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In memoria : ZOUNGRANA D. Diane Gertrude

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30 avril 2006 - 30 avril 2016
Voilà 10 ans que nous a quitté notre chère
ZOUNGRANA D. Diane Gertrude

Précédemment Secrétaire de Direction au Patronat Burkinabé.
A cette occasion,
Les grandes familles ZOUNGRANA, COMPAORE, SAGA, NACOULMA et ROUAMBA à Manga et Ouagadougou.

M. ZOUNGRANA Zacharie et son épouse YERBANGA Lydie à Wemtenga.
Les familles alliées : YERBANGA ; TONDE, TABSOBA, KAFANDO, YAGO, DIARRA, COULIDIATY, OUEDRAOGO et GNEGNE

Vous remercient pour votre soutien indéfectible et vos prières.
Elles vous prient de vous unir à eux dans la prière et le recueillement ce jour-là pour le repos de son âme.

Horaire des messes :

• 5h45 au Scolasticat le 30 avril 2016
• 6h à Saint Camile le 30 avril 2016
• 9h à saint Camille le 1er mai 2016

Bénédiction de la tombe à 8h au cimetière de Taab-tenga, le 30 avril 2016.
Que Dieu le miséricordieux l'accueille dans son royaume de paix et de joie.


Diasporas : L'Union Fraternelle des Ressortissants Burkinabè au Sénégal (UFRBS) a désormais un nouveau Bureau Central

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Les Burkinabé vivant au Sénégal se sont réunis en Assemblée Générale statutaire, le dimanche 28 février 2016, sous la direction de M. Der Rogatien PODA, président de l'UFRBS. L'ordre du jour portait sur :

1 – Amendement et adoption des projets de textes révisés de l'UFRBS (Statuts et Règlement Intérieur) ;
2 - Présentation et adoption du rapport d'activités du Bureau Central ;
3 – Présentation et adoption du rapport financier du Bureau Central ;
4 – Questions diverses ;
5 – Election du Bureau Central ;
6 - Présentation de vœux du nouvel an de l'UFRBS à son Excellence Madame Aline KOALA Ambassadeur du Burkina Faso au Sénégal et à toute la communauté Burkinabè vivant au Sénégal.

A l'issue de l'AG, les textes révisés, le rapport d'activités et le bilan financier de la période de 2013 à 2015 ont été adoptés. Le Bureau Central présidé par M. Der Rogatien PODA étant en fin de mandat, les membres du nouveau Bureau Central, dont les noms sont indiqués ci-dessous, ont étéélus à l'unanimité :

A la suite de l'équipe dynamique dirigée par le président Der Rogatien PODA, le nouveau bureau de l'UFRBS, sous la houlette du président Tahirou OUATTARA, entend maintenir haut le flambeau du Faso dans cette terre de la Téranga, le Sénégal, où nombre de compatriotes vivent en toute convivialité.

Un pot sympathique et fraternel a clos les travaux de cette Assemblée Générale dans les jardins fleuris de l'Ambassade du Burkina au Sénégal, en compagnie de son Excellence, Madame l'Ambassadeur, Aline KOALA, entourée de son staff.

L'Union Fraternelle des Ressortissants Burkinabè vivant au Sénégal (UFRBS)
Le Président
Tahirou OUATTARA

Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) de Dakar (Sénégal) : Concours d'entrée 2016 - 2017

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Bacheliers, Titulaires d'un DUT, d'un DTS, d'un BTS ou d'un DUES dans le domaine des sciences, des télécommunications, de l'informatique ou de la gestion, l'Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) de Dakar (Sénégal), lance ses concours de recrutement au titre de l'année académique 2016 – 2017 dans les cycles suivants :

Cycle Préparatoire Conjoint (CPC)

Concours ouvert aux titulaires d'un Bac scientifique et aux élèves de Terminale. La formation de 2 ans permet d'intégrer le cycle d'ingénieur de conception de l'ESMT ou des écoles partenaires.

Date du concours : 11 juin 2016

Cycle Ingénieur des Travaux des Télécommunications (IGTT) – Bac + 4, avec les options suivantes : Technique, Technico-commerciale. Concours ouvert aux titulaires (ou en cours de préparation) d'un DUES, d'un DEUG, d'un DUT, d'un BTS, ou d'un DTS scientifique ou de gestion.

Dates du concours : 24 & 25 Mai 2016

Licence Professionnelle (Bac + 3), avec les options suivantes : Télécommunications et Informatique (LPTI), Management et Economie du Numérique (LIPMeN). Concours ouvert aux titulaires du Bac et aux élèves de Terminale.

Date du concours : 28 Mai 2016

Cycle Ingénieur de Conception (INGC) – BAC + 5

Concours ouvert aux titulaires (ou en cours de préparation) d'un DUES, d'un DUT, d'un DTS ou d'un BTS en sciences et technique.

Dates du concours : 26 & 27 Mai 2016

ATTENTION !!! Dates limites des inscriptions :

• LP : 25 Mai 2016
• IGTT : 21 Mai 2016

• INGC : 21 Mai 2016

• CPC : 3 Juin 2016

Les inscriptions se font en ligne sur le site de l'ESMT : www.esmt.sn dans la rubrique « Inscription en ligne ».

Lieu du déroulement des concours : Antenne nationale ESMT Ouaga. Tel : 25 30 68 85 Pour plus d'informations consultez le site web de l'ESMT : www.esmt.sn
RENSEIGNEMENTS & INSCRIPTIONS : Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes Tel : 25 37 53 60/61/62 E-mail : secretariat@arcep.bf
Antenne nationale ESMT Ouagadougou Tel : 25 30 68 85. Site web : www.esmt.bf

Régulation des médias sous la transition : Les activités et actions du CSC relatées dans un ouvrage

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« Les défis de la régulation des médias sous la transition politique au Burkina Faso ». Tel est le titre de l'ouvrage que vient de publier le Conseil supérieur de la communication. La dédicace a eu lieu le 26 avril 2016 à Ouagadougou. Ce document de 87 pages, réparties en trois chapitres, est un précis analytique des actes de régulation des médias durant cette période politique que notre pays a traversée.

Après chaque élection, le Conseil supérieur de la communication dresse le bilan de ses activités à travers la publication d'un rapport spécial. L'objectif étant de partager les expériences, capitaliser les acquis et se projeter vers les échéances futures. L'institution n'a pas dérogéà la règle après les élections couplées présidentielle et législatives de novembre 2015. L'ouvrage intitulé« Les défis de la régulation des médias sous la transition politique au Burkina Faso » fait le bilan de l'organisation de la couverture médiatique des dernières élections. Mieux, il va au-delà de ce rituel pour proposer une analyse synthétique des activités et actions du CSC durant la période post-insurrectionnelle.

L'objectif de cette publication se situe à trois niveaux, selon la présidente du CSC Nathalie Somé. Il s'agit de :

- fixer et capitaliser en interne les leçons de régulation durant cette période particulière afin que l'institution puisse s'en inspirer dans sa gestion quotidienne ;

- rappeler aux acteurs des médias qu'en toute circonstance, surtout en période de remous politiques graves, le professionnalisme doit être une boussole pour garder le cap de la pluralité des opinions et de l'équilibre de l'information qui participe à la consolidation de la démocratie ;

- partager avec les institutions sœurs d'Afrique qui ont également des défis à relever dans le domaine de la régulation, l'exemple réussi de la transition.

Un témoignage du travail abattu par le CSC

« Le contenu de cet ouvrage ne vise pas à enseigner des concepts ni même une méthodologie spécifique de régulation des médias en période de crise. Il s'agit plutôt d'un compte rendu synthétique des activités du CSC qui rendra témoignage à la postérité de la complexité de la régulation des médias durant la période post-insurrectionnelle de 2015 », a précisé Nathalie Somé.
L'ouvrage est un témoignage du travail abattu par le CSC au cours de cette période tumultueuse, mais aussi une démarche d'introspection du régulateur pour mieux avancer vers l'excellence. « Cet ouvrage n'a pas la prétention d'être un bréviaire mais une borne kilométrique sur le chemin de l'excellence », a souligné Christian Zongo, directeur de la communication et des relations publiques du CSC.

87 pages, trois chapitres

« Les défis de la régulation des médias sous la transition politique au Burkina Faso » compte 87 pages, pour trois chapitres qui exposent chacun un pan de l'action de régulation des médias durant la transition politique de 2015 au Burkina.
Le premier chapitre offre à lire un aperçu historique et contextuel de l'avènement de la transition politique. Il y est également évoqué les actions d'urgence ou de circonstance entreprises par le CSC aux premières heures de l'installation de la transition.

Le second chapitre présente la stratégie de l'organisation de la couverture médiatique des élections et décrit les composantes du cadre réglementaire sur lequel s'est fondée l'action de régulation des médias. Dans ce chapitre également, l'on peut lire les données du monitoring relatives à l'occupation de l'espace médiatique par les partis et les candidats aux élections.

Le troisième chapitre est consacréà l'approche critique du discours électoral et du rôle des médias.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Examens finaux des élèves professeurs : La délégation générale élue menace d'aller en grève

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Au cours d'une conférence de presse organisée ce mercredi soir, les élèves stagiaires de l'école normale supérieure et de l'Université de Koudougou ont dénoncé le blocage de leurs examens finaux. Organisés autour d'une délégation générale, ils appellent leurs camarades à se mobiliser pour d'éventuels mots d'ordre si rien n'est fait d'ici là. Leur déclaration liminaire en intégralité.

