'emprisonnement ferme ayant accompli la moitié de leur peine au moins, et choisis en raison de leur mauvais état de santé, de l'âge, de la minorité pénale ou de la vieillesse, de l'intérêt porté aux travaux dans les unités de production agricole, les ateliers et les chantiers des établissements pénitentiaires. Ces remises de peine sont une grâce présidentielle, prévue à l'article 54 de la Constitution du 2 juin 1991 et rendue applicable par la loi N°10-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso et le décret N°160 du 18 avril 1961 réglementant le droit de grâce.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif à la location de bâtiments au profit de l'Administration publique.Le Conseil a marqué son accord pour la location de deux (02) bâtiments à usage de bureaux au profit des ministères en charge de la Sécurité et de l'enseignement supérieur.

– un décret portant nomination d'un membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF). L'adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Yssouf TOE, Mle 51 932 M, Inspecteur central des Douanes, Membre représentant l'Etat au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) pour un premier mandat de trois (03) ans.Cette nomination permet à la CENTIF de disposer de l'ensemble de ses membres statutaires afin de pouvoir délibérer valablement, conformément aux dispositions du décret N°2007-449/PRES/PM/MEF/MJ du 18 juillet 2007 portant attribution, composition et fonctionnement de la CENTIF.

– un décret portant approbation de la garantie autonome entre le Gouvernement du Burkina Faso et la société Zina solaire SA dans le cadre du projet de construction de la centrale électrique solaire de Zina.Cette garantie, régie par le Droit burkinabè couvre les obligations financières de la SONABEL et de l'Etat dans la convention spécifique et le contrat d'achat d'électricité.

– une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de financement entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD).Ce financement de la Banque africaine de développement, d'un montant de 60,16 milliards de FCFA HT, est destiné au Projet de renforcement de la route communautaire Cu2a section Gounghin-Fada N'Gourma—Piega-frontière du Niger, d'un coût total de 125,75 milliards de F CFA HT. Le reste du financement est assuré par l'Union Européenne (18,370 milliards de francs CFA), la JICA (28,630 milliards de FCFA), la Commission de l'UEMOA (1,165 milliards de francs CFA) et l'Etat burkinabè (17,425 milliards de FCFA).

– une ordonnance portant autorisation de ratification d'un accord de don N°200 0002 115 et d'un accord de prêt N°200 0002 116 conclus le 18 décembre 2017 entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Fonds international de développement agricole (FIDA).D'un montant de 71,7 millions de dollars US, soit 40,1 milliards de FCFA, ce financement est destiné au Projet d'appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA). Il vise à améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des exploitants agricoles intervenant dans la production et la valorisation de produits dans les filières riz, maraîchage, sésame et niébé dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts-Bassins.

I.1.3. Pour le compte du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat :

– un décret portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement du Comité national de négociations commerciales (CNNC) au Burkina Faso.Le Gouvernement avait créé deux comités de négociations commerciales que sont :

– la Cellule nationale de suivi et de coordination de la mise en œuvre des accords de l'OMC créée par décret N°2000-400/PRES/PM/MCIA du 13 septembre 2000 ;

– la Commission nationale de mise en œuvre des Accords de partenariat économique (APE) dans le cadre des négociations entre l'Union européenne et la région de l'Afrique de l'Ouest créée par l'arrêté N°05-082/MCPEA du 05 septembre 2005.L'adoption de ce décret permet de fusionner ces deux organes ci-dessus cités en un seul dénommé : Comité national de négociations commerciales (CNNC) pour servir de cadre d'échanges et de réflexions sur toutes les questions relatives aux négociations commerciales.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :

– un rapport relatif à une demande d'autorisation de négociation avec l'ONG African parks network pour la gestion durable et le financement du Parc national W. Le continuum écologique « W-ARLY-PENDJARI » est formé par les zones couvertes par la Réserve de biosphère transfrontalière du W, la réserve de biosphère de la Pendjari, le Parc national d'Arly ainsi que les réserves partielles attenantes et les zones villageoises de chasse.

Le Conseil a marqué son accord pour engager des négociations avec l'ONG African parks network dont les conclusions devront être soumises à son approbation.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L'ECONOMIE ET L'EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère des Infrastructures :

– un rapport relatif aux marchés des travaux d'aménagement de 117,95 Km de pistes dans le cadre du Programme d'urgence du Sahel (PUS-BF) par la procédure d'entente directe.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– lot 1 : Entreprise Kangala, pour les travaux d'aménagement du tronçon Gorgadji (Emb. RN 23) Tasmakat (Emb. RR 03), d'un linéaire de 38,53 Km, pour un montant de un milliard cent quarante-sept millions quatre cent onze mille neuf cent quatre-vingt (1 147 411 980) F CFA TTC et le contrôle, assuré par TECHNI CONSULT, d'un montant de quatre-vingt-dix-sept millions cinq cent trente mille dix-huit (97 530 018) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de 8 mois ;

– Lot 2 : GECAUMINE, pour les travaux d'aménagement du tronçon Arbinda (Emb. RN 23) Gassiliki (marché) et Yebelga (Emb. RN 23) – Weldé– Kachirga, d'un linéaire de 32,63 Km, pour un montant de neuf cent soixante-dix-sept millions cent quarante-sept mille huit cent vingt-quatre (977 147 824) F CFA TTC et le contrôle, assuré par MEMO, d'un montant de quatre-vingt-trois millions cinquante-sept mille cinq cent soixante-cinq (83 057 565) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de 7 mois ;

– Lot 3 : ESDP, pour les travaux d'aménagement du tronçon Oursi (Emb. RN 04) Soukoundou, d'un linéaire de 25,02 Km, pour un montant de sept cent douze millions cinq cent vingt-cinq mille trois cent vingt-trois (712 525 323) F CFA TTC et le contrôle assuré par GIE, d'un montant de soixante millions cinq cent soixante-quatre mille six cent cinquante-trois (60 564 653) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de 6 mois ;

– Lot 4 : JOCER, pour les travaux d'aménagement du tronçon Boundoré (Emb. RD 04) Tankougounadié (Emb. RD 01), d'un linéaire de 21,77 Km, pour un montant de six cent soixante-douze millions sept cent cinquante-six mille cent soixante-treize (672 756 173) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de 6 mois ;

– Lot 5 : ACGI Sarl, pour les travaux d'aménagement du tronçon Markoye-Damban, d'un linéaire de 14 Km, pour un montant de quatre cent vingt millions (420 000 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de 5 mois ;

– Le contrôle des lots 4 et 5 est assuré par le Groupement BECTGC/BEGAT pour un montant de quatre-vingt-quatorze millions neuf cent quatre-vingt-quatre mille deux cent soixante-quinze (94 984 275) F CFA TTC avec des délais respectifs de 6 et 5 mois. Le montant global des attributions s'élève à trois milliards cinq cent neuf millions huit cent quarante un mille trois cent (3 509 841 300) F CFA TTC pour les travaux et de trois cent trente-six millions cent trente-six mille cinq cent onze (336 136 511) F CFA TTC pour le contrôle desdits travaux.

Le financement est assuré par le budget de l'Etat, gestion 2017.

– un rapport portant approbation des propositions d'attribution de marchés de travaux complémentaires de réhabilitation de voiries dans la ville de Ouagadougou par la procédure d'entente directe.

Le conseil a marqué son accord pour l'attribution desdits marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : GLOBEX CONSTRUCTION pour les travaux de réhabilitation des sections urbaines de la route nationale RN 2, allant du rond-point du 2 octobre au début des travaux de raccordement de l'échangeur du Nord et de la route national RN 1, allant du rond-point des cinéastes au rond-point de la Bataille du rail d'une distance de 4,802 Km pour un montant de un milliard trois cent soixante-dix-sept millions deux cent treize mille six cent quatre-vingt-quinze (1 377 213 695) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois.

Le contrôle des travaux est assuré par le bureau CAEM pour un montant de cent millions (100 000 000) FCFA TTC, avec un délai de cinq (05) mois.

– Lot 2 : Entreprise COGEB INTERNATIONAL pour les travaux de réhabilitation de la section de la rue Guillaume OUEDRAOGO, allant de l'avenue de l'Indépendance à l'avenue de la Liberté, de la section de l'avenue Houari BOUMEDIENE allant de la station Total de Koulouba à l'avenue Kwame N'KRUMAH, pour une longueur de 1,595 km, et les travaux d'assainissement complémentaire desdites voies, de la voie d'accès à la cité universitaire de Kossodo et de l'avenue DIMDOLOBSOM, pour un montant de un milliard cent soixante un millions quatre cent dix mille six cent soixante un (1 161 410 661) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois.

Le contrôle des travaux est assuré par le bureau AGEIM pour un montant de quatre cinq millions (85 000 000) FCFA TTC, avec un délai de cinq (05) mois.Le financement est assuré par le budget de l'Etat, gestion 2017-2018.

I.2.2. Pour le compte du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat :

– un rapport relatif au projet d'aménagement de nouvelles zones industrielles aux sorties des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Le Conseil a marqué son accord pour le démarrage des activités de la phase I, relatives à la « déclaration d'utilité publique » des zones concernées.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative aux résultats des estimations de la croissance en 2017 et des perspectives pour la période 2018-2020.

En ce qui concerne les résultats, il ressort qu'au plan interne, en dépit de la situation sécuritaire sous régionale et nationale préoccupante, de la persistance des revendications sociales, de la faible pluviosité et de son arrêt précoce combinés aux attaques des insectes nuisibles sur les cultures, l'activitééconomique en 2017 enregistre une accélération de son rythme de croissance.

Quant aux perspectives de croissance, elles restent solides sur la période 2018-2020. L'activitééconomique devrait donc maintenir son dynamisme en 2018. Elle pourrait connaître une tendance à la hausse en raison d'un environnement interne propice aux affaires et à la poursuite des investissements structurants dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

II.2. Le ministre de l'Energie a fait au Conseil une communication relative aux accords directs conclus entre l'Etat, Zina Solaire SA et les prêteurs, entre SONABEL, Zina Solaire SA et prêteurs et l'ensemble des documents contractuels du Projet Zina Solaire SA.
Le Conseil a marqué son accord pour l'approbation desdits accords.

III. REMISES DE PEINES

III. Il est fait remise du reliquat de leurs peines privatives de liberté aux condamnés ci-après désignés, soit pour des raisons de santé, soit pour leur ardeur au travail pénitentiaire, soit pour leur bon comportement ou en raison de leur minorité :

CENTRE PENITENTIAIRE AGRICOLE DE BAPORO

BELEM Zakaria
BOGNINI Bidian
KABORE Nogma dit Ali Halidou
NOMBRE Ali
TRAORE Boureima
ZOUNGRANA Issouf

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE BANFORA

BARRY Karim
BATIONO François
BOLY Alaya
BOLY Oumarou
KOAMA Zoyandé Ali
KONE Dramane
OUEDRAOGO Moumouni
SAWADOGO Alimatou
SIDIBE Demba

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE BOBO – DIOULASSO

AMUANCHUKINU Alex Amaechi Udogu
BANAO Sépilé
DABIRE Stéphane
DAVID Obasohan
DICKO Moussa
KAFANDO Issaka
LAMIZANA Boureima
NOMBRE Ali
OUATTARA Issaka
OUATTARA Moussa
OUEDRAOGO Hamidou
PORGO Moussa
SANFO Oumar
SANGARE Ernest
SANOU Abdoulaye
SANOU Kevin
SAWADOGO Adama
SINON Rasmané
SOUMADA Oumarou
TOE Adama
ZERBO Moustapha
ZOUNGRANA Issouf

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE BOGANDE

DABOURGOU Kiépandaga
HARO Marc
KOMONDI Sambo
TIABONDOU Biahonaba
TINDANO Namousdjari
TINDANO Tilbain

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE BOROMO

BADO Pierre
KOUSSOUBE Zalissa
TIANOU Boukary

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DEDOUGOU

DIALLO Boureima
DIENDERE Nongba Daniel
HONKUY Prudence
KIENOU Jerome
KONDE Romain
ROMBA Alasane
SAWADOGO Lassina
SERE Issa
SEREPE Moumouni
TRAORE Karim
TRAORE Vérè Richard
ZINA Madou de Boureima

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DIAPAGA

KANDE Tidiani
OUOBA Kamirini
SONDE Daouda
TANKOANO Oumboani

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DIEBOUGOU

DABIRE Gislain
KABORE Yaya
KAMBOULE Bayolo
SOMDA Georges
SOME Kalice

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DJIBO

DICKO Alou Amadou
MAIGA Hamidou
O70. ONGOIBA Aissétou Boukari

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DORI

HAMA Kadri

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE FADA N'GOURMA

LANKOANDE Souleymane

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE GAOUA

DAH Bèbè Hubert
DEMBELE Yacouba
PALE Tihalè
PALE Tiéra
SOMA Oscar

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE KAYA

BARRY Moumouni
BEMBAMBA W. Thomas
DIALLO Allaye
DIALLO Mamoudou
DIANDE Oumarou
OUANGRAWA Madi

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE KONGOUSSI

BOENA Inoussa
DIALLO Oumarou
DIALLO Sayouba
OUEDRAOGO Adama dit Kaossi

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE KOUDOUGOU

BAZO Charles
COULIBALY Soumaila
KABORE Laurent
ROUAMBA Madi
ZIDA Alphonse
ZOMA Cyrille

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE KOUPELA

KANAZOE Mariam
RAMDE Roger

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE LEO

BARRY Adama
ZONGO Boukaré

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE MANGA

BONKOUNGOU David
DIMZOURE Ablassé dit Yang
KONDITAMDE Judicaël
PAKRE Adaro Alias Ange

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE NOUNA

COULIBALY Dami
DAKUO Bertin
SIABANA Siaka
SIGSAMA Adama
SOUMTOURA Issa
TERRA Amadou
TONDE Souleymane
TRAORE Célestin
TRAORE Cléopas

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE ORODARA

BALLO Salif
BAMABA Seydou de Badary
BARRO Bakari
BORE Adama
DIABAGATE PléGaoussou
SOUNTRA Siguignimé
TRAORE Eric Clément
TRAORE Ousmane de Issouf

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE OUAGADOUGOU

AGBEHEHIN Juled Razack
AZIZ Lokman
BADINI Salifou
BADOLO Joel
BAKO Emile
BAMBARA Fulbert
BAMBARA Stéphanie
BANDE Hamado
BASSEMA Youssouf
BONANET Salif
COMPAORE Sita
CONGO Issouf
COULABALY Sié Wilfried
DERRA Souleymane
DERME Idrissa
FATCHAO Kodjo Jules
ILBOUDO Antoine
ILBOUDO Modeste
ILBOUDO Moussa
KAFANDO Lassané
KINDA Grégoire
KOALA Wendlaboum Hilaire
KOMBASSERE Firmin
LENDE Assami alias Toni
LINGANI Halidou
MANDE Bassirou
MOROGO Adama
NANA Omar
NIKIEMA Adama
NIKIEMA Omar
NOMBO Wendpousdé
OUALI Soali
OUEDRAOGO Ali
OUEDRAOGO abdoulaye
OUEDRAOGO Adama
OUEDRAOGO Amado
OUEDRAOGO Harouna
OUEDRAOGO Idrissa
OUEDRAOGO Ismael
OUEDRAOGO Yéro
OUEDRAOGO Zamma
PAGMOGDA Hamed Daniel
RABO Ali
SALIM Djibril
SAMANDOULGOU Ibrahim
SANKARA Hamed
SAWADOGO Abdoul Raouf
SAWADOGO Rasmané
SEBGO Salif
SINARE Serges Gislain
SONDE Sayouba
TANDAMA Bassirou
TAPSOBA Pascal Amsa
TIEMTORE Souleymane
TIENDREBEOGO Hamed
TIENDREBEOGO Geoffroy
TIENDREBEOGO Omar
TONDE Raogo françois
TONTEPAMBO Souleymane
TRAORE Moussa
TRAORE Sidpasamdé Arnaud
TRAORE Zégué Aboubacar
ZAGRE Adama
ZONGO Abdoul Aziz
ZOUNGRANA Hamidou alias Diaz

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE OUAHIGOUYA

BOULO Harouna
OUEDRAOGO Lassané
OUEDRAOGO Rahim
OUEDRAGO Souleymane
SAWADOGO Bouba
SAWADOGO Boureima de Ousséni
TALL Issouf

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE TENKODOGO

DICKO HamadouHamadou

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE TOUGAN

BADO Bagnon
KIENTEGA Ibrahim
NIAMOUKARA Jerome

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE YAKO

BELEMSIGRI Eric
KABORE Issouf
NACOULAMA Nabasrogo Casimir
SONDO Soumaïla
SONDO Djibrila
SONDO Guédé

