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Zéphirin Diabré : Les raisons d'une défaite dès le premier tour

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Le diable de Salif (aucune référence à leur dîner) l'avait prédit, Roch a remporté l'élection présidentielle au « quart de tour ». Alors que bon nombre d'observateurs s'attendaient à un duel Zeph vs Roch au second tour, la machine MPP a broyé tous les autres candidats pour finalement s'imposer dès le premier tour. De nombreuses explications peuvent être données à la défaite par coup KO du candidat Zéphirin Diabré.

- L'arrêt de son entreprise d'implantation du parti : auto-satisfecit ou absorption du travail du CFOP ?

A peine deux ans après sa création, l'UPC avait réussi la prouesse de devenir la deuxième force politique du Burkina Faso, suite aux élections législatives de 2012. L'ensemble des observateurs avait alors salué en Zéphirin Diabré, l'entreprise « scientifique » d'implantation de son parti à travers le pays. Malheureusement ce travail semble ne pas avoir été poursuivi. Deux explications peuvent y être données : soit le parti est tombé dans le piège de l'autosatisfaction, soit, explication plus probable, les responsabilités en tant que Chef de file de l'opposition ont absorbé Diabré, à tel point qu'il n'a plus eu le temps de se consacrer à son parti. En effet, il semble que toute son attention ait été cristallisée par l'opposition à la mise en place d'un Sénat et à la révision de l'article 37, au sein d'une coalition politique et populaire qu'il a tout de même dirigée avec maestria. Cependant, d'autres lieutenants du parti, auraient pu poursuivre l'œuvre du développement du parti. Mais en existe-t-il ?

- L'absence de véritables alternatives au sein de l'UPC

Alors que le MPP a les RSS, et d'autres poids lourds issus du CDP, l'UPC n'a que le seul Diabré. Il était donc raisonnablement difficile pour lui de rivaliser contre Roch Kaboré. Il ne pouvait être à la fois au four (CFOP) et au moulin (provinces), alors que lui, est le seul MVP de son parti. Louis Armand Ouali, son stratège est en rupture de banc depuis un certain temps, ce qui n'était pas pour lui faciliter la tâcher face au candidat du MPP.
En plus de ces raisons, la communication de Zéphirin Diabré lui-même lui a porté préjudice.

- Le discours du 30 octobre et son déphasage vis-à-vis de la volonté des insurgés

Le 30 octobre, alors que les burkinabè insurgés, réclamaient le départ pur et simple de Compaoré, Zéphirin Diabréétait toujours dans la posture anachronique du retrait du projet de loi portant modification de l'article 37. Une telle sortie lui vaudra de nombreuses critiques dont il aura du mal à se défaire. La justification selon laquelle il s'agissait d'une décision collective n'a pas suffit à le décharger de la responsabilité d'une telle posture, qui était un cadeau à Compaoré. Le coup d'Etat de Diendéré, a renforcé le scepticisme de nombreuses personnes sur sa volonté et sa capacitéà lutter contre le désormais « pestiféré» CDP.

- Le putsch mort-né de Diendéré et ses conséquences sur la scène politique

L'entreprise hasardeuse de Diendéré, dont l'une des cibles a été le MPP, à travers notamment son maître à penser, Salif Diallo, à définitivement contribuer à faire passer ce parti comme le meilleur rempart contre un éventuel retour du CDP aux affaires. Le parti de Compaoré, en est sorti complètement en lambeaux, et surtout honni et haï de bon nombre de burkinabè. Dès lors, il devenait très risqué de chercher à s'y appuyer, notamment dans la perspective des présidentielles, pour lesquelles il n'avait pas de candidat. Pourtant, dans le même temps, Diabré a été accusé de collusion, non seulement avec les putschistes dans son aile militaire, mais aussi, avec le CDP. Si aucune preuve n'a été apportée sur sa complicité avec Diendéré, il faut tout de même noter que Diabré a eu une communication très approximative sur la question, notamment sur son alliance avec le CDP. Il aurait dûêtre aussi catégorique que le MPP sur la relation avec l'ancien parti au pouvoir, parce que dans tous les cas, il était évident que celui-ci avait plus de sympathie pour l'UPC que pour son frère siamois, le MPP, dont la victoire finale peut se résumer à deux raisons.

- La campagne de fond et de fonds du MPP

Il faut le reconnaître, le MPP a mené une campagne de fourmi, qui ne s'est pas résumée à la période « légale » qui y est destinée, mais qui a commencé depuis la création du parti. Le président élu a affirmé avoir été dans toutes les communes du Burkina Faso, afin de porter de semer la graine du parti, qui a fortement germé et porté ses fruits. Alors que la lutte se menait en ville contre Compaoré, le MPP arpentait les campagnes pour s'implanter, et pénétrait toutes les couches socio-professionnelles en milieu urbain comme rural. L'argent a fait le reste comme cela a pu se constater à travers leurs meetings.

- L'absence d'un fort troisième et de fief électoral de la part des autres candidats

La présidentielle s'est résumée à un duel entre Zéphirin Diabré et Roch Kaboré. Les autres candidats ont été inexistants, ne totalisant même pas à eux tous, 20% des suffrages. Avec de tels scores, il était pratiquement impossible pour l'élection de se jouer sur deux tours. La réalité aurait pu être tout autre, si les autres candidats possédaient un véritable fief électoral. Même Me Sankara, n'a pu obtenir la majorité relative dans son Passoré. Que dire de Salvador Yamégo dans le Boulkiemdé, de Saran Sérémé en pays San, ou des autres candidats dont les fiefs sont inconnus parce qu'inexistants ?
Ceci conduit à tirer quelques conclusions de la présidentielle sur les autres postulants.

- Tahirou Barry la révélation, et Sankara le déclin

Malgré son score très peu flatteur, Tahirou Barry peut être fier de ses résultats. Pouvait-il en être autrement, pour ce poids plume face aux deux autres mastodontes ? Laurent Bado mérite également tous les honneurs pour avoir réussi à préparer la relève dans son parti. C'est peut-être la plus grande réussite de son engagement politique. Me Sankara devrait s'en inspirer et songer à mettre le pied à l'étrier à des jeunes comme Alexandre Sankara, car il est sur une pente descendante depuis 2005. Quant aux candidats comme Salvador Yaméogo ou Ram Ouédraogo, ils devraient avoir le courage de quitter définitivement la scène politique.

Dans tous les cas, maintenant que le vin est tiré, l'espoir de tout un peuple est de ne pas boire le calice jusqu'à la lie.

Bienvenu Venceslas Ouédraogo
Etudiant doctorant en droit (Genève, IHEID)
wencescokiller@yahoo.fr

P.S Cet article a été inspiré d'échanges avec des aînés qui se reconnaîtront. Je les remercie.


« Kaborévolution » ou « continuité dans le changement » ? Voilà« Le Rocco »élu président du Faso ! (3)

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Le Vè congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti présidentiel, s'est tenu les 2, 3 et 4 mars 2012. Il s'agissait alors, à en croire son intitulé, « d'impulser dans la cohésion une dynamique nouvelle ». Quelques semaines auparavant, le 14 janvier 2012, Roch Marc Christian Kaboré, à l'occasion de la 45è session ordinaire du Bureau national, avait laissé entendre qu'il ne se représenterait pas à la présidence du parti, au nom de « l'alternance ».

Dans son discours, lors de la séance inaugurale, le vendredi 2 mars 2012, il appellera donc à« libérer l'esprit », affirmera qu'était « révolu le temps » où celui-ci était « formaté», « incarcéré», « standardisé», « embastillé», « emprisonné» sous une « chape de plomb » et derrière « un rideau de fer ». Il savait de quoi il parlait : secrétaire exécutif national du CDP d'août 1999 à juin 2003, il présidait, depuis, son nouvel organe dirigeant : le BPN.

Drôle d'idée de proposer de changer la donne au moment même où on passe la main. Mais il est vrai que la perspective de la fin des années Compaoré, en 2015, commençait à susciter des vocations présidentielles. A commencer par celle de Roch Kaboré lui-même. Patron du parti, il s'était habitué d'ailleurs, à ce que des «élites » le quittent pour tenter leur chance en solo. Deux de ses ministres – et non des moindres – quand il était chef du gouvernement avaient déjà« joué les filles de l'air » : Zéphirin Diabré et Ablassé Ouédraogo.

A la base, parmi la jeunesse, l'hémorragie avait été forte aussi. Et puis il y avait eu « l'affaire Salif Diallo », énigmatique figure historique du régime (cf. LDD Burkina Faso 0137/Mardi 25 mars 2008) qui, après avoir dénoncé la « patrimonialisation » du pouvoir, avait été exiléà Vienne comme ambassadeur tandis que Roch Kaboré aurait bien voulu prononcer son éviction du CDP*. Mais la « refondation » du parti que prônait alors Diallo n'était-ce pas ce que proposait Roch Kaboré en 2012 ? D'ailleurs, aujourd'hui, Diallo est premier vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti qui vient de porter Roch Kaboréà la présidence du Faso.

Le temps n'était plus en ce temps-là où le débat politique passionnait les Burkinabè (passion motivée sous la « Révolution », il faut le dire, par « la force des baïonnettes »). Après « l'affaire Norbert Zongo », les inondations dramatiques de 2009, les « mutineries » sanglantes et traumatisantes pour la population de 2011, l'opinion publique avait basculé du côté des « Y'en a marre » ; marre de tout ce fatras d'une nomenklatura qui ne résout pas les problèmes basiques de la population : insécurité, santé, formation, emploi, logement, accès à l'eau, délestages, etc. Non pas que les gouvernements ne fassent rien ; mais compte tenu des évolutions des modes de vie, le gap n'a cessé de se creuser entre nécessité et moyens. Les frustrations vont s'accumuler au sein de la classe moyenne (celle qui, justement, devrait s'intéresser à l'évolution politique du pays) ; quant à la base, les tensions se régleront, désormais, par la violence.

Roch Kaboré semblait conscient qu'il fallait passer à autre chose. Mais le CDP était englué depuis trop longtemps au pouvoir et paralyséà l'idée de le perdre un jour, brutalement, par « une remontée de la rue à la surface ». Il savait qu'il fallait libérer l'inventivité et la capacité d'entreprendre (y compris politiquement) des Burkinabè et que la bureaucratisation (au sens sociologique du terme) du mode de production politique était un frein considérable au développement des énergies sociales, et donc du pays.

Le Burkina n'est pas une société figée (les événements des 30-31 octobre 2014 en feront la démonstration), mais ses «élites » tendaient à l'être : trop à perdre, trop à défendre. Et partout, on déplorera une absence de prises de décision, de prises de risque ; on déplorera un mode de production au jour le jour, incapable de susciter l'enthousiasme et de se projeter dans l'avenir.

Roch Kaboré est un homme dont on dit qu'il est « mesuré» et qu'il sait désamorcer les situations critiques sans pour autant se mettre en difficulté. Il en a fait la démonstration, lors des « mutineries » de 2011, à la tête de l'Assemblée nationale, l'institution étant chahutée par les commerçants furieux d'avoir été les principales victimes des « mutins ». Il en a fait la preuve également au sujet du fameux article 37 qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels.

Le samedi 6 février 2010, lors d'une conférence de presse à l'occasion du 14è anniversaire du CDP, il avait dit : « La limitation du mandat, dans son principe, est antidémocratique. Il va contre le droit du citoyen de désigner qui il veut »**. « Je pense que du point de vue du principe, ce n'est pas attaquable », maintiendra-t-il, le 17 mars 2011, alors qu'il était interrogé par Christophe Boisbouvier sur RFI. Limiter les mandats c'était, selon lui, considérer que les pays africains étaient des sous-démocraties incapables d'alternance.

Mais ce qui était « inattaquable » en 2010 va devenir problématique au lendemain de « l'affaire Justin Zongo » puis des « mutineries ». Roch Kaboré tiendra alors un langage qui se voulait de bon sens : « Pour moi, la discussion de l'article 37 ne doit pas être taboue quelle que soit la conclusion à laquelle nous aboutissons […] Je ne vois pas pourquoi, il faut s'affoler autour du fait simplement que la question soit posée ».

Le retrait de Roch Kaboré de la présidence du CDP allait lui permettre d'exprimer ses préoccupations vis-à-vis de l'évolution des sociétés africaines*** et, dans le même temps, de se retirer du devant de la scène politique « compaoriste ». Il fallait alors un nouveau patron au CDP. Ce sera Assimi Kouanda qui avait, déjà, beaucoup à faire (à la présidence du Faso, au gouvernement, à l'université et auprès de ses chevaux) et peu de temps pour le faire. Ce n'était pas, manifestement, l'homme qu'il fallait pour relancer le CDP confrontéà une crise larvée et à la montée en puissance, au sein du parti, de la Fédération associative pour la paix avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC) dont l'instigateur n'était autre que François, frère de Blaise, qui va fédérer les oppositions internes et l'exécration externe. « Il a le malheur, écrira Abdoulaye Ly, dans le mensuel Mutations (juin 2012), de cristalliser toutes les haines d'une grande partie de l'élite du pays et du peuple par l'association constante de son nom à certaines affaires sombres du Burkina dont celle de l'assassinat du journaliste Norbert Zongo ». Roch Kaboré et ses amis vont dès lors apparaître comme « l'opposition de gauche » au sein du CDP et les victimes du « stalinisme » compaoriste ; ce qui, évidemment, n'était pas l'objectif de « l'opposition de droite » qui entendra, malgré tout – mais en vain –, de sauvegarder l'unité du parti.

* Salif Diallo a quitté le gouvernement au cours du week-end de Pâques 2008, week-end qui célèbre, tout à la fois, une crucifixion et une résurrection. Bon signe. Vice-président du CDP, il sera suspendu des organes et instances du parti lors du congrès de juillet 2009 pour « position aventuriste » (il proposait, en vue de favoriser l'alternance, une réforme des institutions en faveur du parlementarisme afin de rompre avec la « patrimonialisation » du pouvoir) ; le 24 décembre 2009, il adressera à la direction du parti une lettre d'autocritique ; il dira avoir « agi en violation des principes organisationnels relatifs à la discipline interne du parti ». Sa suspension sera levée le samedi 27 février 2010 à l'occasion de la 40è session ordinaire du BPN, décision qui devra être entérinée à l'occasion du congrès suivant.

