Quantcast
Channel: leFaso.net
Viewing all 85370 articles
Browse latest View live

Elections du 29 novembre : Roch Marc Christian Kaboré et Françoise Toé ont accompli leur devoir civique

$
0
0

C'est à l'école primaire B de la Patte d'Oie que le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) Roch Marc Christian Kaboré a voté ce dimanche 29 novembre 2015. Françoise Toé candidate indépendante soutenue par le Mouvement de libération nationale-Burkina Faso (MLN-BF), quant à elle, s'est rendue à l'école bilingue « les Lauréats ». Si le premier trouve que « l'élection présidentielle n'est pas une fin en soi », la seconde dit avoir pris l'engagement de respecter les résultats du scrutin.

Il est 5h 45 à l'école primaire B de la Patte d'Oie. Les membres des bureaux de vote s'affairent sous l'œil inquisiteur des observateurs des organisations de la société civile et des délégués des partis politiques. Les électeurs eux cherchaient leurs bureaux de vote parmi les treize ouverts. Certains se retrouvaient facilement tandis que d'autres, souvent mal orientés par d'autres électeurs, peinaient à rejoindre les rangs. Au bureau de vote n°A1, une dizaine de personnes attendaient dans le calme jusqu'à 6h où les membres du bureau leur présentèrent l'urne vide. Le vote pouvait désormais commencer.

« L'élection présidentielle n'est pas une fin en soi »
C'est à 8h que Roch Marc Christian Kaboré fait son entrée dans l'enceinte de l'école. Comme à l'accoutumée, il est bien escorté. Les cadreurs et les photographes se bousculent pour avoir des prises de vues de sa décente du véhicule jusqu'au bureau de vote. Là, les agents de la CENI essayent de mettre de l'ordre pour que chaque organe de presse puisse glaner quelques images.
C'est avec « beaucoup de sérénité» que le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), dit participer au scrutin. Pour lui, « l'élection présidentielle n'est pas une fin en soi et il appartient au peuple burkinabè de trancher définitivement sur celui ou celle à qui il décidera de donner la destinée de ce pays ». De plus, « ces élections sont historiques car depuis les indépendances, c'est la première fois qu'il y aura un président civil » estime Roch Marc Christian Kaboré. Il faudrait donc, selon lui, « tout faire pour montrer que les civils peuvent assurer correctement la gestion du pouvoir ». Enfin, le candidat à la présidentielle dit espérer que celui ou celle que les Burkinabè auront choisi sera à la hauteur de sa mission nouvelle.

« J'ai pris l'engagement de respecter les résultats »
C'est autour de 9h que Françoise Toé, elle, arriva au bureau de vote 2 de l'école « Les lauréats » située à Ouaga 2000. Selon la candidate du Mouvement de libération nationale-Burkina Faso (MLN-BF), c'est la première fois depuis 1978 que des élections « véritablement démocratiques » se déroulent au Burkina Faso. Ce scrutin marque, selon elle, un renouveau démocratique. Aussi a-t-elle appelé les Burkinabèà assumer jusqu'au bout leur histoire car « le monde entier nous regarde et beaucoup de pays africains attendent beaucoup de nous ».
« J'ai pris l'engagement de respecter les résultats qui vont sortir des urnes et qui seront publiés par la CENI, quitte à saisir éventuellement, j'espère que ce ne sera pas le cas, la voie légale de les contester. J'invite mes concurrents à en faire autant car les élections et les ambitions passent mais le Burkina Faso reste éternel », a déclaré la candidate qui espère arriver à Kosyam. Elle a exprimé donc son optimisme d'être présente à un second tour, inévitable selon elle. Elle n'exclut cependant pas des alliances avec des candidats qui ont une idéologie proche de la sienne.

Un « observateur invité» sur les lieux
Arrivéà l'école « Les lauréats » en temps qu' « Observateur invité», l'ambassadeur américain Tulinabo Mushingi a fait le tour des trois bureaux de vote afin de s'enquérir du déroulement du scrutin et constater les difficultés, s'il y en a. Au terme de sa petite visite, le diplomate a lancé« Burkina Faso, Yes you can ». Il a aussi souhaité que les résultats soient acceptés de tous ; et que s'il y a des contestations, elles devraient se faire à travers des moyens légaux établis par la Constitution.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

Les A côtés à l'école « Les lauréats »

• Arrivée au bureau de vote 2, Françoise Toé a fait le rang comme tout le monde avant qu'on ne vienne lui demander d'entrer voter. A ce moment, un électeur était sur les nerfs parce qu'il estimait qu'aucun Burkinabè n'était au dessus de l'autre. Ses voisins essayèrent de le raisonner et un membre de la CENI lui expliqua que la RTB avait besoin des images de la candidate pour le Journal télévisé du 13h15mn.

• A l'arrivée de l'ambassadeur américain, un autre électeur bouda en ces termes : « Faut pas qu'il vienne ralentir le vote. On veut vite finir et rentrer chez nous ».

• Dans le rang, après à peine 15 minutes d'attente, un jeune homme décide de s'asseoir sur un banc. Près de lui, une personne âgée tint ce langage : Si toi jeune tu va t'asseoir, moi qui suis vieux, je vais me coucher alors ».

• Un policier aide un handicapé moteur à descendre les marches après que celui-ci ait voté.

HBF


Double scrutin : Le Président du CNT et le Premier ministre appellent à faire confiance aux résultats de la CENI

$
0
0

6h 30, Lycée Réveil sis aux 1200 logements et 8 h10, l'école Les creusets. Ce sont les heures et lieux de vote du Président du Conseil national de la transition (CNT), Chérif Sy et du Premier ministre, Isaac Yacouba Zida. Arrivés dans leurs bureaux de vote dans une ambiance d'effervescence, ces deux personnalités ont, après avoir accompli l'acte, exprimé leur fierté avant d'inviter leurs concitoyens à en faire autant et les acteurs en course à faire confiance aux résultats qui seront publiés par la CENI (Commission électorale nationale indépendante).

Un« grand jour pour le peuple burkinabè», selon le Président du CNT, ChériffSy, pour qui ces moments historiques n'étaient pas évidents, référence faite aux soubresauts qu'a connus la transition. Il a également noté que c'est la première fois qu'a lieu une élection avec autant d'inscrits et tous les garde-fous de transparence et de qualité.
Analysant le contexte, le premier responsable du CNT fait ressortir que cette élection met tous les acteurs sur un pied d'égalité. Il félicite la CENI pour le travail professionnel abattu et les forces de l'ordre qui ont été déployés pour la sécurisation du scrutin. Tout en saluant l'affluence, il a lancé un appel à l'ensemble des Burkinabèà sortir pour s'assumer, assumer à la fois le passé, le présent et l'avenir de leur pays. Voter également, poursuit-il, pour honorer la mémoire de ceux qui sont tombés en fin octobre 2014 et en septembre 2015.

« Il faut non seulement que nous sortions voter massivement et que, quel que soit le résultat qui va en sortir, que nous l'acceptions. Aujourd'hui, c'est tout le Burkina qui gagne, ce n'est pas X ou Y qui gagne ; c'est la démocratie burkinabè qui gagne. Donc, il faut que nous acceptions le résultat qui va en sortir, pour nous remettre vite au travail », a-t-il prôné.

