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Décès de Jean-Celestin Pare : Remerciements

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Le Chef de canton de TOMA
La grande famille PARE à Toma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tougan, Boromo, Ziniaré, Koudougou ;
Les familles GO à Zouma et KI à Tosson ;
La grande famille BATIONO à Réo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Kaya, USA
Les familles alliées KABORE, BASSAVET, SALEMBERE, BONANE, TRAORE, DIASSO, SAWADOGO, CAMARA, KAM, OUEDRAOGO, BAMBARA, BOUNDAONE, BADO, YOUGBARE, KI, OUALBEOGO, TAMANI,
Madame PARE née KANTIONO Eli Augustine, épouse du défunt,
Les enfants : Hermann, Pascale, Aurélie, Flora
Les petits-enfants,

vous adressent leurs sincères remerciements pour le soutien dont vous avez fait montre en leur égard depuis le rappel à Dieu de Jean-Celestin Pare le 02 avril 2024.

Par ailleurs, la famille vous informe qu'une messe tenant lieu de funérailles sera dite pour le repos de son âme en l'église Sacré cœur de Toma, le Samedi 25 Janvier 2025 à 10h00.
Ladite messe sera suivie de la bénédiction de la tombe.


Cascades/Maladies mentales : L'OCADES renforce les capacités des agents de santé

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La Direction régionale de la santé des Cascades a abrité, ce vendredi 17 janvier 2025, la rencontre de cadrage en vue de la formation en Quality Rights. Regroupant plus de 300 agents, cette formation, qui s'étale sur cinq jours, porte sur la prise en charge des personnes vivant avec des troubles mentaux. La cérémonie d'ouverture des travaux, qui a eu lieu à Banfora, a été placée sous la présidence du directeur régional de la santé des Cascades, représentéà l'occasion.

Le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire depuis près d'une dizaine d'années. Cette crise a un impact sérieux sur de nombreux secteurs de la vie nationale, dont la santé de la population. En réponse à ces défis, et dans une perspective de bien-être de la population, l'OCADES Caritas Banfora a bénéficié de l'accompagnement financier de CBM Global/Burkina Faso pour la mise en œuvre du projet « Santé mentale pour tous III », dans la région des Cascades. Ce projet touche les trois districts sanitaires que compte la région : Mangodara, Sindou et Banfora.

Les officiels en premeière ligne

Cette formation, selon le représentant de l'OCADES, Song-Manégré Simon Konkobo, vise à renforcer les capacités de 310 agents, pour améliorer leurs interventions en santé mentale. Il estime que la formation va permettre aux agents de santé de renforcer le service qu'ils rendent aux personnes qui souffrent de troubles mentaux. « Avec cette mobilisation des districts de santé, on est rassuré que cette formation portera fruit, au bonheur des populations de la région des Cascades », a-t-il ajouté. Il a souligné que c'est une formation qui se passe exclusivement en ligne. « Ce matin, nous sommes là pour une rencontre de cadrage, afin de montrer aux participants la méthodologie et les outils utilisés, les dispositions déjà prises pour permettre à chacun de bien suivre et valider son certificat », a précisé Song-Manégré Simon Konkobo.

Song-Manégré Simon Konkobo

Au nom des participants, le médecin-chef du district sanitaire de Banfora, Aline Yougbaré, a salué la tenue de cette formation. « Quand on connaît la problématique dans les régions, les coutumes et les pratiques qui ont la peau dure sur le terrain, cette formation vient à point nommé pour la prise en charge et l'amélioration de la qualité des soins portés aux personnes vivant avec un handicap psychologique », a-t-elle indiqué. Elle a donc invité les participants àêtre assidus et à s'appliquer au cours de la formation.

Les participants en salle

Représentant le directeur régional de la santé des Cascades, N'Diaye Boa, chef du service planification et suivi-évaluation à la Direction régionale de la santé, a également invité les participants à une participation active à cette rencontre préparatoire de la formation.

Djaryigo DIARRA
Lefaso.net

Burkina/ Assurance agricole : Les premiers bénéficiaires indemnisés à Ziniaré

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L'assurance sécheresse agricole est désormais une réalité au Burkina Faso. Le lancement officiel de la distribution de vivres et d'aliments pour bétail acquis en faveur des victimes de la sécheresse agricole 2023-2024, s'est tenu ce samedi 18 janvier 2025 à Ziniaré, dans la région du Plateau central. La cérémonie a aussi été l'occasion de remettre officiellement le chèque d'indemnisation de l'assurance sécheresse agricole aux autorités. C'était sous la présidence du ministre délégué en charge des Ressources animales, Dr Amadou Dicko.

Les premiers bénéficiaires de l'assurance sécheresse agricole ont reçu, ce 18 janvier 2025 à Ziniaré, des vivres et des aliments pour bétail, entrant dans le cadre de leur indemnisation suite aux effets néfastes du changement climatique qu'ils ont subis au cours de la campagne agricole 2023-2024.
Ils sont au total 21 000 ménages à bénéficier de 3 725 tonnes de vivres composés de riz, de maïs et de mil. Quant aux éleveurs, ils ont reçu 2 049 tonnes d'aliments pour bétail qui seront répartis entre 5 000 ménages. Issus des régions du Centre-Est, du Centre-Nord, de l'Est, du Plateau central et du Sahel, les bénéficiaires ont remercié le gouvernement et ses partenaires.

Remise symbolique des vivres aux bénéficiaires

Le ministre délégué en charge des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, a invité tous les acteurs à l'engagement pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques.
La cérémonie a été placée sous le thème « Assurer le relèvement et renforcer la résilience communautaire à travers les actions anticipatoires et le développement de l'assurance agricole ». Selon le ministre délégué, ce thème est une invite à s'approprier le mécanisme de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), en souscrivant aux divers produits assurantiels développés.

Cette activité a été jumelée à la remise officielle du chèque de financement de l'assurance agricole acquis auprès de l'ARC. Il s'agit d'une institution financière mise sur pied par l'Union africaine depuis 2012 et intervenant dans l'indemnisation de la sécheresse agricole. Le gouvernement burkinabè a acquis le financement de l'assurance agricole auprès de cette institution.

Eva Grace Kavuma, directrice générale par intérim de l'ARC, s'est dite satisfaite de la concrétisation de cette assurance agricole au profit des populations rurales

Pour ce premier financement, l'ARC a octroyé 2 676 884 195 FCFA. Et c'est la directrice générale par intérim de l'institution financière, Eva Grace Kavuma, venue de l'Afrique du Sud pour l'occasion, qui s'est chargée de remettre le chèque aux autorités. Elle s'est dite convaincue que cette indemnisation aura un impact certain pour les populations vulnérables. Ces vivres et aliments pour bétail contribueront, selon elle, àéviter que ces familles affectées ne tombent dans une vulnérabilité profonde. Eva Grace Kavuma s'est enfin réjouie que le Burkina ait utilisé les outils de l'ARC pour répondre aux besoins de sa population.

Eva Grace Kavuma, directrice générale par intérim de l'ARC, s'est dite satisfaite de la concrétisation de cette assurance agricole au profit des populations rurales

L'un des bénéficiaires, Andéma Sawadogo, venu du de la province de Kourwéogo, il a bénéficié de riz, de maïs et d'aliments pour bétail. Une acquisition dont il est satisfait, et sans laquelle il aurait eu du mal à nourrir sa famille.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Soutenance de thèse : Boureima Sana analyse la formation citoyenne et l'éducation à la rationalité de l'État chez Hegel

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Boureima Sana est enseignant de philosophie et élève-administrateur des lycées et collèges à l'École nationale d'administration et de magistrature (ENAM). Étant acteur de l'éducation, il n'a pas tergiversé au moment du choix de son thème de thèse, qui l'élèverait au grade de docteur en philosophie. « La formation citoyenne et l'éducation à la rationalité de l'État chez Georg Wilhelm Friedrich Hegel », tel est le thème qu'il a choisi pour la cause et dont les résultats se sont soldés par la mention Très honorable. La soutenance s'est tenue ce samedi 18 janvier 2025, à l'école doctorale de l'université Joseph-Ki-Zerbo.

« Toutes les crises que le monde rencontre sont en grande partie liées à l'éducation », foi de Boureima Sana. En passant au crible la formation citoyenne et l'éducation à la rationalité de l'État chez Hegel, l'impétrant, dont les travaux de recherche se sont étendus sur une période d'un peu plus de trois ans, entend apporter sa contribution à l'évolution de la science et, par ricochet, de la société. En termes simples, l'homme s'est servi des ressources de la philosophie hégélienne pour résoudre des problèmes à la citoyenneté que l'on constate dans la société. Comme résultat, l'homme est parvenu à la conclusion selon laquelle, le citoyen se doit d'être en adéquation avec les règles établies par l'État. Ce dernier, en retour, se doit de trouver les voies et moyens pour s'assurer que le citoyen soit celui qui ne nuit pas à la société.

Une vue des membres du jury qui ont évalué la thèse de Boureima Sana. L'avant-dernier à droite est Pr Antoine Kouakou, venu de la Côte d'Ivoire.

« Nos sociétés peuvent par exemple exploiter la notion hégélienne du rapport dialectique entre l'individu citoyen et l'État. Cela permettra d'améliorer la notion de citoyenneté dans nos contrées. Pour Hegel, le citoyen est celui qui participe activement aux problèmes de l'État ; et celui-ci, en retour, doit prendre en compte consciencieusement et objectivement les problèmes du citoyen », retient-on essentiellement des échanges entre le doctorant et le jury, présidé par Pr Georges Zongo. Ce dernier avait à ses coté Pr Fatié Ouattara qui intervenait en tant qu'examinateur, Dr Etienne Kola, directeur de thèse, Pr Antoine Kouakou et Dr Issiaka Yaméogo qui étaient les rapporteurs.

« Concilier études et travail, sans oublier les difficultés institutionnelles sont les difficultés que j'ai rencontrées », Boureima Sana.

Selon le président du jury, le thème choisi est important pour la société africaine actuelle, caractérisée souvent par des comportements inciviques. « Ce thème nous apprend ce que c'est que la citoyenneté, comment se comporter en citoyen et comment devenir citoyen. Pas de manière abstraite, mais de manière concrète. En clair, être un citoyen qui connaît ses droits et ses devoirs, qui les applique et reflète le citoyen idéal qui accepte ce qu'il est », a-t-il fait savoir, sans oublier de saluer le professionnalisme de l'étudiant en ces termes : « La domination effective du concept et la pertinence de l'argumentation sont constatables. Dans l'ensemble, Hegel a été rendu à lui-même par la médiation de la formation citoyenne et de l'éducation à la citoyenneté de l'État. »

« C'est un travail très clair, très pertinent, bien construit, d'une qualité exceptionnelle », Pr Georges Zongo.