Mesdames et Messieurs les journalistes,
Chers collègues et chers amis,

La délégation générale élue des élèves stagiaires de l'ENS/UK voudrait par ma voix, vous dire merci de votre présence à cette conférence de presse autour du blocage dans l'organisation des examens finaux des élèves-professeurs de l'année scolaire 2015-2016.

En rappel, la formation des élèves-professeurs se déroule en deux phases :une phase théorique et une phase pratique. Durant la phase pratique, le stagiaire reçoit deux visites de classe (selon les textes) et subit un examen final.

Mesdames et Messieurs les journalistes,
Chers collègues et chers amis,

Depuis deux ans maintenant, l'organisation des visites de classes et surtout des examens finaux rencontre d'énormes difficultés faisant ainsi souffrir le martyr aux élèves-professeurs. Ces examens qui doivent normalement se dérouler pendant les travaux scolaires se tiennent à peine même en fin d'année scolaire. Cette année ne fait pas exception. Jusqu'à cet instant même où se tient la présente conférence de presse la direction de l'ENS affirme être incapable de nous dire à quelle date se dérouleront les examens finaux à l'intérieur du pays (exception faite des villes de Ouagadougou et de Koudougou). Et la raison avancée, est celle du manque de moyens financiers (comme d'habitude !). Pourtant, l'on se souvient très bien que le président de l'UK Georges SAWADOGO annonçait cette année même sur les ondes de la radio nationale et avec fierté, avoir réussi àéconomiser plus de 100.000.000fcfa, en n'organisant qu'une seule visite de classes au lieu de deux. D'où nous vient alors ce manque de moyens financiers ?

Du reste, l'un des arguments avancés par les autorités universitaires et celles du Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur lors de l'atelier sur les stages pratiques tenu à Koudougou les 24 et 25 août 2015, pour soutenir la suppression de l'une des deux visites de classes est de favoriser un bon déroulement des examens finaux. Comment se fait-il alors que malgré tout, l'organisation de ces examens finaux connaisse des blocages ?

Mesdames et Messieurs les journalistes,
Chers collègues et chers amis,

Comment comprendre que pendant que l'on soutient qu'il n'y a pas de ressources financières pour assurer la formation de ceux-là même qui sont appelés à former les futurs cadres du pays, l'on trouve des centaines de millions pour partager aux partis politiques pour leurs activités hors campagnes électorales ? La priorité accordée à l'éducation serait-elle un leurre ou de la poudre aux yeux ? Le constat qui se dégage est clair : contrairement aux déclarations politiques, l'éducation est loin d'être une priorité pour nos autorités ! Pourtant, elle est si importante et fondamentale qu'elle doit être placée non pas au rang de priorité, mais de celui d'urgence.

Le problème que nous posons n'est pas un problème corporatiste. Il ne concerne pas seulement les élèves-professeurs. Il touche toute la nation entière. Car, si l'on a un système éducatif de bonne qualité, c'est la nation toute entière qui en sera la bénéficiaire. Et si au contraire, l'on a un système éducatif de mauvaise qualité, c'est encore la nation toute entière qui en fera les frais ! Cette cause n'est donc pas une cause des seuls élèves-professeurs. Elle est une cause de la nation toute entière, une cause de tout le Peuple burkinabè ! Il faut donc la traiter avec la plus grande attention et la plus grande diligence.

C'est pourquoi :
 Nous interpellons les autorités en charge de l'éducation, afin qu'elles mettent à la disposition des encadreurs pédagogiques les fonds nécessaires au déroulement des examens finaux dans un bref délai ;
 Nous appelons l'ensemble des élèves-professeurs d'une part, à se retrouver en assemblées générales dans leurs zones respectives (collèges, lycées, etc.) afin de discuter davantage de la situation et nous faire parvenir dans de brefs délais, les conclusions de leurs analyses ; et d'autre part, à se tenir prêts pour toutes actions fortes que commanderait l'évolution de la situation ;
 Nous sollicitons l'accompagnement et le soutien de nos aînés enseignants à travers leurs organisations syndicales.

Nous prenons l'opinion publique nationale à témoin sur une éventuelle dégradation du climat social dans les établissements scolaires du pays, si rien n'est fait pour une réalisation diligente des examens finaux.

NON au sabotage des examens finaux des élèves-professeurs !
NON à la formation au rabais des élèves-professeurs !
NON à la clochardisation de l'enseignant burkinabè !
Non à une éducation au rabais !
Je vous remercie.

Agence de l'eau du Mouhoun : Le Comité de Bassin valide le Programme Pluriannuel d'Intervention

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Le comité de Bassin de l'Agence de l'eau du Mouhoun (CB/AEM) a tenu ce mardi 26 avril 2016 à Koudougou, sa première session ordinaire. Il a pris connaissance du bilan des activités 2015 et le programme des activités 2016 de l'AEM. Le comité de Bassin a par ailleurs validé le Programme Pluriannuel d'Intervention (PPI).

Le Comité de Bassin est l'Assemblée générale de l'Agence de l'eau du Mouhoun (AEM). Il s'est réuni le mardi 26 avril 2016 à Koudougou dans le cadre de sa première session ordinaire. Une tribune au cours de laquelle le Comité de Bassin a examiné le compte rendu de la session 2015, a présenté le bilan des activités 2015 et le programme d'activités 2016.

En termes de bilan, selon le Président du Comité de Bassin de l'AEM Alphonse Bonou, l'un des acquis majeurs de 2015 est la réalisation du Programme Pluriannuel d'Intervention (PPI) de l'Agence de l'eau du Mouhoun. Qui est, à l'en croire, l'un « des tout premiers Programmes Pluriannuels d'Intervention (PPI) dans l'histoire de la gestion intégrée des ressources en eau au Burkina Faso ». Avant de poursuivre, le Président du Comité de Bassin de l'AEM, a souligné que les activités 2015 ont été focalisées sur les actions urgentes, devant conduire à asseoir les bases d'une gestion durable des ressources en eau dans le bassin du Mouhoun. Ce son notamment les actions relatives à la protection des ressources en eau. En effet, explique-t-il, les Comités locaux de l'eau de l'Agence de l'eau du Mouhoun ont mis en terre plus de 28 000 plants qui ont protégé près de 25 km de berge sur une superficie d'environ 105 hectares.

Il note également la coopération transfrontalière Mali – Burkina sur le Sourou. Le Comité transfrontalier de gestion intégrée des ressources en eau du bassin du Sourou (CTGS) a pu se réunir et il garantit qu'il n'y aura pas de conflits transfrontaliers au tour de l'exploitation des ressources en eau du Sourou. Toujours comme réalisation monsieur Bonou a relevé la mise en place de la Police de l'Eau. Celle de la région des Hauts Bassins a été installée. Elle va permettre la fin de l'incivisme au niveau de l'utilisation des ressources en eau dans le Kou.

Approbation du Programme Pluriannuel d'Intervention

Au cours de la première session ordinaire 2015, les membres du comité de Bassin de l'Agence de l'eau du Mouhoun ont également procédéà l'approbation du Programme Pluriannuel d'Intervention (PPI). Il est, selon le Président du Comité de Bassin, la réponse aux problématiques urgentes et multiples des ressources en eau du bassin hydrographique du Mouhoun et du Banifing. Il concourt à l'opérationnalisation du Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) 2015-2030. Pour assurer la mise en œuvre du PPI, le Comité de Bassin a mené une réflexion sur le mode de financement durable du secteur de l'eau par la Contribution Financière en matière d'Eau (CFE). De l'avis des responsables du Comité, cette taxe est la seule à même de garantir une durabilité de la Gestion intégrée de la ressource en eau (GIRE). Et au Directeur Général de l'Agence de l'eau du Mouhoun, (AEM) Ghislain A. Kaboré de renchérir que d'ailleurs le recouvrement de la contribution financière en matière d'eau au niveau des grands miniers est déjà en vigueur dans son espace de compétence. Seulement confie-t-il, sur le terrain ils ont toujours la même difficulté. « C'est arriver à avoir l'adhésion à notre message. Il s'agit d'un message qui parle d'équité, de responsabilité dans la gestion des ressources naturelles. Et en général les gens sont prompts à reconnaitre leurs droits mais ils ne veulent pas reconnaitre leurs devoirs. Notamment les usagers qui ne veulent pas reconnaitre leurs devoirs ».

La Contribution financière en matière d'eau n'est pas du goût de la SEMAFO

C'est ainsi que dans la foulée des échanges, les membres du Comité de Bassin ont invité la Société minière SEMAFO, l'un des grands usagers de l'eau, à s'acquitter de la Contribution financière en matière d'eau (CFE). Selon les responsables du Comité de Bassin, cette société est le mauvais élève en termes de recouvrement de la CFE dans l'espace de compétence de l'Agence de l'eau du Mouhoun. De même le Directeur de l'AEM a fait le point sur l'opposition de son Agence à l'installation d'une cimenterie dans une zone sédimentaire à Bobo. Selon Monsieur Ghislain A. Kaboré, vu le risque de pollution élevé, un décret du gouverneur a interdit l'occupation de cette zone par les industriels. Par conséquent, souligne le Directeur général, il est inconcevable qu'une cimenterie ait l'autorisation de l'occuper. D'autant plus que beaucoup de gens se sont vu refuser l'espace et d'autres en ont été déjà déguerpis.

Nonobstant ces difficultés, à l'issue de la première session ordinaire du Comité de Bassin, le Directeur Général de l'Agence de l'eau du Mouhoun, Ghislain A.Kaboré a bon espoir. « Car de plus en plus nous sentons que même si les gens n'adhèrent pas à notre message, ils sont conscients quand même qu'il y a un problème. Donc la prise de conscience est là. L'autre étape c'est avoir leur adhésion. Et ça va venir » a conclu le Directeur général.