** Roch Kaboré avait rappeléà cette occasion que le Burkina Faso bénéficiait d'un régime démocratique et, qu'en la matière, le principe du débat contradictoire devait être respecté. Selon lui, l'alternance serait impossible tant que l'opposition restait faible. « Chacun veut tout pour lui au sein de l'opposition alors que l'implantation de son parti ne dépasse pas Ouagadougou. On a beau parler, il n'y aura pas d'alternance si l'opposition ne fait pas un travail politique dans le Burkina profond ». Simon Compaoré, vice-président du CDP, avait ajouté : « Si ceux d'en face ne savent pas ce qu'ils veulent, nous nous savons ».

*** Au Sénégal, les électeurs venaient de s'opposer, par leurs bulletins de vote, tout à la fois, à l'impéritie de la Cour constitutionnelle (qui avait autorisé Abdoulaye Wade à se présenter pour un troisième mandat) et à celle d'une classe politique qui entendait imposer ses choix à son peuple.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

Pour bien vivre l'année de la miséricorde

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L'évènement est connu ! Le Pape François a annoncé depuis le 13 mars 2015, dans la Basilique de Saint-Pierre, et à l'occasion du deuxième anniversaire de son élection comme Successeur de Pierre, la célébration d'une Année Sainte extraordinaire. Ce Jubilé de la Miséricorde prévu pour débuter par l'ouverture de la Porte Sainte à Saint-Pierre, à l'occasion de l'Immaculée Conception le 8 décembre 2015, se terminera le 20 novembre 2016 par la solennité de Notre Seigneur, Jésus Christ, Roi de l'Univers.

Cet appel à la miséricorde brise les schémas traditionnels de célébration des jubilés dans l'église catholique. L'histoire des Jubilés en effet, est caractérisée par l'échéance de 25 ans et de 50 ans. Ce présent jubilé revêt donc un caractère extraordinaire, comme il y en aurait eu en 1933 et en 1983. D'aucuns s'accordent à dire qu'il s'agit cette année d'un jubilé thématique. Le Saint-Père en la décidant,« appuie sa force sur le contenu central de la foi, en se proposant d'appeler de nouveau l'Eglise à sa mission prioritaire, celle d'être le signe et le témoignage de la miséricorde en tous les aspects de sa vie pastorale ». Le Pape souhaite que ce Jubilé se déroule avec ferveur à Rome, mais également avec la même intensité dans les églises locales. Cette disposition qui ne surprend pas, veut simplement mettre l'accent sur l'attention à faire, pour que les initiatives ne se superposent pas au calendrier établi par Rome, mais plutôt que toutes les formes de célébrations de ce jubilé soient plutôt complémentaires.

Ce que le Pape attend de ce jubilé.

Quelques mois après l'annonce du jubilé, le Saint-Père dans la lettre adressée au président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, écrivait ceci : « Je désire que le Jubilé soit une expérience vivante de la proximité du Père, permettant presque de toucher du doigt sa tendresse, afin que la foi de chaque croyant se renforce et que le témoignage devienne ainsi toujours plus efficace ». Pour l'atteinte de telles grâces, il accorde alors une indulgence plénière durant cette année du jubilé. « Je désire explique-t-il, que l'indulgence jubilaire soit pour chacun une expérience authentique de la miséricorde de Dieu, qui va à la rencontre de tous avec le visage du Père qui accueille et pardonne, oubliant entièrement le péché commis ».
Mais l'Eglise est pratique. Elle sait bien que la volonté seule ne suffira pas pour les fidèles du monde entier, pour accéder à Rome en vue de vivre ce jubilé. C'est pourquoi le Pape dans une disposition coutumière à l'Eglise catholique, permet que chaque fidèle à partir de son pays puisse communier pleinement à la célébration : « J'établis explique le Saint-Père, que l'on puisse obtenir l'indulgence dans les sanctuaires où est ouverte la Porte de la Miséricorde et dans les églises qui sont traditionnellement identifiées comme jubilaires ». Et de préciser les conditions, « il est important que ce moment soit uni, avant tout, au Sacrement de la Réconciliation et à la célébration de la sainte Eucharistie par une réflexion sur la miséricorde ». Il ne manque pas de présenter à tous les catholiques sa demande des premières heures de son pontificat, « il sera nécessaire d'accompagner ces célébrations par la profession de foi et par la prière pour ma personne et pour les intentions que je porte dans mon cœur pour le bien de l'Eglise et du monde entier ».
Pour vivre et obtenir l'indulgence, les fidèles sont appelés à accomplir un bref pèlerinage vers la Porte Sainte, ouverte dans chaque Cathédrale ou dans les églises établies par l'évêque diocésain, ainsi que dans les quatre basiliques papales à Rome, comme signe du désir profond de véritable conversion.

Comment l'Eglise Famille de Dieu au Burkina va vivre cette année jubilaire ?

Dans notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso, les cathédrales sont donc d'office ces lieux où nous pouvons effectuer cette démarche de foi, plus bien sûr d'autres lieux, que nos évêques respectifs nous indiqueront au cours des semaines à venir.
Pour le cas de l'archidiocèse de Ouagadougou, le cardinal Philippe va conformément à la Bulle d'indiction, procéder le dimanche 13 décembre 2015 à 8h, à l'ouverture d'une Porte de la Miséricorde à la cathédrale Notre Dame de l'Immaculée Conception de Ouagadougou et d'une autre au Sanctuaire Notre Dame de Yagma. Ce sera le cas pour presque la totalité des diocèses au Burkina.
« La Porte Sainte symbolise le Christ, notre Médiateur, qui a dit lui-même : « Je suis la porte ; si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé. » (Jn 10, 9). Quiconque entrera par cette Porte Sainte pourra faire l'expérience de l'Amour de Dieu qui console, pardonne et donne l'espérance (M.V, 3). C'est pourquoi à la suite du Saint-Père, le Cardinal Philippe « exhorte tous les fils et filles de l'Eglise Famille diocésaine à se mobiliser autour de ces deux célébrations qui nous introduiront spirituellement dans ce jubilé extraordinaire ». Chaque fidèle chrétien diocésain de Ouagadougou, choisit librement de prendre part à l'une des célébrations, mais il peut aussi en esprit de famille répondre à la suggestion que lui fait le Père archevêque, selon un ordre qui s'inspire de la structuration du territoire diocésain. Cette organisation invite les diocésains à ces deux lieux de prière selon le groupement des paroisses qui constituent les vicariats forains.

A la cathédrale de Ouagadougou

A la Cathédrale Notre Dame de l'Immaculée Conception de Ouagadougou, la célébration eucharistique de l'ouverture de la porte sainte interviendra à 8h00. Sont conviés à cette célébration, les prêtres et les fidèles de trois vicariats forains dont le Vicariat « Notre Dame de l'Immaculée Conception » qui regroupe les paroisses Cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou, Sacré-Cœur de Dapoya, Saint-Camille de Dagnoë, Saint Jean XXIII, Notre-Dame du Liban, la paroisse universitaire Saint Albert le grand de la Rotonde, l'aumônerie des lycées et collèges. Se joignent à eux les fidèles du Vicariat Notre Dame de Lourdes dont les paroisses Notre-Dame de Lourdes de Saponé, Saint André de Sâaba, Saint Joseph artisan de Kombisri, Notre Dame des Apôtres de la Patte-d'oie, Notre Dame de la paix de Koubri, et la paroisse Saint François d'Assise de Kaar-paala. Le troisième vicariat qui vivra l'évènement avec les deux précédents est le Vicariat Saint Paul qui rassemble les paroisses Saint Paul de Guilongou, Sacré-Cœur de Dôosê, Saint Guillaume de Tanghin, Notre Dame de Fatima de Dassasgho, Sainte Marie Consolatrice des affligés de Luinoogê, Notre-Dame du perpétuel secours de Kossodo, et les aumôneries de l'hôpital Yalgado et de la M.A.C.O.
Au sanctuaire Notre Dame de Yagma
Pendant ce temps, la célébration que présidera Mgr Léopold évêque auxiliaire, au Sanctuaire Notre Dame de Yagma, commencera une heure plus tard c'est-à dire à 9h00, et rassemblera selon les suggestions du Père de Famille, les prêtres et les fidèles des vicariats forains suivants : le Vicariat Saint Joseph dont les paroisses Saint Joseph de Pabré, saint Michel de Tanghin-Dassouri, Saint Augustin de Bissighin, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de Boussé, Notre Dame de la miséricorde de Sourgoubila, le sanctuaire Notre Dame de Yagma. Auquel vicariat se joindra le Vicariat Notre Dame du Rosaire qui rassemble les paroisses Notre Dame du Rosaire de Kolog-Naaba, Saint- Pierre de Gounghin, la paroisse militaire Saint Sébastien, Christ-Roi de l'univers de Pissy, Sainte Trinité de Zagtouli, et l'aumônerie du Centre Médical avec Antenne chirurgicale Paul VI.
Pour le Cardinal Philippe, la célébration devra se vivre aussi à un niveau paroissial. Ainsi, chaque paroisse est invitée après ces célébrations diocésaines, à procéder officiellement à l'inauguration du Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde le dimanche 20 décembre 2015. « Il ne s'agira plus d'ouvrir explique-t-il, d'autres portes dans les paroisses, mais d'introduire les fidèles à la célébration de cette Année Sainte ». Les pasteurs doivent alors intensifier les programmes en faveur des enseignements, des catéchèses, des célébrations qui orientent les esprits vers l'approfondissement de thème de la miséricorde et sur le sens de la Porte de la miséricorde. Des commentaires explicatifs de la bulle d'indiction « Misericordiae Vultus » pourraient être initiés afin de permettre aux chrétiens de vivre avec fruits l'Année Sainte de la Miséricorde. Le Cardinal souhaite ardemment que, les aumôneries de l'hôpital Yalgado et de Paul VI ainsi que celle de la MACO, s'organisent pour offrir aux malades et aux prisonniers, des occasions de contempler la Miséricorde de Dieu et d'en faire leur style de vie, comme le conseille la bulle.

Explication de l'indulgence par le Pape François.

"Dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ, Dieu rend manifeste cet amour qui va jusqu'à détruire le péché des hommes. Il est possible de se laisser réconcilier avec Dieu à travers le mystère pascal et la médiation de l'Eglise. Dieu est toujours prêt au pardon et ne se lasse jamais de l'offrir de façon toujours nouvelle et inattendue. Nous faisons tous l'expérience du péché. Nous sommes conscients d'être appelés à la perfection (cf. Mt 5, 48), mais nous ressentons fortement le poids du péché. Quand nous percevons la puissance de la grâce qui nous transforme, nous faisons l'expérience de la force du péché qui nous conditionne. Malgré le pardon, notre vie est marquée par les contradictions qui sont la conséquence de nos péchés. Dans le sacrement de la Réconciliation, Dieu pardonne les péchés, et ils sont réellement effacés, cependant que demeure l'empreinte négative des péchés dans nos comportements et nos pensées. La miséricorde de Dieu est cependant plus forte que ceci. Elle devient indulgence du Père qui rejoint le pécheur pardonnéà travers l'Epouse du Christ (l'Eglise), et le libère de tout ce qui reste des conséquences du péché, lui donnant d'agir avec charité, de grandir dans l'amour plutôt que de retomber dans le péché.
L'Eglise vit la communion des saints. Dans l'eucharistie, cette communion, qui est don de Dieu, est rendue présente comme une union spirituelle qui lie les croyants avec les Saints et les Bienheureux dont le nombre est incalculable (cf. Ap 7,4). Leur sainteté vient au secours de notre fragilité, et la Mère Eglise est ainsi capable, par sa prière et sa vie, d'aller à la rencontre de la faiblesse des uns avec la sainteté des autres. Vivre l'indulgence de l'Année Sainte, c'est s'approcher de la miséricorde du Père, avec la certitude que son pardon s'étend à toute la vie des croyants. L'indulgence, c'est l'expérience de la sainteté de l'Eglise qui donne à tous de prendre part au bénéfice de la rédemption du Christ, en faisant en sorte que le pardon parvienne jusqu'aux extrêmes conséquences que rejoint l'amour de Dieu. Vivons intensément le Jubilé, en demandant au Père le pardon des péchés et l'étendue de son indulgence miséricordieuse ».

Abbé Joseph KINDA
www.egliseduburkina.org

FITMO 2015 : Faire du théâtre un tremplin du développement local

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La quinzième édition du Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou a ouvert ses portes le 2 décembre et ce jusqu'au 12 décembre 2015. Placée sous le thème, « théâtre d'intervention sociale et politique de développement local en Afrique », cette édition va offrir au public de la danse, de la musique, des contes et du théâtre.

Le Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou (FITMO) offre encore du spectacle aux amoureux des arts. Pour les organisateurs, l'édition de 2015 se veut une édition spéciale.« La 15e édition est une édition de transition. Nous la plaçons sous le signe du renouveau et de la persévérance.Nous avons voulu cette édition spéciale, c'est pourquoi nous avons décidé de faire l'entrée libre et gratuite pour tout le public », a déclaré le président du comité d'organisation, Hamidou Bandé.

En termes de contenu, c'est une variété de spectacles que le FITMO offre au public. Le festival comme à son habitude depuis 2007, est ouvert à tous les arts. Au niveau des arts vivants, il y aura du théâtre, de la danse, de la musique, des chants, des marionnettes, des contes. « Mais nous aurons également des expositions d'arts plastiques et des ateliers. Nous aurons aussi des rencontres professionnelles des écoles de formation théâtrales d'Afrique », a soutenu le président du comité d'organisation. Et bien sûr une conférence sur le thème qui est « théâtre d'intervention sociale et politique de développement local en Afrique ».