Dr Issiaka Yaméogo embouchera la même trompette que Pr Georges Zongo, en félicitant le candidat pour l'aisance dans les réponses aux questions et la maîtrise qu'il a de son sujet. Toutefois, déplore-t-il, outre les coquilles qui entachent la forme du document, Boureima Sana n'a pas soulevé de manière expresse, comment l'Afrique pourrait s'approprier et faire sienne ce que propose le philosophe allemand. « J'aurai souhaité qu'il explique comment les pays africains peuvent s'inspirer de la philosophie de l'éducation de Hegel qu'il a exhumée, pour renforcer la citoyenneté et en même temps le fonctionnement de l'État de droit démocratique », a-t-il laissé entendre.

« Le travail fourni est de belle facture », Dr Issiaka Yaméogo.

Qu'à cela ne tienne, la soutenance a été le moment pour les jurés, de débattre avec Boureima Sana sur des questions liées à l'éducation et s'inscrivant en étroite ligne avec son thème. Ce dernier a été assené de questions diverses et de tous ordres. Certaines zones d'ombre soulevées par les jurés ont pu être éclairées par l'impétrant, qui convoquait et développait des théories philosophiques pour renforcer sa défense, tout en recevant avec humilité les différentes observations et remarques que lui apportaient le jury.

Au final, après près de 4 heures de temps d'échanges, le jury lui a attribué la mention Très honorable, toute chose qui fait la fierté de son maître. « Soutenir sa thèse est l'aboutissement d'un long processus, souvent pleins de défis à relever. Boureima Sana a su le faire, en n'hésitant pas à aller en eau profonde, dans la mobilisation des ressources bibliographiques, dans l'analyse critique, dans l'argumentation et dans la rédaction. Tout cela a donné le résultat que nous avons : une thèse de bonne facture. Je suis content, content pour lui et je le félicite pour ses qualités organisationnelles, conceptuelles, ses qualités exceptionnelles », s'est exprimé son directeur de thèse, Dr Etienne Kola.

L'impétrant, encadréà gauche par Pr Fatié Ouattara et à droite par son directeur de thèse, Dr Etienne Kola.

Le doctorat en poche, Boureima Sana n'entend pas s'arrêter là. « J'entends, dans un premier temps, devenir enseignant-chercheur ou chercheur. Je voudrais aussi poursuivre dans le monde de la recherche, dans le but d'apporter ma modeste contribution dans le secteur de l'éducation... Mon souhait est de voir ce travail exploité par nos autorités et les jeunes étudiants qui désirent se lancer dans la recherche », a-t-il annoncé.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Vénézuela : Me Bénéwendé Sankara félicite le président Nicolás Maduro pour sa réélection au pouvoir

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Dans un message dont Lefaso.net a reçu copie, le président d'honneur de l'Union pour la renaissance-Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MPS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara, félicite le président Nicolás Maduro pour sa réélection à la tête de la République bolivarienne du Vénézuela. Il souligne que cette victoire, consacrée par une investiture officielle le 10 janvier 2025, est le fruit du soutien populaire lors des élections de juillet 2024, auxquelles il a participé en tant qu'observateur.

S'adressant aux peuples en lutte, Me Sankara a établi un parallèle entre la révolution bolivarienne et les aspirations africaines, en particulier celles du Burkina Faso sous le président Ibrahim Traoré. Il voit dans cette victoire une source d'inspiration pour les mouvements progressistes, affirmant que le succès du Venezuela résonne dans le combat mondial pour la dignité, l'intégrité et le progrès social.

L'intégralité du message ci-dessous.

Lefaso.net

Message de félicitations au Camarade Président Nicolás MADURO pour sa brillante réélection en République bolivarienne du VENEZUELA

Le peuple souverain de la République bolivarienne du Vénézuela suite au vote populaire du 28 juillet 2024 a plébiscité le Camarade Nicolás MADURO pour un mandat présidentiel de six (06) ans.
Le Camarade MADURO vient d'être officiellement installé le 10 janvier 2025 dans ses fonctions de Président de la République bolivarienne du Vénézuela par une investiture solennelle à laquelle a pris part les plus hautes autorités du Burkina Faso par une importante délégation conduite par son Excellence, le Dr Ousmane BOUGOUMA, Président de l'Assemblée Législative de Transition (ALT) du Burkina Faso.

En rappel sur invitation du Parti Socialiste Unifié du Vénézuéla (PSUV), j'avais eu l'honneur de participer en tant que scrutateur à ces élections populaires de juillet 2024 qui ont vu la victoire et la consécration du Camarade Nicolás MADURO candidat du Parti Socialiste Unifié du Vénézuela (PSUV) et continuateur de l'œuvre de Hugo CHAVEZ qui a été le précurseur de la révolution bolivarienne.

En effet, cette brillante élection du Camarade Nicolás MADURO au Vénézuela fait notre fierté et donne à nous autres sankaristes du Burkina Faso du baume au cœur car c'est la preuve palpable qu'un autre monde de paix et de développement harmonieux est possible au profit surtout des couches les plus vulnérables.
A travers le monde entier, tous les peuples en lutte ont les mêmes aspirations de dignité, d'intégrité et de salut. Mais ces peuples ont besoin de vrais leaders patriotes et engagés qui les incarnent et qui défendent leurs aspirations d'où ils tireront leur légitimité et leur popularité.

L'histoire politique du Vénézuela et le triomphe de la révolution bolivarienne nous instruisent que l'Afrique aussi a des raisons d'espérer avec le réveil de sa jeunesse révolutionnaire. L'exemple de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) et particulièrement celui du Burkina Faso avec l'option politique et idéologique du Président Ibrahim TRAORE d'épouser les idéaux du Président Thomas SANKARA, est désormais un gage de succès d'une véritable alternative crédible faite de progrès économique et social sur un socle de stabilité et de paix durable qui sont un préalable fondamental.

Ce vœux et cette quête essentielle pour moi, m'amènent à adresser mes sincères félicitations au Camarade Nicolás MADURO, à son parti politique, le Parti Socialiste Unifié du Vénézuela (PSUV) et à tout le peuple vénézuélien pour son combat dont la victoire réjouit tous les progressistes du monde.
Je souhaite plein succès au Camarade Président Nicolás MADURO dans son nouveau mandat.

Avec le peuple, victoire !!!
La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Maître Bénéwendé Stanislas SANKARA
Président d'honneur de l'Union pour la Renaissance- Mouvement Patriotique Sankariste (UNIR-MPS)

𝐑𝐞𝐜𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞̂𝐭𝐞𝐝𝐮𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 : 𝐋𝐞𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬𝐚𝐥𝐮e 𝐥𝐞𝐬𝐚𝐜𝐫𝐢𝐟𝐢𝐜𝐞𝐞𝐭𝐥'𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐝𝐞𝐬𝐕𝐃𝐏

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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a visité, ce samedi 18 janvier 2025 à Ouagadougou, la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP), l'hôpital Capitaine Halassane Coulibaly, et le Centre national de formation des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). L'objectif de cette série de visites était d'encourager et de soutenir les VDP engagés pour la reconquête de notre territoire.

C'est par la Brigade des volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP) que le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a débuté sa tournée.
Après avoir échangé avec les autorités militaires et le personnel, il a visité les installations, notamment la salle des effectifs, le centre des opérations et la salle des archives.

« Soyez assurés que nous sommes attentifs à vos efforts et que nous nous engageons à réunir les conditions nécessaires pour que vous puissiez accomplir votre mission dans les meilleures conditions », a-t-il déclaré aux hommes et femmes travaillant à la coordination et la gestion des VDP.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo s'est ensuite rendu à l'hôpital Capitaine Halassane Coulibaly, situé au sein du camp Sangoulé Lamizana, pour réconforter les blessés des opérations de sécurisation du territoire national et encourager le personnel soignant.
Cet hôpital porte le nom du capitaine Halassane Coulibaly, un officier de santé des armées tombéà Djibo dans l'exercice de ses fonctions.

A ces combattants blessés, le Chef de Gouvernement a déclaré : "Le Burkina Faso est debout grâce à votre sacrifice, et nous triompherons. Gardez le moral haut, car la victoire est proche ».

Le directeur central des services de santé des armées, Moustapha Sérémé, s'est dit honoré de recevoir le Chef du Gouvernement et les membres de sa délégation. Il a aussi rappelé le dévouement du personnel soignants et des blessés dans la lutte pour la défense du pays.

La tournée du Premier ministre s'est achevée au Centre national de formation des VDP situéà la périphérie de Ouagadougou. Là, le Premier ministre a remercié les chefs coutumiers qui ont mis à disposition l'espace dédiéà l'érection du centre.
« Nous vous remercions d'avoir accepté d'accueillir les VDP pour leur formation et leurs productions. Ces jeunes sont vos enfants, et votre soutien est crucial pour leur réussite », a-t-il soutenu.

Un excellent travail se fait en ce lieu de formation. Le Premier ministre y a apprécié les activités agricoles et avicoles d'où cette déclaration inscrite dans le livre d'or "Ce centre est la preuve que nos hommes sont à la fois une force combattante efficace mais surtout une force productrice à même de nous assurer la souveraineté alimentaire que nous appelons de tout nos vœux."

Le Commandant du Centre de formation, Fousseni Zida s'est réjoui de cette visite en ces termes : " La venue du Premier ministre est un honneur et un encouragement à redoubler d'efforts pour contribuer à la paix et à la reconquête de l'intégrité territoriale. »

Aux VDP réunis au carré d'armes du centre, le Chef du gouvernement a adressé ce message : « Vous êtes des civils patriotes qui, face au péril, avez choisi de vous engager sans réserve aux côtés des forces de défense et de sécurité. Ce combat pour la liberté et la dignité inspire l'espoir de tout le peuple burkinabè. Votre sacrifice ne sera pas vain, et la victoire est proche. Nous sommes engagés à vos côtés pour vous offrir les meilleures conditions possibles afin de mener à bien votre mission. »

Créé en octobre 2022, le Centre national de formation des VDP répond à un besoin de transmission des savoirs tactiques et techniques pour renforcer les capacités des volontaires. Installé sur une superficie de 111 hectares, il joue un rôle clé dans la formation et la préparation des VDP à leur mission de défense et de sécurisation du territoire national.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Diaspora, patriotisme et unité nationale : Résilience collective pour le retour à la paix au Burkina Faso

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Dans l'histoire du Burkina Faso, le 11 décembre 1958 marque un moment particulier, fort, et doit être considéré comme étant la date d'une naissance ; celle de la configuration d'une entité participant de la nature de nombreuses autres entités appelées États, un signifié de la modernité dans le monde à bien des égards. En effet, il eut d'abord, à compter du 1er mars 1919 et par décret publié au Journal Officiel de la République française le 20 mai de la même année, l'établissement d'une colonie nommée Haute-Volta.