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE ZINIARE

COMPAORE Boukaré
CONGO Abdoulaye
SAWADOGO Abdou
La peine d'emprisonnement des condamnés dont les noms suivent qui ont montré une ardeur au travail dans les champs, chantiers et ateliers est réduite en raison de la durée inscrite au regard de leurs noms :

CENTRE PENITENTIAIRE AGRICOLE DE BAPORO

KAREMBIRI Bonaventure 4 mois
SAWADOGO Abdoulaye 4 mois
KAGAMBEGA Kuilga Aimé 5 mois
KONE Issa 5 mois
SAWADOGO Moubarak 5 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE BANFORA

BARRY Salif 3 mois
OO7. BARRY Ousmane 3 mois

HEMA Moussa 3 mois
KALMOGO Pato alias Jean-Pierre 3 mois
SOMA Doumabaina 3 mois
SOMA Sory 3 mois
SOMDA Bertin 4 mois
SOMDA Hypolyte 3 mois
ZONGO Alassane 3 mois
CISSE Amadou 4 mois
KARA Hamidou 4 mois
OUATTARA Drissa 4 mois
OUEDRAODO Iliasse 4 mois
SANGARE Sita alias Daïba 4 mois
SANOU Samson 4 mois
SAWADOGO Drissa 4 mois
SOURABIE Yacouba 4 mois
TAMBOURA Boukaré 4 mois
TINTO Ali 4 mois
BALLO Drissa 5 mois
FAYAMA Sylvain 5 mois
SANKARA Zakaria 5 mois
SIDIBE Alaye ….mois
SOMDA Nab 5 mois
SOULAMA Souleymane 5 mois
ANGO Boubacar 8 mois
SIDIBE Amadou 8 mois
SIDIBE Amidou dit Nafa 8 mois
O34. SOMA Diapo 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE BOBO–DIOULASSO

BARRY Faiçal 3 mois
DIALLO Adama 3 mois
BATIONO Robert 3 mois
NIAMPA Ibrahim 3 mois
SANOGO Mahama 3 mois
SANOU Moussa 3 mois
TONI Fatimata 3 mois
BOLY Djibril 4 mois
DABO SIdiki 4 mois
DIALLO Saadou 4 mois
DIBLONGO Souleymane 4 mois
DAO Arouna 4 mois
KABRE Issa 4 mois
KABORE Issa 4 mois
KIENOU Zakaria 4 mois
KINDO Amadé 4 mois
KUENAE Ivonne 4 mois
MILLOGO Issa 4 mois
NEBIE Dramane 4 mois
OUATTARA Madou 4 mois
OUATTARA Moussa 4 mois
OUEDRAOGO Boukaré 4 mois
OUEDRAOGO Djibril 4 mois
OUEDRAOGO Souleymane dit Wendsongnamba 4 mois
OULE Madou 4 mois
SANKARA Souleymane 4 mois
SANOU Souleymane 4 mois
SAWADOGO Abdoulaye 4 mois
TALL Issa 4 mois
TRAORE Abdoul Aziz 4 mois
TRAORE Konde Oumar 4 mois
TRAORE Moussa 5 mois
BATIENE Moumouni 5 mois
DEME Ragnangnéwendé Wenceslas 5 mois
KABORE Harouna 5 mois
KOUADIO Konan 5 mois
OUEDRAOGO Zakaria 5 mois
ROUAMBA Abdoul Razak 5 mois
SANOU Amadou dit Michel 5 mois
SAWADOGO Souleymane alias Solo 5 mois
TCHOUMKEU Emmanuel 5 mois
BARRO Adama 6 mois
BELEM Abdoulaye 6 mois
DAO Arouna 6 mois
DAKUYO Olivier alias Sam 6 mois
SABA Issaka 6 mois
SIRIBIE Souleymane 6 mois
TRAORE Toufam 6 mois
OUATTARA Aboubacar 8 mois
SAWADOGO Boukari 8 mois
SAWADOGO Boureima 8 mois
SEREME Moussa 8 mois
SOLGA Wodi Davy 8 mois
TRAORE Aboubacar 8 mois
DICKO Missana 8 mois
KAMBOUA Lonhoua 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE BOGANDE

DIABOUGA Liyaba 4 mois
YARGA Soukou 4 mois
BIKIENGA Saidou 5 mois
LANKOANDE Ardjima de Harba 5 mois
LANKOANDE Thimothé 5 mois
NAMOUNTOUGOU Diagnoagou 5 mois
TAMBIGA Bandiba 5 mois
GAYERI B. Victor 6 mois
NADINGA Domanipo 6 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE BOROMO

BARRY Abdoulaye 3 mois
BARRY Pathé 3 mois
BOLY Noufou 3 mois
PINDE Loté 3 mois
SANKARA Oumar 3 mois
TAMBOURA Ousmane 3 mois
BAMOGO Daniel 4 mois
BARRY Djibrina 4 mois
BARRY Ramata 4 mois
SANKARA Tamingsom 4 mois
SAWADOGO Maurou 4 mois
SOMA Ernest 4 mois
BOLY Hassim 5 mois
GUIRA Abdoul Ouahab 5 mois
SANFO Harouna 5 mois
OUEDRAOGO Seydou 6 mois
BANDE Yacouba 8 mois
BARRY Zakaria 8 mois
DA Thierry 8 mois
KONE Bakari 8 mois
SIDIBE Sita 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DEDOUGOU

BIDIGA Alassane 4 mois
BLA Simoke 4 mois
DAYO Pascal 4 mois
DICKO Aida 4 mois
OUEDRAOGO Malicky 4 mois
SAWADOGO Ibrahim 4 mois
ZOUNGRANA Rasmané 4 mois
BORO Soumaila 5 mois
DIALLO Issa 5 mois
KIENOU Kiri 5 mois
PARE Dramane 5 mois
DAO Alassane 6 mois
KOMI Malick 6 mois
MOUKORO Sabéré 6 mois
TIAHOUN Bozimavo 6 mois
COULIBALY Bonaventure 8 mois
COULIBALY Dimbabi 8 mois
COULIBALY Samou 8 mois
DAKUYO Jean 8 mois
ZIE Harouna Roland 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DIAPAGA

BAHADJO Moussa 4 mois
BARRY Ali de Hamadou 4 mois
COULIDIATI Boama 4 mois
NIOULA Kouma 4 mois
NIOULA Yempabou 4 mois
BARRY Hamadou 5 mois
DIALLO Ousmane 5 mois
DAMBRE Issouf 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DIEBOUGOU

BATIONO YiriZonon Fabrice 3 mois
KAMBOULE Ganwane 3 mois
KIENTEGA Daouda 3 mois
TRAORE Sidiki 3 mois
DABIRE Achiraf 4 mois
DIALLO Tahirou 4 mois
FARMA Karim 4 mois
KAMBIRE Sowor 4 mois
TALL Hamadou 4 mois
BENAO Harouna 5 mois
KAM Bonkounté 5 mois
OUATTARA Honoré 6 mois
SOMDA Koun-win dit Romaric 6 mois
SOME Jean claude 6 mois
TRAORE Issa 6 mois
PALENFO Sami Mabongno 8 mois
TOURE Tahirou 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DJIBO

KIENI Hamadoum 3 mois
DICKO Amadou Idrissa 4 mois
DICKO Hamadou HAMADOUM 4 mois
DICKO Ousmane Djibrilou 4 mois
DICKO Tidiane 4 mois
KABORE Issa 4 mois
CISSE Hamadoum 5 mois
DIA Abdoulaye 5 mois
DICKO Abdoulaye Amadou 5 mois
DICKO Abdoulaye Yéro 5 mois
DICKO HamidouAdama 5 mois
DICKO Sitta 5 mois
DICKO Hassane Sita 6 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE DORI

DICKO Boubacar Amadou alias Rasta 3 mois
DIALLO Alou Mamoudou 3 mois
HAMA Ag Ibhalamag 4 mois
BOUBACAR Séni 5 mois
DASSONDA Koka 6 mois
RAMDE Yemdaogo alias Job 6 mois
TINDANO Aldjouma Alfa alias Domaye 6 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE FADA N'GOURMA

BANDE Abdoulaye 4 mois
KONDIA Yempabou 4 mois
ZONGO Oualiyou 4 mois
BOLY Mahamoudou 5 mois
DIALLO Saydou 6 mois
KOUARA Adiaradara Barthélémy 6 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE GAOUA

DA Tounondiré 3 mois
DEME Mamoudou 3 mois
KAMBOU Aimé 3 mois
KAMBOU Oho Akissi 3 mois
OUEDRAOGO Hamidou 3 mois
SOME Dabouo 3 mois
COULIBALY Adama 4 mois
DIALLO Issouf 4 mois
GOUBA David 4 mois
HIEN Daguité 4 mois
PALENFO Jean de Dieu 4 mois
SANKARA Salif 4 mois
SOME Banhoro 4 mois
TIOYE Fliman 4 mois
DA Sié Samuel 5 mois
DA Too 5 mois
DA Dieudonné 5 mois
DIABATE Aboubacar 5 mois
KABRE Nassirou 5 mois
KAMBOU Aristide 5 mois
SANOU Adama 5 mois
YOUI Bienvenu Bèbè 5 mois
SOME Kodjo dit Goba 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE KAYA

KANDE Kotido 3 mois
KOURAOGO Mahamadi 3 mois
OUEDRAOGO Emilien 3 mois
OUEDRAOGO G. Eric 3 mois
PAFADNAM Mahamado 3 mois
TRAORE Amadou 3 mois
SIMPORE Wahabou 3 mois
ZONGO Barthélémy 3 mois
BAMOGO Sayouba 4 mois
OUEDRAOGO Harouna 4 mois
SAWADOGO Pamoussa 4 mois
SEBGO Boukaré 4 mois
SONDE Boureima Hamado 4 mois
YAMEOGO Soumaila 4 mois
CISSE Ousséni 5 mois
KOMBASSERE Issaka Eli 5 mois
MONE Santara 5 mois
NAGABILA Oumarou 5 mois
SORE Seydou 5 mois
OUEDRAOGO Assami 6 mois
OUEDRAOGO Hamado 8 mois
OUEDRAOGO Nagabila 8 mois
OUIMINGA Wendatta 8 mois
SAWADOGO Rasmané 8 mois
Et

OUEDRAOGO Harouna (condamnéà vie) 20 ans

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE KONGOUSSI

KAGOYE Issa 3 mois
BADINI Boukaré 4 mois
OUEDRAOGO Seydou 4 mois
BOUGMA Emmanuel 4 mois
DIALLO Issa 4 mois
DIANDE Issaka 4 mois
DICKO Boura 4 mois
DIALLO Amado 5 mois
OUEDRAOGO Hamidou 5 mois
AWA Alpha Seydou 6 mois
BANDE Alidou 6 mois
DAKISSAGA Ismaël 6 mois
SAWADOGO Jean Marie 6 mois
ZOUNGRANA Sougri-Nooma Romaric 6 mois
DICKO Sidi dit Anga 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE KOUDOUGOU

BADO Madou 3 mois
BAMOUNI Ossolo Félix 3 mois
GANDEMA Dramane 3 mois
GUE Ibié de Yalayon 3 mois
SAWADOGO Issaka 3 mois
YAMEOGO Bertrand 3 mois
BAKOUALA Pierre 4 mois
BAYILI Bazona 4 mois
BATIONO Baoma 4 mois
IDO Bession 4 mois
NASSA Bassirou 4 mois
SORGHO Bertrand 4 mois
ZOMA Richard 4 mois
KONDOMBO Madi 5 mois
BARRY Oumarou 6 mois
KIENTEGA Félix 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE LEO

KONATE Nafion 3 mois
NACRO Ayouba 3 mois
NACRO B. Yacouba 3 mois
NAPON Kwamé Ahmed Marius 3 mois
KIEMDE Adama 4 mois
BARRY Souleymane 5 mois
BONKOUNGOU Albert 5 mois
DIALLO Ousséni 6 mois
KABORE Koudbi 6 mois
BARRY Amidou 8 mois
BARRY Idrissa de Abdoulaye 8 mois
BARRY Idrissa de Yamba 8 mois
BARRY Moussa 8 mois
DADJAN Akim 8 mois
DIALLO Moumouni 8 mois
NIGNAN Djamel 8 mois
NIGNAN Mamourou 8 mois
SAKANDE Adama 8 mois
SAKANDE Issaka 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE MANGA

CONGO Saidou 3 mois
BADO Doviayi Sylvain 4 mois
CONGO Koumyagna Dieudonné Mohamed 4 mois
CONGO Souleymane 4 mois
DIPAMA Victor 4 mois
ILBOUDO Pibi Honoré 4 mois
SIMPORE Harouna 4 mois
SEDOGO Yacouba 4 mois
TIEMTORE Adama 4 mois
TIEMTORE Harouna 4 mois
YAGUIBOU Sékoari alias Kaba 4 mois
ZOUNGRANA Kiswensida 4 mois
ZOUNDI Jean Aziz 4 mois
BAGA Mohamed 5 mois
BILGO Salfo 5 mois
COMPAORE Abdou 5 mois
OUEDRAOGO Rasmané 5 mois
TIETIEMBOU Aouchagué 5 mois
KAMPA Issouf 6 mois
OUEDRAOGO Adama 6 mois
BARRY Idrissa 8 mois
HAOUYA Boukaré 8 mois
OUENA Korsè 8 mois
RECTOUMDA Abdoul Fatao 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE NOUNA

ROMBA Thomas 3 mois
KOETA Tahirou 4 mois
SANGARE Salifou 4 mois
TRAORE Bertin 4 mois
TRAORE Cyriaque Hiabé 4 mois
SIDIBE Dramane 5 mois
SOUMTOURA Sadou 5 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE ORODARA

BARRO Moussa 3 mois
BARRO Souleymane 3 mois
COULIBALY Sié dit Fatogoma 3 mois
DAO Daouda 3 mois
TRAORE Moussa 3 mois
TRAORE Salif 3 mois
KONATE Boukary 4 mois
OUATTARA Fousseni 4 mois
SANKARA Adama 4 mois
TRAORE Seydou 4 mois
BARRY Boukari 5 mois
BARRY Sibiri 5 mois
OUATTARA Brahima 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE OUAGADOUGOU