Ibrahima TRAORE
Lefaso.net

Education aux médias : Populations et hommes des médias de Nord s'approprient le concept

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Le Conseil Supérieur de la Communication dans le cadre de sa campagne d'éducation aux médias était dans la région du Nord. Du 25 au 27 avril 2016, l'autorité de régulation des médias a organisé une conférence publique et une formation au profit d'une quarantaine de professionnels des médias.

Il est indéniable que les médias jouent un rôle important en matière d'information, de sensibilisation et de formation des citoyens plus particulièrement en période électorale. Les élections municipales du 22 mai prochain sont une occasion donnée au Conseil supérieur de la communication (CSC) de jouer pleinement son rôle pour éviter les dérives pouvant occasionner des troubles à l'ordre public. C'est pourquoi, à en croire l'autorité de régulation des médias, la nécessité s'est imposée de renforcer les capacités des hommes et des femmes de médias afin qu'ils maitrisent davantage les instruments juridiques qui encadrent le secteur de la communication et s'approprient par la même occasion les techniques de traitement de l'information dans un contexte sensible.

Des attentes pressantes du CSC

C'est par Yako que le CSC est rentré dans la région du Nord en organisant une conférence publique sur le thème « Médias et participation citoyenne ». Simon Yaméogo chargé de mission au CSC, par une communication sur le thème, a échangé avec les forces vives de Yako. Le conférencier du jour a bien voulu évoquer le rôle des médias dans le contexte démocratique que nous vivons et la participation citoyenne qui est une condition indispensable pour le développement. Profitant de la mobilisation, M. Yaméogo a saisi l'opportunité pour décliner les attentes du CSC vis-à-vis des populations des villes et des campagnes au terme de la campagne d'éducation aux médias. De ces attentes l'on retiendra entre autres le rêve de l'organe de régulation que les populations aient accès à l'information, qu'elles analysent les informations reçues, aiguisent leur esprit critique et se forgent une opinion qui leur permettra de décider librement de leur choix à l'élection.

Des rudiments sur le traitement de l'information électorale

Dans la cité de Naaba Kango, la formation des hommes et femmes de médias venus de Arbollé, Gourcy, Titao, Yako et de Ouahigouya autour du thème « La régulation des médias en période électorale » a été le moment le plus attendu dans le cadre de cette campagne d'éducation aux médias lancée depuis mi mars. La formation qui a duré deux jours a eu pour objectif principal le renforcement des capacités des journalistes et animateurs en techniques de traitement de l'information électorale. Spécifiquement il s'est agi de faire connaître les nouveaux textes régissant le secteur de la communication, de revenir sur les manquements constatés dans la presse et de rappeler la responsabilité du journaliste dans un contexte de dépénalisation des délits de presse, et donner des rudiments aux journalistes sur le traitement de l'information à l'ère du numérique. Pour ce faire, des experts en la matière comme le Dr Cyriaque Paré, Jean Claude Méda, Louis Modeste Ouédraogo et Abdoulaye Dao ont outillé les hommes de médias du Nord.

Au regard de l'importance de cette initiative du CSC, Boubacar Nouhoun Traoré Secrétaire Général de la région dans son intervention au cours de la cérémonie d'ouverture de l'atelier, n'a pas manqué de souligner que la collecte, le traitement et la diffusion de l'information est une tâche complexe en ce qu'elle fait appel à des connaissances diversifiées et évolutives. Pour toutes ces raisons il a salué l'organisation de la session de renforcement de capacités qui répondra à l'en croire aux questions de savoir comment maîtriser les règles qui régissent le secteur de la communication, maitriser le traitement de l'information dans un contexte de mutation technologique etc. « Ce renforcement des capacités est une réponse aux préoccupations qui sont les vôtres. Il vous appartiendra de vous approprier le contenu de cette formation afin de continuer à exercer en toute responsabilité cette noble profession qu'est le journalisme » a lancé M. Traoréà l'endroit de la quarantaine de participants.

Lire la suite sur regions.lefaso.net

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Don de matériels à la LONAB : Cinq fédérations sportives bénéficiaires

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La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a organisé mardi 26 avril, une cérémonie de remise de matériels à cinq fédérations sportives du Burkina. D'une valeur totale de quarante millions, ce don, d'après le directeur général de la LONAB, Lucien Karama, est destinéà renforcer les capacités des disciplines concernées.

22 jeux de maillots, 195 ballons et 10 filets, voilà ce que gagne la Fédération burkinabè de football de la main du directeur général de la LONAB. En plus d'elle, ce sont quatre autres fédérations, à savoir celle de handball, de volleyball, de basketball et de pétanque qui, au travers de leurs représentants, se sont vu remettre ses équipements sportifs.

Selon le donateur du jour, Lucien Karama, cette dotation témoigne de la volonté manifeste de sa structure d'accompagner l'Etat dans la promotion du sport. Rappelant le soutien de la LONAB aux grands événements sportifs tels que la coupe du Faso ou le tour du Faso, il a salué le mérite des clubs sportifs burkinabè dont les « efforts nous valent des lauriers », et tous les acteurs du monde des sports.

Prenant la parole au nom du ministre des sports et des loisirs et au nom des fédérations bénéficiaires, Poro François Nacoulma, Secrétaire général du ministère des sports et des loisirs a remercié la LONAB pour son geste. Il a rappelé que le manque d'infrastructures et de matériels constitue une préoccupation majeure dans le domaine des sports. A ce titre, il a souligné que « le ministère des sports constitue peut-être la mamelle, mais la LONAB constitue une assurance pour le ministère des sports et des loisirs ». Reconnaissant ainsi la LONAB comme étant un allié de longue date, il a émis le souhait que des actions de ce genre s'inscrivent dans la pérennité.

Roseline Nitiéma (Stagiaire)
Lefaso.net

Liste complète des dons

Fédération de football : 22 jeux de maillots, 195 ballons, 10 filets
Fédération de basketball : 10 jeux de maillots, 100 ballons, 10 paniers
Fédération de pétanque : 50 triplettes, 50 valises de 4 boules chacune
Fédération de volleyball : 20 jeux de maillots, 100 ballons, 10 filets
Fédération de handball : 20 jeux de maillots, 100 ballons, 10 filets

R.N.


Enseignement supérieur en Afrique de l'Ouest : Le Pr Stanislas Ouaro, nouveau président du REESAO

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La conférence du Réseau pour l'excellence de l'enseignement supérieur en Afrique de l'Ouest (REESAO) a pris fin ce mardi 26 avril 2016. Au terme des deux jours de travaux, les recteurs, présidents et directeurs généraux des instituts d'enseignement supérieur ont renouvelé le bureau du REESAO et ont mis en place des projets afin de développer les universités de la sous-région UEMOA.

« Je déclare close la conférence du Réseau pour l'excellence de l'enseignement supérieur en Afrique de l'ouest », a lancé le nouveau président du REESAO, le Pr. Stanislas OUARO. Durant deux jours, les recteurs, présidents et directeurs généraux des instituts d'enseignement supérieur se sont réunis autour d'un plan de travail bien précis.

Le bilan des travaux

Sur le système LMD, les participants à cette conférence ont convenu de l'harmonisation des curricula afin de permettre aux étudiants plus de mobilité. La mobilité dans ce contexte consiste à permettre à des étudiants, après avoir étudié dans une unité donnée au cours d'un semestre, de pouvoir continuer dans une autre université sur les semestres qui suivent. C'est donc donner aux étudiants de la sous-région les mêmes bagages intellectuels.

Dans le domaine des TIC, une commission est chargée de travailler de sorte que le numérique puisse permettre la formation à distance, la vidéo conférence, etc. La création d'une bibliothèque universitaire virtuelle régionale des universités des pays de la zone UEMOA, pour une meilleure formation des étudiants a été entamée.
La révision des textes fondamentaux et le bilan des activités 2015 du REESAO, ou encore l'examen des nouvelles demandes d'adhésion ont été abordés au cours de la rencontre. Le bureau du réseau a aussi été renouvelé.

La prochaine conférence sur la formation à distance

La présidence du REESAO est revenue au Burkina Faso. Le Pr. Abarchi Habibou, recteur de l'université Abdou Moumouni de Niamey et président sortant du REESAO a passé au cours des travaux, le témoin au Pr. Stanislas Ouaro président de l'Université Ouaga II. « J'ai été choisi par les collègues comme président du REESAO pour un mandat de 3 ans. J'avais été vice-président avec le président sortant » a-t-il expliqué. Le nouveau président entend, durant son mandat, poursuivre les missions déjà engagées par les commissions du REESAO. Il travaillera dans un bureau composé d'un vice-président, d'un secrétaire général et secrétaire général adjoint, d'un trésorier, d'un commissaire au compte et d'un président d'honneur choisi parmi les anciens présidents du REESAO qui se sont succédéà la tête de la structure.

Chaque année, il y a une rencontre ordinaire des membres du réseau et des rencontres extraordinaires chaque fois que le besoin se fait sentir. La prochaine conférence se fera entre février et mai 2017 sous le thème : « Enseignement à distance dans l'espace REESAO, enjeux et perspectives ».

Wendkuni Diane Kagambèga (stagiaire)
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Droit de l'enfant : Le programme BRAVO pour faire exister des enfants oubliés

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Birth registration for all versus oblivion (BRAVO), est un programme conçu par la communauté Sant‘ Egidio pour garantir l'enregistrement de tous les enfants à l'état civil. Dans le cadre d'une étude menée dans la région du centre-ouest, le comité de pilotage du programme a restitué les résultats de l'enquête effectuée dans la commune de Réo. C'était ce mercredi 27 avril 2016 à Ouagadougou.