Une appellation coutumière des puissances coloniales qui avaient la manie de donner des noms dépourvues d'une réelle identitéà des entités auxquelles la nomination avait pourtant, pour objectif, d'identifier comme étant justement des êtres spécifiques.

Ainsi, Centrafrique désignait et désigne toujours un État au centre de l'Afrique, le Gabon issu de ce qui s'apparente fort à une métonymie car il est le résultat d'une transposition de la dénomination d'un vêtement (un manteau, en l'occurrence, qui, en portugais, s'appelait gabão qui donnera le nom au pays) en raison de la ressemblance entre la forme dudit vêtement et celle de l'estuaire formé par le « fleuve Komo » se jetant dans la mer par où arrivèrent les navigateurs portugais pour atteindre le sol de ce qui deviendra le Gabon vers la fin de la seconde moitié du XVe siècle (1472). Filant la métaphore, le Kamerun, devenu Cameroun avec la mise sous mandat britannique et français des colonies allemandes, une conséquence de la fin de la Grande Guerre (1914-1918), trouve son “mythe” fondateur dans un émerveillement de Fernando Pó, qui, en 1472, exprima son sentiment d'étonnement détonnant devant le frétillement d'innombrables crevettes dans le Wouri : Rio dos camarões (la rivière aux crevettes). Gold Coast (Côte-d'Or), pour citer un exemple britannique, qui sera écarté par la faveur de l'un des premiers panafricanistes Kwame Nkrumah dès 1957 ou encore – et comme par rivalité (France et Royaume-Uni ayant failli en venir aux armes, notamment pour le contrôle de la même région qui, déjà, était réputée aurifère) – la Côte-d'Ivoire trouve le “mythe” de son existence dans la nombreuse population des éléphants qui devait offrir à la puissance coloniale concernée, l'occasion de se consoler avec cet autre produit précieux que fut l'ivoire. Une identité de manteau, de crevette, d'or, d'ivoire ou encore de lieu par ailleurs exonymique, peut-elle instaurer un corps politique viable, crédible !

Si ce n'est l'expression d'un mépris justifié par une volonté de domination, comment comprendre que ceux qui arrivent en une terre qui leur est étrangère, s'arrogent le droit de nommer pour identifier des lieux selon leur propre convenance fantaisiste ! Comment imaginer qu'ils puissent ne pas avoir envisagé la possibilité que lesdits lieux puissent avoir possédé des noms malgré l'ignorance qu'ils pouvaient avoir des langues des peuples qui s'y trouvaient !

Mais, ces peuples, étaient-ils, pour le fond et pour eux, des humains ? Pour celui, en revanche, qui légitima les actions de ces navigateurs portugais, c'est-à-dire le Pape Nicolas V (1398-1455), – conformément à l'esprit comme à la lettre de sa Bulle du 8 janvier 1454 – ces peuples n'étaient que des infidèles, « païens, ennemis du Christ […] à réduire [à la] servitude perpétuelle ». Il est donc clair que ces allochtones arrivant ne pouvaient pas accueillir les autochtones dans l'humanité.

Alors, dans un tel contexte, ces dénominations des lieux apparaissaient comme étant d'abord l'affirmation d'une volonté en toute ignorance de tout être pouvant s'y trouver et, conséquemment, des marques de domination ou, encore, des signes du passage des personnes par qui elles étaient advenues comme cela se constate toujours aisément de nos jours. Alors, la toponymie des villes et des pays africains peut contribuer considérablement à dresser le récit de l'histoire de l'expansion européenne en Afrique.

Nonobstant ces appellations peu dignes, dépourvues d'une réelle portée identitaire n'ayant aucunement de mythes fondateurs, ces entités formées aspiraient, néanmoins, à une autonomie ; aspiration fondée par des luttes par quoi débute l'élaboration, justement, des différents mythes de naissance de ces pays établis comme tels par la volonté d'une altérité, responsable, en conséquence, des différentes frontières limitrophes respectives.

Dans ce contexte, la Haute-Volta – désignation d'une identité du topos, du lieu, celui de la partie haute de la Volta, un fleuve réputéêtre la “découverte” d'un Européen (Italien, Portugais ?!) du même nom comme si personne ne se trouvait déjà sur les rives du même cours d'eau à son arrivée sur ledit lieu – oui, la Haute-Volta trouve dans sa proclamation comme République, un des premiers faits fondés, justifiés, de son mythe de naissance.

Le processus fut favorisé par les luttes qui obligèrent la France qui, probablement, voulant éviter d'affronter plusieurs conflits éventuels sans pour autant offrir une réelle indépendance à ses colonies, institua la Communauté française à la faveur d'une loi dite « loi-cadre » (n° 56-619) votée le 23 juin 1956 ou encore « loi Gaston DEFFERRE », nom du ministre de la France d'Outre-mer qui la défendit. Cette loi offrit l'autonomie aux colonies mais selon les conditions de la Communauté française, ce qui était dans les faits, une indépendance sans indépendance. Néanmoins, en permettant l'émergence de l'autonomie pour les territoires d'outre-mer, elle donna l'occasion à l'Assemblée territoriale – un fait caractéristique de cette autonomie – de la Haute-Volta d'élire «à la tête du premier gouvernement autonome », Daniel Ouezzin Coulibaly qui, ainsi, à la date du 17 mai 1957, devint le premier président de la Haute-Volta.

Malheureusement, il ne verra pas son pays accéder au statut de République car il meurt le 7 septembre 1958 et dès le 28 septembre, soit seulement trois semaines plus tard, ce pays qu'il a tant défendu et qu'il aurait aimé voir parvenir à l'indépendance, devient – par référendum – membre de la Communauté française. Les événements se seraient-ils ainsi déroulés avec Daniel Ouezzin Coulibaly vivant ?!

Ce qui est certain est que trois mois après le décès du primo président, le 11 décembre de la même année (1958), la Haute-Volta est proclamée République ; une date commémorée en son soixante sixième anniversaire, le samedi 14 décembre 2024 par la diaspora burkinabè en terre française – en raison du 11 décembre de cette même année, jour travaillé en France – au nom d'un État, désormais, appelé, Burkina Faso.

Une appellation, en revanche, bien remplie d'une signification identitaire forte et dont la dénomination, du pays, est très explicite quant au sujet, ici, examinéà savoir le patriotisme impliquant la diaspora dans sa contribution à l'effort du maintien d'une unité nationale, condition pour un retour à la paix dans la patrie des hommes intègres.

De cela découle l'intitulé de la conférence pour laquelle j'ai été sollicité : Diaspora, patriotisme et unité nationale : résilience collective pour le retour de la paix au Burkina Faso. Pour organiser le propos à suivre, je voudrais formuler, ici, des définitions relatives aux notions de diaspora, patriotisme, résilience et paix, énonçant ainsi le cheminement de l'analyse.

Diaspora

En référence aux outils de la langue française, le Dictionnaire historique de la langue française, d'Alain Rey, notamment, ce terme est un emprunt tardif au grec et désigne la « dispersion » avec la référence à son emploi dans la Septante (qui désigne les Soixante-dix ayant traduit l'Ancien Testament de l'hébreu au grec). Relevez, ici, le caractère symbolique et signifiant de ce chiffre, « 70 », qui, dans La Genèse, renvoie au nombre des Anciens d'Israël ayant accompagné Moïse sur le Mont Sinaï (Exode, 24 : 1, 9).

Ainsi dans La Septante, l'autre nom de l'Ancien Testament, diaspora signifie « la dispersion des communautés juives installées hors de Palestine » et, de fait, « hors de ces mêmes communautés » que l'on trouve, en conséquence, dans le monde entier (Dictionnaire : 679).

Envisagé ainsi, le terme diaspora désigne un ensemble de personnes appartenant initialement à un même territoire, partageant une même identité culturelle et ayant quitté sa terre d'origine pour se retrouver dans divers territoires de différents pays du monde. Les individus qui naitront des personnes arrivées dans les différents territoires étrangers seront pris dans l'appartenance culturelle de leurs ascendants, tout en ayant également les déterminants culturels de la terre d'accueil.

Ces ascendants constitués d'abord par la génération des parents sont désignés paweto en moore (l'un des idiomes burkinabè), c'est-à-dire ceux qui sont restés, demeurés en brousse, espace sauvage non maitrisé qui apparaît comme le lieu de tous les dangers donc de tous les risques possibles. Elle s'oppose à l'espace domestique, connu et maitrisé que le Moaga nomme bayίίrί (maison du père).

Les descendants des paweto, en raison de la transmission, relève d'une appartenance originelle et historique, celle de leurs parents qu'ils ne maîtrisent pas toujours et nécessairement. Par ailleurs, ils sont également de leur appartenance contemporaine et immédiate dans un territoire qui est celui de leur naissance mais qui apparaît pourtant comme étant le signe d'une étrangeté.

Dans cette orientation, tout membre d'une diaspora donnée est toujours un sujet à l'appartenance identitaire plurielle de sorte qu'il est toujours un sujet ouvert, c'est-à-dire prêt –, ou pour le moins, préparé–à l'ouverture. En cela, il peut également être perçu – et c'est bien souvent le cas – comme étant un être paradoxal, c'est-à-dire celui qui est à la fois un individu d'ici et d'ailleurs un natif et un étranger, un allochtone et un autochtone, un bayίίrί et un paweoogo . C'est bien ce qui fait sa richesse et sa pauvretéà la fois, sa plénitude et son déclin. Son statut dépend alors de la position dans laquelle il se trouve et de ses choix en fonction des moments, des lieux et des faits.

Ces considérations qui font de la diaspora un ensemble de personnes qui, au-delà de l'appartenance culturelle comportant une dimension éthique, offrent aux mêmes personnes l'occasion d'une appartenance citoyenne plurielle également.

Dans l'effectivité de cette appartenance citoyenne, les individus sont, pour le moins, souvent binationaux. Alors, la citoyenneté vient consacrer ces mêmes individus dans une autre appartenance désignée comme étant la maison du père, contenu sémantique du terme Faso et relativement à ce qui se joue en cette journée du 14 décembre, substitution du 11 décembre comme indiqué ci-dessus. Une maison du père qui peut également être entendue doublement et dont l'affirmation de l'appartenance du sujet à cette maison du père est nommé patriotisme.

Ce terme, toujours dans l'entendement français, est une « attitude affective et morale d'attachement affectif à la patrie » (Dictionnaire : 1655). L'individu qui exprime cette attitude est dit être patriote, c'est-à-dire une « personne qui aime sa patrie et la sert avec dévouement (Ibid. : 1789). En 1789, en France, par exemple, cette définition caractérisa le patriote comme étant celui qui « est vouéà la Révolution » qui, s'opposant à l'aristocratie, devint désormais « la cause morale et politique » de la Patrie-France.

