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Décès de IRA née SANOU Marie Aimée : Faire-part

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La grande famille IRA à Oula, Tchériba, Safané ;

La grande famille SERE à Bobo Dioulasso ;

L'Epoux, Monsieur IRA Lancina et ses frères et sœurs à Ouahabou, Banfora, Bobo- Dioulasso et Ouagadougou ;

Les frères et sœurs : Mesmin Prosper, Stéphane Wenceslas, Sibiri Eustache, Rosalie, Désiré Stanislas, Noélie, Dieudonné et Yolande ;

Les cousins et cousines ;

Les familles alliées : MILLOGO, OUATTARA, KERE, DRABO, BORO, LALLOU

Les enfants SIRI née IRA Fatimata Flore au PNUD-Burkina , HEMA née IRA Assita Juliette à AGL-Burkina et IRA Aboubacar Frederic Aziz à SITARAIL Bobo Dioulasso ;

Les beaux fils et belle fille : SIRI Mohamed Officier au PAM – Mali, HEMA Ibrahim SE-Fondation Orange et Aguiratou IRA née KOUANDA Technicienne de laboratoire à KOLONBA ;

les neveux et nièces à Bobo Dioulasso, Koudougou, Ouagadougou, France, Canada, Etats-Unis

Les petits-enfants : Najeem Ulysse Lacine, Amjad Omar, Fawaz Dorian Maël, Halim Lassina, Samiratou Flore ;

Les amis et connaissances ;

Ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur fille, belle fille, épouse, sœur, belle- sœur, mère belle-mère, grand-mère, IRA née SANOU Marie Aimée, Secrétaire de Direction à la SOFITEX à la retraite, décès survenu le jour 28 février 2025 à son domicile au sect.21.

Le programme des obsèques se déroulera à Bobo-Dioulasso comme suit :

lundi 03 mars 2025 :
 19h00 : veillée de prières à son domicile au sect.21
mardi 04 mars 2025 :
 07h30 : levée du corps au CHU Sourô SANOU pour son domicile au sect.21,
 10h00 : messe d'absoute à la Cathédrale,
 12h30 : enterrement à son domicile au sect.21

Union de prières

Apocalypse 14 :13 « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! ... »


In memoria : Hadja Aoua IDANI née TRAORE

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« Nulle ne disparait tant qu'elle reste dans le souvenir. Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absences dans la mémoire des vivants »

03 mars 2023 – 03 mars 2025, cela fait déjà deux (02) ans qu'elle a quitté cette vie terrestre éphémère pour la vie Céleste Eternelle auprès de Son Seigneur.

En ce jour de commémoration de sa mort,

✓ La Famille IDANI Langandéà Diapangou, Fada N'Gourma et Ouagadougou

✓ La Famille de Feu Bakary TRAORE à Ouagadougou et Bobo- Dioulasso

Les familles
SANOGO et TALL à Abidjan et Bonsomnoré (Ouahigouya) SAWADOGO à Kongoussi ; OUOBA à Kantchari et Diapangou

Docteur IDANI Seydou, Directeur Général de l'Entreprise BCS,
Ses frères et sœurs à Diapangou, Fada N'Gourma et Ouagadougou, Les enfants Yassine, Alpha Omar, Fatima et les petits enfants, Les familles alliées KONE, ZAPRE et OUANGRAOUA

Vous renouvellent leur gratitude pour les marques de compassion et de solidarité que vous n'avez cessées de leur témoigner depuis son décès et vous prient de vous unir d'intention à elles.

UNION DE PRIERES

Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants de la 5e promotion d'étudiants du certificat en « management des structures éducatives (CMSE) »de la 6e promotion d'étudiants du certificat en « suivi et évaluation de projets de développement (SE-PRODEV) » ; et de la 6e promotion d'étudiants du certificat de « compétences en Informatique et internet (2CI) ».

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DE LA 6e PROMOTION D'ETUDIANTS DU CERTIFICAT EN « SUIVI ET EVALUATION DE PROJETS DE DEVELOPPEMENT (SE-PRODEV) » ; ET DE LA 6e PROMOTION D'ETUDIANTS DU CERTIFICAT DE « COMPETENCES EN INFORMATIQUE ET INTERNET (2CI) ».

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public (Etudiants et Professionnels) du recrutement d'étudiants pour le Certificat en « Management des Structures Educatives (CMSE) » ; pour le Certificat en « Suivi et Evaluation de Projets de Développement (SE-PRODEV) » et pour le Certificat de « Compétences en Informatique et Internet (2CI) »à former à l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) pour la rentrée académique 2024-2025.

Ces formations sont ouvertes :

pour le CMSE : aux enseignants, aux directeurs, aux éducateurs et à tous les responsables de structures éducatives au niveau du préscolaire, du primaire, du post-primaire et du secondaire, titulaire du Baccalauréat ou d'un diplôme équivalent ;

pour le SE-PRODEV : aux titulaires du BAC + 2 en sciences économique et sociales pour les étudiants et BAC+2 ou équivalent avec expérience professionnelle de deux ans dans le domaine des associations, ONG et services publics pour les professionnels ;

pour le 2CI : aux titulaires de BAC+2 ou équivalent pour les étudiants et les professionnels.

NB : Ces formations sont offertes entièrement en ligne, avec cependant des examens sur table. La durée de chaque formation est de quatre (04) mois.

Les candidat(e)s doivent déposer un dossier de candidature comprenant :

une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à M. le Président de l'Université Thomas SANKARA ;

la copie légalisée des diplômes depuis le baccalauréat ou équivalent ;

un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;

toute attestation d'expérience professionnelle pertinente ;

un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15 000 F CFA délivré par l'Agence Comptable de l'Université Thomas SANKARA.

Dépôt des dossiers de candidature :

Les candidats devront déposer leurs dossiers physiques au secrétariat de l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) désormais logé au sein de l'UFR/SJP à l'Université Joseph KI-ZERBO à Ouagadougou ou par e-mail à : sompassate@gmail.com pour CMSE et ouatbap@gmail.com pour 2CI et SE-PRODEV.

Période de dépôt de candidature : du 10 février au 10 mars 2025.

Date de publication des résultats de sélection : 15 mars 2025 par affichage à l'IFOAD situéà l'UFR/SJP et par mail aux candidats retenus.

Début des cours : 02 avril 2025

Frais de formation :

• Pour le CMSE : les frais de formation d'un montant de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA seront réglés en un seul versement au plus tard le 31 mars 2025.

• Pour le SE-PRODEV : les frais de formation d'un montant de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA seront réglés en un seul versement au plus tard le 31 mars 2025.

• Pour le 2CI :

 la formation est gratuite pour les étudiants inscrits à l'Université Thomas SANKARA au cours de l'année 2023-2024.

 Pour les autres étudiants et professionnels, les frais de formation d'un montant de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA seront réglés en un seul versement au plus tard le 31 mars 2025.

Frais d'inscription : les candidats retenus pour les certificats doivent s'acquitter des frais d'inscription suivant selon leur statut respectif.

• 50 000 f CFA pour les travailleurs ressortissants de l'UEMOA ;

• 250 000 f CFA pour les candidats(e)s hors zone UEMOA.

Pour le certificat 2CI, les étudiants inscrits à l'UTS au cours de l'année 2023-2024 doivent fournir une copie de la quittance de leurs frais d'inscription.

Attention ! : Tous les frais doivent être versés au plus tard le 31 mars 2025. Une fois la formation commencée, il ne sera plus possible à un(e) candidat(e) sélectionné (e) d'annuler sa participation et de se faire rembourser, quelle que soit la raison de ce désistement.

Pour de plus amples informations, prendre contact avec les responsables de formation de l'IFOAD :

OUATTARA Bapindié (SE-PRODEV, 2CI)
Tél : 70 04 76 70
E-mail : ouatbap@gmail.com,

KABORE D. S. Parfait (CMSE)
Tél : 70 75 65 25/66 88 86 56
E-mail sompassate@gmail.com

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite Congolais

Caisse nationale de sécurité sociale : Une cérémonie pour rendre hommage à 28 agents admis à la retraite

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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé une cérémonie d'hommage à 28 de ses agents admis à la retraite depuis 2024. L'événement a eu lieu dans la soirée du vendredi 28 février 2025 à Ouagadougou, au sein de l'institution.

Après 28 ans de service passés à la CNSS, Marie Guissou est admise à la retraite depuis 2024. Elle est l'une des 28 agents célébrés ce jour. Les bras chargés d'une attestation de reconnaissance, de pagnes, de gadgets et d'une enveloppe de 50 000 F CFA, elle est débordée d'émotion. Elle a rendu grâce à Dieu pour ce parcours au sein de la CNSS. « Je remercie Dieu de m'avoir permis de travailler pour atteindre la retraite. Je remercie la CNSS également pour cette journée », a-t-elle confié, indiquant qu'elle a servi ailleurs dans l'administration publique avant de rejoindre la CNSS en 1986.

Marie Guissou a remercié la CNSS pour cette initiative.

« Atteindre l'âge de la retraite n'est pas donnéà tout le monde. Vous êtes des privilégiés ; rendez grâce à Dieu pour vous avoir accordé ce privilège », a lancé Boureima Ouédraogo, président de l'Association nationale des retraités du Burkina Faso. À ses camarades retraités, il leur a demandé d'exercer certaines activités pour éviter d'être cloués par les maladies du troisième âge. « Il faut mener des activités célébrables, c'est-à-dire lire des ouvrages difficiles à comprendre ou, dans une moindre mesure, l'exercice quotidien de combinaisons pour la course hippique est un bon stimulant pour les méninges, à condition de ne pas y investir tout son temps ou toute sa pension », a-t-il recommandé. Il faut aussi, poursuit-il, prendre régulièrement sa tension artérielle afin de d'éviter les accidents vasculaires célébraux.

Le président de l'Association nationale des retraités du Burkina Faso, Boureima Ouédraogo, a souhaité que cette journée soit annuelle.

Après ces conseils pratiques, il a rendu hommage au directeur général de la CNSS, pour cette initiative. « Cette activité est à votre honneur, monsieur le directeur général, car tous les responsables de service n'y pensent toujours pas. Pourtant, c'est un devoir moral pour tout responsable d'exprimer sa reconnaissance à ses employés qui sont admis à la retraite », a-t-il laissé entendre, en exhortant les plus jeunes à préparer leur retraite. Car, dit-il, la retraite se prépare dès le premier jour de votre service. Pour ceux qui n'y ont pas encore pensé, conseille-t-il, ce n'est pas tard.

Le directeur général de la CNSS, Dr Yacouba Herman Nacambo, a invité ses anciens collègues à partager leurs expériences avec les plus jeunes.

Les doléances des retraités de la CNSS

Le président de l'Association des retraités de la CNSS, Marius Nikièma, a souhaité la bienvenue à ses nouveaux camarades dans l'association. Il également traduit sa reconnaissance au directeur général de l'institution pour cet hommage, profitant lui exprimer quelques doléances. Il s'agit, entre autres, de l'inscription de l'appui budgétaire au budget de l'institution sous forme de subvention annuelle régulière ; la revalorisation des pensions comme leurs homologues de la CARFO et aussi la redynamisation de la mutuelle de l'institution pour accompagner les travailleurs, et la prise en charge post-professionnelle.

Le président l'Association des retraités de la CNSS, Marius Nikièma, s'est réjoui de l'organisation de cette initiative.

Désormais une tradition, selon le directeur général de la CNSS

La doléance des retraités d'organiser cette cérémonie chaque année est tombée dans une oreille attentive. Le directeur de l'institution, Dr Yacouba Herman Nacambo, a pris l'engagement d'organiser annuellement cette cérémonie pour magnifier le travail des anciens collègues. En attendant l'année prochaine, il leur a exprimé sa connaissance pour le travail abattu. « Je souhaite une longue et paisible retraite à chacun de vous, afin que vous continuez d'être la lumière qui éclaire notre chemin. C'est grâce à votre travail acharné, votre don de soi que la CNSS est ce qu'elle est aujourd'hui. Soyez en remerciés », a-t-il salué.

Les retraités ont dit merci à la CNSS.

Contrairement à l'année dernière, la CNSS a invité les anciens directeurs et secrétaires généraux cette année. Le premier responsable de l'institution a salué leur engagement. « Ils ont brillamment joué leur partition dans l'œuvre d'édification de la CNSS devenue, au fil des années, un acteur majeur de la protection sociale et une institution stratégique sur plan national », a-t-il mentionné.

