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PRESIDENTIELLE AU NIGERIA : Un Musulman Mahamadu Buhari face à un Chrétien Goodluck Jonathan


Entrepreneurs chrétiens : Un forum de partage d'expériences à Ouagadougou

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Ouagadougou abrite du 26 au 28 mars 2015, le Forum international et inter-dénominationel des entrepreneurs chrétiens (FIDEC). Organisé par le groupe Initiatives, c'est la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) qui a servi de cadre au lancement de l'événement ce vendredi 27. Communications et partages d'expériences sont au programme de cette première édition placée sous le thème « Problématique de l'engagement du Chrétien dans les affaires : opportunités, contraintes et perspectives. »

Etre entrepreneur et chrétien, c'est possible. Voici le principal véhiculé par le FIDEC qui se veut un rendez-vous économique annuel des chefs et cadres d'entreprises chrétiens du Burkina et de l'espace UEMOA. Au cours de ce forum, les participants auront droit à des exposés de la part de leaders qui se sont illustrés dans le domaine de la formation et des affaires. Et c'est Abdoul Karim Bandé, Directeur du cabinet Salomon conseils qui a ouvert le bal avant de laisser la place à Gnoumou Kani Gaston, Directeur général de l'ESTPO (Ecole supérieure des travaux publics de Ouagadougou).

« Beaucoup de chrétiens parlent des affaires mais peu en font car il y a un problème d'engagement », constate le premier orateur. Pour lui, le chrétien ne doit pas avoir la phobie de s'engager dans les affaires. Et pour y réussir, il doit travailler, avoir de la vision et surtout posséder des valeurs prônées par la Bible à savoir la patience, l'humilité, l'amour et la persévérance. Le succès, pour M. Bandé, est donc lié au quotient émotionnel, c'est-à-dire le caractère. Aussi, note-t-il à travers trois images (l'œuf de poule et la côte de porc ; les bateaux ; la goutte d'eau et le béton) que « s'engager, c'est tout donner, c'est donner sa vie ». Enfin, comme perspectives, l'orateur soutient que « l'heure est grave » et que chacun de nous doit « oser » car il est possible de devenir riche. Et cela ne saurait se faire sans investissement dans le strict respect des principes et de l'éthique

Quant à Gnoumou Kani Gaston, il compte lui aussi parler de l'engagement du chrétien. Pour lui, les chrétiens lisent la Bible mais beaucoup n'arrivent pas à l'assimiler pour en faire une réalité. Dans son exposé, il a également défini les concepts de chrétien, de succès, d'affaires avant de donner les fondements d'un succès authentique en matière d'affaires. Pour le DG de l'ESTPO, « le chrétien se nourrit dans l'Eglise et va dans le monde pour témoigner et produire » et il faut qu'il comprenne que « s'il est chrétien, ses affaires sont en même temps une sorte de prière, de témoignage, de confirmation que Dieu est saint, qu'il est bon, qu'il est puissant, qu'il est vivant ».

A travers le partage d'expériences qui aura lieu tout au long des échanges, l'on pourrait s'accorder à reconnaitre avec Fréderic Ouéhoura TIETIEMBOU, coordonnateur du FIDEC, que le forum se base sur des principes bibliques.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

Personnes vulnérables et accessibilitéà la justice : Que faire pour un renouveau de la justice burkinabè ?

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La problématique de l'accessibilité des personnes vulnérables à la justice a été au centre d'un atelier animéà Ouagadougou le jeudi 26 mars 2015. Un atelier qui entre dans le cadre des travaux des états généraux de la justice burkinabè. A l'occasion, non seulement des obstacles à l'accès à la justice ont été identifiés, mais aussi des propositions de nature à faire rectifier le tir ont étéémises.

A l'issue d'une brève mais percutante communication livrée par l'enseignant de droit à l'Université Ouaga II, Dr Edouard Ouédraogo, place a été faite aux échanges que les participants ont abondamment menés. Des échanges au cours desquels, la ministre de la Justice, Joséphine Ouédraogo a fait son entrée dans la salle. Pour elle, ces «échanges révèlent qu'il y a du travail à faire ». Et d'ajouter, « Il y va du bien-être des populations ».

En effet, l'occasion de cet atelier a été celle pour les participants de relever que le manque de moyens financiers freine énormément l'accès des populations à la justice. Ils ont aussi relaté le calvaire que vivent les populations lorsqu'elles se rendent – après de très longues distances pour certaines d'entre elles - dans les Palais de justice pour se faire établir des papiers comme le certificat de nationalité, le casier judiciaire, et bien d'autres documents. Les populations vulnérables – et même moyennes - font également les frais de sous-estimation et d'intimidation de la part des personnels judiciaires dans leurs démarches de sollicitation de la justice. Ce sont autant d'éléments relevés en boucle par les participants, comme étant constitutifs d'obstacles à l'accès des populations vulnérables à la justice.
Renouveau de la justice voulu, il faut, selon les participants à cet atelier, faire en sorte que les citoyens n'aient pas peur de la Justice, mettre en place un service véritablement accueillant à l'entrée des juridictions, autoriser la saisine verbale des juridictions, faciliter l'établissement des actes juridiques au sein des juridictions, vulgariser l'information sur l'existence du fonds d'assistance judiciaire, redynamiser les tribunaux départementaux, mettre les technologies de l'information et de la communication à profit pour faciliter l'accès à la justice, former les jeunes titulaires de la maîtrise en droit à l'exercice des fonctions d'auxiliaires de justice, éclater la concentration des auxiliaires de justice que l'on constate à Ouaga et à Bobo seulement, faciliter l'accès des journalistes à l'information judiciaire non-compromettante.

Ont aussi été suggérées, la création de Tribunaux de grande instance (TGI) dans chaque arrondissement des villes de Ouaga et de Bobo, et la création d'autres Cours d'appel. Mais déjà, a-t-on appris, les travaux de construction des locaux d'une nouvelle Cour d'appel à Fada N'Gourma sont en cours, et un autre TGI à Ouaga est créé, sauf qu'il ne dispose pas encore de locaux.
Il s'agit là, de propositions de solutions aux maux de la justice. Des propositions à même d'être consignées – avec bien d'autres propositions émises dans le cadre d'autres ateliers – dans un ‘'Pacte national pour le renouveau de la justice burkinabè''. Et « tout le monde » doit, de l'avis de la ministre en charge de la Justice, « s'engager » dans la mise en œuvre de ce Pacte.

Fulbert Paré
Lefaso.net

Ai-je Bien vécu mon temps de carême ?

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Le jour approche où nous allons célébrer la solennité des solennités, « le premier jour de la semaine », le jour de Pâques. C'est la plus grande fête des chrétiens. On comprend alors qu'il faille la préparer pendant des semaines. On comprend également que la tristesse puisse habiter parfois les cœurs qui n'ont pas pu tenir parole. Mais faut-il vraiment baisser la garde parce qu'on a failli à la promesse faite à Dieu de changer de vie ? Faut-il croire qu'on a raté son carême ?

Pour n'avoir pas tenu aux bonnes résolutions prises en vue de bien vivre le temps de carême, je suis peut-être triste ces jours-ci, où le compte à rebours a commencé, qui me conduit inexorablement vers Pâques. Face au tentateur en effet, j'ai peut-être sans le savoir, négocié, cherchéà atténuer, oublié ou manqué de fermeté, pour aller jusqu'au bout de l'exécution des promesses faites au Seigneur de changer de vie. Je viens de faire ainsi l'amère expérience de ma cuisante incapacitéà me tenir propre et digne face à ce Dieu qui m'aime malgré tout. Comment puis-je douter en effet qu'il m'aime, s'il a osé offrir sur la croix son fils, pour le salut d'hommes et de femmes, incapables de lui dire oui fermement et définitivement ?
Le soir de l'arrestation de Jésus, Pierre avant chacun de nous avait fait une belle promesse au Seigneur : « même s'il faut que je meure avec toi Seigneur, je ne te renierai pas » (Matthieu 26.35). La suite, nous la connaissons. Puis avant que le coq chante, c'est-à-dire avant même que les premiers rayons du soleil pointent et qu'un jour nouveau se lève, celui qui avec fracas avait promis de rester avec son Seigneur, se surprend d'y être revenu jusqu'à trois fois déjà ! L'écriture dit qu' « il partit en pleurant amèrement ». Sans doute était-il retournéà son entreprise de pêche d'où Jésus l'avait appelé, avec la maussade conviction dans l'âme que c'était fini pour lui, et de se demander comment Dieu pourrait-il croire encore en lui ?