Pour le nouveau promu Général de division, le Premier ministre Isaac Yacouba Zida, c'est à l'école Les Creusets sis au centre-ville (quartier Koulouba) qu'il a glissé ses bulletins de vote dans les urnes aux environs de 8h 10. « Véritable sentiment de bonheur, parce que ce sont les moments que nous avons rêvés depuis les 30 et 31 octobre 2014. Il y a eu des péripéties mais nous y sommes et c'est une réalité. J'invite tous les détenteurs de cartes d'électeurs à ne pas hésiter et de se mobiliser pour que nous ayons des autorités choisies par le peuple burkinabè pour gouverner notre pays », a-t-il confiéà sa sortie et dans un air bien détendu.

Pour le chef du gouvernement, « au sortir de cette élection, nous allons, enfin, retourner à la normalité et le pays va connaître un décollage sur le plan économique et social ».

Aux challengers, le Premier ministre a adressé un messageà faire confiance à la CENI qui a, dit-il, organisé de manière professionnelle le processus, aux organes de délibération et de réclamation, de sorte que personne ne conteste les résultats à l'issue de ces élections.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

UO2 : Appel à candidatures Pour le recrutement d'étudiants de la 1ère promotion de Master Professionnel en Ingénierie Statistique de l'Environnement ET de la 1ère promotion de Master Professionnel en Finance Quantitative et Gestion de Risques Financiers

$
0
0

Le Président de l'Université Ouaga II informe le public de l'ouverture de tests pour le recrutement de la 1ère promotion de Master professionnel Ingénierie Statistique de l'Environnement et de la 1ère promotion de Master professionnel en Finance Quantitative et Gestion de Risques Financiers, à l'Institut Universitaire de Formation Initiale et Continue (IUFIC), pour la rentrée universitaire 2015-2016.

Agence de Promotion des Investissements du Burkina Faso (api-bf) : Appel d'offre pour l'achat d'un véhicule

$
0
0

Pour les besoins des ses activités, l'API-BF souhaite acquérir un véhicule afin de renforcer les capacités opérationnelles de son parc automobile.
L'API-BF lance le présent appel d'offre en vue de sélectionner un fournisseur pour acquérir dans les meilleurs délais le matériel roulant.
Les personnes ou structures compétentes et intéressées sont priées de contacter l'API-BF aux adresses ci-dessous pour entrer en possession des Termes de Référence (TDR) du présent appel d'offre.

- Email : info@investburkina.com
- Tel : 25-37-44-49
- Sis à Ouaga 2000, Zone A, Rue Badnogo, face au rond-point ‘'Place de l'Union Africaine'' 03 BP 7030 Ouagadougou 03-Burkina Faso. Au siège du Conseil Présidentiel pour l'investissement (CPI), Mitoyen à l'Ambassade d'Afrique du Sud.

Les offres techniques et financières devront être déposées au plus tard le lundi 28 décembre 2015 à 15 heures 00 mn au sein de l'API-BF.

L'expérience dans la réalisation d'une mission similaire sera prise en compte.

Elections du 29 novembre 2015 : Qui fait quoi dans un bureau de vote ?

$
0
0

Quels sont les rôles et taches des membres du bureau de vote (BV) pendant le scrutin et au dépouillement ? Dans le « Guide pratique à l'usage des membres des bureaux de vote » de la CENI, tout y est. Lisez !

Le Président du BV,
Pendant le scrutin :
• Dispose les bulletins de vote sur une table ;
• Détache les bulletins et les paraphe au fur et à mesure de l'arrivée des électeurs, avec les deux membres des bureaux de votes tirés au sort (l'un pour le scrutin présidentiel et l'autre pour le scrutin législatif) ;
• Constate, sans toucher, que l'électeur n'est porteur que du seul bulletin de vote, que l'électeur introduira lui-même dans l'urne appropriée ;
• Annonce la clôture du scrutin

Au dépouillement :
• Coupe les scellés des urnes après avoir lu leur numéros à haute et intelligible voix s'assurant qu'ils sont les mêmes que ceux consignés dans le procès verbal au début du scrutin ;
• Ouvre l'urne et déverse les bulletins sur la table de dépouillement ;
• Compte avec les assesseurs, le nombre de bulletins trouvés dans l'urne à haute voix.

Pour ce qui est maintenant de l'Assesseur,
Pendant le scrutin :
• Vérifie les doigts de l'électeur pour s'assurer qu'il n'a pas encore votéà l'un des scrutins ;
• Vérifie la conformité de la carte d'électeur, le numéro du BV et l'identité de l'électeur selon la liste électorale ;
• Transmets la carte de l'électeur au secrétaire.

Au dépouillement :
• Compte à haute voix avec le président du BV, le nombre de bulletins trouvés dans l'urne

Enfin quel est le rôle du secrétaire ?
Avant le vote, il :
• Plie et déplie le bulletin de vote ;
• Vérifie l'inscription de l'électeur sur la liste d'émargement ;
• Explique, s'il y a lieu, à l'électeur au vu de tous comment voter ;
• Remets le bulletin de vote à l'électeur.

Après le vote, il :
• Fait émarger l'électeur sur la liste d'émargement ;
• S'assure que l'électeur trempe un doigt dans l'encre indélébile jusqu'à la base de l'ongle ;
• Remets à l'électeur sa carte ;
• Dresse le PV du scrutin et remplit la feuille des résultats et la feuille de dépouillement ;
• Rédige et lit les observations et les contestations portées par les divers délégués ou par les candidats ;
• Assure la garde des documents, des lois et textes règlementaires et autres.
Au dépouillement, il :
• Vérifie le nombre de bulletins sortis de l'urne et le nombre de votants selon la liste d'émargement ;
• Remplit la feuille de dépouillement au fur et à mesure.

NB : Les membres des bureaux de vote doivent se livrer exclusivement aux seules activités liées aux opérations électorales. Toute discussion ou délibération en dehors de ce sujet leur sont interdites.

Sources : « Guide pratique à l'usage des membres des bureaux de vote »,

Réaction de certains candidats après leur vote

$
0
0

Au cours de cette journée électorale, comme tous les autres citoyens, les candidats à l'élection présidentielle sont allés accomplir leur devoir citoyen. Certains à Ouagadougou, d'autres hors de la capitale comme Maitre Bénéwendé Stanislas Sankara à Yako sa ville natale ou Ablassé Ouédraogo chez lui à Dabaré. Nous avons pu néanmoins recueillir les réactions de certains candidats à ce scrutin majeur pour notre pays. Trois au total. Ils s'expriment dans les lignes qui suivent.