AMOUSSOU Malherbe C.N.T Sékou 3 mois
BADO Boureima 3 mois
BAMOGO Oumarou 3 mois
BONKOUNGOU Gaston 3 mois
BOUNDE Boubacar 3 mois
COMPAORE Fabrice de Hamidou 3 mois
DAKOURE Gueswendé 3 mois
GUINKO Abdoul Fataf 3 mois
IBRANGO Noufou 3 mois
KABORE Aboubacar 3 mois
KABORE Romaric 3 mois
KIENDREBEOGO Mohamed 3 mois
LANKOANDE Moussa alias Souleymane 3 mois
LINGA Mohamed 3 mois
MARANGA Alidou 3 mois
NIKIEMA Hermann 3 mois
OUEDRAOGO Faicale 3 mois
OUEDRAOGO Madi 3 mois
OUEDRAOGO Patindé 3 mois
OUEDRAOGO Salifou 3 mois
SAMUEL Loveth 3 mois
SEDOGO Zakari 3 mois
SINARE Kader 3 mois
SORO Kolo 3 mois
SOUDRE Hayatou 3 mois
TAPSOBA Adama 3 mois
TAPSOBA Mohamed Lamine 3 mois
TIENDREBEOGO Amado 3 mois
TIENDREBEOGO Hervé 3 mois
WELGO Souleymane 3 mois
YANGANI Edmond 3 mois
YOUGBARE Bertrand 3 mois
ZIDA Mahamadi 3 mois
ZONGO Souleymane 3 mois
ZOUNGRANA Jean Yves 3 mois
AKOUWERABOU Pohssé Azdine 4 mois
ALADIPO Adekunie Ibrahim 4 mois
ANEYAN Sylvain 4 mois
BAGUIAN Adama 4 mois
BAMOGO Adama 4 mois
BAMBARA B. Prospère 4 mois
BAMBIO Julien 4 mois
BANCE Amidou 4 mois
BARRO Abdoul Aziz 4 mois
BATIONO Judicael 4 mois
BAYALA Bruno 4 mois
BERE Téwendé Raoul Ulrich 4 mois
BIKIENGA Boukaré 4 mois
COMPAORE Fabrice 4 mois
CONVOLBO Ibrahim 4 mois
COMPAORE Kouka Sayouba 4 mois
DIALLO Abou 4 mois
DIALLO Alassane 4 mois
DIALLO Souleymane 4 mois
DICKO Hama 4 mois
DRABO Souleymane 4 mois
FOFANA Alassane 4 mois
GUIRA Adama 4 mois
GOUBA Isaac 4 mois
GUIGMA Karim 4 mois
ILBOUDO Abdou 4 mois
ILBOUDO Hamado 4 mois
ILBOUDO Ousmane 4 mois
ILBOUDO Saïdou 4 mois
KABORE Issouf 4 mois
KABORE Mathieu 4 mois
KABORE Abdoulaye 4 mois
KABORE Ousmane Mouni 4 mois
LOUGUE Karim 4 mois
MANDE Yassia 4 mois
MAMA Soumaila 4 mois
MINOUNGOU Roger 4 mois
MOYENGA Noel 4 mois
NACOULMA Patrice 4 mois
NANA Issaka 4 mois
NANA Norbert 4 mois
NIKIEMA Benjamin 4 mois
NAYAGA Arba Etienne 4 mois
NIKIEMA Denis 4 mois
NIKIEMA Nébila Arouna 4 mois
NIKIEMA Pierre 4 mois
NIKIEMA Rasmané 4 mois
ONADJA Karim 4 mois
OUANDAOGO Mahamoudou 4 mois
OUANGRAWA Souleymane 4 mois
OUEDRAOGO Abdoulaye 4 mois
OUEDRAOGO Abdou 4 mois
OUEDRAOGO Aboubacar 4 mois
OUEDRAOGO Adama de Karim 4 mois
OUEDRAOGO Amadou 4 mois
OUEDRAOGO Hamed 4 mois
OUEDRAOGO Assami 4 mois
OUEDRAOGO Boureima 4 mois
OUEDRAOGO Eustache 4 mois
OUEDRAOGO Issa 4 mois
OUEDRAOGO Issaka 4 mois
OUEDRAOGO Issaka de Hamado 4 mois
OUEDRAOGO Michel 4 mois
OUEDRAOGO Thierry Oswald Christian 4 mois
PODA Samuel 4 mois
SALOU Eric Gilles 4 mois
SAMARA Jacques 4 mois
SAMANDOULGOU Issouf 4 mois
SANKARA Adama alias SANFO Issa 4 mois
SAWADOGO Daouda 4 mois
SAWADOGO Lassané 4 mois
SAWADOGO Ousmane 4 mois
SEDOGO Tikuiga dit Adama 4 mois
SIMPORE Kader 4 mois
SOKOUNDO Souleymane 4 mois
SYLLA Soriba 4 mois
TALL Salifou 4 mois
TAPSOBA A wendgomdé 4 mois
TAPSOBA Issaka 4 mois
TAPSOBA Mahamadi 4 mois
TAPSOBA Oumarou 4 mois
TARGUIMA Silvain 4 mois
TEGUERA Adama 4 mois
TONDE Ablassé 4 mois
TOUGMA Ibrahim 4 mois
TRAORE Moustapha 4 mois
TRAORE Moustapha 4 mois
YAMEOGO Mohamed 4 mois
ZARE Aziz 4 mois
ZIDA Adama alias Adama édenté 4 mois
ZONGO Abdoulaye 4 mois
ZOURE Joel 4 mois
ZOUNGRANA Harouna 4 mois
ANDANI Aboubacar 5 mois
BILLO A Moumouni 5 mois
BLEDOU Kouamé Philippe 5 mois
DABO Bassirou 5 mois
DIARRA Mahamadi 5 mois
DICKO Hamidou 5 mois
DONYIRE Amado 5 mois
KABORE Simplice 5 mois
MOUSSAVOU Dan Wilfried 5 mois
OKORO Ukudu Asika 5 mois
OSAS Bose 5 mois
OUEDRAOGO Guetawendé Isinore 5 mois
OUEDRAOGO Kassoum 5 mois
OUENA Koudongon 5 mois
SAWADOGO Mahamadi 5 mois
SAWADOGO Saïdou 5 mois
SORGHO Pascal 5 mois
TOE Gnoussou 5 mois
TONDE Fayçal 5 mois
YAGO Issa 5 mois
ZOMA Christophe 5 mois
ZONGO Malik 5 mois
BICABA Arnaud 6 mois
GUENE Abdoulaye 6 mois
OUEDRAOGO Abdoul Sibiri 6 mois
SANKARA Abdoul Aziz 6 mois
GAGRE Lambila alias BAMOGO Issa 8 mois
KABORE T Vincent 8 mois
OUEDRAOGO Emmanuel 8 mois
SOULI Gilbert 8 mois
TIEMTORE Soumaïla 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE OUAHIGOUYA

DIARRA Abel 3 mois
DICKO Issa 3 mois
GADIAGA Amadoum 3 mois
GUIRO Moussa 3 mois
IDI Zoubeirou 3 mois
KARAMBIRI Daouda 3 mois
OUEDRAOGO Boureima 3 mois
ROMBA Soumaila 3 mois
SAWADOGO Abdoul Razai 3 mois
SIMPORE Moussa 3 mois
DIALLO Saïdou de Moustapha 4 mois
OUEDRAOGO Bassirou 4 mois
OUEDRAOGO Rasmané 4 mois
OUEDRAOGO Saidou de Salam 4 mois
OUEDRAOGO Yacouba de Amadé 4 mois
GONDE salam 5 mois
KONE Yaya 5 mois
LANKOANDE Diataga 5 mois
OUEDRAOGO Rabédyam dit Papou 5 mois
ZOROME Adama 5 mois
ZOUNGRANA Ambroise 5 mois
OUEDRAOGO Félix 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE TENKODOGO

KABORE Mahamadi 4 mois
KOANDA Madi 4 mois
LOBANE Abdou 4 mois
LOBANE Daouda 4 mois
NANGA Ali 4 mois
NONNI Maliki 4 mois
OUEDRAOGO Ali 4 mois
OUEDRAOGO Karim 4 mois
OUEDRAOGO Ousmane 4 mois
OUEDRAOGO Simon 4 mois
SALBRE Ousmane 4 mois
SANA Kadré 4 mois
SAWADOGO Pamoussa 4 mois
YABRE Noufou 4 mois
YAMEOGO Barthélémy 4 mois
ZANNE Oumarou 4 mois
ZOUNGRANA Yliassé 4 mois
ZOURE Abdoul Souleymane 4 mois
SANDWIDI Noé 5 mois
SANDWIDI Stanislas 5 mois
SOUKA Jérome 5 mois
BANCE Sidiki 6 mois
BANDE Mamoudou 6 mois
DIALLO Yacouba 6 mois
GANDRE Jacob 8 mois
NARE Salfo 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE TOUGAN

FOROGO Issouf 3 mois
GORO Lanko 3 mois
CISSE Boureima 4 mois
PARE Martin 4 mois
SOW Seydou 5 mois
ZERBO Marcel 5 mois
SOW Rodrigue 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE YAKO

OUEDRAOGO Yassia 3 mois
SANFO Aboubacar 3 mois
KANGUI Moussa 4 mois
BAYALA Bassombié 5 mois
SONDO Dénis 5 mois
YOUGBARE Nikiemdaogo 6 mois
BARA Lamine 8 mois
LANKOANDE Jean-Paul 8 mois

MAISON D'ARRET ET DE CORRECTION DE ZINIARE

KANAZOE Abdoul-Aziz 3 mois
OUEDRAOGO Antoine 3 mois
SODRE Halidou 3 mois
TIENDREBEOGO Abdoul-Aziz 3 mois
TIENDREBEOGO Romuald 4 mois
ZIDA Bernard 5 mois
SOURGOU Kassoum 6 mois
SONDE Oumarou dit Bébé 8 mois
SONDE Ousmane 8 mois

Le Ministre de la Communication et

des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l'ordre national


« L'université n'est pas un champ de bataille politique, encore moins un cadre de lutte avant-gardiste de partis politiques... » (Baboué BAZIE)

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Cet écrit est une contribution d'un étudiant en lettres modernes à l'Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo sur la problématique des luttes syndicales et leurs colorations politiciennes sur les campus des universités publiques au Burkina Faso.

L'éducation est d'une importance incalculable dans toute société. De ce fait, fermer les yeux face à la crise que traverse l'éducation au Burkina Faso, reviendrait à renier notre propre humanité et celle du peuple burkinabè. Elle tient une place prépondérante dans les relations, le règlement des conflits, etc. Dans cet écrit, il sera question de critiques objectives à l'égard de nos braves structures syndicales estudiantines, des délégués de promotion, des agents administratifs et une invite aux parents d'étudiants à la lutte pour un retour véritable à des années académiques normales. La méthode est douce, efficace, sans efforts physiques. Mais avant tout, quelles sont tares des syndicats estudiantins ? Quelles sont les responsabilités des délégués de promotion et celles des agents administratifs dans les retards et les chevauchements des années académiques ? Qu'en est-il des parents d'étudiants ? Comment mutualiser les stratégies pour endiguer toute turpitude politicarde ?

Bon nombre de structures syndicales ne passent toujours pas par des voies légales pour se faire entendre en cas de problème. Pourtant, nous sommes en République et de surcroît, nous sommes des étudiants, des futurs leaders du pays. Il est plus que jamais nécessaire de savoir que le baccalauréat n'est ni de loin, ni de près un certificat de civilisation à l'aveuglette. Même le paysan de Réo quand il vole un poulet, il répond de ses actes devant la Justice. Or, celui-ci ne comprend évidemment pas les textes de la République. Il ne connaît même pas la marmite dans laquelle sont préparées les lois de la cité. Nous faisons allusion à la langue française. Nous, nous parlons français ; nous comprenons ce que signifient les notions d'Etat de droit, de démocratie. Quand nous agissons ainsi, cela est une morositéà la collectivité. Il y a vraiment péril en la demeure. Nous pourrions aussi utiliser la banderole noire pour exprimer notre ras-le bol.

Evitons également les prétextes faciles qui gangrènent notre crédibilité. L'exemple de grève spontanée comme celle d'un putsch qui est presque sur toutes les lèvres des associations syndicales est éloquent. Les ennemis de la vérité trouveront des alibis à cet écrit. Nous vous mettons à défi. Si vous estimez que vous respectez les procédures normales sans abus de l'argument de grève spontanée, pourquoi ne traduisez-vous pas l'Etat burkinabè devant les juridictions les plus compétentes pour réclamer réparations quant aux préjudices causés par les Forces de l'ordre dans l'exercice de leurs missions régaliennes. Mieux, vous plaît-il de voir les blessés de vos turpitudes périr au vu et au su de tous ? Quand on est illégale ou un hors-la-loi, on craint la Justice.

Chères structures syndicales, nous allons mettre le cap sur vos affinités avec certains partis politiques. L'université n'est pas un champ de bataille politique, encore moins un cadre de lutte avant-gardiste de partis politiques à l'image du PCRV. Depuis nos fouilles, on n'a eu aucun candidat au compte de ce parti, ni de programme de sa part ; son existence véritable n'est qu'un doute pour nous. Lors d'une assemblée générale, cette question a été posée à un leader d'une association estudiantine au sujet de leurs affinités avec le PCRV. La réponse fut celle-ci : « Depuis les années antérieures, l'Etat voltaïque a failli supprimer la structure syndicale et c'est le PCRV qui est monté au créneau pour dénoncer cela. » En d'autres termes, c'est grâce au PCVR que cette structure subsiste. Ne fût-ce leur intervention, les politiques du pouvoir d'alors allaient la liquider. C'est un argument qui ne tient pas la route. C'est un véritable manque d'éducation civique de votre part. Quelles sont les attributs d'un parti politique ? Ils sont entre autres la conquête du pouvoir d'Etat, la dénonciation des travers du parti au pouvoir. Cela n'est pas une raison qu'une association de lutte estudiantine se substitue à ce parti politique. Sans hypocrisie, nous vous invitons à revoir cette éducation civique qui nous montre comment fonctionnent les choses républicaines afin d'éviter ce libertinage.

C'est cette instrumentalisation qui vous conduit à l'achat des consciences avec des miettes d'argent sans vision syndicale. Il ne faut pas confondre une visée à une vision. Tout cela se perçoit à travers une lecture judicieuse de l'Eveil Education n°305 du 7 au 20 novembre 2016 à la page 2 « Ils(les étudiants) sont souvent bernés, manipulés et entrainés dans des luttes qui servent moins leurs intérêts que ceux de quelques personnes qui sont des expertes en mensonges et manipulations. » Lisons également l'introduction de la page 4 et réfléchissons à cette phrase du secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire pour l'intégrité au Burkina Faso(FESCIBF) « Toutefois si quelqu'un a la preuve que l'un de nos militants a reçu un pot-de- vin pour la marche, nous le détacherons de la FESCIBF pour qu'il soit à l'entière disposition de la Justice. » Le journaliste n'a jamais dit que c'est du sein de la FESCIBF que l'information est sortie. « Combien avez-vous reçu pour la marche du mardi 25 ? » ; c'est la question du journaliste de l'Eveil Education.

Chères structures syndicales, il est temps de mettre fin à l'usage d'alibis et subterfuges qui atteste un manque de réalisme dans la lutte. En juillet 2017, à l'AG de l'Association nationale des étudiants du Burkina(ANEB), le bureau a laissé entendre que lors des instances décisionnelles, on passe par des votes et compte tenu de la faiblesse du nombre d'étudiants, cela est un handicap puisqu'il s'agissait de préparer leur position en vue des échanges en perspective entre leaders administratifs, politiques et sociaux. A la lumière de nos navigations et investigations, cet argument n'est que de la poudre aux yeux. Il y a lieu d'arrêter cette entourloupette entre nous. C'est vilain. Nous disons non et non. Que nous soyons honnêtes, ne serait-ce pour la paix et la tranquillité de nos âmes.

Chères structures, il faut éviter de porter deux casquettes à la fois. La casquette du syndicat et celle d'homme politique. La politique nationale est le socle de tout développement. A cet effet, il faut vous tranquilliser dans votre domaine de danse. Cela n'est pas une faiblesse. C'est au contraire une force. Nous ne sommes pas la seule couche sociale et nous ne valons pas les 5% de la population. A ce sujet, il y a lieu de répondre avec véracité et objectivité aux questions relatives aux élections. Quelques fois, mieux vaut se taire même quand on n'a pas de carte d'électeur et permettre à ceux qui en ont, d'accomplir leurs devoirs et droits civiques. Nous ne donnons pas une quelconque somme, encore moins du matériel de manière spéciale pour l'organisation des élections. C'est la contribution de tous les citoyens burkinabè. Vous appelez chaque fois au boycott au nom de tous les étudiants. De grâce, qu'on arrête cette masturbation intellectuelle poreuse.

Le prétexte que vous avancez est le suivant : « Les élections ne sont pas une issue pour le Burkina Faso. » Mais que proposez-vous ? Rien. Voulez-vous faire de la politique de terrain ? Si oui, partez au niveau du ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation pour changer le statut de vos récépissés d'organisations syndicales en partis politiques. Les moins audacieux diront l'impossibilité. C'est possible. Ensuite, vous quitterez le campus qui n'est ni de loin, ni de près un champ de bataille politique ou politicarde et qui n'est le champ d'aucun de nos parents biologiques. C'est une vérité de Palice de dire que l'université est un temple de savoir. Interrogeons l'histoire du Royaume-Uni au sujet de Labour Party ou parti travailliste. Au départ, il était un syndicat et au finish, il s'est transformé en parti politique. Il conquit le pouvoir d'Etat en toute réalité et selon les règles de l'art. Vous dites que les élections ne sont qu'un droit et non un devoir. Pourquoi l'ANEB, chaque année que Dieu fait, vient nous courtiser dans les lieux publics de l'Université de venir aux urnes pour choisir les délégués pour représenter les étudiants ? Mieux, pourquoi ce soutien aux candidats quand on sait que c'est par des élections qu'ils y parviendront ? Franchement, vous ne pouvez pas cacher de vos mains les rayons solaires et nous obliger d'y croire qu'il fait nuit en plein midi.

Chères structures syndicales, il serait intelligent et humain de revoir certaines idéologies que vous prônez. La doctrine marxiste - léniniste n'est pas mauvaise en soi. Elle a des qualités et des défauts qu'il ne faut pas oublier. Cependant, la révolution générale armée n'est pas une idéologie à prôner. Arrêtez de prôner cette chimère parce que quand cela va déclencher, vous serez les premiers à fuir et ceux qui ne comprennent pas cette pensée vont en pâtir. Qui vous donnera les armes pour cette révolution générale armée ? En attendant, nous vous invitons à fabriquer une aiguille pour coudre les vêtements. C'est au nom des innocents que nous nous exprimons, braves intellectuels. Camarades, sachons que les livres ne sont que les pensées de l'être humain avant l'école occidentale. Chaque homme a des hauts et des bas. Raison pour laquelle, il faut faire appel à la mémoire de façon continuelle que nomme sélection Henry Bergson. La grande terreur de Staline, en connaissez-vous ?