C'est alors que le patriote apparaît comme étant le « citoyen armé qui défend la patrie », c'est-à-dire la terre, le territoire du père. Alors, le patriote est « toute personne défendant l'idée de patrie, voire de nation » entendue comme terre commune, demeure commune, habitat commun, à un groupe d'individus ; une appartenance collective reconnue comme telle par chacun des membres du groupe. Alors, la patrie est cette maison commune laissée par les pères successifs aux générations successives et dont chacune a la responsabilité de défendre la pérennité.

Cette défense de la maison commune fut et est toujours la philosophie du combat de toutes les luttes notamment de libération des peuples qui, à compter d'un moment donné, ont été d'une manière ou d'une autre soumis. Aujourd'hui, de nombreux peuples sont rangés dans ce qui s'appelle, désormais, le Sud global, un topos ayant pour dénominateur commun, une soumission historiquement déterminée du nom de colonialité.

Dans cette catégorisation, le peuple burkinabè est un exemple qui, depuis bien longtemps déjà, lutte pour sa libération et qui, de ce fait, possède des patriotes qui, par leur comportement, expriment évidemment leur patriotisme, outre ce que leur confère d'office individuellement et collectivement, la sémantique du nom du pays à compter du 4 août 1984 (j'y reviendrai).

Depuis 2015, en raison de l'irruption de la guerre dite asymétrique appelée terrorisme djihadiste, par ailleurs, l'expression du patriotisme doit être envisagée comme une obligation éthique pour tout individu reconnaissant son appartenance au Burkina Faso ; c'est, du reste, une exigence de la Constitution burkinabè commandant à tout Burkinabè de défendre le territoire dès lors qu'il est menacé. Avant cette irruption le patriotisme en tant qu'attitude pouvait ne pas s'exprimer sans que pour autant l'individu en soi dépourvu.

À compter de cette guerre, l'expression du patriotisme devient une exigence morale dont sa moindre expression n'est autre que celle du sentiment d'être concerné par ce qui se joue dans sa patrie et qui menace l'être de cette maison commune, de cette terre commune bayίίrί, faso, sãyίŕ, pour ne citer que ces trois exemples d'énonciations particulières de l'unité-patrie-Burkina dont l'existence est celle de nombreuses personnes comme marque de la continuité du bien, comme du lien, paternel. En conséquence, le citoyen armé ci-dessus envisagé est bien évidemment celui qui porte la kalachnikov et qui transpire à grosses gouttes dans la fournaise sèche du Sahel, du Nord et du Centre-Nord, qui affronte la chaleur humide et donc suffocante de l'Est et de l'Ouest du Burkina Faso mais non uniquement.

Le patriote armé est également l'individu qui apporte une contribution de toute nature à la défense de l'habitat collectif. L'engagement volontaire de nombre de Burkinabè (VDP) est un aspect considérable de ce combat pour la préservation de cette maison commune.

L'attention que des individus ou des groupes d'individus ou encore des personnes morales, accordent discrètement aux déplacés internes est une attitude qui participe de ce combat. Ce à quoi, nous sommes occupés en ce jour commémoratif de la proclamation de la République de Haute-Volta, et étant en des endroits divers et éloignés les uns des autres est bien également l'expression du combat pour la préservation de cette maison commune.

Cela implique le fait que toute personne non-burkinabè participant ou assistant à la conférence, est susceptible de partager, en amitié, cette appartenance commune. N'est-ce pas ce que fit Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, en allant se battre du côté des combattants de ce qui deviendra les États-Unis d'Amérique, geste à l'origine de l'amitié franco-américaine ! Avant d'agir ainsi, il fallait, au préalable, y avoir pensé. Alors, l'arme de chacune des personnes burkinabè participant et assistant à cette rencontre est probablement l'une des armes les plus redoutables qu'est l'Idée.

C'est pourquoi l'une des batailles à mener maintenant est celle de l'union, un concept à dimension théorique considérable dont l'applicabilité commence par l'agir ensemble, l'agir collectif malgré des difficultés voire parfois des désaccords, des discordes. Il convient, en effet, de veiller à ce que les désaccords, lorsqu'ils surviennent, soient l'occasion d'une réflexion qui permet d'aller plus loin et non pas celle de la désunion.

Cela signifie que le désaccord suppose d'être envisagé et reçu comme étant un moment d'expression de divergences de perspectives dans la conception des actions, moment qui doit permettre à chaque parti de percevoir ce qui relève de son manque qui, dès lors, lui permettra de compléter, en comblant, sa perspective afin que le collectif puisse aller plus loin et dans la même direction avec l'objectif d'atteindre le but commun.

Cela s'appelle la quête du meilleur qui se nourrit inévitablement de la critique bienveillante. Alors, la critique n'est pas nécessairement une affirmation du négatif ni même la chanson du positif, voire encore moins l'allégeance sans discernement, non-accompagnée de raison, qui est nécessairement contre-productive.

La critique est cette remarque avisée et bienveillante, explicite et argumentée qui expose les failles d'un système, d'un dispositif dans l'évidente perspective d'une amélioration. La critique, nécessairement objective, ne s'enorgueillit pas de son succès ; elle garde son humilité, cherchant même à ne pas se montrer.

Alors, elle est souvent publiée, c'est-à-dire portée à la connaissance du public par les autres et non pas par son auteur. Une telle position est celle du combat défensif du patriote dont l'intension est la quête de la satisfaction de l'intérêt général dans la réalisation de quoi il trouve le sien particulier qui, nécessairement éloigné de tout profit égotique, coïncide avec le commun. C'est proprement cela le patriotisme qui a toujours été un fonds culturel de l'être burkinabè et qui permit à Thomas Sankara, et à ses camarades de la Révolution, de parvenir à donner à un territoire, un nom, Burkina Faso, reflet de l'attitude de ses habitants. Chacun, chacune, l'aura compris ; tout Burkinabè est un patriote et donc un individu intègre. Cela implique qu'il n'est pas possible d'être burkinabè autrement.

En conséquence, l'individu dont l'être éthique ne répond pas à cette qualification exigeante, s'exclut, de fait, de l'appartenance burkinabè. Et puisque l'expérience empirique vérifie difficilement cette position comme principe, fondement de l'être-patriote et que l'on ne choisit pas non plus sa famille et, par conséquent, son pays de naissance, c'est donc naturellement à chacun avec sa propre conscience jusqu'à ce que les institutions, instruites de sa conduite, se chargent de lui comme en témoigne l'actualité judiciaire de ce mois de décembre 2024 au Burkina Faso.

Le point crucial du patriotisme réside bien dans la dimension morale comme exigence éthique qui guide le comportement du patriote. Être patriote est, alors, un mode d'existence qui marque tout individu et qui, ainsi, participe de son être.
En conséquence, il peut paraître fondé de soutenir l'idée selon laquelle le patriotisme est une valeur qui s'acquiert ; le sujet ne naissant donc pas patriote mais le devenant.

Cette position qu'il convient de nuancer, implique une action telle celle de l'éducation. Pour conforter la pertinence de la nuance à tenir, je distingue, ici, l'éducation de l'instruction même si, aujourd'hui, ces deux notions, aux contextes d'application pourtant différenciés, ont été appliquées en un seul contexte, celui de l'école au détriment de la famille qui aurait dûêtre réservée à l'éducation. Si la famille et l'école sont complémentaires dans la formation du sujet-citoyen, la fusion de l'instruction et de l'éducation – ayant abouti à la promotion de la notion d'éducation ; notion signifiant, désormais, dans les faits et les pratiques comme dans le concept, éducation et instruction à la fois – est un choix qui a brouillé les voies et, pour cette raison, est, au moins en partie, responsable de certains cas d'échecs dans la formation du citoyen.

Alors, le patriotisme étant une valeur éminemment morale, relève d'abord de la responsabilité familiale et, de ce point de vue, il est ce qui gît en chaque sujet et que la famille, dans sa responsabilité de formation des sujets dans la sphère privée, éveille. Il en est ainsi parce que cette valeur qui préside à l'intérêt général doit toujours être transmise de génération en génération, précisément parce que c'est une valeur morale qui s'appréhende comme de l'inné, c'est-à-dire un principe a priori de l'attachement au bien commun.

Cette valeur du devoir contient le respect de l'autorité qui commence avec celui des parents et ascendants, acteurs de l'édification de l'espace commun qui doit perdurer. En cela le patriotisme comme valeur du devoir est un patrimoine (patrimonium : héritage, bien du père) qui ne peut alors qu'être transmis par le père et c'est aussi pour cela qu'il s'origine par, et dans, le respect des parents comme autorité.

Le sujet possédant l'habitude du respect des parents est préparé au respect de toute autre autorité notamment celle de l'État et dont la conséquence est la construction du bien général car le fils qui reçoit le bien du père par transmission n'en bénéficie pas tout seul même lorsqu'il est enfant unique. Il le reçoit pour toute la communauté familiale avec la perspective de le fructifier afin de le transmettre, à son tour, à sa descendance et avec une volonté de sa perpétuation infiniment.

Alors, le fils est relié aux ascendants et aux ancêtres ainsi qu'à ses propres descendants. Maintenir la continuité de cette lignée au-delà de la différence temporelle (passé, présent, future) est un devoir qui ne doit pas faillir. Fort de cette exigence éthique, le sujet a l'obligation de défendre âprement la maison du père dès lors qu'elle est menacée. Alors, dans la situation de combat, il est exigé de lui, une action de résistance car toute lutte suppose de la difficulté, voire des menaces graves obligeant le déploiement d'une résistance appropriée, adéquate et donc capable de contrer toute disparition.

Ainsi, selon le degré de l'intensité du ou des combat(s), la résistance se conçoit parfois en termes de résilience et c'est actuellement le cas au Burkina Faso.

Après bientôt dix (10) ans d'un état de guerre dans lequel l'ennemi n'est pas clairement identifié (il n'est connu que conceptuellement jusqu'à l'instant où des éléments ennemis, matériellement observés et reconnus comme tels, sont arrêtés ou « neutralisés » pour emprunter une expression officielle), les dégâts sont nombreux et les traumatismes également avec des degrés bien évidemment divers les uns des autres. Rien que le nombre des déplacés internes, outre les conséquences individuelles et collectives de ces exodes forcés, constitue une occasion de traumatisme qui suppose une résilience appropriée pour espérer une reconstruction d'un tissu social viable. Dans ces circonstances, la résilience qui dérive du verbe résilier tient bien sa place. En effet, résilier, terme issu du latin, signifie « sauter en arrière, rebondir, rejaillir, se retirer ».