Représentant le ministre en charge de la Fonction publique, Flore Baro, a félicité ces ex-travailleurs pour leur professionnalisme. « Votre engagement et votre professionnalisme ont contribué au bon fonctionnement de cette institution. Grâce à vous, des milliers de nos concitoyens ont pu bénéficier d'une sécurité sociale », a-t-elle laissé entendre.

En plus de ces 28 retraités, la CNSS a déroulé le tapis rouge à ses anciens directeurs et secrétaires généraux. Des attestations de reconnaissance, des coffrets et des gadgets CNSS ont été remis à ces anciens travailleurs en guise de récompenses.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Bobo-Dioulasso : Le Conseil régional de l'ordre des pharmaciens rend hommage aux défunts et doyens de la profession

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Le Conseil régional de l'ordre des pharmaciens de Bobo-Dioulasso a rendu un hommage aux défunts et doyens de la profession, à travers une cérémonie solennelle. C'était dans la soirée du vendredi 28 février 2025. Riche en émotions et en enseignements, cette soirée a permis de rendre hommage à tous ces acteurs qui ont marqué cette profession à travers leur dévouement. Les récipiendaires ont reçu soit une attestation de reconnaissance, soit un tableau d'honneur. Cette cérémonie a connu la participation du ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou.

Cette cérémonie se veut un devoir de souvenir et de reconnaissance envers les devanciers de la profession de pharmacien. Elle offre aussi une occasion à la jeune génération de pharmaciens d'apprendre de ses aînés, mais aussi de s'inspirer de ce qu'ils ont pu faire pour la profession. Selon le président du Conseil régional de l'ordre des pharmaciens de Bobo-Dioulasso (CROP-Bobo), Dr Abdou-Azize Djiré, la cérémonie d'hommage revêt plusieurs sens. « D'abord, c'est une reconnaissance de l'engagement et la transmission des aînés. C'est aussi une reconnaissance du modèle qu'on fait des aînés qui constituent des modèles pour notre génération et la génération future et une reconnaissance de façon sincère de ce que les aînés ont bâti comme fondation », a-t-il laissé entendre.

Les pharmaciens n'ont pas marchandé leur participation à cette soirée d'hommage.

Il reste convaincu que si aujourd'hui on parle de pharmacie, c'est parce que des aînés ont su tracer les sillons qui permettent à la génération actuelle d'exercer convenablement la profession. D'où, selon lui, la nécessité d'organiser cette cérémonie pour rendre hommage au rôle essentiel que ces doyens ont joué dans les soins de santé au Burkina, mais aussi pour le rayonnement de la profession. Un parterre de personnalités du monde de la santé ont tenu, par leur présence, à marquer cette cérémonie inédite d'hommage. La soirée a été ponctuée par des allocutions, des témoignages de doyens à travers des projections de vidéos, des remises de tableaux à titre posthume à des acteurs de la profession et des attestations de reconnaissance à des doyens pour leur « parcours remarquable ».

Selon Dr Abdou-Azize Djiré, cette cérémonie d'hommage revêt plusieurs sens.

Les hommages à titre posthume ont concerné Dr Adama Diallo, Dr Djaki Kam, Dr Joseph Bassono, Dr Kounsa Hien, Dr Zéphirin Dakuyo, Dr Marie Madeleine Millogo/Sanou, Dr Félix Ouédraogo, Dr Mariam Boro, Dr Aguiratou Diallo/Koné, Dr Françoise Odette Coulibaly, Dr Paul Ouédraogo et Dr André Kambou. Un tableau a été décernéà la mémoire de chacun de ces défunts. Environ une dizaine de doyens de la profession ont été honorés lors de cette cérémonie. Il s'agit des Dr Corneline Somda, Dr Zan Koné, Dr Habibatou Ouattara, Dr Sophie Sangaré, Dr Augustine Da, Dr Marguerite Marie Traoré, Dr Arouna Sanon, Dr Noya Somé, Dr Abibata Coulibaly, Dr Boukary Dao, Dr Solange Guiguemdé, Dr Marguerite Zongo, Dr Alfred Sanou, Dr Francis Der Dabiret et Dr Amadou R. Ouangré.

Le ministre Kargougou remettant le tableau d'honneur à la famille de feu Dr André Kambou.

Des trophées ont étéégalement décernés à deux pharmaciennes à la retraite. Au cours de cette soirée, plusieurs conseils et témoignages ont été données par des aînés. De la plus belle des manières, chaque doyen a pu relater son expérience, notamment les difficultés et conditions dans lesquelles il a travaillé depuis le temps de la Révolution. Soirée de partage et de communion entre les acteurs, cette cérémonie visait à honorer ces figures exemplaires qui ont, marqué de leurs empreintes, la profession pharmaceutique au niveau de la régionale ordinale qui regroupe les Hauts-Bassins, les Cascades, le Sud-Ouest et la Boucle du Mouhoun.

La doyenne Dr Marguerite Zongo recevant son attestation de reconnaissance des mains de Dr Nédié Nao, président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens du Burkina.

Soirée de partage d'expériences

Cette cérémonie a rendu hommage à ces acteurs pour avoir incarné les valeurs fondamentales du métier, comme l'éthique, l'intégrité, l'engagement et le dévouement au service des patients et de la santé publique. Le président du Conseil régional de l'ordre des pharmaciens de Bobo-Dioulasso, Dr Abdou-Azize Djiré, leur a exprimé sa gratitude pour ces années qu'ils ont consacrées à défendre la profession, à encadrer les nouvelles générations dans les différentes sections de la profession et à faire rayonner la pharmacie dans toute sa dimension. La soirée a permis également de revisiter l'histoire de la pharmacie au Burkina et particulièrement à Bobo-Dioulasso.

Des trophées ont également été décernés à des pharmaciennes retraitées.

Pour Dr Djiré, cette soirée a été une réussite, au regard de l'engouement des acteurs. D'où sa satisfaction. « Nous sommes vraiment satisfaits au regard de la mobilisation des acteurs, mais aussi de l'accompagnement des partenaires. C'était une soirée de partage d'expériences et de conseils, et nous allons nous nourrir des conseils des aînés pour progresser dans la profession et permettre son rayonnement », a-t-il indiqué.

Dr Nédié Nao a salué cette initiative du Conseil régional de l'ordre des pharmaciens de Bobo.

Présent à cette soirée d'hommage, le président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens du Burkina, Dr Nédié Nao, a salué cette initiative du conseil régional. « J'adresse mes remerciements au conseil régional pour cette belle initiative de réunir les aînés de la profession et de leur rendre hommage. Cette cérémonie est une réussite car elle a permis aux aînés de partager leurs expériences avec la jeune génération. Ces aînés ont bâti beaucoup de choses pour la profession et il appartient à la jeune génération de continuer à perpétuer ce qui a été fait pour les générations à venir », a salué Dr Nédié Nao.

Distinguée par ses pairs, Dr Corneline Soro/Somda, promotrice de la pharmacie Notre-Dame de Dano, a exprimé sa satisfaction.

À l'en croire, « la profession se porte très bien et nous essayons de travailler à avoir la confiance des autorités et de la population. Ce n'est pas facile, c'est un travail permanent, mais nous nous évertuons chaque jour afin de pouvoir atteindre les objectifs. » La cérémonie a connu aussi la présence du ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou. Il a salué l'ensemble des actions menées par les pharmaciens, leur humanisme et leur dévouement au bien-être des populations. Il a aussi salué la mémoire des défunts qui ont contribué au rayonnement du système de santé et du sous-secteur de la pharmacie. Le ministre Kargougou a réaffirmé, une fois de plus, son engagement à accompagner le Conseil de l'ordre des pharmaciens.

Le ministre Kargougou a réaffirmé son engagement à accompagner le Conseil de l'ordre des pharmaciens.

Par ailleurs, il a invité les pharmaciens à la culture de l'amour, de l'entraide et de la solidarité entre eux, afin de faire avancer la profession de pharmaciens. Cette soirée restera mémorable pour les récipiendaires qui n'ont eu que des mots de remerciements à l'endroit du Conseil régional. Distinguée par ses pairs, Dr Corneline Soro/Somda, promotrice de la pharmacie Notre-Dame de Dano, a exprimé sa satisfaction. « C'est une très belle initiative et nous félicitons le bureau régional du conseil. Merci au bureau qui a penséà cette initiative qui nous a permis de partager nos expériences avec nos jeunes générations. Cette initiative est à pérenniser pour que chacun puisse en bénéficier », a-t-elle salué.

Le jeu tombola a permis aux participants de remporter des cadeaux, notamment une croix lumineuse remportée par une pharmacienne.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Burkina/Jubilé de platine du KN : Une messe de clôture pour que la formation des jeunes filles se perpétue dans la fidélité aux valeurs chrétiennes

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Clap de fin du jubilé de platine du Collège Notre Dame de Kologh-Naaba a tenu, ce samedi 1ᵉʳ mars 2025, autour d'une messe d'action de grâce. Officiée par le Vicaire général Alfred Ouédraogo, cette messe a réuni élèves, enseignants, parents d'élèves et anciens pensionnaires, cette cérémonie a offert l'occasion de se tourner vers Dieu avec reconnaissance, d'écouter un message d'espérance et de renouveler l'engagement chrétien de l'institution.

Le prêtre célébrant, Alfred Ouédraogo, dans son homélie, a souligné la symbolique de ce jubilé de platine, marquant sept décennies d'engagement au service de l'éducation des jeunes filles. Il a rappelé que cette institution, à l'image du métal précieux qu'est le platine, repose sur des valeurs de durabilité et d'excellence. « Pendant sept décennies, ce collège a été un véritable phare d'éducation, un lieu où des générations de jeunes filles ont reçu une formation intellectuelle et spirituelle les préparant à devenir des citoyennes engagées et responsables, des mères attentives, des piliers pour l'Église et pour la nation burkinabè», a- t-il analysé

Le prêtre a exprimé sa reconnaissance envers toutes les personnes qui ont contribuéà l'essor de cet établissement. « Merci aux fondateurs, aux enseignants, aux encadreurs et aux membres du personnel administratif, dont le dévouement a façonné l'âme de ce collège, ainsi qu'à tous ceux qui ont permis à cette institution de grandir et de prospérer ». Il a insisté sur la mission catholique de l'établissement, rappelant que l'éducation ici ne se limite pas à l'instruction, mais vise également à former des consciences selon les valeurs de l'Évangile. « Comme le soulignait Saint Jean-Paul II, l'éducation chrétienne doit forger des hommes et des femmes capables de vivre selon la volonté de Dieu », a-t -il enseigné le prête célébrant.

Le prêtre célébrant, Alfred Ouédraogo

À l'adresse des élèves, il a lancé un appel à la discipline et à l'engagement personnel : « Chères élèves, écoutez attentivement vos professeurs et encadreurs, respectez la discipline, qui est une boussole essentielle pour votre réussite. Éloignez-vous des pièges qui guettent la jeunesse : l'indiscipline, la consommation de stupéfiants et d'alcool, les expériences hasardeuses qui peuvent mener à des grossesses précoces ou à d'autres conséquences regrettables. Vous êtes appelées à cultiver des vertus qui feront de vous des femmes solides, prêtes à bâtir une société plus juste et plus éclairée ».

Se référant à l'Évangile du jour, il a exhorté les élèves à suivre l'exemple de la Vierge Marie : « Marie a su dire oui à l'appel divin, et son exemple nous enseigne l'importance de la prière, de la confiance et de l'engagement envers Dieu. Chères élèves, prenez Marie pour modèle, imitez sa vie vertueuse et invoquez-la dans vos prières afin qu'elle vous guide sur le chemin de la sagesse et de la réussite ».

Vue des élèves assistant à cette messe de clôture

Le prêtre a conclu son homélie en encourageant les élèves à persévérer dans leurs études : « Seule la persévérance dans le travail vous garantira un avenir prometteur. Appliquez-vous dans vos apprentissages, respectez le règlement intérieur, soyez disciplinées et cultivez une vie de prière fervente. C'est ainsi que vous connaîtrez le succès et que vous pourrez, à votre tour, apporter une contribution précieuse à votre famille, à l'Église et à votre pays ».