Pourquoi, ne parlez-vous pas de cette animosité qui se chiffre en millions de morts ? Ce Staline, que représente- t-il dans la création ? Y a-t-il une main invisible derrière vos déboires ? Lors de l'émission Le débat de Presse de la Radiotélévision du Burkina (RTB), un certain Parfait SILGA, journaliste des éditions Notre Temps et ex-militant de l'ANEB, a répondu à cette question par l'affirmative.

Chères structures organisationnelles, il faut instaurer et appliquer de manière franche, le principe de « Un pour tous et tous pour un » et non celui de la vengeance, de la division, de la séparation et de la stigmatisation des uns contre les autres. Il s'agit de partir d'une cohabitation entre structures syndicales. A tous ceux qui pensent que ce n'est pas possible qu'ils sachent que c'est bien possible et c'est la normale. Ce qui ne devrait pas être possible, c'est bien la désorganisation, la division et l'instrumentalisation. Pour cela, pensons à cette assertion de Saint Augustin « Celui qui t'a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi ». C'est à vous structures syndicales de vous organiser comme un seul homme pour faire barrage à toute turpitude, aussi minime soit-elle. Peut-être l'argument de Saint-Augustin ne cadre pas bien cette situation. Puisons dans le tréfonds historique africain à travers le personnage de Norbert ZONGO qui écrit « Mille poussins rassemblés font quand même peur à l'épervier. Mais dès qu'il y a la débandade, c'est fini » Donc, il faut laisser vos casquettes politiques de côté, pour aller en rangs serrés car c'est en volant ensemble qu'on pourrait entendre le bruit des ailes des moineaux.

Chers délégués de promotion, nous ne pouvons pas vous laisser. Votre responsabilité est si grande qu'il ne faille plus jouer avec l'avenir des étudiants. Premièrement, certains délégués de promotion modifient les notes. Et les autres délégués se taisent. C'est bien le cas de celui de la promotion de 2015 en Lettres modernes. Pour votre sécurité, il faut bannir cette malhonnêteté. Administrativement, les étudiants n'ont pas accès aux notes. Et si tel fut le cas à Ouaga 1, la faute est de l'administration qu'ils convient de dénoncer avec la dernière énergie. Vous devez lutter pour que soient sautés les agents - obstacles à l'avancement des années académiques au lieu d'être de connivence avec eux.

A cela, il faut ajouter les zéros sans justification, les pertes et non remises des copies, les annotations sans foi, ni loi ; la situation de certains étudiants de promotions sans numéro matricule ; des copies bloquées à la Scolarité et d'autres exposées en des endroits d'insécurité sans remise aux propriétaires sous des prétextes fallacieux et injustes que les intéressés n'ont pas payé la scolarité. Qu'est-ce qui les empêche de remettre les copies avant de parler de frais de scolarité quand on sait que tout cela est l'une des conséquences des retards académiques. Des abus de pouvoir exercés sur les étudiants et quand vient l'heure de nous exprimer, ils nous taxent d'impolitesse. Eux-mêmes ne connaissent pas le vrai sens du mot impolitesse et se livrent à un usage décalé. Ce mot n'est pas à confondre à celui de véridique. « Toi agent, forméà l'école nationale, tu foules aux pieds les lois de la cité et toi, tu n'es pas impoli ! C'est moi qui te dénonce qui suis impoli ? » Des cartes d'étudiants qui viennent toujours en retard, des agents qui ont toujours un calendrier chargé comme si les problèmes des étudiants ne sont pas chargeables ; des bulletins de notes non signés. Que voulez-vous dans cette sinécure ? L'histoire le retiendra contre eux. Votre silence face à tout cela est coupable. Ceux qui ont un calendrier qui ne charge pas les problèmes des étudiants doivent s'éclipser de l'administration.

Chers parents, avec la visite du président français à l'université Ouaga 1 Pr Joseph-Ki-ZERBO, nous avons essuyé pas mal de balles verbales. L'opinion nationale et celle internationale ont qualifié notre conversation de tous les noms d'oiseaux. Chacun y va de son commentaire. Et ce ne sont pas les raisons qui manquent. Pour notre part, le vin est tiré, il faut le boire. Dans notre faiblesse intellectuelle, vous êtes aussi comptables. Chaque être humain est un éternel chasseur de connaissances. A ce titre, votre implication nous serait importantissime pour remettre les pendules à l'heure. Certains étudiants fanfarons pensent qu'ils sont mûrs alors qu'il n'en est rien. Les récentes violences perpétrées par nos estimés matures ont exprimé notre immaturité jusqu'au plus haut sommet. Comment expliquer cette sorte d'actions ? Que dirons-nous à nos petits frères ? La doléance d'impliquer les parents a été soumise à un leader syndical qui n'a pas trouvé mieux que de nous montrer sa barbe. Si la barbe était signe de sagesse, on n'enverra jamais le bouc à l'abattoir, avons-nous répliqué. De grâce, chers parents, ne regardez pas à nos comportements ; ayez pitié de nous. Il faut faire quatre ou six ans pour la Licence. Comment voulez- vous que nous ayons le niveau dans cette léthargie ? Nous avons vraiment besoin de votre aide. Nous vous invitons à vous organiser.

Chers nôtres, une chose est de semer, une autre est de s'occuper du champ en vue d'une très bonne récolte. N'arguez pas que vous n'avez pas été scolarisés ou vous avez un faible niveau. Ce que nous étudions, ne sont que des pensées des hommes en général. Ne dites pas : « Nous n'avons pas fait Lettres modernes, Sciences politique et juridique, Sciences économique et de gestion, Géographie, Histoire… ? » Tout cela serait un alibi pour fuir ses responsabilités. Qui vous apprend à bien placer les mots en Mooré, en Lyelé, en Kassena, en San, en Bissa… ? Qui vous apprend à diriger vos familles ? En cas d'infraction, ne jugez-vous pas les membres de vos familles y compris vous-mêmes ? Qui compte votre gain financier pour vous ? Qui planifie vos charges familiales ? Qui vous annonce les saisons et les sols fructueux ? Comment datez-vous les évènements ? Qui vous a dit de nous inscrire à l'école ? Ne vous laissez pas bernés par des gens à l'image des sophistes grecs qui persuadent au lieu de convaincre.

La sécurité est une condition sine qua non à toute entreprise qui se veut humaine. Chers parents, braves leaders syndicaux, chers leaders administratifs et politiques, sans jouer les cassandres, le fantôme est à notre porte et il ne faut pas le laisser rentrer avant de fermer nos battants. La question de la sécurisation de l'Université a été abordée entre acteurs y intervenant. Des structures syndicales ont refusé que l'Université soit sécurisée sous des prétextes que les Forces de l'ordre vont réprimer les étudiants et les empêcher de s'organiser. Très sincèrement, nous trouvons cette opposition, inintelligente. Pourquoi ? La répression n'est pas une fatalité. Il est possible de revoir les textes pour redéfinir leur rôle. En cas d'abus, l'autorité judiciaire est là pour siffler le match. Quand nous mettons aussi les pieds dans les plats, la même autorité est là. Avez-vous d'autres intentions cachées ? Même dans nos différentes familles au village comme en ville, aucun membre ne peut s'opposer à ce qu'on emmène le meilleur compagnon de l'homme pour la sécurité de la concession.

Le jour où il saute un plat de tô, sa fin est connue d'office. De par le passé, l'Université avait une police, a-t-on appris. Il est vrai que cette police ait commis des bavures tout comme certains étudiants d'alors l'ont fait. Chacune des parties doit vaquer à ses préoccupations dans le respect mutuel. Aussi, les contextes ne sont pas les mêmes. Aujourd'hui, les forces du mal cherchent qui dévorer. C'est ainsi qu'il faut se lever comme un seul homme pour faire barrage à cette canaille. Les récentes attaques perpétrées à l'université de Nairobi, au Kenya, ont laissé au moins une centaine de morts sur le carreau et de nombreux dégâts matériels enregistrés. C'est une manière de dire que cela n'arrive pas qu'aux autres. Et de dire que le problème est une réalité qu'il faut prendre avec sérieux. Alors, engageons des concertations dans ce sens.
Nous formulons également une demande à nos parents et aux leaders syndicaux dans le sens de demander un audit des universités publiques. Ce qui permettrait d'encourager les honnêtes agents , de blâmer les agents-problèmes et surtout de mettre en lumière les tares administratives en vue de mieux reculer pour bien sauter ou de bien reculer pour mieux sauter.

En état de cause, il y a des agents filous, médiocres derrière les chevauchements et les retards académiques. A la Presse, ils parlent comme Thomas SANKARA et dans les faits, ils agissent à l'image de Mobutu Sesse SEKO. Ils nous font honte. Etre chef de Scolarité, chef d'Unité de formation et de recherche et bien d'autres ne sont que des postes politico-administratifs. Quand on n'a plus de sentiment de servir le peuple qu'on jette l'éponge avant qu'elle ne vous jette. Nous attendons dans les jours à venir cet audit véritable et sincère. Quelques-uns croient qu'ils peuvent semer la zizanie puis se cacher derrière l'Administration du moment où celle-ci a un conseil juridique. Qu'on les mette à la disposition de la Justice individuellement à la manière qu'ils ont occasionné les problèmes. Jean-Paul SARTRE dans le diable et le Bon dieu relate la création des valeurs en ces termes : « Moi, j'ai pensé le Mal, seul j'ai fait le Bien. » La création des valeurs est un acte a priori individuel. Alors, la défense à l'aveuglette encourage la médiocrité et l'immoralité. Que les sadiques sachent qu'ils n'ont pas droit de cité !

En somme, de tout ce qui précède, le non-respect des procédures légales de grève ; l'instrumentalisation ; l'usage de subterfuges et mensonges ; la confusion de lutte syndicale à celle politique ; la profération des idéologies de violence à l'image de la révolution générale armée ; la désunion ; la désorganisation et les bisbilles entre structures syndicales sont entre autres les véritables cailloux dans la botte des organisations syndicales estudiantines. En ce qui concerne les délégués de promotion, nous pouvons mentionner les handicapes suivants : la modification des notes ; l'attribution des zéros sans justification ; les pertes et non remises des copies ;les annotations sans foi, ni loi ; la situation de certains étudiants sans numéro matricule ; le blocage et l'exposition des copies en des lieux d'insécurité ; les abus de pouvoir sans âme ; l'établissement tardif des cartes d'étudiants voir des cartes expirées ; des agents administratifs toujours au calendrier chargé pendant qu'il y a des chômeurs et des bulletins de notes non signés. Ici, il faut noter le silence et la complicité coupables de ces derniers.

Au sujet des parents d'étudiants, mentionnons : la non réclamation des bulletins de notes par voie légale. Ce sont autant de problèmes qui minent le milieu estudiantin. Au titre des solutions, les structures syndicales doivent se ressaisir afin de respecter les procédures juridiques de grève et de traduire l'Etat devant les juges pour réparations en cas de brimade ; de refuser l'instrumentalisation et la lutte avant-gardiste de certains partis politiques. Il y va de même pour la profération des idéologies incendiaires à l'image de la Révolution générale armée(RGA). Il faut instaurer et appliquer le principe de « Un pour tous et tous pour un » entre structures syndicales. Les délégués de promotion gagneraient à rompre avec leurs silences et complicités coupables en vue de dénoncer les tares administratives pour le bonheur de tous. Les parents sont priés de s'impliquer dans la lutte pour réclamer leurs droits et exiger un retour à des années académiques normales. La sécurisation et un audit sincère et véritable de nos universités permettront de mettre hors d'état de nuire les ennemis de la paix et le succès de toutes les couches sociales, parce que « Ce qui est utile à la ruche est aussi utile à l'abeille », a-t-on appris de Marc AURELE.

Nous ne saurions terminer ces lignes, sans dire merci, tant à nos leaders d'opinions, syndicaux, politiques, coutumiers et religieux qu'à l'ensemble du peuple burkinabè pour leur maturité politique et leur sens élevé du débat d'idées. Que Dieu nous aide dans la gestion de notre République !

Baboué BAZIE en Lettres, Arts et Communication à l'université Ouaga 1 Pr Joseph-Ki-ZERBO. Contact : 70 66 45 28.

Burkina Faso : Ablassé Ouédraogo appelle à l'union en 2018 pour transformer les défis et difficultés en succès

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Message du nouvel an 2018 de Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti le Faso Autrement

Peuple du Burkina Faso,

Chers compatriotes,

L'année 2017 s'achève et se referme sur son cortège de joies et de peines, de succès et d'échecs, de réjouissances et de souffrances, d'espoirs et de désillusions. Une rétrospective de ces douze (12) derniers mois nous rappelle que nous avons ensemble relevé quelques défis, mais aussi que notre Pays a étéébranlé au plan sécuritaire, économique et social, à cause entre autres de l'échec des politiques mises en œuvre. Et comme pour ne rien arranger, la saison des pluies n'a malheureusement pas été bonne cette année, si bien que le spectre de la famine est de plus en plus une réalité.

L'année 2018 représente pour la nation toute entière, une année charnière avec de multiples défis parmi lesquels demeure la consolidation des bases de notre vivre ensemble et de notre bonheur partagé. Je souhaite qu'ensemble, filles et fils du Burkina Faso, nous fassions de 2018, l'année de la réconciliation nationale qui sera le socle de la prospérité, de la solidarité, de la paix et de la stabilité, si chers à notre Pays.

Que Dieu, le Tout Puissant apaise les cœurs de tous les Burkinabè, les accompagne dans le pardon, la tolérance, le respect mutuel, l'acceptation des uns et des autres dans la sincérité et la fraternité. C'est en travaillant ensemble, la main dans la main et en parlant d'une seule voix, que nous réussirons à transformer nos défis et difficultés en succès et progrès afin d'assurer des lendemains meilleurs pour nos enfants et petits-enfants. Rien ne peut se construire dans la division.

Je présente à toutes et à tous mes meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2018 !
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Ouagadougou, le 31 décembre 2017 Le Président du Parti
Dr Ablassé OUEDRAOGO

Le président du Faso au syndicat de l'éducation, « il s'agit de l'avenir immédiat de l'école burkinabè et donc de celui de nos enfants »

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Comme à l'accoutumée, à l'orée de la nouvelle année, les corps constitués sont allés présenter les meilleurs de l'année naissante au président du Faso. C'était ce 29 décembre 2017 à Kosyam. Les milliers de personnes ont par la voix de leur représentant, exprimé les bons souhaits du président non savoir avoir fait le bilan de l'année 2017 sur plusieurs plans. En réponse, le président a appeléà la responsabilité de tout un chacun pour trouver des solutions aux préoccupations des travailleurs sans hypothéquer l'avenir des futures générations.

Les corps constitués ont fait le bilan de l'année 2017 sur plusieurs plans. Depuis maintenant quelques années, le terrorisme est évoquéà chaque présentation de vœux. Le représentant des corps constitués, Alain Thierry Ouattara, secrétaire général du gouvernement a ainsi rappelé que le Burkina Faso a été une fois de plus la cible des attaques terroristes et des narcotrafiquants, surtout dans sa partie septentrionale.
Les Forces de défense et de sécurité et les populations civiles continuent le payer un lourd tribut. Tout en saluant les efforts du gouvernement à venir à bout de l'hydre, le secrétaire général du gouvernement a invité le gouvernement à doter les FDS de ce qu'il leur faut pour casser les forces du mal.

Alain Thierry Ouattara a aussi félicité le président du Faso et son équipe qui ont maintenu la croissance estimée à 6,4% avec la mise en œuvre du PNDES. Il les a exhortés à maintenir le cap pour répondre aux besoins pressants des populations.
Par contre, 2017 aura été une année difficile pour le Burkina au plan agricole, avec notamment le déficit pluviométrique qui a occasionné un déficit céréalier dans plusieurs parties du territoire. De ce fait, les corps constitués appellent Roch Kaboréà anticiper en prenant des mesures pour éviter la famine. Les mouvements sociaux, la réconciliation nationale et bien d'autres sujets ont étéévoqués par les corps constitué qui ont, somme toute, formulé des vœux de santé, de paix, de joie et de prospérité au président et à sa famille.