Si vous êtes à ce niveau de questionnement comme moi, laissez-moi vous dire que vous êtes en train de réussir votre carême. En définitive, celui-ci n'est-il pas un temps d'entraînement qui nous est donné pour acquérir le goût et la technique pour lutter contre Satan et ses embuches ? Il faut que nous puissions nous départir d'une certaine logique de « tunellisation », qui fait que souvent nous sommes plus obnubilés par la petite lueur d'une fenêtre que par l'océan de lumière qui nous environne et que nous ne percevons pas. Le temps de carême ne sert que pour nous aider à discipliner notre être pendant quarante jours en vue de mener durant le reste du temps de l'année, une vie qui plaise au Seigneur, parce qu'elle nous aura appris que l'autre, est la route qui nous conduit au Seigneur. Le carême nous est donné pour miser sur le prochain. Ce temps nous enseigne que si nous investissons sur l'autre, surtout sur le pauvre, l'étranger, le mal aimé, le laissé-pour-compte, nous misons à des taux aux intérêts incommensurables. Alors, qui nous interdira même après le carême, de continuer en redoublant d'ardeur dans la mise en application de ces bonnes résolutions prises à l'entame de ce temps dit favorable et qui court vers sa fin ?
Sébastien Antoni, assomptionniste, pense que, dans l'aveu que nous faisons de ne pas être à la hauteur de nos ambitions, nous devons « prendre conscience que nous avons besoin d'être sauvés, parce que nos forces n'y suffiront jamais ». Il explique que c'est cela même qui constitue « le cœur de l'Evangile », et ajoute que « la vraie question n'est pas tant de savoir si mon carême est réussi, mais s'il m'a donné l'occasion de me laisser aimer pour aimer à mon tour ». Ainsi dit, il est encore temps pour réussir son carême, pour aller jusqu'au bout du bien que nous avons promis de rechercher. Bientôt, nous entamerons la dernière ligne droite avec la semaine sainte. La température spirituelle va monter graduellement pour culminer avec le triduum pascal.

Les événements de la Passion selon frère Benoît, « ne célèbrent rien d'autre que ce don total de Dieu qui s'anéantit pour que l'homme puisse exister ». Il faudra donc que nous gardions cela en esprit, pour alors communier avec fruit à ce que nous célébrerons durant ces jours cruciaux pour notre foi. Dans ces dispositions, nous percevrons que la célébration de la Sainte Cène le jeudi saint, va marquer notre marche vers notre « christification », vers une étape où le Christ prendra plus place en notre être. C'est en définitive le but de notre vie. Mettons donc du cœur dans notre travail quotidien comme participation à cette montée vers le Christ. Quant à la célébration de la Passion, nous la vivrons comme la célébration de toutes nos misères humaines assumées par le Christ. Y entrer dans les dispositions de cœur que nous demande notre mère l'Eglise, c'est prendre acte de la « capacité qui nous est donnée d'assumer toutes nos trahisons, nos violences, nos souffrances, nos morts, comme des états passagers dans nos vies, qui ne peuvent nous séparer de l'amour de Dieu ». Elle nous ouvrira alors à la liturgie du Samedi Saint, où le silence nous fera saisir l'infinie petitesse de notre être, sa nudité, son extrême brièveté. En célébrant en effet le samedi saint, l'absence de Dieu dans nos vies, nous saisirons de l'intérieur que cette absence, « loin de nous conduire à la désespérance, creuse en nous le désir de la rencontre et nous permet d'exister » selon les mots du frère Benoit qui nous pose cette question : « Que seraient nos vies si Dieu les envahissait » ? Pour que nous existions, pour que nous parcourions notre chemin en pleine liberté, Dieu se retire, se fait discret, comme la maman qui guette de loin les premières expériences d'autonomie de son enfant. C'est le mot de la célébration du samedi saint. Nous aurons alors l'esprit ouvert à comprendre ce que nous vivrons le dimanche de Pâques, où nous célébrerons la Résurrection, la célébration de la Vie victorieuse de toute mort, qui nous lance l'invitation à choisir jour après jour le chemin de la vie.

Rien ne sert donc de nous attrister parce que nous n'avons pas tenu parole. Pour sûr, Dieu ne nous en veut pas. Au contraire, célébrons ces jours saints qui viennent, non pas en nous faisant violence pour être triste le vendredi Saint, angoissé le samedi Saint ou exalté le jour de Pâques, mais « en habitant les événements habituels de notre vie dans une plus grande profondeur ». Une profondeur qui se réalisera dans le partage avec le pauvre, dans le soin que je porterai à ma famille souvent oubliée, dans le pardon que je refuse de donner, dans le règlement de mes dettes de denier de culte aussi. C'est vraiment avec Dieu que l'adage populaire qui veut qu'il ne soit jamais trop tard pour bien faire prend son sens. Face à nos manquements, Dieu ne nous condamne pas, il nous accorde toujours le temps pour nous ressaisir, parce qu'il croit en nous. Si nous croyons en Lui, alors nous pouvons encore réussir notre carême !

Abbé Joseph KINDA
www.egliseduburkina.org

Conseil national de la transition : L'envoyé spécial de L'Union africaine s'imprègne de l'évolution des «événements »

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Le Président du Conseil national de la transition a reçu en audience, ce 27 mars, l'envoyé spécial de l'Union africaine pour le Burkina Faso. Shérif Sy a échangé avec Edem Kodjo autour des activités de l'Institution, notamment les lois qu'elle a déjà votées. Le visiteur qui s'est dit satisfait, a annoncé que le groupe international de contact pour le Burkina se réunira lundi prochain.

L'envoyé spécial a dit être venu faire un tour d'horizon « approfondi » sur le travail effectué par le Conseil national de transition depuis son installation, en ce qui concerne notamment les lois votées. C'est cela qui permettra de « juger » de l'évolution de la transition depuis qu'elle a débuté.

Cette audience de l'envoyé spécial de l'Union africaine prépare la réunion du groupe international de contact. Il se réunira le lundi prochain(30 mars) à Ouagadougou. « Nous passerons en revue le travail qui a été fait et nous essayerons d'avoir certaines perspectives sur la façon dont les choses vont s'organiser, parce que l'objectif essentiel de cette transition, c'est d'organiser des élections pour que des institutions définitives soient mises en place avant la fin de cette année ».

Mais en attendant, Edem Kodjo a « personnellement » trouvé le bilan de la transition positif. Selon lui, rien ne l'empêche d'aller de l'avant. C'est donc du ressort de la communauté internationale « de faire en sorte qu'en aucun moment, il n'y ait des couacs, mais que tout aille bien, que les moyens internationaux soient mobilisés, que les élections se tiennent dans de meilleures conditions » a-t-il ajouté.
C'est en novembre que Edem Kodjo a été nommé envoyé spécial de l'Union africaine pour le Burkina Faso par la Présidente de l'Union africaine. L'ancien premier ministre togolais coordonne les efforts conjoints de l'Union africaine, de la Communautééconomique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et des Nations unies, pour une transition apaisée devant aboutir à des élections démocratiques.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Journée de l'Eglise adventiste 2015 : Des dons de matériels médicaux aux sapeurs pompiers à l'affiche

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Le 21 mars de chaque année est décrété par l'Eglise adventiste du septième jour la journée globale de la jeunesse adventiste. Une journée, au cours de laquelle, les fidèles de cette religion se mobilisent pour poser des actes de bonté et de générositéà l'endroit des populations vulnérables. Pour la troisième année consécutive, les adeptes de cette Eglise ont sacrifiéà la tradition en remettant des consommables médicaux à la Brigade nationale des sapeurs pompiers.