La directrice du Collège Notre-Dame de Kologh-Naaba, la sœur Edith Sawadogo a exprimé la gratitude de l'institution envers Dieu et tous ceux qui ont contribué au développement du Collège Notre-Dame de Kologh-Naaba depuis ses débuts. Elle a remercié les évêques, les marraines, la congrégation des Sœurs de l'Immaculée Conception, ainsi que la mairie et le conseil régional pour leur soutien indéfectible. « Nous venons de rendre grâce à Dieu pour les multiples grâces reçues par le Collège Notre-Dame de Kologh-Naaba depuis 70 ans. Nous sommes remplis de joie d'être entourés affectueusement par vous et de bénéficier de vos prières pour nos institutions. Je prends la parole au nom de l'administration, du personnel et des élèves actuels et anciens pour exprimer notre reconnaissance à toutes les personnes et institutions qui œuvrent pour l'épanouissement de la jeunesse, en particulier de la jeune fille, à travers l'éducation. »

La directrice du Collège Notre-Dame de Kologh-Naaba, la sœur Edith Sawadogo, a exprimé la gratitude de l'institution

L'adjointe de la présidente du comité d'organisation, Peggy Ouédraogo, a également pris la parole pour souligner l'importance du jubilé comme un moment de gratitude et de réflexion. Elle a évoqué l'avenir du collège tout en rendant hommage à ceux qui ont contribuéà son essor. « Ce temps de prière et de recueillement est l'un des temps forts de notre jubilé, car il nous a permis de remettre entre les mains de Dieu tout le chemin parcouru et de nous confier l'avenir de notre cher collège. » Elle a également adressé un message de reconnaissance à toutes les personnes ayant contribuées à la réussite de l'établissement. « Nous rendons grâce pour toutes celles et tous ceux qui ont contribuéà bâtir cette école : les fondateurs, les enseignants, le personnel administratif et technique, les parents d'élèves et bien sûr, les élèves d'aujourd'hui qui portent l'héritage de notre institution et qui, nous en sommes sûrs, continueront àécrire son histoire. »

La messe a été ponctuée de chants liturgiques interprétés par la chorale du collège, ajoutant une touche d'émotion et de ferveur à la célébration. Un temps de prière spécial a été consacréà l'avenir du collège, afin que son rôle dans la formation des jeunes filles se perpétue dans la fidélité aux valeurs chrétiennes. L'événement s'est achevé par une prière spéciale pour les générations futures et un appel à poursuivre l'œuvre entamée par les fondateurs de l'établissement. Après cette messe d'action de grâce, les festivités du jubilé se poursuivent avec une grande kermesse organisée dans l'enceinte du collège. Cet événement festif réunit élèves, enseignants, parents et anciens pensionnaires autour de stands gastronomiques, de jeux et d'animations diverses.

L'adjointe de la présidente du comité d'organisation, Peggy Ouédraogo

Cette célébration des 70 ans du Collège Notre-Dame de Kologh-Naaba a été plus qu'un simple anniversaire : elle a été un rappel de l'importance de l'éducation chrétienne et un appel à aller de l'avant, avec foi, persévérance et engagement. Sous le regard bienveillant de Dieu, la mission éducative du collège continue de grandir, fortifiée par les valeurs chrétiennes et l'engagement de toute la communautééducative. Cette journée riche en émotions et en festivités marque ainsi la clôture des célébrations du jubilé de platine du Collège Notre Dame de Kologh-Naba, une institution qui continue de jouer un rôle essentiel dans la formation et l'épanouissement de la jeune fille burkinabè.

Yvette Zongo et Tani Linda Combary (Stagiaire)
Lefaso.net

Elections en Guinée-Bissau : La mission politique déployée par la CEDEAO appelle les parties prenantes et les citoyens au calme

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Dans le communiqué ci-après, le chef de la mission politique de haut niveau déployée en Guinée-Bissau pour soutenir les efforts des acteurs politiques et autres parties prenantes afin de parvenir à un consensus politique sur une feuille de route pour la tenue d'élections inclusives et pacifiques en 2025, revient sur leur séjour dans ce pays.

"La Mission a été reçue en audience par le Président de la République, S.E. Umaro Sissoco Embalo. Elle a ensuite tenu des consultations avec un large éventail de parties prenantes nationales, y compris les autorités, les acteurs politiques, les entités chargées de la gestion des élections et les représentants de la société civile, ainsi que les partenaires bilatéraux, régionaux et internationaux... La Mission a préparé un projet d'accord sur la feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles en 2025 et a commencéà le présenter aux parties prenantes pour obtenir leur consentement. La Mission a quitté Bissau le ler mars au petit matin, à la suite des menaces d'expulsion proférées par S.E. Umaro Sissoco Embalo."

Tout en indiquant qu'elle présentera son rapport au Président de la Commission de la CEDEAO, y compris sa proposition sur la façon de trouver une feuille de route consensuelle pour la conduite d'élections inclusives et pacifiques en 2025, la Mission appelle toutes les parties prenantes et les citoyens à rester calmes et à maintenir la paix et la tranquillité dans le pays.

Lefaso.net

Ramadan : Des conseils diététiques pour un jeûne sain

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Le jeûne du Ramadan a débuté ce 1er mars 2025 au Burkina Faso. Trente jours durant, les fidèles musulmans vont se priver de nourriture, de l'aube au crépuscule, pour redoubler d'efforts dans l'adoration, les invocations, la bienfaisance, la solidarité, l'amour et la fraternité. Comment bien manger au petit matin et à la rupture du jeûne le soir pour ne pas manquer d'énergie et ne pas se bourrer non plus ? Yasmine Zerbo, diététicienne, apporte quelques conseils diététiques pour passer un mois de Ramadan sain.

Pour ne pas surcharger l'estomac et lui permettre de supporter la journée de jeûne, il convient d'accorder une attention particulière à ce que l'on mange aussi bien à l'aube qu'au crépuscule. De façon générale, il faut prendre un repas de l'aube riche et consistant, source d'énergie pour toute la journée, et opter pour un repas léger le soir, afin de faciliter la digestion et le sommeil.

Pour ce qui est du repas de l'aube, Yasmine Zerbo recommande de débuter avec une boisson chaude, qui peut par exemple être un verre de lait. Ensuite, il faut mettre l'accent sur des aliments protéiques tels que la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, etc. Les produits céréaliers tels que le pain, le riz, les pâtes alimentaires, le couscous, les bouillies peuvent également faire partie du menu. La diététicienne conseille de boire suffisamment d'eau pour ne pas être déshydraté pendant la journée. Pour ceux qui pourraient être tentés de jeûner sans manger, Yasmine Zerbo déconseille vivement cela, car ils pourraient manquer d'énergie durant la journée.

Quand arrive l'heure de la rupture, il faut miser sur un menu équilibré et non faire un festin, avise la spécialiste en nutrition. « Le repas de la rupture doit être plus léger que celui du matin », précise-t-elle. C'est pourquoi elle propose de commencer la rupture avec trois dattes ou un verre d'eau, ou encore un verre de jus de fruit naturel, pour que la glycémie revienne à la normale. Pour le plat principal, le jeûneur pourrait opter pour une soupe ou un bouillon de légumes, car ces mets apportent des sels minéraux et des fibres. Le repas de rupture doit contenir un aliment protéique comme la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, le haricot, les lentilles, le soja, etc. Les céréales telles que le riz, les pâtes alimentaires, le tô, le couscous, la pomme de terre, l'igname, la patate douce peuvent aussi être consommées. Il ne faut pas non plus lésiner sur les fruits et les légumes et veiller à bien s'hydrater.

À en croire la diététicienne, mis à part l'aspect spirituel, le jeûne est bénéfique pour le corps, si l'on consent à adopter une alimentation saine. Elle confie que la pratique du jeûne contribue à diminuer des maladies cardiovasculaires, participe à la régulation du taux de glycémie et la réduction du poids, en favorisant la combustion du gras stocké. À cela s'ajoutent la détoxification du corps et le nettoyage des toxines accumulées par la mauvaise alimentation, la diminution des marqueurs du stress.

Le jeûne permet également de mettre le système digestif au repos et ainsi de lui permettre de s'assainir et de se régénérer, d'avoir un corps léger, de renforcer le système immunitaire en augmentant les capacités des globules blancs, de renforcer le foie, de nettoyer les reins et le colon, et de purifier le sang pour permettre la diminution du mauvais cholestérol.

Pour profiter de ces différents bienfaits, il convient de respecter certaines règles primordiales pour ne pas avoir l'effet inverse des bienfaits du jeûne. Pour ce faire, il faut boire suffisamment d'eau et de liquide, au moins 1,5 litre par jour. « Boire un verre d'eau le matin au réveil avant la nourriture de l'aube, et boire 30 minutes après le repas la quantité qui vous convient pour pouvoir tenir toute la journée. Aussi, boire un verre d'eau avant la rupture du jeûne pour lubrifier l'estomac avant de manger, et boire 30 minutes après le repas la quantité qui vous convient », conseille la diététicienne.

Il faut aussi veiller à manger lentement, en respectant les 20 minutes par repas. La sensation de satiété est atteinte généralement 20 minutes après les premières bouchées. Également, ne pas mélanger les aliments afin de ne pas souffrir d'inconfort intestinal, de reflux ou de ballonnement. Il faut surtout éviter de se gaver pendant la rupture car en se gavant on peut provoquer des douleurs intestinales, des reflux gastriques, des ballonnements et des vomissements. Yasmine Zerbo préconise de fractionner le repas de la rupture du jeûne en deux parties, pour éviter de surcharger l'estomac.

Durant le jeûne, elle invite également à diminuer la consommation en sucre, en sel et en gras ; à pratiquer de l'activité physique au quotidien et à respecter les 8h de sommeil.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net


N'Djamena se rapproche-t-il de plus en plus de l'Alliance des États du Sahel ?

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Récemment, le chef de la République tchadienne, Mahamat Idriss Déby Itno, s'est rendu à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où il a assisté au 29e Festival panafricain de la télévision et du cinéma et rencontré Ibrahim Traoré, chef du gouvernement de transition du Burkina Faso.

Par ailleurs, le 28 février 2025, le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Sabre Fadoul a reçu l'ambassadeur de la République du Mali au Tchad, Bougouri Diatigui Diarra. Tout ceci démontre la volonté active du gouvernement de N'Djamena de se rapprocher des pays de l'Alliance et d'y adhérer.

La visite de Déby au Burkina Faso peut être qualifiée d'historique, car c'était la première depuis l'époque de son père. Les deux rencontres entre les représentants tchadiens et burkinabés ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale ainsi que sur la sécurité et l'intégrité territoriale. Déby et Traoré ont également abordé la question du néo-colonisme, qui constitue une préoccupation majeure pour les deux parties. Les pays du continent africain sont les otages de l'hégémonie occidentale, dont il est très difficile de se débarrasser. Cependant, l'AES créé en 2023 a montré par l'exemple que c'est possible.

Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont expulsé les contingents militaires français et américains de leurs territoires et ont créé une alliance dont l'objectif principal est de maintenir la sécurité et de préserver la souveraineté. C'est pourquoi le Tchad, qui a rompu ses relations militaires avec la France en novembre dernier, devrait rejoindre ses voisins dans cette alliance.

Il convient également de rappeler l'exercice militaire conjoint entre les armées du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et du Togo au printemps 2024, qui visait à développer les compétences des militaires pour lutter contre les groupes terroristes et rebelles. L'exercice a marqué le début de la création d'un plan visant à former une force conjointe unique pour contrer la menace des groupes armés, qui peut ressembler au G5 Sahel à certains égards, mais qui est déjà indépendante et souveraine. Le Tchad, qui dispose d'une armée puissante, pourrait présenter un intérêt pour les pays de l'AES en termes de sécurité.

Depuis l'arrivée au pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno, la politique étrangère du Tchad a changé. Le Tchad n'est pas favorable à la présence occidentale, qui n'a rien rapporté au fil des ans. En octobre de cette année, lorsque le groupe terroriste Boko Haram a tué plus de 40 soldats tchadiens, la présence militaire française à proximité n'a en rien empêché cette tragédie majeure et Paris s'est contenté de présenter ses condoléances. Ce fut le dernier point pour Déby, après quoi il a rompu ses relations avec la France.

Après ces événements, il est plus probable que le Tchad rejoigne l'AES, car la principale condition d'adhésion de l'AES est l'absence de militaires occidentaux sur le territoire. D'un point de vue stratégique, le Tchad présente également un grand intérêt pour l'AES car il est situé dans la région du Sahel et borde le Soudan, qui est en pleine guerre civile. L'adhésion du Tchad à l'Alliance permettrait de sécuriser les frontières et d'améliorer les capacités de défense, ce qui est l'objectif principal de la Charte de Liptako-Gurma signée entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Pour le Tchad, en revanche, l'adhésion de l'AES sera l'occasion d'obtenir des associés fiables et de confiance pour renforcer la coopération diplomatique. Comme l'a déclaré Mahamat Déby : "Le moment est venu de privilégier une approche constructive, unie et pragmatique".