Zéphirin Diabré :

« C'est la première fois que nous avons des élections aussi ouvertes, cela à la suite de la révolution d'octobre 2014, ce qui va marquer un nouveau départ pour la démocratie burkinabè.
Je rappelle que c'est la première fois que je participe à une élection présidentielle, donc ce sont des sentiments d'émotions et de fierté qui m'animent au moment où je viens d'accomplir mon devoir citoyen.
La CENI fait ce qu'elle peut dans des conditions pas toujours faciles pour organiser ces élections. Elle a une certaine expérience même si cela n'empêche pas d'observer quelques ratés, il y a dans beaucoup de bureaux de votes, quelques problèmes qu'on signale depuis ce matin mais je pense qu'elle mettra tout en œuvre pour pouvoir les résoudre et nous garantir un scrutin libre, équitable et transparent.
J'ai un état d'esprit qui ne fait que se renforcer après les 45 provinces que j'ai parcourues où j'ai perçu une véritable volonté des Burkinabè d'avoir une nouvelle politique animée par de nouvelles figures, de nouveaux hommes, une nouvelle direction, toute chose qui correspond à la direction qui est inscrite dans mon projet de société pour un vrai changement.
Pour le moment, ici tout se passe bien. Mais, à travers le pays, on nous a signalé que dans certains bureaux de vote, il n'y avait pas de bulletins de vote, d'autres bureaux n'étaient pas ouverts jusqu'à l'heure où je vous parle. Mais, je me dis que peut-être, ce sont des cas isolés et que la CENI va s'atteler à résoudre rapidement.
Rendez-vous demain pour célébrer la victoire ! »

Adama Kanazoe :

Nous sommes très heureux d' avoir accompli notre devoir de citoyen ce matin du 29 nov 2015, jour d'élections au Burkina Faso.
Nous invitons tous nos concitoyens détenteurs de cartes d'électeurs à prendre d'assaut les bureaux de vote afin de participer au choix des prochains dirigeants de notre pays.
C'est le lieu de saluer le caractère civilisé de la campagne électorale qui a pris fin vendredi 27 novembre et encourager tous les acteurs a demeurer dans cette dynamique pour des élections apaisées.
Pour notre part, nous tenons à féliciter les militants de notre parti l'Alliance des Jeunes Pour l'indépendance et la République (AJIR) et l'équipe nationale de campagne pour le formidable travail accompli. Loin d avoir été ridicule, l'AJIR a porté haut le débat politique grâce a son programme politique qui a impressionné plus d'un burkinabè.

Maintenant, puissent les burkinabè choisir librement les hommes et femmes qui présideront à la destinée de notre pays dans l'unité, la réconciliation et le progrès.

Dieu bénisse le Burkina Faso.

Jean-Baptiste Natama :

« C'est un sentiment de satisfaction et de fierté d'avoir accompli ce devoir afin que le processus électoral aboutisse à son terme.
Je suis confiant. Nous sommes en phase avec le peuple et nous sommes tout à fait conscients que ce peuple souhaite le changement et nous espérons qu'au soir de ce jour là, le scrutin nous confirmera cette volonté du peuple de rompre avec les pratiques passées et surtout d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de notre pays
Pour le moment, aucune irrégularité constatée, c'est d'ailleurs trop tôt. Le vote s'est bien passé pour moi et c'est ça l'essentiel. Nous allons observer toute la journée pour voir ce qui va se passer.
Nous demandons aux citoyens burkinabè d'accomplir ce devoir citoyen dans le calme et le respect du choix des uns et des autres, et surtout de rester sereins pour que le scrutin ne soit pas entaché d'irrégularité».

Rassemblés par Samuel Somda et Moussa Diallo
Lefaso.net

Elections législatives et présidentielle couplées : « Tout se déroule globalement bien », selon Me Barthélémy Kéré

$
0
0

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a animé une conférence de presse au quartier général de l'institution, ce dimanche 29 novembre 2015. Pour Barthélémy Kéré, les élections présidentielles et législatives se déroulent globalement bien sur les treize régions à part quelques difficultés constatées dans certains bureaux de vote de Ouagadougou.

« Aucun souci sécuritaire particulier ne nous a été signalé», dixit Barthélémy Kéré. Toutefois, le commandant en chef de la CENI fait remarquer que des bureaux de vote ont accusé du retard à l'ouverture. Cela serait dû au déploiement tardif du matériel électoral. Me Kéré a rassuré la presse que des équipes mobiles s'activent pour fournir ou compléter le matériel électoral manquant. « On espère que tout rentrera dans l'ordre », a-t-il dit.

A part ces couacs, il y a le fait que des électeurs ont eu des difficultés à identifier leurs bureaux de vote. Mais Barthélémy Kéré s'est encore voulu rassurant et affirme que toutes les personnes ont toujours été maintenues sur le même site de vote.

Dans le bureau de vote 1 dans la province de la Kompienga, des membres d'un bureau de vote ont remis par inadvertance une page de la liste d'émargement à un électeur illettré. Pour la CENI qui s'est voulue rassurante, des dispositions pratiques seront prises au moment du dépouillement.
Pour ceux qui seront toujours dans le rang pour le vote à 18h, Me Kéré a déclaré que le processus ne sera pas interrompu et qu'ils seront autorisés à accomplir leur devoir civique.

En raison des difficultés rencontrées dans les bureaux de vote, le président de la CENI a jugé inopportun de donner des chiffres sur le taux de participation. Il a demandé aux électeurs d'être patients et les a invités à composer le numéro court *339# ou à envoyer par SMS au 3333 les lettres « BV suivi du numéro de la carte d'électeur ».
Un deuxième point de presse est attendu aux environs de 20h.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

« Démarrage paisible des élections malgré quelques soucis logistiques », selon la CODEL

$
0
0

Les élections générales du 29 novembre 2015 du Burkina Faso constitueront le point
d'achèvement du processus de transition amorcéà la suite de l'insurrection
populaire d'octobre 2014. Une centaine d'organisations et coalitions ont convenu le
3 juillet 2015 de mettre en place la Convention des Organisations de la Société
Civile pour l'Observation Domestique des Elections (CODEL). Sous l'impulsion de
Diakonia, du National Democratic Institute (NDI), de Open Society Initiative for West
Africa (OSIWA) et de European Centre for Electoral Support (ECES), les
organisations de la société civile ont décidé de la mutualisation de leurs projets de
monitoring et d'observation des élections à travers la mise en place d'une plateforme
pour un suivi harmonisé, proactif et citoyen du processus électoral. La situation
Room de la CODEL est installé au Splendid Hôtel depuis le 23/11/2015 pour suivre
l'ensemble du processus électoral.

Le 29 Novembre 2015, la CODEL a déployé 6000 observateurs et observatrices
dont 251 piquets selon un échantillon statistique, aléatoire, et représentatif couvrant
chacun des régions et des provinces du territoire national.

Se basant sur les rapports de 99% des observateurs déployés dans toutes les 13
régions et 45 provinces, la CODEL fait les constats suivants sur le processus de
vote :

• 86% des bureaux de vote ont ouvert aux alentours de 06h15 ; près de 99%
étaient ouverts à 7h00 (les bureaux de vote de la région du Sud-ouest ont
ouvert avec un léger retard : 71% des bureaux y ont ouvert aux alentours de
6h15).

• 14% des présidents des bureaux de vote sont des femmes. 44% des femmes
ont présidé des bureaux dans la région du Centre et 28% dans les Hauts-
Bassins.

• 94% des bureaux de vote ont enregistré la présence des quatre membres de
bureaux (19% des bureaux de vote n'ont aucun agent femme, 32% comptent
une femme, 26% deux femmes, 19% trois femmes et dans 5% des bureaux
les quatre membres sont des femmes).

• 93% des bureaux de vote sont sécurisés par les forces de l'ordre.
Cependant, 75% des bureaux de vote dans la région du Plateau Central et
73% dans la région de l'Est enregistrent la présence effective de forces de
l'ordre.

• Dans 91% des bureaux de vote, tout le matériel nécessaire est disponible (le
matériel le plus communément manquant est la liste des électeurs pour 3%
des bureaux de vote et les scellés pour 2% des bureaux de vote).

• Les procédures d'ouverture ont été respectées dans 97% des bureaux de
vote, (l'urne a été montrée vide et scellée correctement, l'urne a été placée
dans un emplacement visible dans le bureau de vote, et enfin la disposition
de l'isoloir garantit le secret de vote).