« Aidez-moi à exister », c'est à travers cet appel que le programme BRAVO donne une identitéà des milliers d'enfants au Mozambique, au Malawi et au Burkina Faso. Piloté par la communauté Sant'Egidio depuis 2009, « le programme BRAVO vise à promouvoir l'enregistrement des enfants au moment de leur naissance et à remédier à l'absence d'enregistrement par une procédure d'inscription tardive ».

Document officiel attestant l'existence d'un enfant, l'acte de naissance est un document rare dans la région du centre-ouest. Avec un taux d'enregistrement des naissances estiméà 62%, cette région connait le plus faible taux d'enregistrement après celle du Sahel. « Cette initiative est très importante. En effet, sans acte de naissance, il n'est pas possible de passer les examens finaux du cycle primaire et les enfants sont exclus des écoles supérieures », a signifié Colette Guebré, responsable Burkina-Programme BRAVO.

Pour le Secrétaire général du ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique (MJDHPC), Paulin Bambara, l'acte de naissance permet à l'enfant d'exister, d'avoir un avenir, et de pouvoir évoluer toute sa vie. « C'est l'un des premiers droits de l'enfant, après le droit à la vie, à la santé, à l'alimentation » a-t-il noté.

De quoi interpeller le comité de pilotage du programme BRAVO, un programme qui avait guidé l'initiative gouvernementale en 2009, année de l'enregistrement universel et gratuit des naissances. Cette Initiative avait permis d'enregistrer à l'état civil, trois millions et demi de Burkinabè. La présente étude menée dans la commune de Réo a permis d'engranger des résultats satisfaisants selon Colette Guebré. L'étude ayant débuté en juin 2015, a permis d'enregistrer 1395 enfants après 10 mois. Soit un taux d'enregistrement des naissances estiméà 98%. Ce résultat est le fruit de plusieurs actions de sensibilisation à l'endroit des parents dans les centres de santé et les écoles, des formations au profit des agents d'enregistrement de l'Etat civil.

A ce sujet, Paulin Bambara a tenu à féliciter le comité de pilotage du programme pour l'immense travail abattu. « Le programme a démontré qu'il est possible d'assurer l'enregistrement des naissances presque à 100% » a-t-il dit. Ainsi, il a émis l'idée d'étendre cette stratégie d'enregistrement des naissances dans tout le pays. Et cela, de concert avec les ministères concernés. Il s'agit des ministères en charge de la santé, de l'administration territoriale et de la justice.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Recrutement de 4200 enseignants : La date limite repoussée au 14 mai, et des conditions plus souples

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Le ministre de la jeunesse, de la formation et de l'insertion professionnelles était ce mardi 26 avril 2016 face à la presse. Il était question au cours de cette conférence de faire le point de la mise en œuvre du programme « Emplois-jeunes pour l'éducation nationale ».

Initialement prévue pour le 29 avril 2016, la date limite de dépôt des dossiers de candidatures au recrutement de 4200 jeunes pour le compte du ministère de l'Education nationale a été repoussée au 14 mai 2016.

Après le lancement du programme « Emplois-jeunes pour l'éducation nationale », il est revenu au ministère de la jeunesse que les potentiels bénéficiaires du programme rencontraient certaines difficultés lors du dépôt de leurs dossiers.
Il s'agit entre autres du fait que les diplômés de Licence 2 ont du mal à avoir des attestations y relatives ; certains des candidats possédant le DEUG II ou la Licence 2 et qui souhaitent enseigner les matières scientifiques ont des difficultés à retrouver leurs attestations.
Certains candidats éprouvent également des difficultés à cause du manque de moyens financiers pour se déplacer dans les régions de leurs choix afin de déposer leurs dossiers.

A toutes ces difficultés, le ministère de la jeunesse a apporté des solutions suivantes :
- les dossiers sont désormais reçus dans tous les chefs-lieux de régions. Une personne résidant à Ouagadougou peut déposer son dossier au lieu de dépôt indiquéà Ouagadougou pour un poste dans une autre région.
- les titres d'inscription à la maîtrise seront désormais acceptés pour les candidats ayant une Licence 2 et qui n'ont pas encore leurs attestations ou leurs diplômes.
- deux lignes de téléphone sont mises à la disposition des candidats pour plus d'informations. Il s'agit du 63 75 75 53 et du 66 55 06 06.

Le Ministre de la jeunesse Jean- Claude Bouda a tenu à préciser que les candidats retenus pour ce programme seront soumis à une formation de six mois sous la conduite de l'Ecole normale supérieure de l'Université de Koudougou (ENS/UK) et l'Institut des sciences(IDS). Après leur formation, ils recevront une allocation mensuelle de 100 000 francs CFA, qui de l'avis du ministre Jean-Claude Bouda est raisonnable. « Il faut vraiment qu'on soit réaliste. Voilà pourquoi on propose les 100 000 francs. Et on pense qu'avec 100 000 francs, un jeune qui s'organise bien ne tombe pas dans la précarité. C'est au- delà du SMIG », précise t- il.

Les candidats retenus devront enseigner trois ans à l'issue desquels un concours d'intégration à la fonction publique sera organiséà leur intention. Toutefois, ajoute le ministre, l'admission à ce recrutement du programme « Emplois-jeunes pour l'éducation nationale » n'empêche pas la participation aux autres concours de la fonction publique.

En rappel, c'est pour lutter contre le chômage des jeunes diplômés que le gouvernement a mis sur pieds le programme « Emplois-jeunes pour l'éducation nationale » qui permettra de recruter en cinq ans, 16 800 jeunes. Selon les résultats de l'enquête intégrale sur les conditions de vie des ménages (EICVM) de 2010, 68% des étudiants sortant de l'enseignement supérieur sont au chômage. Sans doute que le programme « Emplois- jeunes pour l'éducation nationale » contribuera à tirer ce taux vers le bas. C'est en toit cas le souhait du ministre Jean- Claude Bouda de l'emploi.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net

Produits de grande consommation : Les prix n'ont pas connu de changements significatifs

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Le cadre de concertation tripartite gouvernement/ opérateurs économiques/ société civile sur les produits de grande consommation a tenu ce mardi 26 avril 2016 sa première rencontre d'échanges de l'année 2016. Au cours de ce conclave, les discussions ont porté sur les prix de certains produits de grande consommation afin de voir s'ils pouvaient être baissés conformément à la demande des syndicats. Au sortir de la rencontre, les prix n'ont pas connu un grand changement.

La partie syndicale du cadre de concertation sur les produits de grande consommation avait demandéà l'issue d'une rencontre tenue avec les membres du gouvernement, que les prix de certains produits soient baissés afin de lutter contre la cherté de la vie.

De janvier 2016 à avril 2016, les prix de certains produits de grande consommation ont donc été relevés par le ministère en charge du commerce afin de servir de base aux discussions du cadre de concertation. Cela donne les moyennes suivantes :

Maïs : 21 234 FCFA
Petit mil : 21 234 FCFA
Sorgho blanc : 18 533 FCFA
Ciment CPA45/DCB : 5949 FCFA
Fer à béton : 3 253 FCFA pour le 10, 1192 FCFA pour le 6 et 2183 FCFA pour le 8
Tôles : 6 178 FCFA
Riz importé 25% brisure : 16 536 FCFA
Huile alimentaire : 9 068 FCFA
Savon CITEC n°1 : 350 FCFA
Savon CITEC n°2 : 367 FCFA
Sucre SOSUCO en morceaux : 750 FCFA
Sucre SOSUCO granulé : 585 FCFA

A l'issue de la rencontre, les différents acteurs du cadre de concertation tripartite sont parvenus à un compromis.

Pour ce qui concerne les céréales :

- Il a été retenu que la SONAGESS vende le maïs et le sorgho à 6 000 FCFA le sac de 50kg dans ses boutiques témoins.
- Sur la place du marché, et pendant toute la période de soudure allant de mai à août, le prix du maïs et du sorgho blanc ne doit pas excéder 15 500 le sac de 100kg
- Quant au petit mil, le prix ne doit pas excéder 19 000 FCFA le sac de 100 kg

En matière de ciment, une baisse des prix est envisagée dans les jours à venir à travers une décision de l'association des cimenteries.
Pour les fers à béton et les tôles toutes catégories confondues, des efforts seront faits pour une réduction des prix par les acteurs du secteur.
Les prix des huiles alimentaires localement produites seront stabilisés avec l'avènement de la plateforme SYLVIE.
S'agissant du lait, le cadre de concertation a réclamé la structure des prix pour juger de la possibilité d'actions futures.
Il est retenu pour le riz 25% brisure, le prix de 16 000 FCFA au consommateur final.
Le prix du savon est réduit à 250 FCFA pour le savon CITEC n°1 et 350 FCFA pour le n°2

Quant au sucre, malgré la fin de la vente promotionnelle en avril 2016 par la SOSUCO, les prix de 600 FCFA pour le kg de sucre granulé et 750 FCA pour le morceau ne subiront pas de variation.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net

Elections municipales : « C'est le dernier exercice pour la démocratie qui se joue le 22 mai 2016 », Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina,

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La France accorde un intérêt majeur aux élections municipales à venir qui viendront boucler la boucle du cycle électoral post-insurrectionnel et ce, pour entre autres raisons qu'elles « constituent un rendez-vous crucial pour la stabilisation et la consolidation de la démocratie au Burkina ». Comme aux élections couplées de novembre dernier, le pays apporte du soutien aux acteurs-clés du processus électoral. C'est pour partager l'information et accorder les vues avec ces acteurs bénéficiaires, que l'ambassadeur, Gilles Thibault, a animé un point de presse ce mardi 26 avril 2016, à sa Résidence à Ouagadougou.