Il était 9h 20 mn, ce samedi 21 mars 2015 lorsque les membres de l'Eglise adventiste, en file indienne, des plus petits aux adultes, quittent leur lieu de culte pour rejoindre le siège de la compagnie des sapeurs pompiers. De l'avenue Mogho Naba Koom I à l'avenue Mgr Thévenoud en passant par celle de la Cathédrale, l'on pouvait lire sur des banderoles des messages estampillés « jeunes adventistes du Burkina Faso, pour aider, secourir, sauver et prier » ou encore « Nous soutenons nos sapeurs pompiers pour sauver des vies » sous les sonorités distillées par une fanfare ayant assurée l'animation tout le long du trajet.

Le cross comme facteur de sensibilisation sur le code de la route

Mais pourquoi initier un cross pour aller faire des dons ? A cette question, Serge Souma, directeur de la jeunesse adventiste du district de Ouagadougou répond en ces termes : « le cross vise à sensibiliser la population à respecter non seulement le code de la route mais aussi à soutenir les sapeurs pompiers qui œuvrent jour et nuit pour sauver des vies ».

C'est la troisième fois que l'association qu'il dirige organise une telle activité. Une activité qui, selon lui, a été initiée par les responsables de l'Eglise adventiste à l'échelle mondiale et au cours de laquelle « nous sommes invités à mobiliser les jeunes pour mener les actes de bonté et de générosité», a-t-il indiqué.

Le matériel médical remis aux sapeurs pompiers est composé de 100 litres d'alcool et de 30 000 gants. La valeur de ces dons s'élève à plus d'un million de FCFA. Pour le directeur de la jeunesse adventiste, le choix de cette structure s'explique par le fait que les sapeurs pompiers font des sorties régulières sur le terrain. De ce fait, ils ont besoin de ce matériel pour exercer leur métier. Le pasteur du district des églises adventistes de Ouagadougou, Amos Sougrinoma Kougwindiga ajoute, pour sa part, que si les fidèles de son église se sont retrouvés au siège de la compagnie des sapeurs pompiers, « c'est pour les accompagner, exprimer notre reconnaissance à leur endroit pour le bien qu'ils font à certains de nos frères qui se trouvent dans des situations difficiles », a-t-il mentionné.

Ce matériel médical vient à point nommé pour les sapeurs pompiers, car comme l'a relevé le lieutenant Issa Ouangrawa, commandant de la première compagnie des sapeurs pompiers, «Ça va nous aider beaucoup parce que ce sont des gants à usage unique que nous allons utiliser pour nous protéger individuellement dans le cadre des accidents de la circulation. L'alcool va contribuer à désinfecter nos matériels après les interventions. Ce sont des gestes que nous encourageons ». Par ailleurs, le lieutenant Issa Ouangrawa, a, au nom de sa hiérarchie, inviter toute personne animée par cette même bonne volontéà emboîter le pas de l'Eglise adventiste.

L'Eglise adventiste : savoir allier prière et acte de générosité

Qu'il s'agisse du top départ du cross au siège de l'église à la remise symbolique du consommable médical, les fidèles n'ont pas voulu se démarquer de leur vocation principale qui est l'évangélisation. D'où des séances de prière qui ont entrecoupé la cérémonie. La philosophie de cette Eglise, d'après Amos Sougrinoma Kougwindiga, pasteur du district des églises adventistes de Ouagadougou, « c'est de répandre l'amour de Dieu dans le monde entier et Ouagadougou en particulier. L'action de ce matin entre en droite ligne avec notre rêve qui est le bien être de l'Homme ».
La jeunesse adventiste n'entend pas s'arrêter en si bon chemin car selon leur premier responsable, au-delà de la prière, les actes posés leur rappellent constamment le samaritain dans la parabole relatée par le Seigneur Jésus incitant les uns et les autres à aimer leurs prochains.

Eric OUEDRAOGO
Pour Lefaso.net

Nominations au Conseil constitutionnel : Un acte « inconstitutionnel » selon la Société Burkinabè de Droit Constitutionnel

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La Société Burkinabè de Droit Constitutionnel (SBDC) a animé une conférence de presse ce jeudi 26 mars, au siège même de l'organisation. Objectif, attirer l'attention de l'opinion publique et des autorités de la Transition sur les violations de la Constitution et des actes allant à l'encontre de l'esprit de la Charte de la Transition. Ils dénoncent aussi la conduite de la Transition.

« En tant que constitutionalistes, nous ne pouvons pas nous taire sur les manquements des autorités vis-à-vis de la constitution, garante de notre démocratie », c'est ce qui a justifié l'organisation de la conférence de presse selon le Pr Abdoulaye Soma.

Les nominations de membres au conseil constitutionnel par délibération en conseil des ministres du 25 mars 2015, puis par décret présidentiel, constituent entre autres, les actes pointés du doigt.

Pour les constitutionnalistes, le décret portant nomination de membres au Conseil constitutionnel est contraire à la Constitution. Selon eux, il y a vice de procédure en ce que le pouvoir de nomination de membres du constitutionnel par le Président du Faso est un pouvoir propre. Un pouvoir dont l'exercice n'a pas à faire l'objet d'une délibération en Conseil des Ministres.

Ce décret est inconstitutionnel pour, en outre, « violation du principe de la séparation des pouvoirs », en ce qui concerne le cas de Bouraima Cissé. En effet, M. Cissé a été, préalablement au décret du président du Faso, nommé par le président du Conseil national de la Transition par la décision n° 045/CNT/PRES du 10 février 2015. Par son décret nommant Bouraima Cissé, le président du Faso a, selon les membres de la SBDC, commis une usurpation du pouvoir constitutionnel autonome de nomination du président du CNT.

Un conseil constitutionnel sans constitutionalistes

Les dernières révisions constitutionnelles de 2012, imposent aux autorités de nomination, d'intégrer certaines personnalités ayant des qualités techniques en matière constitutionnelle. Pour les membres de la SBDC, « ces nominations violent la lettre et l'esprit de la Constitution et de la Charte de la Transition en ce que des personnes nommées ne remplissent pas les critères techniques nécessaires pour constituer une juridiction constitutionnelle apte à garantir un meilleur encadrement constitutionnel de notre démocratie ».
Faire une commission de réformes constitutionnelles sans aucun constitutionaliste des universités publiques, experts du domaine, serait comme « demander à un magistrat aussi doué soit-il dans son domaine, de faire une intervention chirurgicale ».

L'objectif de la Transition étant, selon le Professeur Soma, de construire une société burkinabè démocratique stable, « la contribution d'une juridiction constitutionnelle compétente et performante, apte àéliminer les déchets techniques dans la gouvernance démocratique » s'impose.

Pour ce faire, il importe, selon les membres de la SBDC, que le président lui-même décide de retirer son décret et de le reprendre en suivant les formes indiquées par la constitution et en tenant compte de l'intérêt supérieur de la Nation. Du reste, précisent-il, la possibilité est aussi offerte à tout acteur de la société civile, d'engager une action en justice pour obtenir l'annulation dudit décret.

Les contradictions du gouvernement

La SBDC souligne la contradiction des actes des autorités de la transition qui, il y a à peine quelques jours de cela, relevaient de leurs fonctions des ambassadeurs et le président du Conseil constitutionnel pour des raisons de limite d'âge et qui nomment des retraités comme membres du Conseil constitutionnel. « Il se cache d'autres logiques derrières les nominations que celles des intérêts de la nation », conclut la SBDC.

Diallo Aïssatou (stagiaire)
Lefaso.net

Littérature : Songré Etienne Sawadogo reçoit une distinction de l'Association des Ecrivains de Langue Française

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« L'Association des Ecrivains de Langue Française »à attribué« la Mention spéciale du jury » du « Grand Prix littéraire d'Afrique Noire » au recueil de poèmes « En Seine majeur(e) » de notre compatriote Songré Etienne Sawadogo, conseiller culturel adjoint à la Délégation Permanente du Burkina Faso auprès de l'Unesco.