Selon lui, chaque soir le public aura trois spectacles. Jeudi le spectacle commence à partir de 16h pour donner la possibilité aux jeunes des écoles de pouvoir participer jusqu'autour de 19 h où commencent les spectacles en grandes salles.
L'une des innovations de cette édition, c'est la délocalisation du festival pendant une journée à Laongo. Selon Hamidou Bandé, « la journée du 5 décembre va connaitre exceptionnellement une sortie de tout le festival sur le village opéra de Laongo pour camper là-bas toute la journée avec des activités pour les populations riveraines et des élèves qui sont au niveau du village Opéra ».
Cette année le cinéma sera à l'honneur. La soirée du samedi sera consacrée au cinéma avec des projections suivies de débats avec les réalisateurs. Il s'agit de AissataWarma du Burkina Faso et de Aminta Mamani Abdoulaye du Niger.

Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net

Crise scolaire : La direction régionale du MESS de la région du centre appelle les élèves à privilégier le dialogue

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Le directeur régional du centre du ministère de l'enseignement secondaire et supérieur (MESS) a animé un point de presse sur la situation qui prévaut dans les établissements secondaires suite à l'arrestation de l'élève Kissou Bruno. La conférence de presse a eu lieu le mercredi 2 novembre 2015, dans les locaux de la direction régionale du centre.

Ces derniers temps, on assiste à une vague de manifestations dans les établissements d'enseignement secondaire de la ville de Ouaga et de ses environs. La raison de ces manifestations, les élèves réclament la libération de leur camarade, Kissou Arnaud. Agé de 23 ans, kissou Arnaud est élève en classe de 1èreD au lycée Wend-Pouiré de Saaba et est incarcéréà la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) depuis le 14 novembre 2015.
Selon le directeur régional du centre, François Compaoré, tout commence en Août 2015 entre dame Kissou (dolotière) et son voisin Augustin Tiendrébeogo (laveur de motos et vendeur de seccos). En effet, suite à une altercation entre les deux, mère Kissou a convoqué son voisin au commissariat de police, où on lui aurait demandé de rembourser des frais d'ordonnances médicales pour blessures sur ce dernier.
Par la suite, le 1er octobre, le fils de la dame, c'est –à dire, Aranud Kissou a eu une nouvelle altercation avec Augustin Tiendrebeogo, et cette fois-ci, sur les lieux de travail du monsieur. « Au cours de cette altercation, Augustin s'est évanoui et s'est retrouvéà Yalgado. Lorsqu' il a repris connaissance, il a lui aussi, adressé une plainte contre le fils de dame kissou au même commissariat. La police après avoir entendu l'accusé, a décidé d'incarcérer Kissou Arnaud », a dit Compaoré François.
C'est alors que cette histoire qui paraissait banale au départ, va prendre des proportions déplorables. En effet, pendant que le conseil paroissial des laïcs de la paroisse de Saaba entamait une négociation entre les deux familles, l'élève en question étant membre des mouvements d'action catholique, les élèves de Saaba ont déserté les salles de classe le 09 novembre 2015. Ils ont alors effectué une marche vers la préfecture pour manifester leur solidarité. « Avec madame le préfet, et quelques membres de l'administration, nous avons invité les élèves à privilégier la voie de la médiation qui avait commencé avec le conseil paroissial des laïcs. On dit souvent que trop de viande ne gâte pas la sauce, mais en matière de négociation ou de gestion de conflits, quand vous avez trop d'interventions, ce n'est pas toujours efficace », a signifié François Compaoré.

A cet effet, le directeur régional précise que l'administration a estimé que la démarche du conseil paroissial pourrait constituer un socle solide pour sortir de la crise et obtenir une entente à l'amiable entre les deux familles. « Nous avons suggéré aux élèves de ne pas privilégier les manifestations parce que les mouvements de protestations sont le signe que le dialogue ne se poursuit plus. Les élèves de Saaba nous avaient donné l'assurance qu'ils suivraient nos conseils et les initiatives qui aboutiraient à une solution à l'amiable », a-t-il souligné.
En outre, le directeur régional poursuit qu'il a été contacté par le plaignant qui a pris l'engagement de retirer sa plainte « parce que nous les avons sensibilisés sur la période du contexte national qui est très sensible. Nous venions de sortir d'un coup d'Etat, nous étions en période pré-électorale et nous avions pensé que le pays avait besoin de quiétude et de sérénité» a-t-il dit.
Cependant, les manifestations se poursuivaient. Et c'est ce qui constitue d'ailleurs l'inquiétude de l'administration. A cet effet, le directeur régional signale que les mouvements à l'heure actuelle ne sont pas organisés. « Il n'y a pas eu de préavis de grève. Nous constatons tous les matins, qu'il y a des arrêts de cours dans les établissements compte tenu de la situation » a-t-il regretté.
Ainsi, le directeur de la direction de l'enseignement secondaire et supérieur du centre lance un appel à tous les élèves.« Notre souhait est que les cours reprennent le plus vite car nous avons déjà accusé un retard à cause des événements qui ont conduit au report de la rentrée pédagogique. Chaque jour perdu, occasionne une perte pour le système éducatif et la qualité de l'éducation ». Aussi, faudrait-il rappeler que Kissou Bruno a été interpellé en tant que citoyen burkinabè et non en tant qu'élève. Raison pour laquelle, le directeur se dit inquiet pour la sécurité des personnes et des biens car ces mouvements s'accompagnent d'actes de violences qui peuvent avoir des conséquences imprévisibles. Dans le cadre des manifestations, trois élèves qui se sont remorqués sur une même moto ont percuté une personne en circulation en se rendant dans un autre établissement. L'élève conducteur de la moto est mort sur le coup. Les deux autres, blessés seraient à l'hôpital pour des soins.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Election de Roch Marc Christian Kaboré : Le Réseau des Communicateurs de la diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire satisfait

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Excellence, Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Le peuple burkinabè s'est éloquemment exprimé aux urnes, lors de la présidentielle et des législatives couplées du 29 novembre 2015 en portant son choix sur vous pour présider à sa destinée, pendant les cinq prochaines années. Le Réseau des Communicateurs de la diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire (RECOMDB-CI) voudrait, par la présente, partager votre bonheur, vous présenter ses félicitations et souhaiter qu'il plaise au Très-Haut de guider vos pas et vos actions afin que vous puissiez efficacement faire face aux nombreux défis du Burkina post-transition.

Le RECOMDB-CI saisit cette aubaine, au moment où vous vous apprêtez à prendre les rênes du pays par la mémorable cérémonie de votre investiture en qualité de Président du Faso, pour vous encourager à montrer une plus grande sollicitude qui intègre la diaspora dans la vie socio-économique et politique nationale ; à créer au sein de votre équipe gouvernementale un Ministère des Burkinabè de l'Etranger qui prenne à bras le corps les questions et attentes de plusieurs millions de vos compatriotes évoluant hors des frontières nationales. A ce titre, le RECOMDB-CI vous saura gré de toute la diligence dont vous ferez preuve afin de rendre effective la participation de ceux-ci à la prochaine présidentielle, en 2020. Cela nécessitera, Excellence, que dès votre prise de fonction des gestes forts soient faits dans ce sens, comme la création du Ministère dédiéà la diaspora, la mise en place d'une ligne budgétaire conséquente et d'un mécanisme pour identifier vos compatriotes de l'Etranger en vue de leur établir des titres d'Identité consulaire fiable et moins onéreux et plus tard un listing électoral crédible.
La RECOMDBCI, soucieux de jouer sa partition dans la préservation de l'image de marque du Faso, tient également à vous rassurer de sa disponibilitéà vous accompagner, par des initiatives et des actions novatrices, qui participent à la consolidation de la cohésion sociale et la naissance d'un Burkinabè nouveau ; et vous prie, excellence, de recevoir une fois encore ses vives et chaleureuses félicitations.

Fait à Abidjan le 2 Novembre 2015

Pour le Réseau des Communicateurs de la Diaspora Burkinabè den Côte d'Ivoire (RECOMDB-CI)

Emile Scipion ILBOUDO
Secrétaire général et Porte-parole

Arrestation de burkinabè en Guinée : Un règlement par la voie diplomatique

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Cent-vingt (120) Burkinabè vivant en Guinée ont été arrêtés dans une zone minière et détenus dans des conditions déplorables dans un camp militaire.
Des pourparlers sont en cours avec les autorités guinéennes afin de permettre à nos compatriotes de recouvrer la liberté et la quiétude pour mener à bien leurs activités dans ce pays.
Le Gouvernement de la Transition réaffirme son engagement aux côtés de tout citoyen burkinabè en difficulté partout où il se trouve. Il les invite toutefois au strict respect des législations en vigueur dans les pays hôtes.

Le Service d'information du gouvernement

Alternance... vous avez dit « alternance au Burkina Faso » ? Non merci !

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Le peuple burkinabè disait-on avait la soif de l'alternance démocratique. Si soif d'alternance au point d'en appeler au ciel, c'est-à-dire entrer en résistance a-t-on longtemps témoigné. Mais alors, par les temps qui courent, l'issue de l'incontestée élection présidentielle post Révolution permet-elle d'authentifier cette soif d'alternance si constamment invoquée par quelques esprits qu'on avait crus avertis ? Il est permis d'en douter. Quoi qu'il en soit, voici soumise d'emblée l'épreuve.