Ces structures bénéficiaires sont le Conseil d'Etat, la CENI et les médias à travers le projet Faso Médias FM. Les interlocuteurs de la France sont ces trois entités au regard de leur rôle dans le processus. En effet, rappelle l'ambassadeur, le Conseil d'Etat a un rôle essentiel dans le processus (puisque responsable du contentieux électoral et de la proclamation des résultats) ; c'est l'acteur institutionnel clé. D'où ce soutien à la plus haute juridiction de l'ordre administratif au Burkina qui, depuis 2009, est aux élections municipales ce que les élections présidentielle et législatives sont au Conseil constitutionnel. Un soutien qui s'est incarné par la signature d'une convention entre lui et l'Ambassade de France en fin mars dernier pour un montant de 100 millions FCFA.

L'autre acteur bénéficiaire de l'appui de la France est la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui est l'institution au centre du jeu, à tout point de vue. Cet appui de l'Ambassade vise à accompagner l'institution à jouer pleinement sa mission pour des élections libres, apaisées, transparentes et acceptées de tous.

Quant aux médias, le diplomate français soutient qu'ils ont un rôle essentiel qui est celui d'aller vers les électeurs pour les motiver et les encourager à aller voter. Ici, il est attendu de ce maillon, qu'il donne des informations fiables, précises et présente les enjeux de ces élections, les acteurs et les résultats. Les médias, au regard de leurs missions, constituent donc l'interface entre le citoyen (électeur) et les candidats. Ce sont eux qui sont, localement, dans leurs propres langues (en référence aux réalités locales), à mesure d'expliquer les enjeux de ces élections. C'est pourquoi, pour l'ambassadeur Gilles Thibault, il y a nécessité d'actualiser constamment les connaissances des hommes de média pour communiquer la plus efficacement possible sur le terrain. Mieux, il estime que pour ces échéances électorales, il faut faire plus que communiquer ; il faut informer, donner des informations vérifiées, analysées, décryptées, équilibrées et équitables. Il s'agit également d'inviter les citoyens à la responsabilité, à l'esprit civique et au fair-play.

Pour la France, au regard du succès des élections couplées du 29 novembre dernier et de l'importance des municipales pour la stabilisation, la consolidation et le bon fonctionnement de la démocratie au Burkina, ce rendez-vous du 22 mai 2016 est à ne pas manquer. ‘'Les élections municipales viennent couronner l'édifice démocratique ; les maires et les conseillers municipaux sont des gens les plus proches des préoccupations des populations donc, les plus à même de les évaluer… (…).Les élections passées ont été un vrai succès et la France espère que celles-ci le seront également et que la fête ne sera pas gâchée par des trouble-fêtes qui n'auront pas compris que c'est le dernier exercice pour la démocratie qui se joue le 22 mai. Je suis heureux de concrétiser l'engagement de mon pays envers le Burkina Faso. A Paris, quand les deux Présidents se sont rencontrés, le Président Hollande a redit combien nous considérions l'exemple burkinabè comme une grande réussite et combien, jusqu'au bout, la France entend accompagner le Burkina'', a conforté le diplomate.

Un record de recours devant le Conseil d'Etat !

Ce point de presse a été une occasion pour le président du Conseil d'Etat, Souleymane Coulibaly, pour expliquer le niveau d'implication de son institution dans ce processus et présenter les activités qui lui incombent dans ce cadre. Ainsi, l'on note que les compétences du Conseil d'Etat commencent dès la publication du fichier électoral avec les contentieux des listes qui sont traités par les tribunaux administratifs (au nombre de 24 répartis sur tout le territoire national). Les jugements des tribunaux administratifs sont susceptibles de pourvoi devant le Conseil d'Etat. Après ces contentieux de listes, il y a les contentieux de déclaration de candidatures, phase à laquelle se trouvait l'institution à la date du 26 avril. « La particularité de cette année est qu'on a reçu un nombre considérable de recours qu'on n'a jamais eu dans les élections précédentes ; d'une vingtaine de recours à la dernière élection en 2012, on est aujourd'hui à 85 recours », dévoile le président du Conseil d'Etat. La tâche consiste surtout à vérifier les contestations conformément aux prescriptions du code électoral du 7 avril 2015. L'institution statue également sur les bulletins litigieux que va lui acheminer la CENI et sur les contestations des résultats provisoires (contentieux de scrutin, de dépouillement).

Outre ces aspects, le Conseil d'Etat connaît également des contestations liées à la répartition par le Conseil supérieur de communication (CSC) du temps de passage des candidats dans les organes de presse publics (contentieux porté directement en premier et dernier ressorts devant le Conseil d'Etat ; c'est-à-dire que ça ne passe pas par le tribunal administratif comme dans les autres cas suscités).
Pour le scrutin proprement dit, le Conseil d'Etat va, les jours à venir, procéder à la formation de ses membres en vue de la supervision dans les différentes régions. En ligne de mire également, des collaborateurs à l'image des journalistes et des acteurs de la société civile dont l'implication est ‘'capitale'' pour le succès du processus.

La CENI, à travers son vice-président, Joachim Baggnan, a rassuréêtre prête « pour terminer cette charpente architecturale de la démocratie » que représentent les municipales et pour ce faire, elle peut bénéficier à nouveau de l'appui du projet Faso Médias FM (plateforme mise en place pour traiter et diffuser l'information de façon synergique) déployé dans le cadre des élections couplées du 29 novembre 2015. Selon le président de l'UNALFA (Union nationale de l'audiovisuel libre du Faso), Charlemagne Abissi, à la soixantaine de radios partenaires de la plateforme, s'ajouteront cette fois-ci, les télévisions BF1, Impact TV et Burkina Info.

Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

Bobo- Dioulasso : Des étudiants ont marché pour de meilleures conditions de vie

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Les étudiants de l'université de Bobo-Dioulasso ont pris d'assaut les rues de Bobo-Dioulasso ce mercredi 27 avril 2016 afin d'exiger du gouvernement de meilleures conditions de vie. Ils sont allés au gouvernorat où ils ont remis une plateforme revendicative au secrétaire général de la province du Houet, Pathé Abdallah Sangaré, représentant le gouverneur de la région des Hauts-Bassins.

Ils ont sillonné les artères de la ville pour parvenir à la porte du gouvernorat. Accueillis par le secrétaire général de la province Pathé Abdallah Sangaré, les étudiants ont livré le message qui leur tenait à cœur. Dans leur message, ils ont parlé de leurs conditions de restauration, des conditions d'hébergement et de transport, et de toutes les dispositions en rapport avec la prise en charge sociale.

Selon le secrétaire général de l'association nationale des étudiants du Burkina (ANEB), Luc Millogo, les autorités ont été maintes fois interpelées mais aucune solution ne pointe à l'horizon. Il pense que la jeunesse estudiantine qui a fait l'insurrection et fait obstacle au coup d'état du général Gilbert Diendéré ne mérite pas un tel sort. Il demande une fois de plus que les autorités se penchent sur leur plateforme revendicative.

Lire la suite sur regions.lefaso.net

Emmanuel Sombié
Lefaso.net

Elèves et étudiants sankaristes : Vers la mise en place d'un front de la majorité

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C'est à travers une conférence de presse que la Fédération des élèves et étudiants sankaristes (FEDES), a annoncé sa rentrée politique. L'occasion était aussi toute trouvée pour les élèves et étudiants sankaristes de se prononcer sur certaines questions d'actualité.

La rentrée politique de la Fédération des élèves et étudiants sankaristes (FEDES) est prévue pour se tenir les 29 et 30 avril 2016. Comme activités au programme, une journée de nettoyage et de visite des locaux de la télévision nationale, en compagnie des élèves et étudiants du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès), le vendredi 29 avril 2016 à partir de 08heures.

Le samedi 30 avril, une conférence publique avec pour thème : « Rôle du politique dans la restauration de l'autorité de l'Etat », à partir de 08heures également. Puis, un match de gala qui opposera la jeunesse de l'UNIR/PS (Union pour la renaissance/Parti sankariste) à celle du MPP, à 15heures sur le terrain du CEFIG sis à côté du siège du parti de l'œuf.

Le président de la FEDES, Issaka Ouédraogo, a informé les médias de la création prochaine du « Front des élèves et étudiants de la majorité présidentielle ». Afin dit- il, de « susciter une réelle implication des structures de jeunes dans les processus de décisions dans les partis politiques, mais aussi et surtout de plaider auprès des leaders politiques pour une prise en compte des préoccupations des élèves et étudiants », ont dit les conférenciers. Une délégation de la jeunesse scolaire et estudiantine était d'ailleurs présente à cette conférence de presse.

Pour la restauration, la perpétuation et la réhabilitation de la mémoire du président, feu Thomas Sankara, la FEDES entend introduire dès lundi prochain, une requête auprès de la présidence du Faso, afin qu'un monument soit érigé au nom du président défunt, dans l'un des plus grands carrefours de Ouagadougou et qui sera baptisé« Monument de l'intégrité et de la liberté», en souvenir de l'insurrection populaire et du putsch manqué.