Le « Grand prix », est revenu au romancier d'origine camerounaise Eugène Ebodé pour son livre intitulé« Souveraine Magnifique » qui traite du génocide que le Rwanda a connu en 1994.

Les distinctions littéraires ont été remises, le 24 Mars dernier, à l'OIF en présence des Ambassadeurs du Burkina Faso et du Rwanda en France ainsi que d'un public d'écrivains, de critiques littéraires, de journalistes et d'éditeurs.

C'était au cours d'une cérémonie solennelle placée sous le haut patronage de Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie.

L'ouvrage de Songré Etienne Sawadogo porte entre autres sur les valeurs humaines comme la fraternité, l'amitié, le devoir de solidarité, la tolérance, le refus du totalitarisme ou encore la résilience.

Le recueil a été préfacé par l'illustre écrivain et poète, Me Fréderic Titinga Pacéré, et la critique littéraire Nathalie Philippe.
Il a été publié en Avril 2014 aux Editions l'Harmattan, à Paris.

« L'Association des Ecrivains de Langue Française » a vu le jour en 1926. L'Association décerne le « Grand Prix littéraire d'Afrique noire » depuis 1960.

Sources : L'Harmattan


Pâques 2015 : Programme des célébrations au sanctuaire Notre Dame de Yagma

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Vendredi 27 mars
- 05 h 00 : Chemin de croix
- 6h00 : Célébration eucharistique – Laudes
- 9h00 – 10h30 : Ecoute – confession
- 11h00 : Célébration communautaire du sacrement des malades à la GM suivi du milieu du jour
- 13 h00 : Célébration eucharistique GM

Possibilité de pèlerinage organisé avec messe à 21h00.

Samedi 28 mars
- 8h00 : Nettoyage de la Basilique par la Légion de Marie, suivi de la messe

Dimanche des Rameaux 29 mars
- 8h00 : Célébration eucharistique (Procession du podium à la BNDY)

Lundi saint : programme du jour

Mardi saint : programme du jour

Mercredi Saint 1er avril
- 9h00 – 10h00 : Ecoute – Confession des malades
- 10h00 – 11h30 : Célébration communautaire du sacrement des malades à la grotte Mariale
- 11h30 : message de carême du Pape
- 12h30 : office du milieu du jour
- 13h00 : Célébration eucharistique

Jeudi Saint 02 avril
- 12 h00 : Chapelet - Milieu du jour
- 13 h 00 : Célébration eucharistique dans la BNDY
- Procession eucharistique jusqu'à grotte mariale, Adoration (cf programme de rotation des comités du SNDY jusqu'au lendemain à 4h30).

Vendredi Saint 03 avril
- 05 h 00 : Chemin de croix
- 06h30 : 1er jour de la Neuvaine à la Divine Miséricorde – prière personnelle
- 09h 00 -11 h00 : Ecoute – Confession
- 12 h 00 : Chapelet
- 13 h 00 : Célébration de la passion dans la BNDY
- 19h00 : Vêpres

Samedi Saint 04 avril
- Silence de contemplation des mystères du Christ avec Marie, Notre Dame de Yagma
- 08 h 30 : Laudes – suivi du rosaire
- 11 h 00 : 2ème jour de la Neuvaine à la Divine Miséricorde.
- 20h00 : vigile pascale

Dimanche 05 avril : Pâques
- 09 h 00 : Laudes
- 10 h 00 : Célébration eucharistique dans la BNDY

Lundi 06 avril :
- 08 h 00 : Neuvaine à la Divine Miséricorde
- 09h00 : Célébration eucharistique

Mardi 07 avril
- 09 h 00 : Neuvaine à la Divine Miséricorde
- 10h00 : Célébration eucharistique

Mercredi 08 avril
- 11h 00 : Neuvaine à la Divine Miséricorde
- 12h00 : Milieu du jour
- 13h00 : Célébration eucharistique

Jeudi 09 avril
- 09 h 00 : Neuvaine à la Divine Miséricorde
- 10h00 : Célébration eucharistique

Vendredi 10 avril, vendredi de l'octave (8ème jour de la Divine Miséricorde)
- 11h00 : Neuvaine à la Divine Miséricorde
- 12h00 : Milieu du jour
- 13h00 : Célébration eucharistique

Week-end de la Divine Miséricorde, des bénévoles et des bienfaiteurs
Samedi 11 avril

- 8 h 30 : Laudes
- 9 h 00 : Chapelet des mystères joyeux animé par les autres bénévoles
- 10 h 00 : Célébration eucharistique GM
- 11 h 30 : causerie sur l'animation du SNDY
- 12 h 30 : Milieu du jour + Repas
- 15 h30 : 9ème jour de la neuvaine +Enseignement et Méditation personnelle
- 16 h 00 : suite causerie
- 18 h 00 : Visite au Saint Sacrement
- 19 h 00 : Vêpres
- 20h00 : Repas
- 21 h 00 - 00 h 00 : films + séquences
- 00 h 00 : Repos

Dimanche de la Divine Miséricorde 12 avril

- 06 h 30 : Réveil
- 07 h 00 : Petit déjeuner
- 08 h 30 : Laudes – Méditation personnelle
- 10 h 00 : Célébration eucharistique dans la BNDY
- 12 h 00 : Milieu du jour
- 12h30 : Repas
- 15 h 30 : Mot de clôture - Vêpres - Départ

NOTRE DAME DE YAGMA, NOUS VOUS INVOQUONS, PRIEZ DIEU AVEC NOUS ET POUR NOUS

Le Recteur

Certificat en médecine conseil d'assurance maladie : comment lutter contre les pratiques frauduleuses par la gestion des risques en assurance maladie.

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Le contrôle médical concourt, aux côtés des professionnels de santé, à un meilleur fonctionnement du système de santé. Le contrôle médical dont l'une des missions est de vérifier la conformité des prescriptions et de la dispensation des soins médicalement requis, de vérifier la validité des prestations au plan technique et médical et de constater, le cas échéant, les abus et fraudes en matière de prescription, de soins et de facturation.

Objectifs de la formation
La gestion des risques en assurance maladie est un vaste programme destinéà rationaliser médicalement les dépenses de santé, à lutter contre l'abus et la fraude et àériger le contrôle médical en un instrument intelligent d'achat averti des prestations et un outil moderne en matière de gestion de l'accès aux prestations.

Public visé
Médecin, Pharmacien, Dentiste Responsables, collaborateurs et médecins conseils souhaitant acquérir une vision globale de la fonction, et toute personne impliquée dans la mise en oeuvre du plan de gestion des risques.

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Bulletin d'inscription à remplir, scanner et renvoyer à contact@afrique-competence.com

Contact : +226 66 39 33 99 / 63 00 66 43

Forum culture et emplois du Larlé Naaba Tigré : 48 heures d'échanges pour une meilleure prise de conscience des plus jeunes

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Le Forum culture et emplois se tient les 27 et 28 mars 2015 au Palais de la Culture Jean Pierre Guingané de ouagadougou. Initiative conjointe de trois associations que sont l'Association Belwet, l'Association pour un développement durable intégré (A2DI) et le Réseau des jeunes pour l'intégration africaine (RJIA), il promet de mobiliser jeunes, femmes et hommes pour un échange sur la double problématique de la culture et de l'emploi, mais surtout pour un partage d'expériences pour une jeunesse plus consciente.