• La liste des électeurs est affichée dans seulement 24% des bureaux de vote.
Même si cela ne constitue pas en soi une infraction à la loi électorale,
l'affichage des listes devant les bureaux de vote contribue à faciliter le vote
des électeurs.

La CODEL a enregistré une cinquantaine d'incidents critiques et de
dysfonctionnements ayant trait à des aspects logistiques (les changements de
bureaux de vote, le déficit en bulletins, l'accès aux bureaux de vote par les
observateurs PVT de la CODEL, etc.). La CENI a répondu favorablement aux
sollicitations de la CODEL et a globalement apporté les correctifs requis.

La CODEL invite la CENI et tous ses démembrements à continuer à régler tous les
dysfonctionnements constatés et à s'assurer que l'ensemble des citoyens et
citoyennes burkinabè expriment leurs votes.

La CODEL appelle les citoyennes et citoyens à continuer à se mobiliser pour faire de
ce scrutin du 29 Novembre 2015, un moment historique de retour à la démocratie.

Pour la CODEL
Le Président
Me Halidou OUEDRAOGO

Pour toute information complémentaire, contacter 70149038


Décès de l'Inspecteur de l'Enseignement Primaire à la retraite DIATTO Oumarou Théophile : Remerciement et faire-part

$
0
0

Les grandes familles DIATTO, NADIE, BASSAVET à Kélindou, Bourra, Diapaga et Ouagadougou
Les familles alliées : ZIZIEN, DAHOUROU, DERME, OUOBA, NOMBRE, AOUE, SANDWIDI, OUEDRAOGO, MAIGA , DICKO,DIANDE, SOME ,TRAORE, GUIRE , ABOUGA, KABORE, SAGA et BALIMA .
La communauté Sissala à Ouagadougou,

Les enfants :
Le Médecin Colonel Major DIATTO Georges NAMOULNIARA, Coordonnateur du CMLS/Défense
Mme DERME Hortense fondatrice du Complexe Scolaire l'Aurore,
DIATTO Laure à l'Hôtel GOLDEN TULIP « Le SILMANDE »,
DIATTO Christian à la BCB,
DIATTO Cyr à l'ONATEL,
Mme AOUE Stéphania à la SOTRACO,
Mme NOMBRE Micheline au Conseil Constitutionnel,
DIATTO Moumouni particulier,
DIATTO Marie -Louise au Complexe Scolaire l'Aurore,
DIATTO Virginie au Gym Club FITNESS,
Les petits enfants, arrière- petit enfant,
Les familles amies : LANKOUANDE, TOGUYENI, COMBARY, BASSONON, KAM, ZAN, KABORE, COULIDIATY, KOUYATE et NASSOURI

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de soutien moral, matériel et financier, lors du rappel à Dieu de leur père, oncle, grand père, arrière-grand-père , frère, beau -frère et beau-père ;

DIATTO Oumarou Théophile, Inspecteur de l'Enseignement Primaire à la retraite, le mercredi 28 octobre 2015 à l'Hôpital Yalgado OUEDRAOGO à l'âge de 84 ans

Elles adressent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude aux parents, amis, collègues, connaissances, voisins de quartier.
En particulier elles témoignent leur gratitude :
- Au Chef d'Etat-Major Général des Armées et ses collaborateurs
- Au Secrétaire Général du Ministère de la Défense et ses collaborateurs,
- Au Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre, au Commandant du GCA, aux Officiers, Sous-officiers et Militaires du Rang de l'EMAT, du GCA et du Service de Santé des Armées,
- Au Ministre de la Santé et ses collaborateurs,
- Au Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale,
- Au chef de service de cardiologie du CHUYO et son personnel,
- A la Direction Générale et au Personnel de la BCB,
- A la Direction Générale et au Personnel de l'ONATEL,
- A la Direction des réseaux de l'ONATEL et les sous-traitants du réseau d'accès,
- Au Personnel du Complexe Scolaire l'Aurore et son APE,
- A l'Association des Fondateurs d'Ecoles Privées,
- A la Direction Générale et le Personnel de l'Hôtel GOLDEN TULIP ‘' Le SILMANDE'',
- Au Personnel du Conseil Constitutionnel,
- A la Direction et au Personnel de la SOTRACO,
- Au curé, les prêtres et les chorales Dominique SAVIO et Mooréphone de la Paroisse Sacré Cœur de DAPOYA,
- A la délégation du Petit Séminaire de Koudougou,
- A la CCB Ste Thérèse de l'Enfant Jésus de Nemnin,
- Aux anciens élèves du CEG de Tenkodogo,
- Aux voisins de Nemnin, de la cité Song-Taaba Extension, de la Patte d'Oie, de la cité AN IV "B", de Saaba, de la zone C de Ouaga 2000 et les jeunes du quartier Gnoksin.
Elles s'excusent de ne pouvoir citer les noms, de peur d'en oublier.
Elles réitèrent à tous leur infinie et profonde gratitude.
Que le Tout-Puissant et Miséricordieux rende à chacun au centuple de ses bienfaits.
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ». (Jean 11,25)

UNION DE PRIÈRE

Elections couplées dans la région du centre nord : 40 3680 électeurs étaient attendus dans les bureaux de vote

$
0
0

Durant trois semaines, les candidats aux élections présidentielles et législatives sont allés à la conquête de leur électorat. Aujourd'hui dimanche 29 novembre 2015, l'on a voté sur l'ensemble du territoire burkinabè. A Kaya, les citoyens sont allés dans les bureaux de vote pour désigner un président et de nouveaux députés.

Il est 6h10 minutes au bureau de vote N° 3 de l'école Titenga de Kaya. Le premier électeur, après avoir inséré le bulletin de l'élection présidentielle dans l'urne, retourne dans l'isoloir pour le second vote, c'est-à-dire les législatives. Pour un début, les élections semblaient bien se dérouler dans les trois bureaux de vote de cette école primaire même si, certains bureaux de vote ont débuté avec quelques minutes de retard.
De même, certains bureaux de vote ne sont pas assez éclairés, rendant ainsi le travail laborieux. « Nous avons ouvert la salle à 6 heures moins, mais il faisait toujours nuit. J'ai apporté une torche personnelle pour mieux éclairer la salle. Nous n'avons reçu qu'une seule lampe et pourtant, nous avons deux isoloirs », a signalé Sawadogo François d'Assise, président du bureau de vote N°1 de Kaya.

A l'école Titenga, comme dans de nombreux bureaux de vote, la plupart des représentants que nous avons rencontrés étaient ceux de l'UDS, du CDP, du MPP, de l'UPC et de l'UNIR /PS. Et si les bureaux de vote ont le tort d'avoir ouvert en retard, les représentants des partis n'étaient pas non plus à l'heure.