La FEDES satisfaite des 100 jours du Président Kaboré

« S'agissant des 100 jours de gestion du pouvoir par le Président Roch Kaboré, la FEDES salue d'ores et déjà les mesures sociales prises par le gouvernement, notamment le recrutement des 4200 étudiants pour le compte du post-primaire et de la santé communautaire, encourage le gouvernement à mieux faire », a dit le président, Issaka Ouédraogo.

La FEDES a condamné les récents événements survenus dans les établissements scolaires de Nagaré, dans la commune de Logobou. Elle est pour des sanctions exemplaires à l'égard des auteurs et complices de ce qu'elle a qualifié d'« actes de barbarie et d'ignominie ».

La FEDES a interpellé le gouvernement, les parents d'élèves, le monde de l'éducation sur la nécessité de la prévention et de la gestion des crises en milieu scolaire et universitaire.

A l'endroit des élèves et étudiants, elle prône le dialogue comme seul moyen de venir à bout des différends qui les opposent à leurs encadreurs.

Des dossiers pendant en justice, surtout ceux emblématiques tels les dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo, les martyrs de l'insurrection et du coup d'Etat manqué ; la FEDES a dit sa préoccupation de les voir jugés. Pour cela, elle a dit faire confiance à la justice quant à la suite à donner à ces dossiers.

Dans la perspective des élections municipales, les élèves et étudiants sankaristes ont appelé la jeunesse en général et les élèves et étudiants en particulier, à se mobiliser et à participer massivement à ces consultations électorales, afin de parachever l'œuvre insurrectionnelle.

Angelin Dabiré
Lefaso.net


PSUT : Las d'attendre, les candidats au financement se font entendre

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Mis en place par le gouvernement de la Transition en mars 2015, le Programme socio-économique d'urgence de la transition (PSUT) avait entre autres ambitions de soutenir 10 000 projets de jeunes et 5 000 entreprises de femmes. A terme, il devrait aboutir, selon le Premier ministre Isaac Yacouba Zida, à la création d'au moins 30 000 emplois. Le 26 octobre 2015 à Ouagadougou, par une cérémonie officielle, le gouvernement a procédéà une remise symbolique de chèques à des jeunes dans le cadre de cette initiative. Depuis lors, ‘'plus rien''. Las d'attendre, les ‘'admis'' à ce programme de financement ont décidé d'exprimer leur mécontentement par un sit-in dans la matinée de ce mercredi 27 avril 2016. C'était devant le siège de la structure sis au quartier 1200 logements à Ouagadougou.

Regroupés autour de 8 h ce mercredi matin, les manifestants ont été reçus à 8 h 40 mn à l'entrée principale du bâtiment abritant la structure par le premier responsable du PSUT, à qui ils ont remis leur plateforme revendicative. Cette remise a été précédée de la lecture de ce document de quatre pages qui retrace l'historique du PSUT, fait l'état des lieux et formule des recommandations. Ainsi, pour le porte-parole de la coalition des bénéficiaires, Frédéric Zoungrana, cette manifestation fait suite à des démarches effectuées auprès du Centre de gestion agrée (CGA), du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) et du PSUT pour s'enquérir du sort réservéà l'initiative. « Sur plus de 3455 personnes, très peu ont reçu le financement. Par exemple, sur 200 jeunes du guichet FBDES, seulement 14 jeunes ont 70% du budget d'investissement de leurs projets avant le départ des autorités de la Transition. En outre, ces derniers sont aujourd'hui dans une impasse d'un investissement inachevé et le paiement d'échéancier de remboursement qui a commencéà courir depuis janvier 2016 », a relaté le porte-parole. D'où leur mise en garde « contre les velléités de remise en cause des engagements pris pour le financement des projets des jeunes dans le cadre du PSUT », considérant que l'administration est une continuité.

Fort de leur constat, ils ont recommandé« la mise à disposition intégrale des ressources financières aux différents Fonds pour le financement de leurs projets », « la reprise dans un meilleur délai des procédures de finalisation des accords de prêts » et « la diligence dans le traitement des dossiers pour une mise en œuvre effective des différents projets ».

Aussi, ils ont noté que la lourdeur, la rigidité, le silence voire le mépris des dirigeants burkinabè face au traitement des revendications sociales ont été définitivement rejetés par le peuple burkinabè avec les événements des 30 et 31 octobre 2014. « C'est pourquoi, nous estimons que ce programme social ne doit être soumis ni à d'autres conditions ni parsemé de longues luttes avant son aboutissement », précisent-ils car, selon eux, cette situation donne l'impression d'une tentative de détournement du programme au profit d'autres jeunes à coloration politique. La coalition a donc invité les nouvelles autorités à ne pas snober la jeunesse.

Ce sit-in qu'ils disent avoir annoncé 72h avant, et tenu informé les responsable du PSUT, sera suivi, disent-ils, de concertations entre les candidats au financement en vue de prévoir la suite à donner, si toutefois leurs doléances venaient à ne pas rencontrer une oreille attentive dans un meilleur délai.

En réaction aux doléances, le coordonnateur du PSUT, Olivier Sawadogo, a expliqué : « Si j'avais eu l'occasion d'avoir un peu plus une vue de ce qui se préparait, certainement que j'aurais pu donner l'information à qui-de-droit qui est passé, pas plus tard qu'hier soir, pour se prêter aux questions du peuple burkinabè. Et certainement qu'il aurait pu apporter des éléments de réponse beaucoup plus clairs. Quoique dans son intervention, il est revenu assez longuement sur le PSUT et il a dit que toutes les dispositions seront prises pour que les engagements pris par le précédent gouvernement soient honorés. Mais ce qu'il faut reconnaître, c'est que le PSUT est né dans un contexte de volonté politique, effectivement, de résoudre un certain nombre de problèmes. Mais, les moyens, véritablement, n'étaient pas au rendez-vous. Sur un budget de 25 milliards, nous avons reçu seulement dix milliards. Donc, l'essentiel de l'exécution du budget du PSUT, si on regarde bien, devait se faire dans le gouvernement qui devait succéder au gouvernement de la Transition. Donc, le PSUT se trouve à cheval sur deux gouvernements et l'essentiel devant être exécuté par le programme du Président Roch Marc Christian Kaboré. Il a donc pris l'engagement, je pense, … leurs préoccupations seront prises en compte ».

Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

LONAB : Plus de 108 millions en jeu vendredi

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En prélude a la fête du travail, la LONAB offre a son aimable clientèle, le vendredi 29 avril 2016 une cagnotte spéciale de 50.000.000 FCFA !
et ce n'est pas tout !
en plus de cette cagnotte spéciale de 50 000 000 FCFA, le report ordre du 4+1 de ce vendredi 29 avril est de 58 889 737 FCFA.
Soit un total de 108 889 737 FCFA a gagner en plus de la masse a partager du jour !
amis parieurs, vous ne rêvez pas, tentez votre chance, devenez multimillionnaire avec la LONAB.

PMU'B, la fortune en fin de courses !

SA MAJESTE LE MOGHO NAABA BAONGO à propos des soins gratuits

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« J'en appelle à la responsabilité de tous pour faciliter l'opérationnalisation et le passage progressif à l'échelle nationale... »
La mesure de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, est en vigueur, depuis le samedi 2 avril dernier à 00 heure, dans trois régions du Burkina Faso (Centre, Hauts-Bassins et Sahel). Une partie du fardeau des Burkinabé vient ainsi d'être ôtée. Le Chef suprême des Mossées, Sa majesté le Mogho Naaba Baongo, salut la mesure gouvernementale et en appelle à une action commune de tous les acteurs pour une opérationnalisation efficace et effective de cette gratuité.

« Alice Ouédraogo, la vingtaine, est toute heureuse, à sa sortie du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Dassasgho, ce mercredi 6 avril 2016, aux environs de 12 h 45 mn. Elle vient de bénéficier de soins gratuits pour son enfant d'environ deux ans. [Mon enfant souffrait d'un mal de ventre, depuis hier. Ce matin, nous sommes venus pour la consultation. Tout s'est très bien passé, puisque nous avons eu tous les produits que les infirmiers nous ont prescrits. Mieux, nous n'avons déboursé aucun franc], a-t-elle déclaré, toute ravie et souriante. L'exemple de cette dame et de son enfant est une preuve tangible de la gratuité des soins, au profit des enfants de moins de cinq ans, dans les centres de santé concernés à Ouagadougou ». Voilà ce qu'on pouvait constater sur le terrain avec les journalistes de Lefaso.net quatre jours après le début de la phase pilotes de la gratuité des soins de santé lancée par le gouvernement du Burkina Faso.

Le 02 avril dernier, s'est accompli un de mes vœux de l'année 2016. Les soins de santé des plus vulnérables que sont les enfants, les femmes enceintes et dans une moindre mesure les mères allaitantes seront pris en charge gratuitement par l'Etat. Cette mesure gouvernementale qui vient après une longue lutte de plaidoyer à laquelle j'ai moi-même été associée me soulage à plus d'un titre en tant qu'autorité coutumière. Organisées au sein d'une coalition, j'ai apprécié les organisations non gouvernementales (ONGs) qui ont trouvé le bon moment pour attirer l'attention des politiques sur cette importante question et plaider en faveur de cette cible sensible. Leur stratégie a permis d'approcher tous ceux qui pouvaient influer le changement. Dans ce sens, les candidats aux élections couplées (législatives et présidentielles), les partis politiques, les autorités de la transition, les responsables coutumiers et religieux, en passant par les artistes musiciens et plusieurs autres célébrités, chacun a été impliquéà la cause. J'ai aussi apprécié l'engagement de cette coalition qui a organisé des sorties de visite terrain afin de démontrer la pertinence des expériences pilotes sur la gratuité des soins qu'elles ont elles-mêmes conduites pendant plus de 8 ans aux politiques et aux hommes de médias .