En jeu linguistique de décomposition du mot, le préfixe re donne le sens de « retour », du « recul » dans une action et le suffixe « silire » donne le sens de « salire », toujours en latin puis saltare en italien, termes qui veulent dire dans chacune des deux langues (de la même source latine, du reste), « sauter » en français. En physique, le terme résilient désigne la « résistance élevée aux chocs » faisant écho à la « résistance des corps solides ». Ainsi, à la fin du XXe siècle (1990) les deux termes résilient et résilience ont été, dans des « contextes politique et psychologique, diffusés », notamment par Boris Cyrulnik, pour désigner, dès lors, la capacité de l'individu à surmonter l'adversité, en particulier les chocs traumatiques, politiques et/ou socio-économiques (Dictionnaire : 2031-2032).

Ainsi, et conformément à la première occurrence étymologique du mot, la résilience désigne la « capabilité» dont dispose un individu à revenir en arrière, non pas de manière spatiale ni temporelle, mais de façon intellectuelle, spirituelle et morale à son état d'avant le traumatisme quel qu'il soit. Il s'agit donc de la possibilité, pour l'individu, de s'élever en se dressant pour se porter psychiquement à son état antérieur précédant le traumatisme. Au terme du processus, tout se donne à constater comme si l'événement traumatique n'était pas advenu. D'où la formule commune bien connue : « repartir de zéro ». Le disque dure est donc ainsi reformaté et prêt à enregistrer d'autres données qui y seront gravées à nouveau.

Cependant, dans la réalité comme dans la vérité des faits, c'est, pour le sujet, faire de l'expérience traumatique une leçon censée le propulser en avant et éviter ainsi qu'il ne sombre dans la détresse, voire la déchéance, absolue et irréversible. Cette résilience, comme résistance, est possible à la faveur de la pulsion de vie, une puissante donnée psychique présente en chaque individu et constituant en lui la source profonde de sa capabilité.

Cette pulsion, par sa puissance, contribue à l'action effective de l'individu qui, par sa conduite patriotique, pense évidemment à soi-même mais également à l'autre. C'est pourquoi la résilience n'est pas la résistance égoïste, voire égotique qui ne s'occuperait que du sort singulier de soi-même.

La résilience profonde est la résistance à l'adversité qui panse les plaies du corps social procurant, ainsi, un mieux être à l'autre et notamment à la collectivité, un commun d'autant mieux collectif que chacune des singularités est prise dans la même adversité. C'est bien ce que vit le Burkina Faso et les Burkinabè depuis 2015.

Alors, chacun, chacune, aura perçu et compris, je l'espère, tout au long du cheminement sémantique de ces définitions, le lien établi entre les différentes notions et qui, ainsi, justifie la pertinence du sujet, Diaspora, patriotisme et unité nationale : résilience collective pour le retour à la paix au Burkina Faso, que j'ai exploréà travers l'examen des notions en exposant, pour chacune, son acception générale avec une application au cas du Burkina Faso.

Alors, je m'autorise, ici, à suspendre le propos par cette synthèse :
Comme je l'ai montré, la diaspora – par sa nature au moins bicéphale (extérieure/intérieure) – participe de l'ici et de l'ailleurs. Dans le cas du Burkina Faso, tous les individus se réclamant dudit pays et qui sont à l'extérieur (les paweto dont certains deviennent, parfois, des kowsweto) ne sont pas moins des citoyens burkinabè et, par conséquent, des patriotes.

En cette perspective, ils sont de cette nation burkinabè malgré leur extériorité puisque le seul fait de se reconnaître être de ce pays, les inscrit dans la patrie. Or, comment serait-il possible qu'un membre de la patrie ne soit pas un patriote ? Comment être de la maison commune, être de cette maison du père sans être du père ?

La conséquence est claire et évidente : dès lors qu'un individu est issu de la maison du père, il est patriote et, de fait, participe de l'unité nationale. L'unité comme telle, commence par l'union qui, elle-même trouve sa source dans la famille. Dans l'union, il y a la connexion de chacun des membres à l'autorité familiale représentée par les parents et ascendants qui, par leur être, justifient et fondent les liens entre tous les autres éléments du groupe.

Par ailleurs, si l'expression du patriotisme est une obligation morale, comme exigence éthique notamment en temps de guerre, l'unité nationale est sacrée et l'effort à consentir consiste à la préserver car, l'adhésion, de fait, à la patrie est une adhésion à l'unité nationale inséparable de la maison du père. Prendre conscience de cette imbrication entre patrie et unité nationale est un premier pas vers le maintien de soi dans la collectivité.

Autrement, l'individu s'exclut lui-même de cet habitat paternel. Cette disposition éthique consubstantielle à la patrie qui institue, de fait, l'adhésion à l'unité nationale est le fait le plus important pour le sujet car son vécu personnel de cette disposition éthique, conditionne l'action pratique qui ne se résumerait qu'à l'accomplissement d'un geste et toujours selon la capabilité spécifique de chaque sujet.

Pétri et sculpté dans la vase de la patrie, le Paweoogo comme le Bayίίrί, dès lors qu'il reconnaît sa qualité de Burkinabè, participe de cette unité nationale comme communauté solidaire si bien que la résilience face à l'adversité s'exprime dans le même moule du collectif, condition, à l'effectivité de la concorde, de la tranquillité, c'est-à-dire la paix, qui ne peut que régner dans les rapports entre les individus, entre concitoyens que sont les patriotes ou, plus exactement, les compatriotes nécessairement.

Autrement, pour que cesse l'état de guerre au Burkina Faso, il est nécessaire de se battre pour l'instauration – que dis-je ! pour le maintien – de la cohésion entre les membres de la maison commune comme maison du père. Que toutes les parties de cette maison soient chacune analogue aux parties du corps humain. En effet, la solidarité des parties du corps humain est consubstantielle à l'existence dudit corps. Si une seule partie venait à manquer, le corps perdrait son intégrité et ne serait plus, dès lors, le corps humain car il serait tronqué parce que troublé. C'est la condition sine qua none de la paix, notamment dans l'actuel Burkina Faso.

Je vous remercie pour votre attention avec l'espoir qu'elle sera prolongée au-delà de cet entretien et que les compatriotes qui se sont entretenus avec moi, exerceront chacun, chacune, son patriotisme à travers la critique selon la sémantique ci-dessus esquissée.

Namwinfang Roger Somé,

La première version de ce texte a été prononcée comme conférence le 14 décembre 2024 à Marseille et par Visio conférence depuis Strasbourg dans le cadre de la commémoration du 11 décembre 1958, une commémoration organisée par le délégué CSBE de la Région 6 (selon le découpage du territoire français effectué par l'administration burkinabè dans le contexte de l'instauration du conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE) devenu Haut conseil des Burkinabè de l'extérieur (HCBE)), Antoine YOUGBARE, et les associations de la même Région.
https://mjp.univ-perp.fr/constit/bf1919.htm#1919. Consulté, le 13 décembre 2024 ; MASSA, Gabriel et MADIEGA, Georges Yénouyaba (sous la direction de), 1995. La Haute-Volta coloniale. Témoignages, recherches, regards, Karthala, Paris : 17.
« sorte de manteau […] fait d'un gros tissu de laine avec un capuchon, généralement porté au-dessus des habits » utilisé par une population côtière, notamment de « la région d'Aveiro », Cf. MBAMBA MITAMBA, Oswald. Les usages contemporains des totems au Gabon (population nzèbi), thèse de doctorat soutenue à l'université de Lorraine, le 28 mars 2018 : 161 ; RAPONDA WALKER, « Toponymie de l'Estuaire du Gabon et de ses environs », in Bulletin de l'Institut de recherches scientifiques au Congo, Tome 2, n°2, Volume 2, Congo & Congo Brazzaville, ORSTOM, 1963 : 87-122.
« Histoire du Cameroun » : https://www.cameroun-plus.com/index.php?p_nid=32080. Consulté, le 13/12/2024.
Dans la Bulle Romanus Pontifex, il est, en effet, écrit : « Nous […] concédons au Roi Alphonse et à ses successeurs, entre autres choses, la pleine et entière faculté d'attaquer, de rechercher, de capturer, de vaincre, de soumettre tous les Sarrasins [Africains] et les Païens et les autres ennemis (du Christ) où qu'ils se trouvent […] et de réduire leurs personnes en servitude perpétuelle (illorumque personnas in perpetuam servitudinem redigendi) et de s'attribuer, pour lui-même et ses successeurs, les Royaumes, Duchés, Comtés, Principautés, Domaines, possessions et biens, et de les convertir à leur usage et à leur profit et que, ayant sécurisé cette faculté, le dit Roi Alphonse, ou par son autorité, l'Infante sus-nommée, ont acquis justement et légalement et possèdent et ont fait l'acquisition de ces îles, terres, ports et mers et que ceux-ci appartiennent de plein droit au dit Roi Alphonse, à ses héritiers et successeurs. ». Cf. https://bokundoli.org/doc/bulle-papale-romanus-pontifex/. Consulté, le 26/12/2024.
https://mjp.univ-perp.fr/france/loi1956-619.htm. Consulté, le 13/12/2024.
https://mjp.univ-perp.fr/constit/bf1919.htm. Consulté, le 23/12/2024.
Dans Le Deutéronome, 32 : 8, il est dit que « le Très-Haut […] fixa les limites des peuples d'après le nombre des enfants d'Israël ». Ce nombre pourrait bien être celui des lignées issues de la descendance de Noé desquelles « sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge » (Genèse 10 : 32, traduction Louis second). Il est donc probable que ce nombre soit encore le chiffre 70 comme perpétuation des lignées jusqu'au moins à la sortie d'Égypte du peuple d'Israël.
« Tout Burkinabè a le devoir de concourir à la défense et au maintien de l'intégrité territoriale », Article 10 de La Constitution du Burkina Faso, du 11 juin 1991, version de 2015, consolidée en 2019. Cf. https://mjp.univ-perp.fr/constit/bf2015.htm. Consulté le 25/12/2024.
AMARTYA Sen, L'idée de justice, Flammarion, Paris, 2010. Traduit de l'anglais par Paul Chemla avec la collaboration d'Éloi Laurent. Titre original : The Idea of justice, Éditions Penguin Books Ltd, Londres, 2009.
En moore, le paweoogo, lorsqu'il est de retour dans son village ou sa ville natal(e), il est souvent désigné comme étant un kowsweoogo, c'est-à-dire celui qui a duré en brousse et qui, pour cette raison et étant revenu dans son espace originel, est parfois en déphasage avec certains faits, pratiques et/ou contextes. N'étant plus en brousse car revenu auprès des siens qui, souvent ne le connaissent pas et que lui ne les connaît pas non plus, il est étranger dans sa propre familiarité. C'est précisément ce mode d'être qui est explicité et justifié par la dénomination kowsweoogo (celui qui a duré en brousse ; une formule qui implique le retour de l'émigré de longue date et induit, ainsi, une catégorisation des différents mouvements et modes d'être des individus pris dans la migration).