En effet, s'interroger sur la réalisation de l'alternance politique au Burkina Faso au regard de la consécration électorale de Monsieur Marc Christian Roch KABORE, est une démarche éminemment intéressante. Car, une telle question constitue un passage quasi-obligéà l'heure du bilan de ce qu'il était convenu de présenter comme « La Révolution burkinabè». Pour saisir le sens de l'interrogation, d'entrée de jeu, il n'est pas inutile de rappeler l'un des chefs d'œuvre du fameux Conseil national de transition, le parlement intérimaire burkinabè, à savoir la modification, disons plutôt la manipulation du Code électoral à travers un article 135 aux accents arbitraires, lequel au principal, rend « inéligibles » toutes les personnes ayant « soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance démocratique ». Si l'on a bien compris, est systématiquement disqualifiéà concourir au scrutin présidentiel, tout individu qui, soit faisant appel à son intellect de politologue sérieux, soutient que la limitation du nombre des mandats électifs et donc présidentiels est attentatoire à la souveraineté du suffrage des électeurs et donc au principe de la souveraineté populaire, soit faisant appel à son réflexe de juriste compétent et à son aptitude à la théorisation juridique, soutient que le projet de révision constitutionnelle des clauses limitatives du nombre des mandats présidentiels ne porte pas nécessairement la marque d'une violation de la loi fondamentale. Décidément, là où la soif d'alternance était sensée passer, la liberté intellectuelle était sensée trépasser. A ce moment-là, avouons le, on en était resté presque sans voix.
De toute évidence, davantage que son défaut particulièrement caractérisé de base constitutionnelle ( Car d'une part, au regard du contenu de la loi fondamentale burkinabè, l'article 135 du Code électoral viole de manière inacceptable le droit garanti par la Constitution de libre participation aux élections, et d'autre part, en tout cas, en l'état de la jurisprudence constitutionnelle française et au regard des principes de valeurs constitutionnels, cet article, en tant qu'il est manifestement flou et donc sujet à interprétations contradictoires, encourt censure pour défaut de« clarté de la loi »), c'est pourtant l'explication et donc la justification dont l'article 135 est assorti qui a eu de quoi impressionner tout juriste talentueux, du moins si l'on se situe dans une démarche, non pas de l' « en-deçà» (les fondements) mais plutôt de l' « au-delà» (les finalités) de la Révolution Burkinabè.
Car, s'inscrivant en faux contre l'argument tiré du défaut de base constitutionnelle sus mentionné, les promoteurs fiévreux de l'article 135, dans un esprit critique des critiques, avec la grandiloquence qui sied aux idées révolutionnaires, ont pu soutenir mordicus en se recommandant de Rousseau que la loi est l'expression de la volonté générale dans un régime politique représentatif à l'instar du Burkina Faso, et que par sa fonction, la loi porte nécessairement atteinte aux droits et libertés des uns ou des autres, et en sus, l'argument juridique tiré de la jurisprudence constitutionnelle de la France n'est nullement opposable au sein de l'Etat de droit Burkinabè. Franchement, une telle présentation faussement naïve démontrait qu'il n'y avait là qu'argutie destinée à masquer d'autres réalités politiciennes.
En tous cas, convaincus que nos contradicteurs ne nous épargneraient guère ce type de sophisme, alimenté par une argumentation aux atours positivistes, nous avions envisagé de nous en prémunir. En effet, d'abord, au procès en mimétisme suite à notre évocation de la jurisprudence française pour régir le contentieux de la disposition législative sus visée, il y a lieu de rétorquer simplement que la référence à la jurisprudence du Conseil constitutionnel français relève non pas du formel mais de l'informel. Puis, à notre tour, par rapport à la théorie de la loi, d'être obligés de remettre les choses au point, à savoir que, plus qu'une norme générale impersonnelle et obligatoire adoptée par le Parlement (approche formelle et superficielle que tout intellectuel doit savoir dépasser), la loi est également et surtout l'expression d'un compromis opéré par les élus du peuple, au nom du bien commun et de la démocratie, entre les revendications et aspirations contradictoires. Concilier des intérêts opposés, arbitrer au nom du bien commun, telle est la délicate et noble tâche que l'on appelle la politique. Autant dire que la loi uniquement en tant qu'instrument de règlements de comptes politiciens, s'éloigne profondément de la pensée de Rousseau. Et ce qui va sans dire va toujours mieux en le disant ! Ainsi, disons le, il en faudrait beaucoup, vraiment beaucoup, pour réussir à nous convaincre que relativement à l'article 135, le législateur burkinabèétait inspiré par un idéal qui allait directement en faveur du bien commun et du progrès démocratique. Mais bon qu'importe, il faut se garder d'accorder maintenant trop d'importance au débat relatif à l'article 135 car fruit de législateurs moins ingénieux, d'ailleurs relativement légitimes d'autant qu'ils n'ont nullement étéélus. Davantage donc que les motivations souterraines justifiant l'adoption de l'article 135 du Code électoral post Révolution (à savoir exclure ceux qui ont voulu empêcher semble t-il la réalisation de l'alternance politique), c'est plutôt le bilan de la transition au regard de l'objectif d' « alternance politique » qui doit retenir attention. Ce qui aura donc pour mérite de nous placer au cœur de la sociologie du scrutin présidentiel.
Réfractaires électoralement s'entend à accorder leurs suffrages à un Monsieur Zéphirin Diabré issu disons le d'une ethnie minoritaire, les électeurs se sont tout bonnement épanouis, et n'ayons surtout pas peur des mots, dans le vote ethnique en élisant avec honneur Monsieur Roch Marc Christian Kaboré. Admis par la litigieuse loi électorale à se porter candidat compte tenu de son activisme certes in extremis mais décisif à l'encontre au projet de révision constitutionnelle, cet ancien hiérarque de l'ancien parti de Blaise Compaoré, 27ans de coopération durant, disons plus exactement de cogestion, de Gouverneur de Banque publique aux successives fonctions ministérielles d'Etat, du Chef de gouvernement burkinabè au sherpa c'est-à-dire éminence grise du Compaorisme en passant par les longues fonctions de Président de l'Assemblée nationale, devient le Chef de l'Etat démocratiquement – et historiquement si l'on en croit France24- élu. Alors l'alternance politique tant chantée en choeur a-t-elle eu lieu ? Bien sûr que non. Il est vrai, étant dans l'air du temps et apparue dans le débat politique africain moderne ou plutôt post-moderne comme une devise à travers lequel d'aucuns se contentent de donner le nom aux idéaux qu'ils défendent, dans un contexte de conformisme imposé autour du paradigme « politiquement correct », le terme d'alternance démocratique semble à priori perdre toute originalité pour avoir été trop galvaudé. Honorablement que la curiosité intellectuelle conserve toute sa fonction magique pour ne pas se laisser se prendre au jeu du galvaudage sémantique. C'est sans doute dire qu'en politique, il n'est pas si malaisé d'acquérir une certitude à propos de ce terme.
Se définissant à la rigueur, non par rapport à la personne des individus qui se sont succédés au sommet de l'Etat (Rotation démocratique), mais par rapport à leurs idées et convictions politiques, l'alternance démocratique n'a pas eu lieu au Burkina, pas plus qu'elle n'avait eu lieu en 2007 en France lorsque Nicolas Sarkozy a succédé au Président Chirac. Sauf à confondre Alternance démocratique et Rotation démocratique, les belles promesses des promoteurs de l'alternance politique n'ont pas été tenues par le suffrage universel du 29 décembre, expression de la souveraineté des électeurs burkinabè. Centré sur l'ethnique, un tel vote a ignoré le fameux principe de l' « alternance politique ». Ici comme ailleurs, le passé des candidats ( Actions politiques s'entend) avait de quoi éclairer l'avenir des électeurs ( La gouvernance dont ils seront l'objet) , si bien que si le peuple était vraiment épris d'alternance politique, c'est-à-dire une autre forme de gouvernance et d'autres idées politiques, ce n'est nullement en sa Majesté Marc Roch qu'ils vont porter leurs suffrages car alternance parlant, ce dernier l'incarne moins que les autres candidats de l'Opposition. Pourtant, il s'agit parfaitement de démocratie, laquelle ne se caractérise pas essentiellement par rapport à la réalisation de l'alternance politique. Conséquence de la démocratie, l'alternance politique ne constitue pas pour autant sa caractéristique. En d'autres termes, le seuil démocratique d'un régime politique ne se loge pas dans la réalisation de l'alternance.
On l'a davantage compris à l'échelle de la démocratie burkinabèà travers les élections post-révolution. Alors, qu'en conclure ? Soit que la soif d'alternance que l'on a prêtée aux citoyens relève des considérations de pure spéculation politique, soit que les électeurs burkinabè soif d'alternance ont au bout du compte mal voté, soit qu'ils ne savent pas du tout ce qu'ils veulent. Entrer en résistance à l'encontre d'un Personnage politique, et donc à l'encontre d'une certaine gouvernance, c'est selon, puis en même temps reconduire l'une des éminences grises du régime contre lequel l'on est légitimement entré en résistance administre la preuve que les populations peuvent paraitre contradictoires. Alors devrait-on psychanalyser le peuple pour discerner ses tendances schizophréniques ? Bien évidemment que non. Car cette contradiction populaire ne devrait pas surprendre d'autant que tout dans la vie des hommes est dominé par la contradiction, l'antagonisme, la dialectique. Consubstantielle à la réalité humaine, véritable marque de l'action des hommes et de leurs histoires, la contradiction n'épargne pas les électeurs, et donc certainement in fine le peuple.
D'ailleurs, la démocratie ne veut pas dire que le peuple doit toujours être logique et cohérent mais tout simplement que c'est le peuple et lui seul qui est nanti du droit de se tromper et de se contredire. Alors la conclusion. Que l'alternance démocratique et la rotation démocratique se recouvrent le plus souvent, pour autant elles ne se confondent pas par essence. L'alternance politique réalisée au Burkina Faso ? Non merci.

Pour poursuivre la réflexion avec l'auteur, e.peketi@gmail.com . 0033783633046


CEDEAO- SANTE : L'OOAS à la rencontre des communicateurs pour plus de visibilité

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Réunis à Ouagadougou du 3 au 4 décembre 2015, des professionnels de la communication des Etats membres de la CEDEAO prennent part à un atelier d'information initié par l'Organisation ouest-africaine de la santé (OAAS). Cette rencontre a pour objectif de renforcer la visibilité de l'OOAS à travers un raffermissement de la collaboration qui existe entre l'institution et les communicateurs. La cérémonie d'ouverture de l'atelier a été présidée par le directeur de cabinet représentant le ministre de la santé.

La communication constitue un élément clé dans la réussite des interventions de toute institution qu'elle soit locale ou sous-régionale. L'Organisation en charge des questions de santé de la CEDEAO, qu'est l'OOAS le sait. C'est en cela qu'elle organise dans la capitale burkinabè un atelier d'information et de sensibilisation au profit des professionnels de la communication afin de mieux faire connaitre ses actions aussi bien aux gouvernants qu'aux populations.

Pour plus de visibilité

Pour Ousmane Néré, directeur de cabinet du ministre de la santé, associer les professionnels de la communication aux activités de l'OOAS parait une très bonne opportunité de raffermir l'approche multisectorielle de la problématique de la santé. Pour l'OOAS qui entend « promouvoir une meilleure santéà travers l'intégration régionale », la réussite de ses actions, pour la plupart méconnues du grand public, passe donc par une implication des professionnels de la communication. Chaque Etat membre (sauf le Cap-Vert qui est absent, NDLR) est représenté par un binôme de spécialistes composé d'un chargé de communication du ministère de la santé et d'un journaliste.

Vers « une CEDEAO des peuples »

Durant ces deux jours, les participants se familiariseront également avec le plan stratégique 2016-2020 élaboréà l'issue de la 6e réunion des ministres de la Santé de la CEDEAO. Ce document servira de guide des actions de l'organisation dans les cinq prochaines années.
Avant de clore son propos, Dr Crespin a souhaité des échanges fructueux afin que la vision des pères fondateurs, qui ont toujours rêvé d'une CEDEAO des peuples plutôt que d'une CEDEAO des Etats, soit une réalité.
Actualité aidant, le directeur général de l'OOAS n'a pas manqué d'adresser ses félicitations au gouvernement burkinabè pour l'organisation réussie des élections qui représente, selon lui, une victoire dans l'espace CEDEAO.

L'OOAS en quelques lignes

Créé en 1987, l'OOAS qui regroupe les 15 Etats de la CEDEAO a travaillé sur plus d'une dizaine de programmes prioritaires qui vont de l'information sanitaire au renforcement du partenariat public-privé en passant par le changement de comportements, la promotion du secteur de la santé et de son financement, la lutte contre les épidémies. Pour ce dernier cas, rappelons que dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola, l'OOAS a déployé plus d'une centaine de médecins dans les trois pays touchés à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

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Cette question n'est pas celle de la prospective mais relève du surgissement sui generis du strict respect des Constitutions. Le champion de la doctrine républicaine de la séparation des pouvoirs, Montesquieu estimait que lorsqu'il visitait un pays, son souci n'est pas de connaître le nombre de lois à proposer mais bien le constat du respect de celles qui existent. Les républiques africaines francophones sont proclamées affranchies de la brève nuit coloniale (1880-1960) avec des Textes cosignés par le Premier Ministre Michel Debré et les Pères fondateurs des dites républiques. Le premier résultat de cette situation d'éclosion à la souveraineté politique, c'est bien ces camisoles constitutionnelles à leur corps défendant ou attestant contre leur identité propre, contre les sociétés de convivialité africaine que les anciens avaient su créer. Ces sociétés conviviales étaient régentées par des pouvoirs centralisés, articulés par des règles, des us et coutumes ou Common Law suivant les Anglo-saxons. Tous ces arsenaux juridiques étaient architectoniques des sociétés civiles. Les pouvoirs politiques traditionnels étaient réglés par la royauté et non par le Roi. Les républiques africaines nées au contour de la décennie soixante, étaient fondées sur des constitutions qui consacraient la séparation des pouvoirs. Dans les faits, l'exécutif a supplanté les deux autres ordres de pouvoir. Il ya donc une double rupture : d'abord épistémologique avec leur patrimoine législatif, le droit coutumier et l'horizon d'attente des populations africaines et ensuite avec le principe même de la doctrine de la séparation des pouvoirs dans les républiques.

Ainsi, poser la question de la place des parlements, c'est s'interroger sur les conséquences fâcheuses de ces deux ruptures ou promesses non tenues : la promesse de la république et le recours réflexif au socle législatif précolonial. Je propose les trois remarques essentielles suivantes.