Quelle fut ma joie de voir que ce travail de lobbying et de mobilisation publique autour de la question a créé un intérêt au sein de la scène politique entrainant des engagements des candidats (signature de manifestes) à inscrire la gratuité dans leurs agendas politiques de 2016. Si aujourd'hui certains de ces engagements se traduisent en des actes concrets par les autorités dirigeantes du pays, nous leur adressons nos félicitations pour le respect de la parole donnée. Quand on sait les limites des ressources du pays, on peut lire à travers ces récentes mesures une bonne volonté des gouvernants à soulager les populations vulnérables. J'en appelle à la responsabilité de tous pour faciliter l'opérationnalisation et le passage progressif à l'échelle nationale de cette mesure. Puisse Dieu assister le personnel de santé dans leurs prestations suivant le respect strict des instructions et normes à suivre en la matière. Quant aux Partenaires Financiers et Techniques (PTF) qui sont déjà membres des groupes techniques de réflexion sur l'opérationnalisation avec le Ministère de la santé, notre souhait est qu'ils continuent également à soutenir financièrement cet effort du Burkina en faveur de la santé maternelle et infantile.

Dieu bénisse le Burkina Faso

Sa Majesté le Mogho Naba Baongo

Roch Marc Christian Kaboré : « Nul n'est au-dessus de la loi, qu'on soit Koglwéogo ou pas »

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Dialogue citoyen. C'est l'exercice auquel s'est prêté le président du Faso, mardi 26 avril 2016 sur les antennes de la RTB. Initié par l'ONG Diakonia en collaboration avec la CODEL, cet exercice fut l'occasion pour le président Roch Marc Christian Kaboré de répondre aux préoccupations des citoyens. Sécurité, Incivisme, blanchiment d'argent, lotissements sont entre autres les sujets qui ont été abordés.

De mémoire de Burkinabè, c'est la première fois qu'un président se soumette aux questions de ses concitoyens. Pour S.E.M. Roch Kaboré, cet exercice répond à un devoir de communication et de redevabilité. Deux journalistes étaient face au locataire de Kosyam ; Simon Gongo de la RTB télé et Edmond Coulibaly de Impact Tv. Les citoyens, eux, téléphonaient, réagissaient sur la plateforme « Présimètre » ou sur les réseaux sociaux. L'audience était en hausse au regard de la particularité de l'émission. Téléspectateurs, auditeurs et internautes attendaient le président du Faso sur plusieurs questions d'actualité.

Corruption et blanchiment de capitaux

La corruption. C'est le premier plat servi par les deux journalistes à leur invité. Le récent rapport de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) sur la gestion de la Transition burkinabè a révélé plusieurs irrégularités. Pour le président du Faso, il y a eu un irrespect des textes dans le recours aux mesures exceptionnelles de passation des marchés publics. Et cela laisserait présager qu'il y a sans doute eu « des possibilités de corruption dans ce genre d'opérations ». Pour le moment, le gouvernement dit s'en remettre au jugement de l'ASCE-LC qui décidera s'il faut recourir à la justice ou non.

« Je voudrais être clair là-dessus, nulle part il n'a été dit que c'est la Transition qui assume les 86 milliards », a précisé le président du Faso. Pour lui, cette question du blanchiment de capitaux concerne une période de cinq ans et la révélation de cette affaire ne cache aucunement une « chasse aux sorcières ».De plus cet audit de la gestion de la Transition a été demandée par l'ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida.

« Le mandat d'arrêt contre Guillaume Soro est toujours intacte et les relations avec la Côte-d'Ivoire sont suffisamment intactes », a déclaré le président du Faso. Mais comment concilier la voie diplomatique et la voie judiciaire pour un aboutissement heureux de cette affaire ? « La justice fait son travail mais en tant que président du Faso, je fais aussi le mien qui est de renforcer et consolider l'amitié entre nos deux pays », a conclu Roch Kaboré.

Les Koglwéogo et le respect de la loi

« Dès le départ quand le problème des Koglwéogo s'est posé, nous avons été très clairs. Nous avons dit qu'il y ait des citoyens qui s'organisent et aident les forces de l'ordre à lutter contre le banditisme est une chose mais que ces citoyens-là outrepassent ce rubicond pour sanctionner et récupérer de l'argent à des citoyens, c'est inacceptable », a martelé Roch Kaboré. Pour lui, ceux qui dépasseront les limites répondront devant la justice. « Nul n'est au-dessus de la loi, qu'on soit Koglwéogo ou pas », a-t-il lancé.

Certes, le « Présimètre » renseigne que 59,10% des populations ne sont pas satisfaites de la manière dont les autorités gèrent cette affaire de groupes d'auto-défense, mais le Chef de l'Etat a déclaré que dans les villages, 95% des citoyens soutiennent les Koglwéogo. Et que de façon générale, tout le monde a demandé que soit créée une passerelle de dialogue. Pour Roch Kaboré, il faut encadrer ces initiatives locales de sécurité pourvu qu'elles respectent les lois de la République.

Le président du Faso ne craint-il pas que ces Koglwéogo sapent l'autorité de l'Etat et deviennent incontrôlables comme dans certains pays ? « Chaque pays a ses expériences. Nous avons la chance qu'au Burkina, nous avons encore cette ouverture du dialogue. Et je crois que dans d'autres pays, il n'y en a pas. Le Burkina et le Burkinabè ont ceci de particulier que quel que soit le mode de confrontation dans lequel nous sommes, nous cherchons toujours par le dialogue à sauver le pays », s'est réjoui le président.

Inacceptable, la crise de Nagaré

Pour ce qui est de la crise de Nagaré, le président du Faso a rappelé que les sanctions les plus énergiques devront être prises contre les fautifs. « C'est inacceptable », a-t-il martelé avant de poursuivre que ce n'est pas l'Etat seul qui doit résoudre les questions d'incivisme au Burkina. La famille devrait, selon lui, jouer le rôle de guide en inculquant les valeurs du respect de la chose publique, du respect des instituteurs aux élèves. Pour ce qui est des mesures, Roch Kaboré a plutôt étéévasif mais ce qui parait clair, c'est que chaque famille doit travailler à donner une bonne éducation aux enfants.

HBF
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du 27 avril 2016

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 27 avril 2016,
en séance ordinaire, de 9 H 30 mn à 13 H 00 mn,
sous la présidence de
Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédéà des nominations,
et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier est relatif à la procédure et délai de transmission des déclarations de patrimoine à l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption.
L'adoption de ce décret permet de fixer le cadre réglementaire pour la mise en œuvre de la déclaration de patrimoine conformément à l'article 9 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.
Le deuxième porte fixation du seuil relatif au délit d'apparence.
Ce décret vise à instituer le seuil au-delà duquel, l'impossibilité de justifier l'augmentation de son train de vie par ses revenus licites, est constitutive du délit d'apparence. Ce seuil est fixéà 5% des revenus licites.
Son adoption permet de poursuivre les auteurs de délit d'apparence conformément à l'article 6 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.
Le troisième décret porte fixation du seuil des dons, cadeaux et autres avantages en nature non soumis à la déclaration et les modalités de remise à l'autorité publique des dons, cadeaux et autres avantages en nature soumis à la déclaration.
L'adoption de ce décret permet de fixer le cadre réglementaire conformément aux articles 31 et 32 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à la rédaction du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Le PNDES s'inscrit dans le cadre du programme présidentiel « Bâtir avec le peuple un Burkina Faso démocratique, de progrès économique et social, de liberté et de justice ». Sa première mouture sera remise au Chef du gouvernement avant la fin du mois d'avril 2016.
Le calendrier d'adoption du PNDES comportera des assises nationales pour validation avant sa présentation à nos partenaires au développement.
Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre toutes les dispositions idoines pour faire du PNDES le cadre fédérateur et cohérent de toutes les réformes.
Le second rapport est relatif à l'approbation des résultats de l'appel d'offres international après pré-qualification pour les travaux de construction et de bitumage de la route nationale N°10 (RN 10) Dédougou-Tougan.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marchéà l'entreprise SOROUBAT, pour un montant de vingt-trois milliards six cent onze millions sept cent sept mille quatre cent quatre-vingt-douze (23 611 707 492) francs CFA TTC avec un délai d'exécution de vingt-quatre (24) mois y compris la saison pluvieuse.
Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID) et le budget national.