Le président du Faso sonne la fin de la récréation

Le président Roch Kaboré s'est dit « sensible » aux vœux formulés à son endroit et à celui de sa famille. En retour, il a souhaité une année 2018 de bonne santé, de bonheur et de plein accomplissement dans les profondes aspirations des corps constitués.

Il a eu une pensée pour la bravoure et l'abnégation des forces de défense et de sécurité dans la sécurisation du Burkina, dans un contexte de menaces transnationales. Le Burkina Faso avec les pays voisins, vont continuer à mutualiser leurs efforts pour faire face au terroriste qui annihile les efforts de développement, a-t-il rassuré.

« Notre pays aurait pu donner une plus grande amplitude à sa croissance économique et aux investissements dans les secteurs prioritaires et productifs, n'eut été d'une part, les défis sécuritaires, et de l'autre, les grèves à répétition dont les conséquences sont dommageables pour l'économie nationale », a reconnu le locataire du palais de Kosyam.

Il a par ailleurs rassuré qu'un plan de riposte à l'insécurité alimentaire a déjàétéélaboré par le gouvernement pour faire face à la période de soudure.

Le point saillant de son discours aura été sur les mouvements sociaux. « L'année 2017 a été marquée par de nombreux mouvements sociaux qui se sont traduits par des sit-in et des grèves à répétition, par moments, dans le non- respect de la législation en la matière », a introduit le président du Faso avant de poursuivre que ces « derniers jours, des élèves et des jeunes, sous prétexte de soutenir les mouvements de grève des enseignants barrent les routes et bloquent le trafic national et international avec tous les désagréments et les conséquences fâcheuses qui en découlent notamment aux plans économique, sécuritaire et de la mobilité»

En tout cas, il a prévenu qu'en matière de satisfaction des revendications salariales, il n'est plus possible de continuer à imaginer des solutions au cas par cas, en dehors d'une approche d'ensemble, à l'échelle de la fonction publique. C'est un impératif de justice sociale et d'équité que je me dois de faire absolument et nécessairement respecter.

De ce fait, le président a lancé un appel aux syndicats de l'éducation pour observer la plus grande retenue, dictée par le sens de la responsabilité, car il s'agit de l'avenir immédiat de l'école burkinabè et donc de celui de nos enfants ».

De façon générale, Roch Kaboré a invité les partenaires sociaux à la modération, à une réflexion globale pour trouver les solutions appropriées aux préoccupations, sans hypothéquer l'avenir des générations présentes et futures.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Photos : Présidence du Faso

Le Chef de file de l'opposition politique au Burkina, Zéphirin Diabré, convoquéà la gendarmerie

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Le Chef de file de l'opposition politique au Burkina, Zéphirin Diabré, convoquéà la gendarmerie. C'est l'information donnée par lui-même en marge de l'enregistrement de son message de nouvel an qui a lieu en ce moment même au siège de l'institution sis à la zone du bois (côté sud-est de l'Université de Ouagadougou).

Aucun détail n'a été donnéà ce sujet. Il dit lui-même ignorer la raison. Néanmoins, on peut relever que cette convocation intervient quelques heures après l'interpellation de l'ancien ministre de la sécurité, Auguste Denise Barry, à qui il est reproché de tentative de déstabilisation du pouvoir et d'autres interpellations seraient entendues dans le même cadre.

On se souvient aussi que l'opposition, dont il est le porte-parole, a déposé une plainte contre le ministre de la sécurité, Simon Compaoré, pour "détention illégale " d'arme dans cette affaire dite visite aux domiciles des députés dissidents de L'UPC. Le leader politique compte s'y rendre dès mardi.

Affaire à suivre donc !

Lefaso.net

Burkina Faso : L'Opposition invite le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018

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Ceci est un message du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) à la faveur du nouvel an. Il a été lu ce dimanche, 31 décembre 2017 en fin de matinée au siège de l'institution à Ouagadougou.

Très chers compatriotes,
Filles et fils du Pays des hommes intègres,
Frères et sœurs de la Diaspora,
Frères africains et amis étrangers vivant au Burkina Faso,
Peuple du Burkina Faso,

L'Opposition politique est heureuse de vous souhaiter une très bonne et très heureuse année 2018.

A chacune et à chacun d'entre vous, à vos familles, à vos amis, à vos connaissances et à vos collègues de travail, nous souhaitons une nouvelle année porteuse de santé, de longévité, de succès, et de prospérité.

A notre cher pays, le Burkina, nous souhaitons une année de sécurité, de concorde, de paix et de progrès mieux partagé.

L'Opposition politique a une pensée toute particulière pour nos compatriotes de la diaspora, eux qui, de Paris à Abidjan, de Rome à Libreville, de Dakar à New York, portent au plus haut le flambeau du Burkina sur la scène mondiale.
Enfin, A tous ceux qui, venus d'autres pays, ont choisi de vivre et lutter avec nous, nous disons, soyez comme chez vous, et nous souhaitons une bonne année 2018.
2017 a été une année très difficile pour les burkinabé !

A cause de la gestion chaotique du pouvoir du MPP, notre pays est devenu un pays « yada yada » où tout va à reculons !

Ainsi que le révèlent les dernières enquêtes d'opinion, notre pays est dirigé par un gouvernement paresseux et incompétent en qui vous ne faites nullement confiance pour régler vos problèmes, et qui du reste n'a rien fait pour régler vos problèmes.
2017 aura encore été une année d'attaques terroristes tous azimuts, dont la plus meurtrière aura été celle du café Aziz. Ces attaques sont devenues si fréquentes qu'elles ne semblent plus étonner personne. Face à ces actes barbares et ignobles, nos premières pensées sont pour les victimes. Que Dieu, dans son immense bonté, accorde le repos à ces êtres chers arrachés si brutalement à leurs familles, et console les cœurs meurtris.

C'est le lieu pour l'Opposition politique de saluer le courage, le professionnalisme et le sens élevé du sacrifice de nos forces de défense et de sécurité, qui veillent sur la nation au péril de leur vie.

A tous nos valeureux officiers, sous officiers et soldats qui sillonnent actuellement les pistes désertiques du sahel, dans la nuit noire, la poussière et le froid, nous disons avec admiration et humilité : Bonne et heureuse année 2018 !

Très chers compatriotes,
Toute notre histoire a démontré que le Burkinabé est un homme de bravoure, un homme de courage
L'opposition politique sait très bien, que nos forces de défense et de sécurité travaillent dans des conditions très difficiles, et qu'elles consentent d'énormes sacrifices pour assurer notre quiétude à tous.

Nos officiers et nos soldats sont à l'image de nos parents et grands parents qui ont laissé des souvenirs glorieux sur les champs de bataille d'Europe et d'Indochine. L'Opposition politique sait que notre armée peut vaincre n'importe quel ennemi .Les récentes victoires obtenues sur les forces de la terreur en témoignent.
Mais nous avons un problème ! Et ce problème, disons le tout net, c'est la manière dont les secteurs de la Défense et de la Sécurité sont gérés aujourd'hui.

Nous ne gagnerons jamais cette guerre asymétrique si notre Défense et notre sécurité continuent àêtre gérées avec légèreté, et improvisation. Pour gagner cette guerre, nous avons besoin de compétence, de vision et de crédibilitéà la tète de ces secteurs. Or, ceux qui gèrent aujourd'hui ces départements ne sont pas à la hauteur des enjeux.
L'opposition politique a déjà demandé au Président Kaboré le départ du ministre Simon Compaoré. Nous insistons, car pour nous, il n'a ni les compétences, ni la stature, ni la crédibilité pour mener ce combat. Notre jugement est le même pour ce qui concerne le secteur de la défense nationale. Et cette opinion rencontre celle de l'écrasante majorité des burkinabé.

Si les attaques terroristes sont imputables aux ennemis de la nation, l'organisation de la riposte relève du devoir de l'Etat.
Il est donc plus qu' urgent que des mesures énergiques soient prises, pour redonner confiance à nos troupes, les galvaniser et engager l'assaut final contre les forces du mal !

Il est également crucial que nos compatriotes, y compris les agents de l'Etat, qui vivent au plus prés les angoisses, les dangers et les répercussions néfastes du terrorisme, dans les régions les plus exposées, soient assurés de la solidarité active de la Nation.

Très Chèrs compatriotes,
Le front social n'a jamais été aussi bouillant qu'en 2017. L'année qui s'achève aura été marquée par des grèves à répétions dans les secteurs public et privé. Ces derniers jours, c'est le secteur de l'éducation qui vit une crise grave.

L'Opposition politique est pleinement solidaire de tous les travailleurs Burkinabé qui luttent pour de meilleures conditions de vie. Cette solidarité est un devoir pour nous, car nos militants et sympathisants sont avant tout des citoyens et des travailleurs qui font face aux mêmes difficultés que l'ensemble de leurs compatriotes.

Un travailleur ne va en grève par plaisir. Il le fait parce qu'il n'a pas le choix.
C'est pourquoi nous interpellons vigoureusement nos autorités. Au lieu de passer leur temps à voir la main des opposants derrière les conflits sociaux, elles devraient plutôt accorder une oreille plus attentive aux doléances des travailleurs, et œuvrer dans le cadre d'un dialogue franc, à satisfaire leurs aspirations à de meilleures conditions de vie et de travail. C'est pour cela que le peuple les a élues !

C'est le lieu pour l''Opposition de reconnaitre et de saluer l'ardeur au travail des Burkinabè. Nous rendons hommage à l'enseignant qui combat les mitrailleuses de l'obscurantisme, armé de son stylo, de sa craie et de sa foi en l'avenir du pays.
Nous encourageons les efforts de l'agent de santé, sans matériel et sans infrastructures adéquates, qui lutte pour sauver des vies. Nous saluons la bravoure du paysan, qui remue la terre et en cueille les fruits pour tous, malgré une pluie qui se fait rare.

Nous sommes reconnaissants aux ouvriers, aux commerçants, aux élèves et étudiants, aux particuliers, pour les efforts qu'ils déploient quotidiennement en faveur de la construction du Burkina Faso.

Nous saluons l'engagement de notre secteur privé, ces hommes qui entreprennent, qui construisent, qui créent et développent des entreprises, et qui offrent ainsi du travail à notre jeunesse et des salaires à leurs employés pour faire vivre leurs familles.
2017 n'a malheureusement pas apporté une amélioration au sort des centaines de milliers de jeunes plongés dans le chômage, ces travailleurs qui ont perdu leur emploi du fait de la fermeture d'usines ou de la perte de leur outil de travail.

L'éléphant PNDES tant annoncé depuis Paris est arrivé au Burkina avec tous les pieds cassés. Comme vous, nous entendons chaque jour siffler les milliards. Comme vous, nous ne voyons pas un seul franc !

L'Opposition invite instamment le pouvoir à se mettre réellement au travail en 2018, pour relancer véritablement l'économie, réveiller notre industrie, afin d'offrir des emplois décents à notre brave jeunesse, et permettre aux ménages de faire face à la vie chère.

Vous le reconnaitrez avec nous, la gouvernance qui nous été servie en 2017 laisse à désirer.

Le MPP a poursuivi sa politisation de la fonction publique, en privilégiant la nomination de ses militants incompétents, toute chose qui a considérablement diminué la réactivité de notre administration et sa capacitéà concevoir et mettre en œuvre les projets de développement.

L'autorité de l'Etat a continué de se dégrader et l'incivisme des faibles, nourri par l'impunité des puissants, continue de plus belle. Le Burkina est devenu comme un pays laisse-guidon dont on ne sait pas où il va, et dont on se demande parfois s'il est même dirigé.

En 2017, la mauvaise gestion de la chose publique et la corruption ont connu des jours heureux, alimentés par le laxisme dans les nominations, et par la distribution des marchés de gréà gré que le vote de loi sur les PPP a autorisé. Des hommes d'affaires proches du MPP se sont enrichis, pendant que les hommes d'affaires honnêtes continuent de pleurer. Et notre économie est prise en otage par un clan de nouveaux riches créés de toutes pièces par le pouvoir actuel, et qu'il enrichit à chaque conseil de ministres.

Malgré les discours officiels qui célèbrent son indépendance, la justice de notre pays donne l'image d'une institution manipulée et instrumentalisée au profit de la stratégie électorale du MPP pour 2020.

Or, la justice doit dire le droit, en toute indépendance. Elle ne doit pas servir d'instrument de règlement de compte politiques, ou de moyen de neutralisation des adversaires politiques.

Enfin plus que jamais, le Burkina Faso reste un pays divisé. Les burkinabé espéraient qu'en 2017, le Président du Faso allait engager des initiatives fortes en faveur de la réconciliation nationale. Rien n'a été fait !

Les peuples avancent quand ils sont capables de solder leur passé quel qu'il soit. L'Opposition politique a toujours réaffirmé son attachement au tryptique Vérité-Justice- Réconciliation, étant entendu que notre justice doit être dépolitisée, juste, et être équitable pour tous.

Mais par-dessus tout, l'impératif de réconciliation est aujourd'hui plus fort que jamais. Nous sommes convaincus que seul un peuple réconcilié peut affronter sereinement les défis de la vie. Sans réconciliation nationale, il nous sera difficile de surmonter nos difficultés actuelles et encore moins de bâtir un avenir prospère pour nos enfants.
Dans un contexte de forte déprime, nos sportifs ont réussi à nous donner le sourire. L'Opposition politique est fière de nos sportifs de toutes les catégories, qui ont bataillé avec patriotisme pour arracher des victoires, particulièrement à la CAN 2017, aux Jeux de la Francophonie à Abidjan et au Tour du Faso. Aux artistes et autres professionnels de la culture qui ont bercé 2017 de leurs mélodies, de leurs touches et de leurs créativités, nous exprimons notre profond respect et nos vœux de succès.

Très chers compatriotes,

Il vous est surement arrivé, en 2017, de vous poser cette question : « Qu'est-ce qui arrive à notre pays ? »Votre inquiétude est légitime. Parce que votre déception est générale !

2018 sera-t-il mieux ? L'Opposition politique le souhaite de tout cœur, car l'opposition ne peut pas être contre ce qui est bon pour le Burkina.

Mais à vrai dire, sur la base de ce que nous avons déjà vu, nous sommes sceptiques comme vous tous. Nous sommes sceptiques parce que nos dirigeants ne nous semblent pas capables de relever le défi. Nous souhaitons vivement que le moment venu, le pouvoir nous démontre, preuve à l'appui, que nous avons eu tord d'être sceptiques.

Malgré nos divergences, nous ne perdons jamais de vue que nous sommes des Burkinabè, des frères et sœurs d'un même pays que nous voulons voir progresser et rayonner à travers le monde.

Dans tous les cas, la véritable responsabilité d'améliorer la situation de notre pays incombe d'abord au Président du Faso et à son parti, le MPP, et leurs alliés politiques, car c'est à eux que les Burkinabé ont confié la gestion du pays. Ils doivent retrousser leurs manches et attaquer de front les problèmes, au lieu de passer le temps à accuser l'ancien régime, oubliant que tous les projets qu'ils inaugurent actuellement en grande pompe, ont été initiés par ce dernier.

C'est pour cela que l'opposition exhorte le Président du Faso :

- A s'investir pleinement et entièrement dans la lutte contre le terrorisme, en changeant radicalement la méthode de gestion de nos questions de Défense et de Sécurité

- A instruire son Gouvernement pour engager un dialogue sincère avec les organisations syndicales pour négocier une paix sociale véritable,

- A renouer avec l'esprit de l'insurrection, en gérant le pays conformément aux valeurs et aspirations qui ont conduit notre pays au soulèvement populaire des 30 et 31 Octobre 2014,

- A œuvrer sincèrement pour la réconciliation nationale, afin de raffermir la cohésion nationale et permettre à notre pays de mieux affronter les défis qui l'assaillent.
Tout comme elle l'a fait en 2017, fidèle à sa mission, l'Opposition s'engage en 2018 à continuer de jouer pleinement son rôle de contre pouvoir, en se faisant l'écho de vos attentes, de vos déceptions et de vous souffrances, et en communiant d'esprit et d'action avec toutes les forces de changement de notre pays.

En particulier, l'opposition apportera sa contribution pleine et entière à la résolution de l'épineuse question de la réconciliation nationale, car elle est convaincue que c'est le chemin de l'avenir du Burkina Faso.

Mais notre action en tant qu'opposition républicaine n'aura de sens que si la majorité politique croit vraiment aux vertus de la démocratie, et accepte le partage des rôles qu'elle implique. Or, tel n'est pas le cas. Nous sommes en face d'un nouveau ancien pouvoir pour qui la seule démocratie qui vaille, c'est celle qui garantit ses intérêts et assure son hégémonie, quelque en soient les méthodes.