I. Comment renouer avec la République ?

Cette double rupture rendait dans son principe même, l'impossibilité de faire des Parlements, le lieu propre du vote des lois et le contrôle de l'action gouvernementale. Et pourtant, par exemple, la Constitution ivoirienne de 2000 en son article 42, stipule que « le Président de la République a l'initiative des lois concurremment avec les membres de l'Assemblée Nationale ». Les sujets ne manquent pas sur les biens communs comme l'eau, la réconciliation, l'ordre public et la paix ; comment renforcer la participation citoyenne par le référendum d'initiative populaire au moyen des pétitions représentant 10% des inscrits de la liste électorale etc. Pourquoi le pouvoir législatif n'en fait pas usage pour changer le cours des choses ? L'adverbe ‘concurremment' a une charge bivalente claire, pourtant. Le présidentialisme a rogné les pouvoirs du législatif et laissé le vote des lois comme une espèce de substance rituelle républicaine. Le contrôle est aussi moindre encore que le Très honorable Guillaume Soro, depuis Londres, a laissé entendre qu'il était intéressé par l'expérience de faire venir les ministres pour les interpeller, s'assurer que ceci est conforme et cela insuffisant. La tradition présidentialiste a trop perdu la démocratie en Afrique et surtout la démocratie participative. La fédération du Mali a échoué par exemple sur des lieux de pouvoir présidentiel fort que le Président Modibo Kéita a engrangés au détriment du Président Senghor. Or l'oubli mortel fut de ne pas savoir que la Constitution elle-même était l'entorse parce qu'elle a rebroussé chemin par rapport à nos identités de culture subséquemment de culture politique, ordonnancement et aussi de n'avoir pas tenu précocement la promesse de la république.
Nul ne me contredira le fait que si la Constitution de la Fédération du Mali (Mali + Sénégal) s'était référé mémoriellement à la Charte du Manden de 1236 et au Code Dozo du 12è siècle qui présida à la formation du décent Empereur Soundiata Kéita, les raisons de l'effondrement moral de cette fédération auraient été frappées d'impossibilité absolue en raison du fait qu'en Afrique, c'est la royauté qui a son roi et jamais l'inverse. Il s'est agi d'emprunter seulement le nom Mali, le contenant, en référence à l'Empire, et non le contenu (us et coutumes politiques pour a société civile). Ce contenu faisait que, de Niani à Ifé, du Royaume du Benin au Grand Zimbabwé, les monarques africains étaient soumis, stricto sensu, à la royauté. Ils ne pointaient pas leur doigt vers le ciel bleu. La royauté leur intimait l'exquis ordre de pointer leur doigt sur les us et coutumes, les mânes ancestrales et parfois de jurer sur le fétiche qu'aucun mensonge ne saurait violer. Dans les nouvelles républiques à constitution française photocopiée, c'est le président qui a son pays, sa chose. Il est ainsi aisé de voir que les règles de la légitimité populaire propre à cet espace civilisationnel comme pouvoir politique traditionnel précolonial et la géopolitique des attributions, auraient conduit les Présidents Senghor et Kéita à impliquer la chefferie traditionnelle, le mode de désignation par des grands électeurs au moyen du recours aux règles de suzeraineté et de distribution conforme au pouvoir politique africain précolonial. Les républicains africains contemporains se posent-ils seulement la question de savoir pourquoi le Mogh Naaba est devenu le Régent impérial de la République au pays des Hommes intègres ? La république a trouvé refuge chez l'Empereur et la Pax burkindi requinquée lorsque les généraux tantôt républicains, tantôt insurgés, tantôt putschistes, tous, ont obtempéré, la crainte suprême étant la honte, le sens du déshonneur et donc le serment de respect de la parole donnée au Mogh Naaba. Des ordres pourtant jamais prononcés ! Cette paix cordiale en dit plus sur nous-mêmes que toutes ces injonctions assises sur l'idée saugrenue de modèle unique et univoque démocratique, universel de contenu à la « gouvernance » démocratique. Tocqueville écrit ceci contre cette prétention universaliste : « instruire la démocratie, ranimer s'il se peut ses croyances, purifier ses mœurs, régler ses mouvements, adapter son gouvernement aux temps et aux lieux ; le modifier suivant les circonstances et les hommes : tel est le premier des devoirs imposés à ceux qui dirigent la société». p.9
Ce qui est advenu au Burkina Faso en 2014-2015 comme préservation de l'ordre public et de la paix grâce à la régence de la République par le Mogh Naaba Baongo est ce contenu local, empreint de nos vécus sociaux, de notre identité. Est vrai, ce qui réussit dit William James le père du pragmatisme. La preuve que notre histoire nous rattrape pour attester contre nos perditions extraverties. Je ne comprends pas comment les peuples peuvent être heureux avec des Textes qui attestent contre eux. C'est d'ailleurs la raison principale de leur non respect pour ne concerner que les pugilistes politiques conformément au polemos inhérent aux sociétés démocratiques occidentales. Hélas ! Mais les sociétés africaines ont un autre rapport au polemos socio-politique, à son arbitrage, à la justice comme réparation des torts, le pardon et le vivre ensemble convivial. Une écriture de texte inspiré du socle civilisationnel des grands empires ouest-africains qui aurait eu donc l'assentiment populaire et délimité et contenu les luttes, les positionnements pour le pouvoir, les conflits de compétence et l'organisation de la défense et la sécurité et les libertés et devoirs des citoyens, aurait sauvé la Fédération du Mali. En lieu et place, la Constitution française dupliquée de 1958 fut plaquée sur une plaie suintante. Or le texte inspiré du terroir aurait été rédempteur de légitimité populaire et arbitral en cas de besoin. La chefferie disputée entre le Vice Président Mamadou Dia, le Président d'Assemblée Léopold Sedar Senghor et le Président Modibo Kéita est la preuve de cette distanciation ontologique, ce chemin d'échec. Les histoires de vice président en Afrique sont rarement de belles histoires même lorsque c'est le ticket commun de la légitimité. La Serra Leone était en mars 2015 dans une convulsion politique et vice présidentielle. L'Afrique du sud l'a vécu aussi tout comme l'avènement contesté (lors même qu'il était légal et légitime) du Président Goodluck Jonathan à la mort du Président Yar'adua en 2010.
Avec l'échec de la Fédération du Mali à partir de la crise du 18 février 1960 entre le Président fédéral Modibo Kéita et son vice-Président Mamadou Dia, chaque président s'est cru légitime et attributaire de tous les pouvoirs désormais soumis à l'exécutif, dans son pays séparé. Au Sénégal, la suite est connue : le Président Mamadou Dia est emprisonné en raison de ce magistère presqu'impérial acquis par le Président Senghor tandis qu'au Mali, Modibo Kéita proclamait au stade l'avènement du Socialisme scientifique et la ruée vers l'impasse. Le Président Houphouët-Boigny créait au moyen de son grand leadership, son pré-carré, le Conseil de l'Entente en 1959.
Ce bref rappel historique contextualise la réponse à la question : la place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines. Puisque les républiques ont émergé avec des textes présidentialistes forts, inspirés du personnage du Général de Gaule et qui, copiés et importés ont produit des républiques charismatiques parce qu'incarnées et régentées par le pouvoir d'un seul citoyen, l'adverbe de manière ‘concurremment' est advenu dans l'histoire africaine comme adversité. Par exemple, le Président Alassane Ouattara a annoncé une réforme majeure des institutions de la république avec la création de la vice-présidence et le démantèlement de l'arsenal discriminatoire ivoiritaire que le Professeur Zadi Zaourou dénonçait en 2000 avec un courage et une responsabilité qui laissèrent de marbre et les putschistes civils et les membres de la junte militaire de Guéi. La facture macabre vint très vite !
La démocratie référendaire autorise aussi le Très honorable Guillaume Soro Kigbafori, s'il le désire, à amener les honorables députés à recevoir le libellé de la question, à le reformuler, à biffer certains paragraphes, à en ajouter d'autres questions d'intérêt national qui doivent être soumises à la norme supérieure de la légitimité démocratique : le peuple par référendum, se prononce. En dehors de ce pouvoir concurremment, voilà le polemos institutionnel comme contrainte au dosage des pouvoirs, perçu ou vécu ou réduit comme concurrentiel, qui destabilise sinon bouleverse la charpente de la démocratie électorale représentative. Il faut ajouter aussi toutes ces discontinuités politiques soit par prononciamiento ou par aggiornamento ou autres qui ont, de facto, ruiner le processus de sécularisation des institutions de la république, ici ou ailleurs sur le continent.
Répondre à la question de la place du pouvoir législatif, c'est réaffirmer la nécessité du comment renouer avec la république ou comment la refaire à l'aune de nos vécus sociaux. Il faut se donner un quinquennat pour faire des textes qui reflètent notre identité. Nos leaders se laissent toujours aspirés par le temps mathématique ou le temps fiscal, celui du budget, prosaïquement. Le temps vécu des peuples est plus long et leur mémoire est longue.

II. En France le Président Bartolone propose un rapport de 963 pages

La république a la même typologie formelle. Pas le contenu. Depuis que le philosophe Cicéron en est le chantre depuis la Rome antique, grand pourfendeur des coups d'Etat et des abus de Jules César au Sénat, jusqu'à son exécution en compagnie de son frère cadet, autre belle plume républicaine par Marc-Antoine, la République est d'abord le concretum des trois pouvoirs suivant les lieux, les mœurs, les Hommes : exécutif, législatif et judiciaire.
La question de la place des Parlements dans une république qui a renoué avec la République elle-même, revient à la question d'identifier et de proposer des solutions, pour de nouveau, donner de la substance populaire à la démocratie représentative. Y a-t-il une envie, la volonté de Risorgimento pour les Burkinabè autour des chantiers de la Vè République au sortir des législatives de 2015 ? Si oui, il faut y aller d'un pas ferme, concerté mais pas précipité. En tout cas, c'est ce que le Président Claude Bartolone de l'Assemblée Nationale française, d'origine italienne, inspiré par Cavour peut-être, s'est atteléà proposer avec ce rapport intitulé : Refaire la démocratie. Pour le Président Bartolone, il s'agit de : « restaurer le lien entre les citoyens et leurs représentants » au moyen de la participation citoyenne. Dans ce beau et volumineux rapport, les chantiers des réformes constitutionnelles sont visités et des solutions novatrices sont proposées pour réduire les distanciations entre la représentation et la légitimité, les correctifs du présidentialisme où le président n'est plus membre président du conseil supérieur de la Magistrature etc. pour un exécutif moins prépondérant et mieux équilibré, le renforcement du pouvoir d'évaluation, de contrôle des Parlements ; les sociétés humaines, la judiciarisation accentuée de la vie, l'obsession des mandats, leur durée, la révolution numérique et la technostructure décisionnelle prédatrice de nos volontés etc. tout cela au service de l'état de droit démocratique. Pourquoi ?

III Un gouvernement responsable plutôt que démocratique non représentatif

Précisément parce que les citoyens ont l'impression dans ces démocraties avancées que les élites ont confisqué ou zombifié les mécanismes de la représentation. Leurs voix ne comptent plus et ils vivent une sorte de désillusion démocratique. Les philosophes Charles Taylor du Canada et Pierre Rosanvallon de France en parlent. Ce phénomène s'est amplifié avec les nouvelles servitudes du néo-libéralisme (gouvernance, allocation de ressources pour l'efficace macroéconomique) qui ont vidé de sa substance, la représentativité. J'ai toujours philosophé sur le Bon gouvernement. Jamais sur la bonne gouvernance qui est un leurre néolibéral rognant la représentativité. Les citoyens ne se sentent plus responsables et rassemblés pour la défense du Bien commun. Cela s'est traduit par des taux d'abstention élevés. Rendre le vote obligatoire, c'est aussi adjoindre, reconnaître et comptabiliser le bulletin blanc. Voilà une nouvelle forme de la contemporanéitéélectorale pour attirer la diversité sociale, la parité et secouer la cooptation des oligarques, la nomenklatura des élites au sommet, sans représentativité, sans mérite au sens platonicien. La déréliction n'est donc pas le passage de la renaissance démocratique.
Il s'ensuit que les Africains ont le choix : accomplir la Risorgimento ou comment renouer avec la promesse républicaine d'égalité et de fraternité et de justice équitable pour tous avec des processus de sécularisation des institutions actés par le strict respect de la séparation et contrôle des pouvoirs ou opérer un recours réflexif à nos us et coutumes, à nos vécus sociaux, à notre identité de civilisation arbitrale, dialoguale pour coopérer, construire des consensus plutôt que la haine confrontationnelle toujours au profit des forts, ruineuse de l'équité, dépouillant la veuve et l'orphelin, adulant le plus beau séducteur par le bien vaincre.
Si les Africains font ce recours utile, ils seront en mesure de revitaliser la démocratie par acclimatation et contenu culturel singulier. C'est ce que j'appelle la singularité universelle de la promesse républicaine qui autorise un remplissage local de ce contenant. Une singularité de contenu creusée au cœur du principe démocratique mais qui ne s'est jamais fourvoyée culturellement, donc en osmose avec les émotions démocratiques au sens de Martha Nussbaum. Ces Textes fondamentaux ne seront plus destinés à régler les problèmes des élites et de la société politique largement minoritaire mais bien plus au service de la société de convivialité, au service de la société civile africaine, de la participation citoyenne.
Sans ces changements disjonctifs de paradigme, ou ceci ou cela, toute initiative d'un des trois pouvoirs au sein de la donne actuelle des républiques charismatiques, est une concurrence à réduire au silence des sépultures. Une autre perspective autorise et sauvegarde la liberté et l'indépendance des institutions et subséquemment, leur force de proposition, de vote, de publication urbi et orbi et de contrôle.

Tribune de Mamadou Djibo, Ph.D
Philosophy

Lecture conseillée :
Alexis de Tocqueville : De la démocratie en Amérique. Tome I, J. Vrin, Paris, 1990, p.9
Martha Nussbaum : Les Emotions démocratiques : Comment former le citoyen du XXIe siècle ? Climats, 2011.

La Révolution burkinabè consacrée malgré le déni pipé, manipulateur et pseudo-savant d'intellectuels à la solde des Primes (1)

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Les Révolutions sèment toujours l'équivoque ! Au point que l'on peut se demander si la vigueur doublée de la récurrence de leur contestation en tant que telle (contre-révolution), n'est pas au contraire, le signe de leurs qualités quelques fois. Existe-t-il en réalité au monde, tout le long de l'Histoire, une seule Révolution qui n'ait été contestée : l'américaine et la française de la fin du 18ème siècle ou la russe du début du 20ème siècle ? Ou même encore, la burkinabè de 1983 et la toute dernière du début du 21ème siècle, enclenchée seulement les 30 et 31 Octobre 2014 ?

Pourquoi ces contestations tous azimuts des Révolutions ? Bien avant de répondre à cette question centrale qui a préoccupé l'auteur Jacques Ellul, il importe d'insister sur le fait que la contestation circonscrite d'une Révolution, n'en fait pas moins pour autant, une.
Aussi les Révolutions sont-elles contestées, parce qu'elles mettent toujours aux prises, au moins deux camps radicalement opposés et consacrent la victoire de l'un sur l'autre. Dans nombre de cas, cette opposition frise la fatalité, en ce sens que le plus petit souffle n'est jamais négligé pour défendre sa survie ! Dans ce combat pour la survie, le camp du nouveau pouvoir, ou le camp émergent, est censé mâter l'ancien pouvoir, au point de chercher à l'anéantir, jusqu'à faire disparaître ses moindres traces. Il devient donc totalement normal qu'en présence d'une démocratie - avec la liberté d'expression de vigueur – que les soutiens actifs, traces et marques de l'ancien pouvoir, refusent leur total anéantissement, leur mort totale, - une haute forme d'instinct de survie, totalement compréhensible…
Contre ces contestations, l'on peut soutenir que les Révolutions burkinabè, hautement respectables – il faut le dire -, sont de nature à défier tous les instruments objectifs impartiaux de mesure de Révolution. Il est de coutume de remarquer que beaucoup de contestataires des Révolutions burkinabè, prennent surtout cette posture contestatrice, en mettant en avant les souffrances individuelles, personnelles vécues…
Cependant, une Révolution nationale dans sa qualité, saurait-elle se mesurer à l'aune des supplices individuels vécus ? Objectivement, elle doit au contraire se mesurer à l'effet (l'impact) provoquéà une échelle plus large, indépendamment de quelques sentiments de groupes restreints, pour s'apprécier sur le plan national, sous régional, continental et mondial. Que l'on sache faire la différence dans ce propos ! Il ne s'agit point ici de justifier la noblesse d'une quelconque Révolution dans ces lignes, encore moins, de justifier d'éventuelles atteintes aux droits de l'homme, susceptibles d'être posés dans un mouvement révolutionnaire quelconque…
En renversant, - suite aux signes annonciateurs flagrants -, un pouvoir établi et enraciné pendant 27 ans pour mettre en place d'autres acteurs politiques et autorités avec des organes totalement nouveaux, engagés dans une dynamique nouvelle ; en s'insurgeant contre un coup d'Etat réactionnaire et rétrograde, dans un deuxième mouvement national insurrectionnel ; en organisant des élections couplées, Présidentielle et législatives libres, ouvertes, transparentes et de surcroît, acceptées par un Peuple burkinabè dont on a appris à connaître le courroux désapprobateur par deux reprises en moins d'une année, le Burkina Faso s'inscrit définitivement comme un cas d'école, comme un Modèle de référence mondiale en Afrique de l'Ouest. Avec toute la modestie qu'il sied d'avoir, cette RÉVOLUTION BURKINABЀ DU DÉBUT DU 21ème SIЀCLE, s'inscrit à l'évidence comme un héritage contagieux, appeléà se diffuser dans l'Afrique entière – soit-il au compte-goutte, au gré des spécificités nationales.
Aussi devrait-on penser qu'une Révolution, loin d'être trop belle pour un peuple donné, ne serait rien d'autre que la Résultante bouleversante d'une contradiction trop cristallisée de l'ordre établi – social, politique, etc. – mettant en jeu, des acteurs en interactions ? D'où viendrait donc cette insistance récurrente à nier au Burkina Faso, sa Révolution ? D'où vient donc cette insistance récurrente pseudo-logique, à n'identifier activement dans les derniers mouvements populaires de notre pays, qu'une pseudo-révolution ?
Après avoir âprement contribuéà ce mouvement qui a un large pan intellectuel et idéologique, comment pourrait-on garder le silence dans un pays, longtemps interpelé sur le ravage insidieux que peut provoquer le silence complice (Norbert Zongo) ?
Doit-on garder le silence, au même titre que l'absent sourd qui n'entend rien et l'aveugle analphabète qui ne voit et ne lit rien, face à la dénégation récurrente de notre Mouvement national héroïque qui a connu ses Martyrs ? Tout cela de surcroît, en laissant les plus jeunes, impuissamment abandonnés à eux-mêmes, sur la compréhension du sens réel de la Révolution, ce terme trop injustement surestimé pour le Peuple burkinabè, et faussement tiraillé dans tous les sens sur la voie publique et dans la presse ?