¬I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d'emplois et nomination d'enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l'Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.
L'adoption de ces décrets permet la création de douze (12) emplois dont trois (03) de Professeur titulaire à l'Institut de développement rural (IDR) et neuf (09) de Maître assistant et Maître assistant hospitalo-universitaire de l'Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.
Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d'emplois et nomination d'enseignants dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l'Université de Koudougou.
L'adoption de ces décrets permet la création de dix (10) emplois dont un (01) de Professeur titulaire en didactique des mathématiques à l'Ecole normale supérieure (ENS), quatre (04) de Maître de conférences et cinq (05) de Maître assistant à l'Université de Koudougou.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE L'ALPHABETISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux violences perpétrées sur les enseignants à Nagaré dans la commune de Logobou, Province de la Tapoa.
Dans la journée du jeudi 14 avril 2016, les enseignants du Collège d'enseignement général (CEG) et de l'école primaire publique de Nagaré ont subi des agressions de la part des élèves de cette localité.
Le bilan fait ressortir 14 enseignants agressés, 8 logements d'enseignants endommagés et le drapeau national vandalisé.
Face à cette situation, une série de mesures a été initiée :
- La fermeture du CEG et de l'école primaire concernés de Nagaré jusqu'à nouvel ordre ;
- L'envoi d'une mission du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure pour évaluer le retour des forces de sécurité sur le terrain en vue de restaurer la quiétude des populations et l'autorité de l'Etat. D'ores et déjà une enquête a été ouverte pour situer les responsabilités et prendre les sanctions idoines.
Le Conseil marque sa solidarité avec les enseignants agressés et dénonce les violences perpétrées par les élèves. Il prendra toutes les dispositions pour que les enseignants qui ont subi des pertes puissent être dédommagés.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la tenue des états généraux des hôpitaux publics du Burkina Faso, du 04 au 07 juillet 2016 à Ouagadougou, sous le thème : « Hôpital public : quelles réformes pour des soins de qualité dans le contexte de l'assurance -maladie universelle ».
La tenue de ces états généraux vise l'amélioration de la performance des hôpitaux publics pour des soins équitables et de qualité.
II.2. Le ministre de l'Agriculture et des aménagements hydrauliques a informé le Conseil de la tenue de la 19ème Journée nationale du paysan du 28 au 30 avril 2016 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est sous le thème : « Agriculture et lutte contre le chômage : développer et entretenir l'entreprenariat sylvo-agro-pastoral, halieutique et faunique pour l'insertion socio-professionnelle des jeunes ».

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

- Monsieur Adama NANA, Mle 130 208 S, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

- Madame Thianhor Ingrid Marie-Reine SOME, Mle 257 154 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Contrôleur financier de l'Université de Koudougou ;
- Monsieur Jacques Alexandre KABORET, Mle 208 022 Y, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional de Dédougou ;
- Monsieur Boureima KARAMBIRI, Mle 54 644 W, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Université de Koudougou.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur Tinkoudgou André KABRE, Mle 22 146 Y, Maître de conférences en pêche et pisciculture, catégorie P, échelle 1, est nommé Professeur titulaire en pêche et océanographie à l'Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;
- Monsieur Hassan Bismarck NACRO, Mle 47 467 U, Maître de conférences en écologie/pédologie, est nommé Professeur titulaire en agro-pédologie et gestion des ressources naturelles à l'Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;
- Monsieur Namwinyoh Antoine SOME, Mle 47 444 K, Maître de conférences en écologie végétale, catégorie P, grade intermédiaire, échelle 1, est nommé Professeur titulaire en écologie à l'Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;
- Monsieur Kalifa TRAORE, Mle 32 510 K, Maître de conférences en sciences de l'éducation, catégorie P, grade intermédiaire, est nommé Professeur titulaire en didactique des mathématiques à l'Ecole normale supérieure (ENS) de l'Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;
- Monsieur Arouna DIABATE, Mle 31 335 Y, Maître assistant en didactique du français, catégorie P2, grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Maître de conférences en didactique des langues françaises et langues maternelles à l'Ecole normale supérieure (ENS) de l'Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;
- Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V, Maître assistant en biologie et écologie végétales, catégorie P2, 1er échelon, est nommée Maître de conférences en biologie et écologie végétales à l'Ecole normale supérieure (ENS) de l'Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;
- Monsieur Vincent OUATTARA, Mle 118 951 E, Maître assistant en culturologie, catégorie P2, 1er échelon, grade initial, est nommé Maître de conférences en culturologie, culture et littérature africaine écrite à l'Unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l'Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;
- Monsieur Issa Abdou MOUMOULA, Mle 36 345 Y, Maître assistant en lettres et sciences humaines, option psychologie, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Maître de conférences en psychologie de l'orientation à l'Unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l'Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

- Monsieur Ragomzingba Frank Edgard ZONGO, Mle 118 730 H, Pharmacien, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle de qualité des médicaments et autres produits de santé.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

- Monsieur Souleymane KONATE, Docteur en Energie solaire, est nommé Conseiller technique.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

- Madame Anatou KINDA/DIALLO, Mle 17 407 T, Inspectrice d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
- Madame Honorine Félicité OUEDRAOGO/KABORE, Mle 17 399 X, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 9ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
- Monsieur Zoubila Yves KABORE, Mle 25 451 M, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Madame Habibou OUEDRAOGO, Mle 18 960 D, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 7ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
- Madame Aïna OUEDRAOGO/KONE, Mle 14 258 X, Inspectrice d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
- Madame Julienne KABORE/SOME, Mle 27 832 E, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Inspecteur général des services ;
- Madame Christine LOMPO/LOMPO, Mle 130 172 A, Magistrat, Grade exceptionnel, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
- Madame Fatoumata OUATTARA/OUEDRAOGO, Mle 18 088 H, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
- Madame Rachel BADOLO/KANDO, Mle 207 899 J, Professeur certifié d'histoire-géographie, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision (SP/CNLPE) ;
- Monsieur Yipenè Florent BAKOUAN, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de secours d'urgence (SP/CONASUR) ;
- Madame Maïmouna Pessanma-yiri OUEDRAOGO/TRAORE, Mle 111 303 A, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice générale de l'autonomisation économique de la femme ;
- Monsieur Bouma Narcisse BAMOUNI, Mle 238 000 S, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
- Madame Azèta OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 33 808 Z, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Nord ;
- Monsieur Sié PALENFO, Mle 41 070 Z, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Sud-Ouest ;
- Monsieur Vininguesba OUEDRAOGO, Mle 43 790 E, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre Ouest ;
- Monsieur Ali DEME, Mle 41 060 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille de la Boucle du Mouhoun ;
- Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 53 482 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille des Hauts-Bassins ;
- Monsieur Guétaouindé Livingstone SABA, Mle 220 405 N, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Nord ;
- Madame Mariam SIMBORO/KONE, Mle 27 400 Y, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Sud ;
- Madame Dagnang-Néwendé Marie Thérèse SOMBOUGMA, Mle 220 415 Z, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Est ;
- Monsieur Drissa de Souleymane TRAORE, Mle 47 778 B, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille des Cascades.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME ET DE L'HABITAT

- Monsieur Guetwendé NAKOULMA, Technicien supérieur-géomètre, 2ème catégorie, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l'urbanisme et de l'habitat du Sud-Ouest ;
- Monsieur Hippolyte de Ilboudo DIALA, Mle 74 240 Y, Ingénieur-topographe, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l'urbanisme et de l'habitat du Nord.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

- Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Abdoulaye KAMBOU ;
- Monsieur Lassina SAWADOGO, Mle 55 758 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Tidiani ZOUGOURI, Mle 46 640 N, Ingénieur du génie de l'environnement, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Bureau national des évaluations environnementales ;
- Madame Isabelle Valérie DAHO/OUEDRAOGO, Mle 47 800 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de l'intendance et de la logistique ;
- Madame Watta OUEDRAOGO/KOULIBALY, Mle 74 284 H, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice de la prévention des pollutions et des risques environnementaux ;
- Monsieur Dramane Cheick SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national de la qualité de l'environnement ;
- Monsieur Roger BARO, Mle 202 561 P, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la promotion de l'éducation environnementale et de l'écocitoyenneté ;
- Monsieur Wendinmi Hyacinthe Ismaël SAWADOGO, Mle 47 804 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des Opérations ;
- Monsieur Loba Kisito NABIE, Mle 14 000 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur des forêts et de la reforestation ;
- Monsieur Pagnangdé Bertrand TAPSOBA, Mle 46 077 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des Aménagements paysagers et de l'écologie urbaine ;
- Monsieur Augustin KABORE, Mle 47 795 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la Promotion des actions en matière de résilience climatique ;
- Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Mle 46 641 W, Ingénieur d'Etat du génie de l'environnement, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des évaluations environnementales stratégiques, des études et notices d'impacts sur l'environnement ;
- Madame Antoinette GUIRO/OUEDRAOGO, Mle 46 078 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice du Génie forestier.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat d'Administrateur des personnes ci-après pour une période de trois (03) ans au Conseil d'administration de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) :
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
- Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Mle 33 308 F, Inspecteur du Trésor.
Au titre du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat :
- Monsieur Mamadou BELEM, Mle 28 445 R, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure :
- Madame Jacqueline Mélanie Béatrice NARE/SOMA, Mle 59 758 S, Administrateur civil.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Mle 33 308 F, Inspecteur du Trésor, Président du Conseil d'administration de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d'Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence d'exécution des travaux eau et équipement rural (AGETTEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat :
- Monsieur Soumayila BARA, Mle 212 298 A, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :
- Madame Antoinette GUIRO/OUEDRAOGO, Mle 46 078 S, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'Orientation et de contrôle de l'agence nationale de l'aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :
- Monsieur Issiaka SIGUE, Mle 25 641 U, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Pascal YAMEOGO ;
- Monsieur Bouma BAZIE, Mle 46 906 V, Enseignant chercheur, en remplacement de Madame Lucie OUANGRAWA/KOUPOULI ;
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
- Madame Delphine Marie Désiré SAMANDOULGOU/ZONGO, Mle 17 620 Y, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Justin NIKIEMA.
Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure :
- Monsieur Jean Baptiste LANSOMDE, Mle 23 762 H, en remplacement de feu Emmanuel NACOULMA.
Au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :
- Madame Assata KIENOU, Mle 34 898 W, en remplacement de Monsieur Blaise BATIENON.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l'extérieur :
- Monsieur Kiswensida Aristide KABRE, Mle 208 202 Y, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Madame Mireille SAM/BICABA.
Le Second décret nomme Monsieur Issiaka SIGUE, Mle 25 641 U, Administrateur civil, Président du Conseil d'Orientation et de contrôle de l'agence nationale de l'aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU

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