Burkina/ Pèlerinages catholiques 2025 : L'agence Janiel Tours attend ses clients pour un service de qualité

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Depuis 19 ans, l'agence de voyage Janiel Tours, spécialisée dans l'organisation des pèlerinages catholiques, est engagée pour la croissance spirituelle de ses fidèles. Une fois de plus, elle se déploie pour des pèlerinages assurés en sécurité en 2025

Pour présenter son programme des pèlerinages de cette année, une équipe de l'agence, avec à sa tête le premier responsable Hervé Yoda, était face à la presse, le vendredi 17 janvier 2025.

Cinq circuits de voyage sont établis pour 2025. Il y a d'abord le pèlerinage Issia-Yamoussoukro-Abidjan (Côte d'Ivoire) pour un coût de 195 000 FCFA en car, et 650 000 F en avion. Les départs sont prévus du 9 au 19 août 2025 en avion et du 9 au 17 août en car.

Hervé Yoda, le gérant de Janiel Tours.

Avant celui-ci, l'on a le circuit Belgique-Bosnie Herzégovine, qui aura lieu du 4 au 14 juin 2025. Le coût de ce pèlerinage est de 1 950 000 FCFA. Le 3ᵉ circuit est Italie-France-Espagne-Portugal (Rome-Lourdes-Loyola-Avila-Fatima) qui aura lieu du 5 au 20 août 2025. Ce dernier circuit coûte 2 150 000 FCFA.

Le quatrième et avant-dernier circuit concerne la Terre sainte, pour un tarif de 1 950 000 FCFA, qui couvrira la date du 26 août au 7 septembre 2025. Le dernier circuit se tiendra au Mexique, à Notre-Dame de Guadeloupe, pour 2 950 000 FCFA.
Fondée par les membres de la communauté des Béatitudes, précisément les « Amis de l'Agneau », Janiel Tours est né d'un amour pour l'accompagnement des personnes sur des sites de ressourcement spirituel, depuis 2006.

Vue partielle des journalistes présents au lancement des activités de l'agence Janiel Tours.

Depuis sa création, l'agence a accompagné plus 6 500 pèlerins sur des sites comme Diébougou (Burkina), Issia (Côte d'Ivoire), Israël (Terre sainte), Rome (Italie), Lourdes (France), Fatima (Portugal), Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) et Kibého (Rwanda).
Le programme de pèlerinage de Janiel

Tours a été approuvé par la Commission épiscopale des pèlerinages et les congrès eucharistiques (CEPCE), l'organe accréditant les pèlerinages catholiques au Burkina Faso, a rassuré l'un des organisateurs, Yannick Yaméogo, tout en soulignant que cette année, ils ont pris les meilleures places en hébergement pour offrir aux pèlerins un bon séjour.

Parlant des exigences au niveau de leur agence, il a fait comprendre que des dispositions sont prises pour lutter contre l'immigration clandestine, parce que le pèlerinage est souvent utilisé pour aller à l'aventure.

En clair, le futur pèlerin est soumis à un entretien pour permettre de faire une enquête sommaire de moralité et de procéder à une sélection des candidats. Pour ce faire, l'agence se fonde sur l'âge, la fonction exercée, la capacité financière, le statut socioprofessionnel et bien d'autres exigences. Pour les personnes qui ne parlent pas français, les organisateurs ont prévu des traducteurs.

Des journalistes découvrant le programme des pèlerinages 2025 de l'agence Janiel Tours.

Ils font savoir par ailleurs aux futurs pèlerins que le pèlerinage, c'est d'abord la bonne préparation spirituelle et matérielle, qui se fait des mois d'avance. Il faut aussi être bien portant à cause des parcours pédestres lors des séjours.

En plus de cela, ils appellent les futurs pèlerins à s'y prendre tôt. Ils ont la possibilité de payer à tempérament jusqu'à hauteur de la participation et doivent participer aux séances de formation et de préparation spirituelle.

Pour plus d'information, veuillez contacter les numéros suivants : 70 14 03 07/ 76 41 39 69/ 78 96 92 94 ou consulter le site web : www.janieltours.com

Yvette Zongo
Lefaso.net


Université Nazi-Boni : Bassirou Dembélé décroche son doctorat en développement rural

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Dans l'après-midi du vendredi 17 janvier 2025, Bassirou Dembélé a défendu sa thèse de doctorat en développement rural à l'université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso. À l'issue de la délibération, il s'en sort avec la mention très honorable, avec félicitations du jury.

« Caractéristique phytoécologique, potentiel de séquestration de carbone et perception du changement climatique dans le bassin versant du Kou au Burkina Faso ». Tel est le thème de la thèse unique de doctorat en développement rural, défendue par Bassirou Dembélé. Devant un jury composé de Hassan Bismarck Nacro, Philippe Bayen, Paulin Ouoba et Barthélémy Yélémou, l'impétrant a brillamment présenté le fruit de ses recherches, sous l'encadrement de Jérôme T. Yaméogo et d'Alain P.K. Gomgnimbou.

À l'issue de sa présentation, le jury a tenu à féliciter le candidat pour la présentation orale et celle du document, avant de relever des insuffisances qui vont permettre d'améliorer le travail abattu.

Le rapporteur a soulevé quelques imperfections et des insuffisances. « C'est un sujet très intéressant. Le travail abattu par l'impétrant est à saluer », a-t-il tout de même apprécié.
L'encadreur Jérôme T. Yaméogo a loué le courage de l'étudiant, et s'est dit satisfait du travail abattu. « Un travail de recherche important a été fait. Ce qui pourrait devenir un document intéressant dans la suite de la recherche scientifique », a aussi félicité Philippe Bayen, le rapporteur.

Président du jury, Hassan Bismarck Nacro a remercié les membres du jury pour leur disponibilité, leur vigilance et leur clairvoyance. « Les moments de soutenance sont toujours des occasions de s'enrichir en connaissances à travers le travail de l'impétrant et les observations des membres du jury », a-t-il fait remarquer. À cet effet, il a félicité l'étudiant pour son travail, le calme avec lequel il a fait sa présentation. Pour lui, cela démontre le degré de maîtrise de son sujet.

Pour le désormais docteur Bassirou Dembélé, c'est un sentiment de joie immense. « Je suis très content, je remercie l'ensemble du jury, spécifiquement les encadreurs pour leur disponibilité et leurs encouragements », a-t-il salué. Le choix du thème se justifie, pour lui, par la volonté de trouver des solutions au changement climatique afin d'atténuer ce phénomène. « Tout ce qui concerne le changement climatique devient de plus en plus problématique ; ce qui interpelle tout un chacun », explique-t-il.

À noter que l'encadrement et l'étudiant se sont engagés à prendre en compte les observations faites par le jury en vue de parfaire le document.

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

Burkina-Venezuela : Le cadre « Deux heures pour Kamita » attend le président Maduro à Ouagadougou

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Le cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita »était face à la presse dans la matinée du samedi 18 janvier 2025. Objectif, inviter les autorités de la diplomatie burkinabèà prendre les mesures nécessaires pour matérialiser la volonté exprimée par le président vénézuélien Nicolas Maduro lors de son investiture, de visiter le Burkina Faso. Tout en se réjouissant des liens d'amitié et de fraternité qui unissent les peuples vénézuélien et burkinabè, le cadre reste convaincu que le renforcement de la coopération pourrait être bénéfique pour le pays des hommes intègres dans bien de domaines.

À en croire le président du cadre, Imhotep Bayala, le Burkina Faso et le Venezuela entretiennent depuis 2019 une relation privilégiée d'amitié et de fraternité. Une relation qui, dit-il, s'est progressivement développée autour d'une plateforme de lutte commune contre le fascisme et l'impérialisme occidental. Il a ainsi eu l'occasion, à plusieurs reprises, de se rendre au Venezuela au nom du cadre.

Depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, les relations bilatérales entre les deux pays ont été portées à un niveau institutionnel. « Les peuples vénézuélien, burkinabè, et sahélien en général, ont en commun des défis similaires dans leur quête de souveraineté, de sécurité et de prospérité», soutient le premier responsable du cadre.

Les journalistes présents à la conférence de presse.

Imhotep Bayala a relevé que, lors de son investiture le 10 janvier 2025, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé publiquement sa volonté d'effectuer une visite d'État au Burkina Faso. Ce qui traduit, selon lui, l'attachement et la solidarité du peuple vénézuélien envers le peuple burkinabè.

C'est pourquoi, à travers cette sortie médiatique, le cadre « Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita » invite la diplomatie burkinabèà prendre les mesures nécessaires pour que cette visite soit une réalité. « Notre but, c'est d'amener nos autorités à prendre toute la mesure d'une telle annonce qui n'a pas lieu dans un contexte de hasard, mais qui a lieu lors d'une rencontre officielle entre les autorités du Burkina Faso et le président Nicolas Maduro, afin de lui donner la suite qu'une telle annonce mérite », a précisé Imhotep Bayala.

Pour le président du cadre, le Burkina Faso a beaucoup à gagner en renforçant ses liens avec le Venezuela. Il soutient que le pays des hommes intègres peut s'inspirer des 25 ans de résistance du Venezuela contre l'impérialisme international.

Le pays des hommes intègres, poursuit-il, peut prendre en exemple le système développé par le Venezuela en ce qui concerne de l'éducation des masses. « Si nous voulons des souverainistes, des anti-impérialistes, il faut une école anti-impérialiste. Une école de l'impérialisme ne peut pas éduquer des gens à l'effet de l'anti-impérialisme. Et nous croyons fondamentalement que le Burkina Faso peut prendre exemple sur le Venezuela pour également développer une initiative officielle et structurelle pour encadrer l'éducation politique et idéologique », a-t-il déclaré.

Autre domaine qui pourrait intéresser le Burkina Faso, l'expertise en maintenance d'avions détenue par le Venezuela. En ce qui concerne l'exploitation des ressources naturelles, Imhotep Bayala soutient que le Burkina pourrait également s'inspirer du pays d'Hugo Chavez, en reprenant le monopole de l'exploitation du sous-sol.

Imhotep Bayala, président du cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita ».

Le développement de la coopération sur le plan énergétique pourrait aussi, pense le cadre, être intéressant pour le Burkina Faso. « Le Venezuela a du pétrole à revendre et du gaz de qualitéà revendre. Jusque-là, nous avons une coopération privilégiée avec les pays pétroliers du Moyen-Orient. Mais dans une coopération suffisamment poussée avec Caracas, je suis certain que nous pouvons avoir des concessions que nous n'avons pas jusque-là avec les autres partenaires. Si nous avons une coopération en matière énergétique poussée avec Caracas, nous allons résoudre les questions énergétiques du pétrole et du gaz », soutient Imhotep Bayala.