Idrissa DIARRA
Géographe & politologue.
Secrétaire Exécutif du MGC/Faso.
Institut Martin Luther King d'Etudes
Politiques (IEP-ML King)
Mobile : (+226) 66 95 04 90
Courriel : diarra.idrissa@rocketmail.com

Burkina Faso, le 03 décembre 2015
Unité-Progrès-Justice.

Les besoins essentiels des femmes en matière de santé sont souvent négligés dans l'assistance prêtée après des catastrophes naturelles ou des conflits

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L'État de la population mondiale 2015 fixe un nouveau programme visant, dans le cadre de l'intervention humanitaire, à renforcer l'appui aux millions de personnes laissées en arrière

ORGANISATION DES NATIONS UNIES, New York, 3 décembre 2015– Selon un nouveau rapport publié aujourd'hui par l'UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, les besoins en matière de santé des femmes et des adolescentes sont trop souvent négligés dans le cadre de l'intervention humanitaire à la suite de catastrophes naturelles et de conflits survenus dans le monde entier, alors même que pour les femmes et les filles l'accès aux services essentiels de santé sexuelle et reproductive en temps de crise, comme les soins de sages-femmes et la prévention du VIH est souvent une question de vie ou de mort.

L'État de la population mondiale 2015, “À l'abri dans la tourmente”, montre que sur les 100 millions de personnes qui aujourd'hui, dans le monde entier, ont besoin d'assistance humanitaire, environ 26 millions sont des femmes et des adolescentes en âge de procréer.

Les services de santé sexuelle et reproductive desquels dépend la santé et la survie des femmes et des adolescentes sont les plus rares au moment où elles en ont le plus besoin, selon L'État de la population mondiale. Les trois cinquièmes des décès maternels surviennent aujourd'hui dans des pays considérés comme fragiles à cause d'un conflit ou d'une catastrophe. Dans ces situations, 507 femmes meurent chaque jour des suites de la grossesse ou de l'accouchement.

“La santé et les droits des femmes et des adolescentes ne doivent pas avoir une place secondaire dans l'intervention humanitaire”, declare le Dr. Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif de l'UNFPA. “Pour une femme enceinte sur le point d'accoucher, ou pour une adolescente qui a survécu à la violence sexuelle, les services salvateurs sont d'importance aussi vitale que l'eau, la nourriture et l'abri.”

Sans la protection coutumière de la famille et de la communauté, les femmes et les adolescentes sont plus vulnérables à la violence sexuelle, à une grossesse non désirée et aux infections sexuellement transmissibles, comme le VIH. Les besoins de base auxquels répondre pour assurer l'accouchement sans danger, la planification familiale et les soins de santé reproductive sont rarement satisfaits quand les femmes et les adolescents sont coupées du réseau salvateur des systèmes de santé.

“Avoir les moyens de prévenir une grossesse et être à l'abri de la violence sexuelle — ce sont là des droits humains fondamentaux”, déclare le Dr. Osotimehin. “Les droits ne cessent pas d'exister, et les femmes ne cessent pas de donner naissance quand un conflit éclate ou qu'une catastrophe frappe.”

Le rapport montre que, parce qu'il y a tant de conflits et de catastrophes dans le monde actuel, l'UNFPA consacre une part croissante de ses services aux situations de crise. En 2015, l'UNFPA a réagi à des crises dans 38 pays.

Protéger la santé et les droits des femmes et des adolescentes n'est pas seulement crucial pour réchapper à la tourmente sans cesse plus violente des guerres et des catastrophes naturelles, mais peut aussi accélérer le redressement au lendemain des crises, comme le montre le rapport de l'UNFPA. Il faut un abri de meilleure qualité, plus solide et plus résilient pour les aider à surmonter les tourmentes qui mettent en danger leur santé, leurs droits et leur avenir.

L'abri actuel, selon le rapport de l'UNFPA, n'est pas en mesure de protéger toutes celles qui en ont besoin.

En 2014, par exemple, l'Organisation des Nations Unies a réclamé un montant record de 19,5 milliards de dollars pour répondre aux situations d'urgence humanitaire partout dans le monde, mais a enregistré un trou budgétaire record de 7,5 milliards de dollars, de sorte que la santé et la vie de millions de personnes sont en danger. En 2015, l'UNFPA a reçu moins de la moitié des fonds qui lui étaient nécessaires pour couvrir les besoins essentiels des femmes et des adolescentes en matière de santé sexuelle et reproductive.

Parce que la demande d'assistance humanitaire augmente plus vite que l'offre, il faut adopter une nouvelle approche, qui mette désormais l'accent sur la prévention, la préparation et le renforcement de la résilience des nations, des communautés, des institutions et des individus. Le rapport conclut que la voie conduisant à la résilience passe par un développement équitable et inclusif qui protège les droits, notamment les droits en matière de procréation.

“L'approche routinière de l'assistance humanitaire laisserait un trop grand nombre en arrière à l'heure où les besoins sont si grands”, déclare le Dr. Osotimehin. “Il nous faut réussir beaucoup mieux à aider les plus vulnérables, en particulier les adolescentes. Mais il nous faut aussi réussir beaucoup mieux à investir dans un monde plus stable, capable de résister aux tourmentes qui nous attendent.”

***

L'UNFPA prépare l'avènement d'un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement sans danger et le potentiel de chaque jeune accompli.

Pour plus ample information ou demande d'interview, prière de contacter :

Omar Gharzeddine, +1 212 297 5028, gharzeddine@unfpa.org
Eddie Wright, +1 212 297 2717, ewright@unfpa.org

Pour le texte intégral du rapport et d'autres ressources, visiter :
www.unfpa.org

David Kabré, candidat à la présidence de la confédération africaine de volley-ball : « Si je suis élu je vais m'appuyer sur les fédérations pour rendre le volley-ball populaire en Afrique »

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David Kabré, ministre des Sports et des loisirs de la transition, est candidat à la présidence de la Confédération africaine de volley-ball. L'élection a lieu ce 4 décembre 2015 dans la capitale égyptienne, Caire. Face à deux autres challengers que sont le président sortant, l'Egyptien Amr Elwani et le Général tchadien Idriss Dokony, il se dit confiant. Pour être portéà la tête de la Confédération, il lui faut obtenir 27 voix sur 53 votants. Dans l'interview qu'il nous a accordée, le Ministre-candidat parle de ses chances, de sa stratégie mais aussi de ses projets pour la discipline en Afrique. Lisez !

Qu'est-ce qui vous a motivéà briguer la présidence de la Confédération africaine de volley-ball ?

Ma décision a été motivée par un ensemble de raisons. Nous avons, avec les autres présidents de zones notamment les 2, 4, 5, 6 et 7, relevé des insuffisances dans le management du président actuel qui, tantôt ne reconnait pas ses défauts, tantôt reconnait mais ne change pas.
En plus de cela, la zone 3, dont nous relevons, est la plus dynamique et la mieux organisée mais elle ne bénéficie de rien en termes de formation, de participations aux compétitions de la Confédération et même au plan international.
Au niveau national, beaucoup de Burkinabè pratiquent le volley-ball mais on n'a pas l'occasion d'occuper des postes dans les instances au niveau international. Alors que c'est déterminant pour le développement du sport que d'occuper ces genres de postes. C'était également une source de motivation pour nous.
Au regard de tout cela, nous avons donc pensé qu'il fallait changer la situation. Certains présidents de zones ont désistéà prendre le flambeau. Mais nous avons accepté. Parce que nous relevons de la zone 3, nos pairs nous ont motivéà prendre le flambeau.
L'autre aspect est que nous avons, au cours de notre carrière professionnelle, occupé des postes associatifs et sportifs. Cela nous a permis d'avoir un certain nombre de relations et un potentiel qui nous offraient un profil de candidat. C'est donc le concours de toutes ces circonstances qui nous ont amenéà postuler.

Vous serez face à trois challengers, quelles sont vos chances à ces élections ?

L'expérience qu'on a eue dans le milieu associatif nous permet de dire qu'il faut chercher au fur et à mesure les chances. Les derniers jours au Caire seront déterminants. Les contacts, la communication, l'approche des autres présidents vont être déterminants pour choisir le futur président de la Confédération.
Et comme je le disais, il y a des circonstances qui nous permettaient de présenter notre candidature. Depuis que nous sommes candidat, le président sortant a développé une stratégie sans précédent pour nous couper de ceux qui s'étaient engagés à nous soutenir. Ils ont reçu des intimidations qui ont même réussi à les faire changer de posture. Nous savions que ça n'allait pas être facile. Des pays ont sérieusement été secoués. Heureusement qu'ils ne sont pas tous tombés. Mais certains envisagent donner maintenant leurs voix à notre concurrent. C'est le sport et c'est normal.
Nous nous sommes, pour contrer cela, mis avec le Général Tchadien pour mobiliser large. Le Tchadien est responsable d'une zone tout comme moi. La zone 2 devrait aussi pouvoir nous soutenir. Nous avons donc trois zones acquises à notre cause. Il nous reste maintenant à chercher les voix des anglophones et celles de la petite zone composée des quatre iles. En plus de cela, nous avons fait le travail de remobilisation des troupes. Cela nous permet d'être serein. Et comme je le disais tantôt, depuis l'annonce de notre candidature, la gestion a beaucoup évolué.

Est-ce qu'il n'aurait pas été mieux pour vous de présenter un seul candidat ?

On devrait pouvoir le faire. Mais on n'en sait jamais peut-être qu'à la dernière minute, le Tchadien va désister. Moi je ne pouvais pas le lui demander. Il a pris son avion venir ici et nous avons élaboré la stratégie ensemble. En nous engageant, nos autorités nous ont soutenus mais qu'est-ce qui va venir si nous désistons ? Une telle décision peut décevoir les soutiens. C'est l'une des stratégies qui étaient utilisées par le président sortant qui proposait un poste à son adversaire pour qu'il désiste à se porter candidat. Mais nous avons décidé de rester afin de dire à nos électeurs qu'ils peuvent compter sur nous à tout moment.

Vous avez annoncé dix engagements qui vont permettre de développer le volley-ball dans les pays au sud du Sahara. Pensez-vous que cela suffira à convaincre les électeurs ?

La gestion actuelle de la confédération est très opaque. Pour lutter contre cela, nous avons fondé nos dix engagements sur les informations que nous avons. Mais au fur et à mesure, nous avons eu d'autres informations intéressantes que nous allons utiliser pour compléter nos engagements. Je pense que ce sont des propositions qui devaient intéresser les fédérations nationales. Mais nous ne pouvons pas, pour l'instant, promettre des financements aux fédérations parce que nous ne connaissons pas le budget de la Confédération. Alors que si les fédérations savaient ce qu'elles gagneraient annuellement avec telle personne à la tête de la Confédération, ça pouvait les convaincre à nous accorder leurs voix. Ou si par exemple, on pouvait rassurer les pays que chacun allait avoir un représentant dans les différentes commissions, on allait pouvoir les convaincre à nous voter. Mais il y a une opacité dans la gestion de ces aspects. En faisant une étude, nous nous sommes rendu compte que chaque pays pouvait contribuer par un représentant dans les commissions à l'essor du volley-ball. Et nous nous disons qu'un président normal doit pouvoir se battre pour avoir un mot à dire dans les instances internationales que de se contenter de suivre ce qui se fait. Dans ce sens, nos propositions devraient intéresser tous les présidents.

Que proposez-vous de plus ou de mieux que vos concurrents ?

Il est vrai que nous sommes tous des militaires puisque le président sortant dit qu'il est militaire à la retraite. De par nos professions, nous présentons les mêmes atouts. Mais nous avons notre programme que nous avons lancé. Et lorsque nous l'avons fait, le président sortant a aussi lancé son programme. Nous avons élaboré un plan d'actions que nous n'avons plus lancé. Nous avons aussi des informations que nous allons communiquer à ceux qui acceptent de voter pour nous. Ces informations portent sur les capacités des candidats. Puisque nos adversaires passent leur temps à avancer des arguments abusifs du genre le Burkina n'a pas de salles pour les compétitions ou que le Burkina ne pratique pas le volley-ball. Mais nous disposons des données qui vont battre en brèche ces arguments lorsque nous allons faire notre présentation pendant les quinze minutes qui me seront accordées. Les dix engagements seront transformés en dix actions qui vont toucher directement les fédérations. Comme je l'ai dit, nous allons proposer des subventions aux fédérations et l'annulation des charges pour les officiels qui viennent aux compétitions. Nous allons aussi promettre de prendre totalement en charge le pays de catégorie 1 qui est qualifié pour les phases finales en Afrique. Cela doit motiver les pays. Ce sont des atouts que nous allons présenter aux électeurs. Pour la mise en œuvre de cette politique, nous avons eu un sponsor qui est prêt pour nous accompagner et pour l'occasion, nous allons le présenter au collège électoral. Ces propositions risquent de ne pas convaincre les pays de la catégorie 4 qui ont suffisamment de ressources. Mais comme c'est une question de voix, nos propositions iront à l'endroit des plus faibles.