Déjà, depuis Juin 2016, ce pouvoir a enterré les rencontres Majorité /Opposition qui offraient un cadre où s'exprimaient nos accords et nos désaccords sur les questions touchant à la vie du pays. Récemment encore, il n'a pas hésité, à débaucher des députés félons pour se fabriquer une opposition docile alors qu'il dispose déjà d'une majorité confortable au sein de l'Assemblée nationale. Cette méthode de prostitution politique n'honore pas notre démocratie. Elle est aux antipodes des valeurs autour desquelles notre peuple s'est insurgé.

Mais plus fondamentalement, ces manières de faire posent des questions sérieuses sur le sens des rapports entre l'Opposition et la Majorité qui nous gouverne et sur les limites de notre système démocratique. Elles nous interpellent tous, en tant que démocrates et citoyens, et nous imposent de tirer les enseignements qui s'imposent, pour le salut du Burkina, notre patrie à tous.

Très chers compatriotes,
Filles et fils du Pays des hommes intègres,
Frères et sœurs de la Diaspora,
Frères africains et amis étrangers vivant au Burkina Faso,
Peuple du Burkina Faso,
Très Bonne et très heureuse année 2018 !
Que Dieu bénisse et protège notre grand pays, le Burkina Faso !

Ouagadougou, le 31 décembre 2017
Le Chef de file de l'Opposition politique,

Zéphirin DIABRE

Message à la nation de Roch Kaboré, président du Faso, chef de l'Etat à l'occasion du nouvel an 2018

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Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes de l'intérieur et de l'extérieur

Dans quelques heures, l'année 2017 va s'achever pour faire place à 2018.

Au moment de m'adresser à vous, j'ai en mémoire que cela fait deux ans que je suis en fonction en tant que Président du Faso, grâce à la confiance que vous m'avez accordée pour présider aux destinées de notre chère patrie.

Permettez-moi de vous renouveler ma gratitude et de vous rassurer que cette confiance ne sera pas trahie.

Avec la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social, le référentiel sur lequel je me suis engagéà« Bâtir avec le peuple, un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice », nous avons de solides raisons d'espérer.

La relance économique s'opère et est porteuse de perspectives meilleures.

Le contexte particulièrement hostile dans lequel j'ai démarré mon mandat n'a nullement entamé mes ambitions pour notre pays.

L'adversité a plutôt renforcé ma détermination, car rien de grand, de bien et de durable ne peut se réaliser sans un minimum d'épreuves et donc d'effort et de sacrifices individuels et collectifs.

Il n'est pas ici le lieu pour moi de me livrer à un quelconque bilan exhaustif des actions multiformes du Gouvernement, mais il convient de saluer à sa juste valeur, la construction de nombreux logements sociaux, les chantiers d'infrastructures routières, scolaires et sanitaires, les efforts déployés pour la création d'emplois en faveur des jeunes et des femmes, l'augmentation du nombre de forages, le renforcement du système d'adduction d‘eau potable, la multiplication du nombre de localités raccordées à la SONABEL ou à l'éclairage solaire. Ces avancées ont été réalisées, malgré toutes les vicissitudes qui ont jalonné l'année qui s'achève.

Au regard des attentes des Burkinabè au plan national, tout cela peut paraitre insuffisant, mais ce qui n'a pas pu se réaliser dans les secteurs sociaux et du développement depuis 57 ans, ne peut l'être en deux ans de mandat.

C'est pourquoi, j'en appelle à la patience et à davantage d'optimisme sur l'avenir. L'urgence nous commande de mettre fin à l'incivisme et aux actes de défiance vis-à-vis des institutions de l'Etat et des autorités qui les incarnent.

Ces attitudes ne sauraient perdurer sans remettre dangereusement en cause les fondements même de notre Nation, de notre progrès social et de nos acquis démocratiques.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

L'année 2017 aura été marquée par une certaine agitation sur le front social, dans plusieurs secteurs, avec de fortes attentes quelques fois teintées d'irréalisme et d'impatience.

Nous devons nous convaincre que nous ne pourrons réformer efficacement nos institutions et moderniser notre administration sans nous départir des mauvaises pratiques et habitudes qui pèsent sur la qualité des services publics et la gouvernance vertueuse que nous souhaitons de tous nos vœux.

Ce n'est pas en nous enlisant dans l'incivisme, dans les grèves perlées et le dialogue de sourd que nous pourrons accélérer le développement au profit de tous.

La persistance des revendications salariales et les demandes d'amélioration des conditions de vie des travailleurs dans les différents secteurs posent avec acuité et urgence la nécessité d'une réforme du système des rémunérations dans la fonction publique pour plus d'équité et de justice sociale.

Il importe de mettre fin à la méthode qui consiste à régler les revendications de travailleurs au cas par cas. Une telle démarche ne prend pas en compte la nécessaire vision d'ensemble qui devrait présider à toute initiative destinée à satisfaire les revendications des fonctionnaires.

Cette approche a eu entres autres pour conséquence d'entrainer des distorsions énormes de traitements qui doivent être corrigées.

Force est de reconnaitre qu'en matière salariale, quelles que soient la pertinence et la réalité des revendications, il n'est plus possible de continuer à avoir une approche sectorielle qui a conduit à l'impasse dans laquelle se trouvent notre fonction publique et notre économie dont les capacités internes d'investissement en faveur de la grande majorité des Burkinabè sont mises à rude épreuve.

C'est pourquoi, j'annonce que dès le mois de Février, le Gouvernement engagera cette réforme du système des rémunérations en concertation avec les partenaires sociaux et les autres composantes de la Nation pour donner naissance à une fonction publique moderne, dynamique, tournée vers le développement et au service exclusif des usagers.

Peuple du Burkina Faso
Chers Concitoyens de l'intérieur et de l'extérieur

A l'aube de l'année nouvelle, j'ai une pensée particulière pour toutes les victimes civiles et militaires du terrorisme. Je compatis à la douleur de leurs familles meurtries par leur disparition.

Je salue nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité et leur réitère mes encouragements et mon soutien indéfectible. Leur diligence et leur montée en puissance sur le front de la lutte contre le terrorisme et l'insécurité nous rassurent.

Grâce à notre détermination commune à rester debout, nous reprenons progressivement le dessus sur les forces du mal qui profitent des rancœurs de certains de nos compatriotes pour s'en prendre à notre Nation, à notre vivre ensemble et à notre unité. Quels que soient nos désaccords sur la manière de gérer nos affaires communes, rien ne peut justifier que l'on jette en pâture notre patrie aux marchands d'illusions et de la mort.

Le Burkina Faso ne cèdera pas à la terreur, d'où qu'elle vienne.

L'opérationnalisation en cours de la force conjointe du G5 sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les trafics illégaux de tous genres, grâce à l'aide de nos partenaires, participera sans nul doute à anéantir ces forces du mal.

Toujours sur le front de la paix et de la stabilité, je me réjouis qu'à la suite du Forum sur la sécurité qui s'est tenu du 24 au 26 octobre dernier, nous ayons désormais une feuille de route claire et consensuelle, dont la mise en œuvre devrait permettre d'instaurer un système de sécurité efficace et responsable.

Par ailleurs, l'adoption de la loi de programmation militaire quinquennale permettra d'impacter non seulement les conditions de vie, et de travail de nos forces, tout en assurant la permanence de l'opérationnalité et l'efficacité de nos hommes sur le terrain.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

Garant de l'indépendance de la justice, j'invite particulièrement les acteurs de la justice à répondre aux attentes légitimes de lumière et de vérité pour les martyrs de toutes nos luttes, mais aussi pour tous ceux qui ont soif de justice dans notre pays. La fierté que nous éprouvons d'avoir un système judiciaire indépendant n'a de sens que s'il permet à tous les justiciables de pouvoir compter sur des juges intègres, impartiaux et soucieux de contribuer à l'avènement d'une société où la règle de droit s'impose comme la principale boussole.

C'est à ces conditions que les attentes pressantes sur l'ensemble des dossiers pendants devant les juridictions pourront connaitre un aboutissement diligent pour la plus grande satisfaction de tous.

C'est le lieu pour moi de saluer les efforts de la communauté des magistrats et du monde judiciaire pour la quête d'un système judiciaire efficace.

De même, le Haut Conseil pour la Réconciliation et l'Unité Nationale devra tout mettre en œuvre pour formuler, le plus rapidement possible, des solutions aux dossiers dont il a été saisi.

Je réitère mon engagement à faire de la vérité, de la justice et de la réconciliation nationale, les pierres angulaires de notre commune volonté de rassembler tous les fils et filles du Burkina Faso autour et dans l'œuvre de construction nationale.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

Je m'étais engagéà doter notre pays d'une nouvelle Constitution, celle qui marquera le passage de la quatrième République à la cinquième.

En effet, la commission chargée de l'élaboration du projet de constitution m'a remis son rapport au cours du mois de novembre.

Je voudrais adresser mes félicitations aux membres de cette commission et à son président qui ont mis l'intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toutes autres considérations, pour aboutir à un projet consensuel.

Pour ce qui concerne son adoption, j'entamerai dans les jours à venir, des rencontres de concertation avec toutes les forces vives de la Nation afin de dégager un consensus fécond sur son mode d'adoption. La validation de ce nouveau contrat social permettra d'approfondir la démocratie et de garantir notre marche commune vers le progrès social et la justice pour tous.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

L'année 2018 verra également l'opérationnalisation du Régime d'Assurance-Maladie Universelle dont la mise en œuvre graduelle renforcera la prise en charge des questions de santé au profit de nos populations.

A cet effet, je voudrais encourager tous les bénéficiaires à développer les bonnes pratiques afin de pérenniser ce système de prise en charge collective de la santé de tous et de chacun.

L'année nouvelle connaitra en outre la mise en place du Haut Conseil du dialogue social, instrument par excellence de la concertation permanente avec les partenaires sociaux.

Conformément à mon engagement d'impliquer la diaspora dans l'œuvre de construction nationale, j'annonce la tenue du premier forum de la diaspora dans le courant du premier semestre 2018.

Ce cadre permettra d'échanger de façon approfondie avec nos compatriotes sur les défis à relever ensemble.

Dans le même sens, le Gouvernement rendra opérationnel le dispositif du vote des Burkinabè de l'étranger.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

Mon engagement pour le changement n'est pas à négocier avec les forces rétrogrades qui tentent de déstabiliser notre pays. Avec le peuple burkinabè, j'ai la lourde responsabilité de bâtir un Burkina Faso d'opportunités pour tous.

C'est pourquoi j'en appelle à la responsabilité citoyenne de chacun et de chacune pour la consolidation de la démocratie et du progrès.

C'est ensemble que nous pourrons relever les nombreux défis qui se posent à nous dans le respect de l'autorité de l'Etat et des lois de la République.

Je voudrais solennellement inviter les familles burkinabèà s'impliquer davantage pour la culture et la promotion des valeurs citoyennes.

Je voudrais saluer l'implication du monde paysan et des travailleurs des secteurs publics et privés qui a permis à notre économie de renouer avec la croissance malgré une campagne agricole et un contexte international, particulièrement difficiles.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

En ces périodes de fin d'année, je pense aux malades et aux personnes en difficultés qui attendent ou poursuivent des soins à domicile ou dans nos formations sanitaires. Je leur souhaite un prompt rétablissement tout en adressant mes encouragements au corps médical qui se dévoue pour leur apporter les soins adéquats.

Je voudrais exprimer aux autorités coutumières et religieuses qui sans cesse portent le Burkina Faso dans leurs prières, la reconnaissance de la Nation pour toutes leurs initiatives de conservation de nos valeurs fondamentales et celles en faveur de la paix, et de la cohésion sociale.

J'ai également, en ces périodes de fête, une pensée pour les personnes vivant avec un handicap.

A toutes les composantes de la Nation, aux Burkinabè des villes et des campagnes, à nos compatriotes de la diaspora, aux travailleurs du secteur public et du privé, aux paysans, aux élèves, aux étudiants, aux enseignants, aux commerçants, je salue leurs efforts et je leur souhaite une excellente année 2018.

Aux soldats qui sont en mission sur le théâtre des opérations, aux Forces de défense et de sécurité mobilisées partout pour l'exécution de leurs missions, à tous les volontaires qui règlementent la circulation, particulièrement en ces derniers jours de l'année, je salue la bravoure et le courage.

Aux partenaires techniques et financiers du Burkina Faso, je renouvelle ma gratitude et je leur adresse mes meilleurs voeux pour l'année nouvelle.

Enfin, je salue les membres des communautés étrangères qui nous ont fait l'honneur de s'établir sur la terre libre et hospitalière du Burkina Faso.

Je leur adresse mes vœux de paix, de santé, de partage, de bonheur et de prospérité pour 2018.

Bonne et heureuse année 2018 à toutes et à tous.
Dieu bénisse le Burkina Faso.

Commission de I'Informatique et des Libertés : élection d'un membre non permanent en remplacement d'un membre dont le mandat prend fin en décembre e 2017

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Le Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux informe les associations nationales œuvrant dans le domaine des droits humains, qu'en vue d'assurer un fonctionnement régulier de la Commission de I'Informatique et des Libertés (CIL)' conformément à la loi no0l0-20047AN portant protection des données à caractère personnel, il sera procédéà l'élection d'un membre non permanent en remplacement d,un membre dont le mandat prend fin en décembr e 2017 . L'élection aura lieu le mercredi 10 janvier 2018 à 09 heures au Centre Cardinal paul ZOUNGRAIIA.

L'enregistrement des candidatures ainsi que la définition des modalités du scrutin se ferons sur place le jour de l'élection

CONDITIQNS DE PARTICIPATION

L'élection est ouverte aux membres des associations nationales æuvrant dans le domaine des droits humains régulièrement inscrites sur le répertoire du Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique à la date du 31 décembre 2017.

Chaque association ne peut avoir qu'un représentant comme électeur.

L'électeur devra être muni des pièces suivantes :

- un mandat signé par le président de I'association I'autorisant à participer à l'élection ;
- un document d'identité ;
- une photocopie du récépissé de déclaration d'existence de I'association
d'appartenance.
NB :
Aucune prise en charge n'est prévue.

Pour le Ministre et par délégation,

le Secrétaire général


Rétrospective culturelle de 2017 : Tahirou Barry, le BBDA, le FESPACO…

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Le secteur culturel a été très mouvementé en 2017. Des festivals, des salons, des cérémonies de récompense, des sorties discographiques, des concerts… ont agrémenté les 365 jours passés. On n'oubliera pas la démission ‘'fracassante'' de l'ancien ministre de la culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry. A côté, il y a aussi le dynamisme de certaines institutions du domaine, comme le Bureau burkinabè du droit d'auteur dont la jeune équipe avec son nouveau management se démène pour permettre aux créateurs de vivre dignement de leur travail. Panorama culturel de l'année 2017.

Impossible d'être exhaustif sur ce qui a marqué le Burkina culturellement au cours de l'année. Mais retenons quelques événements en commençant par le FESPACO 2017.
Ouagadougou a une fois de plus été le point de convergence des cinéastes africains et du monde à l'occasion de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Du 25 février au 4 mars 2017, les salles obscures ont présenté les dernières œuvres des réalisateurs. Ce sont au total, 105 films d'une vingtaine de réalisateurs qui ont été projetés. L'édition 25 a eu pour thème, « Formation et métiers du cinéma et de audiovisuel. » L'Etalon d'or de Yennenga, le trophée le plus convoité du festival est revenu à un ancien lauréat, Alain Gomis du Sénégal avec son film « Félicité».

Le SITHO

Le Salon international du tourisme et de l'hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) a eu lieu du 23 au 26 novembre 2017. La 12e édition a mis un point d'honneur sur le tourisme interne avec comme pays invité d'honneur, le Niger. Dans un contexte marqué par l'insécurité transfrontalière avec des répercussions sur les arrivées internationales, les acteurs ont encouragé les nationaux à visiter ce que leur pays a de plus beau à offrir.

La FILO

La 14ème édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) s'est tenue sur le thème « Livre et lecture dans le cadre familial ». Avec pour parrain Maurice Bandama Kouakou, ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, la FILO 2017 a réuni tous les acteurs de la chaîne du livre qui ont mené la réflexion sur un certain nombre de problématiques, notamment, la manière d'intéresser les enfants à la lecture.

La démission de Tahirou Barry du gouvernement

C'est incontestablement l'un des faits de l'année au ministère de la culture. Contre toute attente, Tahirou Barry a claqué la porte du ministère de la culture des arts et du tourisme arguant la navigation à vue du navire gouvernemental, incapable selon lui, de répondre aux aspirations de la population avec un Plan national de développement économique et social qui a lui-même besoin d'un plan de sauvetage. C'était le 26 octobre 2017. Quatre jours soit le 30 octobre 2017, c'est Issouf Sawadogo qui prenait les rênes du département, nommé en conseil des ministres avant d'être installé dans ses fonctions le 6 novembre 2017.