S'agissant du matériel, Souleymane Compaoré, commissaire de la CENI, chargé de la région du centre nord, estime le déploiement du matériel effectuéà 99%. Aussi souligne-t-il, « c'est une œuvre humaine. Il peut donc arriver qu'il manque un marqueur, un sticker pour marquer un isoloir ».
Et si toutefois, nous avons constaté dans certains bureaux de vote l'absence des enveloppes devant contenir les bulletins valides, le commissaire de la CENI rassure qu'il n'existe pas pour l'instant de situation irréparable dans la région du centre nord.
En effet, s'agissant des enveloppes, le commissaire de la CENI a expliqué que pour les élections passées, les bulletins valides étaient détruits une fois les résultats établis et les PV signés. Cependant, pour cette année, il est prévu des enveloppes pour garder les bulletins valides et les retourner à la CENI,« Cela laisse la possibilité de vérification ultime en cas de contestation » a-t-il souligné.
Il n'existerait pas « de situation irréparable » selon le responsable de la CENI de la région du centre nord. Néanmoins, une dame qui s'est présentée au bureau de vote N° 3 du lycée communal de Kaya n'a pas joui de son droit civique. En effet, selon Issaka Ouédraogo, président du bureau de vote, la dame dispose d'une carte d'électeur mais n'a pas son nom inscrit sur la liste des électeurs. Le président du bureau de vote dit cependant ne pas avoir d'explication à cela. Pafadnam Adama quant à lui, a pu voter. Il est fier d'avoir accompli son devoir de citoyen mais estime à son niveau qu'il n'y a pas d'engouement comme les années précédentes.

Des citoyens remplissent leur devoir civique

Si dans certains bureaux de vote il n'ya pas d'engouement, ailleurs il faut faire la queue pour remplir son devoir civique. C'est le cas à l'école Centre A du secteur 3 de Kaya, où la gouverneur Nandy Somé/Diallo, après avoir voté au Bureau 3, à invité tous les inscrits sur la liste électorale du centre nord à sortir massivement remplir leur devoir civique.
Rasmané Daniel Sawadogo, le candidat tête de liste CDP de la région du centre nord s'inscrit dans cette optique. Après avoir votéà la garderie populaire de Kaya il a invité les burkinabèà remplir leur devoir civique afin de montrer leur détermination à tourner la page de la transition.
La région du centre nord totalise 1 374 bureaux de vote et 403 680 électeurs. Il s'agit essentiellement des provinces du Bam, du Namentenga et du Sanemtenga. La province du Bam comptabilise 377 bureaux de vote et 106 801 électeurs. Elle compte 23 partis politiques pour 2 sièges pour les élections législatives. Celle du Namentenga compte 355 bureaux de votes et 99189 électeurs, 24 partis politiques pour 2 postes à pourvoir pour les législatives. Avec 642 bureaux de vote et 197 690 électeurs, la province de Sanmentenga quand totalise 32 partis politiques pour 4 sièges pour les élections législatives.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Scrutin du 29 novembre 2015 : Des leaders d'OSC appellent àéviter les violences et à préserver la paix

$
0
0

Cette journée électorale n'a pas été de tout repos pour certains leaders des organisations de la société civile (OSC) qui, après avoir voté, ont pris d'assaut le terrain pour constater le déroulement des opérations. Nous avons pu recueillir les sentiments de certains d'entre eux à l'issue de leur vote. Il s'agit d'Hervé Ouattara (CAR) qui a votéà 10h à la direction de l'Action sociale à la Patte d'Oie, Guy Hervé Kam (Balai Citoyen) à 11h à l'école privée Annie Simone à Wayalghin et de Frédéric Zoungrana (Mouvement Soyons Sérieux) à 12 h à l'école Dasasgho A. Forts du contexte et des enjeux de ce double scrutin, ces leaders d'OSC ont lancé un appel à la préservation de la paix…

Hervé Ouattara, coordonnateur du CAR :« J'appelle toute la jeunesse du Burkina, tout le monde, à accepter les résultats de la CENI »

Un sentiment de satisfaction, du travail bien fait. Egalement, j'allais dire que le peuple burkinabè vient de marquer sa victoire définitive ; victoire du bien sur le mal. Notre pays est en train d'amorcer un nouveau vent de démocratie et pour moi, c'est une fierté de savoir qu'à partir d'aujourd'hui, nous aussi, nous allons nous inscrire dans le concert des nations démocratiques et que notre peuple pourra décider, lui-même, de son sort et de son devenir et tracer les sillons de son développement.
A l'ensemble des Burkinabè, je dirais que le premier pas est fait. Maintenant, en tant qu'acteur, citoyen burkinabè, nous devons savoir que le pays, le Burkina Faso, nous appartient à tous et pour nous aujourd'hui, la CENI, c'est notre institution ; c'est nous qui l'avons mise en place et de ce fait, il n'y a pas de raison que nous n'ayons pas confiance à cette structure. Donc, j'appelle toute la jeunesse du Burkina, tout le monde, à accepter les résultats qui vont sortir de la proclamation de la CENI pour le bonheur du peuple burkinabè. Il faut s'en tenir aux résultats de cette structure qui est une émanation de la volonté de l'ensemble des Burkinabè.
Actuellement, les réseaux sociaux constituent un moyen efficace pour transmettre des messages un peu partout. De ce point de vue, je demande aux jeunes que nous sommes, de travailler à y diffuser des messages qui sont vrais, qu'on s'en tienne au résultat diffusé par la CENI (seule structure habilitée à ce stade). Que la jeunesse fasse attention aux messages qu'ils vont véhiculer sur les réseaux sociaux, parce que cela peut vraiment conduire à ce que personne ne souhaite. Je demande aux uns et qux autres d'accompagner l'administration burkinabè, les institutions afin que d'ici à la proclamation définitive des résultats, on soit tous rassurés que c'est le peuple burkinabè qui a fait son choix et que nous puissions accompagner celui qui a été choisi pour les grands chantiers de développement.

Guy Hervé Kam, porte-parole du Balai Citoyen : « Nous devons préserver cette paix,…, nous devons préserver notre pays »

Que le processus continue comme ce que je viens de voir ici, c'est-à-dire dans le calme et que ce processus se termine aussi ce soir, lors du dépouillement, dans le calme. Je pense que les Burkinabè ont déjà commencéà voter massivement et que cela va se poursuivre, pour que nous puissions avoir un Président et des députés forts d'une légitimité certaine pour nous permettre de tourner cette page, ou d'écrire cette nouvelle page de l'histoire de notre pays.
Jusqu'à présent (il était 12h), ce que nous avons comme informations, c'est que les choses se passent bien. Il y a quelques petits soucis matériels qui sont signalés de part et d'autre mais, qui sont reportés immédiatement à la CENI qui prend les dispositions pour remédier àça. Je pense que dans l'ensemble, jusqu'à présent, les choses se passent bien.
Le message le plus important, c'est à l'ensemble de la population. Et ce message, c'est déjà dire que nous avons voté dans le calme et nous devons nous préparer à accepter les résultats parce que de toutes les façons, au niveau de la Présidentielle, sur les quatorze candidats, il y a un seul qui va gagner et aux législatives aussi tout le monde ne peut pas gagner. Celui qui doit gagner dans ces élections-là, c'est le Burkina Faso tout entier et nous devons préserver cette paix, nous devons préserver notre pays.