Ainsi, bien qu'il n'y ait pas de déclaration officielle de la part des représentants du Tchad et de l'AES sur l'éventuelle adhésion de N'Djamena à l'alliance, toutes les visites diplomatiques et les négociations vont dans ce sens. Nous ne pouvons qu'attendre les actions et les commentaires des gouvernements.

Issouf DIAKITÉ
Observateur indépendant

Décès de MME SOW/KI MARIAM : Remerciements et faire-part

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LES FAMILLES SOW, KI ALLIÉS ET AMIS

Très touchées par vos nombreuses marques de soutien morale, matériel et financier, de solidarité lors du rappel à Dieu de notre épouse, sœur, fille, belle- sœur mère et grand- mère

MME SOW/KI MARIAM
(19 janvier 1957 – 23 février 2025)
le 23/02/2025 à Koudougou vous adressent leurs sincères remerciements et leur gratitude.

Les condoléances que vous nous avez fait parvenir ont été un grand réconfort en cette période difficile. Nous vous sommes très reconnaissants et vous remercions chaleureusement.

Burkina : Les élèves Professeurs agrégés de la 2è promotion dénoncent « le sort macabre » dont ils sont l'objet de la part de l'administration

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Dans la déclaration ci-dessous parvenue à notre rédaction, les élèves Professeurs agrégés de la deuxième promotion dénoncent une situation de retard de la certification, dont ils sont l'objet, malgré les efforts qu'ils ont déployés pour l'éviter. Qualifiant la situation de « sort macabre », ils exigent donc la prise de mesures immédiates pour la sortie de la deuxième promotion des élèves Professeurs Agrégés.

Déclaration sur le retard de la certification de la deuxième promotion des élèves Professeurs Agrégés de l'enseignement secondaire.

Admis au concours depuis novembre 2022 pour vingt-quatre mois de formation, nous, élèves Professeurs agrégés de la deuxième promotion, sommes toujours à l'école et d'ailleurs jusque-là sans aucune perspective de sortie. Pourtant, l'article 2 de l'arrêté de mise en position de stage et de formation stipule : « les intéressés sont mis en position de stage de formation auprès de l'École Normale Supérieure (ENS) pour une durée de vingt-quatre mois pour compter de la rentrée scolaire 2022-2023 ». Ce qui signifie que la formation devait prendre fin à la fin de l'année scolaire 2023-2024.

Toutes les filières des catégories A et P à l'ENS dont la durée de formation est de vingt-quatre mois obéissent à cette même règle des deux années scolaires. Les Professeurs Certifiés de Lycées et Collèges, les Inspecteurs de l'enseignement secondaire, les inspecteurs de l'enseignement primaire, les conseillers d'éducation etc., dont la durée de formation est de vingt-quatre mois, finissent leur formation au mois de juillet de la deuxième année de formation. Toutes les autres promotions de toutes les filières recrutées en 2022 ont tous fini leur formation et ont tous été reclassés ou intégrées en juillet 2024.

Et pendant ce temps, nous, les élèves Professeurs Agrégés, jusqu'en mars 2025, sommes toujours à l'école pour les mêmes vingt-quatre mois de formation. Pourtant, nous avons été recrutés avec les autres au même moment, nous avons fait les inscriptions à l'ENS au même moment, nous avons commencé les cours au même moment, et nous avons tous, selon les textes, les mêmes durées de formation, dans la même école de formation.

Même s'il arrive qu'à notre sortie le ministère nous reclasse en tenant compte de juillet 2024 pour régularisation, nous perdrons néanmoins environ une année d'indemnités, puisque les indemnités prennent effet à partir de la date de prise de service.

En rappel, la première promotion des élèves Professeurs Agrégés (promotion 2021-2023), avait accusé le même retard, qui l'a conduite à trois ans de formation, et ce, sans aucun dédommagement. En effet, admis en 2021 et mis en position de stage et de formation à partir de la rentrée scolaire 2021-2022, leur certification n'a eu lieu qu'en juin 2024, soit une année scolaire de plus que prévu. Malgré le fait que le retard était du fait de l'administration, le Ministère de la fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale les a reclassés en juin 2024. Ils ont donc perdu une année entière sur leur carrière, sans compter les pertes sur les salaires et indemnités, à cause d'un retard dont ils ne sont pas responsables.

Malgré cette expérience, l'administration a été incapable d'éviter de reproduire les mêmes erreurs avec la promotion suivante qu'est la nôtre. Le même schéma a été reproduit, dans les moindres détails, et la deuxième promotion que nous sommes s'est retrouvée dans les mêmes pièges, pour subir le même sort.

Fort de l'expérience de la première promotion, dès notre admission au concours en novembre 2022, nous avions commencé très tôt les démarches auprès des autorités pour exposer nos préoccupations et demander que des précautions soient prises pour éviter que le même schéma de l'année précédente ne se répète. Nous avions ainsi rencontré le DG de l'ENS puis le DGA chargé de la Formation et de l'Innovation Pédagogique (DGA FIP) de l'ENS ; nous avions demandé une audience au Secrétariat général du MENAPLN (ministère de l'Enseignement de base, de l'Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales) et nous avions été reçus par le ST-DEPE (Secrétariat technique du Développement des Établissements Publiques d'Excellence (ST-DEPE) ; nous avions demandé une audience au Ministère de la Fonction Publique, qui n'a jamais été accordée.

Au cours de notre formation, dès le mois de mars 2024, nous avions entamé de nombreuses démarches auprès de l'administration de l'ENS pour nous assurer de l'achèvement de notre formation dans les bons délais. À maintes reprises, nous avons rencontré les chefs de département, les directeurs d'institut, le DGA FIP de l'ENS. Lors de toutes ces rencontres, nous avions toujours été rassurés par l'administration qu'il n'y avait pas de retard et que la formation s'achèverait dans le délai. En juin 2024, suite à nos démarches, l'administration nous avait communiqué que la certification se tiendrait en décembre 2024, mais ce délai n'a finalement pas été respecté. En novembre 2024, elle nous a informés que la certification pourrait avoir lieu en janvier 2025, mais ce délai non plus n'a pas été respecté.

Le 30 janvier 2025, nous avons adressé une lettre au DG de l'ENS pour demander des éclaircissements sur la date de notre certification. Il nous a reçu le 5 février et il nous a fait savoir qu'il y avait des problèmes techniques, notamment la relecture de certains textes en cours liéà l'abrogation du décret Nº 720 qui entrave la tenue de la certification. Il nous a demandé d'attendre sans préciser jusqu'à quand nous devons attendre.

Le 4 février 2025, nous avons rencontré la Direction du Développement des Établissements d'Excellence et de la Promotion des Parcours Spécifiques (DDEEPPS), et nous avons exprimé nos préoccupations liées à la certification. Le DDEEPPS s'est engagéà clarifier la situation avec l'ENS, mais rien de rassurant ne nous a été donné quant à notre certification. Jusque-là nous n'avons eu aucun retour non plus.

Le 7 février 2025, nous avons adressé une lettre au Ministre de l'Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique, pour expliquer la situation et demander une résolution rapide de notre problème. Nous lui avons demandéégalement une audience pour nous entretenir avec lui sur la situation. Plus de deux semaines après sans réponse, nous sommes repassés au Ministère le 25 février 2025 pour nous renseigner sur l'évolution de la situation. Et c'est là que nous avons été reçus par un Conseiller Technique du Ministre. Mais il ne nous a rien donné de précis concernant la certification. Il nous a aussi demandé d'attendre, sans aucune explication.

Le 17 février 2025, nous avons adressé une lettre au Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, pour lui expliquer également notre situation et lui demander de prendre des mesures pour que ce retard de l'administration n'impacte pas négativement sur nos carrières. Nous lui avons aussi demandé une audience pour nous entretenir avec lui sur la situation. Jusque-là nous n'avons eu aucun retour, et notre audience n'a pas encore été accordée.

Nous avons donc tapéà toutes les portes, de la plus petite à la plus grande, sans avoir des réponses à nos préoccupations. Pendant ce temps, le retard ne fait que s'accumuler avec son lot de conséquences sur nos carrières.

Face à cette situation sans tête ni queue, où nous n'y voyons aucune explication logique et que l'administration elle-même n'a pas pu nous donner une explication logique, malgré nos multiples démarches, le Comité des Élèves Professeurs Agrégés de la Deuxième Promotion :

condamne le sort macabre des élèves Professeurs Agrégés ;

exige la prise de mesures immédiates pour la sortie de la deuxième promotion des élèves Professeurs Agrégés ;

exige que les reclassement et intégration tiennent compte de la fin normale de la formation qui devait intervenir en juillet 2024, comme pour les autres filières qui ont les mêmes vingt-quatre mois de formation ;

exige à l'administration de trouver une compensation aux pertes colossales d'indemnités qu'ils subiront suite au retard de leur prise de service que l'administration elle-même a entraîné ;

appelle à la solidarité de tous les acteurs du système éducatif, des organisations syndicales, de la presse et de tous les Burkinabèépris de justice ;

appelle tous les élèves Professeurs Agrégés de toutes les promotions à se tenir prêts pour d'éventuelles actions que la situation viendrait à commander.

Pour le Comité des Élèves Professeurs Agrégés de la Deuxième Promotion

Le porte-parole

OUÉDRAOGO Ousséni

Avis de recrutement de plusieurs profils

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Une importante Sociétéévoluant dans la commercialisation des produits de grande consommation (production et importation) recherche des candidatures pour le recrutement de plusieurs profils ci-dessous.

Lieu de travail : Burkina Faso ; Ouagadougou et Bobo-Dioulasso

Date limite de réception des candidatures : 16 mars 2025

POSTES

Poste 1 : Deux(02)
Responsables commerciaux

(Ouagadougou et Bobo-Dioulasso)

PROFILS RECHERCHES

Profil recherché :
• Diplôme requis BAC+3/4/5 en Gestion des affaires commerciales, marketing, ou toute autre discipline pertinente ;
• Expérience Minimum de cinq (05) ans d'expérience en qualité de commercial dans la grande distribution
• Compétences techniques : Connaissance approfondie des techniques de mise en place active de plans d'attraction des grands distributeurs.
• Compétences relationnelles : Excellentes capacités de communication, leadership.
• Langues : Maîtrise du français et des langues nationales
• Qualités personnelles : Capacitéà gérer des équipes multiculturelles, à travailler sous pression et à s'adapter à un environnement en constante évolution.

POSTES

Poste 2 : Un (01) Contrôleur de gestion

PROFILS RECHERCHES

Profil recherché :
• Diplôme requis : BAC+4/5 en audit, Control, Comptabilité, Finance, ou tout autre domaine pertinent.
• Expérience : Minimum de 5 ans d'expérience contrôleur de gestion, auditeur de préférence dans un cabinet d'expertise comptable.
• Compétences techniques : Maîtrise des normes de control de gestion, conformité des pièces comptables, gestion financière, élaboration de budgets et reporting financier.
• Compétences relationnelles : Excellentes capacités organisationnelles et de gestion.
• Langues : Maîtrise du français.
• Qualités personnelles : Rigueur, autonomie, capacitéà travailler sous pression et à respecter les délais.

POSTES

Poste 3 : Un (01)
Chargé de Facturation

PROFILS RECHERCHES

Profil recherché :
• Diplôme requis : BAC G2 et/ou BAC+3 en Gestion Administrative, des ventes, comptabilité, ou toute autre discipline pertinente.
• Expérience : Minimum de 2 ans d'expérience dans un poste similaire dans une entreprise de grande distribution.
• Compétences techniques : Gestion et du suivi des factures clients et fournisseurs. Veiller à la conformité des documents, au respect des délais de paiement et à la bonne tenue des comptes, tout en garantissant un service de qualité auprès des interlocuteurs internes et externes.
• Compétences relationnelles : Bonnes capacités de communication et d'organisation.
• Langues : Français et des langues nationales.
• Qualités personnelles : Rigueur, réactivité et sens de la confidentialité.

POSTES

Poste 4 : Deux (02) comptables

(Ouagadougou et Bobo-Dioulasso)

PROFILS RECHERCHES

• Diplôme requis : BAC+3/4 en Comptabilité.
• Expérience : Minimum de 5 ans d'expérience en comptabilité.
• Compétences techniques : Le comptable consigne et rassemble les données comptables pour faire des balances de comptes, comptes de résultat et autres bilans. Il vérifie l'exactitude des écritures comptables et en rend compte auprès du chef Comptable.
• Compétences relationnelles : Méthodique et rigoureux.
• Langues : Maîtrise du français.
• Qualités personnelles : Esprit d'analyse, autonomie, et proactivité.