2017, une année de réalisation au BBDA

2017 fut une année faste au Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA). Nommé le 29 juin 2016 en conseil des ministres, le directeur général Wahabou Bara s'est entouré d'une jeune équipe qui injecte du sang neuf dans la vie de l'institution qui compte plus de 9095 créateurs et auxiliaires de la création de toutes nationalités, issus de différentes catégories de la création littéraire et artistique.

- AMA

A la faveur de la première édition de la rentrée du droit d'auteur (RDA), en septembre 2016, il avait été créé un fonds d'Aide aux membres âgés (AMA) du BBDA. Cet appui financier avait pour objectif d'apporter une assistance sociale aux créateurs relevant du 3e âge et vivant dans une situation de précarité extrême. Les premiers bénéficiaires, 50 au total ont touché leur pension le 31 mars 2017. Chacun a ainsi empoché la somme de 100 000 F CFA. A cette cérémonie, le directeur général Walib Bara a laissé entendre que les bénéficiaires toucheront au total 400 000 F CFA au cours de 2017, à raison de 100 000 F CFA par trimestre.

Le fonds est géré par 2 comités. Le premier est celui du lobbying. Il est constitué de 5 membres venant du BBDA et chargé de la recherche des financements pour renflouer le fonds. Le deuxième comité s'occupe de la gestion de ces fonds. Il est composé de 5 membres qui reçoivent, examinent les dossiers des postulants et portent à la connaissance du bureau les noms des bénéficiaires.

- RDA

La 2e Rentrée du droit d'auteur (RDA) instituée par la nouvelle équipe s'est tenue à Bobo-Dioulasso du 26 au 28 octobre 2017 sur le thème « Culture sans frontière ». Favoriser un cadre d'échanges entre les artistes, le BBDA et les usagers, faciliter une meilleure sympathie du BBDA auprès des partenaires, manifester une solidarité envers les personnes démunies...étaient entre autres objectifs de la RDA.

Des communications autour des thématiques se rapportant au droit d'auteur (gestion, répartition…), un match de football entre détenus et acteurs culturels le 27 octobre à la maison d'arrêt et de correction de Bobo, une foire d'exposition et une soirée gala ont agrémenté la rentrée 2017.

- Une AG historique

L'institution que dirige Walib Bara était en assemblée générale le 14 décembre 2017. Une première dans la vie du BBDA. En rappel, le 29 novembre 2017, le Bureau après plus de 30 ans, se conformait à ses statuts en mettant en place son Assemblée générale (AG). Ce sont 55 membres, toutes catégories d'œuvres confondues à savoir, des auteurs, compositeurs, chorégraphes, auteurs d'œuvres littéraires écrites et orales, réalisateurs d'œuvres radiographiques qui ont la mission de statuer sur les états financiers du BBDA et approuver les comptes sociaux, affecter les résultats de l'exercice, définir les grandes orientations de la politique du Bureau…

Le 14 décembre 2017 l'Assemblée générale s'est réunie pour examiner et adopter le rapport annuel de l'année 2016 (il faut rappeler que la gestion collective fonctionne en année N- 1). Tout en notant les acquis engrangés, l'instance a noté des défis prochains à relever : la révision du statut du personnel, l'élaboration des manuels de procédures pour les différentes directions, la création du comité technique d'identification des œuvres littéraires et artistiques, l'accroissement, la sensibilisation auprès des parties prenantes du droit d'auteur, la piraterie des œuvres littéraires et artistiques.

- Des droits plus juteux

Depuis quelques années, de l'avis de certains créateurs, les droits perçus au BBDA sont devenus plus consistants. En 2016 l'institution a pu mobiliser plus d'un milliard de F CFA au titre des droits d'auteur.

Un résultat rendu possible grâce au renforcement des liens avec certains partenaires, comme la douane qui représente 60% des perceptions du BBDA. Il faut aussi ajouter la signature de 40 accords de représentations réciproques avec des sociétés de gestion des droits d'auteur notamment avec le Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA).

Autres…

- 2017 aura souri à l'artiste Imilo Lechanceux au kundé , après le rendez-vous manqué de 2016. Le faiseur de coupé décalé soulevait le Kundé d'or le 28 avril 2017.

- Les 20 ans de Magic System sont à inscrire dans les archives de l'actualité culturelle en 2017. A'Salfo et ses camarades ont marqué un arrêt à Ouagadougou le 9 et le 11 décembre 2017 à Bobo Dioulasso pour des concerts époustouflants dans le cadre des tournées marquant les 20 ans de carrière des enfants d'Anoumabo.

- Les derniers ‘'grands'' concerts de l'année ont été assurés par Arafat, Floby et Mr Léo les 29 et 30 décembre 2017 respectivement au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou et au stade Sangoulé Lamizana de Bobo.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Education au Burkina Faso : L'Etat invitéà prendre à bras le corps les préoccupations posées par les acteurs de l'éducation

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En cette fin d'année 2017, le Burkina Faso se trouve dans l'antichambre d'une crise inédite. Disons-le tout de suite, la crise actuelle dans le secteur de l'éducation porte en elle-même les germes d'une crise socio-politique majeure. Il est très gênant, probablement exagéré de le dire. Nous faisons partie de tous ceux qui sont tenaillés par l'inquiétude face à une situation que probablement peu de gens apprécient, après le putsch manqué de septembre 2015, comme la plus grande menace contre le Burkina Faso post-insurrection. Nous l'avons déjà dit et le répétons : dans un pays pauvre comme le nôtre, aux prises avec toutes les adversités, quand le secteur de l'éducation n'ouvre pas une crise majeure, elle la clos de la plus dramatique des manières. Et, une crise mal gérée dans ce secteur débouche toujours sur une crise socio-politique. Nous n'avons pas besoin d'aller ailleurs pour nous en convaincre, l'histoire de notre pays nous fournit assez de preuves dans ce sens.

Actuellement, tous les syndicats ou presque de l'éducation ont mutualisé leurs efforts pour exiger qu'un autre regard soit porté sur leur secteur. Cette posture de ces syndicats tire ses sources d'une frustration longtemps contenue, exacerbée par le traitement différentiel-préférentiel diront certains- d'autres acteurs de la même fonction publique burkinabè. Au-delà des conditions de vie et de travail plus que difficiles dans lesquelles se trouvent les enseignants et leurs élèves, le sentiment de frustration grandit dans le milieu des éducateurs. En effet, aucun corps de la fonction publique burkinabè ne travaille dans des conditions

aussi difficiles que celles que vivent les enseignants, du primaire au supérieur. En plus de cela, il faut ajouter que des efforts ont été fournis pour répondre aux aspirations d'autres acteurs de la même fonction publique. C'est l'élément nouveau qui alimente les ressentiments des acteurs de l'éducation et qui ne fera que radicaliser leur position si des réponses urgentes et adéquates ne sont pas apportées.

C'est une erreur de gouvernance regrettable et qui ne pardonne pas. Maintenant qu'elle est commise et que tout le monde perçoit clairement sa charge émotive et ses conséquences, il est inutile de perdre le temps dans des accusations et des plaintes qui ne sont que des entraves à la recherche de solutions. L'entrée en scène des enseignants par cette brèche ouverte par nos gouvernants donne un autre tournant et une autre ampleur au problème au point de menacer la cohésion sociale.

Les enseignants éprouvent un sentiment d'injustice liéà leur rémunération, à leurs conditions de travail et au manque de considération. Et pour se faire entendre, ils ont pris des mesures qui sont à termes plus destructrices de notre système éducatif et donc de notre pays que les grèves. Nous sommes du domaine et pesons bien nos mots. Sans évaluations, sans productions de données statistiques et sans encadrement, c'est la mort subite de notre école sinon son inexistence qui ne dit pas son nom. Les enseignants n'ont même plus besoin de décréter une grève, de quelque durée que ce soit.

L'année blanche est la moins grave des conséquences des mesures que les syndicats de l'éducation ont adoptées. C'est notre vivre-ensemble qui dans le fond est en jeu. Déjà que nous avons des problèmes à gérer à nos frontières, n'en rajoutons pas d'autres à l'intérieur avec des mouvements d'élèves et probablement de populations en perspective mêmes dans les localités les plus reculées du pays. Il ne faut pas que l'on se voile la face. La reprise des cours en janvier est chargée de tous les risques. Le mois de janvier 2018 est un mois à risque.

Numériquement, les acteurs de l'éducation constituent la majorité des travailleurs de l'Etat et leurs actions touchent toutes les familles et pratiquement toutes les localités du pays. Au regard de l'unité d'action qu'ils affichent et de la sensibilité de leur secteur, le président du Faso ne doit pas perdre une seule seconde pour les rencontrer afin de limiter les dégâts qui sont déjà inestimables.

Les responsables syndicaux et leurs militants sont aussi des parents d'élèves et personne ne mesure mieux qu'eux la gravité de la situation. Eux-mêmes ne souhaitent certainement pas qu'elle perdure. Il est utile d'éviter de vouloir alors s'éterniser dans des dialogues qui ne feront que durcir les positions et compromettre pour longtemps l'avenir de notre école. Dans ce dossier, il n'y a plus de calcul à faire.

Il n'y a pas de problème sans solution. Face à toute situation difficile, comme celle qui nous concerne présentement, il existe toujours quelque part une réponse adéquate, des hommes et des femmes capables d'apporter des réponses. Et la situation actuelle n'est pas inéluctable. Il y a certainement mille solutions à lui apporter. Mais de notre humble avis et au regard de sa gravité et de l'urgence à la résoudre, nous persistons à croire que le plus urgent reste le dialogue franc et direct entre le chef de l'Etat et les syndicats de l'éducation. S'il a des contraintes, ce sera l'occasion pour lui de le faire comprendre à ses interlocuteurs qui aiment ce pays tout autant que lui.

Tous ceux qui avaient convaincu le chef de l'Etat à rencontrer les magistrats, les policiers, les transporteurs…doivent savoir que la situation actuelle est plus grave. Il est important que ceux qui le peuvent et qui aiment le Burkina Faso, qu'ils soient de l'entourage du président du Faso ou pas, l'aident à nous tirer du bourbier vers lequel nous nous dirigeons avec le mouvement en cours du monde de l'éducation, un monde qui a simplement besoin d'être rassurée sur l'attention qui lui sera accordée désormais. Ainsi procédée, il est certain que nous pourrons non seulement sauver notre école mais aussi préserver la cohésion sociale.

Insistons pour dire que s'il y a une crise qui suggère l'anticipation et l'engagement personnel du président du Faso, c'est bien celle qui mine le secteur de l'éducation actuellement. Tous ceux qui veulent du bien pour ce pays doivent accompagner le chef de l'Etat dans ce sens. Personne ne tirera profit de cette situation si une réponse adéquate n'est pas trouvée dans un bref délai. Nous ne le disons pas seulement parce que nous sommes du domaine, ou parce que nous sommes alarmiste. Nous le disons parce que comme beaucoup de burkinabè, nous appréhendons pleinement la portée de cette crise qui ne fait que commencer.

Les discussions en cours actuellement avec le premier ministre peuvent être d'une grande utilité pour le président du Faso. L'heure est venue pour lui de saisir cette opportunité que lui offrent les enseignants pour engager les réflexions permettant d'aboutir à une remise à plat des textes de notre fonction publique. Dieu sauve le Burkina Faso.

BOUBACAR Elhadji
Inspecteur de l'Enseignement du 1er Degréà Dori
Contacts : 70 10 05 50/78 64 08 70
Mail : boubacar.elhadji@yahoo.fr

Accords IAMGOLD/propriétaires terriens de Falagountou : La section MBDHP du Séno regardante sur leur application effective

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Ceci est une déclaration de la section provinciale du Séno du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) sur les accords entre IAMGOLD et les propriétaires terriens de la commune rurale de Falagountou (dans la région du Sahel).

Suite à l'arrêté N° 2017 -094/MATD/DRSHL/G/CAB du Gouverneur du Sahel mettant en place le Comité Consultatif de Falagountou en vue de faciliter l'extension des activités de IAMGOLD S.A à Falagountou, le MBDHP /SENO a pris part à ses négociations à travers son président, Abdoulaye Hoeffi DICKO.

C'est le lieu pour le MBDHP/ SENO de féliciter tous les acteurs pour la signature des accords le 25 novembre 2017 en particulier le maire de Falagountou Saïdou MAIGA et le Directeur Général de IAMGOLD S.A Bruno LEMELIN.

Par ailleurs, la section MBDHP / SENO, toujours fidèle à sa ligne de défense des droits humains, sera regardante sur l'application effective desdits accords. De ce fait, elle n'hésitera pas à dénoncer tout manquement qu'elle constatera dans la mise en œuvre de ces accords.

En tout état de fait, elle se tient disponible et disposée à interpeller l'opinion publique nationale et internationale pour toute défaillance qu'elle constatera dans l'application et la mise en œuvre effectives de ces accords.

Dori, le 20 décembre 2017
Pour la section du MBDHP SENO
Abdoulaye Hoeffi DICKO

Burkina : Le CDP souhaite que 2018 inspire à ses adversaires politiques la clairvoyance dans la gestion du Pays

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Ceci est un message du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) à la faveur du nouvel an.

Chers compatriotes,
Camarades militantes, militants et sympathisants du CDP,
Frères, sœurs et amis étrangers résidant au Burkina,

À l'occasion du Nouvel An, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) vous adresse ses vœux chaleureux de bonne et heureuse année pour 2018. Pour chacune et chacun d'entre vous nous formons des vœux de santé, de bonheur et de réussite.
Notre Cher Pays, le Burkina Faso, a été soumis tout au long de l'année 2017, à de rudes épreuves au plan de la sécurité et de la situation économique, qui ont eu des répercussions sur la vie de tous nos concitoyens. Nous souhaitons que la nouvelle année procure à tous de meilleures conditions d'existence, dans un Pays réconcilié avec lui-même, où la démocratie s'exerce librement et de façon apaisée.

Les défis qui se posent à notre pays sont grands. Ils exigent une gouvernance plus éclairée, plus rigoureuse, plus responsable, plus soucieuse de Justice équitable et d'esprit de cohésion nationale que celle qu'il nous a été donné de voir et de subir, sous la direction du régime du MPP et de ses alliés. Ce message de vœux n'est pas l'occasion de dresser un réquisitoire sur la gestion du pouvoir. Nous le ferons en d'autres circonstances, de concert avec les autres partis membres de l'opposition. Pour l'heure, nous nous bornerons à rappeler l'exigence d'une meilleure administration du Pays par ceux qui en ont reçu le mandat.

Concernant notre Parti, le CDP, nous félicitons nos militants et sympathisants pour leur fidélité et leur engagement, qui ont permis à notre formation de se reconstituer et de se renforcer pour occuper la place de premier plan qui lui revient sur la scène politique. Nous vous encourageons, chers camarades, à persévérer dans vos efforts de mobilisation, dans le débat démocratique constructif et dans la recherche permanente de la cohésion de notre grand Parti. Vous avez su résister courageusement aux brimades, à l'ostracisme, aux tentatives vaines d'intimidation qui nous ont été infligés, individuellement et collectivement. Grâce à vous le CDP sort renforcé de toutes ces épreuves. Elles ne sont pas achevées du reste.

En cette veille de fête, nos pensées, notre affection et notre solidarité indéfectibles vont à tous ceux de nos camarades qui paient encore, d'une manière ou d'une autre, le prix de leur engagement politique en faveur du Parti, de la Nation et de la Démocratie. À tous nos camarades contraints à l'exil pour des motifs politiques, nous adressons nos vœux d'une fin prochaine de leur calvaire.

À ceux qui sont encore aux prises avec les affres d'une Justice politique instrumentalisée par le pouvoir, nous souhaitons du courage, pour résister victorieusement au harcèlement qui les accable.

Nous adressons également nos vœux de courage et d'endurance à tous nos alliés et partenaires de l'opposition, qu'ils appartiennent au cadre de concertation du Chef de file de l'opposition (CFOP), à la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation (CODER), ou aux nombreuses organisations de la société civile (OSC) qui partagent notre combat collectif pour la Démocratie et les libertés publiques.

En cette période de " trêve des confiseurs », nous formulons aussi des vœux pour nos adversaires politiques, bien qu'ils aient pris l'habitude de nous traiter en ennemis. Nous souhaitons que la nouvelle année leur inspire - s'il est encore possible- la clairvoyance dans la gestion du Pays, le sens de la Démocratie et celui de la réconciliation nationale.