Frédéric Zoungrana, coordonnateur du Mouvement Soyons Sérieux : « Faire prévaloir les voies légales de contestation, en cas de désaccord avec les résultats »

C'est un sentiment de fierté, parce qu'en tant que citoyen burkinabè, c'était un devoir mais également un droit constitutionnel, qui est donnéà un Burkinabè de pouvoir participer au choix de ses dirigeants. Et pour ce double scrutin, présidentiel et législatif, je ne pouvais pas être en marge de ce choix historique, qui est vraiment décisif ; parce que nous notons que c'est la première fois pour l'histoire politique du Burkina que nous allons à des élections sans un parti qui est au pouvoir ou des candidats sortants. Il était donc important, de prendre part à ce scrutin.
De façon globale, nous notons avec satisfaction l'engouement des électeurs ; parce que nous avons vu que les populations ont pris d'assaut les bureaux de vote et ont voulu vraiment marquer d'une pierre blanche leur volonté de participer activement et utilement au choix des dirigeants pour les cinq prochaines années.
Même si nous avons également noté, de façon globale, des difficultés organisationnelles au niveau de la CENI par le fait qu'il y a des électeurs qui n'arrivent pas à retrouver leurs noms sur la liste électorale et des bureaux de vote où certains matériels manquent ; soit ce sont des urnes, des isoloirs, des ancres ou des bulletins. Mais nous espérons que la CENI va s'atteler pour permettre à ces populations qui n'ont pas pu, jusque-là voter, de pouvoir le faire pour exprimer leur choix malgré les difficultés qu'on note.
De prime abord, nous félicitions cette jeunesse-là qui est sortie massivement, et nous l'invitons toujours à continuer à sortir jusqu'à la clôture du vote.
Le point culminant étant la publication des résultats par la CENI, nous souhaitons que la jeunesse puisse être en marge de toute manipulation. Que la jeunesse militante des différents partis politiques puisse, avec ses responsables, faire prévaloir les voies légales de contestation ou de revendication, en cas de désaccord avec les résultats qui seront publiés par la CENI. Il est important que nous puissions éviter toutes sortes de violences, parce que cela ne va vraiment pas être salutaire pour notre pays ; notre pays a besoin que tous ses fils et filles puissent se réconcilier entre eux. Nous souhaitons que la classe politique, notamment les candidats et les partis politiques puissent accepter les résultats des urnes et que les perdants puissent féliciter le gagnant, que les partis politiques qui n'ont pas pu avoir des députés puissent se préparer pour les prochaines échéances ; parce que, comme on le dit, la politique ce n'est pas la guerre, c'est une compétition ouverte, une compétition d'idées. Que le fair-play puisse prévaloir au sein des militants et candidats en lice.

Propos recueillis par Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

QG de la CENI : En attendant le taux de participation aux élections

$
0
0

La Commission électorale nationale indépendante a animé son deuxième point de presse de cette journée du 29 novembre 2015. Barthélémy Kéré a livré le constat de l'institution sur le déroulement du scrutin, en attendant le traitement de l'information électorale au cours des heures à venir en vue de la proclamation des résultats.

La plupart des bureaux de vote ont ferméà 18h et les membres sont en plein dépouillement. Pour les bureaux qui ont accusé du retard à l'ouverture, des dispositions ont été prises et les électeurs qui étaient dans les rangs continuaient d'accomplir leur droit civique. En dehors donc des difficultés relevées au cours de la journée et qui ont été« progressivement résolues », le scrutin s'est globalement bien déroulé. C'est le premier constat fait par la CENI. Barthélémy Kéré en a profité pour saluer la patience, la tolérance et l'esprit de compréhension des électeurs, qui selon lui, témoignent de « la maturité du peuple burkinabè».
Même si la participation massive des électeurs et la présence effective des organisations de la société civile et des médias ont été saluées par le premier responsable de la CENI, l'institution ne dispose cependant pas de chiffres sur le taux de participation. Toutefois ces données ont été annoncées pour minuit voire 1h du matin.

Lors de la phase questions/réponses avec la presse, l'on retiendra que la présidente du parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Sérémé Séré avait contacté le président de la CENI pour l'établissement d'un duplicata de sa carte d'électeur qu'elle aurait perdu lors d'un cambriolage à son domicile. Barthélémy Kéré dit n'avoir pas trouvé de solution au problème de l' « Amazone du Sourou ». Cela s'explique par le fait que le duplicata ne pouvait être délivré après l'édition des bulletins de vote.

« La CENI n'a aucun intérêt à empêcher quelqu'un de voter tant qu'il se trouve dans les conditions de voter » a lancé Me Kéré sur la question des électeurs détenteurs d'une carte d'électeur mais qui ne figurent pas sur le fichier électoral pour la présidentielle et les législatives. En effet, seuls ceux qui ont l'âge électoral à la date du présent scrutin peuvent voter.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

Le ministre de la sécurité rappelle que le couvre-feu a été suspendu uniquement pour la nuit du 29 au 30 novembre 2015. il invite les populations des villes et des campagnes au respect strict des horaires qui restent maintenus de 1 heure du matin à 4 heures du matin.

Observation des élections : La CEN-SAD salue la maturité exemplaire du peuple burkinabè

$
0
0

La mission d'observation de la Communauté des états sahélo-sahariens (CEN-SAD), présente au Burkina Faso dans le cadre des élections, a animé un point de presse dans la soirée du lundi 30 novembre 2015. Satisfaits du bon déroulement du scrutin qui s'est déroulé, selon eux, « sans entrave et dans la transparence », les observateurs ont félicité l'ensemble des acteurs impliqués dans le processus.

Présents sur le sol burkinabè depuis le 24 novembre dernier, 13 experts de la CEN-SAD ont observé les élections présidentielle et législatives. Selon le chef de la mission, Dr Al Housseini Mouloul, quatre groupes ont été constitués. Deux sont restés à Ouagadougou tandis que les deux autres ont sillonné des bureaux de vote dans les villes de Ziniaré, Kokologho, Koudougou, Réo, etc. Les observateurs disent n'avoir rencontré aucune difficulté dans la dizaine des bureaux de votes qui ont été visités. En effet, le scrutin se serait déroulé« en conformité avec les standards internationaux », a dit le rapporteur Assoumane Moussa Atta dans sa déclaration.

En plus de féliciter la commission électorale nationale indépendante (CENI) pour son « professionnalisme et sa rigueur », le Gouvernement pour la sécurisation du scrutin ; la mission d'observation a salué« la maturité politique exemplaire du peuple », laquelle maturité a permis d'éviter des incidents de nature à« altérer la crédibilité des élections ». Les votes se sont donc déroulés dans un climat apaisé et au regard de ce qu'ils ont vu hier (dimanche 29 novembre 2015, NDLR), les observateurs estiment que cela « ne laisse place à aucune contestation ».

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

« La délégation du CIP/UEMOA s'est félicitée de la transparence et de la bonne tenue de l'élection du 29 novembre 2015 », dixit Christophe Tchao

$
0
0

Partager avec les hommes de médias les appréciations faites par l'équipe de 14 membres déployés pour l'observation du scrutin. Tel était l'objectif de la conférence de presse animée par le Vice-président du Comité interparlementaire (CIP) de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine. C'était ce lundi 30 novembre 2015.

« La mission d'observation du CIP/UEMOA scindée en 7 équipes de 2 personnes a pu observer 391 bureaux de vote pour 350.303 inscrits. Le taux de participation surplombe largement les 50% » dixit Christophe Tchao. A l'issu de cette observation du scrutin, a-t-il indiqué, des observations fort appréciables ont été faites par les différentes équipes. Il s'agit entre autres de l'ouverture des bureaux à l'heure prévue dans la quasi-totalité des bureaux observés, la transparence lors du dépouillement et du décompte des voix et la présence des forces de sécurité. Toutefois, a reconnu le Vice-président du CIP/UEMOA, des tares ont été enregistrées. Pour lui, ce sont l'ouverture tardive de certains bureaux de vote à cause de l'arrivée tardive du matériel électoral, et au fait que certains électeurs munis de leurs cartes d'électeurs ne retrouvaient pas leurs noms sur les listes. Mais également, l'inexistence de mouchoirs et encre indélébile dans certains bureaux de vote et le non déploiement de délégués par certains partis politiques ou candidats à l'élection présidentielle. « L'observation faite le jour du scrutin par la délégation du CIP a concerné les villes de Fada N'gourma, Bobo Dioulasso, Ouahigouya, Kongoussi, Kaya, Abase, Pô, Koupéla, Koudougou, Ziniaré et Ouagadougou » a expliqué le chef de mission à la presse, avant de les rassurer, « des recommandations seront faites et appréciées par qui de droit ».