Avec le sponsor, vous avez déjà sillonné certaines capitales africaines à la recherche de voix. Pendant cette tournée, vous avez offert à certaines fédérations du matériel dont des ballons. Est-ce un début de concrétisation de ce que vous comptez leur proposer ?

L'offre de ces ballons ne visait pas forcément à les amener à voter pour nous. Mais c'est un signal que nous leur envoyons. Le ballon est indispensable dans la pratique de la discipline. Le président sortant m'a un jour dit que les présidents des fédérations vendaient les ballons et autres matériels qu'on leur offrait. Je lui ai répondu que je ne rentrais pas dans ces débats. Mais on ne fait pas du feu de bois avec des ballons de volley-ball. En donnant 1000 ballons, je sais qu'ils serviront au volley-ball. Même si on les vend, ils finiront par atterrir sur un terrain de volley-ball. Nous pensons qu'il faut inonder le continent du matériel et équipement du volley-ball. Pour rendre la discipline plus populaire, il faut susciter sa pratique au niveau de la base. En inondant le continent de ballons de volley-ball, on pourra entrainer sa pratique dans les écoles primaires et dans certaines villes. Cela va permettre d'élargir la base et créer des sympathisants du volley-ball qui vont à la longue s'intéresser à la discipline. En plus de cela, je connais les problèmes que vivent les fédérations et je compte y apporter des solutions.

Si vous êtes élus à la tête de la confédération, quelles seront vos premières actions ?

J'espère que j'aurai la chance si je suis élu de constituer mon Conseil d'administration. Parce que, comme je vous dis, si des membres du Conseil sont acquis à la cause des opposants farouches, notre action risque de ne pas être possible. Et au bout de 4 ans, on risque de ne pas pouvoir impacter le monde du volley-ball. Notre premier souhait est donc d'avoir une équipe qui nous permettra de travailler. Le deuxième point est de pouvoir valider notre programme et plan d'actions. Nous comptons aussi pouvoir composer un nouveau secrétariat avec des techniciens qui seront sélectionnés sur la base de leurs compétences et de leur professionnalisme au lieu de la cooptation abusive qui se fait actuellement. Nous pensons qu'au stade actuel, avec un conseil d'administration favorable, un secrétariat recruté sur la base du professionnalisme et la validation de notre programme, nous pourrons, avec l'appui du président de la Fédération internationale de volley-ball et les sponsors, atteindre le programme que nous comptons mettre en œuvre.

Vous voulez aussi faire intervenir les anciens joueurs de volley-ball…

Le président sortant fait une gestion familiale de la fédération. C'est inacceptable. Le deuxième candidat n'est pas près des pratiquants. Mais nous pensons qu'il faut impliquer tout le monde dans la gestion. Par contre, s'ils travaillent à bloquer les décisions, il faudra se passer d'eux. Mais nous ne voulons exclure personne. Et c'est aussi un atout pour nous de prendre tout le monde en compte.
Nous allons donc confiant à ces élections et pensons pouvoir revenir avec la présidence de la confédération africaine au Burkina Faso.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Lettre ouverte au président du Faso : La promotion du Lieutenant-colonel ZIDA est une insulte au mérite républicain !

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Monsieur le Président,

Usant de votre pouvoir de nomination aux hautes fonctions civiles et militaires, vous avez procédé le 26 novembre 2015 à la nomination sur décret et «à titre exceptionnel » du Lieutenant-colonel Yacouba I. ZIDA au grade de Général de division. Sans doute animé par la volonté de désamorcer la bombe de critiques que ce décret aurait inévitablement déclenchées, vous aviez cru bon de le noyer dans l'effervescence liée aux élections. Mais fort heureusement, l'opinion publique n'a pas manqué de s'en indigner et c'est dans cet esprit que je me permets de vous écrire.

Sauf votre respect Monsieur le Président, votre décret est une honte et une insulte à ce que doit être le mérite en République. Pire, il est d'un niveau de légèreté rarement atteint dans l'histoire récente de notre pays pour la simple raison qu'il se fonde sur des motifs totalement fallacieux, farfelus même qui ne résistent à aucun examen sérieux.

En effet, dans votre décret Monsieur le Président, vous avancez comme raison les services qu'aurait rendus à la Nation le Lieutenant-colonel ZIDA pour le faire monter en grade. Mais de quels services rendus parlez-vous ? Ceux de l'éphémère Président autoproclamé après l'insurrection victorieuse du peuple ou ceux du Premier ministre au bilan terne et qui, faut-il le rappeler, vous a été imposé en début de transition par l'ex RSP ? Le comble dans votre malheureuse tentative de nous vendre cette imméritée nomination, c'est de dire que le Lieutenant-colonel ZIDA a accepté de céder le pouvoir aux civils. Mais Monsieur le Président, avait-il vraiment le choix de garder un pouvoir usurpé ? Cette question, vous ne vous l'êtes pas posé de toute évidence. Autrement, vous auriez compris que le Lieutenant-colonel ZIDA a cédé sous la seule pression d'un peuple décidéà ne pas se faire voler une victoire acquise aux prix de vies humaines sacrifiées.

Au regard de la manifeste fragilité des motivations de votre décret, il se pose une question fondamentale, celle de sa véritable signification. Mon avis, largement partagé est que votre décret nous informe que l'infâme système de favoritisme que le peuple a massivement vomi en 2014 est non seulement toujours vivant mais en plus, se porte très bien. Sinon, comment justifier ou même simplement comprendre la promotion d'un individu qui n'a aucun mérite particulier et qui du reste devrait être rigoureusement tenu pour responsable en sa qualité de numéro deux l'ex RSP des violences auxquelles cette milice s'est livrée lors de l'insurrection de 2014. Rien que pour cette raison, votre décret est une insulte à la mémoire de tous ces civils morts pour un Burkina Faso libéréà jamais du favoritisme, du copinage et autres petits arrangements entre amis.

Monsieur le Président, sachez que si la constitution vous accorde un large pouvoir de nomination, cela ne vous affranchi nullement d'une obligation minimale de vigilance et de perspicacité. A défaut, vous dévoyez un pouvoir qui est censé promouvoir le mérite et le travail bien fait. Convaincu de cela, je n'aurai pas manqué, soyez-en sur, de contester en justice le bien fondé de votre décret si le droit m'en donnait la possibilité.

Pour terminer Monsieur le Président, j'ose, malgré tout, croire que vous vous êtes employéàéviter que ce genre de nomination opportuniste ne génère des dissensions au sein d'une armée nationale en quête de cohésion. A défaut, c'est vous qui, pour le coup, n'auriez pas rendu service à la nation.

En vous souhaitant une bonne réception, veuillez agréer, Monsieur le Président, mes sincères salutations républicaines.

Lyon, le 3 décembre 2015
Daouda OUEDRAOGO
daou-ouedraogo@outlook.com

Voici la liste nominative des 127 députés

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Les résultats provisoires des élections législatives du 29 novembre ont été proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 02 décembre 2015. Quatorze partis politiques seront représentés au parlement. En attendant la confirmation de ces résultats, voici la liste nominative des 127 députés élus ; dont certains cèderont certainement leur siège à leur suppléant.

Région de la Boucle du Mouhoun

Province des Balé
- Luc YE (MPP)
- Kassoum TRAORE (UPC)

Province des Banwa
- Tyeba COULIBALY (MPP)
- Désiré TRAORE (UNIR/PS)

Province de la Kossi
- Maxime KONE (MPP)
- Daouda SIMBORO (UPC)

Province du Mouhoun
- Joseph SAMA (MPP)
- Tini BONZI (UPC)

Province du Nayala
- Goakun Rossan Noël TOE (MPP)
- Blaise DALA (CDP)

Province du Sourou
- Mamadou DIALLO (MPP)
- Adama SOSSO (UPC)

Région des Cascades

Province de la Comoé
- Bissiri SIRIMA (MPP)
- Ladji COULIBALY (UPC)

Province de la Léraba
- Lassina OUATTARA (MPP)
- Lona Charles OUATTARA (UPC)

Région du Centre

Province du Kadiogo
- Pengdwendé SAWADOGO (MPP)
- Alassane Bala SAKANDE (MPP)
- Tibo Jean Paul TAPSOBA (MPP)
- Fatimata KORBEOGO/OUEDRAOGO (UPC)
- Léonce ZAGRE (UPC)
- Laurent BADO (PAREN)
- Salifou SAWADOGO (CDP)
- Jérémie Alexandre Guesséouindé SANKARA (UNIR/PS)
- Issa Anatole BONKOUNGOU (ODT)

Régions du Centre-Est

Province du Boulgou
- Jean Celestin ZOURE (UPC)
- Zinakou Alfred ZANZE (UPC)
- Dieudonné SORGHO (MPP)
- Kirigahon NOMBRE (CDP)

Province du Koulpelogo
- Armand Jean Robert ABGAS (UPC)
- André ZOMBRE (MPP)

Province du Kourittenga
- Tibila KABORE (MPP)
- Kayaba SANDWIDI (UPC)

Région du Centre-Nord

Province du Bam
- Emmanuel Koti SAWADOGO (MPP)
- Blaise SAWADOGO (CDP)

Province du Namentenga
- Winmangré Saïdou YAMEOGO (CDP)
- Frédéric Benoit TAONDYANDE (MPP)

Province du Sanmatenga
- Bachir Ismaël OUEDRAOGO (MPP)
- Rasmané Daniel SAWADOGO (CDP)
- Salfo Téhodore OUEDRAOGO (RDS)
- Mathias OUEDRAOGO (UPC)

Région du Centre-Ouest

Province du Boulkiemdé
- Urbain Gnouregma YAMEOGO (MPP)
- Workya ROUAMBA (MPP)
- Boukary BEREHOUNDOUGOU (CDP)
- Henriette ZOUMBARE/ZONGO (UPC)

Province du Sanguié
- Bienvenue Ambroise BAKYONO (MPP)
- Anicet BAZIE (NAFA)

Province de la Sissili
- Ousmane NACRO (MPP)
- Alitou IDO (UPC)

Province du Ziro
- Baoui NAMA (Le Faso autrement)
- Kaboubié Reine SAKANDE/BENAO (MPP)

Région du Centre-Sud

Province du Bazèga
- Niouga Ambroise OUEDRAOGO (MPP)
- KIEMDE R DIT Albert Elisée (UPC)

Province du Nahouri
- Henri KOUBIZARA (MPP)
- Ataouegue Joel AOUE (UPC)

Province du Zoundwéogo
- Rose Marie COMPAORE / KONDITAMDE (UPC)
- Issaka CONGO (CDP)

Région de l'EST

Province de la Gnagna
- Yenignia BANGOU (MPP)
- Larba Ousmane LANKOANDE (NTD)
- Moussa TINDANO (UPC)

Province du Gourma
- Oumarou IDANI (MPP)
- Dramane Ludovic Parfait THIOMBIANO (UPC)

Province de la Komandjari
- Kourouboundou René LOMPO (MPP)
- Goulla ODAGOU (UPC)

Province de la Kompienga
- Salifou POUBERE (CDP)
- Parimani SABDANO (UPC)

Province de la Tapoa
- Bindi OUOBA (MPP)
- Julien KOULDIATI (UPC)

Région des Hauts-Bassins

Province du Houet
- Sangouan Léonce SANON (MPP)
- Abdou Rasmané OUEDRAOGO (MPP)
- Amadou SANON (UPC)
- Alfred SANOU (CDP)
- BATIO BASSIERE (UNIR/PS)
- Lansina GONDE (ADF/RDA)

Province du Kénédougou
- Zignodo Dite Salamata KONATE /OUATTARA (MPP)
- Hervé KONATE (UPC)

Province du Tuy
- Nimayé NABIE (MPP)
- Dissan Boureima GNOUMOU (UPC)

Région du Nord

Province du Loroum
- Amadou TALL (MDA)
- Boureima BARRY (MPP)

Province du Passoré
- Paul WIndinpsidi SAVADOGO (CDP)
- Bèbrigda OUEDRAOGO (MPP)
- Halidou SANFO (UNIR/PS)

Province du Yatenga
- Jacob OUEDRAOGO (MPP)
- Smaïla OUEDRAOGO (MPP)
- vMarie Rose Romée OUEDRAOGO (ADF-RDA)
- Windyellé SAWADOGO (CDP)

Province du Zondoma
- Ousmane OUEDRAOGO (CDP)
- Lassané SAVADOGO (MPP)

Région du Plateau Central

Province du Ganzourgou
- Wendenmanegha Eric BOUGOUMA (MPP)
- Saïdou BA (MPP)

Province du Kourwéogo
- Ousmane DIALLO (CDP)
- Koudwango Raphael KOUAMA (MPP)

Province de l'Oubritenga
- Maïmouna OUEDRAOGO / SAWADOGO (CDP)
- Marc ZOUNGRANA (MPP)

Région du Sahel

Province de l'Oudalan
- Alpha OUSMANE (MPP)
- AG. ALMAOUNA AGALI (UBN)

Province du Séno
- Hama Moussa DICKO (MPP)
- Ahmed Aziz DIALLO (PDS/Metba)

Province du Soum
- Oumarou DICKO (CDP)
- Ousséni TAMBOURA (MPP)

Province du Yagha
- Bassirou Karmadji LY (MPP)
- Issa BARRY (NTD)

Région du Sud-Ouest

Province de la Bougouriba
- Kourbié Modibeauh OUATTARA (MPP)
- Koumbaterssour DAH (UPC)

Province du Ioba
- Tougnine Anselme SOME (MPP)
- N'Goummion Bernard SOME (UPC)

Province du Noumbiel
- Norbert SOME (MPP)
- Ollo Ferdinand SOME (UPC)

Province du Poni
- Laure ZONGO/HIEN (MPP)
- Kadjo Jacques PALENFO (UPC)

Liste nationale
- Salifou DIALLO (MPP)
- Abdoulaye MOSSE (MPP)
- Salifo TIEMTORE (MPP)
- Marie Isabelle OUEDRAOGO/ZONGO (MPP)
- Sayouba OUEDRAOGO (MPP)
- Lamine BAYIRE (MPP)
- Justin COMPAORE (UPC)
- Karidia ZONGO/YANOGO (UPC)
- Moussa ZERBO (UPC)
- Juliette BONKOUNGOU (CDP)
- Michel OUEDRAOGO (CDP)
- Bénéwendé Stanislas SANKARA (UNIR/PS)
- Noufou OUEDRAOGO (ADF-RDA)
- Tahirou BARRY (PAREN)
- Zilma BACYE (NAFA)
- Emmanuel LANKOANDE (NTD)

Lefaso.net


Mort du juge Théophile NANA : Le gouvernement annonce l'ouverture d'une information judiciaire

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Le ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, Garde des Sceaux, a le regret d'annoncer ce jour 3 décembre 2015 à 3H44 minutes du juge NANA Théophile, juge d'instruction au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, des suites d'une courte maladie.

