Après le remplacement de Paul GINIES à la direction générale de l'institut 2IE, le président du Conseil d'administration, Amara ESSY était face à la presse, ce 27 novembre 2013. Objectif donner quelques éclairages sur la situation actuelle au sein de la maison.
Mardi 27 novembre 2013. Il est 11 h passée. Alors que vient de s'achever la conférence de presse avec le Conseil d'administration de 2IE, l'on aperçoit la silhouette de Paul GINIES ; apparemment détendu et souriant, celui qui était il y a encore quelques heures le directeur général se dirige d'un pas alerte vers son ancien bureau. Sur son passage il marque un arrêt et serre quelques mains avant de continuer.
Quelques minutes auparavant et face aux journalistes, le président du Conseil d'administration avait tenu à saluer ses mérites. Pendant près d'une décennie, dira-t-il, il a travaillé avec son équipe, à donner sa crédibilitéà une institution qui fait la fierté du continent africain.
Pour le reste et il faut s'en doute s'en convaincre à travers les propos de l'ancien ministre des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire, c'est désormais une page qui se referme dans le fonctionnement de l'institut.
Et de souligner que le changement intervenu ces derniers jours était prévu de longue date. Il a sans doute été précipité par les événements et les manifestations des syndicats ; in fine le conseil d'administration a dû prendre ses responsabilités face à la fronde qui menaçait dit-on de saper les acquis de ce bel ouvrage collectif de l'intégration sous- régionale.
Convaincre et rassurer
Il reste désormais, à souligné le PCA, au Directeur général intérimaire de prouver la confiance placée en lui en attendant que l'appel à candidature soit lancé pour le recrutement d'un nouveau DG ; lequel devra intervenir au prochain conseil d'administration courant 2014.
Présent à la conférence de presse le DG intérimaire a tenu à préciser qu'il bénéficie de tous les pouvoirs pour bien conduire la mission qui lui a été confiée. A cet effet, un état des lieux est en cours à travers un audit des comptes, mais pas de chasse aux sorcières, a-t-il tenu à rassurer. Juste une mesure pour renforcer la crédibilité auprès des partenaires et des bailleurs de fonds.
Juvénal SOME
Lefaso.net