Au lendemain du scrutin, soit ce 30 novembre 2015, la délégation du CIP/UEMOA a tenu une rencontre avec la CEDEAO, l'UA, l'OIF et de l'UE. Au terme de ces échanges, la délégation du CIP, de l'aveu de son Vice-président, s'est félicitée de la transparence et de la tenue de l'élection. Aussi, elle a salué la maturité de tous les acteurs impliqués dans l'organisation et le déroulement dudit scrutin, avant d'apprécier l'élan patriotique qui a conduit les électeurs à accomplir leur devoir civique.
Par conséquence, la mission de l'UEMOA a lancé un appel aux candidats pour que tous acceptent le verdict des urnes. Elle les exhorte, en sus, à la retenue, à la sérénité, à l'esprit de dialogue et de débat républicain. « Nous souhaitons que cette élection constitue un nouveau départ pour le Burkina Faso, son peuple, sa classe politique et ses dirigeants. Et que les valeurs démocratiques et républicaines prennent le dessus sur toute considération » a-t-il conclu.

Pour rappel, à l'instar d'autres organisations internationales, le CIP/UEMOA a dépêché une mission d'observation des élections présidentielle et législatives du 29 novembre 2015 au Burkina Faso. La délégation forte de 14 membres est composée de députés ressortissants du Bénin, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo appuyée par 3 administratifs.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net


Elections du 29 Novembre : Sur les réseaux sociaux, on ne s'ennuie pas

$
0
0

Avant, pendant et après le scrutin du 29 novembre, les réseaux sociaux ont toujours servi de canal pour les citoyens désireux d'animer à leur manière, d'enrichir les débats politiques. Alors que les Burkinabè accomplissaient leur devoir civique dans les urnes et même pendant l'opération de dépouillement, l'on a constaté sur Facebook qu'il y avait une sorte de « guerre » entre les militants des mastodontes politiques que sont le MPP et l'UPC.

« La tension est à son paroxysme dans les états majors des partis politiques. Certains hauts dirigeants du MPP proclament leur victoire. Je veux citer Sawadogo Yamba Malick qui publie déjà victoire. A l'heure actuelle aucune tendance ne peut dire quoi que ce soit. Chaque parti politique doit rappeler à l'ordre ses militants. Ces instants-ci ressemblent à la phase de travail d'un accouchement. Chaque instant est précieux et tout peut basculer à chaque instant. Que Dieu veille sur le Burkina ! ». C'est le message posté par Lengha Fils bien connu des « Facebookeur » pour ses analyses.

En réponse à ce post, Yamba Malick Sawadogo, l'homme qui a « enterré» Thomas Sankara a écrit : « Un certain Lengha Fils m'attribue une publication faisant état des résultats de l'élection du 29 Novembre. J'informe tout le peuple burkinabè que je ne suis nullement auteur de cette publication calomnieuse et irresponsable et demande à ce Lengha fils que je ne connais pas du tout un minimum de considération et de respect a mon égard. »

En dehors de cette petite algarade virtuelle, l'on a aussi remarqué sur le groupe « Débat politique » cette citation que l'on attribuera à Joseph Staline, maître incontesté de l'Union soviétique : « Il est déjà bien suffisant que les gens sachent qu'il y a eu une élection. Les gens qui votent ne décident rien. Ce sont ceux qui comptent les votes qui décident de tout. » Cette pensée est- elle appropriée au contexte burkinabè ? En attendant les résultats provisoires et les contestations, s'il y en a, certains partis politiques disent avoir déjà confiance en la CENI.

Jamanatigui Sanou, lui, doute du « coup K-O » après le dépouillement. « Que ces élections se déroulent à un seul tour sera étonnant. En deux tours ? Fort probable et ce sera aussi la preuve que rien n'est gagné d'avance par un parti. Qu'il faut chaque jour travailler à gagner la confiance de ce peuple qui a assez souffert de la fourberie des politiciens sans foi ni loi prêts à vendre leur maman aux diables. Un second tour va coûter davantage mais c'est mon souhait le plus ardent et que le meilleur l'emporte pour un Burkina meilleur. »

Dans la même lancée un autre internaute fait remarquer ceci : « En 2010 en cote d'ivoire, Laurent Gbagbo était en tête au premier tour. Au second tour, l'alliance entre ADO et Henri Konhan a été décisif !!! Visiblement la même chose risque de se produire à mon avis sans prendre parti pour un groupe !!! Observons la suite !!!!!! »

Deuxième tour ou pas ? En attendant, des militants du MPP à travers un post « cotisent pour fêter la victoire » de leur candidat Roch Marc Christian Kaboré. « Le prix d'un bœuf est déjà atteint. Reste la boisson », peut-on lire sur une publication.
Sur son compte Facebook, il y a un candidat qui continue de poster les images de ses tournées lors de la campagne électorale. Il s'agit bien de Boukaré Ouédraogo dit « Tintin ». Voici quelques citations publiées sur son compte :
•« Il sera bientôt 20h et je reprends la route pour Ouaga, je défie les coupeurs de route de m'arrêter sur mon trajet et je promets aux populations de FADA N'GOURMA de les débarrasser de ce fléau »

•« Il n'y a plus de place pour les VOLEURS ET LES PILLEURS AU BURKINA FASO disait son Excellence Boukaré OUEDRAOGO dans son village natal à WAHABOU »

•" Ma première oeuvre si je suis élu sera la pause de la première pierre d'une nouvelle prison à Tambao car celle de Ouaga est situee dans un cadre trop frais, de plus a Tambao tous les voleurs travailleront pour la nation".

•" Je ne suis pas un politicien à la langue fourchue de mensonge ; je suis un opérateur économique qui veut mettre mon expérience et mes relations au profit de mon pays"

Rassemblés par H.BF
Lefaso.net

Du soleil pour de l'eau potable

$
0
0

Appel au Gouvernement Burkinabè pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques–COP 21 prévue à Paris du 30 Novembre au 11 Décembre 2015