POSTES

Poste 5 : Un (01) Archiviste

PROFILS RECHERCHES

Diplôme requis : Diplôme en archivistique, gestion documentaire ou tout autre domaine pertinent.
• Expérience : Minimum de 2 ans d'expérience
Compétences techniques : Collecter, classer, conserver, rechercher et communiquer les documents archivés aux demandeurs en appliquant des procédures, protocoles, consignes spécifiques à l'archivage opérationnel, administratif et financière de la société.
• Langues : Maîtrise du français.
• Qualités personnelles : Organisation, réactivité, et rigueur.

POSTES

Poste 6 : Cinquante (50) Commerciaux

PROFILS RECHERCHES

Profil recherché :
• Diplôme requis : BAC ou toute autre formation pertinente.
• Expérience : Une expérience de commercial dans la grande distribution de produits.
• Compétences techniques :

Avoir une excellente aptitude à la communication et à l'écoute.
Avoir une capacitéà travailler en groupe pour atteindre des objectifs communs.
Avoir une capacitéà travailler de manière indépendante et à prendre des initiatives.
Avoir le sens des responsabilités et le respect des délais dans la production de rapports.
Avoir une capacitéà s'adapter aux changements et à gérer différents types de clients,
Être orienté vers la satisfaction client et la qualité de service.
• Compétences relationnelles : Leadership, bonnes aptitudes relationnelles.
• Langues : Maîtrise du français et les langues nationales.
• Qualités personnelles : Sens de l'organisation, rigueur, et capacitéà travailler sous pression.

Pour postuler :
Bien vouloir envoyer votre dossier en fichier unique composé de :
Un CV complet daté et signé,
Une copie des diplômes,
Une copie des attestations /certificats de travail,
- Une copie de la Carte d'Identité ou du passeport.
Par courriel à l'adresse recrutementinfos4@gmail.com, Ou via WhatsApp au 78 92 46 83 en précisant le titre du poste en objet.

NB : Les dossiers seront traités selon l'ordre de dépôt.
Ouagadougou le 03 mars 2025

Direction des Ressources Humaines

Qui paye ses dettes n'est jamais pauvre.

DECLARATION DE PERTE de permis Urbain d'habiter

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La famille du feu SAWADOGO N. Tassére Domiciliéà Tampouy déclare la perte du permis Urbain d'habiter de la parcelle 02, lot 11 de la section 195 (DR) d'une superficie de 252m2 au Nom SAWADOGO N. Tassére.
Elle prie à toute personne qui l'aurait retrouvé où ramasser de bien vouloir contacter les numéros suivants :
67-02-96-26/ 70-45-61-46

29e FESPACO : Le réalisateur burkinabè Michel K. Zongo désormais ambassadeur de l'ONG WaterAid

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Le réalisateur Michel K. Zongo a été le lauréat du prix spécial « Climat, eau et assainissement » de WaterAid avec son film « L'homme qui plante des baobabs », à la 29e édition du FESPACO, le vendredi 28 février 2025, lors de la cérémonie dédiée aux prix spéciaux. En plus du trophée, il a reçu la somme de 5 millions de francs CFA et une attestation. Il reprend le flambeau à Apolline Traoré et devient aussi un ambassadeur de l'ONG pour l'aider à porter haut le message de l'importance du climat, de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement dans le développement.

« L'homme qui plante les baobabs », c'est le film qui a capté l'attention du jury du prix spécial « Climat, eau et assainissement », porté par l'ONG WaterAid, d'une valeur de 5 millions de francs CFA et d'un trophée. Il devient désormais l'ambassadeur de cette ONG et devra l'accompagner à porter haut le message de l'impérieuse nécessité de la prise en compte du changement climatique, de l'eau et de l'assainissement dans développement. Il prend le flambeau à la réalisatrice Apolline Traoré, lauréate de ce prix à la 28e édition du FESPACO.

Apolline Traoré a passé le flambeau à Michel K. Zongo

C'est tout naturellement un sentiment de fierté qui anime le réalisateur. Parce que, a-t-il dit, quand on fait une œuvre et que cela touche des gens, on ne peut qu'être satisfait. Le film, a-t-il-poursuivi, parle de la nature. Et le message principal, c'est de sensibiliser les populations à faire attention à la nature, à l'environnement. « J'ai l'impression que ce message est passé parce que j'ai obtenu jusqu'à quatre prix de quatre institutions. Ce qui me fait plaisir, mon objectif est atteint », a-t-il soutenu avant d'ajouter : « je pensais climat en faisant ce film. Comment ça se fait qu'un homme perdu quelque part au Burkina Faso, plante des arbres sans rien demander depuis plus de 50 ans, sans forage. Il a planté en tout et pour 4 600 baobabs », se questionne-t-il. Il était aussi question pour le réalisateur, de s'interroger sur le fait que tous ce qui est programme, COP, il ne soit jamais associé sur la réflexion, sur comment régler le problème climatique. « Ailleurs, il serait professeur, on amènerait des étudiants chez lui. Je suis content que WaterAid se positionne sur cette œuvre », a-t-il terminé.

« L'Homme qui plante des baobabs » est le film parfait pour porter notre plaidoyer, a indiqué Célestin Pouya

Une soirée avec des jeunes réalisateurs et producteurs

Célestin Pouya, directeur du département politique et campagne de l'ONG WaterAid, a indiqué que le jury a suivi la plupart des films. « Nous cherchions un film qui gère la question de l'eau, de l'assainissement et du climat. Pas seulement un film qui raconte une histoire mais un film qui nous servira de support pour nos messages de plaidoyer pour un meilleur accès à l'eau potable. Mais surtout pour prioriser la prise en compte de l'eau dans les politiques et financement climat », a-t-il précisé. Selon lui, il n'y a aucun doute ce film qui parle de ce sage qui, pendant 50 ans, plante des milliers de baobabs. Qui connaît l'importance d'un baobab, de ses dires, il n'y a pas mieux pour atténuer le changement climatique. « Il n'y a aucun doute, c'est ce film qui méritait notre prix. Ça fait déjà la troisième édition que WaterAid participe au FESPACO, vu l'impact que nous avons, nous pensons que nous n'allons pas nous arrêter en si bon chemin », a-t-il rassuré.

Selon le réalisateur Michel K. Zongo, son objectif est atteint

L'ambassadrice de WaterAid, Apolline Traoré et Michel K. Zongo au cours d'un diner, dans la soirée, ont échangé avec des jeunes cinéastes dont Appoline Traoréétait la marraine lors de Yennenga académie, la réalisatrice a voulu cette rencontre pour permettre à ces jeunes de connaître davantage l'ONG WaterAid. Il s'est agi aussi pour elle, de faire passer le message sur la problématique de l'eau et de l'assainissement qui mérite d'être portée sur les écrans. « Je tenais à ce diner avec WaterAid tout simplement parce qu'il y a deux ans, j'étais la lauréate du prix WaterAid et ambassadrice. J'espère qu'à la 30e édition, vous serez en compétition avec moi », a-t-elle lancéà l'endroit de ses filleuls.

Le directeur pays de l'ONG WaterAid a présenté brièvement l'ONG aux jeunes cinéastes

Quid de WaterAid

Au cours de cette soirée, le directeur pays de l'ONG WaterAid, Eric Mamboué, WaterAid, a présenté brièvement son institution basée en Angleterre. C'est une ONG qui œuvre pour l'approvisionnement en eau potable, l'assainissement et l'hygiène. Depuis quelques éditions elle s'est engagée dans une dynamique de travailler avec le FESPACO, donc, avec les cinéastes pour porter le message du positionnement de l'eau et l'assainissement. L'objectif de faire de ces acteurs de cinéma des ambassadeurs de WaterAid, a-t-il décliné, est de les accompagner à porter haut le message de l'importance de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement dans le développement. Parce que, a-t-il insisté, Il faut vraiment sensibiliser et emmener les gens à un changement de comportement. « J'invite les jeunes cinéastes à s'intéresser à la problématique de l'eau et de l'assainissement », a-t-il terminé.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net


Fédération burkinabè de football (FBF) : Vers l'élaboration d'un plan stratégique ambitieux et pragmatique (2024-2028)

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Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF) a procédéà l'installation de la commission ad'hoc pour l'élaboration du plan stratégique 2024-2028 de la FBF. La commission a pour mission principale d'élaborer, dans un délai de deux mois (mars-avril), les priorités et les axes stratégiques pour le développement du football durant les quatre prochaines années. C'est un moment clé de la démarche de la fédération qui vise à réorganiser et à moderniser le football national. C'était le vendredi 28 février 2025, lors d'une cérémonie sobre.

Le nouveau bureau fédéral du football continue de mettre en œuvre son programme de réorganisation et de modernisation du football burkinabè. En effet, après la formation des formateurs d'entraîneurs du programme de mentorat de la FIFA, le président de la FBF, Oumarou Sawadogo, a installé la commission ad'hoc qui a pour mission d'élaborer un plan stratégique et ambitieux pour le développement du football durant les quatre prochaines années.

La mise en place de cette commission, selon le président de la FBF, est un moment clé de la démarche de réorganisation et de modernisation du football national. Composée de techniciens et de personnes qualifiées, elle aura pour mission, a-t-il décliné, de définir dans un délai de deux mois, les priorités et les axes stratégiques pour les quatre prochaines années en s'inspirant des réalités qui sont celles de notre football et du programme quadriennal que le nouveau bureau fédéral a présenté aux acteurs lors de la campagne électorale.

Le vice-président de la FBF, Rahim Ouédraogo, a été témoin de cette installation

Le plan stratégique FBF 2024-2028, a insisté M. Sawadogo, doit donc être le reflet des ambitions collectives et l'accent devra être mis sur cinq axes essentiels que sont : le développement de la formation à tous les niveaux, de l'école de football jusqu'aux équipes nationales ; l'amélioration des infrastructures sportives et des conditions de travail pour nos athlètes ; la professionnalisation du football burkinabè, avec une gestion plus rigoureuse et une implication accrue des parties prenantes ; la mise en place de programmes de détection des talents et de soutien aux jeunes footballeurs ; la promotion de l'esprit sportif et de l'éthique dans toutes les compétitions.

Le plan stratégique 2024-2028 sera assorti d'une programmation budgétaire et d'un mécanisme de suivi opérationnel. « Je tiens à exprimer toute ma confiance à la commission ad'hoc qui sera chargée de cette tâche cruciale. Je sais que vous vous appuierez sur vos compétences, vos expériences, mais aussi sur les acquis, notamment le précédent plan stratégique 2020-2024, pour élaborer un plan stratégique à la fois ambitieux et réaliste », a-t-il exhorté.

Le président de la FBF souhaite un plan ambitieux et pragmatique

Il a encouragé la commission à proposer un plan audacieux tout en restant pragmatique. Car, a-t-il poursuivi, ce plan stratégique est un projet de la nation, un projet pour la jeunesse, un projet pour la prospérité du football burkinabè. « Vous mesurez alors toute votre responsabilitéà bâtir un avenir solide et durable pour notre football. Tout en vous souhaitant plein succès à vos travaux, je vous donne rendez-vous à la fin avril pour vos résultats qui, j'en suis convaincu, seront à la hauteur de nos aspirations », a-t-il terminé.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Avis de recrutement de personnel au profit du Secrétariat Général de l'OCADES Caritas Burkina

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Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, le Secrétariat Général de l'Organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité (OCADES) Caritas Burkina, recrute pour renforcer son personnel, les profils suivants :
Un Chargé(e) de projets Santé-nutrition
Un Chargé(e) de projets protection
Un Chargé(e) de projets Sécurité Alimentaire et Moyens d'existence
Un Chauffeur
Un Agent de sécurité
Un Assistant Suivi-évaluateur de projets
La durée du contrat : la durée du contrat est de 12 mois renouvelable suivant la satisfaction de la direction.
I. CHARGE(E) DE PROJET SANTE-NUTRITION

1- DESCRIPTION DU POSTE
Le / la Chargé(e) de Projet Santé-Nutrition assumera les tâches suivantes :
Contribuer à l'élaboration de projets santé-nutrition ;
assurer le lancement et coordonner la mise en œuvre des dits projets ;
garantir des systèmes et processus efficaces pour la mise en œuvre d'activités de qualité ;
optimiser l'impact des projets de santé nutrition sur les bénéficiaires.