A l'origine de ce forum, deux promesses faites par Son Excellence le Larlé Naba Tigré le 28 février dernier lors des 25 ans de son règne : offrir des céréales à des personnes nécessiteuses et créer un cadre d'échanges sur le binôme Culture/ emploi. La première a été tenue (119 tonnes offertes), restait la seconde. C'est désormais chose faite. Ce samedi marquait l'ouverture officielle du forum. Deux responsables de premier rang de grandes structures privées de la place comme Co parrains, le ministre de la culture et du tourisme (Représenté par son Directeur de Cabinet) et le ministre de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi comme Co- présidents, c'est ce dernier justement qui a donné le top de départ du forum. Un forum qui verra se succéder pour les communications, des personnalités triées sur le volet. Un échange d'expériences vécues en matière d'emploi, mais aussi des thèmes bien à propos comme « Identité et développement » avec le Professeur Laurent Bado, « Valeurs traditionnelles et emploi » avec le Larlé Naaba Tigré, « Emploi et cohésion nationale », « Emploi qualifié et formation professionnelle au Burkina Faso », « Entreprenariat et auto- emploi des jeunes et des femmes ».

Manger à la sueur de son front

« Cette initiative du Larlé Naaba va en droite ligne des préoccupations du gouvernement », a laissé entendre Dr Salifou Dembélé en charge du département de la jeunesse et de l'emploi. Le ministre Dembélé qui ne doute pas que ce partenariat public- privé contribue à l'éveil de conscience de la jeunesse car pense t- il, « Une jeunesse qui n'est pas sensibilisée, une jeunesse qui n'est pas responsabilisée ne pourra jamais arriver à hisser le Burkina Faso sur les fonts baptismaux du développement ». Pour le Larlé Naaba Tigré, cette jeunesse ne devra pas perdre de vue les valeurs essentielles de notre société. Des valeurs qui à son avis, placent le travail au centre. « On dit que nous sommes des hommes intègres parce que le jeune homme ou la jeune fille ou l'Homme tout simplement ne devrait pas s'inviter au repas s'il n'a pas exécuté une tâche quotidienne. Si vous n'êtes pas parti au puits, au champ, à la garde des animaux, en voyage ou en mission quelconque, vous ne devez pas vous asseoir sous l'ombre de l'arbre de la maison ou sortir de votre case pour aller tremper votre main dans le plat familial. C'est pour cela qu'on dit que nous sommes le pays des hommes intègres. Parce que chacun mange à la sueur de son front. Ça c'est culturel ». Le travail, rien que le travail, il l'a répétéà souhait.

35 poules et 5 coqs pour se faire 100 000 fcfa par mois

A ce forum et pour rester dans la thématique, il sera aussi question du modèle avicole 35- 5 du Larlé Naaba Tigré. « C'est 35 poules et 5 coqs qui permettent d'avoir un revenu mensuel de 100 000 fcfa au bout d'un an de pratique. Si vous faites 12 mois, à partir du treizième mois vous allez avoir 100 000 fcfa si vous êtes seul. Si vous êtes deux, chacun peut avoir au moins 50 000 fcfa. C'est tellement simple, vrai et scientifiquement prouvé que nous allons inviter les éventuels postulants à Dapelogo pour voir comment ce modèle- là est mis en œuvre », a expliqué le ministre du Chef suprême des moosés. Pour le ministre Dembélé, « Ce modèle permettra sans doute de créer beaucoup d'emplois, et surtout de générer des revenus conséquents, et contribuera ainsi à réduire la pauvreté dans notre chère patrie ».
En attendant, cette première journée a déroulé normalement son programme avec entre autres la cérémonie d'ouverture et sa part de panels. La journée de samedi elle s'annonce essentiellement consacrée à l'échange d'expériences, afin que les plus jeunes apprennent de leurs devanciers.

Samuel Somda
Lefao.net

Elections présidentielles 2015 : Vers une candidature unique des partis sankaristes

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Maintes fois annoncée et maintes fois reportée, la convention d'union du mouvement sankariste se tiendra finalement du 25 au 26 avril 2015 à Ouagadougou. L'annonce a été faite ce 27 mars au cours d'une conférence de presse organisée au Centre national de presse Norbert Zongo. Elle était animée par des membres de la société civile sankariste, du Front progressiste sankariste (FPS), de l'Union des révolutionnaires du Faso (UREFA) et de PRIT-Lanaya... Mariam Sankara, veuve de Thomas Sankara, est annoncée à Ouagadougou à l'occasion.

Cette convention se veut un large rassemblement des forces politiques et citoyennes au-delà des partis politiques sankaristes. Avec en ligne de mire les élections présidentielles, mais aussi celles législatives et municipales à venir. La convention annoncée « a pour vocation de rassembler les sankaristes de partout, de leur donner la parole autour d'un projet unique de société d'inspiration sankariste, seule et véritable alternative pour le Burkina. Ces retrouvailles entre sankaristes doivent permettre de déboucher sur un programme politique innovant pour les élections présidentielles et législatives prochaines », a précisé la présidente du comité d'organisation, Germaine Pitroipa.

Ce cadre d'échanges permettra donc de matérialiser l'engagement des acteurs politiques et de la société civile sankariste, montrer le sankarisme « sous un jour nouveau », revisiter et actualiser la vision, les valeurs et les idéaux de la révolution démocratique et populaire.

Et de cette convention sortira le nom du candidat unique des partis sankaristes pour l'élection présidentielle du 11 octobre 2015. Car, ceux- ci disent avoir pris conscience de la nécessité de s'unir pour constituer une véritable force politique à même d'occuper le fauteuil de Kossyam. Mieux, les partis et mouvements d'obédience sankariste veulent effacer définitivement cette image de division et de querelles personnelles à répétition en leur sein.C'est pourquoi, ils promettent de travailler sur un projet de société sankariste au cours de ce conclave de la grande famille sankariste. Projet que tous défendront au cours des échéances électorales à venir. Les animateurs de la conférence de presse annoncent même l'éventualité d'une liste commune pour les élections législatives et municipales à venir.
En tous les cas, les objectifs de cette convention sont clairs. Il s'agit entre autres de :
- créer les conditions d'un consensus sur les modalités de participation de l'ensemble du mouvement sankariste et révolutionnaire aux futures élections ;
- s'accorder sur la désignation d'un candidat unique pour l'ensemble des sankaristes et des autres révolutionnaires pour l'élection présidentielle ;
-élaborer un plan d'action pour les élections de 2015 et 2016 ;
- créer une force politique sankariste unifiée.

Le contexte a changé au Burkina. Et, les sankaristes semblent l'avoir compris en allant vers l'union. Ainsi, partis politiques, mouvements citoyens et personnes ressources se réclamant de l'idéal de Thomas Sankara ont convenu d'enterrer la hache de guerre pour se parler franchement. Cette convention est placée sous le patronage de Madame Mariam Sankara qui y participera en tant que personne ressource. D'autres personnes ressources notamment des compagnons de la révolution d'août 1983 sont également attendues.
« Les grands hommes se révèleront à partir de cette convention. Nous allons faire démentir tous ceux qui pensent que le sankarisme est maudit », assure la présidente du comité d'organisation.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Pré-revue 2015 de la SCADD : un diagnostic technique avant le rendez-vous annuel

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Le Comité national de pilotage de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (CNP/SCADD) a tenu ce vendredi, 27 mars 2015 à Ouagadougou, une session ordinaire en vue de finaliser le bilan de la mise en œuvre de la SCADD en 2014 et jeter les perspectives 2015-2018.

Cette pré-revue qui est un moment de travaux techniques préparatoires de la revue annuelle de la SCADD vise principalement à apprécier le projet de rapport de performance de cet instrument de l'année écoulée, le projet de matrice de performance pour les trois ans à venir.

C'est une étape qui précède la revue annuelle de la SCADD et répond au souci de rationaliser le processus de suivi et d'évaluation.
Le rendez-vous de cette journée a donc apprécié le projet de rapport de performance de l'année 2014 et le projet de matrice de performance 2016-2018 avant leur examen et validation par la revue annuelle qui aura lieu du 30 avril 2015.
Pour le secrétaire général du ministère de l'économie et des finances, Justin Nikiéma, président de la rencontre, les ajustements proposés pour l'année en cours sont justifiés, d'autant plus que la crise de fin octobre dernier et la transition en cours ont eu des conséquences sur l'exécution des actions programmées en 2014 et sur les prévisions de l'année 2014.