Une information judiciaire est ouverte ce jour-même pour rechercher les causes de sa mort. L'inhumation est différée pour qu'une expertise médicale approfondie soit préalablement effectuée.

Le ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, Garde des Sceaux à la famille éplorée et à l'ensemble de la famille judiciaire ses condoléances les plus attristées.

La date et le lieu de l'enterrement seront ultérieurement communiqués.

Joséphine OUEDRAOGO

Dossier Salifou Nébié : Le juge Théophile Nana avait- il senti venir un danger ?

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L'information est tombée dans la matinée de ce jeudi, 3 décembre. Le juge d'instruction dans l'affaire Salifou Nébié, Théophile Nana, est décédé. A en croire un proche de la famille, l'intéressé qui était bien portant la veille a été, suite à une crise, conduit dans la nuit du 2 au 3 décembre au CMA du secteur 30. L'état du malade jugé très critique, son dossier médical aurait été constitué pour qu'il soit référéà l'hôpital Yalgado Ouédraogo. Théophile Nana serait décédé entre le CMA et l'hôpital Yalgado Ouédraogo.

Son décès survient le jour même où, toujours selon notre source, certaines conclusions devaient être rendues dans le cadre de l'affaire « Salifou Nébié», juge du Conseil constitutionnel retrouvé mort le 24 mai 2014, affaire dont il avait en charge l'instruction.
Secrétaire à la communication et mobilisation du SAMAB (Syndicat autonome des magistrats burkinabè), le juge Nana laisse derrière lui, des collègues et proches aphones. « Il n'était pas malade…Tout est parti très vite…», lâche un de ses proches. Se refusant à tout commentaire.
On se souvient que pour marquer le 1er anniversaire de la mort du juge Nébié, sa structure (le SAMAB) avait, au cours d'une conférence de presse le vendredi 22 mai 2015 à Ouagadougou, déploré que ‘'depuis l'insurrection, un certain nombre de dossiers bénéficient d'une attention particulière des autorités et que cela ne soit visiblement pas le cas de celui du juge Nébié''. Au niveau de cette structure, l'heure semble à de multiples interrogations. Et ce, dans une vive attente des résultats de l'autopsie, confie-t-on.

Le juge d'instruction avait souhaitéêtre dessaisi du dossier

Selon notre confrère, Le Reporter, le juge Théophile Nana, aurait,à un moment donné,adressé une lettre au Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou pour demander àêtre dessaisi du dossier. Evoquant entre autres raisons, sa proximité avec le défunt (Salifou Nébié) de son vivant. Ce qui ne lui permettrait pas de conduire le dossier convenablement et en toute objectivité. Le 28 juin 2014, en réaction à sa requête (adressée 48 heures plus tôt), le parquet aurait opposé une fin de non-recevoir.Le Procureur du Faso lui ayant demandé de se départir de certaines considérations pour se mettre au travail. Ce qui avait suscité beaucoup d'interrogations dans les milieux judiciaires, informe Le Reporter. Notre confrère qui poursuit en révélant que dès le départ, ils étaient nombreux àémettre des réserves quant à l'opportunité de la désignation de Théophile Nana pour instruire ce dossier.
Mais, au-delà de l'aspect juridique soulevé, faut-il comprendre que le juge Nana avait senti planer un danger du fait de cette proximité avec le défunt ?

Retour sur l'affaire juge Nébié

Tout est parti de cette soirée de 24 mai 2014. Le juge constitutionnel, Salifou Nébié, âgé de 58 ans, est trouvé mort sur la bretelle de la route communale n° 39, menant au centre-ville de Saponé. Sa disparition intervient dans un contexte surchauffé de débats tranchés sur la modification de l'article 37 de la Constitution. Membre de l'institution gardienne de la loi fondamentale, le Conseil constitutionnel, son décès avait suscité toutes sortes de commentaires avec autant d'hypothèses sur les potentiels auteurs.
Des mouvements sont nés pour exiger justice pour juge Nébié pendant que l'enquête de l'affaire est confiée à la section de Recherche de la Gendarmerie de Ouagadougou.
Un médecin légiste français du nom de Stéphane Chochois sera ensuite commis au dossier aux fins d'autopsie. Les résultats de celle-ci, réalisée le 4 juin 2014 (selon le rapport),conclut que « M. NEBIE Salifou est donc décédé des suites d'un accident de la circulation, avec percussion violente par un engin indéterminé, avec impact initial au niveau de l'épaule droite, puis chute violente sur le crâne en fronto temporo pariétal gauche, puis franchissement thoracique par le véhicule initial ou plusieurs autres véhicules, dans un contexte d'alcoolisation aigue ». Ecartant l'hypothèse de l'intervention d'une tierce personne dans sa mort.
Un rapport qui a suscité de l'étonnement (voire de l'indignation) au sein de l'opinion, surtout des organisations constituées pour exiger justice.
Depuis l'insurrection populaire, le dossier semblait connaître un rythme d'avancement qui n'est pas du goût des organisations de défense des droits de l'homme. Avec cette disparition du juge en charge de l'instruction du dossier, on est bien tenté de croire que le dossier Nébié a pris une autre dimension.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Décès de SERE/Konaté Fatimata : Remerciements et faire-part

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Le chef de Canton de Safané, Moussa SERE
Kalfara SERE fonctionnaire à la retraite,
Le professeur Alassane SERE,
Le pharmacien Dr Sina SERE,
Abdoulaye TAMBOULA, cheminot à la retraite, ses frères et sœurs,
Les grandes familles SERE, KONATE, TAMBOULA à Safané, Ouagadougou, Bobo, Kumassi (Ghana), Abidjan (Côte d'Ivoire), Paris (France) et Londres (Angleterre).
Abdoulaye TRAORE et famille à Bobo,
Les familles alliées : DAKOURE, OUEDRAOGO, GNANOU, YODA, ZAMPALIGRE, KONATE, KABORE, CONGO, YARO, SERE, BOUGOUMA, SAWADOGO et ROUAMBA.
Les enfants : Haridiata membre du Conseil constitutionnel, Korotimi juriste, Maïmouna à l'ambassade du Burkina en France, Abdoulaye particulier, Mariam au Trésor, Mustapha au MENA, Boubacar Sidiki au projet gouvernance politique, Salimata au Free shop,Kadidia agent commercial, Djénéba au SP/CNLS, Yacouba à l'INSD, Ahmadou aux Impôts, Rokya à la CNSS Bobo, Daouda à l'ENAM, Souleymane au CSC, Oumar à l'ONATEL-SA, Seydou à la Cour des Comptes, Zakaria Enseignant au MENA, Issa au Ministère des Finances, Habi au CHR de Kaya, Haoua à NECOS, Moctar économiste et Mariam étudiante en Médécine.
Les Cousins, cousines, nièces et neveux
profondément touchés par les nombreuses marques de compassion, de soutien moral, spirituel, matériel et financier dont ils ont été l'objet lors du rappel à Dieu et de l'inhumation le 26 octobre 2015 et du doua le 1er novembre 2015 de leur épouse, sœur, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère
SERE/Konaté Fatimata,

épouse de Feu Modou SERE,
adressent leurs sincères remerciements et leurs profonde reconnaissance à tous ceux et celles qui d'une manière ou d'une autre les ont assistés lors de cette douloureuse épreuve.
Ils remercient particulièrement :
Le Premier Président du Conseil d'Etat et son Personnel ;
Le Directeur de cabinet du MENA ;
Le Secrétaire Général du MENA ;
Le DAF du MENA ;
Le personnel du MENA ;
Le personnel du Trésor
Le personnel du CSC ;
Le DAF, le DEFI et le DFC de l'ENAM
Le personnel de l'ENAM ;
Le Directeur Général de l'ONATEL-SA et l'ensemble de son personnel ;
Le Directeur Général de Huawei Technologies et l'ensemble de son personnel ;
Le Directeur Général de New Connect Systems et l'ensemble de son personnel ;
Les différentes délégations des amis et connaissances des enfants de la défunte ;
Les voisins de la famille à Ouidi ;
Les jeunes des quartiers Ouidi, Larlé, Kolgh Naba ;
Le grand imam de Ouidi et sa suite.
Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Qu'ALLAH Le Tout Puissant et Miséricordieux récompense chacun au centuple de ses bienfaits.
Ils informent par ailleurs que le doua du 40ème jour est prévu pour le dimanche 6 décembre 2015 à 10h à Safané.
Que son âme repose en paix.

Offres d'emplois : La SONABEL recrute

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Le Directeur Général de la SONABEL communique :

Afin de pourvoir des postes vacants, la SONABEL recherche des candidatures complémentaires pour le recrutement de quinze (15) Ingénieurs électromécaniciens titulaires d'un diplôme d'ingénieur (BAC+5) ou Master II spécialisé en Génie électrique, Génie mécanique, Génie industrielle et maintenance, Génie électrique option maintenance, électricité ou énergétiquereconnu par l'Etat du Burkina Faso ou par le CAMES.

NB : Joindre la preuve de la reconnaissance du diplôme par l'Etat ou le CAMES

I. CONDITIONS DE PARTICIPATION

Chaque candidat doit remplir les conditions de participation suivantes :

- Etre de nationalité Burkinabè et jouir de ses droits civiques
- Etre âgé de 18 ans au moins et de 45 ans au plus au 1er janvier 2015 ;
- Etre de bonne moralité ;
- Avoir le profil et les qualifications requis pour le poste ;
- Etre immédiatement disponible.

II. COMPOSITION DU DOSSIER

Le dossier de candidature comprend :

- Une demande manuscrite timbrée à 200 francs CFA adressée au Directeur Général de la SONABEL et signée du candidat ;
- Une lettre de motivation signée du candidat ;
- Un curriculum vitae sincère, détaillé, daté et signé ;
- Un extrait d'acte de naissance ou jugement supplétif en tenant lieu (les photocopies légalisées ne seront pas acceptées) ;
- Une copie légalisée du certificat de nationalité Burkinabè ;
- Unextrait de casier judiciaire datant de trois mois au plus ;
- Une copie certifiée conforme du diplôme reconnu par l'Etat du Burkina Faso ou par le CAMES, ou de l'attestation de succès audit diplôme en cours de validité en tenant lieu.

III. DEROULEMENT DU RECRUTEMENT

Les candidats présélectionnés sur dossiers subiront les épreuves écrites suivantes à une date qui sera précisée ultérieurement :

- Electronique de puissance (coefficient 3)
- Electrotechnique (Coefficient 4)
- Thermodynamique ou RDM (Coefficient 3)
- Technique d'expression (Coefficient 2)

Les meilleurs candidats admissibles à l'issue de la phase écrite seront soumis à un entretien oral coefficient 1. Les épreuves sont notées de 0 à 20. La moyenne requise pour l'admissibilité et l'admission est d'au moins 10/20 et toute note inférieure à 7/20 est éliminatoire. Seuls les meilleurs candidats seront retenus par ordre de méritedans la limite des places disponibles.

IV. DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

Les dossiers de candidature sont reçus au Secrétariat du Département Planification des Ressources Humaines et Gestion des Performances (DPRH/GP) de la SONABEL sis au 1er étage de la Direction Régionale du Kadiogo à la Zone d'Activités Diverses (ZAD)du lundi au vendredi de 08 H à 16 H. la date limite de dépôt des candidatures est fixée au vendredi 18 décembre 2015 à 16 H.
NB : Les candidats admis seront appelés à servir partout ou besoin sera.

LE DIRECTEUR GENERAL,

François de Salle OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre National

UO2 : Prolongation du délai de dépôt des dossiers pour le recrutement d'étudiants de licences et de masters à l'IUFIC au titre de l'année universitaire 2015-2016

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Prolongation du délai de dépôt des dossiers pour le recrutement d'étudiants de licences et de masters à l'IUFIC au titre de l'année universitaire 2015-2016

Le Président de l'Université Ouaga II informe le public de la prolongation au 23 décembre 2015 à 12 heures, du délai de dépôt des dossiers de candidature pour le recrutement d'étudiants à l'Institut Universitaire de Formation Initiale et Continue (IUFIC), dans les filières suivantes :

- Master professionnel en Protection et Droits de l'Enfant (M1 et M2) ;
- Master professionnel en Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (M1 et M2) ;
- Master professionnel en Droit Pénal et Sciences Criminelles (M2) ;
- Licence professionnelle en protection et droits de l'enfant ;
- Licence Professionnelle en Science Politique.

Le nouveau calendrier académique est le suivant :
- Délai de dépôt des dossiers : 23 décembre 2015,
- Résultats de la sélection : au plus tard le 05 janvier 2016,
- Inscriptions administratives : 05 au 15 janvier 2016,
- Début des cours : 18 janvier 2016.

NB : les étudiants doivent s'acquitter des frais d'inscription et au moins de la première tranche des frais de formation avant le début des cours pour confirmer leur inscription.

Pour de plus amples informations, prendre contact avec le secrétariat de l'IUFIC au (00226) 25 40 94 04, Courriel : univ_ouaga2@yahoo.fr

Le Président,
Pr Stanislas OUARO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

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