Bonne et heureuse année à tous.
Que Dieu bénisse notre chère patrie, le Burkina Faso.
Démocratie Progrès Justice
Le secrétariat chargé de la communication du CDP

Plainte dans l'affaire "tranquilos" : Convoquéà la gendarmerie, Zéphirin Diabré appelle à une pleine application de la loi contre le ministre Simon Compaoré

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Le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Zéphirin Diabré a été entendu ce mardi, 2 janvier 2018 en fin de matinée par la gendarmerie de Paspanga. Après une heure dans les locaux de ces hommes d'investigations, le leader de l'opposition politique est ressorti et a expliqué le motif de son audition.

"J'ai été reçu ce matin et on m'a informé qu'on souhaitait m'entendre suite à la plainte que j'ai déposée à mon nom et au nom de l'oppostion contre le ministre de la sécurité, Simon Compaoré au sujet de ce que nous appelons tous "épisode tranquilos" dont vous êtes bien au courant. Il s'est agi pour la gendarmerie, d'abord de me faire revenir sur des circonstances qui m'ont amenéà poser cette plainte (circonstances relatées à nouveau par ma bouche). Ensuite, de savoir si cette plainte, non seulement était maintenue, mais si surtout il y avait une attente particulière. J'ai eu à expliquer les conditions dans lesquelles, moi, comme l'ensemble des Burkinabè, avons pris connaissance de cette vidéo qui circulait, dans laquelle on voit distinctement le ministre Simon Compoaré au domicile d'un député dissident de l'UPC, en l'occurennce le député Ladji Coulibaly", a confié Zéphirin Diabréà sa sortie de l'audition. Il explique que dans cette vidéo, dont l'authencité n'est plus à demontrer , le ministre Compaoré tient dans ses mains une arme, une kalachnikov, qui est une arme de guerre.

"Or, comme nous le savons tous, un civil ne doit pas se promener avec des armes de guerre. C'est une infraction. Donc, c'est la première motiovation de la plainte qui a été déposée. La deuxième raison tient au fait que dans les propos qu'il a tenus ce jour-là, aux côtés du député Ladji Coulibaly, monsieur Compaoré fait clairement état de mences à mon endroit, en citant nommément mon nom '', a justifié le porte-parole du CFOP-BF, Zéphirin Diabré, par ailleurs président de l'UPC (Union pour le progrès et le changement, première force politique de l'opposition).

"Etant entendu qu'il (le ministre) est allé pour, prétend-il, protéger des déuptés dissidents contre des prétendues menaces de militants qui seraient de l'opposition, l'affaire dépasse donc ma simple personne et englobe l'ensemble de l'opposition et c'est d'ailleurs pour cela que le CFOP-BF m'a autoriséà l'associer à cette plainte, qui a été déposée à mon nom personnel et au nom de l'ensemble de l'opposition", a-t-il situé en substance.

Au-delà de l'aspect juridique, l'implication politique

Zéphirin Diabré a aussi précisé qu'au cours de l'audition, il lui a été demandé de savoir si la vidéo était, de son point de vue, authentique.

"J'ai dit que cette vidéo est authentique. Non seulement, parce que quand on la regarde sur le plan technique, on voit bien que ceux qui sont filmés savaient qu'ils étaient filmés, mais surtout que quand monsieur Coulibaly est allé sur ses terres pour tenir des meetings, il a reconnu que c'est son propre fils qui avait filmé cette vidéo-là et l'avait donc répercutée à travers les réseaux sociaux. Donc, pour nous, la vérité n'est pas remise en doute", a soutenu M. Diabré.

Il souligne que dans cette affaire, l'opposition politique souhaite que la loi soit dite "dans toute sa plénitude ; parce que nul n'est au-dessus de la loi et que les dispositions de la loi qui punissent le fait qu'un civil se promène avec une arme de guerre soit appliquée".
Bien plus, pour les plaignants, au-delà de l'aspect juridique, il est important d'évoquer l'aspect politique. '' Simon Compaoré ne fait pas ça en tant qu'individu, il le fait en tant que ministre. Et il n'est pas devenu ministre à lui tout seul, c'est quelqu'un qui l'a nommé comme ministre, c'est le président Roch Kaboré qui lui a confié ce ministère ", a relevé Zéphirin Diabré, attribuant dès lors, la responsabilité des agissements du ministre à celui qui l'a nommé.

"Quand on confie ces fonctions à des gens qui sont d'une grande legèreté et d'une grande incompétence comme ce monsieur-là, on doit être capable, à un moment donné, d'en tirer toutes les conséquences ", a exprimé le porte-parole de l'opposition avant de réitérer la requête de son institution à savoir, la démission du ministre de ses fonctions à la tête du département de la sécurité.

"Il n'a ni la compétence ni la stature pour conduire ce ministère dans cette phase délicate de notre pays où nous sommes en combat contre les forces du mal (les terroristes) ", a-t-il conclu, espérant qu'à sa suite, le ministre Simon Compaoré soit entendu pour dire pourquoi, en tant que civil, il doit se promener avec une arme de guerre dans la ville.

OL
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Burkina Faso : Le colonel Auguste Denise Barry transféréà la MACA

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Le colonel Auguste Denise Barry a été déféré ce mercredi 3 janvier 2018 à la maison d'arrêt et de correction des armées (MACA) pour son implication présumée dans une tentative présumée de déstabilisation du pouvoir. L'ancien ministre de la sécurité sous la Transition, avait été arrêté par la gendarmerie le vendredi 29 décembre 2017.

Conseil des ministres : 767 prisonniers bénéficient d'une remise de peine

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Pour ce dernier conseil des ministres de l'année 2017, quinze dossiers ont été examinés par le gouvernement. Placé sous la présidence de Roch Kaboré, on retiendra que le conseil a adopté un décret portant remise de peine de condamnés, à l'occasion du nouvel an.

Ce décret portant remise de peine, adopté au titre du ministère de la justice, ne touche pas les personnes condamnées pour crimes. Il est question de 203 détenus, en l'occurrence des personnes âgées, malades ou mineures, qui vont bénéficier d'une remise du reliquat de leur peine. Quant aux remises partielles, allant de trois à huit mois, elles sont au nombre de 564 et touchent essentiellement les personnes qui ont été condamnées pour des délits. « Il s'agit des personnes dont les condamnations n'excèdent pas cinq ans », a noté le porte-parole du gouvernement, Remis Fulguance Dandjinou.

Au titre du ministère de l'économie, des finances et du développement, le conseil a adopté une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de financements, entre le Burkina Faso et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Ces accords, selon le ministre de la communication, sont relatifs au projet de renforcement de la route communautaire CU2A (Goughin-Fada N'gourma-Piéla- frontière du Niger).

Au département des infrastructures, le gouvernement a marqué son accord pour l'attribution de marchés de travaux complémentaires de réhabilitation de la voirie de la ville de Ouagadougou, par la procédure d'entente directe. Le projet s'évalue à peu près à 2 milliards 723 millions, repartie sur deux marchés. Le premier lot concerne la réhabilitation de la voie, allant du rond-point du 2 octobre au début des travaux de raccordements de l'échangeur du Nord (4 km 800). Le deuxième lot est relatif aux travaux d'assainissement, notamment celui de l'avenue Dimdolobson. Ces travaux de réhabilitation prennent également en comptent certains tronçons de la ville de Ouagadougou, tel que la voie allant de la station Total de Koulouba à l'avenue Kwamé N'Krumah.

Concernant le ministère du commerce, le conseil a marqué son accord pour la première phase d'un projet qui concerne l'aménagement de nouvelles zones industrielles à Bobo et à Ouaga. Selon le ministre de la communication, ce projet va se dérouler en 5 phases.

Le ministre de la communication a également annoncé que le conseil a donné son accord pour que des négociations débutent entre l'ONG parc Network et le ministère en charge de l'environnement, afin de définir un contrat de gestion durable de la partie burkinabè du parc W-Arly.

Le conseil s'est également penché sur l'interpellation du colonel Auguste Denise Barry, ministre de la sécurité sous la transition. ‘' Nous avons juste été informés d'une situation d'enquête qui est en cours. Le ministre de la sécurité nous a informés des enquêtes qui sont en cours qui impliquent monsieur Auguste Denise Barry. Pour le reste, les enquêtes se poursuivent et au temps opportun, le gouvernement vous tiendra informer. Sur le reste, ce qui a été dit, reste dans le cadre du conseil'' a indiqué Remis Fulguance Dandjinou.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net


Décès de Mme BAGHNYAN née TAPSOBA CATHERINE : Remerciements et faire part

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- Sa Majesté le chef de Bounoumtoré, département de Bindé
- La grande famille BAGHNYAN à Bounoumtoré, Manga et Ouagadougou
- La famille de Feu BAGHNYAN François-Xavier à Ouagadougou
- La grande famille TAPSOBA à Bassemyam, Koudougou et Ouagadougou
- Mme Ima née Tapsoba Antoinette et famille à Ouagadougou
- Mme Palenfo née Tapsoba Monique et famille à Bobo-Dioulasso
- Monseigneur Basile Tapsoba en Italie
- La veuve Tapsoba née Yago Marie et famille à Ouagadougou
- Mme Bassinga Marceline à Ouagadougou
- Mme Zio Léa à Ouagadougou

- Les enfants :
• Baghnyan Rufine à Ouagadougou
• Bambara née Baghnyan Emma à Ouagadougou
• Baghnyan Isidore à Ouagadougou
• Baghnyan Romaine à Bruxelles
• Baghnyan Apollinaire à Paris
• Baghnyan Clarisse à Ouagadougou
• Baghnyan Rosalie à Ouagadougou
• Baghnyan Roland à Ouagadougou
• Baghnyan Julie à Ouagadougou

- Les petits-enfants et arrière-petits-enfants au Burkina, au Sénégal et en France

- Les familles alliées Zongo, Guissou, Diallo, Traoré, Bambara, Sangaré, Compaoré, Valmédé
Vous adressent leurs sincères remerciements pour votre soutien lors du décès et de l'inhumation de leur épouse, fille, sœur, mère, tante, grand-mère, arrière-grand-mère, belle-sœur, belle mère

Mme BAGHNYAN née TAPSOBA CATHERINE
Décédée le 29 décembre 2017 à l'âge de 88 ans.

Ils vous font part des messes qui seront célébrées pour le repos de l'âme de la défunte selon le calendrier ci-après :

THE EMBASSY OF THE UNITED STATES OF AMERICA Announces the Annual Competition for the Fulbright & Humphrey Exchange Programs from December 1, 2017 to January 31, 2018

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Information and application form can be found at : https://bf.usembassy.gov/

Types of Programs :

1. Fulbright Visiting Student (FVS)

For scholars and professionals who would like to pursue a Master's degree or PhD in the United States (1-2 year grants). Candidates must have a high level of English – sufficient to successfully pursue full-time graduate-level study in the United States (i.e., a TOEFL score of at least 575).

2. Fulbright Visiting Student – Long Term English (FVS-LTE)

This program is similar to the Fulbright Visiting Students Program discussed in item 1, except candidates can have English language training in the United States for up to eight months before their Master's degree program. The program is only available to candidates seeking a Master's degree and must have a TOEFL score of at least 520.

3. Fulbright African Research Scholar Program (ARSP)

This program is intended for university faculty members or individuals working at independent research centers, museums, or other cultural institutions that have educational and research objectives. This program allows selected applicants to go to the United States to conduct research for three-to-nine months during the academic year. There is also a special program for persons who desire to do AIDS-related research or professional development in the United States. The disciplines eligible for the special AIDS program include : Sociology and social work, anthropology, education, economics, law, public administration, communications, art, theater, medical sciences, biological sciences, and psychology. A good command of English is essential, but no minimum TOEFL score is required.

4. Hubert H. Humphrey Fellowship Program

For mid-level professionals who are moving up into leadership positions in the public or private sector. This program offers an opportunity to develop one's leadership skills and learn the latest in their particular field. Fellows spend approximately nine months in the United States taking graduate-level courses at a U.S. university, participating in long-term leadership development programs and engaging with professional peers from around the world in non-academic professional development activities. This is not an academic degree program. The goal is general professional development. Candidates must already have an undergraduate university degree, at least five years of professional experience, and be proficient in English (TOEFL score of at least 550).

5. Fulbright Teaching Excellence and Achievement Program (Contact kaboreye@state.gov for application form)

This Program brings international teachers to the United States for a six-week program to take academic seminars for professional development at a host university and to observe and share their expertise with teachers and students at the host university and at local primary and secondary schools. Applicants must be current secondary-level, full-time teachers of English, English as a Foreign Language (EFL), math, science, or social studies including special education teachers in those subjects at institutions serving primarily a local population. Applicants must hold at least a Bachelor's degree or the equivalent and have completed at least five years of full-time teaching by the start of the program. Applicants should be able to demonstrate English language proficiency by attaining a minimum score of 450 on the TOEFL.

• Applicants must be citizens or permanent residents of Burkina Faso.
• Application forms must be completed and returned to the American Embassy (SERVICE CAC) by January 31, 2018.

Public information sessions are held every Wednesday from 15:00 to 17:00, beginning Wednesday, December 6, 2017 and continuing through January 31, 2017 at the American Embassy Ouaga 2000. (Cell phones & computers not allowed.)

PLEASE ARRIVE EARLY TO LEAVE TIME FOR SECURITY CHECKS.

In memoria : Tikan SOMA

Football : Cheick Oumar Ouédraogo, un talent méconnu du public sportif burkinabè

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Après des soins en Autriche suite à une blessure, Cheick Oumar Ouédraogo, âgé de 22 ans et évoluant au West africain football academy (WAFA), club de première division du championnat ghanéen, séjourne actuellement à Ouagadougou.

Ce jeune talent que nous avons rencontré, confie avoir joué 11 matches comme titulaire depuis le début du championnat ghanéen. Cette pépite a expliqué comment il s'est retrouvé dans l'élite du championnat ghanéen : « Au début, j'ai évolué avec une équipe du quartier Tampouy de Ouagadougou du nom de Savor FC et en 2009 à l'âge de 13 ans, suite à un test, j'ai rejoint le centre Feinord academy football au Ghana devenu aujourd'hui WAFA (West Africain football academy). J'ai évolué dans toutes les catégories jusqu'en senior actuellement où j'évolue depuis l'année dernière. Cette année, le WAFA est actuellement deuxième du championnat ». Polyvalent, le jeune Burkinabèévolue souvent comme milieu récupérateur, latéral gauche et défenseur central.

Cheick Oumar Ouédraogo n'a pas caché ses ambitions d'évoluer avec la sélection nationale de son pays, les Etalons du Burkina Faso. « Je n'ai jamais été contacté par un dirigeant du football de mon pays. Mais je souhaite qu'on me donne une chance pour mettre mon talent au service de mon pays avec l'équipe nationale. Je demande aux dirigeants du sport roi de mon pays d'avoir un œil regardant sur les jeunes qui évoluent dans les championnats africains, car il y a beaucoup de talents hors du pays qui ont soif de prouver ce qu'ils savent faire, jouer au foot », a-t-il lancé.

Soumaila SANA
Lefaso.net

Commission de I'Informatique et des Libertés : élection d'un membre non permanent en remplacement d'un membre dont le mandat prend fin en décembre e 2017

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Le Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux informe les associations nationales œuvrant dans le domaine des droits humains, qu'en vue d'assurer un fonctionnement régulier de la Commission de I'Informatique et des Libertés (CIL)' conformément à la loi no0l0-20047AN portant protection des données à caractère personnel, il sera procédéà l'élection d'un membre non permanent en remplacement d,un membre dont le mandat prend fin en décembr e 2017 . L'élection aura lieu le mercredi 10 janvier 2018 à 09 heures au Centre Cardinal paul ZOUNGRAIIA.

L'enregistrement des candidatures ainsi que la définition des modalités du scrutin se ferons sur place le jour de l'élection

CONDITIQNS DE PARTICIPATION

L'élection est ouverte aux membres des associations nationales æuvrant dans le domaine des droits humains régulièrement inscrites sur le répertoire du Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique à la date du 31 décembre 2017.

Chaque association ne peut avoir qu'un représentant comme électeur.

L'électeur devra être muni des pièces suivantes :

- un mandat signé par le président de I'association I'autorisant à participer à l'élection ;
- un document d'identité ;
- une photocopie du récépissé de déclaration d'existence de I'association
d'appartenance.
NB :
Aucune prise en charge n'est prévue.

Pour le Ministre et par délégation,

le Secrétaire général

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