2- EXPERIENCE
Le/la chargé(e) de projets devra avoir :
une expérience de 3 ans minimum à un poste similaire, au sein d'une ONG nationale ou internationale ;
une expérience en gestion de projets orientés santé-nutrition,
de solides connaissances des stratégies, politiques nationales, normes santé-nutrition, des mécanismes et normes humanitaires ;
une capacitéà représenter l'organisation à des réunions de cluster et de coordination ;
une expérience en gestion d'équipes et de partenaires (y compris en renforcement de capacités),
maitriser MS Office (Excel, Word, PowerPoint), les applications de visio-conférence et les systèmes de gestion de l'information ;
des compétences en communication, en rapportage et en capitalisation d'expériences ;
pouvoir effectuer des déplacements sur le terrain ;
pouvoir travailler en équipe et sous pression.

3- PROFIL ET QUALIFICATIONS REQUISES
Le diplôme requis est le niveau BAC+4/5 en santé nutrition, en santé publique, en santé communautaire et en nutrition. Justifier d'une formation complémentaire en gestion des crises alimentaires, nutritionnelles ou gestion des catastrophes serait un atout.

II. CHARGE(E) DE PROJET PROTECTION

1- DESCRIPTION DU POSTE
Le/la chargé (e) de projet Spécialisé (e) en protection a pour mission d'appuyer le réseau OCADES Caritas Burkina dans le développement et la mise en œuvre de projets de protection.
En lien avec ses missions, il/elle assumera les tâches suivantes :
Participer à l'élaboration de projets ;
Veiller à la conformité des interventions aux standards internationaux, aux principes de protection transversale et à la Norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité (CHS) ;
Assurer le lancement et coordonner la mise en œuvre des dits projets ;
Participer à l'identification des risques de protection et à la définition des plans de gestion de cas ;
Garantir des systèmes et processus efficaces pour la mise en œuvre d'activités de qualité ;
Garantir l'intégration de la protection, du genre et de la sauvegarde dans toutes les activités des projets,
optimiser l'impact des interventions de l'OCADES Caritas Burkina,
Assurer la coordination et la représentation avec les autres acteurs protection de la zone.

4- EXPERIENCE/APTITUDES
Le/la chargé(e) de projets devra avoir :
expérience avérée de trois (3) ans au moins dans la mise en œuvre de projets de protection sur le terrain, dans des situations d'urgence ;
une expérience en matière de protection, dans la mobilisation communautaire et l'encadrement des structures locales, à un poste de responsabilité avec une ONG nationale ou internationale ;
une expérience dans la réalisation des évaluations de protection ;
une bonne compréhension du droit international humanitaire, des droits humains, des questions liées à la violence sexuelle et sexiste, au soutien psychosocial, à la protection individuelle, à la cohésion sociale, etc… ;
une expérience en gestion d'équipes et partenaires (y compris en ce qui concerne le renforcement de leurs capacités) ;
maitriser les outils MS Windows et des logiciels MS Office (Excel, Word, PowerPoint), des applications de conférence en ligne et des systèmes de gestion de l'information.

Il/elle devra également être apte à :
travailler dans un milieu interculturel et à faire preuve de flexibilité ;
travailler en équipe et être capable de communiquer de manière adéquate avec les bénéficiaires du projet, les partenaires et les collègues de travail ;
représenter l'organisation à des réunions de cluster et de coordination et
avoir une bonne maitrise des principes humanitaires.

5- PROFIL ET QUALIFICATIONS REQUISES
Le diplôme de recrutement est le niveau BAC+4 ou 5 en droit, en action sociale, en urgences humanitaires, en sciences sociales (sociologie, anthropologie, socio économie) et en gestion de projets. Le candidat devra justifier d'une formation complémentaire en protection avec Certificats professionnels pertinents reconnus.
III. CHARGE(E) DE PROJETS SECURITE ALIMENTAIRE ET MOYEN D'EXISTENCE

1- DESCRIPTION DU POSTE
Le/ la chargé (e) de projets sécurité alimentaire et moyens d'existence a pour mission principale d'appuyer le réseau OCADES Caritas Burkina dans le développement de propositions de projets de sécurité alimentaire et de moyens d'existence.
En lien avec ses missions, ce/cette chargé(e) de projets assumera les tâches suivantes :
la mise en œuvre des activités de sécurité alimentaire et moyens d'existence ;
la planification et à la mise en œuvre des activités de transfert monétaire ;
la contribution à l'élaboration de la cartographie des zones d'intervention du projet ;
la conception et l'amélioration des outils de collecte de données sur les transferts monétaires ;
la participation à l'élaboration des projets de sécurité alimentaire et de moyens d'existence ;
le lancement et la mise en œuvre du projet ;
la mise en place de systèmes et processus efficaces pour la mise en œuvre d'activités de qualité ;
l'optimisation de l'impact des interventions de l'OCADES Caritas Burkina.

2- EXPERIENCE/APTITUDES
Le/ la chargé (e) de projets sécurité alimentaire et moyens d'existence devra avoir :
Une expérience de 3 ans au moins sur des activités de sécurité alimentaire et moyens d'existence à un poste de responsabilité ;
Une Expérience professionnelle minimum de 3 ans à un poste de chargé de programmes/projets au sein d'une ONG nationale ou internationale ;
Une Expérience en gestion d'équipes et partenaires (y compris en ce qui concerne le renforcement de leurs capacités) ;
Une Expérience dans l'utilisation de MS Windows et des logiciels MS Office (Excel, Word, PowerPoint), des applications de visio-conférence et des systèmes de gestion de l'information ;
Une solide connaissance des mécanismes et normes de la sécurité alimentaire, des Moyens d'Existence, de la Nutrition ;
Une solide connaissance des Programmes de Transferts Monétaires (PTM) ;
Une expérience dans la préparation participative de plans d'action et l'implication Communautaire ;
Une Bonne expérience dans le suivi des projets et la collecte de données pertinentes ;
Une Capacité avérée à représenter l'organisation à des réunions de cluster et de coordination ;
Une Capacitéà développer des propositions de sécurité alimentaire et moyens d'existence.

3- DIPLOMES ET NIVEAUX DE FORMATION
Le diplôme de recrutement est le niveau BAC+3 ou 5 en sciences sociales (sociologie, anthropologie, socio économie, Sécurité Humanitaire) ou un diplôme d'ingénieur en développement rural. Le candidat devra justifier d'une formation complémentaire en cash transfert et moyens d'existence.
IV. CHAUFFEUR

1- DESCRIPTION DU POSTE
Le chauffeur a pour missions, responsabilité et tâches :
le transport des personnes et des biens ;
les courses internes de l'OCADES ;
la distribution du courrier externe et la collecte du courrier destinéà l'organisation ;
le nettoyage et l'entretien quotidien des véhicules ;
la surveillance des réparations des véhicules du service ;
la mise à jour du tableau de bord du véhicule ;
la surveillance technique des délais de vidange, de visite technique et de renouvellement des documents du véhicule ( assurance, carte jaune…).

2- EXPERIENCE/APTITUDES
Avoir une maîtrise parfaite du code de la route ;
Avoir une expérience professionnelle significative d'au moins 3 ans dans la conduite automobile de véhicules type 4x4 et de bus dans le contexte actuel du Burkina Faso ;
Savoir remplir les carnets de bord du véhicule ;
Avoir une aptitude à travailler dans une équipe pluridisciplinaire et sous pression ;
Être capable de supporter les différents déplacements à l'intérieur du pays à travers les 15 diocèses ;
Être respectueux et courtois ;
Être disponible et ponctuel ;
Être discret.

3- DIPLOMES ET NIVEAUX DE FORMATION
Le candidat devra avoir au moins le niveau de la classe de 3ème et posséder obligatoirement le permis de conduire D.
Avoir des connaissances en mécanique auto serait un atout considérable.

V. UN ASSISTANT SUIVI-EVALUATEUR DE PROJETS

1- DESCRIPTION DU POSTE
L'assistant(e) en suivi-évaluation a pour mission d'appuyer la planification des activités, le suivi-évaluation, la production des documents, le stockage et l'archivage des données des projets/programmes.
Au quotidien il/elle a pour tâches de :
planifier les activités de suivi-évaluation ;
élaborer le calendrier de mise en œuvre de ces activités ;
consolider le planning mensuel, trimestriel, semestriel et annuel des activités du Secrétariat Général de l'OCADES Caritas Burkina ;
veiller au respect des calendriers ;
suivre la mise en œuvre des activités planifiées ;
veiller au respect de la stratégie des projets ;
suivre la performance des animateurs ;
suivre la réalisation des activités physiques ;
élaborer les rapports et les bilans d'activités ;
stocker et archiver les données des différents projets.

2- EXPERIENCE/APTITUDES
Avoir une expérience professionnelle d'au moins 3 ans dans le domaine du suivi-évaluation ;
Être familier (e) avec le système de suivi-évaluation ;
Avoir une maîtrise de la gestion des bases de données, des approches et outils de suivi-évaluation ;
Avoir une connaissance des logiciels de traitements de données (SPSS, Stata, SIG, etc.) ;
Maîtriser les outils informatique (Word, Excel, etc.) et les outils de collecte des données mobiles ;
Avoir une bonne maîtrise des logiciels de gestion des bases de données ;
Être capable de travailler dans une équipe pluridisciplinaire et sous pression ;
Être capable d'entreprendre des analyses statistiques et d'interpréter correctement les résultats ;
Avoir des aptitudes avérées dans la production des rapports de qualité ;
Être apte à effectuer des déplacements à l'intérieur du Pays à travers les 15 diocèses du Burkina.

3- PROFIL ET QUALIFICATIONS REQUISES
Être titulaire d'un diplôme de niveau Bac+3 en géographie, justifier d'une formation certifiante en suivi-évaluation.

VI. AGENT DE SECURITE

1- DESCRIPTION DU POSTE
L'agent de sécurité a pour mission d'assurer la sécurité des clients, du personnel, des locaux et des biens, de jour comme de nuit.
Les responsabilités essentielles de l'agent de sécurité sont :
la surveillance interne et externe des sites du Secrétariat Général de l'OCADES CARITAS BURKINA ;
le contrôle et le filtrage des visiteurs ;
le contrôle de l'intégrité des infrastructures et des installations en vue d'éviter toute intrusion et atteinte aux personnes et aux biens.

Les tâches assignées à l'agent de sécurité sont les suivantes :
A) Au niveau de la sécurité et de la surveillance
surveiller les lieux ;
s'assurer du respect des procédures de sécurité mises en place par le Secrétariat Général ;
examiner les portes et les fenêtres pour s'assurer qu'elles sont bien verrouillées ;
maintenir l'ordre et prévenir toute agitation indue, infraction ou vol de biens ;
décourager le comportement inadéquat ;
faire appliquer les règlements de sécurité en vigueur sur les sites ;
expulser au besoin les intrus et les flâneurs indésirables ;
informer le supérieur hiérarchique en cas de problème.

B) Au niveau du contrôle d'accès
Contrôler l'accès et appliquer les règles de sécurités relatives à la circulation intérieure et extérieure du personnel, des usagers et des fournisseurs.

C) Au niveau du service à la clientèle
Inscrire les visiteurs et délivrer des laissez-passer si besoin en est ;
Diriger et renseigner les visiteurs, les clients, les fournisseurs ;
Recueillir et enregistrer les objets trouvés.

D) Au niveau de la prévention
Faire des rondes périodiques, à pied pour inspecter les zones désignées, les bâtiments ou les sites et relever toutes anomalies ;
Rechercher et signaler aux supérieurs hiérarchiques compétents les dangers d'incendie, les anomalies dans le fonctionnement des systèmes ou l'interruption des services d'utilité publique (électricité, eau, ventilation) ;
Répondre aux urgences (incendie, inondation, …).

2- EXPERIENCE/APTITUDES
Jouir de tous ses droits civiques au Burkina Faso ;
Avoir un âge compris entre 30 ans et 45 ans ;
Savoir parler et écrire en français ;
Etre de bonne moralité ;
Etre discipliné, rigoureux et discret ;
Etre courtois et avoir une maitrise de soi ;
Avoir les capacités physiques et morales nécessaires pour le poste ;
Être disponible immédiatement.

3- Diplômes et niveaux de formation
Avoir au minimum le niveau de la classe de 5ième et disposer du diplôme de Certificats Etudes Primaires (CEP) ;
Avoir des connaissances en technique de sécurité serait un atout.