L'universalisation de l'accès à l'eau potable se fera grâce aux énergies renouvelables ou ne se fera pas. D'abord parce que la période qui s'ouvre programme le déclin des énergies fossiles au profit des énergies vertes. Ensuite, et surtout, parce que disposer d'énergie « gratuite » en fonctionnement est la clé de la gestion équilibrée (viabilité et accessibilité financière) de services d'eau potable universels, durables et équitables.
La fourniture d'eau potable aux 12 millions de Burkinabè qui vivront en milieu semi-urbain d'ici 2030 (soit un Burkinabè sur deux) peut s'effectuer à un tarif inférieur de moitié avec l'énergie solaire par rapport à l'énergie fossile (thermique). Ce tarif serait durable et équitable : les Burkinabès paieraient le même prix qu'en milieu urbain et les opérateurs de service dégageraient un bénéfice justifié par les risques d'exploitation (taux de marge ou bénéfice/chiffre d'affaires de 15%). Avec l'énergie thermique, fixer des tarifs équitables impliquerait des pertes pour les opérateurs supérieures à 100 milliards FCFA en 15 ans. Avec l'énergie thermique, il faut maintenir les tarifs actuels appliqués dans les zones semi-urbaines, unanimement jugés inéquitables, pour universaliser l'accès à l'eau.
L'accès universel et équitable à l'eau potable est donc conditionné par une politique de développement des services d'eau potable axée sur l'adoption d'énergie renouvelable (notamment l'énergie solaire). Cette politique a un coût : elle suppose d'investir 330 milliards FCFA en 15 ans alors qu'un recours persistant au thermique (énergie fossile) se suffit de 133 milliards FCFA d'investissement sur la période. L'universalisation d'un accès équitable et durable à l'eau potable entraine un supplément d'investissement de 17000 FCFA par Burkinabè. Qui oserait dire que c'est trop ? Est-il réellement plus facile, dans un contexte marqué par des préoccupations environnementales grandissantes et une aide au développement qui s'essouffle, de mobiliser 133 milliards FCFA pour délivrer une eau chère et inaccessible à tous plutôt que 330 milliards FCFA pour une eau accessible à tous ?
La COP 21 qui s'annonce à Paris est une opportunité pour marquer la communauté internationale par rapport aux avancées de l'Etat burkinabè dans la réflexion pour promouvoir le développement des services d'eau potable avec l'énergie solaire. Au-delà de la pertinence de ce choix par rapport à l'ambition d'universaliser l'accès à l'eau potable, il s'agit aussi d'une stratégie de positionnement pour attirer des investissements des acteurs du secteur des énergies renouvelables, au profit du secteur de l'eau. Dans la perspective de l'amenuisement de l'aide classique au développement, il est plus que judicieux pour l'Etat burkinabè d'anticiper et de développer des partenariats innovants, de saisir les nouvelles opportunités qui s'offrent pour répondre à ses besoins. A cet effet, il est indiqué que les ambitions du secteur de l'eau soient bien intégrées et mises en lumière dans l'agenda du gouvernement burkinabèà la COP 21 et que toutes les tribunes pertinentes soient saisies par tous les officiels pour assurer ce plaidoyer.
IRC se tient à la disposition des autorités et de la société civile burkinabè pour approfondir la réflexion et accompagner la mise en œuvre de ce plaidoyer.

Juste Hermann NANSI
www.ircwash.org

Elections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015 : Le Gouvernement félicite l'ensemble des acteurs

$
0
0

Le 29 novembre 2015, les burkinabè se sont rendus massivement dans les urnes pour désigner le Président du Faso et les députés de la prochaine assemblée nationale. Sur toute l'étendue du territoire, les bureaux de vote se sont ouverts, dans leur majorité, à 6 heures du matin et ont referméà 18 heures.
Le Président du Faso, Président de la Transition, Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO et son épouse ont accompli leur devoir citoyen à 9 heures dans le bureau de vote N°5 situé au lycée Bambata de Ouagadougou.
Le Premier ministre, Son Excellence Monsieur Yacouba Isaac ZIDA, a effectué son vote dans le bureau n° 01 basé dans l'enceinte du cours privé le Creuset à Ouagadougou.
Tous ont salué la tenue de ces scrutins qualifiés de victoire à attribuer au peuple et à la jeunesse burkinabè et appelé les acteurs à l'acceptation des résultats des urnes pour une démocratie apaisée au Burkina Faso.
Le Gouvernement de la Transition se félicite du déroulement exemplaire des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015, signe de maturité du peuple burkinabè.
Il exprime sa reconnaissance à tous les partenaires qui ont apporté leur inestimable contribution au succès de ce double scrutin.

Le Service d'information du gouvernement

Mariage d'enfants au Burkina : Le Centre-ouest veut se démarquer du phénomène

$
0
0

Koudougou, chef lieu de la région du Centre-Ouest, a abrité le 26 novembre 2015, une rencontre de plaidoyer et d'échanges sur la problématique du mariage d'enfants, autour du thème « le mariage d'enfants au Burkina Faso : mobilisation et synergie d'action pour éradiquer le phénomène ».
L'objectif de cette rencontre était de sensibiliser les membres des organisations de la société civile (OSC), les autorités coutumières et religieuses de la région et leur permettre de contribuer efficacement à la lutte contre le fléau.
A l'issue de leurs travaux, les participants ont opté pour une bonne coordination des actions et l'élaboration de nouvelles stratégies de lutte pour atteindre l'objectif de « zéro mariage d'enfants au Burkina Faso ».
Le gouvernement de la Transition encourage les organisateurs et les participants à persévérer dans la lutte contre le mariage d'enfants. Il les remercie de joindre leurs efforts à ceux du Ministère de l'Action sociale et de la solidarité nationale afin d'annihiler tous les fléaux sociaux qui freinent l'épanouissement des enfants.

Le service d'information du gouvernement

Les recours devant le Conseil constitutionnel après la clôture du scrutin

$
0
0

Le Conseil constitutionnel aux termes des dispositions constitutionnelles et du code électoral est juge du contentieux des consultations nationales (élections présidentielle et législatives). Il proclame en outre les résultats définitifs de ces élections. Les délais de recours contentieux sont réduits et de même que les délais impartis au Conseil constitutionnel pour statuer après les scrutins. Ainsi :
Élection du Président du Faso

Avant la proclamation des résultats provisoires par la CENI

Tout candidat au scrutin peut contester la régularité des opérations sous la forme d'une requête adressée au Président du Conseil constitutionnel dans les quarante huit heures suivant la publication provisoire des résultats du scrutin (art 149 du code électoral). Le Conseil constitutionnel dispose d'un délai de huit (08) jours pour statuer (art. 152).

Après la proclamation des résultats provisoires par la CENI

Les recours sont reçus au Conseil constitutionnel dans les sept jours qui suivent la publication des résultats provisoires (art 98 alinéa 2 du code électoral). Le Conseil constitutionnel statue et proclame les résultats définitifs dans les quinze jours qui suivent l'expiration du délai imparti pour les recours (ce délai est de sept (07) jours).

Élections législatives

Avant la proclamation des résultats provisoires par la CENI

Le recours contre la régularité du scrutin peut être formé devant le Conseil constitutionnel par tout citoyen dans les soixante-douze (72) heures suivant la clôture du scrutin (article 194 du code électoral).
Le recours contre la régularité du dépouillement peut être formé devant le Conseil constitutionnel par tout citoyen dans les soixante-douze (72) heures à compter du lendemain du scrutin à sept (07) heures (art. 195 du code électoral)
Le Conseil constitutionnel statue dans les huit (08) jours de sa saisine (dans tous les deux (02) cas de sa saisine art. 196 du code électoral).

Après la proclamation des résultats provisoires par la CENI

Le recours contre les résultats provisoires proclamés par la CENI peut être formé par tout candidat au scrutin dans les sept (07) jours à compter de la proclamation des résultats (art. 199 du code électoral). Le Conseil constitutionnel statue dans les huit (08) jours qui suivent le dépôt de la requête. Son arrêt emporte proclamation définitive des résultats (art 201 alinéa 1 du code électoral).
Les résultats définitifs aux élections législatives sont proclamés par le Conseil constitutionnel dans les quinze (15) jours qui suivent l'expiration du délai imparti pour les recours relatifs aux résultats provisoires (article 98 du code électoral).

DCP/Conseil constitutionnel

Viewing all 85370 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>