Le cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » a aussi saisi l'occasion de cette sortie médiatique pour plaider pour l'ouverture d'une ambassade du Venezuela au Burkina Faso, et réciproquement d'une ambassade du Burkina Faso à Caracas, pour lier les destins des deux peuples.

Armelle Ouédraogo
LeFaso.net

Funérailles chrétiennes de Oumar Jules René DIARRA : Faire-part

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La grande famille Royale du Yatenga,
Sa Majesté le Naaba Kiba, Roi du Yatenga
Le responsable coutumier de Teonsgo
Les familles DIARRA et OUEDRAOGO à Teonsgo, Ouahigouya, Ouagadougou , Chicago aux Etats Unis et Abidjan en Côte d'Ivoire

Les familles DAH, SIB, et KAMBOU à Gaoua, Kampti, Batié-Nord, Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Abidjan
Les familles alliées : LOMPO, NEBIE ,ZOUNGRANA et ZONGO
Les enfants : Léonce, Valérie, Hermann, Antonine et Rebecca,

La belle fille : Marie Nadège DIARRA/née LOMPO

Les beaux fils : Mahamadi NEBIE , Aimé ZOUNGRANA et Abdoul Aziz ZONGO

Les petits-enfants : Yasmine Laurencia, Yann, Maureen, Nathanaël, Arielle ,Anthonia et Allia Renée
Les arrières -petits-enfants : Anicet, Hans et Nathan

Vous informent qu'à l'occasion du septième anniversaire du rappel à Dieu de leur époux, père, beau-père, grand-père et arrière -grand -père

Oumar Jules René DIARRA,
Décédé le 22 janvier 2018, à Ouagadougou

Des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :

Mercredi 22 janvier 2025
Paroisse Patte d'Oie : 5h45
Saint Jean Paul II 12H45
Paroisse Saint Camille : 18h30
Paroisse Jean XXIII : 18h30
Paroisse cathédrale Ouaga : 5h30
Paroisse Dassasgho : 5h45
Scolasticat Saint Camille : 5h45
La Rotonde : 13h
Chapelle Betlehem 6h30
Chapelle de l'hôpital Yalgado : 12h30
Notre dame de la Délivrande de Ouahigouya : 6h00
La Cathédrale de Ouahigouya : 6h00
Union de prières

" Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts"

1 Thessaloniciens 4:14

13e édition de la Convention Fiscale Annuelle du Cabinet CFA-AFRIQUE les 22 et 23 janvier 2025 à Ouagadougou

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Le Cabinet CFA-AFRIQUE a le plaisir de vous convier à la 13ème édition de sa Convention Fiscale Annuelle qui se tiendra les mercredi 22 et jeudi 23 janvier 2025 à Bravia Hôtel, Ouagadougou.

La convention annuelle qui intervient chaque début d'année après l'adoption de la Loi de Finances constitue un cadre privilégié d'échange sur les actualités fiscales.

Préparée et adoptée dans un contexte, de fortes contraintes sécuritaires et humanitaires, de baisse des appuis budgétaires de certains partenaires extérieurs, de difficultés de mobilisation des recettes fiscales, de relance de l'activitééconomique, la Loi de finances exercice 2025 est caractérisée entre autres par la volonté du législateur de combler le déficit par un accroissement substantiel des recettes fiscales intérieures.

C'est dans cette optique, que s'inscrivent les nouvelles mesures fiscales qui visent :

l'élargissement de l'assiette fiscale ;

l'amélioration du rendement de l'impôt ;

des ajustements techniques de dispositions ;

et des faveurs fiscales.

Ces mesures portées par la Loi de Finances exercice 2025, seront passées en revue au cours de cette convention. La convention s'articule en cinq points :

▪ des communications sur la fiscalité internationale (le droit conventionnel en matière fiscale, les questions actuelles de la fiscalité internationale, et l'actualité des prix de transfert)

▪ la rétrospective juridique et fiscale de l'année

2024 ;

▪ la présentation des mesures fiscales de la Loi de Finances exercice 2025 ;

▪ un débat général sur les problématiques actuelles.

Modalités et conditions de participation :

Une contribution forfaitaire de 50 000 FCFA HT est demandée aux clients du cabinet et 100 000 FCFA HT aux personnes non-clientes du cabinet.

Les participants ont droit à une attestation de participation, un cahier du participant, les supports de communication, une pause-café et un déjeuner.

Votre contact pour toutes informations & inscriptions est M. Fabrice OUEDRAOGO responsable de la Cellule Etudes et Formations, joignable aux numéros (+226) 25 33 37 85 | (+226) 67 43 18 29 et aux adresses emails fouedraogo@cfa-afrique.com et cfa-afrique@cfa-afrique.com.

Cliquez sur ce le lien pour les inscriptions

NB : Le terme « clients » désigne toutes personnes physiques ou morales ayant un contrat d'assistance permanente.

Programme du mercredi 22 janvier 2025

▪ 08H00 - 08H30 : Accueil des participants
▪ 08H30 - 08H40 : Mot de bienvenue
▪ 08H40 -10H10 : Communication sur le droit conventionnel en matière fiscale ;
▪ 10H10 -10H40 : Pause-café ;
▪ 10H40 -12H10 : Communication sur les questions actuelles de la fiscalité internationale
▪ 12H10 -13H10 : Déjeuner ;
▪ 13H10 – 14H40 : Communication de l'actualité des prix de transfert ;
▪ 14H40 – 15H00 Rétrospective juridique et fiscale de l'année 2024 ;

Programme du jeudi 23 janvier 2025

▪ 08H00 - 08H30 : Accueil des participants ;
▪ 08H30 - 10H00 : Présentation de l'actualité juridique et fiscale ;
▪ 10H00 -10H30 : Pause-café ;
▪ 10H30 -12H30 : Débat général sur les problématiques actuelles ;
▪ 12H30 -13H00 : Déjeuner ;
▪ 13H00 -14H00 : Remise des attestations de participation ;

Université de Technologies et de Management (UTM) : Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants en master

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Le Recteur de l'Université de Technologies et de Management (UTM), porte à la connaissance des étudiants, des enseignants, des entrepreneures, des travailleurs du secteur privé et public qu'un appel à candidature est lancé pour le recrutement d'étudiants au titre de l'année universitaire 2024-2025 pour neuf (09) Masters. Il s'agit du :

1) Master en Maintenance Industrielle (MI)
2) Master en Génie Mécanique et Productique (GMP)
Peut faire acte de candidature pour ces deux masters de la filière génie industriel, toute personne titulaire d'une licence professionnelle en :

 Maintenance industrielle,
 Génie mécanique,
 Génie mécanique et productique,
 Conception des systèmes industriels,
Électrotechnique,
Électromécanique,
 Tout autre diplôme jugééquivalent.

3) Master en Bâtiment et Travaux Publics (BTP)
Peut faire acte de candidature pour ce master de la filière en génie civil, toute personne titulaire d'une licence en génie civil :

 option Bâtiments et Travaux Publics,
 option Géomètre-Topographie
 Tout diplôme équivalent

4) Master en Réseaux et Télécommunication (RT)
Peut faire acte de candidature pour ce master de la filière génie électrique, toute personne titulaire d'une licence professionnelle en :

 Informatique,
 Réseaux et Télécommunications,
Électronique et Télécommunications,
 Sciences de l'Ingénieur,
 Télécommunications et Réseaux Mobiles,
 Systèmes d'Information et Réseaux,
 Réseaux et Sécurité Informatique (RSI) ;
 Tout diplôme equivalent

5) Master en Electronique et Informatique Industrielle (EII)
Peut faire acte de candidature pour ce master de la filière génie électrique, toute personne titulaire d'une licence professionnelle en :

 Informatique,
 Réseaux et Télécommunications,
Électronique et Télécommunications,
 Sciences de l'Ingénieur,
 Télécommunications et Réseaux Mobiles,
 Systèmes d'Information et Réseaux,
 Réseaux et Sécurité Informatique (RSI) ;
 Tout diplôme equivalent.

6) Master en Electrotechnique (ELT)
Peut faire acte de candidature pour ces deux masters de la filière génie industriel, toute personne titulaire d'une licence professionnelle en :

 Maintenance industrielle,
 Génie mécanique,
 Génie mécanique et productique,
 Conception des systèmes industriels,
Électrotechnique,
Électromécanique,
 Tout autre diplôme jugééquivalent.

7) Master en Transport et Logistique (TL)

8) Master en Gestion de Projets (GP)
Peut faire acte de candidature pour ces deux masters en Sciences de gestion et management toute personne titulaire d'une licence ou tout autre diplôme jugééquivalent.

9) Master en Comptabilité Contrôle Audit (CCA)

Peut faire acte de candidature pour ce master, en Sciences de gestion et management, toute personne titulaire d'une licence professionnelle en :
 Finance Comptabilité,
 Sciences et techniques comptables,
 Tout autre diplôme jugééquivalent.
LE REGIME D'ETUDE
Le régime de la formation dure quatre (04) semestres.
La formation se déroulera en cours du soir.

LES CONDITIONS D'ELIGIBILITE POUR L'ADMISSION EN MASTER
Équivalence : Pour les candidats étrangers, obtenir une équivalence de leur diplôme de licence selon le système éducatif du Burkina.
Projet de Recherche ou Expérience Professionnelle : Valoriser une expérience de recherche pertinente ou une expérience professionnelle dans le domaine.
Entretien : Participer à un entretien avec les candidats pour évaluer leur motivation, leurs objectifs académiques et professionnels.

LA COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
 Une demande manuscrite adressée au Recteur de UTM ;
 Un curriculum vitae daté et signé ;
 Une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
 Une copie légalisée des relevés de notes de la première à la troisième année de licence ;
 Une copie légalisée du diplôme de Licence ;
 Une fiche de demande d'admission à retirer à l'accueil de UTM ;
 Une copie légalisée de la carte nationale d'identité ou du passeport ;
 Un extrait d'acte de naissance ;
 La quittance de 10 000FCFA comme frais d'examen de dossier.

LA RENTRÉE : 17 FEVRIER 2025
Etudiants, professionnels, saisissez cette opportunité de vous former dans l'une des meilleures universités de la place.

Pour tout renseignement contactez les numéros suivants :
Appel : (+226) 25 37 57 35
WhatsApp : (+226) 51 89 35 35
Site web : https://www.utmbf.com
NB : En Collaboration avec l'administration publique, UTM offre un avantage spécial ou des conditions privilégiées pour les enseignants et les fonctionnaires. Apportez une preuve de votre statut pour en bénéficier.
UTM - PRETS POUR L'EMPLOI
Pr KIENTEGA Gerard

Avis de formation en Executive Master en Politiques et Pratiques du développement (DPP).