VII. CONSTITUTION ET DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
Les candidats intéressés devront soumettre sous plis fermé un dossier de candidature en langue française, comprenant :
Une demande manuscrite adressée au Secrétaire Général de l'OCADES Caritas Burkina ;
Un curriculum vitae daté, signé et précisant les compétences et expériences acquises ainsi que les adresses de trois personnes de références n'ayant pas de lien de parenté avec le candidat (de préférence les anciens employeurs ou supérieurs hiérarchiques) ;
Une photocopie des certificats de travail attestant l'expérience professionnelle du candidat ;
Une photocopie des diplômes exigés ;
Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;
Une copie de l'extrait d'acte de naissance ;
Une photocopie de la pièce d'identité.
Les pièces légalisées seront exigées en cas d'admission. Les candidats retenus au terme de la présélection sur dossier devront compléter leurs dossiers par un casier judiciaire à jour et un formulaire d'auto déclaration renseigné et signé. La fourniture de toute information erronée, inexacte ou incomplète constituera un motif de retrait du processus de recrutement.

Les dossiers de candidature sont recevables du 04/03/2025 au 14/03/2025, au Secrétariat Général de l'OCADES, sise dans l'enceinte du Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA, quartier Dagnoen, secteur 23. Pour toute information complémentaire, contacter le numéro de téléphone : (+226) 25 37 00 34.

VIII. PROCEDURE DE SELECTION
Le processus de sélection du personnel ci-dessus se fera conformément aux procédures en vigueur au sein de l'OCADES Caritas Burkina et suivant les Normes de Gestion de Caritas Internationalis. Il s'agit d'un processus inclusif, juste, cohérent et transparent visant à garantir la mise en pratique des valeurs, principes et engagements de l'OCADES Caritas Burkina.

Le recrutement sera effectué par Appel à candidature et le processus de sélection des candidats comportera trois (03) phases :
Une phase de présélection des candidats sur dossiers ;
L'administration d'un test écrit ou pratique ;
Une phase de sélection à travers un entretien avec les candidats retenus suite au test écrit ou pratique.
IX. CHOIX FINAL DU CANDIDAT
Suite aux résultats des travaux de la commission ad hoc de recrutement, il sera procédéà un contrôle approfondi pour les candidats retenus, selon la procédure de gestion du personnel de l'OCADES Caritas Burkina et les Normes de Gestion de Caritas Internationalis.

Le candidat ou les candidats déclarés définitivement admis à l'issu du contrôle approfondi sera convoqué pour les formalités d'embauche et la signature du contrat.
L'OCADES Caritas Burkina a une tolérance zéro sur l'exploitation, l'abus et le harcèlement sexuels. Par conséquent, le candidat retenu contribuera à maintenir un environnement sûr et exempt d'exploitation, d'abus et d'harcèlement sexuel vis-à-vis du personnel de l'organisation et des bénéficiaires.

Ouagadougou, le 25 février 2025

Le Secrétaire Général

Abbé Constantin S. SERE

Financements de la préservation de la biodiversité : Les grands mammifères captent la majorité des fonds, au détriment d'espèces parfois plus menacées, conclut un groupe de chercheurs dans une étude

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Des chercheurs de l'université de Hong Kong et de l'université de Florence ont montré, dans une étude publiée le 24 février dans la revue officielle de l'Académie nationale des sciences, américaine en abrégé la PNAS, que des biais de répartition existent dans l'allocation des fonds dédiés à la conservation des espèces. Ils plaident pour une évolution du système de financement concernant la protection de la biodiversité.

Selon les résultats de l'étude, l'analyse de près de 14 600 projets de conservation sur une période de 25 ans fait ressortir que les financements sont concentrés sur un nombre limité d'espèces, jugées « charismatiques ». Il s'est agi en effet des grands mammifères ou des tortues, au détriment d'autres espèces comme les invertébrés, les insectes, les reptiles et les plantes, parfois bien plus menacées.

Les auteurs de l'étude plaident pour une réorientation des priorités de financement afin d'assurer que des espèces vulnérables et négligées puissent être protégées. Ainsi, près de la moitié des ressources disponibles sont dirigées vers un groupe restreint de 47 espèces, comprenant 38 mammifères, 4 tortues marines, 2 truites, un rapace, un papillon et un pin.

À titre d'exemple, les auteurs citent l'exemple des éléphants d'Afrique, qui ont connu un tel succès en matière de conservation que des programmes de contraception ont dûêtre mis en place pour limiter leur croissance démographique, ou encore celui des loups et des ours bruns, qui ne sont plus considérés comme menacés, mais bénéficient de nombreux financements. Par ailleurs, ces espèces ne sont pas toujours de bons indicateurs de l'état de santé des écosystèmes.

Certaines espèces négligées

À contrario, certaines catégories d'animaux et de plantes sont sous-protégées, malgré leur niveau de menace et leur importance écologique. C'est en cela que l'étude a précisé que les amphibiens sont les vertébrés les plus menacés depuis deux décennies, mais ils ne reçoivent qu'une infime partie des financements. C'est-à-dire 2,8 %, un chiffre qui a en plus tendance à baisser. Les invertébrés, et notamment les insectes, reçoivent également peu de financements, malgré leur niveau de menace et leur rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes.

« Des rongeurs ou des chauves-souris ont très peu de chance d'avoir des financements », a soupiré le professeur Benoît Guénard qui a dirigé cette étude, "alors que les chauves-souris ont un rôle important dans les écosystèmes en tant que prédateurs d'insectes, et elles sont extrêmement menacées ».
Enfin, les champignons et les algues sont à peine représentés dans les financements liés à la conservation des espèces protégées. Ils perçoivent entre 0,2 et 0,1 % de tous les financements. Les auteurs de l'étude soulignent donc l'inefficacité du modèle de financement actuel, qui échoue à protéger certaines espèces critiques et en surfinance d'autres qui en ont moins besoin.

Changer le modèle de financement

C'est ainsi qu'en se basant sur les résultats de cette étude, les chercheurs proposent un rééquilibrage nécessaire pour vraiment protéger la biodiversité. Et pas seulement quelques espèces qui nous apparaissent comme sympathiques, ou grosses, ou belles. « La biodiversité, ce n'est pas un zoo, c'est quelque chose qu'on doit protéger pour toute la valeur ou les valeurs qu'on peut y retrouver, et en premier lieu pour les écosystèmes », résume Benoît Guénard.

Lefaso.net

Source :https://www.francetvinfo.fr/environnement/biodiversite/especes-menacees/preservation-de-la-biodiversite-les-grands-mammiferes-captent-la-majorite-des-financements-au-detriment-d-especes-parfois-plus-menacees-conclut-une-etude_7101672.html

En mémoire de Tiémoko Marc GARANGO

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Le Général Tiémoko Marc GARANGO
(06/03/2015 – 06/03/2025)
Voilà 10 ans qu'il a plu au Seigneur de le rappeler à lui.
Pour honorer sa mémoire, des messes seront dites selon le programme suivant :

Programme de Messes à l'attention du Général Tiémoko Marc GARANGO à l'occasion du 10ème anniversaire de son décès.

De l'impérialisme colonial français en Afrique occidentale (Pr Magloire Somé)

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Ceci est une tribune du Professeur Magloire Somé, Professeur titulaire d'histoire contemporaine à l'Université Joseph Ki-Zerbo, sur l'histoire coloniale française en Afrique occidentale. Par cette contribution parvenue à notre rédaction, Pr Somé met également en relief les visées impérialistes, la conquête, l'installation coloniale et la création de la Haute-Volta.

Fin octobre, début novembre, j'ai dispensé un cours sur la méthodologie de la recherche historique. J'ai indiqué comment après le choix du sujet, il importe d'opérer une rupture épistémologique, c'est-à-dire une déconstruction des connaissances communément admises, mais qui ne sont pas fondées sur des expériences vécues ; qui sont donc le plus souvent fausses.

Après avoir indiqué la démarche, j'ai pris des exemples sur l'histoire du Burkina Faso. Les étudiants réagissant me firent comprendre que c'est ce qu'ils ont appris depuis le primaire ; c'est ce qu'on leur a enseigné et qu'il leur est difficile de les remettre en cause.

Cette réaction des étudiants me rappelle cet enseignement de Marc Ferro dans Comment on raconte l'histoire aux enfants ? (Paris : Payot 2004, 464 pages) : « Ne nous y trompons pas, l'image que nous avons des autres peuples et de nous-mêmes est associée à l'histoire qu'on nous a racontée quand nous étions enfants. Cette représentation nous marque durant toute notre vie ».

Ces « vérités » enseignées depuis la tendre enfance sont aujourd'hui comparables aux vérités et dogmes religieux que nous sommes appelés à accepter parce qu'elles ont été dictées par Dieu aux prophètes.

J'ai compris qu'on peut contribuer àéclairer de temps en temps le peuple sur certaines questions dont il n'a pas une bonne compréhension. Aujourd'hui, les manifestations du néocolonialisme nous poussent à exprimer souvent des sentiments de réprobation et des réactions légitimes de colère souvent mal contenue. Quelque éclairage pourrait permettre de réagir en toute connaissance de cause.

En déconstruisant l'idée souvent ressassée selon laquelle, Bobo-Dioulasso fut la première capitale du Burkina Faso, les étudiants me posent des questions plus générales sur l'impérialisme colonial français. Dans ce petit écrit, je partirai des visées impérialistes à la conquête, à l'installation coloniale et à la création de la Haute-Volta. D'ores et déjà, il faut souligner que l'écriture de l'histoire est exigeante. Il faut croiser les sources, les critiquer parce qu'elles ne sont que des témoignages qui peuvent être orientés et dont les auteurs peuvent manquer de probité et de précision dans leurs dépositions. Les témoignages peuvent même contenir du mensonge, etc. Il faut surtout comprendre le texte comme source que l'on utilise pour l'écriture de l'histoire. Il faut surtout replacer les sources dans leur contexte de production pour mieux les comprendre, etc. Les historiens amateurs des médias et des réseaux sociaux finissent par dérouter l'opinion avec leurs « connaissances » souvent sujettes à caution.

En simplifiant le schéma de l'évolution des manifestations de l'impérialisme français en Afrique de l'Ouest, je prends les comptoirs fortifiés comme point de départ de la conquête. Les marchands européens se sont installés depuis le XVIIe siècle sur les côtes africaines, suivant leurs nationalités, mettant en place une administration dirigée par un répondant agissant dans le sens des intérêts de la communauté marchande. Les initiatives prises par cette administration garantissent en même temps les intérêts de la métropole. De là, la signature de traités divers d'expansion territoriale, d'exploitation de ressources et de relations commerciales, etc.

Avant même la conférence de Berlin, les métropoles prenaient des initiatives de conquêtes. La Grande Bretagne commence la conquête de l'Afrique du Sud, particulièrement du royaume zoulou dès 1876. Après avoir échouéà plusieurs reprises à vaincre les Zoulous, c'est seulement en 1879 qu'ils réussirent à s'imposer à eux. La France présente en Algérie depuis 1830 avait élaboré ses visés impérialistes, au-delà du Sahara, sur l'Afrique occidentale. Elle voulait occuper cette partie du continent de la Méditerranée à la Côte des esclaves (l'actuel Golfe de Guinée) et de l'Atlantique à la mer Rouge. De Saint-Louis du Sénégal, elle conquiert la partie occidentale du Soudan jouxtant l'océan Atlantique. En 1880, la colonie du Haut-Fleuve est créée. Le commandant Gustave Borgnis-Desbordes est nommé gouverneur de cette colonie qui correspond au Sénégal actuel. C'est Gallieni nommé gouverneur du Haut-Fleuve dès 1886 qui mène les conquêtes les plus significatives. Il affronte Ahmadou Tall, fils d'El Hadj Oumar Tall qu'il réussit à vaincre. Samory, après avoir fléchi face à Gallieni, signe le traité de Bissandougou en mars 1887 par lequel il cède la partie méridionale de son empire aux Français. Le traité spécifie du reste qu'il se place lui-même et ses héritiers sous le protectorat de la France. Mais contrairement aux termes du traité, Samory poursuit sa résistance tout en évitant un nouvel affrontement avec les Français. Du Haut-Fleuve, l'extension des conquêtes jusqu'à Ségou pris en 1890 permet de créer la colonie du Soudan le 18 août de cette même année. Louis Archinard, successeur de Gallieni en 1888 pousse les conquêtes jusqu'à Bandiagara. Après la prise de Bandiagara, l'espace non conquis du Soudan, du bassin des Voltas jusqu'au territoire de la république actuel du Niger est inscrit dans les visées impérialistes des puissances coloniales européennes.