Cependant, avoue-t-il, qu'il y a des insuffisances mais qui ne sont pas imputables à cette conjoncture. Elles sont constatées dans la planification, la budgétisation, le suivi-évaluation des activités, la passation et l'exécution des marchés publics. « C'est dire que nos capacités respectives de planification ou d'anticipation demeurent en-deçà des ambitions de croissance accélérée et de développement durable affichées depuis 2011 », a-t-il reconnu.

Les acteurs ont donc examiné la mise en œuvre des mesures et actions programmées en 2014, défini les perspectives pour les années 2015 et 2016, en vue d'une finalisation des documents en prélude au rendez-vous annuel de revue de la SCADD.

Au cours de la rencontre, le directeurs régionaux de l'économie et de la planification ; l'association des régions du Burkina, des municipalités du Burkina ; le secteur privé ; la société civile ; les partenaires techniques et financiers etc., sont intervenus sur la présentation des projets de rapport de performance de l'année 2014 et de matrice de performance 2016-2018 de la SCADD par le Secrétariat technique national de la SCADD.

Selon les dispositions, la pré-revue et la revue annuelle de la SCADD se tiennent respectivement, aux mois de mars et avril, les revues sectorielles et régionales annuelles, aux mois de janvier ou février et les revues sectorielles régionales à mi-parcours, au mois de juillet.
Pour mémoire, la SCADD tire ses fondements de la vision « Burkina 2025 », qui ambitionne de faire du Burkina « une nation solidaire, de progrès et de justice, qui consolide son respect sur la scène internationale ».
A travers des cycles quinquennaux, dont le premier couvre la période 2011-2015, la SCADD entend contribuer à la réalisation de cette vision.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Changements climatiques : En attendant la conférence de Paris, le Burkina se mobilise

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Paris, la capitale française abritera du 30 novembre au 15 décembre 2015, la 21e Conférence des parties (COP 21) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). A jour J-249 de ce grand événement, le Burkina Faso travaille à pieds d'œuvre pour ne pas jouer un simple rôle de figurant. Ainsi, à travers le SP/CONEDD (Secrétariat Permanent du Conseil National pour l'environnement et le Développement Durable), le Ministère de l'environnement et des ressources halieutiques a convié les Hommes de médias à une rencontre pour les interpeller sur la contribution que ceux-ci pourraient apporter dans la lutte contre le fléau qui menace la planète toute entière : les changements climatiques. C'était ce jeudi 26 mars 2015 à Ouagadougou.

Canicules, sécheresses, inondations, crises alimentaires, cyclones… la liste est longue. Eh bien, tous les pays, qu'ils soient riches ou pauvres, en sont victimes. Les changements climatiques n'ont donc pas de limites. Et face à la profusion des discours « volatiles » qui ont toujours émaillé les grandes rencontres, il est temps que la planète parle d'une même voix et agisse immédiatement. La Conférence des parties (COP), 21e du genre qui se tiendra cette année à Paris, aura pour objectif principal d'aboutir à un accord international pour contenir le réchauffement de la terre en deçà de 2°C. En prélude à ce grand rendez-vous sur le climat, le Burkina Faso à travers le ministère en charge de l'environnement, a établi une feuille de route qui prévoit des rencontres d'échanges avec tous les acteurs clés de la lutte contre le dérèglement climatique. Après donc, les partenaires techniques et financiers, c'était au tour des hommes et femmes de médias d'être alerté sur le rôle crucial qu'ils ont à jouer. La cérémonie présidée par le ministre Saïdou Maiga, a connu la présence de l'Ambassadeur de France, Gilles Thibault et celle du ministre de la communication, chargé des relations avec le Conseil national de la transition, porte-parole du gouvernement, Frédéric Nikièma.

Les attentes de Paris

« Il nous faut donc agir vite, ensemble, avec efficacité en faisant montre d'écoute, d'ambition et d'esprit de compromis », dixit le diplomate français à l'assistance. Par extension, ce cri de cœur s'adresse aux Etats qui se réuniront pour la Conférence de Paris. La question du climat n'étant pas qu'une affaire de pouvoirs publics, les OSC, les ONG, les entreprises et même les collectivités locales doivent mettre leur main à la pâte. Il y va de l'intérêt de tous. Les médias, eux doivent participer de l'information, de la formation et de la sensibilisation des populations sur les questions relatives aux changements climatiques. C'est fort de ce rôle cardinal qu'ils jouent dans la societé que les journalistes et communicateurs doivent être avant tout des « ambassadeurs » avertis sur les enjeux de la conférence de décembre prochain. Cette dernière reposera sur quatre piliers, selon Gilles Thibault. Il s'agira d'abord pour tous les Etats, de trouver un accord juridique, ambitieux, contraignant et surtout durable. Ensuite, il sera demandé aux Etats de donner en terme chiffré les efforts qu'il compte fournir pour lutter contre le changement climatique (INDC). Ainsi, la question du financement sera une étape cruciale dans les échanges car la création d'un fond vert de 100 milliards de dollars par an est prévue d'ici à 2020. Enfin, un agenda de solutions sera fait car les collectivités locales, les entreprises, les organisations de la société civile et les organisations non-gouvernementales doivent aussi venir en aide aux Etats.

De l'échec des conférences antérieures

Selon le dernier rapport du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), les changements climatiques s'expliquent à 95% par l'action de l'Homme. Des pays comme les Etats-Unis et la Chine qui représentent plus de 40 % des émissions de CO2 de la planète sont souvent les plus réticents lorsqu'il est question de réduction des gaz à effet de serre. L'on se souvient encore de l'accord sans ambitions et sans contraintes qui naquit à l'issue du sommet de Copenhague en 2009 car il ne prolongeait pas le protocole de Kyoto initié lors de la COP 3 en 1997 et qui était censé prendre fin en 2013. C'est ce qui ressort de la communication que M. Semdé Idrissa, Point focal National sur les changements climatiques, a livrée aux journalistes en retraçant l'historique de la CCNUCC. Quant au Conseiller technique du ministère de l'environnement, Samuel Yéyé, il a abordé dans son exposé l'évolution des négociations de Genève depuis la COP 20 de lima en 2014. L'objectif de cette rencontre était de limiter la hausse de la température de la planète à 2°C, ce qui implique de réduire de 40 à 70% les gaz à effet de serre d'ici 2050. Mais vu que les Etats ne veulent faire aucun compromis, au regard des enjeux économiques et de développement, l'espoir est porté sur Paris, la capitale française.

Mais attendant de s'y rendre, le Burkina Faso s'active pour prendre part à des rencontres de haut-niveau en Afrique et à l'extérieur. Toute chose qui lui permettra, de se faire attendre dans le concert des grandes Nations. Aussi, les autorités en charge de l'environnement ont prévu des rencontres d'échanges avec les départements ministériels, les OSC, puis le Conseil national de transition.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

Enrôlement biométrique : la CENI invite les populations de la zone 3 à s'inscrire sur les listes électorales

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Le président de la Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) informe le public que l'opération de révision exceptionnelle des listes électorales se poursuit dans la zone 03 du 31 mars au 06 avril 2015. La zone 03 regroupe les provinces du Boulkiemdé, Sanguié, Sissili, Ziro, Bougouriba, Ioba, Noumbiel et Poni.

Il rappelle à tous ceux qui remplissent les conditions légales pour se faire enrôler sur les listes électorales que l'inscription est individuelle, volontaire et libre. Pour ce faire, ils doivent se présenter physiquement devant l'operateur de Kit, munis de l'une des pièces visées à l'article 52 du Code électoral qui stipule :« pour justifier son identité, l'électeur produit l'une des pièces suivantes : acte de naissance ou jugement supplétif d'acte de naissance, Carte nationale d'identité Burkinabè…».

Par conséquent, aucune autre pièce telle que le passeport, le permis de conduire, le livret de famille, etc, ne peut être acceptée par l'opérateur ; n'insistez pas !