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L'Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (THE GRADUATE INSTITUTE) offre aux professionnels du développement, un programme de formation en Executive Master en Politiques et Pratiques du développement (DPP).
Vous êtes un travailleur du privé, du public ou ONG/associations de développement avec une expérience professionnelle de 2 ans minimum et d'une licence au minimum en sciences sociales et vous désirez renforcer vos capacités, cette formation est la vôtre !

La formation se déroule en 3 modules, en 3 lieux et s'articule de la manière suivante :
Module 1 : 5 semaines de formations de base et outils méthodologiques
Période et lieu : Juillet - Septembre 2025 à Ouagadougou & en ligne
Module 2 : 4 mois partiel, consacrés à la réalisation d'un mémoire professionnel et la participation à un cours en e-learning en études genre.
Période et lieu : Août - Décembre 2025 au pays de résidence professionnelle de chaque personne en formation.

Module 3 : 3 semaines consacrées à la restitution des résultats des études appliquées, l'analyse des politiques et pratiques d'administrations publiques et d'organisations basées à Genève.
Période et lieu : Janvier-Février 2026 à Genève-SUISSE.
NB : les périodes sont à confirmer

Composition du dossier :
Remplir le formulaire d'inscription en ligne https://rebrand.ly/txwglz1 en joignant les documents scannés (version PDF) suivants : Votre carte d'identité ou votre passeport, Vos diplômes, Une lettre d'introduction sur papier en-tête et signée de votre employeur expliquant la pertinence de l'étude appliquée par rapport aux activités et objectifs de l'institution.

Conditions financières : Contribution requise : 3'500 Francs Suisse (CHF) à régler après la notification de l'admission de la personne candidate.
Candidature : Inscription en ligne https://executive.graduateinstitute.ch/fr/dpp
Délai de candidature : les candidatures sont ouvertes jusqu'au 15 mars 2025 / LES CANDIDATURES FEMININES SONT VIVEMENT ENCOURAGEES.
Si vous êtes intéressé par le programme DPP, merci de visiter les sites https://executive.graduateinstitute.ch/fr/dpp et/ou http://burkina-ntic.net/spip.php?article2347 pour plus d'informations.

NB : Une séance d'information est prévue pour le samedi 25 janvier à partir de 09h30 dans la salle de conférence de Yam Pukri Association sis à Kalgondin.
Infoline : +22672478010/+22670250449/+22625373974 dpp.ouagadougou@gmail.com

Appel à candidatures pour le recrutements d'auditeurs en masters

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ENAREF-Université Senghor : Appel à candidatures pour le recrutement d'auditeurs en :
Master en “Analyse et politiques économiques” et ;
Master en “Fiscalité et Gestion de l'entreprise”.

Les Masters sont conçus et mis en œuvre conjointement par l'Université Senghor d'Alexandrie et l'École Nationale des Régies Financières (ENAREF) du Burkina Faso, à Ouagadougou, au sein de laquelle se déroule la formation en cours du soir et en présentiel.

Lien pour postuler : https://campus-burkinafaso.usenghor.org/


A la Une du 20 janvier 2025

Soutenance de doctorat : Justine Ouoba analyse les impacts socio-économiques de la construction du barrage de Samandéni

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Justine Ouoba a soutenu sa thèse de doctorat unique en socio-anthropologie du développement sous le thème « Derrière la vitrine des aménagements : jeux et enjeux d'une réinstallation des populations riveraines du barrage de Samandéni ». C'était le samedi 18 janvier 2025, au centre de formation et de recherche de l'université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso.

Il s'agissait, selon l'impétrante, de montrer les modifications des conditions socio-économiques et culturelles qu'implique l'implantation des projets de développement. Dans son travail de recherche, Justine Ouoba a indiqué qu'il appartient à la population de s'adapter afin de tirer le meilleur de ces différents projets de développement. À l'en croire, le barrage de Samandéni a beaucoup fait parler de lui à l'intérieur du pays comme à l'extérieur. C'est cette situation qui l'a amenée à s'intéresser au sujet. « Après investigation, le constat indique qu'il y avait effectivement de la matière en ce qui concerne les populations déplacées dans ce cadre-là. Les principales implications vont tourner autour de la gestion des indemnisations faites au niveau de la population », a-t-elle précisé.

Pour elle, ce qui se disait sur Internet semblait indiquer que l'indemnisation des populations était insuffisante et que le barrage n'avait qu'un aspect négatif. Les investigations de Justine Ouoba ont permis de montrer que le barrage, tout en réalisant la politique agricole du Burkina Faso, a contribuéà l'éveil des populations et à la modification de leur mode de vie. Le problème, pour elle, était liéà la qualité de la communication à l'endroit des populations affectées.

Un travail salué par le jury

Après la présentation de l'exposé, les membres du jury ont salué la qualité du document, la présentation orale et les réponses aux questions posées. Patrice Toé, professeur titulaire à l'université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso, par ailleurs directeur de thèse de Justine Ouoba, a remercié les membres du jury pour leur participation et leur engagement. Il a aussi loué le travail abattu par l'impétrante, au regard des résultats des recherches effectuées. Cependant, il a relevé des insuffisances, fait des apports et des observations en vue d'améliorer la qualité du document. Ces apports ont été bien notées par Justine Ouoba.
Président du jury, Issiaka Koné, professeur titulaire à l'université Alassane-Dramane-Ouattara (Côte d'Ivoire), a traduit sa reconnaissance et sa gratitude à l'université Nazi-Boni et aux membres du jury.

Pour lui, une soutenance est une occasion d'apprendre et de se forger. Il a félicité la candidate pour sa ténacité et son esprit de résilience. Pr Koné a précisé que la candidate a travaillé sur un secteur très difficile et délicat, dans la mesure où les implications sont nombreuses et prennent en compte beaucoup d'enjeux. « Quand les gens ont leur espace où se déroulent les rites au niveau traditionnel, il est difficile qu'ils acceptent de céder cet espace pour qu'on y implante une infrastructure, quand bien même elle soit socioéconomique », a-t-il expliqué. Et d'ajouter qu'il y a aussi des enjeux identitaires, c'est-à-dire que les espaces ont été accordés à des personnes, et celles considérées comme des autochtones ne vont pas hésiter à revendiquer les terres qu'elles avaient cédées, ce qui va créer beaucoup d'instabilité et de turbulences. En outre, le président du jury a souhaité que le barrage puisse convenir aux différents textes élaborés par le ministère en charge de l'Environnement.

Djaryigo DIARRA
Lefaso.net

Burkina : Visite du premier ministre au Centre national de formation des VDP situéà la périphérie de Ouagadougou

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Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a visité ce samedi 18 janvier 2025 le Centre national de formation des VDP situéà la périphérie de Ouagadougou. Là, le Premier ministre a remercié les chefs coutumiers qui ont mis à disposition l'espace dédiéà l'érection du centre. Il y a aussi apprécié les activités agricoles et avicoles.

Reconquête du territoire national : Le premier ministre salue le sacrifice et l'engagement des VDP

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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a visité, ce samedi 18 janvier 2025 à Ouagadougou, la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP), l'hôpital Capitaine Halassane Coulibaly, et le Centre national de formation des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). L'objectif de cette série de visites était d'encourager et de soutenir les VDP engagés pour la reconquête de notre territoire.
#burkinafaso #territoire #VDP

UNB/Soutenance de thèse de doctorat : Malik Garané, désormais docteur en économie rurale avec la mention « Très honorable et félicitations du jury »

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Dans l'après-midi du samedi 18 janvier 2025, Malik Garané a brillamment soutenu sa thèse de doctorat unique en économie rurale, option sociologie et économie durable. Il obtient la mention « très honorable, avec félicitations du jury ». C'était à l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso (UNB) en visioconférence avec le président et un des membres du jury.

« Lutte intégrée en culture de tomates au Burkina Faso : déterminants socioéconomiques et variabilité de la rentabilitééconomique ». C'est le thème de la thèse de doctorat unique soutenue à l'UNB par Malik Garané. Pour lui, le choix de ce thème se justifie par l'importance du secteur agricole dans le développement économique du Burkina Faso. Il estime que lorsqu'on analyse les contraintes qui limitent l'amélioration de la production agricole, il ressort un problème phytosanitaire. Il fallait, indique-t-il, travailler à voir comment les producteurs s'organisent autour de l'ensemble de ces technologies pour améliorer leurs rendements et leurs revenus. « Quand on regarde sur le terrain, on se rend compte que la majorité des producteurs ont systématiquement recours à l'utilisation des pesticides chimiques », a fait remarquer Malik Garané. Pourtant, regrette-t-il, ces solutions ont des conséquences néfastes sur l'homme et sur l'environnement.

Dans un contexte de transition agroécologique, le désormais docteur en économie rurale pense qu'il est pertinent de trouver des solutions de production pérenne de culture pour stabiliser les rendements et améliorer les revenus des producteurs afin de mener une lutte efficace contre la pauvreté en milieu rural. En termes de perspectives, il entend valoriser les publications, formuler des projets de développement autour des différentes recommandations pour lever les contraintes qui empêchent les producteurs d'aller vers ces solutions pour le développement agricole du Burkina Faso. Pour y parvenir, il rassure qu'il prendra en compte les observations et les apports faits par les membres du jury.

Au terme des échanges avec le jury, Souleymane Ouédraogo, directeur de thèse et maître de recherche au CNRST à Ouagadougou, se dit reconnaissant à l'endroit de l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. Il a tenu à saluer la disponibilité des membres du jury, notamment le président Jacob A. Yabi. Concernant le document de Malik Garané, le directeur de thèse estime que l'essentiel est dit. À cet effet, il tient à louer le courage et la détermination du candidat, faisant de lui un chercheur averti. Pour ce faire, il lui adresse ses félicitations pour le travail abattu et l'aisance avec laquelle il a présenté l'exposé et répondu aux questions. Cependant, il n'a pas manqué de faire quelques observations sur la forme et le fond du document, de souligner des insuffisances et naturellement de poser des questions.

Le président du jury Jacob A. Yabi, professeur titulaire à l'université de Parakou, au Bénin, prenant la parole via visioconférence, a tenu à saluer les autorités de l'université Nazi Boni pour la considération et la confiance placée en lui pour présider cette soutenance. Il a remercié les membres du jury pour s'être associés à l'évaluation de cette thèse. Il a félicité le candidat pour la pertinence du thème et la qualité du travail abattu. Tout comme les autres membres du jury, il a fait des apports et des observations pour l'amélioration de la qualité du document. Il conseille au désormais docteur de poursuivre son étude en prenant en compte les observations apportées pour offrir un document de qualité au bonheur de tous.

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

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