Les Français sont en rivalités avec les Britanniques et les Allemands pour occuper le bassin des Voltas. Ils remontent de Saint-Louis et de Grand Bassam tandis que les Britanniques remontent d'Accra et les Allemands d'Aného. Les Français voulaient absolument occuper le Bassin des Voltas pour « s'ouvrir un boulevard » vers la mer Rouge. Chacune des puissances déploient des explorateurs militaires chargés de signer des traités d'amitié et de protectorat. Les Allemands envoient, les premiers dans la Boucle du Niger, Gottlob Adolf Krause en 1886 qui traverse les pays kasséna et bissa avant d'entrer à Ouagadougou le 24 septembre 1886 où il est hébergé par la princesse Baouré. Il visite le Yatenga, le pays kurumba et le Macina avant de replier sur la côte par Ouagadougou. Kurtz von François en 1888 entreprit la deuxième mission allemande en visitant les pays kasséna, bissa et gourounsi.

Les explorations françaises s'ouvrent avec les expéditions du capitaine Louis Gustave Binger en mars 1887. Celui-ci est hébergéà Bobo-Dioulasso par la princesse Guimbi Ouattara et à Ouagadougou par la princesse Baouré. Avant d'arriver à Ouagadougou, il a visité les pays senoufo, tyéfo, bobo, bwaba, marka et gourounsi. A sa suite le lieutenant Spitzer, le docteur Crozat, visitèrent les pays du Bassin des Voltas. Parfait-Louis Monteil, envoyéà Ouagadougou pour signer un traité avec le Moogo Naaba avant les Britanniques et les Allemands après les explorations infructueuses de ses devanciers, n'y parvient jamais.

Le Britannique George Ekem Fergusson, un métis fanti, entre à Ouagadougou par Koupéla le 2 juillet 1894. Il est le seul qui réussit à signer avec le Moog-Naaba Wobgo, entouré de ses dignitaires, un traité d'amitié et de protectorat après deux semaines de séjour. Au passage du docteur Crozat en septembre 1890, Naaba Wobgo avait signifié sa préférence pour les Blancs établis au sud sur la côte de l'océan. Ces Blancs, ce sont les Britanniques. Et Fergusson, ce métis est venu au nom des Britanniques.

Les Français, qui tenaient à prendre Ouagadougou, contestèrent la validité du traité. Une crise de succession au Yatenga leur permet de s'immiscer dans les affaires intérieures de ce royaume et d'en prendre possession dès 1895. Destenave envoie Paul Voulet et Julien Chanoine prendre d'abord la Boucle de la Volta dès le mois d'août 1896 à l'appel d'une partie des protagonistes des conflits internes à la région. Le 1er septembre ils prenaient Ouagadougou. A l'appel d'Hamaria le chef de la résistance des Nouni contre les envahisseurs zaberma, Voulet et Chanoine prennent le pays gourounsi et mettent le cap sur le pays gourmantché où ils appuient Banchandé contre son frère Yentuguri et prennent possession de ce pays dès le premier trimestre de 1897.

Voulet et Chanoine poursuivent leur chevauchée au Niger où ils se firent remarquer leurs brutalités sans norme, massacrant les populations jusqu'à rencontrer la forte résistance de la reine haoussa Saraouniya de la région de Dan-kassari.

De Paris, l'on eut écho des atrocités des massacres du duo Voulet-Chanoine. Le lieutenant-colonel Jean-François Klobb est envoyé pour arrêter les sanguinaires et reprendre la direction de la mission. Il les retrouve à Mayjirgui où il veut affirmer son autorité d'officier supérieur sur ses subalternes. Voulet refuse d'obtempérer, fait abattre le lieutenant-colonel Klobb et tente de s'enfuir. Il est aussitôt abattu par une sentinelle. Julien Chanoine subit le même sort. Les deux sanguinaires sont enterrés sur place à Mayjirgui. Le regard de la France est alors tourné vers le Tchad et au-delà le Soudan anglo-égyptien. Mais revenons en Afrique occidentale.

Les territoires de la boucle du Niger et du bassin des Voltas ne sont rattachés à la colonie du Soudan français qu'après conquête effective. Au fur et à mesure des conquêtes, pour des besoins d'imposition de la domination, sur proposition du gouverneur général, Paris organise, sinon réorganise les espaces conquis. Après la prise du Yatenga en 1895, de la boucle de la Volta noire, de Ouagadougou et du pays gourounsi en 1896, du pays gourmantché et des régions de Gaoua et de Bobo-Dioulasso en 1897, il s'est révélé nécessaire de créer de nouvelles circonscriptions. En 1897, alors que les résidences de Fada N'Gourma et de Say étaient rattachées au Dahomey, le reste des résidences intégrées dans la future Haute-Volta furent rattachées à la Région Est et Macina du Soudan français créée le 14 novembre 1896. En 1897, la Région Niger-Volta fut créée avec pour capitale Bandiagara et regroupait les pays de Haute-Volta, à l'exception des résidences de Fada N'Gourma et de Say alors rattachés au Dahomey, et de celle de Dori rattaché au Niger. Comme on le voit, la conquête des pays intégrés plus tard dans le territoire devenu plus tard la Haute-Volta n'a jamais été faite en un seul jour. Les différentes régions du Burkina Faso actuel ont été conquises de 1895 à 1897. C'est pour cette raison que Yacouba Banhoro et moi, en éditant l'ouvrage collectif sur l'histoire de la Haute-Volta, avons retenu 1897 comme date de fin de la conquête.

L'année suivante, en 1898, avec la prise de Sikasso en mai, la signature à Kombissiri de la convention franco-britannique de partage des zones d'influence respectives et la capture en septembre de Samory, la France considère que la conquête coloniale est achevée. Commence maintenant ce que Jeanne-Marie Kambou-Ferrand a appelé la véritable conquête, c'est-à-dire la pacification par les opérations de police. Georges Madiéga indique que le décret du 17 octobre 1899 portant réorganisation de l'AOF a disloqué le Soudan-français. Les résidences de Dinguiray, Siguiri, Kouroussa, Kankan, Kissidougou et Beyla furent rattachés à la Guinée française tandis que celles d'Odienné, de Kong et de Bouna étaient rattachés au territoire de Côte d'Ivoire. Enfin, les résidences Fada N'Gourma et Say furent rattachées au Dahomey.

Restaient les territoires du Haut-Sénégal et Moyen Niger qui étaient administrés de Kayes par un représentant du Gouverneur général. Les autres territoires où la soumission à la domination française n'était pas encore acquise ont été subdivisés en territoires militaires relevant directement de l'autorité du gouverneur général qui en avait confié l'administration à des commandants militaires. Le Premier, qui eut pour chef-lieu Tombouctou, regroupait les résidences ou futurs cercles de Tombouctou, de Sumpi, de Goundam, Bandiagara, Dori et Ouahigouya. Le deuxième était composé des résidences de Bobo-Dioulasso, de San, Ouagadougou, Koury, Sikasso, Dédougou et Lokhosso (La résidence de Lokhosso sera transférée à Gaoua en 1904, au moment du passage à l'administration civile. Mais le cercle du Lobi restait soumis à l'administration militaire ). Ainsi délimité, le Deuxième territoire militaire, dont le chef-lieu était Bobo-Dioulasso, regroupait déjà les deux tiers du territoire de la future Haute-Volta. Le Troisième territoire militaire, créé par décret du 23 juillet 1900, eut pour chef-lieu, Sorbo-Haoussa, ensuite Zinder. On détacha du Premier Territoire les résidences du Yatenga et de Dori pour les y rattacher. Les territoires militaires sont créés pour la pacification, en raison de l'insoumission des Africains dans de nombreuses régions du Soudan.

Le décret du 1er octobre 1902 crée le territoire de la Sénégambie et Niger administré directement par le gouverneur général de l'AOF. Deux ans plus tard, il est démembré par le décret du 18 octobre 1904 créant la colonie du Haut-Sénégal et Niger avec pour capitale Bamako. Le nouveau territoire résulte en fait de la fusion des deux premiers territoires militaires avec adjonction des résidences du Moyen Niger. Le Territoire militaire du Niger n'en fait pas partie. On lui ampute cependant Ouahigouya et Dori qui passent à l'administration civile et sont rattachées au Haut-Sénégal et Niger. Il reste un territoire autonome, dépendant sur le plan financier du Haut-Sénégal et Niger, mais administré par un officier supérieur répondant directement du gouverneur général. Le décret du 2 mars 1907 détache les cercles de Fada N'Gourma et de Say du Dahomey pour les rattacher au Haut-Sénégal et Niger. Il faut attendre le 1er janvier 1912, pour que le territoire militaire du Niger ait son autonomie financière et cesse de dépendre du Haut-Sénégal et Niger.

En octobre 1904, en dehors de quelques résidences comme celle de Lokhosso qui restait encore à pacifier, la France a estimé devoir instituer l'administration civile. Les résidences, circonscriptions de gouvernance militaires, deviennent des cercles. Si le terme de cercle a pu être employéà la fin du XIXe siècle pour désigner des circonscriptions administratives au Sénégal, en Guinée, en Côte d'Ivoire et au Dahomey, cette notion n'a été généralisée en AOF qu'à la fin de la pacification des pays de l'hinterland et du passage à l'administration civile en 1904. Au passage à l'administration civile, certains cercles portent des dénominations rappelant l'identité ethnique : « Cercle du Lobi », « Cercle du Mossi », etc. Il est à remarquer que l'appellation de « Cercle du Mossi » n'a jamais désigné l'ensemble des pays de la future Haute-Volta. Dès 1919, les dénominations ethniques sont remplacées par celles des localités : cercle de Gaoua, cercle de Ouagadougou, etc. A partir de 1910, l'on crée les cantons comme composantes des cercles.

L'oppression coloniale a provoqué de nombreuses révoltes dont certaines prirent le caractère de guerre anticoloniale. La première éclate chez les Toussian à partir du troisième trimestre de 1913. A la suite des Toussian, Sambla et Samogo se soulèvent. En 1914, les Touareg de l'Oudalan actuel se soulèvent à leur tour. En novembre 1915, ce sont les Marka, suivi des Bwaba, des Sana qui engagent une guerre sans merci contre le pouvoir colonial. Tout le cercle de Dédougou fut embrasé. La révolte touche le cercle de Koudougou, en particulier le Lyélo. Après la répression des révoltes, par l'entremise de certains auxiliaires africains de l'administration coloniale, il s'imposait de réorganiser le Haut-Sénégal-Niger. Dans l'immédiat, la colonie est réorganisée dès 1917 en six régions subdivisées chacune en cercles. On recourut aux dénominations de type géographique ou socioculturel : région Bambara-Malinké (chef-lieu Bamako), la région de La Volta (Bobo-Dioulasso), la région du Mossi (Ouagadougou), du Macina (Mopti), de Tombouctou (Tombouctou) et du Sahel (Nara).

La solution censée être la plus durable a consisté au démembrement du Haut-Sénégal-Niger par la création de la colonie de Haute-Volta par décret du 1er mars 1919. Mais selon les intérêts du colonisateur français, ce territoire fut disloqué en 1932 et reconstitué en 1947 à la demande du Moogo Naaba appuyée par une coalition de forces.

Pour répondre aux échanges orduriers que nous rencontrons dans les médias et les réseaux sociaux, il faut relever que jamais l'ensemble du territoire du Burkina Faso n'a été conquis en un seul jour, le 1er septembre 1896, et n'a été appelé« Cercle du Mossi ». Le chemin de fer, n'était pas celui du Mossi, mais de l'Abidjan-Niger qui arrive en 1934 à Bobo-Dioulasso. A la demande du Moog-naba Kom II, le tronçon Bobo-Dioulasso – Ouagadougou a été construit. Le chemin de fer arrive à Ouagadougou vingt ans plus tard, en 1954. Pour tout le reste, je renvoie les lecteurs à notre dernier ouvrage :

Magloire Somé, Yacouba Banhoro, Histoire de la Haute-Volta de 1897 à 1947. Création, dislocation et reconstitution. Paris : Hémisphères éditions/Maisonneuve et Larose, 2024, 600 pages. Cet ouvrage sera bientôt disponible dans nos librairies.

Magloire Somé

Professeur titulaire d'histoire contemporaine

Université Joseph Ki-Zerbo

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