Pour le Président et par Délégation
Le Secrétaire Général

Dramane Ernest DIARRA
Officier de l'Ordre National


Enrôlement biométrique : le président de la CENI appelle au respect des textes en vigueur

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Le président de la CENI ayant été informé que certains individus tentent de se faire enrôler en dehors de leur circonscription électorale, rappelle à tous les acteurs du processus électoral que conformément à l'article 48 du Code électoral, peuvent être inscrits sur les listes électorales :
- tous les électeurs qui ont leur domicile dans le village ou le secteur ou 
qui y résident depuis six mois au moins ; 

- ceux qui ne résident pas dans le village ou le secteur et qui figurent 
depuis trois ans au moins sans interruption au rôle de la contribution des patentes ou qui ont des intérêts économiques et sociaux certains et qui auront déclaré vouloir y exercer leurs devoirs électoraux ;

- ceux qui sont assujettis à une résidence obligatoire en raison de leur fonction ou profession ; 

Par ailleurs aux termes de l'article 59-3) du Code électoral applicable aux citoyens résidant à l'étranger, peuvent être inscrits sur les listes électorales en dehors des périodes de révision :
3) les Burkinabè immatriculés à l'étranger lorsqu'ils reviennent, à titre provisoire, dans leur circonscription d'origine au moins quinze jours avant le scrutin ;
La CENI informe ces citoyens qu'ils peuvent se faire recenser, dans le délai légal, à son siège à Ouagadougou.
Le Président de la CENI sait compter sur chaque acteur du processus électoral pour le respect strict de ces dispositions en s'abstenant de transporter des électeurs de diverses origines, susceptible d'être à l'origine de troubles pouvant mettre à rude épreuve la paix sociale si chère à notre pays.
Pour le Président et par Délégation Le Secrétaire Général
Dramane Ernest DIARRA
Officier de l'Ordre National

Secteur 26 de Bobo : Des habitants ont envahi la mairie de l'arrondissement n°5

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Ce vendredi 27 mars 2015, des habitants du secteur 26 de Bobo-Dioulasso ont envahi la mairie de l'arrondissement n°5. Venus pour échanger avec le Haut-commissaire du Houet, ces habitants sont répartis avec la confirmation de la suspension des opérations de lotissements dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Des centaines de personnes ont envahi la mairie de l'arrondissement n°5 de Bobo-Dioulasso. Venu pour rencontrer les principaux leaders des organisations qui luttent dans ce secteur, Jérémie Kouka Ouedraogo, le Haut-commissaire de la province du Houet a été surpris par une grande mobilisation des habitants. Avec tact, il a déploré la désinformation qui a conduit les uns et les autres à faire le déplacement. Après cela, l'homme s'est évertuéà réitérer les propos du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur au cours de la rencontre entre les autorités de la Transition et les forces vives de la région des Hauts-Bassins. Ainsi, il a fait comprendre aux populations que les mesures de suspension des opérations de lotissements sont toujours en vigueur au Burkina et par ricochet à Bobo-Dioulasso. En rappel, le ministre Auguste Barry avait demandé aux attributaires du secteur 26 de ne pas mettre en valeur leur parcelle avant la conclusion des enquêtes qui ont été menées dans cette localité.

« Nous allons arracher les bornes »

Très en colère, de nombreuses personnes ont vociféré leur impatience et les mesures qui s'imposent désormais à elles. Habitant du secteur 26 depuis plus de 20 ans, Ousmane Tiendrébéogo dit être prêt à arracher les bornes si rien n'est fait. Sommé de libérer sa cour familiale par un « corps habillé», Hubert Sanou dit être prêt à se battre pour que justice soit faite. François Kaboré a pour sa part exigé l'arrêt de tous les travaux dans le secteur. Conformément aux directives du ministre Auguste Barry. Constatant que les militaires et les paramilitaires sont les plus déterminés à mettre en valeur les parcelles du secteur 26, il a demandé au Haut-commissaire de prendre les mesures nécessaires pour freiner l'élan des uns et des autres. A défaut de quoi, il a promis de faire respecter la loi…

Ousséni Bancé
Lefaso.net

La BNSP fête son 36e anniversaire avec la population

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A l'occasion de son 36e anniversaire, la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers (BNSP) organise une série d'activités. Ce vendredi 27 mars, était le lancement officiel des journées portes ouvertes à la caserne de la 1ère compagnie. Ces journées portes ouvertes vont se dérouler pendant 72 heures dans l'ensemble des casernes du Burkina.

Ce matin dès l'entrée de la caserne, on peut lire sur un tableau « journées portes ouvertes ». C'est un grand jour, la BNSP fête son 36e anniversaire. Une fois à l'intérieur, nous voyons des pompiers qui s'attèlent aux derniers préparatifs. Nos soldats du feu ont sorti le grand jeu. On déplace une ambulance, on place le matériel dans les ateliers, le tout dans une ambiance musicale.

A 9 heures, la cérémonie commence. Le lieutenant Ouédraogo Chamiratou, commandant adjoint de la 1ère compagnie de la BNSP prend la parole. « Voilà maintenant 36 ans que nous sommes aux côtés des populations pour rendre service et porter secours ». Elle ajoute, ces journées portes ouvertes sont « l'occasion de faire une sensibilisation de masse à la population qui durant 72 heures découvrira l'univers des sapeurs-pompiers d'une part et d'autre part aura un aperçu avec le personnel des gestes de sapeurs-pompiers. »
Puis c'est au capitaine Ouédraogo Francis de dire son mot. Ce dernier a remercié tous les partenaires de la BNSP notamment la Croix Rouge et la Police Nationale, avant de déclarer ouvertes les journées portes ouvertes.

Alors commence une visite guidée dans l'univers des sapeurs-pompiers. Nous entrons d'abord dans le BOT, situéà l'entrée de la caserne. Là nous découvrons un « centre d'appels ». Lorsque l'on compose le numéro secours le 18, c'est dans cette salle que les appels sont reçus et en fonction du type d'urgence, l'appel est transféré au centre de secours territorialement compétent. Ouédraogo Chamiratou explique. « Actuellement, la difficulté principale de la BNSP est dans ce service, dit-elle l'air déçue ». En effet, la brigade possède un auto commutateur qui a une capacité d'une trentaine d'appels pour seulement quatre combinés. Ce qui veut dire que seuls les quatre premiers appels vont passer. Tous les autres seront en attente. Pendant que la BNSP communique avec quelqu'un, s'il y a un autre appel, la personne entendra la tonalité et elle aura l'impression que les pompiers ne décrochent pas.
Ce problème est aussi aggravé par des individus qui appellent le numéro d'urgence juste pour tester leurs numéros, ou encore ceux qui appellent pour faire des blagues.
Plus loin dans la cour, nous découvrons le parc automobile des pompiers et leur utilité : l'ambulance, le désincarcérateur, le fourgon, etc.
Dans un atelier, un pompier explique la procédure à suivre pour éteindre une bouteille de gaz enflammée. « Il ne faut surtout pas paniquer », dit-t-il à un groupe de visiteurs captivés. « Vous mouillez une serpillère, vous passez derrière la bouteille en vous penchant loin des flammes, puis vous les recouvrez avez la serpillère en refermant la bouteille ».

Les ateliers se succèdent et nous découvrons aussi bien la BNSP à travers les différents uniformes exposés et des gestes de premiers secours.
Un tableau en particulier retient notre attention. Elle résume en images, l'ensemble des opérations pour lesquelles les pompiers sont sollicités. Les accidents de la circulation, les incendies, les effondrements, les pendaisons, bébés abandonnés, etc. autant d'images qui invitent à plus de prudence.

Aïssatou Diallo (stagiaire)
Lefaso.net

Médias en ligne : Nécessité de textes spécifiques pour leur régulation

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Un mémoire de Master a été présenté ce 27 mars 2015 à l'Institut des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ISTIC) par Stella Claudya Nana, qu'il convient désormais d'appeler « conseillère en Science de l'information et de la communication ». « Le Cadre d'exercice des médias en ligne au Burkina Faso : cas de Burkina 24 », tel en était le thème.

Absence de textes législatifs. D'entrée de jeu, l'impétrante définit ces médias comme « des organes de presse à part entière qui ne sont édités que sur Internet et dont le contenu n'est accessible que par ce canal. » Et toujours selon elle, ce sont des médias qui prennent de plus en plus de l'ampleur, et ce, depuis les années 1999.

Mais leur évolution ne s'est pas faite accompagner d'une réglementation conséquente ; de sorte que pour l'heure, il n'y a pas de texte législatif portant précisément sur ces médias. C'est alors que Stella Nana souligne « l'urgence qu'il y a à leur trouver une base sur laquelle fonctionner et se réguler. »

Le constat à faire est donc que Burkina 24, comme tous les autres, ne peut pas être réglementé par le Code de l'information actuel du Burkina Faso.

Spécificités. Des différences ont également été relevées entre les médias traditionnels et les médias en ligne. Elles s'observent dans leur canal de divulgation, leur mode de travail et leurs outils, « en gros dans leur cadre d'exercice », résume l'impétrante. Au regard des spécificités des médias en ligne, qui peuvent être considérés comme les parents pauvres des médias, des mesures à leur avantage sont espérées.

Quant à Stella Nana, elle suggère « que la spécificité des médias en ligne soit prise en compte dans les textes qui régulent l'information au Burkina Faso », et « que les organes de législation et de régulation s'inspirent des textes et lois qui ont déjàétéélaborés dans des pays qui ont devancé le Burkina Faso sur ce plan ».

Terrain peu exploré. En termes de difficultés rencontrées sur le terrain de la recherche, elle indique que le terrain est peu exploré, et donc peu connu : « le domaine de l'internet et de la presse en ligne est assez méconnu. Et beaucoup de gens ne le maîtrisent pas, même parmi les journalistes et les enseignants en communication ».

La recherche a encore été rendue plus ardue en raison de l'absence de réglementation. « Il n'y a pas de textes du point de vue du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Quant à l'ARCEP, c'est une autorité qui régule le côté technique, alors que sur internet, il y a un côté technique mais aussi un côté journalisme qui compte beaucoup »

Mot du jury. Le jury dirigé par le Docteur Salif Koala a salué le travail avec la note de 14/20. Pour l'impétrante, la satisfaction ne manque pas au rendez-vous : « C'est un sentiment de soulagement parce que c'est un long travail de recherche, c'est aussi le couronnement de longues années d'études. Nous aurions souhaité faire mieux, mais ce n'est déjà pas mal ».

Dans les mois ou les jours à venir, il est attendu une revue du code de l'information qui devrait ainsi prendre en compte ce maillon essentiel de la presse au Burkina Faso.

Issouf NASSA

Burkina24

Industrie : CIMFASO ouvre officiellement ses portes

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C'est la plus grande usine de production de ciment en Afrique de l'Ouest et elle est le fruit de la rencontre de deux hommes d'affaires burkinabè, Inoussa Kanazoé et Moussa Kouanda. Installée dans la zone industrielle de Kossodo, CIMFASO a été officiellement inaugurée vendredi 27 mars 2015 par le Président du Faso, Michel Kafando qui était entouré de plusieurs personnalités nationales et étrangères.

Désormais, les Burkinabè pourront construire et se réaliser avec du ciment de qualité et en grande quantité. Avec une capacité de production de près d'un million de tonnes par an, extensible à 1,2 tonne, CIMFASO, Filiale du consortium CIM-METAL GROUP, se positionne comme une référence dans la production mais aussi dans la commercialisation du ciment. Son avènement dans le paysage industriel burkinabè, en cette période socio-politique d'exception, est une preuve que le pays peut prospérer avec ses fils et filles. Et la forte mobilisation des autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières ainsi que celle de la population lors de cette inauguration ne pouvaient que témoigner de la fierté qu'éprouve le pays pour les promoteurs de la cimenterie.

Plus de 30 milliards de francs CFA ont été investis dans la réalisation de cette unité industrielle qu'est CIMFASO. Pour son directeur général, Inoussa Kaboré, cette usine va générer la création d'au moins 1500 emplois directs et indirects, surtout en faveur des jeunes. Aussi, Michel Kafando, soutiendra qu' « elle est un atout pour l'impact qu'elle aura en terme de développement pour l'intégration de la sous-région ». Si cette société de droit burkinabè existe, c'est bien grâce à l'action conjuguée de plusieurs partenaires dont les banques et les sociétés qui œuvrent dans le Bâtiment et les travaux publics. Mais avant, notons que CIMFASO a bénéficié de l'accompagnement de gouvernement notamment à travers des réformes entrant dans le cadre de la SCADD qui ont favorisé ses investissements. Dans le discours inaugural du président de la transition, lu par le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat, Hyppolite DAH, l'Etat réaffirme sa disponibilitéà toujours épauler les investisseurs privés au Burkina Faso. Néanmoins, il a été demandéà CIMFASO de « se comporter en entreprise citoyenne, respectueuse des lois et règlements et plus particulièrement des mesures sociales et environnementales ». Dans son allocution, le chef coutumier de Kossodo a au nom de Sa Majesté le Mogho Naaba rendu grâce à Dieu pour la réalisation de cette nouvelle usine et a souhaité une baisse des prix du ciment.

Types de ciment et prix

CIMFASO propose à sa clientèle trois qualités de ciment en fonction du type de réalisation. Tout d'abord, le CEM I 42.5 contenu dans un sac rouge est plus adapté pour les ouvrages en béton armé, routes et autoroutes, centrales thermiques. Il coûte 114 000 FCFA la tonne. Quant au CEM II 42.5, il a une capacité de rétention d'eau élevée et donne au béton une meilleure ouvrabilité. Son sac est de couleur bleue et il coûte 112 500 FCFA la tonne.
Enfin, le dernier ciment CEM II 32.5 avec son sac vert, est celui qui sied pour les bétons armés ou non, le dallage, les carrelages ou encore les fondations superficielles. Notons qu'en plus de ces trois qualités, la société met à la disposition des Burkinabè des ciments spéciaux, c'est-à-dire produits sur commande. Il s'agit du CEM I 52.5.

CIMFASO en terrain connu

« Nous sommes chez nous, nous investissons chez nous, mais nous allons faire des produits de bonne qualité pour nous imposer sur le marché» tient à rassurer le Directeur général. Pour lui, si l'éléphant est l'emblème de CIMFASO, c'est bien parce qu'il incarne la sagesse. En l'avenir, les promoteurs y croient et entendent le construire avec le soutien de tous. C'est en cela qu'un chèque de 40 millions de francs CFA a été remis aux jeunes de l'arrondissement 4 alors que les femmes, elles, ont bénéficié de 10 millions.

Après une visite guidée des installations de l'usine, le Chef de l'Etat a procédéà la signature du livre d'or de la société en félicitant les promoteurs et en souhaitant longue vie à CIMFASO. Celle-ci pour lui témoigner sa gratitude, lui a offert un étalon tout blanc et des statuettes d'éléphant en bronze.
Pour joindre l'utile à l'agréable, notons que la nouvelle cimenterie n'a pas lésiné sur les moyens pour s'offrir une prestation du concepteur du « Ya ya boin », Floby qui a actuellement le vent en poupe. Elle a également fait venir spécialement d'Haïti l'artiste Dan Junior et son orchestre.

Rappelons qu'en plus de CIMFASO, le consortium CIM METAL GROUP comprend CIM METAL spécialisé dans la fabrication de fer à béton et Kanis logistics qui est une société de transport de matières premières. La societé de Inoussa Kanazoé et de Moussa Kouanda vient aussi se joindre à d'autres sociétés telles que CIMBURKINA et de CIMAF. Espérons donc qu'elle pourra réellement endiguer les pénuries de ciment et mettre fin à la spéculation sur son prix.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net
Photos Bonaventure Paré

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